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Dossier<br />
Élections cantonales<br />
n°<strong>212</strong> - Mars 2008<br />
Édition Métropole<br />
L’avenir du Département<br />
Rencontre<br />
Dany Boon
Imagesdumois<br />
2 - LE NORD - MARS 2008<br />
L’atelier départemental du Verre, <strong>à</strong> Sars-Poteries, transformé en cuisine<br />
artistique ! L’artiste espagnol Joan Crous y a entrepris la fossilisation en verre<br />
d’une table après un dîner. L’événement a eu lieu le 7 février. Les restes du dîner<br />
vont subir une suite complexe de transformations pour devenir une œuvre d’art<br />
qui sera exposée au musée départemental du Verre en septembre prochain.<br />
Bernard Derosier, président du Conseil général,<br />
a découvert toute la richesse de la donation<br />
Tériade au musée départemental Matisse.<br />
Des œuvres de Picasso, Chagall, Giacometti (photo),<br />
Miró... enrichissent depuis le 26 janvier<br />
les collections du musée.<br />
Comme chaque début d’année,<br />
les géants ont fêté la sortie de<br />
leur calendrier. Ici <strong>à</strong> la Ferme d’en haut,<br />
<strong>à</strong> Villeneuve d’Ascq le 26 janvier.<br />
Ouahh la machine qui mange, super la machine<br />
qui fait des bébés... Depuis le 26 janvier, le Forum<br />
départemental des sciences propose aux 3 - 6 ans<br />
de venir découvrir ce qui est « Vivant pour de vrai ».
9 et 16 mars :<br />
élections cantonales<br />
Le Département joue un rôle important dans la vie<br />
de chacune et chacun d’entre nous. Action sociale,<br />
aménagement du territoire, culture, collèges,<br />
environnement sont autant d’exemples de ses<br />
domaines d’intervention. Ses compétences ont été<br />
constamment réaffirmées et renforcées.<br />
Pour décider des politiques <strong>à</strong> mener, dans le Nord,<br />
les Conseillers généraux sont élus pour 6 ans et<br />
siègent au sein de l’Assemblée départementale.<br />
Renouvelables par moitié, 41 d’entre eux seront<br />
concernés par les élections cantonales des 9 et<br />
16 mars prochains qui auront lieu le même jour<br />
que les élections municipales.<br />
À cette occasion, les Nordistes seront donc appelés<br />
<strong>à</strong> élire leur Conseiller général. Cet enjeu nous<br />
concerne toutes et tous, c’est pourquoi votre magazine<br />
Le Nord y consacre un dossier spécial.<br />
Vous en souhaitant bonne lecture.<br />
La rédaction<br />
Sommaire<br />
LE NORD - MARS 2008<br />
4/9<br />
10/15<br />
16/17<br />
19<br />
20/21<br />
22/27<br />
28<br />
29/31<br />
@ Retrouvez<br />
Actualité<br />
Édition Métropole<br />
Événements<br />
C’était le Nord en 14-18 • La parole est aux fenêtres •<br />
Le Nord au Salon du livre • La tête dans les étoiles...<br />
Solidarité - Santé<br />
Festival Handimusic : artistes avant tout • Prêts pour un Été<br />
en Nord • ACF cherche bénévoles • Combattre les suicides...<br />
Aménagement - Environnement<br />
Agendanaturellementsurchargé•Créerdelavaleurparle<br />
managementdecompétences•Grandnettoyage<strong>à</strong>laplage...<br />
Dossier<br />
Élections cantonales<br />
Les élections cantonales se dérouleront les dimanches 9 et 16<br />
mars. À cette occasion, la moitié des Conseillers généraux<br />
seront renouvelés (41 sur 79). C’est donc l’avenir du<br />
Département qui se joue dans quelques jours. Zoom sur une<br />
institution parfois méconnue, mais dont les décisions ont<br />
une influence essentielle sur la vie quotidienne des Nordistes.<br />
Édition Métropole<br />
Hellemmes : une maison pour les familles<br />
En guerre<br />
contre les dépendances<br />
Dany Boon<br />
Fatigué mais heureux<br />
Balade<br />
Danses autour du monde<br />
Salsa, tango, an-dro, sunu… Des noms de danses, comme<br />
des invitations au voyage. « Le Nord » propose un plongeon<br />
dans l’univers coloré des danses du monde, en compagnie de<br />
ceux qui les enseignent et les pratiquent.<br />
Côté collèges<br />
Des essais pour de vrai<br />
Temps libre<br />
Maubeuge accueille le Name • Copyright nature...<br />
le Département sur Internet : www.cg59.fr<br />
Magazine d’information du Conseil général du Nord - 2, rue Jacquemars Giélée - 59047 Lille Cedex<br />
Tél. 03 20 63 52 70 - Fax : 03 20 63 52 23 - e-mail : lenord@cg59.fr - Site Internet du Conseil général du Nord : www.cg59.fr<br />
Directrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron. Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet. Rédactrice en chef : Hélène<br />
Fanchini. Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville (Valenciennois), Antoine Platteel (Douaisis), Alexandra Pigny (Dunkerquois),<br />
Françoise Poiret-Colonge (Avesnois), Arnaud Raes (Cambrésis). Coordinatrice d’édition : Michèle Sandre. Secrétariat de rédaction : Laurence<br />
Blondel/Valérie Dassonville, assistées de Céline Foucart. Création et réalisation : Unité graphique de la DIC. Responsable photo : Dominique<br />
Lampla. Photographies : Christophe Bonamis, Pierre Cheuva, Philippe Houzé, Emmanuel Watteau, photothèque du Conseil général. Service iconographique<br />
: Sylvie Séverin. Conseil en communication : R Com’ Rigaux. Photogravure/Impression : SIB, Boulogne-sur-Mer. ISSN1169-4947.<br />
Dépôt légal : mars 2008. Tirage : 1 099 000 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés. © 2000. Le magazine Le Nord est distribué<br />
gratuitement <strong>à</strong> tous les habitants du Nord. Pour le recevoir <strong>à</strong> partir d’un autre département, veuillez contacter le service Lecteurs-<br />
Abonnements au 03 20 63 52 38. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez <strong>à</strong> elourme@cg59.fr<br />
Imprimé sur papier recyclé.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 3
Événements<br />
Le Nord<br />
au Salon du livre<br />
Cette année encore, le Nord sera présent au<br />
Salon du livre de Paris qui aura lieu du 14 au<br />
19 mars <strong>à</strong> la Porte de Versailles, avec pour<br />
invité d’honneur Israël. Le Département, par<br />
le biais des médiateurs culturels qui œuvrent<br />
sur le territoire, emmènera <strong>à</strong> deux reprises<br />
des personnes en insertion pour une rencontre<br />
avec un éditeur et un écrivain. Ainsi, elles<br />
pourront découvrir un club jeunesse, un<br />
village manga et une exposition sur Le Chat<br />
de Philippe Geluck.<br />
L’association des éditeurs<br />
du Nord Pas-de-Calais<br />
accueillera le public sur son<br />
stand pour des animations<br />
et séances de dédicaces<br />
en présence des auteurs<br />
de la région.<br />
La tête<br />
dans les étoiles<br />
Guillaume Hénin, 14 ans, originaire de Belgique,<br />
est l’heureux gagnant du concours de planètes,<br />
organisé par le musée atelier départemental<br />
du Verre <strong>à</strong> Sars-Poteries, <strong>à</strong> l’occasion de<br />
l’exposition d’Annie Cantin. Le jeune homme,<br />
qui pratique la gravure et le dessin, avait réalisé<br />
une planète en pâte <strong>à</strong> modeler « sphérique et de<br />
toutes les couleurs » (visible sur www.cg59.fr).<br />
Il remporte une petite pièce en verre, soufflée<br />
par Annie Cantin. Lors de la remise de prix,<br />
il a également eu l’occasion de s’initier<br />
<strong>à</strong> la technique du verre soufflé.<br />
4 - LE NORD - MARS 2008<br />
* Entrée : 7 euros.<br />
Rens. sur<br />
www.salondulivreparis.com<br />
Lors du Salon du livre<br />
2007.<br />
Guillaume Hénin est le gagnant<br />
du concours de planètes.<br />
Le Département<br />
se souvient<br />
Cette année marque le 90 e<br />
anniversaire de la fin de la première<br />
guerre mondiale. Le<br />
Département du Nord a souhaité<br />
commémorer cet événement<br />
au travers d’une<br />
opération intitulée « C’était le<br />
Nord en 14-18 ». Tout au long de<br />
l’année, il proposera avec de<br />
nombreux partenaires un programme<br />
d’animations sur l’ensemble<br />
du territoire : colloques,<br />
expositions, spectacles, publications,<br />
concours, rythmeront<br />
ce 90 e anniversaire.<br />
L’objet de cette manifestation<br />
vise notamment <strong>à</strong> retracer la<br />
vie quotidienne dans le Nord<br />
entre 1914 et 1918. Le coup<br />
d’envoi des commémorations a<br />
été donné le 29 février aux<br />
Archives départementales du<br />
Nord où a été présentée la brochure<br />
qui reprend l’intégralité<br />
des manifestations prévues.<br />
Cette brochure est disponible<br />
dans les offices de tourisme, les<br />
mairies ainsi que dans de nombreux<br />
lieux <strong>à</strong> vocation culturelle.<br />
Parallèlement, Le Nord mettra chaque<br />
mois en valeur une manifestation.<br />
Ainsi, en ce mois de mars, un colloque<br />
est organisé conjointement <strong>à</strong><br />
Ypres et <strong>à</strong> la Villa départementale<br />
Marguerite-Yourcenar <strong>à</strong> Saint-Jans-<br />
Cappel, sur le thème « La Grande<br />
Guerre : un siècle de fictions romanesques<br />
».<br />
@<br />
Les 13 et 14 mars au In Flanders<br />
Field Museum d’Ypres.<br />
Rens : 00 32 (0) 477 89 82 81.<br />
Le 15 mars <strong>à</strong> la Villa départementale<br />
Marguerite-Yourcenar, 2266, route<br />
du parc <strong>à</strong> Saint-Jans-Cappel.<br />
Rens : 03 28 43 83 05<br />
et sur le site Internet du Département<br />
du Nord : www.cg59.fr<br />
Budget 2008 : près de 3 milliards d’euros<br />
Le Conseil général se réunissait en séance plénière les 25, 26 et 27<br />
février pour voter le budget 2008 du Département. Ce vote sera<br />
détaillé dans Le Nord d’avril. D’ores et déj<strong>à</strong> vous pouvez trouver<br />
toutes les informations sur le budget 2008 sur le site<br />
du Département www.cg59.fr
La parole est aux fenêtres<br />
Depuis sept ans, l’arrivée du printemps<br />
est accueillie dans la métropole lilloise<br />
par l’opération « Les fenêtres qui parlent<br />
». Dans 16 quartiers, répartis sur<br />
plusieurs communes, les habitants prêtent<br />
pour quelques semaines leurs fenêtres<br />
<strong>à</strong> des artistes locaux pour y exposer<br />
leurs œuvres. Peintures, sculptures,<br />
photos, dessins, collages... s’affichent<br />
derrière les vitres, pour une exposition<br />
géante, ouverte <strong>à</strong> tous, libre et gratuite.<br />
« Tout le monde peut prêter sa fenêtre<br />
», expliquent en substance les organisateurs.Danschaquequartier,l’opération<br />
est portée par une association locale (29<br />
au total) qui organise une rencontre<br />
entre les habitants et les artistes afin<br />
que chacun choisisse <strong>à</strong> qui il veut prêter<br />
ses fenêtres et inversement.<br />
Initiées par l’association Réso-Asso-<br />
Métro, « Les fenêtres qui parlent » rassembleront<br />
cette année 1 300 habitants<br />
et 550 artistes du 14 mars au 6 avril. De<br />
nombreuses fêtes de quartier et animations<br />
sont prévues durant les quatre<br />
week-ends.<br />
L’initiative commence <strong>à</strong> faire des petits.<br />
« Nous parrainons les personnes qui souhaitent<br />
reproduire la même opération<br />
Pas de frontières<br />
pour la coopération<br />
Lacoopérationtransfrontalièreintéressedenombreusesassociations<br />
et collectivités. Nombre de leurs représentants se sont<br />
retrouvésfinjanvier,<strong>à</strong>l’initiativedelaProvincedeFlandreoccidentale<br />
et du Département du Nord, pour une journée de rencontre<br />
transfrontalière, sur le thème « Jeunesse et Éducation ». Grâce <strong>à</strong><br />
plusieursstandset<strong>à</strong>desinterventionsorales,chacunapuéchangersesexpériencesentermedecoopérationtransfrontalièremaisaussidécouvrirleprogrammedefinancementInterregIVpermettantlamiseenplacedecegenredeprojet.Pourl’occasion,leDépartementduNord,déj<strong>à</strong>engagédanslacoopérationtransfrontalière,<br />
estvenuprésentersesmissionsetnotammentEpicéa,Espacede<br />
préventionetd’informationsurlesconduitesaddictives.<br />
Une journée de rencontre transfrontalière sur le thème<br />
« Jeunesse et éducation ».<br />
Dans les quartiers, les habitants prêtent leurs fenêtres aux artistes.<br />
dans un autre lieu ou <strong>à</strong> une autre date,<br />
explique Béatrice Auxent, co-fondatrice<br />
de Réso-Asso-Métro. Ainsi, les fenêtres<br />
parleront <strong>à</strong> Dunkerque, Armentières,<br />
Charleroi en Belgique et bientôt <strong>à</strong> Valenciennes.<br />
Elles seront d’autant plus<br />
bavardes que cette année, dans la<br />
métropole, les habitants étaient invités<br />
<strong>à</strong> écrire de très courts poèmes, <strong>à</strong> l’image<br />
des haïkus japonais, qui seront également<br />
exposés.<br />
Les fenêtres qui parlent, du 14 mars au 6 avril.<br />
Renseignements au 06 10 31 10 77. Programme<br />
complet sur lesfenetresquiparlent.org<br />
Sauvez votre patrimoine<br />
et gagnez !<br />
Une réalisation primée <strong>à</strong> Obies.<br />
Chaque année, le Département du Nord organise un concours de<br />
restauration du patrimoine privé. Si vous êtes heureux propriétaire<br />
d’une ferme, d’une chaumière, d’un moulin, d’une grange, d’une<br />
maison d’habitation non classée parmi les monuments historiques<br />
et que vous y avez effectué des travaux de rénovation, vous pouvez<br />
concourir. Le dépôt des dossiers de candidature est fixé, au plus<br />
tard, au 17 octobre 2008.<br />
Rens. direction de l’Action culturelle, service Patrimoine,<br />
51, rue Gustave-Delory, 59047 Lille cedex. Tél. 03 20 63 50 17.<br />
Dossier d’inscription téléchargeable sur www.cg59.fr<br />
LE NORD - MARS 2008 - 5
Solidarité-Santé<br />
Semaine<br />
du handicap<br />
L’Association des paralysés de France<br />
organise comme chaque année une opération<br />
de sensibilisation au handicap<br />
ainsi qu’une récolte de fonds. Cette<br />
semaine a lieu du 10 au 16 mars. L’association<br />
recherche sur tout le département<br />
des personnes bénévoles pour<br />
déposer les enveloppes de recherche de<br />
don dans les boîtes aux lettres. Les dons<br />
récoltés permettront <strong>à</strong> l’APF de mener <strong>à</strong><br />
bien des projets de proximité en faveur<br />
des personnes en situation de handicap<br />
moteur.<br />
Rens. Délégation APF du Nord,<br />
231, rue Nationale <strong>à</strong> Lille.<br />
Tél. 03 20 57 99 84.<br />
Automobile<br />
et handicap<br />
Comment aménager sa voiture lorsque<br />
l’on est handicapé ? Quelles sont les<br />
aides financières ? À qui s’adresser ?<br />
Comment se former<br />
<strong>à</strong> la conduite ?<br />
Vous trouverez les<br />
réponses <strong>à</strong> toutes<br />
ces questions<br />
dans le guide<br />
Handicap et automobile.<br />
L’édition<br />
2008 s’est enrichie<br />
de deux<br />
n o u v e l l e s<br />
rubriques sur les<br />
Maisons départementales<br />
des personnes handicapées<br />
(MDPH) et les installateurs-équipementiers.<br />
Démarches <strong>à</strong> entreprendre, liste<br />
des matériels, des fournisseurs et des<br />
prix, renseignements pratiques, tout y<br />
est.<br />
Association point carré handicap :<br />
11, rue Claude-Liard 92380 Garches.<br />
Tél. 01 47 01 09 60.<br />
Prix : 7 euros (frais d’envoi compris).<br />
6 - LE NORD - MARS 2008<br />
25 artistes se sont exprimés sur scène.<br />
Festival Handimusic :<br />
artistes avant tout<br />
Faxy est auteur-compositeur-interprète.<br />
Il est aussi non-voyant. Devant un millier<br />
de personnes réunies cet après-midi<br />
de janvier dans le hall 3000 de Gayant-<br />
Expo, <strong>à</strong> Douai, il a interprété une chanson<br />
de sa composition, Emmène-moi.<br />
Mélanie, elle, a choisi une chanson de<br />
Céline Dion, Je ne vous oublie pas. Il se<br />
trouve qu’elle est, aussi, polyhandicapée.<br />
Lors du premier festival Handimusic,<br />
quelque 25 artistes ont ainsi pu s’exprimer<br />
sur scène. Pour la plupart d’entre<br />
eux, c’était une grande première. Handicapés<br />
physiques, mentaux ou sensoriels,<br />
ils viennent de 15 établissements<br />
du Nord Pas-de-Calais — foyers, maisons<br />
d’accueil spécialisées (MAS), établissements<br />
et services d’aide par le travail<br />
(ESAT), etc.<br />
« Le public n’est pas venu voir des handicapés<br />
sur scène, mais des artistes<br />
handicapés », explique Sébastien<br />
Capron, animateur <strong>à</strong> l’accueil de jour<br />
des Papillons-Blancs de Douai (APEI). Il<br />
est l’initiateur de ce festival, préparé<br />
pendant un an par le comité d’organisation<br />
qui s’est créé <strong>à</strong> cette occasion au<br />
sein de l’APEI.<br />
Un jury a décerné la « Clé d’or » de ce<br />
festival (le prix d’excellence) au foyer de<br />
vie Bernard-Pagniez (Auberchicourt).<br />
Le prix « Groupe de musique » est allé<br />
aux ateliers du Val de Sambre (Hautmont),<br />
celui de la danse au foyer Paul-<br />
Levayer (Caudry) et celui du chant <strong>à</strong><br />
Faxy (foyer Symphonia <strong>à</strong> Bauvin).<br />
Enfin l’interprétation de L’Aigle noir de<br />
Barbara permet <strong>à</strong> Dominique (Habitat<br />
de Lille) de bénéficier de l’enregistrement<br />
d’un CD aux studios Coppélia, <strong>à</strong><br />
Paris. L’année prochaine, l’équipe organisatrice<br />
souhaite mettre en place, toujours<br />
<strong>à</strong> Douai, un festival Handimusic de<br />
dimension nationale.<br />
Antoine Platteel
Prêts pour « Un été en Nord » ?<br />
« Un été en Nord » permet <strong>à</strong> des jeunes de 11 <strong>à</strong> 15 ans de pratiquer de nombreuses activités.<br />
Le Département organise chaque<br />
année l’opération « Un été en<br />
Nord ». Celle-ci permet <strong>à</strong> des jeunes<br />
collégiens âgés de 11 <strong>à</strong> 15 ans qui ne<br />
partent pas en vacances de pratiquer<br />
de nombreuses activités au<br />
cours de séjours d’une durée de<br />
cinq jours et quatre nuits. « Un été<br />
en Nord » se déroulera durant tout<br />
le mois d’août dans six lieux différents<br />
répartis sur l’ensemble du<br />
Département. L’organisation des<br />
séjours favorisera également l’accueil<br />
et l’intégration de jeunes porteurs<br />
d’un handicap.<br />
Les séjours « Un été en Nord » sont<br />
gratuits, sans condition de ressources.<br />
Les inscriptions commenceront<br />
dès le mois de juin, dans la<br />
limite des places disponibles.<br />
Pour tout renseignement :<br />
Mission prévention jeunesse,<br />
03 20 12 76 80.<br />
Services <strong>à</strong> la personne :<br />
pensez au Cesu<br />
Le Chèque emploi services universel<br />
est la solution pour permettre aux<br />
particuliers de payer travaux de<br />
ménage, de repassage, de jardinage<br />
ou de baby-sitting. Il offre la possibilité<br />
de prendre en charge le coût<br />
de l’emploi <strong>à</strong> domicile ou le coût des<br />
prestations proposées par une<br />
entreprise de services <strong>à</strong> domicile.<br />
Il se décline en deux offres : le<br />
Chèque emploi service universel<br />
bancaire, diffusé par les établissements<br />
bancaires ayant signé une<br />
convention avec l’État, qui s’utilise<br />
comme un chèque et le Chèque<br />
emploi service universel préfinancé,<br />
préidentifié au nom du bénéficiaire,<br />
<strong>à</strong> valeur définie, diffusé par des<br />
organismes cofinanceurs (mutuelles,<br />
assurances, caisses de retraites, collectivités<br />
territoriales...), qui sert <strong>à</strong><br />
payer un prestataire de services <strong>à</strong> la<br />
personne ou un salarié.<br />
L’utilisateur de Cesu bénéficie de<br />
formalités de déclaration d’emploi<br />
du salarié simplifiées, de la garantie<br />
d’être couvert en cas d’accident du<br />
travail du salarié, de régler tout ou<br />
partie du salaire du salarié. En outre,<br />
un avantage fiscal peut lui être<br />
octroyé sous la forme d’une réduction<br />
ou d’un crédit d’impôt pouvant<br />
atteindre la moitié des sommes versées.<br />
Rens. sur www.cesu.urssaf.fr<br />
Combattre<br />
les suicides<br />
La Fondation de France lance un appel <strong>à</strong><br />
projet sur le thème de la prise en charge<br />
des jeunes suicidants. La France est en<br />
effet un des pays les plus touchés par<br />
le suicide des jeunes, deuxième cause de<br />
mortalité chez les 14-25 ans,<br />
après les accidents de la route.<br />
Si vous avez un projet sur la formation<br />
des professionnels, l’évaluation<br />
des pratiques ou le dépistage<br />
et l’orientation des jeunes<br />
en risque suicidaire,<br />
vous pouvez répondre<br />
<strong>à</strong> cet appel jusqu’au 23 mai 2008.<br />
Dossier <strong>à</strong> télécharger<br />
sur www.fondationdefrance.org<br />
(rubrique « trouvez un financement »)<br />
ou par mail <strong>à</strong> santedesjeunes@fdf.org.<br />
ACF cherche<br />
bénévoles<br />
L’association Action contre la faim<br />
recherche des bénévoles<br />
pour l’organisation de sa onzième course<br />
contre la faim. Cette manifestation<br />
aura lieu le 16 mai. Elle rassemblera<br />
dans la région plus de 16 000 collégiens<br />
et lycéens. Au préalable, les bénévoles<br />
se rendront dans les établissements<br />
scolaires participants, pour sensibiliser<br />
les élèves aux problèmes liés <strong>à</strong> la faim<br />
dans le monde. Ils assureront également<br />
l’encadrement de la course le jour J.<br />
Rens : Laurence Pinoit,<br />
06 20 52 34 36.<br />
Internet : www.actioncontrelafaim.org<br />
LE NORD - MARS 2008 - 7
Aménagement-Environnement<br />
Une métropole<br />
européenne<br />
L’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai<br />
est née. Une réunion d’installation<br />
officielle s’est déroulée fin janvier<br />
<strong>à</strong> Courtrai. Ce tout premier Groupement<br />
européen de coopération territoriale vise<br />
<strong>à</strong> renforcer les liens et les échanges<br />
entre toutes les autorités de cette zone<br />
transfrontalière : État, Région,<br />
Département, Lille métropole communauté<br />
urbaine côté français et groupements de<br />
communes, État fédéral, gouvernement<br />
flamand, région wallone, provinces<br />
de Flandre occidentale et du Hainaut,<br />
communauté française, côté belge.<br />
Un premier pas pour mener ensemble<br />
des projets de développement<br />
de cette zone et pour faciliter le quotidien<br />
des habitants de cette nouvelle métropole<br />
franco-belge.<br />
Grand nettoyage<br />
<strong>à</strong> la plage<br />
Pollution et respect de la biodiversité sont<br />
devenus des préoccupations quotidiennes. Pour<br />
sensibiliser le grand public <strong>à</strong> ces thématiques,<br />
le CPIE (Centre permanent d’initiatives pour<br />
l’environnement) Flandre maritime organise<br />
le 22 mars un grand nettoyage de la plage<br />
au départ de l’office de tourisme<br />
de Leffrinckoucke <strong>à</strong> 14 h. En introduction,<br />
les participants recevront une explication sur<br />
ce que l’on appelle les laisses de mer. Composées<br />
de tout ce que la mer ramène sur le rivage,<br />
elles peuvent être un parfait engrais pour les<br />
plantes de la plage lorqu’elles sont naturelles.<br />
Ensuite, le public passera les gants pour un<br />
ramassage manuel. Parallèlement un nettoyage<br />
mécanique sera effectué par une cribleuse, pour<br />
pouvoir au final comparer les « récoltes ».<br />
Les déchets seront ensuite triés puis pesés.<br />
Rens. CPIE Flandre Maritime,<br />
rue Jules-Delvallez <strong>à</strong> Zuydcoote.<br />
Tél. 03 28 26 86 76.<br />
www.cpieflandremaritime.org<br />
8 - LE NORD - MARS 2008<br />
Agenda<br />
naturellement surchargé<br />
Le guide des rendezvous<br />
nature 2008 est<br />
paru. Il comporte environ<br />
580 propositions de<br />
balades et de visites<br />
guidées dans les sites<br />
naturels remarquables<br />
du département.<br />
Plusieurs nouveautés<br />
figurent au programme :<br />
les deux voies vertes, en<br />
Avesnois entre Ferrièrela-Grande<br />
et Glageon et<br />
dans le Douaisis entre<br />
Orchies et Fenain, ainsi<br />
que le marais de Cappelle-la-Grande<br />
dans le<br />
Dunkerquois.<br />
De même, l’exceptionnel<br />
terril de Roost-Warendin<br />
accueillera pour la première<br />
fois des rendezvous<br />
nature. Leur<br />
animation est assurée,<br />
comme chaque année<br />
par le Département et<br />
des membres d’associations<br />
locales de protection<br />
de l’environnement.<br />
Le thème principal du guide tourne<br />
autour des services que nous rend<br />
la nature. Ainsi comporte-t-il de<br />
nombreuses fiches pratiques sur le<br />
rôle des hirondelles, des rapaces, de<br />
l’ortie etc. Parmi les rendez-vous,<br />
certains commencent <strong>à</strong> être bien<br />
connus, comme l’opération « Fréquence<br />
grenouille », qui a lieu<br />
jusque fin avril, la fête de la nature,<br />
les 24 et 25 mai prochains, ou la<br />
nuit de la chauve-souris, programmée<br />
les 30 et 31 août.<br />
Pour davantage de lisibilité, de nouveaux<br />
petits symboles ont été ajoutés<br />
dans le guide, signalant<br />
notamment les lieux et visites<br />
accessibles aux personnes <strong>à</strong> mobi-<br />
lité réduite ainsi que les services de<br />
transport en commun les plus<br />
proches.<br />
Arnaud Raes<br />
Parmi les premiers rendez-vous de mars :<br />
la sortie sur le thème des amphibiens<br />
sur le terril Sainte-Marie d’Auberchicourt<br />
le 14 mars (03 21 54 75 00).<br />
Les 15 et 16 <strong>à</strong> Bray-Dunes, vous pourrez<br />
participer <strong>à</strong> l’entretien<br />
et au débroussaillage<br />
de la dune du Perroquet :<br />
RV <strong>à</strong> 9 h <strong>à</strong> l’entrée du site.<br />
Plus d’infos sur www.cg59.fr
Créer de la valeur<br />
par le management des compétences<br />
Les ruches d’entreprises, créées par le Département,<br />
fêtent en 2008 leurs 20 ans. À cette occasion, nous vous<br />
présentons, chaque mois une entreprise implantée en ruche.<br />
Portrait, ce mois-ci, de la société Tehms qui s’est installée<br />
<strong>à</strong> Villeneuve d’Acsq, au Centre innovation CIEL.<br />
Ingénieur Télécom, titulaire d'un<br />
master en entrepreneuriat et<br />
management de l'innovation, Ingrid<br />
Battistetti avait depuis longtemps<br />
le souhait de créer son entreprise.<br />
Elle s’est lancée avec son frère<br />
également ingénieur Télécom et<br />
spécialiste en ingénierie logicielle.<br />
« Nous voulions mettre en place un<br />
outil de gestion des compétences,<br />
explique la jeune femme. Nous<br />
intervenons dans l’identification et<br />
l’évaluation des compétences, analysons<br />
quels sont les besoins des<br />
salariés et de l’entreprise et <strong>à</strong> partir<br />
de l<strong>à</strong>, nous mettons en place des<br />
actions. » Et cela peut être du<br />
conseil, de l’accompagnement (sur<br />
mesure et <strong>à</strong> différents degrés), de<br />
la formation… Tehms a aussi créé<br />
le logiciel Syriel : « les logiciels<br />
existants ont souvent une<br />
approche administrative, affirme<br />
Ingrid Battistetti, Syriel a davantage<br />
une approche management<br />
Le Département a installé sa première<br />
éolienne au collège Jean-<br />
Deconinck, <strong>à</strong> Saint-Pol-sur-Mer, sur<br />
une terrasse située <strong>à</strong> quinze mètres<br />
du sol. Il s’agit d’une éolienne horizontale,<br />
constituée d’un stator fixe<br />
et d’un rotor mobile de quatre<br />
mètres de diamètre. Ce type d’éolienne<br />
est adapté aux vents urbains,<br />
souvent turbulents. Et sa structure<br />
tubulaire rigide lui permet de résister<br />
<strong>à</strong> des vents violents : au bord de<br />
la mer du Nord, ça souffle fort !<br />
Avec un vent de 54 km/h, cette<br />
éolienne d’un gabarit modeste (800<br />
kilos) produira 1,3 kW. La puissance<br />
dégagée sera de 4,4 kW pour un vent<br />
qui intègre durablement les ressources<br />
de l’entreprise. » Qu’il<br />
s’agisse de fidéliser et motiver ses<br />
collaborateurs, de faire évoluer les<br />
métiers, de gérer la pyramide des<br />
âges en anticipant le départ de<br />
compétences stratégiques ou de<br />
renforcer les passerelles entre<br />
écoles et monde professionnel, les<br />
services proposés prennent en<br />
compte <strong>à</strong> la fois les enjeux stratégiques<br />
de l’entreprise et l’implication<br />
des salariés.<br />
Lauréate de nombreux concours<br />
(l’incubateur régional MITI, Lille<br />
métropole initiative, Oseo innovation<br />
— ex-Anvar —, Nord entreprendre),<br />
Tehms — après avoir été<br />
accompagnée pendant plus de deux<br />
ans par Cré’Innov (le pré-incubateur<br />
de l’université de Lille 1) — a<br />
fait le choix de s’installer en ruche<br />
innovante car « ici, les autres créateurs<br />
rencontrent les mêmes problématiques<br />
que nous et nous pou-<br />
L’Agenda 21 départemental<br />
Saint-Pol rime avec Éole !<br />
de 90 km/h, et de 10 kW pour un<br />
vent de 140 km/h. À 216 km/h, l’éolienne<br />
sera arrêtée ! On estime que<br />
cet apport d’électricité couvrira, suivant<br />
les conditions météorologiques,<br />
suivant la période de l’année, de 3 <strong>à</strong><br />
10 % de la consommation de ce collège<br />
qui compte quelque 600 élèves.<br />
Cette première éolienne « départementale<br />
» a un caractère expérimental.<br />
Elle entre dans le cadre d’un Plan<br />
de maîtrise de l’énergie dans les collèges<br />
du Nord élaboré par le Département.<br />
L’énergie produite par<br />
l’éolienne de Saint-Pol-sur-Mer<br />
devrait être de 10 000 kWh par an.<br />
Ce qui correspond <strong>à</strong> deux tonnes de<br />
Frédéric Eeckhout et Ingrid Battistetti,<br />
de la société Tehms.<br />
vons discuter ensemble. Nous ne<br />
sommes pas seuls. » L’entreprise<br />
compte aujourd’hui quatre salariés<br />
et prévoit d’embaucher. En terme<br />
de stratégie, elle entend développer<br />
son travail en partenariat avec des<br />
cabinets conseil, consultants indépendants…<br />
Valérie Dassonville<br />
Pour plus d’info : www.tehms.com.<br />
Tehms : Centre Innovation CIEL,<br />
Parc scientifique de la Haute Borne,<br />
5, rue Héloïse 59650 Villeneuve d’Ascq<br />
Tél. 03 20 59 49 05.<br />
Une éolienne horizontale adaptée<br />
aux vents urbains.<br />
C0 2 par an de rejet en moins dans<br />
l’atmosphère.<br />
Antoine Platteel<br />
LE NORD - MARS 2008 - 9
Dossier<br />
Dossier réalisé en collaboration<br />
avec les étudiants de première année<br />
de l’École supérieure de Journalisme de Lille.<br />
Photos : Christophe Bonamis, Pierre Cheuva,<br />
Philippe Houzé, Dominique Lampla,<br />
Emmanuel Watteau.<br />
Les élections cantonales se dérouleront<br />
les dimanches 9 et 16 mars. À cette occasion,<br />
la moitié des Conseillers généraux<br />
seront renouvelés (41 sur 79).<br />
C’est donc l’avenir du Département qui se joue<br />
dans quelques jours. Zoom sur une institution parfois<br />
méconnue, mais dont les décisions ont une influence<br />
essentielle sur la vie quotidienne des Nordistes.<br />
Élections cantonales<br />
les 9 et 16 mars L’avenir<br />
D<br />
evinette : quel est le point commun entre un voyageur<br />
interurbain, une personne âgée et un allocataire du<br />
RMI ? Réponse : le Département. S’il intervient principalement<br />
dans le domaine de l’action sociale, il est également<br />
compétent dans l’aménagement du territoire, l’environnement,<br />
le tourisme, les transports, l’éducation, le sport... Voter,<br />
c’est-<strong>à</strong>-dire participer au choix de son Conseiller général, est<br />
donc essentiel.<br />
Un budget de 3 milliards<br />
Autre devinette : depuis quand les Départements existent-ils ?<br />
Le découpage du territoire en départements trouve son origine<br />
dans la Révolution de 1789. Longtemps restés dans l’ombre<br />
de l’État, les Départements bénéficiaient de peu de<br />
pouvoir décisionnel. Cette situation a très largement évolué.<br />
Depuis les premières lois de décentralisation en 1982, la prise<br />
de décisions <strong>à</strong> l’échelle du Département revient au président<br />
10 - LE NORD - MARS 2008<br />
du Conseil général (actuellement Bernard Derosier). Au fil des<br />
lois, ont été transférées de plus en plus de compétences de<br />
l’État aux Départements. Le budget du Département du Nord<br />
avoisine les 3 milliards d’euros.<br />
Un élu par canton<br />
Le Département du Nord compte six arrondissements, euxmêmes<br />
divisés en 79 cantons. Dans chaque canton, un seul<br />
Conseiller général est élu. Le déroulement de l’élection est<br />
simple. Il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire <strong>à</strong> deux<br />
tours, comme pour l’élection présidentielle. Les habitants de<br />
chaque canton votent donc pour une personne. Si aucun candidat<br />
n’obtient la majorité au premier tour, un deuxième tour<br />
a lieu. La durée du mandat d'un Conseiller général est de six<br />
ans. Les Conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les<br />
trois ans. Dans quelques jours, il appartient donc <strong>à</strong> la moitié<br />
des habitants du Nord de désigner 41 nouveaux Conseillers<br />
généraux (voir la liste des cantons renouvelables p.15).
du Département<br />
Les étapes de la décentralisation<br />
1982 : la loi du 2 mars (dite loi<br />
Defferre) transfère l’exécutif du<br />
Département du préfet au président du<br />
Conseil général.<br />
1983 <strong>à</strong> 1986 : une série de textes<br />
détermine la nouvelle répartition des<br />
compétences entre l’État et les collectivités<br />
territoriales. L’action sociale et<br />
les collèges sont désormais du ressort<br />
des Conseils généraux.<br />
2001 (loi du 20 juillet 2001) : les<br />
Départements prennent en charge<br />
l’Allocation personnalisée d’autonomie<br />
qui concerne les personnes âgées.<br />
2004 (loi du 18 décembre 2003) : la<br />
gestion du RMI passe sous la responsabilité<br />
du Département.<br />
2006 (loi du 11 février 2005) : création<br />
de la Prestation compensatoire du<br />
Handicap (PCH) gérée par le<br />
Département.<br />
2007 : l‘État transfère aux<br />
Départements un certain nombre de<br />
routes départementales (440 km dans<br />
le Nord) ainsi que la gestion des agents<br />
techniciens, ouvriers et de service<br />
(ATOS) des collèges (1 700 personnes<br />
dans le Nord).<br />
Le saviez-vous ?<br />
Un homme, une femme<br />
3 %. Le chiffre est faible. Il représente<br />
le pourcentage de femmes <strong>à</strong> la présidence<br />
des 100 Conseils généraux. Les<br />
Conseillères générales remplissent<br />
quant <strong>à</strong> elles 10 % des assemblées.<br />
Pour plus d’équité, la loi sur la parité<br />
votée en janvier 2007 s’appliquera dès<br />
les élections cantonales de mars 2008.<br />
Chaque conseiller général sera désormais<br />
élu avec un remplaçant, nécessairement<br />
de sexe opposé. Celui-ci sera<br />
appelé(e) <strong>à</strong> occuper le siège en cas de<br />
vacance.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 11
Dossier<br />
Élections cantonales : l’avenir du Département<br />
L’action sociale, deux tiers du budget<br />
Enfants en bas âge, femmes enceintes, jeunes en difficulté, personnes âgées,<br />
personnes handicapées, allocataires du RMI...<br />
le Département accompagne toutes les personnes « vulnérables ».<br />
Au service<br />
des tout-petits<br />
De 0 <strong>à</strong> 6 ans, tous les enfants<br />
peuvent bénéficier d’un suivi<br />
médical et social dans les services<br />
de Protection maternelle<br />
et infantile (PMI) du<br />
Département. Les consultations<br />
sont gratuites et confidentielles.<br />
Les services de PMI s’adressent également aux femmes avant<br />
leur grossesse (notamment pour les conseiller dans leur<br />
contraception) et pendant la grossesse (que la femme désire<br />
ou non garder l’enfant).<br />
Enfin, toutes les structures accueillant des enfants entre 0 et 6<br />
ans (crèches, haltes-garderies, assistantes maternelles, etc.)<br />
doivent obtenir un agrément du Département.<br />
Foyer<br />
ou famille d’accueil<br />
Lorsqu’un enfant est retiré <strong>à</strong> sa famille, par décision judiciaire,<br />
les services du Département prennent le relais. Selon<br />
les cas, l’enfant sera placé en foyer ou en famille d’accueil,<br />
c’est-<strong>à</strong>-dire chez un ou une assistant(e) familial(e). « Lorsqu’on<br />
vit en famille, il y a beaucoup<br />
plus d’affectif et certains<br />
enfants ont besoin<br />
de neutralité », explique<br />
Mme Théry, assistante<br />
familiale <strong>à</strong> Herlies. Les<br />
Des aides personnalisées<br />
> L’APA<br />
(Allocation personnalisée d’autonomie)<br />
Créée en 2001, cette aide a été mise en<br />
place pour améliorer la prise en charge des<br />
personnes dépendantes de plus de 60 ans.<br />
Gérée par les Départements, elle concerne<br />
un peu plus de 35 000 personnes dans le<br />
Nord.<br />
12 - LE NORD - MARS 2008<br />
> Le RMI<br />
(Revenu minimum d’insertion)<br />
Fin 2003, il est passé entièrement sous la<br />
responsabilité des Départements. En 2007,<br />
15 % du budget a été consacré <strong>à</strong> son financement<br />
dans le Nord. Près de 72 000 personnes<br />
en bénéficient chaque mois.<br />
enfants ne sont pas confiés <strong>à</strong> la légère. Les familles d’accueil<br />
doivent avant tout recevoir un agrément après une procédure<br />
longue de plusieurs mois. « L’Aide sociale <strong>à</strong> l’enfance (ASE)<br />
met <strong>à</strong> notre disposition des psychologues, des éducateurs et<br />
un référent pour chaque enfant », précise Mme Théry.<br />
Aujourd’hui, le Département du Nord emploie 2 600 assistants<br />
familiaux.<br />
Respecter le choix<br />
des personnes âgées<br />
Pour améliorer la prise en charge<br />
des personnes âgées dépendantes,<br />
l’Allocation personnalisée d’autonomie<br />
(APA) a été créée en 2001.<br />
L’APA est gérée par le<br />
Département. Le bénéficiaire doit<br />
être âgé de plus de 60 ans et être<br />
en situation de perte d’autonomie.<br />
Son niveau de revenu est également<br />
pris en compte dans le calcul<br />
du montant de l’aide. Selon<br />
Pascaline Cauvet, responsable d’un service d’aide aux personnes<br />
âgées, « l’APA n’est pas seulement une aide financière.<br />
Elle a aussi un volet social : les équipes du Département se<br />
rendent au domicile des personnes âgées pour évaluer leurs<br />
besoins. »<br />
Le Département gère également le dispositif des CLIC<br />
(Centres locaux d’information et de coordination). Il s’agit<br />
d’un réseau de 27 « guichets » d’accueil, d’information, de<br />
conseil et d’orientation destiné aux personnes âgées et <strong>à</strong> leur<br />
entourage.<br />
> La PCH<br />
(Prestation de compensation du handicap)<br />
La PCH a été mise en place le 1 er janvier 2006,<br />
sous la responsabilité des Départements. Elle<br />
est destinée <strong>à</strong> financer les besoins liés <strong>à</strong> la<br />
perte d’autonomie des personnes handicapées<br />
(aide humaine ou technique, aménagement<br />
du logement ou du véhicule, aides<br />
contribuant <strong>à</strong> l’autonomie de la personne<br />
handicapée).
du Conseil général du Nord<br />
I comme insertion<br />
RMI, trois initiales désormais bien connues : Revenu minimum<br />
d’insertion. Crée en 1988, le RMI est entièrement géré<br />
par le Département depuis fin 2003 .<br />
L’attribution du RMI est soumise <strong>à</strong> des obligations, principalement<br />
celle de respecter un contrat d’insertion. Et c’est au<br />
Département que revient la responsabilité de l’organiser et<br />
d’accompagner l’allocataire vers le retour <strong>à</strong> l’emploi. Dans le<br />
Nord, cela s’est concrétisé par la mise en place du Programme<br />
départemental d’insertion (PDI) adopté en 2005. Celui-ci vise<br />
<strong>à</strong> créer les contours d’un véritable « service public de l’insertion<br />
» : accès <strong>à</strong> la formation, accompagnement personnalisé,<br />
amélioration de l’offre d’emploi et de la mobilité.<br />
Le RMI ne se limite pas <strong>à</strong> la perception d’une aide financière.<br />
Il donne accès <strong>à</strong> un certain nombre d’autres droits sociaux<br />
(couverture maladie universelle, aide au logement, etc.), et<br />
sert de critère d’attribution des mesures d’aides décidées par<br />
chaque Département.<br />
Le Département près de chez vous<br />
> Une unité territoriale <strong>à</strong> votre porte<br />
Pour mettre en œuvre sa politique<br />
sociale, le Département s’appuie sur de<br />
très nombreux lieux d’accueil au public.<br />
Ce sont les Unités territoriales de prévention<br />
et d’action sociale (UTPAS), les<br />
consultations de PMI (protection maternelle<br />
et infantile) ou encore les Services<br />
de prévention santé.<br />
> Une adresse <strong>à</strong> noter<br />
16 Points relais service sont <strong>à</strong> votre disposition<br />
dans le département. Des<br />
médiateurs vous y attendent pour<br />
répondre <strong>à</strong> vos questions et vous<br />
accompagner dans vos démarches.<br />
Et pour vous,<br />
le Département c’est quoi ?<br />
Je sais que<br />
le Département agit<br />
pour les<br />
infrastructures, les<br />
routes et les collèges.<br />
Il doit y avoir autre<br />
chose mais je ne me<br />
souviens pas.<br />
Fanny<br />
Quand je travaillais<br />
pour une association<br />
humanitaire,<br />
j’ai fait des demandes<br />
au Département.<br />
J’y ai pensé comme <strong>à</strong><br />
une structure<br />
qui pouvait nous aider.<br />
Alex<br />
Le Département ?<br />
Il intervient dans<br />
le domaine des<br />
routes, le social,<br />
la culture.<br />
Et beaucoup<br />
d’autres choses...<br />
Carine<br />
Pour retrouver la liste des lieux<br />
d’accueil du Département<br />
et pour plus d’infos sur les élections,<br />
rendez-vous sur www.cg59.fr.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 13
Dossier Élections cantonales : l’avenir du Département<br />
Le Département partenaire des communes<br />
> Partenaire des communes<br />
Avec le Fonds départemental pour l’aménagement<br />
du Nord (FDAN), le Département<br />
apporte son aide logistique et financière aux<br />
projets d’aménagement des communes. Il les<br />
aide <strong>à</strong> réaliser des équipements publics, <strong>à</strong><br />
aménager un quartier, <strong>à</strong> améliorer le cadre de<br />
vie des habitants...<br />
14 - LE NORD - MARS 2008<br />
L’environnement, au cœur des<br />
Construction de collèges, entretien de routes, organisation des transports interurbains,<br />
création de sentiers de randonnée... En matière d’aménagement, le Département prend<br />
Avec un souci majeur : celui du développement durable.<br />
> Entreprendre dans le Nord<br />
Aider <strong>à</strong> la création d’entreprise est aussi une<br />
mission du Département, avec le Réseau des<br />
ruches d’entreprises. En 20 ans, plus de 900<br />
entreprises et 2 100 emplois ont pu voir le<br />
jour au sein des ruches départementales :<br />
Hellemmes, Villeneuve d’Ascq, Maubeuge,<br />
Denain, Saint-Pol, Douai, Armentières,<br />
Roubaix et Tourcoing.<br />
Agenda 21,<br />
pour un développement durable<br />
« Si tout le monde sur la Terre adoptait le mode de vie d’un<br />
Français, il faudrait trois planètes! Et si on vivait comme un<br />
Américain ? Il en faudrait sept ! »<br />
C’est pourquoi, dès 2001, le Département du Nord s’est inscrit<br />
dans une démarche d’Agenda 21. Objectif : intégrer les principes<br />
du développement durable dans toutes les politiques<br />
départementales. Depuis 2003, 95 actions ont été établies (économies<br />
de papier, économies d’énergie, constructions de bâtiments<br />
certifiés Haute qualité environnementale...). À titre<br />
d’exemple, entre 2000 et 2005, la consommation de feuilles<br />
blanches a diminué d’un tiers dans les services du<br />
Département !<br />
Les routes<br />
se mettent au vert<br />
Ronds-points, ponts, carrefours… L’entretien courant des<br />
chaussées, la modernisation et l’aménagement du réseau routier<br />
départemental relèvent eux aussi des compétences du<br />
Département. Celui-ci gère 5 200 kilomètres de bitume dans le<br />
Nord. Il assure la maintenance des équipements de sécurité et<br />
réalise les travaux d’amélioration du réseau.<br />
En décembre de l’année dernière, le Conseil général a adopté la<br />
démarche « HQE Routes durables ». Son objectif : allier aménagement<br />
de l’espace et préservation de l’environnement. Sur les<br />
chantiers « HQE Routes durables », l’accent est mis sur la diminution<br />
des nuisances et le respect des milieux naturels et des<br />
écosystèmes.<br />
> Protéger les espaces verts<br />
Le Département prend en charge la protection<br />
des Espaces naturels sensibles. Ses<br />
équipes assurent la mise en valeur et l’entretien<br />
de 3 000 hectares déj<strong>à</strong> acquis et la protection<br />
des espèces rares qui s’y trouvent.<br />
Elles accueillent et guident les promeneurs<br />
tout en les sensibilisant au respect de la biodiversité.
préoccupations<br />
gestion d’Espaces naturels sensibles,<br />
en charge de nombreuses politiques.<br />
Des collèges<br />
qui respectent l’environnement<br />
Le Département du Nord est responsable de la construction,<br />
de l’équipement et de l’entretien des 203 collèges publics du<br />
Nord. Afin de respecter son engagement en faveur du développement<br />
durable, il s’est engagé <strong>à</strong> construire, dès maintenant,<br />
les bâtiments publics dont il a la responsabilité selon les<br />
normes de Haute qualité environnementale (HQE).<br />
Récupération d’eau de pluie, chauffage solaire, terrasses végétales,<br />
etc. sont au programme de tous les nouveaux collèges.<br />
Le saviez-vous ?<br />
• Les 79 Conseillers généraux siègent <strong>à</strong><br />
l’Hôtel du Conseil général (appelé <strong>à</strong> tort<br />
Préfecture) place de la République <strong>à</strong><br />
Lille. Les séances plénières sont<br />
retransmises en direct sur www.cg59.fr<br />
> Lecture et culture pour tous<br />
Avec la médiathèque départementale, qui<br />
alimente plus de 300 bibliothèques municipales,<br />
le Département met la lecture <strong>à</strong> portée<br />
de tous. Il est également propriétaire<br />
d’équipements culturels (4 musées et un<br />
centre de culture scientifique).<br />
• Les limites des départements ont été<br />
définies en 1790 de telle sorte que leur<br />
chef-lieu puisse être atteint en une<br />
seule journée <strong>à</strong> cheval.<br />
> Sport <strong>à</strong> tous niveaux<br />
Le Département accompagne le développement<br />
du sport professionnel et amateur.<br />
200 sportifs de haut niveau sont soutenus<br />
par le Département chaque année. La<br />
Maison départementale du sport, située <strong>à</strong><br />
Villeneuve d’Ascq, rassemble toutes les<br />
informations sur les sports pratiqués dans<br />
le Nord.<br />
41 cantons<br />
renouvelables<br />
en 2008<br />
ARRONDISSEMENT D’AVESNES<br />
Avesnes-Sud<br />
Bavay<br />
Berlaimont<br />
Hautmont<br />
Maubeuge-Nord<br />
Le Quesnoy-Est<br />
(suite <strong>à</strong> la démission de M. Raoult)<br />
Le Quesnoy-Ouest<br />
Trélon<br />
ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />
Cambrai-Ouest<br />
Clary<br />
Marcoing<br />
ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />
Douai-Nord<br />
Douai-Sud-Ouest<br />
Marchiennes<br />
Orchies<br />
ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />
Bailleul-Sud-Ouest<br />
Bourbourg<br />
Dunkerque-Ouest<br />
Hazebrouck-Sud<br />
Hondschoote<br />
Merville<br />
Steenvoorde<br />
ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />
La Bassée<br />
Haubourdin<br />
Lille-Centre<br />
Lille-Nord<br />
Lille-Ouest<br />
Lille-Sud<br />
Lomme<br />
Marcq-en-Barœul<br />
Quesnoy-sur-Deûle<br />
Roubaix-Nord<br />
Roubaix-Ouest<br />
Seclin-Nord<br />
(suite au décès de M. Dejonghe)<br />
Seclin-Sud<br />
Tourcoing-Sud<br />
Villeneuve-d’Ascq-Sud<br />
ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />
Anzin<br />
Denain<br />
Saint-Amand Rive gauche<br />
Valenciennes-Sud<br />
LE NORD - MARS 2008 - 15
édition<br />
Avesnois<br />
Bavay<br />
L’archéologie <strong>à</strong> l’heure du midi<br />
Un atelier sculpture au musée-site archéologique départemental <strong>à</strong> Bavay.<br />
« L’année dernière, on s’est bien amusés.<br />
On a peint des personnages de war<br />
games et on a fait aussi des ateliers de<br />
calligraphie », explique Laure, élève de<br />
1 e S au lycée des Nerviens <strong>à</strong> Bavay. Membre<br />
du club patrimoine-archéologie du<br />
lycée, la jeune fille se replonge dans un<br />
ouvrage historique <strong>à</strong> la recherche d’objets<br />
représentatifs du II e siècle ap. J-C.<br />
dans le monde gallo-romain.<br />
En effet, cette année, le projet du club<br />
animé par Rémi Dubois, guide animateur<br />
au musée-site archéologique départemental<br />
de Bavay, est de créer un bac<br />
de fouilles : « Nous avons déj<strong>à</strong> deux bacs<br />
de fouilles, explique-t-il. Ils permettent<br />
aux visiteurs — groupes scolaires, centres<br />
de loisirs, particuliers lors des Journées<br />
du patrimoine par exemple — de<br />
s’entraîner <strong>à</strong> fouiller. Ces bacs contiennent<br />
de petits objets et des morceaux de<br />
poterie. Avec le club, nous allons en réaliser<br />
un troisième qui ressemblera plus <strong>à</strong><br />
ce qu’on peut trouver dans la réalité,<br />
lorsqu’on entreprend des fouilles. »<br />
Rémi, une demi-douzaine d’élèves et<br />
quelques professeurs ont longuement<br />
réfléchi chaque lundi midi <strong>à</strong> ce qu’ils<br />
mettraient dans le bac. Ils ont opté pour<br />
la sépulture d’un marchand au temps de<br />
l’apogée de Bagacum — reste <strong>à</strong> définir<br />
ce qu’il vend, si c’est un vrai citoyen<br />
16 - LE NORD - MARS 2008<br />
romain ou un Gaulois romanisé… Autant<br />
de questions auquel le club va répondre<br />
avant de réaliser, selon les techniques de<br />
l’époque, les objets qui trouveront place<br />
dans le bac de fouilles : coffret, urne<br />
funéraire, lampe <strong>à</strong> huile, statuette, etc.<br />
ainsi que des pilettes, vestiges d’un<br />
hypocauste, système de chauffage par le<br />
sol dont on a retrouvé deux exemples <strong>à</strong><br />
Bavay. « L’objectif est de créer des liens<br />
entre le lycée des Nerviens et le musée,<br />
souligne Jean-Marie Rzeszurek, professeur<br />
d’histoire-géographie, et de faire en<br />
sorte que nos élèves prennent<br />
conscience de leur identité et acquièrent<br />
quelques connaissances en matière de<br />
patrimoine. »<br />
Afin de formaliser le partenariat entre le<br />
lycée et le musée-site départemental*,<br />
une convention a récemment été signée<br />
entre les deux parties. Une autre engage<br />
de la même manière le collège Jean-<br />
Lemaire-des-Belges. Ainsi, lycéens et collégiens<br />
de Bavay visiteront au moins<br />
une fois par an le musée-site. Celui-ci les<br />
aidera <strong>à</strong> réaliser leurs projets scolaires et<br />
les élèves pourront être un public<br />
« pilote » pour les nouvelles réalisations<br />
du musée (expositions ou ateliers).<br />
2, rue de Gommeries <strong>à</strong> Bavay,<br />
tél. 03 27 63 13 95.<br />
Trélon<br />
Un chef-d’œuvre<br />
restauré<br />
S’il n’a guère vécu <strong>à</strong> Trélon puisque<br />
sa famille s’est installée <strong>à</strong> Lille quand il<br />
avait trois ans, le peintre Léon Comerre<br />
(1850-1916), spécialiste des portraits et<br />
grand prix de Rome en 1875, n’en est pas<br />
moins resté attaché <strong>à</strong> sa ville natale.<br />
C’est pourquoi, après sa mort, sa famille<br />
a offert plusieurs de ses œuvres<br />
<strong>à</strong> la commune. Cette collection a été<br />
complétée en 2003 par l’achat d’autres<br />
œuvres de l’artiste, lors d’une vente <strong>à</strong><br />
l’hôtel Drouot. Ces tableaux ont été<br />
rassemblés dans la salle des mariages de<br />
la mairie, rebaptisée d’ailleurs « salle<br />
Léon Comerre ». Une des toiles<br />
La toile de Léon Comerre, « le martyre de Saint-<br />
Thomas de Canterbury », a été restaurée.<br />
représentant le martyre de Saint-Thomas<br />
de Canterbury nécessitait<br />
une restauration. C’est chose faite, avec<br />
l’aide du Département qui a financé 80 %<br />
de la dépense au titre de sa politique<br />
en faveur du patrimoine. Prochainement<br />
encadré, le tableau rejoindra lui aussi<br />
la salle dédiée <strong>à</strong> son auteur.
Cantons de : Avesnes Nord • Avesnes Sud • Bavay • Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge Nord • Maubeuge Sud •<br />
Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest • Solre-le-Château • Trélon<br />
Maubeuge<br />
Vauban, Paris et l’insertion<br />
Membres d’un chantier d’insertion Espace vert et maçonnerie, une quinzaine de personnes<br />
travaillent sur les remparts de Maubeuge.<br />
Encore une ou deux pierres <strong>à</strong> remplacer<br />
et ce mur sera terminé. Didier, Bernard<br />
et Dominique achèvent la restauration<br />
d’un pan de murailles avant de rejoindre<br />
leurs collègues qui sont en train de préparer<br />
un autre chantier, juste <strong>à</strong> côté du<br />
nouveau skate-park. Membres d’un<br />
chantier d’insertion « espace vert et<br />
maçonnerie », ils sont quinze <strong>à</strong> travailler<br />
sur les remparts de Maubeuge, sous<br />
la férule de Stéphane Decamps, encadrant<br />
technique au Centre communal<br />
d’action sociale mais aussi bénévole de<br />
l’association Renaissance Vauban. « Ce<br />
chantier n’intègre pas de notion de productivité,<br />
explique-t-il. Ses objectifs sont<br />
de redynamiser les participants et leur<br />
donner de bonnes bases, avec la fierté<br />
du travail bien fait. »<br />
Travailler sur les fortifications semble<br />
en effet leur plaire. « C’est un boulot<br />
intéressant », commente Bernard, tandis<br />
que Gilles se réjouit de « contribuer <strong>à</strong> la<br />
Les présidents des Chambres de commerce<br />
et d’industrie (CCI) de Cambrai,<br />
Avesnes-sur-Helpe et Valenciennes ont<br />
annoncé fin 2007 leur volonté de se<br />
regrouper. Ils ont ainsi adopté un projet<br />
de constitution d’une seule CCI pour le<br />
préservation de ce patrimoine ». Afin<br />
d’en savoir plus sur ce patrimoine justement,<br />
les membres du chantier ainsi<br />
qu’une cinquantaine d’autres personnes<br />
en chantier d’insertion <strong>à</strong> Maubeuge et<br />
au Quesnoy se sont rendues en janvier <strong>à</strong><br />
la Cité de l’architecture et du Patrimoine<br />
<strong>à</strong> Paris afin de découvrir l’exposition<br />
Vauban, bâtisseur du Roi Soleil — une<br />
exposition co-financée par le Département<br />
du Nord. Le Département a<br />
financé aussi cette excursion, au titre de<br />
sa politique d’insertion par la culture. En<br />
effet, Frédéric Wyart, médiateur culturel<br />
dans l’Avesnois, organise régulièrement<br />
des sorties dont le but est avant tout de<br />
rendre les stagiaires plus mobiles : « Se<br />
rendre <strong>à</strong> Valenciennes, <strong>à</strong> Lille ou même<br />
<strong>à</strong> Paris juste pour voir une exposition<br />
leur montre que ça vaut la peine de sortir<br />
de chez soi et qu’il est possible d’envisager<br />
un emploi en dehors de sa ville<br />
même. »<br />
Une seule CCI dans deux ans<br />
Hainaut-Cambrésis <strong>à</strong> l’horizon 2010. À<br />
terme, les treize Chambres de commerce<br />
et d’industrie de la région ne seront plus<br />
que quatre : Littoral, Grand Lille, Artois<br />
et Hainaut-Cambrésis. Cette dernière<br />
sera installée <strong>à</strong> Valenciennes.<br />
Larouillies<br />
De bien jolis<br />
chemins<br />
Le Département aide les communes<br />
<strong>à</strong> remettre en état leurs chemins, publics<br />
ou privés, dès lors qu’ils font partie<br />
d’un circuit inscrit au plan départemental<br />
des itinéraires de promenade<br />
et de randonnée. Ainsi, le village de<br />
Larouillies a-t-il bénéficié<br />
d’une subvention de 16 573 euros<br />
pour la remise en état des chemins<br />
Martin et des Marlières. Le premier<br />
appartient au circuit pédestre<br />
« sentier de petit Bois » et le second au<br />
« sentier de Larouillies ».<br />
LE NORD - MARS 2008 - 17
édition<br />
Cambrésis<br />
Cambrai<br />
Un 4 e CLIC pour le 3 e âge<br />
Née en 2006, l’association Entour’Age est<br />
aujourd’hui reconnue comme Clic,<br />
Comité local d’information et de coordination<br />
gérontologique. Qu’est qu’un Clic<br />
au juste ? Mme Guelle, coordinatrice de<br />
l’association explique : « C’est une structure,<br />
souvent une association, qui délivre<br />
des renseignements et répond <strong>à</strong> toutes les<br />
questions concernant les personnes de<br />
plus de 60 ans. Dans ce cadre, nous nous<br />
adressons autant aux personnes âgées<br />
elles-mêmes qu’<strong>à</strong> leur famille ou aux professionnels<br />
de la santé. » Entour’Age est<br />
le quatrième Clic de l’arrondissement du<br />
Cambrésis (voir encadré). L’association<br />
intervient dans les 26 communes des cantons<br />
de Cambrai-est et de Cambrai-ouest.<br />
Elle réunit de nombreux partenaires,<br />
comme le Département, les communautés<br />
de communes, les associations d’aide<br />
<strong>à</strong> domicile, les établissements de santé du<br />
secteur, les médecins, les infirmières, les<br />
maisons de retraite, etc. Au total,<br />
Entour’Age concerne potentiellement<br />
12 000 personnes âgées de plus de 60 ans<br />
(8 000 ont entre 60 et 74 ans et 4 000 ont<br />
plus de 75 ans).<br />
Entour’Age se donne deux missions principales<br />
résumées par Marie-Françoise<br />
Guelle : « Informer sur la prise en charge<br />
de la dépendance, par exemple, aider <strong>à</strong><br />
constituer des dossiers ou trouver une<br />
formule d’hébergement d’une part, et<br />
Busigny<br />
Prévert plus vert<br />
16 - LE NORD - MARS 2008<br />
d’autre part, animer notre réseau avec des<br />
réunions d’information sur différents<br />
thèmes ou l’organisation d’un forum<br />
consacré aux seniors en fin d’année. » De<br />
plus, Entour’Age a lancé en janvier un<br />
« bistro mémoire ». « Le troisième jeudi<br />
du mois, les personnes âgées et notamment<br />
les personnes souffrant de la maladie<br />
d’Alzheimer, se retrouvent dans un<br />
lieu convivial pour échanger leur vécu et<br />
s’informer », explique Mme Guelle. Cette<br />
initiative est une première dans la région.<br />
Entour’Age : 9, rue Achille-Durieux<br />
<strong>à</strong> Cambrai. 03 27 82 80 53.<br />
Courriel : clicentourage@orange.fr<br />
Les autres<br />
Clic du Cambrésis<br />
> Clic de la Vallée<br />
du Haut-Escaut <strong>à</strong> Marcoing :<br />
03 27 82 83 84.<br />
> Clic Géronto-Assistance<br />
au Cateau-Cambrésis :<br />
03 27 77 72 72.<br />
> Clic Carnières<br />
et Solesmes <strong>à</strong> Carnières :<br />
03 27 73 96 67.<br />
La commune de Busigny a entamé un programme de travaux<br />
visant <strong>à</strong> améliorer son cadre de vie. Une première tranche s’est<br />
achevée au début de l’année. Il s’agissait d’aménager les abords<br />
de l’école Jacques-Prévert. Les entrées et sorties de l’école ont<br />
été revues, une aire de stationnement a été créée et un nouveau<br />
chemin piéton a été réalisé. Derrière l’école, une parcelle<br />
achetée par la commune a permis de protéger quelques arbres<br />
remarquables. Les eaux de pluie seront drainées au moyen de<br />
jardins humides arborés.<br />
Ces travaux ont été financés <strong>à</strong> hauteur de 40 %, soit près de<br />
110 000 euros, par le Département au titre du Fonds départemental<br />
pour l’aménagement du Nord.<br />
Gouzeaucourt<br />
14 es foulées du Riot<br />
Créées en 1995, les foulées du Riot<br />
auront lieu le dimanche 20 avril <strong>à</strong> partir<br />
de 8 h. Au menu de cette quatorzième<br />
édition, quatre courses : un 15 km au<br />
label départemental, un 10 km (une nouveauté),<br />
une course de 3 km pour les<br />
adolescents et une course de 1 km pour<br />
les jeunes enfants.<br />
Le parcours des épreuves principales, 15<br />
et 10 km, traversera quatre villages alentour<br />
et empruntera des routes vallonnées<br />
et des chemins de terre. Une<br />
tombola et des primes aux trois premiers<br />
de chaque catégorie sont prévues.<br />
Les organisateurs, soutenus par le<br />
Département, espèrent dépasser les<br />
400 participants.<br />
Rens : 03 27 79 46 94 ou 06 82 12 05 76.<br />
Internet : http://lesfouleesduriot.free.fr<br />
Entrées et sorties de l’école ont été revues, une aire de stationnement<br />
créée et un nouveau chemin piéton réalisé.
Cantons de : Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières • Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes<br />
Solesmes<br />
Un collège beau comme le Petit Prince !<br />
Le tout nouveau collège Antoine-de-<br />
Saint-Exupéry a ouvert ses portes lors de<br />
la dernière rentrée scolaire. Il a été inauguré,<br />
le 26 janvier, par Bernard Derosier,<br />
Président du Conseil général du Nord. La<br />
visite de cet établissement reconstruit<br />
sur site durant 26 mois, a été assurée par<br />
Arnold Manet,collégien déguisé en Petit<br />
Prince. Il fallait bien cela pour rendre<br />
hommage <strong>à</strong> Antoine de Saint-Exupéry.<br />
Le collège du même nom est aujourd’hui<br />
Spectacle<br />
près de chez vous<br />
un outil pédagogique magnifique. Il est<br />
doté notamment de procédés relevant de<br />
la démarche de haute qualité environnementale<br />
: récupération des eaux de pluie<br />
pour les sanitaires, production d’eau<br />
chaude par énergie solaire pour la demipension,<br />
elle aussi toute neuve et toiture<br />
végétalisée pour une meilleure isolation.<br />
Le Département a investi près de 24,2<br />
millions d’euros.<br />
Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous propose<br />
un spectacle au mois de mars dans le Cambrésis.<br />
Chère famille ! Par le théâtre de la Licorne<br />
L’univers du cirque tel qu’on ne l’a jamais vu. Sous les yeux d’une marionnette <strong>à</strong> taille<br />
humaine cachée derrière un masque emprunté <strong>à</strong> la commedia dell’arte, un artiste<br />
déjanté bricole des saynètes avec deux bouts de ficelle. On découvre la piste, les gradins<br />
en caisses <strong>à</strong> outils et des numéros composés <strong>à</strong> l’aide de ferraille et d’une clé de 10. Deux<br />
petits souliers rouges et voici maman, reine des écuyères. Des pieds spongieux sortis<br />
d’un liquide jaunâtre et voil<strong>à</strong> Grand-père. L’univers sent la sueur plutôt que la sciure.<br />
Dans cet économie de moyens et d’espace, le spectateur entre en apnée pour un cocasse<br />
voyage dans le temps et dans la mémoire du cirque. Si l’humour est omniprésent, la poésie<br />
tient une place prépondérante. Trop fort !<br />
Vendredi 7 mars <strong>à</strong> 20 h , <strong>à</strong> salle Prévert de Neuville-Saint-Rémy. Tarifs : 12 et 6 euros.<br />
Durée : 55 min. Rens : 03 27 70 09 60.<br />
Le collège Antoine-de-Saint-Exupéry<br />
a été inauguré par le Président du Conseil général,<br />
Bernard Derosier le 26 janvier dernier.<br />
Beauvois-en-Cambrésis<br />
Un giratoire<br />
sur la D643<br />
Depuis le mois de décembre, un giratoire<br />
a été mis en service sur la D643 (ex<br />
RN43) <strong>à</strong> l’entrée de Beauvois-en-<br />
Cambrésis (photo). Cet aménagement<br />
est appelé <strong>à</strong> desservir la future ruche<br />
d’entreprises du Département qui doit<br />
voir le jour en fin d’année et sur laquelle<br />
nous aurons l’occasion de revenir dans<br />
les prochains mois. Le giratoire incite<br />
également <strong>à</strong> réduire la vitesse des<br />
véhicules sur cet axe en ligne droite.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 17
édition<br />
Douaisis<br />
Terril des Argales<br />
Le plaisir d’aller au charbon<br />
140 hectares d’une richesse naturelle étonnante.<br />
Le terril des Argales (Rieulay-Pecquencourt)<br />
est le plus grand de la région, avec<br />
ses 140 hectares. C’est aussi le lieu d’une<br />
balade très dépaysante, d’une variété<br />
extraordinaire. En 2006, le Département<br />
a acquis une partie du site qu’il gère au<br />
titre des Espaces naturels sensibles. Mise<br />
en pente douce des berges de l’étang,<br />
création d’îlots, implantation d’une végétation<br />
aquatique... ces aménagements<br />
ont fait revenir la jolie foule des<br />
oiseaux : « Cet hiver on a compté jusqu’<strong>à</strong><br />
un demi millier de foulques macroules,<br />
des canards colverts ainsi que des<br />
canards chipeaux et des fuligules<br />
milouins », se réjouit Guillaume Lemoine,<br />
ingénieur écologue au Département.<br />
Depuis quelques semaines, une signalétique<br />
d’interprétation originale (40 000<br />
euros d’investissement) permet aux visiteurs<br />
de mieux appréhender la spécificité<br />
de ce site en continuelle mutation.<br />
« Les paysages de terril sont ceux qui<br />
ont le plus évolué ces 20 dernières<br />
années », note Thierry Tancrez, technicien<br />
au Service départemental des<br />
Espaces naturels sensibles.<br />
Deux « totems » marquent les limites de<br />
la réserve ornithologique, « zone proté-<br />
16 - LE NORD - MARS 2008<br />
gée et sensible ». Un premier panneau<br />
retrace l’histoire du terril des Argales en<br />
quatre grandes étapes : la tourbière<br />
(jusqu’en 1900) ; la création d’un terril<br />
avec les « déchets » extraits de fosses de<br />
Somain et Pecquencourt ; <strong>à</strong> partir de<br />
1990, la récupération des matériaux sur<br />
le terril et la création d’un étang de<br />
30 ha ; pour finir, son aménagement<br />
écologique.<br />
Pédagogiques, ludiques, d’autres panneaux<br />
explicitent ces éco-systèmes que<br />
sont les vasières et la roselière. Un autre<br />
équipement, de conception très originale,<br />
propose un « voyage au centre de la<br />
terre », décompose l’histoire de la formation<br />
du charbon et donne <strong>à</strong> toucher, en<br />
vrai, les roches du terril — grès, charbon,<br />
schiste noir, schiste rouge, mâchefer.<br />
Enfin, « tout in haut de ch’terril », une<br />
table d’orientation installée sous le toit<br />
d’une cabane permet de détailler, <strong>à</strong><br />
l’abri, les 360 degrés de l’incroyable<br />
panorama qui s’offre aux yeux des courageux.<br />
La requalification exemplaire de ce terril<br />
fait l’objet de visites régulières de spécialistes,<br />
dont celle récemment d’une<br />
délégation estonienne.<br />
Pecquencourt<br />
Avec tambours<br />
et trompettes<br />
À Pecquencourt, l’harmonie Les Enfants<br />
d’Anchin – une des plus anciennes de la<br />
région – fête cette année ses 100 ans.<br />
Hautboïstes, clarinettistes, flûtistes,<br />
trompettistes, trombonistes, tubistes,<br />
cornistes, percussionnistes, ils sont une<br />
quarantaine <strong>à</strong> faire vivre cette harmonie<br />
qui a ses quartiers <strong>à</strong> l’école de musique<br />
municipale. « Parmi eux, il y a beaucoup<br />
de jeunes !», se réjouit Jocelyne Delaporte,<br />
sa directrice depuis 1989.<br />
L’harmonie jouera les 26 avril et 29<br />
novembre (20 h <strong>à</strong> la salle des fêtes). Elle<br />
accueillera en juin, <strong>à</strong> la salle des fêtes, un<br />
spectacle du Brass Gang et organisera en<br />
mai un festival de chorales (dates non<br />
encore définies).<br />
Rens. <strong>à</strong> l’école de musique<br />
de Pecquencourt 03 27 86 67 10.
Cantons de : Arleux - Douai Nord • Douai Nord-Est • Douai Sud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies<br />
Mais quel beau PIF !<br />
Depuis sa création en 2005, le Point Info<br />
Familles (PIF) pour le Douaisis est porté<br />
par l’association Arlequin, qui gère les<br />
permanences dans les communes. Ce PIF<br />
est devenu itinérant, puisque l’associa-<br />
Un bus transformé en cyber-centre.<br />
Landas<br />
On s’est chargé de la décharge<br />
La décharge brute communale de Landas<br />
n’est plus qu’un mauvais souvenir.<br />
Ouverte après la guerre dans une<br />
ancienne sablière située <strong>à</strong> la périphérie<br />
de la commune et fermée dans les<br />
années 80, cette décharge a longtemps<br />
continué de recevoir clandestinement<br />
des encombrants, des déchets inertes et<br />
des déchets verts.<br />
En mars 2004, conformément au programme<br />
départemental de remise en<br />
état des anciennes décharges brutes<br />
communales, une étude environnemen-<br />
La commune a décidé de réhabiliter<br />
l’ancienne décharge.<br />
tion dispose maintenant d’un bus transformé<br />
en cyber-centre avec l’aide technique<br />
de huit étudiants de l’École des<br />
Mines de Douai. « Ce bus permet d’aller<br />
partout dans les quartiers. C’est un outil<br />
performant d’information et<br />
d’accès aux droits pour tous<br />
les publics », se réjouit<br />
Annette Glowacki, la présidente<br />
d’Arlequin.<br />
Le cyber-bus est équipé de<br />
huit ordinateurs. Un accueillant<br />
aide le public <strong>à</strong> manier<br />
l’outil informatique, un<br />
autre le guide dans un large<br />
éventail de recherches (prestations<br />
sociales, enfance et<br />
petite enfance, logement,<br />
santé, emploi, formation,<br />
personnes âgées, personnes<br />
handicapées, etc).<br />
tale et paysagère a été réalisée sur ce site<br />
susceptible de présenter un impact<br />
négatif sur l’environnement. Le diagnostic<br />
n’a pas fait apparaître de pollution<br />
significative des ressources en eaux et<br />
des milieux naturels. Mais une dégradation<br />
du paysage a été mise en évidence,<br />
d’autant plus dommageable que la commune<br />
fait partie du Parc naturel régional<br />
(PNR) Scarpe-Escaut.<br />
La commune a donc décidé de réhabiliter<br />
l’ancienne décharge et a sollicité<br />
pour cela l’accompagnement du PNR. La<br />
parcelle a été nettoyée et les déchets<br />
ont été évacués (pneus, bois, tôles<br />
amiante-ciment...). Le terrain a<br />
ensuite été nivelé et l’ancien chemin<br />
agricole, la « ruelle du Pape », rouvert.<br />
Ce chemin sera bordé par une double<br />
haie d’essences locales, et le terrain,<br />
engazonné, sera planté de 30 arbres,<br />
hêtres, charmes, frênes, chênes….<br />
L’investissement a été pris en charge<br />
par le Département (10 000 euros),<br />
l’Agence de l’environnement et de la<br />
maîtrise de l’énergie (6 000 euros) et<br />
la commune de Landas (4 000 euros).<br />
L’investissement pour ce PIF itinérant est<br />
de 100 000 euros, dont 20 000 ont été<br />
accordés par le Département. Le bus tient<br />
des permanences dans 12 communes :<br />
Orchies, Beuvry-la-Forêt, Hornaing, Pecquencourt,<br />
Aniche, Marchiennes, Râches,<br />
Raimbeaucourt, Cantin, Arleux, Féchain,<br />
Lécluse.<br />
Rens. 03 27 95 29 36<br />
ou pif.douaisis@wanadoo.fr<br />
Aide <strong>à</strong> l’arrêt<br />
du tabac<br />
Vous voulez jeter votre dernier paquet<br />
de cigarettes ? Le service départemental<br />
de Prévention-Santé <strong>à</strong> Douai propose<br />
des séances collectives d’aide <strong>à</strong> l’arrêt du<br />
tabac, les 10, 11, 12, 13 et 17 mars, de<br />
13 h 45 <strong>à</strong> 16 h 30. Encadrés par une<br />
équipe médico-sociale, les volontaires<br />
suivent un programme défini en fonction<br />
de leurs besoins.<br />
Rens. SPS : 38, rue Saint Samson<br />
<strong>à</strong> Douai, au 03 27 08 26 00,<br />
8 h 30 - 12 h 30, 13 h 30 - 17 h 30.<br />
Le nombre de places est limité <strong>à</strong> 10.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 17
édition<br />
D.R.<br />
Bailleul<br />
Miser sur<br />
le développement durable<br />
Une vue de la future extension du parc d’activités de la Blanche Maison.<br />
Activité économique peut rimer avec<br />
développement durable. C’est le pari<br />
que s’est lancé la communauté de communes<br />
Monts de Flandre-Plaine de la<br />
Lys, avec l’extension de son parc d’activités<br />
de la Blanche Maison. Ce projet<br />
d’envergure est financé <strong>à</strong> plus de<br />
600 000 euros par le Département au<br />
titre du FDAN (Fonds départemental<br />
pour l’aménagement du Nord) Grands<br />
projets.<br />
Côté nord de l’A25, la zone d’activités<br />
était pleine. Côté sud, une zone bocagère<br />
de 25 hectares ouvrait ses bras <strong>à</strong><br />
l’extension de cette zone. La communauté<br />
de communes a choisi d’y apporter<br />
une valorisation paysagère.<br />
Découpés en trois phases, les travaux<br />
des phases 1 et 2 ont commencé en<br />
2007. La phase 3 débute actuellement.<br />
Pour préserver l’esprit bocager, des<br />
haies d’essences locales ont été plantées<br />
et l’eau a conservé toute sa place avec<br />
des systèmes de noues (fossés peu profonds<br />
ou bassins qui récupèrent les<br />
eaux pluviales) et des espaces paysagers.<br />
Une mare pédagogique a également été<br />
créée, cernée de cheminements en bois.<br />
16 - LE NORD - MARS 2008<br />
Le mobilier urbain sera également en<br />
bois non traité. 120 m 2 de cellules photovoltaïques<br />
sous lesquelles les piétons<br />
pourront passer permettront d’alimenter<br />
l’éclairage public. Toute une voie de<br />
circulation douce (pour piétons et<br />
cyclistes) sera d’ailleurs aménagée.<br />
Les entreprises industrielles, artisanales<br />
ou tertiaires, qui vont s’installer sur le<br />
site doivent répondre <strong>à</strong> un cahier de<br />
recommandations strictes. Les exigences<br />
posées par la communauté de<br />
communes concernent l’orientation des<br />
bâtiments, leur hauteur, le choix des<br />
matériaux et des couleurs, le respect du<br />
paysage… Elles s’engagent également <strong>à</strong><br />
ne pas imperméabiliser plus de 60 % de<br />
leur terrain pour conserver l’esprit<br />
bocager de la zone d’activités.<br />
Aujourd’hui huit projets sont déj<strong>à</strong> engagés.<br />
Une quinzaine d’autres suivra.<br />
Rens. Communauté de communes<br />
Monts de Flandre-Plaine de la Lys,<br />
1, rue Pharaon-de-Winter <strong>à</strong> Bailleul.<br />
Tél. 03 28 42 96 96.<br />
http://www.mfpl.net<br />
Merville<br />
Les bienfaits<br />
du massage<br />
pour bébé<br />
Le toucher. Ce sens simple et naturel<br />
peut faire des miracles. Surtout quand,<br />
entre bébé et parents, il est un moyen<br />
de communication privilégié. Au service<br />
départemental de Protection<br />
maternelle et infantile <strong>à</strong> Merville, les<br />
travailleurs médico-sociaux l’ont bien<br />
compris. Depuis début 2007, Isabelle<br />
Hennion, psychologue et Monique Fay,<br />
puéricultrice, animent des ateliers de<br />
massages pour bébé. Formées <strong>à</strong> Paris,<br />
elles dispensent leurs conseils <strong>à</strong> la<br />
Maison des petits <strong>à</strong> Merville lors de sessions<br />
régulières mises en place pour six<br />
bébés et leurs parents. Les parents y<br />
apprennent des gestes simples pour<br />
apaiser le nouveau-né et partager un<br />
moment d’intimité, de douceur et de<br />
complicité. « Cette technique simple<br />
apporte relaxation et détente, apaise les<br />
douleurs, notamment dans le cas de<br />
coliques, donne confiance en eux aux<br />
parents et participe <strong>à</strong> l’éveil du bébé »,<br />
explique Madame Fay. Des études américaines<br />
réalisées par le Touch research<br />
institute ont même démontré que le<br />
massage favorisait la prise de poids<br />
chez les prématurés et facilitait le sommeil.<br />
« Pour nous, c’est aussi un outil de<br />
prévention formidable contre la maltraitance.<br />
En demandant <strong>à</strong> chaque fois<br />
l’autorisation <strong>à</strong> l’enfant avant de le toucher<br />
les parents apprennent <strong>à</strong> le respecter<br />
», souligne la puéricultrice. Et de<br />
conclure : « C’est unique ce qui se passe<br />
entre les bébés et les parents. C’est un<br />
moment très fort ».<br />
Rens. Service de Protection maternelle<br />
et infantile, 39 Grand Place, Merville.<br />
Tél. 03 28 44 29 70
Cantons de : Bailleul Nord-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues • Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •<br />
Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines • Hazebrouck Nord • Hazebrouck Sud • Hondschoote •<br />
Merville • Steenvoorde • Wormhout<br />
Hazebrouck<br />
Pour les petits et les grands<br />
« Grandir mais sans<br />
jamais vieillir ». Un slogan<br />
<strong>à</strong> propos pour le festival<br />
Le P’tit monde<br />
organisé par le Centre<br />
culturel André-Malraux<br />
d’Hazebrouck du 26<br />
mars au 2 avril. Toutes<br />
les facettes du spectacle<br />
vivant jeune public<br />
seront présentées :<br />
théâtre, danse, marionnettes,<br />
théâtre d’objets,<br />
musique, arts du cirque,<br />
humour. Ce festival, soutenu par le<br />
Département, propose une dizaine de<br />
spectacles sur 25 représentations <strong>à</strong><br />
Hazebrouck, Merville, Bailleul et<br />
Steenvoorde. Un festival pour les<br />
petits mais aussi pour les grands qui<br />
Spectacle<br />
près de chez vous<br />
Théâtre : Les belles confidences, par la<br />
Compagnie TDC<br />
Ce spectacle est tiré de conversations avec<br />
des habitants du bassin minier du Nord et<br />
du Pas-de-Calais. Des confidences pour dire<br />
Le spectacle « 20 000 lieues sous les mers » présenté<br />
dans le cadre du festival « le p’tit monde ».<br />
ont su précieusement conserver une<br />
âme d’enfant.<br />
Rens. Centre culturel André-Malraux,<br />
place Georges-Degroote, Hazebrouck.<br />
Tél. 03 28 49 52 88.<br />
www.centreandremalraux.com<br />
Le réseau départemental de diffusion culturelle en milieu rural vous propose un spectacle<br />
en mars dans le Dunkerquois :<br />
simplement la réalité brutale du quotidien<br />
ainsi que les rêves et les espoirs.<br />
Le 8 mars <strong>à</strong> 20 h 30, Salle de l’Amitié <strong>à</strong><br />
Boeseghem. Tarifs : de 5 <strong>à</strong> 10 euros.<br />
Tél : 03 28 49 52 88.<br />
Dunkerque<br />
Un forum pour les collégiens<br />
En janvier,<br />
professionnels,<br />
enseignants<br />
et étudiants ont<br />
renseigné près de<br />
4 500 élèves de 3 e<br />
du dunkerquois sur leur<br />
orientation,<br />
<strong>à</strong> l’occasion du Forum<br />
des collégiens, organisé<br />
par le Département<br />
en partenariat avec<br />
l’Inspection<br />
académique.<br />
Dunkerque<br />
Stop au tabac<br />
Les prochaines séances d’aide <strong>à</strong> l’arrêt<br />
du tabac du service de Prévention-Santé<br />
de Dunkerque auront lieu les 13, 14, 17,<br />
18 et 20 mars de 18 h 30 <strong>à</strong> 20 h. La<br />
réunion préparatoire obligatoire se<br />
déroulera, quant <strong>à</strong> elle, le 11 mars <strong>à</strong><br />
18 h 30. Un nombre minimum de<br />
10 personnes est obligatoire pour que<br />
ces séances aient lieu.<br />
Rens. SPS Dunkerque, rue Monseigneur<br />
Marquis, tél. 03 28 24 04 00.<br />
La Gorgue<br />
Un nouveau<br />
terrain de foot<br />
Le 12 janvier, Bernard Derosier, président<br />
du Conseil général, est venu inaugurer<br />
le nouveau terrain de football<br />
synthétique de La Gorgue. D’une superficie<br />
de 6 000 m 2 , celui-ci remplace l’ancien<br />
terrain en schiste devenu<br />
difficilement praticable. L’avantage du<br />
terrain synthétique est qu’il permet de<br />
pratiquer le football dans de bonnes<br />
conditions quel que soit le temps. Dans<br />
le souci de développer la pratique du<br />
sport, notamment en milieu rural, le<br />
Département a financé cet équipement<br />
<strong>à</strong> hauteur de 140 000 euros.<br />
Lors de l’inauguration du 12 janvier dernier.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 17
édition<br />
Métropole<br />
Hellemmes<br />
Une maison pour les familles<br />
Dans quelques mois, ce lieu accueillera différents services liés <strong>à</strong> la petite enfance<br />
et <strong>à</strong> la relation parents-enfants.<br />
Pour l’instant c’est un vaste chantier, <strong>à</strong> l’angle<br />
des rues Chanzy et Jean-Bart, <strong>à</strong><br />
Hellemmes. Dans quelques mois, ce sera un<br />
lieu incontournable pour les familles en<br />
péril et les enfants en souffrance. L’EPD-<br />
SAE, l’Établissement public départemental<br />
de soins d’adaptation et d’éducation, fait<br />
construire plusieurs bâtiments, rassemblés<br />
autour d’un jardin clos, qui accueilleront différents<br />
services liés <strong>à</strong> la petite enfance et <strong>à</strong> la<br />
relation parentale*. Ces services existent<br />
déj<strong>à</strong> mais sont disséminés dans des locaux<br />
anciens, souvent peu pratiques et exigus.<br />
Certains s’adressent plus particulièrement<br />
aux enfants qui vivent des relations familiales<br />
difficiles (avec notamment un foyer<br />
d’hébergement pour les petits), d’autres<br />
accueillent également les parents qui ont<br />
besoin d’un soutien. La maison de l’enfance<br />
et de la famille hébergera également le<br />
Service d’accompagnement en logements<br />
conventionnés (SALC), qui s’adresse <strong>à</strong> de<br />
très jeunes mères avec leur bébé.<br />
« C’est une chance extraordinaire de pouvoir<br />
construire des locaux neufs, en centre<br />
ville, près des transports en commun », ont<br />
souligné la plupart des intervenants lors de<br />
la pose de la première pierre, le 21 décembre<br />
dernier. C’est également très rare que tous<br />
ces services puissent être regroupés dans un<br />
même lieu. Pour cela, il a fallu la bonne<br />
volonté de plusieurs partenaires : l’EPDSAE,<br />
le Département, le bailleur social Partenord<br />
16 - LE NORD - MARS 2008<br />
habitat et la ville d’Hellemmes. « Partenord<br />
construit, l’EPDSAE gère, la mairie accueille<br />
et le Département paye », a souligné le président<br />
du Conseil général, Bernard Derosier.<br />
C’est en effet, le Département qui prend <strong>à</strong> sa<br />
charge l’intégralité des travaux, soit un montant<br />
de 3,7 millions d’euros.<br />
* Service de prévention précoce et d’aide <strong>à</strong> la parentalité,<br />
Placement familial spécialisé (PSF), Service<br />
d’accueil familial immédiat en réseau (SAFIR) et<br />
Service d’accompagnement en logements conventionnés<br />
(SALC)<br />
25 ans<br />
au service des familles<br />
L’EPDSAE, Établissement public départemental<br />
de soins, d’adaptation et d’éducation,<br />
a été créé par le Département en<br />
1982. Il assure le suivi de populations en<br />
difficulté ou en situation de fragilité, soit <strong>à</strong><br />
domicile, soit dans des structures d’hébergement.<br />
L’EPDSAE compte 21 établissements<br />
et services répartis sur 72 sites<br />
dans le Nord. Il emploie 1 600 salariés et<br />
accompagne environ 3 000 personnes<br />
(enfants, personnes handicapées, mères<br />
isolées, familles, allocataires du RMI, etc.).<br />
EPDSAE, 60, rue Abélard, BP 454, 59021,<br />
Lille Cedex, tél. 03 20 29 50 50.<br />
Associations,<br />
on vous aide !<br />
Dans l’arrondissement de Lille,<br />
2 732 associations emploient près de<br />
40 000 personnes. 10,8 % des emplois<br />
salariés du privé sont des emplois associatifs.<br />
Il est donc important que les associations<br />
puissent non seulement continuer <strong>à</strong><br />
exister mais se développer et pérenniser<br />
ces emplois. C’est pourquoi, les deux<br />
Comités de bassin d’emploi de Lille et de<br />
Roubaix, Tourcoing Vallée de la Lys, se sont<br />
associés afin de proposer aux associations<br />
un soutien logistique. L’aide proposée<br />
s’appelle le Dispositif local d’accompagnement,<br />
DLA.<br />
« Nous avons<br />
commencé par<br />
établir un<br />
diagnostic de<br />
nos besoins,<br />
e x p l i q u e<br />
J é r ô m e<br />
Czaplicki, responsable<br />
de<br />
l’association<br />
La Deûle, qui a<br />
b é n é f i c i é<br />
récemment de<br />
ce dispositif.<br />
Ensuite, nous<br />
avons établi<br />
un programme<br />
Dans l’arrondissement<br />
de Lille, 40 000 personnes<br />
sont employées<br />
par des associations.<br />
d’accompagnement et nous avons été mis<br />
en relation avec un cabinet conseil, qui a<br />
assuré le suivi. En ce qui nous concerne,<br />
ce dispositif nous a permis de pérenniser<br />
des emplois jeunes. » Selon les besoins, le<br />
suivi peut être assuré par un cabinet<br />
d’avocats, un expert-comptable, une<br />
agence de communication... En 2007, 120<br />
associations ont pu bénéficier de cet<br />
accompagnement qui peut intéresser tout<br />
type de structures associatives.<br />
Pour toute information, Alexandre Poivre,<br />
Comité de bassin d’emploi Roubaix<br />
Tourcoing Vallée de la Lys,<br />
tél. 03 59 30 67 30 ou<br />
apoivre@cbertvl.org
Cantonsde:Armentières•LaBassée•Cysoing•Haubourdin•Lannoy•LilleCentre•LilleEst•LilleNord•LilleNord-Est•LilleOuest•<br />
LilleSud•LilleSud-Est•LilleSud-Ouest•Lomme•Marcq-en-Barœul•Pont-<strong>à</strong>-Marcq•Quesnoy-sur-Deûle•RoubaixCentre•<br />
RoubaixEst•RoubaixNord•RoubaixOuest•SeclinNord•SeclinSud•TourcoingNord•TourcoingNord-Est•TourcoingSud•<br />
Villeneuved’AscqNord•Villeneuved’AscqSud<br />
Mons-en-Barœul<br />
Un collège « fashion »<br />
Le collège Descartes accueille aujourd’hui 350 élèves.<br />
Plus beau, plus grand, plus lumineux,<br />
plus confortable... Le nouveau collège<br />
Descartes <strong>à</strong> Mons-en-Barœul fait l’unanimité,<br />
aussi bien auprès des élèves<br />
que du personnel. « Nous avons plus de<br />
salles de classe, mieux adaptées <strong>à</strong> nos<br />
besoins et plus spacieuses, note le principal,<br />
Annie Olivesi. Nous avons également<br />
des salles de travail pour les<br />
professeurs, un foyer, une salle de vie<br />
pour les parents, une salle pour les<br />
clubs et aussi une salle de sport et une<br />
demi-pension, qui n’existaient pas<br />
auparavant. » « La cantine, elle est<br />
bien, se félicite Nabil en 4 e . Le collège<br />
est mieux qu’avant, surtout il y a du<br />
Villeneuve d’Ascq<br />
Sauvez une vie !<br />
Donner son sang pour sauver des vies,<br />
tout adulte peut le faire ! Depuis exactement<br />
40 ans, l’association pour le don<br />
du sang bénévole de Flers Villeneuve<br />
d’Ascq mobilise les bonnes volontés,<br />
avec succès ! En 2007, elle a organisé<br />
13 collectes auxquelles ont participé<br />
895 donneurs dont 154 premiers dons.<br />
Rappelons qu’il faut cinq dons pour<br />
sauver une vie. Les besoins sont importants,<br />
notamment <strong>à</strong> cause des accidents<br />
de la route.<br />
Si vous aussi, vous souhaitez faire un<br />
geste, l’association cherche des béné-<br />
nouveau matériel. » « Il est fashion,<br />
notre nouveau collège, renchérit<br />
Hanane également en 4 e . Je me sens<br />
beaucoup mieux ici, il y a plein de couleurs,<br />
comme cela le matin quand on<br />
arrive, on est bien réveillés tout de<br />
suite. On est fiers de notre collège. »<br />
« Et il n’y a plus de graffitis sur les<br />
tables », conclut sa copine Laurie avec<br />
satisfaction.<br />
Aujourd’hui, le collège Descartes<br />
accueille 350 élèves. Mais le nouveau<br />
bâtiment a été conçu pour en recevoir<br />
550. « Notre objectif est d’augmenter<br />
les effectifs dans les années qui viennent<br />
», précise Annie Olivesi.<br />
voles, pour donner du sang mais aussi<br />
du temps. Rendez-vous le 9 mars, <strong>à</strong> la<br />
40 e assemblée générale de l’association,<br />
qui sera aussi l’occasion de fêter ses<br />
40 ans, au Château de Flers <strong>à</strong> partir de<br />
10 h 30.<br />
Pour proposer vos services ou pour<br />
connaître les dates et les lieux<br />
de collecte, vous pouvez contacter :<br />
Ethel Carlier : 03 20 56 45 36,<br />
Gérard Chantraine : 03 20 91 89 71,<br />
Daniel Menu : 03 20 98 21 08<br />
ou par mail : danielmenu@tele2.fr<br />
Mieux<br />
comprendre<br />
le 3e âge<br />
Le Clic* métropole Nord-Ouest organise<br />
un cycle de conférences - débats<br />
<strong>à</strong> l’intention des professionnels et du<br />
grand public, sur des thématiques liées<br />
aux personnes âgées.<br />
Les deux prochaines rencontres sont :<br />
> jeudi 13 mars, « Communiquer avec une<br />
personne âgée désorientée » <strong>à</strong> 14 h 30,<br />
salle André-Wauquier <strong>à</strong> Saint-André.<br />
> jeudi 3 avril, « Accompagner<br />
une personne âgée en fin de vie »<br />
<strong>à</strong> 14 h 30, salle des fêtes Festi’val<br />
<strong>à</strong> Quesnoy-sur-Deûle.<br />
L’entrée est gratuite mais la réservation<br />
est obligatoire.<br />
*Clic (Centre local d’information et de<br />
coordination) métropole Nord-Ouest,<br />
100, rue du Général-Leclerc,<br />
59350 Saint-André,<br />
tél. 03 20 51 60 83.<br />
Villeneuve d’Ascq<br />
Un collège<br />
bien équipé<br />
Le président Bernard Derosier a inauguré<br />
le 4 février l’espace André-Salbot, au collège<br />
du Triolo <strong>à</strong> Villeneuve d’Ascq. Cette salle de<br />
sport, entièrement équipée pour les élèves<br />
handicapés a été construite par le<br />
Département pour un investissement<br />
de 1,1 million d’euros (voir Le Nord<br />
de février 2008, page 7).<br />
LE NORD - MARS 2008 - 17
édition<br />
Valenciennois<br />
Vieux Condé<br />
Au Boulon, c’est parti !<br />
Lors du spectacle « Michto », donné sous le chapiteau<br />
de la famille Moralles installé sur la pelouse devant le Boulon,<br />
fin janvier. À droite, Virginie Foucault, directrice du Boulon.<br />
Espace voué aux arts de la rue et de la<br />
piste, le Boulon <strong>à</strong> Vieux Condé,<br />
ancienne usine qui produisait des pièces<br />
métalliques (pour la petite histoire, c’est<br />
l<strong>à</strong> qu’ont été fabriqués les rivets de la<br />
tour Eiffel), va faire l’objet d’une vaste<br />
réhabilitation. « On va rester dans une<br />
esthétique industrielle. L’intervention<br />
va respecter le bâtiment en lui offrant<br />
de nouvelles fonctionnalités », explique<br />
Virginie Foucault, directrice de l’association.<br />
Car avant d’être un lieu, le Boulon<br />
est une association qui, depuis plus de<br />
vingt ans, développe un véritable projet<br />
culturel pluridisciplinaire (musique,<br />
chant, danse, théâtre, cirque…), avec<br />
cette idée : rapprocher habitants et<br />
artistes, aller au-devant des gens. « On<br />
parle de gens plus que de public, on ne<br />
vient pas ici consommer un spectacle<br />
mais partager un moment, on est dans<br />
cet état d’esprit », ajoute Virginie<br />
Foucault.<br />
Dès 1998, le Boulon a mis en place une<br />
saison culturelle et créé, l’année suivante,<br />
le festival des Turbulentes, festival<br />
des arts de la rue, devenu un rendezvous<br />
incontournable du genre. La<br />
10 e édition (du 1 er au 4 mai prochain)<br />
accueillera une trentaine de compagnies<br />
venues de toute l’Europe. « Il y a une<br />
convivialité et un engouement autour<br />
16 - LE NORD - MARS 2008<br />
de ce festival qui rappellent les retrouvailles<br />
des ducasses d’antan où l’on invitait<br />
la famille lointaine. C’est aussi ce<br />
qui fait le succès des Turbulentes. »<br />
Le nouveau Boulon va être réaménagé,<br />
mis <strong>à</strong> l’abri du froid et de la pluie. Il sera<br />
composé de différents espaces : de diffusion,<br />
de rencontres (la place<br />
publique), de pratiques... Il abritera également<br />
une fabrique avec des ateliers<br />
techniques. Brique et métal seront<br />
conservés pour garder au bâtiment son<br />
âme industrielle. L’ancienne maison de<br />
maître, <strong>à</strong> l’entrée du site, sera rénovée et<br />
servira de lieu d’hébergement aux compagnies<br />
en résidence. Un chapiteau permanent<br />
sera installé <strong>à</strong> l’entrée…<br />
Le projet est porté par la Communauté<br />
d’agglomération de Valenciennes métropole,<br />
propriétaire des lieux. Il s’élève <strong>à</strong><br />
six millions d’euros et bénéficie d’une<br />
participation financière du<br />
Département (800 000 euros). Les travaux<br />
devraient durer un an mais<br />
Virginie Foucault l’atteste : « Nous<br />
allons essayer de faire vivre le chantier<br />
et de l’animer. Les gens seront très étonnés<br />
en redécouvrant le site. »<br />
Le Boulon, 69, rue Gambetta<br />
<strong>à</strong> Vieux-Condé. Tél. 03 27 20 35 40<br />
et sur www.leboulon.fr<br />
Saint-Amand-les-Eaux<br />
Du nouveau<br />
<strong>à</strong> Marie-Curie<br />
L’an dernier, le collège Marie-Curie, <strong>à</strong><br />
Saint-Amand, a fait l’objet d’importants<br />
travaux : réfection complète de la cour,<br />
installation de bancs en bois, pose de<br />
nouveaux enrobés (ce qui a permis de<br />
glisser de la fibre optique pour la mise<br />
en réseau des postes informatiques de la<br />
classe pupitre, le Centre de documentation<br />
et d’information, la salle des professeurs<br />
et la salle de sciences), aménagement<br />
paysager, etc. Des perrons ont également<br />
été créés pour l’accès des personnes<br />
handicapées.<br />
L’an dernier, le collège a déj<strong>à</strong> fait l’objet de<br />
travaux tels que la réfection complète de la cour.<br />
Les travaux vont se poursuivre cette<br />
année, avec l’agrandissement du CDI<br />
qui sera décloisonné. Le sol sera refait,<br />
le mobilier changé et un coin lecture<br />
aménagé. Par ailleurs, les toilettes de la<br />
demi-pension seront rénovées. Ces travaux<br />
interviendront au cours de l’été.
Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain • Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •<br />
Valenciennes Est • Valenciennes Nord • Valenciennes Sud<br />
Écrire pour se libérer<br />
L’association Théma propose un travail sur le bien-être<br />
physique et psychique.<br />
Anne Dugast est enseignante. Avec son<br />
mari, thérapeute familial, elle a créé<br />
l’association Théma dont l’objectif est<br />
de proposer aux gens un travail sur le<br />
bien-être physique, psychique… Au sein<br />
de l’association, elle a monté un atelier<br />
d’écriture (les Mots-Émoi), en lien avec<br />
l’Espace solidarité bien-être, dans le<br />
La société archéologique et historique<br />
des amis du musée de Denain propose<br />
un parcours touristique minier sur les<br />
pas d’Émile Zola. Destiné aux groupes<br />
(scolaires, troisième âge…), ce parcours<br />
permet de découvrir l’évolution de l’architecture<br />
minière, l’histoire de la ville<br />
des origines <strong>à</strong> nos jours avec l’arrivée<br />
du tram. Il permet également de retrou-<br />
Un parcours touristique minier<br />
sur les pas d’Émile Zola.<br />
quartier Dutemple <strong>à</strong><br />
Valenciennes. De<br />
cet atelier, auquel<br />
ont participé une<br />
dizaine de femmes,<br />
est né un ouvrage,<br />
Mots en larmes,<br />
mots en rires.<br />
« Elles y racontent<br />
leur vie, expriment<br />
leurs émotions,<br />
leurs souffrances...,<br />
explique Anne<br />
Dugast qui les a<br />
accompagnées et<br />
aidées. Elles ont<br />
beaucoup pleuré. »<br />
Le travail, par<br />
séances de deux heures (une heure pour<br />
écrire, la seconde pour lire), leur a permis<br />
de se libérer. « Une fois cet ouvrage<br />
terminé, elles ont souhaité continuer,<br />
raconte encore Mme Dugast. Le quartier<br />
Dutemple et tout Valenciennes étaient<br />
en rénovation. Elles ont donc choisi de<br />
travailler sur le thème de la renais-<br />
Denain<br />
Sur les pas d’Émile Zola<br />
ver les lieux cités dans Germinal : la<br />
Piolaine, propriété des Grégoire, rentiers<br />
actionnaires de la mine de<br />
Montsou, les corons, le terril Renard sur<br />
lequel Zola est monté, qui a bien failli<br />
disparaître et qui fait aujourd’hui partie<br />
des espaces naturels sensibles gérés et<br />
entretenus par le Département…<br />
Les vestiges de l’abbaye de Denain, le<br />
théâtre classé Monument historique, le<br />
dernier dépôt des locomotives <strong>à</strong> vapeur<br />
du Nord Pas-de-Calais, les forges, la<br />
fosse Mathilde, la plus ancienne<br />
d’Europe (1831) et la mieux conservée<br />
figurent aussi sur le parcours.<br />
Visite de 2 <strong>à</strong> 3 heures selon les groupes,<br />
renseignements auprès d’Alain Leray,<br />
fondateur et vice-président de la société<br />
archéologique et historique des amis<br />
du musée municipal de Denain,<br />
tél. 03 27 31 98 74 (soir) ou 06 20 33 69 44.<br />
sance. » Un deuxième livre a vu le jour,<br />
Jaillissements, en partie financé par le<br />
Département. Aujourd’hui, elles ne veulent<br />
toujours pas arrêter et travaillent<br />
sur un journal intime.<br />
Dans le même temps, l’atelier Mots-<br />
Émoi s’est développé. Dans le quartier<br />
des Bois blancs <strong>à</strong> Lille, un travail sur la<br />
mémoire a été entrepris (un livre est en<br />
préparation et devrait sortir <strong>à</strong> la fin de<br />
l’année). Un atelier mémoire (qui rassemble<br />
toutes les générations) a commencé<br />
dans le quartier Saint-Vaast <strong>à</strong><br />
Valenciennes et des ateliers avec des<br />
enfants en grande difficulté scolaire ont<br />
été mis en place.<br />
Rens. 03 27 27 96 78.<br />
L’atelier d’écriture du quartier Dutemple<br />
a lieu un mardi sur deux, de 9 h <strong>à</strong> 11 h.<br />
Il est ouvert <strong>à</strong> tous les habitants<br />
du quartier.<br />
Les ouvrages Mots en larmes, mots en<br />
rires et Jaillissements sont en vente<br />
au Furet du Nord <strong>à</strong> Valenciennes<br />
ou directement auprès d’Anne Dugast.<br />
Valenciennes<br />
Une seule CCI<br />
dans deux ans<br />
Les présidents des Chambres<br />
de commerce et d’industrie (CCI)<br />
de Cambrai, Avesnes-sur-Helpe et<br />
Valenciennes ont annoncé fin 2007<br />
leur volonté de se regrouper. Ils ont ainsi<br />
adopté un projet de constitution d’une<br />
seule CCI pour le Hainaut-Cambrésis<br />
<strong>à</strong> l’horizon 2010. À terme, les treize<br />
Chambres de commerce et d’industrie<br />
de la région ne seront plus que quatre :<br />
Littoral, Grand Lille, Artois et Hainaut-<br />
Cambrésis. Cette dernière sera installée<br />
<strong>à</strong>Valenciennes.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 17
Libre Expression<br />
Conformément <strong>à</strong> la délibération du Conseil général en date du 16 décembre 2002, en application de la Loi du 27 février 2002<br />
relative <strong>à</strong> la démocratie de proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le Nord.<br />
Groupe Socialiste<br />
Vous avez dit suppression des Départements...<br />
La commission pour la libération de la croissance française dirigée par<br />
Jacques Attali prône la suppression des Départements et des communes.<br />
Sachant que le maire et le conseiller général sont les deux élus les plus<br />
proches des citoyens, il serait absurde de supprimer les deux seuls échelons<br />
de proximité.<br />
Supprimer les Départements reviendrait <strong>à</strong> priver les territoires des millions<br />
d’euros injectés dans l’économie locale pour les collèges, les transports,<br />
les routes, les maisons de retraite, le logement social, les crèches,<br />
les espaces verts, l’assainissement… Autant d’investissements utiles au<br />
quotidien qui justement favorisent la croissance.<br />
Ce serait aussi laisser <strong>à</strong> des super structures la gestion de politiques de<br />
proximité qui nécessitent une adaptation fine aux réalités du terrain.<br />
Groupe Communiste<br />
Circulez, il n’y a rien <strong>à</strong> voir !<br />
Les Françaises et les Français qui attendaient du Président de la<br />
République des réponses sur leur première préoccupation, le pouvoir<br />
d’achat, ne peuvent que ressentir colère et déception. Nicolas Sarkozy<br />
nous le dit, en matière de pouvoir d’achat : circulez, il n’y a rien <strong>à</strong> voir.<br />
La baisse du pouvoir d’achat qu’il consent <strong>à</strong> reconnaître, c’est uniquement<br />
la faute aux 35 heures, c’est parce que l’on ne travaille pas assez.<br />
Aussi il entend y mettre un terme cette année, d’autant plus vite que<br />
cela va faire baisser le montant des heures supplémentaires. En fait<br />
« travaillez plus mais moins cher », c’est son nouveau slogan. Il a banni<br />
« augmentation des salaires » de son vocabulaire excepté pour lui<br />
même (170 % d’augmentation). Il fait l’impasse totale sur la pénibilité et<br />
la souffrance au travail attestées par toutes les études. Il n’a pas un mot<br />
Groupe Union pour le Nord<br />
Faisons un rêve...<br />
À la suite du retour au plein emploi, le nombre des bénéficiaires du RMI<br />
s’est effondré au point que la compensation de l’État demeurée stable<br />
permet au Département de financer de nouveaux projets tout en baissant<br />
l’impôt. La qualité de notre recherche médicale permet désormais de spectaculaires<br />
résultats dans la lutte contre les dépendances liées au grand âge<br />
et les crédits consacrés <strong>à</strong> l’Allocation personnalisée d’autonomie ne cessent<br />
de décroître d’année en année. Pour les mêmes raisons, la Prestation<br />
de compensation du handicap connaît une évolution aussi heureuse.<br />
Le Département vient de lancer une grande consultation des Nordistes<br />
pour connaître leurs souhaits dans la mise en œuvre des nouvelles poli-<br />
18 - LE NORD - MARS 2008<br />
Le Département est le meilleur échelon pour déployer une action sociale<br />
efficace pour aider les personnes en difficulté <strong>à</strong> retrouver leur autonomie,<br />
et offrir les conditions d’une insertion adaptée. Sur ces questions comme<br />
sur celles de la protection de l’enfance, de la solidarité envers les jeunes,<br />
de la prévention et de l’accès aux soins, il est indispensable de travailler<br />
en étroite concertation avec les associations et toutes les forces vives<br />
locales pour déployer les bons dispositifs.<br />
Au moment où nos citoyens réclament des élus plus proches et plus présents,<br />
c’est une grave erreur de préconiser l’éloignement des structures<br />
administratives. La République de proximité ne peut exister sans les communes<br />
et les Départements.<br />
Didier Manier<br />
Président du groupe « Socialiste et apparentés »<br />
non plus sur les profits des entreprises et des actionnaires qui ne se<br />
sont jamais si bien portés. Ceux qui se lèvent tôt voient leur salaire<br />
rogné tandis que ceux qui dorment sur leurs rentes continuent de s’enrichir.<br />
Les chiffres de la récente enquête de l’INSEE donne la mesure de<br />
la situation. 30 % des salariés gagnent moins de 956 euros net par mois<br />
pour les hommes et 617 euros pour les femmes. Voil<strong>à</strong> la réalité des<br />
salaires dans la France de 2008. Au cours de la décennie 1997-2007, le<br />
patrimoine professionnel des 500 plus grosses fortunes a triplé. Cette<br />
richesse créée par les salariés doit bénéficier, pour partie, aux salariés.<br />
Il y a urgence !<br />
Michel Kaczmarek<br />
pour le groupe Communiste<br />
tiques : construction de piscines, dépollution des rivières et canaux, gratuité<br />
des transports en commun, accueil des prochains Jeux Olympiques...<br />
Mais brisons l<strong>à</strong> le rêve. Demain ne sera pas facile, nos budgets seront serrés<br />
et nos nouvelles politiques seront pour l’essentiel remises <strong>à</strong> plus tard.<br />
Dans la solidarité et la convivialité, nous tracerons pourtant le chemin<br />
de l’avenir sans même avoir <strong>à</strong> regretter, comme le chante Jacques Brel,<br />
« le temps d’en bas où c’est pas tous les jours dimanche. »<br />
Jean-René Lecerf<br />
Président du groupe Union Pour le Nord<br />
Suite <strong>à</strong> la démission d’un de ses membres, l’UDF compte désormais 4 élus, ce qui ne lui permet plus de constituer<br />
un groupe politique, conformément au règlement intérieur du Conseil général adopté le 15 avril 2004.
En « guerre »<br />
contre les dépendances<br />
ous ne sommes pas une association.<br />
Et nous ne donnons<br />
pas de soins... Ici, il n’y a pas<br />
de médecin, de psychologue, d’infirmier ou<br />
de consultations médicales », explique en<br />
préambule le responsable d’EPICéA, Samuel<br />
Tourbez.<br />
Unique en France, EPICéA est le fruit d’une<br />
politique volontariste du Département, qui<br />
n’a pas de compétence en matière de prévention<br />
des addictions. « Mais dans le Nord, les<br />
facteurs de risques sont nombreux, liés <strong>à</strong> la<br />
proximité avec laBelgique, <strong>à</strong>lajeunesse de la<br />
population, <strong>à</strong> l’histoire industrielle. D’où la<br />
création en 1996 de ce service, rattaché <strong>à</strong> la<br />
direction de la Lutte contre les exclusions et<br />
Promotion de la santé. »<br />
Installé <strong>à</strong> Lille, le centre de documentation<br />
d’EPICéA est ouvert <strong>à</strong> tous. Gratuit, l’emprunt<br />
est limité <strong>à</strong> cinq documents pour trois<br />
semaines. « Nous recevons, par exemple, des<br />
parents inquiets qui veulent s’informer sur<br />
la toxicomanie, sur l’alcoolisme... Il nous<br />
arrive de les orienter vers d’autres structures.<br />
Des étudiants ainsi que des professionnels<br />
fréquentent aussi le centre », explique Valérie<br />
Huchette, la responsable de l’unité. Livres,<br />
DVD, cassettes, CD-rom, jeux, mallettes pédagogiques<br />
: EPICéA dispose de 4 000 documents.<br />
« Quatre documentalistes aident le<br />
public dans des recherches parfois pointues,<br />
qui peuvent concerner laprise en charge, les<br />
soins, le droit ou la sociologie des addictions<br />
», dit Samuel Tourbez.<br />
Aux dépendances « classiques » (alcool,<br />
tabac, stupéfiants…) sont venus s’ajouter<br />
récemment la cyber-dépendance (jeux en<br />
ligne, cyber-sexe), les jeux « pathologiques »<br />
(poker, jeux de grattage…), le dopage et<br />
même la dépendance au travail.<br />
À votre service<br />
EPICéA (Espace de prévention et d’information sur les conduites addictives)<br />
est un service du Département installé <strong>à</strong> Lille. Il comprend deux unités<br />
distinctes : un centre de documentation sur les addictions (ouvert <strong>à</strong> tous)<br />
et une unité animation-prévention qui forme et accompagne des « adultes<br />
relais » et des professionnels dans le cadre de projets de prévention.<br />
« N<br />
Dans la durée<br />
Les accompagnateurs pédagogiques d’EPICéA forment les adultes relais du lycée Vauban <strong>à</strong> Dunkerque.<br />
L’unité animation-prévention d’EPICéA<br />
comprend huit accompagnateurs pédagogiques.<br />
Ces agents du Département forment<br />
des « adultes relais » <strong>à</strong> la demande de professionnels<br />
ou de structures qui ont un projet<br />
d’action de prévention contre les<br />
addictions — enseignants, travailleurs<br />
sociaux, professions médicales et para-médicales,<br />
missions locales, mairies, associations…<br />
« Former des adultes-relais permet d’ancrer<br />
la prévention dans la durée », souligne<br />
Samuel Tourbez. « Dans les formations, nous<br />
privilégions une approche d’éducation <strong>à</strong> la<br />
vie : rien ne sert de répéter <strong>à</strong> un jeune que<br />
tel produit est mauvais, mieux vaut développer<br />
chez lui l’estime et la valorisation de soi<br />
et une capacité critique qui lui permettra de<br />
dire non <strong>à</strong> un groupe !»<br />
Antoine Platteel<br />
Les deux unités d’EPICéA<br />
> Centre de documentation :<br />
Les Caryatides, 24 bd Carnot <strong>à</strong> Lille. Le<br />
matin sur rendez-vous au 03 20 63 48 44.<br />
L’après-midi ouvert de 14 <strong>à</strong> 17 h 30 du lundi<br />
au vendredi.<br />
> Unité animation - prévention :<br />
03 20 63 48 48. Accompagnateurs pédagogiques<br />
: Abdelkhader Behdad (Avesnois),<br />
Corinne Delrue (Roubaix-Tourcoing), François<br />
Devos (Valenciennes), Jonathan Claudel<br />
(Lille-Métropole), Hélène Beaugrand<br />
(Flandre maritime), Florence Percq<br />
(Flandre intérieure), Damien Telle (Cambrésis),<br />
Anne Watine (Douaisis).<br />
LE NORD - MARS 2008 - 19
Rencontre<br />
DANY BOON<br />
Fatigué mais heureux<br />
Avant même de sortir en salle,<br />
le nouveau film de Dany Boon,<br />
« Bienvenue chez les Ch’tis »,<br />
s’annonçait comme un énorme<br />
succès. Nous avons rencontré<br />
l’humoriste, comédien, metteur<br />
en scène quelques jours avant<br />
la sortie de son film, alors qu’il<br />
avait déj<strong>à</strong> participé <strong>à</strong> 87 avantpremières.<br />
Dans sa loge du théâtre<br />
de la porte Saint-Martin*,<br />
où il interprète tous les soirs<br />
le célèbre François Pignon,<br />
du « Dîner de cons », Dany Boon<br />
avait l’air heureux, mais épuisé !<br />
20- LE NORD - MARS 2008<br />
Le Nord : « Bienvenue chez les Ch’tis », c’est un cadeau<br />
pour les Nordistes ou une revanche sur votre enfance ?<br />
Dany Boon : Un peu des deux. Quand on fait un spectacle ou un<br />
film, il y a toujours des références <strong>à</strong> son enfance. Je voulais<br />
parler des gens. On parle mieux des autres, <strong>à</strong> travers soi. Ce qui<br />
était important pour moi c’était de faire une comédie populaire,<br />
qui peut être vue par le plus grand nombre, qui ne se<br />
moque pas mais qui représente les traditions de la région, ses<br />
valeurs… J’avais la chance d’avoir de la matière. Je voulais<br />
montrer le contraste entre ce qu’on pense de la région et la<br />
réalité. C’était important que les personnages soient vrais,<br />
authentiques. C’est un film attachant qui véhicule des qualités<br />
<strong>à</strong> travers le rire, qui est d’après moi le meilleur des véhicules<br />
pour valoriser quelque chose.<br />
LN : Est-ce que vous avez souffert de vivre dans le Nord ?<br />
DB : Je n’ai pas souffert de vivre dans le Nord, j’ai souffert de<br />
mon accent. Quand j’ai eu 12-13 ans, on a commencé <strong>à</strong> se<br />
moquer de moi parce que « j’parlô comme chô », ça avait un<br />
côté prolo. C’est <strong>à</strong> ce moment-l<strong>à</strong> que j’ai gommé mon accent.
LN : Avant la sortie du film, vous avez<br />
fait le tour de France, de Suisse et<br />
de Belgique. Comment le public<br />
réagissait-il ?<br />
DB : En Suisse, le public était surpris car<br />
il n’avait jamais entendu parler comme<br />
cela. Mais cela ne l’empêche pas de<br />
comprendre et de rire. En France,<br />
notamment dans le Sud, il y a deux<br />
publics : la « diaspora » Ch’ti, qui<br />
retrouve la région avec sa tendresse, sa<br />
générosité, sa gentillesse, et les autres<br />
qui sortent de la salle en disant « ça<br />
donne envie d’aller dans le Nord ».<br />
LN : Vous pensez sérieusement<br />
qu’il y a des gens qui vont venir dans<br />
le Nord après avoir vu votre film ?<br />
DB : Oui, je le crois.<br />
LN : Et vous, revenez-vous souvent ?<br />
DB : Aussi souvent que possible. J’adore<br />
ma région. Quand j’étais petit, je croyais<br />
que c’était partout pareil, que tout le<br />
monde était très généreux, que partout<br />
en France on pouvait pousser la porte<br />
de chez son voisin pour entrer boire un<br />
café. Quand je suis arrivé <strong>à</strong> Paris, j’ai<br />
pris une claque ! Maintenant c’est différent,<br />
quand on est connu, les gens<br />
deviennent adorables avec vous, ils vous<br />
aiment... surtout si vous les faites rire.<br />
LN : Si vous aviez le choix où iriez-vous<br />
vivre ?<br />
DB : Si j’avais eu le choix, je serais resté<br />
dans le Nord. Je suis parti <strong>à</strong> 23 ans, j’ai eu<br />
beaucoup de mal <strong>à</strong> partir. Je suis venu <strong>à</strong><br />
Paris <strong>à</strong> reculons, c’est un ami dessinateur,<br />
lui aussi originaire du Nord, qui a insisté<br />
pour que je vienne. Au début c’était très<br />
dur, je lui en ai voulu. Aujourd’hui je lui suis<br />
reconnaissant, mais vraiment, si je pouvais,<br />
je vivrais dans le Nord.<br />
LN : Ce film sur le Nord, vous l’avez<br />
mûri longuement, vous y pensiez<br />
déj<strong>à</strong> avant de réaliser « La maison<br />
du bonheur ». Pourquoi avoir attendu<br />
aussi longtemps pour le faire ?<br />
DB : C’était important pour moi de le<br />
faire en second car je ne voulais pas le<br />
rater. Pour une fois je voulais que le<br />
Nord soit valorisé au cinéma, ce qui<br />
n’est pas le cas habituellement. Quand<br />
on fait une comédie, elle se passe toujours<br />
dans le Sud, si c’est un drame c’est<br />
dans le Nord. Si j’avais fait ce film en<br />
premier, j’aurais eu plus de difficultés,<br />
moins de recul.<br />
LN : Maintenant que ce film est réalisé,<br />
quels sont vos projets ?<br />
DB : Continuer dans le cinéma. Je joue<br />
dans le prochain film de Danièle Thomson,<br />
« Le code a changé », un très beau<br />
scénario sur les apparences, sur la<br />
manière dont les gens veulent se montrer<br />
et ce qu’ils sont véritablement.<br />
Ensuite je joue dans le film de Pascale<br />
Pouzadoux, avec Sophie Marceau, et<br />
puis dans un film de Jean-Pierre Jeunet.<br />
LN : Pas de spectacle <strong>à</strong> l’horizon ?<br />
DB : Si, si. Tout d’abord, nous avons prolongé<br />
« Le dîner de cons », jusqu’<strong>à</strong> fin<br />
avril et puis je prépare un nouveau spectacle<br />
pour fin 2009-début 2010. J’ai<br />
déj<strong>à</strong> commencé <strong>à</strong> l’écrire. Deux ans,<br />
c’est bien pour monter un spectacle.<br />
LN : Qu’est-ce qui a le plus<br />
d’importance dans votre vie ?<br />
DB : Les autres (long silence). Oui, les<br />
autres, mes enfants, ma femme… Sans<br />
les autres, je ne ferais pas de spectacle.<br />
Je me nourris des autres.<br />
LN : Vous êtes engagé dans plusieurs<br />
associations, notamment Children<br />
Action qui défend la cause<br />
des enfants <strong>à</strong> travers le monde,<br />
mais vous ne faites pas beaucoup<br />
de bruit autour de ces engagements.<br />
Pourquoi ?<br />
DB : C’est vrai, c’est un engagement discret.<br />
Nous faisons un grand spectacle<br />
tous les deux ans, pour recueillir de l’argent<br />
pour ces enfants qui sont des<br />
adultes en devenir. J’ai aussi d’autres<br />
engagements, dont je ne souhaite pas<br />
trop parler, je vais également jouer dans<br />
les prisons quand on me le demande…<br />
Je pense que ce type d’engagement doit<br />
rester discret.<br />
LN : Comment vivez-vous le décalage<br />
entre votre enfance modeste dans<br />
une petite ville du Nord et le succès<br />
que vous rencontrez aujourd’hui ?<br />
DB : J’ai beaucoup de succès, j’ai une<br />
grande notoriété mais je fais mon<br />
métier avec honnêteté. Je ne suis pas<br />
quelqu’un qui s’enrichit sur le dos des<br />
autres, par exemple, vous ne me verrez<br />
jamais faire de publicité, pourtant on me<br />
propose des sommes énormes pour en<br />
faire. À chaque fois que je fais quelque<br />
chose, j’interroge l’enfant de 10 ans que<br />
j’ai été et qui rêvait d’être sur scène. Je<br />
lui pose la question : est-ce que tu le<br />
ferais toi ? S’il dit oui, j’y vais. Sinon, je<br />
refuse.<br />
LN : Quel regard porte cet enfant de dix<br />
ans sur l’adulte que vous êtes devenu ?<br />
DB : Il est heureux.<br />
Propos recueillis<br />
par Hélène Fanchini<br />
* « Le dîner de cons » avec Dany Boon et<br />
Arthur, Théâtre de la Porte Saint Martin,<br />
16, bd. St. Martin, 75010 Paris<br />
jusque fin avril.
Balade<br />
Textes : Alexandra Pigny, Antoine Platteel<br />
Photos : Philippe Houzé, Emmanuel Watteau<br />
Salsa, tango, an-dro, gavotte, mambo, rumba,<br />
bharata natyam, yankadi, sunu… Des noms<br />
de danses, comme des invitations au voyage.<br />
Dans le département, chacun peut trouver<br />
sa destination appropriée. De nombreuses<br />
structures et associations proposent des initiations<br />
dont les buts premiers sont le partage, le plaisir et<br />
la convivialité. Loin de dresser une liste exhaustive<br />
de ces cours, « Le Nord » propose un plongeon dans<br />
l’univers coloré des danses du monde, en compagnie<br />
de ceux qui les enseignent et les pratiquent.<br />
L<br />
e bandonéon pleure ses premières notes. Le tango<br />
s’enflamme. Dans le préau de l’école Jules-Ferry de<br />
Leffrinckoucke, sept couples travaillent leur jeu de<br />
jambes. « Surtout travaillez bien votre marche dans la fluidité,<br />
écoutez bien la musique et ne vous arrêtez pas pour vous<br />
demander ce que vous allez faire », professe Christian<br />
Lefebvre. Ce dernier dispense des cours de tango argentin<br />
avec sa femme Françoise depuis septembre 2007, dans l’association<br />
Tango del mar. Le tango les a pris en 1999 quand ils<br />
ont commencé <strong>à</strong> suivre des cours dans une association dunkerquoise,<br />
puis <strong>à</strong> Lille avec Tango Tango et le Huit renversé.<br />
« Quand l’association de Dunkerque a cessé son activité, nous<br />
avons été sollicités pour prendre la relève », explique<br />
Françoise Lefebvre. Pourtant au début, le tango, ça n’emballait<br />
pas Christian plus que ça. « J’ai vraiment dû le traîner », sourit<br />
Françoise. Puis il a vite été pris par le virus. En plus des<br />
cours qu’ils dispensent, Françoise et Christian participent<br />
régulièrement <strong>à</strong> des stages de tango et vont danser tous les<br />
week-ends dans des bals <strong>à</strong> Lens, Bruges ou Bruxelles. « Quand<br />
22 - LE NORD - MARS 2008<br />
Pour n’importe quelle danse, il faut avoir le rythme.<br />
Danses autour<br />
on entend les premières notes du bandonéon, c’est tellement<br />
magique qu’on ne peut pas résister <strong>à</strong> l’envie de danser », s’enthousiasme<br />
Françoise. « C’est une danse très riche et très libre.<br />
Il y a un pas de base, le huit avant et le huit arrière, et après<br />
on improvise, on se laisse guider par notre corps », ajoute-telle.<br />
En accord parfait avec son mari, Françoise se laisse<br />
conduire. Un regard échangé entre le couple suffit pour que<br />
les pas s’enchaînent, assurés et sensuels.<br />
Attentifs, Cécile et Jean-Claude tentent de reproduire ce que le<br />
couple de professeurs vient de montrer. Retraités, ils voulaient<br />
trouver une activité « agréable » <strong>à</strong> faire en couple. Pour<br />
Cécile, il existe un avantage : « c’est moins fatigant que plein<br />
d’autres danses. » Le côté convivial du cours a apporté un plaisir<br />
supplémentaire. « C’est aussi une communion physique et<br />
<strong>à</strong> notre âge, c’est pas si mal que ça ! », s’esclaffe Jean-Claude,<br />
sous le regard un peu gêné de Cécile. En tout cas, ils y prennent<br />
du plaisir et ça se voit. Les mouvements sont encore un<br />
peu hésitants, mais les conseils des profs sont écoutés<br />
consciencieusement.
Avec les cours de danse de Manjushree Pradhan, l’Inde et ses mystères sont <strong>à</strong> portée de mains.<br />
du monde<br />
À l’association Marly danse, le plaisir est également le maître<br />
mot. Ici, c’est danse de salon, autrement dit toutes les danses<br />
en couple comme le rock, la valse, le paso doble, le cha cha<br />
cha, la polka, la samba, la rumba, le mambo… « L’appellation<br />
danse de salon passe pour être un peu ringarde, c’est pour ça<br />
qu’on voit aussi souvent le nom de danse de société », expose<br />
André Topin, le sémillant maître de danse octogénaire. Et si<br />
Monsieur Topin tient au nom de « danse de salon », c’est que<br />
celle-ci est codifiée par l’académie des maîtres de danse de<br />
France <strong>à</strong> laquelle lui et sa femme appartiennent.<br />
Un leitmotiv : convivialité<br />
« Partout dans le monde, si elles sont enseignées dans les<br />
règles, ces danses seront exécutées de la même façon », souligne<br />
André Topin. « Enfin, au bout d’un certain temps, si les<br />
couples font des erreurs, on laisse passer parce que c’est<br />
quand même le plaisir de danser qui prime », intervient Jean-<br />
Claude Tavernier, président de l’association Marly danse. Ici<br />
toutes les générations se<br />
côtoient. Les élèves ont<br />
entre 24 et 80 ans ! Jean et<br />
Angéline sont les benjamins<br />
du groupe de débutants.<br />
Âgés respectivement de 26<br />
et 24 ans, ils ont commencé<br />
les cours de danse<br />
de salon <strong>à</strong> Marly en avril<br />
2006. Leur objectif : « ne<br />
pas être ridicule <strong>à</strong> la valse<br />
pour l’ouverture du bal <strong>à</strong><br />
notre mariage. » Bien que<br />
mariés en septembre de<br />
l’année dernière, ils ont<br />
décidé de continuer <strong>à</strong><br />
prendre des cours. « Ça<br />
fait du bien de faire une<br />
activité en couple, puis<br />
Le tango, danse sensuelle<br />
par excellence, permet<br />
aux couples de vivre<br />
un moment fort<br />
en complicité.
Balade<br />
l’ambiance est vraiment très bonne et ça nous permet de rencontrer<br />
du monde », expose Angéline. Et Jean d’ajouter : « le<br />
côté sympa c’est aussi que, pour la plupart des couples, on a<br />
l’âge de leurs enfants, alors ça permet de partager plein de<br />
choses. » À les voir danser aujourd’hui, on sent que les pas<br />
sont déj<strong>à</strong> bien assimilés. « L’avantage avec ces danses, c’est<br />
qu’une fois qu’on a appris quelques pas de base, on peut<br />
ensuite <strong>à</strong> peu près tout danser, même s’il faut toujours s’améliorer<br />
», s’enthousiasme Angéline. Magdalena, dite Mado,<br />
vient <strong>à</strong> Marly danse depuis le « 24 novembre 1999. J’ai tellement<br />
insisté auprès de mon mari pour qu’on vienne que je<br />
connais la date où l’on a commencé par cœur », explique la<br />
boute-en-train du groupe. Pour elle la<br />
danse est un moyen de se vider la<br />
tête : « tant qu’on est ici, on ne<br />
pense pas <strong>à</strong> ses soucis.<br />
Au-del<strong>à</strong> de la danse,<br />
le plus c’est la bonne<br />
ambiance. » Et quand<br />
on voit Madame Topin, du<br />
haut de ses 80 printemps,<br />
effectuer ses petits pas chassés<br />
avec la légèreté d’une jeunesse,<br />
« on se dit aussi qu’on<br />
peut danser encore une<br />
paire d’années ! », rigole<br />
Mado.<br />
Côté intergénérationnel, l’asso-<br />
Tango, rock,<br />
salsa, rumba ?<br />
24 - LE NORD - MARS 2008<br />
Danses autour du monde<br />
ciation Triskell et Hermine <strong>à</strong><br />
Aulnoy-lez-Valenciennes n’est<br />
pas en reste. Ici on pratique la<br />
danse bretonne sans faire de différences entre les âges. « Chez<br />
nous, ça va de 18 <strong>à</strong> 70 ans », souligne Grégory Chermeux, président<br />
de l’association. « Triskell et Hermine, c’est pas pour se<br />
retrouver entre bretons, d’ailleurs je ne le suis même pas !<br />
L’association permet de découvrir une région, sa culture et ses<br />
traditions. Et ça passe par la pratique de la musique<br />
et de la danse », développe Grégory Chermeux.<br />
Comme toutes les danses traditionnelles, la danse<br />
bretonne n’est pas faite pour être pratiquée dans les<br />
salons. C’est une danse du terroir qui servait même <strong>à</strong><br />
travailler. « Certaines danses servaient <strong>à</strong> tasser la<br />
terre par exemple, explique le président de Triskell et<br />
Hermine. C’était toute une société qui dansait ensemble.<br />
Toutes les danses bretonnes, héritées de l’époque<br />
médiévale, refusent l’individualisme. » Pas obligé non<br />
plus d’être en couple, deux femmes peuvent pratiquer<br />
la gavotte, l’an-dro ou la très élaborée kost ar<br />
hoat ensemble. D’ailleurs c’est le cas des deux bellessœurs,<br />
Marie-Laurence et Martine. « C’est bien, on<br />
peut danser toutes les deux ensemble ! » , sourit<br />
Marie-Laurence. La danse bretonne, elles y sont<br />
venues par leurs maris. « Nos époux sont d’origine<br />
bretonne et ça fait des années qu’on va en Bretagne.<br />
Alors cette année on a décidé d’apprendre les danses<br />
de l<strong>à</strong>-bas », explique Martine.<br />
Le petit plus de l’association Triskell et Hermine, c’est<br />
que deux musiciens sont venus récemment grossir<br />
les troupes. Désormais, c’est au son de la bombarde et<br />
de la cornemuse que s’effectuent les parades bre-<br />
Les danses du monde : une invitation <strong>à</strong> partir <strong>à</strong> la découverte<br />
d’une culture par la musique et les mouvements du corps.<br />
tonnes. Ce qui n’est pas pour déplaire <strong>à</strong> Alain, qui vient ici<br />
danser avec sa femme : « J’adore le son de la cornemuse ! »,<br />
insiste-t-il. Et il ne faut pas avoir peur de se frotter <strong>à</strong> ce gros<br />
son, car dans le préau de l’école Émile-Zola <strong>à</strong> Aulnoy-les-<br />
Valenciennes, où ont lieu les cours, ça tonne !<br />
Danses ancestrales<br />
Il n’y a pas que dans nos belles provinces françaises que se<br />
pratiquent des danses anciennes. En Inde, il existe même des<br />
danses millénaires encore enseignées. Et même pas besoin de<br />
se rendre sur les rives du Gange pour les apprendre ! À Lille,<br />
Tous les samedis, les adhérents de l’association Triskell et Hermine se réunissent<br />
pour danser au son de la bombarde et de la cornemuse.
l’association Manjushree dispense des cours<br />
de kathak (danse narrative du nord de<br />
l’Inde), de bharata natyam (danse classique<br />
d’Inde du Sud, datant du début de notre ère<br />
chrétienne !) et de danse Bollywood. Maud, la<br />
professeur, porte depuis des années un autre<br />
nom : celui de Manjushree Pradhan. Ce nom,<br />
elle l’a reçu de son maître <strong>à</strong> danser en Inde,<br />
qui, en lui donnant, lui a dit : « tu assures<br />
aujourd’hui les valeurs de notre culture. Tu es<br />
l’une des nôtres. » « L<strong>à</strong>-bas, avant de danser,<br />
vous devez apprendre le yoga, l’écriture, les<br />
percussions. C’est très rigoureux<br />
et codé. Il faut tout maîtriser<br />
avant de pouvoir enseigner. Ça demande<br />
beaucoup de dévotion, explique Manjushree.<br />
Pour mes cours <strong>à</strong> Lille, j’ai beaucoup simplifié.<br />
Parce qu’en France, on veut danser tout de<br />
suite ». Malgré tout, tout au long de ses cours,<br />
Manjushree véhicule la culture indienne et<br />
encourage les danseuses <strong>à</strong> lire des livres et <strong>à</strong><br />
regarder des films indiens. Elle leur permet<br />
également d’intégrer de nouvelles valeurs.<br />
« Ça passe par les costumes, le maquillage, les<br />
attitudes, l’interprétation, les codes… La danse<br />
indienne parle beaucoup du féminin, de sa<br />
psychologie, de sa sacralité. Ça aide pas mal de<br />
filles <strong>à</strong> développer la séduction et le respect »,<br />
ajoute la maître <strong>à</strong> danser. Car pour<br />
Manjushree, un des premiers buts de ses cours<br />
est l’épanouissement personnel : « Je veux<br />
qu’ici elles s’épanouissent telles qu’elles sont<br />
et qu’elles prennent conscience de leur corps.<br />
Qu’elles soient rondes ou maigres, ces jeunes<br />
femmes sont magnifiques si elles assument ce<br />
qu’elles font. »<br />
Art Culture & Développement<br />
Les « quartiers »<br />
s’ouvrent<br />
aux danses du monde<br />
Ils n’ont pas eu les lagons bleus et les barrières de<br />
corail, mais ils ont eu la danse ! Durant l’été 2006,<br />
80 enfants de Dunkerque qui ne pouvaient pas partir<br />
en vacances ont suivi avec passion un stage de<br />
danse polynésienne de 15 jours, avec spectacle <strong>à</strong> la<br />
clé. « La Maison de quartier du Banc-Vert nous<br />
avait fait part de son projet, et nous les avons mis<br />
en contact avec le danseur polynésien Teina<br />
Toromona. L’été dernier, nous avons récidivé avec<br />
un stage de danse folklorique flamande animé par<br />
Marie-Christine et Patrick Bollier et parachevé par<br />
un bal ! », explique Jean-Luc Dejoie, fondateur<br />
d’Art Culture &<br />
Développement.<br />
Depuis 10 ans, son<br />
association a permis<br />
la réalisation de<br />
dizaines de projets<br />
culturels, sur tout le<br />
Nord Pas-de-Calais —<br />
ateliers, stages, animations,<br />
rencontres,<br />
spectacles... Centres<br />
sociaux, mairies,<br />
maisons de quartier<br />
ou associations :<br />
grâce <strong>à</strong> Art Culture &<br />
Développement, une<br />
quarantaine de structures ont collaboré avec une<br />
trentaine d’artistes souvent venus des quatre coins<br />
du monde. Au son des djembés ou de la flûte, de la<br />
guitare ou des tambours, la danse dans nos quartiers<br />
a été africaine, indienne, orientale, polynésienne,<br />
brésilienne (capoeira) ou flamande !<br />
L’association intervient dans d’autres domaines<br />
artistiques, percussions (africaines, orientales, brésiliennes),<br />
conte, calligraphie, arts plastiques, et propose<br />
également une découverte de la culture<br />
amérindienne. « Notre action se fonde sur le refus<br />
de la discrimination sociale et culturelle, et sur la<br />
nécessité de l’ouverture au monde », conclut Jean-<br />
Luc Dejoie.<br />
Rens. Art Culture & Développement, Douai.<br />
Tél. 03 27 71 05 65.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 25
Balade Danses autour du monde<br />
Au rythme des percussions, la danse africaine, c’est de l’énergie <strong>à</strong> l’état pur.<br />
Une des grandes spécificités de la danse indienne, c’est qu’elle<br />
raconte des histoires qui parlent de harems, de maharadjas,<br />
d’exil, d’absence, d’amour… L’écriture, tout comme l’interprétation,<br />
y sont essentielles. La danse indienne offre en effet des<br />
passages très théâtraux, proches du jeu de mime. Chaque<br />
mouvement, des mains et des doigts notamment, est alors très<br />
codé. Chacun a même son propre nom comme lotus, palmier<br />
etc. Marie, qui a débuté en septembre les cours de kathak, est<br />
emballée par cet aspect particulier : « ce qui me plaît, c’est la<br />
rigueur de cette danse où chaque doigt doit avoir sa place qui<br />
veut dire quelque chose. Il faut faire attention <strong>à</strong> tous nos mouvements,<br />
<strong>à</strong> notre corps, <strong>à</strong> notre attitude… C’est une danse<br />
magique qui offre beaucoup d’évasion. »<br />
Pour le dépaysement, il existe également la danse africaine. À<br />
Lille, Mélanie Plankeele donne deux fois par semaine des<br />
cours de danses d’Afrique de l’Ouest. Les mouvements très<br />
cadencées se basent principalement sur les rythmes des percussions<br />
et des chants. « Pour moi, ce sont comme des battements<br />
de cœur qui donnent vie <strong>à</strong> la danse », s’enthousiasme<br />
la jeune professeur. Lamba, danza, yankadi, sunu… Chaque<br />
rythme a son nom. Et en Afrique, chaque ethnie a ses propres<br />
rythmes. « Ça démultiplie les façons de danser. C’est d’ailleurs<br />
une des raisons pour lesquelles ces danses sont très difficiles<br />
<strong>à</strong> répertorier », explique Mélanie Plankeele. Chacun des<br />
rythmes s’inspire des célébrations des masques rituels africains<br />
(créés pour des occasions comme un baptême ou pour<br />
26 - LE NORD - MARS 2008<br />
Le monde<br />
<strong>à</strong> Bray-Dunes<br />
Tous les ans, en juillet, Bray-Dunes se transforme en<br />
carrefour des cultures en accueillant le Festival des<br />
folklores du monde. L’occasion de découvrir les<br />
danses et les musiques d’ailleurs, interprétées par<br />
des troupes professionnelles<br />
venues du monde<br />
entier. Un rendez-vous<br />
dépaysant !<br />
Rens. office du tourisme<br />
de Bray-Dunes,<br />
tél. 03 28 26 61 09.<br />
Pendant le festival, une dizaine<br />
de troupes du monde entier viennent<br />
présenter leur folklore.
célébrer les récoltes), des histoires traditionnelles véhiculées<br />
par les griots ou de la vie quotidienne. « Par exemple, la pose<br />
des femmes, très cambrées, vient de la posture qu’elles adoptent<br />
pour piler ou pour porter des calebasses sur leur tête »,<br />
développe Mélanie Plankeele. Ce qui a attiré Claire ici, c’est<br />
justement que « c’est une danse dans la terre avec ses nombreuses<br />
symboliques ». Pour Aurélia, vient s’ajouter <strong>à</strong> ce plaisir<br />
celui de « la convivialité. On n’est pas axées sur<br />
nous-mêmes. On danse toutes ensemble dans la gaieté. »<br />
Elles sont une trentaine <strong>à</strong> chaque séance <strong>à</strong> venir se défouler<br />
sur le rythme des percussions. « Les hommes n’osent pas<br />
venir ! Pourtant la danse africaine est totalement mixte. En<br />
Au Centre de danse Moovance, tous les vendredis soirs, c’est danse orientale.<br />
Afrique, ce ne sont quasiment que des hommes qui m’ont<br />
appris <strong>à</strong> danser », souligne la professeur.<br />
Le cours débute invariablement par des échauffements. Parce<br />
que la danse africaine, c’est du véritable sport ! On commence<br />
alors par des étirements, des mouvements. Ça s’accélère au<br />
fur et mesure et c’est tout le corps qui danse. Ça pourrait<br />
presque ressembler <strong>à</strong> un cours de gym tellement ça bondit et<br />
ça s’agite… Mais les percussions et leurs rythmes ancestraux<br />
rappellent vite qu’il s’agit de danse. Et ô combien le corps est<br />
beau, s’épanouit et vit dès qu’il se met <strong>à</strong> danser.<br />
Moove toi !<br />
À Maubeuge, en un seul et même lieu, on peut<br />
apprendre <strong>à</strong> danser le hip-hop, les danses orientale et<br />
africaine, la salsa, le break dance et le new-style. Le<br />
Centre de danse Moovance, installé au cœur de<br />
l’Espace Rive Gauche et créé en octobre 2006 par<br />
l’association Secteur 7, avait au départ pour cœur de<br />
cible le hip-hop et ses dérivés. Mais les danses du<br />
monde, propices <strong>à</strong> la découverte, <strong>à</strong> l’ouverture<br />
vers d’autres cultures et aux<br />
échanges, sont vite venues enrichir l’offre.<br />
L’association se laisse encore la possibilité<br />
de proposer de nouveaux cours de danse<br />
en fonction de la demande du public. À<br />
Maubeuge en tout cas, voil<strong>à</strong> une belle<br />
occasion de « moover »…<br />
Rens. Secteur 7, tél. 03 27 65 76 30,<br />
mail : secteur7@gmail.com. www.secteur7.fr<br />
Cours de danse cités<br />
> Tango del mar (Leffrinckoucke) : M. et Mme Lefebvre,<br />
tél. 06 83 49 23 81 ou 09 54 99 29 63.<br />
Mail : tangodelmar@free.fr. http://tangodelmar.free.fr<br />
> Marly danse / Top danse (Marly et Prouvy) :<br />
M. et Mme Topin, tél. 03 27 34 69 69.<br />
> Association Manjushree (Lille) :<br />
Manjushree Pradhan, tél. 06 33 29 37 54<br />
ou 03 61 92 65 70. Mail : asso.manjushree@yahoo.fr<br />
www.myspace.com/ciemanjushree<br />
> Triskell et Hermine (Aulnoy-lez-Valenciennes) :<br />
Grégory Chermeux, tél. 06 77 80 23 86.<br />
Mail : triskellhermine@voila.fr<br />
http://triskell.hermine.free.fr<br />
> Danse africaine : rens. auprès de l’association<br />
Rencontres francophones Nord Pas-de-Calais,<br />
tél. 03 20 54 97 84 ou 06 89 45 76 14.<br />
Mail : rencontres-francophones@wanadoo.fr<br />
www.rencontres-francophones.org<br />
LE NORD - MARS 2008 - 27
Côté collèges<br />
Des essais pour de vrai !<br />
Le Département soutient<br />
79 sections sportives<br />
scolaires dans 58 collèges<br />
du Nord. Parmi elles,<br />
la section rugby du collège<br />
Charles-Eisen<br />
<strong>à</strong> Valenciennes.<br />
Stade du Hainaut, <strong>à</strong> Valenciennes, un<br />
mercredi après-midi. Terrain souple,<br />
température clémente : des conditions<br />
idéales pour jouer au rugby. Sur<br />
la pelouse, 40 garçons et filles en<br />
décousent suivant les règles de l’art.<br />
Pour le moment, ça plaque sec. Tout<br />
<strong>à</strong> l’heure, les joueurs ont travaillé<br />
l’arrachage de ballon, le jeu au sol, le<br />
1 contre 1 : « Tout ça, c’est la base du<br />
rugby. Sans ça, on ne peut pas<br />
jouer », explique Marc Bonfils, professeur<br />
d’éducation physique et<br />
sportive (EPS) au collège Charles-<br />
Eisen <strong>à</strong> Valenciennes et responsable<br />
de la section rugby.<br />
La section compte cette année<br />
80 joueurs, dont 25 filles, de la 6 e <strong>à</strong> la<br />
3 e . Dans le Nord Pas-de-<br />
Calais, c’est la seule section<br />
rugby de type « R »,<br />
c’est-<strong>à</strong>-dire <strong>à</strong> recrutement<br />
régional (mais le<br />
collège n’a pas d’internat)<br />
et assurant trois<br />
entraînements par<br />
semaine soit six heures<br />
de rugby, en plus du programme<br />
normal d’EPS.<br />
Effet<br />
coupe du monde<br />
La dernière Coupe du<br />
monde de rugby en<br />
France a suscité de l’engouement<br />
: « Dans les<br />
clubs, c’est 30 % de minimes et<br />
100 % de filles en plus !», constatent<br />
Alain Dee, professeur d’EPS <strong>à</strong><br />
Charles-Eisen et Benjamin Huyghe,<br />
28 - LE NORD - MARS 2008<br />
« On cherche plutôt des joueurs<br />
rapides, pas forcément<br />
des costauds. »<br />
« L’esprit d’entraide et d’amitié, c’est énorme dans le rugby ! »<br />
éducateur, qui encadrent également<br />
la section rugby. « Cette année, on a<br />
un bon groupe. On espère participer<br />
au championnat de France UNSS<br />
(Union nationale du sport scolaire) »,<br />
dit Marc Bonfils.<br />
L’aventure des championnats de<br />
France, c’est ce<br />
qu’avait vécu en<br />
2004, <strong>à</strong> Vannes,<br />
Laura Di Muzio,<br />
avec ses copines<br />
de la section rugby<br />
de Charles-Eisen.<br />
Après le collège,<br />
Laura n’a pas<br />
abandonné sa passion<br />
: en juin dernier,<br />
elle jouait<br />
demi d’ouverture<br />
dans l’équipe<br />
cadette du Nord<br />
(moins de 18 ans)<br />
championne de<br />
France FFR<br />
(Fédération française<br />
de rugby). « L’esprit d’entraide<br />
et d’amitié, c’est énorme dans le<br />
rugby !», dit-elle.<br />
Antoine Platteel<br />
Des sections<br />
soutenues<br />
Le Département apporte une aide pour le<br />
fonctionnement des sections sportives (ainsi<br />
que pour le suivi médical de ces sections)<br />
labellisées par le ministère de la Santé, de la<br />
Jeunesse et des Sports et par le rectorat.<br />
« L’objectif est de concilier un double projet,<br />
scolaire et sportif, favorisant l’épanouissement<br />
de l’élève », rappelle Olivier Calais,<br />
inspecteur d’académie EPS.<br />
Cette année, il y a 79 sections labellisées<br />
dans 58 collèges du Nord, pour 27 disciplines<br />
sportives, dont : volley-ball (9 sections),<br />
handball (5), foot (5), rugby (collège Eisen <strong>à</strong><br />
Valenciennes, Fénelon <strong>à</strong> Cambrai, Jean-Zay <strong>à</strong><br />
Feignies, Lavoisier <strong>à</strong> Ferrière-la-Grande, du<br />
Moulin <strong>à</strong> Grande-Synthe)… Autres disciplines<br />
: escalade (Mendès-France <strong>à</strong> Tourcoing),<br />
raid nature (Maxime-Deyts <strong>à</strong> Bailleul),<br />
cirque (Jean-Zay <strong>à</strong> Lomme) etc.<br />
Certaines sections sont dites « probatoires<br />
haut niveau » : en natation au collège Guilleminot<br />
(Dunkerque), tennis <strong>à</strong> Jules-Verne<br />
(Neuville-en-Ferrain), gym <strong>à</strong> Van-Hecke<br />
(Dunkerque), Carnot (Lille) et Flandres (La<br />
Madeleine).<br />
Pour plus de rens. www.cg59.fr
Temps libre<br />
( )<br />
le Département vous propose<br />
Maubeuge accueille le NAME<br />
Cette année, le NAME (Nord Art Musique Électronique) s’invite <strong>à</strong><br />
Maubeuge au sein du festival international VIA qui mélange théâtre,<br />
danse, musique et… arts électroniques. Au programme, deux<br />
soirées concoctées par Art Point M avec le soutien du<br />
Département : le 21 mars* <strong>à</strong> l’espace Sculfort, en compagnie<br />
d’Hexstatic Ninja Tune, Dollz at play (photo), Superfreq, The End<br />
Club et APM001, et le 22 mars une session nocturne <strong>à</strong> la piscine<br />
Pasteur avec écrants géants et DJ set ! Par ailleurs, vous pourrez<br />
également découvrir du 13 au 23 mars<br />
<strong>à</strong> l’espace Sculfort une exposition de photos<br />
de Fanny Bouyagui qui a suivi un DJ<br />
parcourant le monde d’une capitale <strong>à</strong> l’autre<br />
et un migrant kurde irakien errant dans<br />
les rues de Calais.<br />
Agenda<br />
( )<br />
Expositions<br />
◗ Les 7, 8 et 9 mars<br />
XX e printemps artistique, 7 peintres,<br />
un sculpteur, un céramiste, 2<br />
photographes et un libraire, au<br />
château de la Motte <strong>à</strong> Liessies,<br />
tél. 03 27 57 10 05.<br />
◗ Du 7 au 16 mars<br />
• Marie Lekien, peintures et<br />
dessins sur le théâtre,<br />
<strong>à</strong> la chapelle du théâtre<br />
de Cambrai,<br />
tél. 06 13 49 40 97.<br />
• Les arts en Val de Lys, peinture et<br />
sculpture, au château Dalle<br />
Dumont <strong>à</strong> Wervicq-Sud,<br />
tél. 03 28 33 69 43.<br />
◗ Du 7 au 20 mars<br />
Mystiques contemporaines, de<br />
Stéphane Noblet, <strong>à</strong> l’espace<br />
culturel Barbara <strong>à</strong> Petite Forêt,<br />
tél. 03 27 34 86 53.<br />
◗ Du 15 mars au 5 avril<br />
Trans, photographies d’Horric<br />
Lingenheld, <strong>à</strong> la MJC de<br />
Rosendaël <strong>à</strong> Dunkerque,<br />
tél. 03 28 63 99 91.<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
◗ Jusqu’au 27 mars<br />
Aymeric Pihery, au groupe<br />
Vauban Humanis <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 63 45 64.<br />
◗ Jusqu’au 30 mars<br />
• ABC (Art basics for children),<br />
au Colysée <strong>à</strong> Lambersart,<br />
tél. 03 20 006 006.<br />
• Petit carré deviendra cube, <strong>à</strong> la<br />
Maison Folie de Maubeuge,<br />
tél. 03 27 62 04 73.<br />
* Tarifs : 6 e / 4 e. Tél. 03 27 65 65 40.<br />
◗ Jusqu’au 12 avril<br />
Passion - regards contemporains, au<br />
Centre d’art sacré contemporain<br />
<strong>à</strong> Lille, tél. 03 20 55 28 72.<br />
◗ Du 6 mars au 20 avril<br />
Réquisitoire, le plancher de Jean,<br />
photographies de Martin<br />
d’Orgeval, <strong>à</strong> la Maison<br />
de la photographie <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 05 29 29.<br />
◗ Jusqu’au 31 août<br />
D’après nature, au musée des<br />
Beaux-Arts de Dunkerque,<br />
tél. 03 28 59 21 65.<br />
Musique<br />
◗ Les 4, 7, 9 et 21 mars<br />
Orlando, de Haendel, par<br />
la Grande Écurie et la Chambre<br />
du Roy, les 4, 7 et 9 au théâtre<br />
municipal de Tourcoing,<br />
tél. 03 20 70 66 66, et le 21<br />
au Phénix <strong>à</strong> Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Le 7 mars<br />
Bumcello, <strong>à</strong> l’Aéronef <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 08 92 56 01 50.<br />
◗ Le 9 mars<br />
• L’orchestre de Douai, direction<br />
Stéphane Cardon, et la<br />
violoniste Ji-Yoon Park jouent<br />
Glinka, Tchaïkovski et Prokofiev,<br />
<strong>à</strong> l’auditorium H. Dutilleux <strong>à</strong><br />
Douai, tél. 03 27 71 77 77.<br />
• Stacey Kent, au théâtre<br />
Sébastopol <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 46 64 60.<br />
◗ Le 11 mars<br />
Les Têtes raides, <strong>à</strong> l’Aéronef <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 08 92 56 01 50.<br />
◗ Du 11 au 15 mars<br />
Festival En solo ou presque, avec<br />
Nina Nastasia, The Magnetix,<br />
Dabaaz, DJ Gero, Alexandre<br />
Copyright Nature<br />
La nature a largement inspiré les inventeurs. Entre l’oiseau et<br />
l’avion, le fil d’araignée et le bas nylon, la peau de requin et le<br />
maillot de bain, quels points communs y a-t-il ? Les seconds sontils<br />
des copies conformes ou juste de pâles imitations incapables<br />
d’égaler la nature ? Le Forum départemental des sciences, <strong>à</strong><br />
Villeneuve d’Ascq, vous invite <strong>à</strong> réfléchir <strong>à</strong> ces questions, en visitant<br />
l’exposition Copyright Nature, organisée en trois parties.<br />
La première nous présente la beauté et les ressources des animaux<br />
et des plantes, la 2 e montre les techniques géniales utilisées<br />
par certaines espèces pour s’adapter <strong>à</strong> leur environnement, la 3 e<br />
enfin permet de découvrir les solutions que la nature inspire aux<br />
chercheurs pour développer de nouvelles technologies destinées<br />
<strong>à</strong> améliorer la vie quotidienne et le bien-être des hommes.<br />
* Du 18 mars au 31 août. Pour tout public <strong>à</strong> partir de 7 ans.<br />
Tél. 03 20 19 36 36.<br />
@ Pour en savoir plus : www.cg59.fr<br />
Kinn, Oshen, Amélie…<br />
<strong>à</strong> Roubaix, tél. 03 20 65 31 90.<br />
◗ Le 15 mars<br />
• Jonaz, aux 4 écluses <strong>à</strong><br />
Dunkerque, tél. 03 28 63 82 40.<br />
• James Blunt, au Zénith <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 28 04 56 66.<br />
• Les Guitares de l’Espoir, avec<br />
François Sciortino, Pete Smith<br />
et André Castelfranato, <strong>à</strong> la<br />
salle des fêtes de Bailleul,<br />
tél. 03 28 48 79 82.<br />
D.R.<br />
◗ Le 18 mars<br />
• Louis Sclavis, au Vivat<br />
<strong>à</strong> Armentières,<br />
tél. 03 20 77 18 77.<br />
• Georges Moustaki,<br />
<strong>à</strong> l’espace Agora <strong>à</strong> Santes,<br />
tél. 03 20 07 75 14.<br />
◗ Du 18 au 29 mars<br />
Festival Le Quesnoy en chanteurs,<br />
avec Remo Gary, Romain<br />
Didier, Rodrigue, Gilbert<br />
Laffaille… au théâtre des<br />
3 Chênes <strong>à</strong> Le Quesnoy,<br />
tél. 03 27 28 78 20.<br />
◗ Le 20 mars<br />
• La Musicale en tournée, avec<br />
Gossip et The Kills, <strong>à</strong> l’Aéronef<br />
<strong>à</strong> Lille, tél. 08 92 68 36 22.<br />
• Peter Cincotti, au Splendid<br />
<strong>à</strong> Lille, tél. 03 20 56 46 16.<br />
• Jef Kino, <strong>à</strong> la Condition<br />
publique <strong>à</strong> Roubaix,<br />
tél. 03 28 33 57 57.<br />
D.R.<br />
◗ Le 22 mars<br />
James Blood Ulmer,<br />
au Phénix <strong>à</strong> Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Le 23 mars<br />
Idir, <strong>à</strong> la salle Roger-Salengro <strong>à</strong><br />
Wattrelos, tél. 03 20 81 64 87.<br />
◗ Le 25 mars<br />
• Arno, au théâtre Sébastopol<br />
<strong>à</strong> Lille, tél. 03 20 33 17 34.<br />
• Cali, au Zénith <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 28 04 56 66.<br />
◗ Le 26 mars<br />
Sanseverino, au Colisée <strong>à</strong><br />
Roubaix, tél. 03 20 24 07 07.<br />
◗ Le 27 mars<br />
Fred Chapellier and Friends, <strong>à</strong><br />
l’espace culturel Barbara<br />
<strong>à</strong> Petite-Forêt,<br />
tél. 03 27 34 86 53.<br />
◗ Le 28 mars<br />
• Une Odyssée, musique<br />
d’Alexandre Markeas par<br />
l’ensemble Ars Nova, <strong>à</strong><br />
l’Hippodrome <strong>à</strong> Douai,<br />
tél. 03 27 99 66 66.<br />
• La musique des Gardiens de la<br />
Paix, <strong>à</strong> l’église de Templeuve,<br />
tél. 03 20 05 97 63.<br />
◗ Le 29 mars<br />
• Quartier français, musique blue<br />
grass, <strong>à</strong> la salle des fêtes de<br />
Genech, tél. 03 20 05 97 63.<br />
• Michel Portal et Louis Sclavis<br />
quartet, <strong>à</strong> l’Aéronef <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 08 92 56 01 50.<br />
◗ Le 30 mars<br />
Lofofora, au centre<br />
socio-éducatif <strong>à</strong> Wattrelos,<br />
tél. 03 20 81 64 87.<br />
◗ Le 2 avril<br />
Calogero, <strong>à</strong> Gayant Expo <strong>à</strong><br />
Douai, tél. 03 20 33 17 34.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 29
( )<br />
Agenda<br />
Théâtre<br />
◗ Du 4 au 7 mars<br />
La gangrène, d’après Élisabeth<br />
Badinter, mise en scène<br />
Delphine Delafosse, au Garage <strong>à</strong><br />
Roubaix, tél. 06 13 20 02 22.<br />
◗ Du 8 au 30 mars<br />
Festival de théâtre, du centre<br />
Animation et Loisirs <strong>à</strong><br />
Armentières.<br />
◗ Les 11 et 12 mars<br />
Un chapeau de paille d’Italie,<br />
d’Eugène Labiche, mise en<br />
scène Gilbert Rouvière,<br />
au Phénix <strong>à</strong> Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
◗ Les 19 et 20 mars<br />
L’éloge de la folie, d’Erasme,<br />
adaptation et mise en scène<br />
Jean-Marc Chotteau, au théâtre<br />
municipal de Tourcoing,<br />
tél. 03 20 27 13 63.<br />
◗ Le 21 mars<br />
Gitans, théâtre musical et<br />
forain, <strong>à</strong> la salle Jean-Monnet<br />
<strong>à</strong> Herlies, tél. 03 20 07 75 14.<br />
◗ Les 27 et 28 mars<br />
Information sur le Schnaps, de Luc<br />
Tatar, mise en scène Christophe<br />
Moyer, C ie Sens Ascensionnels,<br />
<strong>à</strong> l’espace Boris-Vian <strong>à</strong> Vieux-<br />
Condé, tél. 03 27 20 35 40.<br />
◗ Les 28 et 29 mars<br />
Avec elles, d’après Dario Fo,<br />
mise en scène Muriel Hunet,<br />
par la Cie Abaca-Théâtre, au<br />
centre culturel J.-Brel <strong>à</strong> Croix,<br />
tél. 03 20 26 26 84.<br />
D.R.<br />
◗ Le 29 mars<br />
Duo de charme, improvisation<br />
avec Pierre Lamotte et<br />
Véronic Joly, au foyer rural<br />
d’Ennetières-en-Weppes,<br />
tél. 03 20 07 75 14.<br />
Conférences<br />
◗ Le 11 mars<br />
Pourquoi et comment le cannabis<br />
est toxique sur le cerveau ? par le<br />
professeur Jean H. Costentin,<br />
au Forum départemental des<br />
sciences <strong>à</strong> Villeneuve d’Ascq,<br />
tél. 03 20 19 36 36.<br />
Jeune public<br />
◗ Le 12 mars<br />
Les Biskotos, chansons, dès 5<br />
ans, au Vivat <strong>à</strong> Armentières,<br />
tél. 03 20 77 18 77.<br />
30 - LE NORD - MARS 2008<br />
◗ Les 12 et 16 mars<br />
Salvador ou La montagne, l’enfant et<br />
la mangue, par la Manivelle<br />
théâtre, dès 7 ans, <strong>à</strong> l’espace<br />
culturel Gérard-Philipe <strong>à</strong><br />
Wasquehal,<br />
tél. 03 20 26 26 84.<br />
◗ Le 18 mars<br />
Être le loup, par la Cie l’Artifice,<br />
dès 8 ans, <strong>à</strong> l’Hippodrome <strong>à</strong><br />
Douai, tél. 03 27 99 66 66.<br />
◗ Le 19 mars<br />
En attendant, par le théâtre<br />
Import-Export, dès 3 ans, <strong>à</strong> la<br />
salle du Méridien <strong>à</strong> Dunkerque,<br />
tél. 03 28 63 99 91.<br />
D.R.<br />
◗ Les 19, 26 mars et 2 avril<br />
Un loup dans un livre,<br />
marionnettes, dès 3 ans,<br />
au théâtre Louis-Richard <strong>à</strong><br />
Roubaix, tél. 03 20 73 10 10.<br />
◗ Les 1 er et 2 avril<br />
Le jardinier, de Mike Kenny,<br />
mise en scène Jean-Claude<br />
Giraudon, dès 7 ans, au Phénix<br />
<strong>à</strong> Valenciennes,<br />
tél. 03 27 32 32 32.<br />
Fêtes/Festivals<br />
◗ Du 13 au 23 mars<br />
Via, festival international de<br />
théâtre, danse, musique et<br />
arts numériques, au Manège<br />
<strong>à</strong> Maubeuge et <strong>à</strong> Mons (B),<br />
tél. 03 27 65 65 40.<br />
◗ Du 14 au 16 mars<br />
Carnaval de Wazemmes, <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 22 12 59.<br />
Humour<br />
◗ Du 7 mars au 4 avril<br />
Humour en culture, 6 e festival, 4<br />
spectacles théâtraux avec les<br />
Cies Les grands enfants, Alain<br />
et l’autre, La belle histoire, au<br />
centre culturel de Wattignies,<br />
tél. 03 20 95 45 71.<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
◗ Le 15 mars<br />
Un homme, huit possibilités, par<br />
Julien De Ruyck, au Centre de<br />
culture et d’animation, <strong>à</strong> La<br />
Madeleine, tél. 03 20 55 19 51.<br />
◗ Le 30 mars<br />
La framboise frivole, au Vivat<br />
<strong>à</strong> Armentières,<br />
tél. 03 20 77 18 77.<br />
◗ Le 1 er avril<br />
• Le Quatuor, au théâtre<br />
Sébastopol <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 33 17 34.<br />
• Anne Roumanoff, au Colisée <strong>à</strong><br />
Roubaix, tél. 03 20 24 07 07.<br />
◗ Le 5 avril<br />
Isabeau de R, <strong>à</strong> l’espace Agora<br />
<strong>à</strong> Santes, tél. 03 20 07 75 14.<br />
Salons/foires<br />
◗ Les 7 et 8 mars<br />
In VO Veritas, 4 e festival des<br />
langues, <strong>à</strong> la CCI-Grand Lille <strong>à</strong><br />
Lille, tél. 06 98 46 69 47.<br />
◗ Les 15 et 16 mars<br />
Exporama, 8 e salon du modélisme,<br />
au Palais des Grottes <strong>à</strong><br />
Cambrai, tél. 03 27 83 65 91.<br />
◗ Les 14, 15 et 16 mars<br />
8 e salon d’antiquaires, <strong>à</strong> la salle des<br />
Tertiales <strong>à</strong> Valenciennes,<br />
tél. 03 27 35 34 17.<br />
◗ Les 22, 23 et 24 mars<br />
Le marché de Ouagadougou,<br />
exposition-vente d’artisanat et<br />
d’objets d’art d’Afrique de<br />
l’Ouest, de 9 h <strong>à</strong> 19 h<br />
au complexe sportif du Fort<br />
Minique <strong>à</strong> Valenciennes.<br />
◗ Le 6 avril<br />
• La gourmandise s’invite, avec des<br />
restaurateurs, traiteurs,<br />
chocolatiers, boulangers,<br />
pâtissiers, débitants de<br />
boissons… de 10 h <strong>à</strong> 19 h <strong>à</strong> la salle<br />
des Augustins <strong>à</strong> Hazebrouck,<br />
au profit des Clowns de l’espoir.<br />
• Salon des collectionneurs, <strong>à</strong> la salle<br />
des fêtes de Vicoigne <strong>à</strong> Raismes,<br />
tél. 06 80 35 85 07.<br />
Tourisme<br />
◗ Le 29 mars<br />
Journée Saint-Piat, organisée par<br />
l’office de tourisme de Seclin,<br />
tél. 03 20 90 12 12.<br />
Danse<br />
◗ Les 12, 13 et 14 mars<br />
N’huit, chorégraphie Cyril<br />
Viallon, <strong>à</strong> la maison Folie de<br />
Wazemmes <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 09 45 50.<br />
◗ Le 25 mars<br />
Péplum, chorégraphie Nasser<br />
Martin-Gousset, <strong>à</strong> l’Hippodrome<br />
<strong>à</strong> Douai, tél.03 27 99 66 66.<br />
◗ Du 25 au 29 mars<br />
Repérages, rencontres<br />
internationales de la jeune<br />
chorégraphie <strong>à</strong> Lille et<br />
Roubaix, tél. 03 20 20 70 30.<br />
◗ Le 29 mars<br />
Passage, par l’école de danse<br />
B. Duchateau, <strong>à</strong> 21 h au théâtre<br />
municipal de Fourmies,<br />
tél. 03 27 60 50 51.<br />
◗ Les 29 et 30 mars<br />
Vertiges du vent, chorégraphie<br />
Gianni Joseph, au Grand Bleu <strong>à</strong><br />
Lille, tél. 03 20 09 45 50.<br />
Cirque<br />
◗ Le 15 mars<br />
Le cabaret du bout du monde,<br />
au Prato <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 52 71 24.<br />
◗ Les 15, 16 et 18 mars<br />
Tékatékatam, par la Cie Méli<br />
Mélo, au Grand Bleu <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 09 45 50.<br />
◗ Du 20 au 30 mars<br />
Volchok, par le cirque Trottola,<br />
sous chapiteau <strong>à</strong> Lille<br />
(Moulins), tél. 03 20 52 71 24.<br />
◗ Le 1 er avril<br />
Semianyki (la famille), par le Teatr<br />
Licedei, <strong>à</strong> l’Hippodrome <strong>à</strong><br />
Douai, tél. 03 27 99 66 66.<br />
Sport<br />
◗ Le 16 mars<br />
5 e balade au pays des géants, 5<br />
circuits de 6 <strong>à</strong> 25 km, départ<br />
de la salle des fêtes de<br />
St-Sylvestre-Cappel,<br />
tél. 03 28 40 15 54.<br />
◗ Le 24 mars<br />
La rando du printemps, 7 parcours<br />
de 5 <strong>à</strong> 50 km, départ de la<br />
salle des fêtes de Berthen,<br />
tél. 03 28 49 79 05.<br />
◗ Le 5 avril<br />
4 e open de lutte libre Lille-Métropole<br />
(juniors / seniors), de 10 <strong>à</strong> 16 h <strong>à</strong><br />
l’espace Defaucompret <strong>à</strong> Lille,<br />
tél. 03 20 47 84 45.<br />
Stages<br />
D.R.<br />
◗ Les 16, 29, 30 mars<br />
et 5 juillet<br />
Initiation au conte, par Jacques<br />
Phalempin, <strong>à</strong> Cassel,<br />
tél. 03 28 40 52 55.
Livres<br />
( )<br />
L’arbre <strong>à</strong> soi<br />
de Pascal Allard<br />
Son premier<br />
roman publié, un<br />
jeune écrivain se<br />
retrouve embarqué<br />
pour le Salon<br />
du Livre de<br />
Guyane. Un bien<br />
curieux endroit pour une rentrée<br />
littéraire ! Mais une excursion<br />
dans la jungle va vite modifier<br />
le cours des choses… À la<br />
fois satire du monde des lettres<br />
et roman d’aventures, L’arbre <strong>à</strong><br />
soi nous entraîne dans un périple<br />
peu commun au fin fond de<br />
l’Amazonie. Drôle et touchant.<br />
« Escales des lettres »,<br />
Le Castor Astral, 16 euros.<br />
Le mystère<br />
de l’île des Géants<br />
de Stephan Lewis<br />
Les aventures de<br />
Dany Ballantine<br />
et du professeur<br />
Joseph Winter,<br />
partis sur les<br />
traces de Lord<br />
Roclam mystérieusementdisparu<br />
alors qu’il recherchait la<br />
légendaire cité des Incas, vous<br />
mèneront de la jungle du Mato<br />
Grosso (en Amazonie) <strong>à</strong> l’île de<br />
Pâques et ses géants. Une investigation<br />
menée tambour battant<br />
qui vous transformera en explorateur-anthropologue<br />
perçant<br />
les mystères des sentinelles de<br />
pierre.<br />
Édilivre, 17 euros.<br />
CD<br />
( )<br />
Lucie Darm<br />
Des notes de<br />
contrebasse,<br />
une poignée<br />
de violoncelle,<br />
une touche<br />
de guitare…<br />
Seize cordes pour créer l’univers<br />
ludique et poétique de<br />
Lucie Darm qui parle d’oiseaux,<br />
d’amour, d’accident de voiture,<br />
d’horoscope.... De la chanson<br />
française d’aujourd’hui, qui<br />
sonne comme celle d’hier, charmante<br />
et simple.<br />
Bass and Co productions<br />
Bill Veuzet & Cie<br />
Étoiles de Terre<br />
Inclassable,<br />
l’atmosphère<br />
de Bill Veuzet<br />
conte la<br />
Terre et ses<br />
m a l h e u r s .<br />
Nappes légères de piano, une<br />
pointe de violon parfois, une guitare<br />
sage, les mélodies sont<br />
douces et travaillées. Le groupe<br />
oscille entre comptines faussement<br />
naïves et rythmes plus<br />
jazzy. Un album kaléidoscope<br />
surprenant enrichi d’un bonus<br />
vidéo.<br />
( )<br />
DVD<br />
La chanson de Raoul<br />
Ça a commencé<br />
comme une<br />
blague entre<br />
potes. Puis le<br />
succès a vite<br />
pris toute la<br />
place. Francis<br />
Delbarre, alias Raoul de<br />
Godewaersvelde, est devenu<br />
son personnage <strong>à</strong> part entière,<br />
grand gaillard du Nord, aux<br />
chansons <strong>à</strong> boire truculentes. À<br />
travers ce DVD, c’est l’épopée<br />
de Raoul qui nous est contée<br />
par sa famille et ses proches.<br />
Un témoignage tendre et émouvant.<br />
Nep TV et Til Productions. 23 euros.<br />
<strong>à</strong> table<br />
( )<br />
Ingrédients :<br />
(pour 6 personnes)<br />
Préparation :<br />
Confectionner la pâte sablée<br />
> Dans un saladier, mélanger<br />
la farine, le sucre glace,<br />
la pincée de sel, le beurre<br />
ramolli, les 2 jaunes d’œufs<br />
et un soupçon d’eau.<br />
Travailler du bout des doigts.<br />
Ajouter un peu de farine<br />
pour que la pâte ne colle<br />
pas.<br />
> Étaler la pâte, la mettre<br />
dans un moule, piquer<br />
le fond avec une fourchette,<br />
laisser reposer 30 mn puis<br />
cuire la pâte <strong>à</strong> blanc 20 mn<br />
<strong>à</strong> 220°.<br />
un plat, un chef<br />
Stéphane Her, du restaurant<br />
Le Bimberlot <strong>à</strong> Le Quesnoy<br />
Tarte au fromage<br />
blanc et spéculos<br />
Recette proposée<br />
par<br />
Pâte sablée<br />
> 200 g de farine<br />
> 125 g de beurre<br />
> 80 g de sucre glace<br />
> 2 œufs<br />
> une pincée de sel<br />
Appareil fromage blanc<br />
> 250 g de fromage blanc<br />
> 125 g de crème fraîche<br />
> 125 g de sucre glace<br />
> 4 feuilles de gélatine<br />
> 1/2 citron<br />
> 4 cuil. <strong>à</strong> soupe de lait<br />
> 125 g de spéculos<br />
Confectionner l’appareil<br />
> Dans un saladier, mélanger<br />
au fouet le fromage blanc<br />
et 125 g de crème fraîche,<br />
ajouter le sucre.<br />
> Dans une casserole, faire<br />
fondre la gélatine dans<br />
le lait avec le 1/2 citron,<br />
puis verser dans le saladier.<br />
> Battre les blancs en neige,<br />
les incorporer <strong>à</strong> l’appareil<br />
puis verser sur le fond de<br />
tarte, ajouter les spéculos<br />
écrasés.<br />
> Mettre au frais 3 ou<br />
4 heures avant de servir.<br />
LE NORD - MARS 2008 - 31