Saison 2010-2011 - Théâtre d'Opérette De Lyon
Saison 2010-2011 - Théâtre d'Opérette De Lyon
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Direction artistique<br />
Fabien Attias<br />
Responsable administratif<br />
Pascal Masseus<br />
Direction technique<br />
Laurent Attias<br />
Responsable billetterie<br />
Véronique Mohammedi<br />
Chargée de communication<br />
Stéphanie Petit<br />
Maîtresse de ballet<br />
Oksana Konstantinova<br />
Cie CALA<br />
13 rue du Griffon<br />
69001 <strong>Lyon</strong><br />
calaresa@numericable.fr<br />
www.cala-lyon.com<br />
<strong>Théâtre</strong> d’Opérette de <strong>Lyon</strong><br />
<strong>2010</strong> - <strong>2011</strong><br />
Renseignements - Réservations<br />
04 72 07 98 58<br />
La Cie CALA est conventionnée par la ville de <strong>Lyon</strong>.<br />
Crédits photos: Laurent Cooper<br />
Réalisation plaquette: Pascal Masseus.<br />
Ne pas jeter sur la voie publique.
Fabien ATTIAS<br />
Fondateur et Directeur<br />
de la Cie CALA<br />
L’opérette est née en France ! Et c’est chez nous qu’elle s’est épanouie.<br />
Ses cousines l’opérette viennoise et même la comédie musicale américaine<br />
n’ont fait que suivre la voie qu’elle leur a indiquée.<br />
Bafouée par les uns, dédaignée par les autres, mais adorée du plus grand<br />
nombre, l’Opérette connaît un succès qui, malgré les grands oracles annonciateurs<br />
de sa mort, n’est pas près de s’épuiser quand on voit l’agrément<br />
que le public lui trouve.<br />
Le <strong>Théâtre</strong> d’Opérette de <strong>Lyon</strong> propose une vingtaine de représentations<br />
par an et rayonne dans toute la région. Il est devenu un élément incontournable<br />
du paysage culturel lyonnais grâce à sa politique de rénovation<br />
de décors, costumes et mise en scène tout en respectant l’esprit de tradition<br />
qui a fait son succès.<br />
Nous présentons cette année deux ouvrages inédits : Une opérette viennoise,<br />
Le Baron tzigane de Johann Strauss pour les fêtes et un opéracomique,<br />
La fille du régiment de Donizetti. Les puristes retrouveront les<br />
opérettes classiques : La fille de Madame Angot et Le prince de Madrid<br />
de Francis Lopez dans de nouvelles mises en scène. La compagnie vous<br />
propose aussi un joyau rarement joué dans son intégralité : L’ Arlésienne<br />
de Georges Bizet, avec choeurs et orchestre, qui accompagneront la pièce<br />
de théâtre immortalisée par Gérard Philippe.<br />
Voilà 10 ans que le grand ténor Rudy Hirigoyen nous a quitté, la compagnie<br />
Cala ne pouvait manquer de proposer un grand hommage à sa<br />
magnifique carrière.<br />
Enfin, après les grands succès de Carmen, Les Contes d’Hoffmann et<br />
Nabucco à L’amphithéâtre 3000, nous clôturerons la saison dans cette<br />
salle magnifique avec La Traviata de Giuseppe Verdi que servira une<br />
distribution prestigieuse. Ce sera l’événement de la saison<br />
Je tiens à remercier M. Georges Képénékian, Adjoint à la culture de la<br />
Ville de <strong>Lyon</strong> pour son soutien, les artistes de la compagnie CALA dont<br />
le talent et la qualité ont bâti le succès de nos saisons et vous tous, cher<br />
public, pour votre fidélité sans laquelle le <strong>Théâtre</strong> d’Opérette de <strong>Lyon</strong> ne<br />
pourrait exister.
17 Oct<br />
15h<br />
durée<br />
environ 3h<br />
HOMMAGE À RUDY HIRIGOYEN<br />
Bourse du travail<br />
Rudy Hirigoyen est issu du sud-ouest qui fut de tout<br />
temps une pépinière de belles voix. Il ne tarde pas<br />
à manifester ses talents en remportant de nombreux<br />
radio crochets, puis dans la foulée, le concours de<br />
chant pour ténors à l’Opéra Comique, parmi cent<br />
dix concurrents. Dès 1942, de l’Alhambra à la Gaîté<br />
Lyrique, de <strong>Lyon</strong> à Marseille, du Canada à la Grèce,<br />
le jeune ténor se fait remarquer dans La belle de<br />
Cadix où il prend la relève de Mariano, puis dans le<br />
Le Pays du sourire, Andalousie…<br />
Franck<br />
ASPARTE<br />
Karine<br />
GOSSART<br />
Claude<br />
DESCHAMPS<br />
Cathy<br />
MIRABELLA<br />
Gérard TRUCHET<br />
Jacques DEZON<br />
Claire Adeline PUVILLAND<br />
En 1951, il tourne son premier film bientôt suivi de beaucoup d’autres.<br />
Peu après, il est appelé par Maurice Lehman pour remplacer Luis Mariano<br />
dans Le chanteur de Mexico. Mais on a trop souvent écrit à tort que Rudy<br />
était la doublure de Mariano, pas plus qu’ils ne furent rivaux. Au contraire, ils<br />
avaient beaucoup d’estime l’un pour l’autre et seul le hasard a voulu que ces<br />
deux ténors aient des voix exceptionnelles.<br />
Sa carrière fabuleuse se poursuit avec la création de Maria Flora au Châtelet,<br />
ainsi que la reprise de Méditerranée. A Lille, au <strong>Théâtre</strong> Sébastopol, il offrira<br />
la création de Rendez-vous à Paris en 1968 puis en 1969, celle de Viva Napoli<br />
que lui dédie Francis Lopez, œuvre dans laquelle il campe un Bonaparte saisissant…<br />
En 1987, Rudy crée sa dernière opérette Fandango de Francis Lopez.<br />
Artiste accompli, Rudy Hirigoyen était un être d’une extrême sympathie. Accomplissant<br />
toujours son travail avec le soin d’un grand professionnel, il a toujours<br />
fouillé dans le moindre détail aussi bien son jeu que son chant, éblouissant<br />
son public tant par sa voix d’or, chaude et colorée que par son sourire<br />
lorsqu’il apparaissait sur scène.<br />
Préférant <strong>Lyon</strong> à Paris, il y vivra plus de dix ans auprès de son épouse Sissi<br />
tout en prodiguant ses conseils aux artistes de la compagnie CALA qu’il affectionnait<br />
particulièrement.<br />
Présentation<br />
mise en scène<br />
Chorégraphie<br />
Choeurs et Ballet Cie CALA<br />
Piano - Elyane FILIPPI<br />
Fabien ATTIAS<br />
Oksana KONSTANTINOVA
Ange Pitou<br />
Jean-Michel CAUNE<br />
Clairette<br />
Laure CRUMIÈRE<br />
Larivaudière<br />
Guy BONFIGLIO<br />
Mademoiselle Lange<br />
Laurence JANOT<br />
Pomponnet<br />
Bertrand DI BETTINO<br />
Trénitz<br />
Claude DESCHAMPS<br />
Amaranthe<br />
Martine GAUTIER<br />
Louchard<br />
François GAUTHIER<br />
20 nov 17h<br />
21 nov 15h<br />
durée<br />
environ 3h<br />
La fille de<br />
Madame Angot<br />
Opérette de Charles Lecocq - Livret de Clairville, Siraudin et Koning<br />
Bourse du travail<br />
Après Bruxelles, La fille de Madame Angot est donnée pour la première<br />
fois à Paris en 1873. Quelques années seulement après la grande débâcle<br />
de 1870, la France se relève moralement et cette opérette l’illustre d’un<br />
sourire radieux. Certains prétendent que Bismarck serait venu l’écouter<br />
incognito et aurait déclaré qu’il haïssait « cette petite chose » parce<br />
qu’elle était terriblement française et d’ajouter « ces gens ont été battus,<br />
ils ne sont pas vaincus ! »<br />
Après le triomphe de la parodie et de la bouffonnerie sous le Second<br />
Empire avec Offenbach, Lecocq voulut faire de l’opérette un spectacle<br />
gai et divertissant avant tout. La partition, souvent d’inspiration populaire,<br />
est vive, mélodique et riche en thèmes multiples que l’on se<br />
surprend à fredonner rapidement. Les trois librettistes quant à eux ont<br />
composé une évocation très vivante de Paris sous le Directoire où se<br />
croisent personnages historiques et figures imaginaires.<br />
Clairette, fille de la défunte Madame Angot, a été élevée par les Dames<br />
de la Halle. Pour faire plaisir à ses bienfaitrices, elle a accepté de se<br />
marier avec le perruquier Pomponnet alors qu’elle n’est pas insensible<br />
aux charmes du chansonnier royaliste Ange Pitou. Pour échapper à son<br />
fiancé, elle chante en costume de mariée sur la place publique une nouvelle<br />
satire composée par le chansonnier sur les amours du Directeur<br />
Barras et de Mademoiselle Lange. Elle est immédiatement arrêtée et le<br />
mariage forcément reporté. Mademoiselle Lange, protectrice anonyme<br />
d’Ange Pitou dont elle est secrètement éprise, obtient la libération de<br />
Clairette. Parallèlement, elle organise un complot royaliste avec la complicité<br />
du financier Larivaudière afin de gagner les faveurs de l’homme<br />
qu’elle espère ainsi conquérir …<br />
Mise en scène<br />
Jack GERVAIS<br />
Direction<br />
Bruno CONTI<br />
Chorégraphie: Oksana KONSTANTINOVA<br />
ORCHESTRE - CHOEURS - BALLET - Cie CALA
12 Déc.<br />
15h<br />
durée<br />
environ 2h30<br />
Patrick BENSOUSSAN<br />
Lead, vocal, saxophones.<br />
JAZZ<br />
DIXIELAND<br />
Salle Molière<br />
The Big Beat Band, conduit par Patrick Bensoussan, vous fera revivre<br />
les plus belles œuvres du jazz traditionnel en vous entraînant tant sur les<br />
chemins endiablés du Swing que sur les émouvantes mélodies du Blues,<br />
en alliant musique et convivialité avec l’enthousiasme et l’énergie qui<br />
sont les marques de fabrique de cette équipe de musiciens.<br />
La Musique Dixieland, parfois dénommée Jazz Hot, ou jazz Nouvelle-<br />
Orléans, est un style de jazz qui s’est développé à la Nouvelle-Orléans<br />
au début du 20ème siècle, et qui a conquis quelques années après Chicago<br />
et New York.<br />
Les plus célèbres airs traditionnels comprennent: «When the Saints Go<br />
Marching In», «Muskrat Ramble», «Struttin ‘With Some Barbecue»,<br />
«Tiger Rag», «Dippermouth Blues», «Milenberg Joys», «Basin Street<br />
Blues», « Tin Roof Blues »,« à la Jazz Band Ball »,« Panama» et bien<br />
d’autres, qui furent joués en particulier par Louis Armstrong.<br />
Frédéric DOUKI<br />
Guitare, banjo, vocal.<br />
Rémi BULOT<br />
Trompette, vocal.<br />
Jean-Marc MONNEZ<br />
Piano, vocal.<br />
Christian DEVAUX<br />
Contrebasse.<br />
Christian LIGNAIS<br />
Batterie.<br />
Invité d’honneur Claude FATON<br />
«Déjà à l’âge charnière de 7 ans, j’avais été fasciné par quelques musiciens<br />
dans les rues de Juan les pins, lieu mythique du jazz de Sidney Bechet. Puis les<br />
haricots rouges à la télé. Il n’en fallait pas plus pour se mettre à jouer du jazz de<br />
la Nouvelle Orléans sans partition ni cravate. Du direct de la bouche à l’oreille,<br />
un style de vie insouciant mais tellement attirant...jusqu’à jouer avec quelques<br />
pointures du milieu: Peter Schilperoort, Max Coolie, Daniel Sidney Bechet,<br />
Benny Vasseur et tant d’autres jusqu’au... Big Beat Band.»<br />
C. FATON
31 Déc.<br />
20h30<br />
durée<br />
environ 2h30<br />
Alexeï<br />
BIRIOUKOV<br />
Galina<br />
BIRIOUKOVA<br />
Les nuits de<br />
Saint-Pétersbourg<br />
Bourse du travail<br />
L’âme russe dans toutes ses musiques<br />
:<br />
Le choix du programme très populaire<br />
et le sens du « show » que possède<br />
l’ensemble TROÏKA entraînent<br />
une participation très forte du public.<br />
Du premier pas de danse à la dernière<br />
note de musique, le spectacle<br />
s’enchaîne avec une très grande expérience<br />
de la scène. Charme et sensualité<br />
des danseuses, fougue et acrobatie<br />
des danseurs, accompagnement<br />
musical d’une grande sensibilité,<br />
costumes et décors hauts en couleur<br />
font de ce spectacle une fresque où<br />
l’âme slave est omniprésente. C’est un éblouissement pour les<br />
yeux, les oreilles et le cœur de tous les publics.<br />
Au programme : Danse des cosaques, Danse des marionnettes,<br />
les flambeaux tziganes, Kalinka, Katioucha, Plaine ma plaine, les<br />
yeux noirs, le temps du muguet , <strong>De</strong>ux guitares, etc…<br />
Valéry<br />
ORLOF<br />
ORCHESTRE - BALLET<br />
TROÏKA
8 janv 20h<br />
9 janv 15h<br />
durée<br />
environ 3h<br />
Le Baron Tzigane<br />
Opérette de Johann Strauss - Livret de Armand Laffrique<br />
Bourse du travail<br />
Baron Tzigane est avec la Chauve-Souris l’opéra-comique le plus célèbre de Johann<br />
Strauss. L’histoire se déroule au XVIIIème siècle dans le Banat de Temesvar,<br />
une province hongroise qui après une longue occupation turque est passée<br />
sous domination autrichienne. La mosaïque culturelle qui en découle est l’occasion<br />
pour Strauss et son librettiste d’un mélange de couleurs et de coutumes qui<br />
constituent l’univers merveilleux de cette opérette où dominent les rythmes de<br />
valses, mazurkas, polkas et czardas.<br />
Arsena<br />
Souad NATECH<br />
Saffi<br />
Nathalie FABRE<br />
Sandor<br />
Jean GOYETCHE<br />
Mirabelle<br />
Danielle DINANT<br />
Homonay<br />
Alain TRAVERSAZ<br />
Cziffra<br />
Brigitte DESNOUES<br />
Zsupan<br />
Guy BONFIGLIO<br />
Carnero<br />
Pierre SYBIL<br />
Ottokar<br />
Jean-Noël POGGIALI<br />
Tirée d’un roman intitulé Saffi, l’histoire, pittoresque et romanesque à souhait,<br />
plut d’emblée au musicien et Saffi devint Le Baron Tzigane.<br />
Présenté à Paris dix ans après la création mondiale, Le Baron Tzigane est très<br />
bien accueilli par le public français grâce à la partition et à la qualité des chanteurs<br />
qui défendaient l’ouvrage.<br />
La bohémienne Czipra raconte à ses compatriotes comment, il y a vingt ans, le<br />
Hongrois Andréas Barinkay, maître du domaine où vit leur tribu, dut s’exiler<br />
avec sa femme et son jeune fils Sandor, banni par les Autrichiens. Avant de partir,<br />
il cacha un immense trésor dans son château. Czipra sait qu’Andréas et son<br />
épouse sont morts, mais elle ignore ce qu’est devenu Sandor. Le trésor excite<br />
bien des convoitises, notamment celles d’Ottokar qui compte sur sa découverte<br />
pour obtenir la main d’Arsena, fille de Zsupan, qu’il aime.<br />
Sandor fait son entrée. Carnero, commissaire royal, lui annonce que les accusations<br />
portées contre son père se sont révélées fausses. Il peut donc reprendre<br />
possession de ses biens ou plutôt ce qu’il en reste, car depuis 20 ans ils ont été<br />
perdus ou volés, en particulier par Zsupan, riche éleveur de porcs, qui s’est emparé<br />
des terres.<br />
Suivront intrigues amoureuses, enfant perdu qui retrouvent une famille, quiproquos<br />
de tout genre, batailles victorieuses… mais la fin est toujours heureuse.<br />
Mise en scène<br />
Pierre SYBIL<br />
Direction: Andreï CHEVTCHOUK<br />
ORCHESTRE - CHOEURS - BALLET - Cie CALA<br />
Chorégraphie<br />
Oksana KONSTANTINOVA
Don José<br />
Gino POTENTE<br />
Carmen<br />
Noémi BRIGANTI<br />
Escamillo<br />
Marc AURÉLIO<br />
Micaëla<br />
Christelle BION<br />
La mort<br />
Samuele BABINI<br />
22 janv 20h<br />
23 janv 15h<br />
durée<br />
environ 1h45<br />
CARMEN BALLET<br />
Ballet de Serge Manguette - Musique de Georges Bizet<br />
Bourse du travail<br />
«L’opéra de Bizet a déjà inspiré de nombreux et prestigieux chorégraphes<br />
tels Roland Petit, Alberto Alonso pour la grande Maya Plissetzkaya<br />
ou encore Mats Ek qui ont offert de magnifiques interprétations<br />
à cette œuvre universelle. Il faut aussi rappeler les versions espagnoles<br />
comme celle proposée notamment pour le film d’Antonio Gades.<br />
<strong>De</strong>puis toujours, j’aime Carmen !… sa musique, son histoire.. et je souhaite<br />
à mon tour pouvoir partager avec vous ma vision de cette œuvre<br />
dans une nouvelle version chorégraphique allant du néoclassicisme au<br />
grand Flamenco. Ayant déjà collaboré avec le chorégraphe et danseur<br />
étoile Marc Aurelio, j’ai pensé à une symbiose entre pointes et flamenco<br />
Et puis, l’histoire de Carmen, incroyablement pleine de feu et du génie<br />
musical de Bizet, offre tous les ingrédients pour stimuler mon imagination<br />
et mes sentiments à la création d’un nouveau ballet.<br />
Parler d’un nouveau spectacle est toujours difficile car les paroles ne seront<br />
jamais fidèles au spectacle représenté. Un ballet évolue par ailleurs<br />
avec les artistes qui le créent car souvent, avec eux, de nouvelles idées<br />
germent. C’est comme un enfant qui grandit !<br />
Je vous attends donc pour la première avec mes artistes derrière le rideau<br />
rouge, rouge comme Carmen, comme la fleur ici jetée, rouge comme le<br />
sang qui coule… rouge comme la passion !»<br />
Serge Manguette<br />
Danseuses Espagnoles<br />
Sylvia DI SABATINO<br />
Eliana CERASARO<br />
Il y a 2 ans, Serge Manguette nous a offert un pur joyau dont il a le secret,<br />
«La veuve joyeuse» entièrement en ballet. Ce fut un grand moment de beauté et<br />
d’émotion.<br />
Pour cette Carmen, Serge Manguette s’est allié avec Marc Aurélio, un grand<br />
spécialiste du flamenco, pour nous offrir sur la sublime musique de Bizet, ce<br />
mélange d’amour et de fierté sauvage qu’est l’histoire de Carmen.<br />
Danseurs Cie CALA<br />
Oksana KONSTANTINOVA<br />
Florence BAS<br />
Serge MALET<br />
Alexandre MONTANT.<br />
Chorégraphie<br />
Serge MANGUETTE<br />
BALLET de la Compagnie CALA<br />
Chorégraphie ballets espagnols<br />
Marc AURELIO
5 Fév 17h<br />
6 Fév 15h<br />
durée<br />
environ 2h40<br />
La fille du régiment<br />
Opéra de Gaetano Donizetti - Livret de Vernoy, Saint-Georges et Bayard<br />
Bourse du travail<br />
Le plus français des opéra de Gaetano Donizetti (1797-1848) fut créé à l’Opéra<br />
comique à Paris en 1840. Donizetti est alors en pleine gloire, auréolé des succès<br />
d’Anna Bolena (1830), Lucrèce Borgia(1833) et Lucia di Lamermoor (1835) à<br />
travers lesquels il posa les bases du nouvel opéra romantique italien. Arrivé en<br />
1838 à Paris, alors capitale européenne de l’art lyrique, Donizetti est le compositeur<br />
italien le plus populaire du moment occupant une place charnière entre<br />
Rossini et Verdi. Il fait alors rapidement la conquête du public parisien grâce à<br />
des œuvres comme Les martyrs, La Favorite et La fille du régiment. Son succès<br />
fait d’ailleurs des envieux dont Berlioz qui se scandalise que Paris ne fasse bon<br />
accueil qu’aux compositeurs étrangers !<br />
Régulièrement affiché à une certaine époque le 14 juillet, cet ouvrage aux accents<br />
patriotiques qui s’achève d’ailleurs sur le célèbre ensemble « Vive la France !<br />
», bénéficie d’un livret au texte vif et léger servi par des rythmes enjoués et des<br />
mélodies souriantes qui annoncent déjà Offenbach et notamment La Fille du<br />
Tambour Major.<br />
Hortensius<br />
Pierre SYBIL<br />
Marie<br />
Marion BAGLAN<br />
Tonio<br />
Mathieu SEMPERE<br />
Sulpice<br />
Patrice BERGER<br />
La Duchesse<br />
Brigitte DESNOUES<br />
La vieille Comtesse<br />
Anny VOGEL<br />
Le caporal<br />
Charlie GLAD<br />
En 1815, dans les montagnes du Tyrol Suisse.<br />
Les soldats français victorieux font leur entrée dans un village où la Marquise<br />
de Birkenfeld, qui retournait chez elle, a été contrainte par la guerre de faire<br />
halte. Elle se cache à l’approche de la troupe. Le sergent Sulpice s’avance. Il est<br />
accompagné par Marie, une vivandière, trouvée sur un champ de bataille alors<br />
qu’elle n’était qu’une enfant. <strong>De</strong>puis quelques jours, cette dernière semble mélancolique<br />
depuis qu’on l’a vue avec un jeune homme qui lui a sauvé la vie en<br />
l’empêchant de tomber dans un précipice. Les soldats découvrent alors un Tyrolien<br />
qui rôde autour du camp, l’amènent, et Marie reconnaît en lui son sauveur,<br />
Tonio. Le jeune homme décide de devenir soldat pour rester auprès de celle dont<br />
il est tombé amoureux.<br />
Sortant de sa cachette, la marquise s’approche de Sulpice et le prie de lui accorder<br />
un sauf conduit. Sulpice associe alors le nom de la Marquise à celui qui<br />
apparaissait sur les papiers découverts sur Marie sur le champ de bataille. La<br />
Marquise reconnaît en Marie sa nièce disparue et déclare qu’elle doit vivre avec<br />
elle dans son château …<br />
Mise en scène<br />
Pierre SYBIL<br />
ORCHESTRE - CHOEURS - BALLET - Cie CALA<br />
Direction<br />
Andreï CHEVTCHOUK
19 Fév.<br />
15h<br />
durée<br />
environ 2h30<br />
DIMITRI<br />
l’âme du violon tzigane<br />
SALLE MOLIÈRE<br />
«Joue Tzigane, joue !»<br />
Entouré de deux talentueux musiciens, le contrebassiste Vladimir<br />
et l’accordéoniste Slava, Dimitri vous invite à un voyage au pays<br />
de la musique tzigane avec quelques détours par le swing, la musique<br />
Klezmer ou encore irlandaise. Le trio aborde avec un même<br />
bonheur la musique savante de Liszt (rhapsodie hongroise) de<br />
Brahms (danse hongroise) ou de khatchatourian (danse du sabre)<br />
comme les plus belles danses populaires. (Czardas de Monti, les<br />
yeux noirs, l’alouette, Gori, Gori).<br />
Violon<br />
DIMITRI<br />
L’énergie de Dimitri emporte tout sur son passage et vous réservera<br />
de grands moments d’émotions. Préparez-vous à entrer dans<br />
l’univers de cet artiste d’exception qui saura vous transmettre la<br />
passion de son instrument et son enthousiasme légendaire ! Laissez-vous<br />
guider par le rythme endiablé de son archet et charmer<br />
par les mélodies slaves qui sont au coeur de son programme.<br />
Accordéon<br />
SLAVA<br />
Contrebasse<br />
VLADIMIR<br />
Dimitri<br />
et<br />
Slava
Goya<br />
Jean GOYETCHE<br />
Florecita<br />
Karine GOSSART<br />
Costillarés<br />
Arnaud DELMOTTE<br />
Duchesse d’Albe<br />
Catherine SEON<br />
Paquita<br />
Agnès PAT’<br />
Paquito<br />
Jean-Noël POGGIALI<br />
Esteban<br />
Claude DESCHAMPS<br />
Dona Inès<br />
Martine GAUTIER<br />
Godoy<br />
Jacques DEZON<br />
Reine des Asturies<br />
Anny VOGEL<br />
19 mars 17h<br />
20 mars 15h<br />
durée<br />
environ 3h<br />
Le Prince de Madrid<br />
Opérette de Francis Lopez - Livret de Raymond Vincy<br />
Bourse du travail<br />
Longtemps Luis Mariano a rêvé de camper le célèbre peintre Goya.<br />
Francis Lopez compose pour lui Le Prince de Madrid, une partition<br />
sur mesure, dont les airs s’intègrent bien à l’atmosphère de l’intrigue et<br />
qui ont rapidement été sur toutes les lèvres : Torero, Espana, Florecita,<br />
Toi, mon seul amour et La féria de Séville…La musique de Lopez est<br />
chaude , colorée, brûlante comme les danses espagnoles, et puis il y<br />
avait Mariano avec son large sourire et sa voix d’or. Mariano qui chante<br />
à ravir, pousse la note jusqu’à pâmer les spectatrices. N’oublions pas<br />
non plus qu’il y avait Maurice Bacquet, Maria Murano, Lucien Lupi à<br />
la création, c’est tout dire…<br />
L’action débute près de Madrid dans une maison de danses, fréquentée<br />
par une clientèle très variée. Se retrouvent ainsi le célèbre peintre<br />
Francisco Goya, âgé de 40 ans, et le fameux matador Costillares. Ces<br />
deux-là ne s’apprécient guère, en particulier à cause de certains succès<br />
féminins du peintre, obtenus aux dépens du matador rendu furieux.<br />
Ce soir-là, la jolie Florecita, accompagnée de sa tante Dona Inès, vient<br />
à la maison de danses rejoindre Costillares à qui elle a été fiancée malgrè<br />
elle. Elle apporte avec elle quelques petits tableaux qu’elle s’est<br />
amusée à peindre. Un sympathique coquin, Paquito, se fait alors passer<br />
pour Goya. Lorsque le véritable Goya arrive, il garde l’anonymat et<br />
fait croire à la jeune fille qu’il est un ami de Paquito. Elle lui confie ses<br />
tableaux pour qu’il les montre au peintre.<br />
La duchesse d’Albe ayant remarqué Goya, elle l’invite au grand bal<br />
qu’elle donne en son palais et obtient de lui qu’il peigne son portrait.<br />
Bien qu’il soit roturier, elle ouvre le bal avec lui en le nommant pour un<br />
soir « Prince de Madrid »…<br />
Mise en scène<br />
Frédéric L’HUILLIER<br />
Direction<br />
Bruce GRANT<br />
Chorégraphie: Oksana KONSTANTINOVA<br />
ORCHESTRE - CHOEURS - BALLET - Cie CALA
9 Avril<br />
15h<br />
durée<br />
environ 2h<br />
RÉCITAL<br />
VIENNOIS<br />
SALLE MOLIÈRE<br />
«Bouquet Viennois»<br />
par<br />
Inge Dreisig Soprano<br />
Andreï Chevtchouk Pianiste<br />
La magnifique voix d’Inge Dreisig est à son aise dans ce répertoire<br />
, où elle exprime à ravir les nuances de la valse lascive<br />
et envoûtante. L’accompagnement d’Andreï Chevtchouk est là<br />
pour souligner la beauté du phrasé de la cantatrice mais aussi<br />
pour nous enchanter de quelques morceaux parmi les plus populaires<br />
du répertoire viennois.<br />
Au programme , les plus beaux airs et extraits de :<br />
Valses de Vienne,<br />
La Chauve-souris ,<br />
Une nuit à Venise,<br />
Le pays du sourire,<br />
La veuve Joyeuse<br />
Giuditta,<br />
Les trois Valses ….<br />
Inge DREISIG<br />
Andreï CHEVTCHOUK
16 avr 17h<br />
17 avr 15h<br />
durée<br />
environ 3h<br />
Francet Mamaï<br />
Jacques DEZON<br />
Rose Mamaï<br />
Martine GAUTIER<br />
Frédéri<br />
Franck DESCOMBES<br />
Vivette<br />
Amandine LONGEAC<br />
Balthazar<br />
Claude TISSOT<br />
Marc<br />
Pascal MASSEUS<br />
L’innocent<br />
Non distribué<br />
Le Gardien<br />
Marc PIRON<br />
La Renaude<br />
Non distribué<br />
L’ARLÉSIENNE<br />
Drame de Alfonse Daudet Musique de Georges Bizet<br />
BOURSE DU TRAVAIL<br />
On connaît la trame du célèbre conte d’Alphonse DAUDET: Un jeune paysan<br />
de Camargue est amoureux fou d’une belle Arlésienne qu’il s’apprête à épouser<br />
et dont il apprend un jour l’infidélité. Il en perd la raison et se précipite du<br />
haut d’une tourelle pour aller mourir d’amour sous les yeux de sa mère. <strong>De</strong><br />
ce drame, Alphonse Daudet allait faire l’une de ses plus belles nouvelles des<br />
« Lettres de mon moulin » dont voici un extrait :<br />
« Hier, sur le coup de midi, je revenais du village, et, pour éviter le soleil, je longeais<br />
les murs d’une ferme, dans l’ombre des micocouliers... C’était la vraie maison de Provence,<br />
avec ses tuiles rouges, sa large façade brune irrégulièrement percée, puis tout en<br />
haut la girouette du grenier, et quelques touffes de foin brun qui dépassent...<br />
Sur la route, devant le mas, des valets silencieux achevaient de charger une charrette<br />
de foin... Le portail était resté ouvert et je vis, au fond de la cour, accoudé, la tête dans<br />
ses mains, sur une large table de pierre, un grand vieux tout blanc, avec une veste trop<br />
courte et des culottes en lambeaux... Je m’arrêtai. Un des hommes me dit tout bas:<br />
- Chut! c’est le maître... Il est comme ça depuis le malheur de son fils.<br />
A ce moment une femme et un petit garçon, vêtus de noir, passèrent près de nous et<br />
entrèrent.<br />
L’homme ajouta:<br />
-... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que<br />
l’enfant s’est tué ... Ah! monsieur, quelle désolation! ... Le père porte encore les habits<br />
du mort, on ne peut pas les lui faire quitter... Dia! hue! la bête!<br />
La charrette s’ébranla pour partir. Moi, qui voulais en savoir plus long, je demandai au<br />
voiturier de monter à côté de lui, et c’est là-haut, dans le foin, que j’appris toute cette<br />
navrante histoire... »<br />
La musique de scène que Georges Bizet a composée pour le drame d’Alphonse<br />
Daudet, est créée à Paris au <strong>Théâtre</strong> du Vaudeville, en 1872. Ces intermèdes<br />
musicaux, joués entre ou en même temps que les dialogues (appelées ici mélodrames),<br />
sont intimement liés à la trame théâtrale. Ils soulignent la dramaturgie,<br />
approfondissent la psychologie des personnages, décrivent des événements<br />
non représentés sur scène ou assurent la transition entre les scènes ou les actes.<br />
Décliné en deux suites, certains thèmes comme le chant de Noël « La marche<br />
des rois » ou la farandole sont directement inspirés de musiques traditionnelles<br />
provençales.<br />
Mise en scène<br />
Anny VOGEL<br />
Direction<br />
Philippe FOURNIER<br />
ORCHESTRE - CHOEURS - Cie CALA
21 mai 20h<br />
22 mai 15h<br />
durée<br />
environ 2h50<br />
Annina<br />
Non distribué<br />
Violetta<br />
Joëlle FLEURY<br />
Alfredo<br />
Marc LARCHER<br />
Germont<br />
Patrice BERGER<br />
Gaston<br />
Philippe NONCLE<br />
Le Baron<br />
Alain TRAVERSAZ<br />
Le docteur<br />
François GAUTHIER<br />
Flora<br />
non distribué<br />
L e Marquis<br />
Charlie GLAD<br />
LA TRAVIATA<br />
Opéra de Giuseppe Verdi - Livret de Francesco Maria Piave<br />
AMPHITHÉÂTRE 3000<br />
C’est après avoir assisté à Paris en 1852 à une représentation de la<br />
Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils, que Verdi aurait entrepris<br />
la composition de cet opéra autour de la pièce avant même de disposer<br />
d’un livret qu’écrira finalement Francesco Piave. Après Ernani et Rigoletto<br />
c’est la troisième fois que Verdi adapte une oeuvre du théâtre<br />
français qu’il affectionne tout particulièrement.<br />
La Traviata est donnée pour la première fois à la Fenice à Venise en<br />
1853 et connaît alors un échec cuisant qu’avait pourtant prédit le compositeur.<br />
Le réalisme très peu conventionnel du livret dérouta le public<br />
et les interprètes eux-mêmes qui ne furent, par ailleurs, définitivement<br />
pas à la hauteur de leurs rôles. On railla aussi le ridicule de cette situation<br />
où une soprano à la forte corpulence interprétait le rôle d’une<br />
femme qui succombe d’une phtisie à la fin de l’ouvrage. Il est aussi<br />
important de souligner que Verdi voulait faire de La Traviata, à sa création,<br />
une oeuvre contemporaine. Mais La Fenice transposa l’action au<br />
début du XVIII pour que le sujet soit accepté par la censure. Et pour<br />
cause, le destin de cette « dévoyée » (Traviata en italien), réduite à<br />
néant par une société gouvernée par l’argent et l’hypocrisie, aurait sans<br />
doute ébranlé trop fortement la façade de respectabilité d’une grande<br />
partie de son public !<br />
L’opéra est remonté quelques mois plus tard toujours à Venise au<br />
<strong>Théâtre</strong> San Benedetto avec une distribution qui reçoit l’assentiment<br />
du Maestro. Cette fois-ci, c’est un triomphe salué unanimement par la<br />
critique. Verdi qui ne consacra que quatre semaines à l’écriture de la<br />
Traviata a su trouver les phrases musicales qui subliment cette passion<br />
impossible. Tommaso Locatello écrira d’ailleurs à l’époque au sujet de<br />
l’ouvrage : « celui dont les yeux restent secs devant cela n’a pas un cœur<br />
humain dans la poitrine ». L’œuvre est alors reprise sur toutes les scènes<br />
Mise en scène<br />
Frédéric L’HUILLIER<br />
Chorégraphie: Oksana KONSTANTINOVA<br />
ORCHESTRE - CHOEURS - BALLET - Cie CALA<br />
Direction<br />
Philippe FOURNIER
italiennes et à l’étranger et est aujourd’hui une<br />
des plus populaires du répertoire ! les aria telles<br />
que « Libiamo ne lieti calici » « E strano..sempre<br />
libera » « addio del passato » sont tous connus<br />
du grand public.<br />
A Paris et alentours en 1850.<br />
Violetta Valéry, une courtisane, donne une fête chez elle. Alfredo Germont<br />
qui fait partie des invités est très épris de la jeune femme et lui<br />
déclare son amour. Violetta est touchée par ses sentiments mais a dans<br />
le même temps conscience qu’il ne peut y avoir d’amour durable pour<br />
une femme de sa condition. Sont apparus par ailleurs les premiers signes<br />
de la tuberculose qui la mine. Elle abandonne cependant ses nombreux<br />
amants, les séductions de la vie parisienne et vend ses biens pour vivre<br />
sa passion avec Alfredo.<br />
Alors qu’elle connaît un amour simple et sincère avec ce dernier, dans<br />
une maison à la campagne, elle reçoit la visite du père de son amant. Il<br />
lui demande de renoncer à cette relation afin de préserver la carrière de<br />
son fils et permettre le mariage de sa fille, impossible tant que l’honneur<br />
de la famille sera bafoué. Après avoir supplié qu’on l’épargne, Violetta,<br />
généreuse, se soumet. Elle écrit une lettre à Alfredo où elle lui annonce<br />
qu’elle retourne à son ancienne vie et qu’elle demandera à un baron<br />
de l’entretenir. A la lecture de la lettre Alfredo est effondré, convaincu<br />
d’avoir été trahi par la femme qu’il aime….<br />
LA TRAVIATA<br />
Conférence par<br />
Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin<br />
Vendredi 13 mai 15h - entrée 5€<br />
«LA TRAVIATA» de Giuseppe VERDI ou l’avènement de l’opéra réaliste<br />
Créée à la Fenice de Venise en 1853, «La Traviata» est peut-être bien l’ouvrage<br />
le plus populaire de Giuseppe Verdi (1813 – 1901). Nombre de mélodies proposées<br />
dans cette très célèbre partition sont devenues des «tubes». Certaines ont<br />
même connu des fortunes diverses et singulières dans le domaine de la publicité<br />
télévisuelle (il y a quelques années, le chœur dit «des zingarelle» de l’Acte III,<br />
était même utilisé pour vanter les mérites d’un article destiné à l’hygiène féminine<br />
intime… !).<br />
Cette popularité est donc bien réelle, mais elle ne doit pas faire oublier le revers<br />
de la médaille, qui va se situer à deux niveaux :<br />
D’une part elle provoque le mépris de nombreux mélomanes partisans<br />
d’une totale intellectualité en matière de création musicale, lesquels<br />
ont beau jeu de railler les rythmes carrés, les formes closes et les facilités<br />
mélodiques que contient l’œuvre, sans pouvoir, malheureusement,<br />
comprendre le sens et la fonction de ces soi-disant «faiblesses».<br />
D’autre part, elle masque la véritable profondeur de cet opéra qui<br />
n’est facile qu’en apparence…<br />
«La Traviata», dernier volet de ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler «La<br />
Trilogie verdienne» demeure un ouvrage surprenant à plus d’un titre, à condition<br />
de se donner la peine de le replacer dans le contexte culturel et sociologique de<br />
sa création.<br />
La musique de Verdi, construite sur un livret solide<br />
(et même remarquablement pensé par Francesco<br />
Maria Piave, son plus fidèle collaborateur)<br />
sert admirablement la dramaturgie pour consacrer<br />
un événement de taille : l’apparition de la vie<br />
courante sur la scène lyrique.<br />
Ainsi, le drame intimiste, par la façon grandiose<br />
dont il est traité, pourra égaler en émotion l’épopée…<br />
d’autres compositeurs retiendront la leçon.<br />
Patrick FAVRE-TISSOT-BONVOISIN<br />
Salle André LATREILLE<br />
23 rue de Bourgogne 69009 <strong>Lyon</strong> ( TNG )<br />
métro Valmy, bus 44, 36, 31, 2 ( arrêt Tissot )
LA BOURSE DU TRAVAIL<br />
Place Guichard 69003 <strong>Lyon</strong><br />
SALLE MOLIÈRE<br />
18 quai de Bondy 69005 <strong>Lyon</strong><br />
(quartier Saint Paul)<br />
1 ère série<br />
visibilité<br />
réduite<br />
Bus 31, 19, 44, 40, C3, 91.<br />
Parking Saint-Jean ouvert sur les quais de Saône.<br />
AMPHITHÉÂTRE 3000<br />
Cité internationale 50 quai Charles <strong>De</strong> Gaulle<br />
69006 <strong>Lyon</strong><br />
série Or<br />
1 ère série<br />
2 ème série<br />
3 ème série<br />
1 ère série<br />
2 ème série<br />
3 ème série<br />
4 ème série<br />
Tramway T1 arrêt palais de justice - Métro ligne B arrêt place Guichard .<br />
Parking Bonnel Servient, ouvert tous les jours de représentations.<br />
Bus C1, 4, 58.<br />
3 parkings à proximité.
BULLETIN D’ABONNEMENT<br />
A compléter et à renvoyer<br />
PRIX DES PLACES INDIVIDUELLES<br />
Choisissez votre abonnement:<br />
1 ère série 2 ème série 3 ème série -de 25 ans<br />
Diamant<br />
les 7 spectacles<br />
Rubis<br />
5 spectacles au choix<br />
+ La fille du régiment<br />
Saphir<br />
4 spectacles au choix<br />
+ La fille du régiment<br />
Emeraude<br />
3 spectacles au choix<br />
+ La fille du régiment<br />
Cristal<br />
2 spectacles au choix<br />
+ La fille du régiment<br />
.......x238€.......x217€.......x133€ .......x98€<br />
.......x204€.......x186€.......x114€ ........x84€<br />
.......x170€.......x155€ ........x95€ ........x70€<br />
.......x136€.......x124€ ........x76€ ........x56€<br />
.......x102€ ........x93€ ........x57€ ........x42€<br />
...........€ ...........€ ...........€ ...........€<br />
Cochez les spectacles choisis et précisez la date:<br />
La fille de<br />
Madame Angot<br />
Les nuits de<br />
Saint-Pétersbourg<br />
Le Baron tzigane<br />
c sam. 20 novembre 17h<br />
c dim. 21 novembre 15h<br />
c vend. 31 décembre 20h30<br />
c sam. 8 janvier 20h<br />
c dim. 9 janvier 15h<br />
TARIF Opérette - Bourse du Travail<br />
Plein tarif<br />
Collectivités<br />
1 ère série 2 ème série 3 ème série 4 ème série -de 25 ans<br />
39 € 36 € 25 € 17 € 16 €<br />
35 € 32 € 20 € 17 € 16 €<br />
TARIF Hommage à Rudy Hirigoyen - Bourse du Travail<br />
Plein tarif<br />
Collectivités<br />
TARIF Traviata - Amphithéâtre 3 000<br />
Plein tarif<br />
Collectivités<br />
TARIF Salle Molière<br />
Plein tarif<br />
Collectivités<br />
33 € 30 € 22 € 17 € 16 €<br />
29 € 26 € 19 € 17 € 16 €<br />
série Or 1 ère série 2 ème série 3 ème série -de 25 ans<br />
60 € 50 € 40 € 35 € 25 €<br />
- 46 € 36 € 31 € -<br />
1 ère série -de 25 ans<br />
visibilité réduite<br />
21 € 14 € 10 €<br />
19 € 14 €<br />
10 €<br />
Tarif étudiant (de -28 ans) et scolaires:<br />
8 euros sur toutes les représentations à l’exception du 31 décembre, pour<br />
des places en 3 ème ou 4 ème série et sur présentation de la carte étudiant.<br />
Carmen Ballet<br />
La fille du régiment<br />
Le Prince de Madrid<br />
a<br />
c sam. 22 janvier 20h<br />
c dim. 23 janvier 15h<br />
c sam. 5 février 17h<br />
c dim. 6 février 15h<br />
c sam. 19 mars 17h<br />
c dim. 20 mars 15h<br />
Du 19 avril au 21mai:<br />
Période de réabonnement par courrier uniquement. Dans la mesure de nos<br />
possibilités, nous ferons en sorte de conserver leurs places aux abonnés<br />
qui le désirent.<br />
A partir du 31 mai:<br />
Abonnement par courrier ou à nos bureaux. Les demandes de nouveaux<br />
abonnés qui nous serons parvenus par courrier avant cette date ne pourront<br />
pas être traités avant le 31 mai.<br />
L’Arlésienne<br />
c sam. 16 avril 17h<br />
c dim. 17 avril 15h<br />
A partir du 7 juin:<br />
Ouverture de la location pour les billets individuels pour l’ensemble de la<br />
saison.
Pour «L ‘hommage à Rudy Hirigoyen» «La Traviata» et «Les promenades<br />
lyriques», les abonnés bénéficient d’un tarif préférentiel si les<br />
places sont prises en même temps que l’abonnement.<br />
HOMMAGE À RUDY HIRIGOYEN - Bourse du Travail<br />
Dimanche 17 oct.<br />
LA TRAVIATA - Amphithéâtre 3 000<br />
Samedi 21 mai<br />
1 ère série 2 ème série 3 ème série -de 25 ans<br />
......x45€ ......x35€ ......x30€ ......x20€<br />
Dimanche 22 mai ......x45€ ......x35€ ......x30€ ......x20€<br />
TOTAL 2<br />
SALLE MOLIÈRE<br />
Jazz<br />
Dimitri<br />
...........€ ...........€ ...........€ ...........€<br />
......x18€ - - ......x12€<br />
......x18€ - - ......x12€<br />
Récital Viennois ......x18€ - - ......x12€<br />
TOTAL 3<br />
1 ère série 2 ème série 3 ème série -de 25 ans<br />
......x28€ ......x25€ ......x18€ ......x16€<br />
...........€ - - ...........€<br />
TOTAL du réglement:............................€<br />
Nom (*): ............................... Prénom (*): ....................................<br />
Adresse (*): ...............................................................................<br />
...............................................................................<br />
Téléphone (*): ..............................................................................<br />
Mail: ...............................................................................<br />
Veuillez précisez: c Abonné(e) 2009/10 c Nouvel(le) abonné(e)<br />
(*) informations obligatoires.<br />
Merci de retourner ce feuillet complété et accompagné du réglement<br />
(chèque à l’ordre de la Cie CALA) ainsi qu’une enveloppe<br />
timbrée à vos noms et adresses pour le retour des billets à:<br />
Cie CALA 13 rue du Griffon 69001 <strong>Lyon</strong><br />
ECHANGE<br />
REMBOURSEMENT - TARIF:<br />
Aucun remboursement ni<br />
report sur la saison suivante<br />
ne sera accepté pour les<br />
abonnements ou places individuelles.<br />
Un échange de billet est<br />
possible jusqu’au mercredi<br />
précédant la représentation<br />
et ce pour un spectacle de<br />
la même saison. Le coût de<br />
l’échange est de 1,50 € par<br />
billet.<br />
Le tarif collectivité est accordé<br />
aux associations, comités<br />
d’entreprises et groupes de<br />
plus de 15 personnes. Il est<br />
également accordé aux personnes<br />
en fauteuil roulant et<br />
aux demandeurs d’emploi<br />
sur présentation d’un justificatif<br />
en cours de validité.<br />
Ce tarif n’est pas applicable<br />
à la représentation du 31 décembre.<br />
Le tarif -25 ans est valable<br />
sur toutes les séries sauf<br />
pour «Traviata».<br />
Les dates, lieux et distributions<br />
sont donnés à titre<br />
indicatif. Nous nous réservons<br />
le droit de les modifier<br />
en cas de nécessité.<br />
INFORMATIONS<br />
PRATIQUES:<br />
Compagnie CALA<br />
13 rue du Griffon<br />
69001 <strong>Lyon</strong><br />
Téléphone: 04 72 07 98 58<br />
E-mail: calaresa@numericable.fr<br />
www.cala-lyon.com<br />
Nos bureaux sont ouverts<br />
du lundi au vendredi de 10h<br />
à 18h en continu.<br />
Fermeture annuelle du 17<br />
juillet au 29 août.<br />
L’accès à nos bureaux ne se<br />
fait pas par la rue du Griffon<br />
mais par la place Louis<br />
Pradel.<br />
entrée<br />
CALA<br />
hh<br />
Z<br />
Y<br />
rue du Griffon<br />
RHÔNE<br />
hh<br />
OPÉRA<br />
Hôtel de<br />
ville