Le Radicalisme - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

A LA S. D. N.
Le discours de Paul Faure
Genève, 27 septembre.
Paul Faure,
ministre &Etat a prononce cet aprèsmidi
à la de.ième commission (questions
économiques et sociales) un discours
dont voici les passages essentiels
e Le problème des n.tières nremièrm
et tout ce qu'il perte avec
de
considérations ...dunes, fin.c.-
ree et ...ion., ne se P.... M.
daniourd'hui devant la Société des Nadom.
trous voici saisis d'un remarquable
rapport de la commission qui nous per-
MM, par ses chiffres, sa documentation,
s'a force dmnalyse et ses déductions de
IMn Sens, ee mieux comprendre les do,
/ides et l'ampleur da problème.
...e.11 nous faut déplorer que les deux
grands .uays qui avaient exprimé des
griefs concernant% répartition d. ma
tiares premières, n'aient p. cru désirable
de s'associer h un examen collec.
tif de la questibm auquel ont collaboré
trois Etats non membres de la S.D.N.
Etats-Unis, Brésil et Japon.
En tout c., le rani., au., seine
nous, un grand mérite 0 celui de dêsê
.gner un certain nombre de concept°.
..erronées et d'étaler terroir de cet.-
. nes formules.
Le problème
n'est pas surtout colonial
e!r. frênue.. =i
pété que le problème des matières pro-
:01kra était avant tout une question coloniale.
Il y a des pays oü une Partie
Ce l'opinion
publique semble en être
convaincue. Les chiffres sont cependant
lb qui montrent que cette thèse
ne repase sur rien de solide et de proe
La piupart des matières memièree
sont produites pour 97 P. 100 Dar ire
Pars souverains, la production des ter.
rite/yes coloniaux n'atteignant que 3 p
100 de la production mondiale La
France, notamment, est privée en Prnsone
totalité de enivre, Pétrole, soufre,
Mere.re.
D'autre Part, voudra-t-on tenir
compte que dane deux des cas /es col0
nira ou les pays d'ilion-mer
constituent
une charge pour les métropoles.
a Les Anglais paient leur sucre colo
Mal au-dessus du mir mond./ ;
la
France paie les bananes do ses colonies
0150 000emie les bananes amerienfers.
Dans les départements algériens
00 10 population a passé de 1 million
503000 à 6-millions ttiindigènee, les
reréales
écoltées le sont à raison de
t tudettu 10 t Feçtanet
M. Yvon Delbos
osteno le,eostieue
ùe 11011-intervention
ba?'antet VIDCPZ-. .Z eoit
hier-par le diseours de Alvarez del
Vayo, a été
le
Midi devant /a
commission pelaique
de rues ,, rmbh.
Dès /e début de la séance, M.
Yvon Delbos est intervenu au nom
do,,_governement français.
J'ai le devoir, set-il dit, d'exposer-
doectmle prampas s'est lets'
ion-or la Politique dont le gouvernement
que je représente a pris Fm.
tiative dans l'intérêt de l'Europe et
qu'il n'entend point renier.
- » Je ne mécommiespas la force
de l'éloquent discours qu'a profoncé
M. Alvarez del Vayo, mais
nues devons, Pour faire le bilan de
la pull igue jusqu'ici suivie, examb
ner la situation dans son ensembles
» Lorsque le gouvernement français,
d'accord avec le gouvernement
britannique, convia les puissances
européennes à prendre en
commun des engagements de nonintervention,
don vient que, dans
toute l'Europe, cette initiative ait
été saluée comme eue garantie de
roles, lisp, a un an, on se rende.
déja compte qu'il
s'agismit avalmi
tout d'empecher que l'on assistât
en, Espa.gne, à une multiplication
d'Interventions dans des sens oppo[
réa; on comprenait quo, si inter'
ventions et contre-mterventrons
s'affrontaient, on en arriverait à
une véritable guerre par personnes
interposées d'où risquerait de sortrx
a plus ou moms bref delm, une
guerre générale.
S'il est me danse incontestable,
c'est que la politique de son.
intervention, telle qu el e avait été
conçue, répondait dans son princrpe
à l'interprétation da plus stricte
du pacte, le con.r1 de la, S.D.N.
rd reconnu. En proposant à des
Etats, dont un n'appartenait plus
La Métropole, l'an passé, a dû fon,
nir pour 130 millions de francs de blé,
en vue de venir en aide aux po...
tons les plus misérables et pour renoe.
ve/er les semences. On peut toujours
dire one les colonies n'ont pas épuisé
leurs possibilités en matières premières.
Mals notre gouvernement estime
cue rem des entreprises éconondenee
nettasulyie corne que °o., doit être
entièrement rémo/ue.
a Notre ministre des Colonies, M. Marius
Moutet, s'est exprimé b cet égard
en un langage qui, j'en suie sür, era
entendu avec sympathie de vous tous.
e O importe, selon lut de prendre essentMilement
en considération les inté.
rots des indigènes. C'est par les Indigènes
et n leur profit que la mise en
uvre des ressources coloniales doit
s'effectuer.
Problème
de la surpopulation
a Des Etats fent valoir aussi la 14
Mato questMn de la surpopulation et
du développement de la natalité.
No,05 n'en sous-estime. Pas la graviB,.
a Dm débouches, pour cet excédent
de population doivent être recherchés,
mals le fait d'avae besueoup d'enf.ts
ne saurait créer /e droit de conquête
en territoires «rangers surtout quand
on sait que les pouvoirs publics des
PM'. Qui se plaignent le phis d'en manquer
Pour une population qui s'accroît
sans cesse, multiplient appels, secours
et subventiom en faveur de /Moero...
ment de la nntalitd.
a
Si nous quittons /e domaine colm
nia/ et celui de la dêmogranMe Peur
aborder le plan des pays classés comme
riches ou
classes comme prelétair.,
nous Mservons naturellement des
inégalites.
a Maisno n'est au pouvoir de per.
sonne de faire que l'Angleterre ne
soit l'Angleterre loue l'Italie ne soit
que la France ne mit la Fran,
ego
que l'Allemagne ne mit l'Alla
magne.
a Il ne smran Otre évidemment question
de redistribution territoriale pour
une répartition mondiale plus équitable
des matières premières.
a La vérité c'est qu'on ne cent son.
rer la questMe des matières premières
de l'ensemble des proMêmee économiques,
financiers et. Ponti...
a Comment une solution raisonnable
et humaine Oiseraibele pas envisagée
un jour, que nous pensons prochain,
par les demies çffilisee, diom qa ilmt
immixtion dans le conflit espagnol,
nous appliquions rigoureusement
le pacte.
IDA/S LA NON-INTFIIVENTION
NE DOIT PAS ETRE
UNE DERISION
» Je sais bien qu'il est évident,
et ici
nye': let'cier
les engagements de mesfri'rervention
se sont trouvés viciés
dans leur
application. De graves
'fno'lider Onto'ee ée.=:
épisodes de la
lutte ont été célébrés
hors d'Espagne comme des
victoir. nationales. Ainsi a été
E ativo'n ledaneetusee"e Counvoée
créée. Cette situation, je
l'ai déclare
au nom du gmvernement
fjgançtes,et DOIT tPRENDRE
HZ.'
non.intje'rvre'len 'un% 'd'el
pas
être une dermon. Affirmer ceE ce
n'est pas prononcer ce qui a été
appelé hier c l'oraison funèbre de
la non.intervention.
» Dans les dangers qui menacent
cette politique et avec elle
peut-être la paix européenne, le
gouvernement que jo représente
découvre des raisons supplémentaires
d'entreprendre un ferme et
Prompt effort pour que les engagements
pris soient par tous effectivement
et défnuthrement observés
pour que soit assuré le respect de
l'indépendance politique de l'Espagne
et de l'integrité de son terrttoire
et de ses dépendances hors
de toute main-mise étrangère. En
plein accord avec le gouvernement
britannique, encourage par le sueces
de /a conférence de Nyon nous
avons la volonté dans lm jours qui
vrennent de nos employer de tout
notre pouvoir pour rendre vraiment
réelle l'application des engagements
contractés. Nous avons
dejà fart connaltre notre intention
d'engager, sur ce sujet, dans un
bref délai, une conversation à la
quelle nous avons le droit d'attacher
d'autant plus d'importance
que son succès est de l'intérêt de
LA CONFERENCE DES EXPERTS NAVALS
Lm mer
navals de France, de Grande-Bretagne et d'As& se sont
rémis hic,X ministère Cols Marine à Paris, pour se mettre d'accord
sur les mol
's techniques de la pffiee en Méditerranée. De gauche
a droits [ 1,-- 'laine P. V. Philipps (Angleterre), le contre-amiral
Godfroy Mata. le 'viee-amirel sir Philip lames (Angleterre), le
Campimbis narni \,) de la Marine ;
l'amiral Pin: (Italie), l'amiral
\ kititotie Pittdd (tdaik)0
LE IMDI SOCIALISTE
établi avales pies Importantes matlêres
premières peuvent être produites en
quantité suffi... pour faire 0000 00e
besoins, même aocrns, de toutes les
nations et qu'aucune dm difficultés
d'approviMonnement de ces
matières
n'est in.rmontalde
Leu armements
e Mais il est bien évident que si la
solution recherche, don avoir pour cer.
mins des significations stratégiques, et
si Io but poursuivi est rapprovisionnement
pour la gueme, le problème des
matières premières n'est plue aber
Problême économique.
a La commission de la S.D.N. dans
son rapport, a eu raison de signaler la
situation de paYs qui ne dis... Pas
Os b.ucoup de devises en affectent,
Par priorité, 0 dm fins d'armement,
une importante quantité, ce mule Pour
conséquenm de leur rendre plus difficile
l'acquisition des matières pro/MMm
nécessaires aux fins industrie/les normales.
e C'est ridée que M. Pol-ft., dellgué
de la Grèce, a développée av.
Mrce, jeudi dernier devant la troisième
commission en mungnant la
course
aux armements et son vont annuel de
200 milliards de francs, appuyés auesè
lit par le
délégué français, M, Paul.
Boncour.
a Des Etats prétendent que dans le
0004 conflit, ils risqueraient d'être
privés de matières premières dmt ils
Peuvent s'snimovieionner en
de
alors qu'ils travaillent avec noue,
sous des formes indéterminé., a la re.
ductim des armera.le et h FOrpIli92.-
ion de la Paix.
O Des Etats Inyemmeet le einem de
manions. Atore elle nattent de les
mériter 00 rmele ..entent les enga..
geruents librement pris et fassent hou.
nem h 10 100000000 donnée qui les lie
et s'inclinent devant les verdicts de la
justice internationale.
a -Des Etats prétextent le 'u pénurie
de devises pour se procurer ce dont ils
ont besoin r alors qu'ils renoncent h
des méthodes d'autarcie économiques,
financières, oui brisent les mamie courants
d'échanges Cnternationaux, et
mens r.herdhent dans le concert des
nations l'accord, l'unité et la coopératrou
L'économique est lié
au politique
« 0 0, je voudra. rappeler les fort.
qu.tions posées, le 24 J.Vier 1537, par
RETRAIT DES VOLONTAIRES
OIT NOUVEL EXAMEN
DE LA QUESTION
» Ce serait pas assez de prémunir
l'Europe contre le risque de
nouveaux manquements a. venir. Il
importe de faire disparaître 1m
consequences des manquements
passeS, de quelque cote qu'en sort
la responmbilité. Le retrait des
étrangers qui combattent en Espagne
s'impose dès /ors avec .e
urgence partmullere; necessarre en
lui-même, il a aussi la valeur d'un
symbole.
» Nous devons tous vouloir que
cet effort réussisse et le gouverne.
ment françass compte sur votre
appui Iman... Sil
échouait, l'eusemble
de la situation serait inévitablement
soumis à tin meuve/
examen.
5 Je veux croire que, conscients
de leurs responsabilités, tous les
gouvernements en 00010
mesureront
le péril et s'uniront pour l'O.
carter.
» Il ne s'agit aucunement de
passer condamnation sur les ma.
quements et les défaillances que
nous pouvons constater. Il s'agit
moins encore d'admettre que ces
manquements et ces défaillances
puissent se renouveler. Mais je
demande à la commission tout son
appui et celui des gouvernements
qui s'y trouvent representés, pour
sironptre,,lets ei,ff.ortsendee,ceeuxdeepliEf,a
ropé et de la paix. »
Une bonne surprise
M.Cardey
AUX acclamations frénétiques
de toutes les forces de réaction
et do fascisme, 5I. Abel
Gardey a prononcé, en juin, au Sénat,
contre le Front populaire, un
discours que M. Henri de cloras
faire afficher sur tous les
murs de France.
Le complice d M
e
. Joseph Poil,
loua .ast pas 410 jusqu'à accentee
nu pareil déshonneur. Fours,
1.er de toute compromission avec
la droite, il pourrait Pent-é.e demander
a nos camarades nomma.
Mstes de se chadger de l'affichage
de son discours de MoMauhnn...
n est vrai
cormier. un
seras merl.... F'empéette qu'il a
dit étre le
surarle d'etc
prendre que Maurice Thorez, examina.
5 Long5vy la situation financière,
s'était appitSé sur Pm
antoNtét
Oui, l'autorité de M. Abel Ga,
de, dont M hargne conservatrice
le fait aussi psitt
yeux des
rmalo démeermars
M. Marcel
Rég.er, et aussi grand
yeux de la réaction que M.
Flandln.
Que les communistes fassent 1e
nt
maximum pour le maintien
et
Vanité du Front pop.aire, les masses
républicaines et prolétamennes,
c'est cette., s'en félicitent Mals
qu'ils poussent lem radicalisation
Pegu.
Abel Gardey
ment peut-ètre en estén
tronvero
la chose décidément un peu
trop farte .
le chef du gouvernement français d'a.
lors, al, Léon Blum, dans sas discours
de Lyon
a Dans l'étal présent de l'Europe, di.
alors mie la sensIbilite dee.
Peuples est soumise den. longtemPs
à un régime de sec.mes périodiqu.,
r,cornu.c.urr,.en,êeo.des,mrarm.e..
grue, c'ee'rnm'rean'It d'esrafoico"yd'r
auon'at'
miques pournalenns se -concevoir
dapeadamtnent duil règlement politique
?
a QueRe mt la mtion qui comentira
3ersoà,à,:,rioloelalaetro
matières premières, soit en lui of-
Orant des facilités de peuplement
ou de colonisation,' soit
par tout
autre moyen, si elle doit conserver,
005 in «maire 20000 pOu rue, uns
les
crêdits, les matiéres Prentt.ese
lm établissements extérieurs 001-
0000maccroître une force et un PO-
1000111 militaire dont elle-mêmé ou
e0::erils seraient 1. victimes ? 9
: a Ces questions sont demeurées sans
0:0.
-
1a.
, semaine demi., h Gon,,,
Yvan Daims, ministre dos
Affaires
étmngères, tenait le même langage paed.
fMne on nom de la République fraua
Le monde
Mire son choix, s'é.
Presque 00 même n'mmelt M.
La solution se trouve
dans le cadre
de la S.D.N.
Ce sont 1m méthodes de la Sociêté
des Nations. Nous ms erten.. e
mettons en elles notre fol et nos espérance..
civilisation contemporain,
In vie des 110005ats modernes ne se conçoivent
(as
un ordre interna:taule!,
sans une Md internationale, sans une
justice internationale, Pas une nation
ne peut se suffire à elle.méme.
a Le problème des nmlières mem.-
res ne trouvera de solution pratique,
féconde et durable que dans un monde
Pacifié. Pour Que los
premiéroc,
les .possibilit. d'émigration et de
travail pour tous pui.ent Mao Mis.
h la dimositi. de tous les 10000, il
faut 00c ee soit dans un but de paix
0,%,,in4.0041a.n; un but erbégêmene et de
Les Chinois en veulent
1
LES TROUPES NIPPONES
BATTENT EN RETRAITE AU SUD [
DE TATOUAS [
KankInv 28 steptebürne." m-00 affirmé,
dans les nulle.
que les
1 t el' Phr: t get
ont battu hier les jaPOlvoià noeud de
T Shanghai, 28 septembre.
L'agence
chinoise Central News annonce
que les troupm chinoises, et priori'
paiement celles de la Ene armée, ont
progrmsé vers le nord sur la route
de Liang Chiots é Kouang Ling au
nord du Chansi et se dirigent vers
Yang Km avec pour objectif Ta Tong
occupé par les troupes japonaises et
Kalgan.
Les troupes nippones
qui battent
retrete, appartiennent au détachement
Suzuki, qui passe pour le
meiheur opérant en Chine du Nord.
NANKIN SOUS LES BOMBES
Nankin, 28 septembre. Dos
avions japonais ont bombarde, à 2
reprises hier, la région nord de Non'
kin. Au cours de la matinée, les usinec
de produits chimiques qui se treu
vent près de Pou Idem ont été vi0-
iemment bmnbardém et dans ranrèsmidi
die appareils nipPo.
sur`
volé l'importable pare de Pou Kéon
laissant bombe, plesieUPS bombes Ma
ont manqué bar
bic!.flairere
part,
trente avions lape
nais ont effectué un raid de court
durée sur l'aérodrome militaire e
',arsenal de Nankin. On ne commi
en.vMe ni rimPortance des démis, n
le nombre des victimes.
EN ETHIOPIE
Les garnisons italiennes
de Makallé, Adoua et
Axoum auraient
été
massacrées
ROME DEM ENT...
Londres, 27 septembre (deo. e
Ra,
dio. 5) -- Un télégramme de Diiénuti
annonce ace des indigènes éthiopiens
arrivés dans cette ville aujourd'hui coe.
firme. les informations selon Memel.
les toute la population indigène de la
provin. du Tigré .seralt.actueliernent
en révolte.
Ces indigènes affirment que Ms ga,
nisons nqlitaires Uniformes de Mahal..
rêssma er d'Axoum furent massacrées
non seulement par les Indigènes abys.
sine révoltés mais .ss,
de oestre
teurs indlgénes italiens.
Enfin la télégramme préope 55` rets
cents blessée militaire, as.
liens som aGivés la nuit.dermère à Di..
hotu et ont été immédiatement emban
curés à destination de Made.
té:Agence Radio ajoute
Nous dm.
noua cette iniormstion ao.
expeseseS
Us démenti de Rome
Rome. 27 septembre
Dans len mi.
e" .n denlent de facon
la plue fprmelle /a nouvelle, P.JAM's a
l'étranger
selon lamMlle des
100010mcuraie50
'Maté à Mak lié Axoum
t
Adom.
(A notre tour nous. /MM.. démenti
soue lm puas ms:negro rdders
- s..
ton jou-in-a1,
pour vivre:
a besoin
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publicé('
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Pi4°'ez/1)cweencteee,
coucc 9f4.4 te,Pbr L9e4".
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11111111111111111111111111111111111111111111 lllll I
.7.
César à eerun
AujOurd'hui, dernier aCte de /a cérémonie
fasciSto-nagi.
.Mussolmi et Biller, arrivés hier à
Berlin au milieu de solennités inouï.,
doivent parler aux' foul. assemblé. en
plein -
Mais dès huit hall.. 'na Mutin, les
colonnes d'ouvriers qui se rendent ait
pas militaire au stade olympique ,pour
la maanMstation de ce soir, sont déjà en
marche. Quelques-unes se sont ébranlées
des 8 hedres du matin.
un train de cuisines
roulantes doit
servir, sur le terrain,
«IO marnaitm de
pMheretein, sorte de rata fortement épine.
L. patro.,
en vertu 01 105 du
troisième Reich marchent
avec 01000eouvriers
dans Ms cérémonies officielles,
Sont astr. nts a, partager leurs repas.
Vers 9 heures, NI. Oduasolini eSt allé
la 001050e du P, 0010 La colonie italienne
faisait la haie des deux côtés dela
cm. Le duce a été l'objet de vives acclamations
de la part de ses emperla
tes et de Popu.tion berlinOiSe
lé 010 massée sur le parcours. M. Mussolini
est parti ensuite en autemobi/s
Pour fraarinthall, aux enVinOnS de Berlin,
où il a été l'hèle du général
G00e.ri..
l,e duce et le mener sont arrivés à
18 h. 30 sur le Champ de &Lai. Près de
garan
e
t
sept cent mille
ouvriers et employés
e't77eje soin
lue a
nt ecolnosoursPareine. guEHRE cHINE avaient pris place sur Des15. mule.
cun d. gouvernements ici repré-
Tout le long des huit kilomètme de in
sentés ne nous fera défaut. [ voie triomphale, un million de Bert-
» Il ne s'agit p. de s'mcorder
sur des décisions de principe dont
renéeution serait indéfiniment différée.
L'équivoque actuelle, nous le
sentons tous ne saurait se prolonnhpeitterse
lrlenaelfeLm
n
N.iloess Urres's,
suivies,les par un c
de réalisai:lem
deffefitivesoslo
Au cours de .1a journée d'Iller, la Po.
/lm judiciaire qui s'efforce d'étaMir
.QUel a me le rôle joué par le général
Ailler su cours de ces dernières années,
a entendu divers témoin..
On it'inaintenant la entilade Quakerr
qu'il se rendh au mystérieux rendez-
Voua Iln'armittpas emporté .m-serviat-
M, dans laquelle 11 avalé pour habitude
de mettre des doenumte impértante,
1,11 ne dey. avoir sur lui qu'une
Onquamaine de francs environ.
Lee enquêteurs reoberchent également
eneltes étaient ses relations avec l'AP
lemagne, la RIMBie. et rEepagne.
Tandis que cette muméte est en murs
le
juge d'imirictipn, 01 Mar.., de
:On vété, a entendu le gêné,
ne. Celuiel, assisté d'un Lurmrprrme, a
confirmé la visite que lui OIt à Seres
Or génénel Siverbline, venu lui MM..'
de l'emmener dims sa voiture b Brusel.
les, pour .sister à la fAte des anciens
embattante ruse.. .Imitation plus que
suspecte, puisque 'selle en question ne
doit avoir lieu que eamedi prochain.
Et te eneral Denikine se demande
si on nI voulailt pas l'enlever emsi.
Enfin, des insp.teure d, 10 00001000
,rigede mobilo et du Contrôla dm recherches
de la Sûreté nationale se sont
rimdes hier à 0501100-Ferri.re, dans la
villa du général, où Ils mi procédé à
de oc...muses vérifications.
Voilà .pour le côté officiel de Penquête.
Le général Miller était très attaqué
au sein de la Fédération
des anciens combattants
Dos le premier jour, le Popuntire a
signalé les 050cultés que 12 général
Miller rencontrait au sein de la ;te,-
cation dont 11 .Mait le présidant.
tine import.te M'action de Paseo.
r,attan nyant peur one( le générai
lui remmuhait de ne pas montrer sufêisamMent
de sympathie agissante a
regard de BItlet et de Franco. Cm Bao
codait de molleess et semaine menaient
ouvertemant entnnatinte PSon oideMS
démission."
Mnsi que lieus nevee dit, le général
T.., recrutait des volentadcee peur Fr.-
co, comme Il en avait autrefois recruté
pour Hitler.
hlm que amaratbisent h la
,ebellion, se refusa néanmoins a Prendre
une position oriloicile en ensozeant
mvartement lm adMérents de l'associa.
Inas à s'enrôler dans l'armée franquiste.
Le 40000100 T...,
gui gelait signalé
autrefois paf Une sauvage répre.idu
en Crimée, en conçut on va-o res..1-
mois se 00001000 pour assister au 00100-
000m deux boulines d'Etat et entendre
leS diScours qui sont radiodiffusés dans
tout Berlin par des hauts-parleurs StsStallessnostsla
voie publmue.
505-- 111111111I1111111101111111111111111111111111111U1111
m.riftUSSOIMI defetere
Les diSeourS dictatoriaux ont été
precedes d'une allocution
du docteur
Goebbels qui a Pr.lairre
que
cent millions curtommes les Écoutaient.
e Chef de l'Italie fasciste,
mon
Führer je vo. rends 00000gb 0 a
Berlin, sur le Champ de Mai,
au
stade Olympique et s.
/e champ
des sports du Reich, un million
d'hommes sont rassembles; en outre,
sur les routes qui mènent ici,
depuis la Wilhelmstrasse
jusqu'au
[champ des sparts,
deux'011Ildot
d'ommes sont debout ; en tout, par
'conséquent, trois millions
d'hommes
sont rassemblés pour cette manifestation
de masses
historiques,
du mouvement
national-socialiste.
Cent millions écoutent, devant les
hauts-parleurs en Allemagne et en
lu-guerre an
1301CheVIgnie
U'L0
Le CMcteur Goebbels salue, en
Mussolini, rami de rAliemad.e et
- le forgeron grandi.e dim destin
[ national.
s! A son tour le Führer bit l'éloge
e dan créateur génial de l'Italie 10e-
0 1,10 n. Puis 11 renouvelle ses IverPétuelles
récriminatio. sur les brie
i males dont l'Allemagne était victime
depuis la guerre et
jusqu'à
son amas au pOUvoir,
1ViagS maintenant dit-il rAllernagne
est redevenue une des grandes
forces rnondiales.
Et le voici attaquant le marxisme
et proclamant qu'il ne le ...sera
pas s'étendre et qu'avec
l'Italie
In Peich entreprendra la sainte
croisade antibolchevlste.
JLS DETAIÉS
SUR LA FUITE
DE SKOBL11'TIP
pregaralt.51 sa osedidature 4 I.
sidence, sd Miller remit 4 en dire évita
cd r
Une visite précipitée
Leu enquêteurs ne manqueront een
tainement pas d'entend. Ms m'incline
les
personnalités de l'Associai:mi
notamment s générai T..., qta
sena doute,
aPportor dee delalrelneel
ments sur le rffe tenu inc Skobline.
Mais revenons .r certaIns dl 000
qui se sont déroulés mercredi soir jo
de t'enlèvement, et tem lesquel,
qu'a présent on avait 00100e un
luire presque absolu.
Il était environ 19 heures,
lobs,.
S0o000,,b01 i iava.if,cmt oal nleal
grande nervosité, dans It vitt 80511e'
Or-Perliers.
mure de son inteprogatoire,
générale a prétendu qu'Ils y étalent v0
nus pour donner h manger au Chien et
aesll lune 1001110 ans f5000505 mi.
nage
Or, d'après des renseignements Ars,
Skobline, très ..mxcite. Chang. Pris
dipitamment de complet et toue
. tardèrent pas 3 repentir.
.Mais, en se changeant, Skobline
blia de reprendre sen portefeuille,
qui/ avait déposé sonate table.
Le portefeuille fut suinta per la Mea
eMe,R''»i
ei espique ;souffle made,.
heures plion tard, prenant M fuite, 01 51
rendit à Neuilly Men un und pour /Ut
emprunter deus cents francs.
Une déclaration de l'amiral Kedror':
Dans laie demandent h ia
empira/ fiedrar, vicé-nreeitlent de la
Fédération des anciene combanants
ruses. a tait une Muguc déclaration
In presse o., il affirme, sans aucune
,OretIVe dMilleors, mis le général Mitur
est tombé victime des bolcheviks.
CAM 15 la thèse comme de la
non et des famée«, thés& facile et
leur permettant une hab. «vératre
a. afeaires 'Fronces° et autres.
Nous avoue députe longtemps da:
nom. Pute..
Mals oe Pendre Kndror
exagéra
c'est quand Il parle de reini royauté:
Omble miens Le France.
&scrute, des volontaires pou
ou pour Franco, c'est montrer pour NI
IMF:MM. Française une singulière'
/m'enté r
Laissons l'amiral Kedror à son a 155-'
trietieme u et â atm a asti-communie
me n, et faisons Mrtflance a. Moqua.
Quel1e était la position de Skoblim 1001g 000g_ es messes
dans cette bitte intestine ?
.
D'aerIs certaine renseignements qat -----.°............. "-------".
no. avons', enUnir, Il s'était effeim
71::, ,s' u,..it" 't
,e a,:ma17,,,s ',,,,,d'. p tl'i Il", ?Ze ireesH,rin:oc7,1 DEPUIS VENDREDI
Ie.,, i::::= lel !eeenes.
UNE FILLETTE
politiques ou Cm subtilités diplomatiques,
mais t'expression et le résultat
d'une solidarité et d'intérêts
communs. Elle n'est pas et ne veut
pas eu un bloc renfermé sur brimante,
qui obole avec inquiétude et
méfiance du reste du monde.
e L'Italie et l'Allemagne sont
prêtes à collaborer avec tous les
autres peuples qui sont de
bonne
volonté. Ce qu'elles demandent,
oaSt le respect et la compréhension
pour leurs besoins, leurs nécessités
et leurs exigences justifiées.
O L'unique condition qu'elles
mettent à leur amitié, cbst que l'on
n'esaye pas de porter atteinte aux
fondements de notre gl.ieuse culture
européenne. »
Tous deux veulent la paix. Tous
deux ont des intérêts communs.
Tous deur ont le même ennemi
le boleheriente, cette déqénéretee,
ce huntatne e qu'IL FAUDRA RIEN
COMBATTRE PAR LES ARMES II
LES PAROLES NE SUFFISENT
PAS A L'ARRETER.
Et le Duce de terminer en disant
que le fascisme et lae nazisme loin
d'et, des dictatures sont au contraire
des formes perfectionnées de
la démocratie I (Sic).
Les allemands sont-11,5 donc plus
a/cooliques que /es vins italiens ?
Telle fut la substance de ce discours
si attendu et où l'on chercherait
eri vain ime idée neuve.
Deux phrases le résument.
e Nous voulons la paix.
» Nous vouloou exterminer le
marxisane par tous les moyens y
compris la farce 5.
Parions que o l'Express » va m..
perne ça un e disco.urs pacifiste m
DE SEPT ANS
A DSPAROE
élle avait quitté le matin
pour aller à l'école
le domicile de ses parents
Saint-Hilaire-des-Landes
LA VENUE CE JOUR-LA
D'UNE AUTO
ETRANCERE A LA LO-
CALITE FAIT PENSER
UN ENLEVEMENT
Fougères 27 septembre.
Depuit
vendredi dernier, Odette Lorand, âgée
de I ans, Ma pas reparu au duo III
de ses parents au /lame. de Sainte-He
1000e en Saint-1111alre-dee.Landes,
avait quitté le matin pour aller â Fe
cole,
Les circonstances de cette disparition
Permettent de croire 9000
treuve
Présence d'un 001000,000, sur les
000biles
duquel on se perd cependant eu
conjectures la fillette appartenant
500e f ellumbies ouvriers, 1
Ors a kidnappers v ne pouvait lm
rançonner les parente
lt cUvVraiIdteer ti.e',Cded all
ee La
Te
hameau de la Trinité, pour le 5000 0100
Mir de lait que en more devait prendre
dots ',
Trinité, elle apprit que son enfant n'y
Oit
e""
'm'""""
, mals sans y voir sa
Des recherches furent aussitôt entre
ptises dans les bols et les é
m
tangs voislm
als elles resterent sans resultat.
Est-ce l'automobile
des malfaiteurs ?
Les enquêteurs
d'identifier
une automobi. noire qui transportait
00.homme et une femme, étrangers
la
région et qui fut aperçue le matin de
la disparition de l'enfant. Les gendarè
mes de Sainte-Briseen-Coalés onX
ef.,
000, 01000 les traces du passage de del.
pro. nnee dans un champ situé en bop
In f0001, Ofrtts 10100f. 0 e 'vont
ces trac., ils sont 0000000e5 un petit
bols de sapin
et à un tolus 00111 faut
suivre avant de rejoindre la grands
route en face du hameau de Saint.Sau.
veur.
Vendredi matin, l'automobile noire en
nnestion stationnait au sommet de la
côte, h l'endroit où aboutissent 10110e,
fier'reer:
c'er laamme171nterro
ses do
gée Par les enquêteurs, a déclaré notam.
ment
Après lui M. MussOlin) prend lh
parole en allemand.
e Le fait que je suis venu, dit-il,
en Allemagne, ne signifie Pas
que
demain j'irai ailleurs. Derrt.e ce
voyage, il n'y a pas d'intentions secrètes.
Nous autres, nationaumsopain
et serons touJours Prêts à Iracialistes
et fascistes, voulons la
veiller pour une pain véritablement
fruotteuse, gni ne Passe Püs
sous
silence les qu.tions résultant de la
coemastence des pluples, Mais qui
les résoud. Le monde entier se demande
quel sera le résultat de
la
rencontre de Berlin :
la guerre ou
la paix? Le IBihrer et moi vêles.-
5
dons tous deux a haute voie : la
paix.
Le Duce sn012ibnr ensdlte la mmmunauté
unissant l'Allemagneet
l'Italie dans leur politique intérieure,
dans leur politiqué économique
autsirchique, qui empeche un peuple
d'une grande force militaire de
devenir al victime d'un bl.us éco
nomique.-
le Duce déclare :
APrés avoir rappelé les sanctions,
tete avec des bruits de castagnetadhe
tes.
nous ne roublierons jamais. C'est là L'orphéon g Lee Fils de Luchon » de l'Office du Tourisme a présenté
a L'Allemagne n'y a pas ré neur, M. Daniel Bagué, Directeur
One s'est montri6e Pour la première leur succédait, faisant mtendre /es à M. Choie, Président du Tourinfois
la réalité d'une coopération chants tradonnels, qui sq rgper_ Club, ainsi qu'à M. Audigier, 1-
it
-
necesealre entre l'Mlemam, nation entent de cime en cime et de siècle mden9 de la classe àl'ExpoSition
i
nale-socialiste Mer/talle fasciste en siècle sur les montagnes pyré- , Internationale, au Palais du Tou-
L'aie pente-Berlin est 00
a l'au» néennes, Mndis que les danseurs risme, tous cm groupes quit mainet
les danse.es exéctitaient des pas t. nt les .11 tr d't' de la
tnne
1935.
A l'Exoosson
Hier, au Centre Régional
de l'Exposition,
a eu lieu une manifestalion
pyrénéenne qui a eu m éclat
exceptionnel.
Les masses venues à l'Exposition
ont eu rheureuse emprise de vole
défiler sur un parcours de 800 mètees
environ, de la porte de l'AIma
à celle de Grenelle, l'ensemble
des groupes pyrénéns
la tête desquels
se trouvait la Fanfare Luchonnaise
dont la bannière est consrtnetme
ei,m
e:uxeuLt e, ail. rythme d'.
............mgm;1;aemi;:;;;;;;[:cte nco:unt;r3:tnint,,:laneor;sedt:
reliée de lauriers et palmes qui m-
tenantbride 0eleGres ele=
e a me gauche qui portait m
même temps le drapeau tricolore,
tandis que de la main droite faisait
claquer leur fouet auto. de leur
e Lu solidarit4 gensano-Pellenne et des s.abmdes pleines de vie et France, qui conservent les
traits
de
calculs
Ce n'est pass le réSultat
Luchon, vraiment, était à Filon 1 physionomie de leur province
rot une solidarité vivante, active.' sin gaîté. essentie/s caractéristiques de la
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