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N° 212 - Retour à l'accueil

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Dossier<br />

Élections cantonales<br />

n°<strong>212</strong> - Mars 2008<br />

Édition Métropole<br />

L’avenir du Département<br />

Rencontre<br />

Dany Boon


Imagesdumois<br />

2 - LE NORD - MARS 2008<br />

L’atelier départemental du Verre, <strong>à</strong> Sars-Poteries, transformé en cuisine<br />

artistique ! L’artiste espagnol Joan Crous y a entrepris la fossilisation en verre<br />

d’une table après un dîner. L’événement a eu lieu le 7 février. Les restes du dîner<br />

vont subir une suite complexe de transformations pour devenir une œuvre d’art<br />

qui sera exposée au musée départemental du Verre en septembre prochain.<br />

Bernard Derosier, président du Conseil général,<br />

a découvert toute la richesse de la donation<br />

Tériade au musée départemental Matisse.<br />

Des œuvres de Picasso, Chagall, Giacometti (photo),<br />

Miró... enrichissent depuis le 26 janvier<br />

les collections du musée.<br />

Comme chaque début d’année,<br />

les géants ont fêté la sortie de<br />

leur calendrier. Ici <strong>à</strong> la Ferme d’en haut,<br />

<strong>à</strong> Villeneuve d’Ascq le 26 janvier.<br />

Ouahh la machine qui mange, super la machine<br />

qui fait des bébés... Depuis le 26 janvier, le Forum<br />

départemental des sciences propose aux 3 - 6 ans<br />

de venir découvrir ce qui est « Vivant pour de vrai ».


9 et 16 mars :<br />

élections cantonales<br />

Le Département joue un rôle important dans la vie<br />

de chacune et chacun d’entre nous. Action sociale,<br />

aménagement du territoire, culture, collèges,<br />

environnement sont autant d’exemples de ses<br />

domaines d’intervention. Ses compétences ont été<br />

constamment réaffirmées et renforcées.<br />

Pour décider des politiques <strong>à</strong> mener, dans le Nord,<br />

les Conseillers généraux sont élus pour 6 ans et<br />

siègent au sein de l’Assemblée départementale.<br />

Renouvelables par moitié, 41 d’entre eux seront<br />

concernés par les élections cantonales des 9 et<br />

16 mars prochains qui auront lieu le même jour<br />

que les élections municipales.<br />

À cette occasion, les Nordistes seront donc appelés<br />

<strong>à</strong> élire leur Conseiller général. Cet enjeu nous<br />

concerne toutes et tous, c’est pourquoi votre magazine<br />

Le Nord y consacre un dossier spécial.<br />

Vous en souhaitant bonne lecture.<br />

La rédaction<br />

Sommaire<br />

LE NORD - MARS 2008<br />

4/9<br />

10/15<br />

16/17<br />

19<br />

20/21<br />

22/27<br />

28<br />

29/31<br />

@ Retrouvez<br />

Actualité<br />

Édition Métropole<br />

Événements<br />

C’était le Nord en 14-18 • La parole est aux fenêtres •<br />

Le Nord au Salon du livre • La tête dans les étoiles...<br />

Solidarité - Santé<br />

Festival Handimusic : artistes avant tout • Prêts pour un Été<br />

en Nord • ACF cherche bénévoles • Combattre les suicides...<br />

Aménagement - Environnement<br />

Agendanaturellementsurchargé•Créerdelavaleurparle<br />

managementdecompétences•Grandnettoyage<strong>à</strong>laplage...<br />

Dossier<br />

Élections cantonales<br />

Les élections cantonales se dérouleront les dimanches 9 et 16<br />

mars. À cette occasion, la moitié des Conseillers généraux<br />

seront renouvelés (41 sur 79). C’est donc l’avenir du<br />

Département qui se joue dans quelques jours. Zoom sur une<br />

institution parfois méconnue, mais dont les décisions ont<br />

une influence essentielle sur la vie quotidienne des Nordistes.<br />

Édition Métropole<br />

Hellemmes : une maison pour les familles<br />

En guerre<br />

contre les dépendances<br />

Dany Boon<br />

Fatigué mais heureux<br />

Balade<br />

Danses autour du monde<br />

Salsa, tango, an-dro, sunu… Des noms de danses, comme<br />

des invitations au voyage. « Le Nord » propose un plongeon<br />

dans l’univers coloré des danses du monde, en compagnie de<br />

ceux qui les enseignent et les pratiquent.<br />

Côté collèges<br />

Des essais pour de vrai<br />

Temps libre<br />

Maubeuge accueille le Name • Copyright nature...<br />

le Département sur Internet : www.cg59.fr<br />

Magazine d’information du Conseil général du Nord - 2, rue Jacquemars Giélée - 59047 Lille Cedex<br />

Tél. 03 20 63 52 70 - Fax : 03 20 63 52 23 - e-mail : lenord@cg59.fr - Site Internet du Conseil général du Nord : www.cg59.fr<br />

Directrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron. Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet. Rédactrice en chef : Hélène<br />

Fanchini. Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville (Valenciennois), Antoine Platteel (Douaisis), Alexandra Pigny (Dunkerquois),<br />

Françoise Poiret-Colonge (Avesnois), Arnaud Raes (Cambrésis). Coordinatrice d’édition : Michèle Sandre. Secrétariat de rédaction : Laurence<br />

Blondel/Valérie Dassonville, assistées de Céline Foucart. Création et réalisation : Unité graphique de la DIC. Responsable photo : Dominique<br />

Lampla. Photographies : Christophe Bonamis, Pierre Cheuva, Philippe Houzé, Emmanuel Watteau, photothèque du Conseil général. Service iconographique<br />

: Sylvie Séverin. Conseil en communication : R Com’ Rigaux. Photogravure/Impression : SIB, Boulogne-sur-Mer. ISSN1169-4947.<br />

Dépôt légal : mars 2008. Tirage : 1 099 000 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés. © 2000. Le magazine Le Nord est distribué<br />

gratuitement <strong>à</strong> tous les habitants du Nord. Pour le recevoir <strong>à</strong> partir d’un autre département, veuillez contacter le service Lecteurs-<br />

Abonnements au 03 20 63 52 38. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez <strong>à</strong> elourme@cg59.fr<br />

Imprimé sur papier recyclé.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 3


Événements<br />

Le Nord<br />

au Salon du livre<br />

Cette année encore, le Nord sera présent au<br />

Salon du livre de Paris qui aura lieu du 14 au<br />

19 mars <strong>à</strong> la Porte de Versailles, avec pour<br />

invité d’honneur Israël. Le Département, par<br />

le biais des médiateurs culturels qui œuvrent<br />

sur le territoire, emmènera <strong>à</strong> deux reprises<br />

des personnes en insertion pour une rencontre<br />

avec un éditeur et un écrivain. Ainsi, elles<br />

pourront découvrir un club jeunesse, un<br />

village manga et une exposition sur Le Chat<br />

de Philippe Geluck.<br />

L’association des éditeurs<br />

du Nord Pas-de-Calais<br />

accueillera le public sur son<br />

stand pour des animations<br />

et séances de dédicaces<br />

en présence des auteurs<br />

de la région.<br />

La tête<br />

dans les étoiles<br />

Guillaume Hénin, 14 ans, originaire de Belgique,<br />

est l’heureux gagnant du concours de planètes,<br />

organisé par le musée atelier départemental<br />

du Verre <strong>à</strong> Sars-Poteries, <strong>à</strong> l’occasion de<br />

l’exposition d’Annie Cantin. Le jeune homme,<br />

qui pratique la gravure et le dessin, avait réalisé<br />

une planète en pâte <strong>à</strong> modeler « sphérique et de<br />

toutes les couleurs » (visible sur www.cg59.fr).<br />

Il remporte une petite pièce en verre, soufflée<br />

par Annie Cantin. Lors de la remise de prix,<br />

il a également eu l’occasion de s’initier<br />

<strong>à</strong> la technique du verre soufflé.<br />

4 - LE NORD - MARS 2008<br />

* Entrée : 7 euros.<br />

Rens. sur<br />

www.salondulivreparis.com<br />

Lors du Salon du livre<br />

2007.<br />

Guillaume Hénin est le gagnant<br />

du concours de planètes.<br />

Le Département<br />

se souvient<br />

Cette année marque le 90 e<br />

anniversaire de la fin de la première<br />

guerre mondiale. Le<br />

Département du Nord a souhaité<br />

commémorer cet événement<br />

au travers d’une<br />

opération intitulée « C’était le<br />

Nord en 14-18 ». Tout au long de<br />

l’année, il proposera avec de<br />

nombreux partenaires un programme<br />

d’animations sur l’ensemble<br />

du territoire : colloques,<br />

expositions, spectacles, publications,<br />

concours, rythmeront<br />

ce 90 e anniversaire.<br />

L’objet de cette manifestation<br />

vise notamment <strong>à</strong> retracer la<br />

vie quotidienne dans le Nord<br />

entre 1914 et 1918. Le coup<br />

d’envoi des commémorations a<br />

été donné le 29 février aux<br />

Archives départementales du<br />

Nord où a été présentée la brochure<br />

qui reprend l’intégralité<br />

des manifestations prévues.<br />

Cette brochure est disponible<br />

dans les offices de tourisme, les<br />

mairies ainsi que dans de nombreux<br />

lieux <strong>à</strong> vocation culturelle.<br />

Parallèlement, Le Nord mettra chaque<br />

mois en valeur une manifestation.<br />

Ainsi, en ce mois de mars, un colloque<br />

est organisé conjointement <strong>à</strong><br />

Ypres et <strong>à</strong> la Villa départementale<br />

Marguerite-Yourcenar <strong>à</strong> Saint-Jans-<br />

Cappel, sur le thème « La Grande<br />

Guerre : un siècle de fictions romanesques<br />

».<br />

@<br />

Les 13 et 14 mars au In Flanders<br />

Field Museum d’Ypres.<br />

Rens : 00 32 (0) 477 89 82 81.<br />

Le 15 mars <strong>à</strong> la Villa départementale<br />

Marguerite-Yourcenar, 2266, route<br />

du parc <strong>à</strong> Saint-Jans-Cappel.<br />

Rens : 03 28 43 83 05<br />

et sur le site Internet du Département<br />

du Nord : www.cg59.fr<br />

Budget 2008 : près de 3 milliards d’euros<br />

Le Conseil général se réunissait en séance plénière les 25, 26 et 27<br />

février pour voter le budget 2008 du Département. Ce vote sera<br />

détaillé dans Le Nord d’avril. D’ores et déj<strong>à</strong> vous pouvez trouver<br />

toutes les informations sur le budget 2008 sur le site<br />

du Département www.cg59.fr


La parole est aux fenêtres<br />

Depuis sept ans, l’arrivée du printemps<br />

est accueillie dans la métropole lilloise<br />

par l’opération « Les fenêtres qui parlent<br />

». Dans 16 quartiers, répartis sur<br />

plusieurs communes, les habitants prêtent<br />

pour quelques semaines leurs fenêtres<br />

<strong>à</strong> des artistes locaux pour y exposer<br />

leurs œuvres. Peintures, sculptures,<br />

photos, dessins, collages... s’affichent<br />

derrière les vitres, pour une exposition<br />

géante, ouverte <strong>à</strong> tous, libre et gratuite.<br />

« Tout le monde peut prêter sa fenêtre<br />

», expliquent en substance les organisateurs.Danschaquequartier,l’opération<br />

est portée par une association locale (29<br />

au total) qui organise une rencontre<br />

entre les habitants et les artistes afin<br />

que chacun choisisse <strong>à</strong> qui il veut prêter<br />

ses fenêtres et inversement.<br />

Initiées par l’association Réso-Asso-<br />

Métro, « Les fenêtres qui parlent » rassembleront<br />

cette année 1 300 habitants<br />

et 550 artistes du 14 mars au 6 avril. De<br />

nombreuses fêtes de quartier et animations<br />

sont prévues durant les quatre<br />

week-ends.<br />

L’initiative commence <strong>à</strong> faire des petits.<br />

« Nous parrainons les personnes qui souhaitent<br />

reproduire la même opération<br />

Pas de frontières<br />

pour la coopération<br />

Lacoopérationtransfrontalièreintéressedenombreusesassociations<br />

et collectivités. Nombre de leurs représentants se sont<br />

retrouvésfinjanvier,<strong>à</strong>l’initiativedelaProvincedeFlandreoccidentale<br />

et du Département du Nord, pour une journée de rencontre<br />

transfrontalière, sur le thème « Jeunesse et Éducation ». Grâce <strong>à</strong><br />

plusieursstandset<strong>à</strong>desinterventionsorales,chacunapuéchangersesexpériencesentermedecoopérationtransfrontalièremaisaussidécouvrirleprogrammedefinancementInterregIVpermettantlamiseenplacedecegenredeprojet.Pourl’occasion,leDépartementduNord,déj<strong>à</strong>engagédanslacoopérationtransfrontalière,<br />

estvenuprésentersesmissionsetnotammentEpicéa,Espacede<br />

préventionetd’informationsurlesconduitesaddictives.<br />

Une journée de rencontre transfrontalière sur le thème<br />

« Jeunesse et éducation ».<br />

Dans les quartiers, les habitants prêtent leurs fenêtres aux artistes.<br />

dans un autre lieu ou <strong>à</strong> une autre date,<br />

explique Béatrice Auxent, co-fondatrice<br />

de Réso-Asso-Métro. Ainsi, les fenêtres<br />

parleront <strong>à</strong> Dunkerque, Armentières,<br />

Charleroi en Belgique et bientôt <strong>à</strong> Valenciennes.<br />

Elles seront d’autant plus<br />

bavardes que cette année, dans la<br />

métropole, les habitants étaient invités<br />

<strong>à</strong> écrire de très courts poèmes, <strong>à</strong> l’image<br />

des haïkus japonais, qui seront également<br />

exposés.<br />

Les fenêtres qui parlent, du 14 mars au 6 avril.<br />

Renseignements au 06 10 31 10 77. Programme<br />

complet sur lesfenetresquiparlent.org<br />

Sauvez votre patrimoine<br />

et gagnez !<br />

Une réalisation primée <strong>à</strong> Obies.<br />

Chaque année, le Département du Nord organise un concours de<br />

restauration du patrimoine privé. Si vous êtes heureux propriétaire<br />

d’une ferme, d’une chaumière, d’un moulin, d’une grange, d’une<br />

maison d’habitation non classée parmi les monuments historiques<br />

et que vous y avez effectué des travaux de rénovation, vous pouvez<br />

concourir. Le dépôt des dossiers de candidature est fixé, au plus<br />

tard, au 17 octobre 2008.<br />

Rens. direction de l’Action culturelle, service Patrimoine,<br />

51, rue Gustave-Delory, 59047 Lille cedex. Tél. 03 20 63 50 17.<br />

Dossier d’inscription téléchargeable sur www.cg59.fr<br />

LE NORD - MARS 2008 - 5


Solidarité-Santé<br />

Semaine<br />

du handicap<br />

L’Association des paralysés de France<br />

organise comme chaque année une opération<br />

de sensibilisation au handicap<br />

ainsi qu’une récolte de fonds. Cette<br />

semaine a lieu du 10 au 16 mars. L’association<br />

recherche sur tout le département<br />

des personnes bénévoles pour<br />

déposer les enveloppes de recherche de<br />

don dans les boîtes aux lettres. Les dons<br />

récoltés permettront <strong>à</strong> l’APF de mener <strong>à</strong><br />

bien des projets de proximité en faveur<br />

des personnes en situation de handicap<br />

moteur.<br />

Rens. Délégation APF du Nord,<br />

231, rue Nationale <strong>à</strong> Lille.<br />

Tél. 03 20 57 99 84.<br />

Automobile<br />

et handicap<br />

Comment aménager sa voiture lorsque<br />

l’on est handicapé ? Quelles sont les<br />

aides financières ? À qui s’adresser ?<br />

Comment se former<br />

<strong>à</strong> la conduite ?<br />

Vous trouverez les<br />

réponses <strong>à</strong> toutes<br />

ces questions<br />

dans le guide<br />

Handicap et automobile.<br />

L’édition<br />

2008 s’est enrichie<br />

de deux<br />

n o u v e l l e s<br />

rubriques sur les<br />

Maisons départementales<br />

des personnes handicapées<br />

(MDPH) et les installateurs-équipementiers.<br />

Démarches <strong>à</strong> entreprendre, liste<br />

des matériels, des fournisseurs et des<br />

prix, renseignements pratiques, tout y<br />

est.<br />

Association point carré handicap :<br />

11, rue Claude-Liard 92380 Garches.<br />

Tél. 01 47 01 09 60.<br />

Prix : 7 euros (frais d’envoi compris).<br />

6 - LE NORD - MARS 2008<br />

25 artistes se sont exprimés sur scène.<br />

Festival Handimusic :<br />

artistes avant tout<br />

Faxy est auteur-compositeur-interprète.<br />

Il est aussi non-voyant. Devant un millier<br />

de personnes réunies cet après-midi<br />

de janvier dans le hall 3000 de Gayant-<br />

Expo, <strong>à</strong> Douai, il a interprété une chanson<br />

de sa composition, Emmène-moi.<br />

Mélanie, elle, a choisi une chanson de<br />

Céline Dion, Je ne vous oublie pas. Il se<br />

trouve qu’elle est, aussi, polyhandicapée.<br />

Lors du premier festival Handimusic,<br />

quelque 25 artistes ont ainsi pu s’exprimer<br />

sur scène. Pour la plupart d’entre<br />

eux, c’était une grande première. Handicapés<br />

physiques, mentaux ou sensoriels,<br />

ils viennent de 15 établissements<br />

du Nord Pas-de-Calais — foyers, maisons<br />

d’accueil spécialisées (MAS), établissements<br />

et services d’aide par le travail<br />

(ESAT), etc.<br />

« Le public n’est pas venu voir des handicapés<br />

sur scène, mais des artistes<br />

handicapés », explique Sébastien<br />

Capron, animateur <strong>à</strong> l’accueil de jour<br />

des Papillons-Blancs de Douai (APEI). Il<br />

est l’initiateur de ce festival, préparé<br />

pendant un an par le comité d’organisation<br />

qui s’est créé <strong>à</strong> cette occasion au<br />

sein de l’APEI.<br />

Un jury a décerné la « Clé d’or » de ce<br />

festival (le prix d’excellence) au foyer de<br />

vie Bernard-Pagniez (Auberchicourt).<br />

Le prix « Groupe de musique » est allé<br />

aux ateliers du Val de Sambre (Hautmont),<br />

celui de la danse au foyer Paul-<br />

Levayer (Caudry) et celui du chant <strong>à</strong><br />

Faxy (foyer Symphonia <strong>à</strong> Bauvin).<br />

Enfin l’interprétation de L’Aigle noir de<br />

Barbara permet <strong>à</strong> Dominique (Habitat<br />

de Lille) de bénéficier de l’enregistrement<br />

d’un CD aux studios Coppélia, <strong>à</strong><br />

Paris. L’année prochaine, l’équipe organisatrice<br />

souhaite mettre en place, toujours<br />

<strong>à</strong> Douai, un festival Handimusic de<br />

dimension nationale.<br />

Antoine Platteel


Prêts pour « Un été en Nord » ?<br />

« Un été en Nord » permet <strong>à</strong> des jeunes de 11 <strong>à</strong> 15 ans de pratiquer de nombreuses activités.<br />

Le Département organise chaque<br />

année l’opération « Un été en<br />

Nord ». Celle-ci permet <strong>à</strong> des jeunes<br />

collégiens âgés de 11 <strong>à</strong> 15 ans qui ne<br />

partent pas en vacances de pratiquer<br />

de nombreuses activités au<br />

cours de séjours d’une durée de<br />

cinq jours et quatre nuits. « Un été<br />

en Nord » se déroulera durant tout<br />

le mois d’août dans six lieux différents<br />

répartis sur l’ensemble du<br />

Département. L’organisation des<br />

séjours favorisera également l’accueil<br />

et l’intégration de jeunes porteurs<br />

d’un handicap.<br />

Les séjours « Un été en Nord » sont<br />

gratuits, sans condition de ressources.<br />

Les inscriptions commenceront<br />

dès le mois de juin, dans la<br />

limite des places disponibles.<br />

Pour tout renseignement :<br />

Mission prévention jeunesse,<br />

03 20 12 76 80.<br />

Services <strong>à</strong> la personne :<br />

pensez au Cesu<br />

Le Chèque emploi services universel<br />

est la solution pour permettre aux<br />

particuliers de payer travaux de<br />

ménage, de repassage, de jardinage<br />

ou de baby-sitting. Il offre la possibilité<br />

de prendre en charge le coût<br />

de l’emploi <strong>à</strong> domicile ou le coût des<br />

prestations proposées par une<br />

entreprise de services <strong>à</strong> domicile.<br />

Il se décline en deux offres : le<br />

Chèque emploi service universel<br />

bancaire, diffusé par les établissements<br />

bancaires ayant signé une<br />

convention avec l’État, qui s’utilise<br />

comme un chèque et le Chèque<br />

emploi service universel préfinancé,<br />

préidentifié au nom du bénéficiaire,<br />

<strong>à</strong> valeur définie, diffusé par des<br />

organismes cofinanceurs (mutuelles,<br />

assurances, caisses de retraites, collectivités<br />

territoriales...), qui sert <strong>à</strong><br />

payer un prestataire de services <strong>à</strong> la<br />

personne ou un salarié.<br />

L’utilisateur de Cesu bénéficie de<br />

formalités de déclaration d’emploi<br />

du salarié simplifiées, de la garantie<br />

d’être couvert en cas d’accident du<br />

travail du salarié, de régler tout ou<br />

partie du salaire du salarié. En outre,<br />

un avantage fiscal peut lui être<br />

octroyé sous la forme d’une réduction<br />

ou d’un crédit d’impôt pouvant<br />

atteindre la moitié des sommes versées.<br />

Rens. sur www.cesu.urssaf.fr<br />

Combattre<br />

les suicides<br />

La Fondation de France lance un appel <strong>à</strong><br />

projet sur le thème de la prise en charge<br />

des jeunes suicidants. La France est en<br />

effet un des pays les plus touchés par<br />

le suicide des jeunes, deuxième cause de<br />

mortalité chez les 14-25 ans,<br />

après les accidents de la route.<br />

Si vous avez un projet sur la formation<br />

des professionnels, l’évaluation<br />

des pratiques ou le dépistage<br />

et l’orientation des jeunes<br />

en risque suicidaire,<br />

vous pouvez répondre<br />

<strong>à</strong> cet appel jusqu’au 23 mai 2008.<br />

Dossier <strong>à</strong> télécharger<br />

sur www.fondationdefrance.org<br />

(rubrique « trouvez un financement »)<br />

ou par mail <strong>à</strong> santedesjeunes@fdf.org.<br />

ACF cherche<br />

bénévoles<br />

L’association Action contre la faim<br />

recherche des bénévoles<br />

pour l’organisation de sa onzième course<br />

contre la faim. Cette manifestation<br />

aura lieu le 16 mai. Elle rassemblera<br />

dans la région plus de 16 000 collégiens<br />

et lycéens. Au préalable, les bénévoles<br />

se rendront dans les établissements<br />

scolaires participants, pour sensibiliser<br />

les élèves aux problèmes liés <strong>à</strong> la faim<br />

dans le monde. Ils assureront également<br />

l’encadrement de la course le jour J.<br />

Rens : Laurence Pinoit,<br />

06 20 52 34 36.<br />

Internet : www.actioncontrelafaim.org<br />

LE NORD - MARS 2008 - 7


Aménagement-Environnement<br />

Une métropole<br />

européenne<br />

L’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai<br />

est née. Une réunion d’installation<br />

officielle s’est déroulée fin janvier<br />

<strong>à</strong> Courtrai. Ce tout premier Groupement<br />

européen de coopération territoriale vise<br />

<strong>à</strong> renforcer les liens et les échanges<br />

entre toutes les autorités de cette zone<br />

transfrontalière : État, Région,<br />

Département, Lille métropole communauté<br />

urbaine côté français et groupements de<br />

communes, État fédéral, gouvernement<br />

flamand, région wallone, provinces<br />

de Flandre occidentale et du Hainaut,<br />

communauté française, côté belge.<br />

Un premier pas pour mener ensemble<br />

des projets de développement<br />

de cette zone et pour faciliter le quotidien<br />

des habitants de cette nouvelle métropole<br />

franco-belge.<br />

Grand nettoyage<br />

<strong>à</strong> la plage<br />

Pollution et respect de la biodiversité sont<br />

devenus des préoccupations quotidiennes. Pour<br />

sensibiliser le grand public <strong>à</strong> ces thématiques,<br />

le CPIE (Centre permanent d’initiatives pour<br />

l’environnement) Flandre maritime organise<br />

le 22 mars un grand nettoyage de la plage<br />

au départ de l’office de tourisme<br />

de Leffrinckoucke <strong>à</strong> 14 h. En introduction,<br />

les participants recevront une explication sur<br />

ce que l’on appelle les laisses de mer. Composées<br />

de tout ce que la mer ramène sur le rivage,<br />

elles peuvent être un parfait engrais pour les<br />

plantes de la plage lorqu’elles sont naturelles.<br />

Ensuite, le public passera les gants pour un<br />

ramassage manuel. Parallèlement un nettoyage<br />

mécanique sera effectué par une cribleuse, pour<br />

pouvoir au final comparer les « récoltes ».<br />

Les déchets seront ensuite triés puis pesés.<br />

Rens. CPIE Flandre Maritime,<br />

rue Jules-Delvallez <strong>à</strong> Zuydcoote.<br />

Tél. 03 28 26 86 76.<br />

www.cpieflandremaritime.org<br />

8 - LE NORD - MARS 2008<br />

Agenda<br />

naturellement surchargé<br />

Le guide des rendezvous<br />

nature 2008 est<br />

paru. Il comporte environ<br />

580 propositions de<br />

balades et de visites<br />

guidées dans les sites<br />

naturels remarquables<br />

du département.<br />

Plusieurs nouveautés<br />

figurent au programme :<br />

les deux voies vertes, en<br />

Avesnois entre Ferrièrela-Grande<br />

et Glageon et<br />

dans le Douaisis entre<br />

Orchies et Fenain, ainsi<br />

que le marais de Cappelle-la-Grande<br />

dans le<br />

Dunkerquois.<br />

De même, l’exceptionnel<br />

terril de Roost-Warendin<br />

accueillera pour la première<br />

fois des rendezvous<br />

nature. Leur<br />

animation est assurée,<br />

comme chaque année<br />

par le Département et<br />

des membres d’associations<br />

locales de protection<br />

de l’environnement.<br />

Le thème principal du guide tourne<br />

autour des services que nous rend<br />

la nature. Ainsi comporte-t-il de<br />

nombreuses fiches pratiques sur le<br />

rôle des hirondelles, des rapaces, de<br />

l’ortie etc. Parmi les rendez-vous,<br />

certains commencent <strong>à</strong> être bien<br />

connus, comme l’opération « Fréquence<br />

grenouille », qui a lieu<br />

jusque fin avril, la fête de la nature,<br />

les 24 et 25 mai prochains, ou la<br />

nuit de la chauve-souris, programmée<br />

les 30 et 31 août.<br />

Pour davantage de lisibilité, de nouveaux<br />

petits symboles ont été ajoutés<br />

dans le guide, signalant<br />

notamment les lieux et visites<br />

accessibles aux personnes <strong>à</strong> mobi-<br />

lité réduite ainsi que les services de<br />

transport en commun les plus<br />

proches.<br />

Arnaud Raes<br />

Parmi les premiers rendez-vous de mars :<br />

la sortie sur le thème des amphibiens<br />

sur le terril Sainte-Marie d’Auberchicourt<br />

le 14 mars (03 21 54 75 00).<br />

Les 15 et 16 <strong>à</strong> Bray-Dunes, vous pourrez<br />

participer <strong>à</strong> l’entretien<br />

et au débroussaillage<br />

de la dune du Perroquet :<br />

RV <strong>à</strong> 9 h <strong>à</strong> l’entrée du site.<br />

Plus d’infos sur www.cg59.fr


Créer de la valeur<br />

par le management des compétences<br />

Les ruches d’entreprises, créées par le Département,<br />

fêtent en 2008 leurs 20 ans. À cette occasion, nous vous<br />

présentons, chaque mois une entreprise implantée en ruche.<br />

Portrait, ce mois-ci, de la société Tehms qui s’est installée<br />

<strong>à</strong> Villeneuve d’Acsq, au Centre innovation CIEL.<br />

Ingénieur Télécom, titulaire d'un<br />

master en entrepreneuriat et<br />

management de l'innovation, Ingrid<br />

Battistetti avait depuis longtemps<br />

le souhait de créer son entreprise.<br />

Elle s’est lancée avec son frère<br />

également ingénieur Télécom et<br />

spécialiste en ingénierie logicielle.<br />

« Nous voulions mettre en place un<br />

outil de gestion des compétences,<br />

explique la jeune femme. Nous<br />

intervenons dans l’identification et<br />

l’évaluation des compétences, analysons<br />

quels sont les besoins des<br />

salariés et de l’entreprise et <strong>à</strong> partir<br />

de l<strong>à</strong>, nous mettons en place des<br />

actions. » Et cela peut être du<br />

conseil, de l’accompagnement (sur<br />

mesure et <strong>à</strong> différents degrés), de<br />

la formation… Tehms a aussi créé<br />

le logiciel Syriel : « les logiciels<br />

existants ont souvent une<br />

approche administrative, affirme<br />

Ingrid Battistetti, Syriel a davantage<br />

une approche management<br />

Le Département a installé sa première<br />

éolienne au collège Jean-<br />

Deconinck, <strong>à</strong> Saint-Pol-sur-Mer, sur<br />

une terrasse située <strong>à</strong> quinze mètres<br />

du sol. Il s’agit d’une éolienne horizontale,<br />

constituée d’un stator fixe<br />

et d’un rotor mobile de quatre<br />

mètres de diamètre. Ce type d’éolienne<br />

est adapté aux vents urbains,<br />

souvent turbulents. Et sa structure<br />

tubulaire rigide lui permet de résister<br />

<strong>à</strong> des vents violents : au bord de<br />

la mer du Nord, ça souffle fort !<br />

Avec un vent de 54 km/h, cette<br />

éolienne d’un gabarit modeste (800<br />

kilos) produira 1,3 kW. La puissance<br />

dégagée sera de 4,4 kW pour un vent<br />

qui intègre durablement les ressources<br />

de l’entreprise. » Qu’il<br />

s’agisse de fidéliser et motiver ses<br />

collaborateurs, de faire évoluer les<br />

métiers, de gérer la pyramide des<br />

âges en anticipant le départ de<br />

compétences stratégiques ou de<br />

renforcer les passerelles entre<br />

écoles et monde professionnel, les<br />

services proposés prennent en<br />

compte <strong>à</strong> la fois les enjeux stratégiques<br />

de l’entreprise et l’implication<br />

des salariés.<br />

Lauréate de nombreux concours<br />

(l’incubateur régional MITI, Lille<br />

métropole initiative, Oseo innovation<br />

— ex-Anvar —, Nord entreprendre),<br />

Tehms — après avoir été<br />

accompagnée pendant plus de deux<br />

ans par Cré’Innov (le pré-incubateur<br />

de l’université de Lille 1) — a<br />

fait le choix de s’installer en ruche<br />

innovante car « ici, les autres créateurs<br />

rencontrent les mêmes problématiques<br />

que nous et nous pou-<br />

L’Agenda 21 départemental<br />

Saint-Pol rime avec Éole !<br />

de 90 km/h, et de 10 kW pour un<br />

vent de 140 km/h. À 216 km/h, l’éolienne<br />

sera arrêtée ! On estime que<br />

cet apport d’électricité couvrira, suivant<br />

les conditions météorologiques,<br />

suivant la période de l’année, de 3 <strong>à</strong><br />

10 % de la consommation de ce collège<br />

qui compte quelque 600 élèves.<br />

Cette première éolienne « départementale<br />

» a un caractère expérimental.<br />

Elle entre dans le cadre d’un Plan<br />

de maîtrise de l’énergie dans les collèges<br />

du Nord élaboré par le Département.<br />

L’énergie produite par<br />

l’éolienne de Saint-Pol-sur-Mer<br />

devrait être de 10 000 kWh par an.<br />

Ce qui correspond <strong>à</strong> deux tonnes de<br />

Frédéric Eeckhout et Ingrid Battistetti,<br />

de la société Tehms.<br />

vons discuter ensemble. Nous ne<br />

sommes pas seuls. » L’entreprise<br />

compte aujourd’hui quatre salariés<br />

et prévoit d’embaucher. En terme<br />

de stratégie, elle entend développer<br />

son travail en partenariat avec des<br />

cabinets conseil, consultants indépendants…<br />

Valérie Dassonville<br />

Pour plus d’info : www.tehms.com.<br />

Tehms : Centre Innovation CIEL,<br />

Parc scientifique de la Haute Borne,<br />

5, rue Héloïse 59650 Villeneuve d’Ascq<br />

Tél. 03 20 59 49 05.<br />

Une éolienne horizontale adaptée<br />

aux vents urbains.<br />

C0 2 par an de rejet en moins dans<br />

l’atmosphère.<br />

Antoine Platteel<br />

LE NORD - MARS 2008 - 9


Dossier<br />

Dossier réalisé en collaboration<br />

avec les étudiants de première année<br />

de l’École supérieure de Journalisme de Lille.<br />

Photos : Christophe Bonamis, Pierre Cheuva,<br />

Philippe Houzé, Dominique Lampla,<br />

Emmanuel Watteau.<br />

Les élections cantonales se dérouleront<br />

les dimanches 9 et 16 mars. À cette occasion,<br />

la moitié des Conseillers généraux<br />

seront renouvelés (41 sur 79).<br />

C’est donc l’avenir du Département qui se joue<br />

dans quelques jours. Zoom sur une institution parfois<br />

méconnue, mais dont les décisions ont une influence<br />

essentielle sur la vie quotidienne des Nordistes.<br />

Élections cantonales<br />

les 9 et 16 mars L’avenir<br />

D<br />

evinette : quel est le point commun entre un voyageur<br />

interurbain, une personne âgée et un allocataire du<br />

RMI ? Réponse : le Département. S’il intervient principalement<br />

dans le domaine de l’action sociale, il est également<br />

compétent dans l’aménagement du territoire, l’environnement,<br />

le tourisme, les transports, l’éducation, le sport... Voter,<br />

c’est-<strong>à</strong>-dire participer au choix de son Conseiller général, est<br />

donc essentiel.<br />

Un budget de 3 milliards<br />

Autre devinette : depuis quand les Départements existent-ils ?<br />

Le découpage du territoire en départements trouve son origine<br />

dans la Révolution de 1789. Longtemps restés dans l’ombre<br />

de l’État, les Départements bénéficiaient de peu de<br />

pouvoir décisionnel. Cette situation a très largement évolué.<br />

Depuis les premières lois de décentralisation en 1982, la prise<br />

de décisions <strong>à</strong> l’échelle du Département revient au président<br />

10 - LE NORD - MARS 2008<br />

du Conseil général (actuellement Bernard Derosier). Au fil des<br />

lois, ont été transférées de plus en plus de compétences de<br />

l’État aux Départements. Le budget du Département du Nord<br />

avoisine les 3 milliards d’euros.<br />

Un élu par canton<br />

Le Département du Nord compte six arrondissements, euxmêmes<br />

divisés en 79 cantons. Dans chaque canton, un seul<br />

Conseiller général est élu. Le déroulement de l’élection est<br />

simple. Il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire <strong>à</strong> deux<br />

tours, comme pour l’élection présidentielle. Les habitants de<br />

chaque canton votent donc pour une personne. Si aucun candidat<br />

n’obtient la majorité au premier tour, un deuxième tour<br />

a lieu. La durée du mandat d'un Conseiller général est de six<br />

ans. Les Conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les<br />

trois ans. Dans quelques jours, il appartient donc <strong>à</strong> la moitié<br />

des habitants du Nord de désigner 41 nouveaux Conseillers<br />

généraux (voir la liste des cantons renouvelables p.15).


du Département<br />

Les étapes de la décentralisation<br />

1982 : la loi du 2 mars (dite loi<br />

Defferre) transfère l’exécutif du<br />

Département du préfet au président du<br />

Conseil général.<br />

1983 <strong>à</strong> 1986 : une série de textes<br />

détermine la nouvelle répartition des<br />

compétences entre l’État et les collectivités<br />

territoriales. L’action sociale et<br />

les collèges sont désormais du ressort<br />

des Conseils généraux.<br />

2001 (loi du 20 juillet 2001) : les<br />

Départements prennent en charge<br />

l’Allocation personnalisée d’autonomie<br />

qui concerne les personnes âgées.<br />

2004 (loi du 18 décembre 2003) : la<br />

gestion du RMI passe sous la responsabilité<br />

du Département.<br />

2006 (loi du 11 février 2005) : création<br />

de la Prestation compensatoire du<br />

Handicap (PCH) gérée par le<br />

Département.<br />

2007 : l‘État transfère aux<br />

Départements un certain nombre de<br />

routes départementales (440 km dans<br />

le Nord) ainsi que la gestion des agents<br />

techniciens, ouvriers et de service<br />

(ATOS) des collèges (1 700 personnes<br />

dans le Nord).<br />

Le saviez-vous ?<br />

Un homme, une femme<br />

3 %. Le chiffre est faible. Il représente<br />

le pourcentage de femmes <strong>à</strong> la présidence<br />

des 100 Conseils généraux. Les<br />

Conseillères générales remplissent<br />

quant <strong>à</strong> elles 10 % des assemblées.<br />

Pour plus d’équité, la loi sur la parité<br />

votée en janvier 2007 s’appliquera dès<br />

les élections cantonales de mars 2008.<br />

Chaque conseiller général sera désormais<br />

élu avec un remplaçant, nécessairement<br />

de sexe opposé. Celui-ci sera<br />

appelé(e) <strong>à</strong> occuper le siège en cas de<br />

vacance.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 11


Dossier<br />

Élections cantonales : l’avenir du Département<br />

L’action sociale, deux tiers du budget<br />

Enfants en bas âge, femmes enceintes, jeunes en difficulté, personnes âgées,<br />

personnes handicapées, allocataires du RMI...<br />

le Département accompagne toutes les personnes « vulnérables ».<br />

Au service<br />

des tout-petits<br />

De 0 <strong>à</strong> 6 ans, tous les enfants<br />

peuvent bénéficier d’un suivi<br />

médical et social dans les services<br />

de Protection maternelle<br />

et infantile (PMI) du<br />

Département. Les consultations<br />

sont gratuites et confidentielles.<br />

Les services de PMI s’adressent également aux femmes avant<br />

leur grossesse (notamment pour les conseiller dans leur<br />

contraception) et pendant la grossesse (que la femme désire<br />

ou non garder l’enfant).<br />

Enfin, toutes les structures accueillant des enfants entre 0 et 6<br />

ans (crèches, haltes-garderies, assistantes maternelles, etc.)<br />

doivent obtenir un agrément du Département.<br />

Foyer<br />

ou famille d’accueil<br />

Lorsqu’un enfant est retiré <strong>à</strong> sa famille, par décision judiciaire,<br />

les services du Département prennent le relais. Selon<br />

les cas, l’enfant sera placé en foyer ou en famille d’accueil,<br />

c’est-<strong>à</strong>-dire chez un ou une assistant(e) familial(e). « Lorsqu’on<br />

vit en famille, il y a beaucoup<br />

plus d’affectif et certains<br />

enfants ont besoin<br />

de neutralité », explique<br />

Mme Théry, assistante<br />

familiale <strong>à</strong> Herlies. Les<br />

Des aides personnalisées<br />

> L’APA<br />

(Allocation personnalisée d’autonomie)<br />

Créée en 2001, cette aide a été mise en<br />

place pour améliorer la prise en charge des<br />

personnes dépendantes de plus de 60 ans.<br />

Gérée par les Départements, elle concerne<br />

un peu plus de 35 000 personnes dans le<br />

Nord.<br />

12 - LE NORD - MARS 2008<br />

> Le RMI<br />

(Revenu minimum d’insertion)<br />

Fin 2003, il est passé entièrement sous la<br />

responsabilité des Départements. En 2007,<br />

15 % du budget a été consacré <strong>à</strong> son financement<br />

dans le Nord. Près de 72 000 personnes<br />

en bénéficient chaque mois.<br />

enfants ne sont pas confiés <strong>à</strong> la légère. Les familles d’accueil<br />

doivent avant tout recevoir un agrément après une procédure<br />

longue de plusieurs mois. « L’Aide sociale <strong>à</strong> l’enfance (ASE)<br />

met <strong>à</strong> notre disposition des psychologues, des éducateurs et<br />

un référent pour chaque enfant », précise Mme Théry.<br />

Aujourd’hui, le Département du Nord emploie 2 600 assistants<br />

familiaux.<br />

Respecter le choix<br />

des personnes âgées<br />

Pour améliorer la prise en charge<br />

des personnes âgées dépendantes,<br />

l’Allocation personnalisée d’autonomie<br />

(APA) a été créée en 2001.<br />

L’APA est gérée par le<br />

Département. Le bénéficiaire doit<br />

être âgé de plus de 60 ans et être<br />

en situation de perte d’autonomie.<br />

Son niveau de revenu est également<br />

pris en compte dans le calcul<br />

du montant de l’aide. Selon<br />

Pascaline Cauvet, responsable d’un service d’aide aux personnes<br />

âgées, « l’APA n’est pas seulement une aide financière.<br />

Elle a aussi un volet social : les équipes du Département se<br />

rendent au domicile des personnes âgées pour évaluer leurs<br />

besoins. »<br />

Le Département gère également le dispositif des CLIC<br />

(Centres locaux d’information et de coordination). Il s’agit<br />

d’un réseau de 27 « guichets » d’accueil, d’information, de<br />

conseil et d’orientation destiné aux personnes âgées et <strong>à</strong> leur<br />

entourage.<br />

> La PCH<br />

(Prestation de compensation du handicap)<br />

La PCH a été mise en place le 1 er janvier 2006,<br />

sous la responsabilité des Départements. Elle<br />

est destinée <strong>à</strong> financer les besoins liés <strong>à</strong> la<br />

perte d’autonomie des personnes handicapées<br />

(aide humaine ou technique, aménagement<br />

du logement ou du véhicule, aides<br />

contribuant <strong>à</strong> l’autonomie de la personne<br />

handicapée).


du Conseil général du Nord<br />

I comme insertion<br />

RMI, trois initiales désormais bien connues : Revenu minimum<br />

d’insertion. Crée en 1988, le RMI est entièrement géré<br />

par le Département depuis fin 2003 .<br />

L’attribution du RMI est soumise <strong>à</strong> des obligations, principalement<br />

celle de respecter un contrat d’insertion. Et c’est au<br />

Département que revient la responsabilité de l’organiser et<br />

d’accompagner l’allocataire vers le retour <strong>à</strong> l’emploi. Dans le<br />

Nord, cela s’est concrétisé par la mise en place du Programme<br />

départemental d’insertion (PDI) adopté en 2005. Celui-ci vise<br />

<strong>à</strong> créer les contours d’un véritable « service public de l’insertion<br />

» : accès <strong>à</strong> la formation, accompagnement personnalisé,<br />

amélioration de l’offre d’emploi et de la mobilité.<br />

Le RMI ne se limite pas <strong>à</strong> la perception d’une aide financière.<br />

Il donne accès <strong>à</strong> un certain nombre d’autres droits sociaux<br />

(couverture maladie universelle, aide au logement, etc.), et<br />

sert de critère d’attribution des mesures d’aides décidées par<br />

chaque Département.<br />

Le Département près de chez vous<br />

> Une unité territoriale <strong>à</strong> votre porte<br />

Pour mettre en œuvre sa politique<br />

sociale, le Département s’appuie sur de<br />

très nombreux lieux d’accueil au public.<br />

Ce sont les Unités territoriales de prévention<br />

et d’action sociale (UTPAS), les<br />

consultations de PMI (protection maternelle<br />

et infantile) ou encore les Services<br />

de prévention santé.<br />

> Une adresse <strong>à</strong> noter<br />

16 Points relais service sont <strong>à</strong> votre disposition<br />

dans le département. Des<br />

médiateurs vous y attendent pour<br />

répondre <strong>à</strong> vos questions et vous<br />

accompagner dans vos démarches.<br />

Et pour vous,<br />

le Département c’est quoi ?<br />

Je sais que<br />

le Département agit<br />

pour les<br />

infrastructures, les<br />

routes et les collèges.<br />

Il doit y avoir autre<br />

chose mais je ne me<br />

souviens pas.<br />

Fanny<br />

Quand je travaillais<br />

pour une association<br />

humanitaire,<br />

j’ai fait des demandes<br />

au Département.<br />

J’y ai pensé comme <strong>à</strong><br />

une structure<br />

qui pouvait nous aider.<br />

Alex<br />

Le Département ?<br />

Il intervient dans<br />

le domaine des<br />

routes, le social,<br />

la culture.<br />

Et beaucoup<br />

d’autres choses...<br />

Carine<br />

Pour retrouver la liste des lieux<br />

d’accueil du Département<br />

et pour plus d’infos sur les élections,<br />

rendez-vous sur www.cg59.fr.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 13


Dossier Élections cantonales : l’avenir du Département<br />

Le Département partenaire des communes<br />

> Partenaire des communes<br />

Avec le Fonds départemental pour l’aménagement<br />

du Nord (FDAN), le Département<br />

apporte son aide logistique et financière aux<br />

projets d’aménagement des communes. Il les<br />

aide <strong>à</strong> réaliser des équipements publics, <strong>à</strong><br />

aménager un quartier, <strong>à</strong> améliorer le cadre de<br />

vie des habitants...<br />

14 - LE NORD - MARS 2008<br />

L’environnement, au cœur des<br />

Construction de collèges, entretien de routes, organisation des transports interurbains,<br />

création de sentiers de randonnée... En matière d’aménagement, le Département prend<br />

Avec un souci majeur : celui du développement durable.<br />

> Entreprendre dans le Nord<br />

Aider <strong>à</strong> la création d’entreprise est aussi une<br />

mission du Département, avec le Réseau des<br />

ruches d’entreprises. En 20 ans, plus de 900<br />

entreprises et 2 100 emplois ont pu voir le<br />

jour au sein des ruches départementales :<br />

Hellemmes, Villeneuve d’Ascq, Maubeuge,<br />

Denain, Saint-Pol, Douai, Armentières,<br />

Roubaix et Tourcoing.<br />

Agenda 21,<br />

pour un développement durable<br />

« Si tout le monde sur la Terre adoptait le mode de vie d’un<br />

Français, il faudrait trois planètes! Et si on vivait comme un<br />

Américain ? Il en faudrait sept ! »<br />

C’est pourquoi, dès 2001, le Département du Nord s’est inscrit<br />

dans une démarche d’Agenda 21. Objectif : intégrer les principes<br />

du développement durable dans toutes les politiques<br />

départementales. Depuis 2003, 95 actions ont été établies (économies<br />

de papier, économies d’énergie, constructions de bâtiments<br />

certifiés Haute qualité environnementale...). À titre<br />

d’exemple, entre 2000 et 2005, la consommation de feuilles<br />

blanches a diminué d’un tiers dans les services du<br />

Département !<br />

Les routes<br />

se mettent au vert<br />

Ronds-points, ponts, carrefours… L’entretien courant des<br />

chaussées, la modernisation et l’aménagement du réseau routier<br />

départemental relèvent eux aussi des compétences du<br />

Département. Celui-ci gère 5 200 kilomètres de bitume dans le<br />

Nord. Il assure la maintenance des équipements de sécurité et<br />

réalise les travaux d’amélioration du réseau.<br />

En décembre de l’année dernière, le Conseil général a adopté la<br />

démarche « HQE Routes durables ». Son objectif : allier aménagement<br />

de l’espace et préservation de l’environnement. Sur les<br />

chantiers « HQE Routes durables », l’accent est mis sur la diminution<br />

des nuisances et le respect des milieux naturels et des<br />

écosystèmes.<br />

> Protéger les espaces verts<br />

Le Département prend en charge la protection<br />

des Espaces naturels sensibles. Ses<br />

équipes assurent la mise en valeur et l’entretien<br />

de 3 000 hectares déj<strong>à</strong> acquis et la protection<br />

des espèces rares qui s’y trouvent.<br />

Elles accueillent et guident les promeneurs<br />

tout en les sensibilisant au respect de la biodiversité.


préoccupations<br />

gestion d’Espaces naturels sensibles,<br />

en charge de nombreuses politiques.<br />

Des collèges<br />

qui respectent l’environnement<br />

Le Département du Nord est responsable de la construction,<br />

de l’équipement et de l’entretien des 203 collèges publics du<br />

Nord. Afin de respecter son engagement en faveur du développement<br />

durable, il s’est engagé <strong>à</strong> construire, dès maintenant,<br />

les bâtiments publics dont il a la responsabilité selon les<br />

normes de Haute qualité environnementale (HQE).<br />

Récupération d’eau de pluie, chauffage solaire, terrasses végétales,<br />

etc. sont au programme de tous les nouveaux collèges.<br />

Le saviez-vous ?<br />

• Les 79 Conseillers généraux siègent <strong>à</strong><br />

l’Hôtel du Conseil général (appelé <strong>à</strong> tort<br />

Préfecture) place de la République <strong>à</strong><br />

Lille. Les séances plénières sont<br />

retransmises en direct sur www.cg59.fr<br />

> Lecture et culture pour tous<br />

Avec la médiathèque départementale, qui<br />

alimente plus de 300 bibliothèques municipales,<br />

le Département met la lecture <strong>à</strong> portée<br />

de tous. Il est également propriétaire<br />

d’équipements culturels (4 musées et un<br />

centre de culture scientifique).<br />

• Les limites des départements ont été<br />

définies en 1790 de telle sorte que leur<br />

chef-lieu puisse être atteint en une<br />

seule journée <strong>à</strong> cheval.<br />

> Sport <strong>à</strong> tous niveaux<br />

Le Département accompagne le développement<br />

du sport professionnel et amateur.<br />

200 sportifs de haut niveau sont soutenus<br />

par le Département chaque année. La<br />

Maison départementale du sport, située <strong>à</strong><br />

Villeneuve d’Ascq, rassemble toutes les<br />

informations sur les sports pratiqués dans<br />

le Nord.<br />

41 cantons<br />

renouvelables<br />

en 2008<br />

ARRONDISSEMENT D’AVESNES<br />

Avesnes-Sud<br />

Bavay<br />

Berlaimont<br />

Hautmont<br />

Maubeuge-Nord<br />

Le Quesnoy-Est<br />

(suite <strong>à</strong> la démission de M. Raoult)<br />

Le Quesnoy-Ouest<br />

Trélon<br />

ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />

Cambrai-Ouest<br />

Clary<br />

Marcoing<br />

ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />

Douai-Nord<br />

Douai-Sud-Ouest<br />

Marchiennes<br />

Orchies<br />

ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />

Bailleul-Sud-Ouest<br />

Bourbourg<br />

Dunkerque-Ouest<br />

Hazebrouck-Sud<br />

Hondschoote<br />

Merville<br />

Steenvoorde<br />

ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />

La Bassée<br />

Haubourdin<br />

Lille-Centre<br />

Lille-Nord<br />

Lille-Ouest<br />

Lille-Sud<br />

Lomme<br />

Marcq-en-Barœul<br />

Quesnoy-sur-Deûle<br />

Roubaix-Nord<br />

Roubaix-Ouest<br />

Seclin-Nord<br />

(suite au décès de M. Dejonghe)<br />

Seclin-Sud<br />

Tourcoing-Sud<br />

Villeneuve-d’Ascq-Sud<br />

ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />

Anzin<br />

Denain<br />

Saint-Amand Rive gauche<br />

Valenciennes-Sud<br />

LE NORD - MARS 2008 - 15


édition<br />

Avesnois<br />

Bavay<br />

L’archéologie <strong>à</strong> l’heure du midi<br />

Un atelier sculpture au musée-site archéologique départemental <strong>à</strong> Bavay.<br />

« L’année dernière, on s’est bien amusés.<br />

On a peint des personnages de war<br />

games et on a fait aussi des ateliers de<br />

calligraphie », explique Laure, élève de<br />

1 e S au lycée des Nerviens <strong>à</strong> Bavay. Membre<br />

du club patrimoine-archéologie du<br />

lycée, la jeune fille se replonge dans un<br />

ouvrage historique <strong>à</strong> la recherche d’objets<br />

représentatifs du II e siècle ap. J-C.<br />

dans le monde gallo-romain.<br />

En effet, cette année, le projet du club<br />

animé par Rémi Dubois, guide animateur<br />

au musée-site archéologique départemental<br />

de Bavay, est de créer un bac<br />

de fouilles : « Nous avons déj<strong>à</strong> deux bacs<br />

de fouilles, explique-t-il. Ils permettent<br />

aux visiteurs — groupes scolaires, centres<br />

de loisirs, particuliers lors des Journées<br />

du patrimoine par exemple — de<br />

s’entraîner <strong>à</strong> fouiller. Ces bacs contiennent<br />

de petits objets et des morceaux de<br />

poterie. Avec le club, nous allons en réaliser<br />

un troisième qui ressemblera plus <strong>à</strong><br />

ce qu’on peut trouver dans la réalité,<br />

lorsqu’on entreprend des fouilles. »<br />

Rémi, une demi-douzaine d’élèves et<br />

quelques professeurs ont longuement<br />

réfléchi chaque lundi midi <strong>à</strong> ce qu’ils<br />

mettraient dans le bac. Ils ont opté pour<br />

la sépulture d’un marchand au temps de<br />

l’apogée de Bagacum — reste <strong>à</strong> définir<br />

ce qu’il vend, si c’est un vrai citoyen<br />

16 - LE NORD - MARS 2008<br />

romain ou un Gaulois romanisé… Autant<br />

de questions auquel le club va répondre<br />

avant de réaliser, selon les techniques de<br />

l’époque, les objets qui trouveront place<br />

dans le bac de fouilles : coffret, urne<br />

funéraire, lampe <strong>à</strong> huile, statuette, etc.<br />

ainsi que des pilettes, vestiges d’un<br />

hypocauste, système de chauffage par le<br />

sol dont on a retrouvé deux exemples <strong>à</strong><br />

Bavay. « L’objectif est de créer des liens<br />

entre le lycée des Nerviens et le musée,<br />

souligne Jean-Marie Rzeszurek, professeur<br />

d’histoire-géographie, et de faire en<br />

sorte que nos élèves prennent<br />

conscience de leur identité et acquièrent<br />

quelques connaissances en matière de<br />

patrimoine. »<br />

Afin de formaliser le partenariat entre le<br />

lycée et le musée-site départemental*,<br />

une convention a récemment été signée<br />

entre les deux parties. Une autre engage<br />

de la même manière le collège Jean-<br />

Lemaire-des-Belges. Ainsi, lycéens et collégiens<br />

de Bavay visiteront au moins<br />

une fois par an le musée-site. Celui-ci les<br />

aidera <strong>à</strong> réaliser leurs projets scolaires et<br />

les élèves pourront être un public<br />

« pilote » pour les nouvelles réalisations<br />

du musée (expositions ou ateliers).<br />

2, rue de Gommeries <strong>à</strong> Bavay,<br />

tél. 03 27 63 13 95.<br />

Trélon<br />

Un chef-d’œuvre<br />

restauré<br />

S’il n’a guère vécu <strong>à</strong> Trélon puisque<br />

sa famille s’est installée <strong>à</strong> Lille quand il<br />

avait trois ans, le peintre Léon Comerre<br />

(1850-1916), spécialiste des portraits et<br />

grand prix de Rome en 1875, n’en est pas<br />

moins resté attaché <strong>à</strong> sa ville natale.<br />

C’est pourquoi, après sa mort, sa famille<br />

a offert plusieurs de ses œuvres<br />

<strong>à</strong> la commune. Cette collection a été<br />

complétée en 2003 par l’achat d’autres<br />

œuvres de l’artiste, lors d’une vente <strong>à</strong><br />

l’hôtel Drouot. Ces tableaux ont été<br />

rassemblés dans la salle des mariages de<br />

la mairie, rebaptisée d’ailleurs « salle<br />

Léon Comerre ». Une des toiles<br />

La toile de Léon Comerre, « le martyre de Saint-<br />

Thomas de Canterbury », a été restaurée.<br />

représentant le martyre de Saint-Thomas<br />

de Canterbury nécessitait<br />

une restauration. C’est chose faite, avec<br />

l’aide du Département qui a financé 80 %<br />

de la dépense au titre de sa politique<br />

en faveur du patrimoine. Prochainement<br />

encadré, le tableau rejoindra lui aussi<br />

la salle dédiée <strong>à</strong> son auteur.


Cantons de : Avesnes Nord • Avesnes Sud • Bavay • Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge Nord • Maubeuge Sud •<br />

Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest • Solre-le-Château • Trélon<br />

Maubeuge<br />

Vauban, Paris et l’insertion<br />

Membres d’un chantier d’insertion Espace vert et maçonnerie, une quinzaine de personnes<br />

travaillent sur les remparts de Maubeuge.<br />

Encore une ou deux pierres <strong>à</strong> remplacer<br />

et ce mur sera terminé. Didier, Bernard<br />

et Dominique achèvent la restauration<br />

d’un pan de murailles avant de rejoindre<br />

leurs collègues qui sont en train de préparer<br />

un autre chantier, juste <strong>à</strong> côté du<br />

nouveau skate-park. Membres d’un<br />

chantier d’insertion « espace vert et<br />

maçonnerie », ils sont quinze <strong>à</strong> travailler<br />

sur les remparts de Maubeuge, sous<br />

la férule de Stéphane Decamps, encadrant<br />

technique au Centre communal<br />

d’action sociale mais aussi bénévole de<br />

l’association Renaissance Vauban. « Ce<br />

chantier n’intègre pas de notion de productivité,<br />

explique-t-il. Ses objectifs sont<br />

de redynamiser les participants et leur<br />

donner de bonnes bases, avec la fierté<br />

du travail bien fait. »<br />

Travailler sur les fortifications semble<br />

en effet leur plaire. « C’est un boulot<br />

intéressant », commente Bernard, tandis<br />

que Gilles se réjouit de « contribuer <strong>à</strong> la<br />

Les présidents des Chambres de commerce<br />

et d’industrie (CCI) de Cambrai,<br />

Avesnes-sur-Helpe et Valenciennes ont<br />

annoncé fin 2007 leur volonté de se<br />

regrouper. Ils ont ainsi adopté un projet<br />

de constitution d’une seule CCI pour le<br />

préservation de ce patrimoine ». Afin<br />

d’en savoir plus sur ce patrimoine justement,<br />

les membres du chantier ainsi<br />

qu’une cinquantaine d’autres personnes<br />

en chantier d’insertion <strong>à</strong> Maubeuge et<br />

au Quesnoy se sont rendues en janvier <strong>à</strong><br />

la Cité de l’architecture et du Patrimoine<br />

<strong>à</strong> Paris afin de découvrir l’exposition<br />

Vauban, bâtisseur du Roi Soleil — une<br />

exposition co-financée par le Département<br />

du Nord. Le Département a<br />

financé aussi cette excursion, au titre de<br />

sa politique d’insertion par la culture. En<br />

effet, Frédéric Wyart, médiateur culturel<br />

dans l’Avesnois, organise régulièrement<br />

des sorties dont le but est avant tout de<br />

rendre les stagiaires plus mobiles : « Se<br />

rendre <strong>à</strong> Valenciennes, <strong>à</strong> Lille ou même<br />

<strong>à</strong> Paris juste pour voir une exposition<br />

leur montre que ça vaut la peine de sortir<br />

de chez soi et qu’il est possible d’envisager<br />

un emploi en dehors de sa ville<br />

même. »<br />

Une seule CCI dans deux ans<br />

Hainaut-Cambrésis <strong>à</strong> l’horizon 2010. À<br />

terme, les treize Chambres de commerce<br />

et d’industrie de la région ne seront plus<br />

que quatre : Littoral, Grand Lille, Artois<br />

et Hainaut-Cambrésis. Cette dernière<br />

sera installée <strong>à</strong> Valenciennes.<br />

Larouillies<br />

De bien jolis<br />

chemins<br />

Le Département aide les communes<br />

<strong>à</strong> remettre en état leurs chemins, publics<br />

ou privés, dès lors qu’ils font partie<br />

d’un circuit inscrit au plan départemental<br />

des itinéraires de promenade<br />

et de randonnée. Ainsi, le village de<br />

Larouillies a-t-il bénéficié<br />

d’une subvention de 16 573 euros<br />

pour la remise en état des chemins<br />

Martin et des Marlières. Le premier<br />

appartient au circuit pédestre<br />

« sentier de petit Bois » et le second au<br />

« sentier de Larouillies ».<br />

LE NORD - MARS 2008 - 17


édition<br />

Cambrésis<br />

Cambrai<br />

Un 4 e CLIC pour le 3 e âge<br />

Née en 2006, l’association Entour’Age est<br />

aujourd’hui reconnue comme Clic,<br />

Comité local d’information et de coordination<br />

gérontologique. Qu’est qu’un Clic<br />

au juste ? Mme Guelle, coordinatrice de<br />

l’association explique : « C’est une structure,<br />

souvent une association, qui délivre<br />

des renseignements et répond <strong>à</strong> toutes les<br />

questions concernant les personnes de<br />

plus de 60 ans. Dans ce cadre, nous nous<br />

adressons autant aux personnes âgées<br />

elles-mêmes qu’<strong>à</strong> leur famille ou aux professionnels<br />

de la santé. » Entour’Age est<br />

le quatrième Clic de l’arrondissement du<br />

Cambrésis (voir encadré). L’association<br />

intervient dans les 26 communes des cantons<br />

de Cambrai-est et de Cambrai-ouest.<br />

Elle réunit de nombreux partenaires,<br />

comme le Département, les communautés<br />

de communes, les associations d’aide<br />

<strong>à</strong> domicile, les établissements de santé du<br />

secteur, les médecins, les infirmières, les<br />

maisons de retraite, etc. Au total,<br />

Entour’Age concerne potentiellement<br />

12 000 personnes âgées de plus de 60 ans<br />

(8 000 ont entre 60 et 74 ans et 4 000 ont<br />

plus de 75 ans).<br />

Entour’Age se donne deux missions principales<br />

résumées par Marie-Françoise<br />

Guelle : « Informer sur la prise en charge<br />

de la dépendance, par exemple, aider <strong>à</strong><br />

constituer des dossiers ou trouver une<br />

formule d’hébergement d’une part, et<br />

Busigny<br />

Prévert plus vert<br />

16 - LE NORD - MARS 2008<br />

d’autre part, animer notre réseau avec des<br />

réunions d’information sur différents<br />

thèmes ou l’organisation d’un forum<br />

consacré aux seniors en fin d’année. » De<br />

plus, Entour’Age a lancé en janvier un<br />

« bistro mémoire ». « Le troisième jeudi<br />

du mois, les personnes âgées et notamment<br />

les personnes souffrant de la maladie<br />

d’Alzheimer, se retrouvent dans un<br />

lieu convivial pour échanger leur vécu et<br />

s’informer », explique Mme Guelle. Cette<br />

initiative est une première dans la région.<br />

Entour’Age : 9, rue Achille-Durieux<br />

<strong>à</strong> Cambrai. 03 27 82 80 53.<br />

Courriel : clicentourage@orange.fr<br />

Les autres<br />

Clic du Cambrésis<br />

> Clic de la Vallée<br />

du Haut-Escaut <strong>à</strong> Marcoing :<br />

03 27 82 83 84.<br />

> Clic Géronto-Assistance<br />

au Cateau-Cambrésis :<br />

03 27 77 72 72.<br />

> Clic Carnières<br />

et Solesmes <strong>à</strong> Carnières :<br />

03 27 73 96 67.<br />

La commune de Busigny a entamé un programme de travaux<br />

visant <strong>à</strong> améliorer son cadre de vie. Une première tranche s’est<br />

achevée au début de l’année. Il s’agissait d’aménager les abords<br />

de l’école Jacques-Prévert. Les entrées et sorties de l’école ont<br />

été revues, une aire de stationnement a été créée et un nouveau<br />

chemin piéton a été réalisé. Derrière l’école, une parcelle<br />

achetée par la commune a permis de protéger quelques arbres<br />

remarquables. Les eaux de pluie seront drainées au moyen de<br />

jardins humides arborés.<br />

Ces travaux ont été financés <strong>à</strong> hauteur de 40 %, soit près de<br />

110 000 euros, par le Département au titre du Fonds départemental<br />

pour l’aménagement du Nord.<br />

Gouzeaucourt<br />

14 es foulées du Riot<br />

Créées en 1995, les foulées du Riot<br />

auront lieu le dimanche 20 avril <strong>à</strong> partir<br />

de 8 h. Au menu de cette quatorzième<br />

édition, quatre courses : un 15 km au<br />

label départemental, un 10 km (une nouveauté),<br />

une course de 3 km pour les<br />

adolescents et une course de 1 km pour<br />

les jeunes enfants.<br />

Le parcours des épreuves principales, 15<br />

et 10 km, traversera quatre villages alentour<br />

et empruntera des routes vallonnées<br />

et des chemins de terre. Une<br />

tombola et des primes aux trois premiers<br />

de chaque catégorie sont prévues.<br />

Les organisateurs, soutenus par le<br />

Département, espèrent dépasser les<br />

400 participants.<br />

Rens : 03 27 79 46 94 ou 06 82 12 05 76.<br />

Internet : http://lesfouleesduriot.free.fr<br />

Entrées et sorties de l’école ont été revues, une aire de stationnement<br />

créée et un nouveau chemin piéton réalisé.


Cantons de : Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières • Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes<br />

Solesmes<br />

Un collège beau comme le Petit Prince !<br />

Le tout nouveau collège Antoine-de-<br />

Saint-Exupéry a ouvert ses portes lors de<br />

la dernière rentrée scolaire. Il a été inauguré,<br />

le 26 janvier, par Bernard Derosier,<br />

Président du Conseil général du Nord. La<br />

visite de cet établissement reconstruit<br />

sur site durant 26 mois, a été assurée par<br />

Arnold Manet,collégien déguisé en Petit<br />

Prince. Il fallait bien cela pour rendre<br />

hommage <strong>à</strong> Antoine de Saint-Exupéry.<br />

Le collège du même nom est aujourd’hui<br />

Spectacle<br />

près de chez vous<br />

un outil pédagogique magnifique. Il est<br />

doté notamment de procédés relevant de<br />

la démarche de haute qualité environnementale<br />

: récupération des eaux de pluie<br />

pour les sanitaires, production d’eau<br />

chaude par énergie solaire pour la demipension,<br />

elle aussi toute neuve et toiture<br />

végétalisée pour une meilleure isolation.<br />

Le Département a investi près de 24,2<br />

millions d’euros.<br />

Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous propose<br />

un spectacle au mois de mars dans le Cambrésis.<br />

Chère famille ! Par le théâtre de la Licorne<br />

L’univers du cirque tel qu’on ne l’a jamais vu. Sous les yeux d’une marionnette <strong>à</strong> taille<br />

humaine cachée derrière un masque emprunté <strong>à</strong> la commedia dell’arte, un artiste<br />

déjanté bricole des saynètes avec deux bouts de ficelle. On découvre la piste, les gradins<br />

en caisses <strong>à</strong> outils et des numéros composés <strong>à</strong> l’aide de ferraille et d’une clé de 10. Deux<br />

petits souliers rouges et voici maman, reine des écuyères. Des pieds spongieux sortis<br />

d’un liquide jaunâtre et voil<strong>à</strong> Grand-père. L’univers sent la sueur plutôt que la sciure.<br />

Dans cet économie de moyens et d’espace, le spectateur entre en apnée pour un cocasse<br />

voyage dans le temps et dans la mémoire du cirque. Si l’humour est omniprésent, la poésie<br />

tient une place prépondérante. Trop fort !<br />

Vendredi 7 mars <strong>à</strong> 20 h , <strong>à</strong> salle Prévert de Neuville-Saint-Rémy. Tarifs : 12 et 6 euros.<br />

Durée : 55 min. Rens : 03 27 70 09 60.<br />

Le collège Antoine-de-Saint-Exupéry<br />

a été inauguré par le Président du Conseil général,<br />

Bernard Derosier le 26 janvier dernier.<br />

Beauvois-en-Cambrésis<br />

Un giratoire<br />

sur la D643<br />

Depuis le mois de décembre, un giratoire<br />

a été mis en service sur la D643 (ex<br />

RN43) <strong>à</strong> l’entrée de Beauvois-en-<br />

Cambrésis (photo). Cet aménagement<br />

est appelé <strong>à</strong> desservir la future ruche<br />

d’entreprises du Département qui doit<br />

voir le jour en fin d’année et sur laquelle<br />

nous aurons l’occasion de revenir dans<br />

les prochains mois. Le giratoire incite<br />

également <strong>à</strong> réduire la vitesse des<br />

véhicules sur cet axe en ligne droite.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 17


édition<br />

Douaisis<br />

Terril des Argales<br />

Le plaisir d’aller au charbon<br />

140 hectares d’une richesse naturelle étonnante.<br />

Le terril des Argales (Rieulay-Pecquencourt)<br />

est le plus grand de la région, avec<br />

ses 140 hectares. C’est aussi le lieu d’une<br />

balade très dépaysante, d’une variété<br />

extraordinaire. En 2006, le Département<br />

a acquis une partie du site qu’il gère au<br />

titre des Espaces naturels sensibles. Mise<br />

en pente douce des berges de l’étang,<br />

création d’îlots, implantation d’une végétation<br />

aquatique... ces aménagements<br />

ont fait revenir la jolie foule des<br />

oiseaux : « Cet hiver on a compté jusqu’<strong>à</strong><br />

un demi millier de foulques macroules,<br />

des canards colverts ainsi que des<br />

canards chipeaux et des fuligules<br />

milouins », se réjouit Guillaume Lemoine,<br />

ingénieur écologue au Département.<br />

Depuis quelques semaines, une signalétique<br />

d’interprétation originale (40 000<br />

euros d’investissement) permet aux visiteurs<br />

de mieux appréhender la spécificité<br />

de ce site en continuelle mutation.<br />

« Les paysages de terril sont ceux qui<br />

ont le plus évolué ces 20 dernières<br />

années », note Thierry Tancrez, technicien<br />

au Service départemental des<br />

Espaces naturels sensibles.<br />

Deux « totems » marquent les limites de<br />

la réserve ornithologique, « zone proté-<br />

16 - LE NORD - MARS 2008<br />

gée et sensible ». Un premier panneau<br />

retrace l’histoire du terril des Argales en<br />

quatre grandes étapes : la tourbière<br />

(jusqu’en 1900) ; la création d’un terril<br />

avec les « déchets » extraits de fosses de<br />

Somain et Pecquencourt ; <strong>à</strong> partir de<br />

1990, la récupération des matériaux sur<br />

le terril et la création d’un étang de<br />

30 ha ; pour finir, son aménagement<br />

écologique.<br />

Pédagogiques, ludiques, d’autres panneaux<br />

explicitent ces éco-systèmes que<br />

sont les vasières et la roselière. Un autre<br />

équipement, de conception très originale,<br />

propose un « voyage au centre de la<br />

terre », décompose l’histoire de la formation<br />

du charbon et donne <strong>à</strong> toucher, en<br />

vrai, les roches du terril — grès, charbon,<br />

schiste noir, schiste rouge, mâchefer.<br />

Enfin, « tout in haut de ch’terril », une<br />

table d’orientation installée sous le toit<br />

d’une cabane permet de détailler, <strong>à</strong><br />

l’abri, les 360 degrés de l’incroyable<br />

panorama qui s’offre aux yeux des courageux.<br />

La requalification exemplaire de ce terril<br />

fait l’objet de visites régulières de spécialistes,<br />

dont celle récemment d’une<br />

délégation estonienne.<br />

Pecquencourt<br />

Avec tambours<br />

et trompettes<br />

À Pecquencourt, l’harmonie Les Enfants<br />

d’Anchin – une des plus anciennes de la<br />

région – fête cette année ses 100 ans.<br />

Hautboïstes, clarinettistes, flûtistes,<br />

trompettistes, trombonistes, tubistes,<br />

cornistes, percussionnistes, ils sont une<br />

quarantaine <strong>à</strong> faire vivre cette harmonie<br />

qui a ses quartiers <strong>à</strong> l’école de musique<br />

municipale. « Parmi eux, il y a beaucoup<br />

de jeunes !», se réjouit Jocelyne Delaporte,<br />

sa directrice depuis 1989.<br />

L’harmonie jouera les 26 avril et 29<br />

novembre (20 h <strong>à</strong> la salle des fêtes). Elle<br />

accueillera en juin, <strong>à</strong> la salle des fêtes, un<br />

spectacle du Brass Gang et organisera en<br />

mai un festival de chorales (dates non<br />

encore définies).<br />

Rens. <strong>à</strong> l’école de musique<br />

de Pecquencourt 03 27 86 67 10.


Cantons de : Arleux - Douai Nord • Douai Nord-Est • Douai Sud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies<br />

Mais quel beau PIF !<br />

Depuis sa création en 2005, le Point Info<br />

Familles (PIF) pour le Douaisis est porté<br />

par l’association Arlequin, qui gère les<br />

permanences dans les communes. Ce PIF<br />

est devenu itinérant, puisque l’associa-<br />

Un bus transformé en cyber-centre.<br />

Landas<br />

On s’est chargé de la décharge<br />

La décharge brute communale de Landas<br />

n’est plus qu’un mauvais souvenir.<br />

Ouverte après la guerre dans une<br />

ancienne sablière située <strong>à</strong> la périphérie<br />

de la commune et fermée dans les<br />

années 80, cette décharge a longtemps<br />

continué de recevoir clandestinement<br />

des encombrants, des déchets inertes et<br />

des déchets verts.<br />

En mars 2004, conformément au programme<br />

départemental de remise en<br />

état des anciennes décharges brutes<br />

communales, une étude environnemen-<br />

La commune a décidé de réhabiliter<br />

l’ancienne décharge.<br />

tion dispose maintenant d’un bus transformé<br />

en cyber-centre avec l’aide technique<br />

de huit étudiants de l’École des<br />

Mines de Douai. « Ce bus permet d’aller<br />

partout dans les quartiers. C’est un outil<br />

performant d’information et<br />

d’accès aux droits pour tous<br />

les publics », se réjouit<br />

Annette Glowacki, la présidente<br />

d’Arlequin.<br />

Le cyber-bus est équipé de<br />

huit ordinateurs. Un accueillant<br />

aide le public <strong>à</strong> manier<br />

l’outil informatique, un<br />

autre le guide dans un large<br />

éventail de recherches (prestations<br />

sociales, enfance et<br />

petite enfance, logement,<br />

santé, emploi, formation,<br />

personnes âgées, personnes<br />

handicapées, etc).<br />

tale et paysagère a été réalisée sur ce site<br />

susceptible de présenter un impact<br />

négatif sur l’environnement. Le diagnostic<br />

n’a pas fait apparaître de pollution<br />

significative des ressources en eaux et<br />

des milieux naturels. Mais une dégradation<br />

du paysage a été mise en évidence,<br />

d’autant plus dommageable que la commune<br />

fait partie du Parc naturel régional<br />

(PNR) Scarpe-Escaut.<br />

La commune a donc décidé de réhabiliter<br />

l’ancienne décharge et a sollicité<br />

pour cela l’accompagnement du PNR. La<br />

parcelle a été nettoyée et les déchets<br />

ont été évacués (pneus, bois, tôles<br />

amiante-ciment...). Le terrain a<br />

ensuite été nivelé et l’ancien chemin<br />

agricole, la « ruelle du Pape », rouvert.<br />

Ce chemin sera bordé par une double<br />

haie d’essences locales, et le terrain,<br />

engazonné, sera planté de 30 arbres,<br />

hêtres, charmes, frênes, chênes….<br />

L’investissement a été pris en charge<br />

par le Département (10 000 euros),<br />

l’Agence de l’environnement et de la<br />

maîtrise de l’énergie (6 000 euros) et<br />

la commune de Landas (4 000 euros).<br />

L’investissement pour ce PIF itinérant est<br />

de 100 000 euros, dont 20 000 ont été<br />

accordés par le Département. Le bus tient<br />

des permanences dans 12 communes :<br />

Orchies, Beuvry-la-Forêt, Hornaing, Pecquencourt,<br />

Aniche, Marchiennes, Râches,<br />

Raimbeaucourt, Cantin, Arleux, Féchain,<br />

Lécluse.<br />

Rens. 03 27 95 29 36<br />

ou pif.douaisis@wanadoo.fr<br />

Aide <strong>à</strong> l’arrêt<br />

du tabac<br />

Vous voulez jeter votre dernier paquet<br />

de cigarettes ? Le service départemental<br />

de Prévention-Santé <strong>à</strong> Douai propose<br />

des séances collectives d’aide <strong>à</strong> l’arrêt du<br />

tabac, les 10, 11, 12, 13 et 17 mars, de<br />

13 h 45 <strong>à</strong> 16 h 30. Encadrés par une<br />

équipe médico-sociale, les volontaires<br />

suivent un programme défini en fonction<br />

de leurs besoins.<br />

Rens. SPS : 38, rue Saint Samson<br />

<strong>à</strong> Douai, au 03 27 08 26 00,<br />

8 h 30 - 12 h 30, 13 h 30 - 17 h 30.<br />

Le nombre de places est limité <strong>à</strong> 10.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 17


édition<br />

D.R.<br />

Bailleul<br />

Miser sur<br />

le développement durable<br />

Une vue de la future extension du parc d’activités de la Blanche Maison.<br />

Activité économique peut rimer avec<br />

développement durable. C’est le pari<br />

que s’est lancé la communauté de communes<br />

Monts de Flandre-Plaine de la<br />

Lys, avec l’extension de son parc d’activités<br />

de la Blanche Maison. Ce projet<br />

d’envergure est financé <strong>à</strong> plus de<br />

600 000 euros par le Département au<br />

titre du FDAN (Fonds départemental<br />

pour l’aménagement du Nord) Grands<br />

projets.<br />

Côté nord de l’A25, la zone d’activités<br />

était pleine. Côté sud, une zone bocagère<br />

de 25 hectares ouvrait ses bras <strong>à</strong><br />

l’extension de cette zone. La communauté<br />

de communes a choisi d’y apporter<br />

une valorisation paysagère.<br />

Découpés en trois phases, les travaux<br />

des phases 1 et 2 ont commencé en<br />

2007. La phase 3 débute actuellement.<br />

Pour préserver l’esprit bocager, des<br />

haies d’essences locales ont été plantées<br />

et l’eau a conservé toute sa place avec<br />

des systèmes de noues (fossés peu profonds<br />

ou bassins qui récupèrent les<br />

eaux pluviales) et des espaces paysagers.<br />

Une mare pédagogique a également été<br />

créée, cernée de cheminements en bois.<br />

16 - LE NORD - MARS 2008<br />

Le mobilier urbain sera également en<br />

bois non traité. 120 m 2 de cellules photovoltaïques<br />

sous lesquelles les piétons<br />

pourront passer permettront d’alimenter<br />

l’éclairage public. Toute une voie de<br />

circulation douce (pour piétons et<br />

cyclistes) sera d’ailleurs aménagée.<br />

Les entreprises industrielles, artisanales<br />

ou tertiaires, qui vont s’installer sur le<br />

site doivent répondre <strong>à</strong> un cahier de<br />

recommandations strictes. Les exigences<br />

posées par la communauté de<br />

communes concernent l’orientation des<br />

bâtiments, leur hauteur, le choix des<br />

matériaux et des couleurs, le respect du<br />

paysage… Elles s’engagent également <strong>à</strong><br />

ne pas imperméabiliser plus de 60 % de<br />

leur terrain pour conserver l’esprit<br />

bocager de la zone d’activités.<br />

Aujourd’hui huit projets sont déj<strong>à</strong> engagés.<br />

Une quinzaine d’autres suivra.<br />

Rens. Communauté de communes<br />

Monts de Flandre-Plaine de la Lys,<br />

1, rue Pharaon-de-Winter <strong>à</strong> Bailleul.<br />

Tél. 03 28 42 96 96.<br />

http://www.mfpl.net<br />

Merville<br />

Les bienfaits<br />

du massage<br />

pour bébé<br />

Le toucher. Ce sens simple et naturel<br />

peut faire des miracles. Surtout quand,<br />

entre bébé et parents, il est un moyen<br />

de communication privilégié. Au service<br />

départemental de Protection<br />

maternelle et infantile <strong>à</strong> Merville, les<br />

travailleurs médico-sociaux l’ont bien<br />

compris. Depuis début 2007, Isabelle<br />

Hennion, psychologue et Monique Fay,<br />

puéricultrice, animent des ateliers de<br />

massages pour bébé. Formées <strong>à</strong> Paris,<br />

elles dispensent leurs conseils <strong>à</strong> la<br />

Maison des petits <strong>à</strong> Merville lors de sessions<br />

régulières mises en place pour six<br />

bébés et leurs parents. Les parents y<br />

apprennent des gestes simples pour<br />

apaiser le nouveau-né et partager un<br />

moment d’intimité, de douceur et de<br />

complicité. « Cette technique simple<br />

apporte relaxation et détente, apaise les<br />

douleurs, notamment dans le cas de<br />

coliques, donne confiance en eux aux<br />

parents et participe <strong>à</strong> l’éveil du bébé »,<br />

explique Madame Fay. Des études américaines<br />

réalisées par le Touch research<br />

institute ont même démontré que le<br />

massage favorisait la prise de poids<br />

chez les prématurés et facilitait le sommeil.<br />

« Pour nous, c’est aussi un outil de<br />

prévention formidable contre la maltraitance.<br />

En demandant <strong>à</strong> chaque fois<br />

l’autorisation <strong>à</strong> l’enfant avant de le toucher<br />

les parents apprennent <strong>à</strong> le respecter<br />

», souligne la puéricultrice. Et de<br />

conclure : « C’est unique ce qui se passe<br />

entre les bébés et les parents. C’est un<br />

moment très fort ».<br />

Rens. Service de Protection maternelle<br />

et infantile, 39 Grand Place, Merville.<br />

Tél. 03 28 44 29 70


Cantons de : Bailleul Nord-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues • Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •<br />

Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines • Hazebrouck Nord • Hazebrouck Sud • Hondschoote •<br />

Merville • Steenvoorde • Wormhout<br />

Hazebrouck<br />

Pour les petits et les grands<br />

« Grandir mais sans<br />

jamais vieillir ». Un slogan<br />

<strong>à</strong> propos pour le festival<br />

Le P’tit monde<br />

organisé par le Centre<br />

culturel André-Malraux<br />

d’Hazebrouck du 26<br />

mars au 2 avril. Toutes<br />

les facettes du spectacle<br />

vivant jeune public<br />

seront présentées :<br />

théâtre, danse, marionnettes,<br />

théâtre d’objets,<br />

musique, arts du cirque,<br />

humour. Ce festival, soutenu par le<br />

Département, propose une dizaine de<br />

spectacles sur 25 représentations <strong>à</strong><br />

Hazebrouck, Merville, Bailleul et<br />

Steenvoorde. Un festival pour les<br />

petits mais aussi pour les grands qui<br />

Spectacle<br />

près de chez vous<br />

Théâtre : Les belles confidences, par la<br />

Compagnie TDC<br />

Ce spectacle est tiré de conversations avec<br />

des habitants du bassin minier du Nord et<br />

du Pas-de-Calais. Des confidences pour dire<br />

Le spectacle « 20 000 lieues sous les mers » présenté<br />

dans le cadre du festival « le p’tit monde ».<br />

ont su précieusement conserver une<br />

âme d’enfant.<br />

Rens. Centre culturel André-Malraux,<br />

place Georges-Degroote, Hazebrouck.<br />

Tél. 03 28 49 52 88.<br />

www.centreandremalraux.com<br />

Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous propose un spectacle<br />

en mars dans le Dunkerquois :<br />

simplement la réalité brutale du quotidien<br />

ainsi que les rêves et les espoirs.<br />

Le 8 mars <strong>à</strong> 20 h 30, Salle de l’Amitié <strong>à</strong><br />

Boeseghem. Tarifs : de 5 <strong>à</strong> 10 euros.<br />

Tél : 03 28 49 52 88.<br />

Dunkerque<br />

Un forum pour les collégiens<br />

En janvier,<br />

professionnels,<br />

enseignants<br />

et étudiants ont<br />

renseigné près de<br />

4 500 élèves de 3 e<br />

du dunkerquois sur leur<br />

orientation,<br />

<strong>à</strong> l’occasion du Forum<br />

des collégiens, organisé<br />

par le Département<br />

en partenariat avec<br />

l’Inspection<br />

académique.<br />

Dunkerque<br />

Stop au tabac<br />

Les prochaines séances d’aide <strong>à</strong> l’arrêt<br />

du tabac du service de Prévention-Santé<br />

de Dunkerque auront lieu les 13, 14, 17,<br />

18 et 20 mars de 18 h 30 <strong>à</strong> 20 h. La<br />

réunion préparatoire obligatoire se<br />

déroulera, quant <strong>à</strong> elle, le 11 mars <strong>à</strong><br />

18 h 30. Un nombre minimum de<br />

10 personnes est obligatoire pour que<br />

ces séances aient lieu.<br />

Rens. SPS Dunkerque, rue Monseigneur<br />

Marquis, tél. 03 28 24 04 00.<br />

La Gorgue<br />

Un nouveau<br />

terrain de foot<br />

Le 12 janvier, Bernard Derosier, président<br />

du Conseil général, est venu inaugurer<br />

le nouveau terrain de football<br />

synthétique de La Gorgue. D’une superficie<br />

de 6 000 m 2 , celui-ci remplace l’ancien<br />

terrain en schiste devenu<br />

difficilement praticable. L’avantage du<br />

terrain synthétique est qu’il permet de<br />

pratiquer le football dans de bonnes<br />

conditions quel que soit le temps. Dans<br />

le souci de développer la pratique du<br />

sport, notamment en milieu rural, le<br />

Département a financé cet équipement<br />

<strong>à</strong> hauteur de 140 000 euros.<br />

Lors de l’inauguration du 12 janvier dernier.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 17


édition<br />

Métropole<br />

Hellemmes<br />

Une maison pour les familles<br />

Dans quelques mois, ce lieu accueillera différents services liés <strong>à</strong> la petite enfance<br />

et <strong>à</strong> la relation parents-enfants.<br />

Pour l’instant c’est un vaste chantier, <strong>à</strong> l’angle<br />

des rues Chanzy et Jean-Bart, <strong>à</strong><br />

Hellemmes. Dans quelques mois, ce sera un<br />

lieu incontournable pour les familles en<br />

péril et les enfants en souffrance. L’EPD-<br />

SAE, l’Établissement public départemental<br />

de soins d’adaptation et d’éducation, fait<br />

construire plusieurs bâtiments, rassemblés<br />

autour d’un jardin clos, qui accueilleront différents<br />

services liés <strong>à</strong> la petite enfance et <strong>à</strong> la<br />

relation parentale*. Ces services existent<br />

déj<strong>à</strong> mais sont disséminés dans des locaux<br />

anciens, souvent peu pratiques et exigus.<br />

Certains s’adressent plus particulièrement<br />

aux enfants qui vivent des relations familiales<br />

difficiles (avec notamment un foyer<br />

d’hébergement pour les petits), d’autres<br />

accueillent également les parents qui ont<br />

besoin d’un soutien. La maison de l’enfance<br />

et de la famille hébergera également le<br />

Service d’accompagnement en logements<br />

conventionnés (SALC), qui s’adresse <strong>à</strong> de<br />

très jeunes mères avec leur bébé.<br />

« C’est une chance extraordinaire de pouvoir<br />

construire des locaux neufs, en centre<br />

ville, près des transports en commun », ont<br />

souligné la plupart des intervenants lors de<br />

la pose de la première pierre, le 21 décembre<br />

dernier. C’est également très rare que tous<br />

ces services puissent être regroupés dans un<br />

même lieu. Pour cela, il a fallu la bonne<br />

volonté de plusieurs partenaires : l’EPDSAE,<br />

le Département, le bailleur social Partenord<br />

16 - LE NORD - MARS 2008<br />

habitat et la ville d’Hellemmes. « Partenord<br />

construit, l’EPDSAE gère, la mairie accueille<br />

et le Département paye », a souligné le président<br />

du Conseil général, Bernard Derosier.<br />

C’est en effet, le Département qui prend <strong>à</strong> sa<br />

charge l’intégralité des travaux, soit un montant<br />

de 3,7 millions d’euros.<br />

* Service de prévention précoce et d’aide <strong>à</strong> la parentalité,<br />

Placement familial spécialisé (PSF), Service<br />

d’accueil familial immédiat en réseau (SAFIR) et<br />

Service d’accompagnement en logements conventionnés<br />

(SALC)<br />

25 ans<br />

au service des familles<br />

L’EPDSAE, Établissement public départemental<br />

de soins, d’adaptation et d’éducation,<br />

a été créé par le Département en<br />

1982. Il assure le suivi de populations en<br />

difficulté ou en situation de fragilité, soit <strong>à</strong><br />

domicile, soit dans des structures d’hébergement.<br />

L’EPDSAE compte 21 établissements<br />

et services répartis sur 72 sites<br />

dans le Nord. Il emploie 1 600 salariés et<br />

accompagne environ 3 000 personnes<br />

(enfants, personnes handicapées, mères<br />

isolées, familles, allocataires du RMI, etc.).<br />

EPDSAE, 60, rue Abélard, BP 454, 59021,<br />

Lille Cedex, tél. 03 20 29 50 50.<br />

Associations,<br />

on vous aide !<br />

Dans l’arrondissement de Lille,<br />

2 732 associations emploient près de<br />

40 000 personnes. 10,8 % des emplois<br />

salariés du privé sont des emplois associatifs.<br />

Il est donc important que les associations<br />

puissent non seulement continuer <strong>à</strong><br />

exister mais se développer et pérenniser<br />

ces emplois. C’est pourquoi, les deux<br />

Comités de bassin d’emploi de Lille et de<br />

Roubaix, Tourcoing Vallée de la Lys, se sont<br />

associés afin de proposer aux associations<br />

un soutien logistique. L’aide proposée<br />

s’appelle le Dispositif local d’accompagnement,<br />

DLA.<br />

« Nous avons<br />

commencé par<br />

établir un<br />

diagnostic de<br />

nos besoins,<br />

e x p l i q u e<br />

J é r ô m e<br />

Czaplicki, responsable<br />

de<br />

l’association<br />

La Deûle, qui a<br />

b é n é f i c i é<br />

récemment de<br />

ce dispositif.<br />

Ensuite, nous<br />

avons établi<br />

un programme<br />

Dans l’arrondissement<br />

de Lille, 40 000 personnes<br />

sont employées<br />

par des associations.<br />

d’accompagnement et nous avons été mis<br />

en relation avec un cabinet conseil, qui a<br />

assuré le suivi. En ce qui nous concerne,<br />

ce dispositif nous a permis de pérenniser<br />

des emplois jeunes. » Selon les besoins, le<br />

suivi peut être assuré par un cabinet<br />

d’avocats, un expert-comptable, une<br />

agence de communication... En 2007, 120<br />

associations ont pu bénéficier de cet<br />

accompagnement qui peut intéresser tout<br />

type de structures associatives.<br />

Pour toute information, Alexandre Poivre,<br />

Comité de bassin d’emploi Roubaix<br />

Tourcoing Vallée de la Lys,<br />

tél. 03 59 30 67 30 ou<br />

apoivre@cbertvl.org


Cantonsde:Armentières•LaBassée•Cysoing•Haubourdin•Lannoy•LilleCentre•LilleEst•LilleNord•LilleNord-Est•LilleOuest•<br />

LilleSud•LilleSud-Est•LilleSud-Ouest•Lomme•Marcq-en-Barœul•Pont-<strong>à</strong>-Marcq•Quesnoy-sur-Deûle•RoubaixCentre•<br />

RoubaixEst•RoubaixNord•RoubaixOuest•SeclinNord•SeclinSud•TourcoingNord•TourcoingNord-Est•TourcoingSud•<br />

Villeneuved’AscqNord•Villeneuved’AscqSud<br />

Mons-en-Barœul<br />

Un collège « fashion »<br />

Le collège Descartes accueille aujourd’hui 350 élèves.<br />

Plus beau, plus grand, plus lumineux,<br />

plus confortable... Le nouveau collège<br />

Descartes <strong>à</strong> Mons-en-Barœul fait l’unanimité,<br />

aussi bien auprès des élèves<br />

que du personnel. « Nous avons plus de<br />

salles de classe, mieux adaptées <strong>à</strong> nos<br />

besoins et plus spacieuses, note le principal,<br />

Annie Olivesi. Nous avons également<br />

des salles de travail pour les<br />

professeurs, un foyer, une salle de vie<br />

pour les parents, une salle pour les<br />

clubs et aussi une salle de sport et une<br />

demi-pension, qui n’existaient pas<br />

auparavant. » « La cantine, elle est<br />

bien, se félicite Nabil en 4 e . Le collège<br />

est mieux qu’avant, surtout il y a du<br />

Villeneuve d’Ascq<br />

Sauvez une vie !<br />

Donner son sang pour sauver des vies,<br />

tout adulte peut le faire ! Depuis exactement<br />

40 ans, l’association pour le don<br />

du sang bénévole de Flers Villeneuve<br />

d’Ascq mobilise les bonnes volontés,<br />

avec succès ! En 2007, elle a organisé<br />

13 collectes auxquelles ont participé<br />

895 donneurs dont 154 premiers dons.<br />

Rappelons qu’il faut cinq dons pour<br />

sauver une vie. Les besoins sont importants,<br />

notamment <strong>à</strong> cause des accidents<br />

de la route.<br />

Si vous aussi, vous souhaitez faire un<br />

geste, l’association cherche des béné-<br />

nouveau matériel. » « Il est fashion,<br />

notre nouveau collège, renchérit<br />

Hanane également en 4 e . Je me sens<br />

beaucoup mieux ici, il y a plein de couleurs,<br />

comme cela le matin quand on<br />

arrive, on est bien réveillés tout de<br />

suite. On est fiers de notre collège. »<br />

« Et il n’y a plus de graffitis sur les<br />

tables », conclut sa copine Laurie avec<br />

satisfaction.<br />

Aujourd’hui, le collège Descartes<br />

accueille 350 élèves. Mais le nouveau<br />

bâtiment a été conçu pour en recevoir<br />

550. « Notre objectif est d’augmenter<br />

les effectifs dans les années qui viennent<br />

», précise Annie Olivesi.<br />

voles, pour donner du sang mais aussi<br />

du temps. Rendez-vous le 9 mars, <strong>à</strong> la<br />

40 e assemblée générale de l’association,<br />

qui sera aussi l’occasion de fêter ses<br />

40 ans, au Château de Flers <strong>à</strong> partir de<br />

10 h 30.<br />

Pour proposer vos services ou pour<br />

connaître les dates et les lieux<br />

de collecte, vous pouvez contacter :<br />

Ethel Carlier : 03 20 56 45 36,<br />

Gérard Chantraine : 03 20 91 89 71,<br />

Daniel Menu : 03 20 98 21 08<br />

ou par mail : danielmenu@tele2.fr<br />

Mieux<br />

comprendre<br />

le 3e âge<br />

Le Clic* métropole Nord-Ouest organise<br />

un cycle de conférences - débats<br />

<strong>à</strong> l’intention des professionnels et du<br />

grand public, sur des thématiques liées<br />

aux personnes âgées.<br />

Les deux prochaines rencontres sont :<br />

> jeudi 13 mars, « Communiquer avec une<br />

personne âgée désorientée » <strong>à</strong> 14 h 30,<br />

salle André-Wauquier <strong>à</strong> Saint-André.<br />

> jeudi 3 avril, « Accompagner<br />

une personne âgée en fin de vie »<br />

<strong>à</strong> 14 h 30, salle des fêtes Festi’val<br />

<strong>à</strong> Quesnoy-sur-Deûle.<br />

L’entrée est gratuite mais la réservation<br />

est obligatoire.<br />

*Clic (Centre local d’information et de<br />

coordination) métropole Nord-Ouest,<br />

100, rue du Général-Leclerc,<br />

59350 Saint-André,<br />

tél. 03 20 51 60 83.<br />

Villeneuve d’Ascq<br />

Un collège<br />

bien équipé<br />

Le président Bernard Derosier a inauguré<br />

le 4 février l’espace André-Salbot, au collège<br />

du Triolo <strong>à</strong> Villeneuve d’Ascq. Cette salle de<br />

sport, entièrement équipée pour les élèves<br />

handicapés a été construite par le<br />

Département pour un investissement<br />

de 1,1 million d’euros (voir Le Nord<br />

de février 2008, page 7).<br />

LE NORD - MARS 2008 - 17


édition<br />

Valenciennois<br />

Vieux Condé<br />

Au Boulon, c’est parti !<br />

Lors du spectacle « Michto », donné sous le chapiteau<br />

de la famille Moralles installé sur la pelouse devant le Boulon,<br />

fin janvier. À droite, Virginie Foucault, directrice du Boulon.<br />

Espace voué aux arts de la rue et de la<br />

piste, le Boulon <strong>à</strong> Vieux Condé,<br />

ancienne usine qui produisait des pièces<br />

métalliques (pour la petite histoire, c’est<br />

l<strong>à</strong> qu’ont été fabriqués les rivets de la<br />

tour Eiffel), va faire l’objet d’une vaste<br />

réhabilitation. « On va rester dans une<br />

esthétique industrielle. L’intervention<br />

va respecter le bâtiment en lui offrant<br />

de nouvelles fonctionnalités », explique<br />

Virginie Foucault, directrice de l’association.<br />

Car avant d’être un lieu, le Boulon<br />

est une association qui, depuis plus de<br />

vingt ans, développe un véritable projet<br />

culturel pluridisciplinaire (musique,<br />

chant, danse, théâtre, cirque…), avec<br />

cette idée : rapprocher habitants et<br />

artistes, aller au-devant des gens. « On<br />

parle de gens plus que de public, on ne<br />

vient pas ici consommer un spectacle<br />

mais partager un moment, on est dans<br />

cet état d’esprit », ajoute Virginie<br />

Foucault.<br />

Dès 1998, le Boulon a mis en place une<br />

saison culturelle et créé, l’année suivante,<br />

le festival des Turbulentes, festival<br />

des arts de la rue, devenu un rendezvous<br />

incontournable du genre. La<br />

10 e édition (du 1 er au 4 mai prochain)<br />

accueillera une trentaine de compagnies<br />

venues de toute l’Europe. « Il y a une<br />

convivialité et un engouement autour<br />

16 - LE NORD - MARS 2008<br />

de ce festival qui rappellent les retrouvailles<br />

des ducasses d’antan où l’on invitait<br />

la famille lointaine. C’est aussi ce<br />

qui fait le succès des Turbulentes. »<br />

Le nouveau Boulon va être réaménagé,<br />

mis <strong>à</strong> l’abri du froid et de la pluie. Il sera<br />

composé de différents espaces : de diffusion,<br />

de rencontres (la place<br />

publique), de pratiques... Il abritera également<br />

une fabrique avec des ateliers<br />

techniques. Brique et métal seront<br />

conservés pour garder au bâtiment son<br />

âme industrielle. L’ancienne maison de<br />

maître, <strong>à</strong> l’entrée du site, sera rénovée et<br />

servira de lieu d’hébergement aux compagnies<br />

en résidence. Un chapiteau permanent<br />

sera installé <strong>à</strong> l’entrée…<br />

Le projet est porté par la Communauté<br />

d’agglomération de Valenciennes métropole,<br />

propriétaire des lieux. Il s’élève <strong>à</strong><br />

six millions d’euros et bénéficie d’une<br />

participation financière du<br />

Département (800 000 euros). Les travaux<br />

devraient durer un an mais<br />

Virginie Foucault l’atteste : « Nous<br />

allons essayer de faire vivre le chantier<br />

et de l’animer. Les gens seront très étonnés<br />

en redécouvrant le site. »<br />

Le Boulon, 69, rue Gambetta<br />

<strong>à</strong> Vieux-Condé. Tél. 03 27 20 35 40<br />

et sur www.leboulon.fr<br />

Saint-Amand-les-Eaux<br />

Du nouveau<br />

<strong>à</strong> Marie-Curie<br />

L’an dernier, le collège Marie-Curie, <strong>à</strong><br />

Saint-Amand, a fait l’objet d’importants<br />

travaux : réfection complète de la cour,<br />

installation de bancs en bois, pose de<br />

nouveaux enrobés (ce qui a permis de<br />

glisser de la fibre optique pour la mise<br />

en réseau des postes informatiques de la<br />

classe pupitre, le Centre de documentation<br />

et d’information, la salle des professeurs<br />

et la salle de sciences), aménagement<br />

paysager, etc. Des perrons ont également<br />

été créés pour l’accès des personnes<br />

handicapées.<br />

L’an dernier, le collège a déj<strong>à</strong> fait l’objet de<br />

travaux tels que la réfection complète de la cour.<br />

Les travaux vont se poursuivre cette<br />

année, avec l’agrandissement du CDI<br />

qui sera décloisonné. Le sol sera refait,<br />

le mobilier changé et un coin lecture<br />

aménagé. Par ailleurs, les toilettes de la<br />

demi-pension seront rénovées. Ces travaux<br />

interviendront au cours de l’été.


Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain • Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •<br />

Valenciennes Est • Valenciennes Nord • Valenciennes Sud<br />

Écrire pour se libérer<br />

L’association Théma propose un travail sur le bien-être<br />

physique et psychique.<br />

Anne Dugast est enseignante. Avec son<br />

mari, thérapeute familial, elle a créé<br />

l’association Théma dont l’objectif est<br />

de proposer aux gens un travail sur le<br />

bien-être physique, psychique… Au sein<br />

de l’association, elle a monté un atelier<br />

d’écriture (les Mots-Émoi), en lien avec<br />

l’Espace solidarité bien-être, dans le<br />

La société archéologique et historique<br />

des amis du musée de Denain propose<br />

un parcours touristique minier sur les<br />

pas d’Émile Zola. Destiné aux groupes<br />

(scolaires, troisième âge…), ce parcours<br />

permet de découvrir l’évolution de l’architecture<br />

minière, l’histoire de la ville<br />

des origines <strong>à</strong> nos jours avec l’arrivée<br />

du tram. Il permet également de retrou-<br />

Un parcours touristique minier<br />

sur les pas d’Émile Zola.<br />

quartier Dutemple <strong>à</strong><br />

Valenciennes. De<br />

cet atelier, auquel<br />

ont participé une<br />

dizaine de femmes,<br />

est né un ouvrage,<br />

Mots en larmes,<br />

mots en rires.<br />

« Elles y racontent<br />

leur vie, expriment<br />

leurs émotions,<br />

leurs souffrances...,<br />

explique Anne<br />

Dugast qui les a<br />

accompagnées et<br />

aidées. Elles ont<br />

beaucoup pleuré. »<br />

Le travail, par<br />

séances de deux heures (une heure pour<br />

écrire, la seconde pour lire), leur a permis<br />

de se libérer. « Une fois cet ouvrage<br />

terminé, elles ont souhaité continuer,<br />

raconte encore Mme Dugast. Le quartier<br />

Dutemple et tout Valenciennes étaient<br />

en rénovation. Elles ont donc choisi de<br />

travailler sur le thème de la renais-<br />

Denain<br />

Sur les pas d’Émile Zola<br />

ver les lieux cités dans Germinal : la<br />

Piolaine, propriété des Grégoire, rentiers<br />

actionnaires de la mine de<br />

Montsou, les corons, le terril Renard sur<br />

lequel Zola est monté, qui a bien failli<br />

disparaître et qui fait aujourd’hui partie<br />

des espaces naturels sensibles gérés et<br />

entretenus par le Département…<br />

Les vestiges de l’abbaye de Denain, le<br />

théâtre classé Monument historique, le<br />

dernier dépôt des locomotives <strong>à</strong> vapeur<br />

du Nord Pas-de-Calais, les forges, la<br />

fosse Mathilde, la plus ancienne<br />

d’Europe (1831) et la mieux conservée<br />

figurent aussi sur le parcours.<br />

Visite de 2 <strong>à</strong> 3 heures selon les groupes,<br />

renseignements auprès d’Alain Leray,<br />

fondateur et vice-président de la société<br />

archéologique et historique des amis<br />

du musée municipal de Denain,<br />

tél. 03 27 31 98 74 (soir) ou 06 20 33 69 44.<br />

sance. » Un deuxième livre a vu le jour,<br />

Jaillissements, en partie financé par le<br />

Département. Aujourd’hui, elles ne veulent<br />

toujours pas arrêter et travaillent<br />

sur un journal intime.<br />

Dans le même temps, l’atelier Mots-<br />

Émoi s’est développé. Dans le quartier<br />

des Bois blancs <strong>à</strong> Lille, un travail sur la<br />

mémoire a été entrepris (un livre est en<br />

préparation et devrait sortir <strong>à</strong> la fin de<br />

l’année). Un atelier mémoire (qui rassemble<br />

toutes les générations) a commencé<br />

dans le quartier Saint-Vaast <strong>à</strong><br />

Valenciennes et des ateliers avec des<br />

enfants en grande difficulté scolaire ont<br />

été mis en place.<br />

Rens. 03 27 27 96 78.<br />

L’atelier d’écriture du quartier Dutemple<br />

a lieu un mardi sur deux, de 9 h <strong>à</strong> 11 h.<br />

Il est ouvert <strong>à</strong> tous les habitants<br />

du quartier.<br />

Les ouvrages Mots en larmes, mots en<br />

rires et Jaillissements sont en vente<br />

au Furet du Nord <strong>à</strong> Valenciennes<br />

ou directement auprès d’Anne Dugast.<br />

Valenciennes<br />

Une seule CCI<br />

dans deux ans<br />

Les présidents des Chambres<br />

de commerce et d’industrie (CCI)<br />

de Cambrai, Avesnes-sur-Helpe et<br />

Valenciennes ont annoncé fin 2007<br />

leur volonté de se regrouper. Ils ont ainsi<br />

adopté un projet de constitution d’une<br />

seule CCI pour le Hainaut-Cambrésis<br />

<strong>à</strong> l’horizon 2010. À terme, les treize<br />

Chambres de commerce et d’industrie<br />

de la région ne seront plus que quatre :<br />

Littoral, Grand Lille, Artois et Hainaut-<br />

Cambrésis. Cette dernière sera installée<br />

<strong>à</strong>Valenciennes.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 17


Libre Expression<br />

Conformément <strong>à</strong> la délibération du Conseil général en date du 16 décembre 2002, en application de la Loi du 27 février 2002<br />

relative <strong>à</strong> la démocratie de proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le Nord.<br />

Groupe Socialiste<br />

Vous avez dit suppression des Départements...<br />

La commission pour la libération de la croissance française dirigée par<br />

Jacques Attali prône la suppression des Départements et des communes.<br />

Sachant que le maire et le conseiller général sont les deux élus les plus<br />

proches des citoyens, il serait absurde de supprimer les deux seuls échelons<br />

de proximité.<br />

Supprimer les Départements reviendrait <strong>à</strong> priver les territoires des millions<br />

d’euros injectés dans l’économie locale pour les collèges, les transports,<br />

les routes, les maisons de retraite, le logement social, les crèches,<br />

les espaces verts, l’assainissement… Autant d’investissements utiles au<br />

quotidien qui justement favorisent la croissance.<br />

Ce serait aussi laisser <strong>à</strong> des super structures la gestion de politiques de<br />

proximité qui nécessitent une adaptation fine aux réalités du terrain.<br />

Groupe Communiste<br />

Circulez, il n’y a rien <strong>à</strong> voir !<br />

Les Françaises et les Français qui attendaient du Président de la<br />

République des réponses sur leur première préoccupation, le pouvoir<br />

d’achat, ne peuvent que ressentir colère et déception. Nicolas Sarkozy<br />

nous le dit, en matière de pouvoir d’achat : circulez, il n’y a rien <strong>à</strong> voir.<br />

La baisse du pouvoir d’achat qu’il consent <strong>à</strong> reconnaître, c’est uniquement<br />

la faute aux 35 heures, c’est parce que l’on ne travaille pas assez.<br />

Aussi il entend y mettre un terme cette année, d’autant plus vite que<br />

cela va faire baisser le montant des heures supplémentaires. En fait<br />

« travaillez plus mais moins cher », c’est son nouveau slogan. Il a banni<br />

« augmentation des salaires » de son vocabulaire excepté pour lui<br />

même (170 % d’augmentation). Il fait l’impasse totale sur la pénibilité et<br />

la souffrance au travail attestées par toutes les études. Il n’a pas un mot<br />

Groupe Union pour le Nord<br />

Faisons un rêve...<br />

À la suite du retour au plein emploi, le nombre des bénéficiaires du RMI<br />

s’est effondré au point que la compensation de l’État demeurée stable<br />

permet au Département de financer de nouveaux projets tout en baissant<br />

l’impôt. La qualité de notre recherche médicale permet désormais de spectaculaires<br />

résultats dans la lutte contre les dépendances liées au grand âge<br />

et les crédits consacrés <strong>à</strong> l’Allocation personnalisée d’autonomie ne cessent<br />

de décroître d’année en année. Pour les mêmes raisons, la Prestation<br />

de compensation du handicap connaît une évolution aussi heureuse.<br />

Le Département vient de lancer une grande consultation des Nordistes<br />

pour connaître leurs souhaits dans la mise en œuvre des nouvelles poli-<br />

18 - LE NORD - MARS 2008<br />

Le Département est le meilleur échelon pour déployer une action sociale<br />

efficace pour aider les personnes en difficulté <strong>à</strong> retrouver leur autonomie,<br />

et offrir les conditions d’une insertion adaptée. Sur ces questions comme<br />

sur celles de la protection de l’enfance, de la solidarité envers les jeunes,<br />

de la prévention et de l’accès aux soins, il est indispensable de travailler<br />

en étroite concertation avec les associations et toutes les forces vives<br />

locales pour déployer les bons dispositifs.<br />

Au moment où nos citoyens réclament des élus plus proches et plus présents,<br />

c’est une grave erreur de préconiser l’éloignement des structures<br />

administratives. La République de proximité ne peut exister sans les communes<br />

et les Départements.<br />

Didier Manier<br />

Président du groupe « Socialiste et apparentés »<br />

non plus sur les profits des entreprises et des actionnaires qui ne se<br />

sont jamais si bien portés. Ceux qui se lèvent tôt voient leur salaire<br />

rogné tandis que ceux qui dorment sur leurs rentes continuent de s’enrichir.<br />

Les chiffres de la récente enquête de l’INSEE donne la mesure de<br />

la situation. 30 % des salariés gagnent moins de 956 euros net par mois<br />

pour les hommes et 617 euros pour les femmes. Voil<strong>à</strong> la réalité des<br />

salaires dans la France de 2008. Au cours de la décennie 1997-2007, le<br />

patrimoine professionnel des 500 plus grosses fortunes a triplé. Cette<br />

richesse créée par les salariés doit bénéficier, pour partie, aux salariés.<br />

Il y a urgence !<br />

Michel Kaczmarek<br />

pour le groupe Communiste<br />

tiques : construction de piscines, dépollution des rivières et canaux, gratuité<br />

des transports en commun, accueil des prochains Jeux Olympiques...<br />

Mais brisons l<strong>à</strong> le rêve. Demain ne sera pas facile, nos budgets seront serrés<br />

et nos nouvelles politiques seront pour l’essentiel remises <strong>à</strong> plus tard.<br />

Dans la solidarité et la convivialité, nous tracerons pourtant le chemin<br />

de l’avenir sans même avoir <strong>à</strong> regretter, comme le chante Jacques Brel,<br />

« le temps d’en bas où c’est pas tous les jours dimanche. »<br />

Jean-René Lecerf<br />

Président du groupe Union Pour le Nord<br />

Suite <strong>à</strong> la démission d’un de ses membres, l’UDF compte désormais 4 élus, ce qui ne lui permet plus de constituer<br />

un groupe politique, conformément au règlement intérieur du Conseil général adopté le 15 avril 2004.


En « guerre »<br />

contre les dépendances<br />

ous ne sommes pas une association.<br />

Et nous ne donnons<br />

pas de soins... Ici, il n’y a pas<br />

de médecin, de psychologue, d’infirmier ou<br />

de consultations médicales », explique en<br />

préambule le responsable d’EPICéA, Samuel<br />

Tourbez.<br />

Unique en France, EPICéA est le fruit d’une<br />

politique volontariste du Département, qui<br />

n’a pas de compétence en matière de prévention<br />

des addictions. « Mais dans le Nord, les<br />

facteurs de risques sont nombreux, liés <strong>à</strong> la<br />

proximité avec laBelgique, <strong>à</strong>lajeunesse de la<br />

population, <strong>à</strong> l’histoire industrielle. D’où la<br />

création en 1996 de ce service, rattaché <strong>à</strong> la<br />

direction de la Lutte contre les exclusions et<br />

Promotion de la santé. »<br />

Installé <strong>à</strong> Lille, le centre de documentation<br />

d’EPICéA est ouvert <strong>à</strong> tous. Gratuit, l’emprunt<br />

est limité <strong>à</strong> cinq documents pour trois<br />

semaines. « Nous recevons, par exemple, des<br />

parents inquiets qui veulent s’informer sur<br />

la toxicomanie, sur l’alcoolisme... Il nous<br />

arrive de les orienter vers d’autres structures.<br />

Des étudiants ainsi que des professionnels<br />

fréquentent aussi le centre », explique Valérie<br />

Huchette, la responsable de l’unité. Livres,<br />

DVD, cassettes, CD-rom, jeux, mallettes pédagogiques<br />

: EPICéA dispose de 4 000 documents.<br />

« Quatre documentalistes aident le<br />

public dans des recherches parfois pointues,<br />

qui peuvent concerner laprise en charge, les<br />

soins, le droit ou la sociologie des addictions<br />

», dit Samuel Tourbez.<br />

Aux dépendances « classiques » (alcool,<br />

tabac, stupéfiants…) sont venus s’ajouter<br />

récemment la cyber-dépendance (jeux en<br />

ligne, cyber-sexe), les jeux « pathologiques »<br />

(poker, jeux de grattage…), le dopage et<br />

même la dépendance au travail.<br />

À votre service<br />

EPICéA (Espace de prévention et d’information sur les conduites addictives)<br />

est un service du Département installé <strong>à</strong> Lille. Il comprend deux unités<br />

distinctes : un centre de documentation sur les addictions (ouvert <strong>à</strong> tous)<br />

et une unité animation-prévention qui forme et accompagne des « adultes<br />

relais » et des professionnels dans le cadre de projets de prévention.<br />

« N<br />

Dans la durée<br />

Les accompagnateurs pédagogiques d’EPICéA forment les adultes relais du lycée Vauban <strong>à</strong> Dunkerque.<br />

L’unité animation-prévention d’EPICéA<br />

comprend huit accompagnateurs pédagogiques.<br />

Ces agents du Département forment<br />

des « adultes relais » <strong>à</strong> la demande de professionnels<br />

ou de structures qui ont un projet<br />

d’action de prévention contre les<br />

addictions — enseignants, travailleurs<br />

sociaux, professions médicales et para-médicales,<br />

missions locales, mairies, associations…<br />

« Former des adultes-relais permet d’ancrer<br />

la prévention dans la durée », souligne<br />

Samuel Tourbez. « Dans les formations, nous<br />

privilégions une approche d’éducation <strong>à</strong> la<br />

vie : rien ne sert de répéter <strong>à</strong> un jeune que<br />

tel produit est mauvais, mieux vaut développer<br />

chez lui l’estime et la valorisation de soi<br />

et une capacité critique qui lui permettra de<br />

dire non <strong>à</strong> un groupe !»<br />

Antoine Platteel<br />

Les deux unités d’EPICéA<br />

> Centre de documentation :<br />

Les Caryatides, 24 bd Carnot <strong>à</strong> Lille. Le<br />

matin sur rendez-vous au 03 20 63 48 44.<br />

L’après-midi ouvert de 14 <strong>à</strong> 17 h 30 du lundi<br />

au vendredi.<br />

> Unité animation - prévention :<br />

03 20 63 48 48. Accompagnateurs pédagogiques<br />

: Abdelkhader Behdad (Avesnois),<br />

Corinne Delrue (Roubaix-Tourcoing), François<br />

Devos (Valenciennes), Jonathan Claudel<br />

(Lille-Métropole), Hélène Beaugrand<br />

(Flandre maritime), Florence Percq<br />

(Flandre intérieure), Damien Telle (Cambrésis),<br />

Anne Watine (Douaisis).<br />

LE NORD - MARS 2008 - 19


Rencontre<br />

DANY BOON<br />

Fatigué mais heureux<br />

Avant même de sortir en salle,<br />

le nouveau film de Dany Boon,<br />

« Bienvenue chez les Ch’tis »,<br />

s’annonçait comme un énorme<br />

succès. Nous avons rencontré<br />

l’humoriste, comédien, metteur<br />

en scène quelques jours avant<br />

la sortie de son film, alors qu’il<br />

avait déj<strong>à</strong> participé <strong>à</strong> 87 avantpremières.<br />

Dans sa loge du théâtre<br />

de la porte Saint-Martin*,<br />

où il interprète tous les soirs<br />

le célèbre François Pignon,<br />

du « Dîner de cons », Dany Boon<br />

avait l’air heureux, mais épuisé !<br />

20- LE NORD - MARS 2008<br />

Le Nord : « Bienvenue chez les Ch’tis », c’est un cadeau<br />

pour les Nordistes ou une revanche sur votre enfance ?<br />

Dany Boon : Un peu des deux. Quand on fait un spectacle ou un<br />

film, il y a toujours des références <strong>à</strong> son enfance. Je voulais<br />

parler des gens. On parle mieux des autres, <strong>à</strong> travers soi. Ce qui<br />

était important pour moi c’était de faire une comédie populaire,<br />

qui peut être vue par le plus grand nombre, qui ne se<br />

moque pas mais qui représente les traditions de la région, ses<br />

valeurs… J’avais la chance d’avoir de la matière. Je voulais<br />

montrer le contraste entre ce qu’on pense de la région et la<br />

réalité. C’était important que les personnages soient vrais,<br />

authentiques. C’est un film attachant qui véhicule des qualités<br />

<strong>à</strong> travers le rire, qui est d’après moi le meilleur des véhicules<br />

pour valoriser quelque chose.<br />

LN : Est-ce que vous avez souffert de vivre dans le Nord ?<br />

DB : Je n’ai pas souffert de vivre dans le Nord, j’ai souffert de<br />

mon accent. Quand j’ai eu 12-13 ans, on a commencé <strong>à</strong> se<br />

moquer de moi parce que « j’parlô comme chô », ça avait un<br />

côté prolo. C’est <strong>à</strong> ce moment-l<strong>à</strong> que j’ai gommé mon accent.


LN : Avant la sortie du film, vous avez<br />

fait le tour de France, de Suisse et<br />

de Belgique. Comment le public<br />

réagissait-il ?<br />

DB : En Suisse, le public était surpris car<br />

il n’avait jamais entendu parler comme<br />

cela. Mais cela ne l’empêche pas de<br />

comprendre et de rire. En France,<br />

notamment dans le Sud, il y a deux<br />

publics : la « diaspora » Ch’ti, qui<br />

retrouve la région avec sa tendresse, sa<br />

générosité, sa gentillesse, et les autres<br />

qui sortent de la salle en disant « ça<br />

donne envie d’aller dans le Nord ».<br />

LN : Vous pensez sérieusement<br />

qu’il y a des gens qui vont venir dans<br />

le Nord après avoir vu votre film ?<br />

DB : Oui, je le crois.<br />

LN : Et vous, revenez-vous souvent ?<br />

DB : Aussi souvent que possible. J’adore<br />

ma région. Quand j’étais petit, je croyais<br />

que c’était partout pareil, que tout le<br />

monde était très généreux, que partout<br />

en France on pouvait pousser la porte<br />

de chez son voisin pour entrer boire un<br />

café. Quand je suis arrivé <strong>à</strong> Paris, j’ai<br />

pris une claque ! Maintenant c’est différent,<br />

quand on est connu, les gens<br />

deviennent adorables avec vous, ils vous<br />

aiment... surtout si vous les faites rire.<br />

LN : Si vous aviez le choix où iriez-vous<br />

vivre ?<br />

DB : Si j’avais eu le choix, je serais resté<br />

dans le Nord. Je suis parti <strong>à</strong> 23 ans, j’ai eu<br />

beaucoup de mal <strong>à</strong> partir. Je suis venu <strong>à</strong><br />

Paris <strong>à</strong> reculons, c’est un ami dessinateur,<br />

lui aussi originaire du Nord, qui a insisté<br />

pour que je vienne. Au début c’était très<br />

dur, je lui en ai voulu. Aujourd’hui je lui suis<br />

reconnaissant, mais vraiment, si je pouvais,<br />

je vivrais dans le Nord.<br />

LN : Ce film sur le Nord, vous l’avez<br />

mûri longuement, vous y pensiez<br />

déj<strong>à</strong> avant de réaliser « La maison<br />

du bonheur ». Pourquoi avoir attendu<br />

aussi longtemps pour le faire ?<br />

DB : C’était important pour moi de le<br />

faire en second car je ne voulais pas le<br />

rater. Pour une fois je voulais que le<br />

Nord soit valorisé au cinéma, ce qui<br />

n’est pas le cas habituellement. Quand<br />

on fait une comédie, elle se passe toujours<br />

dans le Sud, si c’est un drame c’est<br />

dans le Nord. Si j’avais fait ce film en<br />

premier, j’aurais eu plus de difficultés,<br />

moins de recul.<br />

LN : Maintenant que ce film est réalisé,<br />

quels sont vos projets ?<br />

DB : Continuer dans le cinéma. Je joue<br />

dans le prochain film de Danièle Thomson,<br />

« Le code a changé », un très beau<br />

scénario sur les apparences, sur la<br />

manière dont les gens veulent se montrer<br />

et ce qu’ils sont véritablement.<br />

Ensuite je joue dans le film de Pascale<br />

Pouzadoux, avec Sophie Marceau, et<br />

puis dans un film de Jean-Pierre Jeunet.<br />

LN : Pas de spectacle <strong>à</strong> l’horizon ?<br />

DB : Si, si. Tout d’abord, nous avons prolongé<br />

« Le dîner de cons », jusqu’<strong>à</strong> fin<br />

avril et puis je prépare un nouveau spectacle<br />

pour fin 2009-début 2010. J’ai<br />

déj<strong>à</strong> commencé <strong>à</strong> l’écrire. Deux ans,<br />

c’est bien pour monter un spectacle.<br />

LN : Qu’est-ce qui a le plus<br />

d’importance dans votre vie ?<br />

DB : Les autres (long silence). Oui, les<br />

autres, mes enfants, ma femme… Sans<br />

les autres, je ne ferais pas de spectacle.<br />

Je me nourris des autres.<br />

LN : Vous êtes engagé dans plusieurs<br />

associations, notamment Children<br />

Action qui défend la cause<br />

des enfants <strong>à</strong> travers le monde,<br />

mais vous ne faites pas beaucoup<br />

de bruit autour de ces engagements.<br />

Pourquoi ?<br />

DB : C’est vrai, c’est un engagement discret.<br />

Nous faisons un grand spectacle<br />

tous les deux ans, pour recueillir de l’argent<br />

pour ces enfants qui sont des<br />

adultes en devenir. J’ai aussi d’autres<br />

engagements, dont je ne souhaite pas<br />

trop parler, je vais également jouer dans<br />

les prisons quand on me le demande…<br />

Je pense que ce type d’engagement doit<br />

rester discret.<br />

LN : Comment vivez-vous le décalage<br />

entre votre enfance modeste dans<br />

une petite ville du Nord et le succès<br />

que vous rencontrez aujourd’hui ?<br />

DB : J’ai beaucoup de succès, j’ai une<br />

grande notoriété mais je fais mon<br />

métier avec honnêteté. Je ne suis pas<br />

quelqu’un qui s’enrichit sur le dos des<br />

autres, par exemple, vous ne me verrez<br />

jamais faire de publicité, pourtant on me<br />

propose des sommes énormes pour en<br />

faire. À chaque fois que je fais quelque<br />

chose, j’interroge l’enfant de 10 ans que<br />

j’ai été et qui rêvait d’être sur scène. Je<br />

lui pose la question : est-ce que tu le<br />

ferais toi ? S’il dit oui, j’y vais. Sinon, je<br />

refuse.<br />

LN : Quel regard porte cet enfant de dix<br />

ans sur l’adulte que vous êtes devenu ?<br />

DB : Il est heureux.<br />

Propos recueillis<br />

par Hélène Fanchini<br />

* « Le dîner de cons » avec Dany Boon et<br />

Arthur, Théâtre de la Porte Saint Martin,<br />

16, bd. St. Martin, 75010 Paris<br />

jusque fin avril.


Balade<br />

Textes : Alexandra Pigny, Antoine Platteel<br />

Photos : Philippe Houzé, Emmanuel Watteau<br />

Salsa, tango, an-dro, gavotte, mambo, rumba,<br />

bharata natyam, yankadi, sunu… Des noms<br />

de danses, comme des invitations au voyage.<br />

Dans le département, chacun peut trouver<br />

sa destination appropriée. De nombreuses<br />

structures et associations proposent des initiations<br />

dont les buts premiers sont le partage, le plaisir et<br />

la convivialité. Loin de dresser une liste exhaustive<br />

de ces cours, « Le Nord » propose un plongeon dans<br />

l’univers coloré des danses du monde, en compagnie<br />

de ceux qui les enseignent et les pratiquent.<br />

L<br />

e bandonéon pleure ses premières notes. Le tango<br />

s’enflamme. Dans le préau de l’école Jules-Ferry de<br />

Leffrinckoucke, sept couples travaillent leur jeu de<br />

jambes. « Surtout travaillez bien votre marche dans la fluidité,<br />

écoutez bien la musique et ne vous arrêtez pas pour vous<br />

demander ce que vous allez faire », professe Christian<br />

Lefebvre. Ce dernier dispense des cours de tango argentin<br />

avec sa femme Françoise depuis septembre 2007, dans l’association<br />

Tango del mar. Le tango les a pris en 1999 quand ils<br />

ont commencé <strong>à</strong> suivre des cours dans une association dunkerquoise,<br />

puis <strong>à</strong> Lille avec Tango Tango et le Huit renversé.<br />

« Quand l’association de Dunkerque a cessé son activité, nous<br />

avons été sollicités pour prendre la relève », explique<br />

Françoise Lefebvre. Pourtant au début, le tango, ça n’emballait<br />

pas Christian plus que ça. « J’ai vraiment dû le traîner », sourit<br />

Françoise. Puis il a vite été pris par le virus. En plus des<br />

cours qu’ils dispensent, Françoise et Christian participent<br />

régulièrement <strong>à</strong> des stages de tango et vont danser tous les<br />

week-ends dans des bals <strong>à</strong> Lens, Bruges ou Bruxelles. « Quand<br />

22 - LE NORD - MARS 2008<br />

Pour n’importe quelle danse, il faut avoir le rythme.<br />

Danses autour<br />

on entend les premières notes du bandonéon, c’est tellement<br />

magique qu’on ne peut pas résister <strong>à</strong> l’envie de danser », s’enthousiasme<br />

Françoise. « C’est une danse très riche et très libre.<br />

Il y a un pas de base, le huit avant et le huit arrière, et après<br />

on improvise, on se laisse guider par notre corps », ajoute-telle.<br />

En accord parfait avec son mari, Françoise se laisse<br />

conduire. Un regard échangé entre le couple suffit pour que<br />

les pas s’enchaînent, assurés et sensuels.<br />

Attentifs, Cécile et Jean-Claude tentent de reproduire ce que le<br />

couple de professeurs vient de montrer. Retraités, ils voulaient<br />

trouver une activité « agréable » <strong>à</strong> faire en couple. Pour<br />

Cécile, il existe un avantage : « c’est moins fatigant que plein<br />

d’autres danses. » Le côté convivial du cours a apporté un plaisir<br />

supplémentaire. « C’est aussi une communion physique et<br />

<strong>à</strong> notre âge, c’est pas si mal que ça ! », s’esclaffe Jean-Claude,<br />

sous le regard un peu gêné de Cécile. En tout cas, ils y prennent<br />

du plaisir et ça se voit. Les mouvements sont encore un<br />

peu hésitants, mais les conseils des profs sont écoutés<br />

consciencieusement.


Avec les cours de danse de Manjushree Pradhan, l’Inde et ses mystères sont <strong>à</strong> portée de mains.<br />

du monde<br />

À l’association Marly danse, le plaisir est également le maître<br />

mot. Ici, c’est danse de salon, autrement dit toutes les danses<br />

en couple comme le rock, la valse, le paso doble, le cha cha<br />

cha, la polka, la samba, la rumba, le mambo… « L’appellation<br />

danse de salon passe pour être un peu ringarde, c’est pour ça<br />

qu’on voit aussi souvent le nom de danse de société », expose<br />

André Topin, le sémillant maître de danse octogénaire. Et si<br />

Monsieur Topin tient au nom de « danse de salon », c’est que<br />

celle-ci est codifiée par l’académie des maîtres de danse de<br />

France <strong>à</strong> laquelle lui et sa femme appartiennent.<br />

Un leitmotiv : convivialité<br />

« Partout dans le monde, si elles sont enseignées dans les<br />

règles, ces danses seront exécutées de la même façon », souligne<br />

André Topin. « Enfin, au bout d’un certain temps, si les<br />

couples font des erreurs, on laisse passer parce que c’est<br />

quand même le plaisir de danser qui prime », intervient Jean-<br />

Claude Tavernier, président de l’association Marly danse. Ici<br />

toutes les générations se<br />

côtoient. Les élèves ont<br />

entre 24 et 80 ans ! Jean et<br />

Angéline sont les benjamins<br />

du groupe de débutants.<br />

Âgés respectivement de 26<br />

et 24 ans, ils ont commencé<br />

les cours de danse<br />

de salon <strong>à</strong> Marly en avril<br />

2006. Leur objectif : « ne<br />

pas être ridicule <strong>à</strong> la valse<br />

pour l’ouverture du bal <strong>à</strong><br />

notre mariage. » Bien que<br />

mariés en septembre de<br />

l’année dernière, ils ont<br />

décidé de continuer <strong>à</strong><br />

prendre des cours. « Ça<br />

fait du bien de faire une<br />

activité en couple, puis<br />

Le tango, danse sensuelle<br />

par excellence, permet<br />

aux couples de vivre<br />

un moment fort<br />

en complicité.


Balade<br />

l’ambiance est vraiment très bonne et ça nous permet de rencontrer<br />

du monde », expose Angéline. Et Jean d’ajouter : « le<br />

côté sympa c’est aussi que, pour la plupart des couples, on a<br />

l’âge de leurs enfants, alors ça permet de partager plein de<br />

choses. » À les voir danser aujourd’hui, on sent que les pas<br />

sont déj<strong>à</strong> bien assimilés. « L’avantage avec ces danses, c’est<br />

qu’une fois qu’on a appris quelques pas de base, on peut<br />

ensuite <strong>à</strong> peu près tout danser, même s’il faut toujours s’améliorer<br />

», s’enthousiasme Angéline. Magdalena, dite Mado,<br />

vient <strong>à</strong> Marly danse depuis le « 24 novembre 1999. J’ai tellement<br />

insisté auprès de mon mari pour qu’on vienne que je<br />

connais la date où l’on a commencé par cœur », explique la<br />

boute-en-train du groupe. Pour elle la<br />

danse est un moyen de se vider la<br />

tête : « tant qu’on est ici, on ne<br />

pense pas <strong>à</strong> ses soucis.<br />

Au-del<strong>à</strong> de la danse,<br />

le plus c’est la bonne<br />

ambiance. » Et quand<br />

on voit Madame Topin, du<br />

haut de ses 80 printemps,<br />

effectuer ses petits pas chassés<br />

avec la légèreté d’une jeunesse,<br />

« on se dit aussi qu’on<br />

peut danser encore une<br />

paire d’années ! », rigole<br />

Mado.<br />

Côté intergénérationnel, l’asso-<br />

Tango, rock,<br />

salsa, rumba ?<br />

24 - LE NORD - MARS 2008<br />

Danses autour du monde<br />

ciation Triskell et Hermine <strong>à</strong><br />

Aulnoy-lez-Valenciennes n’est<br />

pas en reste. Ici on pratique la<br />

danse bretonne sans faire de différences entre les âges. « Chez<br />

nous, ça va de 18 <strong>à</strong> 70 ans », souligne Grégory Chermeux, président<br />

de l’association. « Triskell et Hermine, c’est pas pour se<br />

retrouver entre bretons, d’ailleurs je ne le suis même pas !<br />

L’association permet de découvrir une région, sa culture et ses<br />

traditions. Et ça passe par la pratique de la musique<br />

et de la danse », développe Grégory Chermeux.<br />

Comme toutes les danses traditionnelles, la danse<br />

bretonne n’est pas faite pour être pratiquée dans les<br />

salons. C’est une danse du terroir qui servait même <strong>à</strong><br />

travailler. « Certaines danses servaient <strong>à</strong> tasser la<br />

terre par exemple, explique le président de Triskell et<br />

Hermine. C’était toute une société qui dansait ensemble.<br />

Toutes les danses bretonnes, héritées de l’époque<br />

médiévale, refusent l’individualisme. » Pas obligé non<br />

plus d’être en couple, deux femmes peuvent pratiquer<br />

la gavotte, l’an-dro ou la très élaborée kost ar<br />

hoat ensemble. D’ailleurs c’est le cas des deux bellessœurs,<br />

Marie-Laurence et Martine. « C’est bien, on<br />

peut danser toutes les deux ensemble ! » , sourit<br />

Marie-Laurence. La danse bretonne, elles y sont<br />

venues par leurs maris. « Nos époux sont d’origine<br />

bretonne et ça fait des années qu’on va en Bretagne.<br />

Alors cette année on a décidé d’apprendre les danses<br />

de l<strong>à</strong>-bas », explique Martine.<br />

Le petit plus de l’association Triskell et Hermine, c’est<br />

que deux musiciens sont venus récemment grossir<br />

les troupes. Désormais, c’est au son de la bombarde et<br />

de la cornemuse que s’effectuent les parades bre-<br />

Les danses du monde : une invitation <strong>à</strong> partir <strong>à</strong> la découverte<br />

d’une culture par la musique et les mouvements du corps.<br />

tonnes. Ce qui n’est pas pour déplaire <strong>à</strong> Alain, qui vient ici<br />

danser avec sa femme : « J’adore le son de la cornemuse ! »,<br />

insiste-t-il. Et il ne faut pas avoir peur de se frotter <strong>à</strong> ce gros<br />

son, car dans le préau de l’école Émile-Zola <strong>à</strong> Aulnoy-les-<br />

Valenciennes, où ont lieu les cours, ça tonne !<br />

Danses ancestrales<br />

Il n’y a pas que dans nos belles provinces françaises que se<br />

pratiquent des danses anciennes. En Inde, il existe même des<br />

danses millénaires encore enseignées. Et même pas besoin de<br />

se rendre sur les rives du Gange pour les apprendre ! À Lille,<br />

Tous les samedis, les adhérents de l’association Triskell et Hermine se réunissent<br />

pour danser au son de la bombarde et de la cornemuse.


l’association Manjushree dispense des cours<br />

de kathak (danse narrative du nord de<br />

l’Inde), de bharata natyam (danse classique<br />

d’Inde du Sud, datant du début de notre ère<br />

chrétienne !) et de danse Bollywood. Maud, la<br />

professeur, porte depuis des années un autre<br />

nom : celui de Manjushree Pradhan. Ce nom,<br />

elle l’a reçu de son maître <strong>à</strong> danser en Inde,<br />

qui, en lui donnant, lui a dit : « tu assures<br />

aujourd’hui les valeurs de notre culture. Tu es<br />

l’une des nôtres. » « L<strong>à</strong>-bas, avant de danser,<br />

vous devez apprendre le yoga, l’écriture, les<br />

percussions. C’est très rigoureux<br />

et codé. Il faut tout maîtriser<br />

avant de pouvoir enseigner. Ça demande<br />

beaucoup de dévotion, explique Manjushree.<br />

Pour mes cours <strong>à</strong> Lille, j’ai beaucoup simplifié.<br />

Parce qu’en France, on veut danser tout de<br />

suite ». Malgré tout, tout au long de ses cours,<br />

Manjushree véhicule la culture indienne et<br />

encourage les danseuses <strong>à</strong> lire des livres et <strong>à</strong><br />

regarder des films indiens. Elle leur permet<br />

également d’intégrer de nouvelles valeurs.<br />

« Ça passe par les costumes, le maquillage, les<br />

attitudes, l’interprétation, les codes… La danse<br />

indienne parle beaucoup du féminin, de sa<br />

psychologie, de sa sacralité. Ça aide pas mal de<br />

filles <strong>à</strong> développer la séduction et le respect »,<br />

ajoute la maître <strong>à</strong> danser. Car pour<br />

Manjushree, un des premiers buts de ses cours<br />

est l’épanouissement personnel : « Je veux<br />

qu’ici elles s’épanouissent telles qu’elles sont<br />

et qu’elles prennent conscience de leur corps.<br />

Qu’elles soient rondes ou maigres, ces jeunes<br />

femmes sont magnifiques si elles assument ce<br />

qu’elles font. »<br />

Art Culture & Développement<br />

Les « quartiers »<br />

s’ouvrent<br />

aux danses du monde<br />

Ils n’ont pas eu les lagons bleus et les barrières de<br />

corail, mais ils ont eu la danse ! Durant l’été 2006,<br />

80 enfants de Dunkerque qui ne pouvaient pas partir<br />

en vacances ont suivi avec passion un stage de<br />

danse polynésienne de 15 jours, avec spectacle <strong>à</strong> la<br />

clé. « La Maison de quartier du Banc-Vert nous<br />

avait fait part de son projet, et nous les avons mis<br />

en contact avec le danseur polynésien Teina<br />

Toromona. L’été dernier, nous avons récidivé avec<br />

un stage de danse folklorique flamande animé par<br />

Marie-Christine et Patrick Bollier et parachevé par<br />

un bal ! », explique Jean-Luc Dejoie, fondateur<br />

d’Art Culture &<br />

Développement.<br />

Depuis 10 ans, son<br />

association a permis<br />

la réalisation de<br />

dizaines de projets<br />

culturels, sur tout le<br />

Nord Pas-de-Calais —<br />

ateliers, stages, animations,<br />

rencontres,<br />

spectacles... Centres<br />

sociaux, mairies,<br />

maisons de quartier<br />

ou associations :<br />

grâce <strong>à</strong> Art Culture &<br />

Développement, une<br />

quarantaine de structures ont collaboré avec une<br />

trentaine d’artistes souvent venus des quatre coins<br />

du monde. Au son des djembés ou de la flûte, de la<br />

guitare ou des tambours, la danse dans nos quartiers<br />

a été africaine, indienne, orientale, polynésienne,<br />

brésilienne (capoeira) ou flamande !<br />

L’association intervient dans d’autres domaines<br />

artistiques, percussions (africaines, orientales, brésiliennes),<br />

conte, calligraphie, arts plastiques, et propose<br />

également une découverte de la culture<br />

amérindienne. « Notre action se fonde sur le refus<br />

de la discrimination sociale et culturelle, et sur la<br />

nécessité de l’ouverture au monde », conclut Jean-<br />

Luc Dejoie.<br />

Rens. Art Culture & Développement, Douai.<br />

Tél. 03 27 71 05 65.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 25


Balade Danses autour du monde<br />

Au rythme des percussions, la danse africaine, c’est de l’énergie <strong>à</strong> l’état pur.<br />

Une des grandes spécificités de la danse indienne, c’est qu’elle<br />

raconte des histoires qui parlent de harems, de maharadjas,<br />

d’exil, d’absence, d’amour… L’écriture, tout comme l’interprétation,<br />

y sont essentielles. La danse indienne offre en effet des<br />

passages très théâtraux, proches du jeu de mime. Chaque<br />

mouvement, des mains et des doigts notamment, est alors très<br />

codé. Chacun a même son propre nom comme lotus, palmier<br />

etc. Marie, qui a débuté en septembre les cours de kathak, est<br />

emballée par cet aspect particulier : « ce qui me plaît, c’est la<br />

rigueur de cette danse où chaque doigt doit avoir sa place qui<br />

veut dire quelque chose. Il faut faire attention <strong>à</strong> tous nos mouvements,<br />

<strong>à</strong> notre corps, <strong>à</strong> notre attitude… C’est une danse<br />

magique qui offre beaucoup d’évasion. »<br />

Pour le dépaysement, il existe également la danse africaine. À<br />

Lille, Mélanie Plankeele donne deux fois par semaine des<br />

cours de danses d’Afrique de l’Ouest. Les mouvements très<br />

cadencées se basent principalement sur les rythmes des percussions<br />

et des chants. « Pour moi, ce sont comme des battements<br />

de cœur qui donnent vie <strong>à</strong> la danse », s’enthousiasme<br />

la jeune professeur. Lamba, danza, yankadi, sunu… Chaque<br />

rythme a son nom. Et en Afrique, chaque ethnie a ses propres<br />

rythmes. « Ça démultiplie les façons de danser. C’est d’ailleurs<br />

une des raisons pour lesquelles ces danses sont très difficiles<br />

<strong>à</strong> répertorier », explique Mélanie Plankeele. Chacun des<br />

rythmes s’inspire des célébrations des masques rituels africains<br />

(créés pour des occasions comme un baptême ou pour<br />

26 - LE NORD - MARS 2008<br />

Le monde<br />

<strong>à</strong> Bray-Dunes<br />

Tous les ans, en juillet, Bray-Dunes se transforme en<br />

carrefour des cultures en accueillant le Festival des<br />

folklores du monde. L’occasion de découvrir les<br />

danses et les musiques d’ailleurs, interprétées par<br />

des troupes professionnelles<br />

venues du monde<br />

entier. Un rendez-vous<br />

dépaysant !<br />

Rens. office du tourisme<br />

de Bray-Dunes,<br />

tél. 03 28 26 61 09.<br />

Pendant le festival, une dizaine<br />

de troupes du monde entier viennent<br />

présenter leur folklore.


célébrer les récoltes), des histoires traditionnelles véhiculées<br />

par les griots ou de la vie quotidienne. « Par exemple, la pose<br />

des femmes, très cambrées, vient de la posture qu’elles adoptent<br />

pour piler ou pour porter des calebasses sur leur tête »,<br />

développe Mélanie Plankeele. Ce qui a attiré Claire ici, c’est<br />

justement que « c’est une danse dans la terre avec ses nombreuses<br />

symboliques ». Pour Aurélia, vient s’ajouter <strong>à</strong> ce plaisir<br />

celui de « la convivialité. On n’est pas axées sur<br />

nous-mêmes. On danse toutes ensemble dans la gaieté. »<br />

Elles sont une trentaine <strong>à</strong> chaque séance <strong>à</strong> venir se défouler<br />

sur le rythme des percussions. « Les hommes n’osent pas<br />

venir ! Pourtant la danse africaine est totalement mixte. En<br />

Au Centre de danse Moovance, tous les vendredis soirs, c’est danse orientale.<br />

Afrique, ce ne sont quasiment que des hommes qui m’ont<br />

appris <strong>à</strong> danser », souligne la professeur.<br />

Le cours débute invariablement par des échauffements. Parce<br />

que la danse africaine, c’est du véritable sport ! On commence<br />

alors par des étirements, des mouvements. Ça s’accélère au<br />

fur et mesure et c’est tout le corps qui danse. Ça pourrait<br />

presque ressembler <strong>à</strong> un cours de gym tellement ça bondit et<br />

ça s’agite… Mais les percussions et leurs rythmes ancestraux<br />

rappellent vite qu’il s’agit de danse. Et ô combien le corps est<br />

beau, s’épanouit et vit dès qu’il se met <strong>à</strong> danser.<br />

Moove toi !<br />

À Maubeuge, en un seul et même lieu, on peut<br />

apprendre <strong>à</strong> danser le hip-hop, les danses orientale et<br />

africaine, la salsa, le break dance et le new-style. Le<br />

Centre de danse Moovance, installé au cœur de<br />

l’Espace Rive Gauche et créé en octobre 2006 par<br />

l’association Secteur 7, avait au départ pour cœur de<br />

cible le hip-hop et ses dérivés. Mais les danses du<br />

monde, propices <strong>à</strong> la découverte, <strong>à</strong> l’ouverture<br />

vers d’autres cultures et aux<br />

échanges, sont vite venues enrichir l’offre.<br />

L’association se laisse encore la possibilité<br />

de proposer de nouveaux cours de danse<br />

en fonction de la demande du public. À<br />

Maubeuge en tout cas, voil<strong>à</strong> une belle<br />

occasion de « moover »…<br />

Rens. Secteur 7, tél. 03 27 65 76 30,<br />

mail : secteur7@gmail.com. www.secteur7.fr<br />

Cours de danse cités<br />

> Tango del mar (Leffrinckoucke) : M. et Mme Lefebvre,<br />

tél. 06 83 49 23 81 ou 09 54 99 29 63.<br />

Mail : tangodelmar@free.fr. http://tangodelmar.free.fr<br />

> Marly danse / Top danse (Marly et Prouvy) :<br />

M. et Mme Topin, tél. 03 27 34 69 69.<br />

> Association Manjushree (Lille) :<br />

Manjushree Pradhan, tél. 06 33 29 37 54<br />

ou 03 61 92 65 70. Mail : asso.manjushree@yahoo.fr<br />

www.myspace.com/ciemanjushree<br />

> Triskell et Hermine (Aulnoy-lez-Valenciennes) :<br />

Grégory Chermeux, tél. 06 77 80 23 86.<br />

Mail : triskellhermine@voila.fr<br />

http://triskell.hermine.free.fr<br />

> Danse africaine : rens. auprès de l’association<br />

Rencontres francophones Nord Pas-de-Calais,<br />

tél. 03 20 54 97 84 ou 06 89 45 76 14.<br />

Mail : rencontres-francophones@wanadoo.fr<br />

www.rencontres-francophones.org<br />

LE NORD - MARS 2008 - 27


Côté collèges<br />

Des essais pour de vrai !<br />

Le Département soutient<br />

79 sections sportives<br />

scolaires dans 58 collèges<br />

du Nord. Parmi elles,<br />

la section rugby du collège<br />

Charles-Eisen<br />

<strong>à</strong> Valenciennes.<br />

Stade du Hainaut, <strong>à</strong> Valenciennes, un<br />

mercredi après-midi. Terrain souple,<br />

température clémente : des conditions<br />

idéales pour jouer au rugby. Sur<br />

la pelouse, 40 garçons et filles en<br />

décousent suivant les règles de l’art.<br />

Pour le moment, ça plaque sec. Tout<br />

<strong>à</strong> l’heure, les joueurs ont travaillé<br />

l’arrachage de ballon, le jeu au sol, le<br />

1 contre 1 : « Tout ça, c’est la base du<br />

rugby. Sans ça, on ne peut pas<br />

jouer », explique Marc Bonfils, professeur<br />

d’éducation physique et<br />

sportive (EPS) au collège Charles-<br />

Eisen <strong>à</strong> Valenciennes et responsable<br />

de la section rugby.<br />

La section compte cette année<br />

80 joueurs, dont 25 filles, de la 6 e <strong>à</strong> la<br />

3 e . Dans le Nord Pas-de-<br />

Calais, c’est la seule section<br />

rugby de type « R »,<br />

c’est-<strong>à</strong>-dire <strong>à</strong> recrutement<br />

régional (mais le<br />

collège n’a pas d’internat)<br />

et assurant trois<br />

entraînements par<br />

semaine soit six heures<br />

de rugby, en plus du programme<br />

normal d’EPS.<br />

Effet<br />

coupe du monde<br />

La dernière Coupe du<br />

monde de rugby en<br />

France a suscité de l’engouement<br />

: « Dans les<br />

clubs, c’est 30 % de minimes et<br />

100 % de filles en plus !», constatent<br />

Alain Dee, professeur d’EPS <strong>à</strong><br />

Charles-Eisen et Benjamin Huyghe,<br />

28 - LE NORD - MARS 2008<br />

« On cherche plutôt des joueurs<br />

rapides, pas forcément<br />

des costauds. »<br />

« L’esprit d’entraide et d’amitié, c’est énorme dans le rugby ! »<br />

éducateur, qui encadrent également<br />

la section rugby. « Cette année, on a<br />

un bon groupe. On espère participer<br />

au championnat de France UNSS<br />

(Union nationale du sport scolaire) »,<br />

dit Marc Bonfils.<br />

L’aventure des championnats de<br />

France, c’est ce<br />

qu’avait vécu en<br />

2004, <strong>à</strong> Vannes,<br />

Laura Di Muzio,<br />

avec ses copines<br />

de la section rugby<br />

de Charles-Eisen.<br />

Après le collège,<br />

Laura n’a pas<br />

abandonné sa passion<br />

: en juin dernier,<br />

elle jouait<br />

demi d’ouverture<br />

dans l’équipe<br />

cadette du Nord<br />

(moins de 18 ans)<br />

championne de<br />

France FFR<br />

(Fédération française<br />

de rugby). « L’esprit d’entraide<br />

et d’amitié, c’est énorme dans le<br />

rugby !», dit-elle.<br />

Antoine Platteel<br />

Des sections<br />

soutenues<br />

Le Département apporte une aide pour le<br />

fonctionnement des sections sportives (ainsi<br />

que pour le suivi médical de ces sections)<br />

labellisées par le ministère de la Santé, de la<br />

Jeunesse et des Sports et par le rectorat.<br />

« L’objectif est de concilier un double projet,<br />

scolaire et sportif, favorisant l’épanouissement<br />

de l’élève », rappelle Olivier Calais,<br />

inspecteur d’académie EPS.<br />

Cette année, il y a 79 sections labellisées<br />

dans 58 collèges du Nord, pour 27 disciplines<br />

sportives, dont : volley-ball (9 sections),<br />

handball (5), foot (5), rugby (collège Eisen <strong>à</strong><br />

Valenciennes, Fénelon <strong>à</strong> Cambrai, Jean-Zay <strong>à</strong><br />

Feignies, Lavoisier <strong>à</strong> Ferrière-la-Grande, du<br />

Moulin <strong>à</strong> Grande-Synthe)… Autres disciplines<br />

: escalade (Mendès-France <strong>à</strong> Tourcoing),<br />

raid nature (Maxime-Deyts <strong>à</strong> Bailleul),<br />

cirque (Jean-Zay <strong>à</strong> Lomme) etc.<br />

Certaines sections sont dites « probatoires<br />

haut niveau » : en natation au collège Guilleminot<br />

(Dunkerque), tennis <strong>à</strong> Jules-Verne<br />

(Neuville-en-Ferrain), gym <strong>à</strong> Van-Hecke<br />

(Dunkerque), Carnot (Lille) et Flandres (La<br />

Madeleine).<br />

Pour plus de rens. www.cg59.fr


Temps libre<br />

( )<br />

le Département vous propose<br />

Maubeuge accueille le NAME<br />

Cette année, le NAME (Nord Art Musique Électronique) s’invite <strong>à</strong><br />

Maubeuge au sein du festival international VIA qui mélange théâtre,<br />

danse, musique et… arts électroniques. Au programme, deux<br />

soirées concoctées par Art Point M avec le soutien du<br />

Département : le 21 mars* <strong>à</strong> l’espace Sculfort, en compagnie<br />

d’Hexstatic Ninja Tune, Dollz at play (photo), Superfreq, The End<br />

Club et APM001, et le 22 mars une session nocturne <strong>à</strong> la piscine<br />

Pasteur avec écrants géants et DJ set ! Par ailleurs, vous pourrez<br />

également découvrir du 13 au 23 mars<br />

<strong>à</strong> l’espace Sculfort une exposition de photos<br />

de Fanny Bouyagui qui a suivi un DJ<br />

parcourant le monde d’une capitale <strong>à</strong> l’autre<br />

et un migrant kurde irakien errant dans<br />

les rues de Calais.<br />

Agenda<br />

( )<br />

Expositions<br />

◗ Les 7, 8 et 9 mars<br />

XX e printemps artistique, 7 peintres,<br />

un sculpteur, un céramiste, 2<br />

photographes et un libraire, au<br />

château de la Motte <strong>à</strong> Liessies,<br />

tél. 03 27 57 10 05.<br />

◗ Du 7 au 16 mars<br />

• Marie Lekien, peintures et<br />

dessins sur le théâtre,<br />

<strong>à</strong> la chapelle du théâtre<br />

de Cambrai,<br />

tél. 06 13 49 40 97.<br />

• Les arts en Val de Lys, peinture et<br />

sculpture, au château Dalle<br />

Dumont <strong>à</strong> Wervicq-Sud,<br />

tél. 03 28 33 69 43.<br />

◗ Du 7 au 20 mars<br />

Mystiques contemporaines, de<br />

Stéphane Noblet, <strong>à</strong> l’espace<br />

culturel Barbara <strong>à</strong> Petite Forêt,<br />

tél. 03 27 34 86 53.<br />

◗ Du 15 mars au 5 avril<br />

Trans, photographies d’Horric<br />

Lingenheld, <strong>à</strong> la MJC de<br />

Rosendaël <strong>à</strong> Dunkerque,<br />

tél. 03 28 63 99 91.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

◗ Jusqu’au 27 mars<br />

Aymeric Pihery, au groupe<br />

Vauban Humanis <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 63 45 64.<br />

◗ Jusqu’au 30 mars<br />

• ABC (Art basics for children),<br />

au Colysée <strong>à</strong> Lambersart,<br />

tél. 03 20 006 006.<br />

• Petit carré deviendra cube, <strong>à</strong> la<br />

Maison Folie de Maubeuge,<br />

tél. 03 27 62 04 73.<br />

* Tarifs : 6 e / 4 e. Tél. 03 27 65 65 40.<br />

◗ Jusqu’au 12 avril<br />

Passion - regards contemporains, au<br />

Centre d’art sacré contemporain<br />

<strong>à</strong> Lille, tél. 03 20 55 28 72.<br />

◗ Du 6 mars au 20 avril<br />

Réquisitoire, le plancher de Jean,<br />

photographies de Martin<br />

d’Orgeval, <strong>à</strong> la Maison<br />

de la photographie <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 05 29 29.<br />

◗ Jusqu’au 31 août<br />

D’après nature, au musée des<br />

Beaux-Arts de Dunkerque,<br />

tél. 03 28 59 21 65.<br />

Musique<br />

◗ Les 4, 7, 9 et 21 mars<br />

Orlando, de Haendel, par<br />

la Grande Écurie et la Chambre<br />

du Roy, les 4, 7 et 9 au théâtre<br />

municipal de Tourcoing,<br />

tél. 03 20 70 66 66, et le 21<br />

au Phénix <strong>à</strong> Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Le 7 mars<br />

Bumcello, <strong>à</strong> l’Aéronef <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 08 92 56 01 50.<br />

◗ Le 9 mars<br />

• L’orchestre de Douai, direction<br />

Stéphane Cardon, et la<br />

violoniste Ji-Yoon Park jouent<br />

Glinka, Tchaïkovski et Prokofiev,<br />

<strong>à</strong> l’auditorium H. Dutilleux <strong>à</strong><br />

Douai, tél. 03 27 71 77 77.<br />

• Stacey Kent, au théâtre<br />

Sébastopol <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 46 64 60.<br />

◗ Le 11 mars<br />

Les Têtes raides, <strong>à</strong> l’Aéronef <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 08 92 56 01 50.<br />

◗ Du 11 au 15 mars<br />

Festival En solo ou presque, avec<br />

Nina Nastasia, The Magnetix,<br />

Dabaaz, DJ Gero, Alexandre<br />

Copyright Nature<br />

La nature a largement inspiré les inventeurs. Entre l’oiseau et<br />

l’avion, le fil d’araignée et le bas nylon, la peau de requin et le<br />

maillot de bain, quels points communs y a-t-il ? Les seconds sontils<br />

des copies conformes ou juste de pâles imitations incapables<br />

d’égaler la nature ? Le Forum départemental des sciences, <strong>à</strong><br />

Villeneuve d’Ascq, vous invite <strong>à</strong> réfléchir <strong>à</strong> ces questions, en visitant<br />

l’exposition Copyright Nature, organisée en trois parties.<br />

La première nous présente la beauté et les ressources des animaux<br />

et des plantes, la 2 e montre les techniques géniales utilisées<br />

par certaines espèces pour s’adapter <strong>à</strong> leur environnement, la 3 e<br />

enfin permet de découvrir les solutions que la nature inspire aux<br />

chercheurs pour développer de nouvelles technologies destinées<br />

<strong>à</strong> améliorer la vie quotidienne et le bien-être des hommes.<br />

* Du 18 mars au 31 août. Pour tout public <strong>à</strong> partir de 7 ans.<br />

Tél. 03 20 19 36 36.<br />

@ Pour en savoir plus : www.cg59.fr<br />

Kinn, Oshen, Amélie…<br />

<strong>à</strong> Roubaix, tél. 03 20 65 31 90.<br />

◗ Le 15 mars<br />

• Jonaz, aux 4 écluses <strong>à</strong><br />

Dunkerque, tél. 03 28 63 82 40.<br />

• James Blunt, au Zénith <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 28 04 56 66.<br />

• Les Guitares de l’Espoir, avec<br />

François Sciortino, Pete Smith<br />

et André Castelfranato, <strong>à</strong> la<br />

salle des fêtes de Bailleul,<br />

tél. 03 28 48 79 82.<br />

D.R.<br />

◗ Le 18 mars<br />

• Louis Sclavis, au Vivat<br />

<strong>à</strong> Armentières,<br />

tél. 03 20 77 18 77.<br />

• Georges Moustaki,<br />

<strong>à</strong> l’espace Agora <strong>à</strong> Santes,<br />

tél. 03 20 07 75 14.<br />

◗ Du 18 au 29 mars<br />

Festival Le Quesnoy en chanteurs,<br />

avec Remo Gary, Romain<br />

Didier, Rodrigue, Gilbert<br />

Laffaille… au théâtre des<br />

3 Chênes <strong>à</strong> Le Quesnoy,<br />

tél. 03 27 28 78 20.<br />

◗ Le 20 mars<br />

• La Musicale en tournée, avec<br />

Gossip et The Kills, <strong>à</strong> l’Aéronef<br />

<strong>à</strong> Lille, tél. 08 92 68 36 22.<br />

• Peter Cincotti, au Splendid<br />

<strong>à</strong> Lille, tél. 03 20 56 46 16.<br />

• Jef Kino, <strong>à</strong> la Condition<br />

publique <strong>à</strong> Roubaix,<br />

tél. 03 28 33 57 57.<br />

D.R.<br />

◗ Le 22 mars<br />

James Blood Ulmer,<br />

au Phénix <strong>à</strong> Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Le 23 mars<br />

Idir, <strong>à</strong> la salle Roger-Salengro <strong>à</strong><br />

Wattrelos, tél. 03 20 81 64 87.<br />

◗ Le 25 mars<br />

• Arno, au théâtre Sébastopol<br />

<strong>à</strong> Lille, tél. 03 20 33 17 34.<br />

• Cali, au Zénith <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 28 04 56 66.<br />

◗ Le 26 mars<br />

Sanseverino, au Colisée <strong>à</strong><br />

Roubaix, tél. 03 20 24 07 07.<br />

◗ Le 27 mars<br />

Fred Chapellier and Friends, <strong>à</strong><br />

l’espace culturel Barbara<br />

<strong>à</strong> Petite-Forêt,<br />

tél. 03 27 34 86 53.<br />

◗ Le 28 mars<br />

• Une Odyssée, musique<br />

d’Alexandre Markeas par<br />

l’ensemble Ars Nova, <strong>à</strong><br />

l’Hippodrome <strong>à</strong> Douai,<br />

tél. 03 27 99 66 66.<br />

• La musique des Gardiens de la<br />

Paix, <strong>à</strong> l’église de Templeuve,<br />

tél. 03 20 05 97 63.<br />

◗ Le 29 mars<br />

• Quartier français, musique blue<br />

grass, <strong>à</strong> la salle des fêtes de<br />

Genech, tél. 03 20 05 97 63.<br />

• Michel Portal et Louis Sclavis<br />

quartet, <strong>à</strong> l’Aéronef <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 08 92 56 01 50.<br />

◗ Le 30 mars<br />

Lofofora, au centre<br />

socio-éducatif <strong>à</strong> Wattrelos,<br />

tél. 03 20 81 64 87.<br />

◗ Le 2 avril<br />

Calogero, <strong>à</strong> Gayant Expo <strong>à</strong><br />

Douai, tél. 03 20 33 17 34.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 29


( )<br />

Agenda<br />

Théâtre<br />

◗ Du 4 au 7 mars<br />

La gangrène, d’après Élisabeth<br />

Badinter, mise en scène<br />

Delphine Delafosse, au Garage <strong>à</strong><br />

Roubaix, tél. 06 13 20 02 22.<br />

◗ Du 8 au 30 mars<br />

Festival de théâtre, du centre<br />

Animation et Loisirs <strong>à</strong><br />

Armentières.<br />

◗ Les 11 et 12 mars<br />

Un chapeau de paille d’Italie,<br />

d’Eugène Labiche, mise en<br />

scène Gilbert Rouvière,<br />

au Phénix <strong>à</strong> Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

◗ Les 19 et 20 mars<br />

L’éloge de la folie, d’Erasme,<br />

adaptation et mise en scène<br />

Jean-Marc Chotteau, au théâtre<br />

municipal de Tourcoing,<br />

tél. 03 20 27 13 63.<br />

◗ Le 21 mars<br />

Gitans, théâtre musical et<br />

forain, <strong>à</strong> la salle Jean-Monnet<br />

<strong>à</strong> Herlies, tél. 03 20 07 75 14.<br />

◗ Les 27 et 28 mars<br />

Information sur le Schnaps, de Luc<br />

Tatar, mise en scène Christophe<br />

Moyer, C ie Sens Ascensionnels,<br />

<strong>à</strong> l’espace Boris-Vian <strong>à</strong> Vieux-<br />

Condé, tél. 03 27 20 35 40.<br />

◗ Les 28 et 29 mars<br />

Avec elles, d’après Dario Fo,<br />

mise en scène Muriel Hunet,<br />

par la Cie Abaca-Théâtre, au<br />

centre culturel J.-Brel <strong>à</strong> Croix,<br />

tél. 03 20 26 26 84.<br />

D.R.<br />

◗ Le 29 mars<br />

Duo de charme, improvisation<br />

avec Pierre Lamotte et<br />

Véronic Joly, au foyer rural<br />

d’Ennetières-en-Weppes,<br />

tél. 03 20 07 75 14.<br />

Conférences<br />

◗ Le 11 mars<br />

Pourquoi et comment le cannabis<br />

est toxique sur le cerveau ? par le<br />

professeur Jean H. Costentin,<br />

au Forum départemental des<br />

sciences <strong>à</strong> Villeneuve d’Ascq,<br />

tél. 03 20 19 36 36.<br />

Jeune public<br />

◗ Le 12 mars<br />

Les Biskotos, chansons, dès 5<br />

ans, au Vivat <strong>à</strong> Armentières,<br />

tél. 03 20 77 18 77.<br />

30 - LE NORD - MARS 2008<br />

◗ Les 12 et 16 mars<br />

Salvador ou La montagne, l’enfant et<br />

la mangue, par la Manivelle<br />

théâtre, dès 7 ans, <strong>à</strong> l’espace<br />

culturel Gérard-Philipe <strong>à</strong><br />

Wasquehal,<br />

tél. 03 20 26 26 84.<br />

◗ Le 18 mars<br />

Être le loup, par la Cie l’Artifice,<br />

dès 8 ans, <strong>à</strong> l’Hippodrome <strong>à</strong><br />

Douai, tél. 03 27 99 66 66.<br />

◗ Le 19 mars<br />

En attendant, par le théâtre<br />

Import-Export, dès 3 ans, <strong>à</strong> la<br />

salle du Méridien <strong>à</strong> Dunkerque,<br />

tél. 03 28 63 99 91.<br />

D.R.<br />

◗ Les 19, 26 mars et 2 avril<br />

Un loup dans un livre,<br />

marionnettes, dès 3 ans,<br />

au théâtre Louis-Richard <strong>à</strong><br />

Roubaix, tél. 03 20 73 10 10.<br />

◗ Les 1 er et 2 avril<br />

Le jardinier, de Mike Kenny,<br />

mise en scène Jean-Claude<br />

Giraudon, dès 7 ans, au Phénix<br />

<strong>à</strong> Valenciennes,<br />

tél. 03 27 32 32 32.<br />

Fêtes/Festivals<br />

◗ Du 13 au 23 mars<br />

Via, festival international de<br />

théâtre, danse, musique et<br />

arts numériques, au Manège<br />

<strong>à</strong> Maubeuge et <strong>à</strong> Mons (B),<br />

tél. 03 27 65 65 40.<br />

◗ Du 14 au 16 mars<br />

Carnaval de Wazemmes, <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 22 12 59.<br />

Humour<br />

◗ Du 7 mars au 4 avril<br />

Humour en culture, 6 e festival, 4<br />

spectacles théâtraux avec les<br />

Cies Les grands enfants, Alain<br />

et l’autre, La belle histoire, au<br />

centre culturel de Wattignies,<br />

tél. 03 20 95 45 71.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

◗ Le 15 mars<br />

Un homme, huit possibilités, par<br />

Julien De Ruyck, au Centre de<br />

culture et d’animation, <strong>à</strong> La<br />

Madeleine, tél. 03 20 55 19 51.<br />

◗ Le 30 mars<br />

La framboise frivole, au Vivat<br />

<strong>à</strong> Armentières,<br />

tél. 03 20 77 18 77.<br />

◗ Le 1 er avril<br />

• Le Quatuor, au théâtre<br />

Sébastopol <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 33 17 34.<br />

• Anne Roumanoff, au Colisée <strong>à</strong><br />

Roubaix, tél. 03 20 24 07 07.<br />

◗ Le 5 avril<br />

Isabeau de R, <strong>à</strong> l’espace Agora<br />

<strong>à</strong> Santes, tél. 03 20 07 75 14.<br />

Salons/foires<br />

◗ Les 7 et 8 mars<br />

In VO Veritas, 4 e festival des<br />

langues, <strong>à</strong> la CCI-Grand Lille <strong>à</strong><br />

Lille, tél. 06 98 46 69 47.<br />

◗ Les 15 et 16 mars<br />

Exporama, 8 e salon du modélisme,<br />

au Palais des Grottes <strong>à</strong><br />

Cambrai, tél. 03 27 83 65 91.<br />

◗ Les 14, 15 et 16 mars<br />

8 e salon d’antiquaires, <strong>à</strong> la salle des<br />

Tertiales <strong>à</strong> Valenciennes,<br />

tél. 03 27 35 34 17.<br />

◗ Les 22, 23 et 24 mars<br />

Le marché de Ouagadougou,<br />

exposition-vente d’artisanat et<br />

d’objets d’art d’Afrique de<br />

l’Ouest, de 9 h <strong>à</strong> 19 h<br />

au complexe sportif du Fort<br />

Minique <strong>à</strong> Valenciennes.<br />

◗ Le 6 avril<br />

• La gourmandise s’invite, avec des<br />

restaurateurs, traiteurs,<br />

chocolatiers, boulangers,<br />

pâtissiers, débitants de<br />

boissons… de 10 h <strong>à</strong> 19 h <strong>à</strong> la salle<br />

des Augustins <strong>à</strong> Hazebrouck,<br />

au profit des Clowns de l’espoir.<br />

• Salon des collectionneurs, <strong>à</strong> la salle<br />

des fêtes de Vicoigne <strong>à</strong> Raismes,<br />

tél. 06 80 35 85 07.<br />

Tourisme<br />

◗ Le 29 mars<br />

Journée Saint-Piat, organisée par<br />

l’office de tourisme de Seclin,<br />

tél. 03 20 90 12 12.<br />

Danse<br />

◗ Les 12, 13 et 14 mars<br />

N’huit, chorégraphie Cyril<br />

Viallon, <strong>à</strong> la maison Folie de<br />

Wazemmes <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 09 45 50.<br />

◗ Le 25 mars<br />

Péplum, chorégraphie Nasser<br />

Martin-Gousset, <strong>à</strong> l’Hippodrome<br />

<strong>à</strong> Douai, tél.03 27 99 66 66.<br />

◗ Du 25 au 29 mars<br />

Repérages, rencontres<br />

internationales de la jeune<br />

chorégraphie <strong>à</strong> Lille et<br />

Roubaix, tél. 03 20 20 70 30.<br />

◗ Le 29 mars<br />

Passage, par l’école de danse<br />

B. Duchateau, <strong>à</strong> 21 h au théâtre<br />

municipal de Fourmies,<br />

tél. 03 27 60 50 51.<br />

◗ Les 29 et 30 mars<br />

Vertiges du vent, chorégraphie<br />

Gianni Joseph, au Grand Bleu <strong>à</strong><br />

Lille, tél. 03 20 09 45 50.<br />

Cirque<br />

◗ Le 15 mars<br />

Le cabaret du bout du monde,<br />

au Prato <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 52 71 24.<br />

◗ Les 15, 16 et 18 mars<br />

Tékatékatam, par la Cie Méli<br />

Mélo, au Grand Bleu <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 09 45 50.<br />

◗ Du 20 au 30 mars<br />

Volchok, par le cirque Trottola,<br />

sous chapiteau <strong>à</strong> Lille<br />

(Moulins), tél. 03 20 52 71 24.<br />

◗ Le 1 er avril<br />

Semianyki (la famille), par le Teatr<br />

Licedei, <strong>à</strong> l’Hippodrome <strong>à</strong><br />

Douai, tél. 03 27 99 66 66.<br />

Sport<br />

◗ Le 16 mars<br />

5 e balade au pays des géants, 5<br />

circuits de 6 <strong>à</strong> 25 km, départ<br />

de la salle des fêtes de<br />

St-Sylvestre-Cappel,<br />

tél. 03 28 40 15 54.<br />

◗ Le 24 mars<br />

La rando du printemps, 7 parcours<br />

de 5 <strong>à</strong> 50 km, départ de la<br />

salle des fêtes de Berthen,<br />

tél. 03 28 49 79 05.<br />

◗ Le 5 avril<br />

4 e open de lutte libre Lille-Métropole<br />

(juniors / seniors), de 10 <strong>à</strong> 16 h <strong>à</strong><br />

l’espace Defaucompret <strong>à</strong> Lille,<br />

tél. 03 20 47 84 45.<br />

Stages<br />

D.R.<br />

◗ Les 16, 29, 30 mars<br />

et 5 juillet<br />

Initiation au conte, par Jacques<br />

Phalempin, <strong>à</strong> Cassel,<br />

tél. 03 28 40 52 55.


Livres<br />

( )<br />

L’arbre <strong>à</strong> soi<br />

de Pascal Allard<br />

Son premier<br />

roman publié, un<br />

jeune écrivain se<br />

retrouve embarqué<br />

pour le Salon<br />

du Livre de<br />

Guyane. Un bien<br />

curieux endroit pour une rentrée<br />

littéraire ! Mais une excursion<br />

dans la jungle va vite modifier<br />

le cours des choses… À la<br />

fois satire du monde des lettres<br />

et roman d’aventures, L’arbre <strong>à</strong><br />

soi nous entraîne dans un périple<br />

peu commun au fin fond de<br />

l’Amazonie. Drôle et touchant.<br />

« Escales des lettres »,<br />

Le Castor Astral, 16 euros.<br />

Le mystère<br />

de l’île des Géants<br />

de Stephan Lewis<br />

Les aventures de<br />

Dany Ballantine<br />

et du professeur<br />

Joseph Winter,<br />

partis sur les<br />

traces de Lord<br />

Roclam mystérieusementdisparu<br />

alors qu’il recherchait la<br />

légendaire cité des Incas, vous<br />

mèneront de la jungle du Mato<br />

Grosso (en Amazonie) <strong>à</strong> l’île de<br />

Pâques et ses géants. Une investigation<br />

menée tambour battant<br />

qui vous transformera en explorateur-anthropologue<br />

perçant<br />

les mystères des sentinelles de<br />

pierre.<br />

Édilivre, 17 euros.<br />

CD<br />

( )<br />

Lucie Darm<br />

Des notes de<br />

contrebasse,<br />

une poignée<br />

de violoncelle,<br />

une touche<br />

de guitare…<br />

Seize cordes pour créer l’univers<br />

ludique et poétique de<br />

Lucie Darm qui parle d’oiseaux,<br />

d’amour, d’accident de voiture,<br />

d’horoscope.... De la chanson<br />

française d’aujourd’hui, qui<br />

sonne comme celle d’hier, charmante<br />

et simple.<br />

Bass and Co productions<br />

Bill Veuzet & Cie<br />

Étoiles de Terre<br />

Inclassable,<br />

l’atmosphère<br />

de Bill Veuzet<br />

conte la<br />

Terre et ses<br />

m a l h e u r s .<br />

Nappes légères de piano, une<br />

pointe de violon parfois, une guitare<br />

sage, les mélodies sont<br />

douces et travaillées. Le groupe<br />

oscille entre comptines faussement<br />

naïves et rythmes plus<br />

jazzy. Un album kaléidoscope<br />

surprenant enrichi d’un bonus<br />

vidéo.<br />

( )<br />

DVD<br />

La chanson de Raoul<br />

Ça a commencé<br />

comme une<br />

blague entre<br />

potes. Puis le<br />

succès a vite<br />

pris toute la<br />

place. Francis<br />

Delbarre, alias Raoul de<br />

Godewaersvelde, est devenu<br />

son personnage <strong>à</strong> part entière,<br />

grand gaillard du Nord, aux<br />

chansons <strong>à</strong> boire truculentes. À<br />

travers ce DVD, c’est l’épopée<br />

de Raoul qui nous est contée<br />

par sa famille et ses proches.<br />

Un témoignage tendre et émouvant.<br />

Nep TV et Til Productions. 23 euros.<br />

<strong>à</strong> table<br />

( )<br />

Ingrédients :<br />

(pour 6 personnes)<br />

Préparation :<br />

Confectionner la pâte sablée<br />

> Dans un saladier, mélanger<br />

la farine, le sucre glace,<br />

la pincée de sel, le beurre<br />

ramolli, les 2 jaunes d’œufs<br />

et un soupçon d’eau.<br />

Travailler du bout des doigts.<br />

Ajouter un peu de farine<br />

pour que la pâte ne colle<br />

pas.<br />

> Étaler la pâte, la mettre<br />

dans un moule, piquer<br />

le fond avec une fourchette,<br />

laisser reposer 30 mn puis<br />

cuire la pâte <strong>à</strong> blanc 20 mn<br />

<strong>à</strong> 220°.<br />

un plat, un chef<br />

Stéphane Her, du restaurant<br />

Le Bimberlot <strong>à</strong> Le Quesnoy<br />

Tarte au fromage<br />

blanc et spéculos<br />

Recette proposée<br />

par<br />

Pâte sablée<br />

> 200 g de farine<br />

> 125 g de beurre<br />

> 80 g de sucre glace<br />

> 2 œufs<br />

> une pincée de sel<br />

Appareil fromage blanc<br />

> 250 g de fromage blanc<br />

> 125 g de crème fraîche<br />

> 125 g de sucre glace<br />

> 4 feuilles de gélatine<br />

> 1/2 citron<br />

> 4 cuil. <strong>à</strong> soupe de lait<br />

> 125 g de spéculos<br />

Confectionner l’appareil<br />

> Dans un saladier, mélanger<br />

au fouet le fromage blanc<br />

et 125 g de crème fraîche,<br />

ajouter le sucre.<br />

> Dans une casserole, faire<br />

fondre la gélatine dans<br />

le lait avec le 1/2 citron,<br />

puis verser dans le saladier.<br />

> Battre les blancs en neige,<br />

les incorporer <strong>à</strong> l’appareil<br />

puis verser sur le fond de<br />

tarte, ajouter les spéculos<br />

écrasés.<br />

> Mettre au frais 3 ou<br />

4 heures avant de servir.<br />

LE NORD - MARS 2008 - 31

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