Pure Verite 1986 (No 05) Mai - Herbert W. Armstrong Library and ...
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L'exercice<br />
peut porter<br />
atteinte à la<br />
fécondité<br />
es experts ont établi<br />
Dque le fait de se livrer à<br />
des exercices physiques,<br />
pénibles, peut avoir un effet<br />
néfaste sur les cycles<br />
menstruels. Les ballerines,<br />
les nageuses, les joggers et<br />
les femmes participant à<br />
des programmes<br />
callisthéniques rigoureux<br />
sont le plus souvent<br />
affectées.<br />
Il arrive que des femmes<br />
qui se sont livrées à des<br />
exercices intensifs dès<br />
l'enfance n'aient jamais leurs<br />
règles, état désigné sous le<br />
nom d'aménorrhée primaire.<br />
Dans d'autres cas, la<br />
menstruation disparaît ou<br />
devient irrégulière: c'est<br />
l'aménorrhée secondaire.<br />
Les études révèlent que ces<br />
anomalies menstruelles<br />
peuvent avoir diverses<br />
causes.<br />
L'une d'elles peut être<br />
une déficience de l'hormone<br />
oestrogène, qui déclenche le<br />
cycle menstruel. Le tiers<br />
environ des réserves<br />
d'oestrogènes de<br />
l'organisme sont produits<br />
dans les tissus adipeux. Du<br />
fait que les femmes qui se<br />
livrent à des exercices<br />
physiques, intensifs, ont<br />
tendance à être minces et à<br />
accumuler par conséquent<br />
moins de graisse, elles<br />
risquent de ne produire<br />
qu'une quantité insuffisante<br />
de cette hormone<br />
essentielle.<br />
Un autre cause peut<br />
résider dans le stress<br />
résultant d'efforts pour<br />
respecter un programme<br />
d'exercice rigoureux, en<br />
même temps qu'un horaire<br />
de travail chargé, ou encore<br />
dans l'anxiété provoquée<br />
par tout changement<br />
important dans la<br />
vie.<br />
Souvent, la simple<br />
réduction de l'intensité du<br />
régime d'exercice, un léger<br />
gain de poids ou une<br />
atténuation du stress<br />
aideront le corps à rétablir<br />
ses équilibres.<br />
<strong>Mai</strong>s les médecins<br />
soulignent également que<br />
les femmes devront se<br />
garder d'imputer<br />
automatiquement à<br />
l'exercice les irrégularités<br />
menstruelles. Celles-ci<br />
peuvent, en effet, être<br />
également causées par<br />
des problèmes gl<strong>and</strong>ulaires,<br />
ou une ménopause<br />
précoce.<br />
Certaines femmes<br />
estimeront peut-être que<br />
l'absence de périodes<br />
menstruelles ne constitue<br />
pas un problème sérieux,<br />
surtout si elles n'envisagent<br />
pas d'avoir un enfant, mais<br />
on ne connaît pas encore<br />
tous les effets, à long terme,<br />
de cette anomalie. •<br />
Les<br />
alcooliques<br />
doivent<br />
s'abstenir.<br />
oins de 2 pour cent<br />
Id'un groupe de 1 065<br />
alcooliques étudiés étaient<br />
des buveurs "en société",<br />
maîtres d'eux-mêmes, cinq à<br />
sept ans après avoir suivi un<br />
traitement destiné à les<br />
débarrasser de leur<br />
problème — tel est le<br />
constat dressé par John E.<br />
Helzer et ses collaborateurs<br />
à l'université Washington de<br />
St. Louis, dans l'Etat de<br />
Missouri.<br />
Alors que certaines<br />
recherches avaient semblé<br />
indiquer que les alcooliques<br />
pouvaient apprendre, grâce<br />
à une thérapeutique du<br />
comportement, à devenir<br />
des buveurs modérés,<br />
l'étude de l'université<br />
Washington "suggère qu'il<br />
n'y a guère de motifs<br />
d'optimisme quant à la<br />
probabilité d'une évolution<br />
vers une consommation<br />
modérée et stabilisée, à<br />
long terme, de boissons<br />
alcoolisées, chez des<br />
alcooliques ayant subi un<br />
traitement."<br />
Parmi les alcooliques<br />
traités dans quatre<br />
établissements médicaux et<br />
psychiatriques distincts,<br />
entre 1973 et 1975, Helzer<br />
et ses collègues<br />
constatèrent que<br />
79 pour cent des patients<br />
étaient toujours de gr<strong>and</strong>s<br />
buveurs, 15 pour cent ne<br />
buvaient jamais d'alcool,<br />
4,6 pour cent faisaient<br />
alterner une consommation<br />
modérée et l'abstinence, et<br />
1,6 pour cent seulement<br />
étaient des buveurs<br />
modérés ou contrôlés.<br />
Les femmes qui avaient<br />
eu des problèmes<br />
d'alcoolisme moins graves<br />
avaient les meilleures<br />
chances de réussir la<br />
transition vers une<br />
consommation contrôlée<br />
d'alcool.<br />
A longue échéance,<br />
disent les chercheurs, les<br />
alcooliques qui essaient de<br />
s'affranchir de la boisson<br />
sans traitement<br />
professionnel s'en tirent<br />
peut-être mieux que ceux<br />
qui se font soigner à un<br />
certain moment. En outre,<br />
les résultats de l'étude<br />
indiquent clairement que la<br />
"gr<strong>and</strong>e majorité" des<br />
alcooliques, suivant un<br />
traitement, devraient viser à<br />
l'abstinence totale. •<br />
A ii<br />
Les coûts<br />
invisibles du<br />
tabac<br />
R<br />
lus de 16 milliards de<br />
dollars sont engloutis,<br />
chaque année, par les soins<br />
de santé imposés par<br />
l'usage du tabac: c'est ce<br />
que révèle un rapport paru<br />
dans The New Engl<strong>and</strong><br />
Journal of Médecine. Les<br />
pertes de productivité et de<br />
salaires, dues à des<br />
maladies ou des décès<br />
prématurés liés au tabac,<br />
représentent 37 milliards de<br />
dollars par an. Additionnés,<br />
ces chiffres correspondent à<br />
un coût de plus de<br />
200 dollars pour chaque<br />
homme, femme et enfant<br />
aux Etats-Unis.<br />
"La charge économique<br />
imposée à chaque<br />
non-fumeur, par les soins<br />
médicaux prodigués pour<br />
des maladies dues au<br />
tabac, dépasse les<br />
100 dollars, représentés<br />
surtout par des impôts et<br />
par les primes d'assurance<br />
vie", constate le rapport.<br />
Toutefois, le bilan le plus<br />
lourd est celui des vies<br />
humaines: l'usage du tabac<br />
est responsable de quelque<br />
500 000 décès chaque<br />
année, aux Etats-Unis, selon<br />
l'épidèmiologue<br />
R.T. Ravenholt, directeur<br />
de la World Health<br />
Surveys, Inc. m<br />
La PURE VERITE