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FOCUS « Pour se démarquer sur le SIAL, il faut avant tout valoriser son offre et ses innovations » Logistique agroalimentaire Olivia Grosbois, Directrice SIAL GROUP Interview N°46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 30 DH Externaliser ou ne pas externaliser ? RESSOURCES PROCESS MARCHES ENTREPRISE DU MOIS Alimentation avicole Automatisation La ricotta Forafric

FOCUS<br />

« Pour se démarquer sur le SIAL, il<br />

faut avant tout valoriser son offre<br />

et ses innovations »<br />

Logistique agroalimentaire<br />

Olivia Grosbois,<br />

Directrice SIAL<br />

GROUP<br />

Interview<br />

N°46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 30 DH<br />

Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />

RESSOURCES<br />

PROCESS<br />

MARCHES<br />

ENTREPRISE DU MOIS<br />

Alimentation avicole Automatisation La ricotta Forafric


L’Interview<br />

<strong>FOOD</strong> Magazine<br />

Quelles sont les nouveautés de<br />

l’édition 2012 ?<br />

Olivia Grosbois<br />

En octobre 2012, du 21 au 25, pour<br />

tenir compte des marchés qui évoluent,<br />

SIAL 2012 renforcera ses atouts<br />

majeurs en enrichissant cette nouvelle<br />

édition qui se prépare !<br />

L’implantation des secteurs a été<br />

repensée pour un parcours d’achats<br />

plus efficace pour les visiteurs et les<br />

événements concentrés pour une expérience<br />

visiteurs stimulante. L’objectif<br />

pour nous est de permettre au visiteur<br />

de consacrer plus de temps à sa visite<br />

dans un minimum de temps. Notre<br />

priorité est de garantir un bon retour<br />

sur investissement, qui se mesure à<br />

l’aune de nos 140.000 visiteurs attendus,<br />

de près de 6.000 exposants et<br />

1.500 journalistes présents. Avec une<br />

offre équilibrée entre petites et grandes<br />

entreprises originaires d’une centaine<br />

de pays de tous les continents, SIAL<br />

2012 se doit d’être un voyage d’affaires<br />

très rentable pour développer des marchés<br />

export à moindre coût avec un<br />

point de vue concurrentiel ultra complet<br />

en 5 jours de salon.<br />

Quels seront les temps forts cette<br />

année ?<br />

Nous avons conçu un programme de<br />

Olivia Grosbois, Directrice SIAL GROUP<br />

Pour se démarquer sur<br />

le SIAL, il faut avant tout<br />

valoriser son offre et ses<br />

innovations<br />

A l’approche de ce grand rendez-vous que consti-<br />

tue le SIAL Paris pour les exportateurs marocains,<br />

Olivia Grosbois, Directrice du salon et du SIAL<br />

Group fait le point avec nous sur les nouveautés<br />

de cette édition et le développement à l’international.<br />

L’occasion aussi de donner quelques astuces<br />

aux exposants marocains, de plus en plus nombreux<br />

à chaque édition, afin qu’ils puissent optimiser<br />

leur participation.<br />

visite pour chacun des visiteurs, en<br />

fonction de ses priorités :<br />

• Pour tous les visiteurs :<br />

- L’espace SIAL Innovation dévoilera<br />

400 produits choisis pour leur caractère<br />

innovant par un jury d’experts<br />

indépendants ;<br />

- En écho à cet espace, les SIAL d’Or<br />

valoriseront et récompenseront des<br />

innovations alimentaires devenues des<br />

succès commerciaux sur le marché<br />

national des 29 pays représentés.<br />

• Pour les visiteurs de la distribution<br />

(49%, soit près de 67.000 professionnels)<br />

:<br />

- Pour comprendre les enjeux de la<br />

distribution de demain, SIAL lance<br />

SIAL TV, le point central d’animations<br />

et d’échanges en français et en<br />

anglais. Un plateau ouvert à tous les<br />

professionnels engagés et responsables<br />

qui débattent en direct de tous les<br />

sujets d’actualité.<br />

• Pour les visiteurs des Industries Agro<br />

Alimentaires (28%, soit 38.000 professionnels)<br />

:<br />

- Dans un esprit de filière complet, le<br />

SIAL 2012 accueille IPA, The Global<br />

Food Factory, le salon international<br />

du process alimentaire placé sous le<br />

signe de la production éco-responsable,<br />

et In-Food, consacré aux PAI et<br />

ingrédients. Avec un espace de conférences<br />

dédiées aux responsables<br />

R&D, Marketing et Achats de l’indus-<br />

trie alimentaire, utilisateurs de PAI et<br />

ingrédients, In-Food Centre dévoile<br />

un programme de conférences autour<br />

des PAI, solutions et ingrédients alimentaires.<br />

• Pour les visiteurs de la restauration<br />

(17%, soit 23.000 professionnels) :<br />

- La Cuisine by SIAL présentera un<br />

programme d’événements culinaires<br />

plus dense et plus attractif en facilitant<br />

la rencontre des professionnels de<br />

la restauration qui bénéficient d’un<br />

espace de démonstrations culinaires,<br />

d’un tout nouveau restaurant VIP, d’un<br />

showroom de produits « restauration<br />

et gourmet » et d’un Club VIP.<br />

Et enfin, le SIAL proposera un « SIAL<br />

2012 hors les murs » : Paris est la<br />

capitale la plus visitée au monde et<br />

la région Ile de France, le creuset du<br />

bien vivre et de la diversité alimentaire.<br />

Le SIAL 2012 en profite pour organiser<br />

un parcours d’exception dans des<br />

lieux à découvrir ou à redécouvrir : un<br />

SIAL OFF placé sous le signe de la<br />

« French touch », de la surprise et de<br />

la gourmandise, de l’éveil des sens et<br />

du plaisir avec une sélection d’événements<br />

festifs et de manifestations<br />

« d’after salon » (restaurants, épiceries<br />

fines, caves, cours de cuisine, musées…).<br />

Suite pages 22-23<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 3


FOCUS<br />

Logistique<br />

Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />

La logistique est un aspect clé pour toute entreprise du secteur agroalimentaire, mais peu ou<br />

mal connue et évaluée. Dans ce dossier, après une introduction sur ce qu’est la logistique, nous<br />

vous proposons un tour d’horizon sur les avantages de l’externalisation de cette activité et sur<br />

les freins qui persistent auprès des agro-industriels.<br />

RESSOURCES<br />

Alimentation avicole<br />

Marché des matières premières et<br />

perspectives d’utilisation d’enzymes<br />

Confrontés à une flambée des cours des matières premières, les acteurs du domaine<br />

de la nutrition animale, qu’ils soient fabricants d’aliments, premixeurs ou éleveurs, sont<br />

continuellement à la recherche de solutions à même de réduire cet impact négatif sur leurs<br />

coûts de fabrication.<br />

PROCESS<br />

Automatisation<br />

Lorsque le pilotage automatique<br />

mène au succès !<br />

Des facteurs comme la traçabilité des charges, la pression sur les coûts ou la durabilité<br />

ont, conjointement avec les exigence du consommateur, profondément modifié l’industrie<br />

agroalimentaire. A partir d’une certaine taille d’entreprise, les solutions autonomes, classiques<br />

et manuelles, ne sont plus en mesure de répondre à ces défis sans faire exploser les coûts. Il est<br />

donc nécessaire d’avoir recours à des systèmes de commande et d’automatisation modernes.<br />

L’ENTREPRISE DU MOIS<br />

Forafric<br />

Avec sa marque Maymouna, qui se distingue par sa couleur rose ornant ses sacs et<br />

ses camions, le groupe Forafric se positionne comme un acteur majeur de la minoterie<br />

et semoulerie industrielle. A l’aube de ses 70 ans, il vient d’opérer une refonte de son<br />

organisation et de se doter d’une nouvelle vision stratégique pour accompagner ses projets<br />

de développement futurs.<br />

28<br />

40<br />

42<br />

60


N° 46 • 15 juillet / 15 Septembre 2012<br />

L’INTERVIEW<br />

3 Olivia Grosbois, Directrice SIAL Group<br />

5 Editorial<br />

6 Agenda<br />

L’ACTU<br />

8 Maroc<br />

17 Monde<br />

18 Tableau de bord<br />

20 Veille réglementaire<br />

21 Veille R&D<br />

SALON<br />

24 Fancy Food Show<br />

26 MaroCarne<br />

PROCESS<br />

44 Equipements : Les gants<br />

46 Achats : Performance Achat<br />

48 Nouveautés : Solutions Fournisseurs<br />

QUALITE<br />

50 QHS : Analyse de l’histamine<br />

MARCHES<br />

52 Produit : Fiche marché<br />

54 Lancements Maroc<br />

55 Lancements Monde<br />

56 Lancements : Les tendances décryptées<br />

58 Nutrition<br />

64 <strong>FOOD</strong> Mondain<br />

66 Délices d’initiés<br />

53 Bulletin d’abonnement<br />

Adel AMOR<br />

Edito<br />

Directeur de publication<br />

La Logistique, un<br />

facteur clé de succès<br />

A quelques jours du Ramadan, les étals bien<br />

approvisionnés des points de vente du pays témoignent<br />

de l’efficacité des entreprises agroalimentaires<br />

et des réseaux de distribution dans<br />

l’accomplissement de leurs missions.<br />

Il faut reconnaître que c’est le résultat de mois<br />

et de mois de travail de commandes, de préparation,<br />

de planification et de mise en œuvre qui<br />

donnent ce résultat. Alors si on observe de temps<br />

à autre quelques dysfonctionnements dans la<br />

disponibilité des produits, c’est l’occasion de remettre<br />

en question sa propre organisation et en<br />

profiter pour entamer une réflexion pour améliorer<br />

l’existant.<br />

Si les industriels maîtrisent leurs process de production<br />

et la Distribution Moderne ses points de<br />

vente, il reste à développer une véritable maîtrise<br />

de la chaîne logistique ou ‘‘Supply chain’’. Le coût<br />

estimé de la Logistique au Maroc représente 20%<br />

du PIB et le pays s’est fixé un objectif de le ramener<br />

à 15% en 2015.<br />

Au-delà donc de ces chiffres macro-économiques,<br />

c’est sur le terrain des entreprises et au quotidien<br />

que ces objectifs devront être concrétisés. Nous<br />

avons donc consacré notre dossier du mois à la<br />

Logistique et Transport. Nous nous sommes fixés<br />

comme objectif de présenter le plus simplement<br />

possible les différents aspects de ces problématiques<br />

et les grandes familles de solutions. Nous<br />

reprendrons plus en détails ces solutions dans<br />

une rubrique dédiée à partir de septembre.<br />

Au cours de nos recherches, nous avons constaté<br />

qu’il n’y avait pas une Logistique, mais plusieurs,<br />

chacune adaptée au contexte particulier<br />

de chaque entreprise. Autre fait marquant, plus<br />

un secteur est hautement concurrentiel, plus il fait<br />

appel à des professionnels de la Logistique, soit<br />

en interne, soit en externalisant. Au vu de notre<br />

balance commerciale, il serait peut être temps<br />

d’y consacrer l’énergie nécessaire. Il y va de la<br />

performance de nos entreprises et de notre tissu<br />

économique.<br />

Face à une offre Logistique de plus en plus<br />

consistante que ce soit en termes de prestataires<br />

de service ou de bureaux d’études et de conseil,<br />

il appartient à une revue professionnelle comme<br />

<strong>FOOD</strong> Magazine d’éclairer ses lecteurs sur cette<br />

problématique et de leur fournir les clés ou les<br />

pistes de progression disponibles au Maroc.<br />

Nous vous souhaitons une bonne lecture et un<br />

bon Ramadan.<br />

Rendez-vous le 15 septembre pour une édition<br />

spéciale CFIA.


Directeur de publication<br />

Adel AMOR<br />

a.amor@foodmagazine.ma<br />

Responsable Rédacteur administratif<br />

en chef<br />

Zohra Florence BENMESSAOUD<br />

CLAIR<br />

Direct<br />

:<br />

:<br />

+212 522<br />

22 54<br />

47 20<br />

22<br />

f.clair@foodmagazine.ma<br />

z.benmessaoud@foodmagazine.ma<br />

Journalistes<br />

Responsable Siham de HAMDI la rédaction<br />

Direct Abdelaziz : +212 522 MEFTAH 54 47 21<br />

Direct s.hamdi@foodmagazine.ma<br />

: +212 22 54 47 21<br />

a.meftah@foodmagazine.ma<br />

Sarah OUSAID<br />

Direct : +212 522 54 47 29<br />

Rédacteur s.ousaid@foodmagazine.ma<br />

en chef adjoint<br />

Meriem<br />

Florence<br />

EL HASSOUNI<br />

CLAIR<br />

Direct Direct : : +212 22 522 54 54 47 22 20<br />

m.elhassouni@foodmagazine.ma<br />

f.clair@foodmagazine.ma<br />

Ont participé Attachée de à direction ce numéro<br />

Yasser Salima BOUHLAL<br />

AKHSASS<br />

Direct Salah : +212 CHAKOR 522 54 47 27<br />

Catherine contact@foodmagazine.ma<br />

CORNE AMRANI<br />

Nabila LAHLOU<br />

Ont collaboré à ce numéro<br />

Hassan Driss AGUENAOU TERRAB<br />

Marcel Meriem ZARDONI BENNIS<br />

Franck CERDAN<br />

Driss Publicité HERRATI<br />

Morad ZLOURHI<br />

Direct : Comptabilité +212 22 54 47 23<br />

m.zlourhi@foodmagazine.ma<br />

Abdelaziz TOUHAM<br />

Conception graphique<br />

Mostafa Othman EL BEN MAHFOUDI CHARFA<br />

Direct : +212 522 22 54 47 26 24<br />

m.bencharfa@foodmagazine.ma<br />

o.elmahfoudi@foodmagazine.ma<br />

Stagiaire Publicité<br />

Mostafa Kawtar BEN SABIR CHARFA<br />

Direct : +212 522 54 47 24<br />

m.bencharfa@foodmagazine.ma<br />

Comptabilité<br />

Abdelaziz Ahmed SEKKAT TOUHAM<br />

Direct : +212 522 54 47 28<br />

a.sekkat@foodmagazine.ma<br />

Conception graphique<br />

Yassine NASSIF<br />

Jean-Marie<br />

Samir AHCHOUCH<br />

LE NAOUR<br />

Gsm : +212 661 49 97 79<br />

jm.lenaour@foodmagazine.ma<br />

Direct : +212 22 54 47 26<br />

s.ahchouch@foodmagazine.ma<br />

Amal ZINIA BERRADA<br />

Gsm : Imprimerie<br />

+212 665 79 42 39<br />

a.berrada@foodmagazine.ma<br />

IMPRIMAHD Casablanca<br />

Imprimerie<br />

Rotaco - Casablanca<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong><br />

Distribution Une publication Maroc : Sapress de<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong><br />

Une publication de<br />

Silvestri Media<br />

Dossier de presse 15/08<br />

Dépôt légal 0046/2008<br />

L'info et + …<br />

.AVENUE DES F.A.R ,119<br />

Dossier Espace de presse Sofia B1 15/08<br />

CASABLANCA Dépôt légal 0046/2008 20 000<br />

ISSN : 2028-0335<br />

AVENUE Tél. : +212. DES 22 F.A.R 54 47 ,119 27<br />

Fax Espace : +212 .22 Sofia 44 B1 14 05<br />

contact@foodmagazine.ma<br />

CASABLANCA 20 000<br />

www.foodmagazine.ma<br />

Tél. : +212 522 54 47 27<br />

Fax : +212 522 44 14 05<br />

contact@foodmagazine.ma<br />

Ce numéro a été tiré à<br />

www.foodmagazine.ma<br />

10.000 exemplaires<br />

© erikdegraaf - Fotolia.com<br />

Agenda<br />

• Salons<br />

SPACE 2012<br />

(Rennes, France)<br />

11 au 14 septembre 2012<br />

26 ème édition du salon international<br />

de l’élevage.<br />

Expo Halal International<br />

(Meknès, Maroc)<br />

13 au 15 septembre 2012<br />

1 ère édition au Maroc du<br />

salon international dédié à<br />

l’export Halal.<br />

Salon des Productions<br />

Animales<br />

(El Jadida, Maroc)<br />

13 au 16 septembre 2012<br />

1 ère édition du salon professionnel<br />

des différentes branches<br />

de la filière animale.<br />

IBA 2012<br />

(Munich, Allemagne)<br />

16 au 21 septembre 2012<br />

22 ème édition du salon<br />

mondial de la boulangerie<br />

pâtisserie.<br />

SIIAS 2012 et Salon<br />

International des Fruits<br />

& Légumes 2012<br />

(Tunis, Tunisie)<br />

17 au 19 septembre 2012<br />

3 èmes éditions du salon international<br />

de l’industrie agroalimentaire<br />

et services et du<br />

salon des fruits et légumes .<br />

Fine Food India 2012<br />

(New Delhi, Inde)<br />

17 au 19 septembre 2012<br />

2 ème édition de l’industrie des<br />

produits alimentaires et des<br />

boissons.<br />

Eurasia Packaging 2012<br />

(Istanbul, Turquie)<br />

20 au 23 septembre 2012<br />

18 ème édition de la foire inter-<br />

Nos Annonceurs<br />

Brasseries du Maroc ....................................................... 19<br />

CFIA Maroc ...................................................................... 68<br />

Charcuterie Miami ..............................................................7<br />

Comaner ........................................................................... 67<br />

Cosumar ............................................................................11<br />

Crédit Agricole .....................................................................1<br />

EHC ................................................................................... 57<br />

Emballage Paris ............................................................... 49<br />

Ipsen .................................................................................. 33<br />

Isolab ..................................................................................51<br />

CFIA Maroc 2012<br />

(Casablanca, Maroc)<br />

25 au 27 septembre 2012<br />

Evènement biennal des<br />

technologies et techniques<br />

de l’industrie agroalimentaire,<br />

le Carrefour des<br />

Fournisseurs de l’Industrie<br />

Agroalimentaire (CFIA)<br />

Maroc 2012 promet une fois<br />

de plus de réunir une palette<br />

attrayante de professionnels,<br />

comme en témoigne<br />

l’édition 2010 : près de 180<br />

exposants marocains et<br />

étrangers et 3.600 visiteurs<br />

professionnels ont participé<br />

à l’évènement. Sur<br />

une superficie d’exposition<br />

de 3.700 m², le salon est<br />

organisé en trois catégories<br />

: Ingrédients & Produits<br />

Alimentaires Intermédiaires<br />

(PAI), Equipements & Procédés,<br />

Emballages & Conditionnements.<br />

Au programme<br />

: conférences et rencontres<br />

B to B avec les exposants<br />

étrangers seront proposées<br />

aux industriels marocains.<br />

nationale de l’emballage.<br />

Istanbul Food Tech 2012<br />

(Istanbul, Turquie)<br />

20 au 23 septembre 2012<br />

7 ème édition du salon international<br />

des technologies agroalimentaires.<br />

Plast alger et Printpack Alger<br />

(Alger, Algérie)<br />

24 au 27 septembre 2012<br />

2 ème salon International du plastique,<br />

caoutchouc et composites<br />

en Algérie, tenu conjointement<br />

avec le 3 ème salon international de<br />

l’impression et de l’emballage.<br />

Macfrut 2012<br />

(Cesena, Italie)<br />

26 au 28 septembre 2012<br />

29 ème édition du salon international<br />

du secteur des fruits et<br />

légumes.<br />

Pollutec Maroc<br />

(Casablanca, Maroc)<br />

3 au 6 octobre 2012<br />

4 ème édition du salon international<br />

des équipements, des technologies<br />

et des services de l’environnement.<br />

Equiphotel Maroc<br />

(Agadir, Maroc)<br />

4 au 7 octobre 2012<br />

13 ème édition du salon professionnel<br />

de l’équipement hôtelier, de la<br />

restauration et du bien-être.<br />

• Conférences<br />

Meeting sur le cactus sous<br />

l’égide du réseau Cactusnet<br />

FAO (Santiago del Estero,<br />

Argentine)<br />

17 au 21 septembre 2012<br />

2 ème réunion sur l’utilisation intégrale<br />

de la figue de barbarie et<br />

d’autres variétés de cactus et 1 ère<br />

réunion Sud-américaine Cactusnet<br />

Fao-Icarda.<br />

Halal Expo Chile 2012<br />

(Viña del Mar, Chili)<br />

12 au 14 octobre 2012<br />

1 ère conférence internationale sur<br />

le contrôle des produits alimentaires<br />

Halal.<br />

Masternaut ........................................................................ 37<br />

Qualimag .......................................................................... 15<br />

SEHI .................................................................................. 13<br />

Silvestri Media ................................................27, 41, 45, 65<br />

SIAL Paris ............................................................................9<br />

SNI ........................................................................................2<br />

SNTL ................................................................................. 31<br />

Swing & Events ................................................................ 63<br />

Ziegler ............................................................................... 35


L’Actu<br />

8<br />

• Consulat Honoraire du<br />

Mexique<br />

Le 20 juin dernier s’est<br />

déroulée l’inauguration des<br />

nouveaux locaux du Consulat<br />

Honoraire du Mexique à<br />

Casablanca, situés au siège<br />

de Foods & Goods à Bouskoura.<br />

La cérémonie s’est<br />

effectuée en présence de<br />

Porfirio Thierry Muñoz Ledi,<br />

Ambassadeur du Mexique,<br />

et de Georges-Emmanuel<br />

Benhaïm, Consul Honoraire<br />

du Mexique à Casablanca et<br />

DG de Foods & Goods.<br />

• Crédit Agricole et OCP<br />

Lors du Forum des compétences<br />

marocaines en<br />

Europe, Careers in Morocco,<br />

l’OCP a reçu le Trophée<br />

Excellence RH 2012, en tant<br />

qu’employeur de choix pour<br />

les étudiants et professionnels<br />

marocains établis en<br />

France. De son côté, le<br />

Crédit Agricole du Maroc<br />

s’est vu décerner le Trophée<br />

Diversité RH pour sa politique<br />

d’encouragement à la<br />

diversité des profils au sein<br />

de son groupe.<br />

• Certification<br />

et accréditation<br />

Créé dans le cadre de la<br />

restructuration du système<br />

normatif marocain, le Conseil<br />

Supérieur de la Normalisation,<br />

de la Certification et<br />

de l’Accréditation (CSNCA)<br />

s’est réuni pour la première<br />

fois le 22 juin à Rabat.<br />

L’occasion de discuter du<br />

nouveau cadre légal et<br />

d’une stratégie sectorielle<br />

spécifique à la qualité. Au<br />

sein de cette instance de<br />

réflexion stratégique, il a été<br />

décidé de la création de 4<br />

commissions (normalisation,<br />

certification, accréditation<br />

et promotion de la qualité)<br />

chargées d’étudier les axes<br />

de développement.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Charcuterie Miami<br />

Lancement d’une gamme<br />

« Nature & Santé »<br />

Charcuterie Miami vient de se positionner<br />

sur un nouveau créneau pour les produits de<br />

charcuterie halal, avec une mortadelle sans<br />

colorants, sans sel et sans graisses animales<br />

(remplacées par de l’huile d’olive) afin de<br />

répondre aux attentes de consommateurs<br />

soucieux de leur santé sans sacrifier sur le<br />

goût, bref, à la recherche de produits naturels<br />

et équilibrés. Disponible en version nature, aux herbes, avec<br />

des épinards ou riche en protéines, ce produit commercialisé<br />

sous la marque Génial a retenu l’attention des distributeurs. Il<br />

est en effet référencé depuis début juillet par Aswak Assalam et<br />

le sera à la fin du mois chez Marjane et Acima.<br />

Carte Noire<br />

Nouvelle signature<br />

Après « un café nommé désir », qui fût le slogan de Carte<br />

Noire pendant de longues années, Carte Noire opte pour une<br />

nouvelle plate-forme de marque, et se dote d’un nouveau<br />

positionnement avec sa nouvelle signature « le temps de vivre<br />

plus fort ». A travers cette démarche, la marque a voulu traduire<br />

l’idée d’un café si intense qu’il a le pouvoir d’arrêter le temps<br />

et de faire vivre une parenthèse privilégiée pour se recentrer<br />

sur les choses essentielles de la vie. Pour ce faire, Carte Noire<br />

lance au Maroc une campagne 360° évoquant la force et l’intensité<br />

d’un pur arabica racé et savoureux.<br />

Centrale Laitière<br />

Danone prend le contrôle<br />

Dari Couspate<br />

Nouveau programme<br />

d’investissement<br />

Dari Couspate, producteur<br />

de couscous et pâtes alimentaires,<br />

vient de dévoiler un<br />

nouveau programme d’investissement<br />

pour la période<br />

2012 à 2014, d’un montant<br />

global de 40 millions de Dirhams,<br />

financés en fonds propres<br />

et crédits bancaires. Ce<br />

plan lui permettra d’augmenter<br />

ses capacités et de renforcer<br />

sa position sur le marché<br />

national comme international.<br />

Première étape cette année, la<br />

construction d’une plate-forme<br />

logistique de 2.000 m 2 sur son<br />

site Dari II, afin d’optimiser les<br />

délais de livraison, ainsi que<br />

d’un nouveau bâtiment pour<br />

les bureaux.<br />

Sur les deux années suivantes,<br />

une nouvelle ligne de<br />

production de couscous sera<br />

installée, faisant passer la<br />

capacité totale de 52.000 T<br />

à 70.000 T/an d’ici 2014 et<br />

permettant le développement<br />

d’innovations produits.<br />

L’opération dont tout le monde parle depuis des mois<br />

vient d’être officialisée par la signature d’un protocole<br />

d’accord entre SNI et Danone. Ce dernier devrait ainsi<br />

devenir actionnaire majoritaire de Centrale Laitière d’ici<br />

fin 2012 en portant sa participation à 67% contre 29%<br />

actuellement. L’acquisition des actions se fera pour un montant de 6,1 milliards de Dirhams. Une<br />

partie du capital sera par la suite mise en bourse par SNI. Rappelons que le chiffre d’affaires de<br />

Centrale Laitière était de 6,61 Mrd Dhs en 2011 et sa part de marché sur le lait et les produits<br />

laitiers de 60%. Cette entreprise entre ainsi dans le top 10 des sociétés du groupe Danone.<br />

Partenaire historique de Centrale Laitière depuis 1953, « Danone renforce, par cette opération,<br />

sa présence sur un marché des produits laitiers en plein développement (croissance de 7% par<br />

an) », nous explique Agnès d’Anthonay, Directrice de la Communication Externe chez Danone.<br />

Pour SNI, il s’agit de la 2 ème opération de cession dans le cadre de son opération de réduction de<br />

périmètre, après celle de Lesieur Cristal au profit de Sofiprotéol. Selon le communiqué de SNI,<br />

« fort du soutien de Danone, convaincu du potentiel de croissance de la catégorie produits laitiers<br />

au Maroc, Centrale Laitière accélérera son développement et poursuivra sa stratégie de croissance<br />

responsable et partagée. »<br />

Quels sont les projets de Danone pour le Maroc ? « Avec cette opération, nous nous inscrivons<br />

dans une logique de continuité. Dans le même temps, nous allons pouvoir investir davantage et<br />

ainsi renforcer des bases solides et saines, notamment dans le développement des marques,<br />

mais aussi l’amélioration de la qualité des produits et du système opérationnel », révèle Agnès<br />

d’Anthonay. Enfin, Danone renforce sa présence stratégique en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie,<br />

Algérie, Egypte), avec un chiffre d’affaires s’approchant désormais du milliard d’Euros.<br />

© Danone


Cartier Saada<br />

Résultats en nette<br />

croissance<br />

Le 26 juin dernier, la<br />

société Cartier Saada a<br />

publié ses résultats annuels<br />

au titre de l’exercice<br />

2011/2012. La société<br />

a clôturé l’exercice 2011<br />

sur une croissance de<br />

22% de son chiffre d’affaires,<br />

à 96 millions Dh.<br />

« Le chiffre d’affaires a<br />

augmenté de 22% grâce<br />

• Hassan Debbarh, DG de Cartier Saada aux efforts de diversification<br />

client/marché, mais aussi par l’introduction de nouveaux<br />

produits : olives aromatisées, olives farcies », explique Hassan<br />

Debbarh, Directeur Général de Cartier Saada. La société a<br />

enregistré une augmentation de son résultat d’exploitation de<br />

8,4 % pour s’établir à 11,6 millions Dh contre 10,7 millions Dh<br />

en 2010. Enfin, le bénéfice net de Cartier Saada se situe à 8,6<br />

MDH, en progression de 7,5% par rapport à 2010/2011. En<br />

termes de stratégie de développement, la société s’est fixé pour<br />

objectif de passer d’une production de 7.000 tonnes réalisée<br />

aujourd’hui à 10.000 tonnes en 2015. Pour cela, elle s’est engagée<br />

dans un plan d’investissement de 27 millions de Dh étalé<br />

sur 5 ans, dans le cadre du plan Imtiaz.<br />

Maroc<br />

Id –nature<br />

Lancement de produits diététiques 100% marocains<br />

Le laboratoire<br />

de<br />

recherche<br />

et de développement<br />

Id-nature<br />

lance la<br />

1 ère gamme<br />

naturelle<br />

100% marocaine<br />

de<br />

produits<br />

diététiques<br />

vendue en<br />

• Ilham Ibrahimi, Directrice Général Id-nature, Karim<br />

Ouali, Nutritionniste, phytothérapeute et Homéopathe.<br />

pharmacie. Il s’agit de produits céréaliers (couscous, gressins,<br />

biscottes, fekkas, biscuits…) offrant un apport nutritionnel<br />

équilibré en protéines, fibres, oméga 3, calcium, fer et vitamines.<br />

Destinée essentiellement aux personnes souffrant de<br />

diabète, d’excès de cholestérol, de problèmes digestifs et de<br />

troubles du métabolisme, la gamme Id-nature est le résultat de<br />

plusieurs années de recherche récompensées par deux brevets<br />

d’invention déposés à l’Office Marocain de la Propriété Industrielle<br />

et Commerciale (OMPIC), et ayant fait l’objet d’analyses<br />

nutritionnelles par le Laboratoire Officiel à Casablanca et par le<br />

laboratoire français Aquanal.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 9


L’Actu Maroc<br />

10<br />

• L’arganier au Sommet<br />

de la terre<br />

Lors du Sommet de la terre<br />

Rio+20, qui s’est tenu du<br />

20 au 22 juin au Brésil, la<br />

Fondation Mohammed VI<br />

pour la recherche et la sauvegarde<br />

de l’Arganier, en la<br />

personne de sa Directrice<br />

Katim Alaoui, a été récompensée<br />

par le 3 ème prix<br />

« Women’s Rio+20 Good<br />

Practice ».<br />

• Logistique<br />

Récemment implantée au<br />

Maroc, la filiale du groupe<br />

allemand Schenker vient<br />

d’installer une nouvelle<br />

plate-forme logistique de<br />

4.800 m 2 à Casablanca,<br />

dans le quartier industriel<br />

d’Aïn Sebaâ.<br />

• Maroc Export<br />

Lors de la 6 ème Caravane<br />

de l’export en Afrique, du<br />

2 au 9 juin dernier, Maroc<br />

Export a annoncé la réalisation<br />

de 2.150 rendezvous<br />

d’affaires B to B.<br />

Cette mission rassemblant<br />

des hommes d’affaires de<br />

plusieurs secteurs, dont<br />

l’agroalimentaire, est passée<br />

par le Cameroun (en<br />

tête avec 900 rencontres),<br />

mais aussi par le Gabon et<br />

le Burkina Faso.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Pollutec Maroc<br />

4 ème édition annoncée pour octobre<br />

Faculté Ben M’sik<br />

Journée placée sous le<br />

signe de la qualité<br />

C’est une première pour la<br />

Faculté des Sciences de Ben<br />

M’sik de Casablanca. Organisée<br />

par les étudiants en 1 ère<br />

année du Master en biotech-<br />

nologie et démarche qualité, cette journée<br />

de la qualité, tenue le 18 mai dernier, est<br />

le fruit de l’initiative des étudiants, dont le<br />

travail a été chapeauté par le Professeur<br />

Anass Kettani, Coordonnateur du Master.<br />

Placée sous le thème « Management de la<br />

Qualité en Industrie Agroalimentaire »,<br />

cette journée a été ponctuée par de nombreuses conférences<br />

tournant autour de la qualité et des principales normes en<br />

expansion au Maroc, de la recherche et développement en<br />

industrie, de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, de<br />

la responsabilité sociétale, etc. Ces différents thèmes ont été<br />

abordés par de nombreux professionnels représentant des<br />

entreprises, des cabinets de consulting et des institutions.<br />

Rappelons que des professionnels du secteur alimentaire ont<br />

également pris part à la sponsorisation de cette journée, notamment<br />

Bimo, Amoud et Arganoil Company.<br />

Pollutec Maroc, salon international des équipements, des<br />

technologies et des services de l’environnement, s’installe dans<br />

la continuité avec la tenue de sa 4 ème édition, du 3 au 6 octobre<br />

2012 à Casablanca. Fruit d’un partenariat entre Reed Expositions<br />

France et Forum 7, le salon se place sous l’égide des Ministères<br />

marocains de l’Habitat, de l’Energie, des Mines, de l’Eau<br />

et de l’Environnement. Cette édition sera marquée par deux nouveautés<br />

: la première est l’organisation d’un pôle Expo Protection<br />

Maroc dédié à la sécurité et à la gestion des risques, la seconde<br />

est le symposium « territoires durables » organisé par l’Association<br />

pour le Développement et la Protection de l’Environnement.<br />

Des responsables politiques, experts, praticiens et décideurs<br />

de collectivités locales débattront autour de la problématique de<br />

l’environnement et des perspectives offertes au développement<br />

durable dans les régions et villes marocaines. Les organisateurs<br />

tablent sur 450 exposants et 8.000 visiteurs.<br />

Aviculture<br />

Des pertes considérables<br />

La vague de chaleur qui a sévi au Maroc entre le 25 et le 28<br />

juin 2012 a occasionné des pertes considérables pour l’aviculture.<br />

Les pertes sont matérialisées par des mortalités importantes<br />

au niveau des élevages de poulets de chair (12%) et de<br />

dindes (5%), et des chutes des performances zootechniques<br />

de production. Les pertes financières globales pour le secteur<br />

avicole conséquentes à cette vague de chaleur sont estimées à<br />

131 millions de Dh, ce qui explique l’augmentation relative des<br />

prix de vente des produits avicoles enregistrée sur le marché.<br />

Sonae Sierra<br />

Un 2 ème Marjane<br />

Sucrunion<br />

Recompensée pour ses<br />

produits à la stévia<br />

Après sa participation en juin<br />

dernier au concours de l’innovation<br />

« Award for the Best<br />

Stevia Products of the year »,<br />

organisé par World Stevia<br />

Organisation (WSO) pour les<br />

produits extraits de stevia<br />

et les produits formulés aux<br />

extrais de stevia, Sucrunion<br />

s’est vu attribuer le prix du<br />

« Best Finish Product of the<br />

year » pour chacun de ces<br />

produits : Sucre Light blanc et<br />

roux (sucre en teneur réduite<br />

en calorie de 50%) et Sucrevia<br />

(100% stevia en petit<br />

morceaux à zéro calorie).<br />

Le jury, composé d’experts<br />

gastronomiques, de spécialistes<br />

de dégustation du thé<br />

et café, de chefs cuisiniers<br />

et d’experts de la dégustation<br />

Food & Beverage, s’est<br />

basé sur un certain nombre<br />

de paramètres d’évaluation,<br />

notamment les critères sensoriels<br />

et organoleptiques et<br />

le marketing produit.<br />

Sonae Sierra,<br />

spécialiste<br />

des centres<br />

commerciaux,<br />

renforce sa<br />

présence au<br />

Maroc avec la<br />

signature d’un<br />

second contrat<br />

avec Marjane,<br />

après celui de<br />

la Marina de Casablanca. Ce nouveau projet d’hypermarché fait<br />

partie du développement immobilier Ibn Tachfine, situé près de<br />

la gare Casa Voyageurs et comprenant des bureaux, un hôtel<br />

de 100 chambres et 80 commerces sur 24.120 m 2 . L’ouverture<br />

de ce complexe est prévue pour 2014.<br />

Sonae Sierra a pour mission d’analyser l’offre commerciale, de<br />

définir le concept architectural et de gérer le projet tout le long<br />

de son développement. Selon Fernando Guedes de Oliveira,<br />

PDG de Sonae Sierra, « le Maroc est un marché de plus de<br />

34 millions d’habitants, avec un développement économique<br />

rapide et un énorme potentiel de croissance pour les centres<br />

commerciaux. »


L’Actu<br />

Province d’Essaouira<br />

Lancement du projet de la filière lait<br />

Le 22 juin 2012, sous la présidence du Gouverneur d’Essaouira, et en présence du Directeur<br />

Régional de l’Agriculture (DRA) de la région de Marrakech Tensift Al Haouz, de la Direction Provinciale<br />

de l’Agriculture d’Essaouira, des élus, des éleveurs et du staff de la DRA, la commune rurale<br />

d’Ounagha dans la province d’Essaouira a connu le lancement d’un projet dans la filière lait.<br />

S’inscrivant dans le cadre du pilier II du Plan Maroc Vert, le projet consiste en l’inauguration de<br />

cinq centres de collecte de lait, concernant cinq coopératives avec 252 adhérents. Ainsi, le projet<br />

vise à l’amélioration de la situation socio-économique de 6.900 éleveurs de bovins dans 29 communes<br />

rurales au Nord d’Essaouira, l’organisation de la production et de la commercialisation du<br />

lait, l’amélioration de la productivité et de la structure génétique du cheptel et l’augmentation de la<br />

production laitière de 70%. De plus, il permettra à terme la création de 50.000 journées de travail<br />

supplémentaires. 34 millions de Dh ont été attribués à ce projet.<br />

Rencontres INMAA<br />

Cartier Saada et Dari Couspate honorés<br />

INMAA, usine modèle située à Bouskoura et lancée dans le cadre du Pacte Emergence, a pour<br />

principal objectif la formation des responsables d’entreprises au Lean Management grâce à un<br />

programme intensif combinant théorie et pratique. Rappelons que le Lean Management vise à<br />

augmenter la productivité de 25%, réduire les coûts de 20% et les délais de production de 50%.<br />

Le 13 juin dernier, à Casablanca, INMAA a organisé la première édition des « Rencontres INMAA »,<br />

une soirée à laquelle plus de 300 chefs d’entreprises et institutionnels ont participé. Les réalisations<br />

du programme en un an d’existence ont été présentées et les entreprises bénéficiaires<br />

ayant réussi leur transformation Lean ont été récompensées. Parmi elles, Cartier Saada et Dari<br />

Couspate.<br />

Aujourd’hui, 76 entreprises de divers secteurs, dont l’agroalimentaire, sont inscrites à ce programme.<br />

A noter que la prestation est subventionnée à hauteur de 60% pour les entreprises<br />

éligibles au programme Moussanada.<br />

ONP<br />

2012 marquée par l’accroissement de l’effort d’investissement<br />

L’Office National des Pêches (ONP) a tenu,<br />

vendredi 22 juin à Agadir, son Conseil d’administration<br />

sous la présidence de Aziz Akhannouch,<br />

Ministre de l’Agriculture et de la Pêche<br />

Maritime. L’exercice 2011 a été marqué par<br />

un accroissement de la performance économique<br />

de l’ONP, avec une hausse de 50% de<br />

la valeur ajoutée. Le bilan net s’est également<br />

inscrit à la hausse à 9%, reflétant la continuité<br />

de l’effort d’investissement réalisé en infrastructures<br />

modernes de commercialisation et à travers la mise en œuvre du « Global Operator ».<br />

Par ailleurs, l’année en cours s’est caractérisée par l’importance des efforts déployés dans la<br />

généralisation de l’usage des contenants normalisés dans les différents ports du Royaume. A cet<br />

égard, 1,5 million de caisses normalisées supplémentaires sont en cours d’acquisition pour porter<br />

le nombre total de caisses normalisées en circulation à 3,5 millions. Un aperçu a été donné sur<br />

le projet de construction d’une nouvelle génération de halles au poisson et sur les projets portant<br />

sur la pêche artisanale, notamment l’opérationnalisation des annexes collectives réalisées dans<br />

les villages de pêche et les points de débarquement aménagés. Le rapport d’activité arrêté à fin<br />

avril 2012 a été marqué, au niveau des débarquements de la pêche côtière et artisanale, par<br />

une production de 267.460 tonnes pour une valeur de 1.491 millions DHs en première vente, en<br />

progression de 20% en volume par rapport à la même période de 2011, redevable principalement<br />

à l’importance des apports de la flottille sardinière opérant aux ports de Laâyoune et de TanTan,<br />

et une diminution de 8% en valeur, imputable au recul des apports du poulpe dans les sites des<br />

Provinces du Sud.<br />

12<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Coopération<br />

internationale<br />

Des experts allemands<br />

pour le Maroc<br />

Organisation allemande,<br />

le SES (Senior Experten<br />

Service) vient d’ouvrir une<br />

représentation au Maroc.<br />

Son concept est la transmission<br />

bénévole de savoir<br />

et d’expérience dans le<br />

monde entier, au service d’un<br />

développement économique<br />

et social durable. Pour cela,<br />

le SES envoie des experts et<br />

des cadres retraités – donc<br />

expérimentés. Seuls les frais<br />

d’intervention sont à payer<br />

par le bénéficiaire (PME,<br />

chambres de commerce, administrations,<br />

établissements<br />

d’enseignement général ou<br />

professionnel, etc.). Le réseau<br />

compte environ 10.000<br />

experts dans 50 domaines de<br />

compétence et ayant réalisé<br />

plus de 25.000 interventions<br />

dans 160 pays. Une façon<br />

de bénéficier du savoir-faire<br />

allemand !<br />

Ramadan<br />

Un ftour signé Rahal<br />

Pour ce mois de Ramadan,<br />

Rahal Maître Traiteur a<br />

privatisé le Tahiti Beach Club<br />

de Casablanca pour organiser<br />

un ftour dans un cadre<br />

prestigieux, avec vue imprenable<br />

sur la mer. Proposé à<br />

320 Dhs par personne (offre<br />

sur-mesure disponible pour<br />

les entreprises), ce ftour est<br />

composé d’un buffet « open »<br />

concocté par les Chefs<br />

marocains et français de la<br />

maison Rahal et proposant<br />

un large choix de mets : soupes<br />

d’ici et d’ailleurs, salés<br />

et sucrés traditionnels mais<br />

aussi modernes (verrines,<br />

antipasti, saumon fumé…),<br />

brochettes et poissons à<br />

la plancha, tajines… sans<br />

oublier une suggestion du<br />

Chef, d’inspiration méditerranéenne.


Robotique<br />

Un centre de formation Kuka au Maroc<br />

Coca-Cola Maroc<br />

Mobilisation pour la protection de l’environnement<br />

Maroc<br />

La société allemande Kuka, l’un des leaders<br />

mondiaux de la robotique industrielle, a inauguré<br />

le 26 avril 2012 le Laboratoire Robotique Kuka-<br />

EMI à l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat<br />

(EMI). Ce laboratoire s’inscrit dans le cadre d’une<br />

convention entre Kuka et l’EMI pour le développement<br />

de la robotique au Maroc. Kuka, qui commercialise depuis plusieurs mois des<br />

robots au Maroc, met ainsi à la disposition de l’EMI une cellule pédagogique équipée<br />

d’un robot KR15. Elle servira à la fois pour les travaux pratiques des cours de robotique<br />

et comme plate-forme de transfert technologique ou de réalisation de tests pour les<br />

industriels. Ce premier centre de formation Kuka agréé au Maroc permettra aux entreprises<br />

intéressées de suivre des sessions de formation de base, avancée ou expert.<br />

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement,<br />

Coca-Cola et la Société des Boissons Gazeuses<br />

du Souss ont mené, le 22 juin dernier, une<br />

campagne de grande envergure pour le nettoyage<br />

des plages avoisinantes de la ville d’Agadir. Cette<br />

campagne de nettoyage, qui a nécessité la mise en<br />

place de nouvelles poubelles dans les différentes<br />

plages, est lancée pour susciter une plus grande<br />

prise de conscience envers la protection de l’environnement<br />

et la sensibilisation de la population de la ville à l’importance de préserver le<br />

patrimoine du littoral marocain. La campagne continuera jusqu’au 31 juillet 2012.<br />

Ecole Hôtelière de Casablanca<br />

Sortie de la première promotion !<br />

L’Ecole Hôtelière de Casablanca (EHC), sous licence<br />

de l’Ecole Hôtelière de Genève (EHG), verra<br />

les étudiants de sa première promotion se lancer<br />

sur le marché du travail dès la rentrée prochaine.<br />

Actuellement en stage, certains continueront leurs<br />

études pour suivre la Licence Management Hôtelier et Touristique proposée par l’EHC.<br />

Les mémoires de fin d’étude seront présentés en octobre 2012 devant un jury de<br />

professionnels, de membres du Ministère de la Formation Professionnelle et du corps<br />

pédagogique de l’école. En cas de réussite, ils se verront remettre un double diplôme :<br />

le diplôme marocain, reconnu par l’Etat, et le diplôme suisse de l’EHG.<br />

Produits de la mer<br />

Progrès dans le système de contrôle<br />

Au Maroc, une mission a été programmée du 11 au 22 juin dernier pour l’évaluation<br />

du système de contrôle des produits de la mer, menée par les inspecteurs de l’Office<br />

d’Inspection Vétérinaire (OIV) de l’Union Européenne. A l’issue de cette opération<br />

qui a concerné les ports de pêche, les navires, les unités industrielles et les halles de<br />

Dakhla, Laâyoune et Agadir, les experts ont conclu à des avancées remarquables,<br />

notamment en termes de renforcement des infrastructures et des équipements permettant<br />

l’amélioration de la qualité des produits de la pêche. Le système de contrôle<br />

et de certification des produits de la pêche au Maroc est ainsi très satisfaisant, comme<br />

indiqués par ces mêmes experts. Aussi, les autorités marocaines ont été félicitées pour<br />

les progrès et les améliorations constatées dans les systèmes de contrôle depuis la<br />

dernière visite effectuée pendant l’année 2009.


L’Actu<br />

Citruma<br />

Marrakech se relooke !<br />

Après une demi-décennie d’existence, Citruma<br />

donne un nouveau souffle à sa marque<br />

de jus de fruits Marrakech. Aussi, les purs<br />

jus bénéficieront d’un positionnement « Premium<br />

», tandis que les nectars arboreront<br />

un look « Fraicheur et naturalité ».<br />

Les boissons cocktails fruités, pour lesquelles<br />

l’entreprise détient une exclusivité internationale,<br />

seront désormais référencées<br />

« Plaisir ». Par ailleurs, Citruma accompagne<br />

ce nouvel élan par une campagne d’af-<br />

fichage et de marketing diversifiée : affichage pour annoncer le relooking et installer le nouveau<br />

visuel en mettant les jus premium en avant, campagne facebook pour se rapprocher des jeunes<br />

consommateurs, caravane itinérante dans les principales villes du royaume avec dégustation, en<br />

plus de journées détente et loisirs sur les plage privées. Ceci étant dans l’objectif de faire connaitre<br />

la diversité de la gamme et de faire de Marrakech la marque préférée des consommateurs<br />

marocains.<br />

Rappellons que la marque Marrakech, vieille de 25 ans, a disparu en 2004 avant de refaire surface<br />

3 ans après, suite à la reprise de l’usine Frumat par Citruma. Aujourd’hui, Marrakech détient<br />

une part de marché de 20% du volume des ventes de la catégorie jus au Maroc avec plus de 12<br />

millions de litres vendus chaque année.<br />

Marché européen<br />

Lacon facilite l’accès à<br />

ses clients marocains<br />

Le certificateur biologique<br />

allemand, Lacon, offre<br />

désormais à ses clients au<br />

Maroc la possibilité d’accéder<br />

rapidement au marché<br />

européen. Jusqu’au 30 juin<br />

dernier, il fallait soumissionner<br />

auprès des autorités<br />

locales pour une permission<br />

d’importation d’un produit<br />

biologique d’un pays tiers<br />

comme le Maroc. Cette<br />

opération occasionnait des<br />

retards de plusieurs mois<br />

et pouvait être pénalisante<br />

pour l’importateur en termes<br />

de coût. Depuis juillet 2012,<br />

la commission européenne<br />

reconnaît les certifications<br />

de Lacon effectuées au<br />

Maroc. En effet, tout produit<br />

biologique marocain certifié<br />

bio par Lacon n’aura<br />

plus besoin des habituelles<br />

demandes de permissions<br />

d’importation en Europe.<br />

Cette démarche constitue un<br />

allègement pour le producteur<br />

marocain certifié Lacon<br />

et son client européen.<br />

14<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Ramadan<br />

Approvisionnement satisfaisant en prévision<br />

A l’occasion du mois sacré, les estimations de l’offre et de la demande, basées sur les statistiques<br />

de la production et de la consommation, montrent que l’approvisionnement en produits de grande<br />

consommation sera assuré de manière suffisante. L’approvisionnement en tomate sera assuré<br />

essentiellement par la tomate de saison et la tomate oblongue. Il est même possible qu’en cette<br />

période, les prix se maintiennent à leur niveau actuel ou baissent, avec l’entrée attendue de la<br />

tomate cultivée au niveau des zones côtières. S’agissant des dattes, l’approvisionnement sera assuré<br />

principalement par les stocks issus de la production nationale de la campagne précédente et<br />

des importations. Le marché national connaîtra également un bon approvisionnement en légumineuses<br />

puisque la croissance de la demande coïncide avec la période de récolte. Enfin, le marché<br />

marocain pendant le mois sacré sera également bien approvisionné en plusieurs autres produits<br />

qui affichent un niveau de disponibilité très satisfaisant, notamment l’oignon et la pomme de terre.<br />

Denrée alimentaire<br />

Estimations de la demande<br />

pour le mois de ramadan 2012<br />

Estimations de l’offre<br />

en juillet- août 2012<br />

Tomate 80.000 tonnes > 220.000 tonnes<br />

Dattes 27.000 à 30.000 tonnes 37.000 tonnes<br />

Lentilles 50.000 tonnes 400.000 tonnes<br />

Pois chiche 75.000 tonnes 430.000 tonnes<br />

Lait (pasteurisé et UHT) 80 à 90 millions de litres 193 millions de litres<br />

Beurre (pour les<br />

ménages)<br />

• Farah Hida, Responsable Marketing de Citruma, et Fodil<br />

Cherif, Directeur Général.<br />

3.000 tonnes 7.500 tonnes<br />

Viandes rouges 26.500 tonnes 32.000 tonnes<br />

Viandes blanches (poulet<br />

de chair et dinde)<br />

CFIA Maroc<br />

Le point à deux mois<br />

de l’ouverture<br />

A l’occasion de la réunion du<br />

Comité de Pilotage du CFIA<br />

Maroc, réunissant organisateurs<br />

et partenaires de cette<br />

édition, un point sur l’état de<br />

la commercialisation a été<br />

fait. A la date du 5 juillet, 133<br />

sociétés marocaines, françaises<br />

et internationales avaient<br />

réservé leur stand, pour une<br />

superficie d’exposition de plus<br />

de 2.000 m 2 . Un programme<br />

de conférences et de rendezvous<br />

B to B est par ailleurs en<br />

cours d’organisation.<br />

La 3 ème édition du CFIA<br />

Maroc se tiendra du 25 au 27<br />

septembre 2012 au Centre International<br />

de Conférences et<br />

d’Expositions de Casablanca.<br />

40.000 tonnes 43.500 tonnes<br />

Oeufs 470 millions unités 508 millions unités<br />

(Source : Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime)


Production céréalière 2011-2012<br />

Résultats définitifs<br />

Au titre de la campagne<br />

agricole 2011-2012, la production<br />

définitive des trois<br />

principales céréales cultivées<br />

au Maroc s’est établie<br />

à 51 Millions de quintaux<br />

(blé tendre : 27,4, blé dur :<br />

11,3 et orge : 12 millions<br />

qx), sur une superficie avoisinant 5 Millions d’Ha, soit un rendement<br />

moyen de 10,1 qx/Ha. Comparativement à la campagne<br />

2010-2011, la production et le rendement des céréales ont<br />

diminué respectivement de 39,1% et 38% en raison du déficit<br />

pluviométrique enregistré durant les mois de février et mars.<br />

Pour leur part, les superficies plantées ont reculé de 1,5%. Les<br />

basses températures combinées à l’amélioration des conditions<br />

climatiques ayant caractérisé les mois de février et mars<br />

ont toutefois contribué favorablement à l’atténuation des effets<br />

négatifs de l’absence des pluies. Aussi, un effet très bénéfique<br />

a été relevé sur la production ainsi que sur la qualité des grains.<br />

Qualité de l’huile d’olive<br />

Journée régionale<br />

Une journée régionale<br />

sur la qualité<br />

de l’huile d’olive a<br />

été organisée le 28<br />

juillet à Marrakech.<br />

La journée a été<br />

marquée par la<br />

présentation de la<br />

filière de l’olivier<br />

dans la région Tensift Al Haouz. Un exposé sur le concours régional<br />

pour la meilleure huile d’olive extra-vierge et l’analyse de<br />

dégustation a été présenté par l’INRA, un autre sur l’agrément<br />

sanitaire par l’ONSSA. Une présentation sur les certifications<br />

pour l’export était aussi au programme. Enfin, la journée a été<br />

clôturée par la dégustation et l’exposition des meilleures huiles<br />

extra-vierges de la région, et la remise des prix.<br />

OCP et Jacobs<br />

Acquisition de Team Maroc<br />

Team Maroc, bureau d’études pluridisciplinaire et l’un des leaders<br />

de l’ingénierie au Maroc, vient d’être acquis par l’OCP et<br />

Jacobs Engineering à travers la joint-venture Jacobs Engineering<br />

SA (JESA). La cérémonie de signature du contrat d’acquisition<br />

s’est déroulée le 22 juin dernier à Rabat, sous la présidence<br />

de Mostafa Terrab, PDG du Groupe OCP, et de Noël<br />

G. Watson, Président du Conseil d’Administration du Groupe<br />

Jacobs Engineering. Grâce à cette acquisition, JESA, fruit d’un<br />

partenariat entre l’OCP et Jacobs en 2010 et détenue à parts<br />

égales par les deux groupes, pourra créer de réelles synergies<br />

dans le cadre de la complémentarité des compétences et de<br />

la diversification des activités, et accélérer son expansion au<br />

Maroc et en Afrique.<br />

SGS Maroc<br />

Deux nouveaux laboratoires<br />

Maroc<br />

Filiale de SGS<br />

Groupe, leader<br />

mondial de<br />

l’inspection,<br />

du contrôle, de<br />

l’analyse et de la<br />

certification, SGS<br />

Maroc a annoncé<br />

l’ouverture prochaine de deux laboratoires d’analyses chimiques,<br />

pour un investissement total de 20 millions de Dirhams,<br />

qui seront situés sur la zone industrielle d’Ain Sebaâ à Casablanca<br />

et sur la Zone Franche de Tanger Med. « Par l’investissement<br />

important consenti pour ces deux laboratoires, SGS<br />

entend maintenir son leadership dans le domaine de l’inspection,<br />

du contrôle, de l’analyse et de la certification au niveau<br />

mondial, mais aussi renforcer son positionnement au Maroc,<br />

acteur majeur de l’économie régionale », a déclaré Francisco<br />

Vaamonde, PDG de SGS Maroc, dont l’un des objectifs visés<br />

est aussi de créer des emplois directs et indirects.<br />

Rappelons que SGS Maroc, qui opère depuis plus de 60 ans<br />

au Maroc dans les activités de contrôles, d’inspections et de<br />

vérifications des produits agricoles, fournit également des<br />

services aux secteurs pétroliers et miniers, et accompagne le<br />

processus de certification de nombreuses entreprises marocaines<br />

dans les domaines de l’environnement et de la bonne<br />

gouvernance.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 15


L’Actu Maroc<br />

Tadla-Azilal<br />

Suivi du PMV<br />

La région de Tadla-Azilal a accueilli le 25 juin en visite officielle,<br />

une délégation de responsables du département de l’agriculture<br />

chapeautée par Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et<br />

de la Pêche Maritime et Mohamed Fanid, Wali de la région de<br />

Tadla-Azilal, dans l’objectif de constater l’état d’avancement de<br />

l’ensemble des projets lancés dans le cadre du PMV. Trois ans<br />

après sa mise en œuvre, la région a connu le lancement de 15<br />

projets du pilier I, soit 40% du nombre total des projets entrepris<br />

dans le pays pour un montant de 3 milliards Dhs, et 17<br />

projets du pilier II, soit 53 % du nombre total des projets pilier<br />

II avec un montant d’investissement de 314 millions Dhs. Cette<br />

visite a concerné un projet d’agrégation autour d’une station de<br />

conditionnement d’agrumes avec la signature d’une convention<br />

entre l’ADA, la DRA Tadla-Azilal et la société Atlas Agrume en<br />

sa qualité d’agrégateur. Ce projet, dont l’investissement s’élève<br />

à 164 millions DHs, porte sur une superficie de 1600 Ha d’agrumes<br />

au profit de 108 agrégés.<br />

Une séance de travail a également été tenue au siège de la Wilaya<br />

sur les perspectives de l’implantation de l’Agropole Tadla<br />

Azilal, qui sera réalisée sur une superficie de 208 Ha au niveau<br />

de la province de Béni Mellal et qui permettra de drainer dans<br />

la région d’importants investisseurs dans le secteur agro-industriel.<br />

Enfin, la journée s’est soldée par une visite du centre de<br />

valorisation des produits apicoles situé à Afourer, qui a mobilisé<br />

un montant d’investissement de 7,7 millions Dhs et profité à<br />

plus de 4.700 bénéficiaires.<br />

CGEM<br />

Vote des résolutions<br />

A l’issue<br />

du premier<br />

Conseil<br />

d’Administration<br />

Constitutif,<br />

tenu le 27<br />

juin dernier<br />

au siège de<br />

la ConfédérationGénérale<br />

des<br />

Entreprises<br />

du Maroc et<br />

présidé par<br />

Miriem Bensalah Chaqroun, un ensemble de résolutions a été<br />

voté à l’unanimité. Ces dernières ont concerné entre autres la<br />

présidence de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises<br />

du Maroc (AFEM) et du Club des Femmes Administrateurs<br />

d’Entreprises au Maroc, la réorganisation de la CGEM autour<br />

de 22 commissions permanentes, contre 18 précédemment,<br />

ainsi que la désignation de nouveaux membres, dont des professionnels<br />

du secteur agroalimentaire, etc.<br />

Une place de choix a par ailleurs été accordée à la PME et à<br />

la coopération Sud – Sud dans son sens géographique le plus<br />

large.<br />

16<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Prix National de la Qualité<br />

Tous pour la qualité !<br />

Organisée par l’Union Marocaine pour<br />

la Qualité (UMAQ), l’édition 2012 du<br />

PNQ sera placée sous le thème :<br />

« Tous : entreprises, clients, fournisseurs,<br />

partenaires pour la qualité ». Ce prix représente un outil<br />

d’évaluation de la démarche qualité, de progrès vers l’amélioration<br />

continue et un moyen pertinent pour l’évaluation ou<br />

l’auto-évaluation. Par ailleurs, il n’y a pas besoin d’être certifié<br />

ou d’être en cours de certification pour postuler à ce prix.<br />

L’attribution du PNQ s’effectuera en fonction du nombre de<br />

points accumulés par les entreprises pour différents critères<br />

(management des ressources, management des processus,<br />

satisfaction des clients, etc.), sur un maximum de 1.000 points.<br />

Ainsi, l’entreprise qui a marqué le plus de points se verra<br />

décerner le trophée. Des certificats de reconnaissance seront<br />

également attribués.<br />

A l’issue de cette évaluation, quatre trophées seront décernés<br />

à une PME-PMI et à une grande entreprise dans chacune des<br />

catégories « Industrie » et « Service ».<br />

Chez les professionnels agroalimentaires lauréats de ce prix<br />

citons Lesieur (2005), les Conserves de Meknes (2006), la<br />

Centrale Laitière (2007) et Aveiro Maroc (2010). Rappelons<br />

également qu’un projet de création d’un club des lauréats du<br />

Prix est également en cours. Par ailleurs, la 15 ème édition de la<br />

Semaine de la Qualité se tiendra du 5 au 11 novembre 2012 à<br />

Mohammedia.<br />

La cérémonie de remise des PNQ est prévue pour janvier 2013.<br />

Enfin, un autre trophée, le Prix National de la Sécurité au Travail,<br />

sera également organisé en parallèle avec le premier.<br />

Institut National de Recherche Halieutique<br />

Conseil d’administration<br />

L’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) a tenu,<br />

vendredi 22 juin dernier à Agadir, son Conseil d’Administration<br />

sous la présidence de Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture<br />

et de la Pêche Maritime, en présence des représentants<br />

des administrations et des organisations professionnelles<br />

du secteur de la pêche, membres du Conseil. Cette réunion<br />

a été l’occasion de mettre en avant l’effort entrepris pour<br />

la bonne conduite des activités de recherche au cours de<br />

l’exercice 2011, en vue d’accompagner la mise en œuvre du<br />

plan Halieutis. Ces activités concernent principalement le suivi<br />

et l’évaluation des stocks, le monitoring sanitaire ainsi que<br />

la promotion de l’aquaculture. En termes de promotion de la<br />

recherche halieutique, l’effort déployé par l’INRH peut être<br />

illustré à travers plusieurs indicateurs chiffrés, notamment le<br />

nombre d’espèces échantillonnées, le nombre de campagnes<br />

en haute mer réalisées par les navires de recherche de l’INRH<br />

ou le nombres de zones suivies sur le plan sanitaire qui se<br />

sont élevées respectivement à 36, 16 (soit 411 jours mer)<br />

et 27. Pour l’exercice 2012, le plan d’action établi prévoit un<br />

budget de 231 millions Dhs et se propose de réaliser, en plus<br />

des programmes de recherche, des projets structurants tels<br />

que le système d’information et la construction d’une écloserie<br />

à Agadir.


PGC<br />

Classement des 50 champions mondiaux<br />

Le cabinet OC&C Strategy Consultants vient de publier son<br />

10 ème classement annuel des 50 champions mondiaux des Produits<br />

de Grande Consommation (PGC), sur la base du chiffre<br />

d’affaires PGC en 2011. Sans surprise, Nestlé confirme sa position<br />

de leader, avec un CA de 107 Mrd $ (+8% par rapport à<br />

2010), devant Procter&Gamble, PepsiCo (qui gagne une place<br />

en un an), Unilever et Kraft Foods. Coca-Cola arrive en 6 ème<br />

position et Danone en 14 ème .<br />

En terme de stratégie, ces 50 champions continuent de se<br />

battre sur les marchés difficiles des BRIC (Brésil, Russie, Inde,<br />

Chine) face à des acteurs locaux puissants, mais s’intéressent<br />

de plus en plus à l’Afrique sub-saharienne.<br />

Les 4 leaders du classement restent les mêmes depuis 2006.<br />

« Ces champions réussissent à se maintenir en tête en s’appuyant<br />

sur trois leviers : concentration sur le cœur de métier,<br />

obsession des besoins du consommateur, et construction déterminée de positions fortes dans<br />

les émergents » explique Frédéric Fessart, Associate Partner d’OC&C Strategy Consultants.<br />

Enfin, pour 2012, un ralentissement de la croissance est déjà observé au 1 er trimestre, avec une<br />

croissance pondérée du CA de ces 50 entreprises à 5,4% (vs 8,7% sur 2011), la croissance molle<br />

et le coût des matières premières impactant les résultats.<br />

Ingrédients laitiers<br />

Louis Dreyfus Commodities acquière Ecoval<br />

La société suisse Louis Dreyfus<br />

Commodities (LDC) vient de signer<br />

un accord en vue de l’acquisition<br />

d’Ecoval, entreprise leader dans<br />

le commerce international des<br />

produits laitiers et dérivés (poudres de lait et de lactosérum,<br />

beurre, fromage, protéines…). Ecoval réalise un chiffre d’affaires<br />

annuel de plus de 530 millions €. Quant à LDC, il s’agit<br />

d’un acteur majeur dans les matières premières agricoles :<br />

olégineux, céréales, jus, coton, café, sucre, produits laitiers,<br />

etc. Cette acquisition lui permettra de développer significativement<br />

sa plate-forme laitière. Ecoval bénéficiera de la présence<br />

mondiale de LDC, de ses infrastructures et capitaux pour<br />

poursuivre sa croissance, tout en continuant à travailler avec<br />

ses partenaires commerciaux de la même manière. Rappelons<br />

qu’au Maroc, Comaner Distribution est agent d’Ecoval<br />

depuis 1978.<br />

Pock’Eat<br />

La technologie de la NASA<br />

au service de plats cuisinés !<br />

Société familiale française spécialisée dans les produits pour<br />

la restauration, Pock’Eat lance sa boutique en ligne avec une<br />

gamme de plats cuisinés emballés dans une poche en aluminium<br />

basée sur une technologie utilisée par la NASA. Les<br />

saveurs sont ainsi conservées à température ambiante pendant<br />

36 mois. Les plats sont à réchauffer en 10 minutes au bainmarie<br />

ou – sans la poche – en 1 minute au micro-ondes. « Le<br />

concept vient de l’armée, nous l’avons adapté au grand public<br />

avec 18 recettes traditionnelles inspirées de la cuisine française<br />

et des 4 coins du monde », explique Maureen, la jeune créatrice<br />

de Pock’Eat.<br />

SIAL Paris<br />

Rencontres<br />

Turquie/Monde<br />

Fruits et légumes<br />

La mise en scène des rayons en DVD<br />

Clin d’oeil<br />

Des chips à tout prix !<br />

Monde<br />

Dans le cadre de la participation<br />

de la Turquie au<br />

SIAL 2012, qui se tiendra à<br />

Paris du 21 au 25 octobre<br />

prochains, la Chambre de<br />

Commerce d’Istanbul – 5 ème<br />

Chambre de Commerce au<br />

monde en importance – organise<br />

des rencontres d’affaires<br />

B to B. Il sera ainsi possible<br />

de rencontrer plus de 200<br />

sociétés turques. Ces rendezvous<br />

seront organisés autour<br />

de quatre thèmes : Turquie/<br />

France, Turquie/Afrique,<br />

Turquie/Europe et Secteur<br />

Halal. L’inscription en ligne<br />

est gratuite. Une initiative<br />

intéressante !<br />

Le Centre Technique Interprofessionnel<br />

des Fruits et Légumes<br />

(CITFL, France) met en<br />

vente un nouvel outil pour les<br />

commerçants et responsables<br />

de rayons, un DVD intitulé<br />

« La mise en scène des fruits<br />

et légumes, les gestes du<br />

métier ». D’une durée de 40<br />

minutes, son objectif est de<br />

transmettre les techniques de<br />

théâtralisation des fruits et légumes à travers la réalisation de<br />

l’étalage, la préparation du support et des produits, le montage<br />

de l’étal. En 4 séquences saisonnières, ce DVD montre aux<br />

professionnels comment affirmer leur identité et valoriser les<br />

produits.<br />

L’entreprise australienne Fantastic a eu une idée originale<br />

pour promouvoir ses nouvelles chips de riz « Fantastic Delites<br />

». Elle a installé des distributeurs en ville, qui lancent<br />

des défis aux passants en leur demandant « jusqu’où irezvous<br />

pour des Fantastic Delites ? ». Des défis qui vont<br />

d’appuyer 100 fois sur le bouton, puis 500, 1.000, 5.000, à<br />

des danses, des pompes, des mimes… Au fur et à mesure<br />

que les challenges se corsent, la foule grossit. Opération<br />

communication réussie !<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 17


L’Actu<br />

18<br />

(Source : USDA)<br />

Cours des matières premières<br />

(en Dollars/Tonne)<br />

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café<br />

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre<br />

Prix internationaux des produits laitiers<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Tableau de Bord<br />

Baromètre des<br />

exportations<br />

A fin mars 2012, soit aux trois quarts<br />

de la campagne en cours, les volumes<br />

des exportations sont encore en<br />

retard par rapport à même période<br />

de la campagne dernière. Les produits<br />

végétaux transformés sont ainsi<br />

en baisse de 21% par rapport à fin<br />

mars 2011, soit un quasi statu quo<br />

depuis février 2012. Les exportations<br />

de produits de la mer, bien que toujours<br />

inférieures aux résultats 2011,<br />

sont toujours sur la bonne voie, passant<br />

de -37% à fin novembre à -23%<br />

à fin mars.<br />

Les exportations au 31 mars 2012<br />

ont ainsi atteint :<br />

• 158.822 T pour les produits végétaux<br />

transformés (t -21% par<br />

rapport à la même période de la<br />

campagne précédente)<br />

• 293.725 T pour les produits de la<br />

pêche (t -23%)<br />

Tendances des exportations<br />

2011/2012 de produits végétaux<br />

transformés<br />

(évolution en volume par rapport à<br />

la campagne 2010/2011, cumul au<br />

31 mars 2012, soit 9 mois de campagne)<br />

Par produit<br />

Jus s +160%<br />

Conserves de fruits s +34%<br />

Conserves d’olives t -1%<br />

Huiles végétales t -45%<br />

Par marché<br />

Autre Amérique s +20%<br />

Maghreb t -3%<br />

Union Européenne t -18%<br />

ALENA t -21%<br />

Tendances des exportations<br />

2010/2011 de produits de la pêche<br />

(évolution en volume par rapport à<br />

la campagne 2010/2011, cumul au<br />

31 mars 2012, soit 9 mois de campagne)<br />

Par produit<br />

Semi-conserves s +10%<br />

Conserves de sardines t -17%<br />

Poissons congelés t -22%<br />

Farine et huile de poisson t -39%<br />

Par marché<br />

PECO s +36%<br />

Autre Afrique t -16%<br />

Union Européenne t -20%<br />

Amérique du Sud t -44%<br />

(Source : EACCE)


Maroc<br />

Arrêté conjoint du Ministre de l’Agriculture<br />

et de la Pêche Maritime, du<br />

Ministre de l’Intérieur et du Ministre<br />

de l’Economie et des Finances n°<br />

1151-12 du 28 rabii II 1433 (21 mars<br />

2012) modifiant et complétant l’arrêté<br />

conjoint n° 354-69 du 10 joumada I<br />

1389 (25 juillet 1969) fixant les modalités<br />

de l’aide de l’Etat en vue de<br />

l’intensification de la création de vergers<br />

(BO n° 6054 du 7 juin 2012).<br />

L’arrêté n° 354-69 du 10 joumada I 1389<br />

comporte des modifications et des compléments,<br />

dont certains portent sur :<br />

- la fixation du montant de l’aide financière<br />

pour l’achat de plants ;<br />

- l’aide financière, pour la création de<br />

vergers d’oliviers, accordée directement<br />

aux agriculteurs pour les plantations<br />

effectuées à compter du 8 juillet 2009,<br />

conformément au tableau correspondant<br />

;<br />

- la fixation du taux de subvention à 80%<br />

du prix de vente pour les plants certifiés<br />

et communs de certains arbres fruitiers<br />

(olivier, amandier, caroubier, etc.).<br />

Arrêté du Ministre de l’Agriculture et<br />

de la Pêche Maritime n° 1652-12 du 17<br />

joumada I 1433 (9 avril 2012) relatif à<br />

l’interdiction temporaire de pêche et<br />

de ramassage du « concombre de<br />

mer » (Holuthuria sp) dans les eaux<br />

maritimes marocaines (BO n° 6054<br />

du 7 juin 2012).<br />

La pêche et le ramassage dans les eaux<br />

maritimes marocaines de l’espèce appelée<br />

« concombre de mer » (Holuthuria<br />

sp) sont interdits pour une durée de<br />

5 ans. L’Institut National de Recherche<br />

Halieutique (INRH) est toutefois autorisé<br />

à pratiquer cette pêche conformément<br />

à son programme de recherche<br />

Monde<br />

Renforcement de la réglementation<br />

sur mélamine, fruits de mer, melons,<br />

figues sèches et étiquetage.<br />

Afin de mieux protéger la santé des<br />

consommateurs, l’organe des Nations<br />

Unies chargé des normes alimentaires<br />

vient de convenir de nouvelles réglementations<br />

liées à la sécurité sanitaire<br />

des fruits de mer, des melons, des figues<br />

sèches, à l’étiquetage des aliments, ainsi<br />

qu’au niveau seuil de mélamine dans<br />

les formules lactées liquides pour nourrissons.<br />

Les mesures adoptées par la<br />

Commission du Codex Alimentarius sont<br />

comme suit :<br />

• Mélamine: le seuil maximum est désor-<br />

20<br />

eille Réglementaire L’Actu<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

scientifique.<br />

Arrêté du Ministre de l’Agriculture et<br />

de la Pêche Maritime n° 1654-12 du 17<br />

joumada I 1433 (9 avril 2012) relatif à<br />

l’interdiction temporaire de pêche de<br />

certaines espèces de requins (BO n°<br />

6054 du 7 juin 2012).<br />

La pêche des espèces requin marteau<br />

(famille des spyrnidae exception faite<br />

de l’espèce dite Sphyrna tiburo), requin<br />

océanique (Carcharhinus longimanus)<br />

et requin renard à gros yeux (Alopias<br />

superciliosus) est interdite dans les<br />

eaux marocaines pour une durée de 5<br />

ans. L’Institut National de Recherche<br />

Halieutique (INRH) est toutefois autorisé<br />

à pratiquer cette pêche conformément<br />

à son programme de recherche<br />

scientifique.<br />

Arrêté du Ministre de l’Agriculture et<br />

de la Pêche Maritime n° 1666-12 du 25<br />

joumada I 1433 (17 avril 2012) relatif à<br />

l’interdiction temporaire de pêche de<br />

l’espadon (xiphias gladius) en méditerranée<br />

(BO n° 6054 du 7 juin 2012).<br />

Afin d’assurer la conservation du stock<br />

d’espadon dans la mer Méditerranée,<br />

la pêche de l’espadon (xiphias gladius)<br />

dans les eaux maritimes de la Méditerranée<br />

situées entre les parallèles<br />

35°05’10’’N et 35°47’50’’N est interdite<br />

pendant les périodes allant du 15<br />

février au 15 mars et du 1 er octobre au<br />

30 novembre de chaque année. L’Institut<br />

National de Recherche Halieutique<br />

(INRH) est toutefois autorisé à pratiquer<br />

la pêche dans cette zone conformément<br />

à son programme de recherche scientifique.<br />

Adoption de projets de décret par le<br />

mais fixé à 0,15 mg/kg dans le lait liquide<br />

pour nourrissons, au lieu de 1 mg/kg fixé<br />

il y a deux ans ;<br />

• Figues sèches et aflatoxines : la Commission<br />

a convenu d’une limite de sécurité<br />

maximale de 10 µg/kg, et de normes<br />

sur les modalités d’échantillonnage pour<br />

les tests ;<br />

• Melons : il est recommandé que les melons<br />

prédécoupés soient enveloppés ou<br />

emballés et réfrigérés dans les plus brefs<br />

délais, et mis sur le marché à des températures<br />

inférieures ou égales à 4°C dès<br />

que possible après la récolte, avec désinfection<br />

régulière des couteaux servant à<br />

trancher ou à éplucher les melons ;<br />

Veille Réglementaire<br />

Conseil de Gouvernement.<br />

Le Conseil de Gouvernement a adopté<br />

les projets de décret suivants :<br />

- le projet de décret n° 2-12-313 complétant<br />

le décret n° 2-85-891 du 31 décembre<br />

1985, fixant les mesures de répartition<br />

des aides financières octroyées<br />

par l’Etat pour le développement de la<br />

production agricole. Ce projet de décret<br />

vise le développement de la production<br />

des légumes sous serre. A cet effet, une<br />

aide financière de l’Etat a été prévue<br />

pour l’acquisition et le montage de serres<br />

destinées à la production agricole,<br />

et ce en vertu du décret n 2-10-579 du<br />

20 mai 2011 ;<br />

- le projet de décret portant suspension<br />

des taxes et des impôts à l’importation<br />

appliqués sur le lait UHT à hauteur de<br />

20.000 tonnes, et ce durant la période<br />

allant du 15 juillet au 15 août 2012, dans<br />

le but d’assurer un approvisionnement<br />

suffisant durant le mois de Ramadan ;<br />

- le projet de décret relatif aux délais de<br />

recouvrement, dans le cadre de la loi<br />

portant Code du commerce. Ce texte,<br />

portant sur le droit de réclamation des<br />

indemnisations pour les retards de paiement,<br />

vise à réduire les délais de règlement<br />

et les agios bancaires pour les<br />

fournisseurs, dans le but de préserver le<br />

tissu économique marocain et les équilibres<br />

financiers des entreprises nationales,<br />

particulièrement les PME, et à en<br />

consolider la compétitivité. Par ailleurs,<br />

la valeur des indemnisations ne doit<br />

pas être inférieure au taux directeur de<br />

Bank Al Maghrib, à laquelle s’ajoute une<br />

marge qui sera fixée par décision commune<br />

entre le Ministre de l’Industrie, du<br />

Commerce et des nouvelles technologies<br />

et son homologue à l’Economie et<br />

aux Finances.<br />

• Fruits de mer et virus : la qualité de<br />

l’eau de mer des zones de production<br />

doit être garantie. En cas de probabilité<br />

ou d’évidence de contamination virale, il<br />

est recommandé de fermer la zone, de<br />

détruire les mollusques contaminés et /ou<br />

d’effectuer un traitement thermique avant<br />

la consommation de mollusques déjà récoltés<br />

;<br />

• Etiquetage nutritionnel obligatoire : le<br />

Codex a recommandé que les industries<br />

agroalimentaires du monde entier fassent<br />

désormais figurer sur les étiquettes de<br />

leurs produits la teneur nutritionnelle dans<br />

le but de mieux informer les consommateurs.


© WikiCells<br />

Vitamine C<br />

Seuil optimal de consommation déterminé<br />

Le 19 juin dernier, Danone Chiquita Fruits a publié un<br />

article sur la consommation optimale de vitamine C<br />

chez les êtres humains. En effet, pour cette vitamine<br />

que le corps ne synthétise pas, il existe de nombreuses<br />

disparités autour des apports journaliers recommandés<br />

(AJR) pour en limiter les carences auprès<br />

d’une majorité de la population. Ainsi, les auteurs Balz<br />

Frei de l’institut Linus Pauling aux USA, Inés Birlouez-<br />

Aragon de la société Spectralys Innovation en France<br />

et Jens Lykkesfeldt de la Faculté des Sciences de la<br />

Vie de l’Université de Copenhague au Danemark, ont<br />

travaillé sur cette mise au point. En Europe, selon les<br />

pays, les recommandations officielles sur les AJR en<br />

vitamine C varient de 40 à 110 mg. Or, une analyse<br />

détaillée de toutes les données nationales et internationales<br />

disponibles sur cette vitamine montre que<br />

c’est avec 200 mg quotidiens qu’on obtient la concentration<br />

plasmatique qui permet aux cellules et aux tissus de profiter pleinement des propriétés anti-oxydantes et autres<br />

bénéfices santé liées à la vitamine C. Avec cette quantité, on peut observer des taux plasmatiques de 60-100µmol/l<br />

auxquels les cellules, le plasma et la plupart des tissus arrivent à une quasi saturation maximale. A l’issue de ces<br />

travaux de recherche, Danone Chiquita Fruits a mis au point C-Optima, un produit à base de jus de fruit frais dont<br />

la teneur optimale de 200 mg de vitamine C est garantie dans un verre. La joint venture espère ainsi contribuer à<br />

augmenter le nombre de consommateurs qui pourront obtenir de manière simple et pratique la dose optimale de cette<br />

vitamine aux nombreuses vertus sur la santé.<br />

Emballages alimentaires…<br />

… comestibles !<br />

Dans le souci de réduire les déchets liés au sur-emballage<br />

et désireux d’utiliser pleinement les ressources<br />

naturelles, David Edwards, professeur à l’Université<br />

Harvard aux Etats-Unis a mis au point une invention<br />

révolutionnaire : des emballages comestibles pour<br />

remplacer les emballages alimentaires en plastique.<br />

En effet, dénommés les WikiCells, ces associations<br />

contenant-contenu reposent sur une technologie d’emballage<br />

par un film alimentaire qui est en réalité un gel<br />

composé de particules de calcium et de magnésium et<br />

d’un polymère naturel. Pour des questions d’hygiène,<br />

les WikiCells seront agrémentés d’un suremballage<br />

à base d’algues ou de bagasse, non comestible mais<br />

biodégradable. De plus, ils peuvent être lavés à l’eau,<br />

comme les fruits et légumes et se conservent de quelques<br />

jours à plusieurs mois suivant les conditions de<br />

stockage. Les WikiCells pourraient également arborer<br />

la forme de peaux ou coques d’aliments renfermant des vitamines.<br />

En termes d’industrialisation, le chercheur affirme pouvoir produire une centaine de WikiCells par heure, et envisage<br />

aussi des engins pouvant réaliser ces produits à domicile. Quant à la commercialisation, elle est prévue pour l’année<br />

2013. Par ailleurs, dès cet automne, les consommateurs pourront tester ces nouveaux emballages dans le Wikibar qui<br />

ouvrira dans le 1 er arrondissement de Paris. Enfin, les WikiCells existent en plusieurs déclinaisons possibles telles que<br />

Wikimousse, Wikiboisson, Wikiapéricubes, Wikiglace, Wikiyaourt...<br />

© Phytalliance<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 21


L’Interview<br />

Suite de la page 3<br />

A l’approche de ce grand rendez-vous que constitue le SIAL Paris pour les exportateurs marocains,<br />

Olivia Grosbois, Directrice du salon et du SIAL Group fait le point avec nous sur les nouveautés de cette<br />

édition et le développement à l’international. L’occasion aussi de donner quelques astuces aux exposants<br />

marocains, de plus en plus nombreux à chaque édition, afin qu’ils puissent optimiser leur participation.<br />

Parlez-nous du nouveau slogan<br />

du SIAL, « Food Connections ».<br />

Le concept de « Food Connections »<br />

que nous inaugurons cette année<br />

n’a pas seulement valeur de slogan.<br />

C’est sans doute le plus fidèle reflet<br />

de ce qu’est profondément le SIAL :<br />

une manifestation internationale<br />

qui fédère les professionnels de<br />

l’agroalimentaire (centrales d’achats,<br />

distribution, commerces de proximité,<br />

industriels, fournisseurs, restaurateurs…)<br />

et établit entre eux des<br />

liaisons, des affinités, des relations…<br />

Bref, des « connexions », comparables<br />

à celles, riches et multiples, que<br />

des synapses établissent entre les<br />

neurones d’un cerveau parfaitement<br />

stimulé.<br />

Il y a en premier lieu les connections<br />

Business : les « Food Connections »<br />

activées par le SIAL visent avant tout<br />

à garantir un retour sur investissement<br />

optimal à tous les participants<br />

au salon, qu’il s’agisse des 140.000<br />

visiteurs, des 6.000 exposants ou<br />

22<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

des 1.500 journalistes annoncés.<br />

Et bien sûr les connections<br />

liées à l’innovation : parce<br />

qu’elle constitue un formidable<br />

vecteur de valeur ajoutée<br />

et le meilleur stimulant de la<br />

consommation, l’innovation<br />

s’impose comme le moteur de<br />

la croissance et de la pérennité<br />

des entreprises de l’agroalimentaire.<br />

Afin de valoriser les<br />

nombreuses innovations de<br />

ses exposants, le SIAL 2012<br />

décline un double dispositif de<br />

promotion et de découverte :<br />

SIAL Innovation et SIAL d’Or,<br />

qui sont cette année réunis<br />

pour la première fois dans le<br />

but d’offrir à tous (visiteurs,<br />

exposants, médias) un point de<br />

vue plus complet et plus cohérent<br />

sur l’innovation. Le sens<br />

de l’innovation à 360° !<br />

Et pour finir nous avons pensé<br />

aux Retail Connections : le<br />

SIAL 2012 se projette vers<br />

l’avenir de la distribution pour<br />

répondre à la curiosité des 67.000<br />

professionnels du secteur (acteurs<br />

de la grande distribution, des centrales<br />

d’achat, du négoce et du<br />

commerce de détail) qui se pressent<br />

dans les allées du salon…<br />

Par rapport aux autres grands<br />

salons concurrents, qu’est-ce qui<br />

fait votre particularité ?<br />

Pour de nombreux salons, l’enjeu à<br />

l’avenir se concentre sur le visitorat,<br />

qui, de plus en plus zappeur, doit<br />

choisir parmi un nombre de salons<br />

croissant. Le SIAL est une manifestation<br />

mondiale qui fédère l’essentiel<br />

des professionnels ciblés.<br />

Ce que le SIAL apporte de différent,<br />

c’est la lisibilité du salon et l’apport<br />

de services. L’offre exposants est<br />

rendue lisible pour les visiteurs,<br />

c’est une approche que ces derniers<br />

apprécient pour se repérer facilement<br />

et trouver les produits qu’ils<br />

cherchent.<br />

Les événements que nous organisons<br />

comme la Cuisine du SIAL<br />

ou SIAL Innovation leur apportent<br />

un regard unique sur l’innovation et<br />

les tendances agroalimentaires de<br />

demain. Le SIAL, c’est La vitrine des<br />

tendances et innovations mondiales.<br />

Vous avez renouvelé votre tenue<br />

conjointe avec IPA, le salon du<br />

process. Pour quelles raisons ?<br />

Depuis 2010, IPA se tient conjointement<br />

avec le SIAL, Salon International<br />

de l’Alimentaire, et In-Food, le<br />

Salon des produits intermédiaires,<br />

pour offrir une complémentarité de<br />

l’offre de l’amont à l’aval de la filière :<br />

c’est une façon d’optimiser les<br />

rencontres entre les fournisseurs et<br />

clients de l’ensemble du secteur, tout<br />

en apportant une réponse aux problématiques<br />

des industriels agroalimentaires,<br />

liées à leur production<br />

et à l’adoption d’une démarche éco-<br />

responsable. En 2010, 1 visiteur sur<br />

2 d’IPA provenait du SIAL, preuve<br />

que l’offre d’IPA constitue une réponse<br />

aux besoins d’investissement<br />

en équipement et machines des IAA.<br />

Côté SIAL, cette tenue conjointe<br />

nous permet d’aborder des pistes de<br />

réflexion concrète avec comme thème<br />

fédérateur l’innovation. En effet,<br />

le SIAL constitue le plus grand observatoire<br />

avec plus de 985 produits<br />

présentés sur l’espace Tendances et<br />

Innovations, et IPA met en lumière la<br />

force de l’innovation dans l’industrie<br />

agroalimentaire à travers les équipements<br />

avec plus de 80 nouveautés<br />

innovantes. D’ailleurs, c’est le<br />

premier motif de visite avec 70% des<br />

visiteurs du SIAL qui sont à la recherche<br />

de nouveaux produits et/ou<br />

fournisseurs. Pour les exposants du<br />

SIAL, pouvoir rencontrer à proximité<br />

de leur stand leurs fournisseurs est<br />

un gain de temps et une opportunité<br />

de découvrir de nouveaux équipements.<br />

S’il est vrai que l’innovation<br />

produit est une conséquence des<br />

besoins des consommateurs et du<br />

dynamisme de la distribution, rien ne


serait possible sans les avancées<br />

technologiques des procédés.<br />

En cette période de crise, les entreprises<br />

n’ont-elles pas tendance<br />

à réduire leurs participations aux<br />

salons ? Que leur répondez-vous ?<br />

Non bien au contraire. En tous cas<br />

elles ne devraient surtout pas. Le<br />

media salon est le media le plus<br />

adapté, pour garder le contact avec<br />

le marché et ses clients, observer au<br />

plus près ce qui se passe, comment<br />

le marché et les clients évoluent, et<br />

pour rester connecté aux marchés.<br />

Je ne peux qu’inciter les entreprises<br />

à développer leur représentation<br />

commerciale et leur présence sur le<br />

terrain. Ce qui compte c’est de voir<br />

en 5 jours ses clients et ses prospects,<br />

continuer à échanger, à se<br />

positionner par rapport à ses concurrents.<br />

C’est ce qu’il y a de plus précieux<br />

pour continuer à se développer<br />

et ne pas rester en arrière.<br />

C’est justement en période de crise<br />

qu’il faut savoir renouveler son offre,<br />

innover et présenter les nouvelles<br />

gammes aux visiteurs du monde<br />

entier.<br />

Que pensez-vous de l’évolution<br />

de la participation des entreprises<br />

marocaines ?<br />

Depuis 2002, la participation des entreprises<br />

marocaines au SIAL n’a fait<br />

que se développer. Nous ne pouvons<br />

que nous en réjouir : 47 exposants<br />

en 2002, 75 au SIAL 2010, ce qui<br />

prouve le dynamisme des entreprises<br />

de ce pays et leur volonté d’être<br />

présentes sur le marché mondial<br />

avec des produits de qualité. Nous<br />

serons heureux de les accueillir en-<br />

Olivia Grosbois, Directrice SIAL GROUP<br />

core plus nombreuses cette année.<br />

Comment peuvent-elles se démarquer<br />

dans un si grand salon ?<br />

Il faut avant tout valoriser son offre<br />

et ses innovations produits. La<br />

qualité de l’offre présentée est aussi<br />

importante que le décor du stand<br />

lui même. C’est pour cela que nous<br />

organisons SIAL innovation, une<br />

opération gratuite, réservée et proposée<br />

à tous les exposants qui permet<br />

de « sortir du lot » auprès de 70 %<br />

des visiteurs du SIAL.<br />

A mon sens, il est important de<br />

connaître la cible et les objectifs<br />

qu’une entreprise se fixe lorsqu’elle<br />

participe au SIAL. Il faut donc bien<br />

se préparer, en amont du salon et<br />

pas uniquement sur le salon.<br />

Les exposants les plus satisfaits<br />

sont ceux qui préparent leurs actions<br />

commerciales, leur argumentaire<br />

produits, qui ont pris le temps de<br />

réfléchir à leur stratégie, vis-à-vis<br />

des produits concurrents, pour se<br />

démarquer et proposer la meilleure<br />

offre. Bien sûr, il faut prévoir un catalogue<br />

des tarifs et des informations<br />

sur les conditions de livraison et le<br />

type d’emballage.<br />

Compte tenu de l’audience très internationale<br />

du SIAL, il est également<br />

important de prévoir sur son stand<br />

une équipe qui parle l’anglais, voire<br />

d’autres langues.<br />

Le SIAL est aussi un moment de<br />

convivialité et de partage et découverte<br />

pour les visiteurs : dans la mesure<br />

du possible, il faut proposer des<br />

dégustations ou des démonstrations<br />

culinaires, à base des produits : il est<br />

aussi important pour un visiteur de la<br />

distribution de déguster un produit,<br />

d’en connaître ses modes de livraison,<br />

que pour un visiteur de la restauration<br />

de le voir décliné dans une<br />

recette, mis en œuvre. Sur la Cuisine<br />

by SIAL, les exposants qui n’ont pas<br />

de cuisine sur leur stand peuvent<br />

réserver un créneau de démonstrations<br />

et bénéficier des infrastructures<br />

professionnelles<br />

SIAL s’est implanté dans plusieurs<br />

pays, et dernièrement au<br />

Moyen-Orient. Quel est votre bilan<br />

de cette stratégie d’internationalisation<br />

?<br />

Nous sommes persuadés depuis<br />

plusieurs années maintenant, que<br />

la meilleure façon de s’inscrire dans<br />

l’avenir de l’agroalimentaire mondial<br />

et de l’anticiper, c’est d’être partie<br />

prenante d’un de ces plus grands<br />

événements… qu’il se situe sur un<br />

marché mature, très large, aussi bien<br />

que sur un marché en développement.<br />

Aujourd’hui, le SIAL a étendu son<br />

expertise sur tous les continents en<br />

s’implantant en Chine, au Canada,<br />

au Moyen-Orient et cette année au<br />

Brésil, dans l’objectif d’offrir une<br />

plateforme unique d’échanges et de<br />

business pour tous les professionnels<br />

de l’agroalimentaire.<br />

A quand un SIAL Maghreb ou Afrique<br />

à Casablanca ?<br />

Incontestablement, l’Afrique fait<br />

partie des zones géographiques sur<br />

lesquelles nous réfléchissons. Et<br />

oui effectivement pourquoi pas un<br />

prochain SIAL au Maroc ?<br />

Propos recueillis par<br />

Florence CLAIR<br />

Parcours<br />

Olivia Grosbois a effectué la majeure partie de sa carrière chez Comexposium, qu’elle a intégré<br />

il y a 18 ans. Tout d’abord Responsable Commerciale sur le secteur des salons de la machine<br />

outil, des arts graphiques et des hautes technologies, elle rejoint l’équipe du SIAL à Paris<br />

entre 1998 et 2003, en tant que Responsable du Marketing–développement. A cette occasion,<br />

elle travaille étroitement avec les équipes commerciales pour identifier de nouveaux marchés<br />

et pays de développement.<br />

En 2004, elle rejoint la Division Agriculture Alimentation et prend la direction du salon Europain, le<br />

salon Mondial de la Boulangerie-Pâtisserie, qui se tient à Paris tous les deux ans. En 2010, elle<br />

prend la Direction du SIAL Paris et du SIAL Group dont elle poursuit le développement avec le lancement de SIAL<br />

Brésil, dont la 1 ère édition vient de se tenir du 25 au 28 juin 2012 à Sao Paulo. En tant que Directrice du SIAL Group, elle<br />

assure le développement et la coordination du réseau qui comprend le SIAL à Paris, ainsi que les SIAL développés en<br />

Chine à Shanghai, au Middle East à Abu Dhabi, au Brésil à Sao Paulo et au Canada, à Toronto et Montréal cette année.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 23


Fancy Food Show<br />

En attendant New York…<br />

La 58 ème édition du Summer Fancy Food Show, salon des produits gourmets, s’est tenue du 17 au 19 juin<br />

2012 à Washington DC (Etats-Unis). 2.250 exposants de 80 pays et régions y ont présenté quelques<br />

150.000 produits. Parmi eux, le Maroc signait sa 14 ème participation.<br />

Malgré la crise, le marché<br />

des produits gourmets se<br />

porte bien aux Etats-Unis,<br />

avec une croissance de<br />

19% entre 2009 et 2011. Les ventes<br />

ont ainsi atteint 75 milliards de<br />

Dollars l’année dernière. Du côté des<br />

tendances majeures : les produits<br />

casher arrivent en tête, suivis des<br />

produits 100% naturels.<br />

Pour les importateurs et distributeurs<br />

nord-américains, le Fancy Food<br />

Show est un événement incontournable<br />

pour débusquer les tendances<br />

de demain. « Les acheteurs sont<br />

toujours à la recherche de la prochaine<br />

nouveauté, et cette année,<br />

le salon a accueilli plus de 250<br />

nouveaux exposants, contre 180 en<br />

2011 », explique Louise Kramer, Directrice<br />

Communication de NASFT,<br />

association du secteur des produits<br />

gourmets et organisateur des Fancy<br />

Food Shows.<br />

Une participation marocaine<br />

diversifiée mais réduite<br />

Sur 418 m 2 (contre 372 m 2 en 2011),<br />

24<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Fancy Food Show Salon<br />

le pavillon marocain<br />

était plutôt spacieux et<br />

ouvert cette année.<br />

« Le pavillon est à<br />

la fois sobre, professionnel,<br />

et avec cette<br />

touche marocaine qui<br />

fait sa spécificité. Et<br />

ce qui est le plus important,<br />

c’est que les<br />

exposants en soient<br />

contents », commente<br />

Rachad Bouhlal, Ambassadeur<br />

du Maroc<br />

en poste à Washington,<br />

lors de sa visite<br />

officielle.<br />

Par contre, seuls 17 exposants,<br />

contre 26 en 2011, avaient fait le déplacement<br />

cette année. La raison ?<br />

« Les exposants marocains sont<br />

beaucoup plus intéressés par New<br />

York », analyse Nadia Drafate, Directrice<br />

du Département Communication<br />

de Maroc Export. La région de<br />

New York est en effet beaucoup plus<br />

dynamique<br />

pour le marché<br />

des produits<br />

gourmets. La<br />

diversité était<br />

tout de même<br />

au rendezvous<br />

sur le<br />

pavillon : huile<br />

d’olive et d’argan,<br />

couscous,<br />

conserves<br />

végétales et<br />

de poisson,<br />

safran, mais<br />

aussi deux<br />

producteurs de<br />

jus. Enfin, les<br />

De notre envoyée spéciale à Washington,<br />

Florence CLAIR<br />

produits élaborés ont rencontré un<br />

certain succès, qu’il s’agisse des salades<br />

marocaines de Salvema ou de<br />

la « Couscous Sauce » de Tajini, en<br />

bonne voie de référencement chez<br />

un grand distributeur. Les visiteurs<br />

ont pu déguster l’offre marocaine sur<br />

les différents stands, sur deux bars<br />

à jus, ainsi que sur l’espace cooking<br />

show, animé comme l’année dernière<br />

par le Chef Muse, originaire du<br />

Maroc et travaillant aux Etats-Unis.<br />

Certains exposants auraient souhaité<br />

que cette animation soit plus voyante,<br />

avec de grands plats conviviaux<br />

plutôt qu’une dégustation.<br />

Pour les entreprises présentes, le<br />

marché américain – malgré ses<br />

contraintes - représente une opportunité<br />

à développer sur le long terme.<br />

Certains, comme Dari, travaillent<br />

ce marché depuis près d’une décennie.<br />

Dans le cadre de l’accord<br />

de libre échange, les exportations<br />

de produits alimentaires marocains<br />

progressent régulièrement (+18%<br />

• De g. à dr. : Yassir Bencheikh, Directeur Général de Fady Import-Export,<br />

importateur canadien des produits de Dari, Citruma, Salvema et Cartier<br />

Saada, entre autres, Abdeslam Zefri, Conseiller Economique à l’Ambassade<br />

du Maroc aux Etats-Unis, et Rachad Bouhlal, Ambassadeur du Maroc.


entre 2010 et 2011 – cf. graphique).<br />

Mais « avec les professionnels, nous<br />

étudions comment améliorer davantage<br />

les exportations », indique<br />

Rachad Bouhlal. Sur le marché de<br />

l’huile d’olive par exemple, l’origine<br />

Maroc doit encore se faire une place.<br />

Pourquoi ne pas prendre exemple<br />

sur nos voisins tunisiens, qui avaient<br />

dédié toute une allée à l’huile d’olive<br />

avec une douzaine de producteurs ?<br />

Rendez-vous en 2013 !<br />

Avec 13.500 visiteurs, l’affluence de<br />

cette 58 ème édition était moindre que<br />

l’année précédente (15.500 personnes)<br />

et sans comparaison avec<br />

les allées bondées lorsque le show<br />

se tenait à New York (25.000). La<br />

bonne nouvelle est que le salon fera<br />

son grand retour à New York l’année<br />

prochaine, du 30 juin au 2 juillet, les<br />

travaux de rénovation du centre d’exposition<br />

devant être achevés d’ici là.<br />

Le Fancy Food Show pourrait alors<br />

renouer avec son affluence habituelle.<br />

Pour autant, la qualité était<br />

au rendez-vous. « Il y a eu moins<br />

d’affluence mais les distributeurs et<br />

Une huile d’argan primée<br />

aux Sofi Awards<br />

Créée en 2008<br />

et dirigée par<br />

Mounsif Tolab,<br />

Mediterranean<br />

Gourmet est une<br />

société américaine<br />

de distribution,<br />

spécialisée, comme son<br />

nom l’indique, dans les produits<br />

gourmets en provenance de la<br />

région méditerranéenne, et plus<br />

particulièrement du Maroc :<br />

épices, olives, citrons confits,<br />

poivrons farcis, huiles d’olive<br />

et d’argan, couscous, pâtes,<br />

harissa... Parmi eux, une huile<br />

d’argan conditionnée en emballage<br />

métallique, et récompensée<br />

à l’occasion du salon par<br />

un Sofi Award d’Argent, dans la<br />

catégorie huile. Les Sofi Awards<br />

sont décernés chaque année<br />

aux meilleurs produits gourmets<br />

présentés sur le Fancy Food<br />

Show.<br />

Etats-Unis<br />

Quelques produits innovants repérés sur le salon<br />

• Des biscuits aux olives marocaines<br />

Fabriqués artisanalement par Lark Fine Fodds, les<br />

Scourtins sont des snacks sucrés/salés contenant des<br />

olives noires marocaines. Récompensé par un Sofi Gold<br />

sur le salon, ce produit très aromatique se savoure seul<br />

ou avec du fromage.<br />

• Un pétillant rosé sans alcool<br />

La société Didier Goubet, spécialisée dans les produits naturels<br />

du terroir français, propose une nouvelle boisson pétillante et<br />

sans alcool. Ce Merlot Rosé est un jus de raisins provenant de<br />

vieilles vignes bordelaises, cultivées en agriculture biologique.<br />

• Boisson au vinaigre<br />

Vinki est une boisson sucrée à base de jus de grenade ou de<br />

cassis et de vinaigre de cidre. Elle combine ainsi les qualités<br />

de ces « superfruits » aux bénéfices du vinaigre pour la santé<br />

digestive et l’absorption des nutriments essentiels comme le<br />

calcium.<br />

• Une glace à l’hibiscus<br />

Les esquimaux Luna Pops se déclinent en saveurs inédites,<br />

telle la variété « Hibiscus Citron », fabriquée à partir de jus de<br />

citron et d’infusion de fleurs d’hibiscus. Cette glace est garantie<br />

100% naturelle, sans conservateurs et riche en antioxydants.<br />

importateurs qui ont fait l’effort de<br />

venir étaient de qualité », commente<br />

Amine Khalil, Directeur Développement<br />

de Dari. « Nous avons eu<br />

un bon feed-back des distributeurs,<br />

magasins, chaînes hôtelières.... Ils<br />

ont vraiment apprécié la qualité des<br />

produits. De plus, la dégustation<br />

attire toujours la foule. Il ne faut pas<br />

oublier que c’est un salon de l’ali-<br />

mentaire ! », souligne Yassir Bencheikh,<br />

Directeur Général de Fady<br />

Import-Export, importateur canadien<br />

de plusieurs marques marocaines.<br />

En attendant, Maroc Export prévoit<br />

l’organisation, sur le modèle de la<br />

Caravane de l’Export, « d’un grand<br />

prospect-tour à l’automne 2012, avec<br />

des rendez-vous B to B ciblés »,<br />

révèle Nadia Drafate.<br />

Evolution des exportations marocaines vers les Etats-Unis<br />

(Source : Ambassade des Etats-Unis au Maroc – USDA)<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 25


MaroCarne<br />

Les viandes rouges à l’honneur<br />

La Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) a organisé, du 6 au 8 juillet derniers à<br />

Casablanca, la 1 ère édition de MaroCarne, salon international des viandes rouges. S’inscrivant dans le<br />

cadre du contrat-programme de la filière, cet événement a réuni quelques 50 exposants, professionnels<br />

du secteur, fournisseurs et institutionnels.<br />

La rédaction<br />

Placé sous le thème « produire<br />

en quantité une viande<br />

de qualité au profit du<br />

consommateur », MaroCarne<br />

a été inauguré par Aziz Akhannouch,<br />

Ministre de l’Agriculture et de<br />

la Pêche Maritime. Selon ce dernier,<br />

« le secteur des viandes rouges est<br />

porteur et important : il représente<br />

60% des emplois agricoles et 35%<br />

de la valeur ajoutée agricole avec<br />

35 milliards de Dirhams. Aujourd’hui,<br />

nous sommes en phase avec le plan<br />

de développement 2020, qui est<br />

réalisé à 86%. » En ce qui concerne<br />

la problématique des abattoirs, M.<br />

Akhannouch estime qu’il s’agit<br />

« d’un grand challenge. Il faut étudier<br />

comment opérer les réformes<br />

nécessaires afin de laisser l’initiative<br />

au secteur privé d’investir ce champ<br />

et d’apporter une intégration amont/<br />

aval. » Une problématique qui reste<br />

non résolue actuellement. Hammou<br />

Ouhelli, Président de la FIVIAR,<br />

estime que cela ne demande pas<br />

des moyens financiers, « mais<br />

plutôt des dispositions législatives<br />

et administratives, pour progressive-<br />

26<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Marocarne Salon<br />

ment aller de l’avant<br />

et faire disparaitre<br />

les structures non<br />

conformes. »<br />

Sur le salon, une<br />

signature du livre<br />

intitulé « La salubrité<br />

et la qualité des<br />

viandes rouges »<br />

a également eu<br />

lieu, par Bouazza<br />

Kherrati, auteur du<br />

livre et Président de<br />

l’Association Marocaine<br />

de Protection<br />

et d’Orientation du Consommateur,<br />

et M. Ouhelli. Ce livre contient 4<br />

axes : méthodes de travail dans les<br />

abattoirs, caractéristiques des abattoirs<br />

modernes, diagnostic médical<br />

vétérinaire, dont la nouveauté est le<br />

diagnostic médical des chameaux,<br />

et enfin application de la méthode<br />

HACCP en abattoirs. L’auteur s’est<br />

référé à des expériences faites en<br />

France, Argentine, Belgique et Allemagne.<br />

Présence internationale<br />

Aux côtés des opérateurs nationaux,<br />

plusieurs participants étrangers<br />

avaient fait le déplacement.<br />

« L’Australie est<br />

notre invitée d’honneur et<br />

plusieurs délégations sont<br />

venues assister à cette 1 ère<br />

édition : la Catalogne et<br />

son Ministre de l’Agriculture,<br />

l’Algérie, la France,<br />

l’Allemagne », indique<br />

Hammou Ouhelli. Du côté<br />

des Australiens, la société<br />

Samex a présenté son<br />

offre de viande de bœuf,<br />

chèvre, mouton…et même dromadaire<br />

! Exportant déjà au Maroc, elle<br />

était à la recherche d’importateurs et<br />

distributeurs. Quant à Waga Engineering<br />

et Distribution, cette société<br />

marocaine propose des formations,<br />

du consulting et des équipements<br />

en provenance d’Australie. « Nous<br />

avons notamment réalisé l’étude sur<br />

la traçabilité et l’identification des<br />

viandes rouges, à la demande du<br />

Ministère de l’Agriculture », souligne<br />

Nisrine Hedaoui, DG Adjointe de<br />

Waga. L’Argentine était aussi au rendez-vous<br />

avec un stand. « Nous<br />

exportons déjà au Maroc de la<br />

viande, dont le goût est mondialement<br />

reconnu. Nous souhaitons<br />

également apporter nos savoir-faire<br />

techniques, fruit d’une forte tradition<br />

argentine, comme l’amélioration des<br />

races par l’importation de semences,<br />

le développement des technologies<br />

de découpe et traitement des viandes,<br />

etc. », explique Pablo Martin<br />

Piñeiro Aramburu, Ministre-Conseiller<br />

à l’Ambassade d’Argentine au<br />

Maroc.<br />

Des fournisseurs ont par ailleurs<br />

présenté l’ensemble de leur offre à<br />

destination des éleveurs, bouchers


et industriels. PSV Maroc a exposé<br />

sa toute dernière nouveauté, un<br />

hachoir réfrigéré, tandis que Multivac<br />

a fait une démonstration de son<br />

operculeuse « skin », permettant une<br />

meilleure conservation et un très bon<br />

aspect visuel de la viande. Spécialisée<br />

dans la production d’aliments<br />

pour le secteur avicole, la société Alf<br />

Al Fellous vient, quant à elle, de lancer<br />

une nouvelle gamme d’aliments<br />

destinés aux ruminants.<br />

Enfin, le salon a connu la participation<br />

d’entreprises de transformation<br />

comme Copag Elevage, Biobeef,<br />

Casa Viande ou encore Charcuterie<br />

Miami. Copag Elevage, branche de<br />

la coopérative dédiée à l’engraissement<br />

de bovins, poursuit son chemin.<br />

« Notre feed-lot, d’une capacité<br />

de 11.000 têtes, est aujourd’hui<br />

rempli à 65%. Un abattoir et atelier<br />

de découpe devraient voir le jour<br />

l’année prochaine, accompagnés du<br />

développement d’une marque, avec<br />

une garantie de qualité et de traçabilité<br />

de bout en bout », révèle M’Hamed<br />

Loultiti, Président de Copag.<br />

« Outre l’engraissement des veaux<br />

mâles de race laitière, nous avons<br />

développé le croisement industriel<br />

avec du Charolais et l’importation<br />

d’animaux de races à viande afin de<br />

répondre aux besoins de nos clients.<br />

Les résultats, aussi bien techniques<br />

qu’économiques, sont très encoura-<br />

Maroc<br />

geants », indique Abdelmounaim El<br />

Mokhtari, Responsable Technique<br />

Copag Elevage.<br />

Bref, les opérateurs présents sont<br />

porteurs de projets de développement,<br />

un signe encourageant malgré<br />

le faible nombre de visiteurs ayant<br />

parcouru les allées.<br />

Cycle de conférences<br />

Cette 1 ère édition a été ponctuée par un ensemble de conférences sur divers<br />

thèmes relatifs au secteur de l’élevage, animées par des professionnels<br />

tels Sonabetail ou encore des institutionnels comme l’Office National<br />

de Sécurité Sanitaire des Aliments (ONSSA). Ont été abordées notamment<br />

la conduite d’engraissement des bovins et des ovins, ainsi que<br />

l’optimisation de la production animale reposant sur la bonne alimentation<br />

et le suivi continu, qui se reflètent par la suite sur la qualité des viandes<br />

(tendreté, couleur, jutosité, gras, etc.).<br />

D’autre part, l’ONSSA, représenté par Dr Asmae Kamili, a mis en avant le<br />

Système National d’Identification et de Traçabilité (SNIT), un système en<br />

cours de mise en place pour le contrôle de l’identification et des mouvements<br />

des animaux. Dr Kamili a par ailleurs présenté les moyens mis en<br />

application et les méthodes de marquage, et mis l’accent sur la sensibilisation<br />

des éleveurs à l’importance de l’identification et de la traçabilité<br />

des animaux pour la santé publique, les échanges commerciaux, les<br />

situations d’urgence, la production animale…<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 27


Focus<br />

Logistique agroalimentaire<br />

28<br />

© erikdegraaf - Fotolia.com<br />

• Des points forts, notamment au niveau de l’approvisionnement des IAA<br />

• Des freins persistent pour la modernisation et l’externalisation, notamment pour les<br />

produits frais et surgelés et pour la distribution en circuit traditionnel<br />

• Des gains quantitatifs et qualitatifs à la clé<br />

• Sensibilisation, information et formation : des efforts à poursuivre<br />

Logistique<br />

Une introduction<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Logistique agroalimentaire<br />

Externaliser<br />

ou ne pas externaliser ?<br />

page 29<br />

Logistique<br />

agroalimentaire<br />

Externaliser ou ne pas<br />

externaliser ?<br />

page 32


Focus<br />

Logistique<br />

Logistique<br />

Une introduction<br />

La logistique et les hommes qui la composent ont un rôle déterminant<br />

dans la compétitivité de l’économie marocaine. Il est important de<br />

l’améliorer de manière pragmatique, progressive et constante. Les<br />

entreprises doivent donc maitriser et optimiser tous les maillons de<br />

cette « Supply Chain » en intégrant le binôme Qualité / Rentabilité,<br />

en tenant compte de la culture de l’entreprise qui est bien souvent<br />

ignorée et de la conduite du changement qui en découle.<br />

Franck Cerdan<br />

Directeur Général de MANORG<br />

www.manorg.ma<br />

Les thèmes qui suivent vont<br />

permettre de présenter la logistique<br />

au quotidien que ce<br />

soit en interne ou en externe.<br />

Qu’est-ce que la logistique ?<br />

La logistique se définit comme étant<br />

« l’art d’amener une marchandise :<br />

1) en un lieu déterminé<br />

2) au moment choisi<br />

3) en quantité strictement nécessaire,<br />

et qui plus est :<br />

4) en qualité et au moindre coût. »<br />

En soit : COUT = QUANTITE +<br />

QUALITE + DELAI<br />

La logistique fait appel à plusieurs<br />

métiers et savoir-faire qui concourent<br />

à la gestion et à la maîtrise des flux<br />

physiques et d’informations ainsi que<br />

des moyens.<br />

Les quatre grands types<br />

de logistiques<br />

Dans une organisation, il existe quatre<br />

grands types de logistiques qui<br />

Driss Herrati<br />

Directeur Général d’Avenir Formation<br />

www.avenirformation.ma<br />

peuvent être distinguées, à savoir :<br />

- la logistique en amont ou d’approvisionnement<br />

qui assure la circulation<br />

des produits entrants et sortants des<br />

sites de production ;<br />

- la logistique interne qui correspond<br />

aux flux de fabrication à l’intérieur du<br />

lieu de production ou d’assemblage<br />

et se situe en amont ;<br />

- la logistique en aval qui répond à<br />

l’approvisionnement des réseaux de<br />

distribution ;<br />

- la logistique inverse ou retour qui<br />

correspond aux flux de produits ou<br />

d’éléments non utilisables circulant<br />

vers des sites de stockage, de retraitement<br />

ou de recyclage.<br />

La chaîne de logistique<br />

La marchandise circule d’une unité<br />

de production vers un point de vente,<br />

en transitant parfois par une unité de<br />

fabrication ou de transformation.<br />

En amont, la marchandise peut être<br />

stockée dans des entrepôts indus-<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 29


Focus Focus<br />

Logistique<br />

triels ou transiter par des platesformes<br />

logistiques, dans lesquelles<br />

certaines prestations de conditionnement<br />

ou de préparations peuvent<br />

être réalisées.<br />

En aval, elle peut être stockée dans<br />

des entrepôts de distribution ou simplement<br />

transiter par des plates-formes<br />

de distribution, pour réaliser des<br />

changements de mode de transport.<br />

En fonction de son organisation, l’entreprise<br />

peut opter pour une externalisation<br />

de certaines de ses activités<br />

de logistique, à savoir :<br />

- 1 ère PL (Partie Logistique) : cela<br />

concerne la sous-traitance des opérations<br />

de transport ;<br />

- 2 ème PL qui vise à externaliser les<br />

activités de transport et d’entreposage<br />

;<br />

- 3 ème PL : c’est l’externalisation<br />

classique consistant à confier à un<br />

spécialiste la réalisation des opérations<br />

et la mise en place des outils,<br />

compétences, et systèmes nécessaires<br />

avec pour objectif l’amélioration<br />

de la performance ;<br />

- 4 ème PL : il s’agit d’une externalisation<br />

plus poussée que la précédente.<br />

En effet, le prestataire n’a plus en<br />

charge la distribution d’un produit<br />

sur une région donnée, mais l’optimisation<br />

d’une chaîne intégrant son<br />

client, les clients et fournisseurs de<br />

son client.<br />

La logistique dans la<br />

30<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

politique des agroindustriels<br />

Durant ces deux dernières années,<br />

les entreprises du secteur agroalimentaire<br />

ont affiché des performances<br />

en hausse. En effet, elles sont<br />

dues spécialement à une attention<br />

particulière à la préservation de<br />

l’environnement dans les pays développés,<br />

s’inscrivant ainsi dans les<br />

priorités des entreprises agro-industrielles.<br />

Pour cela, la logistique est un<br />

recours permettant à une bonne maîtrise<br />

de la chaîne de valeur tout en<br />

préservant l’environnement et optimisant<br />

les ressources nécessaires à la<br />

bonne gestion de la productivité des<br />

entreprises. Au Maroc, les Etudes<br />

d’Impact Ecologique (EIE) seront<br />

dorénavant obligatoires pour toute<br />

installation d’entreprise ou même de<br />

construction d’immeuble.<br />

Réaliser des gains<br />

de productivité<br />

La productivité se définit comme<br />

le rapport entre une production et<br />

les ressources mises en œuvre<br />

pour l’obtenir, ou encore entre une<br />

production et l’une seulement de ces<br />

ressources.<br />

En soit : PRODUCTIVITE = PRO-<br />

DUCTION / RESSOURCES MISES<br />

EN ŒUVRE<br />

Grâce à une logistique optimisée et<br />

maîtrisée, le Maroc verra réduire ses<br />

coûts logistiques de 20% du PIB actuellement<br />

à 15% d’ici 2015, au profit<br />

des consommateurs et de la compétitivité<br />

des opérateurs économiques.<br />

De plus, il accélérera la croissance<br />

du PIB à travers l’émergence d’un<br />

secteur logistique compétitif avec<br />

des acteurs logistiques intégrés et<br />

des plates-formes de services performantes,<br />

considérées comme de véritables<br />

centres de concentration et de<br />

création de valeur ajoutée logistique<br />

(+0,5 à +0,7 points de PIB par an).<br />

Enfin, le secteur logistique contribue<br />

au développement durable du pays,<br />

notamment grâce à la réduction des<br />

nuisances telles que la baisse du<br />

nombre de tonnes par kilomètres de<br />

30%, de la réduction de des émissions<br />

de CO 2 de 35% d’ici à 2015 et<br />

de la décongestion des routes et des<br />

villes.<br />

Afin d’atteindre ces objectifs, la mise<br />

en œuvre de la stratégie logistique<br />

s’article ainsi :<br />

- par le développement et la mise en<br />

œuvre d’un réseau national intégré<br />

de Zones Logistiques Multi-Flux<br />

(ZLMF) ;<br />

- par l’optimisation des flux de marchandises<br />

;<br />

- par le développement des compétences<br />

à travers un plan national<br />

de formation dans les métiers de la<br />

logistique ;<br />

- par la mise en place d’un cadre de<br />

gouvernance du secteur et de mesures<br />

de régulation adaptées.


Focus Focus<br />

Logistique<br />

Logistique agroalimentaire<br />

Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />

La logistique représente une part importante de l’activité d’une entreprise agroalimentaire, et les<br />

spécialistes de ce métier s’activent pour améliorer ce maillon auprès de leurs clients. Toutefois, mis à part<br />

les grands groupes industriels qui intègrent la logistique dans leur stratégie, de nombreuses entreprises ne<br />

disposent pas encore d’une structure logistique identifiée. Se pose alors la question d’externaliser… ou pas !<br />

La logistique évolue positivement<br />

au Maroc. Pour preuve,<br />

dans la dernière étude de la<br />

Banque Mondiale, « Connecting<br />

to Compete 2012 : Trade Logistics<br />

in the Global Economy », le<br />

Royaume se hisse à la 50 ème place<br />

mondiale, alors qu’il figurait en 113 ème<br />

position en 2007 en terme de performance<br />

logistique. Un saut attribué,<br />

selon le rapport, à l’approche globale<br />

du pays, qui a implémenté une stratégie<br />

logistique et de connectivité.<br />

L’optimisme des professionnels de<br />

ce secteur le confirme. « Nous avons<br />

assisté à une évolution importante et<br />

nous pensons que le secteur est en<br />

pleine mutation au niveau logistique.<br />

C’est très positif dans l’ensemble »,<br />

confirme Younes Lamarti, Directeur<br />

Général Délégué de SNTL Damco.<br />

32<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

La rédaction<br />

Logistique agroalimentaire :<br />

des points faibles<br />

Bien que le secteur de la logistique<br />

connaisse une certaine émergence,<br />

il n’en reste pas moins confronté à<br />

un certain nombre de difficultés. « Le<br />

contrat-programme est très long<br />

à mettre en place pour plusieurs<br />

raisons politiques et à cause de la<br />

grosse problématique du coût du<br />

foncier. Il y a beaucoup de spéculation<br />

car les gens se rendent<br />

compte que la logistique a le vent en<br />

poupe. C’est le problème n°1 pour<br />

les opérateurs du secteur », déclare<br />

Laurent Majerus, Directeur Supply<br />

Chain chez Ipsen Logistics. D’autres<br />

problèmes sont également majeurs<br />

et entravent la bonne marche de<br />

la logistique dans les entreprises<br />

agroalimentaires. Citons le déficit<br />

constaté au niveau des ressources<br />

humaines, avec une formation pas<br />

L’enjeu formation<br />

S’il y a un challenge à relever pour la bonne marche de la logistique, c’est<br />

bien la formation. Ce moyen représente en effet un enjeu considérable qui<br />

ne peut qu’aider à améliorer le secteur. « La formation du personnel est<br />

sans doute l’aspect le plus important, et ce à tous les échelons. Or, il n’existe<br />

pas de formation initiale aujourd’hui », affirme Pierre Caruana, Associé de<br />

GCL. « Les master ont le vent en poupe, mais il manque des responsables<br />

techniques (middle management) et des opérateurs (caristes…). On trouve<br />

des supply chain managers, mais pas les niveaux intermédiaires », renchérit<br />

Laurent Majerus, Directeur Supply Chain chez Ipsen Logistics.<br />

C’est dans ce cadre qu’un contrat-programme 2011 – 2013 a été mis en<br />

place et signé par la Fédération du Transport, la CGEM et le Ministère du<br />

Transport et de l’Équipement. L’objectif de ce plan vise à proposer diverses<br />

solutions de formation destinées, entre autres, à 120.000 chauffeurs<br />

pour la conduite économique, rationnelle et défensive, à 4.000 exploitants<br />

de transport, ainsi qu’aux dirigeants des sociétés de transport pour être<br />

des opérateurs économiques agréés, afin de faciliter l’export des produits<br />

marocains. Toutefois, selon Driss Herrati, Directeur Général d’Avenir Formation,<br />

« ces besoins ne sont toujours pas satisfaits à ce jour. »


Focus<br />

34<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

assez adaptée aux besoins des entreprises.<br />

D’autre part, la logistique<br />

passe souvent au second plan par<br />

rapport à d’autres impératifs comme<br />

la production. « Les points faibles<br />

sont essentiellement dus à l’intérêt<br />

porté à l’amélioration des outils de<br />

la production et aux approvisionnements<br />

», révèle Younes Lamarti. Selon<br />

lui, « la logistique est malheureusement<br />

considérée comme le maillon<br />

faible et beaucoup plus comme un<br />

centre de coût. »<br />

Un autre fléau existant est celui du<br />

transport informel. « Les réseaux<br />

de transport informel sont parmi les<br />

points faibles, pour ne pas dire noirs,<br />

de la logistique agroalimentaire au<br />

Maroc. Il faut dire que le manque<br />

de flotte de camions modernes est<br />

devenu alarmant », regrette Faycel<br />

Srati, Consultant Manager chez<br />

Goodwill Consulting. A cela s’ajoute<br />

la non-conformité de plusieurs<br />

entrepôts destinés au stockage de<br />

produits agroalimentaires au niveau<br />

requis. « Quand on sait que la moitié<br />

des toxi-infections est due à une rupture<br />

de la chaîne de froid, il faut bien<br />

se poser des questions sur l’harmonie<br />

de tous les maillons de la chaîne<br />

logistique », affirme M. Srati.<br />

… mais aussi des points forts<br />

Malgré ses faiblesses, le secteur est<br />

en marche et présente un aspect<br />

positif au Maroc. « Comme c’est un<br />

secteur mature, on peut dire que<br />

cela constitue un vrai point fort qui<br />

pousse vers l’amélioration et l’optimisation<br />

à tous les niveaux », admet<br />

Younes Lamarti. D’autres points forts<br />

sont révélés dans l’étude réalisée<br />

auprès de quelques entreprises<br />

Trois questions à Brahim Lemseffer, Directeur Logistique du Groupe Label’Vie<br />

Pour quelles raisons avez-vous opté pour l’externalisation de l’entreposage<br />

et du transport ?<br />

Ce choix est purement stratégique. En tant que commerçants, la disponibilité<br />

du produit et sa rentabilité sont au cœur de notre quotidien. Notre structure<br />

logistique repose donc sur un premier pôle d’expertise interne en pilotage<br />

de flux, en charge d’organiser le flux de marchandise sur l’ensemble de la<br />

chaîne d’approvisionnement. Ce pôle est une sorte de matière grise des opérations<br />

entérinées par les entités commerciales.<br />

En second lieu, l’exécution logistique se met au tempo des pilotes de flux<br />

pour garantir les acheminements de la marchandise dans les points de vente<br />

à temps, et au moindre coût. Bien que cette seconde activité soit cruciale<br />

pour la réussite de nos opérations, son expertise ne représente pas en soi un aspect stratégique pour le groupe.<br />

Nous faisons donc appel à des experts en entreposage et transport qui répondent à nos attentes en assurant à<br />

la fois une excellence opérationnelle, une maîtrise des coûts de fonctionnement et une flexibilité par rapport aux<br />

fluctuations de charge de notre activité.<br />

Vos coûts logistiques ont-ils été réduits ?<br />

L’externalisation a été pour nous une opportunité pour moderniser nos outils de travail, nos process et surtout<br />

notre performance. Il est donc difficile de comparer les coûts logistiques dans deux configurations différentes. En<br />

revanche, l’externalisation nous a permis de mieux maîtriser notre modèle de coûts, tout en évitant d’investir dans<br />

des moyens d’exécution à faible valeur ajoutée pour le groupe.<br />

Comment voyez-vous l’évolution de votre organisation logistique et quels sont vos projets dans ce sens ?<br />

Notre organisation logistique a été mise en place pour répondre aux exigences de qualité et de rentabilité du groupe.<br />

Nous avons vocation à être de plus en plus proches de nos points de vente et donc de nos consommateurs ;<br />

de plus en plus intégrés avec nos fournisseurs.<br />

Nous nous penchons également sur les dimensionnements d’espaces logistiques pour accompagner l’expansion<br />

du groupe.<br />

Nos principaux projets aujourd’hui sont autour du partage de la performance avec les fournisseurs et leur accompagnement<br />

via une cellule dédiée. Nous travaillons également sur l’automatisation des outils d’approvisionnements<br />

de nos points de vente, pour mieux maîtriser la détention en rayons.<br />

Enfin à moyen terme, nous analysons et dimensionnons nos besoins en surface d’entreposage à 5/10 ans, suite<br />

aux Business Plans réalisés par les différentes enseignes de la Holding en distribution alimentaire ou spécialisée.<br />

© Label’Vie


agroalimentaires par le cabinet GCL,<br />

en collaboration avec la Fenagri. Ils<br />

se déclarent au niveau des différentes<br />

phases d’approvisionnement,<br />

de stockage et de distribution, telle<br />

la maîtrise des stocks de matières<br />

premières et d’emballage, la possibilité<br />

d’utiliser des équipements<br />

d’entreposage et de manutention<br />

et la gestion des stocks de produits<br />

finis, ainsi que la maîtrise des coûts<br />

en cas de sous-traitance, etc. Cette<br />

macro-étude a par ailleurs dressé<br />

un état des lieux de la logistique<br />

dans le secteur agroalimentaire, afin<br />

de ficeler les attentes des entreprises<br />

agroalimentaires et de dresser<br />

des pistes d’amélioration. Objectif :<br />

sensibiliser les chefs d’entreprises<br />

à l’importance du maillon logistique,<br />

et contribuer au développement de<br />

solutions logistiques adaptées à ces<br />

entreprises.<br />

Les freins à l’externalisation<br />

de la logistique dans les IAA<br />

L’externalisation de la logistique<br />

peut apparaître comme un processus<br />

complexe pour les entreprises<br />

agroalimentaires qui préfèrent gérer<br />

en interne leur activité, plutôt que de<br />

recourir à des prestataires spécialisés.<br />

Un certain nombre de raisons<br />

freinent leur décision de moderniser,<br />

voire d’externaliser leur logistique.<br />

Si les multinationales et désormais<br />

les grandes entreprises ont recours<br />

à la sous-traitance, cela paraît moins<br />

évident aux PME, tout d’abord pour<br />

une question de transparence : il est<br />

parfois difficile pour elles de confier<br />

leurs stocks à des prestataires. « Le<br />

fait de basculer d’une situation généralement<br />

familiale à une situation<br />

d’externalisation ne fait pas partie de<br />

la tradition des petites entreprises »,<br />

indique Nabil Bennani, Directeur<br />

Général de la SDTM. Les freins de<br />

l’externalisation sont liés également<br />

à la perception des coûts. Certes,<br />

une logistique performante a un coût.<br />

Mais ces coûts existent de toute<br />

façon, globalisés dans les charges<br />

de l’entreprise.<br />

Focus<br />

Logistique<br />

Autre frein, les IAA craignent la<br />

perte de la maîtrise de la qualité, et<br />

plus particulièrement dans le cas de<br />

produits frais ou surgelés. « Nous<br />

avons un positionnement de haute<br />

qualité et nous préférons garder une<br />

maîtrise totale de nos produits et de<br />

la chaîne du froid. La fiabilité absolue<br />

dans le prestataire sur le segment du<br />

frais est un frein », témoigne Karima<br />

El Kmiti, Directrice du Développement<br />

de Qualavi, qui gère donc toute sa<br />

logistique en interne et estime son<br />

coût à environ 20% des frais de fonctionnement.<br />

Pour changer la donne,<br />

les prestataires ont tout intérêt à offrir<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 35


Focus Focus<br />

Logistique<br />

les outils et les moyens adaptés à<br />

chaque activité. Ainsi, « il faut garantir<br />

aux clients que les entrepôts sont<br />

conformes aux normes », déclare<br />

Laurent Majerus. « Mais pour la logistique<br />

froid, il n’y a pas encore une<br />

confiance établie », affirme-t-il. « Pour<br />

la chaîne du froid, le problème se<br />

pose en termes d’offre, car il n’existe<br />

pas vraiment d’offre intégrée sur le<br />

marché actuellement », confirme<br />

Nabil Bennani. Faute de prestataire,<br />

les industriels préfèrent donc gérer<br />

eux-mêmes la logistique à températute<br />

dirigée.<br />

En plus des freins classiques, il existe<br />

aussi des blocages spécifiques<br />

à l’organisation de la distribution au<br />

Maroc : le rôle des livreurs-vendeurs<br />

auprès des clients comme ambassadeurs<br />

de l’entreprise et sources<br />

d’information reste essentiel. « Nos<br />

technico-livreurs ont un savoir-faire et<br />

sont des connaisseurs du métier. Ils<br />

peuvent donc fournir des informations<br />

techniques aux clients », indique un<br />

opérateur du secteur laitier. Plusieurs<br />

entreprises optent donc pour l’internalisation<br />

de cette activité. « Notre<br />

activité de distribution reste toujours<br />

internalisée pour deux raisons<br />

majeures. La première est liée au<br />

fait qu’il s’agit d’un acte de vente<br />

au premier plan et non uniquement<br />

de livraison et qui demande une<br />

certaine expertise. La deuxième<br />

est que ce créneau n’a pas encore<br />

36<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

atteint un niveau avancé de maturité<br />

au Maroc », explique Mohamed<br />

Sbabou, Responsable Supply Chain<br />

chez Lesieur Cristal.<br />

Le point sur les gains<br />

Pourtant, les avantages de confier<br />

tout ou partie de sa logistique à un<br />

prestataire spécialisé sont nombreux.<br />

Le témoignage de Lesieur<br />

Cristal, qui a opté pour une externalisation<br />

de l’entreposage (et activités<br />

y afférentes), du transport et de la<br />

manutention, l’illustre parfaitement :<br />

« ce choix, rendu possible par l’émergence<br />

et la disponibilité de l’offre<br />

logistique au Maroc, s’explique par<br />

plusieurs raisons : bénéficier d’économies<br />

liées aux synergies chez le<br />

prestataire, se concentrer sur nos<br />

métiers de base, dégager du cash<br />

pour les investissements liés à nos<br />

métiers de base de type industriels<br />

ou agricoles, et enfin industrialiser<br />

la gestion de nos plates-formes »,<br />

résume Mohamed Sbabou.<br />

Le premier avantage généralement<br />

admis est une meilleure maîtrise des<br />

coûts. Tout d’abord parce qu’une<br />

sous-traitance permet de connaître<br />

ses coûts réels. « Pour les industriels,<br />

la logistique est confondue<br />

avec le process de production : ils ne<br />

connaissent donc pas le coût de leur<br />

logistique. Leurs ventes augmentent,<br />

mais les coûts augmentent en proportion,<br />

alors qu’il faudrait que la pro-<br />

ductivité augmente », analyse Pierre<br />

Caruana, Associé du cabinet GCL.<br />

Globalisés dans les charges, les frais<br />

inhérents à la logistique doivent être<br />

identifiés, poste par poste, avant de<br />

pouvoir être réduits. Si aujourd’hui,<br />

la plupart des entreprises qui externalisent<br />

ne le font que pour la partie<br />

transport, c’est pour une bonne<br />

raison. « Le transport, à lui seul, par<br />

exemple, représente 60% des frais<br />

logistiques. Vient ensuite le stockage<br />

qui peut atteindre les 30% ! Ces<br />

coûts faramineux doivent interpeller<br />

les chefs d’entreprises », s’exclame<br />

Faycel Srati.<br />

Après cette première étape d’identification,<br />

des gains importants sont<br />

possibles sur les achats, le coût<br />

des stocks, les pertes de produits,<br />

le transport… « Par exemple, sur le<br />

transport, il est possible de réaliser<br />

des économies de 10 à 30% en<br />

termes de taux de remplissage, de<br />

taux d’utilisation des camions, de<br />

baisse du nombre de pannes, de<br />

gestion des chauffeurs, de consommation,<br />

d’entretien… », évalue Pierre<br />

Caruana.<br />

Au-delà de cette simple réduction<br />

des coûts, l’externalisation permet<br />

surtout de passer d’une charge fixe<br />

(parc de véhicules avec ses chauffeurs<br />

par exemple) à une charge


© Luis Carreon<br />

Focus<br />

variable, adaptable donc à la saisonnalité<br />

des ventes par exemple. Un<br />

atout non négligeable !<br />

Un prestataire peut également<br />

apporter des améliorations sur le<br />

plan qualitatif. Pour Lesieur Cristal,<br />

s’agissant d’une extension de ses<br />

capacités de stockage, l’impact de<br />

l’externalisation est jugé plutôt en<br />

termes qualitatifs qu’en termes de réduction<br />

de coût. « Nous avons ainsi<br />

amélioré la qualité du stockage et de<br />

la manutention de nos produits, ainsi<br />

que la qualité de service, à travers<br />

une forte réactivité face au marché »,<br />

souligne Mohamed Sbabou. Au final,<br />

c’est donc l’image de l’entreprise,<br />

vis-à-vis de ses clients nationaux ou<br />

internationaux, mais aussi de ses<br />

fournisseurs et partenaires, qui en<br />

bénéficie. « La production de tableaux<br />

de bord, le reporting, l’amélioration<br />

des délais de livraison… tout<br />

cela contribue à l’image de marque »,<br />

estime Nabil Bennani.<br />

Enfin, troisième avantage et non des<br />

moindres, l’appel à un prestataire<br />

logistique permet à l’industriel de se<br />

concentrer sur son cœur de métier,<br />

à savoir la production et la commercialisation.<br />

Et ceci est valable quelle<br />

que soit la taille de l’entreprise.<br />

« Nous avons préférer nous concentrer<br />

sur notre cœur de métier et<br />

déléguer la partie logistique à un<br />

professionnel du domaine, tout en<br />

supervisant, ce qui nous permet<br />

38<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

aussi d’avoir une certaine maîtrise.<br />

Nous avons plusieurs prestataires<br />

choisis en fonction de la catégorie de<br />

produits (froid ou sec) et des secteurs<br />

de livraison (GMS, grossistes,<br />

etc.) », explique Nadia Mabrouk,<br />

Directrice Générale de Salvema,<br />

petite entreprise spécialisée dans les<br />

plats cuisinés.<br />

La modernisation a un coût<br />

Moderniser son organisation logistique<br />

implique d’abord et surtout des<br />

ressources humaines qualifiées et<br />

dédiées. Car en général, « chaque<br />

service optimise son propre fonctionnement,<br />

sans se préoccuper de<br />

l’impact sur les autres services de<br />

l’entreprise », indique Pierre Caruna.<br />

Un exemple typique est celui de<br />

l’acheteur de matières premières qui<br />

va acheter en grandes quantités pour<br />

bénéficier d’un prix intéressant. Or,<br />

cela peut faire perdre de l’argent à<br />

l’entreprise au niveau du stockage !<br />

« Il faut donc un Directeur Supply<br />

Chain pour faire le lien entre tous.<br />

Dans une PME, cette fonction peut<br />

être prise en charge par un responsable<br />

qui va émerger. Cela permet<br />

déjà de faire des économies sur les<br />

erreurs potentielles », conclut M.<br />

Caruana. La formation du personnel<br />

est donc un point capital.<br />

Ensuite, l’entreprise doit accepter<br />

d’investir dans des logiciels de<br />

gestion d’entrepôt (WMS) et de<br />

gestion des tournées et des parcs<br />

de véhicules (TMS). « Ils permettent<br />

de faire tous les suivis : gestion<br />

et traçabilité des produits, gestion<br />

des flux, optimisation des surfaces,<br />

indicateurs de productivité, gestion<br />

du personnel… », explique Pierre<br />

Caruana. Bien sûr, les installations,<br />

les équipements et les procédures<br />

doivent être adaptés, le tout dans<br />

une logique d’anticipation constante<br />

des évolutions du réseau de clientèle<br />

et de fournisseurs, des contraintes<br />

de transport, etc.<br />

Bref, une logistique optimisée nécessite<br />

un certain nombre d’investissements,<br />

qu’un prestataire dont c’est le<br />

métier n’hésitera pas à faire, contrairement<br />

à un agro-industriel, qui<br />

préfèrera investir dans une machine<br />

de production plutôt que dans un<br />

camion ou un entrepôt. « Certes,<br />

la modernisation a aussi un coût.<br />

Mais quand l’option d’externalisation<br />

s’offre, il ne faut pas hésiter à l’adopter,<br />

sous réserve que les prestataires<br />

logistiques proposent des solutions<br />

personnalisées à leurs clients, permettant<br />

aussi de leur faire gagner<br />

sur leur productivité », estime pour<br />

sa part Faycel Srati. « L’externalisation<br />

de la logistique doit être justifiée et<br />

apporter un plus au client », renchérit<br />

Younes Lamarti. Pour cela, l’entreprise<br />

doit faire une étude, qui peut<br />

être confiée à un cabinet, « qui effectuera<br />

un diagnostic de la logistique et<br />

établira un plan d’action pour travailler<br />

sur les axes d’amélioration », indique<br />

Kamal Chraibi, Associé de GCL.<br />

Des perspectives<br />

optimistes…<br />

Au Maroc, elle est en marche, à<br />

faible cadence, mais de bon augure.<br />

Telle est décrite la mutation que<br />

connait le domaine de la logistique<br />

en agroalimentaire au cours des dernières<br />

années. En effet, les changements<br />

surviennent suite à une prise<br />

de conscience par les chefs d’entreprise<br />

de l’impérativité de se concentrer<br />

sur leur cœur de métier en<br />

s’offrant une meilleure maîtrise des<br />

coûts de logistique. « Les entreprises<br />

commencent à se poser la question :<br />

faut-il continuer à investir excessivement<br />

dans notre logistique ou passer<br />

d’un coût fixe à un coût variable ? »,


déclare Laurent Majerus.<br />

Plus d’un indicateur pour appuyer<br />

ce constat. « Il y a eu une évolution<br />

car il existe désormais des directeurs<br />

de Supply Chain dans les grandes<br />

entreprises ! », remarque Pierre Caruana.<br />

De plus, les industriels commencent<br />

de plus en plus à tendre<br />

vers l’externalisation. Cependant, le<br />

taux réduit de précommande, la faible<br />

part de marché détenue par les<br />

GMS qui n’est pas suffisamment développée<br />

- le circuit traditionnel étant<br />

le plus gros débouché - préconisent<br />

un système de livreurs-vendeurs ne<br />

favorisant pas la sous-traitance.<br />

« Mais rien n’empêche les entreprises<br />

qui n’ont pas d’acte de vente au<br />

point de vente d’externaliser …»,<br />

ajoute M. Caruana.<br />

Mutualisation :<br />

une solution d’avenir…<br />

Chaque année, la distribution moderne<br />

gagne du terrain en affichant une<br />

croissance allant de 3 à 4%. De fait,<br />

elle obligera à terme tous ses fournisseurs<br />

à livrer en palettes un seul<br />

entrepôt. Par ailleurs, de nouvelles<br />

opportunités s’offriront aux fabricants<br />

et aux logisticiens qui exploreront<br />

sérieusement les pistes de la mutualisation<br />

des transports. En effet, il<br />

s’agit de mettre en œuvre une collaboration<br />

inter-entreprises qui permet<br />

de regrouper les marchandises au<br />

sein d’un même dispositif de transport.<br />

« Ce qui freine la mutualisation<br />

aujourd’hui, ce sont les fabricants<br />

qui ne souhaitent pas mettre leurs<br />

produits dans le même camion que<br />

ceux de leurs concurrents. Il faudrait<br />

que ce soient les GMS qui imposent<br />

de livrer à leur entrepôt. Elles<br />

assureront la mutualisation avant de<br />

livrer leurs magasins. », assure M.<br />

Caruana. Cette solution permet de<br />

structurer l’ensemble des processus<br />

logistiques, d’améliorer le service<br />

client en augmentant les fréquences<br />

de livraison sans dégrader le coût de<br />

transport, de concilier performance<br />

et développement durable par<br />

l’amélioration du coût du transport<br />

et la diminution des émissions de<br />

gaz à effet de serre, et finalement,<br />

de donner une réponse complémentaire<br />

au fervent désir de générer des<br />

économies en améliorant l’impact<br />

environnemental et<br />

le service client.<br />

Encore du trajet<br />

à faire…<br />

Tel que souligné<br />

par Faycel Srati,<br />

l’avenir du secteur<br />

de la logistique est<br />

étroitement lié au<br />

degré d’engagement<br />

de l’ensemble<br />

des opérateurs<br />

dans les projets<br />

de développement<br />

entrepris. « L’Etat<br />

devrait accélérer<br />

les programmes sur lesquels il s’est<br />

engagé », lance ce dernier. Créer<br />

des zones logistiques dédiées à<br />

l’agroalimentaire le long des axes<br />

routiers importants, opter pour le<br />

ferroutage comme alternative à<br />

l’encombrement du trafic routier, ce<br />

ne sont là que des exemples. Pour<br />

leur part, les opérateurs se doivent<br />

de se moderniser pour continuer à<br />

accéder à des marchés comme les<br />

USA ou l’UE, principaux partenaires<br />

du Maroc. Or, plusieurs entreprises<br />

ne sont pas à la page : pas de stratégie<br />

pour la mise en place d’outils<br />

permettant de mesurer et d’améliorer<br />

leur performance. « Il faut peut être<br />

doubler l’effort d’information et de<br />

sensibilisation des entreprises de<br />

ce secteur sur les avantages d’avoir<br />

une ‘‘structure’’ logistique et son<br />

impact sur leur compétitivité et leur<br />

performance », déclare M. Srati.<br />

Une sensibilisation plus que nécessaire<br />

face aux méconnaissances<br />

de nombreuses entreprises : « bien<br />

que nous ayons pensé à externaliser<br />

d’autres activités, nous ne nous sommes<br />

jamais posé la question pour<br />

la logistique », admet un opérateur<br />

quand on lui demande les raisons de<br />

sa non-externalisation…<br />

Dirigeants, pensez à créer un poste<br />

de responsable logistique, à former<br />

vos ressources de manière pragmatique<br />

et à fidéliser vos ressources !<br />

Il est également temps d’augmenter<br />

le taux de pénétration des systèmes<br />

d’information logistiques. Un système<br />

d’auto-évaluation permettrait<br />

d’identifier les leviers d’optimisation<br />

et les gisements de gains, et mettre<br />

• Entrepôt logistique de Lesieur Cristal.<br />

Focus<br />

Logistique<br />

en place un programme d’amélioration<br />

continue.<br />

« Il faudrait que les efforts engagés<br />

soient accompagnés par un cadre<br />

légal, notamment en termes de<br />

traçabilité et de respect de la chaîne<br />

de froid. Ceci incitera certainement<br />

les industriels à s’intéresser à la<br />

logistique », souligne Younes Lamarti.<br />

Considérée comme un marché potentiel,<br />

la logistique du froid sera amenée<br />

à se développer, au même titre que<br />

les produits secs. « D’ailleurs, nous<br />

avons un projet dans ce sens qui<br />

verra le jour en 2013. La SDTM se<br />

positionnera comme un opérateur<br />

intégré dans la messagerie frais,<br />

avec une prise en charge de tout le<br />

processus : transport, stockage et<br />

passage à quai, puis distribution »,<br />

conclut Nabil Bennani.<br />

La mutualisation du<br />

transport en bref<br />

Avantages<br />

• Diminution du coût de transport<br />

• Diminution des émissions de<br />

gaz à effet de serre<br />

• Augmentation des fréquences<br />

de livraison<br />

Gains attendus<br />

• Coût de transport : de 20 à<br />

40% à la palette<br />

• Coût de manutention : 10 à<br />

20%<br />

• Distance parcourue : jusqu’à<br />

25% de kilomètres en moins<br />

• CO 2 : jusqu’à 25% de réduction<br />

des émissions<br />

• Délais de livraison : diminution<br />

jusqu’à 30%<br />

© Lesieur Cristal.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 39<br />

(Source : Etude de GCL sur la logistique agroalimentaire en collaboration<br />

avec la Fenagri)


Ressources<br />

Alimentation avicole<br />

Marché des matières premières et<br />

perspectives d’utilisation d’enzymes<br />

Confrontés à une flambée des cours des matières premières, les acteurs du domaine de la nutrition<br />

animale, qu’ils soient fabricants d’aliments, premixeurs ou éleveurs, sont continuellement à la recherche<br />

de solutions à même de réduire cet impact négatif sur leurs coûts de fabrication.<br />

Dans cette optique, Cifrade<br />

Maroc, société spécialisée<br />

dans les additifs pour<br />

la nutrition animale, a<br />

organisé le 21 juin dernier à Casablanca,<br />

en partenariat avec Lesaffre<br />

Feed Additives, un séminaire sur la<br />

conjoncture actuelle des matières<br />

premières utilisées en alimentation<br />

animale et sur les perspectives d’optimisation<br />

de l’efficacité des élevages<br />

et des coûts.<br />

Soja : une situation<br />

inquiétante<br />

Le séminaire a débuté par un large<br />

aperçu de la situation des matières<br />

premières à l’échelle mondiale, présenté<br />

par Mohammed Chennaoui,<br />

Gérant de Cifrade Maroc. En effet,<br />

il faut noter que l’année 2011-2012<br />

assiste à une évolution spectaculaire<br />

des cours des matières premières<br />

importées destinées à la fabrication<br />

40<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

de l’aliment pour volaille. En ce qui<br />

concerne le maïs, qui entre dans la<br />

composition de l’aliment à hauteur<br />

de 60%, le prix a pratiquement doublé<br />

passant de 118 $/tonne en 2009<br />

pour atteindre actuellement 252 $/T.<br />

« Toutefois, l’augmentation de<br />

production prévue pour 2012-2013<br />

• Séminaire organisé par Cifrade Maroc en collaboration avec Lesaffre Feed Additives, le 21 juin<br />

2012 à Casablanca.<br />

occasionnera une détente au niveau<br />

des prix », poursuit M. Chennaoui.<br />

Pour le soja, dont la production a<br />

connu une augmentation jusqu’en<br />

2010-2011, le creux de stock survenu<br />

suite à la crise du soja argentin<br />

a pesé sur les prix des graines cette<br />

année. « Les prix vont augmenter de<br />

10 à 15% afin de freiner la consommation<br />

mondiale qui dépasse la<br />

production en 2011-2012 », affirme<br />

M. Chennaoui. De même, pour le<br />

tourteau de soja, principale source<br />

de protéine et incorporé à hauteur de<br />

20% dans l’aliment, le prix est passé<br />

de 252,7 $ en 2008 à 420 $ actuelle-<br />

Sarah OUSAID<br />

ment, soit 50% de majoration.<br />

Par ailleurs, si le contexte baissier<br />

du maïs devrait inciter les opérateurs<br />

à saisir cette opportunité, la sonnette<br />

d’alarme est tirée pour le soja et<br />

ses dérivés, s’inscrivant dans une<br />

tendance haussière où il faudra aller<br />

à la quête de nouvelles alternatives<br />

afin de limiter l’impact du prix.<br />

Une solution : utilisation<br />

d’enzymes exogènes<br />

Les matières premières d’origine<br />

végétale utilisées dans l’alimentation<br />

avicole renferment des composés<br />

hydrosolubles peu digestibles. Citons<br />

notamment la cellulose, l’hémicellulose,<br />

les pectines et les beta-glucanes<br />

qui sont classés dans le groupe<br />

des polysaccharides non-amylacés<br />

hydrosolubles (PNAH). Chez la volaille,<br />

ces composés sont à l’origine<br />

de problèmes de viscosité intestinale<br />

qui se traduisent par une réduction<br />

de digestibilité et d’absorption des<br />

nutriments, et des problèmes immunitaires<br />

au niveau de l’intestin, liés<br />

à des désordres digestifs. Dans son<br />

intervention, le professeur Michel<br />

Larbier, Directeur de recherche honoraire<br />

à l’INRA de France et expert<br />

mondial en nutrition animale, a mis<br />

l’accent sur l’effet de l’addition des<br />

enzymes exogènes de type xylanase,<br />

beta-glucanase. L’expérience a<br />

montré qu’elles permettent la réduction<br />

de la viscosité (notamment dans<br />

le cas des préparations provoquant<br />

des activités enzymatiques secondaires),<br />

l’amélioration de la valeur<br />

énergétique, de la digestibilité des<br />

protéines et de la disponibilité des


lipides. De plus, « l’addition de ces<br />

enzymes rend le milieu digestif plus<br />

favorable à produire les lactobacilles<br />

au détriment des colibacilles qui<br />

constituent la flore pathogène »,<br />

souligne M. Larbier. Aussi, les<br />

xylanase et beta-glucanase offrent<br />

l’opportunité, d’une part d’améliorer<br />

l’efficacité et la rentabilité des<br />

élevages, et d’autre part de favoriser<br />

l’utilisation de matières premières<br />

diverses (blé, triticale, seigle, orge,<br />

avoine, maïs) et de sous-produits<br />

issus de l’industrie agroalimentaire<br />

Elevage<br />

(tourteaux de tournesol et de soja,<br />

son de blé, farine de riz…), réduisant<br />

ainsi la forte dépendance au marché<br />

mondial.<br />

Du point de vue technologique,<br />

l’expert recommande aux fabricants<br />

d’aliments ayant recours à ces enzymes,<br />

de ne pas aller au-delà d’une<br />

température de 80°C lors de l’étape<br />

de granulation afin d’éviter leur dégradation.<br />

Pour sa part, Karim Benaziza,<br />

Responsable Régional au sein de<br />

la Division Lesaffre Feed Additives,<br />

pôle du groupe Lesaffre spécialisé<br />

dans la santé et la nutrition animale,<br />

a annoncé l’arrivée sur le marché<br />

marocain d’un nouvel additif dénommé<br />

Safizym XP. Il s’agit d’une<br />

préparation enzymatique hautement<br />

concentrée en cellulases, destinée à<br />

un usage dans l’alimentation animale,<br />

ajoutée au prémix ou dans le<br />

prémélange, avec des dosages qui<br />

varient selon la formulation de l’aliment,<br />

l’espèce et l’état physiologique<br />

de l’animal.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 41


Process<br />

© P.G.Loske<br />

Automatisation<br />

Lorsque le pilotage automatique<br />

mène au succès !<br />

Des facteurs comme la traçabilité des charges, la pression sur les coûts ou la durabilité ont,<br />

conjointement avec la constance et la variété des produits exigées par le consommateur, profondément<br />

modifié l’industrie des boissons et des denrées alimentaires. A partir d’une certaine taille d’entreprise,<br />

les solutions autonomes, classiques et manuelles, ne sont plus en mesure de répondre à ces défis<br />

sans faire exploser les coûts. Il est donc nécessaire d’avoir recours à des systèmes de commande et<br />

d’automatisation modernes qui combinent en une seule unité les fonctions de gestion et de production.<br />

Les solutions du monde entier<br />

en termes d’automatisation,<br />

de commande et d’informatique<br />

pour la fabrication de<br />

boissons et d’aliments liquides seront<br />

présentées du 16 au 20 septembre<br />

2013 à Munich (Allemagne) à Drinktec<br />

2013, salon leader mondial de<br />

la technologie des boissons et des<br />

aliments liquides.<br />

Du câble au réseau<br />

La charpente matérielle d’une commande<br />

automatisée est la commande<br />

à mémoire programmable (SPS).<br />

Elle est reliée à la machine ou à<br />

l’installation au moyen de capteurs et<br />

d’acteurs. Les capteurs (sondes de<br />

température, barrières lumineuses,<br />

commutateurs de fin de course…)<br />

sont connectés aux entrées SPS et<br />

suivent le déroulement des proces-<br />

42<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

sus. Les acteurs en<br />

revanche sont reliés<br />

aux sorties SPS et<br />

commandent ainsi la<br />

machine ou l’installation.<br />

Les acteurs<br />

sont parfois des<br />

contacteurs destinés<br />

à la mise en marche<br />

de moteurs électriques<br />

ou de soupape<br />

électriques.<br />

Sur le terrain,<br />

l’échange de signaux<br />

entre les capteurs,<br />

les acteurs et les<br />

modules de commande se fait traditionnellement<br />

par l’intermédiaire de<br />

lignes parallèles. Mais on utilise de<br />

plus en plus des systèmes de « bus<br />

de terrain », lesquels permettent la<br />

communication numérique entre les<br />

unités d’automatisation et les appareils<br />

sur le terrain par l’intermédiaire<br />

d’une seule ligne sérielle. Le travail<br />

que représente la pose de câbles et<br />

de dispositifs d’entrée et de sortie<br />

des signaux est par conséquent bien<br />

moins important et les économies<br />

résultantes sont énormes.<br />

Le raccordement au niveau supérieur<br />

d’exécution et de gestion est réalisé<br />

au moyen de techniques de réseaux<br />

comme Ethernet. La mise en réseau<br />

sans fil (par exemple WLAN) permet<br />

de scanner, à la réception des<br />

marchandises et grâce à un lecteur<br />

portable, des données afférentes aux<br />

Article proposé par<br />

Drinktec<br />

produits et de les rentrer dans le système<br />

de contrôle de la production.<br />

Piloter, guider, commander,<br />

visualiser, analyser<br />

Les systèmes modernes de contrôle<br />

de la fabrication pilotent, guident,<br />

commandent et visualisent le déroulement<br />

complet de la production. Idéalement,<br />

l’opérateur peut vérifier d’un<br />

simple coup d’œil sur l’écran si l’ensemble<br />

du processus de fabrication<br />

se déroule comme prévu. De plus,<br />

les systèmes d’exécution saisissent,<br />

analysent, compriment et archivent<br />

les données les plus variées issues<br />

de la chaîne du process, de la livraison<br />

des matières premières jusqu’au<br />

produit fini emballé. D’une part, la<br />

traçabilité requise par la loi est ainsi<br />

garantie. D’autre part, les données de<br />

production ainsi obtenues permettent<br />

aussi à l’entreprise d’effectuer une<br />

analyse détaillée des processus. Les<br />

systèmes de contrôle de la production<br />

peuvent également faire parvenir des<br />

données au niveau supérieur, c’està-dire<br />

à l’ERP (Enterprise Resource<br />

Planning), lequel effectue des opérations<br />

commerciales et de planification.<br />

Dans ce cas, les niveaux de gestion<br />

de l’entreprise et de production se<br />

fondent en une seule plate-forme de<br />

données transparentes. Les opérateurs,<br />

les techniciens, les managers<br />

opérationnels, les contrôleurs et la<br />

direction de l’entreprise ont ainsi tous<br />

accès aux informations requises pour


évaluer la situation en cours quantitativement<br />

et qualitativement. Et<br />

ceci d’un seul coup d’œil et en temps<br />

réel – indépendamment de la taille<br />

de l’entreprise comme le montrait<br />

déjà Drinktec 2009 : on pouvait y voir<br />

la plus petite brasserie entièrement<br />

automatisée du monde d’un débit de<br />

20 litres, qui est aujourd’hui utilisée<br />

à la TUM (Université Technique de<br />

Munich) pour la recherche et l’enseignement.<br />

Cette tendance aux formules<br />

d’automatisation sur mesure pour<br />

toutes les tailles d’entreprises, de la<br />

PME aux multinationales, se poursuivra<br />

à Drinktec 2013.<br />

Un second temps fort consiste, selon<br />

Gunther Walden, Responsable Food<br />

& Beverage du département Automatisation<br />

Industrielle chez Siemens, en<br />

l’optimisation des processus : « des<br />

solutions grâce auxquelles les entreprises<br />

de l’industrie des boissons<br />

pourront augmenter leur productivité<br />

seront au premier plan. Ces offres<br />

visent à réduire le coût global de possession<br />

(TCO) des entreprises, tout<br />

en maintenant une haute qualité de<br />

produit et en accroissant la flexibilité.<br />

Les produits et solutions destinés à<br />

augmenter l’efficacité énergétique de<br />

Les avantages de l’automatisation<br />

la production en font partie. »<br />

Qui dit production<br />

automatique dit mesures<br />

automatiques<br />

L’automatisation continue des processus<br />

a encore une autre facette<br />

importante sur laquelle Olaf Müller,<br />

Vice-Président de Pentair Process<br />

Technologies, attire notre attention :<br />

« l’entreprise qui produit automatiquement<br />

doit aussi automatiser son<br />

contrôle qualité. Nous devons donc<br />

nous distancer des tâches laborieuses<br />

que représentent le prélèvement<br />

d’échantillons et l’analyse différée en<br />

laboratoire décentralisé, et adopter la<br />

mesure en ligne. » Dans ce contexte<br />

seront présentés à Drinktec 2013, à<br />

côté des systèmes déjà connus de<br />

mesure pour le débit ou la pression,<br />

d’autres capteurs en ligne des informations<br />

nécessitées par l’assurance<br />

qualité - pH, conductivité, degré Brix,<br />

turbidité… ainsi que CO 2 ou O 2 . La<br />

microbiologie, si importante dans le<br />

secteur des denrées alimentaires,<br />

peut aussi avoir recours à l’échantillonnage<br />

en ligne stérile. M. Müller<br />

déclare à ce propos : « avec la prise<br />

d’échantillons en ligne comme avec<br />

(Source : Schneider Electric Maroc)<br />

Equipements<br />

la mesure en ligne, les deux plus<br />

grands facteurs de risque de l’assurance<br />

qualité, à savoir l’homme<br />

et l’échantillon statistiquement non<br />

significatif, sont écartés. Et ce sans<br />

déranger le déroulement du processus,<br />

sans occasionner d’importantes<br />

pertes de produit et aussi sans<br />

demander beaucoup plus de temps<br />

ou de personnel, avec au final de<br />

solides avantages économiques. »<br />

Un événement comme Drinktec 2013<br />

s’avère donc incontournable pour les<br />

entrepreneurs qui souhaitent s’assurer<br />

de ces avantages car ce salon<br />

proposera solutions et innovations<br />

pour les entreprises de toutes tailles,<br />

pour tous les spectres de produits et<br />

tous les niveaux de commande et de<br />

gestion.<br />

1. Des temps de développement plus courts<br />

Elaborer la stratégie d’automatisation à partir du «flow sheet» peut prendre plusieurs mois. Pour réduire ces délais,<br />

il faut segmenter les tâches en privilégiant un développement d’applications en parallèle plutôt qu’en série et<br />

ce indépendamment de l’architecture matérielle.<br />

Une plateforme collaborative permet à plusieurs développeurs de travailler en même temps en parfaite synchronisation.<br />

En réseau, à distance, entre plusieurs pays, ils partagent les mêmes informations et bénéficient des<br />

dernières mises à jour en temps réel.<br />

2. Accéder à l’information, interagir avec le procédé<br />

La clé qui mène à une exploitation efficace des installations est la capacité de fournir aux opérateurs des informations<br />

claires sur le process. C’est pourquoi notre système propose non seulement une interface graphique de<br />

pointe, mais aussi des fonctions d’alarme avancée et d’acquisition de tendance.<br />

Il existe des solutions qui permettent d’accéder à l’installation et aux données de traitement depuis l’extérieur, via<br />

des clients Web dédiés tels que des appareils portatifs intelligents (des ordinateurs de poche, par exemple), ou<br />

même par SMS avec un téléphone portable.<br />

Rendre ces échanges faciles, c’est assurer la performance de l’installation et aider les utilisateurs : opérateurs,<br />

techniciens de maintenance, responsables de production.<br />

3. Diagnostic plus fiable et plus rapide<br />

Des solutions de pointe ont été développées pour offrir un accès facile à toutes les informations associées sur la<br />

base d’un lot, dans un même environnement, et un échange des informations de contextes et d’origine différentes.<br />

Le système permet de localiser rapidement le défaut : grâce à une représentation graphique de l’architecture<br />

d’automatisme, où l’on retrouve les différentes couches réseaux, les modules d’E/S, l’instrumentation, les blocs<br />

fonction. L’utilisateur peut ainsi facilement faire son diagnostic et réduire le temps de résolution de problème.<br />

© P.G.Loske<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 43


Process<br />

© Photos Protec Nord<br />

Vêtements professionnels<br />

Les gants<br />

Les gants de protection sont des équipements individuels incontournables dans le secteur<br />

agroalimentaire. L’utilisation des gants pour la production, transformation, distribution, ou la restauration<br />

est adaptée à chaque application dans la filière agroalimentaire.<br />

Meriem EL HASSOUNI<br />

• Gants étanches en latex naturel.<br />

Que ce soit par souci<br />

d’hygiène dans la manipulation<br />

des produits alimentaires<br />

ou pour la protection<br />

individuelle, les gants peuvent<br />

être divers et variés en fonction de<br />

l’utilisation prévue. « Il faut toujours<br />

partir de l’activité que l’on pratique,<br />

des risques que l’on rencontre afin<br />

de s’orienter au mieux sur un type<br />

de gant », explique Jérôme Lembré,<br />

Responsable Marketing et Communication<br />

de Protec Nord, société<br />

spécialisée dans la sécurité et la<br />

santé de travail.<br />

Les différentes catégories<br />

de gants<br />

En fait, il existe différents types de<br />

gants de protection destinés aux<br />

industries agroalimentaires, en<br />

fonction des activités et des risques<br />

encourus. Dans les industries agroa-<br />

44<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

limentaires, les gants sont utilisés<br />

tout au long du processus de production.<br />

En termes de sécurité, les<br />

gants de découpe<br />

sont des gants en<br />

cotte de mailles<br />

qui protègent le<br />

manipulateur en<br />

cas de dérapage<br />

de lame. Ces<br />

gants sont utilisés<br />

surtout dans les<br />

salles de découpe,<br />

boucherie,<br />

charcuterie, poissonnerie…«<br />

Les<br />

gants en cottes<br />

de maille offrent<br />

une protection<br />

contre les coupures<br />

et les perforations<br />

de couteaux<br />

à mains. Ils sont<br />

• Gants de protection en cotte de maille.<br />

fabriqués en acier inoxydable et sont<br />

agrées pour un contact alimentaire »,<br />

explique Mohamed Amrani, Directeur<br />

de Cotaffut, société de distribution de<br />

fournitures pour hôtellerie et boucherie.<br />

« Les gants avec manchette sont<br />

le plus couramment utilisés dans<br />

les entreprises de transformation de<br />

viande bovine », renchérit-t-il.<br />

En général, les gants destinés à<br />

entrer en contact avec les denrées<br />

alimentaires sont fabriqués en latex,<br />

vinyle ou nitrile. Ils sont de deux<br />

catégories : la première se compose<br />

des gants jetables qui assurent à la<br />

fois une excellente sensibilité tactile<br />

et une protection du produit. Ces<br />

gants conviennent particulièrement à<br />

la transformation et à l’emballage de<br />

viande, de poisson, de légumes et<br />

de fruits. Pour la deuxième catégorie,<br />

il s’agit de gants de protection<br />

réutilisables pour contact alimentaire,<br />

ils présentent une bonne résistance<br />

aux sollicitations mécaniques et


• Gants tricotés en polyamide.<br />

se distinguent par une plus grande<br />

longévité. Ils conviennent particulièrement<br />

aux applications dans la<br />

production de denrées alimentaires<br />

(récolte, transformation primaire de<br />

la volaille, de la viande, du poisson<br />

et des légumes) et aux travaux d’emballage<br />

et de stockage.<br />

Pour les métiers liés aux produits<br />

frais et surgelés, des gants anti-froid<br />

sont utilisés, pouvant assurer une<br />

protection jusqu’à -50°C.<br />

Enfin, d’autres activités sont concer-<br />

nées par le port des<br />

gants, telles que le<br />

laboratoire d’analyses<br />

alimentaires, le<br />

nettoyage ou bien<br />

les travaux de ménage<br />

qui exposent<br />

les personnels à des<br />

risques chimiques.<br />

Le bon gant<br />

pour la bonne<br />

application !<br />

Le port de gants<br />

s’avère être une bonne<br />

protection, à condition qu’ils soient<br />

Equipements<br />

bien adaptés, et bien utilisés ! Avant<br />

de décider quel type de gant choisir, il<br />

est important d’identifier l’environnement<br />

de travail, la tâche à accomplir<br />

et les principaux risques nécessitant<br />

une protection. « L’utilisateur choisira<br />

le gant adapté en fonction de son<br />

activité et des risques auxquels il est<br />

exposé. Certains gants combineront<br />

plusieurs protections et chaque gant<br />

est destiné à un usage particulier »,<br />

explique Jérôme Lembré. « Il ne faut<br />

pas hésiter à se rapprocher d’un<br />

spécialiste en sécurité pour choisir<br />

son gant et ne pas hésiter à faire des<br />

tests », ajoute-t-il.<br />

Les bonnes pratiques d’utilisation<br />

Les gants utilisés pour la manipulation des denrées alimentaires devraient<br />

présenter les caractéristiques de solidité, de propreté et d’hygiène<br />

(ils devraient être faits de matériaux non poreux ou non-absorbants).<br />

Le port de gants ne dispense pas de se laver soigneusement les mains.<br />

Les gants devraient être jetables et changés aussi souvent que nécessaire<br />

ou alors ils devraient être réutilisables et désinfectés aussi souvent<br />

que nécessaire. « Il faudrait changer de gants dès que l’on change d’activité<br />

et que les risques associés diffèrent », indique Jérôme Lembré.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 45


Process<br />

Performance achat<br />

Comment mettre en<br />

place le programme de<br />

réorganisation et réduction<br />

de coût ?<br />

Dans les deux articles précédents, nous avions présenté les contraintes de l’environnement externe<br />

et interne de l’entreprise poussant vers une rationalisation des achats et une amélioration de sa<br />

performance. Nous allons présenter dans ce qui suit les techniques d’implémentation comprenant un<br />

processus en différentes phases.<br />

Comment s’effectue le<br />

déploiement opérationnel ?<br />

La mise en œuvre des chantiers<br />

d’optimisation des coûts est basée<br />

sur la refonte des stratégies achats,<br />

l’application des programmes de réduction<br />

des coûts, la mise en place<br />

d’outils de pilotage et de contrôle<br />

de la fonction achats, ainsi que<br />

l’accompagnement des ressources<br />

humaines<br />

Une fois la stratégie achat définie<br />

par famille, il s’agit de préparer les<br />

cahiers de charges, prospecter,<br />

lancer les consultations de manière<br />

ciblée, négocier puis contractualiser<br />

les accords obtenus donnant lieu<br />

aux économies. La mise en place<br />

d’un plan de suivi consiste à définir<br />

les indicateurs orientés vers l’efficacité,<br />

l’efficience et la productivité,<br />

avec leur cahier des charges propre<br />

46<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

cité, les moyens et modes de calcul,<br />

les tableaux de bord consolidés. De<br />

même, il est nécessaire de définir<br />

les instances de pilotage. Un système<br />

de finalisation des indicateurs<br />

est à prévoir pour ajustement, après<br />

une période test, des choix théoriques<br />

préalables.<br />

L’accompagnement en Ressources<br />

Humaines consiste à produire des<br />

fiches de postes et types de profils<br />

tels que prédéfinis dans l’organisation<br />

cible, assurer des formations au<br />

besoin, fournir du coaching selon les<br />

meilleures pratiques ou l’état de l’art<br />

dans la fonction, voire assister au<br />

process de recrutement (interne ou<br />

externe) si nécessaire.<br />

La première partie relative au diagnostic<br />

et proposition du scénario cible à<br />

atteindre prend quelques semaines,<br />

3 ème partie<br />

Meriem BENNIS,<br />

Manager Performance<br />

Grant Thornton Conseil<br />

m.bennis@fidarocgt.ma<br />

Les niveaux d’économies générées<br />

varient d’une famille d’achats<br />

à l’autre. Le tableau ci-après vous<br />

donne des illustrations et ordres de<br />

grandeur.<br />

Des exemples de<br />

suppression des dépenses<br />

liées aux achats hors<br />

production<br />

- Bouygues ferme sa<br />

cantine : économie de<br />

300.000 €,<br />

- Groupama réduit<br />

le budget de<br />

ménage interne<br />

: économie de<br />

300.000 €,<br />

- Grandoptical annule<br />

la convention<br />

annuelle : économie<br />

de 1 million €,<br />

- Alcatel annule la subvention du<br />

café pour les salariés : économie<br />

de 700.000 €,<br />

- Fraikin réduit la consommation<br />

de fournitures : économie de<br />

170.000 €,<br />

- FCI (grand groupe électronique<br />

américain) limite les vols en business<br />

class pour les longs cour-<br />

2012)<br />

Mars Capital Magazine :<br />

tandis que la seconde partie de mise riers : économie de 500.000 €.<br />

comprenant le périmètre, la périodi- en œuvre prend plusieurs mois.<br />

(Référence


© Balazs Czitrovszky<br />

Deux alternatives pour la<br />

réalisation de ce programme<br />

Deux alternatives se présentent<br />

pour la mise en place de la méthodologie<br />

décrite tout au long de<br />

ce dossier. Vous pouvez recruter<br />

des profils hautement qualifiés et<br />

spécialisés pour étoffer votre cellule<br />

achat de manière durable ou avoir<br />

recours de manière ponctuelle à<br />

l’assistance d’un cabinet conseil<br />

transmettant le savoir-faire de ses<br />

experts à votre équipe. Cet œil neuf<br />

vous permet de déceler des dysfonctionnements<br />

banalisés représentant<br />

des leviers d’économies<br />

importants. Ses forces résident<br />

dans l’introduction d’une culture de<br />

la performance dans le cadre d’un<br />

projet de changement piloté de manière<br />

structurée.<br />

Cas de produits d’entretien<br />

Le traitement du dossier a consisté<br />

à traiter 3 axes principaux :<br />

1- La conception d’un cahier de<br />

charges en réduisant massivement<br />

les références de plus de 40 unités<br />

à 10 références multi-tâches seulement.<br />

2- Une analyse avec 3 niveaux de<br />

maturités :<br />

- La conservation des consommations<br />

actuelles (statistiques),<br />

- La conversion des quantités<br />

théoriques en consommations prévisionnelles,<br />

basées sur l’efficacité<br />

chimique et le taux de concentration<br />

des produits,<br />

- L’étude des conditions empiriques<br />

à travers un test terrain.<br />

3- Une consultation élargie basée<br />

sur un pool constitué de 30 sociétés<br />

identifiées short-listées avec 8<br />

entreprises à consulter.<br />

Le résultat a consisté en une écono-<br />

Le cycle des économies d’achat<br />

Achats<br />

Niveaux d’économies générées suivant les familles d’achats<br />

© angelo.gi - Fotolia.com © Tomasz Szkopiñski<br />

Deux exemples concrets de réduction de coût selon une démarche structurée<br />

mie de 35% sur le coût d’achat par<br />

personne.<br />

Cas de produits<br />

alimentaires semitransformés<br />

: division des<br />

références de moitié<br />

Une réflexion basée sur les « unités<br />

de besoin » (non pas articles) au<br />

lieu de cumul de références a<br />

engendré la division des références<br />

de moitié en passant de 135 à 65<br />

articles.<br />

La réduction du nombre de fournisseurs<br />

de 6 à 3, avec des parts<br />

plus conséquentes pour chacun, a<br />

permis de consolider les volumes<br />

auprès d’eux, facilitant la réduction<br />

des prix.<br />

L’approche par segmentation en<br />

sous-familles d’achat au sein de<br />

chaque famille de surgelés et<br />

l’activation du principe de produits<br />

de substitution, à travers des tests<br />

de qualification de produits sur le<br />

terrain selon différents segments de<br />

clients utilisateurs, a permis un impact<br />

de 7% seulement tandis que le<br />

marché notait une inflation formelle<br />

de 18%.<br />

Cas d’une importante<br />

société agroalimentaire,<br />

leader national dans son<br />

secteur<br />

Suite à un travail d’optimisation au<br />

niveau de stocks et coûts d’achats,<br />

3 performances ont été obtenues :<br />

- Baisse du niveau de stock de 100<br />

millions Dhs en 6 mois, soit l’équivalent<br />

de 38% de la valeur des stocks ;<br />

- Unification de la nomenclature,<br />

avec suppression de 25.000 références,<br />

représentant 38% de l’ensemble<br />

des nomenclatures ;<br />

- Réduction de 15% des achats<br />

avec le gain de 13 millions Dhs/an.<br />

(Source : Grant Thornton)<br />

(Source : Grant Thornton)<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 47


Process<br />

Solutions Fournisseurs<br />

48<br />

• Contrôle<br />

Witt. Nouvelle application<br />

sur les gaz techniques<br />

« iGASES », c’est la nouvelle application proposée par Witt<br />

pour iPhone, iPad et appareils sous Android. Cette application<br />

sert d’ouvrage de référence pour tous les gaz techniques<br />

actuels, y compris les caractéristiques physiques et<br />

chimiques, telles que la densité, la pression de vapeur, la<br />

conductivité thermique ou la gamme d’inflammabilité, ainsi<br />

que des informations de sécurité. Les grandeurs telles que<br />

le volume, la pression, la température, la masse et autres paramètres peuvent<br />

être converties dans toutes les unités internationales de mesure courantes,<br />

avec le convertisseur d’unité additionnel. Une particularité de plus de<br />

l’application Witt est l’outil de dialogue : si une question n’a pas de réponse<br />

avec l’application, elle peut être envoyée directement aux spécialistes gaz de<br />

Witt. iGASES pour smartphones et tablettes est disponible en téléchargement<br />

gratuit sur l’Apple Store et Android Market Google Play.<br />

• Nettoyage<br />

Cryotech. Nouvelle méthode de<br />

nettoyage industriel<br />

La société marocaine Cryotech propose une<br />

innovation technologique dans le domaine du<br />

nettoyage industriel. Il s’agit d’un nettoyage par projection de glace sèche alimentaire.<br />

Le nettoyage cryogénique utilise des billes de glace sèche à base<br />

de CO 2 , solides et refroidies. Au moment de l’impact, les billes se subliment<br />

et leur volume augmente. Ce procédé entraîne le gel, la contraction, l’affaiblissement<br />

et le détachement des couches contaminées de la surface. Il est<br />

appliqué dans divers secteurs de l’industrie agroalimentaire (boissons, chocolat,<br />

boulangerie industrielle, pizza et pâtes, cuisson-extrusion, aliments prêts<br />

à l’emploi, etc.), sur les convoyeurs rouleaux, convoyeurs à air et machines<br />

d’emballage. Ce procédé est économique, écologique et donne de meilleures<br />

résultats par rapport aux méthodes traditionnelles.<br />

• Marquage<br />

Markem-Imaje. Nouveau codeur<br />

Markem-Imaje, constructeur de solutions d’identification<br />

et de traçabilité de produits, propose une nouvelle version<br />

de son codeur de grands caractères 4020, destiné<br />

au marquage des cartons sur un ou plusieurs côtés,<br />

dessus ou dessous. La tête d’impression du codeur<br />

« ink efficient » permet une meilleure gestion des gouttes<br />

d’encres, qui conservent ainsi une taille homogène dans le temps. La qualité<br />

d’impression est considérablement améliorée dans la durée et la consommation<br />

d’encre diminuée. En outre, pour garantir un temps de fonctionnement<br />

maximal et minimiser les temps d’arrêt, le codeur 4020 peut être équipé de<br />

barils d’encre grande capacité de 30 litres. Il intègre également un système<br />

de gestion d’encre permettant de vider complètement les barils.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

• Logistique<br />

BT France. Chariots<br />

tracteurs<br />

La gamme BT Movit est adaptée à<br />

la production et à la préparation de<br />

commandes. Elle comporte un éventail<br />

complet de supports de charges.<br />

Différentes versions de supports de<br />

charges sont disponibles : avec étagères<br />

qui aident au tri pendant la phase<br />

d’assemblage, ou celle avec marches<br />

pour accéder facilement aux niveaux<br />

supérieurs. Des trains de remorques,<br />

dans lesquels plusieurs supports de<br />

charges sont intégrés, sont également<br />

inclus dans l’offre BT. Ce système<br />

implique un support hôte dans lequel<br />

des supports de charges standards<br />

s’insèrent pour le transport. Ainsi, un<br />

seul tracteur tire plusieurs types de<br />

support. Les coûts sont diminués et<br />

l’efficacité accrue. Les BT Movit Série<br />

S (TSE300) sont issus de la gamme<br />

de préparateurs de commandes au sol<br />

BT Optio. D’une capacité de traction<br />

de 3.000 kg, la machine est adaptée<br />

aux utilisations intenses.<br />

• Ingrédients<br />

Danisco. Nouveau système<br />

de panification<br />

Un système de panification sur-mesure<br />

issu de la gamme Fiberline, du<br />

portefeuille d’ingrédients de DuPont<br />

Danisco ® , offre aux boulangers une<br />

solution aux gaspillages de matières<br />

premières, en permettant une utilisation<br />

totale des grains de blé dans le<br />

pain, générant un fort attrait pour le<br />

consommateur. Ainsi, grâce à la Fiberline,<br />

les boulangers peuvent produire<br />

du pain aux céréales complètes avec<br />

le goût doux et la texture moelleuse du<br />

pain blanc. En plus d’optimiser l’usage<br />

des matières premières, ce système<br />

de panification réduit les coûts en<br />

diminuant les<br />

besoins en gluten<br />

pour atteindre le<br />

même volume que<br />

le pain blanc.


• Convoyage<br />

Cermex. Nouveau déviateur<br />

DiviArm est le dernier-né de Cermex.<br />

Déviateur en continu conçu<br />

pour traiter une gamme étendue<br />

d’emballages primaires (bouteilles,<br />

flacons, bidons, canettes et étuis)<br />

qui se présentent debout sur une<br />

seule voie, DivArm est doté d’un<br />

bras accompagnant monté sur deux<br />

axes, qui distribue les produits entre<br />

les différents couloirs. Ensuite, l’axe transversal répartit<br />

les produits entre les voies, tandis que l’axe longitudinal<br />

synchronise la progression des produits de manière à<br />

les accompagner sans choc à la vitesse du convoyeur<br />

inférieur. En plus, un dispositif de vidage automatique<br />

du déviateur en cas d’arrêt de la machine aval permet<br />

un redémarrage rapide sans chute de produits, ni de<br />

perte de synchronisation. La protection des produits est<br />

encore renforcée par la possibilité étendue de réglage de<br />

la position des guides et du choix de leur matériau pour<br />

une adaptation forte (forme, résistance, position de l’étiquette…).<br />

La performance n’est pas en reste, la cadence<br />

admissible de DiviArm étant de l’ordre de 60 cycles/min,<br />

soit 350 produits/min. Enfin, cette nouvelle gamme peut<br />

gérer jusqu’à 12 couloirs.<br />

• Remplissage<br />

Nouveautés<br />

Sidel. Nouvelle technologie aseptique<br />

Sidel propose une nouvelle technologie conçue pour le<br />

remplissage aseptique de tout type de boissons. Combi<br />

Predis est de haute cadence et peut produire jusqu’à<br />

48.000 bouteilles/heure pour les petits contenants d’une<br />

capacité maximale de 700 ml, utilisés principalement<br />

pour la consommation nomade. Cette technologie remplace<br />

le rinçage des bouteilles par la décontamination<br />

sèche des préformes à l’aide de peroxyde d’hydrogène.<br />

En termes d’économie, la solution sèche Predis ne<br />

nécessite pas d’eau et ne crée aucun effluent, ce qui<br />

permet d’économiser quotidiennement 250 m 3 d’eau et<br />

200 litres de produits chimiques, sur une ligne d’embouteillage<br />

aseptique classique.<br />

La décontamination sèche des préformes permet<br />

également de réduire les coûts d’exploitation de 30%<br />

par an par rapport au système classique de décontamination<br />

sèche des bouteilles. Disponible dans plusieurs<br />

configurations, cette solution permet la stérilisation de<br />

tous les types de préformes et de bouchons. Le Combi<br />

Predis associe le soufflage, le remplissage et le bouchage<br />

de bouteilles en un seul système. Enfin, il offre<br />

un niveau élevé d’hygiène, la décontamination sèche<br />

garantissant une stérilisation à 100% sans passer par le<br />

rinçage.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 49


Qualité<br />

Analyse de l’histamine<br />

Concilier précision et coût<br />

De par son importance en matière d’investissement, d’emploi, de création de plus-value et d’exportation,<br />

le secteur de transformation et de la valorisation des produits halieutiques joue un rôle prépondérant<br />

dans l’économie du pays. Dès lors, l’amélioration de la qualité sanitaire se positionne au cœur des<br />

préoccupations des pouvoirs publics et de l’ensemble des intervenants du domaine. Focus sur la<br />

détermination du taux d’histamine.<br />

Sarah OUSAID<br />

en collaboration avec Asmaa ARROUB, Isolab<br />

L’histamine est une amine<br />

biogène provenant de la<br />

dégradation de l’histidine par<br />

décarboxylation. Très toxique,<br />

sa présence dans les produits<br />

halieutiques à des teneurs élevées<br />

est susceptible de provoquer des<br />

troubles sanitaires. « L’absorption<br />

d’une certaine quantité d’histamine<br />

peut être à l’origine d’une réaction allergique<br />

provoquant maux d’estomac,<br />

nausées, vomissements, maux de<br />

têtes, étourdissements, démangeaisons,<br />

rougeurs et enflures du visage.<br />

Ces symptômes peuvent apparaître<br />

immédiatement ou plusieurs heures<br />

après l’ingestion d’aliments à teneur<br />

élevée d’histamine. La durée de ces<br />

symptômes peut aller de quelques<br />

heures à plusieurs jours dans certains<br />

cas », explique Nisrine Elamrani, Directrice<br />

Qualité à l’Union des Pêcheries<br />

Africaine (UPA). Par ailleurs, il est<br />

impératif de disposer d’une méthode<br />

de dosage d’histamine à même de<br />

50<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

fournir des résultats fiables avec<br />

une limite de détection très basse.<br />

Depuis l’année 1916 où la molécule<br />

d’histamine a été découverte par<br />

Guggenheim et Loeffler, nombre de<br />

techniques relatives à son dosage<br />

ont été mises au point. Il convient<br />

ainsi d’opter pour la méthode la plus<br />

adaptée en termes de précision, de<br />

temps, et de coût désirés. Voici les<br />

plus courantes.<br />

Méthode fluorimétrique<br />

Dénommée aussi « Lerke et Bell »<br />

en référence à ses inventeurs, cette<br />

méthode débute par une extraction<br />

de l’histamine de l’échantillon avec<br />

de l’acide trichloracétique à 10 %.<br />

L’extrait obtenu est ensuite transvasé<br />

dans une colonne échangeuse d’ions<br />

puis élué par de l’acide chlorhydrique.<br />

L’histamine éluée est complexée<br />

avec l’orthophtaldialdéhyde (OPA)<br />

en milieu alcalin. Une acidification<br />

immédiate a lieu pour une meilleure<br />

stabilité et fluorescence du complexe,<br />

mesurée à l’aide d’un fluorimètre.<br />

« La fluorescence est déterminée à<br />

des longueurs d’onde d’excitation et<br />

d’émission respectives de 360 nm<br />

et 450 nm dans un délai ne dépassant<br />

pas 30 minutes » précise Nabil<br />

Guennouni, Directeur Général de<br />

Isolab Maroc. Sûre et sensible, la<br />

méthode fluorimétrique est simple<br />

à réaliser et ne nécessite pas une<br />

compétence particulière. Par conséquent,<br />

cette méthode bénéficie d’une<br />

large utilisation au Maroc, aussi bien<br />

dans les conserveries qu’au sein des<br />

laboratoires régionaux d’analyses et<br />

de recherches vétérinaires. « Nous<br />

faisons appel à cette méthode pour<br />

l’analyse des matières premières<br />

à chaque réception et des produits<br />

finis. Si le taux d’histamine dépasse<br />

50 ppm au niveau de la matière première<br />

réceptionnée, nous analysons<br />

également les produits semi-finis »,<br />

souligne Mlle Elamrani. Cependant,<br />

la préparation des réactifs et<br />

des échantillons - qui demande un<br />

certain temps - doit être réalisée<br />

avec beaucoup de précision afin de<br />

ne pas impacter le résultat final. En<br />

effet, c’est en raison de l’instabilité du<br />

dérivé formé en milieu basique que<br />

l’on procède à l’acidification du milieu.<br />

Le signal de fluorescence du dérivé<br />

His-OPA est donc très sensible à la<br />

variation du pH, une infime variation<br />

de ce dernier pouvant conduire à<br />

des résultats très différents. « Cette<br />

méthode est fiable. Néanmoins, elle<br />

peut fournir un taux par excès vu les<br />

problèmes d’interférences dues souvent<br />

à un recouvrement des bandes<br />

spectrales de l’histamine avec celles<br />

des autres amines et acides aminés<br />

du milieu ; contrairement à la méthode<br />

chromatographique qui procède<br />

par séparation », commente Mostafa<br />

Tarhy, Directeur des Laboratoires de<br />

Labomag.<br />

Méthode<br />

immuno-enzymatique<br />

Comme son appellation le sousentend,<br />

cette méthode a recours à<br />

l’action des ases et des anticorps.<br />

Elle repose sur la mise en compétition<br />

de l’histamine contenue dans<br />

l’échantillon à doser et d’une enzyme<br />

marquée avec une molécule colorée.<br />

Ces deux molécules sont susceptibles<br />

de réagir avec les anticorps fixés<br />

sur les parois des puits des kits. Ainsi,<br />

la coloration est inversement pro-


portionnelle à la quantité d’histamine<br />

présente dans l’échantillon. Pour la<br />

lecture des résultats, les laborantins<br />

utilisent une courbe standard ou un<br />

spectrophotomètre. La rapidité, la<br />

facilité et la simultanéité dans l’analyse<br />

font de cette méthode un choix<br />

avantageux. D’ailleurs, des entreprises<br />

spécialisées commercialisent des<br />

kits de dosage de l’histamine prêts<br />

à l’emploi. « Cependant, nécessitant<br />

des plaques de microtitration comme<br />

consommables et un lecteur<br />

Elisa, la méthode immunoenzymatique<br />

reste très<br />

onéreuse comparativement<br />

à la fluorimétrie », souligne<br />

Abderrazzak Rachidi,<br />

Responsable Service Chimie<br />

du Laboratoire Régional des<br />

Analyses et des Recherches<br />

Vétérinaires (LRARV) de Casablanca.<br />

De plus, en dépit<br />

de la date de validité relativement<br />

limitée (quelques mois)<br />

des consommables, certains<br />

réactifs doivent être conservés<br />

à de basses températures,<br />

pouvant aller jusqu’à -20°C.<br />

Enfin, « la méthode immuno-enzymatique<br />

n’est pas fortement sollicitée<br />

au Maroc vu qu’elle n’est pas validée<br />

par la réglementation », atteste Nabil<br />

Guennouni.<br />

Chromatographie Liquide<br />

Haute Performance (HPLC)<br />

La méthode HPLC permet de séparer<br />

et de quantifier les amines biogènes,<br />

dont l’histamine, présents dans les<br />

QHS<br />

matrices biologiques. Après une étape<br />

de déprotéinisation par l’acide perchlorique,<br />

les amines extraites sont<br />

marquées avec le chlorure de dansyl,<br />

dont l’excès est neutralisé par un<br />

ajout de proline. Les molécules sont<br />

séparées ensuite sur une colonne<br />

avec une durée de séparation de 30<br />

minutes. « La méthode de référence<br />

de HPLC nécessite un détecteur UV<br />

ou un détecteur à barrettes diodes. La<br />

lecture s’effectue à 254 nm », précise<br />

M. Rachidi. Très précise, sensible et<br />

reproductible, la méthode HPLC n’est<br />

pas très répandue. « Nous disposons<br />

de deux méthodes au niveau du<br />

laboratoire. La fluorimétrie est de loin<br />

la plus utilisée puisqu’elle est plus<br />

rapide et donne des résultats précis.<br />

L’HPLC demeure une méthode<br />

coûteuse, nécessitant un laborantin<br />

formé pour ce type d’appareillage et<br />

de méthode », déclare un laborantin<br />

du LRARV d’Agadir. Pour ce qui<br />

est des résultats, « nous avons déjà<br />

effectué des comparaisons entre les<br />

deux méthodes. Elles sont comparables<br />

», conclut M. Rachidi.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 51


Marchés<br />

Fiche marché<br />

La ricotta<br />

52<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition<br />

Produit<br />

Frais, léger, la ricotta est un fromage typiquement italien. C’est surtout l’ingrédient secret dans plusieurs<br />

recettes pour toutes les tranches d’âges et s’inscrivant dans la tendance actuelle vers une alimentation<br />

saine et équilibrée.<br />

Meriem EL HASSOUNI<br />

Fromage à pâte fraîche obtenu<br />

à partir du petit lait de<br />

brebis, de chèvre, de vache<br />

ou de bufflonne, la ricotta<br />

est un produit italien typique des<br />

régions piémontaise et lombarde.<br />

Il tire son nom de ‘‘rectota’’, qui<br />

signifie recuite. En fait, c’est le petitlait<br />

issu de la fabrication d’autres<br />

fromages qui est récupéré et cuit une<br />

Dans 100 g de ricotta :<br />

- 11,7 g de protéines,<br />

- 300 mg de calcium<br />

- 11 g de matière grasse dont<br />

3,11 g mono et 0,33 g polyinsaturée,<br />

- 42 mg de cholestérol,<br />

- 3,5 g de glucides,<br />

- Vitamines.<br />

seconde fois. Séchée après égouttage,<br />

la ricotta peut être de fabrication<br />

traditionnelle ou industrielle.<br />

Production Industrielle<br />

La ricotta est fabriquée à partir du<br />

lactosérum, résidu qui se forme<br />

lors de la production de fromage.<br />

La matière première est donc ce<br />

produit laitier obligatoirement frais.<br />

Le lactosérum est porté à 70-80°C<br />

pour déclencher une floculation<br />

et faire cailler l’albumine (protéine)<br />

qu’il contient. Lors du<br />

caillage, l’albumine incorpore<br />

d’autres substances<br />

du lait dissoutes dans le<br />

petit-lait (graisse lactique,<br />

minéraux, vitamines).<br />

La partie coagulée par<br />

réchauffement est déposée<br />

dans des récipients perforés<br />

pour permettre l’écoulement du<br />

liquide excédentaire. Au Maroc, la<br />

ricotta est obtenue à partir du petit<br />

lait de la vache, avec une production<br />

annuelle de 50 tonnes/an. On trouve<br />

également de la ricotta importée.<br />

Conservation<br />

La ricotta présente un fort taux<br />

d’humidité et un pH relativement<br />

élevé. Sa période de conservation<br />

au détail est donc assez courte. Il est<br />

recommandé de conserver la ricotta<br />

au frais de +2°C à +6° C pendant 15<br />

jours.<br />

Utilisation<br />

Nombreuses sont les utilisations<br />

de la ricotta. Pour des préparations<br />

chaudes ou froides, elle convient<br />

aussi bien pour des plats salés<br />

que sucrés, farces pour des pâtes,<br />

sauces, gratins et soufflés, gâteaux,<br />

tartes, desserts, pizzas, salades…<br />

Valeur nutritive<br />

La ricotta contient seulement 11% de<br />

matières grasses. Elle possède une<br />

teneur élevée en calcium et en protéine<br />

qui lui confère une excellente<br />

valeur nutritive.


Marchés<br />

Jibal Actilait<br />

Lait de croissance<br />

Lait de croissance riche en<br />

fer, calcium, vitamines et<br />

acides gras essentiels.<br />

Fabricant: Safilait<br />

- Lait partiellement écrémé,<br />

sucre, lactose, vitamines (A,<br />

D, B1, B2, B3, B5, B6, B8,<br />

B9, B12, C, K, E, choline, taurine),<br />

minéraux (potassium,<br />

chlorure, calcium, phosphore,<br />

magnésium, fer, zinc, cuivre,<br />

iode, sélénium, manganèse)<br />

et arôme naturel de vanille.<br />

- Crémerie.<br />

- Volume: 50 cl.<br />

- Prix: 6,50 Dhs.<br />

Maroc<br />

54<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Maroc<br />

Chergui Lassi Citron Lime<br />

Lassi (yaourt à boire selon la tradition indienne)<br />

à la pulpe de fruit, dans un emballage innovant.<br />

Une première au Maroc.<br />

Fabricant : Les Domaines<br />

- Lait, poudre de lait écrémé, sucre, concentré<br />

de jus.<br />

- Références : citron-lime, mangue-fruit de la<br />

passion, orange-kumquat.<br />

- Crémerie.<br />

- Poids : 230 g.<br />

- Prix : 8 Dhs.<br />

Sidi Ali Bouteille végétale<br />

Eau minérale naturelle dans<br />

une bouteille 100% recyclable.<br />

Première bouteille végétale<br />

au Maroc.<br />

Fabricant : Les<br />

Eaux Minérales<br />

d’Oulmès<br />

- Eau minéral<br />

naturelle issue<br />

de la source Sidi<br />

Ali Cherif du bassin<br />

d’Oulmès.<br />

- Boissons.<br />

- Volume : 1 L.<br />

Génial Mortadelle Vitalité<br />

Mortadelle à l’huile d’olive riche en protéines sans colorants et<br />

sans graisses animales. Nouvelle gamme de charcuterie<br />

« nature et santé ».<br />

Fabricant : Charcuterie Miami<br />

- Cuisse de dinde, amidon, acide ascorbique E300, phosphate<br />

E450, épices, eau, sel E250, huile d’olive.<br />

- Références : nature, énergie (aux épinards), aromatique<br />

(thym, romarin, basilic), vitalité (riche en protéines grâce à une<br />

plus forte teneur en viande).<br />

- Charcuterie.<br />

- Poids : 350 g.<br />

- Prix : 25 Dhs.<br />

Fekass à la stévia Pause Plaisir<br />

Biscuit marocain à la stévia sans adjuvant chimique. En-cas<br />

idéal pour les régimes restrictifs en sucre.<br />

Fabricant : ID Nature<br />

- Protéines de blé, farine de<br />

froment, anis, gomme arabique,<br />

graines de sésame, stévia, émulsifiant,<br />

eau de fleur d’oranger,<br />

traces de sel, levure boulangère.<br />

- Références : fekass à la stévia, gressins au thym, gressins<br />

aux graines de sésame, mini biscottes cactus, biscuits à la<br />

stévia, biscottes régule faim, carrés plus au fructose.<br />

- Biscuiterie.<br />

- Poids : 210 g.<br />

Marrakech<br />

Nectar<br />

Grenade<br />

Nectar de grenade<br />

riche en<br />

antioxydants, vitamines,<br />

cuivre<br />

et potassium.<br />

Fabricant :<br />

Citruma<br />

- Eau, Sucre,<br />

jus de Grenade, arôme<br />

naturel, acidifiant.<br />

- Boissons.<br />

- Volume : 1 L.<br />

- Prix : 16 Dhs.<br />

VIP Gold<br />

Café soluble à déguster<br />

avec du lait ou de<br />

l’eau bouillante.<br />

Fabricant : Viva Coffe<br />

GmbH<br />

Importateur et distributeur<br />

: Bim Stores<br />

- Café soluble 100%.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids : 100 g.<br />

- Prix : 24,95 Dhs.<br />

SucreLight<br />

Sucre Roux de canne allégé<br />

à l’extrait de stévia en petits<br />

morceaux. Moins de 50% de<br />

calorie<br />

Fabriquant : Sucrunion<br />

- Références : sucre roux, sucre<br />

blanc.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids :<br />

315 g.<br />

- Prix : 20<br />

Dhs.<br />

Marrakech Plaisir Fraise Goyave<br />

Nectar à base de fraises du Maroc et de goyaves<br />

exotiques. Riche en vitamine C, sans colorants ni<br />

additifs.<br />

Fabricant : Citruma<br />

- Eau, sucre, purée de fraise, purée de Goyave,<br />

épaississant, acidifiant, arome naturel, colorant<br />

naturel.<br />

- Boissons.<br />

- Volume : 1 L.<br />

- Prix : 13,50 Dhs.<br />

Jibal MonAmi Biscuit<br />

Yaourt à la cuillère brassé, pour enfant, arôme biscuit. Nouvelle<br />

référence.<br />

Fabricant: Safilait<br />

- Lait partiellement écrémé, sucre,<br />

lait en poudre, épaississant, arôme,<br />

ferment lactique.<br />

- Références : vanille, fraise, pistache,<br />

biscuit.<br />

- Crémerie.<br />

- Poids : 60 g.<br />

- Prix : 1 Dh.<br />

Donnez de la visibilité à vos produits<br />

Envoyez vos nouveautés à s.ousaid@foodmagazine.ma<br />

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de <strong>FOOD</strong> Magazine.


Monde<br />

FRANCE<br />

L’Or Elixir Arômes absolus<br />

100% Arabica<br />

Café Arabica moulu et compressé en pépites.<br />

Pack de 60 pépites, soit environ 10<br />

jours de consommation. Goût rare et fin, velouté en bouche.<br />

Fabricant : Sara Lee Coffe and Tea France<br />

- Café 100% Arabica.<br />

- Références : Arômes Absolus, Arômes Intenses.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids: 400 g.<br />

- Prix: 6,79 €.<br />

Céréalpes Saveur du Maroc<br />

2 galettes de céréales aux saveurs du Maroc à<br />

réchauffer à la poêle ou au four. Produit Bio.<br />

Fabricant : Céréalpes<br />

- Céréales complètes 63,01% (blé, riz, avoine, farine<br />

de blé intégrale), légumes (oignons, courgettes,<br />

carottes, navets), eau, huile d’olive vierge, coriandre,<br />

mélange d’épices (cumin, curcuma, cannelle,<br />

fenouil, girofle, muscade, poivre noir, gingembre,<br />

laurier, piment), sel marin, herbes de Provence.<br />

- Références : saveurs du Maroc, sarrasin –gruyère, basilicparmesan.<br />

- Boulangerie.<br />

- Poids : 2 x 90 g.<br />

- Prix : 2,95 €.<br />

La Cuisine d’Océane<br />

Snack Box Farfalles<br />

Pâtes et sauce conditionnés séparément<br />

avec fourchette, à cuire au four. Prêts en 2<br />

minutes.<br />

Fabricant : Maison Gendreau<br />

- Pâtes précuites 45% (eau, semoule de blé dur, œuf, huile de<br />

colza, sel), eau, poivrons rouges 10%, poulet 8% (viande de<br />

poulet, sel), crème fraîche, tomates concassées (tomate, jus de<br />

tomates, acidifiant : acide citrique), oignons, amidon modifié de<br />

maïs, ciboulette, huile de colza, curry 0,4%, ail, sel, curcuma.<br />

- Références : tortellini fromage et sauce pesto, tortellini tomate,<br />

mozzarella et basilic, farfalles sauce au cumin et poulet,<br />

fusilli poulet légumes de soleil, mini penne sauce bolognaise.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids : 300 g.<br />

- Prix : 2,45 €.<br />

Kambly Les Ficelles<br />

Bâtonnets torsadés salés à déguster avec une sauce<br />

à l’apéritif<br />

Fabricant : Kambly<br />

- Farine de blé, beurre, tomate en poudre (4,5%), levure,<br />

arôme (soja), lait écrémé en poudre, sel, extrait<br />

de malt d’orge, ail en poudre, sucre, origan séché,<br />

piment en poudre, poudre à lever (bicarbonate de<br />

sodium), acérola en poudre (sur fécule de manioc).<br />

- Références : tomates et fines herbes, olives vertes et noires et<br />

fromage, lardons et Légumes.<br />

- Biscuiterie.<br />

- Prix : 2,19 €.<br />

Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.<br />

Lancements<br />

CHINE<br />

Mingyue Crisp Cookies Tomato<br />

Biscuits croquants aromatisés à la tomate.<br />

Fabricant : Foshan<br />

- Farine de blé, sucre blanc granulé, huile végétale alimentaire,<br />

œufs, sel, additifs alimentaires : arômes, agents levants, métabisulfite<br />

de sodium.<br />

- Biscuiterie.<br />

- Poids : 100 g.<br />

- Prix : 0,16 €.<br />

MALAISIE<br />

Figo Vegie Fried Fish Cake<br />

Galettes de poisson frites avec des morceaux de légumes.<br />

Fabricant : Figo<br />

- Surimi, légumes (chou chinois, carotte,<br />

piment rouge, haricots), huile de palme, sel,<br />

exhausteur de goût autorisé (E621), sucre,<br />

glutamate monosodique, polyphosphate.<br />

- Surgelés.<br />

- Poids : 500 g.<br />

Monde<br />

PHILIPPINES<br />

Big Foot Soda Powder Lollipop Lemon<br />

Sucette en forme de pied, arôme citron.<br />

Fabricant : Nicko Jeep<br />

- Dextrose, sucrose, glucose, lactose, acide<br />

citrique, acide malique, bicarbonate de sodium,<br />

vitamine C, arômes et colorants (E102).<br />

- Confiserie.<br />

- Poids : 12 g.<br />

- Prix : 0,13 €.<br />

ITALIE<br />

Viva La Mamma Paella Di Mare: Seafood Paella<br />

Paella aux fruits de mer avec riz, calamars et<br />

crevettes. Prêt en 3 minutes au micro-ondes.<br />

Fabricant : Piatti Freschi<br />

- Riz cuit, légumes (petits pois, oignons, poivrons<br />

rouges, carottes), calamar 7%, calamar<br />

en anneaux 7%, huile de tournesol, moules 4%,<br />

vin, écrevisses 3,5%, sel, ail, curcuma, épaississant:<br />

gomme de guar, arômes naturels, épices, safran.<br />

- Plats cuisinés.<br />

- Poids : 400 g.<br />

- Prix : 2,99 €.<br />

ETATS-UNIS<br />

Mio Liquid Water Enhancer: Lemonade<br />

Arôme liquide limonade pour aromatiser l’eau. Pour 24 doses.<br />

Fabricant : Kraft<br />

- Eau, acide citrique, citrate de sodium, gomme arabique,<br />

sucralose, < 2% d’arômes naturels, acétate isobutyrate<br />

de saccharose, jaune 5, benzoate de sodium,<br />

sorbate de potassium.<br />

- Références : limonade, orange tangerine, myrtilles.<br />

- Boissons.<br />

- Volume : 48 ml.<br />

- Prix : 3,07 €.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 55


Marchés<br />

Monde<br />

Les tendances décryptées<br />

Accélération du marketing « sans gluten »<br />

aux Etats-Unis<br />

Aux Etats-Unis, la tendance<br />

des produits au marketing<br />

« sans gluten » ne<br />

montre aucun signe de ralentissement.<br />

En effet, trois<br />

grands fabricants ont annoncé<br />

de nouvelles initiatives<br />

pour répondre à la demande<br />

« sans gluten ». Domino’s<br />

Pizza a ainsi développé une<br />

pâte à pizza sans gluten<br />

pour les personnes souffrant<br />

d’intolérance moyenne. Une<br />

annonce suivie par deux<br />

autres, en provenance<br />

d’une part de Frito-Lay, qui<br />

étiquettera comme « sans<br />

gluten » les produits répondant<br />

aux critères, et d’autre part de Anheuser-Busch,<br />

avec son cidre labellisé comme « naturellement sans<br />

gluten ». La hausse des produits américains positionnés<br />

comme « sans gluten » continue sur sa lancée. Innova<br />

Market Insights a ainsi recensé 3.148 nouveaux produits<br />

de ce type en 2011, contre 2.543 en 2010, soit une<br />

progression de 24,3%. Une croissance importante est<br />

enregistrée depuis 2007, année où seuls 560 lancements<br />

avaient été décomptés aux Etats-Unis.<br />

Danone Yolado combine yaourt et crème<br />

glacée<br />

Danone a développé une<br />

campagne publicitaire<br />

« outdoor » pour accompagner<br />

le lancement<br />

de Yolado en Espagne.<br />

Yolado est un yaourt qui a<br />

été spécialement développé<br />

pour être consommé tel une<br />

crème glacée. Lancé en mai<br />

dernier, Yolado est positionné<br />

comme un produit révolutionnaire<br />

dans le monde<br />

du yaourt. Le consommateur<br />

achète les yaourts au rayon<br />

frais de son supermarché, comme d’habitude, puis le<br />

congèle à la maison avant dégustation.<br />

56<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Lancements<br />

www.innovadatabase.com<br />

De plus gros morceaux de fruits pour une<br />

expérience différente<br />

SIG Combibloc<br />

a adopté<br />

un nouveau<br />

système, où<br />

de plus grands<br />

morceaux de<br />

fruits peuvent<br />

être ajoutés<br />

aux boissons<br />

pour un plus<br />

grand plaisir<br />

de consommation.<br />

La clé<br />

de cette ligne<br />

« DrinksPlus » est l’utilisation d’une paille plus large –<br />

7,5 mm contre 5 mm – ce qui permet de remplir avec<br />

de plus grands morceaux. Le concept a d’ores et déjà<br />

été adopté par Gulf Union Foods (Arabie Saoudite), qui<br />

l’utilise pour sa boisson « Mango Float », contenant de<br />

la pulpe de mangue et des morceaux de pêche. SIG a<br />

conclu un partenariat avec Doëhler pour la création d’un<br />

concept décrit avec des accroches comme « pur plaisir »,<br />

« délicieuse saveur», « expérience inédite de boisson »<br />

et « vrais morceaux de fruits ».<br />

Food service : Kraft<br />

lance un emballage<br />

flexible facile à<br />

manipuler pour les<br />

sauces<br />

Kraft Food a lancé un<br />

nouveau packaging, plus<br />

pratique et durable, pour<br />

ses 8 sauces destinées<br />

au CHR (food service).<br />

Ce « Yes Pack » est une<br />

poche tenant debout et<br />

d’une contenance d’un<br />

gallon, dotée d’une double<br />

poignée (sur le dessus et<br />

au fond) et d’une capsule<br />

rigide à vis. Elle remplace<br />

le traditionnel emballage<br />

en plastique rigide. D’une manipulation plus aisée et<br />

plus propre, ce conditionnement réduit le gaspillage par<br />

rapport aux contenants rigides, tout en nécessitant moins<br />

d’espace de stockage.


Marchés<br />

La Stratégie Nationale de Nutrition<br />

2011-2019<br />

Le Maroc s’est doté d’une stratégie nationale de nutrition pour la période 2011-<br />

2019. Ce plan implique tous les acteurs de la nutrition, y compris les industries<br />

agroalimentaires. Ces dernières seront en effet amenées à l’accompagner à travers<br />

la formulation de leurs produits.<br />

Après l’élaboration de la<br />

stratégie régionale sur la<br />

nutrition 2010-2019 par le<br />

bureau régional de l’OMS<br />

pour la Méditerranée Orientale<br />

(région EMRO), le Maroc a élaboré<br />

sa propre stratégie nationale de<br />

Nutrition 2011-2019. La stratégie<br />

régionale sur la nutrition 2010–2019<br />

est la première stratégie à être mise<br />

au point sur ce thème dans la région.<br />

Sa préparation a été dirigée par<br />

l’OMS, en consultation avec tous<br />

les États Membres, les institutions<br />

des Nations Unies, les universités<br />

et la société civile. La Déclaration<br />

mondiale et le plan d’action pour la<br />

58<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Pr Hassan AGUENAOU<br />

Directeur de l’Unité Mixte de Nutrition et Alimentation (URAC 39)<br />

Coordinateur du Centre Régional de Nutrition pour l’Afrique Associée à l’AIEA<br />

Secrétaire Général de la Société Marocaine de Nutrition<br />

Membre de l’Alliance Nationale pour la Fortification<br />

nutrition 1992 ont orienté les questions<br />

techniques de développement<br />

des politiques et des programmes de<br />

nutrition. L’objectif de la stratégie sur<br />

la nutrition pour la région EMRO est<br />

d’améliorer l’état nutritionnel de la<br />

population tout au long de la vie, en<br />

encourageant les pays à accorder à<br />

la nutrition une place centrale dans<br />

leurs programmes d’action pour le<br />

développement. Elle vise à appuyer<br />

les pays dans l’établissement et la<br />

mise en œuvre d’actions concernant<br />

la nutrition en prenant en compte les<br />

situations et les ressources nationales.<br />

Elle propose un cadre pour aider<br />

les pays à décider quelles actions<br />

en faveur de la nutrition sont appropriées<br />

dans un contexte particulier et<br />

en fonction des problèmes de santé<br />

les plus répandus. Elle permet aux<br />

États Membres d’identifier, de mettre<br />

au point, d’accorder un ordre de priorité<br />

et d’adopter des interventions en<br />

nutrition susceptibles de contribuer à<br />

la réalisation des cibles des objectifs<br />

du Millénaire pour le développement,<br />

en particulier l’objectif 1 visant la<br />

pauvreté et la faim, l’objectif 4 visant<br />

la mortalité infantile et l’objectif 5<br />

visant la santé maternelle. Elle traite<br />

également des problèmes émergents<br />

de la suralimentation pour s’attaquer<br />

à l’augmentation des taux d’obésité<br />

et de maladies non transmissibles<br />

liées à l’alimentation.<br />

Transition nutritionnelle<br />

du Maroc<br />

La situation nutritionnelle de la population<br />

marocaine s’est améliorée<br />

grâce à trois facteurs : le développe-<br />

ment économique du pays, l’amélioration<br />

des services de santé et le<br />

développement d’autres secteurs<br />

comme l’agriculture, l’éducation,<br />

l’industrie agroalimentaire et d’autres<br />

services socioéconomiques. Néanmoins,<br />

le Maroc connait, au vu de la<br />

transition nutritionnelle, certains problèmes<br />

nutritionnels qui persistent<br />

et d’autres qui émergent en rapport<br />

avec la mondialisation, l’urbanisation<br />

et les changements dans les modes<br />

de vie et d’alimentation. En comparaison<br />

avec les pays de la région<br />

EMRO, le Maroc est classé parmi les<br />

pays qui connaissent une transition<br />

nutritionnelle précoce, caractérisée<br />

par des niveaux modérés de surcharge<br />

pondérale, d’obésité, et de<br />

sous-alimentation associés à un<br />

niveau élevé de carences en micronutriments.<br />

Le rôle joué par la nutrition comme<br />

facteur de lutte contre les carences<br />

en micronutriments et ou comme<br />

facteur de protection ou de risque<br />

des pathologies de plus en plus répandues<br />

au Maroc est de mieux en<br />

mieux compris. Notamment en matière<br />

de carence en vitamines (A, D,<br />

B9, etc.) et minéraux (fer, iode etc.)<br />

et en matière de pathologies, qu’il<br />

s’agisse du cancer, de l’ostéoporose,<br />

du diabète de type 2, des maladies<br />

cardiovasculaires et de l’obésité.<br />

Une des meilleurs définitions de la<br />

nutrition est celle de l’éditorial de<br />

American Journal of Clinical Nutrition<br />

« La nutrition est la pierre angulaire<br />

de la médecine préventive ; sans<br />

une nutrition adéquate, il y a la<br />

maladie, la carence ou la surcharge


Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition<br />

et/ou la mort ; avec des quantités<br />

inexactes ou des combinaisons non<br />

équilibrées en nutriments, il y a des<br />

perturbations violentes dans chaque<br />

partie du corps. » La question que<br />

l’on peut se poser est quelle est l’ampleur<br />

du problème au Maroc ? En effet,<br />

les chiffres suivants donnent une<br />

idée sur la situation épidémiologique<br />

du Maroc et l’ampleur du problème :<br />

- La population totale du Maroc est<br />

estimée en 2012 à près de 32,5 millions<br />

d’habitants dont 3,4 millions ont<br />

moins de cinq ans et 58% résident<br />

dans les zones urbaines ;<br />

- Le taux d’alphabétisation des<br />

adultes de 10 ans et plus s’élève à<br />

60,3% et 50,8% des femmes sont<br />

analphabètes ;<br />

- Mortalité infanto-juvénile : 30,2‰<br />

naissances vivantes sur les 17.500<br />

décès annuels des enfants de moins<br />

5 ans. 61%, soit 10.700, surviennent<br />

au cours du premier mois de la vie<br />

(mortalité néonatale) ;<br />

- Mortalité maternelle: 112 pour<br />

100.000 naissances vivantes avec<br />

un ratio 2 fois plus élevé en rural<br />

qu’en urbain ;<br />

- 1/3 de la population marocaine<br />

souffre d’anémie ferriprive ;<br />

- 41% des enfants de moins de cinq<br />

ans et 10% des femmes en âge de<br />

procréer souffrent de carence en<br />

vitamine A ;<br />

- 22% des enfants de 6 à 12 ans<br />

présentent un goitre ;<br />

- La carence en acide folique touche<br />

environ 30% des<br />

femmes en âge de<br />

procréer ;<br />

- 72% des enfants de<br />

12 ans ont des caries<br />

dentaires ;<br />

- 14,9% des enfants<br />

de moins de 5 ans ont<br />

un retard de croissance<br />

;<br />

- 3,1% des enfants de<br />

moins de 5 ans souffrent<br />

d’insuffisance<br />

pondérale ;<br />

- seuls 27,8% des<br />

enfants sont allaités<br />

exclusivement au<br />

sein pendant les six<br />

premiers mois ;<br />

- 22% des femmes et<br />

8% des hommes sont<br />

obèses ;<br />

- 6,6% des Marocains sont des diabétiques<br />

;<br />

- 34% des Marocains sont hypertendus<br />

;<br />

- 29% des Marocains ont un taux de<br />

cholestérol élevé (plus de 2 g/l) ;<br />

- 30.000 Marocains, dont plus de<br />

1.000 enfants, sont diagnostiqués<br />

avec un cancer chaque année.<br />

Une priorité<br />

de santé publique<br />

Ainsi, la mise en place d’une stratégie<br />

nationale de Nutrition pour la<br />

période 2011-2019 est apparue, au<br />

cours des dernières années, comme<br />

une priorité de santé publique. Il<br />

s’agit d’une stratégie qui couvre tout<br />

le cycle de vie et qui s’inscrit dans le<br />

cadre de la politique sectorielle de la<br />

Santé, basée sur l’harmonisation et<br />

la coordination des actions menées<br />

par tous les Départements Ministériels<br />

et les partenaires impliqués<br />

dans le domaine de la nutrition et ce,<br />

pour placer la nutrition au cœur du<br />

développement du pays. Et comme<br />

le disait Madame la Ministre de la<br />

santé en octobre 2011, « la mise en<br />

place d’une stratégie nationale de<br />

nutrition (SNN) au Maroc intervient<br />

dans un contexte global caractérisé<br />

par une réelle prise de conscience<br />

collective de l’importance de la nutrition<br />

de la population comme facteur<br />

et condition nécessaire au développement<br />

humain. Vue la multiplicité<br />

Nutrition<br />

des secteurs concernés par les<br />

questions de nutrition, une approche<br />

globale est plus que jamais indispensable<br />

: Santé à l’évidence mais aussi<br />

et d’abord Agriculture, Economie,<br />

Commerce et Industrie, Législation,<br />

Environnement, Recherche et Formation<br />

etc. A cet effet, l’engagement<br />

du gouvernement est nécessaire et<br />

doit être fondé sur des objectifs de<br />

bien-être nutritionnel. […] Aussi, l’intervention<br />

en faveur de l’amélioration<br />

de l’état nutritionnel permet de contribuer<br />

directement ou indirectement à<br />

l’atteinte des Objectifs du Millénaire<br />

de Développement (OMD). »<br />

Le but de cette stratégie Nationale<br />

de Nutrition est de contribuer à<br />

l’amélioration de l’état de santé de<br />

la population en agissant sur l’un de<br />

ses déterminants majeurs qui est la<br />

nutrition.<br />

Les objectifs spécifiques de cette<br />

stratégie sont :<br />

1- Améliorer les indicateurs de l’état<br />

nutritionnel de la population tout au<br />

long du cycle de la vie ;<br />

2- Promouvoir un mode de vie sain<br />

afin de prévenir les troubles nutritionnels<br />

et les maladies chroniques liées<br />

à la nutrition ;<br />

3- Améliorer l’accessibilité des ménages<br />

aux produits alimentaires de<br />

qualité et en quantité suffisantes ;<br />

4- Renforcer les compétences institutionnelles<br />

et professionnelles en<br />

nutrition ;<br />

5- Renforcer les mécanismes de<br />

coordination entre les différents intervenants<br />

en Nutrition ;<br />

6- Développer la recherche et l’expertise<br />

en Nutrition.<br />

La SNN 2011-2019 s’articule autour<br />

de 4 axes stratégiques complémentaires,<br />

regroupant 9 domaines<br />

d’intervention et 54 actions :<br />

- Axe stratégique 1 : Renforcement<br />

de la composante nutrition dans les<br />

programmes de santé ;<br />

- Axe stratégique 2 : Renforcement de<br />

la sécurité alimentaire et sanitaire ;<br />

- Axe stratégique 3 : Intégration de<br />

la composante nutrition dans les<br />

programmes éducatifs et dans les<br />

actions communautaires ;<br />

- Axe stratégique 4 : Développement<br />

de mesures d’appui à la Stratégie<br />

Nationale de Nutrition.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 59


L’Entreprise du mois<br />

1<br />

Forafric<br />

70 ans et un nouvel élan !<br />

Avec sa marque Maymouna, qui se distingue par sa couleur rose ornant ses sacs et ses camions, le<br />

groupe Forafric se positionne comme un acteur majeur de la minoterie et semoulerie industrielle. A<br />

l’aube de ses 70 ans, il vient d’opérer une refonte de son organisation et de se doter d’une nouvelle vision<br />

stratégique pour accompagner ses projets de développement futurs.<br />

Florence CLAIR<br />

L’histoire de Forafric remonte<br />

à près de 70 ans. Créée en<br />

1943 en tant que Comptoir<br />

d’Afrique du Nord par la<br />

multinationale suisse Comptoir André<br />

& Cie, Forafric avait pour première<br />

vocation l’exportation de céréales,<br />

légumineuses et graines produites au<br />

Maroc. Le pays ne comptait alors que<br />

8 millions d’habitants. Au début des<br />

années 70, à l’époque de la marocanisation,<br />

Houcine Benjelloun, jeune<br />

homme d’affaires traitant régulièrement<br />

avec Forafric, se voit proposer<br />

d’entrer dans le capital. Détenant<br />

30% des parts en 1973, il rachètera<br />

progressivement les participations<br />

60<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

des autres partenaires marocains,<br />

puis les 50% du Comptoir André &<br />

Cie en 1980, lorsque cette société<br />

décide de se retirer complètement du<br />

pays. Forafric devient alors une société<br />

100% marocaine. Parallèlement,<br />

Forafric s’était transformée en société<br />

importatrice de céréales - devenant<br />

très rapidement l’un des 4 premiers<br />

acteurs de ce secteur - mais aussi de<br />

sucre, de thé, d’huile…<br />

Mû par la volonté de développer et<br />

de diversifier ses activités, Forafric<br />

crée en 1980 et en partenariat avec<br />

Sanders France, Prodela, une société<br />

spécialisée dans la fabrication de<br />

premix pour l’alimentation du bétail<br />

2<br />

toujours en activité.<br />

L’intégration verticale<br />

en marche<br />

L’intégration verticale de Forafric<br />

débute en 1997 : suite à la libéralisation<br />

du secteur céréalier, la société<br />

poursuit sa diversification en rachetant<br />

les Grands Moulins d’Essaouira<br />

(GME). Au début des années 2000,<br />

Forafric est l’un des plus gros importateurs<br />

de céréales au Maroc, avec<br />

un chiffre d’affaires de 2 milliards de<br />

Dirhams. En 2003 s’opère un virage<br />

stratégique en développant l’activité<br />

minoterie et semoulerie et donc<br />

l’intégration verticale. C’est ainsi que


3<br />

3- Ensachage semi-automatique de la farine pour les grands formats.<br />

Forafric<br />

1- Les Grands Moulins du Tensift, à Marrakech, sont la plus grosse unité de Forafric, avec une capacité d’écrasement de<br />

5.000 q/jour.<br />

2- Le groupe s’est équipé de la technologie Bühler. Le circuit produit fini est entièrement inox, respectant ainsi les normes<br />

d’hygiène et de sécurité alimentaire.<br />

la marque Maymouna voit le jour.<br />

De plus, partant du constat qu’il<br />

n’existait à l’époque aucune unité<br />

industrielle, Forafric décida de créer<br />

les Grandes Semouleries du Maroc<br />

(GSM), première unité industrielle<br />

dédiée au blé dur. Le succès ne se<br />

fait pas attendre : GSM commence<br />

à 125 T/jour, avant d’augmenter sa<br />

capacité de production au bout d’un<br />

an seulement.<br />

Deux ans plus tard, en 2005, le<br />

groupe Forafric construit une seconde<br />

semoulerie à Safi, les Grandes Semouleries<br />

de Safi (GSS), ayant pour<br />

vocation de répondre aux besoins<br />

du Sud du pays. En 2006, toujours à<br />

Safi, Maymouna Grains voit le jour.<br />

Cette société dispose d’une capacité<br />

de stockage de 60.000 T, lui permettant<br />

d’acheter et de stocker pour le<br />

compte du groupe.<br />

Le groupe Forafric décide de compléter<br />

son développement par la création<br />

d’une unité industrielle de blé tendre :<br />

les Grands Moulins du Tensift (GMT)<br />

voient ainsi le jour à Marrakech. En<br />

quatre ans, le groupe réussit donc<br />

le challenge de la création de quatre<br />

moulins.<br />

Côté distribution, Forafric se dote en<br />

2009 d’une société dédiée, Maymouna<br />

Food, qui lui permet d’approvisionner<br />

les grandes et moyennes<br />

surfaces. Depuis sa propre plateforme<br />

logistique, qui est en pleine<br />

structuration, elle va pouvoir assurer<br />

la centralisation et la distribution de<br />

l’ensemble de la clientèle des moulins<br />

(grossistes et différents points de<br />

vente à travers le Maroc).<br />

Zoom sur<br />

les Grands Moulins du Tensift<br />

Plus grande unité du groupe, GMT<br />

dispose d’une capacité d’écrasement<br />

de 500 T/jour de blé tendre. Le moulin<br />

vient d’ailleurs d’investir 10 millions de<br />

Dirhams dans de nouveaux silos, pour<br />

porter sa capacité de stockage de céréales<br />

de 12.500 T à 22.500 T. L’unité,<br />

moderne, est pilotée par un automate<br />

et tourne 24 heures/24, 7 jours/7.<br />

« Nous sommes dotés d’un MLU, un<br />

moulin d’essai qui est une version miniature<br />

de notre moulin et que Bühler<br />

a construit sur-mesure », indique<br />

Mouad Mohsine, Directeur Général<br />

du site de Marrakech, qui fut le plus<br />

jeune diplômé de l’Ecole Nationale<br />

Supérieure de meunerie et des industries<br />

céréalières de Paris. « Nous<br />

sommes également le seul moulin où<br />

tout le circuit produit fini est en inox »,<br />

renchérit-il. Dans un souci de préservation<br />

de la santé du personnel et<br />

de l’environnement, l’usine - comme<br />

toutes celles du groupe - est équipée<br />

de filtres à poussière et de silencieux.<br />

En bout de chaîne, l’ensachage est<br />

réalisé de manière semi-automatique<br />

pour les grands formats, et entièrement<br />

automatique pour les petits<br />

sachets de 1, 2 et 5 kg. Cette toute<br />

nouvelle installation sort des packs<br />

fardelés, prêts à l’expédition. Pour les<br />

clients industriels (biscuitiers, pâtes et<br />

couscous), la farine stockée en vrac<br />

n’est jamais manipulée manuellement,<br />

mais livrée en citerne inox.<br />

Doté d’un laboratoire d’analyses phy-<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 61


L’Entreprise du mois Forafric<br />

4<br />

4- Nouvelle installation d’ensachage<br />

automatique pour les petits<br />

conditionnements.<br />

5- Fournil d’essai.<br />

6- Zone de stockage et d’expédition.<br />

sico-chimiques et rhéologiques, GMT<br />

est également équipé d’un fournil<br />

d’essai, où des tests de panification<br />

sont réalisés tous les jours. « En<br />

choisissant les mêmes équipements<br />

standards que nos clients boulangers,<br />

nous travaillons dans des conditions<br />

identiques et pouvons les conseiller »,<br />

précise M. Mohsine. Quant à la qualité,<br />

une double certification ISO 9001<br />

et ISO 22000 devrait être obtenue en<br />

fin d’année 2012.<br />

Nouvelle vision stratégique<br />

L’année 2012 est une nouvelle étape<br />

pour le groupe Forafric. « Comptetenu<br />

de la taille critique que nous<br />

avions atteinte, l’organisation en<br />

société familiale n’était plus adéquate.<br />

Nous avons donc choisi de<br />

nous réorganiser, avec l’appui et<br />

l’éclairage d’un cabinet privé, qui a<br />

établi un diagnostic sur les 6 sociétés<br />

et proposé des solutions », déclare<br />

Houcine Benjelloun. Le groupe a ainsi<br />

mis en place un manuel de gouvernance<br />

et une organisation avec<br />

des fonctions centralisées (système<br />

d’information, contrôle de gestion,<br />

marketing & communication, qualité,<br />

R&D, juridique), coordonnées par un<br />

Secrétaire Général, Hicham Mohsine,<br />

et 6 sites indépendants, chacun piloté<br />

par un Directeur Général. Quant aux<br />

actionnaires, ils sont organisés en<br />

3 comités : a) distribution, b) achats<br />

stratégiques, c) finance,recrutement<br />

et investissement. L’objectif est de gagner<br />

en efficacité et en réactivité, de<br />

62<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

5<br />

6<br />

faire jouer les synergies sur toute la<br />

chaîne de valeur, mais aussi d’assurer<br />

la transition générationnelle.<br />

Signe également de cette institutionnalisation,<br />

le groupe édite désormais<br />

une newsletter interne, Intilaka<br />

(« nouvel élan »), diffusée à l’ensemble<br />

du personnel, et qui sera bientôt<br />

complétée d’une newsletter institutionnelle.<br />

« Ces 1.200 personnes, qui<br />

seront demain 2.500, sont tout ce qui<br />

compte. C’est une vision qui ne nous<br />

quitte jamais », affirme M. Benjelloun.<br />

Car le groupe a plusieurs projets<br />

en vue, notamment la construction<br />

de trois nouvelles usines à Tanger,<br />

Oujda/Nador et dans la région du<br />

Sud. Chacune sera dotée d’une<br />

capacité de 2.500 q/jour et permettra<br />

d’approvisionner directement ces<br />

régions. La capacité de production<br />

devrait ainsi augmenter de 39% entre<br />

2012 et 2015.<br />

Chiffres clés<br />

• 5 marques commerciales :<br />

Maymouna, Ambre, Tensift,<br />

Souiria et Prodela (alimentation<br />

du bétail)<br />

• 1.200 employés<br />

• CA 2011 consolidé groupe :<br />

1,126 Milliards Dhs<br />

• Capacités d’écrasement :<br />

- GSM : 2.500 q/jour<br />

- GMT : 5.000 q/jour<br />

- GME : 1.500 q/jour<br />

- GSS : 2.500 q/jour<br />

• 3 nouvelles unités de production<br />

en projet pour une capacité<br />

d’écrasement à fin 2015 de<br />

16.000 q/jour<br />

De plus, « nous mettons en place dès<br />

ce Ramadan un nouveau canal de<br />

distribution pour les épiceries, via un<br />

intermédiaire », indique Alia Benomar,<br />

Responsable Marketing, Veille et<br />

Communication du Groupe Forafric.<br />

Les produits livrés par ce biais seront<br />

des sacs en kraft, afin de ne pas<br />

entrer en concurrence avec les sacs<br />

en polypropylène distribués par les<br />

grossistes. Enfin, à Marrakech, un<br />

moulin d’orge sera installé prochainement,<br />

avec une capacité de 30 T/jour.<br />

« Cette semoule d’orge nous permettra<br />

de compléter notre gamme de<br />

produits dès 2013 », souligne Mouad<br />

Mohsine.<br />

Bref, de quoi conforter la position du<br />

groupe, qui évalue sa part de marché<br />

à un peu plus d’un sac sur deux<br />

en vente en GMS. En attendant de<br />

poursuivre l’intégration verticale avec<br />

d’autres activités ?<br />

Dates clés<br />

1943 : Création de Forafric<br />

1973 : Entrée de la famille Benjelloun dans le capital et passage du statut<br />

d’exportateur à celui d’importateur<br />

1980 : Création de Prodela. DG : Amal Benjelloun épouse Mestassi<br />

1997 : Rachat des Grands Moulins d’Essaouira. DG : Azzedine El Omari<br />

2003 : Création de la marque Maymouna et des Grandes Semouleries du<br />

Maroc, à Casablanca. DG : Amal Benjelloun épouse Mestassi<br />

2005 : Construction des Grandes Semouleries de Safi. DG : Azzedine El Omari<br />

2006 : Création de Maymouna Grains . DG : Rafiq Ouhaj<br />

2007 : Création des Grands Moulins du Tensift. DG : Mouad Mohsine<br />

2009 : Création de Maymouna Foods. DG : Hicham Mohsine<br />

2011 : Grandes Semouleries de Safi devient un moulin mixte<br />

2012 : Restructuration du groupe


<strong>FOOD</strong> Mondain<br />

64<br />

De g. à dr. : Younes Errafik, Directeur Général<br />

Adjoint de SIOF, Hanane Zerhouni, Export<br />

Manager chez Lesieur Cristal, l’Ambassadeur<br />

et Nadia Drafate, Directrice du Département<br />

Communication chez Maroc Export.<br />

Inauguration du Centre de<br />

formation Kuka à l’Ecole<br />

Mohammadia d’Ingénieurs (EMI),<br />

le 26 avril 2012 à Rabat<br />

De g. à dr. : Abdelilah Fatemi, Professeur à<br />

l’EMI, M. Afifi, Directeur de la formation des<br />

cadres, Mohamed Akherraz, Chef de département<br />

Génie Electrique et Responsable<br />

filière Génie Electrique, Driss Bouami,<br />

Directeur de l’EMI, Angélique Vassoud,<br />

Représentante de l’Ambassade de France,<br />

Jean-Luc Imhof, Directeur technique Kuka,<br />

et Aziz Nabili, Responsable Maghreb Kuka.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Visite de l’Ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, sur le<br />

pavillon marocain au Fancy Food Show, le 18 juin 2012 à<br />

Washington DC<br />

De g. à dr. : Hassan Khalil, Directeur Général Adjoint de Dari Couspate,<br />

Rachad Bouhlal, Ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, et Amine<br />

Khalil, Directeur du Développement de Dari Couspate.<br />

De g. à dr. : Boubker Abisourour,<br />

Responsable Politique Economique<br />

Afrique à la Banque Mondiale, et<br />

l’Ambassadeur.<br />

De g. à dr. : l’Ambassadeur, Jamil<br />

Benhassain, Gérant de Tajini, et Tahar<br />

El Korch, professeur à l’université<br />

WPI du Massassuchet et responsable<br />

d’un programme d’échange d’étudiants<br />

avec l’université Al Akhawayn.<br />

Il travaille notamment sur un projet<br />

entre Tajini et les étudiants de WPI.<br />

Jafaar Belkora, Directeur des<br />

Ventes de Agro Juice Processing,<br />

présente ses produits à<br />

l’Ambassadeur.<br />

Le stand de Conagro<br />

(de g. à dr.) : Bachir<br />

Debbagh, Aziz Debbagh,<br />

PDG de Caragol Zaina<br />

Associates, et Omar<br />

Tagnaouti, Directeur Général<br />

Adjoint de Conagro.<br />

Premier Conseil<br />

d’Administration de<br />

la CGEM, le 27 juin<br />

2012 à Casablanca<br />

La nouvelle Présidente<br />

de la CGEM, Miriem<br />

Bensalah Chaqroun,<br />

entourée des membres<br />

et Présidents des Commissions.


Délices d’initiés<br />

Arije<br />

Parmi les 250 meilleures huiles d’olive au monde<br />

Une seule huile marocaine figure dans le classement « Olio Award 2012 » du magazine allemand de gastronomie,<br />

Der Feinschmecker. Il s’agit de l’huile d’olive Arije, sélectionnée parmi les 250 meilleures huiles<br />

d’olive du monde. A noter également la présence d’une huile tunisienne dans ce classement.<br />

Le Domaine Arije, propriété de Frank Robbez à Marrakech, s’étend sur 20 ha et produit quatre variétés<br />

d’huiles : Picholine du Languedoc, Beldi, Arbequina, et un mélange Picholine/Arbequina. 4.500 oliviers<br />

avaient été plantés en 2004, avant d’investir en 2010 dans une unité de production de haute technologie.<br />

Cette nouvelle récompense vient s’ajouter à une longue liste de prix reçus en 2012 : 1 er prix international<br />

au Concours de Montiferru (Sardaigne), Médaille d’Or dans sa catégorie au Concours de Los Angeles, Rameau<br />

d’Argent au Trophée Premium Volubilis (Meknès) et Mention « Miglior Extra Regione » au Concours<br />

Liquor d’Ulivi (Toscane).<br />

Copag Elevage<br />

Un abattoir pour 2013<br />

A l’occasion du salon MaroCarne, M’Hamed Loultiti, Président de Copag,<br />

nous a confirmé que la construction d’un abattoir et d’un atelier de découpe<br />

de viandes rouges débuterait au 4 ème trimestre 2012. Cette unité sera opérationnelle<br />

en 2013 et située à côté du feed-lot de Taroudant, où sont engraissés<br />

les bovins. La branche Copag Elevage sera également dotée d’une marque<br />

commerciale et proposera différents types de produits sur le marché national,<br />

avec une traçabilité garantie. Quant aux autres filières de la Copag, face à la<br />

hausse des volumes, une extension des capacités existantes est prévue.<br />

Casa Viande<br />

Augmentation des capacités de production<br />

Casa Viande, filiale du groupe Koutoubia spécialisée dans la découpe et<br />

transformation des viandes rouges, est désormais à l’étroit dans son atelier<br />

à Bouskoura. Une extension de 4.000 m 2 est nécessaire pour faire face à la<br />

demande croissante. Un déménagement dans une nouvelle unité est donc<br />

prévu à Berrechid, d’ici fin 2013.<br />

Centrale Laitière<br />

Nouveau produit<br />

Le pilote d’essai du site d’El Jadida de la Centrale Laitière conduirait actuellement<br />

des expérimentations pour lancer un nouveau produit : un yaourt à<br />

boire ‘‘avocat’’ avec une préparation de fruit. A suivre…<br />

66<br />

Les managers qui bougent<br />

Maghreb Oxygène<br />

La filiale du groupe Akwa, spécialisée dans les gaz industriels (notamment pour l’industrie agroalimentaire), vient<br />

de se doter d’une nouveau Président du Conseil d’Administration et Directeur Général, en la personne de<br />

Mostapha Miri. Ce dernier remplace Mohamed Bouzaid Ouaissi, qui a démissionné.<br />

SMAEX<br />

Lors de son Conseil d’Administration du 28 juin 2012, la Société Marocaine d’Assurance à l’Exportation<br />

(SMAEX) a élu à l’unanimité son nouveau Président Directeur Général, en la personne<br />

de Ahmed Hajoub. Docteur en Economie mathématique et Econométrie, M. Hajoub occupait<br />

jusqu’alors le poste de Directeur Adjoint au Trésor et représentait l’Etat au Conseil d’Administration<br />

de la SMAEX.<br />

Il succède à Nezha Lahrichi, qui a présidé la SMAEX pendant 7 ans.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />

Chaouia Ourdigha<br />

Un projet de valorisation<br />

des viandes rouges<br />

La société Ouardigha Viande, basée<br />

à Khouribga, est en train d’étudier<br />

avec l’OCP la faisabilité d’un projet<br />

d’abattoir et d’unité de découpe de<br />

viandes rouges. Il s’agirait alors de la<br />

première unité de ce genre dans la<br />

région.<br />

Safi<br />

Avertissement pour les<br />

conserveries de poisson<br />

Suite aux sept alertes sanitaires enregistrées<br />

récemment auprès de la<br />

Commission Européenne en raison<br />

de teneur élevées en histamine dans<br />

les conserves de sardine exportées<br />

de Safi, la Direction Régionale<br />

de l’ONSSA Chaouia-Ourdigha et<br />

Doukkala-Abda rappelle à l’ordre les<br />

industriels pour renforcer le contrôle<br />

des produits de la pêche vis-à-vis de<br />

la teneur en histamine.

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