Urban National Parks In Emerging Countries & Cities - UPA - Urban ...

Pourquoi UNPEC ?
Un programme
pluriannuel
soutenu par
Les systèmes naturels souffrent de plus en plus de la pression croissante
de l’urbanisation. En effet, des concentrations de population plus élevées
nécessitent plus d’espace, plus d’eau qu’en requièrent des populations
plus réduites. Pourtant, pour répondre aux besoins des communautés
humaines, les systèmes naturels dont elles dépendent doivent être
préservés. Les aires protégées sont une stratégie courante et efficace, bien
que dans les milieux urbains cela peut être particulièrement complexe.
Pendant quatre ans (2012-2015), UNPEC effectuera un programme
interdisciplinaire de recherche appliquée sur Le Cap, Mumbai, Nairobi,
Rio et leurs parcs nationaux urbains. Dans ce contexte, l’interdépendance
entre les hommes et la nature peut paraître évidente, mais souvent, les
gestions des parcs et des villes sont des activités indépendantes. En
collaboration avec les décideurs, UNPEC s’attachera à comprendre les
implications et les conséquences de ces dynamiques.
Pour les gestionnaires des aires protégées et les collectivités locales:
UNPEC et le réseau d’aires protégées urbaines (UPA Network) offrent
une perspective indépendante sur l’interaction entre les villes et leurs
espaces protégés. La dimension comparative de ce travail permettra
aussi d’interagir directement avec vos homologues d’autres aires
protégées urbaines, dans le cadre de notre discussion commune sur les
particularités de la gestion de la nature dans - et pour - leurs contextes
urbains.
Pour les chercheurs: UNPEC et le Réseau UPA offrent un terreau fertile
pour les travaux empiriques et théoriques portant sur les multiples
représentations de la nature dans les villes, la segmentation spatiale
et sociale, les services écosystémiques et les risques, y compris
dans leur dimension culturelle, la diffusion des modèles globaux de
« parc national », « volle mondiale » ou « émergence », ainsi que les
gouvernances multi-échelles.
Partenaires scientifiques :
Plus d’information :
www.upa-network.org
Coordinateurs des sites:
Nairobi: Bernard Calas – IFRA-Nairobi fracasses@wanadoo.fr
Mumbai: Fredéric Landy – Université Paris Nanterre
Frederic_landy@orange.fr
Cape Town: Estienne Rodary – IRD/IFAS estienne.rodary@ird.fr
Rio de Janeiro: Louise Bruno – Institut Libertas
louise.bruno@yahoo.fr
unpec
Urban National Parks
In Emerging Countries & Cities
offrir un terrain fertile pour le travail empirique et théorique
UPA
URBAN PROTECTED
AREAS NETWORK

Dans les pays émergents et les villes
SANJAY GANDHI NATIONAL PARK MUMBAI - BOMBAY, INDE
Créé en 1950, il couvre aujourd’hui 103 km2. Son extension
graduelle, parfois conflictuelle, fait que ses limites sont
contestées par de multiples acteurs. Son rôle dans
l’approvisionnement en eau des quelques 20 millions
d’habitants est devenu résiduel, mais la forêt, pour
l’essentiel semi-décidue, demeure essentielle pour limiter
l’érosion ou tempérer le micro-climat urbain. En 1995, on
comptait plus de 500 000 personnes dans les bidonvilles à
l’intérieur du parc, 2 ou 3000 adivasis (aborigènes), plus
des résidences bourgeoises. Ecologistes et défenseurs des
bidonvilles s’affrontent, tandis que les promoteurs immobiliers guignent
les espaces dégagés et qu’élus et administration locale ont un jeu parfois
ambigu. Certains ambitionnent gérer cet espace comme n’importe quel parc
national, tandis que l’agglomération néglige son potentiel : un modèle de
« forêt urbaine » pleinement intégrée reste à inventer.
PARC NATIONAL DE NAIROBI - NAIROBI, KENYA
Situé à 7 km du centre de Nairobi, cette aire
protégée marque la limite nord du couloir de
migration saisonnier de la faune de quelque
2000 km² de savane semi-aride.
Le long de ses frontières nord et est, une clôture électrique
sépare les espaces protégés du parc de la croissance industrielle
et urbaine de la métropole éponyme. Au sud, le parc reste ouvert,
permettant la libre circulation de la faune dans l’écosystème plus vaste.
Cependant, avec la croissance urbaine de Nairobi, les terres autour du
NNP sont de plus en plus convoitées pour des usages incompatibles avec
la conservation. Initialement la pression urbaine s’était concentrée sur les
frontières du parc, mais ces dernières années ont vu une activité accrue
dans les plaines du sud – l’habitat historique des Maasai. En raison d’un
besoin partagé d’espace ouvert, l’avenir de leur pratique traditionnelle est
profondément lié à la viabilité du corridor de migration de la faune sauvage.
UNPEC
Un partenariat
recherche & action
En étroite collaboration avec les gestionnaires des parcs et des villes, les
équipes pluridisciplinaires entreprendront des travaux sur chaque site,
ponctués par trois rencontres internationales:
Ci-dessus: Les limites de l’expansion urbaine sur le parc national de Nairobi Rio de Janeiro –2012 // Cape Town – 2013 // Paris – 2014
Parc national de Tijuca
LES THÉMATIQUES TRANSVERSALES :
L’Emergence
La notion d’émergence fait ressortir la juxtaposition de groupes sociaux et
d’espaces de plus en plus contrastés, avec des systèmes de représentation
de la nature et de la ville divergents. UNPEC travaille sur les discours,
formes et modèles d’émergence des parcs et des villes, entre le local, le
national et le mondial.
Limites et Flux
Malgré des frontières souvent clairement délimitées des aires protégées,
les flux multiples qui les traversent (faune, eau, produits, personnes, etc.)
marquent une profonde interdépendance avec leurs milieux urbains. UN-
PEC analyse le contenu, les perceptions et les conséquences de ces flux.
Politiques Urbaines / Solutions « Naturelles »
Tout comme les aires protégées contribuent à préserver les services écosystémiques
essentiels aux besoins des villes, les actions des citadins et
des institutions influencent la gestion des aires protégées. UNPEC explore
ces dynamiques synergiques et contradictoires.
Adaptation basée sur les écosystèmes (EbA)
Le changement climatique a des conséquences directes sur la santé des
écosystèmes et le bien-être des populations. UNPEC étudie le rôle des aires
protégées urbaines dans l’adaptation locale et la résilience.
PARC NATIONAL TABLE MOUNTAIN - LE CAP, AFRIQUE DU SUD
Alors que la ville du Cap continue son expansion, son parc
national continue d’acquérir de nouvelles terres pour
protéger un écosystème emblématique. Quartiers riches
et informels exercent de plus en plus de pression sur la
ville comme sur le parc.
D’importants échanges structurent les interactions
entre zones urbaine et protégée : TMNP est un des
principaux moteurs de l’économie touristique locale,
avec de revenus directs qui attirent les convoitises.
Les conflits entre hommes et babouins ne peuvent
faire oublier un habile mécanisme de gestion bilatérale.
PARC NATIONAL DE TIJUCA - RIO DE JANEIRO, BRÉSIL
Le parc national de Tijuca, avec la statue du Christ symbole
de Rio de Janeiro, est à la fois le plus petit et le
plus visité du Brésil. En plus des contributions à
l’économie touristique locale, cette zone protégée
contribue également à l’équilibre du climat local, tout
en offrant un espace de loisirs, de culture et d’expression
spirituelle à plusieurs millions d’habitants.
Dans les frontières du parc, cependant, l’expansion des bidonvilles et
quartiers riches exerce des pressions importantes sur la qualité écologique
de la forêt, alors que la violence urbaine persistante menace son potentiel
récréatif. Etant donné ces interactions profondes, le parc et la ville
cherchent à réduire les impacts urbains sur la forêt et à promouvoir un
équilibre socio-environnemental le long de leurs frontières via une gestion
partagée.

Why UNPEC?
A research program
supported by
Increasingly urbanized landscapes put growing pressure on the natural
systems they transform: higher concentrations of people demand more
land, water and opportunity than smaller populations. Yet to meet the
needs of human communities, the natural systems they depend upon
must be preserved. One common and effective strategy for this is to
protect areas; but in urban settings, this can turn out to be particularly
complex.
Over a four-year period (2012-2015), UNPEC will conduct an
interdisciplinary program of applied research on Cape Town, Mumbai,
Nairobi and Rio and their respective Urban National Parks. In such
settings, the interdependence between people and nature may seem be
obvious – but often, it appears City and Park management are undertaken
as though they were separate activities. UNPEC will work to understand
the implications and consequences of decoupled dynamics.
For Protected Area Managers and Urban Institutions: UNPEC and the
Urban Protected Area (UPA) Network offer an independent perspective on
the interaction between each City and its adjacent National Park. The
comparative dimension of this work will also afford several opportunities
to interact directly with your counterparts from other Urban Protected
Areas, as part of our ongoing interactive discussion about the specificities
of managing nature in and for the benefit of urban settings.
For Researchers: UNPEC and the UPA Network offer fertile ground for
empirical and theoretical work on the representations of nature in the
city by different stakeholders, on spatial and social segmentation, on the
economic benefits ecosystem services, on environmental risk abatement
through ecosystem-based land management, circulation of global
models, multi-scale interactions, etc.
Scientific Partners :
Further information :
www.upa-network.org
Site Coordinators:
Nairobi: Bernard Calas – IFRA-Nairobi - fracasses@wanadoo.fr
Mumbai: Frédéric Landy – Université Paris Nanterre
Frederic_landy@orange.fr
Cape Town: Estienne Rodary – IRD/IFAS - estienne.rodary@ird.fr
Rio de Janeiro: Louise Bruno – Institut Libertas - louise.bruno@yahoo.fr
unpec
Urban National Parks
In Emerging Countries & Cities
offer fertile ground for empirical and theoretical work
UPA
URBAN PROTECTED
AREAS NETWORK

In Emerging Countries & Cities
SANJAY GANDHI NATIONAL PARK - MUMBAI, INDIA
Sometimes expanding to subsume neighboring communities, at
other times yielding to over 200,000 slum-dwellers living within
its territory, the SGNP is a densely-forested protected area
embedded in the fast-growing metropolitan area of Mumbai
(pop. ~20 million). A recent High Court ruling ordered the
eviction of all informal residents from park land — an event
with multiple unintended consequences for people and
ecosystems alike. Increasing human-leopard conflicts, an
ageing tourist infrastructure, contradictory visions over the
future of adivasi (tribal) settlements in the park, imbalanced predator-prey
relationships, urban flood-mitigation potential and the overriding question
of how the poor can realise their “right to the city” in the world’s densest
metropolis – all contribute to an exceedingly complex social-ecological
system.
NAIROBI NATIONAL PARK - NAIROBI, KENYA
Situated 7 km from central Nairobi, this
protected area marks the northern limit
of seasonal wildlife migration from some
2000 km² of semi-arid savanna. Along the
park’s northern and eastern boundaries, an electric fence
separates the urban and industrial growth of the capital city
from the formally protected area within. To its south, the park remains
unfenced, allowing free movement of wildlife into the broader ecosystem.
However, as Nairobi continues to grow, land around NNP is increasingly
coveted for uses incompatible with conservation. Early pressure was
concentrated on the park’s urban-facing boundaries, but recent years have
seen increased activity in the southern plains – historical home of Maasai
pastoralists. Owing to a shared need for open spaces, the future of their
traditional practices is deeply tied to the viability of this migratory corridor
for wildlife.
UNPEC:
A Learning Partnership
In close collaboration with local park and city managers, interdisciplinary
teams of researchers will undertake three waves of fieldwork in each site,
punctuated by three international meetings:
Rio de Janeiro –2012 // Cape Town – 2013 // Paris – 2014
Above: National park boundaries shape urban expansion (Nairobi) CROSS-CUTTING THEMATIC AREAS
Tijuca National park
The Emergence
A defining characteristic of emerging economies is the sharpening of social
and spatial contrasts that arise from evolving lifestyles and economic
and cultural disparities. Cities are the vanguard of this transformation,
which inevitably yet unevenly reshapes the relationship of urban people
with urban nature. With special attention to the linkages between local,
national and global scales, UNPEC aims to understand and articulate the
implications of “emerging city” models and discourse across the socioeconomic
spectrum.
Boundaries & Flows
Though each of these protected areas most often exhibits clearly demarcated
boundaries, multiple flows across these lines (wildlife, water, revenue,
people, etc.) mark a deep interdependence with their respective urban
hosts. UNPEC will characterize the nature, perceptions and consequences
of these flows.
Urban Solutions / Natural Solutions
Just as protected areas can support the ecosystem services essential to
meet the needs of cities, the actions of urban people and institutions
shape the management of these protected areas. UNPEC will explore the
nature of these dynamics.
Ecosystem Based Adaptation (EbA)
Climate change has direct consequences both for the health of natural
systems and the well-being of urban people. UNPEC studies the role of
protected areas in local adaptation and urban resilience.
*The maps on this page illustrate the four protected areas at identical
scale – though totally removed from their urban contexts. An important
aim of UNPEC will be to contextualize these spaces as intrinsic components
of the cities that have grown in their midst.
TABLE MOUNTAIN NATIONAL PARK - CAPE TOWN, SOUTH AFRICA
Just as urban Cape Town continues to expand, its
emblematic national park also continues to acquire new
land. Informal settlements and wealthy communities
increasingly exert pressure on City and Park alike.
Though largely unfenced, several important crossborder
flows into this protected area structure its
interaction with the city: TMNP is a major driver of the
local tourist economy, yet City authorities explicitly
covet the direct revenue it generates; meanwhile,
disputes over management of human-baboon
conflict predominate an otherwise robust and unique
mechanism for bilateral management.
TIJUCA NATIONAL PARK - RIO DE JANEIRO, BRAZIL
Tijuca National Park, with the statue of Christ as symbol of
Rio de Janeiro, is both the smallest and most
visited in Brazil. Beyond its contributions to
the local tourist economy, this protected area
also ensures the balance of the local climate, while
providing them with spaces for recreation, cultural and
spiritual expression. On the park’s boundaries, however,
expanding slums and wealthy communities exert direct pressure on the
forest’s ecological integrity, while persistent urban violence threatens its
recreational potential. Given these deep interdependencies, municipal
officials and park managers work on reducing urban impacts on the
forest while still promoting a social-environmental balance along their
boundaries through collaborative management.