11 janvier 1912 - Bibliothèque de Toulouse

». Organe quotidien de I>efei&»e Sociale et Religfeufsia 

LE NUMÉRO0CENTIMES RÉDACTION ET ADMINiSTRÂTÎÔNT Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5CENTIMES 

Trots refit Six ma y» an 

BirrMAROsws rr DSPARTKMRNTS LOHTKOFHÏS .... 6 fr 44 «r. 20 

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Gers, H tn -Pyrènèes, Basses-Pyrénées, Landes 

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Tarn, Aude, Hérault, Pyrênêes-Orientaies 

£ Hauie-Garcnne Ariège 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

ANNONCES (it ps09 . 

Rf.CUMES — 

RÉCLAMES (Js piga) . 

LOCALKS. 

• «...*.... U Bpw O tr 80 

- 4-50 

- 2 - » 

- 3 - • 

- Annonce» et K*cl»iï© gouvernement tâchera de 

met! ro on pratique les enseignements «& les 

principes die la fran^-maçonnerie ! » 

Cette déclaration est dans le domaine pu- 

|p| touh les journaux l'ont publiée. Li- 

berté, égalité, fraternité, la trilogie dont la 

franc-maçonnerie s'est emparée hypocrite- 

ment, lui a servi de pa»s9eport. pour cem- 

îêttï© toutes .sortes d'i»iquii*s et pour 

gercer toutes les haines possibles. 

Cette haine, elle est allée jusqu'à faire 

dire au dangereux A. Costa, dans une réu- 

nion publique des oarbonarios. au grand 

GoPsée, à Lisbonne, qu'il préférait que le 

nom de Portugal disparût de la terre plutôt 

que die voir d© nouveau ies jésuites et les 

ordres religieux en Portugal ! Voilà leur 

paîtriotisme ! 

L'oeuvre diu gouvernement n'a été, du 

reste, qu'une su ite d©persécutions contre le 

catholicisme. Et on a mis de côté toutes les 

graves questions économiques et financiè- 

res, dont je vous parlerai dans une pro- 

chaine lettre. 

La récente loi de Séparation a tout spé- 

cialement visé le catholicisme. Elle ne 

prend des mesures que contre les églises ca- 

Hicliques, qu'elle veut enchaîner au moyen 

d'associations cultuelles. Les autres reli- 

gions peuvent organiser leur culte et grou- 

per leurs organismes cérame il leur con- 

vient ! 

D'ailîeiurs, les principales victimes de 

l'arbitraire gouvernemental sont des catho- 

liques et des prêtres. 

On aura beau dire qu'il existe une consti- 

tution politique en Portugal, votée par le 

Congrès, mais ce qui est vrai, c'est qu'il y 

a des lois d'exception, des tribunaux d'ex- 

ception à Lisbonne, des juges d'instruction 

spéciaux, des prisons spéciales dans des for- 

teresses, enfoncées quelques-unes de 18 mè- 

tres sous terre.' Et pour qui ? Pour ceux qui, 

sur une délation des sociétés secrètes des 

carbonarios, sont tout simplement accusés 

do conspiration ! Pour ceux-là, pas de ga- 

ranties ! 11 suffit d'être accusé faussement 

devant la police pour être enfermé des 

mois dans les prisons et rester sans com- 

munication dans des cachots malsains jus- 

qu'à co que le juge spécial veuille bien pro- 

! céder à l'interrogatoire. 

Il y a eu des personnes disparues que les 

paiients, après de longues démarches, sont 

parvenus à trouver emprisonnées à Lis- 

bonne ! Lo docteur Aloaro d'Aihayde est la 

dernière victime connue qui a été délivrée 

grâce à l'influence de son frère, officier de 

l'armée I 

Le docteur dit dans un journal qu'il y a 

dans les diverses prisons où il a passé des 

malheureux que personne ne soupçonne s'y 

trouver, entre autres des prêtres dont il ne 

sait pas le nom. 

Ce sont de vrais in pace que ce gouverne- 

ment maçonnique et terroriste a créés pour 

assouvir ses haines et ses instincts pervers., 

Point de doutes : voilà les principes en pra- 

tique ! . - 

L'intolérance est arrivée a un tel point 

que tous les fonctionnaires publies qui sont 

allés faire leurs adieux à S. Em. le patriar- 

che dô Lisbonne, dernièrement expulsé de 

Lisbonne, comme l'Express du Midi l'a dit, 

ont été appelés aux ministères, blâmés et 

menacés de révocation s'ils s'associaient 

aux menées réactionnaires l 

\ Les sessions du congrès sont devenues tu- 

multueuses. On s'y insulte tout le temps. Il 

y a des députés et des sénateurs qui ont re- 

noncé à leuT mandat. 

Les cultuelles n'ayant pas été fondées au 

31 décembre 1911, date qui avait été fixée, 

le gouvernement a reporté cette date au 31 

décembre 1912 pour leur f ormation. 

Ici, on parle de coup d'Etat ; les journaux 

s'en font l'écho. Machade Santos (héros de 

la République tombé en disgrâce), dit, dans 

O lntr&isigentè. qu'il n'y est pour rien. 

VIRGILE. 

Dépêches par Fil Spécial 

LA CRISE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES 

Echos de partout 

r* 

LEURS PROFESSIONS 

Voici quelques Indications sur la situation 

sociale des nouveaux élus au Sénat : 

. Les avocats sont les plus nombreux : MM. 

Pcyroimet, ancien chef do cabinet de M. Vi- 

vian* ; Rayriald, Bernèie, Moaiseeirvin, La- 

rere. 

Bnsnsto viennent les journalistes : MM. Lu- 

cien Hubert, Peiletau, Mulac, Hémon, Béien- 

ger MM. RoMet, Blanc, Butterlin sont médecins. 

M. Perchot est entrepreneur de travaux pu- 

blics et directeur du lladical. 

M. Muiiat est industriel e,n bijouterie a Pa- 

ns et secrétaire do Comité Maacuiaud. M. Bau- 

det est négociant en bijouterie. 

M. Vincent est directeur d'écolo. 

M. r>u..iardin-Beauinet7. est, de * profession 

sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Ans. 

M. Gannac est, propriétaire, comme M. Gavi- 

ni, M. de Kérouartz, M. de Kéram'.ech. M. Pu- 

ges est ancien agent-voyer, et M. Perreau an- 

cien sous-ingénieur des ponts et chaussées. 

M. Marfce'.l est distillateur. 

Tout le monde sait que M. RéveiUaud est 

ancien pasteur protestant, et M. Doum»r aiv 

cieai président de la Chambre. 

MM. Simonne* ot de La Batut sont anciens 

magistrats, M. Fenc-ux est président du tribu- 

nal de Lorient, M. Colin est processeur de 

droit, M. Hervoy est ingénieur, M. LhôpUeau 

ancien avoué. 

UN CONCOURS D'HYDRO-AÉROPLANES 

Ixi prochain meeting de canote automobiles 

de Monaco comprendra un concours d'hydro- 

aéroplanes dont Je programme a été soumis à 

l'agrément de l'Aéro Club de Franco et de la 

Commission sportive aéronautique. 

U se compose de deux séries d'épreuves, cjua- 

tre journalières, deux uniques. 

Lès quatre épreuves Journalières sont : 

1° Départ arrêté en eau calme ; 

2* Se poser et s'arrêter «n eau calme ; 

3" Départ arrêt»'; en eau agitée ; 

L * Se poser et, s'arrêter en eau agitée. 

Mais ce n'est pas tout, qu'un hydro-aéro- 

pkaïKi puisse partir et se poser en eau calme 

« oâ'itéo. N'awa-t-11 pas une qualité de plus 

L'Action Française devait, faire apposer 

une affiche sur les murs du 3 e arrondisse- 

ment de Paris, dans lequel enseigne l'ins- 

tituteur Beucké, accusé d'être l'un des corii- 

pliees de Flachon. 

Las Camelots du Roi chargés de l'affi- 

chage ont été arrêtés par la police et em- 

menés au commissariat, où le commissaire 

de police leur a déclaré qu'il avait reçu des 

ordres pour empêcher que toute affiche re- 

lative à l'affaire de l'instituteur soit posée 

sur les murs. 

L'affiche que la police n'a pas voulu lais- 

ser mettre, sous les yeux des parents qui 

ont confié leurs enfants au sieur Reucké 

contenait la fameuse cote 399 bis, dont 

voici le texte : 

Cote 399 bis. — Beucké (amrîes-Jnlien), ne> 

à Paris, le 27 octobre 1877, lils de... S'est marié 

le 23 lévrier 1903... 

Il est divorcé depuis la 22 janvier 1900 en ver- 

tu d'un jugement du tribunal de la Seine. 

Ledit divorce aurait été prononcé parce qu'il 

aurait vouAu coivtraiaidre sa femme à se livrer 

à la galanterie, alors qu'ite habitaient 79, rue 

des Gravlaitiers. 

Depuis plusieurs années, Beucké est l'aimant 

de la nommée Guiltemin (Gabrielle!, dite Nît- 

cneve, née le 9 septembre 1875, à Sceaux 

(Seine). 

Tout en étant instituteur primaire (il a en- 

seigné à l'école des garçons, 3, me Béranger, 

et serait actuellement dans une école de Saint- 

Germain), le susunommé aide dans son com- 

merce sa maîtresse. 

C'est lui qui, parait-U, rédige les eiiireuets 

qui paraissent dans le Supplément et divers 

autres organes, mais qui sont au nom de NH- 

ohewBuprecilt. 

Il n'ignore donc pas la natuie dos occupa- 

tions de sa maîtresse, à laqu.ello il sert d'ail- 

leurs de rabatteur. 

C'est ainsi que déjà, en 1906, le 14 avril, alors 

qu'il habitait rue Louise-Lesieur, 4, à Maisons; 

Alfort, il fut mené au commissariat de îxdoe 

du quartier du Faubourg-Montmartre, sur la 

réquisition d'urne demoiselle Breiidel (Joséphi- 

ne), née le 5 avril 1881, à ScMestadt, domesti- 

que, demeurant à cette époque me de Punker- 

que, 24, qu'il avait racrochôe sur la vole pu- 

blique en lui promettant de lui procurer une 

place avantageuse et en sollicitant son adresse. 

Cette Jeune tire, se doutant du genre d'eni- 

ploi qui lui était offert, lit appréhender Beueltô 

Celui-ci est d'une moralité détestable, ainsi 

que sa maîtresse qui est une proxénète notoire 

die Paris. 

On sait que malgré la publication de 

cette pièce, malgré l'intervention de M. Ro- 

ger Lambelin au conseil municipal, Beucké 

est toujours en fonctions. 

L'instituteur, sur qui pèse une accusation si 

grave, précise l'affiche, n'est même pas nVs 

en congé, comme on eût pu le faire, sans 

scandale, à La rentrée du. Jour do l'An. T.e 

Beucké arrêté pour traite des blanches, lé ra- 

batteur de la mtehëvo, le pourvoyeur de. b'ia- 

ehon teste en fonctions. M n*a pas quitté Paris : 

il a fait sa classe vendredi- et samedi < 

tics de la quatrième division de l'Ucolc 

çons, s, rue Béranoer. 

LS DEMISSION DE S. DE SELVES 

Paris, 10 janvier. 

M. do Selves a reçu ce matin la visite da 

nombreuses personnalités qui ont tenu à lui 

exprimer leur sympathie. 

Interrogé sur l'incident d'hier, M. de Selves 

s'est borné à déclarer que la lettre qu'il a 

adressée au président de la République se suf- 

fit à elle-même. 

— Il ne me convient pas, pour Pinstant, do 

sortir de ma réserve, a-t-il ajouté ; je verrai 

p&us tard s'il y a lieu de rompre le silence, o 

Comme nous lui posions quelques questions 

au sujet de la conversation qu'il eut hier avec 

MM. Caillaux et Clemenceau, et qui précéda 

immédiatement sa démission, le ministre 

ajouta : « Cette conversation avait un carac- 

tère strictement confidentiel ; je ne me crois 

donc pas autorisé à en révéler le contenu, n 

Les interpellations 

M. Paul Fjseudier, député de Paris, adresse 

à M. Cadïïaiux lia lettre suivante : 

ïT » Monsieur lo président du conseil, 

n Convaincu que vous avez à cœur de dis- 

siper toute équivoque devant la Chambre et 

de délivrer la nation de l'atmosphère de ténè- 

bres qui l'enveiopi» depuis si longtemps, je 

viens vous aviser que j'aurai l'honneur de dé- 

poser demain une interpellation sur les cau- 

ses de la démission du ministre des affaires 

é*Eangèies. 

-> Veuillez agréer, etc. — Paul ESCUDIER. » 

D'autre part, M. Caillaux a en outre reçu 

une lettre de M. Charles Benoist, qui lui an- 

nèneo qu'il déposera demain une demande 

dSnterpéilation sur la politique extérieure du 

cabinet, et notamment sur les conditions dans 

tâqae*es ont été préparés les accords do 1902 

et de 1904 avec l'Espagne. 

Interview de M. Clemenceau 

Les journaux de M. Gaiiiaux ont donné des 

détails circonstanciés sur l'entretien Clemen- 

• èeou-Caàkiux-de Selves, qui a eu lieu après la 

' séance de la commission et d'où M. de Selves 

est sorti démissionnaire. Comme ni M. de 

Selves, ni M. Clemenceau, que nous avons in- 

tèan'ogés à cet égard, n'en ont pas soufflé mot, 

M Caillaux doit être seul responsable de ces 

communications à Isa fois incomplètes et in- 

exactes. 

Voici d'ailleurs les déclarations que nous a 

faites M. Clemenceau : 

—- Il faut d'abord savoir que cet entretien a 

eu )r.eu ù. la demande de M. Caillaux ; moi, je 

n'en ai soufflé mot a, personne ; je crois bien 

que M. de Selves n'en a Tien dit non plus. Ce 

sateit donc M. Caillaux qui aurait renseigné 

c3ax qui se donnent l'air d'être renseignés. 

» Mais sans doute a-t-on dénaturé ses pro- 

j'ai donc le droit de rétablir ta vérité sur 

point. Et d'abord, qu'on sache qu'il y a 

te une partie de ce* entretien dont les jour 

ix n'ont pas parlé et dent, Us ne pouvaient 

> parier ; c'est naturellement la partie déci- 

alrè. A cet égard, c'est à M. de Selves. s'il croit 

d*ves.r lo faire^ de rompre le silence. 

£ Mais sur un autre point je toens à mexpli- 

' I *' e i'n journal me fait dire que lorsque M 

Caillaux s'est étonné que je ne fusse pas venu 

lui faire part dons son cabinet de ce que 

i'avais appris, j'avais manifesté le regret de 

mon attitude ; or, non seulement je n'ai pas 

cVt nue j'avais eu tort et que je me le repro- 

chais, mais j'ai répondu à M. Caillaux qu il 

Savait à s'en prendre qu'à lui-même eu ra-sun 

de la mauvaise habitude qu'il avait prise de 

uarler des hommes politiques en termes des 

nEu* violents, ce qui ne me permettait pas de 

iue' présenter à son cabinet dans les condi- 

tions de dignité nécessaires. 

Est-il exact, Monsieur le sénateur, de 

a«doa*-nous, que M. Caillaux vous ait, de 

mandé de supprimer l'incident du compte 

•rendu de la commision ? 

— Oui nous répond nettement M. CJemen 

«an H me Fa demandé et je lui ai répondu 

, ,Ci : « Rten n'est plus facile, à la simple con- 

î, >?V?>: édition que voua commenciez, par supprimer 

aux élé- \ J- affirmations relatives aux négociations 

ae 9

JEUDI il .TANVI JCPv \W> 

miaw 

Conseil de cabinet 


Les ministres se sont réunds en conseil do 

fi&biinet sous U présidence de M. Caillaux, à 

ti heures. 

Lo conseil a duré Jusqu'à G heure». 

A. fi h. 15, M. Caillaux a reçu les Journalistes 

et leur a tait la déclaration "suivante : 

« J'ai quatre choses à vous dire : 1° M. Del- 

eassé a accepté le portefeuille des affaires 

étrangères ; 2° on est en conversation pour sa 

succussion à. la marine ; 3° un nouveau conseil 

de cabinet aura lieu co soir même à 7 heures. 

M. Lebrun, ministre des colonies, fait dé- 

mentir le bruit qu'on a fait courir qu'il avait 

l'intention de donner sa démission. » 

Toile fut la communication de M. Caillaux. 

I.e président du conseil ajouta qu'à la nou 

vcïlo du bm.it qui courait à son sujet, M. Le- 

brun so serait écrié : « Je ne fais pas de coups 

a la Ctainoine. » 

M. Caillaux a dit .encore que le conseil do 

7 JJOUÏOS serait très court. 

M. Clemenceau à l'Elysée 


On dit, dans les couloirs de la Chambre, que 

M. Clemenceau est allé à l'Elysée, spontané- 

ment, disent les uns; appelé par M. Pallières, 

disent les astres. 

Il aurait .représenté au président de la Répu- 

blique les dangers qui résulteraient au point 

do vue extérieur de l'avènement de M. Deleassé 

au Quai d'Orsay. 

Il lui aurait exposé qu'à la veille des élec- 

tions allemandes, ce serait aller au-devant de 

sérieuses difficultés que de confier la direc- 

tion des affaires extérieures à un homme qui 

aeprésente devant l'opinion une politique 

ï'hostitité vis-à-vis de l'Allemagne. 

L'impression à la Chambre 

Paris, 6 heures. 

L'Impression défavorable s'aooenUio dans les 

couloirs de la Chambre; les députés ne croient 

pas à un replâtrage possible. 

Les bruits les plus divers et les plus contra- 

dictoires circulent. 

D'après M. le docteur Pujade, député radical- 

socialiste des Pyrénées-Orientales, M. Deleassé 

refuserait toujours les affaires étrangères, et 

M. Lebrun aurait manifesté l'Intention de se 

retirer, ce qui entraînerait la démission du ca- 

binet tout entier. 

M. Pujade ajoute : « D'ailleurs, tout cela n'a 

qu'une importance relative. 

» Il n'y a pas, à l'heure actuelle, une majo- 

rité à la Chambre pour soutenir le ministère 

Caillaux, pas plus que tout autre ministère. 

» D'ailleurs, la situation est inextricable » 

Pour M. Auriol, député progressiste, le cabi- 

net est fini ; s'il se présenta devant la Cham- 

bre, il sera renversé. 

M. Castelin donne son opinion d'un mot : 

« La crise est ouverte. » 

M. Chapuis, député du Jura, nous dit : « Ce 

qui se passe aujourd'hui est la justification do 

"la politique de M. Pichon, que le cabinet 

Moiiis eut le grand tort d'abandonner et à 

laquelle on sera obligé de revenir. » 

Pendant le conseil de cabinet 

D'après les senseignements que nous avons 

pu recueillir star la rétmion qui s'est prolon- 

gée jusqu'à G heures pour être reprise à 7 heu- 

res, on a d'abord envisagé la question de sa- 

voir si l'on prendrait un parlementaire où un 

officier général de la marine pour remplacer 

M. Deleassé. 

La question était déjà, on le sait, réglée en 

principe dès hier soir, et ce matin M. Maivy 

avait pressenti l'amiral (jerminet. 

Ce dernier est arrivé à 3 h. 15 au ministôro 

de l'intérieur. 

Introduit à 3 h. 20 auprès du président du 

conseil, il a eu avec M. Caillaux et ses colla- 

borateurs un entretien qui s'est prolongé pen- 

dant une demi-heure. 

Il s'est retiré à 3 h. 45. 

Quelques instant» après on apprenait qu'il 

déclinait l'offre du portefeuille de la marine. 

On a eu aussitôt l'impression que le replâ- 

trage serait laborieux. 

On ajoutait même, que M. Deleassé hésitait 

encore à accepter le portefeuille des affaires 

étrangères. 

A 4 il. 45 la séance était suspendue et M. 

Besnard, sous-secrétaire d'Etat aux finances, 

était .envoyé à la recherche d'un ministre de la 

marine. 

Pendant la suspension, MM. Douseaud et 

Theveny, sont venus au ministère de l'inté- 

rieur pour s'entretenir avec le ministre de la 

marin*. 

Mais M. Deleassé était parti rue Royale. 

Les deux députés ont déclaré qu'ils venaient 

au nom de tous leurs collègues de tous les 

groupes de la Chambre pour prier M. Del- 

eassé de ne pas accepter le portefeuille des 

affaires étrangères. 

Il s'ensuit que la situation de M. Deleassé 

s'est considérab.ement affermie et qu'il risque 

en acceptant de diriger la politique extérieure 

d'un cabinet condamné à mor£ de sombrer 

javec lui. 

On apprit bientôt gue de la. place Beauvau 

les deux députés se rendirent au ministère de 

la marine pour remplir leur mission. 

Là, ils apprirent que T acceptation de M. Del- 

eassé était définitive et dans ces conditions ils 

renoncèrent à le voir. 

La séanoe fut reprise et de nouveaux nom» 

furent mis en avant pour le portefeuille de la 

marine. 

Le nom de l'amiral Auvert fut, dit-on, pro- 

noncé le premier, puis successivement ceux de 

MM. Milterand et Combes. 

Ce dernier était considéré comme un pis 

aller, et pour le faire accepter on faisait re- 

marquer qu'il avait fait l'intérim au ministère 

pendant que M. pellotan en était le titulaire. 

Les journalistes discutaient sur ce choix 

plutôt malheureux .lorsque le bruit se répan- 

klit de la démission de M. Lebrun, ministre des 

colonies. 

. Mais ce bruit fut bientôt démenti par M, 

Lebrun lui-même. 

A 5 heures un quart, M. Boudin, sénateur de 

l'Ain, arrivait place Beauvau. 

On apprit aussitôt qu'il était mandé par M. 

Caillaux et que ce dernier lui offrait le porte- 

feuille de ta marine. 

M. Baudin fera connaître sa réponse à 7 heu- 

res . 

A 6 heures, enfin, les ministres quittaient le 

ministère de l'intérieur. 

M. Klotz, Pair gêné, nous dit qu'il allait don- 

ner des signatures et qu'ils reviendraient tous 

à 7 heures. 

MM. Steeg, Augagneur, Cruippl. Pains cl Rc- 

nioult, avaient quitté l'intérieur par la cour des 

Sausaies. 

LA DÉMISSION DO CABINET 

Une déclaration de M. Caillaux 

Paris, 3 h. 40. 

M. Caillaux a fait aux journalietes la décla- 

ration suivante : 

a En présence des difficultés que M. Caillaux 

a rencontrées pou* pourvoir le ministère de la 

marine d'un titulaire, étant donné que la va- 

cance ne pouvait pas être immédiatement com- 

blée, M. Caillaux ne croit paa pouvoir assumer 

plus longtemps la charge du pouvoir. » 

M. Caillaux a-joute : 

« Les ministres se réuniront demain matin 

pour arrêter définitivement les termes de la 

lettre de démission du cabinet, démission qui 

sera motivée en termes précis. » 

M. Caillaux s'est rendu à l'Elysée pour avi- 

ser le président de la Républiue de la situation. 

LA CRISE ET LA PRESSE 

De M. Golmottes, dans le Figaro : 

« M. de Selves s'est enfin réhabilité ; le jour 

où on lui avait demandé do pallier les erreurs 

de son étonnant prédécesseur, en dépit des 

ilossiers et des preuves, il avait eu le tort de 

déclarer que M. Crup.pl avait officiellement 

protesté contre l'expédition projetée dos Espa- 

gnols à Larache et à El-Kaar. 

» Le jour où il apprit que M. Cailloux négo- 

ciait en délier» do lui et do M. Cambon à Ber- 

lin, M. de Selves devait partir. 

» Le jour où M. Caillaux menaça, non pas 

seulement l'Espagne, mais le roi, M. de Selves 

devait s'en aller. 

• Le jour où M.Caillaux esquissa coiilro l'An- 

gleterre un geste de rupture folle, M. de Sel- 

ves devait, pour la dignité de sa conscience, 

abandonner sa fonction au lieu d'exhaler à 

l'Elysée ses lamentations inutiles. 

» Ce sont là des fautes que nous expierons 

Vais. 

» Mais son âme ulcérée s'est enfin soulevée 

hier et est allée vers la lumière. 

» Tout s'est effondré dans la clarté. 

» Voilà qui est bien. » 

Du Gaulois t 

c Cet i.Tsciidaat n'est pas le premier et ne sera 

pas le deruta'. 

» Gemme lo doyem-d'Age l'a dit à la Cliumbre 

noua vivons sous le régime do 1'anarehta oueal 

nisée. 

» a y a un gouveaincmcnt qui accepte un 

'million de fanctionuiaireis et qui conte 5 mil- 

liards ; mais où il n'y a et où il ne peut y avoir 

de par cet organisme même quelque compli- 

qué et luxueux qu'il soit, aucune pensée ins- 

piratrice ni directrice. 

» C'est un corps mort qili étouffe tout seirtl- 

menit national, tout élan patriotique, toute 

aspHintiitti expansive de crainte d'être sou- 

levé comme 'a pierre d'un tombeau et rejeté 

dans lo fossé ; ht République est à bout de 

souffle, elle ne trouve même plus d'expédients 

pour faire illusion sur son épuisement et sur 

M ruine ; mais la France ne saurait plus long- 

temps rester attachée à ce cadavre sons parta- 

ger son sort. » 

De la Petite République : 

« On n'ignorait pas que depuis le début des 

négociations de graves dissentiments s'étaient 

élevés entre le président du Conseil et son mi- 

nistre des affaires étrangères, et que celui-ci 

avait à plusieurs reprises manifesté l'intention 

d'abandonner son portefeuille. 

» Les mieux informés étaient avertis que M. 

Clemenceau était résolu à poser certaines ques- 

tions qui. dans sa bouche et avec son tempé- 

rament, prendraient une allure d'accusation. 

» On ne saurait dissimuler que le cabinet 

actuel, même s'il se trouve renforcé par lie 

retour de M. Dalcassé au quai d'Orsay, va se 

trouver aux prises avec de grosses difficultés, 

tant ou sei*i de la commission sénatoriale, qui 

ne paraît pas disposée à désarmer, que de- 

vant la Clhambre. où les événements d'hier no 

peuvent manquer d'avoir un écho. » 

LA CAMPAGNE ANTIMILITARISTE 

Armée active. — Promotions 


Artillerie. —- Les sous-lleutenants dont les 

noms suivent, ont été promus au grade do 

lieutenant : MM. Connil, du 49» régiment ; 

Grousset, du 21° ; Babel, du 9» ; Germon, du 20"; 

Bouini, du 23° ; Naud, du 20». 

Les adjudants dont les noms suivent ont été 

promus au grade de sous-lieutenant : MM. 

Roussel, du 57e régiment d'artillerie, au 56° ; 

Tourrault, du 49°, au 34e ; Potut. du 21», au 49°; 

Denis, du 9» à pied, au 6e à pied ; Clerc, du 

33° au 36» ; Grill, du 18° au 3» ; I>afontauie, du 

58» au 52» ; Bazerque, du 18» au 56° ; Millas. du 

52» au 33° ; Couloume, du 24° au 18». 

Cavalerie. — Sont nommés au grade de sous- 

lieutenant : MM. Lassus, de l'Ecole d'Autun, 

au 20° dragons ; Abodiie, du 10° dragons, au 2» ; 

Lescbt, du 9° hussards au 1er ; Vitalis, du 30» 

dragons, au 19» ; Vignaud, du 15» dragons au 

10° : Ansela, du 19» chasseurs au 21 ; Proust, 

du 21 e chasseurs, au 12». 

MutatloM 

Infanterie. — Passent, les chefs de bataillon: 

MM. Catim, du 19», au 14° ; Rey, du 84°, au 139°. 

M. le .capitaine Gambier, du 114», au 107». 

MM. les lieutenants Gaillard, du 18», au 14» ; 

Schoeîtar, du 114°, au 93°. 

Cavalerie. — MM. de Maroschal de Luciane, 

lieutenant au 13° dragons, passe au 10° ; Duha- 

mel, lieutenant au loi- hussards, passe au 11" 

chasseurs. 

Artillerie. — Les officiers dont les noms sui- 

vent ont reçu les affectations ci-après : 

Sont classés dans lo corps de troupe : MM. 

les chefs d'escadron Ferreyra, du parc d'artil- 

lerie du 18° corps d'armée, au 14» régiment ; 

Pont, de la commission d'études pratiques du 

tir de campagne, au 57» régiment. 

MM. les lieutenants Lattes, du 20» régiment, 

au 57» ; Grandrv, du 52», au 51» ; Girves, du 

9°, au 3" ; Cotinaud, du 33°, au 13» ; Chambon, 

du 6», au 23° ; Herboireau, du 20°, au 33° ; Jo- 

guet, du 49», au 57° :Lapara, au 14°, au 61». 

Sont classés à l'état-major particulier des 

établissements et services divers : MM. Croizo 

Pourcelet, chef d'escadron au 24° régiment, aft 

commandement du parc d'artillerie du 18° 

corps d'armée ; Peron, chef d'escadron du 9° 

régiment, nommé au commandement du pare 

d'artillerie de la place d'Oran ; Lapeyre, capi- 

taine au 57°, classé à l'atelier de fabrication de 

Toulouse. 

Sont promus médecins-major de 2* classe : 

MM. Defoug, des hôpitaux de la division d'O- 

ran, passe au 34" d'infanterie ; Baron, du 10' ré- 

giment de dragons, passe aux hôpitaux de la 

division d'Oran ; Bornât, des hôpitaux de la 

division d'Alger, passe au 10" dragons ; Cenet, 

du 56" d'artillerie, passe aux hôpitaux de la 

division d'Alger. 

Sont promus médecins aides-major de 1" 

classe : MM. Armengaud, du 83' d'infanterie, 

passe aux hôpitaux de la Tunisie ; Ufferte, des 

hôpitaux de la Tunisie, passe au 83' d'infan- 

terie. 

Les Affaires Marocaines 

L'ACCOnO FRANCO-ALLEMAND 

A la commission du Sénat 

Paris, 10 janvier, 

La .commission sénatoriale de l'accord fran- 

co-allemand, s'est réunie à 2 h. | sous la pré- 

sidence de M. Léon Bourgeois. 

So conformant aux décisions prises hier, elle 

a entendu M. Poincaré qui a analysé dans ses 

détails l'accord du 4 novembre 1911. 

La séance, si nous an croyons les commissai- 

res que nous avons pu voir à la sortie de la 

réunion, n'aurait présenté que peu d'intérêt, 

M. Cailaux, retenu au conseil de cabinet, 

n'ayant pu être entendu. 

Voici le texte du procès-verbal officiel : 

la commission s'est réunie à 2 h. J, sous la 

présidence de M. Bourgeois. 

Tous les membres étaient présents. 

M. Poincaré commence l'examen des articles 

de l'accord franco-allemand du 4 novembre, 

relatif au Maroc. 

Cet examen a donné lieu à des échanges de 

vues auxquelles ont pris part MM. Ribot, de 

Courcel, Pichon, Mélime, d'EstourneUes, Jean 

Duouv, Peytral, de Las Cases, Ratier et Bau- 

din". 

Après avoir poussé l'examen des articles 

jusqu'à l'article 5, la eommisaton, à 5 heures, 

s'est ajournée à demain 2 h. |. 

LES POURPARLERS DE MADRID 

La réponse «Se l'Espagne 

Madrid, 10 janvier. 

Ce conseil des ministres réuni hier soir, a 

arrêté ta. réponse de l'Espagne aux dernières 

propositions de la. France. 

D'après ce que j'ai pu savoir, chacun reste 

SUT ses positions. 

La date de la reprise des conférences de M. 

Geoffroy et 'de M. Garcia Prieto en présence 

de sir Maurice de Bunsen, ambassadeur d'An- 

gleterre, sera probablement fixée vendredi au 

cours dé la réception diplomatique hebdoma- 

daire. 

On prévoit que l'on choisira samedi ou lundi 

à moins que la crise ministérielle en France 

ne retarde tes entretiens. 

L'AFFAIRE D'CUDJDA 

Le cas du capitaine Pandori 

Paris 10 janvier. 

Le capitaine Pandori, inculpé dans l'affaire 

de détournement d'OudJda, a été incarcéré ce 

satin à la maison d'arrêt d'Aix. 

La date de sa comparution devant la cour 

criraineile des Echelles du lovant, sous la pré- 

vention d'abus de confiance qualifié, n'est pas 

encore fixée. 

Courriers (TOutre=Mer 

Arrivée do I' « Europe ». — Nouvelles de l'A- 

frique éîj'jaîorïaSe 

Bordeaux, 10 Janvier. 

Le paquebot Europe, courrier de la côte oc- 

mdeniale d'Afrique, est arrivé cet après-midi 

à Bordeaux. 

Los passagers, forts nombreux, apportent des 

nouvelles de l'Afrique équatorialc et annoncent 

notamment qu'on vient de commencer la réa- 

lisation des projets d'augmentation de l'effec- 

tif du corps d'occupation dans l'Oubanghi. 

En effet, il convient do former à Bangul une 

compagnie de tirailleur» qui devra occuper lo 

haut mou* Bouniou, depuis la rivière Ourra 

jusqu'à la frontière égyptienne ; que. dès que 

son chef attendu d'Europe sera arrivé, elle se 

mettra en route par Mobalija vers Bangassou. 

Cette nouvelle unité comprend quatre offi- 

ciers, dix sous-offioiers européens et deux 

oente tirailleurs sénégalais. 

La portion principale sera placée à Sénio, 

près du Sultan, dont l'attitude est étrange en- 

vers la France. 

Une section ira occuper le domaine du grand 

chef Mopoyn'Jéguino et devra surveiller toute 

la frontière égyptienne. 

Parle, 10 janvier. 

Aujourd'hui comparaissent, devant la hui- 

tième chambre correct loi molle. MM. Dumortt, 

délégué de la chambre syndicale de la maçon- 

nerie, Pierre Baritaud, ancien contciller pru- 

d'homme, et Viau, tous trois membres de la 

C. G. T. 

On sait que les débats avaient été retardés 

par des incidente die procédure, les prévenus 

ayant décliné la compétence du tribunal cor- 

rectionnel. 

Ils tord inculpés de provocations de militai- 

res à la désobéissance. 

Le président procède tout d'abord à l'interre;,, 

gatoire d'identité des trois inculpés et relève 

notamment que Baritaud cet sorti du régiment 

maréchal des logis, avec d'excellentes notes. 

Après quoi, il rappalie les faits. 

En avril dernier, une circulaire contenant" 

des avis aux jeunes soldats, véritable appel & 

la désobéissance, était adressée dans diverses 

garnisons ; chacune d'elles était accompagnée 

d'un mandat de 10 francs. 

Le président fait connaître le texte de ces 

circulaires, puis interroge les inculpés. 

la Guerre Italo-Turqne 

Troubles en Turquie 

Borne, 10 janvier. 

L'Agence italienne reçoit la dépêche suivante 

de Constaiitinopta : 

« Dans le Kurdistan, la population se soulève 

contre le gouvernement. 

» Los troupes ont été déliordèes. 

» On ignare lo nombre des victimes, mais 

on sait qu'il .V a eu des conflits sanglants cintre 

tas cmeirtleis et la force publique. 

» Des renforts eut été immédiatement en- 

voyés de Constanitin^ple et dos garnisons ayd- 

siuantes. » 

L'interrogatoire des incul 

D. — M. Viau, vous vous êtes reconnu l'au- 

teur de cet imprimé ; le reconnaissez-vous en- 

core ? 

R. — Oui. 

D. — Et M. Baritaud et M. Dumont, c'eet par 

votre intermédiaire que les mandats et les cir- 

culaires étale»il envoyés ? 

Baritaud. — J'en ai envoyé 57 avec 57 man- 

dats. 

Dumont. — Et mol 54. 

Viau. — Mon but était d'entretenir des 

rapports avec mes camarades, d'exciter leur 

zèle et de tes inviter à ouvrir les yeux à leurs 

camarades de la campagne pour éviter des 

brutalités comme celles qui se commettent trop 

souvent. 

D. — Vous donnez le conseil de désobéir à 

des ordres donnés 1 

Viau. — Jamais je ne donnerai un conseil 

de cette nature ; je ne me crois pas une auto- 

rite semblable. 

D. — Oui, mais c'était la conséquence de ce 

que voue écriviez. 

B. — Je m'en rapportais à leur bon sens et à 

leur raison ; je voulais ouvrir leur esprit ». 

MM. Baritaud et Dumont font des déclara- 

tions identiques. 

On va procéder alors à l'audition des té- 

moins. 

L'audition des témoins 

Le président a reçu des témoins cités par la 

défense un certain nombre de lettres, dont il 

donne lecture. 

Ce sont MM. Denys Cochin, Viviani, Henri 

Briason. 

M. Miilerand est venu s'excuser avant l'au- 

dience. 

M. Camille Polletan a écrit à la défense. 

Dans cette lettre. M. PeUetan déclare protes- 

ter contre toutes les lois d'exception. 

Martinet, entendu, dépose que le « Sou du 

Soldat » fonctionnait avant 1900 ; il avait pour 

but de maintenir certaine liens de confrater- 

nité. 

« On envoie une pièce de 5 francs tous les 

mois et cette œuvre nous conservait les syndi- 

qués pour leur retour du régiment. » 

M. Henri Rochefort déclare qu'il n'admet pas' 

le délit de presse et de parole. 

M, Fribourg. ancien conseiller municipal so- 

cialiste, fait une déposition intéressante. 

« L'œuvre du « Sou du Soldat » fut créée au 

moment, de l'affaire Dreyfus ; on ne voulait 

pas que le jeune «ddat fût livré sans défense 

à l'action démoralisatrice de la caserne. 

» Cette institution a reçu l'approbation pres- 

que unaïuimc. 

» Tous les journaux gouvernementaux ac- 

cueillirent avec sympathie cette proposition, 

dont je suis l'auteur ; je fus reçu au ministère 

de la guerre èt une circulaire fut envoyée aux 

chefs de Corps pour faciliter a.ux jeunes sol- 

dats la fréquentation des Bourses du travail. 

M. Caillaux était déjà ministre. 

» Une de nos préoceupationuiKis, \a dmiiirr plus d'ntS 

pleur au marché de celle mlriv -, ;ini,. Vll 3 

1 i-()iii |ia.i tim.' Tit ctas mines dur t* iu 0 :. £ 

résistant, tandis que fes dinnumiiferes s 54 

offertes ; la d-' IMrs à 'M).M ; ta .1 A>' (.,ir> t i* e !'t 

à 19 

Caoutchotitières affaiblies. On cote IV 

lieu de 202f.ua' In Financière ; Mal nou. m. 

i/w Metallursiques russes perdera clfl 

„,,e dizaine de points ; Maltzof, 590 ; H 

850. Mi comptant, la Franeo-Wom.ui:.; vaut i 

l'ordinaire et 106 la préférence. 

PllILOUZE ET WADDINGT

JEUDI 11 JANVIER 1018 

r* suz&fi*s ' •se-.: ,n 

ÎNVENTAIRE ANNUEL A LA MAISON 

LAPERSOHNE. — POUR RÉDUIRE LE 

STOCK. — LES EXIGENCES DE LA 

MODE. — EXPLICATION DES 

RABAIS 

Hindi prochain 15 janvier les GRANDS MA- 

CASif^â LAPERSONNE ouvriront la vente 

innuéile des SOLDES D'INVENTAIRE. 

T o succès K de | « 

reproche (fui me fut aiw AM . , 

du te poli tique extérieure èiV ser . il nouveau nn 

de la direction des ministères'Uy'KSen.ses ordinaires et extraordinaires. 

• M. Juppont, dans son dernier rapport, se 

plaint amèrement que lo conseil municipal 

n'ait pas adopté son projet de budget qu'il 

avait préparé et qui comportait un relèvement 

des droits d'octroi. 

Enregistrons ses doléances : 

« Mais, gémit-il, si depuis quatre ans noue 

avons mis de l'ordre dans notre comptabilité, 

si nous avons établi la situation financière 

avec autant de précision qu'il est possible do 

te faire, il convient, maintenant d'assurer le 

t'.tnctiomumTeiTit norarra.1 dm budg-ot. 

» L'administration désirait amorcer (rien 

pu'amorcer 1) la réalisation de cette tâche ; te 

conseil municipal a préféré laisser ce soin à 

nos successeurs. » 

Naïvement, M. Juppont déclare que le conseil 

municipal n'assure pas « le fonctionnement 

normal du budget. » Cette déclaration à elle 

(seule devrait être suffisante pour que l'autorité 

.-upérieure n'approuvât pas -un budget reconnu 

insuffisant par ceux qui l'ont voté. 

Continuons à reproduire la confession aigre- 

iouce de M. Juppont : 

« C'est un point de vue auquel nous nous 

sommes ralliés, en raison (soyons tout oreil- 

les 1) de la date proehame de l'expiration de 

notre mandat (élection, voHà bien un de tes 

coups), et parce que les ressources exception- 

aelles (oh ! oui exœptionnelies et tes dépen- 

ses, la règle) dont la ville peut disposer per- 

mettront l'établiesament du budget supplémen- 

taire de 1912". » 

Nous respirons, mais pas longtemps, car la 

confession n'est pas achevée. 

« Mais la situation financière de la ville reste 

précaire (assentiment général), et, comme les 

dépenses ne peuvent être comprimées de fa- 

non suffisante (parce que vous administrez en 

politicians, toujours en mal de candidature), 

c'est à des ressources nouvelles qu'il faudra 

recourir nécessairement dans l'avenir. » 

Nous voilà conduite à la perspective qui 

s'ouvre devant nous d'être contraints de pro- 

rurar des ressources nouveles nécessaires à 

couvrir « les dépenses qui ne peuvent être com- 

primées de façon suffisante. » 

Nous demandons à M. Juppont. comment il 

est arrivé à se ranger à un budget dont il ne 

cesse de montrer les trous. 

Dans son rapport de 1908, il donne du budget 

municipal une définition exacte que nous nous 

plaisons à reproduire : 

« Le budget primitif est un état de prévisions 

(le dépenses que la ville pourra effectuer au 

cours d'une année et des sommes qu'elle pour- 

ra encaisser pendant la même période. Ce 

sont ces probabilités tant en recettes qu'en dé- 

penses, qui, une fois approuvées par l'autorité 

supérieure, deviennent te guide légal dans 

lequel la gestion du maire pourra sa mouvoir 

Pendant une année, en exécution des décisions 

do conseil municipal qui a voté ledit budget, 

primitif. 

» Comme il est impossible à l'esprit le plus 

perspicace de prévoir exactement plus d'un 

an a l'avance qu'elles seront les dépenses d'une 

fuite, ou incorpore au budget un chapitre do 

dépenses imprévues dont les règles de la comp- 

tabilité pu.bJ.-que entourent l'ordonnancement 

ne précautions particulières ; ot, d'autre part 

lorsque la situation du budget est florissante' 

il comporte des fonds libres, c'est-à-dire, un 

nxcedent de prévisions de recettes sur les pré- 

visions de dépenses . 

» C'est sur cet excédent, s'il se réalise, que 

l'on pourra payer les dépenses qui n'avaient 

pas été prévues, ainsi que les dépassements 

qui pourront se produire au cours de l'exercice 

sur les divers articies de dépense ênumérés au 

budget. » 

M. Juppont possède à fond, comme on te 

voit, la. théorie ; il! expose ou ne peut mieux le 

mécanisme et lo jeu du budget primitif et du 

budget supplémentaire. 

Examinons le cas qu'il fait d.e ses principes 

pour ,c budget de 1912 ; citons, c'est à ne pas 

'.e croire : 

« Au lieu d'avoir un budget primitif permet- 

ian.1. d assurer la vie communale de l'exercice 

i-'r- (comme c'est engageant), aussi complète- 

ment qu'il nous est parmds de le (aire auiour- 

i hui en utilisant les indications précises que 

nous a données la gestion des exercices 1908 à 

1911, c*«*t-à-dîav> au lieu de laisser au budget 

supplémentaire lo seul soin d'enregistrer les 

Improvisions normales, il faudra en 1912 coin 

.ne les années précédentes (oh ! oui, c'est de 

.radttlon radicale-socialiste) que le conseil mu 

aieipal vote de nouvelles dépenses pour assu- 

rer le fonctionnement de certains errvices. » 

Et plus bas : 

Les Vols 

Une enquête est ouverte au commissariat du 

1" arrondissement, relative au vol d'un mate- 

las, valeur 30 francs, commis aâ préjudice de 

Mme Julie Soucasso, place Samt-Ptene, n* 3. 

Accident 

Hier matin, vers 7 heures, Mme Pradel, âgée 

de 38 ans, porteuse de pain, demeurant rue du 

Quatre-Septembre, 18, s'est blessée grièvement 

à la main droite avec un couteau. Après quel- 

ques points de suture pratiqués à la pharma- 

cie Lespiau, place des Carmes, Sa blessée a pu 

rejoindre son domicile. 

Querelles nocturnes 

Hier soir, vers 10 heures, tes nommés Alexan- 

dre M..., âgé de 24 ans, et François D..„ 58 ans, 

qui se sont querellés sur la voie' publique d'une 

façon un peu bruyante devant les cafés, se sont 

vu dresser .contravention par la police. 

Arrestations 

Le service de la Sûreté a arrêté et mis à la 

disposition du commissaire de police du 1" ar- 

rondissement, les nommés Marcel Wind, âgé 

de 14 ans, demeurant rue d'Aréole, 21 ; Jeanne 

Rn.yna.ud. épouse Wkid, Agée de 33 ans, ména- 

gère, même domicile ; François-Honoré Wind, 

âgé de 31 ans, homme de peine, même adresse, 

pour vol et complicité de vol par recel, d'un 

réticule contenant une montre -en or et divers 

autres objets, vol commis le 24 décembre écou- 

lé, place Victor-Hugo, 1, au préjudice de Mme 

Marguerite Laffont, dactylographe. 

Le jeune Marcel Wind, est, en outre, inculpé 

de deu xautres vols de portemonnaie, commis 

au préjudice de Mlle Taurignan, boulevard 

d'Arcole, 22, et de Mme Escribe, allée Saint- 

Et tenue, 2 bis, 

— Le même service a également arrêté te 

nommé Emmanuel Pinaud, âgé de 18 ans, gar- 

çon de course, domicilié rue des Feuillantines, 

pour escroquerie commise au préjudice de MM. 

Toumié et Figarède, négociants, ot pour faux 

et usage de faux au préj milice do MM. Garri- 

gues, négociants, au service desquels il était 

ces jours derniers; 

Mort subite 

Mardi soir, vers 3 heures, Mme Anna Gau- 

thier, âgée de 50 ans, qut travaillait depuis 

deux jours seulement, à la literie militaire, rue 

des Chàiets, 71, a été prise, dans cet atelier, 

d'un malaise subit. Etendue sur un tas de linge 

et tandis que l'on procédait à la recherche 

d un docteur, elle ne tardait pas à expirer 

Le commissaire de police du 3' arrondisse- 

ment s'est rendu -sur les lieux, ot après les 

constatations d'usage a tait transporter la dé- 

funte à son domicile, rue Lafforgue, 10, où 

elle vivait avec sa fille, âgée de 20 ans 

Caisse d'Epargne et de Prévoyance 

(42, rue du Languedoc) 

Les bureaux sont ouverte tous tes jours non 

îeries, de 9 à 11 heures et de 1 à 3 heures 

L'intérêt eervi aux déposante est fixé à 3 % 

Opérations du mardi 2 au samedi G janvier 

Vereemcuts 

Rernbo urtiemeni« ... '. ' '.. '. '. 

153.810 »» 

98.048 92 

Excédent des versements. 55.701 08 

courantes nui se manifes 

tant au cours de chaque exercice, et le. hi.daiet 

supplémentaire devra encore une fois rferter 

tes dépenses normales de, 1012, grâce" aux"'re- 

cettes exccptionnciLtes que nous pourrons* te'H 

en reste) laisser à nos successeurs. » 

Et pour Unir, M. Jupponi! assène un coup de 

matraque sur ^.administration financière dei 

siens, quorum pars magna fui. 

Encore une fois, citons : 

« Notre tâche a été le prél(Violaaire obilga 

taure de l'œuvre capitale qui reste à accomplir 

sou. m) {«.te d'humilité) ; elle a consisté, VOUÉ 

te savez, à mettre plus d'ordre dam la compta- 

«««te, a améliorer te contrôle et l'oxécutten du 

C"dget (M Jupponi a démontré plus haut 

juiipossibiitte de cette exécution), eutiii à éta- 

Trouvailles 

Réclamer : à M. Mantnt. rue daa Champs-Elysées 

22. une pièce d'argent; à MU« Lacroix, me Catien! 

ArnouU. 16. doux, clés; à Mme Croux. rue des Ren- 

forts. 11. un médaillon en OT avéc chaîne. 

AU CAPITOLE 

a. La Tosca » 

L'es critioues sont absolument comme le pu- 

blic : tous, nous serions poussés à juger par 

comparaison. J'ai beau me défendre contre ce 

sentiment — qui est en somme très humain — 

et maigre moi le souvenir des créations, des 

créateurs, .revient à ma mémoire. 

Eh bien! non ! — aujourd'hui j'oublie que j ai 

entendu plusieurs fois l'œuvre de Pmcci.ni 

pour constater que M. Jolbert, toujours sûr de 

son organe et de sa .musicalité, se lit applaudir 

au troisième acte et qu'il dut bisser la célèbre 

mélopée — qu'il eut l'idée de chanter la secon- 

de fois en italien. Pourquoi î Je n'en vois pas 

la nécessité. La voix de M. Nucelly nous a 

semblé meilleure que naguère, et le chanteur 

est aussi consciencieux que le comédien dans 

Scarpia. 

Le rôle de la Tosca est .horriblement difficile 

à traduire sous le rapport dramatique ; Mme 

Comte .semblait le redouter. Ah I ce n'est pas 

son somptueux organo qui redoute la traduc- 

tion de la partition I Toutes les notes sortent et 

vi lurent frénétiouement. 

Quelques à-coups bien fâcheux à l'orchestre. 

A un certain moment, on était en panne sur la 

scène et... en bas. 

Depuis le début de la saison, M. Joël Fabre, 

à qui nous avons rendu la justice qui lui est 

Aue, nous surprend, nous étonne par son au- 

dace révolutionnaire. Toutefois, il n'était pas 

allô aussi loin dans la voie de l'arbitraire. 

Hier, M. Joël Fabre s'est permis de changer 

te dénouement de la Tosca. Il s'est arrogé un 

droit que nous lui contestons de la façon la 

plus énergique. Si cela doit continuer, il ne 

sera plus possible de vivre en bonne intelli- 

gence avec M. le Régisseur général, à moins 

que M. Justin Boj'er ne vienne, par son auto- 

rité, remettre tes choses au point. — Orner 

GUIB.UiD. 

AU THÉÂTRE LAFAYETTE 

Reprise de « Rêve de Valse » 

C'est avec cette œuvre d'Oscar Strauss que 

te Théâtre des Variétés rouvrait ses pertes au 

début de la saison dernière. Depuis, l'opérette 

viennoise a obtenu dans ce théâtre do tels suc- 

cès que l'on -peut dire que te rythme en est 

dans toutes les orciliies. « 11 y a dans Rêve de 

Valse, écrivait à cette place notre distingué 

collaborateur Orner Guiraud, au tendeanaîn de 

la création, « une valse qui s'impose dès le 

début de -l'œuvre et que vous retrouvez malgré 

vous, malgré elle, à chaque pas ». Quel pro- 

fane n'a profondément ressenti tout ce qu'il y 

t de nioë.leux, de vigoureux, tout ce que con- 

tient do charme l'orchestration de l'onérette de 

Strauss comme celle de Franz Lehar î 

On ne s'en serait que médiocrement douté 

hier soir à entendre la manière peu a tzigane » 

dont l'orchestre comme tes chœurs interpré- 

taient .certains passages rie la partition ; il y a 

eu notamment un malencontreux violon dans 

la coulisse qui a dérouté les oreilles les moins 

difficiles. 

Bonne .exécution .en revanche, bien appuyée 

par les cuivres de la scène, du cortège du sa- 

cre, dont la facture joyeuse et l'instTumenia- 

tion bien sonnante est plus dans la tradition de 

l'opérette. 

L'affiche portail hier commis vedette le nom 

do Mlle Deiiimogcs, qui interprétait, te rôle de 

la princesse Hélène. C'est une excellente artiste 

possédant une voix d'un joli volume, une fort 

gracieuse silhouette et à laquelle on ne peut 

faire qu'un reproche, c'est de posséder ce 

« chic », ce « je ne sais quoi » qui doit précisé- 

ment .manquer à la princesse qu'elle personni- 

fie. 

Prauzie était échue à Mlle Vandensnoot, qui 

te chante correctement, mais quand se décide- 

ra-telle à renoncer aux perruq.ii.es qui lu i ava- 

lent la figure ? Très amusante Mme Valgalier, 

dans Frédérique : et Minas Nita Landry et 

Blanche l«aisné, chantant agréablement les 

rôles secondaires. 

Sauf une note malheureuse échappée à sa 

vigilance au premier acte, M. Loterrre donna 

une interprétation fort, honorable du rôle de 

Fonségur ; à coté de lui, il faut citer te ténor 

Chapuis et M. Micha.il qui s'était tait uno tète 

très réussie. / 

M. Chamb'-y, premier comique, engagé spé- 

cialement, est un artiste qui joue très en de- 

hors et recueille ainsi de nosabceux applaudis- 

setnente. — INT. 

CAPrrcLiî. - 

ÎIHIÏ le AM.1. 

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THEATRE DES NOUVEAUTES. — Tous les soirs, 

spectacle concert, attractions diverses. 

APOLLO-THEATRE. — Tous los soirs à 8 heures, 

concert artistique et séance clnématograpnloue. 

SKATING-RUH'ET ,«3, abèes Lafayetta). — Tous 

les jours, da â heure» du matin a minuit, sôanc* 

de patinage. 

EURSAAL PALAIS D'HIVER. — Etablissement 

avec piste de skating-ring ouvert de 9 heuros du ma- 

tin à minuit. Orchestre symphouique de 3 h. J à 

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C1NSMA PATHE. — ToU3 les soirs, représentâtloa 

6 8 h. 45 Jeudis et dimanches, matinées. 

AMERICAN COS.MOGRAPH. — A 8 h. 45. séance 

cinématographiques. Jeudis et dimanches, matinées. 

EU>ORADO SKATIN'G-CONCEET. — Tous les 

Jours patinage, concert da s heures du matin a 

minuit. 

C-AFÊ PAUL. Tous les jours, cinéma, vues nouvelles. 

LUSIC y,: 

Programme deis morceaux qui seront exécutés au 

jou*d'hui joudl, île 3 à i heoiree : 

83e d'infanterie (Grand-Rond) 

1. La sortie cie la Garda pas reda>uiblé (Elleniheirg) 

2. Prag-ments do Faust : a) kermesse; b) aïr die la 

Couoe du roi de Thulé: c) valse dos bijoux (Gou- 

nodj. 3. valse du Graaul Mogoil (E. Audran). 4. Ca- 

pri-co pour lïetite note (M. Uiu-aatcl). 0. Brunes et 

llondes, i>c,• Concert 

de l 'abonnement!, samedi 13 janvier 1912, à « heu- 

res et, demie très précises du soir, au théâtre du 

Oapitole, avec, le concours de Mme Wui'msoT-Dol- 

couit, harpiste, soliste lies ConcHrLs Colonne; 

M. Avmô kurwt, premier gTand-ppix do Rome; 

M. .SincheK, lauréat du Conservatoire: Mite R01V 

ginr. premier prix du Conservait*')!re ; AL Bourelly, 

du Conservatoire, ot des Chœurs do la Société. 

Chef de chœurs (dames) : M. J. Uuilhot. — Chef 

des chœurs ( hommes) : M. KouUéau. 

Le Concert sera dirigé par M. U. Crocé-Spir.olli, 

directeur du Conservatoire. 

Programme. — Première partie : 1. Symphonie 

eu rai h (u* 1) {M. C. Saint-Saéns) 1«B : L Adagio; 

Allegro. IL A.tlei«reUo scherzo ndo. III. AAaplo. 

IV. Finale tA'iegro m.upsu*».)). Première audition 

à. Toulouse. — '2. IXÏS rodes Railamtes (fragments) 

(J.-lll. Itiunea.il) 1043-1764. a) La l-'flle de» l'ieurs. 

Marche clWBftr, sir de Tacman (M. noureltyl. Air 

de &iuHJ .MAlo Bouffi*!'), clweui'. b) i'âus du iotÛ, 

Les causes de lia démission 

Paris, il janvier. 

: Au moment où le Conseil de cabinet suspen- 

«tatt -sa délibération vers 6 heures, on affec- 

tait dans lo monde officiel de considérer la 

tr . Et, maintenant, c'est vers l'avenir qu'il fau- 

dra regarder. 

» Après que la commission sénatoriale aura 

définitivement porté la. lumière dans tous cas 

coins d'ombre qui subsistent encore amour de 

•négociations de cet été, après aussi ((ne l'ac 

cord aura été ratifié comme il doit l'être 

De l'Action : 

« Il faut qu'une réforme électorale et admi 

nistrative substitue les doctrines de partis or- 

ganisés à l'empirisme de coteries dissolvantes. 

» La. notion du gouvernement au culte des 

intérêts peraonnete. 

» Bref. le« convie lions aux appétits et la 

discipline à l'anarchie. 

» La crise actuelle doit marquer la lin d'un 

système. 

» Si on ne le comprenait pas 

marquerait peut-être ia lin d' 

ruine d'un pays. » 

Du Gaulois : 

» M. Caillaux a. fini par don 

(te tout le ministère. 

» Mais dans quelles circonstances cette «e- 

mission est-elle donnée t 

- \vant que le Réunit ait voté te traité Ir.uico- 

;afld voté pax ta Chambre et à cause de 

la PII IPlîlHB Guérison certaine .Beia.Hotine. 

kl Ikkivlk lKBOUilËiUX. FlEliEANCS (Gers). 

ÂU BON LINOLÉU! 

27, rua Si-Rome, 

Maison Spéciale 

AVIS DE DÉCÈS 

Les familles OLLAGN'IEB et ROLLAND, cl te 

Conseil d'administration do l'Institut des Jeu- 

nes-Aveugles ont la douleur de faire part à 

leurs amis et connaissances de la perte qu'il» 

'ennenit d'éprouver en la personne de 

M. l'Abbé Jules OLLAGNIER 

Directeur de l'Insiiiut des Jeunes-Aveugles 

décédé te 10 janvier, à dix heures du matin, 

dans sa 57° année, ot les prient de leur faire 

l'honneur d'assister à ses obsèques, qui auront 

lieu le vendredi 12 janvier, à dix heures du 

mutin, sur la paroisse Saint-Etienne. 

On se réunira à la maison mortuaire, 35, rue 

Montplaiisir. 

Il ne sera pas envoyé de lettres de faire part, 

le présent avis -en tenant lieu. 

IE 

les familles DE GAUZV DE SÊGADÊNES, SIRE 

DE VILAR, UK BERTRAND, lïUSTOU DE VILLÏ- 

REGLAN, DESAZARS DE MONÏGAILHARD, 

ABDËNE, DEGRANGE-TOUZIN, DORSÈNH. 

DE CAVAILHÈS, DE REYNES, DE BOYEg- 

MONTEGUT, l)E SAMBUCY DE SORGUF.S, 

prient leurs amis et connaissances de bien vou- 

loir assister à la messe de neavaine qui sera 

dite le lundi 15 janvier, eu l'église de Saim- 

Briee près Avignonet, pour le repos de 1 àme 

de 

Maflenioisslle Yvome GAUZY ûo SÊGADÊNES 

dôcédéc le 4 janvier 1912. 

AVIS D'ANNIVER! 

tWve autre crise 

al régime et la 

s-.on 

I/îis ntnis et connaissances des famille* 

DAÛRIVC. ot TBRRENQ sont invités à assister 

à la messe d'anniversaire qui sera dite le jeu- 

di 11 janvier 1012, à dix heures du matin, eu 

l'église de Castelginest, banlieue de Toulou- 

se pour le repos de l'âme de 

Mademoiselle Pauiino TAUTIER 

Il ne sera pas envoyé do lettres ne faire part, 

le présent, avis en tenant lieu. 

Foires et Marchés 

MARCHÉ DE PAHIS Du m janvier. 

Ouverture. — Farines. — Courant, :w 75 ; prochain 

38 ; I prtfflHaW; .'13 75 ; h de Hi, S* . 

Blés. — Courant. 96 » : procluuii. 'JO '..> : i Pre- 

miers, ïti 90 ; i de mai. 20 60. . , 

sfcùh.,- - Courant. « *8 : prochain, *t : * 

nwmiW*. M S6 ; 'i do mai, 21 SA , . „ . . 

AvoUie*. - Courant, S-J TO ; urocliaio. «1 « 

rromi-. . 31 70 : * do m;.!, 21 « 

Couvant. 9tl 

1,1 n 

1 çnieiw S0 7i 

;pi^ciialn, 3e 

i île n»ai« W 2-».. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JEUDI il JANVIER 1913 

non 

M.IeaiiHF.lTZ.d 

Ml nén Pnriscn 1373 c 

Quê. ison de M. IIEITZ, atteint de 

Tuberculose pulmonaire, par 

traitement a base d Elirlr WP«»»« 

l'ti|IH 

r^fTiberculcuscs du 2* de 

l'eurdu poumon droit en 

ir| supêrieurdu poumon i 

cgi 

îTàla 

toux 

iît, M. HEITZ 

fa cracher conti- 

plus en plus ; il 

fia nuit au point d'ëtro 

felenicut trempé de sueur» 

bail dans les cotés, était op- 

-"'presséquand il parlait foi ton mar- 

chai! ; enfin, il avait pcriuicomplè- 

temcnl l'a ppélit et maigrissait.Cha- 

que jour.il était pris de frissons et 

l ac fièvre. Il dut suspendre son tra- 

! vail. I.o 11 juin 1911, je lui trouvai 

gré occupant le quart supérieur cl le 

arviéro cl des rides de bronchite cpnrs 

gauche en arriére cl en avant. Après 

. ûitMunan de mon traitement A base «TEIlxlr Dupeyroux, M. 

Il Kl rZ «e trouva assez forl pour recommencer il travailler; 11 n'en con- 

tinu:) pas moins ce traitement. Peu à peu, le mieux s'accentua et, le 15 

octobre 1911, Il était guéri et avait repris 5 kilos. Il m'a permis de publier 

ton cas afin d'être ulileà ses semblables. 

Uocteur Eugène DUPEYROUX, 

5, square de Messine, Paris. 

l'.-.s'.-Silaluberculoso fait tant de victiincs,c'cst parce quclcs médecin» 

ne savent pas la soigner. L'EIixir Dupeyroux, à hase de créosote vraie do 

bétre,iode,tanln,g[ycérophoKphateaeehaux,guéritles lésions tubercu- 

leusesen provoquant la formation d'antitoxines dans le sérum sanguin. 

— Traitement nouveau des Tuberculoses pulmonaire, ganglion- 

naire, articulaire, laryngée, peritonénle, cutanée et osseuse, Bronchites 

chroniques, Asthme, Emphysèmes, Catarrhes, Glandes suppurées ou 

non, Arthrites, Tumeurs blanches. Suppurations, Plaies de mauvaise 

nature, Mal de Polt, Laryngites, Extinctions de voix, Pharyngites, Lu- 

pus, Rhumatismes tuberculeux. - Le I)' Dupeyroux consulte gratuite- 

rnentsur reudez.-vousel parcorrespondance. Les personnes quidcsirc- 

ronl ie consulter personnellement en son cabinet, 5, Square de Messi- 

ne, Paris, devront lui écrire à l'avance pour lui demander un rendez- 

vous. -Les dix ouvrages de thérapeutique etd'hygiènedu D'Dupeyrou* 

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bites, Hémorroïdes, soit de l'EsSo- 

mac ou des Nerfs, Chaleurs, Va- 

peurs, Etoutfements, soit malaises 

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FONDS D'ÉTAT 

3% 

3 % • 

3 % amortissable 

Tunisienne 3 % 1892 œ.... 

Angleterre 2 1/2 % 

Angleterre 2 1/2 %. 

Argentins 5 % 1SS0. - — .. 

Autriche 4 % or t'.o flor.)... 

Brésil 5 % 1898 lunding.... 

Chine 5 % 19'S-- 

Congo (Bons a loi." 1338).... 

Egypte unifiée 

lispairno 4 % Ext- 450 p 

Espagne 4 % Bxt. 4»0 p....- 

Haïti 1875 ............. 

Hongrio 4 % or (40 flor.).... 

Italien 3 8/4 

Japon 4 % 1905 

- 5 % 1907 

Portugal 3 %• 

Portugal 3 

..opt 

.tme 

..cpt 

.tme 

..cpt 

tmo 

..opt 

.tme 

- 3t| 

! 

ègiaiphit 

Nord (capital) ..une 

Or!é:ins (capital) - 

Ouest (capital) 

Ouest-Algérien 

Autrichien 

Lombards (Sud Aut.) 

Nord-Espagne cpt 

Nord Espagne tmo 

Portugais 

Saragosso cpt 

Saragosse tmo 

Wagocs-Lte ord 

— prrvil 

Général Transatlantique ord 

Messageries Maitimea ord 

Métropolitain de Paris 

Omnibus da Paris 

Métaux 

Jeu mont 

Suez Canal Maritime ter 

Société Civile 

Proced. Thomson Houston 

Société d'électricité de Paris 

Rio Timo une 

Sosnowco cpt 

Sosnowice tme 

TabP-cs ottomans 

— Portugais 

Bénédlctino Ahh Fée 

Mines do Caimaux 

4200 .. 4200'.:. 

42-! 1 

170J .. 1770 ; ! 

940 .. 940 

790 .. 793 .. 

1536 . 1530 . . 

153, .. 1»26 .. 

825 .. 820 .. 

1025 .. 1025 .. 

4.i7 50 435 .. 

694 .. 685 .. 

685 .. 680 .. 

668-.. 661 .. 

621 .. 

683 .. 681 'M 

940 

«12 .. 

1239 .. 

935 ;ù 

1230 

1232 .. 

1077 . 1077 

Il 77 .. li 37 .... 

162 J .. 1625 . - 

16.10 .. i '25 . .• i 

1275 . . 1274 ..; 

910 .. 911 .. 

639 .. 

78) .. 

635 ... 

775 .a 

119 .. 117 50- 

425 .. 425 

425 .. 423 ..' 

32 1 

419 50 42) 

41a .. ità ..- 

471 .. 47', 

4 80 .. 

226 .. 221 .. 

170 .. 172 .. 

689 .. 685 .. 

719 .. 710 ... 

791 .. 786 ... 

482 .. 47 ) 

59 0 .. 59iO ,ii 

4420 .. 

805 .. Wi 

619 .. 

iisa .. 

«10 .. 

18 o .: 

1580 .. 15 2 .. 

1578 .. 1565 iïà 

360 .. 858 

56! .. 

1!«6 . 

2365 .. 2330 Y.'. 

OBLIGATIONS 

Marselllo 1877 . 

Ville do Paris 1865 4 % 

— 1871 3 % V. 

— 1875 4 % 

— 1870 4 % 

— 1892 2 1/2 % 

— 1891-1896 2 1/2 %..... 

— 1894-96 2 1/2 'i, quart 

— 1898 3 e /0 

— 1898 2 % quart 

— 1904 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 % 

Communales 2 60 % t-379 

Foncières 3 % 1879 

Communales 3 % 1SSO..... 


— 3. 60 % 1885 

Communales 3 % 1891 

— 2 00 l ï, 1892 

Foncières 2 89 % 1895 

Communales 2 60 % 1899 



Foncières 3 % 1S09 

Bône-Guelma 3 % 

Est-Algérien 3 % 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien 3 % 

P.-I..-M. fusion ancienne 

Autrichien 3 % l" hypothèque 

Lombardes 3 % ancienne. , 

Nord-Espagne 1" hyp 

Portugais 3 % V hyp 

Sao PaïUo Rio Grande 

Saragosse 1" hyp 

Santa Fo 5 % 

Smïrno Cafsaba 4 % 189'i 

Wagons-Lits 4 % 

Panama ibons a lots) 

Suez 5 % 

Suez 3 % ... 

413 75 

540.50 

399 25 

5(15 .. 

5ii2 .-. 

346 . 

346 .. 

93 75 

408 .. 

î>;5 .. 

428 50 

374 . . 

475 .. 

500 .. 

503 .. 

4i>8 .. 

457 .. 

395 75 

439 . . 

458 .. 

453 50 

500 

499 

254 

418 50 

416 .. 

418 .. 

420 .. 

412 .. 

41? .. 

4i5 .. 

414 .. 

4 8 50 

411 50 

276 .. 

364 50 

327 .. 

464 .. 

363 50 

6s2 50 

454 .. 

505 .. 

1117 75 

593 50 

455 75 

Intérieure. 

BOURSE DE MADRID 

COURS DES PRIMES 

94 67 dont 25 

1 

; Extér. dont 50. 

dont 2 îr. 59.. 

ûonî 5.. 

94 80 

BOURSE DE LONDRES 

Consolidé anglais 77 .3116 | italien 

3 % français 

Banq. ottomane. 

n %........,*, 

D 

104 

.1[2. 

.5i8. 

.1|4. 

.314. 

li]16 

.9[16 

à 25 2 

11 123 

a 99 

a 465 

Û 209 

.1 99 

ù 513 

ù 520 

Û 217 

a 1)9 

a loi 

iîè- 

Papier a 3 mois 

Londres 25 20 ..T. . û 25 2 3 . .t. 

Allemagne 123 .J54. a 123 .îiiî, 

Belgique 99 .9; 18 à 99 11)« 

Espagne 459 .1 2. à 484 1(2. 

Hollande 208 . 5t8. a 20 ) .18, 

Italie 91 .1>4. a 99 .1)2. 

New York 515 .i;4 il 511 .1J4. 

Portugal 505 ,.].. a 515 

St-Pétersbourg 261 .5i8. u 2« .5|S. 

Sulsso «9 11 16 ù 9) 13,li 

Vienne 104 .5t8. a loi .7[8. 

Buenos-Ayres ior) 

MARCHE EN BANQUE 

Alagoas 5 % or 43*? .. 

Briansk (coupure 100) 508 

Oba-mins Ottomans 209 .. 

'lot aco act 54 75 

Cape C^pper 155 

De Beers ord. 612 .. 

Huanctiaca 77 25 

Charbonnage I,aviana 41 50 

Syndicat Minier 3150 

Shansi J .. 

Maltzofl ,. 607 .. 

Spies pétrole 31 50 

Tharsis 149 50 

Cliartered 30 50 

Éast Rand 87 25 

Goldfields 107 .. 

May 21 25 

Rand Mines 171 ., 

Robinsou Gold | 158 50 

%. 

J|8. 

.1)2. 

.3r4. 

k 

»3l46 

13|ifi 

Ech. 

l'étr 

i 0|0 

5 0j0 

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4 0[(1 

4 0,0 

5 0|0 

6 0|0 

« 0(0 

r> 0(0 

4 Oîi) 

5 0)0 

27 27.p 

OJ>.)igati.ons Communales 

BP 1435 2 l» %. 457 ; C0111-; 

439 .. 

501 ., 

2-* 50 

54 80 

151 .. 

5i,0 50 

74 75 

41 25 

31 .. 

598 

31 .. 

145 .. 

36 .. 

87... 

100 .. 

21 .. 

170 . 

15a 50 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 9-1 30 ; 

amortir-?aMe 94 90. .... 

Fondis garantis l>ar 1» goirrernemont français. — 

Obligations Tun...s-Mines 3 % mj, m 50 

Emprunt» dés ooloples. — OMlgatlons .Vlgérie, 

3 % 1SCQ, iiO 50. " 

Eimii>runte dio villes (Viîi'o d© Paris). — oWIgatlons 

1865, 4 %. 5>10 50 ; tfl&S-pjft!, 2 J %, 346 ; 1964,' S i %. 

428 £0 ; ISJQ.non llibélo, 381. 

Vatotrs fïaïicalsfa.- 

1879, 2 60 %, 475 ; lùHK 

munales 19-30, 4SO. 

VaHeura rrançateés. — Est, actions, e-coup. US,. 

9,39; Lyon à la M&Utenrauée Fusion 3 % ancicnnsK 

413 ;MMi, otsligations 3 % nouvc-Hes. 415 ; Or--J 

iléana, ciijf.igatii;a:a 3 % anetennrs, 415 ; Cle Générale 

Trani-uiianllquo act. ord. es-Colip; 87, 220. 

Foiidiî d'Etat étrangers. — Chinois, 4 % 18S5 c. j 

100 e% perte coupure 96 Sô ; Exiérieui* Efpagne, I 

ooïKî. so ipesetas &> TO; Ruaso 1S80. 05 4i; Brésil 4 % 

1910, .-H7 ta Buencs-Ayrçe 4

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Oirgaii© qôticlien. «le Défense Social® et Heligçle'caîse 

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BÉPARTKMIiNTS NON UMlTKOl'HEà 

AnuMGEn (Uasou pétale) 

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7 - 

10 

Six mois 

11 Cf. 

13 - 

20 • 

tïîi an 

20 f '- 

î?4 - 

40 - 

ioB Abonnement» partent ) 

RÉCLAMÇ3 _ 

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SL 1£LESRAPH1QU£ SPÉCIAL Jeudi li Janvier 1912 - 22" Année « N» 6J32. BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEWDEAU 

i . es Faits du J oui 

M. Deleassé a accepte le portefeuille des at- 

(aires étrangères, ers remplacement de M. rte 

Selves. L'amiral Ce.-minet a désfiné l'oflre du 

porteMuitla cîe la marine. 

Les ministres se sont réunis en conseil de 

ca&înet, sous la présidence rte M. Caillaux. 

La commission sénatoriale chargée de l'exa- 

men de raccord franco-allemand s'est réunie 

sous la présidence ds M, Bourgeois ; M. Poin- 

caré y a fait un exposé de l'accord. 

MM. Viau, 

lie: la C. G. T. Baritaud et Dumont, membres 

et eïîrectetsrs du a Sou du Sol- 

dat », ont comparu devant le tribunal correc- 

tionnel de la Seine. 

-.;«— 

A l'occasion de l'affaire du « Sou du Soldat », 

des bagarres ont éolaté sur divers points, au- 

tour dit palais de Justice. Les garîtes-républi- 

cain s ont dû charger sabre au clair. 

Le conseil des ministres, réuni à Madrid, a 

arrêté la réponse de l'Espagne aux dernières 

propositions' de la France. 

—«£— 

Le paquebot « Europe », courrier de la cote 

occidentale d'Afrique, est arrivé à Bordeaux 

avec de nombreux passagers. 

Toïr par ailleurs les nouvelles qui nom 

sont parvenues à la dernière heure. 

lit 

L'année nouvelle a commencé sans que 

le budget de l'Etat ait été voté. C'est l'ha- 

bitude maintenant et le peuple français 

s'en acoomode facilement. Il s'accommo- 

de aussi du chiffre fantastique auquel 

s'élève aujourd'hui le bilan de la dépen- 

se publique. Lo budget de 1012 atteint 

quatre milliards cinq cents millions, avec 

le déficit en plus à ournsb-ler. Mais il a un 

grand avantage aux yeux de ceux qui le 

font. 

Lu budget est athée, comme le reste. 

Le culte n'y figure plus que pour quel- 

ques reliquats à payer au clergé. C'est lo 

couronnement do la politique de laïcisa- 

tion . 

Nous, ks catholiques, nous, les évin- 

cés et les dépouilles, nous n'avons même 

plu;; la ressource d'en appeler de cette 

spoliation sacrilège ù l'opinion, de faire 

celle-ci juge de l'iniquité, de lui en de- 

mander la réparation. Le dépouillement 

de l'Eglise s'est opéré au milieu d'une 

indifférence quasi générale. A peine a-t- 

on entendu la protestation, des victimes. 

On dirait que tout sentiment du. juste, . 

tèfctt respect du droit est. éteint au sein 

de la nation. 

Peut-être est-ce plutôt apathie qu'in- 

conscience. Le même peuple, qui a vu 

d'un oeil indifférent dépouiller l'Eglise 

de ses biens et l'Etat renier sa dette en- 

vers elle, supporte de la même manière 

racciroryseipent indéfini des dépenses. 

Cependant le clergé souffre d'avoir été 

privé de ses biens et de ses ressources ; 

le culte s'en -ressent, les œuvres de charité 

en pjiiss.ression 

qu'on cherchait et qu'on réu-ssiésait a, enterrer 

le débat sur l'accord, qu'il a suscité l'incident. 

M. de Selves et M. Failières 

On affirmait hier soir que M. Failières no 

voulait pas accepter la démission de M. de 

Selves et qu'il a fait auprès de ce dernier de 

vives instances pour la lui faire retirer. 

IJC président de la République sait mieux 

que personne à quoi s'en tenir sur le rôle de 

M. Caillaux, car, à maintes reprises, il avait 

reçu les doléances du ministre des affaires 

étrangères. 

Au quai d'Orsay 

M. do Selves a reçu ce malin Ja visite da 

nombreuses personnalités qui ont tenu à lui 

exprimer leur -sympathie. 

Interrogé sur l'incident d'hier, M. de Salves 

s'est borné à déclarer que la lettre qu'il a 

adressée au président do la République se suf- 

fit à. eUemêmo. 

— Il ne me convient pas, pour l'instant, de 

sortir de ma réserve, a-t-il ajouté ; je verrai 

plus tard s'il y a lieu de rompre le silence » 

Comme nous lui posions quelques questions 

au sujet de la conversation qu'il eut hier avec 

MM. Caillaux ot Clemenceau, ©t qui précéda 

immédiatement sa démission, 1© min'stre 

ajouta : Cette conversation avait un carac- 

tère strictement confidentiel ; je ne me crois 

donc pas autorisé à en révéler le contenu. » 

Les interpellations 

M. Paul Esoudier, député de Paris, adresse 

ù M. Caillaux la lettre suivante : 

a Monsieur le président du conseil, 

a Convaincu que vous avez à cœur d© dis- 

sipe)' toute équivoque devant la Cha '')*--> «t 

de délivrer la nation de l'atmosphère de ténè- 

bres qui l'enveloppe depuis si longtemps, e 

viens vous aviser que j'aurai l'honneur de dé- 

poser demain un© interpellation sur les cau- 

ses de la démission du ministre des affaires 

étrangères. 

» Veuillez agréer, ete. — Paul EscuniEn. » 

. D'autre part, M. Caillaux a en outre reçu 

uno lettre d© M. Charles Benoist, qui lui an- 

nonce qu'il déposera demain une demande 

d'interpellation sur la politique extérieure du 

cabinet, et notamment sur les conditions da :s 

ÎBsque'ies ont été préparés les accords d© 1902 

et do 1904 avec l'Espagne. 

Interview de M. Clemenceau 

Les journaux de M. Caillaux ont donné des 

détails circonstanciés sur ' l'entretien Cî-emen- 

eèau-Cablaux-de Selves, qui a eu lieu après la 

séance de la commission et d'où M. de selves 

est sorti démissionnaire. Comme ni M. de 

Selves, ni M. Clemenceau, que nous avons in- 

terrogés à cet égard, n'en ont pas soufflé mot, 

M. Caillaux doit être seul responsable de ces 

ommunicat-ions à la fois incomplètes et in- 

xactes. 

Voici d'ailleurs les déclarations que nous a 


Il faut d'abord savoir que cet entretien a 

eu lien à la demande de M. Caillaux ; moi, je 

n'en ai soufflé mot à personne ; je crois bien 

u© M. de Selves n'en a rien dit non plus. Oa 

serait donc M. Caillaux qui aurait rens&gnô 

ceux qui sa donnent l'air d'être renseignés. 


pos ; j'ai donc lo droit de rétablir la vérité sur 

•cô point. Et d'abord, qu'on sache qu'il y a 

toute une partie de cet entretien dont les jour- 

naux n'ont pas parlé et dont ils n© pouvaient 

pas porter ; c'est naturellement la parti© déci- 

sive. A cet égard, c'est à M. de Selves, s'il croit 

devoir le faire, de rompre 1© silence. 

Mais sur un autre point je tiens à m'expli- 

quer. 

» Un journal me fait dire que lorsque M. 

Caillaux s'est étonné que je no fusse pas venu 

"ni faire part dans son cabinet de co que 

j'avais appris, j'avais manifesté le regret d© 


dit que j'avais eu tort et que je me le repro- 

cliais, mais j'ai répondu a M. Caillaux qu'il 

n'avait à s'en prendre, qu'à lui-même en raison 

d© la mauvaise habitude qu'il avait prise d© 

parler des hommes politiques en termes des 

plus violents, ce qui ne m© permettait pas d© 

me présenter à son cabinet dans les condi- 


Est-il exact, Monsieur le sénateur, de- 

mandons-nous, que M. Caillaux vous ait de- 

mandé de supprimer l'incident du compte- 

rendu d© la eommision ? 

Oui, nous répond nettement M. Clemen- 

ceau ; il me l'a demandé et je lui ai répondu 

ci : « Rien n'est plus facile, à la simple con- 

» dition qu© vous commenciez pur supprimer 

vos affirmations relatives aux négociations 

» officieuses, n A quoi M. Caillaux a répondu 

à son tour : « Cela peut se faire. » lit comme 

un© conversation s'engageait entre lui ©t M. d© 

Selv.es, dans laquelle M. Caillaux demandait 

au ministre des affaires étrangères de conser- 

ver son portefeuille, je me suis retiré, puisque 

je devais demeurer étranger à ce débat. * 

Les négociations Fondère-Sem-mîer 

D'après l'Echo de Paris, voici quelles furent 

les négociations Fondère-Semmler, causes dé- 

terminantes de la démission de M. de Selves . 

Cest au lendemain de l'abandon du consor- 

tium de la N'Goko Sangha, c'est-à-d.re peu 

après l'arrivée au pouvoir du ministère Monis, 

que les pourparlers Fondère-Semmler furent 

' M.Voiidère avait reçu du ministre des colo- 

nies M. Messimy, mission d© négocier 01 n> 

oieusement avec M. Semmier, délègue égale- 

ment officieux du gouvernement auemaua. 

Pour dire toute la vérité, tes pourparlers 

Foiidère-S^manier furent ignores de M. Moins, 

alors président du conseil ; aussi on comprend 

l'etonnëmeiit de celui-ci quand, a 1 avant-der- 

nière réunion de la commission sénatoriale, il 

eut connaissance, à la suite de circonstances 

qui ne peuvent être encore revéue&s. du projet 

d'accord du 24 mai. . 

Les pourparlers FondereSemmler .portaient 

sur rétablissement d'une ligne de chemin de 

fer dettiné© à relier le .Cameroun et le Congo 

Cette ligne devait drainer tous les produits 

du Congo français, de sorte que par elle le 

Cameroun devenait le débouché de notre co- 

to 'sTie projet élaboré par MM. Fondère et 

Sommier avait été mis à exécution, c était .e 

Congo français placé sous la domination éco- 

nomique complète de l'Alioinagne . 

Cette situation aurait entraîné a brei uciai 

%Wu^^Kv«*uaU« apparaissait 

si iiettSne-lit. que le ministère des colonies 

8&fcu"«tt5RŒ 

c "ii^n3inda^?oii pïît lavis du commissaire 

d^gSroWif au Congo, M Merlin, ©t 

mfon nommât une commission d'études char- 

gée d'examiner la mise en pratique de l'ac- 

C °Le' gouvernement allemand fut mécontent 

des atermoiements provoqués par le ministre 

des affaires étrangères. 

Sur ces entrefaites, s'engagèrent les conver- 

sations officielles de Berlin et de Kissingen. 

On voit donc qu'il fut question du Congo 

avant le mois de juiMot, , j 

En vertu do quel droit M. Messimy f^sait-it 

négocer à Berlin ? Et au nom de qui M. Fon- 

dère partait-il ? 

Mais ce n'est pas tout. 


JRODï 11 JANVIER 1912 

las&rur. - 

Plus 

aff 

On 

c encore : on a négocié ©tucieuse- 

« après l'affaire d'Agadir et aiprès 

des négociations officielles enga- 

iutions of ftcfeuaos durèrent dueom- 

de iudÉet à la fin d'août. 

eurent lieu à Paris, entre M. Ca.il- 

baron de Lanoken, conseiller de 

; d'Allemagne. 

fassent confiées à M, Fondère. 

iront lieu à l'insu du ministre des 

même jusqu'à envisager certaines 

s qui auraient modifié l'orientation 

tqùé extérieure de la France. C'est 

.. ue selves n 

négociations 

ut s'incliner d< 

a pas Jusqu'au bout 

; mais lorsqu'il les 

v-ant le fait accompli 

: jour, ce serait pour 

M. DELCaSSÊ 

AUX AFFAIRES ETRANGERES 

Pa H) 

M. 

1er. 

MX est allé ce matin à" l'Elysée, 

.llières d'insister auprès de M. : Del- 

tui faire accepter le portefeuille des 

ingères. 

a eu lieu à 9 heures et a duré une 

M minutes. 

xx est ensuite reparti en auto pour 

es démarches en vue de la distribu- 

elle du portefeuille de la marine. 

Failières reçoit M. Deleassé 

instants après le départ de M. Cail- 

isident do la République « 

.vec lequel il s'est entrel 

*n une demi-heure. 

39é indiqua au chef de l'Etat qu'à 

y aurait lieu de faire une tentative 

B. Poincaré, qui lui paraissait tout 

iment désigné* pour prendre, clans 

tances présentes, la succession de 

ssé laissa comprendre qu'on cas de 

inateur de la Meuse il consentirait 

a me Royale pour aller au quai 

u M. 

peu 

» L'un essaie d'atténuer ce que son action oc- 

culta a «u d'irrégulier et d'arbitraire ; l'autre 

voudrait bien se donner l'air d'un patriote 

meurtri qm aurait mieux défendu l'honneur et 

les intérêts du pays si seulement son chef le 

lui avait, permis. 

» Tout cela est misérable, et on dirait que 

las gouvernants n'ont d'autre souci que d'éta- 

ler devant le monde la composition gouverne- 

mentale où l'étranger aJfectêrait de VOIT le si- 

gne de la composition nationale. 

» Tout cela est dangereux aussi et ne peut 

qu'aggraver le trouble" international. 

» 11 suffit de lire l'article que publiait 1© 

Times, il y a deux jours, pour voir combien 

la situation est obscure et inquiétante. » 

De M. Jules Roche, dans la République fran- 

çaise : 

o La crise inévitable est ouverte et la force 

des choses devait l'amener un peu plus tôt où 

un peu plus tard. 

» Elle est venue brusquement. 

» la. mort vient comme un voleur, dit l'Ecri- 

ture. 

» Ce n'est pas seulement la mort du cabinet, 

ce serait peu de chose, que la France apprendra 

aujourd'hui, c'est l'agonie d'un système de 

gouvernement qui commence. 

» Un pays comme le nôtre ne peut consentir 

à rester plus longtemps livré dans le 

lires de l'irresponsabilité à. l'anarchie 

pires aventures. » 


téï'è- 

;t aux 

De M. Calmeltes, dans le Figaro : 

« M. de Selves s'est enfin réhabilité 

où on lui avait demandé de pallier les 

de son étonnant prédécesseur, en d 

dossiers et des ] 

déclarer que M 

protesté contre l'expédition pro 

gnols à Laroche et à El-Ksar. 

Eo jour où il apprit que M. Caillai 

le jour 

erreurs 

pit des 

t eu le tort de 

officiellement 

jetée des Espa- 

de M. Cambc 

nago- 

à B'er- 

M. Deloassé accepte 

Cependant, M. Caillaux était rentré ch 

après les quelques rapides démarches 

nous avons parlé, et y trouvait M. Poil 

qu'il avait mandé par téléphone. 

M. Deleassé, revenant de l'Elysée, si 

pendant que MM. Caillaux et Poincaré 

7. lui 

dont 

aré se refusant à ae 

affaires étrangères, M. 

rvint 

cau- 

sr le 

Del- 

., n 


m pas 

Selves 

soient. M. Poin 

portefeuille des 

cassé s'inclina. 

M. Deleassé a don 

des affaires étrangère 

nomination serait n 

courant de l'après-mi 

sans doute on ferait connaître l'homme d 

gné pour prendre à sa place le portefeuille de 

la marine. 

A une heure de l'après-midi, on parlait tou- 

jours die l'amiral Germinet pour ce porte 

feuille. 

: accepté le portefeuille} 

et ril fut entendu que sa 

ndue officielle dans le 

:li et qu'en mémo temps 

clait en 

lin, M. do Seli 

» Le jour ot 

seulement l'Es] 

devait, s'en aller. 

» Le jour où M.Cailloux esquissa contre l'An- 

gleterre un geste de rupture folle, M. de Sel 

vos devait, pour la dignité de sa conscience 

abandonner sa fonction au lieu d'exhaler i 

l'Elysée ses lamentations touilles. 

» Ce sont là des fautes que nous 

tous. 

» Mais son âme ulcérée s'est enf-lr 


» Tout s'est effondré dans la clarté 

» Voilà qui est bien. » 

Du Gaulois : 

m Cet iuci 

pas le dero 

» Comme 

nous vivon 

aisée. 

» H y a 

million de 

lards ; ma 

Une note officieuse 

tr; 

> o 

Des agences on 

une heure, la no! 

o Le président < 

matin, à 9 heures 

conseil, qui l'a il 

dans le conseil d 

Caillaux a en outre annoncé au chef de l'Eta 

qu'il avait offert le portefeuille des affaires 

étrangères à M. Deleassé. 

» En quittant l'Elysée, M. Caillaux s'est ren- 

du au ministère de la marine, où il a renom 

mas aux joumau: 

acieuse suivante : 

la République a n 

M. Caillaux, présida 

ormé des décisions 

cabinet tenu hiei 

:, vers 

eu ce 

ni du 

prises 

ir. M. 

volé ses inistanc 

le déterminer ù 

de selves. 

» M. Deleassé 

M. Caillaux, est 

le président do 

» On considèr 

par M. DelcasE 

étrangères 

sue du oo 

'après-midi 

rieur. Ces 

nouveau fit 

. auprès de M. 

ie cep ter la sut 

ap: " 

Dali 

on 

pour 

le M. 

allé à son tour comté 

la République 

e comme certaine l'act 

ô du portefeuille des 

> serait rendue officie! 

de cabinet qui sera 

heures, au ministère 

ntretenu avec 

sera an 

ron-t pri 

» Ajoi 

domioil 

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ce consf 

du min 

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-avec 

ation 

affaires 

lie à ris- 

tenu cet 

de Tinté 

lu 

il que le choix - 

stère de la mari 

sions définitives 

ton: 

Gai que 

aux 

i de ce o 

notamme 

mmission 

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dau= le courant 

avec M. P. 

, une ©onve 

la marche i 

toria&e do TE 

la. roati- 

tcaTé-, au 

ition qui 

; travaux 

ord fran- 

spierons 

soulevée 

pas le premier et ne sera 

l'âge l'a dit à la Chambre, 

.'égarie de l'anarchie orga- 


Aujourd'hui comparaissent, devant la hui- 

tième chambre correctionnelle, MM. Dumont, 

délégué de la chambre syndicale de la maçon- 

nerie, Pierre Baritaud, ancien coneeiiler pru- 

d'homme, et Viau, tous trois membres de la 

C. G. T. 

On sait que les débats avaient été retardés- 

par des incidents de procédure, les prévenus 

ayant décliné la compétence du tribunal cor- 

rectionnel. 

Us sont inculpés de provocations de militai- 

res à la désobéissance. 

Le président procède tout d'abord à rinterfjfej 

gatoira d'identité des trois inculpés et relève 

notamment que Baritaud est sorti du régiment 

maréchal des logis, avec d'excellentes noies. 

Après quoi, il rappelle las faits. 

En avril dernier, une circulaire contenant 

des avis aux jeunes soldats, véritable appel à 

la désobéissance, était «dressée dans diverses 

garnisons ; Chacune d'elles, était accompagnée 

d'un mandat de 10 francs: 

Le président fait connaître le texte de ces 

circulaires, puis interroge les inculpés. 

L'interrogatoire des inculpés 

D. M. Viau, 

cet impr 

von 

mô 

i et M. 

tee que K 

corie î 

R. — Oui. 

D. — Et M. Ba 

votre in.termédiî 

culaires étaient envoyé 

Baritaud. — J'en ai en 

dais. 

Dumont. — Et moi 51. 

Viau. — Mon but éb 

rapports avec mes ©ami 

zèle et de les inviter à oi 

camarades de la compE 

Dnmon. 

nandats 

un iverawmeai qui accepte un 

fonctionnaires et qui coûte 5 mil- 

; où il n'y a et où il n© peut y avoir 

de par cet organisme même quelque compli- 

qué ot luxueux qu'il soit, aucun© pensée ins- 

piratrtioe ni directrice. 

» C'est un corps mort qtH étouffe tout senti- 

ment national, tout élan patriotique, toute 

aspiration expansive .de crainte d'être sou- 

levé comme la pierre d'un tombeau et rejeté 

dans le fossé : la République est à bout de 

souffle, elle n© trouve même plus d'expédients 


sa ruine ; mais la France ne saurai* plus long- 

temps rester attaché© à. ce cadavre sans parta- 




négociations de gravcs'dissantiments s'étaient 

élevés entre 1© préskient du Conseil et son mi- 

nistre des affaires étrangères, ©t que celui-ci 




Clemenceau était résolu à, poser certaines ques- 

tions qui. dans sa bouche ©t avec son tempé- 



actuel, même s'il se trouve renforcé par 1© 

retour de M. Deleassé au quai d'Orsay, va s© 

trouver aux prises avec do grosses difficultés, 

tant au sein de la commission sénatoriale, qui 

n© paraît pas disposée à désarmer, que de- 

vant la Chambre, où les événements d'hier ne 

peuvent manquer d'avoir un écho. * 

D. - 

des OH 

Viau 

D.' — 

és comme colles qui ; 

Vous donnez le 

mu l'au- 

vousen- par 

e tr- 

d-es 

ioiir 

leurs 

r ries 

tuelle n'est plus pour le peuple la République 

de demain. Quand ceux qui, dit-on, -préparent 

un coup d'Etat, opéreront, ils trouveront le 

peuple désintéressé de la République et celle- 

ci devra se défendre tout© seule ». 

On entend ensuite M. Marcel Habert, qui 

déetore que les soldats sont faits pour défen- 

dre le territoire et non pour combattre contre 

les grèves, pas plus que contre les manifes- 

tante qui détendaient les églises. 

M. Vaillant, député, fait le procès de la loi 

contre les .anarchistes. 

M. Jaurès, ensuite, entendu, fait aussi Je pro- 

cès de cette loi qui, dit-il. fuit une loi d© cir- 

constance. Pour ©n assurer le voie, on en 

Lirait pas 

pourrait. 

La succession de l'aîné Gayr:ui 

Des 

mira. < 

catwfiE 

do Ta! 

Brest, 10 janvier, 

î-es ont été faites auprès de l'a- 

-v-itlo pour l'engager à se porter 

iègo. laissé vacant par la mort 

«met, à 'la Chambre. 

environ par obligation, 

Parmi te banques étnangèr 

Home se maintient aisément 

changeru-enls en Chemins de 

trangers. 

LE MAUVAIS TEMPS 

arbitr 

iélé Fi 

Les quai.: 

La Miarn- 

A Châlea 

ïtoi qui aie 

ies yeux a 

pour évite 

commettent trop 

désobéir à 

es donné 

— J-aimai 

nature ; 

que vous écriviez. 

R. — J© m'en rapportais à 

leur raison ; je voulais ouv 

MM. Baritaud ©t Ditme*ii 

lions identiques. 

On 

moins 

i un cor 

is une a 

atténua la portée, sans c 

une sieuile œuvre de Toit 

être poursuivie. 

L'orateur socialiste conclut en disant : 

« Je ne puis ©roire que les ouvriers s© désaf- 

feetionnent de la République ; mais ce n'est 

pas par l'application exorbitante des lois qu'on 

permettra à l'esprit républicain de revenir 

dans les -milieux ouvriers ». 

Après avoir entendu quelques autres té- 

moins, notamment MM. Gromssier, Déjeante et 

Vigne d'Octon, la suite des débats est renvoyée 

au 19 janvier. 

L'audience est levée. 

MANIFESTATION RËVGLUlEO&NAiRE 


A l'occasion d© 3a comparution devant la 8 P 

chambre correctionnelle de MM. Viau, Du- 

mont et Baritaud, inculpés dans l'affaire du 

Sou du Soldat, l'Union des Syndicats et la 

Fédération de la Seine ont projeté, on lo sait, 

d© faire une démonstration devant le palais 

de justice, pour protester contre les mesures 

prisas à l'égard d© ses militants. 

Les appels lancés par ces associations ont 

groupé ©e matin un grand .nombre de travail- 

leurs dans les différentes sections syndicales 

et à la Bourse du travail. 

Lo bâtiment, notamment, semb 

pondu en majorité à la demande 

4 heures formulée par la C. G. T.; 

imitent également, 

lauteur de la Vienne 

;1 rouler en bateau. 

Clain cet envahi les 

>ud-Ouest sont parti- 

des écroulements de 

jsieurs victimes. 

A Najoc (Aveyron), plusieurs maisons fena- 

©ent ruine ; l'usine électrique est submergée. 

On prévoit que la Loir© atteindra demain à 

midi O mètres 25 à Ancenis. 

A l'oitiers, les eEtux 

bas quartiers. 

Les départements d 

culièrement éprouvés 

En plusieurs endro 

imirs ou édifie es font 

Le 

L't 

St-Gil 

sloop Si. 

quipage 

mt-Pi 

co-rnpi 

i.ée), 10 janvier, 

'choué à la côte, 

a hommes a dis- 

PETITES NOUVELLES 

lieu d,. 

Las 

l'ord-j 

202 dur 

Mélalkii 

PHILOtIZE ET WAÎÎDIXnTfll, 

22, rue LepelleUer, à Par)* 

ÊfLTÊ 

Près du viuag 

iaclividus ,=tive. 

liies. — Il fa 

toye-n Griff 

it de lutter 

C'est sans 

a nous ont 

et prolon- 

hes est non 

ill 

partout 

libérer 

cons 

Caill 

eil i 

uix. 

président du cor 

i du bruit qui icoi 

i se serait écrié : 

, Chanoine. » 

. Caillaux a dit r 

heures serait très ci 

jusqu'à G heures. 

IIK a reçu les journalistes 

laration suivante : 

is à vous dira : 1° M. Bel- 

portefeuille des affaires 

t en conversation pour sa 

3° un nouveau conseil 

©ir môme à 7 heures, 

les colonies, fait dé- 

fait courir qu'il avait 

démission. » 

Ataffi d© M. Caillaux. 

il ajouta, qu'à la nou- 

ait à son sûj©î, M.. Le- 

Le i 

D'à;] 

UT 

rès avoir poussé l'examen des articles 

u'à l'article 5, la commission, à 5 heures, 

ajournée à demain 2 h. i. 


La réponse de l'Espagne 

Madrid, 10 janvier. 

eil des ministr. 

réponse d© l'Espag 

us de la Fra»oe. 

ïsrôs ©e que j'ai pu sav 

es positions. 

suni biei 

te aux 

e rappeler l'atmos- 

i irions en 1900. Nous ve-1 

Ter un© batailile ; nous vivions à 

d© luttes anticléœicales ; on nous 

nous disions partout .qu'il 

esprits de toute idée reli- 

és de 1900 on voulut opposer 

© à l'action olérioale. 

t, qui doit .payer, dit-on, une 

l'est pas différent de ce qu'il 

qu'il sera demain. 

. liens avec lui ; 

idé à la création 

rt 

défenseur. — Este 

nènent pas dans le 

laiffoction des idées 

e das idées républi© 

— C'est unie idiée dé 

j© fuis, en 1399, un d 

ation de la p 

1 recom-me: 

tion ouvri 

» Le jeune soM 

dette à la. patrie, 

était hier et d© e 

». U faut donc maintenir 1 

c'est la double idée qui a pr 

du o Sou du SoV 

M" Boucheron, 

poursuites n'em: 

ouvriers un© dé 

mentales ©t mên 

M. GriffueHies 

nous abordons ; . 

sateurs d© la manifi 

Satie n ; s'il y aval 

et la foule grossit de 

it 

sont noirs de mond 

minute en minute. 

M. Lépiine dirige î© service d'ordre. 

Vers 2 h. 1/4, un incident se prod 

auto, montée par quatre personnes, 

le boulevard du Palais à toute allur. 

eupaarts jettent die Ba voiture 'des 

invitant les ouvriers h aller ma 

officier d© 'paix lent© d'arrêter 

mais ie chauffeur accélère la vit 

un© 

es, travers© 

ure. Les oc- 

orospectus 

lifester. Un 

la voiture, 

esse. Cepen- 

04.5 

«2.0 

02.1 

u.r, E. t. 

— 1. 1 N.O 

0.0 O; 1 

i 

f. p. I! 10,5 

Recettes t3tii",alis1 

dont, des agenits avaient réussi à monter sûr II 

marchepied ©t y étaient restés ; arrivés au 

Poni,-.rahim (O'Bréhin), Isaure (Boudeau), 

Île-Madame (Bernardin), Iceberg (Postic), Is- 

mône (Menti), Impétueux (Métivier), incertain 

(Godart), Illois (Pain), Idole, au Haras cle Gi- 

boulées (M. C. de Wazières), Iphigéni© (Bouf- 

•fard), Isis (Tamberi fils). 

Prix d© Limoges : Inattendu (Lelièvre), Is- 

lande (A. Dupuis), Idaho (Bernard), Incroya- 

ble (Sainrnartiu), Intrigant ©u Illico (Chcisse- 

let), Indiama (Visa), ilngénuo (M. L. Hamard), 

lodure (Auvray), Isis ou Ida-Princeton (Tam- 

beri), Industrie (Laurent), Gourmand (M. C. 

de Wazières), Istace (Libert), Impétigo (Pros- 

per), lona ou ïxora (M.. R. Baliiere)", Il-Mar- 

ch© (Verzeele). 

Prix de Ne vers : Gilda (Delamare), Isard 

(Onudde), Hourrah (Héioult), Iliade (Bouf- 

fard), Gyp (Gueroult), Germain© (Ohéron), Ha- 

milton (Pain). 

Prix d© Moulins : Idéal (M. Th©ria.t), Godv- 

pil© (Monsieur), Songe-Creux (M. C. de Waziè- 

res), Gagne-Petit (Expert), Glaneur (A. Pente- 

cote), Hachette (Vitet), Hélène (M. L. Forci- 

nal), Héloïse (Visa), Graziella (Cadiot). 

Prix d© Guêret : Hersilie (Postic), Isère (D. 

Baudet), Islande (Métivier), Harpon (Legros), 

Infante (E. Picard), Négociant CLesautoierj, 

Ida (M. C. de Wazières), Isaac (A. Maqui- 

gnon), Isère (Indsy), Ivoire (Eugène), Idole 

(Lintanf), Higlander (I.aunaut), Inaudd-Jacques 

(L. Duîour), Italienne II (O. Bréhin), Harmo- 

nieux (Caumont), Hanneton (Boufterd). 

Prix d© Tune : Herzégovine (Ch. Bassigny), 

Hémione (Verrière), Mural ou Gaggilaas (X.), 

Hildegonde (Visa), Hourlon (Libert), Hégire 

(Saint-Martin), Hanneton (Bouley), Héroïne, à 

M. Duchastellier (Laumiit), Négrier (H. Bas- 

signy), Gialliera ou Good-Ness-Queeu (Choise- 

let), Garcia (L. Leconte), Gagne-Petit (Expert), 

Henr-i-IV f Cadiot), M. L. Forcirai), Gallus 

(BaV.lter), Granguss (Pain), Hersilie ou Igny 

(Simonard), Hercule ou Gamin (Maunier), Io- 

wa (M. Thériat). Harpon (Versee-lle)", Houigate 

(Tamberi), Hirondelle (Carré), Héroin© (R. 

Tomberiflls), Fabteqoe d'Ocquevflie (Prosper). 

Paris-Sports : Idole, Isuiou© — Inattendue, 

écurie Rousseau — Iliade, Hamilton — Hélène, 

Héloïse — Isaac, Ivoire — Ecurie Thiéry, Ga- 

min. 

ï,a Liberté : Idole, Isaure — Inattendu, écu- 

rie Rousseau — Iliade, Han 

Héloïse — Isaac, i veine — B 

min. 

L'Intransigeant 

écurie Rousseau 

pour lai 

ire-, aux reoi 

Î, en vu© de p 

nerVées aux s 

çrutement de 

du Sénat, 

es 

Par arrêté du ministre des 

du 8 janvier 1912 sont nomr 

1912, membres de la commis; 

blir las listes de ©andidatu 

buralistes de première classe 

voir aux vacances non res 

officiers par fa loi sur le su 

mée : 

MM. Cordelet, vice-présideni 

sident ; Gauthier, sénateur, vieesprésidenit ; 

Lefébure, député ; Dusoveii, député ; Saisset- 

Schneider, conseiller d'Etat ; Du-flos, conseiliet 

maître à la Cour des comptes ; Martin, con- 

seiller d'Etat, directeur général des contribu- 

tions indirectes ; Marraud, conseiller d'Etat, 

directeur général de renregistreuicnt. des do- 

mates et du thubre. • 

M. Garot, cnetf ds bureau au cabinet du mil 

nlstre des finances, ©st nommé secrétaire dé 

ladite commission. 

Sont, pour l'année 1912. adjoints à iaditè 

commission et auront voix délibérâtive dans 

les affaires dont ils, seront rapporteurs : 

MM. Rivet, auditeur de 1" ©lasse au conseil 

d'Etat ; Bouchard, auditeur de 2' classe au- 

oonseil d'Etat ; Roger Marcel, auditeur d© 

2* classe au conseil d'Etat ; Boocbié de ItelléJ 

auditeur de 1" clast© à la Cour des comptés ; 

Forestier, auditeur, do 1 ©lasse à la Cour des- 

comptes ; de Cliillaz, auditeur 

Cour des comptes. 

Mali 

1© l ". -c l 

Ije Guennic, le 

naire, est arrêté. 

Un peu plus t; 

Gesvr.es, à rang 

taille ©st vive ; 

agents et manif 

célèbre clreminot révolu 

se-Pairfe, entre ' 

du soir .- 

— Aisne : T,a 

•c, Sa5ni-Que: 

on — Hélène, 

i© Thiéiy, Ga- 

Utedé, Hou ilton 

attendu, 

Hélène, 

Isaac, Ivoire — Ecurie Thiéry, G.a- 

gaidee municipaux intervient alors 

d© changé dans l'œuvre du « Sou du Se 

Le témoin. — Non. 

M. Schmitz, rédacteur -à la Bataille i 

liste, est ensuite entendu. 

U déclare qu'il devrait être 

camarades poursuivis, car il a 

m© mandat. 

11 donne lecture de plusieurs 

voyées depuis 1909, toutes plein 

et d'outrages à l'égard de l'ann 

M* Boucheron, défenseur. — 

ris vous a toujours donné des subsides 

l'œuvre du « Sou du Soldat » ? 

L© témoin. — Nous avons, appliqué u 

ni n: 

'S Ci i'©. 

les de 

L a v il 

s euë&i 

klat 

gndica- 

ses 

as- 

ilaireen- rioleirces 

3 Pa- 

pour 

iers 

De l'Eclai 

« Ilest Eicquis désormais, par un© preuve pu- 

ique qui crée sans retour ni restriction le 

cret d© polichinelle du Quai d'Orsay, qu'un 

îUigonis.me absolu des deux directions s'est 

instamment affiché aux yeux de l'Allemagne. 

» Le 

cuit d< ait être la cl 

elves sans que son 

de après l'expulsion 

ateuv. 

» U fallait appuyer le discours cl< 

'assy ixir une démonstration ôcl.' 

•Hait établir que. l'anarchie organi 

creuse aiiairc. 

le effet de tout ce 

mmédiale de M. de 

se trouvât plus so- 

si étrange coWabo- 

des subventions à cette 

M. Viviani était mi-nistr 

trait rien ; si après on t 

partie 

livre. Au moment où 

du travail, il n'igno- 

poursuivi, ©'est qu'il 

y avait un intérêt politique certain. On a pour- 

suivi à la veille de la grève du bâtiment ; c'est 

grâce aux arrestations que nous avons pu en- 

lever la grève. 

M" Boucheron. — La préfecture de polie© 

n'a-teM© pas manifeste sa sympathie pour 

?œuvr© du « Sou du Soldat », dont elle con- 

ïraissait les insulaires ? 

et charge au trot. Le 

fuient de tous côtés, pc 

Un© diEaiim© d'araastatiorw? 

Sur le Pout-au-Chang©. 

agents ©t les gardes mur 

foule. 

Avenu© Victoria, un est 

sters ©st accueilli par Ses 

Les cavaliiers chargent sa 

nue ©st. complètement dél 

tants isout encare arrêtés 

ird, la mêlée reprend quai de 

le du pont Notre-Dame. La ba- 

des corpsà-corps s'engagent ; 

' -nts routent à terre. Un ©s 

révolu 

irsuivis 

iiMl - 

Héloïse 

min. 

Les Débats : Isère, Irisée — Ecurie Rousseau, 

Inattendu — Hourrah, Illiad© — Hélène. Ha- 

cher!© — Eouri© Thibault, Ivoire — Négrier, 

Houigate, 

A NISE 

- L< 

Pronoslb 

Demain, courses à Nies 

L'Intransigeant : Ecurii 

10 janvier. 

ipaux ©lï: 

rorieurs d'armes 

:adnon du 1 er ouiras- 

huées et les sifflets, 

.lire au clair et l'ave- 

ilavée. Cinq manifes- 

et fouillés ; ils sont 

prohibées. 

Les blessés 

: agents, le 

i de la pab 

nent blessés, 

par deux n 

Le piiemi 

au veutr©. 

Us oint ta 

Les deux 

interrogatoire 

Las manlfee 

police, s'enga 

dirigent vers 

être tenu une 

enis-birigadiier Jondot et le 

Dentisboir© ont été assez 

à coups do canne plombée, 

1 Picard, Jealou- 

te Veil Picard — 

— Maïs-H, écu- 

Liste «es vil 

rruement en 33 

tiai et 9 heure 

Ain : Bourcr. 

Cfoauny, La Pèr< 

Vervlns, Vitleirs- 

cliy. — AJi>s^farttimes 

ziôres, Cliarlleville. — Ai 

Rhône : Marseille. — ca 

Oaaiiiente : Anôulèine. 

Saintes. — Cher : Eour: 

Côtes-du-Noi-d : S'aint-B: 

— Eure : Evre-ux, Ber: 

non. — Eure-et-iioir : 

Baronme : Toulouse. — 

lac. — Hérault : Cotte. 

Salnt-Malo, Saint-Serva 

— Iudre-et-Loire : Ton 

Jura : Ijonsite-Sannier. 

Loire : SainWJtienne. - 

— Loiret. : Orléans, IvtalœflH 

viers. — ^liaine-e-t-Lon-e : Ant 

LÔ: — Marne : Châlons-sur-! 

— Haute-Marne : Cha-umont. 

Nancy, Do-m:baHl.e, LunériiUe. 

— Nièvre : Kew». — Nord 

Dunlcennte, Fcuimtes, Man 

coing, Valenci-enn-es. — Oisf 

Clermont, Ooiuî>ièa«, ci^*' 


BSSBBSBSrc? ^^^SBsarmÊnaaaisassimsvst 

Armée fle réserve 

Nous 

lit -BSONNE. 

gTûCK. 

ANNUEL A LA MAISON 

POUR RÉDUIRE LE 

LES EXIGENCES DE LA 

EXPLICATION DES 

RABAIS 

GRANDS MA- 

vente 

„ prochain 15 janvier les 

J- ! " .jipEBSOMNE ouvriront la 

CAS' N f, des SOLDES D'INVENTAIRE. 

arin.u©- lc ^ côite vente s'explique par les 

Le sU ^ o!VÎ ,pARAB.LES qui sont faits. 

J>RIX ' ,„ -«an* été ©©tle année partlciiluVo- 

ia 01 "jgïste, les marchandises ont subi 

' ^BABVIS PLUS IMPORTANTS QUE JA- 

MA ' S '. bien se renseigner, IT suffira de lire la 

ode 

^pnrenosns que M. EscTavlssat. de Caê- 

tel.nau-M-onifal.ior. médecin auxUiaiM au 24" 

auuantonie est nommé médecin aide-major de 

réserve de 2" classe dans la 17" région. 

La crue du Lot 

Les pluies incessantes de ces jours derniers 

ont provoque uno crue comme on n'en avait 

vu depuis longtemps. Dans le courant de la 

nuit du i au 8 janvier et durant la journée du 

8, le Lot, démesurément grossi par ces pluies 

et aussi par les eaux qui lui vlonnarit du C.élé, 

est sorti de son lit ot a l'inondé toutes les terres 

environnantes. Lo faubourg Cabessut, le fau- 

bourg SaiiU-Georges sont envahis par les eaux. 

La .roule nationale de Toulouse est également 

recouverte par tes eaux sur une assez grande 

étendue, et un service de barques a été" établi 

pour permettre aux habitants de Saint-Georges 

_de se rendre en ville. Ixi château-d'eau est 

"inondé et les turbines no fonctionnent plus. 

Lo moteur de secours qui avait été mis en mar- 

che, atteint par les eaux, est arrêté. Du coté 

do la ville, l'eau arrive à la hauteur des quais 

et les rues en contrebas sont Inondées. La rue 

du Part-iîulUer et la rue Donzclle sont en- 

vahies par les eaux et les habitante, bloqués 

chez eux, sont obligés d'élever des murettes 

"es 

.qui paraîtra ici môme Dimanche on briques devant leur porte pour refouler 

i m et de faire une visite aux GRANDS 

SACAS'NS LAPERSONNE. 

Lundi 15 Janvier 

foi* âes Mm «s zéro à 24 

T . rpinistre dos travaux publics vient d'à- 

at^s=er aux préfets une circulaire les invitant, 

înrTdo la revision des horaires des voies fer- 

d'intérêt local, à appliquer dans la nota- 

î^ndes heures .celle de 0 à 2-1, au lieu de 0 à 12. 

Le ministre décide que la mémo notation se- 

rait appliquée sur un grand réseau d'intérêt 

général, à la môme époque. 

--.-^-— —J7 — 

eaux. 

Durant toute .la matinée, e Lot charrie des 

arbres, des meubles, armoires, buffets, des bois 

de Ait et des cadavres de bestiaux, témoins des 

ravages désastreux qu'a causés cette crue en 

amont. 

La crus a atteint un niveau supérieur à celui 

do 1906. A partir do midi, lo Lot commence à 

décroître insensiblement et hier matin, il était 

rentré dans son lit. — 

Postes et télégraujîhes 

Mille Cazamé, dame employée £ la direction 

de la Seine, est nommée receveuse des postes 

à Monteuq. 

Conseil de préfecture 

Le conseil de préfecture du I«ot, se réunira 

vendredi 19 janvier, , é 2 heures de l'après 

midi. 

Sasiéié de pisciculture du Lot 

L'assemblée des membres de la Société de 

uisciculture du Lot aura lieu lundi 15 janvier 

1912, à S h. i précises à l'hôtel de ville. 

ARRONDISSEMEN IDE CAllORS 

Ali- 

éna 

Le réseau téiéjihoniciue 

CAHORS. — Tribunal correstionnel. 

dience du 8 janvier. — A cette aud.iene 

paraissent quatre disciples de Saint-Hubert 

qui avaient omis de se munir de leur permis 

Go sont les sieurs : Eloi Savy, cultivateur, de 

mourant aux Arques ; Edmond Quercy, 19 ans, 

cultivateur à Lahaslide-Marnhac ; Jean Clary, 

43 ans, fermier à Mon.tpc.zafe; Ferdinand Rome, 

cultivateur à Sauve-terre rie tribunal leur in- 

flige une amende de 25 francs a. chacun. 

— Le sieur R. P..., cultivateur aux Tuileries 

de BroueUe. commune de M.axou, prévenu du 

». j _;„;r +,~,it : ,~,n n'ivin .t ivm encore a =a illS- I laTaie, 11© gardien soit aussitôt 

prévenu. 

m 1. Poste d© Fontvergnos. — Chez M. Douzou, 

sapeur-pompier, près do 9a gaire de marchandi- 

ses. 

2. Poste du centre, de la ville. — Cliez M. 

RuKlelle, sous-lieutenant, unaisoni Poussou, ru© 

de la Gare. 

Poste du fond: d© la ville. — Chez M. Do- 

lage qui se trouve sur le pont el qui est telle 

ment glissant que les chevaux peuvent diffi- 

cilement îo franchir. 

Les soussignés ont l'honneur de solliciter 

de votre prévoyance l'enlèvement de ce carre- 

lage ©t son remplacement par un empierrement 

ordinaire. Cet empierrement supprimera le 

glissement continuel qui se produit et le dan- 

ger qu'offre la traversée du pont. 

Remisa de décoration. — Mardi dernier, à 

2 heures, a ©u lieu sur la place d'Armes, de- 

vant le .monument Gambetta, la remise de la 

croix de chevalier de la Légion d'honneur, à 

M. Michel, le sympathique chef de musique 

du 7°. 

Apres le salut au drapeau, M. le colonel 

Reibell a remis la décoration et donné l'acco- 

lade à M. Michel, aux applaudissements d'un 

nombreux public. 

M. le colonel a présenté à M. le capitaine 

Roi, -nouvellement promu, les hommes d© la 

12° compagnie et M. le commandant de Chau- 

nac a présenté à M. le lieutenant Carrière de 

Castelnau les hommes d© la 6° compagnie. 

Un superbe défilé a Clôturé cette cérémonie 

•militaire. 

Stade Cadureien. — Les membres du Stade 

©adurcien sont priés d'assister à l'assemblée 

générale d© la Seetéîé qui aura lieu le ven- 

dredi 12 janvier, à 8 h. J, au siège du Club, 

café d© Bordeaux. 

Football rugby. — Le 

disputer dimanche dem,i< 

durcien ©t le Stade aurtll 

un© d ate ultérieure à ©au; 

Aujourd'hui il janvier, 

près-midi, 1© 7e de ligne 

Montauban, se rencontr 

comptant pour la chanir 

musique militaire prêter; 

; un© allocation, d© pen- 

:©r-e,s est (SéstemC. 

comme membre partlcl- 

M'M. Fi\ 

;dér:.c 

aujac font leur 

11 en qui devait si 

r entre le Stade ©a 

acois, a été remis ' 

e du mauvais temps 

à. 2 heures d© l'a 

et le 20 e de. ligne io_o. ri Jji-. •< 

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premietfs, 29 20 • 4 do .mai, 21 w. 

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premiers, 21 70 ; 4 de mal, 21 45. 

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mon traitement a Hase d'Elixir Dnpeyrour. 

M. Jeun UKtrZ,il. rolleleiir,, '•' : '-!>ïr.-:.. I qfejour.il était pris de frissons et 

l. ' ' JBwaia v^rj.! 1 ^r?dr.s,on 

*i — ! vall. Le 11 juin 1911, je lui trouvai 

des li sions tubcrriilciises du 2" degré occupant le quart supérieur elle 

quart inférieur du poumon droit eo arrière el des râles de bronchite épais 

dans le quart supérieur du poumon gauche on arriére et en avant. Après 

guelqucs semaines 4lo mon traitement il base d'Elixir Dupcyroux, M. 

HI'.l IY. se trouva assez fort pour recommencer n travailler; il n'en con- 

tinua pas moins ce traitement. Peu * peu, le mieux s'accentua cl, le 15 

octobre 1911,,11i était guéri ctavait repris 5 kilos.Il m'a permis de publier 

wncasafiud'élrcutUeàscssemblablcs. 

Docteur Eugène DUPEYROUX, 

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miers, 73 2» ; 4 ", 25 ; jwccliam, 73 50 ; 4 pre- 

aiàers 72 36 ; 4 do mal, 71 ; tendance, fai-ble. 

A2--oo,s. — Courant, 73 ; SKCffiliain, 73 to ; 4 D»e- 

mler«, 7*2 75 ; 4 de mai, 72 75 ; cote o«icie.to, 72 50; 

tendance, calme. ... 

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Les r aits 

af- 

M Bcteasso a accapté ie portefeuille de* 

«aîrc-s étrangères, en remplacement de M 

selves. L'amiral Ceïnnnet. a désliné l'offre du 

portefeuille de la 'narine 

Les ministres so sont réunis en conseil de 

cabinet, sous la présidence de M. Caillaux. 


men de l'accord franco-allemand s'est réunie 

sous la présidence de M. Bourgeois ; tli. Poin- 

©are y a fait un expose de l'accord. 

MM. Vian, Baritaud et Dumont, membres 

fie la C. G. T. es directeurs du « Sou du Sol- 

dat », ont comparu devant te triltuttal correc- 

tionnel de la Seine. 

A l'occasion de l'affaire du « Sou du Soldat s, 

des bagarres ont éclaté sur divers points, au- 

tour du Palais de Justice. Les gardes-républi- 

cains ont dû charger sabre au clair. 



propositions de la France. 

—— 

Le paquebot « Europe », courrier de la côte 

occidentale d'Afrique, est arrivé à BortfeauK 

avec do nombreux passagers. 

Voir par ailleurs les nouvelles qui nous 

sont parvenues à la dernière heure* 

L'année nouvelle a cormnoilcé sans gue 

lo budget de l'Etat ait été voté. C'est l'ha- 

bitude maintenant 'et le peuple français 

s'en accomode facilement. Il s'accommo- 

de aussi du chiffre fantastique .auquel 

s'élève aujourd'hui le bilan dte.l.a dépen- 

se publique. Le budget, de 1912 atteint 

quatre milliards'cinq cents millions, avec 

le déficit en plue à oomMer. Mais il a un 


font. 

Le budget est alliée, comme le reste. 

Le oui le n'y figure plus que 'poux quel- 

ques reliquats à payer au clergé. C'est le 

couronnement de la'politique de laïcisa- 

tion. '." 

Nous, les catholiques, nous, les évin- 

cés et les dépouilles, nous n'avons même 

plus la ressource d'en appeler de cette 

spoliation sacrilège à l'opinion, de faire 

celle-ci juge de l'iniquité, de lui' en de- 


peuvent signifier qu'eau abritée ou eu rade 

ouverte. 

Pour chacune de ©es épreuves, les concur- 

«wnte pourront chaque jouir l'aire autant d'es- 

sais qu'ils voudront. 

Mais ce n'est pas tout, qu'un hydau-aéro- 

p.&ne puisse partir et se (poser en eau calme . 

et agitée. N'aura-t-M pas une qualité de plus ï 

s u peut eCéchouer et se dtéeécffduier de lui- t 

même ? 

Aussi tout appareil qui aura atterri à sec sur 

la plage ot qui en repartira comptera un cer- 

tain nombre de pointe. Car à chacune des 

épreuves seront attribués quelques points et le 

vainqueur sera celui qui en comptera le 

plus. 

SIMPLES NOTES 

de l'Eglîst 

indifférent 

où éntendu 1*1 

ê 

s'est, opère au 

quasi générât 

milieu d'une 

. A peine a-t- 

des .-victimes.' 

jni du juste» 

teint au sein 

On dirait 

tout respect du da 



conscience. Le môme peuple, qui a vu 

d'un oeil indifférent dépouiller. l'Eglise 



l'aeetrol'ssenieat indéfini des dépenses. 


privé de ses bien» et de ses ressources ; 

le oulie sV-n ressent, les œuvres de charité 

ou pàiissftnt. Ce n'est pas de quoi, il est 

vrai, émouvoir des hommes qui se sont 

fait une politique de tourmenter, de ty- 

ranniser toutes les opinions, de tyranni- 

ser toutes les consciences ,de blesser tous 

les intérêts, d'aigrir tous les cœurs,, ; de 

diviser toutes les familles. Gomment se- 

raient-ite sensibles aux maux du clergé 

quand ils se montrent si indifférents 

pour le repos de la société ? On ne peut 

Pas attendre d'eux des mesures de répa- 

ration et de justice. Entre leurs mains le 

PadgetTéstera toujours athée. .'] 

'. La forfaiture est consommée, la confis- 

cation définitive. La République laïque 

ne reviendra pas sur ce qu'elle a fait. 

Y a-t-il du. moins quelque chance pour, 

que, sous le régime actuel, avec un chan- 

gemcnl d'hommes et une atténuation de 

poâitiq-ue, le clergé et les catholiques ob- 

tiennent quelque compensation du préju- 

dice èaomté qui leur a été causé ? 

Dès 'Mi que, par raison d'Etat, l'exercice 

du cuite catholique a d!û être maintenu 

par ceux-là mêmes qui voulaient ruiner 

et abattre l'Eglise, il serait logique de de- 

mander à l'Etat de fournir les moyens de 

le continuer. Les hommes du gouverne 

ment et les législateurs des deux Cham- 

bres ne peuivent pas ignorer la gêne ac- 

tuelle de la, majorité du clergé et la diffi- 

culté de plus en plus grande pour lui de 

s'assurer la subsistance convenable, que 

rEtat s'était obligé, solennellement, à 

deux reprises, de lui procurer, et par 

l'engagement contracté, en échange de la 

Prise de possession des biens du clergé 

en 1780, et par le pacte concordataire, 

conclu avec le Saint-Siège en 1801. 

Oc dénuement ne touchera pas, sans 

doute, les sectaires de l'impiété qui ne 

demandent qu'à voir les églises se fermer 

d'edîcs-mêmes, par manque de ressour- 

ces, ou tomber do délabrement et de vé- 

tusté, faute de réparations. Co n'est pas 

ta pénurie du clergé et du culte qui les 

engagerait à permettre à l'Eglise d'acqué- 

rir et de posséder pour ses besoins. Mais 

l'intérêt de l'Etat, leur .propre intérêt ne 

pourraient-ils pas les décider à accorder 

à l'Eglise le droit de propriété pour l'en- 

tretien et l'exercice des œuvres de cha- 

rité, qui sont en même temps d'utilité pu- 

blique ? 

Les maîtres actuels du pouvoir sont 

hors de leur domination. Ils ne man- 

quent pas d'attribuer aux institutions et 

a la politique républicaines la prospérité 

«o pays. Ils proclament que la France n'a 

Minais été plus riche et plus heureuse. 

ais que d'ombres à ce tableau du hon- 

s °° ial ! Et dans cette France cou- 

Wrf , livrées d'une opulence, plus 

wjuantq que solide, que de haillons 

11 une misère réelle 1 

gnent aujourd'hui, ont beau se vanter 

d'avoir ouvert avec les principes libéra- 

teurs de la société moderne, avec l'éga- 

lité, la liberté du travail, la division des 

propriétés, les sources fécondes de la ri- 

chesse et du bien-être général ; ils ont 

beau se flatter, en disant qu'ils ont subs- 

titué la justice à la charité et élevé la soli- 

darité au-dessus de la bienfaisance, d'a- 

voir mis fin au spectacle humiliant des 

temps de réaction, où l'on voyait la foule 

des pauvres attendant le pain de l'au- 

mône à la grille du château ou à la porte 

du couvent': ni leurs beaux principes 

n'ont apporté encore aux familles ouvriè- 

res la félicité promise, ni la foule des mi- 

séreux/ qu'ils ont écartée "de la rue, n'en 

est plus rassasiée. La gêne, la ,misère est 

restée la même ,au fond de la société, et 

cette misère" est toujours pour elle une 

plaie et un danger . 

; Est-ce l'Etat, avec son budget, qui sub- 

vient '.a' tant ; de . nécessités, qui soulage 

tant de souffrances, qui calme les dou- 

leurs, qui, apaise les passions 1 ? 'C'est la 

charité catholique qui pourvoit le plus, 

et de bea ucoup, à la misère et aux peines 

• de tant de nécessiteux, dont la pauvreté 

et le malheur feraient 5 dès révoltés; des ' 

anarchistes, si elle ne leur apportait des 

secours et des adoucissements quoti- 

diens. 

Mais l'a charité privée est elle-même 

accablée d'eeuvres auxquelles, avec les 

charges toujours croissantes, elle ne peut 

plus suffire. Elle doit -supporter à la fois 

les dépenses du culte, des écoles, de l'as- 

sistance sous toutes les formes et de l'a- 

postolat extérieur. C'est trop pour les 

personnes, pour les familles chrétiennes, 

qui ont à faire les frais de ce quintuple 

budget. 

Si l'Etat savait apprécier le service 

qu'il tire de la charité catholique, il eotm- 

prendîrait qu'il est de son intérêt de l'ai- 

der dans sa mission bienfaisante, en don- 

nant à l'Eglise les moyens d'exercer plus 

largement par elle-même cette charité 

et d'alimenter les œuvres qui s'inspirent 

*jfe son esprit et la secondent dans son mi- 

nistère. A raison même de la fonction 

d'utilité publique que remplit l'Eglise, le 

pouvoir civil, dans l'intérêt de la société 

dont il a le gouvernement, devrait rendre 

h l'Eglise le droit de propriété, qui lui 

permettrait de n'être plus elle-même à la 

charge des fidèles et d'alimenter plus lar- 

gement ie budget de la charité catholi- 

que, si utile à l'Etat. 

Mais peut-on parler à des sectaires le 

langage de la raison et du bien public ? 

Nous craignons que ceux d'aujourd'hui, 

comme ceux d'hier et de demain-, ne sa- 

chent jamais voir dans l'Eglise qu'une 

ennemie à perséciuèer. qu'une rivale à 

abattre. C'est là, en effet, toute la politi- 

que du parti régnant, depuis trente ans ! 

ARTHUR LOTII. 

rEchos de Martout 

JL^fe^panégyriques officiels de la 

*?«ap©nte républicaine, il faut entendre 

i -^•[j'î 

«s doléances et les revendications de la 

ration générale du Travail, des 

syndicats d'employés et d'ou- 

5?nfédé 

Hivers 

Viriftrc u euupiioyes Cil 

d'en K Peintes, les eriis de la misère 

-i-T^ ï derrière le décor extérieur de 

U lenesse ot les sourires du plaisir, il 

% i J» 

10 dénuement de la pauvreté et 

iSffc*8 (le la souffrance. 

^ hcnimes de la Révolution, qui rô- 

LEURS PROFESSIONS 

.VodiCi cfuefefues indiiications sur la situation 

sociale des nouveaux éluis au Sénat : 

- Les avocats sont les plus nombreux : MM. 

Peyrounet, aranten chef de cabinet de M. Vi- 

viani ; Raynald, Bernôre, Mensserviin, La- 

r^re. 

BiiÊUtte vionneint les iourmaliistes : MM. Lu- 

cien Hubert, Pelletau, Mnlac, Hémon, Béren- 

ger MM. BoOltet,- Blanc, Butterlin sont médecins. 

M. Percihict est, entrepreneur de travaux pu- 

blics et directeur du Radical. 

M. Mimât est industriel ear bijouterio h Pa- 

ris et sécrétais e du Coimitô Mascuraud. M. Bau- 

(tet est négociant en bijouterie. 

M. Vincent est directeur d'école. 

M. Dujaixliri-Beaumetz est, de ' profession, 

srais-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts. 

M. Cannoc est propriétaire, comme M. Gavir 

nu, M. de Kérouartz, M. de Kènainiflech. M. Pu- 

ges est ancien agent-voyer, et M. Perreau, an- 

caen sous-ingénieur des ponte et chaussées. 

M. MarteCl est distillateur. 

Tout le monde sait que M. Réveitoud est 

ancien pasteur protestant, et M. Doumer an- 

cien président de la Chambre. 

MM. Simon-net et de La Batut sont anciens 

magistrats, M. Fenoux est président diu tribu- 

nal die Lerient, M. Ootin est professeur de 

droit, M. Hervey est ingéimeua\ M, Lhôpiteau 

ancien avoué. 

UN CONCOURS D'H Y DRO-A ÉRO PLANES 

Le prociliain meeting de canots automobiles 

de Monaco comprendra un concours d'iiydro- 

aéiro.planes dont le profixaninie a été soumis ù 

l'agrément de l'Aéro Qub de France et de la 

Commission sportive aéronautique. 

il se compose de deux séries d'épreuves, qua- 

tre journalières, deux uniqués. 

Lo* quatre épreuves journalières sont : 

1" Départ arrêté en eau calme ; 

2' Se poser et s'arrêter en eau calme ; 

3° Départ arrêté en eau agitée ; 

V Se .poser et s'arrêter en eau agitée. 

Il est évident qu'eau calme et eau aguee ne 

U Mikûê du liaiongt 

Ainsi U vient d'être démontré qtt'fiitc nou- 

velle qualité devient nécessaire pour être et 

pour rester miw>*tr» U faut savoir mentir. 

Nous avons tfv » mots te 

général Goiran, su ... .„ incident de 

séance, dépouiller cette tuniqtu ' Nessus? 

qui accompagne le pOrt- -aille ministériel 

et nous avouer ingénument que le haut 

commandement n'était pas organisé. 

Le résultat ne s'est pas fait attendre : 

» On n'a pas idée d'un pareil gaffeur ! » 

s'est-on écrié à la ronde, et le général Goi- 

ran a mordu la poussière, entraînant à su 

suite le cabinet tout entier, à peu près dé- 

capite du reste depuis un mois par l'acci- 

dent d'Issy-les-Moulineaux. 

Aujourd'hui, c'est également parce qu'il 

n'a pas voulu mentir davantage que M. de 

Seines a été contraint de s'en aller. 

Je ne sais si, comme le général Goiran. il 

entraînera le reste du cabinet ; au moment 

où j'écris, M. Caillaux se dépense pour or- 

ganiser un replâtrage qui ne se fait pas 

sans difficultés. 

De son côté, M. de Selves est jusqu'ici re- 

belle à l'interview et paraît vouloir réserver 

ses révélations. Mais- elle est typique la ré- 

ponse qu'il a faite mardi à M. Clemenceau, 

au cours de la réunion de la commission 

sénatoriale. 

« J'ai un égal souci de la vérité et du de- 

voir que m'impose nia fonction. » 

En d'autres termes : « Je ne puis dire la 

vérité sans manquer à là solidarité ministé- 

rielle. et, comme je ne veux pas mentir, je 

préfère. $He t&ixg. » 

Dès tors voilà u;>. homme qui n'est pas di- 

gne de. détenir un portefeuille ; car pour 

être ministre ciiljourd'hui^ il faut pouvoir â 

tout instant mettre la main sur son cœur et 

déclarer, comme Va fait M. Caillaux : « En 

toute honnêteté, je puis dire qu'il n'y a pas 

eu de tractations en dehors des négocia- 

tions diplomatiques officielles ». alors que le 

secret de ces tractations est désormais le 

secret de polichinelle. 

On assure que M. Deleassé a accenté la 

succession de M. de Selves ; cela parait 

une maladresse de la part d'un homme qui 

avait réussi à remonter en selle et qui 

risque de se briser les reins une seconde 

fois. 

Mais ce point de vue nous importe peu. 

Ce qu'il faut savoir, ce que les interpella- 

teurs déjà annoncés ont le devoir à'èclair- 

cir, s,? résume en ceci : En acceptant la suc- 

cession de M. de Selves, parti dans de telles 

conditions, M. Deleassé accepte-t-il égale- 

ment la solidarité du mensonge ? — Louis. 

Un compiles de Fh( 

L'Action Français» devait faire ap-poser 

une affiche sur lies murs du 3" arrondisse- 

ment, de Paris, dans lequel enseigne l'ins- 

tlbuifeeuir Beucké, accusé d'être l'un des coan- 

pùiees de Flacliom. 

Les Gameiîdts du Roi chargés de l'affi- 

chage ont été arrêtés par la police et em- 

menés au commissariat-, où le commissaire 

de police leur a déclaré qu'il avait reçu des 

ordres peur empêcher que tout© affiche re- 

lative à l'affaire de l'instituteur soit posée 

sur les mura. 

L'affiche que la police n'a pas voulu lais- 

ser mettre, seùs les yeux des parents qui 

ont confié .tours enfants au sieur .Beucké 

contenait la fameuse cote 399 bis, dont 

voici le teste : - 

Cote 399 bis. — Beuoké (Charles-Julien), né 

à Paris, le 27 octobre 1877, fils de:.. S'est marié 

le 23 février 1303... 

Il est divorcé depuis le 82 janvier 1906 en ver- 

tu d'un j ugement du tribunal de la Seine. 

Ledit divorce aurait été prononcé parce qu'il 

aurait voulu contraindre sa femme à se livrer 

à la galanterie, alors qu'ils 'habitaient 79, rue 

des GravillUers. 

Depuis plusieurs années, Beucké est l'aimant 

de la nommée Guilleimin (Gatoràelle), dite Nît- 

cheve, née le 9 septembre 1875, à Sceaux 

(Seine). 

Tout en étant institnteua' primaire (il a en- 

seigné à l'école des garçons, 3, rue Béranger, 

et serait aictueilement dans une école de Saint- 

Germain), le susainommé aide dans son com- 

merce sa maîtresse. 

C'est lui qui, parait-il, rédige les entrefilets 

qui paraissent dans le Supplément et divers 

autres urgapes, mais qui sont au nom de Nit- 

otDevo-Ruprécîit. 

Il n'ignore donc pas la nature des occupa- 

tions de sa maîtresse, à Laquello il sert d'ail- 

leurs de rabatteur. 

C'est ainsi que déjà, en 1906, le 14 avril, alors 

qu'il habitait pue Louise-Lesie.ur, 4, à Maisons- 

Alfort, il fut mené au commissariat de police 

du quartier du Faubourg-Montmartre, sur la 

réquisition d'une demoiselle Bremdel (Joseph!-' 

ne), née le 5 avril 1881, à Sehlestadt, domesti- 

que, domeuramt à cette époque rue de Dunker- 

que, 24, qu'il avait racrochée sur la voie pu- 

blique en lui promettant de lui procurer une 

place avantageuse et en sollicitant son adresse. 

Cette jeune fille, se doutant du genre d'em- 

ploi qui lui était offert, fit appréhender Bèucké-. 

Celui-ci est d'urne- moralité détestable, ainsi 

que sa maîtresse qui est une proxénète notoire 

de Paris. 

On sait, que malgré la publication de 

cette pièce, malgré l'intervention dé M. Ro- 

ger Lamlielin au conseil municipalj Beucké 

est toujours en fonctions. 

L'instituteur, sur qui pèse une accusation si 

grave, précise T'alUche, n'est même pas mis 

on congé comime on. eût pu le faire, sans 

scandale, à la rentrée du, Jour de l'An. Le 

Beucké arrêté pour traite des blanches, le ra- 

batteur de la Nitchevo, le pourvoyeur de Via- 

chon reste en fondions. Il n'a pas quitte Paris : 

il a fait sa classe vendredi et samedi aux élè- 

ves de la quatrième division de l'Ecole de jirfct 

çons, 3, rua Béranqer. 

lettre de Portugal 

Lisbonne, le 7 janvier. 

S'il y a quekru'un qui puisse avoir des 

doutes sur l'esprit et le but de la frane-ma- 

çoiuierie, qu'il jette ses regards sur ce mal- 

liètuireux pays, où un gouvernement ouverte- 

meort maçonnique est au pouvoir depuis la 

proctlamation do la République. 

A Costa, le sectaire ministre de la justice 

du gouvernement provisoire a dit, dans 

une réunion tenue au Gr.\ O. - . Lusitam, à 

Lisbonne : « Le gouvernement tâchera de 

nwttre en pratique les ensedguem/ents et les 

priÉcipea de la faianc-roaçonnieirie ! » 

-Cette déolamtiiwi est dans le domain© pu- 

blie, tout» les journaux Font publiée. Li- 


franc -maçonnerie, s'est emparée hypocrite- 

ment, lui a servi, de passeport pour cem- 

.œettoe toutes sortes d'iniquités et pour 

• -weetr toutes les haines possibles. 

Cette haine, effle est ailé© jusqu'à faire 

déco au dangereux A. Costa, dans une réu- 

nion publique des carbonarios. au grand 

GoMsée, a Lisbonne, qu'il préférait que le 

nom d© Portugal disparût de la terre plutôt 

que die voir de nouveau ics jésuites et les 

«HtÉseé peliîgieux en Portugal 1 Voilà leur 

patriotisme ! 

L'œuvre du gouvernement n'a été, du 

reste, qu'une suite de persécutions contre le 

eathoJieisme. Et on a mis die côté toutes les 

graves questions économiques et finaneiè- 

mm, dont je vous parlerai dans une pro- 

«ûaine /lettre. 

La récente loi de Séparation a tout spé- 

Êiafement visé le catholicisme. Eli© ne 

prend des mesures que contre les églises ca- 

tholiques, qu'elle veut enchaîner au moyen 

d'âissociatiions cultuelles. Les autres reJi- 

gteas peuivent organiser leur culte et grou- 

per leurs organismes comme il leur con- 

* vien t ! 

LTailleurs, les principales victimes de 

l'arbitraire gouvernememtal sont des catho- 

liques et des prêtres. 

On aura beau dire qu'il existe une consti- 

tution politique en Portugal, votée par le 

COngrès, mais ce qui est vrai, c'est qu'il y 



spéciaux, des prisons spéciales dans des for. 

tonesses, enfoncées quelques-unes de 18 mè- 

tres sous terre. Et pour qui ? Pour ceux qui, 

sua* uno délation des sociétés secrètes des 

carbonarios, .sont tout simplement accusés 

de conspiration ! Pour ceux-là, pas de ga- 

ranties ! Il suffît d'être accusé faussement 

devant la police pour être enfermé des 


munication dams dès cachots malsains jus- 

qu'à ce qu© le juge spécial veuille bien pro- 

céder à rmterrogatoire. 


parents, après de longues démarches, sont 

parvenns à trouver emprisonnées à Lis- 

bonne ! Le docteur' Aloaro d- Athayd© est la 

dernière-vicfinie connu© qui a été délivrée 

gràc© à l'influence de son frère, officier do 

l'armée ! 

Le docteur dit dans un journa'l qu'il y a 

dans le® diverses prisons où il a passé des 

malheureux que personne n© soupçonne s'y 

trouver, enitr© autres des prêtres dont il ne 

sait pas le nom. 

Ce sont de vrais in pace que ce gouverne- 

ment maçonnique et terroriste a créés pour 

assouvir ses haines et ses instincts pervers. 

' Point de doutes : voilà tes principes en pra- 

tique ! 

L'intolérance est arrivée à un tel point 

que tous les fonctionnaires publics qui sont 

allés faire leurs adieux à S. Etna, le patriar- 

che de Lisbonne, dernièrement expulsé de 

Lisbonne, comme l'Eaipress du Midi l'a dit, 

ont été appelés aux ministères, blâmés et 

menacés d© révocation s'ils s'associaient 

aux menées réactionnaires ! 

Les sessions du congrès sont devenues tu- 

multuaiuses. On s'y insulte tout le temps. Il 

y a des députes et des sénateurs qui ont re- 

noncé à leur mandat. 

Les cultuelfes n'ayant pas été fondées au 

31 décembre 1911, date qui avait été fixée, 

le gouvei-nemenit a reporté cette date au 31 

déoemfer© 1912 pour leur formation. 

Ici an parle-oie coup d'Etat ; les journaux 

s'en font l'écho. Machado Santos (ïiéro.? de 

la RépuMiqiie tombé en disgrâce), dit, dans 

O Intransigente, qu'il n'y est pour rien, 

VIRGILE. 

Dépêches par Fil Spécial 

LA CRISE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES 

L Deleassé remolace M. de SBW 

La lettre de démission de M. de Selves 


M. de Selves s'est rendu, à 9 h .i, à l'Elysée, 

où il a été reçu par le président de la Répu- 

blique. 

B a adressé dans la soirée, à M. Failières, 

la lettre suivante : - . 

a Paris, 9 janvier 1912. 

» Monsieur le Président, 

a Après l'incident pénible qui a marque an- 

louiifhiii la séance de la commission du Sé- 

nat, j'ai l'honneur de vous adresser ma demis- 

siens de ministre des affaires étrangères. 

a. Je ne saurais, en effet, assumer plus long- 

temps la responsabilité d'une politique exté- 

rieure à laquelle font défaut l'unité de vue et 

Tuuite d'action solidaires. 

». Désireux de conduire à bonne- fin des négo- 

ciations officielles difficiles et d'en assurer 

l'approbation par le Parlement, j'avais cru de- 

'veî* conserver mes fonctions, mais _le double 

souci diie j'ai de' ne pas trahir la venté et de 

ne pas manquer cependant à la correction que 

ma situation m'impose, ne me permet plus de 

-taire nartiédu cabinet. •,,„„„„ 

i Je" me rappellerai toujours la bienveii.ance 

de at vous m'avez honoré dans des, circonstan- 

ces délicates "et inoubliables pour moi. . 

D .Je vous prie d'agréer, Monsieur le Prési- 

dent, l'assurance de mon profond respect. 

* * Signé : J. de SELVES. » 

L'impression dans le monde politique 

La lettre de démission de M. de Selves a pro- 

#ait luer soir une impression énorme. 

ta remarque d'abord qu'elle n'a pas été 

adressée au président du conseil 

Passant par dessus la tète de M. Caillaux. le 

rrrînistre des affaires étrangères s'adresse di- 

rwtement-au président de la Bépublique. 

D'autre part, on voit, dans cette lettre, une 

iccHsaticn formelle contre M. Caillaux, que 

;.(STObora.ien* d'ailleurs, par avance, les décla- 

rations, de M. Clemenceau à 

* tauie^mèt pas en doute les affirmations de 

M de Selves. 

kries sont trop concordantes avec tout ce que 

Ém- savait et que nous avons dit au jour le 

jour du rôle personnel de M. Caillaux. 

Ce dernier paraît avoir conscience de l'opi- 

iiMin unaninie du monde politique. 

Aurès avoir déclaré qu'il ne dirait rien aux 

tournalistes, il est revenu brusquement sans 

.'luso apparente sur sa décision, et la décla 

lotirai qu'il a faite est considérée comme un 

iffnrf désespéré de l'homme qui veut quand 

S donner le change et s'obstine dans son 

nwmsoncre p'fronté. 

r' ifiinnation de M. aemeneeau tendant 

tiv/i^nter son - intervention à la commission 

«nnme absolument spontanée rencontre beau- 

.....JP d'incrédules. 

On croit au conU'aire, qu'il avait partie liée 

avec M. de Selves et que M. Monis était der- 

v ï but lui 

TL dernier était décidé h faire un éclat, de 

le jour ou il fut amené à déclarer quil 

niyait rien connu des négociations engagées 

U Mlfs^wlëesus dé ces questions qui ne tou- 

J[£t après tout qu'aux hommes politiques du 

nmivoir et à ceux qui aspirent a les îempla- 

c*. ce qui doiuinc c'est un sentiment de dou- 

M. Caillaux venait d'exposer qu'il connais- 

sait à peine M. Fondère, et qu'il l'avait écarte 

immédiatement, dès qu'il eut connaissance du 

contrat Fondère, relatif à la construction d un 

chemin de fer Congo-Cameroum. 

M. Caillaux ajouta : « En toute honnêteté, 

je puis dire qu'il n'y a pas eu de tractations 

en dehors des négociations diplomatiques offi- 

cielles.- a • 

C'est alors que M. Clemenceau intervint. 

M. Clemenceau : « M. le ministre des affaires 

étrangères peut-il confirmer cette déclaration 

et nous dire s'il n'existe pas des pièces d'après 

lesquelles notre représentant à Berlin s'est 

plaint de l'intrusion - de certaines personnes 

dans les négociations franco-allemandes ï » 

M. de Selves ne répondit pas. 

Après une attente de trente- secondes, M. Cle- 

menceau reprit : « Je demande au ministre des 

affaires étrangères s'il n'a pas eu connais- 

sance de démarches faites en dehors de notre 

ambassadeur, o 

Comme M. de Selves ne répondait toujours 

pas, M. Caillaux se leva ; mais M. Clemenceau 

lui dit : « Monsieur le Président du ©nosei), je 

ne m'adresse pas à vous, c'est au ministre des 

affaires étrangères que je pose une question. » 

M. de Selves dit alors : « Jaj un égal souci 

de la vérité et du devoir que m'impose ma 

fonction ; vous me permettrez de no pas ré- 

pondre, D > 

M Clemenceau ayant répète sa question, 

M de Selves prononça de nouveau exactement 

la phrase précédente. 

M Clemenceau s'écria : « Alors, cette ré- 

ponse peut satisfaire tous les membres de la 

commission, mais elle ne peut satisfaire celui 

qui vient de parler. ». 

Des murmures se firent alors entendre et 

tous les cciinmissàires se tournèrent vers M. 

Caillaux. ; 

M. Clemenceau insista : « J'ai dit que cette 

réponse ne pouvait pas satisfaire l'homme au- 

quel M. de Selves a fait ses confidences, moi, 

et ces confidences je ne les ai pas sollicitées. » 

A co moment, M. Caillaux se tourna vers M. 

de Selves et, voyant que ce dernier gardait de 

nouveau le silence, il laissa tomber ses deux 

bras sur la table d'un geste découragé. 

M. Ribot lui demanda alors si le dernier 

traité comportait des clauses secrètes. 

« Je donne ma parole d'honneur, répondit M. 

Caillaux, gu'il n'y a pas de clauses secrètes 

au traité de 1911 èt que tout, absolument tout, 

a été publié. » ,, 

C'est après cette réponse que M. Caillaux alla 

conférer, comme nous l'avons rapporte, avec 

MM. Clemenceau et de Selves dans lo local 

réservé aux ministres. 

1 

L'entretien qui s'engagea fut extrêmement 

M. Clemenceau reprocha en termes violents 

au président du conseil les négociations secrè- 

tes sur lesonelles depuis longtemps déjà, pa- 

raît-il, des renseignements lui avaient été four; 

nis, négociations niées par M. Caillaux. 

D'autre part, M. de Selves déclara de son 

côté qu'il ne pouvait continuer, après l'incident 

qui venait de se produire, de siéger aux cotes 

de M. Caillaux et qu'il allait donner sa démis- 

sion. . , „ 

M. de Selves rentra ensuite au Quai d'Orsay. 

Une nouvelle déclaration de M. Caillaux 

la pensée de rimpnes- 

déplorable que ces événements vont pro- 

duire a l'étranger. 

Un Conseil de cabinet 

A la suite du conseil d'hier soir, la note sui- 

«Irdta a été compruniquée : . . 

. Le Conseil a pris acte de la démission que 

MI de Selves lui a adressée. 

L II a envisagé toutes les hypothèses qui 

»Jnverit se présenter sans qu'il soit question 

Rendre l'Incident qui s'est produit. » 

Es avons interrogé quelques mi-rustres a 

leur sortie 

Voilà des élèves qui vont recevoir de bon* i ' 


— Il faut d'abord' savoir : que cet entretien a 

eu lieu à la demande de M. Caillaux ; moi, jé 

n'en ai soufflé mot à personne ; je crois bien 

que M. de Selves n'en a rien dit non plus. Ce 

serait donc M. Caillaux qui aurait renaa gne 

ceux qui se donnent l'air d'être renseignés. 


pos ; j'ai donc le droit de rétablir la vérité sur. 

i ce point. Et d'abord, qu'on sache qu'il y a 

toute une parti© de cet entretien dont les jour- 

naux n'ont pas parlé et dont ils ne pouvaient 

pas parier ; c'est naturellement la partie déci- 

sive. A cet égard, c'est à M. de Selves, s'il croit 

devoir le faire, de rompre le silence. 

a Mais sur un autre point je tiens à m'expli- 

quer. 

a Un journal me fait dire que lorsque M. 

Caillaux s'est étonné que je ne fusse pas venu 

lui faire part dans son cabinet d© ce que 

j'avais appris, j'avais - manifesté le regret de 


dit que j'avais eu tort et que ie me le repro- 

chais, niais j'ai répondu à M. Caillaux qu il 

n'avait à s'en prendre qu'à lui-même eu raison 

de la mauvaise habitude qu'il avait prise de 

parler des hommes politiques en termes des 

plus violents, ce qui ne m© permettait pas de 

me présenter à son cabinet dans les condi- 


— Est-il exact, Monsieur le sénateur, de- 

.niandons-nous, que M. Caillaux vous ait de- 

mandé de supprimer l'incident du compte- 

rendu de la commision ? 

— Oui, nous répand nettement M. Clemen- 

ceau ; i'1 me l'a demandé et je lui ai répondu 

ceci : « Rien n'est plus facile, à la simple con- 

» ditiou que vous commenciez par supprimer 

» vos affirmations relatives aux négcc.ations 

» officieuses. > A quoi M. Caillaux a répondu 

à son tour : « Cela peut se faire. » Et comme 

une conversation s'engageait entre lui et M. de 

Selves dans laquelle M. Caillaux demandait 

au ministre des affaires étrangères de conser- 

ver son portefeuille, je me suis retiré, puisque 

je devais demeurer étranger à ce débat. » 

Les négociations Fondère-Semmler 

D'après l'Ecfto de Paris, voici quelles furent 

les- négociations Fondère-Semmler, causes dé- 

terminantes de la démission de M. de Selves . 

C'est au lendemain de l'abandon du consor- 

tium de la N'Goko Sangira, c'est-à-d.re peu 

après l'arrivée au pouvoir du ministère Mon.ie, 

que. les pourparlers Fondère-Semmêr furent 

M. Fondère avait reçu du ministre des colo- 

nies, M. Messimy, mission de négoewr oifi- 

cleusement avec M. .SeMumer, délègue égale- 

ment officieux du gouvernement aUjeanand 

Pour dire, toute la vérite, les iwurpailers 

Fon,dèr©S*mml©r furent ignorés de M Mqnm 

alors président du conseil ; aussi on wrnpMnd 

1-étonuement de celui-ci quand, à 1 av ai.it-der- 

niôre réunion de la commissioai sénatoriale, il 

eut connaissance, à la suite, de circonstances 

qui ne peuvent être encore révélées, du projet 

d Les%oiuT^ 

sur rétablissement d'une ligne de chern-in de 

fer dectinée à relier le Cameroun et le Congo 

Û "cette 1S )'igne devait drainer tous les produits 

du Cmigo français, de sorte que par eile le 

Cameroun devenait te débouché de notre co- 

to £f ie projet élaboré par MM. Fondère et 

' consé, J uence i là àomitâ 

l'ABemagne sur le Longoâ», 

M. ÇruOTi Int «maâes négo- 

pouvait «*ffiyy a œeusemen* h Berlin. 

ain Congo, M. Merlin, et 

d|étude6 char- 

géeT d'examiner la mise en pratique de Vac- 

C °Le' gouvernement allemand fut mécontent 

des'aternroiements provoqués par le ministre 

des affaires étrangères. 

Sur ces entrefaites, s'engagèrent les conver- 

sations offieieMes de Berlin et de Kiasingen. 

On voit donc qii'il fut question du Congo 

avant le mojs de juillet. 

En vertu de quel droit M. Messimy faisait-il 

négocer à Berlin 1 Et au nom de qua M. Fon- 

dère panait-il î 

Ma *6 ce n'est pas tou*. 


Plus grave encore : on a négocié offlcioviso- 

ment. rnêane après l'affaire d'Affadir et après 

l'ouverture dos négociations officielles enga- 

gées à Berlin. 

Ces négociations offlcieiises durèrent du COIU- 

irnenicemeirt de juillet à la fin d'août. 

Les unes eurent Heu a Paris, entre M. Cail- 

laux et le baron de Lancken, conseiller de 

il 'amba s sade d' .Mie magne. 

D'autres furent confiées à M. Fondère. 

'toutes eurent lieu à l'insu du .ministre des 


On alla, même jusqu'à envisager certaines 

cvontttaHtcR qui auraient modifié l'orientation 

de lu politique extérieure de la France. C'est 

dire leur gravité. 

Certes, M. de Selves n'a pas Jusqu'au bout 

ignoré ces négociations ; mais lorsqu'il les 

apprit, il dut s'incliner devant le fait accompli 

.et s'il est resté jusqu'à ce jour, ce serait pour 

éviter un mal plus grand encore peut-être. 

M. DELCRSSÊ 

AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES 


M. Caillaux .est allô ce matin à l'Elysée, 

prier M. Pallières d'insister auprès de M. Del- 

eassé pour lui faire accepter le 'portefeuille des 


La visite a eu lieu à 9 heures et a duré une 

vingtaine de minutes. 

M. Caillaux est ensuite reparti en auto pour 

îairo d'autres démarches en vue de ta distribu- 

tion éventuelle du portefeuille de la marine. 

M. Failières reçoit Ni. Deleassé 

Quelques instante après le départ de M. Cail- 

laux, le président de la Bépublique a reçu M. 

Deleassé, avec lequel il s'est entretenu pen- 

dant environ une demi-heure. 

M. Deleassé indiqua au chef de l'Etat qu'à 

BO\ avis il y aurait lieu de faire une tentative 

auprès do M. Poincaré, qui lui paraissait tout 

particulièrement désigné pour prendre, dans 

les circonstances présentes, la succession de 

M. de Selves. 

M Deleassé laissa comprendre qu'en cas de 

refus du sénateur de la Meuse il consentirait 

il quitter la .rue Royale pour aller au quai 

d'Orsay. 

M, Deleassé accepte 

Cependant, M. Caillaux était rentré chez lui 

après les quelques rapides démarches dont 

nous avons parlé, et y trouvait M. Poincaré, 


M. Deleassé, revenant de l'Elysée, survint 

pendant que MM. Caillaux et Poincaré cau- 

saient. M. Poincaré se refusant à accepter le 

portefeuille des affaires étrangères, M. Del- 

eassé s'inclina. 

M. Delrassé a donc accepté le portefeuille 

des affaires étrangères, et il fut entendu que sa 

nomination serait rendue officielle dans le 

courant de l'après-midi et qu'en mémo temps 

sans doute on ferait connaître l'homme désl 

gné pour prendre à sa place le portefeuille de 

la marine. 


jours die l'amiral Germinet pour ce porto- 

Éeiiille. * 


Les agences ont transmis aux journaux, vers 

une heure, la note- officieuse suivante : 

« Le président de' la République a reçu ce 

matin, à 9 heures, M. Caillaux, président du 

conseil, qui Fa informé des décisions prises 

dans le conseil de cabinet tenu hier soir. M. 

Caillaux a en outre annoncé au chef de l'Etat 

qu'id avait offert le portefeuille des affaires 

etrarvrères à M. Deleassé. 


du au ministère de la marine, où il a renou- 

velé ses instances auprès de M. Deleassé pour 

le déterminer a accepter la succession de M. 

de Sëlves. 

» M. Deleassé, après s'être entretenu avec 

M. Caillaux, est allé à son tour conférer avec 

le président de la Bépublique. 

B On considère comme certaine l'acceptation 

par M. Deleassé du portefeuille des affaires 

étrangères. Elle serait rendue officielle à l'is- 

sue du conseil de cabinet qui sera tenu cet 

après-midi, à 2 heures, au ministère de l'inté- 

rieur. C'est dans ce conseil que le choix du 

nouveau titulaire du ministère de la marine 

sera arrêté et que des décisions définitives se- 

ront prises. 

» Ajoutons que dans le courant de la mati- 

née, M. Caillaux a eu avec M. Poincaré, au 

domicile de ce dernier, une conversation qui 

a porté notamment sur la marche des travaux 

die la commission sénatoriale de l'accord fran- 

co-allemand. B 

I.e3 pourparlers de ce matin 

Voici quelques précisions .sur les pourpar- 

Jters de oo matlu, entre MM. Caillaux, Poinca- 

ré et Deleassé : 

M. Deleassé avait, on le sait, indiqué M. 

Poincaré au choix d© M. CaiiClsaïux ; selon son 

ha-bitudis, le sénateur de la Meuse s'est pru- 

dienameiit défilé. 

U a fait valoir qu'il pouvait rendre plus de 

services comme rapporteur de l'accord, pour 

en presser le vote et l'obtenir, sait la semaine 

prochaine, sait la suivante. 

M. Deâeassé qui, en outre des objections que 

nous avons fait connaître, en avait présenté 

d'autres tirées de la situation politique et des 

souvenirs de 1905, se déclara alors prêt à ac- 

cepter les affaéres étrangères ; mais il y mit 

une oandii.toon : c'est que le portefeuille 'de la 

marine serait confié à un homme décidé à 

pour-su: vra son programme. 

L'amiral Gernainet fut d'abord considéré 

comme pouvant être cet homme. 

Un émissaire lui. fut envoyé, et il nie paraît 

pas que l'amiral ait répondu oommo on l'atten- 

dait aux offres qui lui étaient faites. 

On se rejeta alors sur M. MiiHerand, et c'é- 

tait lui qui, à une heure, paraiissait retenir 

1 attention de M. Caillaux. 

Mais, visiblement, ce choix n'agréait pas 

beaucoup à M. Deleassé ; aussi fut-il décidé 

que de nouvelles démarches seraient faites 

auprès do l'amtrad Germinet. 

Conseil da cabinet 

Paris, 10 janvier, 

les ministres se sont réunis en conseil de 

cabiinet sous la présidence do M. Caillaux, à 

S heures. 

Le conseil a duré jusqu'à 6 heures. 

A 6 h. 15, M. Caillaux a reçu les journalistes 

et leur a fait la déclaration suivante : 

« J'ai quatre choses à vous dire : 1" M. Del- 

oassé a accepté 1© portefeuille des affaires 


succession à la marine ; 3° un nouveau conseil 

de cabinet aura lieu ce soir même à 7 heures. 



L intention de donner sa démission, B 

Telle fut la communication de M. Caillaux. 

Le président du conseil ajouta qu'à la nou 

veHe du bruit qui cornait à son sujet M Le- 

brun se serait écrié : e Je ne fais pas de coups 

à la Chanoine. » 

M. Caillaux. a dit encore que le conseil de 

7 heures serait très court. 

Cela semble indiquer quil escompte l'accep- 

tation de M. Baudi'tn. 

L'amiral Gerini-net vient d'être introduit au 

conseil do cabinet. 

L'amiral Germinet est sorti du conseil 

bout de vingt minutes. 

On croit qu'il n'accepte pas la marine. 

Le conseil continue. 

L'amiral Germinet a décliné l'offre du porte- 

feuille do la marine. 

Autour de la crise 

„, _^ Paris, 5 fit. 30. 

M. Denys ochin vient aux nouvelles. Il de- 

mande s'il est vrai que M " 

missioimer. 

« En ce qui concerne M. Deacassti 

Coohin, je sera» aseez satisfait, au point de 

vuo de la dignité nationale, de le voir aux 

affaires étrangères r faire appel à M. Mmê- 

rand, clans les circoneta.tic.es actuelles se sc- 

X&ài s'agenouiilller devant FAllemagn© '». 


De M. Judet, dans l'Eclair : 

« Il est acquis désormais, par une preuve pu- 

blique qui crée sans retour ni restriction le 

secret de polichineUe du Quai d'Orsay, qu'un 

antagonisme absolu des d.eux directions s'est 

iconstaiument affiché aux yeux de l'Allemagne. 

« Et pourtant, l'accord parfait des vues et 

des actes était une nécessité pour la conduite 

d'une si difficile et si dangereuse affaire 

» Le premier et inévitable effet de tout ce 

bruit devait être la chute Immédiate de M. de 

Selves sans que son chef se trouvât plus so- 

lide après l'expulsion d'un si étrange collabo- 

rateur. 

» Il fallait appuyer le discours de M. Louis 

» !f sy . K U L. U '" G démonstration éclatante ; il 

Tn-ii-iit i-uihiir crue l'anarchie organisée est la 

ploM


POUR RÉDUIRE LE 

.'.PERSONNE- 

MODE- - EXPLICATION DES 

RABAIS 

proctiain \"> janvier 1rs GRANDS MA- 

IjUn ' |_ftpERSONNE ouvriront la vente 

j c des SOLDES D'INVENTAIRE. 

CAS 

do cette vente s'explique- par les 

^goMPARABLES qui sont farts. 

• >B,X ayant été cette, année particulière- 

«mlalsist». les marchandises ont subi 

PLUS IMPORTANTS QUE JA- 

U 

nMStt 

m « ABAI 

É1ÂIS. 

peur bien se renseigner, 11 suffira de lire la 

menelatme qui paraîtra ici même Dimanche 

octia in et de faire une visite aux GRANDS 

MAGASINS LAPERSONNC. 


hémérides toulousaines 

11 JANVIER 

Saints du jour : Saint Hggin, saint Théodos 

fête à souhaiter : Saint Arcade. 

Coucher de la lune, it h. 1>i matin ; passage 

au méridien à 5 h. AS malin ; dernier quartier 

0.7 h. -ï$ matin. 

Lever du soleil, 7 h. 29 ; coucher. 4 h. 35. 

EL Y A CINQUANTE ANS 

Il JANVIER 1863. — M. de Planet lit à la 

Société d'agriculture un travail sur l'applica- 

tion de la vapeur au labourage, et M. de Moly 

rend compte des phénomènes météorologiques 

les plus remarquables de l'année 1861. 

SPECTACLES. — Variétés : A sept heures. Nos 

intimes. 

Cirque de Toulouse. : Pour la première fois 

le Carrousel Hongrois. 

fâ^^J$!£&to> a reçu de M, 

mandat de procéder' auïourif^ 

t autopale, q,!) établir,-, les causes du décès 

de co polit être. 

incendie. — Mercredi matin, vers 4 heures, 

an ouvrier d,. iu boulangerie Foiitan (aoeieii- 

m-mmit .îsii >«.i>astm«!), ruo des Pyrénées, 

constatait que lo feu venait de se déclarer flans 

une remise faisant suite et attenante à la bou- 

langerie, vers le fond de la cour. 

L a larme fut donnée dans le quartier seul» 

nient par M. Raqué, clairon des pompiers, qui 

habite rue Clronstadt. 

Bientôt quelques personnes du voisinage ac- 

couraient ainsi que plusieurs pompiers et un 

piquet du 14" d'artillerie ; la pompe de la rua 

Mauhoural était mise en batterie et la lutte 

contre le feu commençait, difficile, car le bâ- 

tinient incendié se trouvait séparé du mur par 

mi étroit couloir et contenait du fourrage et 

du bois do pin en grande quantité. 

C'est ainsi que les sauveteurs ne purent em- 

pêcher le feu, très violent, de so communiquer 

à. un bâtiment attenant et dans lequel un ap- 

partement occupé par un ouvrier de la boulan- 

gerie fut gravement endommagé. 

Mais l'incendie fut alors maîtrisé ; la part 

du feu était faite sous les ordres des officiers 

des sapeurs-pompiers, et vois 6 heures, tout 

danger était définitivement écarté. 

Nous avons dit que plusieurs personnes du 

voisinage étaient accourues et avaient prêté 

leur concours aux pompiers; on nous a notam- 

ment signalé l'empressement du capitaine du 

10° hussards dont on n'a pu nous dire le nom ; 

do M. Roques, représentant de commerce, qui 

fit activement procéder au déménagement de 

quarante balles de farine. 

Les pertes causée sapr ce sinistre ne sont pas 

très élevées, car le travail n'a pas été inter- 

rompu dans le fournil, qui n'a subi aucun 

dégât ; elles sont d'ailleurs couvertes par une 

lss'urance. 

Quant aux causes, olles demeurent inconn- 

ues. 

Service téléphonique «S télégraphique. — A 

partir du 16 janvier 1912, le bureau de Lourdes 

sera ouvert jusqu'il minuit aux services télé- 

phonique et télégraphique, sauf les dimanches 

et les jours fériés. 

Instruction publique. — M. Vignaux, institu- 

teur adjoint à l'école primaire supérieure an- 

nexée au collège de Vic-Bigorre, est chargé de 

la direction des études à ladite école primaire 

supérieure. 

Société académique. — Aujourd'hui jeudi 11 

janvier, aura lieu à la mairie de Tarbes, à 5 

heures précises du soir, la réunion générale 

annuelle. Tous les membres de la Société sont 

invites à y assister pour procéder à l'élection 

du nouveau .comité. Ceux d'entre eux ffui no 

pourraient sont instamment priés d'adresser 

d'urgence leur bulletin de vote au président. 

Madagascar, vient d'être inscrit au tableau omande en résilia- 

tion de l'entreprise et majoration de 25 % du 

prix du bordereau. Bories. entrepreneur à Bo- 

nus, contre l'Etat. 

Route nationale n* 134, cinquième partie : 

Fournitures de matériaux d'entretien. Poids at 

cliaussées contre Brun, entrepreneur. 

Faget-Abbatial : Opposition à un arrêté 

rendu par le conseil de préfecture du Gers te 

Duffort. t 

Auoh : Demande en réduction de la contri- 

bution foncière bâtie. Branet, d'Auch, contre 

contributions directes. 

ARRONDISSEMENT D'AUCH 

AUCH.- Police. — M. Gavait lé. comodseaire 

M. Oiflcmi sHccifla JIL il Sttres 

L'anarchie gouvernementale 


L'incident d'hier n'est que la manifestation 

publique de l'état d'anarchie qui règne depuis 

des années dans les sphères gouvernementales 

et qui a pris, .ces temps derniers, l'acuité toute 

particidiàre qu'ont dénoncée, au jour le jour, 

nos informations. 

Tout ce qu'on sait n'est encore que peu de 

chose auprès de ce que l'on soupçonne, parce 

qu'on a de sérieuses raisons de le soupçon- 

ner. 

Oo n'est pas pour rien qu'un journaliste, 

mêlé de langue date à toutes sortes de tracta- 

tions politiques et autres, disait hier : 

« Si on examinait comme il faut .ce qui s'est 

passé lors de la crise financière allemande et 

de l'apport des banques françaises aux ban- 

ques allemandes; si l'on cherchait à savoir 

quelles commissions ont été versées ot à qui, 

ce serait effroyable. » 

Les rapports' de M. de Selves avec M. Cail- 

laux. déjà si tendus depuis longtemps s'étaient 

tendus encore à la suite du Conseil d'hier, où 

avait été discutée la déclaration qu'il convien- 

drait de porter devant la commission sénato- 

riale. 

Un incident avait rois le comble aux ran- 

cœurs do M .do Selves. 

U avait dû faire part à ses collègues d'une 

démarche de ramb-assadeirr de Russie relative 

à certains projets d'emprunt et qui étaient do 

telle nature que le ministre des affaires étran- 

gères se trouva incontinent dans le devoir ou 

de ressaisir la conduite des affaires de son dé- 

partement ou de partir. 

; M. de Selves a préféré partir. 

.. Mais cette manifestation publique a mis la 

camariiUa au pouvoir dans un état de rage 

folle. „ .„ 

Au Conseil d'hier soir, M. CatUaux s'exprima 

avec une violence inouïe sur le compte de M. 

de Selves, dont la démission aurait été traitée 

de coup à la Chanoine. 

Aujourd'hui, une campagne acharnée est me- 

née contre lui. 

Sans songer que leurs récrinunations consti- 

tuent des aveux à la charge de M. Caillaux, 

les amis de ce dernier accusent le ministre dé- 

missionnaire d'indiscrétions qui. disent-ils, 

sont, de véritables trahisons. 

Presque tous les membres de la commission 

sénatoriale disent-ils, avaient connaissance 

de documents qui devaient rester secrets, et on 

mit au cours des débats en faire état à la 

îrrande surprise du président du Conseil. 

D'où venaient ces fuites qui communiquaient 

à de" tiers des documents diplomatiques ou 





ment, disent les uns; appelé par M. Failières, 

disent les autres. 

il aurait représenté au .président de la Répu- 

blique les dangers qui résulteraient nu point 

de vue extérieur de l'avènement de M. Deloassé 



tions allemandes, ce serait aller au-de vont de 


tion des affaires extérieures à un homme qui 

représente devant l'opinion une politique 

d'hostilité vis-à-vis de l'Allemagne. 


D'après les senseignemenjs que nous avons 

pu recueillir sur la réunion qui s'est prolon- 

gée jusqu'à 6 heures pour être reprise à 7 heu- 




M. Deleassé. 

La question était déjà, on te sait, réglée en 

principe dès hier soir, et ce matin M. Malvy 

avait pressenti l'amiral Germinat. 

Ce dernier est arrivé à 3 h. 15 au. ministère 



conseil, il a eu avec M. Cailloux et ses .colla- 

borateurs un entretien qui s'est prolongé ten- 

dant mie demi-heure. 


Quelques instants après on apprenait qu'il 

déclinait l'offre du portefeuille de lia marine. 





étrangères. 

A 4 h. 45 la séance était suspendue et M. 

Besnard, sous-secrétaire d'Etat aux finances, 

était envoyé à la recherche d'un ministre de la 

marine. 

Pendant la suspension, ' MM. Domssaud et 


rieur pour s'entretenir avec te ministre de la 

marine. 

Mais M. Deleassé était parti rue Boyate. 



groupes de la. Chambre pour prier M. Del- 

eassé de ne pas accepter le portefeuille des 


Il s'ensuit que la situation de M. Deleassé 

s'est considérablement affermie et qu'il risque 


d'un cabinet condamné à mort, de sombrer 

avec lui. 

On apprit bientôt rpie de la place Beauvau 



Là, ils apprirent que l'acceptation de M. Del- 

eassé était définitive et dans ces conditions ils 


La séance fut reprise et de nouveaux noms 

furent mis en avant pour le portefeuille de la 

marine. 

I>o nom de l'amiral Auvert fut, dit-on, pro- 


MM. MlHerand et Combes. 


aller, et pour le faire accepter on faisait re- 


pendant que M. Pelletan en était le titulaire. 

Les journalistes discutaient sur oe choix 


dit de la démission de M. Lebrun, ministre des 

colonies. 

Mais ce bruit fut bientôt démenti par M. 


A 5 heures un quart, M. Baudin, sénateur de 

l'Ain, arrivait place Beauvau. 


Caillaux et que ce dernier lui offrait le porte- 

feuille de la marine. 


res . 

A 6 heures, enfin, les ministres quittaient le 


M. Klotz, l'air gêné, nous dit qu'il allait don- 

diseutaient avec animation. 

M. Klotz, l'air gêné, nous dit. uq'U allait don- 

ner des signatures et qu'ils reviendraient tous 

à 7 heures. 

MM. Steeg, Augagraaur, Cruppi, Pams et Be- 

noult, avaient quitté l'intérieur par la cour des 

Sausaies. 

LA DË!ïl!SS!Q?4 DU CABINET 


Paris, 8 h. 40. 

M. Ca'dlaux a fait aux journalistes la décla- 


c En présence des difficultés que M. Caillaux 

a rencontrées pour pourvoir le ministère de la 



blée, M. Caillaux ne croit pas pouvoir assumer 


M. Caillaux ajoute : 

« Les ministres ee réuniront demain matin 



sera motivée en tenues précis. » 


ser le président de la Rêpubliue de la situation. 

contre la comparution de MM. Viau BaritaiU 

et Dumont devant les juge» du tribunal de ' 

Seine. 


L'AFJ-AIRE D'OUD,!OA 




de détournement d'Oudjda, a élé incarcéré et 

matin a la ma ison d'arrêt d'Aix. 

La date de sa comparution devant la cou 

criminelle des Echelles du levant, sous la pré 

vention d abus de confiance qualifié, nési i*v 

encore fixée. ^ 

Trotmiss en Turquie 

T .i ,. Rome. 10 ianvter. 

d„ ênef.- italienne reçoit la dépêche suivante 

do Constanti-noplo : 

ranESnL 10 Klmlis!a n, la population se soulève 

contre le gouvernement. " ' 

» Les troupes ont été débordées 

on Ju» rS? re 10 nombre des vicUmes, mal 

SéêutiéU^ f u t Lineutiers et la force publ'que 

^? n;forte ent été immédiatement en- 

striantes. f ; 0nstantmo P le 6t rtes Ramisons avob 

EPILEPSI Guêrison certaine. S«m.BMi«, 

l) r BOURgAUX. FLELliASJCJi (Gers) 

I0ISE 

Comment on s'empoisonne sans défisnea Ur' 

que les reins sont affectés ; le mal éo dos 

signal d'alarme 

0S ' 

GAILLAC (Tarn), 15 juin 1906. -ML 

Andrieu, château do Labourello, nous di- 

sait: « Mes douleurs de dos étaient p;>rfoi'' 

si vives que je n'osais plus me baisser ou 

me _ relever sans porter les mains à me< 

cotes ; les crises duraient une quinzaine de 

jours, pendant lesquels le moindre effort 

m'était douloureux et la marche difficile 

Les urines étaient troubles, épaisses, et dé- 

posaient, et la nuit, chaque mou veinent me 

faisait souffrir ; aussi, jo me levais éreinté 

Je résolus de prendre des Pilules Fostes 

(vendues à la Pharmacie Thomas, à Tou- 

louse). Dès les premiers jours, je souffrais 

moins des reins et des côtés, mes nuits 

étaient plus calmes. Environ trois semniiips 

après, j'étais entièrement débarrassé de ces 

douleurs. » 

Le 1 er août 1910. M. L. Andrieu ajoute ; 

« Les Pilules Foster m'ont parfaitement 

guéri de ces douleurs, qui me tenaient de- 

puis deux ans. Ma santé est toujours bonne 

et je fais bien souvent des travaux péni- 

bles sans ressepntir le moindre malaise. •> 

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opticien, 45, rue Alsace-Lorraine, Toulouse. 

autres dont personne en dehors des serivces 

responsables du ministre ou du president du 

Conseil ne pouvait avoir connaisance 7 



L'impression défavorable s'accentue dans les 





«.fuserait toujour 

M Lebrun aurait manifeste 1 intention de se 

foirer oe qui entraînerait la démission du ea- 

Moet tout entier. * 

M Pujade ajoute : « D'adleurs, tout cela n'a 

ffu'tine importance relative. 

» 11 n'y a pas, a 1 heure actuelle, une majo- 

rité à la. Chambre pour soutenir le ministère 

(•oillaux, pas plus que tout autre ministère. 

» D'ailleurs, la situation est inextricable. » 

Pour M- Auriol, député progressiste, le cahi- 

n at est fini ; s'il se présente devant la Charn- 

SS il sera renversé. . 

M Caste lin donne son opinion d'un mot » 

„ La crise est ouverte. » 

M Chapnis, députe du Jura, nous dit : t Ce 

«S se passe aujourd'hui est. la justification de 

polfiiqtie de M. Pichon, que le cabinet 

Monis eut le grand tort d'abandonner et à 

Laquelle on sera oblige de revenir 

Plusieurs amis de M. Deleassé, désoles de le 

voir sur le point d'accepter les offres de M. 

Cailloux, viennent de déléguer l'an d'eux, M. 

Ttoiïwaud, député de la Correae, pour te prier 

denelSs accepter te inAtastôre de» affaires 

«ranêrre. 

NOUVELLES MILITAIRES 


Armée active. — Promotions 

Artillerie. — Les sous-lieutenants dont les 

noms suivent, ont été promus au grade de 

lieutenant : MM. Couriil, du 49»eb»tn, 95 49 ; 4 pri 

niieîR, 80 75 ; 4 lie mal. K S5. 


JEUDI ii JANVIER. 191S 

StïAïjson de M. HEITZ, atteint de 

Tuberculose pulmonaire, par ' 

mon traitement à base d'Elixir Dupoyroux. 

^JeanHRlTZ,décolleteiir,quereprésentela photogravure ci-contre. 

.jnéa IMrisenl873cUiabilet9,nvémiedi;sguatre-Knellcs.aMomreiilg 

nur-Seinc (Seine). A la suite d'une 

bronchite contractée au régiment, 

en 1891,ii commença à tousscr.Cctle 

toux continua pendant les apnées 

qu(sulvirent,mais en juin 1911, à la 

suite d'un surmenage, cette toux 

augmenta. A ce moment, M. HEITZ 

»e mit à tousserct à crachér conti- 

nuellement et de plus en'plus; il 

transpirait la nuit au point d'être 

complètement trempé de sueur* 

jouffrait dans .les coté-s, était op- 

pressé quand il parlait fort on mar- 

chait ; enfin, ilavait perdu eomplèi 

tement l'appétit et niaif!risspit.Cha- 

a ue jour.il était pris de frissons et 

efièvre.lldul suspendre son tra- 

vail. Le 11 juin 1911, je lui trouvai 

pant le quart supérieur elle 

des lésions tuberculeuses du 2* degré occupa . 

quart inférieur du poumon droit en arrière et des raies de bronchite epurs 

dans le quart supérieur du poumon gauche en arrière et en avant. Après; 

quelques semaines de mon traitement ù base d'Elixir DupeyroUx, M; 

11! i I /. se 'ion va assez, l'on pour recommencer à travailler; il n'en eon-, 

tinua pas moins ce traitement. Peu ii peu, le mieux s'accentua et, le 15 

octobre 

son 

i ', ....... ......... A .... |i> .i, ic IIIUIIA ^ ,uaniei. pharmacien à Ca* 

Se. — M T.cnotu.. pharma 

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LE NUMÉRO 5 CENTIME? 

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Gers, H ta *-Pyrànées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonnû, Lot-eî-Garoimo 

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Edition du matin soéciale a Toulouse 

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FJL îtllS»i5S0U£ SPÉC Jeudi U Janvier 19J2. -» 22* Année - N° 6,^2. BUREAUX A PARIS: 26. RUE FE V DEAU 

Les Faits du J oui 

M Deloassé a accepté le portefeuille des af- 

fairés étrangères, en remplacement de M. tle 

Selves. L'amiral Germinet a décliné l'offre du 

portefeuille de la marine. 





sous la présidence de M. Bourgeois ; M. Poin- 

caré y a lait un exposé de l'accord. 

ffiM. Viau, Baritaud et Dumont, membres 

rte la C. G. T. et directeurs du * Sou du Sol- 


tionnel de la Seine. — 




cains ont du charger sabre au clair. 

Lo conseil des ministres, réuni à Madrid, a 



—>— 

Le paquebot < Europe », courrier de la côte 

oceideniaSe d'Afrique, est arrivé à Bordeaux 



sont parvenues à la dernière heure* 

Budget %\tt\ée 

L'année nouvelle a commencé sans que 

le budget de l'Etat ait été voté. C'est l'ha- 

bitude maintenant ot le peuple français 

s'en accomode facilement. Il s'accommo- 


s'élève aujourd'hui le bilan de la dépen- 

se publique. Le budget de 1912 atteint 


le déficit en plus à combler. Mais il a un 


iont. 

Tje budget est athée, comme le reste. 

IKÎ culte n'y figure plus que pour quel- 


couronnement de la politique de laïcisa- 

tion. 


cés et les dépouillés, nous n'avons même 





de l'Eglise, s'est opéré au milieu d'une 


on en tendu la protestation des victimes. 

On cRraii que tout sentiment du juste, 

tout- respect du droit est éteint an sein 




d'un œil indifférent dépouiller l'Eglise 


vers elle, supporte 'de la même manière 

l'accroissement indéfini des dépenses. 


privé de ses bien® et de ses ressources ; 

te culte s'en ressent, les œuvres de charité 

m pâtissent. Ce n'est pas de quoi, il est 

vrai, émouvoir des hommes. qui se sont 




les intérêts, d'aigrir tous* les cœurs, de 

diviser toutes les familles. Comment se- 

Taieait-iis sensibles aux maux du clergé 



pas attendre d'eux des mesures de répa- 


budget restera toujours athée. 

La forfaiture est consommée, la confis- 



Y a-t-il du moins quelque chance pour 

que., sous le régime actuel, avec un chan- 

gement d'hommes et une atténuation de 

politique, le clergé et las catholiques ob- 


dice énorme qui leur a été causé ? 

Dés, là que, par raison d'Etat, l'exercice 

du culte catholique a dû être maintenu 




le continuer. Les hommes du gouverne- 


bres ne peuvent pas ignorer la gêne ac- 

tuelle de la majorité du clergé et la diffi- 

culté de plus en plus, grande pour lui de 


1, Etat s'était obligé, solennellement, à 

deux reprises, de lui procurer, et par 


prise de possession des biens du clergé 


BOmcîu avec le Saint-Siège en 1801. 

Ce dénuement ne touchera pas, sans 



d'elles-mêmes, par manque de ressour- 

ces, ou tomber de délabrement et de vé- 

tusté, faute de réparations. Ce n'est pas 

la pénurie du clergé et du culte qui les 



l'intérêt de l'Etat, leur propre intérêt ne 

pourraient-ils pas les décider ii accord*»" 



nte, qui sont en même temps d'utilité pu- 

blique ? 


hors de leur domination. Ils ne man- 



du pays. Ils proclament que la France n'a 

jamais été plus riche et plus heureuse. 

Mais que d'ombres à ce tableau du hon- 

neur social 1 Et dans cette France cou- 

verte des livrées d'une ooulence, plus 

onuante que solide, que do haillons 

JEUDI il JANVIER mt 




«ttatbet sous la présidence do M. Caillaux, à 

ti neuves. 

Le conseil a duré jusqu'à C heures. 

A G b. 15, M. Caillaux a reçu les journalistes 

ot leur a fait la déclaration suivante : 

« J'ai quatre choses à vous dire : 1° M. Del- 

eassé a accepté le portefeuille des affaires 



de cabinet aura lieu ce soir môme à 7 heures. 


nientir le bruit qu'on a fait courir qu'il avait 

t'intention de d onner sa démission. » 



velue du bruit qui courait à son sujet, M. Le- 

brun se serait écrié : « Je ne fais pas de coups 

u la Chanoine. » 

M. Caillaux a dit encore que le conseil de 




On dit, dans les coulojrs de la Chambre, que 


ment, disent les uns; appelé par M. Failières, 

ôisent les avtres. 

il aurait représenté au président de la Répu- 


de vue extérieur de l'avènement de M. Deleassé 

au Ouai d'Orsay. 


tions allemandes, ce serait aller au-devant de 

Sérieuses difficultés que de confier la direc- 

tion dos affaires extérieures à un homme qui 

3 ©présente devant l'opinion une politique 

4'hostiKté vis-à-vis de l'Allemagne. 

L'impression à la Chambre 








socialiste des Pyrénées-Orientales, M. Deleassé 


M. Lebrun aurait manifesté l'intention de se 

retirer, oe qui entraînerait la démission du ca- 



qu'une importance relative. 

» Il n'y a pas, à l'heure, actuelle, une majo- 


Caillaux, pas plus que tout autre ministère. 



net est fini ; s'il se présente devant la Cham- 

bre, il sera renverse. 


« La crise est ouverte. » 


qui se passe aujourd'hui est la justification de 

la politique de M. Pichon, que le cibinet 


laquelle on sera obligé de revenir. » 


D'après les senseignements que nous avons 






M. Deleassé. 


principe dès hier soir, et ce matin M. Malvy 

avait pressenti l'amiral Germinet. 

Ce dernier est arrivé à 3 h. 15 au ministère 













étrangères. 

A 4 b. 45 la séance était suspendue et M. 

Besnard, sous-secrétaire d'Etat aux finaaiees, 


•narine. 

Pendant la suspension, MM. Doussaud et 

Theveny, sont venus au ministère de Tinté 

» C'est un corps mort qill étouffe tout senti- 

ment national, tout élan patriotique, toute 

aspiration expansive de crainte d'être sou- 


dans lo fossé • la République est à bout de 



sa ruine ; mais la France ne saurait plus long- 

temps rester attachée à ce cadavre sans parta- 











tions qui. dans sa. bouche et avec son tempé- 



actuel, môme s'il se trouve renforcé par le 

retour de M. Deleassé au quai d'Orsay, va se 


tant au sein de la commission sénatoriale, qui 

ne paraît pas disposée à désaimer, que de- 




Le Sou du Soldat en Correctionnel] 

rieur pour s'entretenir avec le ministre de la 

marine. 

Mais M. Deleassé était parti rue Royale. 

Les deux députés ont déclaré qu'Us venaient 



eassé de ne pas accepter le portefeuille porier 

candidat au siège laLssé vacant par la mort 

de l'abbé Gavràud, à la Chambre. 

tuelle n'est plus pour le peuipHc la République 

de demain. Quand ceux qui, dit-on, préparent 

un coup d'Etat, opéreront, ils trouveront le 

peuipOc dt-sinitérettsé de la République et celle- 

ci devra se défendre toute seule ». 

On entend ensuite M. Marcel Habert, qui 

déclare que les soldats sont faits poutr défen- 

dre le territoire et non pour combattre contre 

les grèves, pas plus que contre les inanités 

tants qui défendaient les églises. 

M. Vaillant, député, fait le procès de la loi 

contre les anarchistes. 

M. Jaurès, ensuite entendu, fait, aussi le pro- 

cès de cette loi. qui, dit-il, fut une loi de cir- 

constance. Pour en assurer le vote, on en 

atténua la portée, sans cela il n'y aurait pas 

une £iouite œuvre de Tolstoï qui ne pourrait 

être poursuivie. 

L'orateur socialiste conclut en disant : 

« Jo ne puis croire que les ouvriers se désaf- 

fectionnent de la République ; mais oe n'est 

pas par l'application exorbitante des lois qu'on 

permettra à l'esprit républicain de revenir 

dans les milieux ouvriers ». 

Après avoir entendu quelques autres té- 

moins, notamment MM. Grouissier, Dcjeante et 

Vigné d'Octon. la suite des débats est renvoyée 

au 19 jauvier. 

L'audience est levée. 

MAHIFESTATI0P3 RÊVÛlUliQîtNSIRE 


A l'occasion de la comparution devant la 8° 

chambre correctionnelle de MM. Viau, Du- 

mont et Baritaud, inoulnés dans l'affaire du 

Sou du Soldat, l'Union des Syndicats et la 

Fédération de la Seine ont projeté, on le sait, 

de foire une démonstration devant lé palais 

de justice, pour protester contre les mesures 

prises à Têgard de ses militants. 

Les appels lancés par ces associations ont 

groupé ce matin un grand nombre de travail- 

leurs dans les différentes sections syndicales 

et à la Bourse du travail. 

Le bâtiment, notamment, semble avoir ré- 

pondu en majorité à la demande de grève de 

Si heures formulée par la C. G. T.; rendez-vous 

est fixé pour 2 heures devant le Palais-de-Jus- 

tice. 

Les mesures d'ordre 

La préfecture de. police a pris d'importantes 

mesures pour éviter tout rassemblement. 

Dès midi, au Palais-de-Justiee. le service 

d'ordre est assuré paT des fantassins. 

Toutes les portes y donnant accès ont été fer- 

mées. 

Seule la grille d'honneur est restée ouverte. 

Des aigents groupés deux par deux font un 

va-et-vient sur les ponts, les quais et aux 

abords du Palais. 

Les rues avoisinant le lieu de concentration 

des manifestants ont été dès la première heure 

copieusement sablées pour permettre éventuel- 

lement le passage de la cavalerie. 

MM. Viau. Dumont et Baritaud, qui depuis 

six mois sont en prévention à la Santé, ont été 

LE MAUVAIS TEMPS 


On continue ù signaler une crue de la Seine. 

ï-es ouais commencent à être submergés. 

La Marne et l'Yonne montent également. 

A Ohàteau-Chinon, la hauteur de la Vienne 

est de 5 m. 06. 

Les habitants doivent circuler en bateau. 

A Poitiers, les eaux du Claln ont envahi les 

bas quartiers. 

Les départements du Sud-Ouest sont parti- 

culièrement éprouvés. ., 

Bn plusieurs endroits des ( écroulements de 

murs ou édifices font plusieurs victimes. 

A Najac (Aveyron), plusieurs maisons mena- 

cent ruine ; l'usine électrique est submergée. 

On prévoit que la Loire atteindra demain à 

midi 5 mètres 25 à Ancenis. 

St-Gilles-sur-Vie (Vendée), 10 janvier. 

Lo sloop Saint-Pierre s'est échoué à la côte. 

L'équipage composé de cinq hommes a dis- 

paru. 

Martinet, entendu, dépose que le « Sou du extraits oe leurs cellules et conduits en auto 

Soldat » fonctionnait avant 1900 ; il avait pour 

but de maintenir certains liens de confrater- 

nité. ' 

« On envoie une pièce de 5 francs tous les 

mois et cette œuvre nous conservait les syndi- 

qués pour leur retour du régiment. » 

sous la surveillance d'inspecteurs de la Sûreté 

au Dépôt, où ils attendent d'être traduits de- 

vant les piges. 

Ce transfert est passé inaperçu et n'a donné 

lieu à aucun incident. 

A une heure, les troupes font leur appari- 

M. Henri Rochefort déclare qu'il n'admet pas tlon " Les , cuirassiers et les dragons viennent 

i oçcuner la place Saint-Michel et la place du 

Chàtelet. La rue de Lutèce, le quai de rFor- 

loge, la place Dauphine sont garnis de déta- 

chements de cavalerie. 

Les syndicalistes arrivent fort nombreux. A 

2 heures, les trottoirs du boulevard du Palais, 

de la rue de Lutèce et de la place du Chàtelet 

IS DÉMISSION DU CABINET 


Paris, 8 h. 40. 

M. Caillaux a fait aux journalistes la décla- 


o En présence des difficultés que M. Caillaux 



cance ne pouvait pa6 être immédiatement com- 

blée M. Caillaux ne croit pas pouvoir assumer 



« Les ministres se réuniront demain matin 



sera motivée en termes précis. » 


ser le président de la Républiuo de la situation. 


Do M. Calmettes, dans le Figaro : 

« M. de Selves s'est enfin réhabilité ; le jour 

Hù on lui avait demandé de pallier les erreurs 

de son étonnant prédécesseur, en dépit des 

dossiers et des preuves, il avait eu le tort de 

déclarer que M. Cruppi avait officiellement 

protesté contre l'expédition projetée des Espa- 

gnols à Laroche et à El-Ksar. 

» Le jour où il apprit que M. Caillaux négo- 

ciait en dehors de lui et do M. Cambon à Ber- 

lin, M. do Selves devait partir. 

n Le jour où M. Caillaux menaça, non pas 

seulement l'Espagne, mais le roi, M. do Selves 


» Le jour où M.Caillaux esquissa contre l'An- 

gleterre un geste do rupture folle, M. de Sel- 

ves devait, pour la dignité de sa conscience, 

abandonner sa fonction au lieu d'exhaler à 

l'Elysée ses lamentations inutiles. 

» Cfe sont là des fautes que nous expierons 

tous. 

» Mais son âme ulcérée s'est enfin soulevé* 


» Tout s'est effondré dans la clarté, 

» Voilà qui est bleu. » 

Du Gaulais : 

« Cet tmcMarut n'est pas le premier et ne sera 

pas lo dra-ii+or. 

» Comme lo dtvywi-d'àM l'a dit ù la Chtmhr* 

^ vivens le réghno do /anarchie orga 

'•, U y , n J m g. OTvm, men*c,m, qui aooento nu 

mdlion dm fmwtionna-ires et qui -coulé 5 mil 

iards ; TWVK» où ri n'y a et où U ne peut v avoir 

de par co* oi-gortame mèma qucliiuu comoii 

que et IU»««I».K qu'jl soit, aucua» pensée ion 

pi*t*n ne wi dSffetWice. 

L'AFFAIRE C'OUDJDA 



Le capitaine Pandori, inculpé, dans l'affaire 

de détournement d'Oudjda, a été incarcéré ce 

matin à la maison d'arrêt d'Aix. 


criminelle des Echelles du levant, sous la pré- 

vention d'abus do confiance qualifié, n'est pas 


Courriers d'Outre=Mer 

Arrivés de I' « Europe ». — Nouvelles de l'A- 

frique équatoriats 

Bordeaux, 10 janvier. 


cidentale d'Afrique, est arrivé cet après-midi 

à Bordeaux. 

Les passagers, forts nombreux, apportent des 

nouvelles de l'Afrique équatoriale et annoncent 

notamment qu'on vient de commencer la réa- 

lisation


, lMVEN TAIRE ANNUEL A LA MAISON 

1 «PERSONNE. - POUR RÉDUIRE LE 

VOCK - LES EXICENJJES 0E LA 

fiODE- - EXPLICATION DES 

RABAIS 

prochain 15 janvier les GRANDS MA- 

u J 

LA pERSONNE ouvriront la vente 

° ASI Mo des SOLDES D'INVENTAIRE. 

annuei 1 ^ celte vente s'explique .par les 

ÎNCOMPARABLES qui sont faits. 

P*"* wl0 a yant été cette année particulière- 

W. "fantaisiste, les marchandises ont subi 

'les RABAIS ' 

M puur bien se renseigner, 11 suffira de lire la 

nomenclature qui paraîtra ici même Dimanche 

«xshain et de faire une visite aux GRANDS 

MAGASINS LAPERSONNc. 


PLUS IMPORTANTS QUE *ft- 

B01Û1II 

ARRONDISSEMENT D'ALBI 

ALBI. — A l'église Saint-Joseph. — Comme 

nous l'annoncions il y a quelques jours, M. 

ï'abbè Roulliao, cuié de Saint-Joseph, a pris 

Sa belle et patriotique initiative de célébrer, 

-•âe premier dans le diocèse, la fête du cinquiè- 

me centenaire de la naissance de Jeanne d'Are, 

,vierge et sainte de la patrie. Cette fête aura, 

à Saint-Joseph, un éclat sptendide. 

Nous ne pouvons mieux faire que d'en pu- 

blier dès aujourd'hui le programme que voici : 

Dimanche 14 janvier. — A 9 h. h, messe so- 

lennelle de Jeanne d'Arc. 

A 3 heures, vêpres, sermon par M. le curé de 

/Saiiut-Joseph, chants de circonstance. 

A 8 heures du soir, Salut solennel : 1° En- 

trée (orgue); 2" Cantate à Jeanne d'Arc, choeurs 

de la Persévérance, solo Mme A...; 3° Magni- 

ficat ; V Dieu le veut ! (Ch. Gounod), choeurs 

de la Peréévérance, solo Mme L...; 5. Sermon, 

par M. l'abbé Rose ; 6° te Verbe s'est fait 

chair (Ch. Gounod), choral, Prière et final, 

chœur ; 7' Er.ce Panis de Hiimmel, Mme A...; 

8° Dieu de Miséricorde, prière de Jeanne d'Arc 

de Oh. Gounod, Mme L...; 9* Tantum ergo de 

•Niouot, chœur ; 10" A l'Etendard, grand 

chœur de M. Laurent. 

Les orgues seront tenuee par M. Joseph ni- 

cher. 

On le voit par les détaite du programme, la 

fête de Jeanne d'Arc à Saint-Joseph attirera 

tous les paroissiens. 

Notons, au passage, que la cérémonie de di- 

manche dernier fut très belle et que les chan- 

teurs de Carmaux se surpassèrent. 

Nos félicitations à la parojeee de Saint-Jo- 

seph ainsi qu'à M. le curé Raufflac. 

Réception au Cercle militaire du général 

Sibille. — Avamt4iier soir, à six heures, dans 

ies salons splendidement ihuminéis du Cercle 

militaire, les officiers du régiment ont offert 

un apéritif de réception à M. le général Si- 

bille, à l'occasion de «a récente nomination à 

la brigade. 

La musique du 15' prêtait son concours. 

Aooident de fiacre. — Avant-hier soir, vers 

les six heures un quart, comme avait lieu le 

concert militaire offert par les officiers à M. 

ie général Sébile, dans les salons du Cercle 

militaire, un fiacre qui portait des visiteurs 

des premiers jours de l'année vint heurter 

Je trottoir de la terrasse du ,oaifé Glacier. Sous 

la violence du choc, les glaces volèrent, en 

éclats. Il n'y a heureusement eu aucune per- 

sonne bles(éé ou atteinte. 

Les conférences de M. l'abbé de Lacger. — 

Les conférences de M. l'abbé de Lacger qui 

avaient été interrompues pendant les fêtes de 

ta Noël et du jouir de l'an ont repris hier soir. 

Nous donnerons demain l'analyse de la con- 

férence de l'érudit abbé de daeger. 

Les élections prochaines. — Avant-hier soir, 

à 8 h. J, a eu lieu au Cercle socialiste une 

importante réunion dont nous: aurons à repar- 

ler. 

Conseil municipal. — Séance publique du 

dimanche 14 janvier, à 9 h. -J du matin. 

Ordre du jour : 

1. Installation de ! éclairage électrique à ré- 

alise SainVSalvi ; 

2. Hospices : régularisation de crédits. 

3. Octroi : abemiemenis pour 1912. 

4. Ecole primaire supérieure de jeunes filles : 

résultat du concours pour l'emploi de direc- 

trice d'atelier ; création de deux emplois de 

professeur (lettres et sciences) ; 

5. Entretien des propriétés communales et 

îonim uni cations diverses. 

Le temps. — Avant-hier, journée splendide. 

Beaucoup de promeneurs tous Les rayons d'un 

doux soleil de printemps. Certains coins d'Albi 

ressemblaient aux territoires de la Côte-d'A- 

i;ur. Radieuse journée qui a vu la crue du 

larn s'abaisser. 

Le Tarn sur la terre d'Afrique. — Voici com- 

ment se compose, pour l'exercice 1912, lo bu- 

reau de notre Société tamaise établie à Or an • 

Président honoraire, M. Denis Gabaneil, chef 

île gare en retraite. 

Président effectif, M. Etienne Houi-scnTO« ensemble. 5 fr.; trois personnes, 

U tr., ci 8 fr. une famille. 

On te procure tas cartes chez la présidente 

M,-nteb.e!lo : chez Mme BotrtouSttet, a 

nue de Millau ; chez Mfie Mantel.' 3, ptece 

Samt-Eusene ; chez MM. Gabiera et Julien H 

eu sera cgaismen* vendu à l'entrée. (Communi: 

J£**f* des Ppoheurs à la ligne. - Réunion I 

ATV, , :Ulwn i 13 courant, à 8 h. h du soir, 

a la mairie, salle de la justice de paix. 

ARRONDISSEMENT DB CASTRES 

CASTRES. -— Administration. — C'est encore 

lia conclusion d'un article que le eitoven Gui- 

îaua, ancien adjoint de M. Vieu, fait paraître 

uans Le Midi socialiste au sujet de la dernière 

séance du Conseil municipal où. on a discuté 

le projet du budget pour 1918. 

Le coufioMer (Municipal socialiste Guiraud 

conclut ainsi : « Les employés municipaux 

s acquittent do leur tâche généralement bien, 

souvent d'une façon excellente ; et 6i de tous 

côtés on se plaint qu'un désordre profond rè- 

gne dans les services do la ville, ce n'est pas 

à eux, subalternes ou chefs de service, qu'il 

faut s'en prendre, mais oe désordre est uni- 

quement dû à la né-gliKonicie, à l'incurie et à 

l'Incapacité de 1 administration .municipale. » 

Voilà comment un conseiller municipal so- 

cialiste traite nos administrateurs municipaux. 

Et Vieu encaissera cela sans rien dire, selon 

son habitude, maintenant plus une jamais 

puisqu'il est décidé, dit-on partout, à se reti- 

rer. Mais, heureusement, la Dépêche, est là qui 

se chargera de mettre le citoyen Guiraud au 

lias du bloc !... 

A la Commission du Théâtre. — Certains 

membres de la 'Commission du théâtre ont pu 

remarquer, comme nous, l'inconvénient de la 

marche d'escalier qui se trouve JL l'intérieur 

de la salie de spectacle (fauteuils). Les person- 

nes qui pour prénétrer aux fauteuils ont déjà 

descendu une première manche, ne supposant 

pas qu'il y en a une seconde à 1 m. 50 plus loin 

et de confiance, se laissent choir dans le vide. 

A plusieurs reprises nous avons constate le 

fait et certainement ces personnes auraient pu 

faire une chute fort désagréable et pouvant 

avoir des suites regrettables. 

Il nous semble que si on établissait un plan 

incliné dans cet endroit forcément obscur ce 

désagrément -pourrait être évité 

Nous signalons la chose à la commission du 

théâtre qui 'Certainement prendra les disposi- 

tions nécessaires pour donner satisfaction aux 

habitués de notre théâtre, car même les ha- 

bitués se laissent quelquefois prendre aux .in- 

convénients de cette marche peu commode. 

Syndicat des Travailleurs des Chemins de 

Fer. — Les agents employés et ouvriers syndi- 

qués sont priés d'assister à l'assemblée gêné 

relie qui aura lieu aujourd'hui, à huit heu 

res du soir, dans une des saiH.es de la Bourse 

du travail. 

Ordre du jour : RanouveBameni des mem- 

bres du bureau et des c connuss ions ; nouveau 

régime. 

Le présent avis tient Lieu de convocation. 

A qui la bicyclette ? — line bicyclette n° 

11.192 a été trouvée abandonnée dans la rue 

Croix-de-Fouinés par le sieur Auguste Oalyet. 

La lui réclamer, même rue, 21. 

MAZAMET. — Revue des laines. — Sous ce 

titre, le journal les Laines et cuirs, de notre 

place, publie les notes suivantes : 

« Très peu de chose à signaler à ce début 

de l'année, où l'animation dans toutes les bran- 

ches du commeiroe fait généralement, pour ne 

pas dire toujours défaut. 

» La spéculation, en raison de l'incertitude 

du moment, s'abstient presque complètement ; 

le négoce proprement dit, avant de se lancer à 

nouveau 'dans des spéculations suivies, préfère 

attendre que les ventes d'Anvers du 10 de ce 

mois et les enchères de Londres qui suivront 

viennent donner à l'article une orientation plus 

certaine. 

» On peut donc dire que les affaires qui eo 

sont conclues ces derniers jours ont toutes été 

provoquées par dies besoins réels et pressants 

de la consommation. 

Les marchés à terme, malgré quelques lé- 

gers « .hauts et bas », n'ont guère varié leur 

tendance qui reste assez bonne et confiante 

aux prix actuels. 

A Mazamet. les producteurs avaient tort 

de se plaindre au début de l'année. 

» Bradford a continué des achats assez ré- 

guliers, tant en croisés qu'en, mérinos à dos ; 

ces derniers genres semblent même profiter 

d'une meilleure demande. Le nord de la France 

tâte le terrain, mais ses offres sont trouvées un 

peu basses. 

Enfin nous enregistrons encore un petit 

courant d'affaires en éeouailies de tous gen- 

res, portant principateenent sur les petits mé- 

rinos, croisés, fin et demi-fin, d'une bonne ner- 

vosité. 

» Prix sans changement. 

» Culrots et mégisserie. — Da production de 

notre place, pourtant assez abondante, s'en- 

lève plus que jamais avec une étonnante faci- 

lité. Les acheteurs graulhetois qui, en décem- 

bre dernier, se plaignaient si amèrement des 

prix et classements «t qui avaient semblé boy- 

cotter quelques jours le marché de Mazamet 

mt presque tous revenus déjà faire de nou- 

veaux achats. 

Il est aisé de comprendre, dans ces condi- 

tions, que les cours se maintiennent facilement 

à leur, ancien niveau. On a payé des cuirot 

fine Amérique sur la 1 

mier choix ; mais la 

18 fr. 50 et 19 fr. 50. D 

croisées, oue l'on paie - 

21 fr.; certains lots exe 

même parfois 21 fr. 50. 

En ce moment, la m 

tion de plus en plus problématique, et ne peut 

se îfelgner à Tidéc d'être battu. Dès lors, où 

emploierait-il son talent, lorsque son appren- 

tissage terminé, il sera devenu ouvrier '! Com- 

ment consentir à changer de métier î 

Le mois dernier, cependant, notre envoyé 

se fit remarquer par son assiduité à la. Cham- 

bre ; le traité franco-allemand lui tenait fort 

à cœur, et il s'indigna contre la jurisprudence 

gaillacoise, qui émettait la prétention de le 

voir siéger sur les lianes dut tribunal civil 

dans l'affaire des « vignerons gaillacois ». 

Il ne pouvait cependant être partout ; c'est 

d'ailleurs ce qu'il a expliqué par lettre au pré- 

sident listrabant. 

M. Gamurd, l'avocat do la partie adverse, 

l'a d'ailleurs très bien compris. Est-il admis- 

sible que Sabin, voulant pour une fois remplir 

son mandat ,on s'efforce de l'en dégoûter par 

des appels pressants, à propos de quelques 

centaines de mille francs qui manqueront dans 

une association qu'il ne veut plus coiuivaitre ? 

« SbnlMîs embêtants, sussumit-il à Go-uzy ; 

lorsque j'ai fait accorder te sursis à Paul, la 

charge de frietiorm-eur des pavés des rigoles 

municipales de Sénouiîtaïc à Jacques, etc..., 

pourquoi faut-13 qu'on me rase encore avec 

leur « petit Panama ». 

De son bec à goitre, ^ laissé pour compte ! 

de Rabastens laissa tomber ces paroles: « En-' 

core et toujours des idiots, les électeurs du 

Gaillacois ! Ils n'ont jamais compris lorsque 

je leur affirmais que j'aspirais au Sénat pour 

mieux en demander la suppression. » 

Au fait, si l'Inutilité de la Haute-Chambre a 

été démontrée .c'est bien depuis que Gouzy y 

a été admis. — J. D. 

Cinéma. — Le Cinéma Pallié frères nous don- 

nera dimanche soir 14 du courant, dans la 

grande salle de la mairie, une brillante repré- 

sentation des nouveautés les plus sensation- 

nelles. 

ARRONDISSEMENT DE LAVAVR 

LAYAUR. — L'éclairage des rues. — Voilà 

trois soirs que l'éclairage des rues est fait 

d'une façon tout à fait incomplète. Dans 'cer- 

taines même, là où les becs de gaz ont été 

remplacés par des ampoules électriques, l'obs- 

curité la plus complète règne. Au point que 

certaines personnes, obligées 4o se rendre à la 

gare aux derniers trains'du soir, se sont, pat 

prudence et dans le but d'éviter des accidents 

toujours possibles, munies d'une lanterne pour 

traverser la rue de Mailly et l'avenue de la 

Gare {pour ne citer que ces rues). 

On s'explique mal une pareille imprévoyan- 

ce de la municipalité. 

Comment, sans se préoccuper à l'avance de 

ce qui se produira au cas île hausse ou de 

baisse trop forte do l'Agoût, on enlève les becs 

de gaz et -o» tes remplace par des lampes à 

arc ou dies . npoules électriques ! Et alors, 

qu'arrive-t-il ï 

Impossibilité absolue do pouvoir éclairer les 

jours où les dyaamôs sont inunohiliséès. 

Est-ce là la manière de tains de bons admi- 

nistrateurs ? 

Nous posons la question aux électeurs. 

La lumière électrique a fait encore défaut 

chez les particuliers dans la journée d'hier. La 

direction du service ne pourra pas, pour ex- 

pliquer ce fait, invoquer un cas de force ma- 

jeure. Le niveau de l'Agoût, s'il n'est pas nor- 

mal, permet cependant un bon fonctionnement 

des turbines. 

Et alors, si nous n'avons pas eu de lumière 

électrique, hier dans la journée, nous sommes 

en droit de dire que c'est par suite de la mau- 

vaise volonté de la direction. 

Il est bon de le constater. 

A l'instruction. — M. Pauly, juge d'instruc- 

tion, a entendu, hier, divers témoins dans le 

vol de cages à poules reproché ù un sieur 

Roynès, dont nous avons annoncé, ces jours 

derniers, l'arrestation. 

Reynès, qui est écroué à la maison d'arrêt 

de notre vilSe, a été amené au palais et inter- 

rogé par M. le juge d'instruction. 

Le 1704. — Le train de marchandises 170-4 

qui part de Lavaur à 2 heures, vià Saint-Sul- 

pice, amenant avec lui une voiture de voya- 

geurs pour correspondre dans cette dernière 

gare avec les trains, de l'Orléans se dirigeant 

sur CaTKtenac et Toulouse, a manqué, hier, la 

correspondance. 

Un certain nombre de voyageurs qui se ren- 

daient à Toulouse, pensant rentrer le soir mê- 

me, sont restés en panne à Saint-Suipîoe pen- 

dant cinq heures, et sont finalement revenus à 

Lavaur, sans avoir pu accomplir jusqu'au 

bout leur voyage. 1 

C'est, parait-il, 1 

de quinze jours, c 

RevieiKirons-noij 

contre lesquels ui 

été menée î 

CRAULHET. — Union théâtrale graulftetoïse 

— Dimanche prochain 14 janvier, l'U. T. G 

tse de 20 fr. 

moyenne osc.il 

même pour if 

eonre.mme.rti 

ceiptionnels al 

en pre- 

,e entre 

i peaux 

le, 20 à 

eigneat 

teuxieme fois, en iespaco 

s pareil fait se produit, 

aux errements anciens 

campagne de presse avait 

ïissc-.ri ïraullietoiso 

l'enres. 

• rexipoi-tation se sont ïia- 

présuuier qui .les deman- 

tarderont pas à être plus 

s'attache à to 

Les affaires 

lent ies ; mais -M t 

des de l'étranger 

nombre uses. » 

Justice de Paix. — Lo jeune came.lct du Bol 

qui devait comparaître aujourd'hui en justico 

de paix ne s'est pas présenté à l'audience de 

simiple police. 

Il est du droit de chacun de ne pas répondre 

à un simple billet d'invitation. 

U sera cite pour mardi prochain. 

Au Kursaal-Théâtre. — A peine une pièce 

•est-elle représentée à Paris que l'imprésario 

Ch. Baret l'apporte encore toute chaude de son 

succès à sas Rdè&as habitués. 

Nous applaudirons donc, vendredi prochain 

12 courant, l'Amour défendu, le dernier suc- 

cès du Théâtre du Gymnase, la -pièce exquise 

de Pierre Wolff, qui est un maître et un char- 

meur. 

Ajoutons que l'Amour déf 

gramme 

Masque 

des : Cl 

comlqui 

spécial 

La so 

fou-Tire 

revue 1< 

On pou.rr 

salle du th 

de 4 à 0 be 

e soirée de gala, dans la salle des 

é des Américains, avec le concours 

ti, virtuoses symiihoniques. Le pro- 

t ainsi composé' : « L'Homme au 

fer », drame en 4 actes ; Intermô- 

vonnettes ot Tyroliennes ; Chartus, 

> petit troupier), dans un reperto-ire 

« Tout le 

île en I 

minée 

monde 5 >aT un 1 

y pas sera. 

es cartes à 

le la repré 

iucces ce 

», grande 

l'avance, 

eentattoH, 

du succès de fou-ri:re de l'Odéon le Po- 

sas 

cfw C'est plus qu'il n'en faut pour assurer ven- 

dredi prochain, uno salie bien garnie à notre 

Kursaat-Théàtre. 

ÉLECTRICITÉ MÉDICALE. — Eo docteur 

COMBRET ouvrira un cabinet d'BtecSricité 

médicale le 16 janvier 1912, à Castres, 32, ave- 

nue du Sidobre. 

Consultations : Mardi et Samedi, 2 heures à 

4 heures. 

ARRONDISSEMENT DE C ARC AS SONS B 

CARCASSONNE. — 

Sauzède. — M. Sanr: 

Remerciements de M. 

ède remercie par lettre, 

LAITERIE DE BEAUMONT. — Distribution 

du lait à domicile, matin et soir. 

S'-idresser à M. H. Roques, marchand grai- 

nier, rue Saixitié. 

Thé«re. 

er que Y 

.medi 13 

- Baret vient 

rm- 

aau 

i élégué officiel : M. Pierre Marias ; délégué 

adjoint : M- Honoré Guiter. Tous ces membres 

élus pour 3 ans (1912 à 1914). 

Trouvailles. — Mme veu ve Caut, rue de Metz 

-n a trouvé deux fifestoss en argent ; M. Fna-nî 

coïs Cou-tan, rue du Cberohe-MicU, 10. uiv 

potteinoitwiaio oontenant uno petite somme ; 

VI Jeaiti Audouy, rue dos Quatre-Chemins, 16, 

été trouvé, le réetomer au bureau de police ; 

M. Asteuc, place Saint-Ohnor. un tour de cou 

on fourrure ; M. Fauré, employé chez M. Bergé, 

G iïiii t'riie, 7y, une griSle pour charbon ; M. 

Dézairnuud, une paire de lunettes avec étui, 

llo réi-lamer rue des Trois-Couronnes ; M. Gi- 

bert. employé d'octroi, rue du Port, 05, un 

caiwiot conté-nant diiverscs notes ; M. Aumuze, 

Grttuwrn», 91, un livret de la caisse d'épargne 

portant te nom de Lteanànde Somou. 

RIEUX-MINERVOIS. — Animaux abattus. — 

Dans lo courant de l'année 1911, il a été abattu, 

pour être consommé dans le village, 110 bœufs, 

102 veaux, 232 moulons, 100 agneaux, 132 pores. 

Mouvement de la population. — Dans le cou- 

rant de l'année 19.11, il a été enregistré : 37 

naissances, 17 mariages, 36 décès, i mort-né. 

ARRONDISSEMENT DE NARBONNL 

NARBONNE. — Conférence de M, l'abbé Ey» 

mutf. — L'émineni 1,râleur dont le souvenir est 

encore si vibrant à Narbonne, donnera diman- 

«, 14 janvier, à 8 h. } 2 du soir, une conférence 

dans la salle dos Œuvres catholiques, rue do 

la Major, n° L 

i On trouvera des cartes gratuites chez le con- 

cierge du patronage, 1, rue de la Major, et au 

luag-asin Rieusaet-Gouzy, 21, rue du Pont. 

Jeux floraux de ta « Cigalo Narbouneso ». — 

La « Ctealo Narbouneso », organe mensuel du 

groupé^éliibréen de la région narbonniai&c, 

dont le siège est à Narbonne, 33v rue Ancien- 

Courrier, dans le but do contribuer à la renais- 

sance méridionale qui jette en ce moment un 

si vif éclat, organise des jeux floraux 

pour 1912. 

Ces jeux floraux comprendront plusieurs 

sections : 

1. Poésie : Sujet imposé : « Narbouno », cent 

vers maximum. 

2. Sujet libre, cent vers maximum. 

3. Prose, sujet libre. 

4. Chanson sur un air connu, sujet libre. 

5. Théâtre populaire. 

6. Traduire en languedocien la fable : « Le 

Renard et le Corbeau » (réservé aux écoliers 

du département de l'Aude.) 

Des médailles d'argent, de bronze et des men- 

tions d'honneur, seront réservées aux lau- 

réats. 

| Envoyer les copies en double exemplaire à 

M..le docteur Albarel, à Nevian (Aude). 

Les copies porteront une devise oui sera re- 

produite sur une enveloppe cachetée renfer- 

mant le nom et l'adresse du concurrent. 

Clôture du concours : 31 mars 1912. 

Grandes fêtes do charité. — Les fêtes 1 45. 

LIA. — Courant. 00 23 ;prochatB, 95 50 ; 4 t-r«- 

trtliWi «» 7» ; 4 de mai, so ». 



BSl ricà Pnr 

CuAi ison d« M. HEITZ, atteint do 


mon traitement à base d'Elixlr Dnpeyroux. 

M..I«m 11KITZ,diçptlpteur, que représente la photogravure ci-contre. 

"'lijhiliMOîveniiedcsOualrc-Htiellea.AMnnirjiiilI 

S h bronchite contractée au régiment, 

en 1894,11 commença à tousser.Cetta 

toux continua pendant les années 

qulsulvirent.niaisenjuin 19li,àla 

suite d un surmenage, cette toux 


se mit a tousseret n cracher conti- 

nuellement et île plus en plus: il 

transpirait la nuit au point «Votre 

complètement trempé de sueur, 

jmfti'ait dans les cotés, était op- 

pressé quanti il parlait fort ou mar- 

chait ; enfin, ilavait perdu complè- 

tementriippétitetmaigrissalt.Cha- 

a ueiotir.il était pris de frissons et 

e fièvre. Il dut suspendre son tra- 

des 1 

POUR la FEMME 

va». Le 11 Juin 1911, je lui trouvai 

uses du 2' degré occupant le quart supérieur et le 

Toute femme qui souffre d'un trouble quelconque 

de la Menstruation, Règle3 irrégiilières ou doulow 


Maladies intérieures, Métrite, Fibrome, Sa'.pingyte, Auériî: isn une nuit 

Ovarite, Suites de Couches, guérira sûrement sans H§ B9 S"" 11, 

qu'il soit besoin de recourir à une opération, rien H El 

qu'en faieant usage de la pi « n,. ni F» » i *! # 

Jouvence de l'Abbé SOtlRY I 1 RhSHl88, DOUleUfS, Points de COtl), etc. 

quart inferieurdu poumon droit en arrière eTdcsrûlesdebronchlteépars 

d»n - le quart supérieur du poumon gauche en arriére et en avant; Après 

linéiques semaines de mon traitement A base d'Eïixir Dupcyroux, M. 

I1I-.1 I 7. se trouva assez fort pour recommencer à travailler; il n'en con- 

tinu:! pas moins ce traitement, l'eu à peu, le mieux s'accentua et, le 15 '\ 

octobre 1911, il était guéri etavail repris 5 kilos. Il m'a permis de publier : 

son cas afin d'être utileà ses semblables. 

Docteur Eugène DUPEYROTJX, 

5, square de Messine, Paris. 

F.-s.-Si la tuberculose fait tant de victimcs.c'cst parcequcles médecins 

Besavent pas la saigner. L'Elixir Dupeyroux.à basede créosote vraie do 

beti e,io(Ie,tanin,glyeérophosphatcde chaux, guérit les lésions tubercu- 

leuses en provoquant In formation d'antitoxines dans le sérum sanguin. 


naire, articulaire, laryngée, péritoncalc,cutanée et osseuse, Bronchites 


Bon,Arthrites, Tumeurs blanches, Suppurations, Plaies de mauvaise 

nature, Mal de Poil, Laryngites, Extinctions de voix, Pharyngites, Lu- 

pus, Rhumatismes tuberculeux. - Le D" Dupcyroux consulte gratuite- 

«nentsur rendez-vouset parcorrespondance. Les personnes qui désire- 

ront ie consulter personnellement en son cabinet, 5, Square de Messi- 

ne, Paris, devront lui écrire à l'avance pourlui demander un rendez- 

vous. -Les dix ouvragesde thérapeutique et d'hygiène du H'Dupeyroui 

et un questionnaire sont envoyés gratis et franco sur demande. — Le 

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1830 .. 18 io :. 

1580 .. 15 2 .. 

ir.ïs .. 1563 .. 

360 .. 356 . . 

5«> .. 

1016 .. 

2365 .. 23 jÔ Y. 

COURS DES PRIMES 

OBLIGATIONS 

Marseille 1877 

Ville do Paris 1865 4 % 

187 1 3- «g ,. 

— 1875 4 %..... 

— 1876 4 % 

— 1892 2 1/2 %.... 

— 1894-1896 2 1/2,%..... 

— 1894-96 2 1/2 % quart 

— 1893 2 % 

— 1893 2 % quart 

— 1904 2 1/2 % 

~ 1905 2 3/4 % 

Communales 2 60 % 1879 


Communales 3 % 18S0 


_ 2 60 °/ 1S85 

Communales 3 6t 1891 

— 2 60 «*. 1892 

Foncières 2 80 % 1895..... 

Communales -2 60 % 1399 




Bône-Guelma 3 % 

Est-Algérien 3 % 

Est 3 % ancienne..; 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien 3 % 

P.-L.-M. fusion ancienne 

Autrichien 3 % 1" hypothèque 

Lombardes 3 % ancienne 

Nord-Espagne l" hyp 

Portugais 3 % 1 liyp.... 

Sao Paulo Rio Grande , 

Saragosse 1" hyp , 

Santa Fô 5 % , 

Smyrne Ca*saba 4 % 1894 , 

Wagons-Lits 4 % 

Panama (bons à lots) 

Suez 5 % 

Suez 3 % 

413 75 

540 50 

399 25 

535 .. 

532 .. 

346 . 

346 .. 

93 75 

408 .. 

105 .. 

428 50 

374 . . 

475 .. 

500 .. 

503 .. 

408 .. 

457 .. 

395 75 

439 .. 

458 .. 

433 50 

500 .. 

499 .. 

254 .. 

418 50 

416 . . 

418 .. 

420 .. 

412 .. 

417 .. 

415 .. 

414 .. 

408 50 

411 50 

276 .. 

364 50 

S27 .. 

464 .. 

363 50 

6S2 50 

454 .. 

505 .. 

137 75 

593 50 

455 75 

Intérieure... BOURSE DE MADRID 

3 % dont 50 

3 % dont 10 

Banq. oîtom, d. 5 

Rio dont 20 

Rio dont 10 ... 

94 57 

1820 

1825 

dont 25. 

Extér. dont 50. 

dont 2 fr. 50.. 

dont 5......... 

94 SS 

BOURSE DE LONDRES 

Consolidé anglais 77 .3116 1 Italien 

3 % français 94 ,li2. I r,uez 

Banq. ottomane.. 17 .i |4. I lîgvnte 

APRES BOURSE 

3 % 94 

De Beers 512 

East Rand...... 87 

Rand Mines 171 

G-oldflelds .-. 107 

35 

413 75 

544 .. 

402 .. 

533 50 

348 !'. 

346 «0 

93 .. 

408 .. 

106 .. 

427 .. 

373 50 

474 .. 

500 .. 

502 75 

408 .. 

438 .. 

395 75 

439 .. 

458 .. 

452 .. 

500 .. 

500 .. 

254 .. 

417 50 

415 50 

418 25 

iii 

418 .. 

418 .. 

415 50 

413 .. 

411 .. 

275 .. 

865 ., 

325 .. 

462 . 

363 .. 

684 .. 

449 75 

504 25 

137 50 

593 .. 

84 55 

99 .1. 

234 li2 

iOJ l\i 

94 30 

5 50 

8 .. 

170 .. 

106 .. 

CHANGE 

Chèque versement vp&pier court) 

Londres , 

Allemagne 

Belgique 

Espagna ...... 

Hollande 

Italie 

Kew-York 

Portugal 

St-Pétersbourg 

Suisse 

Vienne 

Londres ..... 

Allemagne .. 

Be'gicjinv.... 

Espagne .... 

Ilollando ... 

Italie 

New York ... 

Portugal ... 

St-Pétersbouri 

Suisse 

Vienne 

Buenos-Ayres 

25 21 ..!.. a 

122 15ii6 à 

99 .3(8. il 

460 .1 2. a 

208 .5j3. û 

99 .Ipi. ti 

515 .3i4. ù 

510 ..V.. Û 

2u5 .618. d 

no 11iie a 

104 ,9ilM a 

Papier à 3 mois 

20 

123 

99 

459 

208 

9) 

513 

305 

264 

99 

104 

.1,4. 

.81I6 

.12. 

-5|S. 

:î!t- 

il 16 

.5i«. 

a 25 23 ..T.. 

a 123 ,li2 

a «9 

û 464 

a 201 

a 99 

a su 

à 515 

a 266 

a 9i 

à 104 

(or).... I 

MARCHE EN BANQUE 

Alagoas 5 % or 

Brianslï (coupure 100).... 

Cha-mins Ottomans 

^'oraco acl 

Cape Copper 

De Beers ord 

Huanchaca 

Charbonnage Laviana... 

Syndicat Minier 

Shansi 

Maltzofl 

Spies pétrole 

Tharsis 

Chartered 

East Rand 

Goldflelds 

May 

Rand Mines 

Robinson Gold 

H|16 

.1,2. 

.1 8. 

,1|2. 

.Il4. 

.31». 

13116 

..7i8 

;4 ..T.. 

.8[16 

.1,2. 

.1(2. 

.1|8. 

.1(2. 

.3i4. 

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13|1S 

13)1« 

Ech. 

l'étr 

4 OlO. 

5 0 [0 

4 0|0 

4 0i0 

4 Ofi 

o 0)0 

6 0(0 

6 0|Q 

5 0i0 

4 0i» 

5 0[0 

27.,. 

. Valeurs françaises. : — ObiligatJons Communales 

1S79, 2 €0 %, 475 ; Foncières 1*85 2 60 %, 457 ; Chttri 

mu-neles 190*3, 4S9. 

Vadeoco fiançaises. — Est, actions, e-coup. 108, 

939; Lyon i la .Méditerranée Fusion 3 % anciennes, 

413 >Mi)dl, otai-gattans 3 nomelles, 415 ; Or- 

léans, cLïiigiaiioca -3 % anciennes, 415 ; Cie Générale 

Transa-lflantique act. ord. cx-caup. 87, 226. 

Fends d'Etat étrangers. — .Chinois, 4 % 1.895 c. 

100 f-X Dette coupure 96 .85 ; Extérieure Espagne, 

127 

439 .. 439 .. 

508 .. 501 .. 

209 .. 208 50 

54 75 54 S0 

155 .. 151 .. 

512 .. 5UJ 50 

77 25 74 75 

4150 41 25 

31 50 31 .. 

607 598 

31 50 31 .. 

149 50 145 .. 

36 50 36 .. 

87 25 87 .. 

107 .. 106 .. 

21 25 21 .. 

171 .. 170 . 

158 50 15» 50 

oouiP. SO ipesetas (Xi 

1910, va va : JB-uencs 

Va euis étrangère* 

ne eK-orap. 63 unis 

action;?;, ex-coup. 32, 

fer) oteligàtloua 3 

de f*>r), actions ex-i 

4 %, 4c8 75. 

Valeurs diverses ( 

ie II 

Russe 1880. iâ 

AJ-KS 4 % IS 

— -Banque- 

Ire 

aura. ' 

Brésil 

actions). — 

. Ex. e. 3, 

10, -',87. 

impériale Ottoma- 

îlous (Cli. de fer), 

> l'Bip gne (Ch. da 

> ; Sarag sse (t À. . 

VoTga-BoiigouHana 

ociété Touloiisal-no 

Mines die Car- 

du Bazansto série n. Ex. c. 3. 217 

maux, exrcou.p. 62, 2.365. 

Valeurs diverses- (oMigatlontL — Ville de Toulou- 

se 1SB9 gCO fr.) 5.15 EO ; 1S80 (.1C0 fr.) 103 ; S volé té 

Toujlousûiiie d'EBsctricité 5 ",i 1908, 488 ; Cil. de fer 

du sud-eiuest, 4 %, 484 ; Ch. de feir à t'oie étroite 

du Tt.rrn 4 J %, 195 ; Tramways Pons 4 % lfOO, 477; 

4 % 1808, 482 ; Gram!>? Caîés. 4


Organe quotidien «ie Délense Sociale et Religieuse 

: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

RÉDACTION ET ADMINISTRATIF 


«TR OAHONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 

jKpARTEMKNTS NON LIMITROPHES 

5TRA«GKH (U""" 1 P° SULE ) 

tes Abonnements partent doa 1» et 16 de ehaque mois et sont payables d'avance 

*" rou u demande de changement futreue doit ttr» accompagnée de «0 centimes. 

Trois mois Six mots 

6 Ir. 44 fr. 

7- 43 - 

40 - 20 

aotr- 

24- 

40' 


Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Gers, H^-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes Haute-Gar~dn~n~ë. ArièPe 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne Edition rin matin spéciale a Tou'.ousa 

ANNONCES (4« pcjrç .... 

RÉCLAMES — .... 

RÉCLAMES (3« page).... 

LOCALES 

U Ugn» o fr. 30 

- 4-50 

• ; • • ; - 2 - » 

nos Bureaux, rue ^^^^SS^^'^Û^ CoJôLjL 

Jeudi U Janvier 1911 - II 9 Année « N a 6,552. 

——— —*- —-*± — : ~~ -"~~-u~M4fc.»î>c de la marine. 





sous la présidence de M. Bourgeois ; M. Poîrt- 

oare y a fait un exposé de l'accord. 

MM. Viau, Baritaud et Dumont, membres 

de ta C. C. T. et directeurs du « Sou du Sol- 


tionnel de la Seine. —»>— 

A l'occasion de l'affaire du « Sou tiu Soldat », 


tour du Palais de dustis®. Les gardes-républi- 





Le paquebot a Europe », courrier de la côte 



Voir par ailleurs les nouvelles qui nom 


s'il peut s'échouer et se déféchoueT de lui- 

même 7 

Aussi tout appareil qui aura atterri à soc sur 

la plage et qui en repartira comptera un offlf-. 

tain nombre de pointe. Car a chacune d€s 

épreuves seront attribuée quelques points et m 

vainqueur fiera celui qui en comptera le 

plus. 

SIMPLES NOTES 

L'année nouvelle a commeiiieé sans que 

le budget, de l'Etat ait été voté. C'est l'ha- 

bitude maintenant et le peuple français 

s'en aiccomode facilement. 11 s'accommo- 


s'élève aujourd'hui le bilan dé la dépen- 

se publique. Le budget de 1912 atteint 


le déficit on plus à combler. Mais il a un 


Jooal. 

Le budget est athée, comme le reste. 

Le culte n'y figure plus que pour quel- 



tion. 







de l'Eglise s'est opéré au milieu d'une 


orî'Gntendu la protestation des victimes. 

On dirait que tout sentiment du juste, 

tout respect du droit est éteint au sein 

de ia nation. 






l'accroissement indéfini des dépenses. 


privé de ses biens et de ses ressources ; 

le culte s'en ressent, les œuvres de charité 

on pâtissent. Ce n'est pas de quoi, il est 





les intérêts, d'aigrir tous les cœurs, de 

diviser toutes les familles. Comment se- 

raient-ils sensibles aux maux du clergé 





budget restera toujours athée. 







politique, le clergé et les catholiques ob- 



Dès là que, par raison d'Etat, l'exercice 







bres ne peuvent pas ignorer la gène ac- 


culté de plus en plus grande pour lui de 


^'Etat s'était obligé, solennellement, à 

dieux reprises, de lui procurer, et par 




conclu avec le Saint-Siège en 1801. 





ces, ou tomber de délai» rement et de vé- 




rir et do posséder pour ses besoins. Mais 

l'intérêt de l'Etat, leur propre intérêt ne 





blique ? 


fiers de leur domination. Ils ne man- 






neur social ! Et dans cette France cou- 

verte des livrées d'une oou'lence, plus 

brillante que solide, que de haillons 

« une misère réelle I 

A côté des panégyriques officiels de la 

Prospérité républicaine, il faut entendre 

jes doléances et les revendications de la 

Jônfédération générale du Travail, des 

divers syndicats d'employés et d'ou- 

vriers, les plaintes, les orls de la misère 

a en bas ; derrière le décor extérieur de 

g richesse et les sourires du plaisir, il 

•«ut voir le dénuement de la pauvreté et 

larmes de la souffrance. 

**® hommes de la Révolution, qui ré- 

gnent aujourd'hui, ont beau se vanter 

d'avoir, ouvert avec les principes libéra- 

teurs de la société moderne, avec l'éga- 

lité, la liberté du travail, la division des 

propriétés, les sources fécondes de la ri- 

chesse ;et du bien-être général ; ils ont 

beau se flatter, en disant qu'ils ont subs- 

titué la justice à la charité et élevé la soli- 

darité au-dessus de la bienfaisance, d'a- 

voir mis fin au spectacle humiliant des 

temps de réaction, où l'on voyait la foule 

des pauvres atteaidant le pain de l'au- 

mône à la grille du château ou à la porte 

du couvent : ni leurs beaux principes 

n'ont apporté encore aux familles ouvriè- 

res la félicité promise, ni la foule des mi- 

séreux, qu'ils ont écartée de la rue, n'en 

est plus rassasiée. La gêne, la misère est 

restée la même au fond de la société, et 

cette misère est toujours pour elle une 

plaie et un danger. 

Est:cc l'Etat, avec son budget, qui sub- 

vient à tant de nécessités, qui soulage 

tant de souffrances, qui calme les dou- 

leurs, qui apaise les passions ? C'est la 

charité catholique qui pourvoit le plus, 

et de beaucoup, à la misère et aux peines 

de tant de nécessiteux, dont la pauvreté 

et le malheur feraient des révoltés, des 

anarchistes, si elle ne leur apportait des 

secours et des adoucissements quoti- 

diens. 

Mais la charité privée est elle-même 

accablée d'oeuvres auxquelles, avec les 

charges toujours croissantes, elle ne peut 

plus suffire. Elle doit supporter à la fois 

les dépenses du culte, des écoles, de l'as- 

sistance sous toutes les formes et de l'a- 

postolat extérieur. C'est trop pour les 

personnes, pour les familles chrétiennes, 

qui ont à faire les frais de ce quintuple 

budget. 

Si l'Etat savait apprécier le service 

qu'il tire de la charité catholique, il com- 

prendrait qu'il est de son intérêt de l'ai 

der dans sa mission bienfaisante, en don- 

nant à l'Eglise les moyens d'exercer plus 

largement par elle-même cette charité 

et d'alimenter les œuvres qui s'inspirent 

'île son esprit et la secondent dans son mi- 

nistère. A raison même de la fonction 

d'utilité publique que remplit l'Eglise, le 

pouvoir civil, dans l'intérêt de la société 

dont il a le gouvernement, devrait rendre 

à l'Eglise le droit de propriété, qui lui 

permettrait de n'être plus elle-même à la 

charge des fidèles et d'alimenter plus lar- 

gement le budget de la charité catholi- 

que si utile à l'Etat. 

Mais peut-on parier à des sectaires le 

langage de la raison et du bien public ? 

Nous craignons que ceux d'aujourd'hui, 

comme ceux d'hier et de demain, ne sa- 

chent jamais voir dans l'Eglise qu'une 

ennemie à perséciuter. qu'une rivale à 

abattre. C'est là. en effet, toute la politi- 

que du parti régnant, depuis trente ans ! 

ARTHUR LOTH. 

Ainsi il vient d'être démontré qu'une nou- 

velle qualité devient nécessaire pour être et 

pour rester ministre : il faut savoir menliii 

Nous avons vu, il y a quelques mois, le 

général Goiran, surpris par un incident de 

séance, dépouiller cette tunique de Nessusr 

qui accompagne le portefeuiUe ministériel 

et nous avoiter ingénument que le haut 

commandement n'était pas organisé. 

Le résultat ne s'est pas fait attendre : 

On n'a pas idée d'un pareil gaffeur ! » 

s'est-on écrié à la ronde, et le général Goi- 

ran a mordu la poussière, entraînant à m 

suite le cabinet tout entier, à peu, près dé- 

capité du reste depuis un mois par l'acci- 

dent d'Issy-les-Moulineaux. 

Aujourd'hui, c'est également parce qu'il 

n'a pas voulu mentir davantage que M. de- 

Selves a été contraint de s'en aller. 

Je ne sais si, comme le général Goiran, il 

entraînera le reste du cabinet ; au moment 

où j'écris, M. Caillaux se dépense pour or- 

ganiser un replâtrage qui ne se fait pas 

sans difficultés. 

De son côté. M. de Selves est jusqu'ici re- 

belle à l'interview et paraît vouloir réserver 

ses révélations. Mais* elle est typique la ré- 

ponse qu'il a faite mardi à M. Clemenceau, 

au cours de la réunion de la commission 

sénatoriale. 

. « J'ai un égal souci de la.vérité et du de- 

voir que m'impose ma fonction. » 

En d'autres termes ; « Je ne puis dire la 

vérité sans manquer à la solidarité ministé- 

rielle et, comme je ne veux pas mentir, je 

préfère me taire. » 

Dès lors voilà un hommt'qui n'est pas di- 

gne de détenir un portefeuille ; car pour 

être ministre aujourd'hui, il faut pouvoir à 

tout instant mettre la main sur son cœur et 

déclarer, comme l'a fait M. Caillaux : « En 

toute honnêteté, je puis dire qu'il n'y a pas 

eu de tractations en dehors des négocia- 

tions diplomatiques officielles ». alors que le 

secret .de xes tractations vit désormais le 

secret de polichinelle. 

On assure que M. Delcassé a accepté la 

succession de M. de Selves ; cela parait 

une maladresse de la part d'un homme qui 

avait réussi à remonter en selle et qui 

risque de se briser les reins une seconde 

fois. 

Mais ce point de vue nous importe peu. 

Ce qu'il faut savoir, ce que les interpella- 

teurs déjà annoncés- ont le devoir d'éclair- 

cir, se résume en ceci : En acceptant la suc- 

cession de M. de Selves, parti dans de telles 

conditions, M. Delcassé accepte-i-il égale- 

ment la solidarité du mensongë ? — Louis. 

P.-S. — On annonce à l'Instant .que le cabi- 

. Lisbonne, le 7 janvier. 

S'il y a quelqu'un qui puisse avoir des 

doutes sur l'esprit et le but de la franc-ma- 

çonnarie, qu'il jette ses regards sur ce mal- 

hewirieux pays, où un gouveniemeait ouverte- 

ment maçonnique est au pouvoir depuis la 

proclamation de la République. 

A Costajte sectaire ministre de la justice i cVdei' a llnterrogaWrel 




spéciaux, des prisons spéciales dans des for- 

teresses, enfoncées quelques-tuies de 18 mè- 

tres sous tarir*. Et pour qui ? Pour ceux qui, 

sur une délation des sociétés secrêtes des 

carbonarios, .sont tout simplement accusés 

do conspiration ! Pour ceux-là, pas de ga- 

ranties ! U suffit d'être accusé faussement 

devant la police, pour être enfermé des 


munication dans des cachots malsains jus- 

qu'à oe que le juge -spécial veuille bien pro- 

ÔU gouvernienient provisoire a dit, dans 

une réunion tenue au Giv. O. - . Lusitain, à 

Lisbonne- : « Le gouvernement tâchera de 

ntettre en pratique les entîgn entente et les 

principes de la franc-maçonnerie ! » 

Bette déclaration est dans le domaine pu- 

Mc, tous les journaux l'ont publiée. Li- 


franc -maçonnerie s'est emparée hypocrite- 

ment, lui a servi de passeport pour com- 

mettre toutes sortes d'iniquités et pour 

exerwji- toutes lew haines possibles. 

Cette haine, elle est allée jusqu'à faire 

dire au dangereux A. Costa, dans une réu- 

nion publique jies carbonarios. au grand 

Colisée, à Lisbonne, qu'il préférait que le 

nom de Portugal disparût de la terre plutôt 

ca*is£, n.v^v l^Kpï*11! il aVrftt ^nt.nMîTlii Ren- 

dant environ une demi-heaire. 

M. Delcassé indiqua au chef de l'Etat qu'à 

son avis il y aurait lieu de faire une tentative 

auprès de M. Poincaré, qui lui paraissait tout 

particulièrement désigné pour prendre, dans 

Vs circonstances présentes, la succession de 

M. de Selves. 

M Delcassé laissa comprendre qu'en cas de 

refus du sénateur de la Meuse il consentirait 

à quitter la rue Royale pour aller au quai 

d'Orsay. 

M. Delcassé accepte 

Cependant, M. Caillaux était rentré chez lui 

après les quelques rapides démarches dont 

nous avons parlé, et y trouvait M. Poincaré, 


M. Delcassé, revenant de l'Elysée, survint 

pendant que MM. Caillaux et Poincaré cau- 

saient. M. Poincaré se refusant à accepter le 

portefeuille des affaires étrangères, M. Del- 

cassé s'inclina. 

M. Delcassé a donc accepté le portefeuille 

des affaires étrangères, et il fut entendu que sa 

nomination serait rendue officielle dans le 

courant de l'après-midi et qu'en même temps 

sans doute on ferait connaître l'homme dési 

ané pour prendre à sa place le portefeuille de 

la marine. 


jours die ïamiral Germinet pour ce porte- 

feuille. 


l'incident d'hier n'est que la manifestation 

nubliQue de l'état d'anarchie qui règne depuis 

des années dans les sphères gouvernementales 

et oui a pris, ces temps derniers, l'acuité toute 

particaiiierio çfufûnt déruoucée, au joua* le jour, 

nos informations. 

Tout ce qu'on sait n'est encore que peu de 

chose auprès de ce que l'on soupçonne, parce 

qu'on a de sérieuses raisons de le soupçon- 

Les agences ont transmis aux journaux, vers 

une heure, la note officieuse suivante : 

« Le président de la République a reçu oe 

matin, à 9 heures, M. Caillaux, président du 

conseil, qui Ta informé des décisions prises 

dans le conseil de cabinet tenu hier soir. M. 

Caillaux a en outre annoncé au chef de 1 Etat 

qu'il avait offert, le portefeuille des affaires 

étrangères à M. Delcassé. 


du au ministère de la marine, où il a renou- 

velé ses instances auprès de M. Delcassé pour 

le déterminer à accepter la succession de M.: 

de Salves. 

» M. Delcassé, après S'être entretenu avec 

M. Caillaux, est allé à son tour conférer avec 

le président de la République. 

B On considère comme certaine l'acceptation 

par M. Delcassé du portefeuille des affaires 

étrangères. Elle serait rendue officielle à l'is- 

sue du conseil de cabinet qui sera tenu cet 

après-midi, à 2 heures, au ministère de 1 inté- 

rieur. C'est dans ce conseil que le choix du 

nouveau titulaire du ministère de la mar ne 

sera arrêté et que des décisions définitives se- 

ront prises. . , , 

» Ajoutons que dans le courant de la mati- 

née, M. Caillaux a eu avec M. Poincaré, au 

domicile de ce aernier, une conversation qui 

a porté notamment sur Ira marche des travaux 

de la commission sénatoriale de 1 accord fran- 

co-allemano. » 

Les pourparlers île ce matin 

Voici quelques précisions sur les pourpar- 

lers de ce matin, enu-o MM. Caillaux, Poinca- 

ré et Delcassé : 

M Detlcassé avait, on le sait, indique M. 

Poincaré au choix de M. Caiilraux ; selon son 

habitude, le sénateur de la Meuse s'est pru- 

demment défilé. 

Il a fait valoir qu'il pouvait rendre plus de 

services ceniine rapporteur de l'accord, pour 

en pressea- le vote et l'obtenir, sait la semaine 

prochaine, soit la suivante. 

M Deflicasisô qui, en outre des objections que 

nous avons fait connaître, en avait présente' 

d'autres tirées de la situation politique et des 

souvenirs de 1905, se déclara alors prêt a ac- 

cepter les affaires étrangères ; ma.s il y mit 

uaie condrltion : c'est nue le portefeui!^ de ta 

marine serait confié à un homme dec.dé a 

poH3*su,ivre son programme -«nriMià 

I/amiral Germinet fut d'abord considère 

comme pouvant être cet homme. ^-.-.t 

Un émissaire toi fut envoyé, et il M .Parai 

nos yèïamiraJ ait i-éponidu comme on latten- 

-wn-ï offres qui lui étaaen*. faites 

(m £ i$eteialors sur M. Millerand, et c'e- 

tait lui qui, à une beurre, paraissait retenarf 

rnUe.niH.on de M. Cailla.ux. 

Mais visiblement, ce choix n agréait pas 

lvsainoo'îup à M. Delcassé ; aussi fut-il décidé 

que de nouvelles démarches seraient faites 

auprès de l'amiral Germinet. . 


Paris, 5 h. SO. 

M. Denys ochin vient aux nouvelles. Il de- 

mande s'il est vrai que M. Lebrun songe à dé- 

missionner. 

« En ce qui concerne M. Delcassé, ajoute M. 

Coehin, je serais assez satisfait, au point ae 

vue de la dignité nationale, de le voir ans 

affaires étrangères ; faire appel à M. Miue- 

vaiiiO d'ans les circonstances actueJee. se «** 

rait k'ageiiooiiiter devant PAUemagn* ». 


JEUDI 11 JANVIER 191g 


-, Paris, 10 janvier. 


gopliniot sous la présidence île M. Caillaux à 

8 heures. 

Le conseil a duré jusqu'à 0 heures. 

A (i h. 15, M. Caillaux a reçu les journalistes 

et leur a fait la déclaration suivante : 

« J'ai quatre choses à vous dire : 1» M Pel- 

Cassé a accepté le portefeuille (;r> * 

Malgré la statistique favorable des ProdiMt 

tours américains, le Rio Tinte- recule de i#>a 

à 1800 sur les ventes répétées de l'arbitrage ' 

En ban-nue, les actions de ta Société Foncière 

Marocaine sont en progrès à 117 francs. 

L'émission des 20,000 actions nouvelles, qnj 

seront très prochainement cotées au mémo 

titre que les anciennes, va donner plus d'anv 

pleur au marché de cette intéressante valeur. 

Le compartiment des mines d'or se montre 

résistant, tandis que les diamantifères sont 

offertes ; la de Beers à 500,50 ; la Jagcrsfohtoin 

à 19. 

Caontchoutiè.res affaiblies. On cote 191,50 au 

lieu de 202 sur la Financière ; Malaca. 3011. 

Las Métallurgiques russes perdent chacune 

une dizaine, de points ; Maltzof, 590 ; Platine, 

Au comptant, la Franco-Woming va-iu *3 ;»0 ; 

l'ordinaire et 10G la préférence. 

PniI.OtlZF. F.T WA11D1SGTON, 

22, rue Lcpcllcticr, à Parti. 

Les syndicalistes arrivent fort nombreux \ 

2 heures, les trottoirs du boulevard du Palais, 

de la ru© de Lutèce et de la place du Châtelet 

sont noirs de monde, et la foule grossit de 

minute en minute. 

M. Lépine dirige le service d'ordre. 

Vers 2 h. 1/4, un incident se produit : une 

auto, montée par ouatre personnes, traverse 

te boulevard du Palais à toute allure. Les oc- 

cupants jettent die lia voiture des prospectus 

invitant les ouvriers à aller manifesteT. Un 

officier de paix tente d'arrêter la voiture, 

mais le chauffeur accélère la -vitesse. Cepen- 

dant, des agents avalent réussi à monter sur le 

marchepied et y étaient restés : arrivés au 

i Pont-nu-Change, ils profitent d'un embarras de 

voitures rmvr arrêter les quatre manifestants et 

le chauffeur. 

Violentes bagarres 

Jusqu'à trois bennes moins le quart, aucun 

autre incident ne se produit. Mais, à partir 

de ce moment, les bagarres éclatent un peu 

partout. 

Sur l'ordre de M. Lépàne, lies agents font 

évacuer la chaussée et te trottoir du boulevard 

du Palais et refoulent les révolutionnaiires, 

oui sont à ce moment au nombre de plusieurs 

milliers. 

Cela ne va pas sans bousculades, qui bientôt 

dégénèrent en bagarres. La plus violente se 

produit à l'angle dé la place du Châtelet et du 

quai de Gesv.res. Un groupe imposant de syn- 

dicalistes Sont massés sur le trottoir. Un offi- 

cier de paix veut, à la tète de ses agents, les 

déloger ; ceux-ci résistent, des coups sont 

échangés ; des femmes sont renversées, piéti- 

nées ; l'une d'elles est emportée inanimée. De 

leur côté, neuf agents sont contusionnés. Le 

brigadier Maillet, de la 2 e brigade de réserve, 

est blessé à la tête d'un coup de matraque. 

Le Guennic, le célèbre cheminot révolution- 

naire, est arrêté. 

Un peu plus tard, la mêlée reprend quai de 

Gesvres, à l'angle dit pont Notre-Dame. La ba- 

taille est vive ; des corps-à-corps s'engagent - 

agents et manifestants roulent à tene. Un es- 

cadron do gardes municipaux intervient alors 

et charge au trot. les révolutionnaires s'en- 

fuient de tous çôtés, poursuivis par les agents 

COURSES DE CHEVAUX 

A VINCENNES 

Paris, 11 janvier. 

Demain, coureses à Vinconnos. Partants et 

montes probables : 

Prix de Poitiers : Indo-Cbine (J. Bernardin), 

Inconnu (Gosselin), Idole (M. V. Picard), Idole 

(Thibault), Ibis ou Isère (Eugène), Irisée (E 

Ui'ter), Ibrahim (O'Bréhin), Isaure (Boudeau) 

.Uo-Madame (Bernardin), Iceberg (Postic), Is 

mène (Monti), Impétueux (Métivier), Incertain 

(Godart), lllois (Pain), Idole, au Haras de Gi- 

boulées (M. C. de Wazières), Iphigénie (Bouf 

fard), Isis (Taonberi fils). 

Prix de Limoges : Inattendu (Leliôvre), Is- 

lande (A. Dupuis), Idaho (Bernard), Incroya- 

ble (Sainmartin), Intrigant ou Illico (Choisse- 

let), Indiana (Visa), llngénue (M. L. Hamard), 

Iodure (Auvray), Isis ou Ida-Princeton (Tam- 

beri), Industrie (Laurent), Gourmand (M. C. 

do Wazières), Istace (Libert), Impétigo (Pros- 

per), Iona ou Ixora (M. R. Balliere), Il-Mar- 

che (Verzeele). 

Prix de Nevers : Gikla (Delamare), Isard 

(Onudde), Hourrah (Héroult)i Iliade (Bouf- 

iard), Gyp (Guerouat), Germaine (Chéron), Ha- 

milton (Pain). 

Prix de Moulins : Idéal (M. Theriat), Gady- 

pile (Monsieur), Songe-Creux (M. C. de Waziè- 

res), Gagne-Petit (Expert), Glaneur (A. Pente- 

cote), Hachette (Vitet), Hélène (M. L. Forci- 

nal), Héloïse (Visa), Graziella (Gadiot). 

Prix do Guéret : Hersilie (Postic), Isère (D. 

Boudet), Istkande (Métivier), Harpon (Legros), 

Infante (E. Picard), Négociant (Lesaulhier), 

Ma (M. C. do Wazières), Isaac (A. Mequi- 

graon), Isère (Indey), Ivoire (Eugène), Idole 

(Lintanf), Higlander (Laurent), Iiraûdi-ïacqiies 

(L. Dufour), Italienne II (O. Bréhin), Harmo- 

nieux (Gaumont), Hanneton (Bouffard). 

Prix de TulEe : Herzégovine (Ch. Bassigny), 

Hémione (Verrière), Murât ou Gaggilass (X.), 

Hiïdegonde (Visa), Hourlon (Libert), Hégire 

(Saint-Martin), Hanneton (Bouley), Héroïne, à 

M. DucbasteJlier (Laurent), Négrier (H. Bas- 

signy), Gialliera ou Good-Ness-Queen (Choise- 

tetl, Garcia (L. Leconte), Gagne-Petit (Expert), 

Henri-IV (Cadiot), M. L. Forcinal), Gallus 

(Bakker), Granguas (Pain), Hersilie ou Igny 

(Simonard), Hercule ou Gamin (Maunier), Io- 

wa (M. Thériat), Harpon (Verseeate)", Houlgate 

(Tarnberi), Hirondelle (Carré), Héroine (B. 

Tamberifils), Fabienne d'OcqueviUe (Prosper). 

Paris-Sports : Idole, Isimone — Inattendue, 

écurie Rousseau — Hiade, Hamiliton — Hélène, 


min. 

La Liberté : Idole, Isaure — Inattendu, écu- 

rie Rousseau — Iliade, Hamiliton — Hélène, 

Héloïse — toaac. Ivoire — Ecurie Thiéry, Ga- 

min. 

L'Intransigeant : Idole, Isaure — Inattendu, 

écurie Rousseau — Iliade, Ha.milton — Hélène, 


min. 

Les Débats : Isère. Irisée — Ecurie Rousseau, 

Inattendu — Houirrah, Uliiade — Hélène. Ha- 

chette — Eoitrie Thibault, Ivoire — Négrier, 

Houlgate. 

A NICE 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

Du 10 janvier. 

La pression atmosphérique s'est relevée sur 

l'ouest et lo nord de l'Euro©* : cU« atteint 705 milli 

mètres il Clenmont et ClirtsUansund ; uni asse» 

profonde diipresslun pas«o clans le nord-est (Arl.au- 

«»1 744 miilllmôti

tamnKL., i> -': ^ 


— POUR RÉDUIRE LE 

LES EXICENCES DE LA 

— EXPLICATION DES 

RABAIS 

rtfoctw' 11 15 janvier les GRANDS MA- 

' LA PERSONNE 

INVENTAIRE 

STOCK. 

MOUE 

1ASIMS 

ouvriront la vente 

des SOLDES D'INVENTAIRE. 

anue ^ ^ cette vente s'explique par les 

COMPARABLES qui sont toits, 

lo ayant été cette année particulière- 

,v INCOMPARABLES qui 

PB mode ayant été cette ai 

fantaisiste, les marchandises ont subi 

IMPORTANTS QUE JA< 

La modo 

ment 

dos RABAIS PLUS 

MAIS. 

pour bien se renseigner, U sulflra de lire la 

nomenclature (1U[ paraîtra ici môme Dimanche 

prochain et do faire une visite aux GRANDS 

MAGASINS LAPERSONNc. 


DE TU 

($phémérides toulousaines 


Saints du jour : Saint Hygin, saint Théodose. 

Fête à souhaiter : Saint Arcade. 

Coucher de la lune, 11 h. U malin ; passage 

au méridien à S h. 43 matin ; dernier quartier 

à 7 h. 43 malin. 

Lever du soleil, 7 h. 39 ; coucher, 4 h. 55. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

U JANVIER 1862. — M. de Planef Ut à la 




les plus remarquables de Vannée 1861. 

SPECTACLES. — Variétés : A sept heures. Nos 

intimes. 

Cirque de Toulouse : Pour la première fois 

le Carrousel Hongrois. 

auj «Me à Vi».,iuvierfie, dans l'intérieur d'un 

V, ,' i , ,m S-airçon qu'il malmena rudement. 

iribunal de Vililefranche, te 28 décembre, lo 

est coidlrmé' 45 soura prison. Ce jugement 

TRIBUNAL CORRECTIONNEL 

Audience du 10 janvier 

Dèzes ; ministère public, M. 

"•••filer, M 

Auguste G 

Si- 

llon! ion une 

ftgé (te 30 ans, est 

avoir dérobé un louis de 20 

bijoux, au préjudice d'une 

A Faculté de Médecine 

Un concours pour une place de chef de élim- 

ine des maladies menitales s'ouvrira à la Fa- 

culté de Médecine et de Pharmacie de Tou- 

louse, te lundi 26 février 1912, à 8 heures et de- 

mie du matin, salle des Actes . 

Cercle Catholique de Saint-Etienne 

Nous rappelons aux personnes qui ont des 

iiuméros gagnant* de La tombola de l'Arbre de 

Noël qu'elles peuvent retirer les lots ù partir de 

Jeudi, 11, jusqu'au samedi 27 janvier. Passé ce 

Bêlai, les lots non retirés restent acquis à l'œu- 

jrre. 

On est prié de présenter lo numéro gagnant 

jiour retirer le lot. Le Cercle est ouvert le mar- 

)ti, jeudi, samedi, à 8 heures et demie ; le di- 

inanebe de 4 à 7 heures, rue des Vases, 1.5. 

Président, M 

gnoret 

LES VOIS. — 

poursuivi pour 

francs et divers 

dame chez laqufïite «on amie était on service 

Il a restitué, du reste, ces bijoux, te lende- 

main. 

I>o tribunal 3c condamne à 4 mois de prison 

avec sursis. 

— Bernard Filho, àpré de 42 ans, Inculpé 

d abus do confiance, fut condamné par défaut 

lo 19 décembre 1911, à 1 an de prison. H toit 

opposition ; le Inhumai maintient sa décision. 

LES VAUAIÎONDS. — Pierre Canon, âgé de 43 ans, 

pincé en flagrant délit de mendicité à Casto- 

net, le 3 janvier, est condamné à 1 mois de pri- 

son. 

— Paul Andrian, âgé de 33 ans, arrêté pour 

vagabondage à Toulouse, le 29 décembre, est 

condamné à 2 mois de prison. 

usss ëë§ ssêm 

CLUB AMICAL SALADIEN 

Ce soir jeudi, réunion générale au siège du Club, 

café Fo-mal, barrière de rairis, à 9 heures précises. 

Ordre du jour : Cross-country cyalo-pôdestro de fin 

février. 

SKATINC-CLUB TOULOUSAIN 

La Société Informe lice lauréate de non concours 

de patinage à qui étaient échus de» prix en espè- 

ces, qu'eMe tient à tour disposition des objets d'urt 

de valeur corpe.H»on6 soir, à vêpres, le discours de circonstancié 

Sara prononcé par M. l'abbé Couly, ancien vi- 

caire de Foix-, raissiio.nnaLro diocésain 

. Avant et après le salut, chants par La chorale 

paroissiale. 

ARRONDISSEMENT DE PAMIEBS 

i PAMIERS. — Perdus. — -M. Buseail, employé 

fle l'enregistrement de notre ville, sortent d'éf- 

pttoer un versement, aiperdu dans le parcours 

fia la. rue Major une liasse de dix billets de 

fcnt francs. 

CEKS 

Coiraii33 iartiilnj M"7al3tï3 2r Bajitl 

ÂVIS ET CONVOCATIONS 

SOCIOTE DBS PKaiIEUBS A LA LIGNE. — Ce 

soir, A 8 heures et damie, réunion (Iras membres du 

Conseil d'Adaninistraition, 31 rue Saint-Eame. 

TOIILOUSJ^BMlPLOTBS-aLUB. — Réunion de 

tous les joueurs ce soir, à 9 heures. 

soœETE' L'ASSISTANCE MUTUELLE. — on pré- 

vient qu'à dater de dimanche prochain, 14 janvier, 

les .recettes meosueJies de ta Société s'effectueront les 

premier et deuxième dimanches d» chaque mois, 

dans l'une des SalMes de -l'ancienne Faculté des Let- 

tres, rue s Indes galantes (fragments) 

(J.-Ph. Rameau) 1CS3-1764. a) La Fête des Fleurs. 

Marche chœur, air de Tacmas (M. Bouretly). Air 

de Zaïre (Mi'Jle Rougier). Cttœur. b) Fête du Soleil 

Préflude ipouir il 'Adoration au Soleil. Air de Huascar 

CM. Sanchez). Première aiudl-tlon à la S. C. C. T. 

Interruvtto-n de /5 minutes. 

Deuxième partie : 3. Buona Pasqua (ouverture) 

(M. Gaston Carraud) 1884, première audition a Tou 

louse. — 4. Fantaisie pour piano et orchestre (M 

Aymé Kuruc) 1877, l'auteur. Premiore audition 

Toulouse. — 5. a) Danses (M. Claude Debussy), 1862, 

pour hi3,npe chraniaf.iiquie, avec accompagnememt 

d'instruments a cord'es. I. Danse sacrée. 11. Danse 

profane. Première audition à Toulouse, b) Im- 

promptu-Caprice (M. Gabriel Pierné), 1863, pour 

hampe seflo. — 0. Espana (Eimmanueil Chabrier) 

1842-1S93, rapsodle pour orcliestre. 

Piano de concert die la Maison Gaveau. Happe 

chromatique de la Maison PileyeJ-iLyon. 

La pêpét'itian généraHe pui'o'jique aura Ueu le ve.n 

dredl 12 janvier, à 2 heures trois quarts très pré 

clses, dans Ha Saille des fêtes du Conservatoire. Ou 

verture des portes-à 2 heures et demie. 

ÎPOttO-r/fEATIiB; 

Aujourd'hui, en matinée et soirée (2 h., 4 h. et 

9 h ), programme de famille avec des vues de tout 

premier ordre. 

CINEMA PAT HE 

Aujourd'hui jeudi, on matinée et en soirée, der- 

nières représentations d» Notre-Dame de Pattr. 

AlIElur*\' COSMOGIIAPB 

L9 desparato (drame). Cousine inattendue (co- 

médie). Dans les griffea -de la mort (drame), etc. 

éRRONDlSSEMENT DE SAINTGAVDSHS 

SAINT-GAUDENS. —- Nos compatriotes. — 

Parmi les nouveaux sénateurs élus au scrutin 

de dimanche dernier, dans les Bouéhes-du- 

Rhône, nous relevons te nom d'un de nos com- 

patriotes, M. Théophile Pujes. 

Société de présjaration militaire. — H est 

rappelé aux jeunes gens rte 17 à 20 ans qui dé- 

sirent suivre les cours, que la première réu- 

nion aura lieu à l'école de garçons de Sarnt- 

Gaudens le 14 janvier courant, à 8 heures du 

matin. 

A la caisse d'épargne. — Voici le résumé des 

opérations effecîuéas pendant l'année 1911 : 

Nombre de livrets ouverts pendant l'année, 

575 ; nombre de livrets existant au 31 décembre 

9,825 • mentant des versements reçus pendant 

l'année, 1,072,181 fr. % ; montent des rembour- 

sements effectués pendant l'année, 1,448,910 fr.; 

solde dû aux déposants, 6,363,160 fr. 88. 

Cinéma-Pathé. — 1. Le champignon, sa. cul- 

ture, vulgarisation scientifique ; 2. Un mon- 

sieur qui a un tic, comique ; 3. Romain Kal- 

bris, scène dramatique ; 4. Lily Bartlla, acro- 

batie. 

Deux séances, à 2 b. J et à h. } du soir. 

« La Veuve Joyeuse ». — La tournée Albert 

Ghartier donnera demain vendredi, au Théâtre 

des Variétés, une nouvelle représentation de 

La Veuve Joyeuse ». 

On sait que, dernièrement, la salle Pagnac 

ne ccin-tînt qu'avec peine les spectateurs. 

C'est assez dire qu'il faudra se presser si l'on 

veut être sûr do trouver une place. 

LUCHON. — La concession. — Saisi des pro- 

positionis définitives des candidats à la conces- 

sion des Thermes et du Casino, le conseil mu- 

nicipal a décidé de les discuter en séance pri- 

vée, en présence ulevard Armand-Duportal. 59, 

où les intéressés trouveromt tous renseigne- 

rnente utiles. 

gazette Judiciaire 

COUR D'APPEL 

Audience du 10 janvier 

Président, M. Larnaodie ; ministère public, 

M. Vermeil ; giefiter, M. Andrieu 

JUGEMENTS CONFIUMÉS. — La dame Marie C..., 

ipotiso L... âgée de 30 ans, fut poursuivie de- 

vant ie tribunal correctionnel de Toulouse 

ESS 1 mc "toatton d'avoiT à Cadoftrs, par des 

lettres, des placards, .etc., outragé les bonnes 

nceiw-s. Lo tribunal de 'l'oiitlouse, te 17 novem- 

bre, ia condamna à 3 mois de. prison avec sur- 

arme' a francs d'amende. La Cour con- 

va"^ 1 ?* Bo *asea-u, âgé de 23 ans, inculpé de 

hnn'^r'S^ 1 ^ s l >éci ' aJ . Iut eondfuii.iié par te tri- 

ounul do roulouse, en décembre, a 0 mois de 

tate 4 1 P° 1Y:lI1c-a«i Barboussy, àg» de 22 uns, eut une 

PIANO d'occas. gar. Perchez, 40, r.de Rémusat. 

Auiourd'hui, ouverture de l'ALIMENTATION 

OZENME, Maison Baissieres, G, rue Ozenne. 

VILLEFRANCHE-LAURAGUAIS. — Tribunal 

correctionnel. — Audience du 10 janvier. —- 

Surpris mendiant le 5 janvier par la gendar 

merie de Revel, François Baroié, chiffonniier, 

67 ans, natif de Sens, sans domicile fixe, et 

Cyrille Picard, 36 ans, manœuvre, né à Blidah, 

sans domicile fixe, sont gratifiés de huit jours 

do prison chacun. Picard bénéficie du sursis. 

— Pierre Ruaud, 59 ans, natif de Limoges, 

arrêté pour le mémo délit le 22 décembre, par 

la gendarmerie de Villefranche, attrape lui 

aussi huit jours do prison. 

Représentation cinématographique. — Le 

Cinéma-Elect.ric-Géant, direction Bourgeois, 

offrira domain soir vendredi, à 8 h. dans la 

salle du Théâtre Bcusquot, un programme des 

plus variés. 

Dimanche 14 janvier, à la demande générale, 

en matinée, à 4 heures, on donnera t La Pas- 

sion de Notre-Seigneur », en 80 tableaux en 

couleurs, dernier chef-d'reuvre de la maison 

Pathé. Le soir, à 8 heures, « Le Mémorial de 

Napoléon ». 

La soirée sera icomiposée, en outre, de scènes 

dramatiques, comiques, d'actualité, etc. 

REVEL. — Avancement. — Dans V « Officiel » 

du 6 janvier, nous lisons que M. Marcel Bau- 

ruestim, commissaire de poline, est proposé 

pour la 3" 1 classe. TToutos nos félicitations. 

COUR D'ASSISES 

Audience du mercredi 10 janvier 

' Présidence de M. Beyries, conseiller à la 

cour d'appel d'Agen ; MM. Dagassan et Rotls, 

juges au tribunai d'Audi, assesseurs ; greffier, 

M. Borunassies. 

Mintetère public. M. Dépis. substitut, 

- Défens-euir. M* Destouet, du barreau de Mi- 

randc. 

Incendie volontaire 

L'affaire que le jury du Gers est appelé à 

Juger aujourd'hui est un incendie volontaire. 

' L'accusé est un nommé Jean-Marie Pelle- 

ûgine, 51 ans, cultivateur %Estipr>uy, arrondis- 

sement de Mtrande. 

Acte d'accusation 

Dans l'après-midi du 7 août 1911, un incen- 

die détruisit en totalité une certaine quantité 

do gerbes de blé et d'avoine qui se trouvaient 

sur l'aire de la propriété des sieurs Laffargue 

et Joseph Pellefigue, au hameau de Joan-de- 

Poé, commune d'Estipouy. 

} Une partie des gerbes provenait de la récolte 

ité ; Jean-Marie Pellefigue est acquitté. 

Audience du jeudi 11 janvier 

La dernière audience de la session est con- 

sacrée aune affaire de vols qualifiés. 

Les accusés sont : Noël Dubern. 36 ans, ma- 

quignon â Mont-ïte-M-arsan ; Baymond l'a- 

dron 57 ans, marchand de boi6 à Mont-de- 

Marsan ; Jean Barière, 49 ans. cultivateur a 

Larée. . ., . .,. 

M. Noé, procureur de la République, soutien- 

dra l'accusation. 

| M" Dartigues, Baymond Lebbe et NupAes de- 

feadront les accusés. 

Clôture de la chasse 

par arrêté en date du 6 janvier. M. Je préfet 

du Gers a fixé au 28 janvier la clôture de- la 

Conformément aux décisions prises par le 

conseil général au cours de sa dernière ses- 

sion, la chasse à tir du gibier d'eau et des 

oiseaux de passage n'est permise que pendant 

la période d'ouverture générale. 

En outre, aucune autorisation individuelle 

ne fera, donnée pour la destruction des ani- 

maux nuisibles au moyen du fusU. Pour tes 

nies et les corbeaux seuls, les propriétaires, 

uossesseurs ou fermiers pourront obtenu- l'au- 

torisation de détruire par le fusil ces animaux. 

I a loi du 23 juillet 1907 impose, en effet, aux 

nréfets l'obligation de réglementer dans cha- 

înie département, la destruction de ces ani- 

maux. 

11 lui roprésent» qu'il aUait se couxiffomettre 

inutilement et que si le ministère Caillaux 

durait encore quelque temps, ne fut-ce qu'un 

mois, il aurait sa part do responsabilité dons 

sa politique extérieuie et serait forcément en- 

globé dians sa chute. 

M. ItelcasHé tient à sa clientèle ; il veut la 

garder tout entière pour aujourd'hui ot poaw 

Fa vernir. 

U réfléchit, ot quand commença la nouvelle 

séance du Conseil, à 7 heures* et demie, ce 

n'est plus une acceptation ferme qu'il apporta 

à M. Caillaux. 

Il exposa que la situation était très embar- 

rassée, qu'il apercevait de grosses difficultés à 

son passage au Quai d'Orsay. 

11 fit valoir qu'il allait, dès le premier joua', 

être très attaqué à raison de la politique qu'il 

fit vis-à-vis de l'Espagne. 

Bref, il laissa entendre qu'il lui paraissait 

difficile de maintenir l'acceptation de principe 

qu'il avait donnée dans la matinée. 

Cette déclaration jota un froid. 

M. Caillaux tenta de répondre aux objections 

qui venaient d'être formulées pur M. Delcassé- 

mais, contrairement à ce qui s'était passé hier' 

ses collègues du ministère ne joignirent pas 

louiris instances aux siennes ; rien n'allait plus 

M. Pierre Baudin avait utilisé, lui aussi, lo 

temps que lui laissait la suspension dé la séan- 

ce du conseil de cabinet. 

Il avait recueilli l'Impression du Sénat, en- 

core plus mauvaise, si possible, que celle de 

la Chambre. 

B fit savoir sans ambages qu'après réflexion 

a refusait net l'offre du portefeuille de la ma- 

rine. 

M. Delcassé reprit alors la parole au milieu 

d'un silence impressionnant et fit les nouvelles 

déclarations suivantes : 

• Je n'avais accepté la charge des affaires 

étrangères qu'à la condition de voir confier te 

portefeuille de la marine à une personne de 

hante valeur. 

» J'entendais ne pas m'exposer à nouveau au 

reproche qui me fut autrefois adressé de faire 

de la politique extérieure en me désintéressant 

de la direction des ministères de la guerre et 

de la marine. 

» Je laisse une flotte régénérée, ù la hauteur 

du rôle qu'elle peut être appelée à jouer ; j'en- 

tends que mon œuvre soit remise en bonnes 

mains ; or, je suis obligé de constater que le 

président du conseil n'a pas trouvé les con- 

cours auxquels il avait fait appel! 

» M. Poincaré a refusé de prendre les affai- 

res étrangères, et successivement M. Millerand 

l'amiral Germinet, sur lequel je croyais pou- 

voir icependant compter, et M. Pierre Baudin, 

se sont récusés. 

» 11 nie semble donc que l'autorité morale du 

cabinet est sérieusement atteinte. 

» N'est-il pas préférable, dans ces conditions, 

de déblayer complètement la situation en 're- 

mettant au président de la Bépublique la dé- 

missikin du cabinet ?» 

L'attitude d» M. Delcassé provoque, en le 

comprend, une vive sensation. 

M. Caillaux dut reconnaître qu'une vérita- 

ble grève de candidats ministres s'était pro- 

duite autour die lui et qu'il ïui était difficile, 

après les quatre refus essuyés, de faire, avec 

l'autorité rtecessaire, des offres à une cinquiè- 

me personnalité. 

- Je ne puis faire la chasse aux ministres ? 

s'écria-t-il ; cela ne convient ni à mon carac- 

tère ni à ma situation 

Puis il continua d'un ton méûamcolique : 

o Après oo que vient de dire M. Deteassé il 

est avéré que le cabinet n'a pas la cohésion, la 

force indispensables pour affronter demain les 

débais devant la Chambre. 

» C'est côte à côte, unis par une même pen- 

sée, par un même sentiment de confiance ré- 

ciproque que le président du conseil et le mi- 

nistre des affaires étrangères doivent interve- 

nir dane ce débat. 

» La plus petite divergence sur la solution à 

donner, la crise provoquée par la démission 

de M. de Salves auraient donc les conséquen- 

ces les plus fâcheuses qu'uuvrotties) , pour faire face 

aux' frais de location d'un immeuble pour 

Ère lleiire 

Les causes de la démission 

Paris, 11 janvier. 

I Au moment où le Conseil de cabinet suspen- 

j-n sa déKboratieM vers 6 heures, on affec- 

tait dans le monde officiel de considérer la 

Crise comme virtuellement ter-minée. 

* A en croire M. Caillaux -et tes rares amis qui 

lui restent. M. Deteassé avait accepte définitive- 

ment les 'affaires étrangères et l'aeceptation 

du portefeuille de la marine par M. Pierre 

pauidin ue devait pas être inisie en doute, 

[ Ees choses étaient loin d'être aussi avancées. 

I M- Delcassé avait bien laissé espérer une ré- 

ponse favorable, mais il avait été tenu au 

iiouram heure par heure de ce qui se disait 

ù lu Chambre, et à mesure que l'impression 

défavorable s'accentuait, sa détermination de- 

venait plus incertaine. 

M. Doussaud, député de. la Correze. avait 

flui par le rejoindre. 

11 lui avait exprime l'opinion des jeunes, 

t-'«>st-ù-dia>e des nouveaux députés, qui sont 

pâsquie tous delcaesitote». 

Les déboires de M. Caillaux 

On a vu que M. Delcassé avait fait .illusion 

au refus qu'avait rencontré M. OaiHaux au- 

près de M. Poincaré. 

Le sénateur de la Meuse, pressenti par le mi- 

nistre dés aff aires étrangères, avait décliné ca- 

tégoriquement ces offres. 

Le président du conseil avait songé à M. 

Miffiiarand pour la marine. 

Le député de la Seine n'a pas reçu d'offre 

ferme, mais il fut eondé officieusement. 

On a ainsi apipris qu'il s'estimait n'avoir été 

nuGtlement préparé par ses travaux antérieurs 

pour le ministère de la marin© et qu'il ne pou- 

vait accepter, si des offres officielles lui étaient 

faites, que te portefeuille des affaires étrangè- 

res. 

Les pounparlers ne furent pas poussés plus 

avant. 

Le nom de liammiaS, Germinet avait déjà été 

prononcé hier -par M. Detloaseé. et bien que des 

objections lui eussent été faites hier matin au 

sujet de certains blocards ne pouvant se faire 

à l'idée de voir un amiral à la marine, la ma- 

jorité du conseil se rallia à ce choix. 

L'amiral, déférant au désir qui lui était ex 

primé, se rendit au ministère de l'intérieur. 

Introduit dans le cabinet de M. Caillaux il 

fut l'objet, pendant un© demi-heure, des sol- 

lieitatioms très vives de M. Caillaux, mais sans 

succès. 

L'amiral objecta qu'il ne connaissait pas les 

milieux parlementaires et que son ignorance 

die la -politique lui .hiterdiisait d'être placé à la 

tête d'un ministère. 

C'est alors que l'on songea à M. Pierre Bau- 

din, qui refusa, comme on sait. 

Situation sans précédent 

La crise rm^nistéraelle, si inopi nément ouverte 

hier soir, se produit dans des circonstances qui 

sont sans précédent, 

En effet, s'il est vrai que le bureau de la 

Chambre ait été entièrement constitué mardi et 

doive être installé dans l'après-midi d'aujour- 

d'hui, il n'en est pas de même en oe qui con- 

cerne lo Sénat. 

La Haute Assemblée a, suivant un usage 

constant, ajourné â aujourd'hui les élections 

pour le renouvellement de son bureau. . 

Bien que la réélection de M. Dubost à la pré- 

sidence du Sénat ne fasse aucun doute, puis- 

qu'il n'a pas de concurrent, le président de la 

République devra attendre, pour commencer 

ses -consultations, que le bureau du Sénat soit 

officiellement constitué. 

Dans ces conditions, c'est seulement au plus 

tôt à la fin do l'après-mMll d'aujourd'hui que 

le chef de l'Etat pourra faire mander à l'Elysée 

le président du Sénat, puis le président de la 

Chambre. 

M. Faîlières tora-t-il, aussitôt après son en- 

trevue avec MM. Brisson et Dubost, appeler 

le personnage auquel il compte offrir la mis 

sion de former le nouveau cabinet ? Cela pa- 

raît peu probable. 

L'absence de toute indication sur le senti- 

ment du Parlement n'est certes pas de nature 

à lui faciliter un choix et l'on s'expliquerait 

fart bien qu'il attendit jusqu'à vendredi matin 

pour prendre une détermination. 

Les successeurs 

On parle de M. Léon Bourgeois, quo sa si 

tuatiou de président de la commission sénato- 

riale met plus particuUèrernent en avant dans 

les circonstances actuelles. 

Mais on est convaincu que, selon te rite lia- 

Bftuêl, M. Bourgeois invoquera sont état de 

sauté pour se récuser. 

M. lielcassé est naturellement parmi les fa- 

voris. 

On lui donne quatre cents voix personnelles 

à lu Chambre. 

Au Sénat, la situation est plus douteuse en 

raison de l'hostilité do M. Clemenceau et du 

regain de popularité dont bénéficie en ce mo- 

ment M. Pichon. , . „ rQT ..„ 

M. Poineairé est l'un de ceux dont on parie 

toujours ^ , finalement se dérobe. 

On parle aussi de MM. Clemenceau, Bnand, 

^p^mîes personnalités de demi-teinte, on 

lanco tes noms de M. Jean Dupuy et de M. 

Doumergue. . 

On n'a pas oublie que ce dernier avait ete 

indiqué à M. Faîlières par M. Briand comme 

son successeur possible. 

Sa qualité de huguenot, les projets sectaires 

auxquels il a donné son nom lui rallieraient le 

gros de la majorité ministérielle. 

Assassinat d'une Mère de 7 Enfants 

Biarritz, U janvier. 

A Sames, le cadavre d'une femme Fouotg, 

mère de sept enfants, a été découvert dans on* 

mare. 

Le corps était tailladé (te coups de rasoir. 

Le malheureuse avait reçu une blessure pro- 

fonde à la gorge. 

Ses plus jeunes enfants, enfermés dans la 

maison, à quelques centaines de mètres, 

criaient, réclamant, qu'on vînt à leur secours. 

La chambre de la victime était toute ensan- 

glantée. 

Le parquet de Bayonne, qui s'était rendu sur 

les lieux pour enquêter, a mis en état d'arres- 

tation le -mari de la victime. 

D'BOUSBMIX, FLECRANCE (Gers), 

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AVIS DE DÉCÈS 

Les familles OLLAGNIER et ROLLAND, et 1* 

Conseil d'administration de l'Institut des Jeu- 

rues-Aveugles ont la douleur de faire part à 

leurs amis et connaiissances de la perte qu'ils 

viennent d'éprouver en la personne de 

M. l'Abbé Jules OLLAGNIER 

Directeur de l'Institut des Jeunes-Aveugles 

décédé lie 10 janvier, à dix heures du matin, 

dans sa 57° année, et les prient de leur iaire 

l'honneur d'assister à ses obsèques, qui auron* 

lieu le vendredi 12 janvier-, à dix heures du 

matin, sur la. paroisse Saint-Etienne. 

On se réunira à la. maison mortuaire, 35, rue 

Montplaisir. 


Je présent avis en tenant lieu. 

AVIS DE NEUVA1NE 

Les familles nK GAUZY DE SEGADÈNES, SIRE 

DE VILAR, nu BERTRAND, n'USTOU DE V1LLE- 

RÉGLAN, DESAZARS DE MONTGA1LH ARD, 

ABDENE, DEGRANGE-TOUZIN. D'ORSÈNF., 

DE GAVAILHES, DE BEYNES, DE BOYEK- 

MONTÉGUT, DE SAMBUCY DE SOP.GUKS, 

prient leurs amis et connaissances de bien vou- 

loir assister à la messe de neuvaine qui sera 

dite le lundi 15 janvier, en l'église de Satnt- 

Briee près Avignonet, pour le repos do 1 ame 


Maûeioiselle Yvoine [le GAUZY as ûmUM 

décédée le 4 janvier 1912. 

"AV^TO ANNIVERSAIRE 4 

Lois amis et connaissances des farniiier 

DAURIAC et TERRENQ sont invilés à assiste! 

à la messe d'anniversaire qui sera dite te jeu 

di 11 janvier 1912, à dix heures du matin, eu 

l'église de Castelginest. banlieue do Toulou- 

se pour te repos de l'âme de 

Mademoiselle Pauline TAUTIER 


le présent avis en tenant lieu. 

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mlers, 26 90 ; 4 de mai, 20 60. 

Seigles. — Courant, 22 40 ; prochain, 2-2 » ; 4 

premiers. 22 25 ; 4 de mai, îl 50. ' 

Avoine.-. — Courant, 30 70 ; prochain, 21 G» ; * 

premiers. 51 70 -, 4 de mai, 21 45. 

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miers, 8» 75 ; 4 de mai, S6 25, 


Guéri son do M. HEITZ, atteint d* 


mon traitement A baso d'Ellxis Dupeyroux. 

M..lean M F.ri7.,d 

ur-Seine (Seine), A la suite d'une 

odNjffiâfi&S&joui I bronchite contractée au régiment, 

en1894,11 commença à tousscr.Cetta 


qui suivirent,mais en juin 1911,ala 

suite d'un surmenage, cette toux • 

augmenta. Acemomcnt,M.HElTZ 

se mit à lousseret ù cracher conti- 

nuellement et de plus en plus; il 


coinplètement trempé de sueur, 

souffrait dans les cotés, était op- 

pressequand il parlait fort ou mar- 

chait ; enfin, il avait perdu complè- 

tement l'appétit cl ma IgiissaiLCtia- 

(ïueiour,il était pris de frissons et 

de lièvre. Il dut suspendre son tra- 

. vail. Le II juin 1911, je lui trouvai 

des lésions tuberculeuses du 2- degré occupant le quart supérieur et lo 

quart Inférieur du poumon droit en arriérée! des râles de bronchite épara 

omis le quart supérieur du poumon gauche en arriérée! en avant. Après 

quelques semaines de mon traitement n base d'F.lixir Dupcyroux, M. 

111 .1 1 /.se trouva assez fort pour recommencer à travailler; il n'en con- 

JEUDI li JANVIER 101g 

LE 

Uoua pas moins ce tiniteni 

octobre 1911, il ' 

is ce traitement. l'eu à peu, le mieux s'accentua et, le 15 

était guéri etavait repris 5 kilos. Il m'a permis de publier 

son ensafin d'être ulileàscs semblables. 


„ „ _., . . 5, square de Messine, Paris. 

/ .-.s.-5>ilatuberculose fait tant de victimcs.c'est parce que les médecins 

Bçsaventpas lasoigner. L'Klixir Dupeyroux, & base de créosote vraie de 

netie,iodc,taniti,glyeérapho«phatedcchaux,guéritles lésions tuhercu- 

leusesen provoquant la formation d'antitoxines dans le sérum sanguin. : 


naire, articulaire, laryngée, péritonéale, cutanée et osseuse, Bronchites' 

Chroniques, Asthme, Emphysèmes, Catarrhes, Glandes snppurêes ou ! 

non, Arthrites, Tumeurs blanches, Suppurations, Plaies de mauvaise' 

nature, Mal de Poil, Laryngites, Extinctions de voix, Pharyngites, Lu- 

Tpus, Rhumatismes tuberculeux. - Le D' Dupcyroux consulte gratuite- 

ment sur rende/.-vouset parcorrespoodance. Les personnes qui désire- 

ront ie consulter personnellement en son cabinet, 5, Square de Messi- 

ne, Paris, devront lui écrire i l'avancepourlui demander un rendez- 

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Ai. oow. — Coui-^snt, 73 ; paxiliain, 73 a ; 4 pre- 

micis. 72 75 ; 4 de mai, 72 75 ; cote aliflcielle, 72 50; 

tenit&uice. caHme. , . 

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premiers. 50 ; 4 de mai, 50 2G : roux cuites, 43 50; 

autres jeta 42 50 ; redïHniés, 8t! 50; tendance, ferme. 

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té. 21: ordinaires, 21 50. Jo mut les 50 Kilos. 

Grains grossiers — Orge du pays, 10 50 à 11 fr., 

avoine 10 25 à 10 50 ; mais blanc. 15 25 â 15 75. les 

75 tiiJos ; haricots, de 40 a 50 fr. l'hectolitre , lo- 

ves lù a to 50 les 65 kilos ; vescos noires, île 19 50 à 

20 ïr.. les 80 kilos 

lai-lues et Issues. — Premières, dites Minot, 43 50; 

.deuxièmes, dites SS, 43 50 les 122 k. ï; RG, 18 50 

à lfl; reposes, 15; sons, 15 50 à 16, lo tout les 100 

.kilos. 

urnines lourrageres. - Tréfl9 160 a 165 tr. . in- 

ftiui- a.uiuln au pays), llâ a S30 tr.. lo tout \et 

•Su [.iloS 

Marché au fourrage.. — Foin, ia 4 30 a 4 80 ; 

paliiiioin. Ire coupe (nouveau), do 4 60 a 5 fr.; 2* 

» a coupes. 4 20 a 4 70 ; p-ai-ile. hue, de 2 40 à 3 tr. ; 

avoine, l 30 à 3 te., lo tout des 10 kilos. 

noie â brûler. — 1 40 a 1 45 les 5u tulos. 

MARCHE DE BORDEAUX 


Dles. — 20 fr. poux les Mes (te la Tcmraine ; pays, 

Si 50 l'hecto. , _ 

Fa-ines. — Le* 100 kHos ; paï"», 35 60 a. 36 76 ; 

tenue 4* 75. 

Su- — Gros. 17 5" ; ordinaire, 16 60 ; xepasse 

lu» io 5 ; ordinaires, 17 fr. 

Avoines. - ( rises INjitoi), 21 50 A 2.1 76 ; lireta- 

gne grises, 21 a 21 25 ; noires, 22 fr. ; AJgérie, 13 50. 

Maïs. — Roux «Sa pays, 17 50 Ses 75 Mes logés ; 

CiEau.aaiini. to .courant, 23 fr,. nus -les 100 kilos. 

Soigi'e. — 22 fr. pris à bord. 

Orges. _ pava, 20 fr.; Algérie, 18 75 à 19 *r. 

Foins. — Naturtls, 45 «r.-, ilureraès, 54 fr. les *10 

kilos ; ipaitTé do froment, 33 fr.; patine d» se's», 

C 50 paa- wag:>; Biésii 4 % 

1910, 449 !» : BuemassAynss h % 1910. 87. 

V'ei'eaia éurangères. — -Banque iœipèriale OttomaB 

ne eoc-coup. 53 unilï», «o ; Anvcalous ((li. de form 

acticais, ex-coup. 32. ai-2 ; Noriii de l'EUP «no (Ch. d» 

fer) cUligations 3 % ire série 365 ; Kara^ ; se (( h. 

dé fer), actions ex-como. 79, 419 -, VcC-ga-Bo-.igouilma 

4 %, 4Ê8 75. 

Val-surs diverses /actions). — Société Toulousaine 

du Razauto série B. Ex. c. 3, SH7 ; Mines die Car- 

maux, eX-COUp. 62. 2(365. 

Vtefeùrs diverses iOiJiigation:',;. — Ville de Toulou- 

se 1S89 (5a> fr.) 5.15 10 ; 1SS89 (ItO fr ) 103 ; Sieiété 

roudousalne .d'EJectricitô 5 «S 1908, 4S3 ; Ch de ter 

du sud-ouest, 4 %, 4»! ; Ch. d© fea- à -voie étroite 

du Haro A i %, 195 : Tramways Pons 4 % 1906, 477; 

IO08, 482 ; Grandis Cafés. 4 %, m : L'Epargne 

4 i %, 450 ; Eaux de la. Preste 6 %, 481. 

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iuluu 

PAR 

M mo Ueschauzc de lîcrnioii 

PREMIÈRE PARTIE 

8 août. 

Le journal conservateur de la l'égion, 

jnelques prospiectus pré»cuii»an>t des 

pilants de vigxits. ou une bouallie borcte- 

Eise, ou une ijouidre merveilleuse poiur 

activer la p..;nte des vclaidilts ; mon jour- 

nal de •m-cd'e-s. le samedi, voilà, comme 

nature intellectuelle, tout oe que renfer- 

me, à peu près, notre courrier. De temps 

ù autre, la banda noire qui apporte la 

nou vi lie de la niort d"mi amii eu la large 

enveloppe; messagère d'hyménée, ou la 

toute petite par laquelle M. Jean ou Mlle 

Thérè:-

'*'* 

jj NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de 

ÈDACTION ET Mmmm : Toulouse, Rue Roqueîaine, 25 LE NUMERO m 13 F 

,-gnABOÎiîffl ÎT DÉPARTEMENTS UIHT110PKK3 

S,.ArU«w!TS ^ «-UHTROPHKJ 

Trau meta 

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ÉDITIONS REGIONALES 

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, H tes -Py rénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-ot-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 



X9fl*JGKBIXlTX02NrJBi 

ANNONCES (4. peM ... i i, «_ 

«ÉCUMES ^" ° ?° 

RÉCLAMES (3. ....*.*.*.**.".**** 

LOCALES. . * 2 - » 

SPECIAL Jeudi S! Janvier 1911 - 22* Aimée - N 3 6,932. UREAUX A PARIS: 26. BUE FE V DEAU 

Les raits out 

M, Delcassé a accepté le portefeuille des af- 

faires étrangères, en remplacement (Se M. de 

Selves. L'amiral Germinet a décliné l'offre du 

portefeuiKe de la marine. 

Les ministres se sont réunis en conseil rie 

cabinet, sous la présidence cîe M. Caillaux. 

—***— 



sous ia présidence de M. Bourgeois ; M. Poin- 

caré y a fait un exposé de l'accord. 

MM. Viau, Baritaud et Dumont, membres 

de la C. C. T. et directeurs du « Sou du Sol- 


tionnel de ta Seine. — 





—•>— 




— —> 

Le paquebot n Europe », courrier de la côte 





L'année nouvelle a comimencé sans que 

le budget de l'Etat ait été. voté. C'est l'ha- 

bitude maintenant ot le peuple français 

s'en aocomode facilement. Il s'aooommo- 


s'élève aujourd'hui le bilan die ia dépen- 

se puMiquo. Le budget de 1912 atteint 

truatre milliards cinq cents millions, avec 

le déficit on plus à combler. Mais il a un 


ioni. 

Ije budget est athée, comme le reste. 

Lo culte n'y figure plus que pour quel- 

ques reliquats à payer au dorgé. C'est le 


tion. 



plus, la ressource d'en appeler de cette 




de l'Eglise s'est opéré au. milieu d'une 


on entendu la protestation des victimes.. 

On dirait que tout sentiment du juste, 

tout respect du droit est éteint au- sein 

de ia nation. "' - 

Peut-être est-ce' : plutôt apathie qu'in- 




vers elle, suppouie de la même manière 

raiœrodssement indéfini des dépenses. 

Geipendant le clergé souffre d'avoir été 

privé de ses biens et de ses ressourças ; 

le culte s'en ressent, les œuvres de charité 

en pâtissent. Ce n'est pas de quoi, il est 



ranniser toutes les «panions, de tyranni- 


les intérêts, d'aigrir tous les cœurs, de 

diviser toutes les îamidles. Gomment se- 

raient-ils sensibles aux maux du clergé 





budget, restera toujours athée. 







politique, le clergé et les catholiques ob- 



Dès -là que, par raison d'Etat, l'exercice 







bres ne peuvent pas ignorer la gêne ac- 


culté de plus en pius grande pour lui de 


VM&t s'était obligé, solennellement, à 

fieux reprises, de lui procurer, et par 

rengagement contracté, en échange de la 



sonclu avec le Saint-Siège en 1801. 


tloute, les sectaires de l'impiété qui ne 



ces, ou tomber de délabrement et de vé- 





l'intérêt do l'Etat, leur propre intérêt ne 


a l'Eglise le droit de propriété pour l'en- 



blique ? 


fiers de leur domination. Ils ne man- 






neur social I Et dans cette France cou- 

verte des livrées d'une opulence, plus 

nrillante que solide, que do haillons 

a une misère réelle l 

A côté des panégyriques officiels de là 

Prospérité républicaine, il faut entendre 

«*3 doléances et les revendications de la 

confédération générale du Travail, des 

aiyers syndicats d'employés et d'ou- 

iers, les plaintes, les cris de la misère 

u en bas ; derrière le décor extérieur de 

•« richesse et les sourires du plaisir, il 

voir lo dénuement de la pauvreté et 

^ larmes de la souffrance. 

"

JEUDI ït JANVIER iSit 

Gonsail tta cabinet 

Parie, 10- janvier. 

Les «ministres sa sont roiMiie en conseil de 

jsatonet sous ki présidence de M. Caillaux à 

2 heures. 

Le conseil a duré jusqu'à G heiireB 

A 6 h. 15, M. Caillaux a reçu les journalistes 

et leur a fait ta déclaration suivante : 

o J'ai quatre choses à vous dire : 1° M Del- 

cassé a accepté lo portefeuille dos affaires 

étrangères ; 2° on est en, conversation pour sa 


«le «ioiuet aura lieu oe soir mémo à 7 heures 



l'intention de donner sa démission. » 



voile du bruit qui courait à son sujet, M. Le- 

brun se serait écrié : « Je ne fais pas de coups 

à la Chanoine. » 

M. Caillaux a dit encore que le conseil de 



M 



.. Clemenceau est allé à l'Elysée, spontané- 

ment, disent les uns; appelé par M. FaHières, 

casent les autres. 

Il aurait représenté au président de la Répu- 


ue vu© extérieur de l'avènement de M. Delcassé 



trons allemandes, ce serait aller audevant de 


won des affaires extérieures à un homme qui 

représente devant l'opinion une politique 

» ûostiiïté vis-à-vis de l'Allemagne. 

L'impression â la Chambre 



Couloirs de la Chambre; les députés ue croient 





socialiste des Pyrénées-Orientales, M. Delcassé 


M. Lebrun aurait manifesté l'intention de se 

retirer, ce qui entraînerait la démission du ca- 



qu'un* importance relative. 

» Il n'y a pas, à l'heure actuelle, une majo- 


Caillaux, pas plus que tout autre ministère.. 



net est fini ; s'il se présente devant la Cham- 

bre, U sera renversé. 


s La crise est ouverte. » 


qui se passe aujourd'hui est la justification de 

la politique de M. Pichon, que le cabinet 


laquelle on sera obligé de revenir. « 

Pendant la conseil de cabinet 

D'après les senseigneonents que nous avons 






M. Delcassé. 


principe dès h ici- soir, et oe matin M. Malvy 

avait pressenti l'amirai Cermine*. 

Ce dernier est arrivé à 3 h. 15 au ministère 

de 1* intérieur. 










On ajoutait môme, que M. Delcassé hésitait 


étrangères. 

A 4 h. 45 la séance était suspendue et M. 

Besnard, sous-secrétaiaxi d'Etat aux finances, 


marine. 

Pendant la suspension, MM. Doussaud e,U 


rieur pour s'entretenir avec le ministre de ia 

marine. imrréàtm;, iIM iî M IÉ Énranir 111 

Mais M. Delcassé était parti rue Royale. 


au nom de tous leurs colflègues de tous les 


cassé de ne pas accepter le portefeuille des 


Il s'ensuit que la situation de M. Delcassé 

s'est considérablement affermie «t qu'il risque 


d'un cabinet condamné à mort, de sombrer 

'avec lui. 

On apprit bientôt rjue de la place Beauvau 



Là, ils apprirent que r acceptation de M. Del- 

cassé était définitive et dans ces conditions ils 


La séance fut reprise et de nouveaux noms 

fuawiut mis en avant pour le portefeuille de la 

marine. 

Le nom de l'amiral Auvert fut, dit-on, pro- 


MM. Mii-terand et Combes. 


aller, et pour le fais» accepter on faisait re- 


pendant que M. Pellôtan «n était le titulaire. 

Les journalistes discutaient sur ce choix 


tdit de la démission de M. Lebrun, ministre des 

colonies. 

Mais œ bruit fut bientôt démenti par M. 


A 5 heures un quart, M. Baudin, sénateur de 

l'Ain, arrivait place Beauvau, 


Caillaux et que co dernier lui offrait la porte- 

feuille de la marine. 


ïes 

A 6 heures, enfin, les ministres Quittaient le 


M. Klotz, Voix gêné, nous dit qu'il allait dom- 

r4«r dos signatures et qu'ils reviendraient tous 

à 7 neuves. 

MM. Steeg, Augagaeur. Cruppi, Pams et Re- 

rtoult, avaient quitté l'intérieur par la cour des 

S&usates. - . 

LA DÉIÎSSIOM DU CABISET 

Une déclaration da M. Caillaux 

Paris, 8 h. 40. 

M. CaiU&ax a fait aux journalistes ia décla- 


« En présence des difficultés que M. Caillaux 




blée, M. Caillaux ne croit pas pouvoir assumer 



n Lee ministres ee réuniront demain matin 



sera motivée en termes précis, » 


sas le président de la Républiue do la eituation. 


De M. Gaiiriettas, dans lo Figaro : 

e M. de Selves sfest enfin réhabilité ; le jour 

t>ù on lui avait demandé de pallier les erreurs 

de sou étonnant prédécesseur, en dépit des 

dossiers ot des prouves, Il avait en le tort do 

.îéclarer que M. Cruppi avait officiellement 

protesté cambre l'expéditioii projetée des Espa- 

gnols à Laroche et à El-Kaar. 

» Lo jour où il apprit que M. Caillaux négo- 

ciait on dehors de lui et de M. Cainbon à Ber- 

lin, M. do Selves devait partir. 

i Lo joui où M. Caffiuiix menaça, non pas 

seulement l'Espagne, mais le rod, M. de Selves 


» Le jour où M.CaiUaux esquissa contre l'An- 

gleterre un geste do rupture folle, M. do Sel- 

ves devait, pour la dignité do sa conscience, 

abandonner ea fonction au lieu d'exhaler à 

l'Elysée se» lamentations inutiles. 

» Cî» sont là de* fautes crue nous expierons 

ou». 

» Mais son aine ulcérée s'est enfin soulevée 

hier ot est afléo vers la lumière. 

« Tout s'est effondré dans la clarté, 

» Voua qui est Won. » 

Ou Goutoie i 

» (diurne lu «toytHi-d'ùgo Va. dit, à la fhamhm 

» li y a rm gouvorn*îment qu! accepte un, 

nu&kon de taîonau-irco t-t oui coûte n mil 

Mards ; mai» où 11 n'y a ot où il ne peut v avoir 

d» par cet organisme même quelque compli- 

que o« tiiKmefix qu'il soit, aucune pensé© jus- 

pipatn-90 ai !Ë tectrice. 

» C'est un corps mort qui étouff e tout sentl- 

mmt national, tout élan patriotique, toute 

aspiration expansive de crainte d'être sou- 


«ans le fossé : la République est à bout de 



sa ruine ; mais la France ne saurait plus long- 

temps restar attachée à ce cadavre sans parta- 

ger son sort. • 







a abandonner son portefeuille. 



tions qui, dans sa bouche et avec son tempé- 



actuel, même s'il se trouve renforcé par le 

retour de M. Delcassé au quai d'Orsay, va se 


faut au sein de la commission sénatoriale, qui 

ne paraît pas disposée à désarmer, que de- 



LÀ CAMPAGNE ANTIMILITARISTE 

SouduSoldatenCorrec 

ELLES MILITAIRES 

Armée active, — Promotions 


Artillerie. — Les sous-lieutenants dont les 

noms suivent, ont été promus au grade de 

lieutenant : MM. Counil, du 49» régiment ; 

Grousset, du 21° ; Babel, du 9 e ; Germon, du 20e- 

Bouni, du 23 e ; Naud, du 20°. 

Les adjudants dont les noms suivent ont été 

promus au gracie de sous-lieutenant : MM. 

Rousset, du 57 e régiment d'artillerie, au 56° ; 

Tourrau.lt, du 49 9 , au 34° ; Potut, du 21 e , au 49°; 

Denis, du 9 e à pied, au 6° à pied ; Clerc, du 

33» au 36« ; Grill, du 18° au 3° ; Lafontaine, du 

58» au 52* ; Bazerque, du 13° au 56 e ; Millas, du 

52 e au 33° ; Couloume, du 24 e au 18°. 

Cavalerie. — Sont nommés au grade de sous- 

lieutenant : MM. Lassus, de l'Ecole d'Autun, 

au 20° dragons ; Abadie, du 10 e dragons, au 2 e 

Lesehf, du 0° hussards au ter ; Vitalis, du 30° 

dragons, au 19° ; Vignaud, du 15» dragons au 

10° : Ansela, du 19» chasseurs au 21 ; Proust, 

du 21" chasseurs, au 12". 

Mutations 

Infanterie. — Passent, les chefs de bataillon: 

MÏI. Catin, du 19», au 14» ; Rey, du 84", au 139°. 

M. le .capitaine Gambier, du 11.4 e , au 107 e . 

MM. las lieutenants Gaillard, du 18 e , au 14 e 

Schoeffer, du 114 e , au 92 e . 

Cavalerie. — MM. de Mareschal de Luciane 

lieutenant au 13 e dragons, passe au 10 e ; Duha 

mal, lieutenant au 1er hussards, passe au 11" 

chasseurs. 

Artillerie. — Les officiers dont les noms sai 

vent ont reçu les affectations ci-après : 

Sont classés dans le corps de troupe : MM. 

tes chefs d'escadron Ferreyra, du parc d'artil- 

lerie du 18 e corps d'armée, au 14 e régiment 

Pont, de la commission d'études pratiques du 

tir de campagne, au 57° régiment. 

MM. les lieutenants Lattes, du 20" régiment, 

au 57 e ; Grandry, du 52 e , au 51 e ; Girves, du 

9 e , au 3" ; Gotinaud, du 33 e , au 13 e ; Chambon 

du 6 e , au 23e ; Herboireau, du 20 e , au 33 e ; Jo 

guet, du 49e. au 57» ;Lapara, du 14», au 61 e . 

Sont classés à l'état-major particulier des 

établissements et services divers : MM. Croize 

Pourcelet, chef d'escadron au 24» régiment, au 

commandement du parc d'artillerie du 18 e 

corps d'armée ; Peron, chef d'escadron du 9 e 

légiment, nommé au commandement du parc 

d'artillerie de la place d'Oran ; Lapeyre, capi- 

taine au 57 e , classé à l'atelier de fabrication de 


Sont promus médecins-major de 2' classe : 

MM. Defoug, des hôpitaux de la division d'O- 

ran, passe au 34* d'infanterie ; Baron, du 10" ré- 

giment de dragons, passe aux hôpitaux de la 

division d'Oran ; Bornât, des hôpitaux de la 

division d'Alger, passe au 10* dragons ; Genêt, 

du 58' d'artillerie, passe aux hôpitaux de la 

division d'Alger. 

Sont promus médecins aides-major de 1" 

classe : MM. Armengaud, du 83' d'infanterie, 

passe aux hôpitaux de la Tunisie ; Offerte, des 

hôpitaux de la Tunisie, passe au 83* d'infan- 

terie. 


L'ACCORD FRANCO-ALLEMAND 

A la commission du Sénat 


La commission sénatoriale de l'accord fran- 

©o-aJJemand s'est réunie à 2 h. § sous la pré- 

sidence de M. Léon Bourgeois. 

Se conformant aux décisions prises hier, elle 

a entendu M. Poincaré qui a analysé dans ses 

détails l'accord du 4 novembre 1911. 

Ta séance, si nous en croyons les commissai- 

res que nous avons pu voir à la sortie de la 

réunion, n'aurait présenté que peu d'intérêt, 

M. Cailaux, retenu au conseil de cabinet, 

«'ayant pu être entendu. 

Voici le texte du procès-verbal officiel : 

La commission s'est réunie à 2 h: i, sous la 

présidence de M. Bourgeois. 

Tous les membres étaient présents. 

M. Poincaré commence l'examen des articles 

de raccord franco-allemand du 4 novembre, 

Bslatiî au Maroc. 

Cet examen a donné lieu à des échanges de 

vues auxquelles ont pris part MM. Ribot, de 

Courcel, Pichon, Méline, d'EstoumeUes, Jean 

Dupuy, Peytral. de Las Cases, Ratier ot Bau- 

din. 

Après avoir poussé l'examen des articles 

jusqu'à l'article 5, la commissiori, à 5 heures, 

s'est ajournée à demain 2 h. §, 


La repense de l'Espagne 

Madrid , 10 janvier. 

Le conseil des ministres réuni hier soir, a 


iwcpoaitiotie de la France. 

D'après ce que j'ai pu savoir, chacun reste 

sur ses positions. 

La date de la reprise des conférences de M. 

Geoffray et 'de M. Garcia Prieto en présence 

de sir Maurice de Bunsen, ambassadeur d'An- 

gleterre, sera probablement fixée vendredi au 

ooHr» dé la réception diplomatique hebdoma- 

daire. 

On prévoit que l'on choisira, samedi ou lundi 

à moins que la crise inimsteaïel'e en France 

ne retarde les entretiens. 

L'AFFAIRE D'OUDJDA 




de détournement d'Oudjda, a été incarcéré ce 

Matin â la maison d'arrêt d'Aix. 


criminelle des Echelles du levant, sous la pré 

veatlon d'abus de confiance qualifié, n'est pas 


Courriers d'Outre-Mer 

Arrivée «le I' « Europe ». — nouvelles de l'A- 

frique équatoriale 

>^ Bordeaux, 10 janvier. 


cidentale d'Afrique, est arrivé cet après-midi 

à Bowdeaax. 

Les passagers, forts nombreux, apportent des 

nmQH de l'AifRique équatoriale et annoncent 

ttotamment qu'on vient de commencer la réa- 

lisation

JEUDI ii JANVIER 1912 

line Journée Atlci 

1UFN TAIBE ANNUEL A LA MAISON 

U '| .PERSONNE. - POUR RÉDUIRE LE 

TOCK. LES EXIGENCES DE LA 

EXPLICATION DES 

RABAIS 

MODE. 

Mrrdi F T 

CAS1NS 

iochain 15 janvier tes GRANDS MA- 

^PERSONNE ouvriront la vente 

dei SOLDES D'INVENTAIRE. 

suce -es do cette vente s'explique par les 

inr oMPARA "SLES qui sont faits 

PB?* IN 

mode ayant été cette année particulière. 

nlntalsisle, les marchandises ont subi 

* BABÀH PLUS IMPORTANTS QUE JA- 

MAIS. 

pour bien se renseigner, H suffira de lire la 

nmciscluturo qui paraîtra ici même Dimanche 

oro-chaiii et de faire une visite aux GRANDS 

MAGASINS LAPERSONNC. 


b ^J* .situation financière exacte de la ville 

(accepte sous réserve.) 

» Ce sont là des .résultats tangibles (d'Ocritu- 

ICJ qui permet tronlt à nos successeurs de 

trouver les meilleures solutions pour procurer 

au budget les ressources nécessaires a son 

e.mdibre réel et définitif . » 

u V a y i e - st on toutes lettres, les radicaux-socia- 

listes laissent à tours succeaseurr» un budget 

qui n est ni réel, ni définitif. 

Des gérants de la fortune d'une ville con- 

damnes, au terme de leur mandat, a avouer 

nue telle impuissance, doivent, par simple pu- 

deur, passer Sa .main, sinon recevoir de qui de 

droit l'ordre de déguerpir. — H. de R. 

E DE TUE 

§phéméridss toulousaines 


Saints du jour : Saint Hygin, saint Théodose. 

Vête à souhaiter : Saint Arcade. 

Coarher de la lune, il h. ii matin ; passage 

au méridien à 5 h. 43 matin ,- dernier quartier 

ù 7 h. 43 matin. 

Lever du soleil, 7 h. 29 ; coucher, 4 h. 35. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

11 JANVIER 1862-. — M. de Planet lit à la 




les plus remarquables de l'année 1861. 

SPECTACLES. — Variétés „• A sept heures, Nos 

Intimes. 

Cirque de Toulouse : Pour la. première fois 

ie Carrousel Hongrois. 

A Faculté de Médecine 

Un concours pour une place de chef de clini- 

que des maladies mentales s'ouvrira à la Fa- 

culté de Médecine et do Pharmacie de Tou- 

louse, le lundi 20 février 1912, à 8 heuaree et de- 

mie du matin, salle des Actes . 

Cercle Catholique de Saint-Etienne 

Nous rappelons aux personnes qui ont des 

numéros gagnants de lia, tombola de l'Arbre de 

Noël qu'elles peuvent retirer tes lots à partir de 

jeudi, 11, jusqu'au samedi 27 janvier. Passé ce 

délai, les lots non retirés restent acquis à l'œu- 

vre. 

On est prié de présenter le numéro gagnant 

pour retirer le lot. Le Cercle est ouvert te mar- 

di, jeudi, samedi, à 8 heures et demie ; le di- 

manche de 4 a 7 heures, rue des Vases, 15. 

pincé on flagrant délit de .rmendicUé à Casta- 

net, le 3 janvier, est condamné à l mois (te pri- 

son. 

— Paul Andrian, âgé de 33 ans, arrêté pour 

vagabondage à Toulouse, lo 29 décembre, est 

condamné à 2 mois de prison. 

§ SS 

CLUB AMICAL SALADIEN 

Ce soir jeudi, réunion «ftnftrito au siège du CJ1C0, 

calé Poined, barrière do Paris, a i» heures précises. 

tnrd.ro du Jour : Croas-country cyclo-pédestre do fin 

février. 

SKATINC-CLUB TOULOUSAIN 

La Société informe les lauréats de son concours 

de patinage à qui étaient échus des prix en espè- 

ces, ((u'able- tieut a leur disposition des objets d'art 

de valeur corretoxHulawLe. a seule fin de conserver 

aux bénéficiaires leur droit intégral u l'amateu- 

risme. D'autre part, les momibres devant jouer l'é- 

quipe de hockey devront se réunir dimanche maUn, 

a 9 heures, à l'Eldorado. 

SOCIETE DE PREPARATION MILITAIRE 

DE LA HAUTE-GARONNE 

Cours die la semaine : jeudi 11 janvier, à 8 heures 

et demie du soir, aimpliittiéatre de l'ancienne Fa- 

culté des Lettres, rue de Rômusat. — Dimanche 

U janvier, à 8 heures 20 du matin, deuxième grou- 

pe, caserne du 83* régiment d'infanterie, roirle de 

Castres; premier, troisième et quatrième groupes, 

caserne du M" régiment d'Infanterie, avenue du 

Général Verdier. 

Patronage Saint-Etienne 

La conférence de Saint-Vincent de Paul du 

Patronage Saint-Etienne donnera dimanche 

prochain, au bénéfice des familles pauvres se- 

courues par élite, une séance récréative, dans 

te local du Patronage, 12, rue SainteAnne. 

Au programme : Aimez-vous les uns les au- 

tres, drame en deux actes ; l'Affaire de la. Rue 

de Lourcine, comédie en un acte et des inter- 

mèdes variés. 

Les bienfaiteurs et amis de l'œuvre sont spé- 

cialement invités à cette réunion pour laquelle 

on trouvera des cartes d'entrée à l'Ecole Libre 

de Saint-Etienne, 15, rue Bida, ou dimanche 

soir, h la porte de la salle. 

Société d'Agriculture 

Séance du 13 janvier 191% 

Ordre du jour : Analyse d'un livre sur l'agri- 

culture dans la République' Argentine, par M. 

le commandant Davasse. 

Confession de M. Juppont 

M. Juppont disait, vers la fin de son premier 

tapport financier de 190?, alors que tes radi- 

iaux-socialistes venaient de remonter au Ca- 

pitoiie : 

- \11..L». 

REGLAN, DESAZARS DU MONTGAILHARD, 

ARDÈNE, DEGRANGE-TOUZIN. D'ORSENE. 

r* CAVAILHES. DE REYNES, m BQYEg- 

MONTIÎGUT. DA SAMBUCY DE SORGUBS. 

orient leurs amis et connaissances de bien vou- 

loir assister à la messe de neu vaine qui sera, 

dite le lundi 15 janvier, en l'eghse de Samt- 

Brice près Avignonet, poux te repos de i drue 


MaasmoiselleYvQine fle GAUZY ne SEfiADÊNES 

dêcédée lo 4 janvier 1912. 

l'église do Castelginest, banlieue 

se, pour le repos de l'àme de 

Mademoiselle Paul!no TAUTIER 

H ne sera pas envoyé de lettres do faire part, 

le présent avis eu tenant H.eu._ 

oires et marc 

MARCHE DE PARTS Du 10 janvier. 

Ouverture. — Farines. — Courant, 32 'ii ; lu-ochaîo 

83 ; 4 premiers. 33 75 ; 4 de mal, M'. 

Blés. — Courant. 36 36 ; prochain, 26 45 : 4 l»r*- 

Bliers, 20 60 ; 4 da mai. 26 00. 

Sel'î'lcs. — Courant, «29 '0 ; procliain. 2? 10 ; 4 

premiers. 28 $S> ; 4 de iaat, 21 U>. 

Avoines. — Courant, 2i> 70 ; prc-chaln, 21 05 - 

premiers. Cl "0 : 4 de mal, 21 4j. 

Lin — Courant, tw 23 ;prochaln, 95 40 ; 4 

aJleuuund voté par la Chambre et à cause de J miem, sa 75 ; 4 de mai, so mi 


JEUDI f 1 JANVIER 1918 

finérlson de M. HEITZ, atteint de 


mon traitement à, base d'Elixir Dnpeyroux. 

M..IeanIIRlTZ, ilccolleleur, que représente la photogravure ci-confra. 

ggnéa l'iirisBiil.S73elliiibile49,nvenu8desQualre-Riieiles.aMontrpiiil. 

sur-Seina (Seine). A la suite d'une 

bronchite contractée au régiment, 

eii189l,il commenta à tousser.Cctt© 


qui suivirent, mais en juin 1911, à la 

suite d'un surmenage, cette toux 


se mit à lousseret à cracher conti- 

nuellement el de plus en plus; 11 


complètement trempé de sueur, 

•joutlrait dans les cotés, était op- 

pressé quand il parlait fort ou mar- 

chait ; enfin, ilavait perdu complè- 

tement l'appétit et maigrissait (.ha- 

a uejour,it était pris de frissons et 

c lièvre. U dut suspendre son tra- 

vail. Le 11 juin 1811, Je lui trouvai 

des lésions tuberculeuses du 2* degré occupant le quart supérieur el le 

atturl inférieur du poumon droit on arrière el des râles de bronchite épiir» 

dans le quart supérieur du poumon gauche on arrière el en avant. Après 

bnelqucs semaines do mon traitement ù base d'Elixir Dupcyroux, M. 

BEI i Zse trouva assez fort pour recommencer à travailler; il n'en con- 

tinu, i pas moins ce traitement. Peu il peu, le mieux s'accentua el, le 15 

octobre 1911, il était guéri et avait repris 5 kilos. Il m'a permis de publier 

son ca s alin d'être utilea ses semblables. 


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nesavenlpas lasoigner. LEIixir Dupcyroux, à basedecréosote vraie de 

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leuses en provoquant la formation d'antitoxines dans le sérum sanguin, 


naire, articulaire, laryngée, péritonéale,cutanée et osseuse, Bronchites 

Chroniques, Asthme, Emphysèmes, Catarrhes, Glandes suppurées ou 

non, Arthrites, Tumeurs blanches, Suppurations, Plaies dé mauvaise 

nature. Mal de Pott, Laryngites, Extinctions de voix, Pharyngites lu- 

pus. Rhumatismes tuberculeux. -LetV Dupcyroux consulte gralui'le- 

frientsur rendez-vouset pal-correspondance. Les personnes quîdesire- 

ront le consulter personnellement en son cabinet, 5, Square de Messi- 

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miers, 72 25 ; 4 die mal, 73. 

Atcoofls. — Oonjnunt, 13 50 ; JH-oeîiaJn, 73 ; 4 P O- 

miers. 73 25 ; 4 die 'mai, 73. 

Sucres. — Courant, 4» S5 ; procfiajn, 49 oO • 4 

prfaalers, 50 ; 4 de mai, SO 25. 

ctdture. — Farines. — Courant, 32 70 ; jjrooaaU), 

32 30 ; 4 premiers, 33 05 ; 4 de anal, 33 90 ; tendance, 

lai i/le. 

Bi.€8. — Courant, 26 30 ; prochain, 26 40 ; 4 P"C- 

taiera, 26 85 ; 4 de mai., 2 ; 4 de mal, 85 7-5 ; tendance, faittl.fl. 

Cxi.'.a - Courant, "M 25 ; ©rochali», 73 50 ; 4 pre- 

eyons 72 26 ; 4 do mai, 71 ; tendance, faible. 

A; -oo«>. — Couraml, 73 ; pret-haln, 73 25 ; 4 pre- 

mieiï. 72 75 ; 4 do mai, 72 76 ; cote officielle, 72 50; 

teubdunco, caime. . 

Bucres. — Courant, 49 20 ; procfiain, 40 50 ; 1 

premiers, 50 ; 4 de mai, 60 26 ; roux cuites, 43 50; 

•ittti-es jets. 42 50 ; ralHmiée, Si 50; tendance, ferme. 

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Du 10 Janvier. 

Elad^ttes, Jules snipârleure, 21 Tô; tsonno qua- 

té, 21: ordinaires, 21 50, le tout les 50 kilos. 

Grains grossiers. — Orge du pays, 10 50 à 11 fr., 

avoine, 10 sa à 10 50 ; maïs blanc. 15 25 à 15 75. les 

75 ItUos ; haricots, do 40 i 50 fr. l'heciolUre , te 

ves lfi à 16 50 les «5 kilos ; vesces noires, de 19 60 a 

20 Ir.. les 80 kilos 

l'artncs et issues. — Premières, «tes Minot, 43 50; 

deuxièmes, dites SS, 43 50 les 122 li. i; RG, 18 50 

à 19; rayasses, 15; sons. 15 00 à 16, lo tout les 100 

itilos. 

uralnes tourrageres. — Trèfle. 160 à 165 fr., m- 

*tiuaiuioia du pays). 115 a 120 tr.. lo tout le* 

«Vu ni lus 

Marché au fourrage. — Foin, do 4 30 à 4 80 ; 

Sainfoin, lro coupo (nouveaal, (îa i 69 a 5 fr.; 2" 

M • couper, 4 20 a 4 70 ; paliile blé, de 2 40 4 3 tr. ; 

avoine, 1 80 a 2 û-., le tout des is) kilos. 

Uoù> a brûler. — l 40 a l 45 tes 50 kilos. 

MARCHÉ DE BORDEAUX. 


Bles. — 26 tr. pour les Més do ia Touraino ; pays, 

ïl 50 l'iiecto. „ 

î)"a"iiies. — Les 100 hlJ5 15 85 25 

95 45 

95 40 

95 25 

95 50 

95 7J 96 .. 

95 8o 95 35 

96 IX) 96 40 

96 20 96 20 

8.1 70 82 80 

82 50 82 40 

87 40 87 40 

105 .. 104 80 

Iu3 20 103 02 

91 52 91 10 

468 .. 470 ... 

483 .. 492 . 

ACTIONS 

Baa

11 janvier 1912 - Bibliothèque de Toulouse

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