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40 GENS D’HÉRAULT<br />
PHOTOGRAPHIE EXTRAITE DU LIVRE « QUOI QU’ON EN DISE », dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong>s habitants témoignent <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur attachement à <strong>le</strong>ur quartier.<br />
Petit-Bard, l’histoire vraie<br />
AVEC L’OUVRAGE QUOI QU’ON EN DISE,<br />
<strong>le</strong>s habitants du quartier<br />
montpelliérain du Petit-Bard racontent<br />
la vie <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur cité.<br />
« F<strong>au</strong>t pas toujours croire ce qu’on dit ! Les gens par<strong>le</strong>nt<br />
mal <strong>de</strong> notre quartier sans <strong>le</strong> connaître. On y vit,<br />
on l’aime et on est nombreux, avec <strong>le</strong>s associations, à<br />
avoir be<strong>au</strong>coup d’initiatives pour s’y sentir bien. » Fatima<br />
par<strong>le</strong> fort en souriant. El<strong>le</strong>s sont be<strong>au</strong>coup comme<br />
el<strong>le</strong>, <strong>de</strong>s jeunes mamans enthousiastes et déterminées,<br />
qui habitent cette cité <strong>de</strong> 5 000 habitants <strong>de</strong>puis<br />
l’enfance. Leurs famil<strong>le</strong>s, comme la gran<strong>de</strong> majorité<br />
<strong>de</strong>s habitants du Petit-Bard, sont d’origine marocaine.<br />
Ces femmes par<strong>le</strong>nt <strong>de</strong> l’avenir avec espoir. El<strong>le</strong>s sont<br />
pourtant <strong>le</strong>s témoins <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur quartier,<br />
<strong>de</strong> ses dérives à l’origine d’une dégringola<strong>de</strong> et d’une<br />
réputation qui s’est aggravée <strong>au</strong> fil du temps.<br />
Constat social alarmant<br />
Aujourd’hui, <strong>le</strong> diagnostic social est sombre : population<br />
qui se sent abandonnée et risque d’être tentée<br />
par <strong>le</strong> repli commun<strong>au</strong>taire, appartements surpeuplés,<br />
48 % <strong>de</strong> t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> chômage, 40 % <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 20<br />
ans. Des barres d’immeub<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>s voiries sans issue,<br />
<strong>de</strong>s copropriétés et <strong>de</strong>s syndics qui ont laissé se dégra<strong>de</strong>r<br />
<strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s, achèvent <strong>de</strong> donner une image<br />
désolante <strong>de</strong> la cité. Ce constat justifie la rénovation<br />
urbaine entreprise par la Vil<strong>le</strong> et ses partenaires, dont<br />
<strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> général, <strong>de</strong>puis 2005. Mais bon gré mal gré,<br />
<strong>le</strong> Petit-Bard, ses habitants l’aiment !<br />
L’Hér<strong>au</strong>lt<br />
LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT