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Rétro Rückblick
2008: l’année de toutes les
couleurs pour notre cyclisme
Que dire d’une année 2008 exceptionnelle, voire historique à maints
égards, pour le cyclisme luxembourgeois qui ne cesse d’étonner le
monde de la petite reine?
Que retenir de cette année 2008 qui, 50 ans après le succès
de Charly Gaul dans la grande boucle, nous a gratifiés
de nouveau et à multiples reprises, des joies les plus
intenses, tout comme – plus rarement – d’une déception
toute compréhensible au vu des attentes désormais
tout aussi relevées que justifiées.
Comme de coutume, serions-nous tentés de dire, Kim
Kirchen, Fränk et Andy Schleck, ont enthousiasmé près
de dix mois durant tout un peuple, toute une nation, qui
continue à savourer les exploits de ses trois meilleurs
ambassadeurs dans le cyclisme mondial avec un plaisir
et une fierté de plus en plus affirmés.
Que faut-il admirer le plus, des exploits à répétition
de nos trois mousquetaires du cyclisme international ou
de la liesse populaire, de la communion entre les coureurs
et leur public, lors d’une soirée mémorable comme
celle du Gala Tour de France, le 30 juillet 2008, en présence
de près de 30.000 spectateurs en plein centre ville
de Luxembourg ? Nul doute que le Luxembourg aime et
adore ses représentants les plus en vue sur la scène internationale,
pourvu qu’ils font face aux plus grands de
ce monde, qu’ils font honneur à leur pays, peu importe
le domaine dans lequel ils excellent: politique, arts, musique
ou sport!
Fin février Fränk Schleck fut le premier à pointer son
nez avec une 10e place au TOUR DU HAUT VAR avant
d’enchaîner avec une 5e place au Mont Ventoux lors
de la 4e étape de PARIS-NICE qu’il termina 6e au général.
Suivirent alors un 6e rang au final du CRITÉRIUM
INTERNATIONAL et une 10e place au général du TOUR
DU PAYS BASQUE que Kim Kirchen choisit, début avril,
pour aller cueillir ses premiers bouquets de la saison en
remportant de façon magistrale les 2e et 4e étape au
sprint avant de terminer 7e au général final.
Vinrent alors, fin avril, les classiques ardennaises que
nos trois gaillards allaient marquer de leur emprunte,
et comment ! Tout d’abord, Fränk Schleck provoqua la
sélection dans le final de L’AMSTEL GOLD RACE pour
forcer la décision dans l’ultime ascension du Cauberg,
devant des centaines de supporters luxembourgeois déchaînés.
Seul l’Italien Damiano Cunego sut résister au
vainqueur de l’Amstel de 2006, pour lui ravir la victoire
dans les derniers hectomètres.
Trois jours plus tard, ce fut au tour de
Kim Kirchen de s’illustrer comme
le nouveau roi du Mur de Huy
en remportant «en flèche» sa
première grande classique
sous la pluie devant Cadel
Evans et Damiano Cunego. Camouflé
dans le peloton pendant
toute la journée, Kim Kirchen
s’extirpa du groupe de tête
Nos trois mousquetaires: Sont-ils prêts
pour des nouveaux exploits?