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FOCUS « Pour se démarquer sur le SIAL, il faut avant tout valoriser son offre et ses innovations » Logistique agroalimentaire Olivia Grosbois, Directrice SIAL GROUP Interview N°46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 30 DH Externaliser ou ne pas externaliser ? RESSOURCES PROCESS MARCHES ENTREPRISE DU MOIS Alimentation avicole Automatisation La ricotta Forafric
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FOCUS<br />
« Pour se démarquer sur le SIAL, il<br />
faut avant tout valoriser son offre<br />
et ses innovations »<br />
Logistique agroalimentaire<br />
Olivia Grosbois,<br />
Directrice SIAL<br />
GROUP<br />
Interview<br />
N°46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 30 DH<br />
Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />
RESSOURCES<br />
PROCESS<br />
MARCHES<br />
ENTREPRISE DU MOIS<br />
Alimentation avicole Automatisation La ricotta Forafric
L’Interview<br />
<strong>FOOD</strong> Magazine<br />
Quelles sont les nouveautés de<br />
l’édition 2012 ?<br />
Olivia Grosbois<br />
En octobre 2012, du 21 au 25, pour<br />
tenir compte des marchés qui évoluent,<br />
SIAL 2012 renforcera ses atouts<br />
majeurs en enrichissant cette nouvelle<br />
édition qui se prépare !<br />
L’implantation des secteurs a été<br />
repensée pour un parcours d’achats<br />
plus efficace pour les visiteurs et les<br />
événements concentrés pour une expérience<br />
visiteurs stimulante. L’objectif<br />
pour nous est de permettre au visiteur<br />
de consacrer plus de temps à sa visite<br />
dans un minimum de temps. Notre<br />
priorité est de garantir un bon retour<br />
sur investissement, qui se mesure à<br />
l’aune de nos 140.000 visiteurs attendus,<br />
de près de 6.000 exposants et<br />
1.500 journalistes présents. Avec une<br />
offre équilibrée entre petites et grandes<br />
entreprises originaires d’une centaine<br />
de pays de tous les continents, SIAL<br />
2012 se doit d’être un voyage d’affaires<br />
très rentable pour développer des marchés<br />
export à moindre coût avec un<br />
point de vue concurrentiel ultra complet<br />
en 5 jours de salon.<br />
Quels seront les temps forts cette<br />
année ?<br />
Nous avons conçu un programme de<br />
Olivia Grosbois, Directrice SIAL GROUP<br />
Pour se démarquer sur<br />
le SIAL, il faut avant tout<br />
valoriser son offre et ses<br />
innovations<br />
A l’approche de ce grand rendez-vous que consti-<br />
tue le SIAL Paris pour les exportateurs marocains,<br />
Olivia Grosbois, Directrice du salon et du SIAL<br />
Group fait le point avec nous sur les nouveautés<br />
de cette édition et le développement à l’international.<br />
L’occasion aussi de donner quelques astuces<br />
aux exposants marocains, de plus en plus nombreux<br />
à chaque édition, afin qu’ils puissent optimiser<br />
leur participation.<br />
visite pour chacun des visiteurs, en<br />
fonction de ses priorités :<br />
• Pour tous les visiteurs :<br />
- L’espace SIAL Innovation dévoilera<br />
400 produits choisis pour leur caractère<br />
innovant par un jury d’experts<br />
indépendants ;<br />
- En écho à cet espace, les SIAL d’Or<br />
valoriseront et récompenseront des<br />
innovations alimentaires devenues des<br />
succès commerciaux sur le marché<br />
national des 29 pays représentés.<br />
• Pour les visiteurs de la distribution<br />
(49%, soit près de 67.000 professionnels)<br />
:<br />
- Pour comprendre les enjeux de la<br />
distribution de demain, SIAL lance<br />
SIAL TV, le point central d’animations<br />
et d’échanges en français et en<br />
anglais. Un plateau ouvert à tous les<br />
professionnels engagés et responsables<br />
qui débattent en direct de tous les<br />
sujets d’actualité.<br />
• Pour les visiteurs des Industries Agro<br />
Alimentaires (28%, soit 38.000 professionnels)<br />
:<br />
- Dans un esprit de filière complet, le<br />
SIAL 2012 accueille IPA, The Global<br />
Food Factory, le salon international<br />
du process alimentaire placé sous le<br />
signe de la production éco-responsable,<br />
et In-Food, consacré aux PAI et<br />
ingrédients. Avec un espace de conférences<br />
dédiées aux responsables<br />
R&D, Marketing et Achats de l’indus-<br />
trie alimentaire, utilisateurs de PAI et<br />
ingrédients, In-Food Centre dévoile<br />
un programme de conférences autour<br />
des PAI, solutions et ingrédients alimentaires.<br />
• Pour les visiteurs de la restauration<br />
(17%, soit 23.000 professionnels) :<br />
- La Cuisine by SIAL présentera un<br />
programme d’événements culinaires<br />
plus dense et plus attractif en facilitant<br />
la rencontre des professionnels de<br />
la restauration qui bénéficient d’un<br />
espace de démonstrations culinaires,<br />
d’un tout nouveau restaurant VIP, d’un<br />
showroom de produits « restauration<br />
et gourmet » et d’un Club VIP.<br />
Et enfin, le SIAL proposera un « SIAL<br />
2012 hors les murs » : Paris est la<br />
capitale la plus visitée au monde et<br />
la région Ile de France, le creuset du<br />
bien vivre et de la diversité alimentaire.<br />
Le SIAL 2012 en profite pour organiser<br />
un parcours d’exception dans des<br />
lieux à découvrir ou à redécouvrir : un<br />
SIAL OFF placé sous le signe de la<br />
« French touch », de la surprise et de<br />
la gourmandise, de l’éveil des sens et<br />
du plaisir avec une sélection d’événements<br />
festifs et de manifestations<br />
« d’after salon » (restaurants, épiceries<br />
fines, caves, cours de cuisine, musées…).<br />
Suite pages 22-23<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 3
FOCUS<br />
Logistique<br />
Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />
La logistique est un aspect clé pour toute entreprise du secteur agroalimentaire, mais peu ou<br />
mal connue et évaluée. Dans ce dossier, après une introduction sur ce qu’est la logistique, nous<br />
vous proposons un tour d’horizon sur les avantages de l’externalisation de cette activité et sur<br />
les freins qui persistent auprès des agro-industriels.<br />
RESSOURCES<br />
Alimentation avicole<br />
Marché des matières premières et<br />
perspectives d’utilisation d’enzymes<br />
Confrontés à une flambée des cours des matières premières, les acteurs du domaine<br />
de la nutrition animale, qu’ils soient fabricants d’aliments, premixeurs ou éleveurs, sont<br />
continuellement à la recherche de solutions à même de réduire cet impact négatif sur leurs<br />
coûts de fabrication.<br />
PROCESS<br />
Automatisation<br />
Lorsque le pilotage automatique<br />
mène au succès !<br />
Des facteurs comme la traçabilité des charges, la pression sur les coûts ou la durabilité<br />
ont, conjointement avec les exigence du consommateur, profondément modifié l’industrie<br />
agroalimentaire. A partir d’une certaine taille d’entreprise, les solutions autonomes, classiques<br />
et manuelles, ne sont plus en mesure de répondre à ces défis sans faire exploser les coûts. Il est<br />
donc nécessaire d’avoir recours à des systèmes de commande et d’automatisation modernes.<br />
L’ENTREPRISE DU MOIS<br />
Forafric<br />
Avec sa marque Maymouna, qui se distingue par sa couleur rose ornant ses sacs et<br />
ses camions, le groupe Forafric se positionne comme un acteur majeur de la minoterie<br />
et semoulerie industrielle. A l’aube de ses 70 ans, il vient d’opérer une refonte de son<br />
organisation et de se doter d’une nouvelle vision stratégique pour accompagner ses projets<br />
de développement futurs.<br />
28<br />
40<br />
42<br />
60
N° 46 • 15 juillet / 15 Septembre 2012<br />
L’INTERVIEW<br />
3 Olivia Grosbois, Directrice SIAL Group<br />
5 Editorial<br />
6 Agenda<br />
L’ACTU<br />
8 Maroc<br />
17 Monde<br />
18 Tableau de bord<br />
20 Veille réglementaire<br />
21 Veille R&D<br />
SALON<br />
24 Fancy Food Show<br />
26 MaroCarne<br />
PROCESS<br />
44 Equipements : Les gants<br />
46 Achats : Performance Achat<br />
48 Nouveautés : Solutions Fournisseurs<br />
QUALITE<br />
50 QHS : Analyse de l’histamine<br />
MARCHES<br />
52 Produit : Fiche marché<br />
54 Lancements Maroc<br />
55 Lancements Monde<br />
56 Lancements : Les tendances décryptées<br />
58 Nutrition<br />
64 <strong>FOOD</strong> Mondain<br />
66 Délices d’initiés<br />
53 Bulletin d’abonnement<br />
Adel AMOR<br />
Edito<br />
Directeur de publication<br />
La Logistique, un<br />
facteur clé de succès<br />
A quelques jours du Ramadan, les étals bien<br />
approvisionnés des points de vente du pays témoignent<br />
de l’efficacité des entreprises agroalimentaires<br />
et des réseaux de distribution dans<br />
l’accomplissement de leurs missions.<br />
Il faut reconnaître que c’est le résultat de mois<br />
et de mois de travail de commandes, de préparation,<br />
de planification et de mise en œuvre qui<br />
donnent ce résultat. Alors si on observe de temps<br />
à autre quelques dysfonctionnements dans la<br />
disponibilité des produits, c’est l’occasion de remettre<br />
en question sa propre organisation et en<br />
profiter pour entamer une réflexion pour améliorer<br />
l’existant.<br />
Si les industriels maîtrisent leurs process de production<br />
et la Distribution Moderne ses points de<br />
vente, il reste à développer une véritable maîtrise<br />
de la chaîne logistique ou ‘‘Supply chain’’. Le coût<br />
estimé de la Logistique au Maroc représente 20%<br />
du PIB et le pays s’est fixé un objectif de le ramener<br />
à 15% en 2015.<br />
Au-delà donc de ces chiffres macro-économiques,<br />
c’est sur le terrain des entreprises et au quotidien<br />
que ces objectifs devront être concrétisés. Nous<br />
avons donc consacré notre dossier du mois à la<br />
Logistique et Transport. Nous nous sommes fixés<br />
comme objectif de présenter le plus simplement<br />
possible les différents aspects de ces problématiques<br />
et les grandes familles de solutions. Nous<br />
reprendrons plus en détails ces solutions dans<br />
une rubrique dédiée à partir de septembre.<br />
Au cours de nos recherches, nous avons constaté<br />
qu’il n’y avait pas une Logistique, mais plusieurs,<br />
chacune adaptée au contexte particulier<br />
de chaque entreprise. Autre fait marquant, plus<br />
un secteur est hautement concurrentiel, plus il fait<br />
appel à des professionnels de la Logistique, soit<br />
en interne, soit en externalisant. Au vu de notre<br />
balance commerciale, il serait peut être temps<br />
d’y consacrer l’énergie nécessaire. Il y va de la<br />
performance de nos entreprises et de notre tissu<br />
économique.<br />
Face à une offre Logistique de plus en plus<br />
consistante que ce soit en termes de prestataires<br />
de service ou de bureaux d’études et de conseil,<br />
il appartient à une revue professionnelle comme<br />
<strong>FOOD</strong> Magazine d’éclairer ses lecteurs sur cette<br />
problématique et de leur fournir les clés ou les<br />
pistes de progression disponibles au Maroc.<br />
Nous vous souhaitons une bonne lecture et un<br />
bon Ramadan.<br />
Rendez-vous le 15 septembre pour une édition<br />
spéciale CFIA.
Directeur de publication<br />
Adel AMOR<br />
a.amor@foodmagazine.ma<br />
Responsable Rédacteur administratif<br />
en chef<br />
Zohra Florence BENMESSAOUD<br />
CLAIR<br />
Direct<br />
:<br />
:<br />
+212 522<br />
22 54<br />
47 20<br />
22<br />
f.clair@foodmagazine.ma<br />
z.benmessaoud@foodmagazine.ma<br />
Journalistes<br />
Responsable Siham de HAMDI la rédaction<br />
Direct Abdelaziz : +212 522 MEFTAH 54 47 21<br />
Direct s.hamdi@foodmagazine.ma<br />
: +212 22 54 47 21<br />
a.meftah@foodmagazine.ma<br />
Sarah OUSAID<br />
Direct : +212 522 54 47 29<br />
Rédacteur s.ousaid@foodmagazine.ma<br />
en chef adjoint<br />
Meriem<br />
Florence<br />
EL HASSOUNI<br />
CLAIR<br />
Direct Direct : : +212 22 522 54 54 47 22 20<br />
m.elhassouni@foodmagazine.ma<br />
f.clair@foodmagazine.ma<br />
Ont participé Attachée de à direction ce numéro<br />
Yasser Salima BOUHLAL<br />
AKHSASS<br />
Direct Salah : +212 CHAKOR 522 54 47 27<br />
Catherine contact@foodmagazine.ma<br />
CORNE AMRANI<br />
Nabila LAHLOU<br />
Ont collaboré à ce numéro<br />
Hassan Driss AGUENAOU TERRAB<br />
Marcel Meriem ZARDONI BENNIS<br />
Franck CERDAN<br />
Driss Publicité HERRATI<br />
Morad ZLOURHI<br />
Direct : Comptabilité +212 22 54 47 23<br />
m.zlourhi@foodmagazine.ma<br />
Abdelaziz TOUHAM<br />
Conception graphique<br />
Mostafa Othman EL BEN MAHFOUDI CHARFA<br />
Direct : +212 522 22 54 47 26 24<br />
m.bencharfa@foodmagazine.ma<br />
o.elmahfoudi@foodmagazine.ma<br />
Stagiaire Publicité<br />
Mostafa Kawtar BEN SABIR CHARFA<br />
Direct : +212 522 54 47 24<br />
m.bencharfa@foodmagazine.ma<br />
Comptabilité<br />
Abdelaziz Ahmed SEKKAT TOUHAM<br />
Direct : +212 522 54 47 28<br />
a.sekkat@foodmagazine.ma<br />
Conception graphique<br />
Yassine NASSIF<br />
Jean-Marie<br />
Samir AHCHOUCH<br />
LE NAOUR<br />
Gsm : +212 661 49 97 79<br />
jm.lenaour@foodmagazine.ma<br />
Direct : +212 22 54 47 26<br />
s.ahchouch@foodmagazine.ma<br />
Amal ZINIA BERRADA<br />
Gsm : Imprimerie<br />
+212 665 79 42 39<br />
a.berrada@foodmagazine.ma<br />
IMPRIMAHD Casablanca<br />
Imprimerie<br />
Rotaco - Casablanca<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong><br />
Distribution Une publication Maroc : Sapress de<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong><br />
Une publication de<br />
Silvestri Media<br />
Dossier de presse 15/08<br />
Dépôt légal 0046/2008<br />
L'info et + …<br />
.AVENUE DES F.A.R ,119<br />
Dossier Espace de presse Sofia B1 15/08<br />
CASABLANCA Dépôt légal 0046/2008 20 000<br />
ISSN : 2028-0335<br />
AVENUE Tél. : +212. DES 22 F.A.R 54 47 ,119 27<br />
Fax Espace : +212 .22 Sofia 44 B1 14 05<br />
contact@foodmagazine.ma<br />
CASABLANCA 20 000<br />
www.foodmagazine.ma<br />
Tél. : +212 522 54 47 27<br />
Fax : +212 522 44 14 05<br />
contact@foodmagazine.ma<br />
Ce numéro a été tiré à<br />
www.foodmagazine.ma<br />
10.000 exemplaires<br />
© erikdegraaf - Fotolia.com<br />
Agenda<br />
• Salons<br />
SPACE 2012<br />
(Rennes, France)<br />
11 au 14 septembre 2012<br />
26 ème édition du salon international<br />
de l’élevage.<br />
Expo Halal International<br />
(Meknès, Maroc)<br />
13 au 15 septembre 2012<br />
1 ère édition au Maroc du<br />
salon international dédié à<br />
l’export Halal.<br />
Salon des Productions<br />
Animales<br />
(El Jadida, Maroc)<br />
13 au 16 septembre 2012<br />
1 ère édition du salon professionnel<br />
des différentes branches<br />
de la filière animale.<br />
IBA 2012<br />
(Munich, Allemagne)<br />
16 au 21 septembre 2012<br />
22 ème édition du salon<br />
mondial de la boulangerie<br />
pâtisserie.<br />
SIIAS 2012 et Salon<br />
International des Fruits<br />
& Légumes 2012<br />
(Tunis, Tunisie)<br />
17 au 19 septembre 2012<br />
3 èmes éditions du salon international<br />
de l’industrie agroalimentaire<br />
et services et du<br />
salon des fruits et légumes .<br />
Fine Food India 2012<br />
(New Delhi, Inde)<br />
17 au 19 septembre 2012<br />
2 ème édition de l’industrie des<br />
produits alimentaires et des<br />
boissons.<br />
Eurasia Packaging 2012<br />
(Istanbul, Turquie)<br />
20 au 23 septembre 2012<br />
18 ème édition de la foire inter-<br />
Nos Annonceurs<br />
Brasseries du Maroc ....................................................... 19<br />
CFIA Maroc ...................................................................... 68<br />
Charcuterie Miami ..............................................................7<br />
Comaner ........................................................................... 67<br />
Cosumar ............................................................................11<br />
Crédit Agricole .....................................................................1<br />
EHC ................................................................................... 57<br />
Emballage Paris ............................................................... 49<br />
Ipsen .................................................................................. 33<br />
Isolab ..................................................................................51<br />
CFIA Maroc 2012<br />
(Casablanca, Maroc)<br />
25 au 27 septembre 2012<br />
Evènement biennal des<br />
technologies et techniques<br />
de l’industrie agroalimentaire,<br />
le Carrefour des<br />
Fournisseurs de l’Industrie<br />
Agroalimentaire (CFIA)<br />
Maroc 2012 promet une fois<br />
de plus de réunir une palette<br />
attrayante de professionnels,<br />
comme en témoigne<br />
l’édition 2010 : près de 180<br />
exposants marocains et<br />
étrangers et 3.600 visiteurs<br />
professionnels ont participé<br />
à l’évènement. Sur<br />
une superficie d’exposition<br />
de 3.700 m², le salon est<br />
organisé en trois catégories<br />
: Ingrédients & Produits<br />
Alimentaires Intermédiaires<br />
(PAI), Equipements & Procédés,<br />
Emballages & Conditionnements.<br />
Au programme<br />
: conférences et rencontres<br />
B to B avec les exposants<br />
étrangers seront proposées<br />
aux industriels marocains.<br />
nationale de l’emballage.<br />
Istanbul Food Tech 2012<br />
(Istanbul, Turquie)<br />
20 au 23 septembre 2012<br />
7 ème édition du salon international<br />
des technologies agroalimentaires.<br />
Plast alger et Printpack Alger<br />
(Alger, Algérie)<br />
24 au 27 septembre 2012<br />
2 ème salon International du plastique,<br />
caoutchouc et composites<br />
en Algérie, tenu conjointement<br />
avec le 3 ème salon international de<br />
l’impression et de l’emballage.<br />
Macfrut 2012<br />
(Cesena, Italie)<br />
26 au 28 septembre 2012<br />
29 ème édition du salon international<br />
du secteur des fruits et<br />
légumes.<br />
Pollutec Maroc<br />
(Casablanca, Maroc)<br />
3 au 6 octobre 2012<br />
4 ème édition du salon international<br />
des équipements, des technologies<br />
et des services de l’environnement.<br />
Equiphotel Maroc<br />
(Agadir, Maroc)<br />
4 au 7 octobre 2012<br />
13 ème édition du salon professionnel<br />
de l’équipement hôtelier, de la<br />
restauration et du bien-être.<br />
• Conférences<br />
Meeting sur le cactus sous<br />
l’égide du réseau Cactusnet<br />
FAO (Santiago del Estero,<br />
Argentine)<br />
17 au 21 septembre 2012<br />
2 ème réunion sur l’utilisation intégrale<br />
de la figue de barbarie et<br />
d’autres variétés de cactus et 1 ère<br />
réunion Sud-américaine Cactusnet<br />
Fao-Icarda.<br />
Halal Expo Chile 2012<br />
(Viña del Mar, Chili)<br />
12 au 14 octobre 2012<br />
1 ère conférence internationale sur<br />
le contrôle des produits alimentaires<br />
Halal.<br />
Masternaut ........................................................................ 37<br />
Qualimag .......................................................................... 15<br />
SEHI .................................................................................. 13<br />
Silvestri Media ................................................27, 41, 45, 65<br />
SIAL Paris ............................................................................9<br />
SNI ........................................................................................2<br />
SNTL ................................................................................. 31<br />
Swing & Events ................................................................ 63<br />
Ziegler ............................................................................... 35
L’Actu<br />
8<br />
• Consulat Honoraire du<br />
Mexique<br />
Le 20 juin dernier s’est<br />
déroulée l’inauguration des<br />
nouveaux locaux du Consulat<br />
Honoraire du Mexique à<br />
Casablanca, situés au siège<br />
de Foods & Goods à Bouskoura.<br />
La cérémonie s’est<br />
effectuée en présence de<br />
Porfirio Thierry Muñoz Ledi,<br />
Ambassadeur du Mexique,<br />
et de Georges-Emmanuel<br />
Benhaïm, Consul Honoraire<br />
du Mexique à Casablanca et<br />
DG de Foods & Goods.<br />
• Crédit Agricole et OCP<br />
Lors du Forum des compétences<br />
marocaines en<br />
Europe, Careers in Morocco,<br />
l’OCP a reçu le Trophée<br />
Excellence RH 2012, en tant<br />
qu’employeur de choix pour<br />
les étudiants et professionnels<br />
marocains établis en<br />
France. De son côté, le<br />
Crédit Agricole du Maroc<br />
s’est vu décerner le Trophée<br />
Diversité RH pour sa politique<br />
d’encouragement à la<br />
diversité des profils au sein<br />
de son groupe.<br />
• Certification<br />
et accréditation<br />
Créé dans le cadre de la<br />
restructuration du système<br />
normatif marocain, le Conseil<br />
Supérieur de la Normalisation,<br />
de la Certification et<br />
de l’Accréditation (CSNCA)<br />
s’est réuni pour la première<br />
fois le 22 juin à Rabat.<br />
L’occasion de discuter du<br />
nouveau cadre légal et<br />
d’une stratégie sectorielle<br />
spécifique à la qualité. Au<br />
sein de cette instance de<br />
réflexion stratégique, il a été<br />
décidé de la création de 4<br />
commissions (normalisation,<br />
certification, accréditation<br />
et promotion de la qualité)<br />
chargées d’étudier les axes<br />
de développement.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Charcuterie Miami<br />
Lancement d’une gamme<br />
« Nature & Santé »<br />
Charcuterie Miami vient de se positionner<br />
sur un nouveau créneau pour les produits de<br />
charcuterie halal, avec une mortadelle sans<br />
colorants, sans sel et sans graisses animales<br />
(remplacées par de l’huile d’olive) afin de<br />
répondre aux attentes de consommateurs<br />
soucieux de leur santé sans sacrifier sur le<br />
goût, bref, à la recherche de produits naturels<br />
et équilibrés. Disponible en version nature, aux herbes, avec<br />
des épinards ou riche en protéines, ce produit commercialisé<br />
sous la marque Génial a retenu l’attention des distributeurs. Il<br />
est en effet référencé depuis début juillet par Aswak Assalam et<br />
le sera à la fin du mois chez Marjane et Acima.<br />
Carte Noire<br />
Nouvelle signature<br />
Après « un café nommé désir », qui fût le slogan de Carte<br />
Noire pendant de longues années, Carte Noire opte pour une<br />
nouvelle plate-forme de marque, et se dote d’un nouveau<br />
positionnement avec sa nouvelle signature « le temps de vivre<br />
plus fort ». A travers cette démarche, la marque a voulu traduire<br />
l’idée d’un café si intense qu’il a le pouvoir d’arrêter le temps<br />
et de faire vivre une parenthèse privilégiée pour se recentrer<br />
sur les choses essentielles de la vie. Pour ce faire, Carte Noire<br />
lance au Maroc une campagne 360° évoquant la force et l’intensité<br />
d’un pur arabica racé et savoureux.<br />
Centrale Laitière<br />
Danone prend le contrôle<br />
Dari Couspate<br />
Nouveau programme<br />
d’investissement<br />
Dari Couspate, producteur<br />
de couscous et pâtes alimentaires,<br />
vient de dévoiler un<br />
nouveau programme d’investissement<br />
pour la période<br />
2012 à 2014, d’un montant<br />
global de 40 millions de Dirhams,<br />
financés en fonds propres<br />
et crédits bancaires. Ce<br />
plan lui permettra d’augmenter<br />
ses capacités et de renforcer<br />
sa position sur le marché<br />
national comme international.<br />
Première étape cette année, la<br />
construction d’une plate-forme<br />
logistique de 2.000 m 2 sur son<br />
site Dari II, afin d’optimiser les<br />
délais de livraison, ainsi que<br />
d’un nouveau bâtiment pour<br />
les bureaux.<br />
Sur les deux années suivantes,<br />
une nouvelle ligne de<br />
production de couscous sera<br />
installée, faisant passer la<br />
capacité totale de 52.000 T<br />
à 70.000 T/an d’ici 2014 et<br />
permettant le développement<br />
d’innovations produits.<br />
L’opération dont tout le monde parle depuis des mois<br />
vient d’être officialisée par la signature d’un protocole<br />
d’accord entre SNI et Danone. Ce dernier devrait ainsi<br />
devenir actionnaire majoritaire de Centrale Laitière d’ici<br />
fin 2012 en portant sa participation à 67% contre 29%<br />
actuellement. L’acquisition des actions se fera pour un montant de 6,1 milliards de Dirhams. Une<br />
partie du capital sera par la suite mise en bourse par SNI. Rappelons que le chiffre d’affaires de<br />
Centrale Laitière était de 6,61 Mrd Dhs en 2011 et sa part de marché sur le lait et les produits<br />
laitiers de 60%. Cette entreprise entre ainsi dans le top 10 des sociétés du groupe Danone.<br />
Partenaire historique de Centrale Laitière depuis 1953, « Danone renforce, par cette opération,<br />
sa présence sur un marché des produits laitiers en plein développement (croissance de 7% par<br />
an) », nous explique Agnès d’Anthonay, Directrice de la Communication Externe chez Danone.<br />
Pour SNI, il s’agit de la 2 ème opération de cession dans le cadre de son opération de réduction de<br />
périmètre, après celle de Lesieur Cristal au profit de Sofiprotéol. Selon le communiqué de SNI,<br />
« fort du soutien de Danone, convaincu du potentiel de croissance de la catégorie produits laitiers<br />
au Maroc, Centrale Laitière accélérera son développement et poursuivra sa stratégie de croissance<br />
responsable et partagée. »<br />
Quels sont les projets de Danone pour le Maroc ? « Avec cette opération, nous nous inscrivons<br />
dans une logique de continuité. Dans le même temps, nous allons pouvoir investir davantage et<br />
ainsi renforcer des bases solides et saines, notamment dans le développement des marques,<br />
mais aussi l’amélioration de la qualité des produits et du système opérationnel », révèle Agnès<br />
d’Anthonay. Enfin, Danone renforce sa présence stratégique en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie,<br />
Algérie, Egypte), avec un chiffre d’affaires s’approchant désormais du milliard d’Euros.<br />
© Danone
Cartier Saada<br />
Résultats en nette<br />
croissance<br />
Le 26 juin dernier, la<br />
société Cartier Saada a<br />
publié ses résultats annuels<br />
au titre de l’exercice<br />
2011/2012. La société<br />
a clôturé l’exercice 2011<br />
sur une croissance de<br />
22% de son chiffre d’affaires,<br />
à 96 millions Dh.<br />
« Le chiffre d’affaires a<br />
augmenté de 22% grâce<br />
• Hassan Debbarh, DG de Cartier Saada aux efforts de diversification<br />
client/marché, mais aussi par l’introduction de nouveaux<br />
produits : olives aromatisées, olives farcies », explique Hassan<br />
Debbarh, Directeur Général de Cartier Saada. La société a<br />
enregistré une augmentation de son résultat d’exploitation de<br />
8,4 % pour s’établir à 11,6 millions Dh contre 10,7 millions Dh<br />
en 2010. Enfin, le bénéfice net de Cartier Saada se situe à 8,6<br />
MDH, en progression de 7,5% par rapport à 2010/2011. En<br />
termes de stratégie de développement, la société s’est fixé pour<br />
objectif de passer d’une production de 7.000 tonnes réalisée<br />
aujourd’hui à 10.000 tonnes en 2015. Pour cela, elle s’est engagée<br />
dans un plan d’investissement de 27 millions de Dh étalé<br />
sur 5 ans, dans le cadre du plan Imtiaz.<br />
Maroc<br />
Id –nature<br />
Lancement de produits diététiques 100% marocains<br />
Le laboratoire<br />
de<br />
recherche<br />
et de développement<br />
Id-nature<br />
lance la<br />
1 ère gamme<br />
naturelle<br />
100% marocaine<br />
de<br />
produits<br />
diététiques<br />
vendue en<br />
• Ilham Ibrahimi, Directrice Général Id-nature, Karim<br />
Ouali, Nutritionniste, phytothérapeute et Homéopathe.<br />
pharmacie. Il s’agit de produits céréaliers (couscous, gressins,<br />
biscottes, fekkas, biscuits…) offrant un apport nutritionnel<br />
équilibré en protéines, fibres, oméga 3, calcium, fer et vitamines.<br />
Destinée essentiellement aux personnes souffrant de<br />
diabète, d’excès de cholestérol, de problèmes digestifs et de<br />
troubles du métabolisme, la gamme Id-nature est le résultat de<br />
plusieurs années de recherche récompensées par deux brevets<br />
d’invention déposés à l’Office Marocain de la Propriété Industrielle<br />
et Commerciale (OMPIC), et ayant fait l’objet d’analyses<br />
nutritionnelles par le Laboratoire Officiel à Casablanca et par le<br />
laboratoire français Aquanal.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 9
L’Actu Maroc<br />
10<br />
• L’arganier au Sommet<br />
de la terre<br />
Lors du Sommet de la terre<br />
Rio+20, qui s’est tenu du<br />
20 au 22 juin au Brésil, la<br />
Fondation Mohammed VI<br />
pour la recherche et la sauvegarde<br />
de l’Arganier, en la<br />
personne de sa Directrice<br />
Katim Alaoui, a été récompensée<br />
par le 3 ème prix<br />
« Women’s Rio+20 Good<br />
Practice ».<br />
• Logistique<br />
Récemment implantée au<br />
Maroc, la filiale du groupe<br />
allemand Schenker vient<br />
d’installer une nouvelle<br />
plate-forme logistique de<br />
4.800 m 2 à Casablanca,<br />
dans le quartier industriel<br />
d’Aïn Sebaâ.<br />
• Maroc Export<br />
Lors de la 6 ème Caravane<br />
de l’export en Afrique, du<br />
2 au 9 juin dernier, Maroc<br />
Export a annoncé la réalisation<br />
de 2.150 rendezvous<br />
d’affaires B to B.<br />
Cette mission rassemblant<br />
des hommes d’affaires de<br />
plusieurs secteurs, dont<br />
l’agroalimentaire, est passée<br />
par le Cameroun (en<br />
tête avec 900 rencontres),<br />
mais aussi par le Gabon et<br />
le Burkina Faso.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Pollutec Maroc<br />
4 ème édition annoncée pour octobre<br />
Faculté Ben M’sik<br />
Journée placée sous le<br />
signe de la qualité<br />
C’est une première pour la<br />
Faculté des Sciences de Ben<br />
M’sik de Casablanca. Organisée<br />
par les étudiants en 1 ère<br />
année du Master en biotech-<br />
nologie et démarche qualité, cette journée<br />
de la qualité, tenue le 18 mai dernier, est<br />
le fruit de l’initiative des étudiants, dont le<br />
travail a été chapeauté par le Professeur<br />
Anass Kettani, Coordonnateur du Master.<br />
Placée sous le thème « Management de la<br />
Qualité en Industrie Agroalimentaire »,<br />
cette journée a été ponctuée par de nombreuses conférences<br />
tournant autour de la qualité et des principales normes en<br />
expansion au Maroc, de la recherche et développement en<br />
industrie, de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, de<br />
la responsabilité sociétale, etc. Ces différents thèmes ont été<br />
abordés par de nombreux professionnels représentant des<br />
entreprises, des cabinets de consulting et des institutions.<br />
Rappelons que des professionnels du secteur alimentaire ont<br />
également pris part à la sponsorisation de cette journée, notamment<br />
Bimo, Amoud et Arganoil Company.<br />
Pollutec Maroc, salon international des équipements, des<br />
technologies et des services de l’environnement, s’installe dans<br />
la continuité avec la tenue de sa 4 ème édition, du 3 au 6 octobre<br />
2012 à Casablanca. Fruit d’un partenariat entre Reed Expositions<br />
France et Forum 7, le salon se place sous l’égide des Ministères<br />
marocains de l’Habitat, de l’Energie, des Mines, de l’Eau<br />
et de l’Environnement. Cette édition sera marquée par deux nouveautés<br />
: la première est l’organisation d’un pôle Expo Protection<br />
Maroc dédié à la sécurité et à la gestion des risques, la seconde<br />
est le symposium « territoires durables » organisé par l’Association<br />
pour le Développement et la Protection de l’Environnement.<br />
Des responsables politiques, experts, praticiens et décideurs<br />
de collectivités locales débattront autour de la problématique de<br />
l’environnement et des perspectives offertes au développement<br />
durable dans les régions et villes marocaines. Les organisateurs<br />
tablent sur 450 exposants et 8.000 visiteurs.<br />
Aviculture<br />
Des pertes considérables<br />
La vague de chaleur qui a sévi au Maroc entre le 25 et le 28<br />
juin 2012 a occasionné des pertes considérables pour l’aviculture.<br />
Les pertes sont matérialisées par des mortalités importantes<br />
au niveau des élevages de poulets de chair (12%) et de<br />
dindes (5%), et des chutes des performances zootechniques<br />
de production. Les pertes financières globales pour le secteur<br />
avicole conséquentes à cette vague de chaleur sont estimées à<br />
131 millions de Dh, ce qui explique l’augmentation relative des<br />
prix de vente des produits avicoles enregistrée sur le marché.<br />
Sonae Sierra<br />
Un 2 ème Marjane<br />
Sucrunion<br />
Recompensée pour ses<br />
produits à la stévia<br />
Après sa participation en juin<br />
dernier au concours de l’innovation<br />
« Award for the Best<br />
Stevia Products of the year »,<br />
organisé par World Stevia<br />
Organisation (WSO) pour les<br />
produits extraits de stevia<br />
et les produits formulés aux<br />
extrais de stevia, Sucrunion<br />
s’est vu attribuer le prix du<br />
« Best Finish Product of the<br />
year » pour chacun de ces<br />
produits : Sucre Light blanc et<br />
roux (sucre en teneur réduite<br />
en calorie de 50%) et Sucrevia<br />
(100% stevia en petit<br />
morceaux à zéro calorie).<br />
Le jury, composé d’experts<br />
gastronomiques, de spécialistes<br />
de dégustation du thé<br />
et café, de chefs cuisiniers<br />
et d’experts de la dégustation<br />
Food & Beverage, s’est<br />
basé sur un certain nombre<br />
de paramètres d’évaluation,<br />
notamment les critères sensoriels<br />
et organoleptiques et<br />
le marketing produit.<br />
Sonae Sierra,<br />
spécialiste<br />
des centres<br />
commerciaux,<br />
renforce sa<br />
présence au<br />
Maroc avec la<br />
signature d’un<br />
second contrat<br />
avec Marjane,<br />
après celui de<br />
la Marina de Casablanca. Ce nouveau projet d’hypermarché fait<br />
partie du développement immobilier Ibn Tachfine, situé près de<br />
la gare Casa Voyageurs et comprenant des bureaux, un hôtel<br />
de 100 chambres et 80 commerces sur 24.120 m 2 . L’ouverture<br />
de ce complexe est prévue pour 2014.<br />
Sonae Sierra a pour mission d’analyser l’offre commerciale, de<br />
définir le concept architectural et de gérer le projet tout le long<br />
de son développement. Selon Fernando Guedes de Oliveira,<br />
PDG de Sonae Sierra, « le Maroc est un marché de plus de<br />
34 millions d’habitants, avec un développement économique<br />
rapide et un énorme potentiel de croissance pour les centres<br />
commerciaux. »
L’Actu<br />
Province d’Essaouira<br />
Lancement du projet de la filière lait<br />
Le 22 juin 2012, sous la présidence du Gouverneur d’Essaouira, et en présence du Directeur<br />
Régional de l’Agriculture (DRA) de la région de Marrakech Tensift Al Haouz, de la Direction Provinciale<br />
de l’Agriculture d’Essaouira, des élus, des éleveurs et du staff de la DRA, la commune rurale<br />
d’Ounagha dans la province d’Essaouira a connu le lancement d’un projet dans la filière lait.<br />
S’inscrivant dans le cadre du pilier II du Plan Maroc Vert, le projet consiste en l’inauguration de<br />
cinq centres de collecte de lait, concernant cinq coopératives avec 252 adhérents. Ainsi, le projet<br />
vise à l’amélioration de la situation socio-économique de 6.900 éleveurs de bovins dans 29 communes<br />
rurales au Nord d’Essaouira, l’organisation de la production et de la commercialisation du<br />
lait, l’amélioration de la productivité et de la structure génétique du cheptel et l’augmentation de la<br />
production laitière de 70%. De plus, il permettra à terme la création de 50.000 journées de travail<br />
supplémentaires. 34 millions de Dh ont été attribués à ce projet.<br />
Rencontres INMAA<br />
Cartier Saada et Dari Couspate honorés<br />
INMAA, usine modèle située à Bouskoura et lancée dans le cadre du Pacte Emergence, a pour<br />
principal objectif la formation des responsables d’entreprises au Lean Management grâce à un<br />
programme intensif combinant théorie et pratique. Rappelons que le Lean Management vise à<br />
augmenter la productivité de 25%, réduire les coûts de 20% et les délais de production de 50%.<br />
Le 13 juin dernier, à Casablanca, INMAA a organisé la première édition des « Rencontres INMAA »,<br />
une soirée à laquelle plus de 300 chefs d’entreprises et institutionnels ont participé. Les réalisations<br />
du programme en un an d’existence ont été présentées et les entreprises bénéficiaires<br />
ayant réussi leur transformation Lean ont été récompensées. Parmi elles, Cartier Saada et Dari<br />
Couspate.<br />
Aujourd’hui, 76 entreprises de divers secteurs, dont l’agroalimentaire, sont inscrites à ce programme.<br />
A noter que la prestation est subventionnée à hauteur de 60% pour les entreprises<br />
éligibles au programme Moussanada.<br />
ONP<br />
2012 marquée par l’accroissement de l’effort d’investissement<br />
L’Office National des Pêches (ONP) a tenu,<br />
vendredi 22 juin à Agadir, son Conseil d’administration<br />
sous la présidence de Aziz Akhannouch,<br />
Ministre de l’Agriculture et de la Pêche<br />
Maritime. L’exercice 2011 a été marqué par<br />
un accroissement de la performance économique<br />
de l’ONP, avec une hausse de 50% de<br />
la valeur ajoutée. Le bilan net s’est également<br />
inscrit à la hausse à 9%, reflétant la continuité<br />
de l’effort d’investissement réalisé en infrastructures<br />
modernes de commercialisation et à travers la mise en œuvre du « Global Operator ».<br />
Par ailleurs, l’année en cours s’est caractérisée par l’importance des efforts déployés dans la<br />
généralisation de l’usage des contenants normalisés dans les différents ports du Royaume. A cet<br />
égard, 1,5 million de caisses normalisées supplémentaires sont en cours d’acquisition pour porter<br />
le nombre total de caisses normalisées en circulation à 3,5 millions. Un aperçu a été donné sur<br />
le projet de construction d’une nouvelle génération de halles au poisson et sur les projets portant<br />
sur la pêche artisanale, notamment l’opérationnalisation des annexes collectives réalisées dans<br />
les villages de pêche et les points de débarquement aménagés. Le rapport d’activité arrêté à fin<br />
avril 2012 a été marqué, au niveau des débarquements de la pêche côtière et artisanale, par<br />
une production de 267.460 tonnes pour une valeur de 1.491 millions DHs en première vente, en<br />
progression de 20% en volume par rapport à la même période de 2011, redevable principalement<br />
à l’importance des apports de la flottille sardinière opérant aux ports de Laâyoune et de TanTan,<br />
et une diminution de 8% en valeur, imputable au recul des apports du poulpe dans les sites des<br />
Provinces du Sud.<br />
12<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Coopération<br />
internationale<br />
Des experts allemands<br />
pour le Maroc<br />
Organisation allemande,<br />
le SES (Senior Experten<br />
Service) vient d’ouvrir une<br />
représentation au Maroc.<br />
Son concept est la transmission<br />
bénévole de savoir<br />
et d’expérience dans le<br />
monde entier, au service d’un<br />
développement économique<br />
et social durable. Pour cela,<br />
le SES envoie des experts et<br />
des cadres retraités – donc<br />
expérimentés. Seuls les frais<br />
d’intervention sont à payer<br />
par le bénéficiaire (PME,<br />
chambres de commerce, administrations,<br />
établissements<br />
d’enseignement général ou<br />
professionnel, etc.). Le réseau<br />
compte environ 10.000<br />
experts dans 50 domaines de<br />
compétence et ayant réalisé<br />
plus de 25.000 interventions<br />
dans 160 pays. Une façon<br />
de bénéficier du savoir-faire<br />
allemand !<br />
Ramadan<br />
Un ftour signé Rahal<br />
Pour ce mois de Ramadan,<br />
Rahal Maître Traiteur a<br />
privatisé le Tahiti Beach Club<br />
de Casablanca pour organiser<br />
un ftour dans un cadre<br />
prestigieux, avec vue imprenable<br />
sur la mer. Proposé à<br />
320 Dhs par personne (offre<br />
sur-mesure disponible pour<br />
les entreprises), ce ftour est<br />
composé d’un buffet « open »<br />
concocté par les Chefs<br />
marocains et français de la<br />
maison Rahal et proposant<br />
un large choix de mets : soupes<br />
d’ici et d’ailleurs, salés<br />
et sucrés traditionnels mais<br />
aussi modernes (verrines,<br />
antipasti, saumon fumé…),<br />
brochettes et poissons à<br />
la plancha, tajines… sans<br />
oublier une suggestion du<br />
Chef, d’inspiration méditerranéenne.
Robotique<br />
Un centre de formation Kuka au Maroc<br />
Coca-Cola Maroc<br />
Mobilisation pour la protection de l’environnement<br />
Maroc<br />
La société allemande Kuka, l’un des leaders<br />
mondiaux de la robotique industrielle, a inauguré<br />
le 26 avril 2012 le Laboratoire Robotique Kuka-<br />
EMI à l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat<br />
(EMI). Ce laboratoire s’inscrit dans le cadre d’une<br />
convention entre Kuka et l’EMI pour le développement<br />
de la robotique au Maroc. Kuka, qui commercialise depuis plusieurs mois des<br />
robots au Maroc, met ainsi à la disposition de l’EMI une cellule pédagogique équipée<br />
d’un robot KR15. Elle servira à la fois pour les travaux pratiques des cours de robotique<br />
et comme plate-forme de transfert technologique ou de réalisation de tests pour les<br />
industriels. Ce premier centre de formation Kuka agréé au Maroc permettra aux entreprises<br />
intéressées de suivre des sessions de formation de base, avancée ou expert.<br />
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement,<br />
Coca-Cola et la Société des Boissons Gazeuses<br />
du Souss ont mené, le 22 juin dernier, une<br />
campagne de grande envergure pour le nettoyage<br />
des plages avoisinantes de la ville d’Agadir. Cette<br />
campagne de nettoyage, qui a nécessité la mise en<br />
place de nouvelles poubelles dans les différentes<br />
plages, est lancée pour susciter une plus grande<br />
prise de conscience envers la protection de l’environnement<br />
et la sensibilisation de la population de la ville à l’importance de préserver le<br />
patrimoine du littoral marocain. La campagne continuera jusqu’au 31 juillet 2012.<br />
Ecole Hôtelière de Casablanca<br />
Sortie de la première promotion !<br />
L’Ecole Hôtelière de Casablanca (EHC), sous licence<br />
de l’Ecole Hôtelière de Genève (EHG), verra<br />
les étudiants de sa première promotion se lancer<br />
sur le marché du travail dès la rentrée prochaine.<br />
Actuellement en stage, certains continueront leurs<br />
études pour suivre la Licence Management Hôtelier et Touristique proposée par l’EHC.<br />
Les mémoires de fin d’étude seront présentés en octobre 2012 devant un jury de<br />
professionnels, de membres du Ministère de la Formation Professionnelle et du corps<br />
pédagogique de l’école. En cas de réussite, ils se verront remettre un double diplôme :<br />
le diplôme marocain, reconnu par l’Etat, et le diplôme suisse de l’EHG.<br />
Produits de la mer<br />
Progrès dans le système de contrôle<br />
Au Maroc, une mission a été programmée du 11 au 22 juin dernier pour l’évaluation<br />
du système de contrôle des produits de la mer, menée par les inspecteurs de l’Office<br />
d’Inspection Vétérinaire (OIV) de l’Union Européenne. A l’issue de cette opération<br />
qui a concerné les ports de pêche, les navires, les unités industrielles et les halles de<br />
Dakhla, Laâyoune et Agadir, les experts ont conclu à des avancées remarquables,<br />
notamment en termes de renforcement des infrastructures et des équipements permettant<br />
l’amélioration de la qualité des produits de la pêche. Le système de contrôle<br />
et de certification des produits de la pêche au Maroc est ainsi très satisfaisant, comme<br />
indiqués par ces mêmes experts. Aussi, les autorités marocaines ont été félicitées pour<br />
les progrès et les améliorations constatées dans les systèmes de contrôle depuis la<br />
dernière visite effectuée pendant l’année 2009.
L’Actu<br />
Citruma<br />
Marrakech se relooke !<br />
Après une demi-décennie d’existence, Citruma<br />
donne un nouveau souffle à sa marque<br />
de jus de fruits Marrakech. Aussi, les purs<br />
jus bénéficieront d’un positionnement « Premium<br />
», tandis que les nectars arboreront<br />
un look « Fraicheur et naturalité ».<br />
Les boissons cocktails fruités, pour lesquelles<br />
l’entreprise détient une exclusivité internationale,<br />
seront désormais référencées<br />
« Plaisir ». Par ailleurs, Citruma accompagne<br />
ce nouvel élan par une campagne d’af-<br />
fichage et de marketing diversifiée : affichage pour annoncer le relooking et installer le nouveau<br />
visuel en mettant les jus premium en avant, campagne facebook pour se rapprocher des jeunes<br />
consommateurs, caravane itinérante dans les principales villes du royaume avec dégustation, en<br />
plus de journées détente et loisirs sur les plage privées. Ceci étant dans l’objectif de faire connaitre<br />
la diversité de la gamme et de faire de Marrakech la marque préférée des consommateurs<br />
marocains.<br />
Rappellons que la marque Marrakech, vieille de 25 ans, a disparu en 2004 avant de refaire surface<br />
3 ans après, suite à la reprise de l’usine Frumat par Citruma. Aujourd’hui, Marrakech détient<br />
une part de marché de 20% du volume des ventes de la catégorie jus au Maroc avec plus de 12<br />
millions de litres vendus chaque année.<br />
Marché européen<br />
Lacon facilite l’accès à<br />
ses clients marocains<br />
Le certificateur biologique<br />
allemand, Lacon, offre<br />
désormais à ses clients au<br />
Maroc la possibilité d’accéder<br />
rapidement au marché<br />
européen. Jusqu’au 30 juin<br />
dernier, il fallait soumissionner<br />
auprès des autorités<br />
locales pour une permission<br />
d’importation d’un produit<br />
biologique d’un pays tiers<br />
comme le Maroc. Cette<br />
opération occasionnait des<br />
retards de plusieurs mois<br />
et pouvait être pénalisante<br />
pour l’importateur en termes<br />
de coût. Depuis juillet 2012,<br />
la commission européenne<br />
reconnaît les certifications<br />
de Lacon effectuées au<br />
Maroc. En effet, tout produit<br />
biologique marocain certifié<br />
bio par Lacon n’aura<br />
plus besoin des habituelles<br />
demandes de permissions<br />
d’importation en Europe.<br />
Cette démarche constitue un<br />
allègement pour le producteur<br />
marocain certifié Lacon<br />
et son client européen.<br />
14<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Ramadan<br />
Approvisionnement satisfaisant en prévision<br />
A l’occasion du mois sacré, les estimations de l’offre et de la demande, basées sur les statistiques<br />
de la production et de la consommation, montrent que l’approvisionnement en produits de grande<br />
consommation sera assuré de manière suffisante. L’approvisionnement en tomate sera assuré<br />
essentiellement par la tomate de saison et la tomate oblongue. Il est même possible qu’en cette<br />
période, les prix se maintiennent à leur niveau actuel ou baissent, avec l’entrée attendue de la<br />
tomate cultivée au niveau des zones côtières. S’agissant des dattes, l’approvisionnement sera assuré<br />
principalement par les stocks issus de la production nationale de la campagne précédente et<br />
des importations. Le marché national connaîtra également un bon approvisionnement en légumineuses<br />
puisque la croissance de la demande coïncide avec la période de récolte. Enfin, le marché<br />
marocain pendant le mois sacré sera également bien approvisionné en plusieurs autres produits<br />
qui affichent un niveau de disponibilité très satisfaisant, notamment l’oignon et la pomme de terre.<br />
Denrée alimentaire<br />
Estimations de la demande<br />
pour le mois de ramadan 2012<br />
Estimations de l’offre<br />
en juillet- août 2012<br />
Tomate 80.000 tonnes > 220.000 tonnes<br />
Dattes 27.000 à 30.000 tonnes 37.000 tonnes<br />
Lentilles 50.000 tonnes 400.000 tonnes<br />
Pois chiche 75.000 tonnes 430.000 tonnes<br />
Lait (pasteurisé et UHT) 80 à 90 millions de litres 193 millions de litres<br />
Beurre (pour les<br />
ménages)<br />
• Farah Hida, Responsable Marketing de Citruma, et Fodil<br />
Cherif, Directeur Général.<br />
3.000 tonnes 7.500 tonnes<br />
Viandes rouges 26.500 tonnes 32.000 tonnes<br />
Viandes blanches (poulet<br />
de chair et dinde)<br />
CFIA Maroc<br />
Le point à deux mois<br />
de l’ouverture<br />
A l’occasion de la réunion du<br />
Comité de Pilotage du CFIA<br />
Maroc, réunissant organisateurs<br />
et partenaires de cette<br />
édition, un point sur l’état de<br />
la commercialisation a été<br />
fait. A la date du 5 juillet, 133<br />
sociétés marocaines, françaises<br />
et internationales avaient<br />
réservé leur stand, pour une<br />
superficie d’exposition de plus<br />
de 2.000 m 2 . Un programme<br />
de conférences et de rendezvous<br />
B to B est par ailleurs en<br />
cours d’organisation.<br />
La 3 ème édition du CFIA<br />
Maroc se tiendra du 25 au 27<br />
septembre 2012 au Centre International<br />
de Conférences et<br />
d’Expositions de Casablanca.<br />
40.000 tonnes 43.500 tonnes<br />
Oeufs 470 millions unités 508 millions unités<br />
(Source : Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime)
Production céréalière 2011-2012<br />
Résultats définitifs<br />
Au titre de la campagne<br />
agricole 2011-2012, la production<br />
définitive des trois<br />
principales céréales cultivées<br />
au Maroc s’est établie<br />
à 51 Millions de quintaux<br />
(blé tendre : 27,4, blé dur :<br />
11,3 et orge : 12 millions<br />
qx), sur une superficie avoisinant 5 Millions d’Ha, soit un rendement<br />
moyen de 10,1 qx/Ha. Comparativement à la campagne<br />
2010-2011, la production et le rendement des céréales ont<br />
diminué respectivement de 39,1% et 38% en raison du déficit<br />
pluviométrique enregistré durant les mois de février et mars.<br />
Pour leur part, les superficies plantées ont reculé de 1,5%. Les<br />
basses températures combinées à l’amélioration des conditions<br />
climatiques ayant caractérisé les mois de février et mars<br />
ont toutefois contribué favorablement à l’atténuation des effets<br />
négatifs de l’absence des pluies. Aussi, un effet très bénéfique<br />
a été relevé sur la production ainsi que sur la qualité des grains.<br />
Qualité de l’huile d’olive<br />
Journée régionale<br />
Une journée régionale<br />
sur la qualité<br />
de l’huile d’olive a<br />
été organisée le 28<br />
juillet à Marrakech.<br />
La journée a été<br />
marquée par la<br />
présentation de la<br />
filière de l’olivier<br />
dans la région Tensift Al Haouz. Un exposé sur le concours régional<br />
pour la meilleure huile d’olive extra-vierge et l’analyse de<br />
dégustation a été présenté par l’INRA, un autre sur l’agrément<br />
sanitaire par l’ONSSA. Une présentation sur les certifications<br />
pour l’export était aussi au programme. Enfin, la journée a été<br />
clôturée par la dégustation et l’exposition des meilleures huiles<br />
extra-vierges de la région, et la remise des prix.<br />
OCP et Jacobs<br />
Acquisition de Team Maroc<br />
Team Maroc, bureau d’études pluridisciplinaire et l’un des leaders<br />
de l’ingénierie au Maroc, vient d’être acquis par l’OCP et<br />
Jacobs Engineering à travers la joint-venture Jacobs Engineering<br />
SA (JESA). La cérémonie de signature du contrat d’acquisition<br />
s’est déroulée le 22 juin dernier à Rabat, sous la présidence<br />
de Mostafa Terrab, PDG du Groupe OCP, et de Noël<br />
G. Watson, Président du Conseil d’Administration du Groupe<br />
Jacobs Engineering. Grâce à cette acquisition, JESA, fruit d’un<br />
partenariat entre l’OCP et Jacobs en 2010 et détenue à parts<br />
égales par les deux groupes, pourra créer de réelles synergies<br />
dans le cadre de la complémentarité des compétences et de<br />
la diversification des activités, et accélérer son expansion au<br />
Maroc et en Afrique.<br />
SGS Maroc<br />
Deux nouveaux laboratoires<br />
Maroc<br />
Filiale de SGS<br />
Groupe, leader<br />
mondial de<br />
l’inspection,<br />
du contrôle, de<br />
l’analyse et de la<br />
certification, SGS<br />
Maroc a annoncé<br />
l’ouverture prochaine de deux laboratoires d’analyses chimiques,<br />
pour un investissement total de 20 millions de Dirhams,<br />
qui seront situés sur la zone industrielle d’Ain Sebaâ à Casablanca<br />
et sur la Zone Franche de Tanger Med. « Par l’investissement<br />
important consenti pour ces deux laboratoires, SGS<br />
entend maintenir son leadership dans le domaine de l’inspection,<br />
du contrôle, de l’analyse et de la certification au niveau<br />
mondial, mais aussi renforcer son positionnement au Maroc,<br />
acteur majeur de l’économie régionale », a déclaré Francisco<br />
Vaamonde, PDG de SGS Maroc, dont l’un des objectifs visés<br />
est aussi de créer des emplois directs et indirects.<br />
Rappelons que SGS Maroc, qui opère depuis plus de 60 ans<br />
au Maroc dans les activités de contrôles, d’inspections et de<br />
vérifications des produits agricoles, fournit également des<br />
services aux secteurs pétroliers et miniers, et accompagne le<br />
processus de certification de nombreuses entreprises marocaines<br />
dans les domaines de l’environnement et de la bonne<br />
gouvernance.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 15
L’Actu Maroc<br />
Tadla-Azilal<br />
Suivi du PMV<br />
La région de Tadla-Azilal a accueilli le 25 juin en visite officielle,<br />
une délégation de responsables du département de l’agriculture<br />
chapeautée par Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et<br />
de la Pêche Maritime et Mohamed Fanid, Wali de la région de<br />
Tadla-Azilal, dans l’objectif de constater l’état d’avancement de<br />
l’ensemble des projets lancés dans le cadre du PMV. Trois ans<br />
après sa mise en œuvre, la région a connu le lancement de 15<br />
projets du pilier I, soit 40% du nombre total des projets entrepris<br />
dans le pays pour un montant de 3 milliards Dhs, et 17<br />
projets du pilier II, soit 53 % du nombre total des projets pilier<br />
II avec un montant d’investissement de 314 millions Dhs. Cette<br />
visite a concerné un projet d’agrégation autour d’une station de<br />
conditionnement d’agrumes avec la signature d’une convention<br />
entre l’ADA, la DRA Tadla-Azilal et la société Atlas Agrume en<br />
sa qualité d’agrégateur. Ce projet, dont l’investissement s’élève<br />
à 164 millions DHs, porte sur une superficie de 1600 Ha d’agrumes<br />
au profit de 108 agrégés.<br />
Une séance de travail a également été tenue au siège de la Wilaya<br />
sur les perspectives de l’implantation de l’Agropole Tadla<br />
Azilal, qui sera réalisée sur une superficie de 208 Ha au niveau<br />
de la province de Béni Mellal et qui permettra de drainer dans<br />
la région d’importants investisseurs dans le secteur agro-industriel.<br />
Enfin, la journée s’est soldée par une visite du centre de<br />
valorisation des produits apicoles situé à Afourer, qui a mobilisé<br />
un montant d’investissement de 7,7 millions Dhs et profité à<br />
plus de 4.700 bénéficiaires.<br />
CGEM<br />
Vote des résolutions<br />
A l’issue<br />
du premier<br />
Conseil<br />
d’Administration<br />
Constitutif,<br />
tenu le 27<br />
juin dernier<br />
au siège de<br />
la ConfédérationGénérale<br />
des<br />
Entreprises<br />
du Maroc et<br />
présidé par<br />
Miriem Bensalah Chaqroun, un ensemble de résolutions a été<br />
voté à l’unanimité. Ces dernières ont concerné entre autres la<br />
présidence de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises<br />
du Maroc (AFEM) et du Club des Femmes Administrateurs<br />
d’Entreprises au Maroc, la réorganisation de la CGEM autour<br />
de 22 commissions permanentes, contre 18 précédemment,<br />
ainsi que la désignation de nouveaux membres, dont des professionnels<br />
du secteur agroalimentaire, etc.<br />
Une place de choix a par ailleurs été accordée à la PME et à<br />
la coopération Sud – Sud dans son sens géographique le plus<br />
large.<br />
16<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Prix National de la Qualité<br />
Tous pour la qualité !<br />
Organisée par l’Union Marocaine pour<br />
la Qualité (UMAQ), l’édition 2012 du<br />
PNQ sera placée sous le thème :<br />
« Tous : entreprises, clients, fournisseurs,<br />
partenaires pour la qualité ». Ce prix représente un outil<br />
d’évaluation de la démarche qualité, de progrès vers l’amélioration<br />
continue et un moyen pertinent pour l’évaluation ou<br />
l’auto-évaluation. Par ailleurs, il n’y a pas besoin d’être certifié<br />
ou d’être en cours de certification pour postuler à ce prix.<br />
L’attribution du PNQ s’effectuera en fonction du nombre de<br />
points accumulés par les entreprises pour différents critères<br />
(management des ressources, management des processus,<br />
satisfaction des clients, etc.), sur un maximum de 1.000 points.<br />
Ainsi, l’entreprise qui a marqué le plus de points se verra<br />
décerner le trophée. Des certificats de reconnaissance seront<br />
également attribués.<br />
A l’issue de cette évaluation, quatre trophées seront décernés<br />
à une PME-PMI et à une grande entreprise dans chacune des<br />
catégories « Industrie » et « Service ».<br />
Chez les professionnels agroalimentaires lauréats de ce prix<br />
citons Lesieur (2005), les Conserves de Meknes (2006), la<br />
Centrale Laitière (2007) et Aveiro Maroc (2010). Rappelons<br />
également qu’un projet de création d’un club des lauréats du<br />
Prix est également en cours. Par ailleurs, la 15 ème édition de la<br />
Semaine de la Qualité se tiendra du 5 au 11 novembre 2012 à<br />
Mohammedia.<br />
La cérémonie de remise des PNQ est prévue pour janvier 2013.<br />
Enfin, un autre trophée, le Prix National de la Sécurité au Travail,<br />
sera également organisé en parallèle avec le premier.<br />
Institut National de Recherche Halieutique<br />
Conseil d’administration<br />
L’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) a tenu,<br />
vendredi 22 juin dernier à Agadir, son Conseil d’Administration<br />
sous la présidence de Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture<br />
et de la Pêche Maritime, en présence des représentants<br />
des administrations et des organisations professionnelles<br />
du secteur de la pêche, membres du Conseil. Cette réunion<br />
a été l’occasion de mettre en avant l’effort entrepris pour<br />
la bonne conduite des activités de recherche au cours de<br />
l’exercice 2011, en vue d’accompagner la mise en œuvre du<br />
plan Halieutis. Ces activités concernent principalement le suivi<br />
et l’évaluation des stocks, le monitoring sanitaire ainsi que<br />
la promotion de l’aquaculture. En termes de promotion de la<br />
recherche halieutique, l’effort déployé par l’INRH peut être<br />
illustré à travers plusieurs indicateurs chiffrés, notamment le<br />
nombre d’espèces échantillonnées, le nombre de campagnes<br />
en haute mer réalisées par les navires de recherche de l’INRH<br />
ou le nombres de zones suivies sur le plan sanitaire qui se<br />
sont élevées respectivement à 36, 16 (soit 411 jours mer)<br />
et 27. Pour l’exercice 2012, le plan d’action établi prévoit un<br />
budget de 231 millions Dhs et se propose de réaliser, en plus<br />
des programmes de recherche, des projets structurants tels<br />
que le système d’information et la construction d’une écloserie<br />
à Agadir.
PGC<br />
Classement des 50 champions mondiaux<br />
Le cabinet OC&C Strategy Consultants vient de publier son<br />
10 ème classement annuel des 50 champions mondiaux des Produits<br />
de Grande Consommation (PGC), sur la base du chiffre<br />
d’affaires PGC en 2011. Sans surprise, Nestlé confirme sa position<br />
de leader, avec un CA de 107 Mrd $ (+8% par rapport à<br />
2010), devant Procter&Gamble, PepsiCo (qui gagne une place<br />
en un an), Unilever et Kraft Foods. Coca-Cola arrive en 6 ème<br />
position et Danone en 14 ème .<br />
En terme de stratégie, ces 50 champions continuent de se<br />
battre sur les marchés difficiles des BRIC (Brésil, Russie, Inde,<br />
Chine) face à des acteurs locaux puissants, mais s’intéressent<br />
de plus en plus à l’Afrique sub-saharienne.<br />
Les 4 leaders du classement restent les mêmes depuis 2006.<br />
« Ces champions réussissent à se maintenir en tête en s’appuyant<br />
sur trois leviers : concentration sur le cœur de métier,<br />
obsession des besoins du consommateur, et construction déterminée de positions fortes dans<br />
les émergents » explique Frédéric Fessart, Associate Partner d’OC&C Strategy Consultants.<br />
Enfin, pour 2012, un ralentissement de la croissance est déjà observé au 1 er trimestre, avec une<br />
croissance pondérée du CA de ces 50 entreprises à 5,4% (vs 8,7% sur 2011), la croissance molle<br />
et le coût des matières premières impactant les résultats.<br />
Ingrédients laitiers<br />
Louis Dreyfus Commodities acquière Ecoval<br />
La société suisse Louis Dreyfus<br />
Commodities (LDC) vient de signer<br />
un accord en vue de l’acquisition<br />
d’Ecoval, entreprise leader dans<br />
le commerce international des<br />
produits laitiers et dérivés (poudres de lait et de lactosérum,<br />
beurre, fromage, protéines…). Ecoval réalise un chiffre d’affaires<br />
annuel de plus de 530 millions €. Quant à LDC, il s’agit<br />
d’un acteur majeur dans les matières premières agricoles :<br />
olégineux, céréales, jus, coton, café, sucre, produits laitiers,<br />
etc. Cette acquisition lui permettra de développer significativement<br />
sa plate-forme laitière. Ecoval bénéficiera de la présence<br />
mondiale de LDC, de ses infrastructures et capitaux pour<br />
poursuivre sa croissance, tout en continuant à travailler avec<br />
ses partenaires commerciaux de la même manière. Rappelons<br />
qu’au Maroc, Comaner Distribution est agent d’Ecoval<br />
depuis 1978.<br />
Pock’Eat<br />
La technologie de la NASA<br />
au service de plats cuisinés !<br />
Société familiale française spécialisée dans les produits pour<br />
la restauration, Pock’Eat lance sa boutique en ligne avec une<br />
gamme de plats cuisinés emballés dans une poche en aluminium<br />
basée sur une technologie utilisée par la NASA. Les<br />
saveurs sont ainsi conservées à température ambiante pendant<br />
36 mois. Les plats sont à réchauffer en 10 minutes au bainmarie<br />
ou – sans la poche – en 1 minute au micro-ondes. « Le<br />
concept vient de l’armée, nous l’avons adapté au grand public<br />
avec 18 recettes traditionnelles inspirées de la cuisine française<br />
et des 4 coins du monde », explique Maureen, la jeune créatrice<br />
de Pock’Eat.<br />
SIAL Paris<br />
Rencontres<br />
Turquie/Monde<br />
Fruits et légumes<br />
La mise en scène des rayons en DVD<br />
Clin d’oeil<br />
Des chips à tout prix !<br />
Monde<br />
Dans le cadre de la participation<br />
de la Turquie au<br />
SIAL 2012, qui se tiendra à<br />
Paris du 21 au 25 octobre<br />
prochains, la Chambre de<br />
Commerce d’Istanbul – 5 ème<br />
Chambre de Commerce au<br />
monde en importance – organise<br />
des rencontres d’affaires<br />
B to B. Il sera ainsi possible<br />
de rencontrer plus de 200<br />
sociétés turques. Ces rendezvous<br />
seront organisés autour<br />
de quatre thèmes : Turquie/<br />
France, Turquie/Afrique,<br />
Turquie/Europe et Secteur<br />
Halal. L’inscription en ligne<br />
est gratuite. Une initiative<br />
intéressante !<br />
Le Centre Technique Interprofessionnel<br />
des Fruits et Légumes<br />
(CITFL, France) met en<br />
vente un nouvel outil pour les<br />
commerçants et responsables<br />
de rayons, un DVD intitulé<br />
« La mise en scène des fruits<br />
et légumes, les gestes du<br />
métier ». D’une durée de 40<br />
minutes, son objectif est de<br />
transmettre les techniques de<br />
théâtralisation des fruits et légumes à travers la réalisation de<br />
l’étalage, la préparation du support et des produits, le montage<br />
de l’étal. En 4 séquences saisonnières, ce DVD montre aux<br />
professionnels comment affirmer leur identité et valoriser les<br />
produits.<br />
L’entreprise australienne Fantastic a eu une idée originale<br />
pour promouvoir ses nouvelles chips de riz « Fantastic Delites<br />
». Elle a installé des distributeurs en ville, qui lancent<br />
des défis aux passants en leur demandant « jusqu’où irezvous<br />
pour des Fantastic Delites ? ». Des défis qui vont<br />
d’appuyer 100 fois sur le bouton, puis 500, 1.000, 5.000, à<br />
des danses, des pompes, des mimes… Au fur et à mesure<br />
que les challenges se corsent, la foule grossit. Opération<br />
communication réussie !<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 17
L’Actu<br />
18<br />
(Source : USDA)<br />
Cours des matières premières<br />
(en Dollars/Tonne)<br />
Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café<br />
Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre<br />
Prix internationaux des produits laitiers<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Tableau de Bord<br />
Baromètre des<br />
exportations<br />
A fin mars 2012, soit aux trois quarts<br />
de la campagne en cours, les volumes<br />
des exportations sont encore en<br />
retard par rapport à même période<br />
de la campagne dernière. Les produits<br />
végétaux transformés sont ainsi<br />
en baisse de 21% par rapport à fin<br />
mars 2011, soit un quasi statu quo<br />
depuis février 2012. Les exportations<br />
de produits de la mer, bien que toujours<br />
inférieures aux résultats 2011,<br />
sont toujours sur la bonne voie, passant<br />
de -37% à fin novembre à -23%<br />
à fin mars.<br />
Les exportations au 31 mars 2012<br />
ont ainsi atteint :<br />
• 158.822 T pour les produits végétaux<br />
transformés (t -21% par<br />
rapport à la même période de la<br />
campagne précédente)<br />
• 293.725 T pour les produits de la<br />
pêche (t -23%)<br />
Tendances des exportations<br />
2011/2012 de produits végétaux<br />
transformés<br />
(évolution en volume par rapport à<br />
la campagne 2010/2011, cumul au<br />
31 mars 2012, soit 9 mois de campagne)<br />
Par produit<br />
Jus s +160%<br />
Conserves de fruits s +34%<br />
Conserves d’olives t -1%<br />
Huiles végétales t -45%<br />
Par marché<br />
Autre Amérique s +20%<br />
Maghreb t -3%<br />
Union Européenne t -18%<br />
ALENA t -21%<br />
Tendances des exportations<br />
2010/2011 de produits de la pêche<br />
(évolution en volume par rapport à<br />
la campagne 2010/2011, cumul au<br />
31 mars 2012, soit 9 mois de campagne)<br />
Par produit<br />
Semi-conserves s +10%<br />
Conserves de sardines t -17%<br />
Poissons congelés t -22%<br />
Farine et huile de poisson t -39%<br />
Par marché<br />
PECO s +36%<br />
Autre Afrique t -16%<br />
Union Européenne t -20%<br />
Amérique du Sud t -44%<br />
(Source : EACCE)
Maroc<br />
Arrêté conjoint du Ministre de l’Agriculture<br />
et de la Pêche Maritime, du<br />
Ministre de l’Intérieur et du Ministre<br />
de l’Economie et des Finances n°<br />
1151-12 du 28 rabii II 1433 (21 mars<br />
2012) modifiant et complétant l’arrêté<br />
conjoint n° 354-69 du 10 joumada I<br />
1389 (25 juillet 1969) fixant les modalités<br />
de l’aide de l’Etat en vue de<br />
l’intensification de la création de vergers<br />
(BO n° 6054 du 7 juin 2012).<br />
L’arrêté n° 354-69 du 10 joumada I 1389<br />
comporte des modifications et des compléments,<br />
dont certains portent sur :<br />
- la fixation du montant de l’aide financière<br />
pour l’achat de plants ;<br />
- l’aide financière, pour la création de<br />
vergers d’oliviers, accordée directement<br />
aux agriculteurs pour les plantations<br />
effectuées à compter du 8 juillet 2009,<br />
conformément au tableau correspondant<br />
;<br />
- la fixation du taux de subvention à 80%<br />
du prix de vente pour les plants certifiés<br />
et communs de certains arbres fruitiers<br />
(olivier, amandier, caroubier, etc.).<br />
Arrêté du Ministre de l’Agriculture et<br />
de la Pêche Maritime n° 1652-12 du 17<br />
joumada I 1433 (9 avril 2012) relatif à<br />
l’interdiction temporaire de pêche et<br />
de ramassage du « concombre de<br />
mer » (Holuthuria sp) dans les eaux<br />
maritimes marocaines (BO n° 6054<br />
du 7 juin 2012).<br />
La pêche et le ramassage dans les eaux<br />
maritimes marocaines de l’espèce appelée<br />
« concombre de mer » (Holuthuria<br />
sp) sont interdits pour une durée de<br />
5 ans. L’Institut National de Recherche<br />
Halieutique (INRH) est toutefois autorisé<br />
à pratiquer cette pêche conformément<br />
à son programme de recherche<br />
Monde<br />
Renforcement de la réglementation<br />
sur mélamine, fruits de mer, melons,<br />
figues sèches et étiquetage.<br />
Afin de mieux protéger la santé des<br />
consommateurs, l’organe des Nations<br />
Unies chargé des normes alimentaires<br />
vient de convenir de nouvelles réglementations<br />
liées à la sécurité sanitaire<br />
des fruits de mer, des melons, des figues<br />
sèches, à l’étiquetage des aliments, ainsi<br />
qu’au niveau seuil de mélamine dans<br />
les formules lactées liquides pour nourrissons.<br />
Les mesures adoptées par la<br />
Commission du Codex Alimentarius sont<br />
comme suit :<br />
• Mélamine: le seuil maximum est désor-<br />
20<br />
eille Réglementaire L’Actu<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
scientifique.<br />
Arrêté du Ministre de l’Agriculture et<br />
de la Pêche Maritime n° 1654-12 du 17<br />
joumada I 1433 (9 avril 2012) relatif à<br />
l’interdiction temporaire de pêche de<br />
certaines espèces de requins (BO n°<br />
6054 du 7 juin 2012).<br />
La pêche des espèces requin marteau<br />
(famille des spyrnidae exception faite<br />
de l’espèce dite Sphyrna tiburo), requin<br />
océanique (Carcharhinus longimanus)<br />
et requin renard à gros yeux (Alopias<br />
superciliosus) est interdite dans les<br />
eaux marocaines pour une durée de 5<br />
ans. L’Institut National de Recherche<br />
Halieutique (INRH) est toutefois autorisé<br />
à pratiquer cette pêche conformément<br />
à son programme de recherche<br />
scientifique.<br />
Arrêté du Ministre de l’Agriculture et<br />
de la Pêche Maritime n° 1666-12 du 25<br />
joumada I 1433 (17 avril 2012) relatif à<br />
l’interdiction temporaire de pêche de<br />
l’espadon (xiphias gladius) en méditerranée<br />
(BO n° 6054 du 7 juin 2012).<br />
Afin d’assurer la conservation du stock<br />
d’espadon dans la mer Méditerranée,<br />
la pêche de l’espadon (xiphias gladius)<br />
dans les eaux maritimes de la Méditerranée<br />
situées entre les parallèles<br />
35°05’10’’N et 35°47’50’’N est interdite<br />
pendant les périodes allant du 15<br />
février au 15 mars et du 1 er octobre au<br />
30 novembre de chaque année. L’Institut<br />
National de Recherche Halieutique<br />
(INRH) est toutefois autorisé à pratiquer<br />
la pêche dans cette zone conformément<br />
à son programme de recherche scientifique.<br />
Adoption de projets de décret par le<br />
mais fixé à 0,15 mg/kg dans le lait liquide<br />
pour nourrissons, au lieu de 1 mg/kg fixé<br />
il y a deux ans ;<br />
• Figues sèches et aflatoxines : la Commission<br />
a convenu d’une limite de sécurité<br />
maximale de 10 µg/kg, et de normes<br />
sur les modalités d’échantillonnage pour<br />
les tests ;<br />
• Melons : il est recommandé que les melons<br />
prédécoupés soient enveloppés ou<br />
emballés et réfrigérés dans les plus brefs<br />
délais, et mis sur le marché à des températures<br />
inférieures ou égales à 4°C dès<br />
que possible après la récolte, avec désinfection<br />
régulière des couteaux servant à<br />
trancher ou à éplucher les melons ;<br />
Veille Réglementaire<br />
Conseil de Gouvernement.<br />
Le Conseil de Gouvernement a adopté<br />
les projets de décret suivants :<br />
- le projet de décret n° 2-12-313 complétant<br />
le décret n° 2-85-891 du 31 décembre<br />
1985, fixant les mesures de répartition<br />
des aides financières octroyées<br />
par l’Etat pour le développement de la<br />
production agricole. Ce projet de décret<br />
vise le développement de la production<br />
des légumes sous serre. A cet effet, une<br />
aide financière de l’Etat a été prévue<br />
pour l’acquisition et le montage de serres<br />
destinées à la production agricole,<br />
et ce en vertu du décret n 2-10-579 du<br />
20 mai 2011 ;<br />
- le projet de décret portant suspension<br />
des taxes et des impôts à l’importation<br />
appliqués sur le lait UHT à hauteur de<br />
20.000 tonnes, et ce durant la période<br />
allant du 15 juillet au 15 août 2012, dans<br />
le but d’assurer un approvisionnement<br />
suffisant durant le mois de Ramadan ;<br />
- le projet de décret relatif aux délais de<br />
recouvrement, dans le cadre de la loi<br />
portant Code du commerce. Ce texte,<br />
portant sur le droit de réclamation des<br />
indemnisations pour les retards de paiement,<br />
vise à réduire les délais de règlement<br />
et les agios bancaires pour les<br />
fournisseurs, dans le but de préserver le<br />
tissu économique marocain et les équilibres<br />
financiers des entreprises nationales,<br />
particulièrement les PME, et à en<br />
consolider la compétitivité. Par ailleurs,<br />
la valeur des indemnisations ne doit<br />
pas être inférieure au taux directeur de<br />
Bank Al Maghrib, à laquelle s’ajoute une<br />
marge qui sera fixée par décision commune<br />
entre le Ministre de l’Industrie, du<br />
Commerce et des nouvelles technologies<br />
et son homologue à l’Economie et<br />
aux Finances.<br />
• Fruits de mer et virus : la qualité de<br />
l’eau de mer des zones de production<br />
doit être garantie. En cas de probabilité<br />
ou d’évidence de contamination virale, il<br />
est recommandé de fermer la zone, de<br />
détruire les mollusques contaminés et /ou<br />
d’effectuer un traitement thermique avant<br />
la consommation de mollusques déjà récoltés<br />
;<br />
• Etiquetage nutritionnel obligatoire : le<br />
Codex a recommandé que les industries<br />
agroalimentaires du monde entier fassent<br />
désormais figurer sur les étiquettes de<br />
leurs produits la teneur nutritionnelle dans<br />
le but de mieux informer les consommateurs.
© WikiCells<br />
Vitamine C<br />
Seuil optimal de consommation déterminé<br />
Le 19 juin dernier, Danone Chiquita Fruits a publié un<br />
article sur la consommation optimale de vitamine C<br />
chez les êtres humains. En effet, pour cette vitamine<br />
que le corps ne synthétise pas, il existe de nombreuses<br />
disparités autour des apports journaliers recommandés<br />
(AJR) pour en limiter les carences auprès<br />
d’une majorité de la population. Ainsi, les auteurs Balz<br />
Frei de l’institut Linus Pauling aux USA, Inés Birlouez-<br />
Aragon de la société Spectralys Innovation en France<br />
et Jens Lykkesfeldt de la Faculté des Sciences de la<br />
Vie de l’Université de Copenhague au Danemark, ont<br />
travaillé sur cette mise au point. En Europe, selon les<br />
pays, les recommandations officielles sur les AJR en<br />
vitamine C varient de 40 à 110 mg. Or, une analyse<br />
détaillée de toutes les données nationales et internationales<br />
disponibles sur cette vitamine montre que<br />
c’est avec 200 mg quotidiens qu’on obtient la concentration<br />
plasmatique qui permet aux cellules et aux tissus de profiter pleinement des propriétés anti-oxydantes et autres<br />
bénéfices santé liées à la vitamine C. Avec cette quantité, on peut observer des taux plasmatiques de 60-100µmol/l<br />
auxquels les cellules, le plasma et la plupart des tissus arrivent à une quasi saturation maximale. A l’issue de ces<br />
travaux de recherche, Danone Chiquita Fruits a mis au point C-Optima, un produit à base de jus de fruit frais dont<br />
la teneur optimale de 200 mg de vitamine C est garantie dans un verre. La joint venture espère ainsi contribuer à<br />
augmenter le nombre de consommateurs qui pourront obtenir de manière simple et pratique la dose optimale de cette<br />
vitamine aux nombreuses vertus sur la santé.<br />
Emballages alimentaires…<br />
… comestibles !<br />
Dans le souci de réduire les déchets liés au sur-emballage<br />
et désireux d’utiliser pleinement les ressources<br />
naturelles, David Edwards, professeur à l’Université<br />
Harvard aux Etats-Unis a mis au point une invention<br />
révolutionnaire : des emballages comestibles pour<br />
remplacer les emballages alimentaires en plastique.<br />
En effet, dénommés les WikiCells, ces associations<br />
contenant-contenu reposent sur une technologie d’emballage<br />
par un film alimentaire qui est en réalité un gel<br />
composé de particules de calcium et de magnésium et<br />
d’un polymère naturel. Pour des questions d’hygiène,<br />
les WikiCells seront agrémentés d’un suremballage<br />
à base d’algues ou de bagasse, non comestible mais<br />
biodégradable. De plus, ils peuvent être lavés à l’eau,<br />
comme les fruits et légumes et se conservent de quelques<br />
jours à plusieurs mois suivant les conditions de<br />
stockage. Les WikiCells pourraient également arborer<br />
la forme de peaux ou coques d’aliments renfermant des vitamines.<br />
En termes d’industrialisation, le chercheur affirme pouvoir produire une centaine de WikiCells par heure, et envisage<br />
aussi des engins pouvant réaliser ces produits à domicile. Quant à la commercialisation, elle est prévue pour l’année<br />
2013. Par ailleurs, dès cet automne, les consommateurs pourront tester ces nouveaux emballages dans le Wikibar qui<br />
ouvrira dans le 1 er arrondissement de Paris. Enfin, les WikiCells existent en plusieurs déclinaisons possibles telles que<br />
Wikimousse, Wikiboisson, Wikiapéricubes, Wikiglace, Wikiyaourt...<br />
© Phytalliance<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 21
L’Interview<br />
Suite de la page 3<br />
A l’approche de ce grand rendez-vous que constitue le SIAL Paris pour les exportateurs marocains,<br />
Olivia Grosbois, Directrice du salon et du SIAL Group fait le point avec nous sur les nouveautés de cette<br />
édition et le développement à l’international. L’occasion aussi de donner quelques astuces aux exposants<br />
marocains, de plus en plus nombreux à chaque édition, afin qu’ils puissent optimiser leur participation.<br />
Parlez-nous du nouveau slogan<br />
du SIAL, « Food Connections ».<br />
Le concept de « Food Connections »<br />
que nous inaugurons cette année<br />
n’a pas seulement valeur de slogan.<br />
C’est sans doute le plus fidèle reflet<br />
de ce qu’est profondément le SIAL :<br />
une manifestation internationale<br />
qui fédère les professionnels de<br />
l’agroalimentaire (centrales d’achats,<br />
distribution, commerces de proximité,<br />
industriels, fournisseurs, restaurateurs…)<br />
et établit entre eux des<br />
liaisons, des affinités, des relations…<br />
Bref, des « connexions », comparables<br />
à celles, riches et multiples, que<br />
des synapses établissent entre les<br />
neurones d’un cerveau parfaitement<br />
stimulé.<br />
Il y a en premier lieu les connections<br />
Business : les « Food Connections »<br />
activées par le SIAL visent avant tout<br />
à garantir un retour sur investissement<br />
optimal à tous les participants<br />
au salon, qu’il s’agisse des 140.000<br />
visiteurs, des 6.000 exposants ou<br />
22<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
des 1.500 journalistes annoncés.<br />
Et bien sûr les connections<br />
liées à l’innovation : parce<br />
qu’elle constitue un formidable<br />
vecteur de valeur ajoutée<br />
et le meilleur stimulant de la<br />
consommation, l’innovation<br />
s’impose comme le moteur de<br />
la croissance et de la pérennité<br />
des entreprises de l’agroalimentaire.<br />
Afin de valoriser les<br />
nombreuses innovations de<br />
ses exposants, le SIAL 2012<br />
décline un double dispositif de<br />
promotion et de découverte :<br />
SIAL Innovation et SIAL d’Or,<br />
qui sont cette année réunis<br />
pour la première fois dans le<br />
but d’offrir à tous (visiteurs,<br />
exposants, médias) un point de<br />
vue plus complet et plus cohérent<br />
sur l’innovation. Le sens<br />
de l’innovation à 360° !<br />
Et pour finir nous avons pensé<br />
aux Retail Connections : le<br />
SIAL 2012 se projette vers<br />
l’avenir de la distribution pour<br />
répondre à la curiosité des 67.000<br />
professionnels du secteur (acteurs<br />
de la grande distribution, des centrales<br />
d’achat, du négoce et du<br />
commerce de détail) qui se pressent<br />
dans les allées du salon…<br />
Par rapport aux autres grands<br />
salons concurrents, qu’est-ce qui<br />
fait votre particularité ?<br />
Pour de nombreux salons, l’enjeu à<br />
l’avenir se concentre sur le visitorat,<br />
qui, de plus en plus zappeur, doit<br />
choisir parmi un nombre de salons<br />
croissant. Le SIAL est une manifestation<br />
mondiale qui fédère l’essentiel<br />
des professionnels ciblés.<br />
Ce que le SIAL apporte de différent,<br />
c’est la lisibilité du salon et l’apport<br />
de services. L’offre exposants est<br />
rendue lisible pour les visiteurs,<br />
c’est une approche que ces derniers<br />
apprécient pour se repérer facilement<br />
et trouver les produits qu’ils<br />
cherchent.<br />
Les événements que nous organisons<br />
comme la Cuisine du SIAL<br />
ou SIAL Innovation leur apportent<br />
un regard unique sur l’innovation et<br />
les tendances agroalimentaires de<br />
demain. Le SIAL, c’est La vitrine des<br />
tendances et innovations mondiales.<br />
Vous avez renouvelé votre tenue<br />
conjointe avec IPA, le salon du<br />
process. Pour quelles raisons ?<br />
Depuis 2010, IPA se tient conjointement<br />
avec le SIAL, Salon International<br />
de l’Alimentaire, et In-Food, le<br />
Salon des produits intermédiaires,<br />
pour offrir une complémentarité de<br />
l’offre de l’amont à l’aval de la filière :<br />
c’est une façon d’optimiser les<br />
rencontres entre les fournisseurs et<br />
clients de l’ensemble du secteur, tout<br />
en apportant une réponse aux problématiques<br />
des industriels agroalimentaires,<br />
liées à leur production<br />
et à l’adoption d’une démarche éco-<br />
responsable. En 2010, 1 visiteur sur<br />
2 d’IPA provenait du SIAL, preuve<br />
que l’offre d’IPA constitue une réponse<br />
aux besoins d’investissement<br />
en équipement et machines des IAA.<br />
Côté SIAL, cette tenue conjointe<br />
nous permet d’aborder des pistes de<br />
réflexion concrète avec comme thème<br />
fédérateur l’innovation. En effet,<br />
le SIAL constitue le plus grand observatoire<br />
avec plus de 985 produits<br />
présentés sur l’espace Tendances et<br />
Innovations, et IPA met en lumière la<br />
force de l’innovation dans l’industrie<br />
agroalimentaire à travers les équipements<br />
avec plus de 80 nouveautés<br />
innovantes. D’ailleurs, c’est le<br />
premier motif de visite avec 70% des<br />
visiteurs du SIAL qui sont à la recherche<br />
de nouveaux produits et/ou<br />
fournisseurs. Pour les exposants du<br />
SIAL, pouvoir rencontrer à proximité<br />
de leur stand leurs fournisseurs est<br />
un gain de temps et une opportunité<br />
de découvrir de nouveaux équipements.<br />
S’il est vrai que l’innovation<br />
produit est une conséquence des<br />
besoins des consommateurs et du<br />
dynamisme de la distribution, rien ne
serait possible sans les avancées<br />
technologiques des procédés.<br />
En cette période de crise, les entreprises<br />
n’ont-elles pas tendance<br />
à réduire leurs participations aux<br />
salons ? Que leur répondez-vous ?<br />
Non bien au contraire. En tous cas<br />
elles ne devraient surtout pas. Le<br />
media salon est le media le plus<br />
adapté, pour garder le contact avec<br />
le marché et ses clients, observer au<br />
plus près ce qui se passe, comment<br />
le marché et les clients évoluent, et<br />
pour rester connecté aux marchés.<br />
Je ne peux qu’inciter les entreprises<br />
à développer leur représentation<br />
commerciale et leur présence sur le<br />
terrain. Ce qui compte c’est de voir<br />
en 5 jours ses clients et ses prospects,<br />
continuer à échanger, à se<br />
positionner par rapport à ses concurrents.<br />
C’est ce qu’il y a de plus précieux<br />
pour continuer à se développer<br />
et ne pas rester en arrière.<br />
C’est justement en période de crise<br />
qu’il faut savoir renouveler son offre,<br />
innover et présenter les nouvelles<br />
gammes aux visiteurs du monde<br />
entier.<br />
Que pensez-vous de l’évolution<br />
de la participation des entreprises<br />
marocaines ?<br />
Depuis 2002, la participation des entreprises<br />
marocaines au SIAL n’a fait<br />
que se développer. Nous ne pouvons<br />
que nous en réjouir : 47 exposants<br />
en 2002, 75 au SIAL 2010, ce qui<br />
prouve le dynamisme des entreprises<br />
de ce pays et leur volonté d’être<br />
présentes sur le marché mondial<br />
avec des produits de qualité. Nous<br />
serons heureux de les accueillir en-<br />
Olivia Grosbois, Directrice SIAL GROUP<br />
core plus nombreuses cette année.<br />
Comment peuvent-elles se démarquer<br />
dans un si grand salon ?<br />
Il faut avant tout valoriser son offre<br />
et ses innovations produits. La<br />
qualité de l’offre présentée est aussi<br />
importante que le décor du stand<br />
lui même. C’est pour cela que nous<br />
organisons SIAL innovation, une<br />
opération gratuite, réservée et proposée<br />
à tous les exposants qui permet<br />
de « sortir du lot » auprès de 70 %<br />
des visiteurs du SIAL.<br />
A mon sens, il est important de<br />
connaître la cible et les objectifs<br />
qu’une entreprise se fixe lorsqu’elle<br />
participe au SIAL. Il faut donc bien<br />
se préparer, en amont du salon et<br />
pas uniquement sur le salon.<br />
Les exposants les plus satisfaits<br />
sont ceux qui préparent leurs actions<br />
commerciales, leur argumentaire<br />
produits, qui ont pris le temps de<br />
réfléchir à leur stratégie, vis-à-vis<br />
des produits concurrents, pour se<br />
démarquer et proposer la meilleure<br />
offre. Bien sûr, il faut prévoir un catalogue<br />
des tarifs et des informations<br />
sur les conditions de livraison et le<br />
type d’emballage.<br />
Compte tenu de l’audience très internationale<br />
du SIAL, il est également<br />
important de prévoir sur son stand<br />
une équipe qui parle l’anglais, voire<br />
d’autres langues.<br />
Le SIAL est aussi un moment de<br />
convivialité et de partage et découverte<br />
pour les visiteurs : dans la mesure<br />
du possible, il faut proposer des<br />
dégustations ou des démonstrations<br />
culinaires, à base des produits : il est<br />
aussi important pour un visiteur de la<br />
distribution de déguster un produit,<br />
d’en connaître ses modes de livraison,<br />
que pour un visiteur de la restauration<br />
de le voir décliné dans une<br />
recette, mis en œuvre. Sur la Cuisine<br />
by SIAL, les exposants qui n’ont pas<br />
de cuisine sur leur stand peuvent<br />
réserver un créneau de démonstrations<br />
et bénéficier des infrastructures<br />
professionnelles<br />
SIAL s’est implanté dans plusieurs<br />
pays, et dernièrement au<br />
Moyen-Orient. Quel est votre bilan<br />
de cette stratégie d’internationalisation<br />
?<br />
Nous sommes persuadés depuis<br />
plusieurs années maintenant, que<br />
la meilleure façon de s’inscrire dans<br />
l’avenir de l’agroalimentaire mondial<br />
et de l’anticiper, c’est d’être partie<br />
prenante d’un de ces plus grands<br />
événements… qu’il se situe sur un<br />
marché mature, très large, aussi bien<br />
que sur un marché en développement.<br />
Aujourd’hui, le SIAL a étendu son<br />
expertise sur tous les continents en<br />
s’implantant en Chine, au Canada,<br />
au Moyen-Orient et cette année au<br />
Brésil, dans l’objectif d’offrir une<br />
plateforme unique d’échanges et de<br />
business pour tous les professionnels<br />
de l’agroalimentaire.<br />
A quand un SIAL Maghreb ou Afrique<br />
à Casablanca ?<br />
Incontestablement, l’Afrique fait<br />
partie des zones géographiques sur<br />
lesquelles nous réfléchissons. Et<br />
oui effectivement pourquoi pas un<br />
prochain SIAL au Maroc ?<br />
Propos recueillis par<br />
Florence CLAIR<br />
Parcours<br />
Olivia Grosbois a effectué la majeure partie de sa carrière chez Comexposium, qu’elle a intégré<br />
il y a 18 ans. Tout d’abord Responsable Commerciale sur le secteur des salons de la machine<br />
outil, des arts graphiques et des hautes technologies, elle rejoint l’équipe du SIAL à Paris<br />
entre 1998 et 2003, en tant que Responsable du Marketing–développement. A cette occasion,<br />
elle travaille étroitement avec les équipes commerciales pour identifier de nouveaux marchés<br />
et pays de développement.<br />
En 2004, elle rejoint la Division Agriculture Alimentation et prend la direction du salon Europain, le<br />
salon Mondial de la Boulangerie-Pâtisserie, qui se tient à Paris tous les deux ans. En 2010, elle<br />
prend la Direction du SIAL Paris et du SIAL Group dont elle poursuit le développement avec le lancement de SIAL<br />
Brésil, dont la 1 ère édition vient de se tenir du 25 au 28 juin 2012 à Sao Paulo. En tant que Directrice du SIAL Group, elle<br />
assure le développement et la coordination du réseau qui comprend le SIAL à Paris, ainsi que les SIAL développés en<br />
Chine à Shanghai, au Middle East à Abu Dhabi, au Brésil à Sao Paulo et au Canada, à Toronto et Montréal cette année.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 23
Fancy Food Show<br />
En attendant New York…<br />
La 58 ème édition du Summer Fancy Food Show, salon des produits gourmets, s’est tenue du 17 au 19 juin<br />
2012 à Washington DC (Etats-Unis). 2.250 exposants de 80 pays et régions y ont présenté quelques<br />
150.000 produits. Parmi eux, le Maroc signait sa 14 ème participation.<br />
Malgré la crise, le marché<br />
des produits gourmets se<br />
porte bien aux Etats-Unis,<br />
avec une croissance de<br />
19% entre 2009 et 2011. Les ventes<br />
ont ainsi atteint 75 milliards de<br />
Dollars l’année dernière. Du côté des<br />
tendances majeures : les produits<br />
casher arrivent en tête, suivis des<br />
produits 100% naturels.<br />
Pour les importateurs et distributeurs<br />
nord-américains, le Fancy Food<br />
Show est un événement incontournable<br />
pour débusquer les tendances<br />
de demain. « Les acheteurs sont<br />
toujours à la recherche de la prochaine<br />
nouveauté, et cette année,<br />
le salon a accueilli plus de 250<br />
nouveaux exposants, contre 180 en<br />
2011 », explique Louise Kramer, Directrice<br />
Communication de NASFT,<br />
association du secteur des produits<br />
gourmets et organisateur des Fancy<br />
Food Shows.<br />
Une participation marocaine<br />
diversifiée mais réduite<br />
Sur 418 m 2 (contre 372 m 2 en 2011),<br />
24<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Fancy Food Show Salon<br />
le pavillon marocain<br />
était plutôt spacieux et<br />
ouvert cette année.<br />
« Le pavillon est à<br />
la fois sobre, professionnel,<br />
et avec cette<br />
touche marocaine qui<br />
fait sa spécificité. Et<br />
ce qui est le plus important,<br />
c’est que les<br />
exposants en soient<br />
contents », commente<br />
Rachad Bouhlal, Ambassadeur<br />
du Maroc<br />
en poste à Washington,<br />
lors de sa visite<br />
officielle.<br />
Par contre, seuls 17 exposants,<br />
contre 26 en 2011, avaient fait le déplacement<br />
cette année. La raison ?<br />
« Les exposants marocains sont<br />
beaucoup plus intéressés par New<br />
York », analyse Nadia Drafate, Directrice<br />
du Département Communication<br />
de Maroc Export. La région de<br />
New York est en effet beaucoup plus<br />
dynamique<br />
pour le marché<br />
des produits<br />
gourmets. La<br />
diversité était<br />
tout de même<br />
au rendezvous<br />
sur le<br />
pavillon : huile<br />
d’olive et d’argan,<br />
couscous,<br />
conserves<br />
végétales et<br />
de poisson,<br />
safran, mais<br />
aussi deux<br />
producteurs de<br />
jus. Enfin, les<br />
De notre envoyée spéciale à Washington,<br />
Florence CLAIR<br />
produits élaborés ont rencontré un<br />
certain succès, qu’il s’agisse des salades<br />
marocaines de Salvema ou de<br />
la « Couscous Sauce » de Tajini, en<br />
bonne voie de référencement chez<br />
un grand distributeur. Les visiteurs<br />
ont pu déguster l’offre marocaine sur<br />
les différents stands, sur deux bars<br />
à jus, ainsi que sur l’espace cooking<br />
show, animé comme l’année dernière<br />
par le Chef Muse, originaire du<br />
Maroc et travaillant aux Etats-Unis.<br />
Certains exposants auraient souhaité<br />
que cette animation soit plus voyante,<br />
avec de grands plats conviviaux<br />
plutôt qu’une dégustation.<br />
Pour les entreprises présentes, le<br />
marché américain – malgré ses<br />
contraintes - représente une opportunité<br />
à développer sur le long terme.<br />
Certains, comme Dari, travaillent<br />
ce marché depuis près d’une décennie.<br />
Dans le cadre de l’accord<br />
de libre échange, les exportations<br />
de produits alimentaires marocains<br />
progressent régulièrement (+18%<br />
• De g. à dr. : Yassir Bencheikh, Directeur Général de Fady Import-Export,<br />
importateur canadien des produits de Dari, Citruma, Salvema et Cartier<br />
Saada, entre autres, Abdeslam Zefri, Conseiller Economique à l’Ambassade<br />
du Maroc aux Etats-Unis, et Rachad Bouhlal, Ambassadeur du Maroc.
entre 2010 et 2011 – cf. graphique).<br />
Mais « avec les professionnels, nous<br />
étudions comment améliorer davantage<br />
les exportations », indique<br />
Rachad Bouhlal. Sur le marché de<br />
l’huile d’olive par exemple, l’origine<br />
Maroc doit encore se faire une place.<br />
Pourquoi ne pas prendre exemple<br />
sur nos voisins tunisiens, qui avaient<br />
dédié toute une allée à l’huile d’olive<br />
avec une douzaine de producteurs ?<br />
Rendez-vous en 2013 !<br />
Avec 13.500 visiteurs, l’affluence de<br />
cette 58 ème édition était moindre que<br />
l’année précédente (15.500 personnes)<br />
et sans comparaison avec<br />
les allées bondées lorsque le show<br />
se tenait à New York (25.000). La<br />
bonne nouvelle est que le salon fera<br />
son grand retour à New York l’année<br />
prochaine, du 30 juin au 2 juillet, les<br />
travaux de rénovation du centre d’exposition<br />
devant être achevés d’ici là.<br />
Le Fancy Food Show pourrait alors<br />
renouer avec son affluence habituelle.<br />
Pour autant, la qualité était<br />
au rendez-vous. « Il y a eu moins<br />
d’affluence mais les distributeurs et<br />
Une huile d’argan primée<br />
aux Sofi Awards<br />
Créée en 2008<br />
et dirigée par<br />
Mounsif Tolab,<br />
Mediterranean<br />
Gourmet est une<br />
société américaine<br />
de distribution,<br />
spécialisée, comme son<br />
nom l’indique, dans les produits<br />
gourmets en provenance de la<br />
région méditerranéenne, et plus<br />
particulièrement du Maroc :<br />
épices, olives, citrons confits,<br />
poivrons farcis, huiles d’olive<br />
et d’argan, couscous, pâtes,<br />
harissa... Parmi eux, une huile<br />
d’argan conditionnée en emballage<br />
métallique, et récompensée<br />
à l’occasion du salon par<br />
un Sofi Award d’Argent, dans la<br />
catégorie huile. Les Sofi Awards<br />
sont décernés chaque année<br />
aux meilleurs produits gourmets<br />
présentés sur le Fancy Food<br />
Show.<br />
Etats-Unis<br />
Quelques produits innovants repérés sur le salon<br />
• Des biscuits aux olives marocaines<br />
Fabriqués artisanalement par Lark Fine Fodds, les<br />
Scourtins sont des snacks sucrés/salés contenant des<br />
olives noires marocaines. Récompensé par un Sofi Gold<br />
sur le salon, ce produit très aromatique se savoure seul<br />
ou avec du fromage.<br />
• Un pétillant rosé sans alcool<br />
La société Didier Goubet, spécialisée dans les produits naturels<br />
du terroir français, propose une nouvelle boisson pétillante et<br />
sans alcool. Ce Merlot Rosé est un jus de raisins provenant de<br />
vieilles vignes bordelaises, cultivées en agriculture biologique.<br />
• Boisson au vinaigre<br />
Vinki est une boisson sucrée à base de jus de grenade ou de<br />
cassis et de vinaigre de cidre. Elle combine ainsi les qualités<br />
de ces « superfruits » aux bénéfices du vinaigre pour la santé<br />
digestive et l’absorption des nutriments essentiels comme le<br />
calcium.<br />
• Une glace à l’hibiscus<br />
Les esquimaux Luna Pops se déclinent en saveurs inédites,<br />
telle la variété « Hibiscus Citron », fabriquée à partir de jus de<br />
citron et d’infusion de fleurs d’hibiscus. Cette glace est garantie<br />
100% naturelle, sans conservateurs et riche en antioxydants.<br />
importateurs qui ont fait l’effort de<br />
venir étaient de qualité », commente<br />
Amine Khalil, Directeur Développement<br />
de Dari. « Nous avons eu<br />
un bon feed-back des distributeurs,<br />
magasins, chaînes hôtelières.... Ils<br />
ont vraiment apprécié la qualité des<br />
produits. De plus, la dégustation<br />
attire toujours la foule. Il ne faut pas<br />
oublier que c’est un salon de l’ali-<br />
mentaire ! », souligne Yassir Bencheikh,<br />
Directeur Général de Fady<br />
Import-Export, importateur canadien<br />
de plusieurs marques marocaines.<br />
En attendant, Maroc Export prévoit<br />
l’organisation, sur le modèle de la<br />
Caravane de l’Export, « d’un grand<br />
prospect-tour à l’automne 2012, avec<br />
des rendez-vous B to B ciblés »,<br />
révèle Nadia Drafate.<br />
Evolution des exportations marocaines vers les Etats-Unis<br />
(Source : Ambassade des Etats-Unis au Maroc – USDA)<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 25
MaroCarne<br />
Les viandes rouges à l’honneur<br />
La Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) a organisé, du 6 au 8 juillet derniers à<br />
Casablanca, la 1 ère édition de MaroCarne, salon international des viandes rouges. S’inscrivant dans le<br />
cadre du contrat-programme de la filière, cet événement a réuni quelques 50 exposants, professionnels<br />
du secteur, fournisseurs et institutionnels.<br />
La rédaction<br />
Placé sous le thème « produire<br />
en quantité une viande<br />
de qualité au profit du<br />
consommateur », MaroCarne<br />
a été inauguré par Aziz Akhannouch,<br />
Ministre de l’Agriculture et de<br />
la Pêche Maritime. Selon ce dernier,<br />
« le secteur des viandes rouges est<br />
porteur et important : il représente<br />
60% des emplois agricoles et 35%<br />
de la valeur ajoutée agricole avec<br />
35 milliards de Dirhams. Aujourd’hui,<br />
nous sommes en phase avec le plan<br />
de développement 2020, qui est<br />
réalisé à 86%. » En ce qui concerne<br />
la problématique des abattoirs, M.<br />
Akhannouch estime qu’il s’agit<br />
« d’un grand challenge. Il faut étudier<br />
comment opérer les réformes<br />
nécessaires afin de laisser l’initiative<br />
au secteur privé d’investir ce champ<br />
et d’apporter une intégration amont/<br />
aval. » Une problématique qui reste<br />
non résolue actuellement. Hammou<br />
Ouhelli, Président de la FIVIAR,<br />
estime que cela ne demande pas<br />
des moyens financiers, « mais<br />
plutôt des dispositions législatives<br />
et administratives, pour progressive-<br />
26<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Marocarne Salon<br />
ment aller de l’avant<br />
et faire disparaitre<br />
les structures non<br />
conformes. »<br />
Sur le salon, une<br />
signature du livre<br />
intitulé « La salubrité<br />
et la qualité des<br />
viandes rouges »<br />
a également eu<br />
lieu, par Bouazza<br />
Kherrati, auteur du<br />
livre et Président de<br />
l’Association Marocaine<br />
de Protection<br />
et d’Orientation du Consommateur,<br />
et M. Ouhelli. Ce livre contient 4<br />
axes : méthodes de travail dans les<br />
abattoirs, caractéristiques des abattoirs<br />
modernes, diagnostic médical<br />
vétérinaire, dont la nouveauté est le<br />
diagnostic médical des chameaux,<br />
et enfin application de la méthode<br />
HACCP en abattoirs. L’auteur s’est<br />
référé à des expériences faites en<br />
France, Argentine, Belgique et Allemagne.<br />
Présence internationale<br />
Aux côtés des opérateurs nationaux,<br />
plusieurs participants étrangers<br />
avaient fait le déplacement.<br />
« L’Australie est<br />
notre invitée d’honneur et<br />
plusieurs délégations sont<br />
venues assister à cette 1 ère<br />
édition : la Catalogne et<br />
son Ministre de l’Agriculture,<br />
l’Algérie, la France,<br />
l’Allemagne », indique<br />
Hammou Ouhelli. Du côté<br />
des Australiens, la société<br />
Samex a présenté son<br />
offre de viande de bœuf,<br />
chèvre, mouton…et même dromadaire<br />
! Exportant déjà au Maroc, elle<br />
était à la recherche d’importateurs et<br />
distributeurs. Quant à Waga Engineering<br />
et Distribution, cette société<br />
marocaine propose des formations,<br />
du consulting et des équipements<br />
en provenance d’Australie. « Nous<br />
avons notamment réalisé l’étude sur<br />
la traçabilité et l’identification des<br />
viandes rouges, à la demande du<br />
Ministère de l’Agriculture », souligne<br />
Nisrine Hedaoui, DG Adjointe de<br />
Waga. L’Argentine était aussi au rendez-vous<br />
avec un stand. « Nous<br />
exportons déjà au Maroc de la<br />
viande, dont le goût est mondialement<br />
reconnu. Nous souhaitons<br />
également apporter nos savoir-faire<br />
techniques, fruit d’une forte tradition<br />
argentine, comme l’amélioration des<br />
races par l’importation de semences,<br />
le développement des technologies<br />
de découpe et traitement des viandes,<br />
etc. », explique Pablo Martin<br />
Piñeiro Aramburu, Ministre-Conseiller<br />
à l’Ambassade d’Argentine au<br />
Maroc.<br />
Des fournisseurs ont par ailleurs<br />
présenté l’ensemble de leur offre à<br />
destination des éleveurs, bouchers
et industriels. PSV Maroc a exposé<br />
sa toute dernière nouveauté, un<br />
hachoir réfrigéré, tandis que Multivac<br />
a fait une démonstration de son<br />
operculeuse « skin », permettant une<br />
meilleure conservation et un très bon<br />
aspect visuel de la viande. Spécialisée<br />
dans la production d’aliments<br />
pour le secteur avicole, la société Alf<br />
Al Fellous vient, quant à elle, de lancer<br />
une nouvelle gamme d’aliments<br />
destinés aux ruminants.<br />
Enfin, le salon a connu la participation<br />
d’entreprises de transformation<br />
comme Copag Elevage, Biobeef,<br />
Casa Viande ou encore Charcuterie<br />
Miami. Copag Elevage, branche de<br />
la coopérative dédiée à l’engraissement<br />
de bovins, poursuit son chemin.<br />
« Notre feed-lot, d’une capacité<br />
de 11.000 têtes, est aujourd’hui<br />
rempli à 65%. Un abattoir et atelier<br />
de découpe devraient voir le jour<br />
l’année prochaine, accompagnés du<br />
développement d’une marque, avec<br />
une garantie de qualité et de traçabilité<br />
de bout en bout », révèle M’Hamed<br />
Loultiti, Président de Copag.<br />
« Outre l’engraissement des veaux<br />
mâles de race laitière, nous avons<br />
développé le croisement industriel<br />
avec du Charolais et l’importation<br />
d’animaux de races à viande afin de<br />
répondre aux besoins de nos clients.<br />
Les résultats, aussi bien techniques<br />
qu’économiques, sont très encoura-<br />
Maroc<br />
geants », indique Abdelmounaim El<br />
Mokhtari, Responsable Technique<br />
Copag Elevage.<br />
Bref, les opérateurs présents sont<br />
porteurs de projets de développement,<br />
un signe encourageant malgré<br />
le faible nombre de visiteurs ayant<br />
parcouru les allées.<br />
Cycle de conférences<br />
Cette 1 ère édition a été ponctuée par un ensemble de conférences sur divers<br />
thèmes relatifs au secteur de l’élevage, animées par des professionnels<br />
tels Sonabetail ou encore des institutionnels comme l’Office National<br />
de Sécurité Sanitaire des Aliments (ONSSA). Ont été abordées notamment<br />
la conduite d’engraissement des bovins et des ovins, ainsi que<br />
l’optimisation de la production animale reposant sur la bonne alimentation<br />
et le suivi continu, qui se reflètent par la suite sur la qualité des viandes<br />
(tendreté, couleur, jutosité, gras, etc.).<br />
D’autre part, l’ONSSA, représenté par Dr Asmae Kamili, a mis en avant le<br />
Système National d’Identification et de Traçabilité (SNIT), un système en<br />
cours de mise en place pour le contrôle de l’identification et des mouvements<br />
des animaux. Dr Kamili a par ailleurs présenté les moyens mis en<br />
application et les méthodes de marquage, et mis l’accent sur la sensibilisation<br />
des éleveurs à l’importance de l’identification et de la traçabilité<br />
des animaux pour la santé publique, les échanges commerciaux, les<br />
situations d’urgence, la production animale…<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 27
Focus<br />
Logistique agroalimentaire<br />
28<br />
© erikdegraaf - Fotolia.com<br />
• Des points forts, notamment au niveau de l’approvisionnement des IAA<br />
• Des freins persistent pour la modernisation et l’externalisation, notamment pour les<br />
produits frais et surgelés et pour la distribution en circuit traditionnel<br />
• Des gains quantitatifs et qualitatifs à la clé<br />
• Sensibilisation, information et formation : des efforts à poursuivre<br />
Logistique<br />
Une introduction<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Logistique agroalimentaire<br />
Externaliser<br />
ou ne pas externaliser ?<br />
page 29<br />
Logistique<br />
agroalimentaire<br />
Externaliser ou ne pas<br />
externaliser ?<br />
page 32
Focus<br />
Logistique<br />
Logistique<br />
Une introduction<br />
La logistique et les hommes qui la composent ont un rôle déterminant<br />
dans la compétitivité de l’économie marocaine. Il est important de<br />
l’améliorer de manière pragmatique, progressive et constante. Les<br />
entreprises doivent donc maitriser et optimiser tous les maillons de<br />
cette « Supply Chain » en intégrant le binôme Qualité / Rentabilité,<br />
en tenant compte de la culture de l’entreprise qui est bien souvent<br />
ignorée et de la conduite du changement qui en découle.<br />
Franck Cerdan<br />
Directeur Général de MANORG<br />
www.manorg.ma<br />
Les thèmes qui suivent vont<br />
permettre de présenter la logistique<br />
au quotidien que ce<br />
soit en interne ou en externe.<br />
Qu’est-ce que la logistique ?<br />
La logistique se définit comme étant<br />
« l’art d’amener une marchandise :<br />
1) en un lieu déterminé<br />
2) au moment choisi<br />
3) en quantité strictement nécessaire,<br />
et qui plus est :<br />
4) en qualité et au moindre coût. »<br />
En soit : COUT = QUANTITE +<br />
QUALITE + DELAI<br />
La logistique fait appel à plusieurs<br />
métiers et savoir-faire qui concourent<br />
à la gestion et à la maîtrise des flux<br />
physiques et d’informations ainsi que<br />
des moyens.<br />
Les quatre grands types<br />
de logistiques<br />
Dans une organisation, il existe quatre<br />
grands types de logistiques qui<br />
Driss Herrati<br />
Directeur Général d’Avenir Formation<br />
www.avenirformation.ma<br />
peuvent être distinguées, à savoir :<br />
- la logistique en amont ou d’approvisionnement<br />
qui assure la circulation<br />
des produits entrants et sortants des<br />
sites de production ;<br />
- la logistique interne qui correspond<br />
aux flux de fabrication à l’intérieur du<br />
lieu de production ou d’assemblage<br />
et se situe en amont ;<br />
- la logistique en aval qui répond à<br />
l’approvisionnement des réseaux de<br />
distribution ;<br />
- la logistique inverse ou retour qui<br />
correspond aux flux de produits ou<br />
d’éléments non utilisables circulant<br />
vers des sites de stockage, de retraitement<br />
ou de recyclage.<br />
La chaîne de logistique<br />
La marchandise circule d’une unité<br />
de production vers un point de vente,<br />
en transitant parfois par une unité de<br />
fabrication ou de transformation.<br />
En amont, la marchandise peut être<br />
stockée dans des entrepôts indus-<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 29
Focus Focus<br />
Logistique<br />
triels ou transiter par des platesformes<br />
logistiques, dans lesquelles<br />
certaines prestations de conditionnement<br />
ou de préparations peuvent<br />
être réalisées.<br />
En aval, elle peut être stockée dans<br />
des entrepôts de distribution ou simplement<br />
transiter par des plates-formes<br />
de distribution, pour réaliser des<br />
changements de mode de transport.<br />
En fonction de son organisation, l’entreprise<br />
peut opter pour une externalisation<br />
de certaines de ses activités<br />
de logistique, à savoir :<br />
- 1 ère PL (Partie Logistique) : cela<br />
concerne la sous-traitance des opérations<br />
de transport ;<br />
- 2 ème PL qui vise à externaliser les<br />
activités de transport et d’entreposage<br />
;<br />
- 3 ème PL : c’est l’externalisation<br />
classique consistant à confier à un<br />
spécialiste la réalisation des opérations<br />
et la mise en place des outils,<br />
compétences, et systèmes nécessaires<br />
avec pour objectif l’amélioration<br />
de la performance ;<br />
- 4 ème PL : il s’agit d’une externalisation<br />
plus poussée que la précédente.<br />
En effet, le prestataire n’a plus en<br />
charge la distribution d’un produit<br />
sur une région donnée, mais l’optimisation<br />
d’une chaîne intégrant son<br />
client, les clients et fournisseurs de<br />
son client.<br />
La logistique dans la<br />
30<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
politique des agroindustriels<br />
Durant ces deux dernières années,<br />
les entreprises du secteur agroalimentaire<br />
ont affiché des performances<br />
en hausse. En effet, elles sont<br />
dues spécialement à une attention<br />
particulière à la préservation de<br />
l’environnement dans les pays développés,<br />
s’inscrivant ainsi dans les<br />
priorités des entreprises agro-industrielles.<br />
Pour cela, la logistique est un<br />
recours permettant à une bonne maîtrise<br />
de la chaîne de valeur tout en<br />
préservant l’environnement et optimisant<br />
les ressources nécessaires à la<br />
bonne gestion de la productivité des<br />
entreprises. Au Maroc, les Etudes<br />
d’Impact Ecologique (EIE) seront<br />
dorénavant obligatoires pour toute<br />
installation d’entreprise ou même de<br />
construction d’immeuble.<br />
Réaliser des gains<br />
de productivité<br />
La productivité se définit comme<br />
le rapport entre une production et<br />
les ressources mises en œuvre<br />
pour l’obtenir, ou encore entre une<br />
production et l’une seulement de ces<br />
ressources.<br />
En soit : PRODUCTIVITE = PRO-<br />
DUCTION / RESSOURCES MISES<br />
EN ŒUVRE<br />
Grâce à une logistique optimisée et<br />
maîtrisée, le Maroc verra réduire ses<br />
coûts logistiques de 20% du PIB actuellement<br />
à 15% d’ici 2015, au profit<br />
des consommateurs et de la compétitivité<br />
des opérateurs économiques.<br />
De plus, il accélérera la croissance<br />
du PIB à travers l’émergence d’un<br />
secteur logistique compétitif avec<br />
des acteurs logistiques intégrés et<br />
des plates-formes de services performantes,<br />
considérées comme de véritables<br />
centres de concentration et de<br />
création de valeur ajoutée logistique<br />
(+0,5 à +0,7 points de PIB par an).<br />
Enfin, le secteur logistique contribue<br />
au développement durable du pays,<br />
notamment grâce à la réduction des<br />
nuisances telles que la baisse du<br />
nombre de tonnes par kilomètres de<br />
30%, de la réduction de des émissions<br />
de CO 2 de 35% d’ici à 2015 et<br />
de la décongestion des routes et des<br />
villes.<br />
Afin d’atteindre ces objectifs, la mise<br />
en œuvre de la stratégie logistique<br />
s’article ainsi :<br />
- par le développement et la mise en<br />
œuvre d’un réseau national intégré<br />
de Zones Logistiques Multi-Flux<br />
(ZLMF) ;<br />
- par l’optimisation des flux de marchandises<br />
;<br />
- par le développement des compétences<br />
à travers un plan national<br />
de formation dans les métiers de la<br />
logistique ;<br />
- par la mise en place d’un cadre de<br />
gouvernance du secteur et de mesures<br />
de régulation adaptées.
Focus Focus<br />
Logistique<br />
Logistique agroalimentaire<br />
Externaliser ou ne pas externaliser ?<br />
La logistique représente une part importante de l’activité d’une entreprise agroalimentaire, et les<br />
spécialistes de ce métier s’activent pour améliorer ce maillon auprès de leurs clients. Toutefois, mis à part<br />
les grands groupes industriels qui intègrent la logistique dans leur stratégie, de nombreuses entreprises ne<br />
disposent pas encore d’une structure logistique identifiée. Se pose alors la question d’externaliser… ou pas !<br />
La logistique évolue positivement<br />
au Maroc. Pour preuve,<br />
dans la dernière étude de la<br />
Banque Mondiale, « Connecting<br />
to Compete 2012 : Trade Logistics<br />
in the Global Economy », le<br />
Royaume se hisse à la 50 ème place<br />
mondiale, alors qu’il figurait en 113 ème<br />
position en 2007 en terme de performance<br />
logistique. Un saut attribué,<br />
selon le rapport, à l’approche globale<br />
du pays, qui a implémenté une stratégie<br />
logistique et de connectivité.<br />
L’optimisme des professionnels de<br />
ce secteur le confirme. « Nous avons<br />
assisté à une évolution importante et<br />
nous pensons que le secteur est en<br />
pleine mutation au niveau logistique.<br />
C’est très positif dans l’ensemble »,<br />
confirme Younes Lamarti, Directeur<br />
Général Délégué de SNTL Damco.<br />
32<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
La rédaction<br />
Logistique agroalimentaire :<br />
des points faibles<br />
Bien que le secteur de la logistique<br />
connaisse une certaine émergence,<br />
il n’en reste pas moins confronté à<br />
un certain nombre de difficultés. « Le<br />
contrat-programme est très long<br />
à mettre en place pour plusieurs<br />
raisons politiques et à cause de la<br />
grosse problématique du coût du<br />
foncier. Il y a beaucoup de spéculation<br />
car les gens se rendent<br />
compte que la logistique a le vent en<br />
poupe. C’est le problème n°1 pour<br />
les opérateurs du secteur », déclare<br />
Laurent Majerus, Directeur Supply<br />
Chain chez Ipsen Logistics. D’autres<br />
problèmes sont également majeurs<br />
et entravent la bonne marche de<br />
la logistique dans les entreprises<br />
agroalimentaires. Citons le déficit<br />
constaté au niveau des ressources<br />
humaines, avec une formation pas<br />
L’enjeu formation<br />
S’il y a un challenge à relever pour la bonne marche de la logistique, c’est<br />
bien la formation. Ce moyen représente en effet un enjeu considérable qui<br />
ne peut qu’aider à améliorer le secteur. « La formation du personnel est<br />
sans doute l’aspect le plus important, et ce à tous les échelons. Or, il n’existe<br />
pas de formation initiale aujourd’hui », affirme Pierre Caruana, Associé de<br />
GCL. « Les master ont le vent en poupe, mais il manque des responsables<br />
techniques (middle management) et des opérateurs (caristes…). On trouve<br />
des supply chain managers, mais pas les niveaux intermédiaires », renchérit<br />
Laurent Majerus, Directeur Supply Chain chez Ipsen Logistics.<br />
C’est dans ce cadre qu’un contrat-programme 2011 – 2013 a été mis en<br />
place et signé par la Fédération du Transport, la CGEM et le Ministère du<br />
Transport et de l’Équipement. L’objectif de ce plan vise à proposer diverses<br />
solutions de formation destinées, entre autres, à 120.000 chauffeurs<br />
pour la conduite économique, rationnelle et défensive, à 4.000 exploitants<br />
de transport, ainsi qu’aux dirigeants des sociétés de transport pour être<br />
des opérateurs économiques agréés, afin de faciliter l’export des produits<br />
marocains. Toutefois, selon Driss Herrati, Directeur Général d’Avenir Formation,<br />
« ces besoins ne sont toujours pas satisfaits à ce jour. »
Focus<br />
34<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
assez adaptée aux besoins des entreprises.<br />
D’autre part, la logistique<br />
passe souvent au second plan par<br />
rapport à d’autres impératifs comme<br />
la production. « Les points faibles<br />
sont essentiellement dus à l’intérêt<br />
porté à l’amélioration des outils de<br />
la production et aux approvisionnements<br />
», révèle Younes Lamarti. Selon<br />
lui, « la logistique est malheureusement<br />
considérée comme le maillon<br />
faible et beaucoup plus comme un<br />
centre de coût. »<br />
Un autre fléau existant est celui du<br />
transport informel. « Les réseaux<br />
de transport informel sont parmi les<br />
points faibles, pour ne pas dire noirs,<br />
de la logistique agroalimentaire au<br />
Maroc. Il faut dire que le manque<br />
de flotte de camions modernes est<br />
devenu alarmant », regrette Faycel<br />
Srati, Consultant Manager chez<br />
Goodwill Consulting. A cela s’ajoute<br />
la non-conformité de plusieurs<br />
entrepôts destinés au stockage de<br />
produits agroalimentaires au niveau<br />
requis. « Quand on sait que la moitié<br />
des toxi-infections est due à une rupture<br />
de la chaîne de froid, il faut bien<br />
se poser des questions sur l’harmonie<br />
de tous les maillons de la chaîne<br />
logistique », affirme M. Srati.<br />
… mais aussi des points forts<br />
Malgré ses faiblesses, le secteur est<br />
en marche et présente un aspect<br />
positif au Maroc. « Comme c’est un<br />
secteur mature, on peut dire que<br />
cela constitue un vrai point fort qui<br />
pousse vers l’amélioration et l’optimisation<br />
à tous les niveaux », admet<br />
Younes Lamarti. D’autres points forts<br />
sont révélés dans l’étude réalisée<br />
auprès de quelques entreprises<br />
Trois questions à Brahim Lemseffer, Directeur Logistique du Groupe Label’Vie<br />
Pour quelles raisons avez-vous opté pour l’externalisation de l’entreposage<br />
et du transport ?<br />
Ce choix est purement stratégique. En tant que commerçants, la disponibilité<br />
du produit et sa rentabilité sont au cœur de notre quotidien. Notre structure<br />
logistique repose donc sur un premier pôle d’expertise interne en pilotage<br />
de flux, en charge d’organiser le flux de marchandise sur l’ensemble de la<br />
chaîne d’approvisionnement. Ce pôle est une sorte de matière grise des opérations<br />
entérinées par les entités commerciales.<br />
En second lieu, l’exécution logistique se met au tempo des pilotes de flux<br />
pour garantir les acheminements de la marchandise dans les points de vente<br />
à temps, et au moindre coût. Bien que cette seconde activité soit cruciale<br />
pour la réussite de nos opérations, son expertise ne représente pas en soi un aspect stratégique pour le groupe.<br />
Nous faisons donc appel à des experts en entreposage et transport qui répondent à nos attentes en assurant à<br />
la fois une excellence opérationnelle, une maîtrise des coûts de fonctionnement et une flexibilité par rapport aux<br />
fluctuations de charge de notre activité.<br />
Vos coûts logistiques ont-ils été réduits ?<br />
L’externalisation a été pour nous une opportunité pour moderniser nos outils de travail, nos process et surtout<br />
notre performance. Il est donc difficile de comparer les coûts logistiques dans deux configurations différentes. En<br />
revanche, l’externalisation nous a permis de mieux maîtriser notre modèle de coûts, tout en évitant d’investir dans<br />
des moyens d’exécution à faible valeur ajoutée pour le groupe.<br />
Comment voyez-vous l’évolution de votre organisation logistique et quels sont vos projets dans ce sens ?<br />
Notre organisation logistique a été mise en place pour répondre aux exigences de qualité et de rentabilité du groupe.<br />
Nous avons vocation à être de plus en plus proches de nos points de vente et donc de nos consommateurs ;<br />
de plus en plus intégrés avec nos fournisseurs.<br />
Nous nous penchons également sur les dimensionnements d’espaces logistiques pour accompagner l’expansion<br />
du groupe.<br />
Nos principaux projets aujourd’hui sont autour du partage de la performance avec les fournisseurs et leur accompagnement<br />
via une cellule dédiée. Nous travaillons également sur l’automatisation des outils d’approvisionnements<br />
de nos points de vente, pour mieux maîtriser la détention en rayons.<br />
Enfin à moyen terme, nous analysons et dimensionnons nos besoins en surface d’entreposage à 5/10 ans, suite<br />
aux Business Plans réalisés par les différentes enseignes de la Holding en distribution alimentaire ou spécialisée.<br />
© Label’Vie
agroalimentaires par le cabinet GCL,<br />
en collaboration avec la Fenagri. Ils<br />
se déclarent au niveau des différentes<br />
phases d’approvisionnement,<br />
de stockage et de distribution, telle<br />
la maîtrise des stocks de matières<br />
premières et d’emballage, la possibilité<br />
d’utiliser des équipements<br />
d’entreposage et de manutention<br />
et la gestion des stocks de produits<br />
finis, ainsi que la maîtrise des coûts<br />
en cas de sous-traitance, etc. Cette<br />
macro-étude a par ailleurs dressé<br />
un état des lieux de la logistique<br />
dans le secteur agroalimentaire, afin<br />
de ficeler les attentes des entreprises<br />
agroalimentaires et de dresser<br />
des pistes d’amélioration. Objectif :<br />
sensibiliser les chefs d’entreprises<br />
à l’importance du maillon logistique,<br />
et contribuer au développement de<br />
solutions logistiques adaptées à ces<br />
entreprises.<br />
Les freins à l’externalisation<br />
de la logistique dans les IAA<br />
L’externalisation de la logistique<br />
peut apparaître comme un processus<br />
complexe pour les entreprises<br />
agroalimentaires qui préfèrent gérer<br />
en interne leur activité, plutôt que de<br />
recourir à des prestataires spécialisés.<br />
Un certain nombre de raisons<br />
freinent leur décision de moderniser,<br />
voire d’externaliser leur logistique.<br />
Si les multinationales et désormais<br />
les grandes entreprises ont recours<br />
à la sous-traitance, cela paraît moins<br />
évident aux PME, tout d’abord pour<br />
une question de transparence : il est<br />
parfois difficile pour elles de confier<br />
leurs stocks à des prestataires. « Le<br />
fait de basculer d’une situation généralement<br />
familiale à une situation<br />
d’externalisation ne fait pas partie de<br />
la tradition des petites entreprises »,<br />
indique Nabil Bennani, Directeur<br />
Général de la SDTM. Les freins de<br />
l’externalisation sont liés également<br />
à la perception des coûts. Certes,<br />
une logistique performante a un coût.<br />
Mais ces coûts existent de toute<br />
façon, globalisés dans les charges<br />
de l’entreprise.<br />
Focus<br />
Logistique<br />
Autre frein, les IAA craignent la<br />
perte de la maîtrise de la qualité, et<br />
plus particulièrement dans le cas de<br />
produits frais ou surgelés. « Nous<br />
avons un positionnement de haute<br />
qualité et nous préférons garder une<br />
maîtrise totale de nos produits et de<br />
la chaîne du froid. La fiabilité absolue<br />
dans le prestataire sur le segment du<br />
frais est un frein », témoigne Karima<br />
El Kmiti, Directrice du Développement<br />
de Qualavi, qui gère donc toute sa<br />
logistique en interne et estime son<br />
coût à environ 20% des frais de fonctionnement.<br />
Pour changer la donne,<br />
les prestataires ont tout intérêt à offrir<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 35
Focus Focus<br />
Logistique<br />
les outils et les moyens adaptés à<br />
chaque activité. Ainsi, « il faut garantir<br />
aux clients que les entrepôts sont<br />
conformes aux normes », déclare<br />
Laurent Majerus. « Mais pour la logistique<br />
froid, il n’y a pas encore une<br />
confiance établie », affirme-t-il. « Pour<br />
la chaîne du froid, le problème se<br />
pose en termes d’offre, car il n’existe<br />
pas vraiment d’offre intégrée sur le<br />
marché actuellement », confirme<br />
Nabil Bennani. Faute de prestataire,<br />
les industriels préfèrent donc gérer<br />
eux-mêmes la logistique à températute<br />
dirigée.<br />
En plus des freins classiques, il existe<br />
aussi des blocages spécifiques<br />
à l’organisation de la distribution au<br />
Maroc : le rôle des livreurs-vendeurs<br />
auprès des clients comme ambassadeurs<br />
de l’entreprise et sources<br />
d’information reste essentiel. « Nos<br />
technico-livreurs ont un savoir-faire et<br />
sont des connaisseurs du métier. Ils<br />
peuvent donc fournir des informations<br />
techniques aux clients », indique un<br />
opérateur du secteur laitier. Plusieurs<br />
entreprises optent donc pour l’internalisation<br />
de cette activité. « Notre<br />
activité de distribution reste toujours<br />
internalisée pour deux raisons<br />
majeures. La première est liée au<br />
fait qu’il s’agit d’un acte de vente<br />
au premier plan et non uniquement<br />
de livraison et qui demande une<br />
certaine expertise. La deuxième<br />
est que ce créneau n’a pas encore<br />
36<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
atteint un niveau avancé de maturité<br />
au Maroc », explique Mohamed<br />
Sbabou, Responsable Supply Chain<br />
chez Lesieur Cristal.<br />
Le point sur les gains<br />
Pourtant, les avantages de confier<br />
tout ou partie de sa logistique à un<br />
prestataire spécialisé sont nombreux.<br />
Le témoignage de Lesieur<br />
Cristal, qui a opté pour une externalisation<br />
de l’entreposage (et activités<br />
y afférentes), du transport et de la<br />
manutention, l’illustre parfaitement :<br />
« ce choix, rendu possible par l’émergence<br />
et la disponibilité de l’offre<br />
logistique au Maroc, s’explique par<br />
plusieurs raisons : bénéficier d’économies<br />
liées aux synergies chez le<br />
prestataire, se concentrer sur nos<br />
métiers de base, dégager du cash<br />
pour les investissements liés à nos<br />
métiers de base de type industriels<br />
ou agricoles, et enfin industrialiser<br />
la gestion de nos plates-formes »,<br />
résume Mohamed Sbabou.<br />
Le premier avantage généralement<br />
admis est une meilleure maîtrise des<br />
coûts. Tout d’abord parce qu’une<br />
sous-traitance permet de connaître<br />
ses coûts réels. « Pour les industriels,<br />
la logistique est confondue<br />
avec le process de production : ils ne<br />
connaissent donc pas le coût de leur<br />
logistique. Leurs ventes augmentent,<br />
mais les coûts augmentent en proportion,<br />
alors qu’il faudrait que la pro-<br />
ductivité augmente », analyse Pierre<br />
Caruana, Associé du cabinet GCL.<br />
Globalisés dans les charges, les frais<br />
inhérents à la logistique doivent être<br />
identifiés, poste par poste, avant de<br />
pouvoir être réduits. Si aujourd’hui,<br />
la plupart des entreprises qui externalisent<br />
ne le font que pour la partie<br />
transport, c’est pour une bonne<br />
raison. « Le transport, à lui seul, par<br />
exemple, représente 60% des frais<br />
logistiques. Vient ensuite le stockage<br />
qui peut atteindre les 30% ! Ces<br />
coûts faramineux doivent interpeller<br />
les chefs d’entreprises », s’exclame<br />
Faycel Srati.<br />
Après cette première étape d’identification,<br />
des gains importants sont<br />
possibles sur les achats, le coût<br />
des stocks, les pertes de produits,<br />
le transport… « Par exemple, sur le<br />
transport, il est possible de réaliser<br />
des économies de 10 à 30% en<br />
termes de taux de remplissage, de<br />
taux d’utilisation des camions, de<br />
baisse du nombre de pannes, de<br />
gestion des chauffeurs, de consommation,<br />
d’entretien… », évalue Pierre<br />
Caruana.<br />
Au-delà de cette simple réduction<br />
des coûts, l’externalisation permet<br />
surtout de passer d’une charge fixe<br />
(parc de véhicules avec ses chauffeurs<br />
par exemple) à une charge
© Luis Carreon<br />
Focus<br />
variable, adaptable donc à la saisonnalité<br />
des ventes par exemple. Un<br />
atout non négligeable !<br />
Un prestataire peut également<br />
apporter des améliorations sur le<br />
plan qualitatif. Pour Lesieur Cristal,<br />
s’agissant d’une extension de ses<br />
capacités de stockage, l’impact de<br />
l’externalisation est jugé plutôt en<br />
termes qualitatifs qu’en termes de réduction<br />
de coût. « Nous avons ainsi<br />
amélioré la qualité du stockage et de<br />
la manutention de nos produits, ainsi<br />
que la qualité de service, à travers<br />
une forte réactivité face au marché »,<br />
souligne Mohamed Sbabou. Au final,<br />
c’est donc l’image de l’entreprise,<br />
vis-à-vis de ses clients nationaux ou<br />
internationaux, mais aussi de ses<br />
fournisseurs et partenaires, qui en<br />
bénéficie. « La production de tableaux<br />
de bord, le reporting, l’amélioration<br />
des délais de livraison… tout<br />
cela contribue à l’image de marque »,<br />
estime Nabil Bennani.<br />
Enfin, troisième avantage et non des<br />
moindres, l’appel à un prestataire<br />
logistique permet à l’industriel de se<br />
concentrer sur son cœur de métier,<br />
à savoir la production et la commercialisation.<br />
Et ceci est valable quelle<br />
que soit la taille de l’entreprise.<br />
« Nous avons préférer nous concentrer<br />
sur notre cœur de métier et<br />
déléguer la partie logistique à un<br />
professionnel du domaine, tout en<br />
supervisant, ce qui nous permet<br />
38<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
aussi d’avoir une certaine maîtrise.<br />
Nous avons plusieurs prestataires<br />
choisis en fonction de la catégorie de<br />
produits (froid ou sec) et des secteurs<br />
de livraison (GMS, grossistes,<br />
etc.) », explique Nadia Mabrouk,<br />
Directrice Générale de Salvema,<br />
petite entreprise spécialisée dans les<br />
plats cuisinés.<br />
La modernisation a un coût<br />
Moderniser son organisation logistique<br />
implique d’abord et surtout des<br />
ressources humaines qualifiées et<br />
dédiées. Car en général, « chaque<br />
service optimise son propre fonctionnement,<br />
sans se préoccuper de<br />
l’impact sur les autres services de<br />
l’entreprise », indique Pierre Caruna.<br />
Un exemple typique est celui de<br />
l’acheteur de matières premières qui<br />
va acheter en grandes quantités pour<br />
bénéficier d’un prix intéressant. Or,<br />
cela peut faire perdre de l’argent à<br />
l’entreprise au niveau du stockage !<br />
« Il faut donc un Directeur Supply<br />
Chain pour faire le lien entre tous.<br />
Dans une PME, cette fonction peut<br />
être prise en charge par un responsable<br />
qui va émerger. Cela permet<br />
déjà de faire des économies sur les<br />
erreurs potentielles », conclut M.<br />
Caruana. La formation du personnel<br />
est donc un point capital.<br />
Ensuite, l’entreprise doit accepter<br />
d’investir dans des logiciels de<br />
gestion d’entrepôt (WMS) et de<br />
gestion des tournées et des parcs<br />
de véhicules (TMS). « Ils permettent<br />
de faire tous les suivis : gestion<br />
et traçabilité des produits, gestion<br />
des flux, optimisation des surfaces,<br />
indicateurs de productivité, gestion<br />
du personnel… », explique Pierre<br />
Caruana. Bien sûr, les installations,<br />
les équipements et les procédures<br />
doivent être adaptés, le tout dans<br />
une logique d’anticipation constante<br />
des évolutions du réseau de clientèle<br />
et de fournisseurs, des contraintes<br />
de transport, etc.<br />
Bref, une logistique optimisée nécessite<br />
un certain nombre d’investissements,<br />
qu’un prestataire dont c’est le<br />
métier n’hésitera pas à faire, contrairement<br />
à un agro-industriel, qui<br />
préfèrera investir dans une machine<br />
de production plutôt que dans un<br />
camion ou un entrepôt. « Certes,<br />
la modernisation a aussi un coût.<br />
Mais quand l’option d’externalisation<br />
s’offre, il ne faut pas hésiter à l’adopter,<br />
sous réserve que les prestataires<br />
logistiques proposent des solutions<br />
personnalisées à leurs clients, permettant<br />
aussi de leur faire gagner<br />
sur leur productivité », estime pour<br />
sa part Faycel Srati. « L’externalisation<br />
de la logistique doit être justifiée et<br />
apporter un plus au client », renchérit<br />
Younes Lamarti. Pour cela, l’entreprise<br />
doit faire une étude, qui peut<br />
être confiée à un cabinet, « qui effectuera<br />
un diagnostic de la logistique et<br />
établira un plan d’action pour travailler<br />
sur les axes d’amélioration », indique<br />
Kamal Chraibi, Associé de GCL.<br />
Des perspectives<br />
optimistes…<br />
Au Maroc, elle est en marche, à<br />
faible cadence, mais de bon augure.<br />
Telle est décrite la mutation que<br />
connait le domaine de la logistique<br />
en agroalimentaire au cours des dernières<br />
années. En effet, les changements<br />
surviennent suite à une prise<br />
de conscience par les chefs d’entreprise<br />
de l’impérativité de se concentrer<br />
sur leur cœur de métier en<br />
s’offrant une meilleure maîtrise des<br />
coûts de logistique. « Les entreprises<br />
commencent à se poser la question :<br />
faut-il continuer à investir excessivement<br />
dans notre logistique ou passer<br />
d’un coût fixe à un coût variable ? »,
déclare Laurent Majerus.<br />
Plus d’un indicateur pour appuyer<br />
ce constat. « Il y a eu une évolution<br />
car il existe désormais des directeurs<br />
de Supply Chain dans les grandes<br />
entreprises ! », remarque Pierre Caruana.<br />
De plus, les industriels commencent<br />
de plus en plus à tendre<br />
vers l’externalisation. Cependant, le<br />
taux réduit de précommande, la faible<br />
part de marché détenue par les<br />
GMS qui n’est pas suffisamment développée<br />
- le circuit traditionnel étant<br />
le plus gros débouché - préconisent<br />
un système de livreurs-vendeurs ne<br />
favorisant pas la sous-traitance.<br />
« Mais rien n’empêche les entreprises<br />
qui n’ont pas d’acte de vente au<br />
point de vente d’externaliser …»,<br />
ajoute M. Caruana.<br />
Mutualisation :<br />
une solution d’avenir…<br />
Chaque année, la distribution moderne<br />
gagne du terrain en affichant une<br />
croissance allant de 3 à 4%. De fait,<br />
elle obligera à terme tous ses fournisseurs<br />
à livrer en palettes un seul<br />
entrepôt. Par ailleurs, de nouvelles<br />
opportunités s’offriront aux fabricants<br />
et aux logisticiens qui exploreront<br />
sérieusement les pistes de la mutualisation<br />
des transports. En effet, il<br />
s’agit de mettre en œuvre une collaboration<br />
inter-entreprises qui permet<br />
de regrouper les marchandises au<br />
sein d’un même dispositif de transport.<br />
« Ce qui freine la mutualisation<br />
aujourd’hui, ce sont les fabricants<br />
qui ne souhaitent pas mettre leurs<br />
produits dans le même camion que<br />
ceux de leurs concurrents. Il faudrait<br />
que ce soient les GMS qui imposent<br />
de livrer à leur entrepôt. Elles<br />
assureront la mutualisation avant de<br />
livrer leurs magasins. », assure M.<br />
Caruana. Cette solution permet de<br />
structurer l’ensemble des processus<br />
logistiques, d’améliorer le service<br />
client en augmentant les fréquences<br />
de livraison sans dégrader le coût de<br />
transport, de concilier performance<br />
et développement durable par<br />
l’amélioration du coût du transport<br />
et la diminution des émissions de<br />
gaz à effet de serre, et finalement,<br />
de donner une réponse complémentaire<br />
au fervent désir de générer des<br />
économies en améliorant l’impact<br />
environnemental et<br />
le service client.<br />
Encore du trajet<br />
à faire…<br />
Tel que souligné<br />
par Faycel Srati,<br />
l’avenir du secteur<br />
de la logistique est<br />
étroitement lié au<br />
degré d’engagement<br />
de l’ensemble<br />
des opérateurs<br />
dans les projets<br />
de développement<br />
entrepris. « L’Etat<br />
devrait accélérer<br />
les programmes sur lesquels il s’est<br />
engagé », lance ce dernier. Créer<br />
des zones logistiques dédiées à<br />
l’agroalimentaire le long des axes<br />
routiers importants, opter pour le<br />
ferroutage comme alternative à<br />
l’encombrement du trafic routier, ce<br />
ne sont là que des exemples. Pour<br />
leur part, les opérateurs se doivent<br />
de se moderniser pour continuer à<br />
accéder à des marchés comme les<br />
USA ou l’UE, principaux partenaires<br />
du Maroc. Or, plusieurs entreprises<br />
ne sont pas à la page : pas de stratégie<br />
pour la mise en place d’outils<br />
permettant de mesurer et d’améliorer<br />
leur performance. « Il faut peut être<br />
doubler l’effort d’information et de<br />
sensibilisation des entreprises de<br />
ce secteur sur les avantages d’avoir<br />
une ‘‘structure’’ logistique et son<br />
impact sur leur compétitivité et leur<br />
performance », déclare M. Srati.<br />
Une sensibilisation plus que nécessaire<br />
face aux méconnaissances<br />
de nombreuses entreprises : « bien<br />
que nous ayons pensé à externaliser<br />
d’autres activités, nous ne nous sommes<br />
jamais posé la question pour<br />
la logistique », admet un opérateur<br />
quand on lui demande les raisons de<br />
sa non-externalisation…<br />
Dirigeants, pensez à créer un poste<br />
de responsable logistique, à former<br />
vos ressources de manière pragmatique<br />
et à fidéliser vos ressources !<br />
Il est également temps d’augmenter<br />
le taux de pénétration des systèmes<br />
d’information logistiques. Un système<br />
d’auto-évaluation permettrait<br />
d’identifier les leviers d’optimisation<br />
et les gisements de gains, et mettre<br />
• Entrepôt logistique de Lesieur Cristal.<br />
Focus<br />
Logistique<br />
en place un programme d’amélioration<br />
continue.<br />
« Il faudrait que les efforts engagés<br />
soient accompagnés par un cadre<br />
légal, notamment en termes de<br />
traçabilité et de respect de la chaîne<br />
de froid. Ceci incitera certainement<br />
les industriels à s’intéresser à la<br />
logistique », souligne Younes Lamarti.<br />
Considérée comme un marché potentiel,<br />
la logistique du froid sera amenée<br />
à se développer, au même titre que<br />
les produits secs. « D’ailleurs, nous<br />
avons un projet dans ce sens qui<br />
verra le jour en 2013. La SDTM se<br />
positionnera comme un opérateur<br />
intégré dans la messagerie frais,<br />
avec une prise en charge de tout le<br />
processus : transport, stockage et<br />
passage à quai, puis distribution »,<br />
conclut Nabil Bennani.<br />
La mutualisation du<br />
transport en bref<br />
Avantages<br />
• Diminution du coût de transport<br />
• Diminution des émissions de<br />
gaz à effet de serre<br />
• Augmentation des fréquences<br />
de livraison<br />
Gains attendus<br />
• Coût de transport : de 20 à<br />
40% à la palette<br />
• Coût de manutention : 10 à<br />
20%<br />
• Distance parcourue : jusqu’à<br />
25% de kilomètres en moins<br />
• CO 2 : jusqu’à 25% de réduction<br />
des émissions<br />
• Délais de livraison : diminution<br />
jusqu’à 30%<br />
© Lesieur Cristal.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 39<br />
(Source : Etude de GCL sur la logistique agroalimentaire en collaboration<br />
avec la Fenagri)
Ressources<br />
Alimentation avicole<br />
Marché des matières premières et<br />
perspectives d’utilisation d’enzymes<br />
Confrontés à une flambée des cours des matières premières, les acteurs du domaine de la nutrition<br />
animale, qu’ils soient fabricants d’aliments, premixeurs ou éleveurs, sont continuellement à la recherche<br />
de solutions à même de réduire cet impact négatif sur leurs coûts de fabrication.<br />
Dans cette optique, Cifrade<br />
Maroc, société spécialisée<br />
dans les additifs pour<br />
la nutrition animale, a<br />
organisé le 21 juin dernier à Casablanca,<br />
en partenariat avec Lesaffre<br />
Feed Additives, un séminaire sur la<br />
conjoncture actuelle des matières<br />
premières utilisées en alimentation<br />
animale et sur les perspectives d’optimisation<br />
de l’efficacité des élevages<br />
et des coûts.<br />
Soja : une situation<br />
inquiétante<br />
Le séminaire a débuté par un large<br />
aperçu de la situation des matières<br />
premières à l’échelle mondiale, présenté<br />
par Mohammed Chennaoui,<br />
Gérant de Cifrade Maroc. En effet,<br />
il faut noter que l’année 2011-2012<br />
assiste à une évolution spectaculaire<br />
des cours des matières premières<br />
importées destinées à la fabrication<br />
40<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
de l’aliment pour volaille. En ce qui<br />
concerne le maïs, qui entre dans la<br />
composition de l’aliment à hauteur<br />
de 60%, le prix a pratiquement doublé<br />
passant de 118 $/tonne en 2009<br />
pour atteindre actuellement 252 $/T.<br />
« Toutefois, l’augmentation de<br />
production prévue pour 2012-2013<br />
• Séminaire organisé par Cifrade Maroc en collaboration avec Lesaffre Feed Additives, le 21 juin<br />
2012 à Casablanca.<br />
occasionnera une détente au niveau<br />
des prix », poursuit M. Chennaoui.<br />
Pour le soja, dont la production a<br />
connu une augmentation jusqu’en<br />
2010-2011, le creux de stock survenu<br />
suite à la crise du soja argentin<br />
a pesé sur les prix des graines cette<br />
année. « Les prix vont augmenter de<br />
10 à 15% afin de freiner la consommation<br />
mondiale qui dépasse la<br />
production en 2011-2012 », affirme<br />
M. Chennaoui. De même, pour le<br />
tourteau de soja, principale source<br />
de protéine et incorporé à hauteur de<br />
20% dans l’aliment, le prix est passé<br />
de 252,7 $ en 2008 à 420 $ actuelle-<br />
Sarah OUSAID<br />
ment, soit 50% de majoration.<br />
Par ailleurs, si le contexte baissier<br />
du maïs devrait inciter les opérateurs<br />
à saisir cette opportunité, la sonnette<br />
d’alarme est tirée pour le soja et<br />
ses dérivés, s’inscrivant dans une<br />
tendance haussière où il faudra aller<br />
à la quête de nouvelles alternatives<br />
afin de limiter l’impact du prix.<br />
Une solution : utilisation<br />
d’enzymes exogènes<br />
Les matières premières d’origine<br />
végétale utilisées dans l’alimentation<br />
avicole renferment des composés<br />
hydrosolubles peu digestibles. Citons<br />
notamment la cellulose, l’hémicellulose,<br />
les pectines et les beta-glucanes<br />
qui sont classés dans le groupe<br />
des polysaccharides non-amylacés<br />
hydrosolubles (PNAH). Chez la volaille,<br />
ces composés sont à l’origine<br />
de problèmes de viscosité intestinale<br />
qui se traduisent par une réduction<br />
de digestibilité et d’absorption des<br />
nutriments, et des problèmes immunitaires<br />
au niveau de l’intestin, liés<br />
à des désordres digestifs. Dans son<br />
intervention, le professeur Michel<br />
Larbier, Directeur de recherche honoraire<br />
à l’INRA de France et expert<br />
mondial en nutrition animale, a mis<br />
l’accent sur l’effet de l’addition des<br />
enzymes exogènes de type xylanase,<br />
beta-glucanase. L’expérience a<br />
montré qu’elles permettent la réduction<br />
de la viscosité (notamment dans<br />
le cas des préparations provoquant<br />
des activités enzymatiques secondaires),<br />
l’amélioration de la valeur<br />
énergétique, de la digestibilité des<br />
protéines et de la disponibilité des
lipides. De plus, « l’addition de ces<br />
enzymes rend le milieu digestif plus<br />
favorable à produire les lactobacilles<br />
au détriment des colibacilles qui<br />
constituent la flore pathogène »,<br />
souligne M. Larbier. Aussi, les<br />
xylanase et beta-glucanase offrent<br />
l’opportunité, d’une part d’améliorer<br />
l’efficacité et la rentabilité des<br />
élevages, et d’autre part de favoriser<br />
l’utilisation de matières premières<br />
diverses (blé, triticale, seigle, orge,<br />
avoine, maïs) et de sous-produits<br />
issus de l’industrie agroalimentaire<br />
Elevage<br />
(tourteaux de tournesol et de soja,<br />
son de blé, farine de riz…), réduisant<br />
ainsi la forte dépendance au marché<br />
mondial.<br />
Du point de vue technologique,<br />
l’expert recommande aux fabricants<br />
d’aliments ayant recours à ces enzymes,<br />
de ne pas aller au-delà d’une<br />
température de 80°C lors de l’étape<br />
de granulation afin d’éviter leur dégradation.<br />
Pour sa part, Karim Benaziza,<br />
Responsable Régional au sein de<br />
la Division Lesaffre Feed Additives,<br />
pôle du groupe Lesaffre spécialisé<br />
dans la santé et la nutrition animale,<br />
a annoncé l’arrivée sur le marché<br />
marocain d’un nouvel additif dénommé<br />
Safizym XP. Il s’agit d’une<br />
préparation enzymatique hautement<br />
concentrée en cellulases, destinée à<br />
un usage dans l’alimentation animale,<br />
ajoutée au prémix ou dans le<br />
prémélange, avec des dosages qui<br />
varient selon la formulation de l’aliment,<br />
l’espèce et l’état physiologique<br />
de l’animal.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 41
Process<br />
© P.G.Loske<br />
Automatisation<br />
Lorsque le pilotage automatique<br />
mène au succès !<br />
Des facteurs comme la traçabilité des charges, la pression sur les coûts ou la durabilité ont,<br />
conjointement avec la constance et la variété des produits exigées par le consommateur, profondément<br />
modifié l’industrie des boissons et des denrées alimentaires. A partir d’une certaine taille d’entreprise,<br />
les solutions autonomes, classiques et manuelles, ne sont plus en mesure de répondre à ces défis<br />
sans faire exploser les coûts. Il est donc nécessaire d’avoir recours à des systèmes de commande et<br />
d’automatisation modernes qui combinent en une seule unité les fonctions de gestion et de production.<br />
Les solutions du monde entier<br />
en termes d’automatisation,<br />
de commande et d’informatique<br />
pour la fabrication de<br />
boissons et d’aliments liquides seront<br />
présentées du 16 au 20 septembre<br />
2013 à Munich (Allemagne) à Drinktec<br />
2013, salon leader mondial de<br />
la technologie des boissons et des<br />
aliments liquides.<br />
Du câble au réseau<br />
La charpente matérielle d’une commande<br />
automatisée est la commande<br />
à mémoire programmable (SPS).<br />
Elle est reliée à la machine ou à<br />
l’installation au moyen de capteurs et<br />
d’acteurs. Les capteurs (sondes de<br />
température, barrières lumineuses,<br />
commutateurs de fin de course…)<br />
sont connectés aux entrées SPS et<br />
suivent le déroulement des proces-<br />
42<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
sus. Les acteurs en<br />
revanche sont reliés<br />
aux sorties SPS et<br />
commandent ainsi la<br />
machine ou l’installation.<br />
Les acteurs<br />
sont parfois des<br />
contacteurs destinés<br />
à la mise en marche<br />
de moteurs électriques<br />
ou de soupape<br />
électriques.<br />
Sur le terrain,<br />
l’échange de signaux<br />
entre les capteurs,<br />
les acteurs et les<br />
modules de commande se fait traditionnellement<br />
par l’intermédiaire de<br />
lignes parallèles. Mais on utilise de<br />
plus en plus des systèmes de « bus<br />
de terrain », lesquels permettent la<br />
communication numérique entre les<br />
unités d’automatisation et les appareils<br />
sur le terrain par l’intermédiaire<br />
d’une seule ligne sérielle. Le travail<br />
que représente la pose de câbles et<br />
de dispositifs d’entrée et de sortie<br />
des signaux est par conséquent bien<br />
moins important et les économies<br />
résultantes sont énormes.<br />
Le raccordement au niveau supérieur<br />
d’exécution et de gestion est réalisé<br />
au moyen de techniques de réseaux<br />
comme Ethernet. La mise en réseau<br />
sans fil (par exemple WLAN) permet<br />
de scanner, à la réception des<br />
marchandises et grâce à un lecteur<br />
portable, des données afférentes aux<br />
Article proposé par<br />
Drinktec<br />
produits et de les rentrer dans le système<br />
de contrôle de la production.<br />
Piloter, guider, commander,<br />
visualiser, analyser<br />
Les systèmes modernes de contrôle<br />
de la fabrication pilotent, guident,<br />
commandent et visualisent le déroulement<br />
complet de la production. Idéalement,<br />
l’opérateur peut vérifier d’un<br />
simple coup d’œil sur l’écran si l’ensemble<br />
du processus de fabrication<br />
se déroule comme prévu. De plus,<br />
les systèmes d’exécution saisissent,<br />
analysent, compriment et archivent<br />
les données les plus variées issues<br />
de la chaîne du process, de la livraison<br />
des matières premières jusqu’au<br />
produit fini emballé. D’une part, la<br />
traçabilité requise par la loi est ainsi<br />
garantie. D’autre part, les données de<br />
production ainsi obtenues permettent<br />
aussi à l’entreprise d’effectuer une<br />
analyse détaillée des processus. Les<br />
systèmes de contrôle de la production<br />
peuvent également faire parvenir des<br />
données au niveau supérieur, c’està-dire<br />
à l’ERP (Enterprise Resource<br />
Planning), lequel effectue des opérations<br />
commerciales et de planification.<br />
Dans ce cas, les niveaux de gestion<br />
de l’entreprise et de production se<br />
fondent en une seule plate-forme de<br />
données transparentes. Les opérateurs,<br />
les techniciens, les managers<br />
opérationnels, les contrôleurs et la<br />
direction de l’entreprise ont ainsi tous<br />
accès aux informations requises pour
évaluer la situation en cours quantitativement<br />
et qualitativement. Et<br />
ceci d’un seul coup d’œil et en temps<br />
réel – indépendamment de la taille<br />
de l’entreprise comme le montrait<br />
déjà Drinktec 2009 : on pouvait y voir<br />
la plus petite brasserie entièrement<br />
automatisée du monde d’un débit de<br />
20 litres, qui est aujourd’hui utilisée<br />
à la TUM (Université Technique de<br />
Munich) pour la recherche et l’enseignement.<br />
Cette tendance aux formules<br />
d’automatisation sur mesure pour<br />
toutes les tailles d’entreprises, de la<br />
PME aux multinationales, se poursuivra<br />
à Drinktec 2013.<br />
Un second temps fort consiste, selon<br />
Gunther Walden, Responsable Food<br />
& Beverage du département Automatisation<br />
Industrielle chez Siemens, en<br />
l’optimisation des processus : « des<br />
solutions grâce auxquelles les entreprises<br />
de l’industrie des boissons<br />
pourront augmenter leur productivité<br />
seront au premier plan. Ces offres<br />
visent à réduire le coût global de possession<br />
(TCO) des entreprises, tout<br />
en maintenant une haute qualité de<br />
produit et en accroissant la flexibilité.<br />
Les produits et solutions destinés à<br />
augmenter l’efficacité énergétique de<br />
Les avantages de l’automatisation<br />
la production en font partie. »<br />
Qui dit production<br />
automatique dit mesures<br />
automatiques<br />
L’automatisation continue des processus<br />
a encore une autre facette<br />
importante sur laquelle Olaf Müller,<br />
Vice-Président de Pentair Process<br />
Technologies, attire notre attention :<br />
« l’entreprise qui produit automatiquement<br />
doit aussi automatiser son<br />
contrôle qualité. Nous devons donc<br />
nous distancer des tâches laborieuses<br />
que représentent le prélèvement<br />
d’échantillons et l’analyse différée en<br />
laboratoire décentralisé, et adopter la<br />
mesure en ligne. » Dans ce contexte<br />
seront présentés à Drinktec 2013, à<br />
côté des systèmes déjà connus de<br />
mesure pour le débit ou la pression,<br />
d’autres capteurs en ligne des informations<br />
nécessitées par l’assurance<br />
qualité - pH, conductivité, degré Brix,<br />
turbidité… ainsi que CO 2 ou O 2 . La<br />
microbiologie, si importante dans le<br />
secteur des denrées alimentaires,<br />
peut aussi avoir recours à l’échantillonnage<br />
en ligne stérile. M. Müller<br />
déclare à ce propos : « avec la prise<br />
d’échantillons en ligne comme avec<br />
(Source : Schneider Electric Maroc)<br />
Equipements<br />
la mesure en ligne, les deux plus<br />
grands facteurs de risque de l’assurance<br />
qualité, à savoir l’homme<br />
et l’échantillon statistiquement non<br />
significatif, sont écartés. Et ce sans<br />
déranger le déroulement du processus,<br />
sans occasionner d’importantes<br />
pertes de produit et aussi sans<br />
demander beaucoup plus de temps<br />
ou de personnel, avec au final de<br />
solides avantages économiques. »<br />
Un événement comme Drinktec 2013<br />
s’avère donc incontournable pour les<br />
entrepreneurs qui souhaitent s’assurer<br />
de ces avantages car ce salon<br />
proposera solutions et innovations<br />
pour les entreprises de toutes tailles,<br />
pour tous les spectres de produits et<br />
tous les niveaux de commande et de<br />
gestion.<br />
1. Des temps de développement plus courts<br />
Elaborer la stratégie d’automatisation à partir du «flow sheet» peut prendre plusieurs mois. Pour réduire ces délais,<br />
il faut segmenter les tâches en privilégiant un développement d’applications en parallèle plutôt qu’en série et<br />
ce indépendamment de l’architecture matérielle.<br />
Une plateforme collaborative permet à plusieurs développeurs de travailler en même temps en parfaite synchronisation.<br />
En réseau, à distance, entre plusieurs pays, ils partagent les mêmes informations et bénéficient des<br />
dernières mises à jour en temps réel.<br />
2. Accéder à l’information, interagir avec le procédé<br />
La clé qui mène à une exploitation efficace des installations est la capacité de fournir aux opérateurs des informations<br />
claires sur le process. C’est pourquoi notre système propose non seulement une interface graphique de<br />
pointe, mais aussi des fonctions d’alarme avancée et d’acquisition de tendance.<br />
Il existe des solutions qui permettent d’accéder à l’installation et aux données de traitement depuis l’extérieur, via<br />
des clients Web dédiés tels que des appareils portatifs intelligents (des ordinateurs de poche, par exemple), ou<br />
même par SMS avec un téléphone portable.<br />
Rendre ces échanges faciles, c’est assurer la performance de l’installation et aider les utilisateurs : opérateurs,<br />
techniciens de maintenance, responsables de production.<br />
3. Diagnostic plus fiable et plus rapide<br />
Des solutions de pointe ont été développées pour offrir un accès facile à toutes les informations associées sur la<br />
base d’un lot, dans un même environnement, et un échange des informations de contextes et d’origine différentes.<br />
Le système permet de localiser rapidement le défaut : grâce à une représentation graphique de l’architecture<br />
d’automatisme, où l’on retrouve les différentes couches réseaux, les modules d’E/S, l’instrumentation, les blocs<br />
fonction. L’utilisateur peut ainsi facilement faire son diagnostic et réduire le temps de résolution de problème.<br />
© P.G.Loske<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 43
Process<br />
© Photos Protec Nord<br />
Vêtements professionnels<br />
Les gants<br />
Les gants de protection sont des équipements individuels incontournables dans le secteur<br />
agroalimentaire. L’utilisation des gants pour la production, transformation, distribution, ou la restauration<br />
est adaptée à chaque application dans la filière agroalimentaire.<br />
Meriem EL HASSOUNI<br />
• Gants étanches en latex naturel.<br />
Que ce soit par souci<br />
d’hygiène dans la manipulation<br />
des produits alimentaires<br />
ou pour la protection<br />
individuelle, les gants peuvent<br />
être divers et variés en fonction de<br />
l’utilisation prévue. « Il faut toujours<br />
partir de l’activité que l’on pratique,<br />
des risques que l’on rencontre afin<br />
de s’orienter au mieux sur un type<br />
de gant », explique Jérôme Lembré,<br />
Responsable Marketing et Communication<br />
de Protec Nord, société<br />
spécialisée dans la sécurité et la<br />
santé de travail.<br />
Les différentes catégories<br />
de gants<br />
En fait, il existe différents types de<br />
gants de protection destinés aux<br />
industries agroalimentaires, en<br />
fonction des activités et des risques<br />
encourus. Dans les industries agroa-<br />
44<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
limentaires, les gants sont utilisés<br />
tout au long du processus de production.<br />
En termes de sécurité, les<br />
gants de découpe<br />
sont des gants en<br />
cotte de mailles<br />
qui protègent le<br />
manipulateur en<br />
cas de dérapage<br />
de lame. Ces<br />
gants sont utilisés<br />
surtout dans les<br />
salles de découpe,<br />
boucherie,<br />
charcuterie, poissonnerie…«<br />
Les<br />
gants en cottes<br />
de maille offrent<br />
une protection<br />
contre les coupures<br />
et les perforations<br />
de couteaux<br />
à mains. Ils sont<br />
• Gants de protection en cotte de maille.<br />
fabriqués en acier inoxydable et sont<br />
agrées pour un contact alimentaire »,<br />
explique Mohamed Amrani, Directeur<br />
de Cotaffut, société de distribution de<br />
fournitures pour hôtellerie et boucherie.<br />
« Les gants avec manchette sont<br />
le plus couramment utilisés dans<br />
les entreprises de transformation de<br />
viande bovine », renchérit-t-il.<br />
En général, les gants destinés à<br />
entrer en contact avec les denrées<br />
alimentaires sont fabriqués en latex,<br />
vinyle ou nitrile. Ils sont de deux<br />
catégories : la première se compose<br />
des gants jetables qui assurent à la<br />
fois une excellente sensibilité tactile<br />
et une protection du produit. Ces<br />
gants conviennent particulièrement à<br />
la transformation et à l’emballage de<br />
viande, de poisson, de légumes et<br />
de fruits. Pour la deuxième catégorie,<br />
il s’agit de gants de protection<br />
réutilisables pour contact alimentaire,<br />
ils présentent une bonne résistance<br />
aux sollicitations mécaniques et
• Gants tricotés en polyamide.<br />
se distinguent par une plus grande<br />
longévité. Ils conviennent particulièrement<br />
aux applications dans la<br />
production de denrées alimentaires<br />
(récolte, transformation primaire de<br />
la volaille, de la viande, du poisson<br />
et des légumes) et aux travaux d’emballage<br />
et de stockage.<br />
Pour les métiers liés aux produits<br />
frais et surgelés, des gants anti-froid<br />
sont utilisés, pouvant assurer une<br />
protection jusqu’à -50°C.<br />
Enfin, d’autres activités sont concer-<br />
nées par le port des<br />
gants, telles que le<br />
laboratoire d’analyses<br />
alimentaires, le<br />
nettoyage ou bien<br />
les travaux de ménage<br />
qui exposent<br />
les personnels à des<br />
risques chimiques.<br />
Le bon gant<br />
pour la bonne<br />
application !<br />
Le port de gants<br />
s’avère être une bonne<br />
protection, à condition qu’ils soient<br />
Equipements<br />
bien adaptés, et bien utilisés ! Avant<br />
de décider quel type de gant choisir, il<br />
est important d’identifier l’environnement<br />
de travail, la tâche à accomplir<br />
et les principaux risques nécessitant<br />
une protection. « L’utilisateur choisira<br />
le gant adapté en fonction de son<br />
activité et des risques auxquels il est<br />
exposé. Certains gants combineront<br />
plusieurs protections et chaque gant<br />
est destiné à un usage particulier »,<br />
explique Jérôme Lembré. « Il ne faut<br />
pas hésiter à se rapprocher d’un<br />
spécialiste en sécurité pour choisir<br />
son gant et ne pas hésiter à faire des<br />
tests », ajoute-t-il.<br />
Les bonnes pratiques d’utilisation<br />
Les gants utilisés pour la manipulation des denrées alimentaires devraient<br />
présenter les caractéristiques de solidité, de propreté et d’hygiène<br />
(ils devraient être faits de matériaux non poreux ou non-absorbants).<br />
Le port de gants ne dispense pas de se laver soigneusement les mains.<br />
Les gants devraient être jetables et changés aussi souvent que nécessaire<br />
ou alors ils devraient être réutilisables et désinfectés aussi souvent<br />
que nécessaire. « Il faudrait changer de gants dès que l’on change d’activité<br />
et que les risques associés diffèrent », indique Jérôme Lembré.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 45
Process<br />
Performance achat<br />
Comment mettre en<br />
place le programme de<br />
réorganisation et réduction<br />
de coût ?<br />
Dans les deux articles précédents, nous avions présenté les contraintes de l’environnement externe<br />
et interne de l’entreprise poussant vers une rationalisation des achats et une amélioration de sa<br />
performance. Nous allons présenter dans ce qui suit les techniques d’implémentation comprenant un<br />
processus en différentes phases.<br />
Comment s’effectue le<br />
déploiement opérationnel ?<br />
La mise en œuvre des chantiers<br />
d’optimisation des coûts est basée<br />
sur la refonte des stratégies achats,<br />
l’application des programmes de réduction<br />
des coûts, la mise en place<br />
d’outils de pilotage et de contrôle<br />
de la fonction achats, ainsi que<br />
l’accompagnement des ressources<br />
humaines<br />
Une fois la stratégie achat définie<br />
par famille, il s’agit de préparer les<br />
cahiers de charges, prospecter,<br />
lancer les consultations de manière<br />
ciblée, négocier puis contractualiser<br />
les accords obtenus donnant lieu<br />
aux économies. La mise en place<br />
d’un plan de suivi consiste à définir<br />
les indicateurs orientés vers l’efficacité,<br />
l’efficience et la productivité,<br />
avec leur cahier des charges propre<br />
46<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
cité, les moyens et modes de calcul,<br />
les tableaux de bord consolidés. De<br />
même, il est nécessaire de définir<br />
les instances de pilotage. Un système<br />
de finalisation des indicateurs<br />
est à prévoir pour ajustement, après<br />
une période test, des choix théoriques<br />
préalables.<br />
L’accompagnement en Ressources<br />
Humaines consiste à produire des<br />
fiches de postes et types de profils<br />
tels que prédéfinis dans l’organisation<br />
cible, assurer des formations au<br />
besoin, fournir du coaching selon les<br />
meilleures pratiques ou l’état de l’art<br />
dans la fonction, voire assister au<br />
process de recrutement (interne ou<br />
externe) si nécessaire.<br />
La première partie relative au diagnostic<br />
et proposition du scénario cible à<br />
atteindre prend quelques semaines,<br />
3 ème partie<br />
Meriem BENNIS,<br />
Manager Performance<br />
Grant Thornton Conseil<br />
m.bennis@fidarocgt.ma<br />
Les niveaux d’économies générées<br />
varient d’une famille d’achats<br />
à l’autre. Le tableau ci-après vous<br />
donne des illustrations et ordres de<br />
grandeur.<br />
Des exemples de<br />
suppression des dépenses<br />
liées aux achats hors<br />
production<br />
- Bouygues ferme sa<br />
cantine : économie de<br />
300.000 €,<br />
- Groupama réduit<br />
le budget de<br />
ménage interne<br />
: économie de<br />
300.000 €,<br />
- Grandoptical annule<br />
la convention<br />
annuelle : économie<br />
de 1 million €,<br />
- Alcatel annule la subvention du<br />
café pour les salariés : économie<br />
de 700.000 €,<br />
- Fraikin réduit la consommation<br />
de fournitures : économie de<br />
170.000 €,<br />
- FCI (grand groupe électronique<br />
américain) limite les vols en business<br />
class pour les longs cour-<br />
2012)<br />
Mars Capital Magazine :<br />
tandis que la seconde partie de mise riers : économie de 500.000 €.<br />
comprenant le périmètre, la périodi- en œuvre prend plusieurs mois.<br />
(Référence
© Balazs Czitrovszky<br />
Deux alternatives pour la<br />
réalisation de ce programme<br />
Deux alternatives se présentent<br />
pour la mise en place de la méthodologie<br />
décrite tout au long de<br />
ce dossier. Vous pouvez recruter<br />
des profils hautement qualifiés et<br />
spécialisés pour étoffer votre cellule<br />
achat de manière durable ou avoir<br />
recours de manière ponctuelle à<br />
l’assistance d’un cabinet conseil<br />
transmettant le savoir-faire de ses<br />
experts à votre équipe. Cet œil neuf<br />
vous permet de déceler des dysfonctionnements<br />
banalisés représentant<br />
des leviers d’économies<br />
importants. Ses forces résident<br />
dans l’introduction d’une culture de<br />
la performance dans le cadre d’un<br />
projet de changement piloté de manière<br />
structurée.<br />
Cas de produits d’entretien<br />
Le traitement du dossier a consisté<br />
à traiter 3 axes principaux :<br />
1- La conception d’un cahier de<br />
charges en réduisant massivement<br />
les références de plus de 40 unités<br />
à 10 références multi-tâches seulement.<br />
2- Une analyse avec 3 niveaux de<br />
maturités :<br />
- La conservation des consommations<br />
actuelles (statistiques),<br />
- La conversion des quantités<br />
théoriques en consommations prévisionnelles,<br />
basées sur l’efficacité<br />
chimique et le taux de concentration<br />
des produits,<br />
- L’étude des conditions empiriques<br />
à travers un test terrain.<br />
3- Une consultation élargie basée<br />
sur un pool constitué de 30 sociétés<br />
identifiées short-listées avec 8<br />
entreprises à consulter.<br />
Le résultat a consisté en une écono-<br />
Le cycle des économies d’achat<br />
Achats<br />
Niveaux d’économies générées suivant les familles d’achats<br />
© angelo.gi - Fotolia.com © Tomasz Szkopiñski<br />
Deux exemples concrets de réduction de coût selon une démarche structurée<br />
mie de 35% sur le coût d’achat par<br />
personne.<br />
Cas de produits<br />
alimentaires semitransformés<br />
: division des<br />
références de moitié<br />
Une réflexion basée sur les « unités<br />
de besoin » (non pas articles) au<br />
lieu de cumul de références a<br />
engendré la division des références<br />
de moitié en passant de 135 à 65<br />
articles.<br />
La réduction du nombre de fournisseurs<br />
de 6 à 3, avec des parts<br />
plus conséquentes pour chacun, a<br />
permis de consolider les volumes<br />
auprès d’eux, facilitant la réduction<br />
des prix.<br />
L’approche par segmentation en<br />
sous-familles d’achat au sein de<br />
chaque famille de surgelés et<br />
l’activation du principe de produits<br />
de substitution, à travers des tests<br />
de qualification de produits sur le<br />
terrain selon différents segments de<br />
clients utilisateurs, a permis un impact<br />
de 7% seulement tandis que le<br />
marché notait une inflation formelle<br />
de 18%.<br />
Cas d’une importante<br />
société agroalimentaire,<br />
leader national dans son<br />
secteur<br />
Suite à un travail d’optimisation au<br />
niveau de stocks et coûts d’achats,<br />
3 performances ont été obtenues :<br />
- Baisse du niveau de stock de 100<br />
millions Dhs en 6 mois, soit l’équivalent<br />
de 38% de la valeur des stocks ;<br />
- Unification de la nomenclature,<br />
avec suppression de 25.000 références,<br />
représentant 38% de l’ensemble<br />
des nomenclatures ;<br />
- Réduction de 15% des achats<br />
avec le gain de 13 millions Dhs/an.<br />
(Source : Grant Thornton)<br />
(Source : Grant Thornton)<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 47
Process<br />
Solutions Fournisseurs<br />
48<br />
• Contrôle<br />
Witt. Nouvelle application<br />
sur les gaz techniques<br />
« iGASES », c’est la nouvelle application proposée par Witt<br />
pour iPhone, iPad et appareils sous Android. Cette application<br />
sert d’ouvrage de référence pour tous les gaz techniques<br />
actuels, y compris les caractéristiques physiques et<br />
chimiques, telles que la densité, la pression de vapeur, la<br />
conductivité thermique ou la gamme d’inflammabilité, ainsi<br />
que des informations de sécurité. Les grandeurs telles que<br />
le volume, la pression, la température, la masse et autres paramètres peuvent<br />
être converties dans toutes les unités internationales de mesure courantes,<br />
avec le convertisseur d’unité additionnel. Une particularité de plus de<br />
l’application Witt est l’outil de dialogue : si une question n’a pas de réponse<br />
avec l’application, elle peut être envoyée directement aux spécialistes gaz de<br />
Witt. iGASES pour smartphones et tablettes est disponible en téléchargement<br />
gratuit sur l’Apple Store et Android Market Google Play.<br />
• Nettoyage<br />
Cryotech. Nouvelle méthode de<br />
nettoyage industriel<br />
La société marocaine Cryotech propose une<br />
innovation technologique dans le domaine du<br />
nettoyage industriel. Il s’agit d’un nettoyage par projection de glace sèche alimentaire.<br />
Le nettoyage cryogénique utilise des billes de glace sèche à base<br />
de CO 2 , solides et refroidies. Au moment de l’impact, les billes se subliment<br />
et leur volume augmente. Ce procédé entraîne le gel, la contraction, l’affaiblissement<br />
et le détachement des couches contaminées de la surface. Il est<br />
appliqué dans divers secteurs de l’industrie agroalimentaire (boissons, chocolat,<br />
boulangerie industrielle, pizza et pâtes, cuisson-extrusion, aliments prêts<br />
à l’emploi, etc.), sur les convoyeurs rouleaux, convoyeurs à air et machines<br />
d’emballage. Ce procédé est économique, écologique et donne de meilleures<br />
résultats par rapport aux méthodes traditionnelles.<br />
• Marquage<br />
Markem-Imaje. Nouveau codeur<br />
Markem-Imaje, constructeur de solutions d’identification<br />
et de traçabilité de produits, propose une nouvelle version<br />
de son codeur de grands caractères 4020, destiné<br />
au marquage des cartons sur un ou plusieurs côtés,<br />
dessus ou dessous. La tête d’impression du codeur<br />
« ink efficient » permet une meilleure gestion des gouttes<br />
d’encres, qui conservent ainsi une taille homogène dans le temps. La qualité<br />
d’impression est considérablement améliorée dans la durée et la consommation<br />
d’encre diminuée. En outre, pour garantir un temps de fonctionnement<br />
maximal et minimiser les temps d’arrêt, le codeur 4020 peut être équipé de<br />
barils d’encre grande capacité de 30 litres. Il intègre également un système<br />
de gestion d’encre permettant de vider complètement les barils.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
• Logistique<br />
BT France. Chariots<br />
tracteurs<br />
La gamme BT Movit est adaptée à<br />
la production et à la préparation de<br />
commandes. Elle comporte un éventail<br />
complet de supports de charges.<br />
Différentes versions de supports de<br />
charges sont disponibles : avec étagères<br />
qui aident au tri pendant la phase<br />
d’assemblage, ou celle avec marches<br />
pour accéder facilement aux niveaux<br />
supérieurs. Des trains de remorques,<br />
dans lesquels plusieurs supports de<br />
charges sont intégrés, sont également<br />
inclus dans l’offre BT. Ce système<br />
implique un support hôte dans lequel<br />
des supports de charges standards<br />
s’insèrent pour le transport. Ainsi, un<br />
seul tracteur tire plusieurs types de<br />
support. Les coûts sont diminués et<br />
l’efficacité accrue. Les BT Movit Série<br />
S (TSE300) sont issus de la gamme<br />
de préparateurs de commandes au sol<br />
BT Optio. D’une capacité de traction<br />
de 3.000 kg, la machine est adaptée<br />
aux utilisations intenses.<br />
• Ingrédients<br />
Danisco. Nouveau système<br />
de panification<br />
Un système de panification sur-mesure<br />
issu de la gamme Fiberline, du<br />
portefeuille d’ingrédients de DuPont<br />
Danisco ® , offre aux boulangers une<br />
solution aux gaspillages de matières<br />
premières, en permettant une utilisation<br />
totale des grains de blé dans le<br />
pain, générant un fort attrait pour le<br />
consommateur. Ainsi, grâce à la Fiberline,<br />
les boulangers peuvent produire<br />
du pain aux céréales complètes avec<br />
le goût doux et la texture moelleuse du<br />
pain blanc. En plus d’optimiser l’usage<br />
des matières premières, ce système<br />
de panification réduit les coûts en<br />
diminuant les<br />
besoins en gluten<br />
pour atteindre le<br />
même volume que<br />
le pain blanc.
• Convoyage<br />
Cermex. Nouveau déviateur<br />
DiviArm est le dernier-né de Cermex.<br />
Déviateur en continu conçu<br />
pour traiter une gamme étendue<br />
d’emballages primaires (bouteilles,<br />
flacons, bidons, canettes et étuis)<br />
qui se présentent debout sur une<br />
seule voie, DivArm est doté d’un<br />
bras accompagnant monté sur deux<br />
axes, qui distribue les produits entre<br />
les différents couloirs. Ensuite, l’axe transversal répartit<br />
les produits entre les voies, tandis que l’axe longitudinal<br />
synchronise la progression des produits de manière à<br />
les accompagner sans choc à la vitesse du convoyeur<br />
inférieur. En plus, un dispositif de vidage automatique<br />
du déviateur en cas d’arrêt de la machine aval permet<br />
un redémarrage rapide sans chute de produits, ni de<br />
perte de synchronisation. La protection des produits est<br />
encore renforcée par la possibilité étendue de réglage de<br />
la position des guides et du choix de leur matériau pour<br />
une adaptation forte (forme, résistance, position de l’étiquette…).<br />
La performance n’est pas en reste, la cadence<br />
admissible de DiviArm étant de l’ordre de 60 cycles/min,<br />
soit 350 produits/min. Enfin, cette nouvelle gamme peut<br />
gérer jusqu’à 12 couloirs.<br />
• Remplissage<br />
Nouveautés<br />
Sidel. Nouvelle technologie aseptique<br />
Sidel propose une nouvelle technologie conçue pour le<br />
remplissage aseptique de tout type de boissons. Combi<br />
Predis est de haute cadence et peut produire jusqu’à<br />
48.000 bouteilles/heure pour les petits contenants d’une<br />
capacité maximale de 700 ml, utilisés principalement<br />
pour la consommation nomade. Cette technologie remplace<br />
le rinçage des bouteilles par la décontamination<br />
sèche des préformes à l’aide de peroxyde d’hydrogène.<br />
En termes d’économie, la solution sèche Predis ne<br />
nécessite pas d’eau et ne crée aucun effluent, ce qui<br />
permet d’économiser quotidiennement 250 m 3 d’eau et<br />
200 litres de produits chimiques, sur une ligne d’embouteillage<br />
aseptique classique.<br />
La décontamination sèche des préformes permet<br />
également de réduire les coûts d’exploitation de 30%<br />
par an par rapport au système classique de décontamination<br />
sèche des bouteilles. Disponible dans plusieurs<br />
configurations, cette solution permet la stérilisation de<br />
tous les types de préformes et de bouchons. Le Combi<br />
Predis associe le soufflage, le remplissage et le bouchage<br />
de bouteilles en un seul système. Enfin, il offre<br />
un niveau élevé d’hygiène, la décontamination sèche<br />
garantissant une stérilisation à 100% sans passer par le<br />
rinçage.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 49
Qualité<br />
Analyse de l’histamine<br />
Concilier précision et coût<br />
De par son importance en matière d’investissement, d’emploi, de création de plus-value et d’exportation,<br />
le secteur de transformation et de la valorisation des produits halieutiques joue un rôle prépondérant<br />
dans l’économie du pays. Dès lors, l’amélioration de la qualité sanitaire se positionne au cœur des<br />
préoccupations des pouvoirs publics et de l’ensemble des intervenants du domaine. Focus sur la<br />
détermination du taux d’histamine.<br />
Sarah OUSAID<br />
en collaboration avec Asmaa ARROUB, Isolab<br />
L’histamine est une amine<br />
biogène provenant de la<br />
dégradation de l’histidine par<br />
décarboxylation. Très toxique,<br />
sa présence dans les produits<br />
halieutiques à des teneurs élevées<br />
est susceptible de provoquer des<br />
troubles sanitaires. « L’absorption<br />
d’une certaine quantité d’histamine<br />
peut être à l’origine d’une réaction allergique<br />
provoquant maux d’estomac,<br />
nausées, vomissements, maux de<br />
têtes, étourdissements, démangeaisons,<br />
rougeurs et enflures du visage.<br />
Ces symptômes peuvent apparaître<br />
immédiatement ou plusieurs heures<br />
après l’ingestion d’aliments à teneur<br />
élevée d’histamine. La durée de ces<br />
symptômes peut aller de quelques<br />
heures à plusieurs jours dans certains<br />
cas », explique Nisrine Elamrani, Directrice<br />
Qualité à l’Union des Pêcheries<br />
Africaine (UPA). Par ailleurs, il est<br />
impératif de disposer d’une méthode<br />
de dosage d’histamine à même de<br />
50<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
fournir des résultats fiables avec<br />
une limite de détection très basse.<br />
Depuis l’année 1916 où la molécule<br />
d’histamine a été découverte par<br />
Guggenheim et Loeffler, nombre de<br />
techniques relatives à son dosage<br />
ont été mises au point. Il convient<br />
ainsi d’opter pour la méthode la plus<br />
adaptée en termes de précision, de<br />
temps, et de coût désirés. Voici les<br />
plus courantes.<br />
Méthode fluorimétrique<br />
Dénommée aussi « Lerke et Bell »<br />
en référence à ses inventeurs, cette<br />
méthode débute par une extraction<br />
de l’histamine de l’échantillon avec<br />
de l’acide trichloracétique à 10 %.<br />
L’extrait obtenu est ensuite transvasé<br />
dans une colonne échangeuse d’ions<br />
puis élué par de l’acide chlorhydrique.<br />
L’histamine éluée est complexée<br />
avec l’orthophtaldialdéhyde (OPA)<br />
en milieu alcalin. Une acidification<br />
immédiate a lieu pour une meilleure<br />
stabilité et fluorescence du complexe,<br />
mesurée à l’aide d’un fluorimètre.<br />
« La fluorescence est déterminée à<br />
des longueurs d’onde d’excitation et<br />
d’émission respectives de 360 nm<br />
et 450 nm dans un délai ne dépassant<br />
pas 30 minutes » précise Nabil<br />
Guennouni, Directeur Général de<br />
Isolab Maroc. Sûre et sensible, la<br />
méthode fluorimétrique est simple<br />
à réaliser et ne nécessite pas une<br />
compétence particulière. Par conséquent,<br />
cette méthode bénéficie d’une<br />
large utilisation au Maroc, aussi bien<br />
dans les conserveries qu’au sein des<br />
laboratoires régionaux d’analyses et<br />
de recherches vétérinaires. « Nous<br />
faisons appel à cette méthode pour<br />
l’analyse des matières premières<br />
à chaque réception et des produits<br />
finis. Si le taux d’histamine dépasse<br />
50 ppm au niveau de la matière première<br />
réceptionnée, nous analysons<br />
également les produits semi-finis »,<br />
souligne Mlle Elamrani. Cependant,<br />
la préparation des réactifs et<br />
des échantillons - qui demande un<br />
certain temps - doit être réalisée<br />
avec beaucoup de précision afin de<br />
ne pas impacter le résultat final. En<br />
effet, c’est en raison de l’instabilité du<br />
dérivé formé en milieu basique que<br />
l’on procède à l’acidification du milieu.<br />
Le signal de fluorescence du dérivé<br />
His-OPA est donc très sensible à la<br />
variation du pH, une infime variation<br />
de ce dernier pouvant conduire à<br />
des résultats très différents. « Cette<br />
méthode est fiable. Néanmoins, elle<br />
peut fournir un taux par excès vu les<br />
problèmes d’interférences dues souvent<br />
à un recouvrement des bandes<br />
spectrales de l’histamine avec celles<br />
des autres amines et acides aminés<br />
du milieu ; contrairement à la méthode<br />
chromatographique qui procède<br />
par séparation », commente Mostafa<br />
Tarhy, Directeur des Laboratoires de<br />
Labomag.<br />
Méthode<br />
immuno-enzymatique<br />
Comme son appellation le sousentend,<br />
cette méthode a recours à<br />
l’action des ases et des anticorps.<br />
Elle repose sur la mise en compétition<br />
de l’histamine contenue dans<br />
l’échantillon à doser et d’une enzyme<br />
marquée avec une molécule colorée.<br />
Ces deux molécules sont susceptibles<br />
de réagir avec les anticorps fixés<br />
sur les parois des puits des kits. Ainsi,<br />
la coloration est inversement pro-
portionnelle à la quantité d’histamine<br />
présente dans l’échantillon. Pour la<br />
lecture des résultats, les laborantins<br />
utilisent une courbe standard ou un<br />
spectrophotomètre. La rapidité, la<br />
facilité et la simultanéité dans l’analyse<br />
font de cette méthode un choix<br />
avantageux. D’ailleurs, des entreprises<br />
spécialisées commercialisent des<br />
kits de dosage de l’histamine prêts<br />
à l’emploi. « Cependant, nécessitant<br />
des plaques de microtitration comme<br />
consommables et un lecteur<br />
Elisa, la méthode immunoenzymatique<br />
reste très<br />
onéreuse comparativement<br />
à la fluorimétrie », souligne<br />
Abderrazzak Rachidi,<br />
Responsable Service Chimie<br />
du Laboratoire Régional des<br />
Analyses et des Recherches<br />
Vétérinaires (LRARV) de Casablanca.<br />
De plus, en dépit<br />
de la date de validité relativement<br />
limitée (quelques mois)<br />
des consommables, certains<br />
réactifs doivent être conservés<br />
à de basses températures,<br />
pouvant aller jusqu’à -20°C.<br />
Enfin, « la méthode immuno-enzymatique<br />
n’est pas fortement sollicitée<br />
au Maroc vu qu’elle n’est pas validée<br />
par la réglementation », atteste Nabil<br />
Guennouni.<br />
Chromatographie Liquide<br />
Haute Performance (HPLC)<br />
La méthode HPLC permet de séparer<br />
et de quantifier les amines biogènes,<br />
dont l’histamine, présents dans les<br />
QHS<br />
matrices biologiques. Après une étape<br />
de déprotéinisation par l’acide perchlorique,<br />
les amines extraites sont<br />
marquées avec le chlorure de dansyl,<br />
dont l’excès est neutralisé par un<br />
ajout de proline. Les molécules sont<br />
séparées ensuite sur une colonne<br />
avec une durée de séparation de 30<br />
minutes. « La méthode de référence<br />
de HPLC nécessite un détecteur UV<br />
ou un détecteur à barrettes diodes. La<br />
lecture s’effectue à 254 nm », précise<br />
M. Rachidi. Très précise, sensible et<br />
reproductible, la méthode HPLC n’est<br />
pas très répandue. « Nous disposons<br />
de deux méthodes au niveau du<br />
laboratoire. La fluorimétrie est de loin<br />
la plus utilisée puisqu’elle est plus<br />
rapide et donne des résultats précis.<br />
L’HPLC demeure une méthode<br />
coûteuse, nécessitant un laborantin<br />
formé pour ce type d’appareillage et<br />
de méthode », déclare un laborantin<br />
du LRARV d’Agadir. Pour ce qui<br />
est des résultats, « nous avons déjà<br />
effectué des comparaisons entre les<br />
deux méthodes. Elles sont comparables<br />
», conclut M. Rachidi.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 51
Marchés<br />
Fiche marché<br />
La ricotta<br />
52<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition<br />
Produit<br />
Frais, léger, la ricotta est un fromage typiquement italien. C’est surtout l’ingrédient secret dans plusieurs<br />
recettes pour toutes les tranches d’âges et s’inscrivant dans la tendance actuelle vers une alimentation<br />
saine et équilibrée.<br />
Meriem EL HASSOUNI<br />
Fromage à pâte fraîche obtenu<br />
à partir du petit lait de<br />
brebis, de chèvre, de vache<br />
ou de bufflonne, la ricotta<br />
est un produit italien typique des<br />
régions piémontaise et lombarde.<br />
Il tire son nom de ‘‘rectota’’, qui<br />
signifie recuite. En fait, c’est le petitlait<br />
issu de la fabrication d’autres<br />
fromages qui est récupéré et cuit une<br />
Dans 100 g de ricotta :<br />
- 11,7 g de protéines,<br />
- 300 mg de calcium<br />
- 11 g de matière grasse dont<br />
3,11 g mono et 0,33 g polyinsaturée,<br />
- 42 mg de cholestérol,<br />
- 3,5 g de glucides,<br />
- Vitamines.<br />
seconde fois. Séchée après égouttage,<br />
la ricotta peut être de fabrication<br />
traditionnelle ou industrielle.<br />
Production Industrielle<br />
La ricotta est fabriquée à partir du<br />
lactosérum, résidu qui se forme<br />
lors de la production de fromage.<br />
La matière première est donc ce<br />
produit laitier obligatoirement frais.<br />
Le lactosérum est porté à 70-80°C<br />
pour déclencher une floculation<br />
et faire cailler l’albumine (protéine)<br />
qu’il contient. Lors du<br />
caillage, l’albumine incorpore<br />
d’autres substances<br />
du lait dissoutes dans le<br />
petit-lait (graisse lactique,<br />
minéraux, vitamines).<br />
La partie coagulée par<br />
réchauffement est déposée<br />
dans des récipients perforés<br />
pour permettre l’écoulement du<br />
liquide excédentaire. Au Maroc, la<br />
ricotta est obtenue à partir du petit<br />
lait de la vache, avec une production<br />
annuelle de 50 tonnes/an. On trouve<br />
également de la ricotta importée.<br />
Conservation<br />
La ricotta présente un fort taux<br />
d’humidité et un pH relativement<br />
élevé. Sa période de conservation<br />
au détail est donc assez courte. Il est<br />
recommandé de conserver la ricotta<br />
au frais de +2°C à +6° C pendant 15<br />
jours.<br />
Utilisation<br />
Nombreuses sont les utilisations<br />
de la ricotta. Pour des préparations<br />
chaudes ou froides, elle convient<br />
aussi bien pour des plats salés<br />
que sucrés, farces pour des pâtes,<br />
sauces, gratins et soufflés, gâteaux,<br />
tartes, desserts, pizzas, salades…<br />
Valeur nutritive<br />
La ricotta contient seulement 11% de<br />
matières grasses. Elle possède une<br />
teneur élevée en calcium et en protéine<br />
qui lui confère une excellente<br />
valeur nutritive.
Marchés<br />
Jibal Actilait<br />
Lait de croissance<br />
Lait de croissance riche en<br />
fer, calcium, vitamines et<br />
acides gras essentiels.<br />
Fabricant: Safilait<br />
- Lait partiellement écrémé,<br />
sucre, lactose, vitamines (A,<br />
D, B1, B2, B3, B5, B6, B8,<br />
B9, B12, C, K, E, choline, taurine),<br />
minéraux (potassium,<br />
chlorure, calcium, phosphore,<br />
magnésium, fer, zinc, cuivre,<br />
iode, sélénium, manganèse)<br />
et arôme naturel de vanille.<br />
- Crémerie.<br />
- Volume: 50 cl.<br />
- Prix: 6,50 Dhs.<br />
Maroc<br />
54<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Maroc<br />
Chergui Lassi Citron Lime<br />
Lassi (yaourt à boire selon la tradition indienne)<br />
à la pulpe de fruit, dans un emballage innovant.<br />
Une première au Maroc.<br />
Fabricant : Les Domaines<br />
- Lait, poudre de lait écrémé, sucre, concentré<br />
de jus.<br />
- Références : citron-lime, mangue-fruit de la<br />
passion, orange-kumquat.<br />
- Crémerie.<br />
- Poids : 230 g.<br />
- Prix : 8 Dhs.<br />
Sidi Ali Bouteille végétale<br />
Eau minérale naturelle dans<br />
une bouteille 100% recyclable.<br />
Première bouteille végétale<br />
au Maroc.<br />
Fabricant : Les<br />
Eaux Minérales<br />
d’Oulmès<br />
- Eau minéral<br />
naturelle issue<br />
de la source Sidi<br />
Ali Cherif du bassin<br />
d’Oulmès.<br />
- Boissons.<br />
- Volume : 1 L.<br />
Génial Mortadelle Vitalité<br />
Mortadelle à l’huile d’olive riche en protéines sans colorants et<br />
sans graisses animales. Nouvelle gamme de charcuterie<br />
« nature et santé ».<br />
Fabricant : Charcuterie Miami<br />
- Cuisse de dinde, amidon, acide ascorbique E300, phosphate<br />
E450, épices, eau, sel E250, huile d’olive.<br />
- Références : nature, énergie (aux épinards), aromatique<br />
(thym, romarin, basilic), vitalité (riche en protéines grâce à une<br />
plus forte teneur en viande).<br />
- Charcuterie.<br />
- Poids : 350 g.<br />
- Prix : 25 Dhs.<br />
Fekass à la stévia Pause Plaisir<br />
Biscuit marocain à la stévia sans adjuvant chimique. En-cas<br />
idéal pour les régimes restrictifs en sucre.<br />
Fabricant : ID Nature<br />
- Protéines de blé, farine de<br />
froment, anis, gomme arabique,<br />
graines de sésame, stévia, émulsifiant,<br />
eau de fleur d’oranger,<br />
traces de sel, levure boulangère.<br />
- Références : fekass à la stévia, gressins au thym, gressins<br />
aux graines de sésame, mini biscottes cactus, biscuits à la<br />
stévia, biscottes régule faim, carrés plus au fructose.<br />
- Biscuiterie.<br />
- Poids : 210 g.<br />
Marrakech<br />
Nectar<br />
Grenade<br />
Nectar de grenade<br />
riche en<br />
antioxydants, vitamines,<br />
cuivre<br />
et potassium.<br />
Fabricant :<br />
Citruma<br />
- Eau, Sucre,<br />
jus de Grenade, arôme<br />
naturel, acidifiant.<br />
- Boissons.<br />
- Volume : 1 L.<br />
- Prix : 16 Dhs.<br />
VIP Gold<br />
Café soluble à déguster<br />
avec du lait ou de<br />
l’eau bouillante.<br />
Fabricant : Viva Coffe<br />
GmbH<br />
Importateur et distributeur<br />
: Bim Stores<br />
- Café soluble 100%.<br />
- Epicerie.<br />
- Poids : 100 g.<br />
- Prix : 24,95 Dhs.<br />
SucreLight<br />
Sucre Roux de canne allégé<br />
à l’extrait de stévia en petits<br />
morceaux. Moins de 50% de<br />
calorie<br />
Fabriquant : Sucrunion<br />
- Références : sucre roux, sucre<br />
blanc.<br />
- Epicerie.<br />
- Poids :<br />
315 g.<br />
- Prix : 20<br />
Dhs.<br />
Marrakech Plaisir Fraise Goyave<br />
Nectar à base de fraises du Maroc et de goyaves<br />
exotiques. Riche en vitamine C, sans colorants ni<br />
additifs.<br />
Fabricant : Citruma<br />
- Eau, sucre, purée de fraise, purée de Goyave,<br />
épaississant, acidifiant, arome naturel, colorant<br />
naturel.<br />
- Boissons.<br />
- Volume : 1 L.<br />
- Prix : 13,50 Dhs.<br />
Jibal MonAmi Biscuit<br />
Yaourt à la cuillère brassé, pour enfant, arôme biscuit. Nouvelle<br />
référence.<br />
Fabricant: Safilait<br />
- Lait partiellement écrémé, sucre,<br />
lait en poudre, épaississant, arôme,<br />
ferment lactique.<br />
- Références : vanille, fraise, pistache,<br />
biscuit.<br />
- Crémerie.<br />
- Poids : 60 g.<br />
- Prix : 1 Dh.<br />
Donnez de la visibilité à vos produits<br />
Envoyez vos nouveautés à s.ousaid@foodmagazine.ma<br />
Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de <strong>FOOD</strong> Magazine.
Monde<br />
FRANCE<br />
L’Or Elixir Arômes absolus<br />
100% Arabica<br />
Café Arabica moulu et compressé en pépites.<br />
Pack de 60 pépites, soit environ 10<br />
jours de consommation. Goût rare et fin, velouté en bouche.<br />
Fabricant : Sara Lee Coffe and Tea France<br />
- Café 100% Arabica.<br />
- Références : Arômes Absolus, Arômes Intenses.<br />
- Epicerie.<br />
- Poids: 400 g.<br />
- Prix: 6,79 €.<br />
Céréalpes Saveur du Maroc<br />
2 galettes de céréales aux saveurs du Maroc à<br />
réchauffer à la poêle ou au four. Produit Bio.<br />
Fabricant : Céréalpes<br />
- Céréales complètes 63,01% (blé, riz, avoine, farine<br />
de blé intégrale), légumes (oignons, courgettes,<br />
carottes, navets), eau, huile d’olive vierge, coriandre,<br />
mélange d’épices (cumin, curcuma, cannelle,<br />
fenouil, girofle, muscade, poivre noir, gingembre,<br />
laurier, piment), sel marin, herbes de Provence.<br />
- Références : saveurs du Maroc, sarrasin –gruyère, basilicparmesan.<br />
- Boulangerie.<br />
- Poids : 2 x 90 g.<br />
- Prix : 2,95 €.<br />
La Cuisine d’Océane<br />
Snack Box Farfalles<br />
Pâtes et sauce conditionnés séparément<br />
avec fourchette, à cuire au four. Prêts en 2<br />
minutes.<br />
Fabricant : Maison Gendreau<br />
- Pâtes précuites 45% (eau, semoule de blé dur, œuf, huile de<br />
colza, sel), eau, poivrons rouges 10%, poulet 8% (viande de<br />
poulet, sel), crème fraîche, tomates concassées (tomate, jus de<br />
tomates, acidifiant : acide citrique), oignons, amidon modifié de<br />
maïs, ciboulette, huile de colza, curry 0,4%, ail, sel, curcuma.<br />
- Références : tortellini fromage et sauce pesto, tortellini tomate,<br />
mozzarella et basilic, farfalles sauce au cumin et poulet,<br />
fusilli poulet légumes de soleil, mini penne sauce bolognaise.<br />
- Epicerie.<br />
- Poids : 300 g.<br />
- Prix : 2,45 €.<br />
Kambly Les Ficelles<br />
Bâtonnets torsadés salés à déguster avec une sauce<br />
à l’apéritif<br />
Fabricant : Kambly<br />
- Farine de blé, beurre, tomate en poudre (4,5%), levure,<br />
arôme (soja), lait écrémé en poudre, sel, extrait<br />
de malt d’orge, ail en poudre, sucre, origan séché,<br />
piment en poudre, poudre à lever (bicarbonate de<br />
sodium), acérola en poudre (sur fécule de manioc).<br />
- Références : tomates et fines herbes, olives vertes et noires et<br />
fromage, lardons et Légumes.<br />
- Biscuiterie.<br />
- Prix : 2,19 €.<br />
Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.<br />
Lancements<br />
CHINE<br />
Mingyue Crisp Cookies Tomato<br />
Biscuits croquants aromatisés à la tomate.<br />
Fabricant : Foshan<br />
- Farine de blé, sucre blanc granulé, huile végétale alimentaire,<br />
œufs, sel, additifs alimentaires : arômes, agents levants, métabisulfite<br />
de sodium.<br />
- Biscuiterie.<br />
- Poids : 100 g.<br />
- Prix : 0,16 €.<br />
MALAISIE<br />
Figo Vegie Fried Fish Cake<br />
Galettes de poisson frites avec des morceaux de légumes.<br />
Fabricant : Figo<br />
- Surimi, légumes (chou chinois, carotte,<br />
piment rouge, haricots), huile de palme, sel,<br />
exhausteur de goût autorisé (E621), sucre,<br />
glutamate monosodique, polyphosphate.<br />
- Surgelés.<br />
- Poids : 500 g.<br />
Monde<br />
PHILIPPINES<br />
Big Foot Soda Powder Lollipop Lemon<br />
Sucette en forme de pied, arôme citron.<br />
Fabricant : Nicko Jeep<br />
- Dextrose, sucrose, glucose, lactose, acide<br />
citrique, acide malique, bicarbonate de sodium,<br />
vitamine C, arômes et colorants (E102).<br />
- Confiserie.<br />
- Poids : 12 g.<br />
- Prix : 0,13 €.<br />
ITALIE<br />
Viva La Mamma Paella Di Mare: Seafood Paella<br />
Paella aux fruits de mer avec riz, calamars et<br />
crevettes. Prêt en 3 minutes au micro-ondes.<br />
Fabricant : Piatti Freschi<br />
- Riz cuit, légumes (petits pois, oignons, poivrons<br />
rouges, carottes), calamar 7%, calamar<br />
en anneaux 7%, huile de tournesol, moules 4%,<br />
vin, écrevisses 3,5%, sel, ail, curcuma, épaississant:<br />
gomme de guar, arômes naturels, épices, safran.<br />
- Plats cuisinés.<br />
- Poids : 400 g.<br />
- Prix : 2,99 €.<br />
ETATS-UNIS<br />
Mio Liquid Water Enhancer: Lemonade<br />
Arôme liquide limonade pour aromatiser l’eau. Pour 24 doses.<br />
Fabricant : Kraft<br />
- Eau, acide citrique, citrate de sodium, gomme arabique,<br />
sucralose, < 2% d’arômes naturels, acétate isobutyrate<br />
de saccharose, jaune 5, benzoate de sodium,<br />
sorbate de potassium.<br />
- Références : limonade, orange tangerine, myrtilles.<br />
- Boissons.<br />
- Volume : 48 ml.<br />
- Prix : 3,07 €.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 55
Marchés<br />
Monde<br />
Les tendances décryptées<br />
Accélération du marketing « sans gluten »<br />
aux Etats-Unis<br />
Aux Etats-Unis, la tendance<br />
des produits au marketing<br />
« sans gluten » ne<br />
montre aucun signe de ralentissement.<br />
En effet, trois<br />
grands fabricants ont annoncé<br />
de nouvelles initiatives<br />
pour répondre à la demande<br />
« sans gluten ». Domino’s<br />
Pizza a ainsi développé une<br />
pâte à pizza sans gluten<br />
pour les personnes souffrant<br />
d’intolérance moyenne. Une<br />
annonce suivie par deux<br />
autres, en provenance<br />
d’une part de Frito-Lay, qui<br />
étiquettera comme « sans<br />
gluten » les produits répondant<br />
aux critères, et d’autre part de Anheuser-Busch,<br />
avec son cidre labellisé comme « naturellement sans<br />
gluten ». La hausse des produits américains positionnés<br />
comme « sans gluten » continue sur sa lancée. Innova<br />
Market Insights a ainsi recensé 3.148 nouveaux produits<br />
de ce type en 2011, contre 2.543 en 2010, soit une<br />
progression de 24,3%. Une croissance importante est<br />
enregistrée depuis 2007, année où seuls 560 lancements<br />
avaient été décomptés aux Etats-Unis.<br />
Danone Yolado combine yaourt et crème<br />
glacée<br />
Danone a développé une<br />
campagne publicitaire<br />
« outdoor » pour accompagner<br />
le lancement<br />
de Yolado en Espagne.<br />
Yolado est un yaourt qui a<br />
été spécialement développé<br />
pour être consommé tel une<br />
crème glacée. Lancé en mai<br />
dernier, Yolado est positionné<br />
comme un produit révolutionnaire<br />
dans le monde<br />
du yaourt. Le consommateur<br />
achète les yaourts au rayon<br />
frais de son supermarché, comme d’habitude, puis le<br />
congèle à la maison avant dégustation.<br />
56<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Lancements<br />
www.innovadatabase.com<br />
De plus gros morceaux de fruits pour une<br />
expérience différente<br />
SIG Combibloc<br />
a adopté<br />
un nouveau<br />
système, où<br />
de plus grands<br />
morceaux de<br />
fruits peuvent<br />
être ajoutés<br />
aux boissons<br />
pour un plus<br />
grand plaisir<br />
de consommation.<br />
La clé<br />
de cette ligne<br />
« DrinksPlus » est l’utilisation d’une paille plus large –<br />
7,5 mm contre 5 mm – ce qui permet de remplir avec<br />
de plus grands morceaux. Le concept a d’ores et déjà<br />
été adopté par Gulf Union Foods (Arabie Saoudite), qui<br />
l’utilise pour sa boisson « Mango Float », contenant de<br />
la pulpe de mangue et des morceaux de pêche. SIG a<br />
conclu un partenariat avec Doëhler pour la création d’un<br />
concept décrit avec des accroches comme « pur plaisir »,<br />
« délicieuse saveur», « expérience inédite de boisson »<br />
et « vrais morceaux de fruits ».<br />
Food service : Kraft<br />
lance un emballage<br />
flexible facile à<br />
manipuler pour les<br />
sauces<br />
Kraft Food a lancé un<br />
nouveau packaging, plus<br />
pratique et durable, pour<br />
ses 8 sauces destinées<br />
au CHR (food service).<br />
Ce « Yes Pack » est une<br />
poche tenant debout et<br />
d’une contenance d’un<br />
gallon, dotée d’une double<br />
poignée (sur le dessus et<br />
au fond) et d’une capsule<br />
rigide à vis. Elle remplace<br />
le traditionnel emballage<br />
en plastique rigide. D’une manipulation plus aisée et<br />
plus propre, ce conditionnement réduit le gaspillage par<br />
rapport aux contenants rigides, tout en nécessitant moins<br />
d’espace de stockage.
Marchés<br />
La Stratégie Nationale de Nutrition<br />
2011-2019<br />
Le Maroc s’est doté d’une stratégie nationale de nutrition pour la période 2011-<br />
2019. Ce plan implique tous les acteurs de la nutrition, y compris les industries<br />
agroalimentaires. Ces dernières seront en effet amenées à l’accompagner à travers<br />
la formulation de leurs produits.<br />
Après l’élaboration de la<br />
stratégie régionale sur la<br />
nutrition 2010-2019 par le<br />
bureau régional de l’OMS<br />
pour la Méditerranée Orientale<br />
(région EMRO), le Maroc a élaboré<br />
sa propre stratégie nationale de<br />
Nutrition 2011-2019. La stratégie<br />
régionale sur la nutrition 2010–2019<br />
est la première stratégie à être mise<br />
au point sur ce thème dans la région.<br />
Sa préparation a été dirigée par<br />
l’OMS, en consultation avec tous<br />
les États Membres, les institutions<br />
des Nations Unies, les universités<br />
et la société civile. La Déclaration<br />
mondiale et le plan d’action pour la<br />
58<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Pr Hassan AGUENAOU<br />
Directeur de l’Unité Mixte de Nutrition et Alimentation (URAC 39)<br />
Coordinateur du Centre Régional de Nutrition pour l’Afrique Associée à l’AIEA<br />
Secrétaire Général de la Société Marocaine de Nutrition<br />
Membre de l’Alliance Nationale pour la Fortification<br />
nutrition 1992 ont orienté les questions<br />
techniques de développement<br />
des politiques et des programmes de<br />
nutrition. L’objectif de la stratégie sur<br />
la nutrition pour la région EMRO est<br />
d’améliorer l’état nutritionnel de la<br />
population tout au long de la vie, en<br />
encourageant les pays à accorder à<br />
la nutrition une place centrale dans<br />
leurs programmes d’action pour le<br />
développement. Elle vise à appuyer<br />
les pays dans l’établissement et la<br />
mise en œuvre d’actions concernant<br />
la nutrition en prenant en compte les<br />
situations et les ressources nationales.<br />
Elle propose un cadre pour aider<br />
les pays à décider quelles actions<br />
en faveur de la nutrition sont appropriées<br />
dans un contexte particulier et<br />
en fonction des problèmes de santé<br />
les plus répandus. Elle permet aux<br />
États Membres d’identifier, de mettre<br />
au point, d’accorder un ordre de priorité<br />
et d’adopter des interventions en<br />
nutrition susceptibles de contribuer à<br />
la réalisation des cibles des objectifs<br />
du Millénaire pour le développement,<br />
en particulier l’objectif 1 visant la<br />
pauvreté et la faim, l’objectif 4 visant<br />
la mortalité infantile et l’objectif 5<br />
visant la santé maternelle. Elle traite<br />
également des problèmes émergents<br />
de la suralimentation pour s’attaquer<br />
à l’augmentation des taux d’obésité<br />
et de maladies non transmissibles<br />
liées à l’alimentation.<br />
Transition nutritionnelle<br />
du Maroc<br />
La situation nutritionnelle de la population<br />
marocaine s’est améliorée<br />
grâce à trois facteurs : le développe-<br />
ment économique du pays, l’amélioration<br />
des services de santé et le<br />
développement d’autres secteurs<br />
comme l’agriculture, l’éducation,<br />
l’industrie agroalimentaire et d’autres<br />
services socioéconomiques. Néanmoins,<br />
le Maroc connait, au vu de la<br />
transition nutritionnelle, certains problèmes<br />
nutritionnels qui persistent<br />
et d’autres qui émergent en rapport<br />
avec la mondialisation, l’urbanisation<br />
et les changements dans les modes<br />
de vie et d’alimentation. En comparaison<br />
avec les pays de la région<br />
EMRO, le Maroc est classé parmi les<br />
pays qui connaissent une transition<br />
nutritionnelle précoce, caractérisée<br />
par des niveaux modérés de surcharge<br />
pondérale, d’obésité, et de<br />
sous-alimentation associés à un<br />
niveau élevé de carences en micronutriments.<br />
Le rôle joué par la nutrition comme<br />
facteur de lutte contre les carences<br />
en micronutriments et ou comme<br />
facteur de protection ou de risque<br />
des pathologies de plus en plus répandues<br />
au Maroc est de mieux en<br />
mieux compris. Notamment en matière<br />
de carence en vitamines (A, D,<br />
B9, etc.) et minéraux (fer, iode etc.)<br />
et en matière de pathologies, qu’il<br />
s’agisse du cancer, de l’ostéoporose,<br />
du diabète de type 2, des maladies<br />
cardiovasculaires et de l’obésité.<br />
Une des meilleurs définitions de la<br />
nutrition est celle de l’éditorial de<br />
American Journal of Clinical Nutrition<br />
« La nutrition est la pierre angulaire<br />
de la médecine préventive ; sans<br />
une nutrition adéquate, il y a la<br />
maladie, la carence ou la surcharge
Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition<br />
et/ou la mort ; avec des quantités<br />
inexactes ou des combinaisons non<br />
équilibrées en nutriments, il y a des<br />
perturbations violentes dans chaque<br />
partie du corps. » La question que<br />
l’on peut se poser est quelle est l’ampleur<br />
du problème au Maroc ? En effet,<br />
les chiffres suivants donnent une<br />
idée sur la situation épidémiologique<br />
du Maroc et l’ampleur du problème :<br />
- La population totale du Maroc est<br />
estimée en 2012 à près de 32,5 millions<br />
d’habitants dont 3,4 millions ont<br />
moins de cinq ans et 58% résident<br />
dans les zones urbaines ;<br />
- Le taux d’alphabétisation des<br />
adultes de 10 ans et plus s’élève à<br />
60,3% et 50,8% des femmes sont<br />
analphabètes ;<br />
- Mortalité infanto-juvénile : 30,2‰<br />
naissances vivantes sur les 17.500<br />
décès annuels des enfants de moins<br />
5 ans. 61%, soit 10.700, surviennent<br />
au cours du premier mois de la vie<br />
(mortalité néonatale) ;<br />
- Mortalité maternelle: 112 pour<br />
100.000 naissances vivantes avec<br />
un ratio 2 fois plus élevé en rural<br />
qu’en urbain ;<br />
- 1/3 de la population marocaine<br />
souffre d’anémie ferriprive ;<br />
- 41% des enfants de moins de cinq<br />
ans et 10% des femmes en âge de<br />
procréer souffrent de carence en<br />
vitamine A ;<br />
- 22% des enfants de 6 à 12 ans<br />
présentent un goitre ;<br />
- La carence en acide folique touche<br />
environ 30% des<br />
femmes en âge de<br />
procréer ;<br />
- 72% des enfants de<br />
12 ans ont des caries<br />
dentaires ;<br />
- 14,9% des enfants<br />
de moins de 5 ans ont<br />
un retard de croissance<br />
;<br />
- 3,1% des enfants de<br />
moins de 5 ans souffrent<br />
d’insuffisance<br />
pondérale ;<br />
- seuls 27,8% des<br />
enfants sont allaités<br />
exclusivement au<br />
sein pendant les six<br />
premiers mois ;<br />
- 22% des femmes et<br />
8% des hommes sont<br />
obèses ;<br />
- 6,6% des Marocains sont des diabétiques<br />
;<br />
- 34% des Marocains sont hypertendus<br />
;<br />
- 29% des Marocains ont un taux de<br />
cholestérol élevé (plus de 2 g/l) ;<br />
- 30.000 Marocains, dont plus de<br />
1.000 enfants, sont diagnostiqués<br />
avec un cancer chaque année.<br />
Une priorité<br />
de santé publique<br />
Ainsi, la mise en place d’une stratégie<br />
nationale de Nutrition pour la<br />
période 2011-2019 est apparue, au<br />
cours des dernières années, comme<br />
une priorité de santé publique. Il<br />
s’agit d’une stratégie qui couvre tout<br />
le cycle de vie et qui s’inscrit dans le<br />
cadre de la politique sectorielle de la<br />
Santé, basée sur l’harmonisation et<br />
la coordination des actions menées<br />
par tous les Départements Ministériels<br />
et les partenaires impliqués<br />
dans le domaine de la nutrition et ce,<br />
pour placer la nutrition au cœur du<br />
développement du pays. Et comme<br />
le disait Madame la Ministre de la<br />
santé en octobre 2011, « la mise en<br />
place d’une stratégie nationale de<br />
nutrition (SNN) au Maroc intervient<br />
dans un contexte global caractérisé<br />
par une réelle prise de conscience<br />
collective de l’importance de la nutrition<br />
de la population comme facteur<br />
et condition nécessaire au développement<br />
humain. Vue la multiplicité<br />
Nutrition<br />
des secteurs concernés par les<br />
questions de nutrition, une approche<br />
globale est plus que jamais indispensable<br />
: Santé à l’évidence mais aussi<br />
et d’abord Agriculture, Economie,<br />
Commerce et Industrie, Législation,<br />
Environnement, Recherche et Formation<br />
etc. A cet effet, l’engagement<br />
du gouvernement est nécessaire et<br />
doit être fondé sur des objectifs de<br />
bien-être nutritionnel. […] Aussi, l’intervention<br />
en faveur de l’amélioration<br />
de l’état nutritionnel permet de contribuer<br />
directement ou indirectement à<br />
l’atteinte des Objectifs du Millénaire<br />
de Développement (OMD). »<br />
Le but de cette stratégie Nationale<br />
de Nutrition est de contribuer à<br />
l’amélioration de l’état de santé de<br />
la population en agissant sur l’un de<br />
ses déterminants majeurs qui est la<br />
nutrition.<br />
Les objectifs spécifiques de cette<br />
stratégie sont :<br />
1- Améliorer les indicateurs de l’état<br />
nutritionnel de la population tout au<br />
long du cycle de la vie ;<br />
2- Promouvoir un mode de vie sain<br />
afin de prévenir les troubles nutritionnels<br />
et les maladies chroniques liées<br />
à la nutrition ;<br />
3- Améliorer l’accessibilité des ménages<br />
aux produits alimentaires de<br />
qualité et en quantité suffisantes ;<br />
4- Renforcer les compétences institutionnelles<br />
et professionnelles en<br />
nutrition ;<br />
5- Renforcer les mécanismes de<br />
coordination entre les différents intervenants<br />
en Nutrition ;<br />
6- Développer la recherche et l’expertise<br />
en Nutrition.<br />
La SNN 2011-2019 s’articule autour<br />
de 4 axes stratégiques complémentaires,<br />
regroupant 9 domaines<br />
d’intervention et 54 actions :<br />
- Axe stratégique 1 : Renforcement<br />
de la composante nutrition dans les<br />
programmes de santé ;<br />
- Axe stratégique 2 : Renforcement de<br />
la sécurité alimentaire et sanitaire ;<br />
- Axe stratégique 3 : Intégration de<br />
la composante nutrition dans les<br />
programmes éducatifs et dans les<br />
actions communautaires ;<br />
- Axe stratégique 4 : Développement<br />
de mesures d’appui à la Stratégie<br />
Nationale de Nutrition.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 59
L’Entreprise du mois<br />
1<br />
Forafric<br />
70 ans et un nouvel élan !<br />
Avec sa marque Maymouna, qui se distingue par sa couleur rose ornant ses sacs et ses camions, le<br />
groupe Forafric se positionne comme un acteur majeur de la minoterie et semoulerie industrielle. A<br />
l’aube de ses 70 ans, il vient d’opérer une refonte de son organisation et de se doter d’une nouvelle vision<br />
stratégique pour accompagner ses projets de développement futurs.<br />
Florence CLAIR<br />
L’histoire de Forafric remonte<br />
à près de 70 ans. Créée en<br />
1943 en tant que Comptoir<br />
d’Afrique du Nord par la<br />
multinationale suisse Comptoir André<br />
& Cie, Forafric avait pour première<br />
vocation l’exportation de céréales,<br />
légumineuses et graines produites au<br />
Maroc. Le pays ne comptait alors que<br />
8 millions d’habitants. Au début des<br />
années 70, à l’époque de la marocanisation,<br />
Houcine Benjelloun, jeune<br />
homme d’affaires traitant régulièrement<br />
avec Forafric, se voit proposer<br />
d’entrer dans le capital. Détenant<br />
30% des parts en 1973, il rachètera<br />
progressivement les participations<br />
60<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
des autres partenaires marocains,<br />
puis les 50% du Comptoir André &<br />
Cie en 1980, lorsque cette société<br />
décide de se retirer complètement du<br />
pays. Forafric devient alors une société<br />
100% marocaine. Parallèlement,<br />
Forafric s’était transformée en société<br />
importatrice de céréales - devenant<br />
très rapidement l’un des 4 premiers<br />
acteurs de ce secteur - mais aussi de<br />
sucre, de thé, d’huile…<br />
Mû par la volonté de développer et<br />
de diversifier ses activités, Forafric<br />
crée en 1980 et en partenariat avec<br />
Sanders France, Prodela, une société<br />
spécialisée dans la fabrication de<br />
premix pour l’alimentation du bétail<br />
2<br />
toujours en activité.<br />
L’intégration verticale<br />
en marche<br />
L’intégration verticale de Forafric<br />
débute en 1997 : suite à la libéralisation<br />
du secteur céréalier, la société<br />
poursuit sa diversification en rachetant<br />
les Grands Moulins d’Essaouira<br />
(GME). Au début des années 2000,<br />
Forafric est l’un des plus gros importateurs<br />
de céréales au Maroc, avec<br />
un chiffre d’affaires de 2 milliards de<br />
Dirhams. En 2003 s’opère un virage<br />
stratégique en développant l’activité<br />
minoterie et semoulerie et donc<br />
l’intégration verticale. C’est ainsi que
3<br />
3- Ensachage semi-automatique de la farine pour les grands formats.<br />
Forafric<br />
1- Les Grands Moulins du Tensift, à Marrakech, sont la plus grosse unité de Forafric, avec une capacité d’écrasement de<br />
5.000 q/jour.<br />
2- Le groupe s’est équipé de la technologie Bühler. Le circuit produit fini est entièrement inox, respectant ainsi les normes<br />
d’hygiène et de sécurité alimentaire.<br />
la marque Maymouna voit le jour.<br />
De plus, partant du constat qu’il<br />
n’existait à l’époque aucune unité<br />
industrielle, Forafric décida de créer<br />
les Grandes Semouleries du Maroc<br />
(GSM), première unité industrielle<br />
dédiée au blé dur. Le succès ne se<br />
fait pas attendre : GSM commence<br />
à 125 T/jour, avant d’augmenter sa<br />
capacité de production au bout d’un<br />
an seulement.<br />
Deux ans plus tard, en 2005, le<br />
groupe Forafric construit une seconde<br />
semoulerie à Safi, les Grandes Semouleries<br />
de Safi (GSS), ayant pour<br />
vocation de répondre aux besoins<br />
du Sud du pays. En 2006, toujours à<br />
Safi, Maymouna Grains voit le jour.<br />
Cette société dispose d’une capacité<br />
de stockage de 60.000 T, lui permettant<br />
d’acheter et de stocker pour le<br />
compte du groupe.<br />
Le groupe Forafric décide de compléter<br />
son développement par la création<br />
d’une unité industrielle de blé tendre :<br />
les Grands Moulins du Tensift (GMT)<br />
voient ainsi le jour à Marrakech. En<br />
quatre ans, le groupe réussit donc<br />
le challenge de la création de quatre<br />
moulins.<br />
Côté distribution, Forafric se dote en<br />
2009 d’une société dédiée, Maymouna<br />
Food, qui lui permet d’approvisionner<br />
les grandes et moyennes<br />
surfaces. Depuis sa propre plateforme<br />
logistique, qui est en pleine<br />
structuration, elle va pouvoir assurer<br />
la centralisation et la distribution de<br />
l’ensemble de la clientèle des moulins<br />
(grossistes et différents points de<br />
vente à travers le Maroc).<br />
Zoom sur<br />
les Grands Moulins du Tensift<br />
Plus grande unité du groupe, GMT<br />
dispose d’une capacité d’écrasement<br />
de 500 T/jour de blé tendre. Le moulin<br />
vient d’ailleurs d’investir 10 millions de<br />
Dirhams dans de nouveaux silos, pour<br />
porter sa capacité de stockage de céréales<br />
de 12.500 T à 22.500 T. L’unité,<br />
moderne, est pilotée par un automate<br />
et tourne 24 heures/24, 7 jours/7.<br />
« Nous sommes dotés d’un MLU, un<br />
moulin d’essai qui est une version miniature<br />
de notre moulin et que Bühler<br />
a construit sur-mesure », indique<br />
Mouad Mohsine, Directeur Général<br />
du site de Marrakech, qui fut le plus<br />
jeune diplômé de l’Ecole Nationale<br />
Supérieure de meunerie et des industries<br />
céréalières de Paris. « Nous<br />
sommes également le seul moulin où<br />
tout le circuit produit fini est en inox »,<br />
renchérit-il. Dans un souci de préservation<br />
de la santé du personnel et<br />
de l’environnement, l’usine - comme<br />
toutes celles du groupe - est équipée<br />
de filtres à poussière et de silencieux.<br />
En bout de chaîne, l’ensachage est<br />
réalisé de manière semi-automatique<br />
pour les grands formats, et entièrement<br />
automatique pour les petits<br />
sachets de 1, 2 et 5 kg. Cette toute<br />
nouvelle installation sort des packs<br />
fardelés, prêts à l’expédition. Pour les<br />
clients industriels (biscuitiers, pâtes et<br />
couscous), la farine stockée en vrac<br />
n’est jamais manipulée manuellement,<br />
mais livrée en citerne inox.<br />
Doté d’un laboratoire d’analyses phy-<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012 61
L’Entreprise du mois Forafric<br />
4<br />
4- Nouvelle installation d’ensachage<br />
automatique pour les petits<br />
conditionnements.<br />
5- Fournil d’essai.<br />
6- Zone de stockage et d’expédition.<br />
sico-chimiques et rhéologiques, GMT<br />
est également équipé d’un fournil<br />
d’essai, où des tests de panification<br />
sont réalisés tous les jours. « En<br />
choisissant les mêmes équipements<br />
standards que nos clients boulangers,<br />
nous travaillons dans des conditions<br />
identiques et pouvons les conseiller »,<br />
précise M. Mohsine. Quant à la qualité,<br />
une double certification ISO 9001<br />
et ISO 22000 devrait être obtenue en<br />
fin d’année 2012.<br />
Nouvelle vision stratégique<br />
L’année 2012 est une nouvelle étape<br />
pour le groupe Forafric. « Comptetenu<br />
de la taille critique que nous<br />
avions atteinte, l’organisation en<br />
société familiale n’était plus adéquate.<br />
Nous avons donc choisi de<br />
nous réorganiser, avec l’appui et<br />
l’éclairage d’un cabinet privé, qui a<br />
établi un diagnostic sur les 6 sociétés<br />
et proposé des solutions », déclare<br />
Houcine Benjelloun. Le groupe a ainsi<br />
mis en place un manuel de gouvernance<br />
et une organisation avec<br />
des fonctions centralisées (système<br />
d’information, contrôle de gestion,<br />
marketing & communication, qualité,<br />
R&D, juridique), coordonnées par un<br />
Secrétaire Général, Hicham Mohsine,<br />
et 6 sites indépendants, chacun piloté<br />
par un Directeur Général. Quant aux<br />
actionnaires, ils sont organisés en<br />
3 comités : a) distribution, b) achats<br />
stratégiques, c) finance,recrutement<br />
et investissement. L’objectif est de gagner<br />
en efficacité et en réactivité, de<br />
62<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
5<br />
6<br />
faire jouer les synergies sur toute la<br />
chaîne de valeur, mais aussi d’assurer<br />
la transition générationnelle.<br />
Signe également de cette institutionnalisation,<br />
le groupe édite désormais<br />
une newsletter interne, Intilaka<br />
(« nouvel élan »), diffusée à l’ensemble<br />
du personnel, et qui sera bientôt<br />
complétée d’une newsletter institutionnelle.<br />
« Ces 1.200 personnes, qui<br />
seront demain 2.500, sont tout ce qui<br />
compte. C’est une vision qui ne nous<br />
quitte jamais », affirme M. Benjelloun.<br />
Car le groupe a plusieurs projets<br />
en vue, notamment la construction<br />
de trois nouvelles usines à Tanger,<br />
Oujda/Nador et dans la région du<br />
Sud. Chacune sera dotée d’une<br />
capacité de 2.500 q/jour et permettra<br />
d’approvisionner directement ces<br />
régions. La capacité de production<br />
devrait ainsi augmenter de 39% entre<br />
2012 et 2015.<br />
Chiffres clés<br />
• 5 marques commerciales :<br />
Maymouna, Ambre, Tensift,<br />
Souiria et Prodela (alimentation<br />
du bétail)<br />
• 1.200 employés<br />
• CA 2011 consolidé groupe :<br />
1,126 Milliards Dhs<br />
• Capacités d’écrasement :<br />
- GSM : 2.500 q/jour<br />
- GMT : 5.000 q/jour<br />
- GME : 1.500 q/jour<br />
- GSS : 2.500 q/jour<br />
• 3 nouvelles unités de production<br />
en projet pour une capacité<br />
d’écrasement à fin 2015 de<br />
16.000 q/jour<br />
De plus, « nous mettons en place dès<br />
ce Ramadan un nouveau canal de<br />
distribution pour les épiceries, via un<br />
intermédiaire », indique Alia Benomar,<br />
Responsable Marketing, Veille et<br />
Communication du Groupe Forafric.<br />
Les produits livrés par ce biais seront<br />
des sacs en kraft, afin de ne pas<br />
entrer en concurrence avec les sacs<br />
en polypropylène distribués par les<br />
grossistes. Enfin, à Marrakech, un<br />
moulin d’orge sera installé prochainement,<br />
avec une capacité de 30 T/jour.<br />
« Cette semoule d’orge nous permettra<br />
de compléter notre gamme de<br />
produits dès 2013 », souligne Mouad<br />
Mohsine.<br />
Bref, de quoi conforter la position du<br />
groupe, qui évalue sa part de marché<br />
à un peu plus d’un sac sur deux<br />
en vente en GMS. En attendant de<br />
poursuivre l’intégration verticale avec<br />
d’autres activités ?<br />
Dates clés<br />
1943 : Création de Forafric<br />
1973 : Entrée de la famille Benjelloun dans le capital et passage du statut<br />
d’exportateur à celui d’importateur<br />
1980 : Création de Prodela. DG : Amal Benjelloun épouse Mestassi<br />
1997 : Rachat des Grands Moulins d’Essaouira. DG : Azzedine El Omari<br />
2003 : Création de la marque Maymouna et des Grandes Semouleries du<br />
Maroc, à Casablanca. DG : Amal Benjelloun épouse Mestassi<br />
2005 : Construction des Grandes Semouleries de Safi. DG : Azzedine El Omari<br />
2006 : Création de Maymouna Grains . DG : Rafiq Ouhaj<br />
2007 : Création des Grands Moulins du Tensift. DG : Mouad Mohsine<br />
2009 : Création de Maymouna Foods. DG : Hicham Mohsine<br />
2011 : Grandes Semouleries de Safi devient un moulin mixte<br />
2012 : Restructuration du groupe
<strong>FOOD</strong> Mondain<br />
64<br />
De g. à dr. : Younes Errafik, Directeur Général<br />
Adjoint de SIOF, Hanane Zerhouni, Export<br />
Manager chez Lesieur Cristal, l’Ambassadeur<br />
et Nadia Drafate, Directrice du Département<br />
Communication chez Maroc Export.<br />
Inauguration du Centre de<br />
formation Kuka à l’Ecole<br />
Mohammadia d’Ingénieurs (EMI),<br />
le 26 avril 2012 à Rabat<br />
De g. à dr. : Abdelilah Fatemi, Professeur à<br />
l’EMI, M. Afifi, Directeur de la formation des<br />
cadres, Mohamed Akherraz, Chef de département<br />
Génie Electrique et Responsable<br />
filière Génie Electrique, Driss Bouami,<br />
Directeur de l’EMI, Angélique Vassoud,<br />
Représentante de l’Ambassade de France,<br />
Jean-Luc Imhof, Directeur technique Kuka,<br />
et Aziz Nabili, Responsable Maghreb Kuka.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Visite de l’Ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, sur le<br />
pavillon marocain au Fancy Food Show, le 18 juin 2012 à<br />
Washington DC<br />
De g. à dr. : Hassan Khalil, Directeur Général Adjoint de Dari Couspate,<br />
Rachad Bouhlal, Ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, et Amine<br />
Khalil, Directeur du Développement de Dari Couspate.<br />
De g. à dr. : Boubker Abisourour,<br />
Responsable Politique Economique<br />
Afrique à la Banque Mondiale, et<br />
l’Ambassadeur.<br />
De g. à dr. : l’Ambassadeur, Jamil<br />
Benhassain, Gérant de Tajini, et Tahar<br />
El Korch, professeur à l’université<br />
WPI du Massassuchet et responsable<br />
d’un programme d’échange d’étudiants<br />
avec l’université Al Akhawayn.<br />
Il travaille notamment sur un projet<br />
entre Tajini et les étudiants de WPI.<br />
Jafaar Belkora, Directeur des<br />
Ventes de Agro Juice Processing,<br />
présente ses produits à<br />
l’Ambassadeur.<br />
Le stand de Conagro<br />
(de g. à dr.) : Bachir<br />
Debbagh, Aziz Debbagh,<br />
PDG de Caragol Zaina<br />
Associates, et Omar<br />
Tagnaouti, Directeur Général<br />
Adjoint de Conagro.<br />
Premier Conseil<br />
d’Administration de<br />
la CGEM, le 27 juin<br />
2012 à Casablanca<br />
La nouvelle Présidente<br />
de la CGEM, Miriem<br />
Bensalah Chaqroun,<br />
entourée des membres<br />
et Présidents des Commissions.
Délices d’initiés<br />
Arije<br />
Parmi les 250 meilleures huiles d’olive au monde<br />
Une seule huile marocaine figure dans le classement « Olio Award 2012 » du magazine allemand de gastronomie,<br />
Der Feinschmecker. Il s’agit de l’huile d’olive Arije, sélectionnée parmi les 250 meilleures huiles<br />
d’olive du monde. A noter également la présence d’une huile tunisienne dans ce classement.<br />
Le Domaine Arije, propriété de Frank Robbez à Marrakech, s’étend sur 20 ha et produit quatre variétés<br />
d’huiles : Picholine du Languedoc, Beldi, Arbequina, et un mélange Picholine/Arbequina. 4.500 oliviers<br />
avaient été plantés en 2004, avant d’investir en 2010 dans une unité de production de haute technologie.<br />
Cette nouvelle récompense vient s’ajouter à une longue liste de prix reçus en 2012 : 1 er prix international<br />
au Concours de Montiferru (Sardaigne), Médaille d’Or dans sa catégorie au Concours de Los Angeles, Rameau<br />
d’Argent au Trophée Premium Volubilis (Meknès) et Mention « Miglior Extra Regione » au Concours<br />
Liquor d’Ulivi (Toscane).<br />
Copag Elevage<br />
Un abattoir pour 2013<br />
A l’occasion du salon MaroCarne, M’Hamed Loultiti, Président de Copag,<br />
nous a confirmé que la construction d’un abattoir et d’un atelier de découpe<br />
de viandes rouges débuterait au 4 ème trimestre 2012. Cette unité sera opérationnelle<br />
en 2013 et située à côté du feed-lot de Taroudant, où sont engraissés<br />
les bovins. La branche Copag Elevage sera également dotée d’une marque<br />
commerciale et proposera différents types de produits sur le marché national,<br />
avec une traçabilité garantie. Quant aux autres filières de la Copag, face à la<br />
hausse des volumes, une extension des capacités existantes est prévue.<br />
Casa Viande<br />
Augmentation des capacités de production<br />
Casa Viande, filiale du groupe Koutoubia spécialisée dans la découpe et<br />
transformation des viandes rouges, est désormais à l’étroit dans son atelier<br />
à Bouskoura. Une extension de 4.000 m 2 est nécessaire pour faire face à la<br />
demande croissante. Un déménagement dans une nouvelle unité est donc<br />
prévu à Berrechid, d’ici fin 2013.<br />
Centrale Laitière<br />
Nouveau produit<br />
Le pilote d’essai du site d’El Jadida de la Centrale Laitière conduirait actuellement<br />
des expérimentations pour lancer un nouveau produit : un yaourt à<br />
boire ‘‘avocat’’ avec une préparation de fruit. A suivre…<br />
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Les managers qui bougent<br />
Maghreb Oxygène<br />
La filiale du groupe Akwa, spécialisée dans les gaz industriels (notamment pour l’industrie agroalimentaire), vient<br />
de se doter d’une nouveau Président du Conseil d’Administration et Directeur Général, en la personne de<br />
Mostapha Miri. Ce dernier remplace Mohamed Bouzaid Ouaissi, qui a démissionné.<br />
SMAEX<br />
Lors de son Conseil d’Administration du 28 juin 2012, la Société Marocaine d’Assurance à l’Exportation<br />
(SMAEX) a élu à l’unanimité son nouveau Président Directeur Général, en la personne<br />
de Ahmed Hajoub. Docteur en Economie mathématique et Econométrie, M. Hajoub occupait<br />
jusqu’alors le poste de Directeur Adjoint au Trésor et représentait l’Etat au Conseil d’Administration<br />
de la SMAEX.<br />
Il succède à Nezha Lahrichi, qui a présidé la SMAEX pendant 7 ans.<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 46 15 Juillet - 15 Septembre 2012<br />
Chaouia Ourdigha<br />
Un projet de valorisation<br />
des viandes rouges<br />
La société Ouardigha Viande, basée<br />
à Khouribga, est en train d’étudier<br />
avec l’OCP la faisabilité d’un projet<br />
d’abattoir et d’unité de découpe de<br />
viandes rouges. Il s’agirait alors de la<br />
première unité de ce genre dans la<br />
région.<br />
Safi<br />
Avertissement pour les<br />
conserveries de poisson<br />
Suite aux sept alertes sanitaires enregistrées<br />
récemment auprès de la<br />
Commission Européenne en raison<br />
de teneur élevées en histamine dans<br />
les conserves de sardine exportées<br />
de Safi, la Direction Régionale<br />
de l’ONSSA Chaouia-Ourdigha et<br />
Doukkala-Abda rappelle à l’ordre les<br />
industriels pour renforcer le contrôle<br />
des produits de la pêche vis-à-vis de<br />
la teneur en histamine.