<strong>La</strong> Grève générale du Nord Lens,2S octobre. — A Foaquiôr<strong>es</strong>-l<strong>es</strong>-L<strong>»</strong>.ns, d<strong>es</strong> pierr<strong>es</strong> ont été lancé<strong>es</strong> sur l<strong>es</strong> patrouillos mixt<strong>es</strong> de gendarm<strong>es</strong> et do dragons ; il n'y a pas eu i e bl<strong>es</strong>sés. D<strong>es</strong> charg<strong>es</strong> ont été fait<strong>es</strong> pour repousser l<strong>es</strong> grévist<strong>es</strong> dans l<strong>es</strong> champs. Douai, 23 octobre. — Ce matin, vers une heure, line violente détonation, produite par une explosion de cartouch<strong>es</strong> de dynamite, placé<strong>es</strong> contre la maison d'un mineur, non gréviste, habitant Poost-Warendin, a été entenduo à Douai. L<strong>es</strong> c.égàts matériels sont importants. Personne n'a été bl<strong>es</strong>sé. <strong>La</strong> victime a dénoncé l'auteur de 1 attentat, qui a été arrêté. Le parquet de Douai instruit l'affaire. C'<strong>es</strong>t le troisième attentat par la dynamite, aux environs de Douai, depuis huit jours. L<strong>es</strong> Obsèqu<strong>es</strong> du Maréchal de <strong>Mac</strong>-Mcn Paris, 23 octobre. — L6S journaux disent que l'impr<strong>es</strong>sion produite par l<strong>es</strong> funéraill<strong>es</strong> du maréchal de <strong>Mac</strong>-Mahon, sera plus considérable encore que celle produite par l'attitude de la population pendant l<strong>es</strong> fêt<strong>es</strong> franco-russ<strong>es</strong>, car on y. a vu figurer, à côté d<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong>, d<strong>es</strong> officiers allemands et italiens, sans un cri, sans un murmure... Le Journal d<strong>es</strong> Débals écrit à ce sujet : « De tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> impr<strong>es</strong>sions que conserveront nos visiteurs, celle de la journée du 22 octobre, sera probablement plus profonde. Ils ont vu que cette population si vive, si portée à la gaieté et aux démonstrations bruyant<strong>es</strong>, peut aussi devantun cercueil, devenir calme, silencieuse et recueillie. Ils ont vu que nous ne somm<strong>es</strong> pas seulement unanim<strong>es</strong> dans l<strong>es</strong> manif<strong>es</strong>tations de nos sentiments envers nos amis du dehors, mais que nous savons également faire taire nos querell<strong>es</strong> politiqu<strong>es</strong> pour saluer ensemble, sans exception de parti, la mémoire d'un homme qui a honoré notre pays. C'<strong>es</strong>t là, croyons-nous, la double impr<strong>es</strong>sion produite sur nos hôt<strong>es</strong> par l'imposante cérémonie qui vient de s'accomplir et à laquelle la France a été touchée de l<strong>es</strong> voir s'associer. <strong>»</strong> Le XIX' Siècle dit : « Une pareille attitude devra donner à réfléchir à nos ennemis. Elle prouve que le peuple français a conscience de sa force et de s<strong>es</strong> droits, qu'il sait aussi bien, quand il le faut, se contenir, qu'il sait, en d'autr<strong>es</strong> circonstanc<strong>es</strong>, manif<strong>es</strong>ter son enthousiasme. <strong>La</strong> population parisienne peut se vanter d'avoir fait, de- E uis une semaine, et de faire chaque jour de la onne, de l'excellente politique. <strong>»</strong> M. Emmanuel Arène écrit dans le Matin : « Hier, Paris tout entier, le Paris officiel, le Paris politique, mondain et populaire, s'<strong>es</strong>t élevé superbement au-d<strong>es</strong>sus de tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> querell<strong>es</strong> misérabl<strong>es</strong>, de tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> passions m<strong>es</strong>quin<strong>es</strong>. Un souffle pur a passé sur la foule immense, et sur la tombe de ce mort on a fêté la patrie immortelle. <strong>»</strong> l'approche du départ. Le temps <strong>es</strong>t à souhait bien qu'un pou couvert et, s'il a plu quelque peu ton<strong>»</strong> la soirée d'hier, la ciel n'a pas voulu se montrer trop inclémont. Dans l<strong>es</strong> ru<strong>es</strong>, la fouie <strong>es</strong>t énorme. Tout Parus <strong>es</strong>t dehors, tt à Paris il faut ajouter quelque centainîs do miniers do curieux, accourus de tous l<strong>es</strong> coins de la l'rapce,.et l<strong>es</strong> trains de plaisir continuent a arriver bondés. C'eût une- aflluence extraordinaire. On se hâto I partout aux derniers préparatifs d<strong>es</strong> illuminations qui promettent d'ôtro splendidos. Oucomî plète le pavoisement et la décoration d<strong>es</strong> rriaij sons. Déjà, aux abords du Trocadéro, on se dispute l<strong>es</strong> plac<strong>es</strong> pour le fou d'artifice. Rien ne rebute l<strong>es</strong> curieux, pas même cinq ou six heur<strong>es</strong> d'attente. Partout où. doivent passer l<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong>, au mmistèro de la guerre, au Champ-de-Mars, etc., d<strong>es</strong> milliers de personn<strong>es</strong> l<strong>es</strong> attendent au passage pour l<strong>es</strong>. acclamer. Tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> grand<strong>es</strong> administrations ont donné congé à lours employés. L<strong>es</strong> écoliers sont également en vacanc<strong>es</strong>, leur congé ayant été prolongé jusqu'à demain. Dès midi, la plupart d<strong>es</strong> magasins ferment leurs port<strong>es</strong> comme aux jours de fêt<strong>es</strong> national<strong>es</strong>. <strong>La</strong> journée, aujourd'hui et celle de demain, dépasseront en éclat et en enthousiasme tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> autr<strong>es</strong> et c'<strong>es</strong>t sur une impr<strong>es</strong>sion inoubliable que nos hôt<strong>es</strong> quitteront Paris. <strong>La</strong> première visite d<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong>, ce matin, a été pour le Musée Grévin. Le d<strong>es</strong>sinateur du Musée <strong>es</strong>t un Russe do grand talent; il a été vivement félicité par s<strong>es</strong> compatriot<strong>es</strong>. Malgré l'heure matinale, l<strong>es</strong> boulevards étaient déjà fort animés, et le public & fait aux officiers une véritable ovation à la sortie. au carrousel. Sur le parcours, d<strong>es</strong> bravos et dos cris de : « Vive la France ! Vive la Russie ! * éclatent avec un enthousiasme ind<strong>es</strong>criptible. Le Carrousel <strong>La</strong> merveilleuse enceinte bien comme dé la I galerie d<strong>es</strong> machin<strong>es</strong> n'était cert<strong>es</strong> pas trop vaste pour contenir l<strong>es</strong> milliers d'assistants à la fête d'aujourd'hui, On en promettait mona et merveill<strong>es</strong> et contre l'habitude, on n'avait pas tort. Ko dehors du superbe coup d'oeil que présentaient l<strong>es</strong>. <strong>es</strong>trad<strong>es</strong>' élevé<strong>es</strong> autour da la piste et d<strong>es</strong> gaïori<strong>es</strong>, garni<strong>es</strong> sur touto la longueur d un sextuple rang de spectateurs, tout le r<strong>es</strong>te a été remarquablement beau. L'entrée da l'amiral Avelan, suivi d<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong>, au son grave et rythmé do l'Hymne russe, celle de l'état-major de l'armée et du ministère de la guerre ont été splendid<strong>es</strong>. Ce n'<strong>es</strong>t qu,à 2 h. \\4 que M. Carnot <strong>es</strong>t arrivé dans une Victoria attelée de deux chevaux. Il avait à côté de lui <strong>Mm</strong>e Carnot et ^en face le général Borius. <strong>La</strong> Marseillaise a éclaté, à ce moment, pendant qu'il passait entre deux hai<strong>es</strong> do cuirassiers. Au moment où il s'assoyait, après avoir serré la;main de l'amiral Avelan, l'orch<strong>es</strong>tre a ?joué la Marseillaise et l'Hymne russe ensemble, ce 1/3 parquet de Riom prévenu, interroge.! cetto îemme qui déclara avoir quitté Aigueperse, la iélile au soir, eh compagnie do son mari et que aéim-cl était bientôt revenu sur s<strong>es</strong> pas et 1 a- .•?it laisse poursuivra seule son •nemm. L'enquèta a
vu son m n us qui était dnns lu voiture i S mère, s'étant penchée à. la 1,.ci s'étant ouverte, <strong>es</strong>t to ,, a ét* immédiatement transporté à une pharmac -\. voisine, oû d<strong>es</strong> soins intelligents lui ont été donjon état, qui i>ouvait présenter quelque gravité, -raiid ago, <strong>es</strong>t cependant satisfaisant. rt midi, la jeune Jeanne Gou/y, âgée de fi de place nuinéro 51 avec a portière du véhicule et --. , -w. tombée sur le pavé sans ie faire aucun mal. B ' t)(,s soins lui ont été donnés à la pharmacio Rou- "•'ili A la même heuro. boulevard Carnot, la rtutna Gabrielle Meunier, domiciliée rue Valade, 33, tombée prisa d une attaquo de nerfs. AT>rés d<strong>es</strong> soins reçus à la pharmacie centrale elle a 'ttc transportée .à son domicile dans une voiture de p ;'^-.A la tare, hier matin, vers six heur<strong>es</strong>, Etienne Gl.irmochi, àçô de 20 ans, boulanger, et François Lori né, 20 ans, aussi boulauger, tous deux sans domicile fixe, ont été arrêtés et mis à la disposition dé M. le commissaire spécial d<strong>es</strong> chemins do for, pour avoir été trouvés dans uno voiture do première classe sur ,„ vole du garage. Heuu* fal«*. — Hier matin, vers neuf heur<strong>es</strong>, un *;,eval attelé à une charrette conduit par M. Valet au a,.i-vica do M. Paul Bon<strong>es</strong>, propriétaire à Verfeil, s'<strong>es</strong>t «Uittu run Alsaeoo et Lorraine. Dimanche soir, vers 8 h. 1)2, un frétlïlëur, Iran Rastoul, 16 ans, demeurant rue Vlllenouvelle, 9, a été arrêté et mis au violon à la disposition de la «ôjjie, pour vente et colportage d'allumett<strong>es</strong> de Procès-verbal a été. dr<strong>es</strong>sé contre la femme Honorine S..., revendeuse, route de Castr<strong>es</strong>, pour outrag<strong>es</strong> par parol<strong>es</strong> envers un agent de l'autorité. Trouvaill<strong>es</strong>. — Réclamer liBady, demeurant rue de la Colombette, I, et <strong>La</strong>porte, rue <strong>La</strong>fayette, 18, un fl- C!,u- à <strong>Mm</strong>o Jeanne Joannequin, rue Saint-Rome, 42, un porte-monnaie contenant une petite somme; à M. Justin Girma, 19, rue Riguepels, un oiseau de proie; t il. Ferré, rue Clauzel,3, uno petite bourse ; à <strong>Mm</strong>e C lèstin Malaret, rue Saint-<strong>La</strong>zare, 27, plusieurs coupons de rento. . CLGNA.UX. — Oa nous écrit : Notre jolie commune était, hier, en fête. . son Eminence, le vénérable cardinal D<strong>es</strong>prez, y était venu donner le sacrement de confirmation. Tous l<strong>es</strong> ofllc<strong>es</strong> de la journée ont été célébrés avec une pompe extraordinaire. I e matin, à neuf heur<strong>es</strong>, il y a ou grand'm<strong>es</strong>se chantée , avec accompagnement d'orgue , par un chœur d'homm<strong>es</strong> excellent, aux voix fraîch<strong>es</strong> et bien tiVnbré<strong>es</strong>, observant artistiquement l<strong>es</strong> nuanc<strong>es</strong>. Le soir, avant l<strong>es</strong> vêpr<strong>es</strong>, proc<strong>es</strong>sion à la chapelle du cimetière. Toute la population était là, et la fanf. ,-ede Cugnaux, si bien dirigée, n'a c<strong>es</strong>sé de faire entendre, sur tout le parcours, l<strong>es</strong> plug brillant<strong>es</strong> ni arch<strong>es</strong> de son répertoire. Notre si sympathique maire, M. de Boyer, précôd it notre bannière. ï e Salut solennel a été d<strong>es</strong> plus imposant, et nous n ''saurions trop louer l<strong>es</strong> chorist<strong>es</strong> qui s'y sont fait 61 OrTne chante pas mieux dans beaucoup de grand<strong>es</strong> *'sotre cardinal-archevêque a dû être satisfait de la r ,;^ptIon qui lui avait été faite. Honneur aux habitants de Cugnaux 1 4;venV^° ntre le ur y a répondu né- , CS5 ,1 m<strong>»</strong>* W lui était po8/-e. j S f n 0 '!' f té *mm, mais il n'a pas suivit «n * orté > le ministère public le pour- 1 tton^nn.r P^^-^ettOfeneUe, sous l'inculpa- Vpan ,D«n r ;"® pubUc i la Vvainnv. Il comparaîtra J i audieneo de sar"-'li -— MVVvW de samedi prochain. Aujourd'hui mardi, à 11 Castr<strong>es</strong> (Vol et complicité). ih,.m 8 Vlo Uli lf 8 : u Loi v B «olariés, Auguste Gaimern, Jean NOUOIIMS, I.ouis-Philiope Fan et Albanie Peuihao seront défendus pàr MM- Herbier, "^ary. de <strong>La</strong>portaliôie et Andrieu, M. Bertrand, procureur du la République, occupera le siège du ministère public soir a^a ' re ne 89 terminera que demain Nous publierons dans notre prochain numéro le compte-rendu détaillé de la première audience. M. Raret, admissible boursier d'agrégation, glaire, <strong>es</strong>t nommé profef seur collège de Bergerac a l'agrégation, ancien meien répétiteur stade physique au Cour d'Assis<strong>es</strong> du Gers jug<strong>es</strong> Présidence de M. Fournel, conseiller a la cour d'appel d Agen; ass<strong>es</strong>seurs, MM. D<strong>es</strong>tteux et Lebbe, = !~ - au tribunal de première instanco d'Auch. Audience du lundi 23 octobre Attentat à la pudeur cois Athànàse âgé de 57. ans, scieur do long, dom Lectoure et domicilié à Con- Cet immonde personnage, veuf et père de deux entants, ayant déjà subi trois condamnations, ctont une û. un an et un jour de prison pour vol, se serait livré sur doux jeun<strong>es</strong> fill<strong>es</strong> de la contrée, âgé<strong>es</strong> de 9 et 10 ans, d'après l'acte d'accusation, â d<strong>es</strong> act<strong>es</strong> tellement immoraux qu'il inspire un profond dégoût. Aussi, nous abstiendrons-nous do rendre compte d<strong>es</strong> débats de cette écœurante affairo. D ailleurs, le huis clos a été prononcé dès l'ouverture de 1 audience, à la requête du ministère public, dont le siège <strong>es</strong>t occupé par M. Legendre, procureur de la République. M* François Canderon présente la défense de François Athanaso. Le jury rapporte de la salle de s<strong>es</strong> délibérations un verdict aftïrmatif avec admission, toute! ois, de circonstanc<strong>es</strong> atténuant<strong>es</strong>. Athanase <strong>es</strong>t condamné à un an de prison, minimum de la peine. .1 la Fourmi, 18, rue <strong>La</strong>fayette à Toulouse, se trouvent l<strong>es</strong> plus jolis articî<strong>es</strong>en lingerie. M. Renouvin, chargé, titre de suppléant, dos " notions de prof<strong>es</strong>seur de l'enseignement secondaire moderne au collège de Thiers, <strong>es</strong>t uommô prof<strong>es</strong>seur de scienc<strong>es</strong> au collège do Pavniers. M. Goutte, prof<strong>es</strong>seur d'histoire au collège de Castelnaudary, <strong>es</strong>t nommé prof<strong>es</strong>seur d'histoire au collège de Narbonne. M. Audien, prof<strong>es</strong>se -jr d'histoire au collège do Réziers, <strong>es</strong>t nommé prof<strong>es</strong>seur d'histoire aucollôge de Castelnaudary. M. <strong>La</strong>caze-Duihfers, chargé du cours d'histoire au lycée de <strong>La</strong>rocho-sur-Yon, <strong>es</strong>t nommé prof<strong>es</strong>seur d'histoire au collège de Bôziers. M. Rigaldi<strong>es</strong>, prof<strong>es</strong>seur de lettr<strong>es</strong> au collège de Libourne, <strong>es</strong>t nommé prof<strong>es</strong>seur do philosophie au collège de Figea';. M. Renauld, nommé prof<strong>es</strong>seur de lettr<strong>es</strong> au collège d'Arbois, <strong>es</strong>t maintenu, sur sa demande, dans los fonctions de prof<strong>es</strong>seur de lettr<strong>es</strong> au collège de.Castelsarrasin. M. Fayet, admissible â l'agrégation de grammaire, <strong>es</strong>t nommé prof<strong>es</strong>seur de lettr<strong>es</strong> au collège de Libourne. M. Rouanet, admissible à l'agrégation de grammaire, ancien répétiteur déiegué pour l'enseignement d<strong>es</strong> lettr<strong>es</strong> au collège de Castr<strong>es</strong>, <strong>es</strong>t nommé prof<strong>es</strong>seur de seconde au collège de Bergerac. M. Monard, ancien répétiteur au collège, de Bagnèr<strong>es</strong>-de-Bigorrc-, <strong>es</strong>t nommé répétiteur au collège de Castelsarrasin. M. Meyrif-.u, répétiteur au collège de Saint-Girons, <strong>es</strong>t nommé répétiteur au collège de Castr<strong>es</strong>. Mlle Goy, maîtr<strong>es</strong>se répétitrice en congé, pourvue du certificat d'aptitude à l'enseignement du d<strong>es</strong>sin, <strong>es</strong>t déléguée pour l'enseignement du d<strong>es</strong>sin à l'école de Foix. ODIEUSE DÉNONCIATION Tours, U octobre. — Uno ordonnance de non lieu a été rendue en faveur de Mahiel. le sacristain de Saint B-moît, qui avait été arrêté sur la dénonciation d'un horloger de Chinon, sous l'inculpation de violation de sépulture et de vol de bijoux. Cette ordonnança a été rendue à la suite de l'aveu du dénonciateur qui a déclaré avoir agi sans preuv<strong>es</strong>, par <strong>es</strong>prit de vengeance. Certains journaux républicains, racontant ce fait, n'avaient pas manqué de faire allusion à la t prof<strong>es</strong>sion de cet inculpf et de signaler cette af faire comme « un scandale clérical <strong>»</strong>. LES I.YOXXAI& sont revenus avec Soieri<strong>es</strong> à vil prix, 61, rue de la Pomme, 61. leurs B<strong>es</strong>ogne Sous eo titre, GUÉBISOX assurée d<strong>es</strong> maladi<strong>es</strong> de ta pean p..r la pommade anti-herpétique de J. <strong>La</strong>rcade, p.iarmacien-chimiste, à Tarb<strong>es</strong>. 4 médaill<strong>es</strong> c or ; franco mandat-poste, 1 fr. 65. Maison MONTBRUN TOULOUSE — 47, rue de la Pomme — TOULOUSE Grand assortiment de couronn<strong>es</strong> de deuil dans tous l<strong>es</strong> genr<strong>es</strong> et à d<strong>es</strong> prix trè3 modérés. Spectacl<strong>es</strong> et Concerts Su 24 octobre Variétés. — <strong>La</strong> Mascotte, opérette en 3 act<strong>es</strong> ; on commencera par la Perruque, vaudeville. Casino. — Spectacle-concert tous l<strong>es</strong> soirs. Hippodrome fin Pré-Caielan. — Représentation de la troupe Nava. ^RIÈGE FÀIX. — Paucoar<strong>»</strong> départemental. — Voici |<strong>es</strong> résultats qui nous sont communiqués : PRIX CULTURAUX.- Propriétair<strong>es</strong>, colons ou fermiers d<strong>es</strong> cantons de Foix et de -<strong>La</strong> Bastide-de-Sérou). Prix disde Traîtr<strong>es</strong> ! Rochefort écrit, dans \ l'Intransigeant, au sujet de la grâce ac- i cordée à Triponé : On s'étonnait que l<strong>es</strong> fêt<strong>es</strong> do Toulon et de j Paris n'eussent pas encore donné lieu à quelque j grand acte d'indulgence et d'oubli. Lès-lycéens f avaient eu leur congé ; l<strong>es</strong> employés de ministè- s r<strong>es</strong> et de commerce bénéficieront de plusieurs j jours de vacanc<strong>es</strong>. Seuls l<strong>es</strong> détenus d<strong>es</strong> maisons central<strong>es</strong> n'avaient pas eu leur part d<strong>es</strong> réjouis- i sanc<strong>es</strong> publiqu<strong>es</strong>. Le gouvernement, dans sa sollicitude quasipaternelle pour tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> class<strong>es</strong> de la société, ! a tenu à ce que la visite de nos alliés apportât ! aussi un rayon de joie dans l'ombre d<strong>es</strong> geôl<strong>es</strong> j et l'humidité d<strong>es</strong> cachots, et il a gracié Tri- | poné. Nous vous disions bien que vous ne connais- ] siez pas Dupuy !... i Cette réponse à l'enthousiasme franco-russe ne nous surprendque médiocrement. Nous n'aurions pas été cependant jusqu'à la prévoir. On a. beau connaître à fond la loyauté et Je patriotisme de l'Auverpin qui nous gouverne : il <strong>es</strong>t certain<strong>es</strong> abominations dent la possibilité vous échappe. Cette fois, le doute n'<strong>es</strong>t pius permis. Le gouvernement dit nettement à la population : « Ah ! voas êt<strong>es</strong> avec l<strong>es</strong> Russ<strong>es</strong>? Eh biun ! nous somm<strong>es</strong>, nous, avec l<strong>es</strong> Anglais et l<strong>es</strong> Allemands; et nouslvous le prouvons en rendant la liberté au parricide qui a vendu la mélinite à nos ennemis. <strong>»</strong> On nous assure que c'<strong>es</strong>t de Berlin qu'<strong>es</strong>t venu l'ordre d amnistier ce gredin, qu'on aurait dt fusiller dans le dos et auquel on a simplement Octroyé cinq anné<strong>es</strong> du plus facile dés èmprisonnementE. Herbette, le chargé d<strong>es</strong> affair<strong>es</strong> de Prusse, a, paraît il, expliqué à Dupuy que l'empereur L'AFFAIRE TURPIN-TRIPONÉ Paris, 24 octobre. — M. Turpin, l'inventeur de la mélinite, sera reçu en audience particulière par le président du conseil, jeudi ou vendredi da cette semaine. Nous croyons pouvoir affirmer que c'<strong>es</strong>t sur le désir exprimé par M. Dupuy que M. Turpin fera cette démarche. Une Statue à <strong>Mac</strong>- Paris, 24 octobre. — <strong>La</strong> Pr<strong>es</strong>se se Mahon croit en droit d'annoncer que, sur le désir exprimé patriotiqjiement par une haute personnalité du gouvernement, et à laquelli! se sont ralliés plusieurs da nos ministr<strong>es</strong> depuis vendredi dernier, une statue du maréchal de <strong>Mac</strong>-Mahon sera élevée, aux frais de l'Etat, au milieu de l'avenue qui porte le nom de l'illustre guerrier. L'Escadre anglaise en Italie <strong>La</strong> Spezzia. 24 octobre. — L'amiral Seymour, accompagné do.sonaide :le camp et de quelqu<strong>es</strong> officiers, partira aujourd'hui peur Rome afin d'assister aux obsèqu<strong>es</strong> de lord Vivian, ambassadeur d'Angleterre. L<strong>es</strong> fêt<strong>es</strong> seront suspendu<strong>es</strong> jusqu'à son retour. Lord Seymour, après avoir rendu viiite au duc de Gên<strong>es</strong>, à bord du Lepanto, <strong>es</strong>t d<strong>es</strong>cendu à terre à 4 heur<strong>es</strong> avec s<strong>es</strong> officiers et s'<strong>es</strong>t rendu en voiture à l'amirauté. <strong>La</strong> foule l'a acclamé. Après sa visite à l'amirauté, où étaient réuni<strong>es</strong> l<strong>es</strong> autorités militair<strong>es</strong> de terre et de mer at l<strong>es</strong> fonctionnair<strong>es</strong> civiis, lfjgi Seymour s'<strong>es</strong>t r^ndu à l'Hôtel-de-Ville. J * i& v Il <strong>es</strong>t rentré à son bord Home, 24 octobre. — L<strong>es</strong> étudiants envoient une délégation à la Spezzia pour saluer l'<strong>es</strong>cadre anglaise. PREMIÈRE SECTION— Culture d'ensemble. tribuésaux propriétés d'une contenance de 5 à 20 | Guillaume II "était exaspéré da la cordialité crois- ' gante entre Français et Russ<strong>es</strong>, et qu'il fallait isiarms •nnstatons on passant que le service d'ordre a aissê quelque chose à désirer. Après une attente d'une heure, tout le monde lénètro enfin dans la sailo du banquet, la galène de trente mètr<strong>es</strong> où l'on prend place; et succ<strong>es</strong>sivement défilent, entre uno doubla haie de urieux, le bureau de la Chambre, lo bureau du Sénat ; le général Saussier et son état-major : le •éneral Février, grand chancelier de la Légion l'honneur; plusieurs ministr<strong>es</strong>, MM. Viger, Terrier, Develle, sont mod<strong>es</strong>tement perdus dans la 'oule. Arrivent l'amiral Rieunier, accompagné de 'amiral Gervais et de son état-major, puis le '.énôral Loizillon, que suivent le général Boisleli're et de nombreux officiers. D<strong>es</strong> ovations nthousiast<strong>es</strong> saluent l<strong>es</strong> ministr<strong>es</strong> de la guerre ët de la marine, alors que los ministr<strong>es</strong> civils étaient passés inaperçus. D<strong>es</strong> députés, d<strong>es</strong> sénateurs, d<strong>es</strong> fonctionnair<strong>es</strong> arrivent en nombre. Mod<strong>es</strong>tement se faufilent dans la foule : MM. Rouvier, Ricard, Floquat et Emmanuel Arène, porteurs de leurs insign<strong>es</strong> de simpl<strong>es</strong> députés. On se met à table. Le emp d'œil que présente l'immense galerie où fourmillent l<strong>es</strong> habits noirs ot où éclatent çà et là l<strong>es</strong> dsrur<strong>es</strong>d<strong>es</strong> uniform<strong>es</strong>, <strong>es</strong>t merveilleux. Mais l'attente tient cette foule en suspens. A 8 heur<strong>es</strong> moins le quart, la musique du 32e d'ini'ariterie, placée dans une tribune, entonne l'Hymne russe. Ce sont l'amiral Avelan et s<strong>es</strong> officiers qui arrivent. Toute la salle <strong>es</strong>t debout ; en un clin-d'œil, l<strong>es</strong> vivats et l<strong>es</strong> applaudissements éclatent en un ouragan d'enthousiasme. On monte sur l<strong>es</strong> chais<strong>es</strong>, sur l<strong>es</strong> tabl<strong>es</strong> et c'<strong>es</strong>t une ovation telle, que l'amiral et s<strong>es</strong> officiers, défilant chapeau bas, ont l<strong>es</strong> larm<strong>es</strong> aux yeux et ne savent, en serrant l<strong>es</strong> mains, qui de tout<strong>es</strong> paits se tendent sur leur passage, comment témoigner leur émotion et leur reconnaissance. L<strong>es</strong> ovations seiprolongent et durent jusqu'à ce que le dernier d<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong> ait passé. Puis, à chaque table, d<strong>es</strong> toasts sont portés. On crie : « Vive la Russie ! vive la France '. <strong>»</strong> L<strong>es</strong> verr<strong>es</strong> s'entrechoquent. Mais la musique, exécutant une fantaisie sur Faust, un silence se fait et, religieusement, -.coûté , le morceau <strong>es</strong>t salué d'applaudï3sements frénétiqu<strong>es</strong>, dernier et suprême hommsge au maître qui vient de mourir. Puis, l<strong>es</strong> toasts reprennent, et jusqu'à l'heure où, le banquet terminé, commence sur le théâtre dr<strong>es</strong>sé au fond de la galerie, la représenta tion théâtrale organisée pour nos hôtts. On échange, dans un enthousiasme ind<strong>es</strong>criptible dos souhaits dont le meilleur va à ceux qui, émus de ce courant unanimement sympathique, d<strong>es</strong> manif<strong>es</strong>tations dont ils ont été l'objet, saluent cette explosion d'enthousiasme patriotique. Jusqu'à la fin, le banquet a gardé son même caractère mi-sérieux, mi-omhousiaste, mais il n'y. a pas eu d'autre manif<strong>es</strong>tation oratoire que cell<strong>es</strong> qui se succédaient de table en table, aux applaudissements d<strong>es</strong> invités. M. Ranc présidait. An moment où le Champagne commençait à couler, un photographe, juché sur une échelle, au-d<strong>es</strong>sus de la table d'honneur, a pris plusieurs épreuv<strong>es</strong> de la salle ; cet opérateur a obtenu un succè3 considérable. Du rette, la meilleure humeair n\;i c<strong>es</strong>sé de présider à c<strong>es</strong> agap<strong>es</strong>. Une scène, voilée par un immense rideau rouge et blanc, avait été ménagée à l'extrémité de 'a salle, derrière la table d'honneur. C'était là que devait avoir lieu la représentation qui consistât s en un divertissement chorégraphique et imaro. 1 Comme nous l'avons dit, il n'y a pas eu dediscours prononcés, mais lorsque l'amiral'Aveïàn s'<strong>es</strong>t assis à la table d'honneur, M. Edwards, président de la commission du banquet, lui a souhaité la bienvenue. L'amiral était encore sous le eoup de l'ovation enthousiaste que venait de lui faire la salle ; il s'<strong>es</strong>t borné, tout ému, à serrer cordialement la main à M. Edwards. Un peu avant que le rideau fût levé pour la représentation, M. Ranc leva la coupe de chamoagne en disant : « Vive la Russie l <strong>»</strong> L'amiral Avelan leva à son tour son verre, en criant : « Vive la France ! <strong>»</strong> et tous l<strong>es</strong> verr<strong>es</strong> se choquèrent à ce eri, que répétèrent tous l<strong>es</strong> conviv<strong>es</strong>. Le divertissement n'a pu être vu que par un très petit nombre de spectateurs. Plusieurs déjà quittaient la salle, ayant hâte de chercher une place propice pour voir le feu d'artifice. Du r<strong>es</strong>te, la scène disparaissait derrière un nuage intense de poussière, et, â la distance ou aile se trouvait placée, il était impossible de rien voir, ce qui explique l'ennui de tous l<strong>es</strong> conviv<strong>es</strong>. oerré, le commandant Maréchal, l<strong>es</strong> généraux Davoust, de Roisdeffre, Billot, <strong>La</strong>dvocat, <strong>La</strong>m Lorrain, chevalier de la Légion d'honneur et officier territorial, qui n'avait pas eraint de livrer à l'étranger un d<strong>es</strong> premiers éléments de notre défense nationale, était l'objet de faveurs \ gaz, de guirland<strong>es</strong>, de lantern<strong>es</strong> vénitienn<strong>es</strong> et inexplicabl<strong>es</strong>, et voyait adoucir, pour lui, l<strong>es</strong> ri- \ de motifs lumineux plus ou moins mgmeux. o-iipurs de la ori*on ' L<strong>es</strong> appartements particuliers r<strong>es</strong>tent générale décision que Vient de prendre le garde, d<strong>es</strong> \ jenwnt obscurs, mais par contre, l<strong>es</strong> décorations 'sceaux ne saurait s'expliquer que par d<strong>es</strong> enrn- l de quartiers, organisé<strong>es</strong> par souscriptions sont promissions honteus<strong>es</strong>, et nous nous demandons i assez brillant<strong>es</strong>, Beaucoup de ru<strong>es</strong> sont traversi à la qu<strong>es</strong>tion Cornélius Herz ne va pas succé I der la qu<strong>es</strong>tion Triponé ! Quel homme politique assez puissant peut s'intér<strong>es</strong>ser ainsi a son silence ? Nous redoutons pour cet ancien ministre que le pays n'aoprenne enfin la triste vérité; et ce jour-là, toute l'habileté dont il <strong>es</strong>t susceptible ne le sauvera pas du juste r<strong>es</strong>sentiment d<strong>es</strong><strong>es</strong>con- | citoyens. , Voilà donc Triponé en liberté, après deux ans à peine d'expiation, quand Turpin, lui, a fait deux ans au régime ordinaire d<strong>es</strong> prisonniers, et que Fassler, le malheureux comparse du traître, <strong>es</strong>t toujours à Poissy 1 Cette m<strong>es</strong>ure de clémence <strong>es</strong>t un véritable scandale, un crime même contre la patrie, dont . le garde d<strong>es</strong> sceaux Guérin aura à répondre de- t vant le pays, en attendant qu'un député autorisé porte à la tribune du Parlement l<strong>es</strong> marchandag<strong>es</strong> politiqu<strong>es</strong> dont chacun s'entretient. Cour d'Assis<strong>es</strong> du Tarn U quatrième s<strong>es</strong>sion de la cour d'assis<strong>es</strong> s'<strong>es</strong>t WJt^i bieï lundi, sous la présidence de M. I*.<strong>»</strong>? 1 * 1 *" conseiller à ia cour d'appel de lou- UTi <strong>»</strong> S! <strong>»</strong>l<strong>»</strong>tH do MM, Morin, président du tribu- Œi^G^ntéJuge 1& rio&'^'e affaire soumise au jury tivateur - - * ro ^"«arçdo, âgé de ( concernait 63 ans, culdenr „V" * Carmaux, inculpé d'attentat à la pul ' s ' lr uée petite ailé de 13 ans. dra rT, ats 0,11 eu lieu â huis clos ; on comprenriio nùUa l<strong>es</strong> passions sous silence. . iam « 8 seulement q<strong>»</strong>e l'accusation était 60Ucui«,, Pav M - Granié, l'éloquent substitut du proavait da la République, et que Poumarède 1W C0 <strong>»</strong>Hé sa défense à. M- Andouard. Dire que "érable avocat a tiré le meilleur parti de la ^u^e serait superflu. Instruction IPixIbli^ixe j Paris, 24 octobre. — M. Bianconl, inspecteur d'académie à Saint-Etienne, <strong>es</strong>t nommé inspecteur d'académie à Toulouse. M. Cabos, maître répétiteur pour 1 enseignement secondaire spécial au lycée de Pau, <strong>es</strong>t nommé, en la même qualité, et à titre de supn'éant, Au lycée de Bayorine. M G ami ay re , bachelier ès lettr<strong>es</strong>, répétiteur au collège de Libourne, en congé, <strong>es</strong>t charge, a titre do suppléant, d<strong>es</strong> fonctions de répétiteur au Lycée de Mont-de-Marsan. ,. ywvai^ M Veruhé, bachelier ès le tir<strong>es</strong>,, ancien maîtra répétiteur au lycée d'Agen, en congé, <strong>es</strong>t chargé, a titra de suppléant, d<strong>es</strong> fonctions do répétiteur *M. Bertrand, répétiteur au lycée de Toulouse, nommé, a titré do suppléant, chargé d<strong>es</strong> foiic- 5onsTderêpétiteur au lycée de Tarb<strong>es</strong>, <strong>es</strong>t nomm M a L^°uref,1*ncipal au collège de Confolens, <strong>es</strong>t nmnmé principal du collège de Figeac. ? fé<strong>es</strong> de distance en distance par d<strong>es</strong> cordeaux auxquels sont appendus d<strong>es</strong> lustr<strong>es</strong> chargés de j < lampions. 1 Le faubourg Montmartre, la Chaussée-d'An- : | tin, une partie de la rue <strong>La</strong>fayette et beaucoup ' S d'autr<strong>es</strong> Voi<strong>es</strong>, ornéès de cette manière, offrent ! î l'aspect féerique d'une voûte lumineuse. Tout Paris se dirige vars le Champ-de-Mars et le Trocadéro, où doit être tiré lo feu d'artifice. : L<strong>es</strong> fiacr<strong>es</strong> sont introuvabl<strong>es</strong> ou affichent d<strong>es</strong> prétentions exhorbitamos ; d<strong>es</strong> tapissièr<strong>es</strong> de cours<strong>es</strong> plus abordabl<strong>es</strong> pour l<strong>es</strong> petit<strong>es</strong> bours<strong>es</strong>, regorgent de monde. Indépendamment d<strong>es</strong> illuminations que nous ; avons mentionné<strong>es</strong>, il convient de signaler, en première ligne, cell<strong>es</strong> de la place de la Concorde, d<strong>es</strong> Champs-Elysé<strong>es</strong>, de l'Hôtel-de-Ville, de la place de l'Opéra, èt surtout du Trocadéro, dont ; la silhouette, embrasée de la base au faîte, se < détache en traits de feu sur le coteau qui le porte. En face, la tour Eiffel a également al- i fumé s<strong>es</strong> girandol<strong>es</strong> de gaz. ! Du sommet d<strong>es</strong> deux édific<strong>es</strong> partent d<strong>es</strong> projections électriqu<strong>es</strong>, qui sa, croisent dans l<strong>es</strong> ; airs et sillonnent de leurs rayons aveuglants la ; foule invraisemblable qui s'écrase à leurs pieds. Le dôme central, l<strong>es</strong> palais avoisinant l<strong>es</strong> Invalid<strong>es</strong> offrent aussi un merveilleux coup d'œil. Dans toute cette partie de Paris, la circulation d<strong>es</strong> voitur<strong>es</strong> <strong>es</strong>t interrompue. A noter encore, le cercle militaire, orné de fontain<strong>es</strong> lumineus<strong>es</strong> et de feux électriqu<strong>es</strong> multicolor<strong>es</strong> représentant d<strong>es</strong> Heurs, la rue du Qatre-Septambre, l<strong>es</strong> ponts, etc. Le banquet du Champ-de-Mars 3,660 couvorts, et il y avait eu plus de 33,000 demand<strong>es</strong> de plac<strong>es</strong> 1 C'<strong>es</strong>t dire l'énorme succès de cette menif<strong>es</strong>tation spéciale, au milieu jdos autr<strong>es</strong>, attendu que ce banquet a réuni, on peut le dire, l'élite du tout Paris et de la France en- Dès six heur<strong>es</strong>, l<strong>es</strong> port<strong>es</strong> de la galerie d<strong>es</strong> machin<strong>es</strong> sont assiégé<strong>es</strong> par l<strong>es</strong> souscripteurs et l<strong>es</strong> curieux. Tous l<strong>es</strong> conviv<strong>es</strong> sont là, et nous Trocadéro et du pont de l'Aima <strong>La</strong> pièce principale, qui occupait le milieu de* la façade du Trocadéro, n'avait pas moins de quatre- vingts mètr<strong>es</strong> de largeur. Elle représentait deux géni<strong>es</strong>, l<strong>es</strong> ail<strong>es</strong> déployé<strong>es</strong>, soutenant deux écussons portant l<strong>es</strong> arm<strong>es</strong> de Russie et de France, entre l<strong>es</strong> deux écsssons, s'élevait uu faisceau de drapeaux français et russ<strong>es</strong>. Dsux écussons et d<strong>es</strong> colonn<strong>es</strong> triomphal<strong>es</strong>, dr<strong>es</strong>sé<strong>es</strong> de paît et d'autre du bassin du Trocadéro, complétaient ce motif qui a obtenu un succès extraordinaire. Dans le public, l'apparition d<strong>es</strong> drapeaux français et russ<strong>es</strong> accolés <strong>es</strong>t saluée par d'interminabl<strong>es</strong> et enthousiast<strong>es</strong> acclamations. Vient ensuite un gigant<strong>es</strong>que bouquet de quinze mille ! fusé<strong>es</strong>, puis, une gerbe de bomb<strong>es</strong> aux couleurs j français<strong>es</strong> et russ<strong>es</strong>; c'<strong>es</strong>t le bouquet d'adieu. : A peine le fracas d<strong>es</strong> détonations éteint et l<strong>es</strong> ; dernièr<strong>es</strong> étincell<strong>es</strong> retombé<strong>es</strong>, . le Trocadéro ; s'embrase instantanément au moyen de flam- -J m<strong>es</strong> de Bengale, d'une lueur colossale d'incendie. ! L'impr<strong>es</strong>sion <strong>es</strong>t saisissante, et de longs ap- ] plaudissements partent d<strong>es</strong> rangs de laloule, 1 qui s'arrache à ce spectacle, avec un soupir de 5 regret, et reprend lentement le chemin de Paris, en commentant l<strong>es</strong> merveill<strong>es</strong> auxquell<strong>es</strong> elle S vient d'assister. A neuf heur<strong>es</strong>, a commencé sur la Seine une ; fête vénitienne qui s'<strong>es</strong>t prolongée jusqu'à la I fin du feu d'artifice. <strong>La</strong> portion ileuve, comprise | entre le pont de la Concerde etlepontde l'Aima, i était sillonnée d'une foule de bateaux illuminés 1 et pavoisés, sur -l<strong>es</strong>quels d<strong>es</strong> fanfar<strong>es</strong> exécutent f l<strong>es</strong>'airs nationaux français et russ<strong>es</strong>. I <strong>La</strong> foule compacte, qui contemple du haut ,d<strong>es</strong> | quais ce merveilleux spectacle, s'intér<strong>es</strong>se sur- li tout aux évolutions de deux torpilleurs venus? d<strong>es</strong> chantiers de S aint-Denis Le Souper au Cercle militaire A minuit a eu lieu le souper offert à l'amiral Avelan et à s<strong>es</strong> officiers, par le Cercle militaire. Ce souper comprenait quatre cents couverts ; d<strong>es</strong> délégations d<strong>es</strong> officiers de la garnison de Paris, d<strong>es</strong> officiers de la réserve et de la territoriale y figuraient. i . L<strong>es</strong> décorations d<strong>es</strong> salons du Cercle et de la i salie du banquet, transformés eu un fouillis de i verdure et de lleurs, do faisceaux de drapeaux i russ<strong>es</strong> et français, de panopli<strong>es</strong> et d'attributs i militair<strong>es</strong>, était absolument féerique. Le souper, Servi à la sâile d'honneur, était : présidé par le ministre de la guerre, ayant à sa droite l'ambassadeur de Russie, et à sa gauche l'amiral Avelan ; en face, le ministre dé,la marine, ayant à sa droite le général Sausiier, et â sa gauche lé président du conseil municipal. Etalent présents : tout le personnel de l'ambassade russe, l<strong>es</strong> vice-amiraux Gervais, Du- Babylas a été racheté 3,366 francs par son propriétaire. PRIX SAINT-LOUIS. — 1, Floride, à égalité, A. Childs ; 2, Dame d'Honneur, 3iql, Bowen ; 3, Vigoureux, 8[I,Rolff. Non placés : Espadilla, 14|1; Vaurien, 33[l;'Le- Cocyte, 30(1; Boulaq, 5[2; Antiope, 20jl. PRIX DELÀ PALESTINE — 1-, Honfleur, 4j6, <strong>La</strong>ne; 2, Moncontour, 9(2, Bastoe; 3, Œdipe, 7jl, Hudson. Non placée : Indigente, 9 2. PRIX DES CHOISADES. —1,' Algarade, 5]2, Cooke; 2, Peronne, Uijf, Gooch et Ivette, 16U, Crickmèredead li -d pour la deuxième place.' Non placés : Commère II, 20\l ; Quotidienne, 20j.l; <strong>La</strong> Réserve, 20il ; Sibila, 20 L 1 ; Campanule, 5i2 ; Rosalb - , 16jl ; Etoile-du-Sud, 100,1 ; Rovallien, 25[T ; Charlotte, 7tf ; Histoire, 8jl, tombée. Algarade n'a pas trouvé acquéreur à 4,500 fr. PRIX DE DAMIETTE. — 1, Bollegarde, 2;I, Stoir ; 2, Bricole, 6(1, E. Watkins, 3, Vigueur, 5> L 2, <strong>La</strong>ne. Non placés : Roda, 6tl, Gina, Sjl. PARI MUTUEL. — Babvlas, 25 50, placé 9 50 ; Castor, 7 50; Floride, 10 50, placée 7: Dam«- d'Honneur, 13 50 ; Vigoureux, 11 ; H on (leur, 9. placé 6; Moncontour, 7 50; Algarade, 20 50, placé 8 ; Péronne, 31 ; Yvette, 21 50; Beilegarde, 17 50, placée 10; Bricole, 11. Course<strong>»</strong> de t ic-Bigorro COURSE AU TROT. — 1, Romaine ; 2. Médje; 3, Maur<strong>es</strong>que. PRIX DE L'ETAT. — Lionel, à M. Nexon. PRIX DÉPARTEMENTAL. — 1, Girouette; 2, Kara ; 3, Ban-Type. PRIX RAIJVU.LE. — 1, Horticulture ; 2, Mirliton. STEEPLE. — 1, Cymbale ; 2, Propre-â-Rion ; 3, ? Brandevmter. 1 Emeri et Juniûu sont tombés; Marboré f Nombre d Or se sont déiobôs. et BULLETIN «lETEOKOLîjaiQUr Du 23 octobre. <strong>La</strong> température a peu varié, excepté vers Paris ; on notait plus 8 degrés au Puy-de-Dôme et 7 au mont Ventoux. En France, le temps r<strong>es</strong>te au beau avec température inférieure à la normale. OtifcMi fAR L'SMI<strong>»</strong><strong>La</strong>i W-. , . h i ; ç ispMiiiti (nut ti i flirta «lin a' <strong>»</strong> «t ti lu .1 fuit SPff"|.ï.<strong>»</strong>jl ; ïctlwr n" <strong>»</strong>W I T.HttM ut' 111 r.Inriani, Ptrli etH 1 " Met, llK \ jîiiis tt ma* l'ai<strong>»</strong> Rt4<strong>»</strong> totéi uaas la Itiifaût iKTariiUl. Cj«sêi. SymptfBM it «rhti* «MiéaancM *i XHsibèto, y y*^ t,«U }«,.„, uiiuui 11 u Httt ttU Un ne U liai aim itlutil<strong>»</strong> Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés