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Rapport d'activités 2009 - Veolia Finance - Veolia Environnement

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Valorisation : matières recyclées, énergies renouvelables /<br />

Énergie<br />

L’ère des alternatives<br />

La recherche d’alternatives<br />

aux énergies fossiles doit<br />

explorer toutes les voies et<br />

mobiliser tous les gisements.<br />

Pour <strong>Veolia</strong> Propreté, cette<br />

démarche est le corollaire<br />

logique et souvent<br />

complémentaire de ses<br />

développements en faveur<br />

du recyclage. Par sa capacité<br />

d’innovation, l’entreprise<br />

se positionne dans le<br />

domaine des bioénergies<br />

et des combustibles<br />

de récupération.<br />

36 <strong>Veolia</strong> Propreté <strong>2009</strong><br />

Biodiesel : une première en France<br />

Après dix-huit mois de travaux sur le site <strong>Veolia</strong> Propreté<br />

de Limay, l’usine de production de biodiesel est entrée en<br />

service à l’été <strong>2009</strong>. Cette échéance marque l’aboutissement<br />

d’un projet exemplaire à plus d’un titre. Il ouvre la voie<br />

à la production d’un biocarburant de deuxième génération,<br />

c’est-à-dire non concurrent des fi nalités alimentaires de<br />

l’activité agricole.<br />

Première réalisation de ce type en France, la nouvelle unité,<br />

qui représente un investissement de 22 millions d’euros,<br />

permet de valoriser le gisement des huiles alimentaires<br />

usagées – qui restait sans débouché à valeur ajoutée au<br />

niveau national – et va permettre d’accroître le taux de<br />

collecte d’un déchet polluant qui doit nécessairement, et<br />

réglementairement, être orienté vers une fi lière appropriée.<br />

La première ligne de production mise en service a une<br />

capacité de production de 45 000 tonnes. Compte tenu du<br />

taux d’incorporation de 30 % autorisé par la réglementation<br />

française actuelle pour les fl ottes captives, ce sont<br />

150 000 tonnes de biocarburant qui pourront être produites.<br />

Le bénéfi ce environnemental du projet s’apprécie aussi<br />

à cette échelle : par rapport à un carburant fossile,<br />

la réduction des émissions de gaz à eff et de serre est de 85 %.<br />

Écologie industrielle<br />

Le procédé industriel témoigne également de l’exigence<br />

environnementale et du caractère innovant du projet.<br />

La présence sur le même site de l’une des principales unités<br />

de traitement des déchets spéciaux du Groupe permet<br />

la mise en application du principe de l’écologie industrielle.<br />

La récupération d’énergie fatale opérée sur le procédé du<br />

traitement des déchets spéciaux couvre en eff et tous<br />

les besoins de la nouvelle installation, qui ne recourt ainsi à<br />

aucune énergie fossile et ne produit, par ailleurs, aucun rejet.<br />

Outre l’intérêt de l’échange énergétique réalisé sur site, le<br />

projet crée, à l’échelle du Groupe, une remarquable synergie<br />

avec deux autres activités : la collecte des déchets gras<br />

qui alimente l’usine, et les services des divisions Propreté<br />

et Transport qui vont utiliser le carburant produit à partir<br />

du biodiesel. Enfi n, la zone portuaire de Limay-Porcheville<br />

permet le recours au transport par voie fl uviale pour<br />

l’alimentation de l’usine et l’acheminement du carburant.<br />

Des partenaires pour un schéma vertueux<br />

Par rapport à ses voisins allemands ou espagnols, la France<br />

accuse un retard important dans la collecte des huiles<br />

alimentaires usagées. Sur une production estimée

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