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Rapport d'activités 2009 partie 2 (PDF) - Idelux

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AIVE<br />

Préserver le milieu récepteur ?<br />

Nos lieux de vie !<br />

La prise de conscience grandissante de la nécessité<br />

de préserver nos lieux de vie conforte l’AIVE dans sa mission<br />

de protection et de valorisation de l’environnement.<br />

Pour y parvenir, l’Intercommunale passe à l’action pour<br />

rationaliser au mieux ses besoins en énergie.<br />

Bien consciente que la préservation du milieu récepteur<br />

est l’affaire de tous, elle continue aussi à sensibiliser, à convaincre<br />

et à épauler : les communes, bien sûr, mais aussi les professionnels<br />

de la construction, la population et les jeunes.<br />

La tâche est immense et nous ne serons jamais<br />

trop nombreux pour la mener à bien.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

59


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

60<br />

Conseil d’administration AIVE<br />

au 31/12/<strong>2009</strong><br />

Parts communales<br />

BAIJOT Pol Bourgmestre, Daverdisse<br />

COLLETTE Benoît Conseiller communal, Saint-Hubert<br />

CREMER Jean-Claude Échevin, Bastogne<br />

DEWEZ Jean-Henry Vice-Président - Échevin, Hotton<br />

DORBAN Claude Conseiller communal, Musson<br />

FRANCOIS Pascal Vice-Président - Bourgmestre, Meix-devant-Virton<br />

GAUTHIER* Marc Bourgmestre, Tenneville<br />

JACQUEMIN Bernard Conseiller communal, Libramont<br />

LEFEBVRE Philippe Conseiller communal, Nassogne<br />

MARS Guy Conseiller communal, Vaux-sur-Sûre<br />

MASOIN-CHARLIER Véronique Échevine, Martelange<br />

MERTZ Grégory Conseiller communal, Aubange<br />

MOINET Bernard Président - Bourgmestre, Bertogne<br />

PAILLOT Jean-Pierre Conseiller communal, Virton<br />

PIERRET Jacques Bourgmestre, Bouillon<br />

STEIFER** Francis Conseiller communal, Libramont<br />

TANGHE Joël Bourgmestre, Sainte-Ode<br />

WUIDAR Robert Bourgmestre, Manhay<br />

YANS Michel Bourgmestre, Musson<br />

* Démissionnaire au 16 décembre <strong>2009</strong><br />

** Désigné administrateur par décicion de l’Assemblée générale du 16 décembre <strong>2009</strong><br />

Parts provinciales<br />

ALBERT Suzette Conseillère provinciale, Libramont<br />

BIORDI Véronique Présidente du Conseil provincial, Aubange<br />

BONTEMPS Philippe Conseiller provincial, Durbuy<br />

DEOM Roland Conseiller provincial, Libramont<br />

FAGNERAY Catherine Conseillère provinciale, Neufchâteau<br />

GUILLAUME Marie-Hélène Conseillère provinciale, Herbeumont<br />

HARDY Michel Conseiller provincial, Bertrix<br />

JACQUET Michel Conseiller provincial, Érezée<br />

NOTET-SONNET Martine Conseillère provinciale, Vaux-sur-Sûre<br />

PONCELET Isabelle Députée provinciale, Habay-la-Neuve<br />

SCHOPPACK Aimé Conseiller provincial, Chiny<br />

THÉODORE Sylvie Conseillère provinciale, Florenville<br />

Observateurs<br />

DEWART Christina Écolo<br />

LECLERC Michel FGTB<br />

LOUVIAUX Michel CSC


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

61<br />

Éditorial<br />

La transversalité fait <strong>partie</strong> de notre quotidien<br />

Comme chaque année, l’AIVE fait le point sur les réalisations de l’année écoulée. Intimement lié au plan stratégique<br />

de l’Intercommunale, ce rapport annuel dresse l’état de nos actions, toutes matières confondues. Et plus que jamais,<br />

la transversalité fait <strong>partie</strong> de notre quotidien !<br />

La création d’une AIVE rassemblant les matières environnementales, tant au niveau de la gestion des eaux usées que<br />

des déchets, en est le symbole. <strong>2009</strong> a vu naître l’Association Intercommunale pour la protection et la Valorisation de<br />

l‘Environnement. Cette nouvelle structure permettra à l’avenir d’optimiser la coordination et la gestion des matières<br />

environnementales dans notre territoire d’activités. De nombreuses synergies ont d’ailleurs déjà vu le jour dans des<br />

domaines tels que la cogénération, la sensibilisation ou encore la lutte contre les incivilités.<br />

Encore et toujours, il s’agit avant tout d’environnement, comme notre engagement EMAS est là pour nous le rappeler.<br />

Trois nouvelles stations d’épuration enregistrées ; une politique environnementale qui inclut désormais les économies<br />

d’énergie ; la diffusion de plus en plus large des performances environnementales en ligne et dans nos publications<br />

… les initiatives ne manquent pas pour souligner notre démarche qualité !<br />

En termes d’assainissement collectif, 72 stations d’épuration équipent la province de Luxembourg. Le bon<br />

fonctionnement et l’entretien quotidien de ces ouvrages reviennent au mérite des équipes d’Exploitation. Un compterendu<br />

détaillé de ce travail est publié chaque année dans le Déclaration environnementale du service Exploitation.<br />

L’assainissement autonome a, lui aussi, connu son lot d’évolutions en <strong>2009</strong>. Entre autres précisions réglementaires,<br />

le Gouvernement wallon a attribué la responsabilité des contrôles à l’installation de systèmes d’épuration individuelle<br />

aux Organismes d’Assainissement agréés. C’est notre service d’Aide aux communes qui se charge désormais de<br />

réaliser ces contrôles en province de Luxembourg. Les conseillers en environnement étaient déjà en charge des<br />

études de zones prioritaires. Ils sont également à l’origine de plusieurs publications sur le sujet : articles, brochures,<br />

pages web à destination des professionnels comme des particuliers. Cette expertise de la part du service d’Aide aux<br />

communes est aujourd’hui reconnue bien au-delà de nos limites provinciales.<br />

Notons que ce service d’Aide aux communes a fêté ses dix années d’existence en <strong>2009</strong>. Les conseillers ont soufflé<br />

les bougies entourés de représentants de nos communes, bien entendu !<br />

En matière de cartographie informatique, ou de géomatique, l’actualité <strong>2009</strong> était elle aussi bien chargée. Suite à<br />

l’appel de projets lancé par le Ministre wallon des Affaires intérieures et de la Fonction publique, le Groupement a<br />

porté un dossier d’investissement pour compte de 23 Communes. Un cadastre des cimetières a été programmé et<br />

réalisé, ce qui enrichit le contenu de l’outil cartographique d’un volet inédit.<br />

Depuis, plusieurs autres communes ont formulé la demande pour bénéficier elles aussi de ce nouvel apport à leur<br />

outil cartographique.<br />

Enfin, l’AIVE s’implique dans plusieurs projets transfrontaliers. Dans des domaines aussi variés que la sécurisation<br />

de l’approvisionnement en eau potable ou la prévention des crues et la gestion des eaux pluviales, elle participe au<br />

développement durable, avec le concours de ses homologues français et luxembourgeois.<br />

Bernard Moinet,<br />

Président de l’AIVE


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

62<br />

Implantation<br />

des stations certifiées<br />

EMAS<br />

Barvaux Bomal<br />

Dubuy Villers-<br />

Sainte-Gertrude<br />

Barvaux Closeries<br />

Vielsalm<br />

Hotton<br />

Aye<br />

Bourdon<br />

Marche en<br />

Famenne<br />

Warizy<br />

Samrée<br />

La Roche<br />

Fraiture<br />

Gouvy<br />

Nadrin<br />

Nassogne<br />

Houffalize<br />

Lesterny<br />

Champlon<br />

Wellin<br />

Resteigne<br />

Laneuville au Bois<br />

Noville<br />

Halma<br />

Bourcy<br />

Haut-Fays Wimbe<br />

Haut-Fays Sclassin<br />

Maissin<br />

Libin<br />

Bras<br />

Freux<br />

Bastogne<br />

Meuse<br />

Bastogne<br />

Rhin<br />

Carlsbourg<br />

Libramont Lhomme<br />

Libramont Vierre<br />

Vaux-sur-Sûre<br />

L’AIVE confi rme son enregistrement de<br />

66 stations d’épuration et l’étend à trois nouvelles<br />

stations : Hotton, Florenville et Izel.<br />

EMAS*<br />

Bertrix Blézy<br />

Bertrix Courbeure<br />

Bertrix Lagunage<br />

Noirefontaine<br />

Auby-sur-Semois<br />

Neufchâteau<br />

Saint-Médard<br />

Bouillon<br />

Herbeumont<br />

Florenville<br />

Izel<br />

Mandelavaux<br />

Han<br />

Saint-Vincent<br />

Gérouville<br />

Fauvillers<br />

Habay-la-Neuve<br />

Habay-la-Vieille<br />

Saint-Léger<br />

Fouches<br />

Meix-le-Tige<br />

Arlon<br />

Bonnert<br />

Frassem<br />

Waltzing<br />

Autelhaut<br />

Wolkrange<br />

Hondelange Sélange<br />

Musson<br />

Aubange<br />

Athus<br />

D’année en année, le personnel de l’AIVE maintient le dynamisme<br />

de son système de management environnemental<br />

au sein du service Exploitation.<br />

L’AIVE dispose d’un enregistrement EMAS depuis 2004.<br />

Le cycle de vérification du système de management de<br />

l’environnement s’étalant sur trois ans, <strong>2009</strong> clôture ainsi<br />

le second cycle de maintien et d’amélioration continue du<br />

système mis en place.<br />

Un tiers des stations d’épuration est ainsi passé au crible<br />

chaque année pour en vérifier la conformité réglementaire<br />

(24 stations vérifiées en <strong>2009</strong>) et le respect des contraintes<br />

environnementales propres au site. La conformité réglementaire<br />

se traduit aussi par l’introduction et le suivi des<br />

permis d’environnement des ouvrages. Dans ce contexte,<br />

l’AIVE a réintroduit les permis d’environnement d’une<br />

dizaine d’ouvrages en <strong>2009</strong>.<br />

L’implication du personnel d’exploitation à la gestion de<br />

l’environnement est vérifiée annuellement lors des multiples<br />

audits internes réalisés de mars à avril. Quinze audits<br />

internes ont ainsi été réalisés en <strong>2009</strong>. Plus de 57 actions<br />

d’améliorations en sont ressorties.<br />

En <strong>2009</strong>, la politique environnementale de l’AIVE s’est<br />

enrichie d’un nouvel axe de développement : l’utilisation<br />

rationnelle de l’énergie.<br />

Ce nouvel axe a déjà été traduit dans un objectif environnemental<br />

concret : remplacer les diffuseurs d’aération sur<br />

quelques sites où les consommations énergétiques du système<br />

d’aération étaient particulièrement marquées.<br />

Ces actions ont permis à l’AIVE de maintenir l’enregistrement<br />

EMAS des sites déjà enregistrés en 2008 (66 stations<br />

d’épuration) et d’ajouter à ceux-ci trois ouvrages nouvellement<br />

mis en service : les stations de Hotton (4 000 équivalents<br />

habitants), de Florenville (6 000 équivalents habitants)<br />

et d’Izel (4 000 équivalents habitants).<br />

La parfaite synergie entre les services Exploitation et<br />

Investissements de l’AIVE facilite grandement l’intégration<br />

de nouveaux ouvrages dans le système de management<br />

environnemental. Cette synergie permet de prendre en<br />

compte les contraintes réglementaires et environnementales<br />

liées à la certification EMAS dès l’élaboration du cahier<br />

des charges.<br />

La station de Dampicourt - dont la réception provisoire<br />

a été donnée fin <strong>2009</strong> - est la dernière station de grande<br />

taille (18 500 équivalents habitants) à être mise en service<br />

dans la province. Tant dans sa phase de construction que<br />

de mise en service, elle a bénéficié d’un suivi particulier des<br />

services Exploitation et Investissement pour préparer au<br />

mieux l’intégration de celui-ci dans le scope EMAS en 2010.<br />

* EMAS (Environnemental Management and Audit Scheme) est un concept<br />

issu de la politique environnementale européenne. Les organisations ou<br />

les entreprises qui l’adoptent s’engagent dans une politique volontariste<br />

(au-delà des contraintes réglementaires) pour améliorer leurs résultats en<br />

matière d’environnement. Le système a intégré la norme ISO 14001.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

63<br />

L’AIVE recherche des solutions pour épurer les eaux<br />

usées des petites collectivités (sur ce plan, projet<br />

d’assainissement par fi ltres plantés de roseaux à<br />

écoulement vertical à Hollange - 250 EH).<br />

Axes novateurs<br />

Agriculture : gestion des rejets<br />

L’AIVE s’est fixé comme objectif de sensibiliser les<br />

exploitants agricoles à la protection des cours d’eau<br />

en relation avec l’abreuvement du bétail. Ses services<br />

ont analysé le contexte réglementaire. Ils ont recensé<br />

les initiatives de sensibilisation relatives à l’accès du<br />

bétail aux cours d’eau. Par ailleurs, le Ministre wallon<br />

de l’Agriculture, de la Ruralité, de l’Environnement et<br />

du Tourisme a été sensibilisé aux difficultés de mise en<br />

œuvre de la législation actuelle.<br />

Assainissement en milieu rural :<br />

traitement approprié<br />

L’application du concept de développement durable<br />

implique de concevoir des stations d’épuration adaptées<br />

à leur environnement, notamment en veillant à<br />

limiter leur consommation énergétique.<br />

La station d’épuration de Hollange (250 équivalents<br />

habitants-EH) fait <strong>partie</strong> du programme d’assainissement<br />

des agglomérations de moins de 2 000 EH.<br />

L’option retenue est l’assainissement par filtres plantés<br />

de roseaux à écoulement vertical. Cette solution est<br />

particulièrement bien adaptée aux petites collectivités.<br />

Économe en énergie, elle s’intègre harmonieusement<br />

dans l’environnement. Deux autres projets, basés sur le<br />

même principe, sont à l’étude : la station d’épuration de<br />

Straimont (300 EH) et celle de Martilly (200 EH).<br />

L’AIVE a ainsi participé à une rencontre technique organisée<br />

par le réseau français « Idéal » sur cette thématique<br />

(02 décembre <strong>2009</strong>). Cette rencontre visait à :<br />

• suivre les dernières évolutions pour concevoir<br />

des stations d’épuration qui mettent en œuvre les<br />

macrophytes,<br />

• prendre connaissance des retours d’expériences sur<br />

la technique des filtres plantés de roseaux pour suivre<br />

au mieux la construction de la station d’épuration de<br />

Hollange (250 EH) qui débutera en mai 2010.<br />

Ces techniques peuvent aussi servir à la mise en place<br />

de traitements appropriés, tels que les zones tampon<br />

boisées (saule, bambou…) - ou zones de dissipation -<br />

pour atteindre l’objectif de zéro rejet en eaux de surface<br />

dans des situations particulièrement contraignantes. Un<br />

autre intérêt des zones de dissipation est la production<br />

de biomasse.<br />

Énergies renouvelables<br />

Le groupe de travail Énergies a continué son action<br />

d’analyse et d’expertise technique pour réduire l’impact<br />

énergétique des ouvrages de l’AIVE. En <strong>2009</strong>, cela s’est<br />

traduit par l’adaptation du standard électrique, avec une<br />

attention particulière pour les postes les plus énergivores<br />

(surpresseurs, relevages…).<br />

Le monitoring des ouvrages a déjà permis de commencer<br />

le remplacement de moteurs classiques par des<br />

moteurs de type EFF1 - une nouvelle génération de


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

64<br />

Vue du digesteur de Bastogne. Le gaz qu’il<br />

produit est valorisé sous forme de chaleur.<br />

L’AIVE promeut de nouvelles pratiques<br />

de gestion des eaux pluviales pour en limiter<br />

les impacts négatifs sur l’environnement.<br />

L’AIVE veut réduire<br />

l’impact énergétique<br />

de ses ouvrages.<br />

matériel issue des dernières applications en matière<br />

d’économies d’énergie.<br />

Coopération au développement<br />

Avec le partenariat des communes d’Étalle et d’Habay,<br />

l’AIVE a présenté un dossier à l’éligibilité du programme<br />

de coopération Nord-Sud.<br />

Ce projet intitulé « KOOM LA VIIM » (L’eau, c’est la<br />

vie) avait pour objet l’amélioration de l’accès à l’eau<br />

potable (réhabilitation de dix puits) pour les habitants<br />

de la commune de Bakata au Burkina Faso.<br />

Ce dossier n’a malheureusement pu être retenu cette<br />

année. En cause, le budget limité et le nombre important<br />

de dossiers déposés, plus particulièrement dans<br />

le domaine de l’eau.<br />

En coordination avec WBI (Wallonie-Bruxelles International),<br />

l’AIVE a décidé d’introduire à nouveau ce dossier<br />

en 2010. L’objectif : solliciter l’intervention créée depuis<br />

peu spécifiquement pour le domaine de l’eau intitulée<br />

« Fonds de solidarité internationale pour l’eau ».<br />

Gestion des eaux pluviales<br />

Les eaux pluviales sont généralement évacuées par<br />

le réseau de collecte où elles se mélangent aux eaux<br />

usées. Par ailleurs, le développement de l’urbanisation<br />

génère un accroissement significatif des zones imperméabilisées,<br />

ce qui amplifie les débits qui viennent rapidement<br />

gonfler les cours d’eau.<br />

L’AIVE a dès lors poursuivi son travail d’étude et de<br />

sensibilisation aux pratiques alternatives de gestion des<br />

eaux pluviales pour en limiter les impacts environnementaux<br />

qualitatifs et quantitatifs :<br />

• participation à divers colloques et formations en<br />

Belgique et en France ;<br />

• recherche et compilation d’informations générales et<br />

techniques (internet, revues, littérature) ;<br />

• proposition d’un concept pour la bonne gestion<br />

des eaux pluviales en province de Luxembourg, à<br />

approuver en interne par l’AIVE ;<br />

• finalisation de l’étude d’un circuit didactique « eaux<br />

pluviales » à aménager à la station d’épuration de<br />

Marche-en-Famenne ;<br />

• poursuite de la rédaction d’un mémento « eaux<br />

pluviales » à destination des décideurs publics,<br />

promoteurs de projets et particuliers ;<br />

• initiation d’une réfl exion pour la gestion des eaux<br />

pluviales dans les zones d’activités économiques ;<br />

• début d’un inventaire des éléments de législation<br />

relatifs aux eaux pluviales en Région wallonne.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

65<br />

Pour sensibiliser un large public aux enjeux de l’eau,<br />

l’AIVE propose diverses animations pédagogiques.<br />

Communication et sensibilisation<br />

Pistes pour développer le concept de classes d’eau<br />

> ANIMATIONS PÉDAGOGIQUES<br />

ASSOCIÉES AUX VISITES DE STATION D’ÉPURATION<br />

Pour sensibiliser un large public au cycle anthropique<br />

de l’eau et aux enjeux qui y sont liés, l’AIVE assure<br />

depuis de nombreuses années des visites de ses stations<br />

d’épuration. Vu le succès de ces visites après du<br />

public scolaire (90 % des visiteurs), l’AIVE a décidé<br />

d’élargir le concept en proposant un ensemble cohérent<br />

d’animations pédagogiques en lien avec la visite des<br />

ouvrages.<br />

Pour développer ces animations, l’AIVE a initié courant<br />

<strong>2009</strong> une collaboration avec la Haute École Blaise<br />

Pascal. Elle table ainsi sur les acquis d’une solide expérience<br />

et de compétences pédagogiques.<br />

> BENJAMINS EN ENVIRONNEMENT<br />

L’AIVE s’est inscrite comme partenaire de la Province<br />

pour le projet « Benjamins en environnement ». Ce partenariat<br />

permet d’informer les écoles primaires de ses<br />

activités de sensibilisation. Dans le cadre de ce projet,<br />

l’AIVE était présente au salon des nouveautés pédagogiques<br />

pour l’éducation à l’environnement à la Haute<br />

École Blaise Pascal (14 octobre <strong>2009</strong>). Le but de ce<br />

salon : faire découvrir aux enseignants les nombreuses<br />

activités en rapport avec l’éducation à l’environnement<br />

disponibles dans la province.<br />

> STATION D’ÉPURATION DE MARCHE-EN-FAMENNE<br />

PLATE-FORME DIDACTIQUE<br />

L’AIVE met en place une plate-forme didactique dédiée<br />

à l’assainissement autonome et à la gestion des eaux<br />

pluviales dans le cadre des travaux de mise à niveau<br />

de la station d’épuration de Marche-en-Famenne. Ce<br />

projet s’inscrit dans l’objectif de sensibilisation des particuliers,<br />

du public scolaire, des communes, des auteurs<br />

de projets et des professionnels de la construction aux<br />

composantes du cycle anthropique de l’eau et à leurs<br />

implications concrètes dans leurs domaines d’activités.<br />

La plate-forme didactique complètera utilement les<br />

visites de la station que l’AIVE assure régulièrement.<br />

<strong>2009</strong> a permis de finaliser l’étude de ce projet : schéma<br />

d’implantation et d’équipement de la plateforme, canevas<br />

du déroulement du circuit de visite, élaboration du<br />

budget… Pour réaliser cette plateforme, un subside de<br />

25 000 euros a été obtenu auprès du Ministre wallon<br />

chargé de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire<br />

et de la Mobilité.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

66<br />

RÉPARTITION DES RÉGIMES D’ASSAINISSEMENT<br />

Assainissement<br />

autonome 23 %<br />

Assainissement<br />

collectif futur<br />

10,5 %<br />

Assainissement<br />

transitoire<br />

0,6 %<br />

Application de gestion des eaux usées<br />

à la parcelle : vue du volet SIG<br />

Assainissement<br />

collectif inscrit<br />

au programme<br />

2005 - <strong>2009</strong><br />

7,8 %<br />

Assainissement<br />

collectif en<br />

construction<br />

4,1 %<br />

Assainissement<br />

collectif<br />

existant 54 %<br />

Aide aux communes<br />

Analyser la législation. Appréhender les implications<br />

pratiques pour les communes, les particuliers et autres<br />

acteurs de terrain. Faciliter son application par des<br />

outils et services spécifiques.<br />

Sensibiliser, informer, former… telles sont les missions<br />

du service d’Aide aux communes depuis dix ans.<br />

Cet anniversaire a été fêté avec les communes lors d’une<br />

demi-journée d’information en novembre <strong>2009</strong>. Cette<br />

rencontre a permis de faire le point sur les actions entreprises<br />

en dix ans et d’esquisser les pistes pour l’avenir.<br />

Les sous-bassins<br />

hydrographiques<br />

en Luxembourg belge<br />

Une collecte performante<br />

pour préserver le milieu récepteur<br />

Le service d’Aide aux communes a développé l’application<br />

de Gestion des eaux usées à la parcelle.<br />

En centralisant les données relatives à l’assainissement<br />

de chaque habitation, elle permet d’appréhender rapidement<br />

leur mise en conformité, notamment en ce qui<br />

concerne l’obligation de raccordement à l’égout.<br />

En <strong>2009</strong>, des améliorations significatives ont été apportées<br />

à cette application, notamment en termes d’ergonomie<br />

et de performances.<br />

L’application a fait l’objet d’une promotion particulière.<br />

Elle a notamment été présentée à la séance anniversaire<br />

des dix ans du service. Huit communes en ont<br />

demandé l’accès, ce qui porte à quatorze le nombre<br />

de communes utilisant cette application.<br />

Des séances de formation ont été organisées fin <strong>2009</strong>.<br />

Les utilisateurs ont pu découvrir et manipuler les interfaces<br />

et les outils disponibles. Ils ont pu s’exercer à y<br />

intégrer leurs propres données. 35 personnes de 13<br />

communes ont participé à ces formations.<br />

Sous-bassin hydrographique de l’Amblève<br />

Sous-bassin hydrographique de l’Ourthe<br />

Sous-bassin hydrographique de la Lesse<br />

Sous-bassin hydrographique de la Semois-Chiers<br />

Sous-bassin hydrographique de la Moselle


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

67<br />

Le service d’Aide aux communes contrôle<br />

l’installation des systèmes d’épuration individuelle.<br />

La proximité avec les communes<br />

Les communes ont été informées des nouvelles dispositions<br />

en matière de contrôle des systèmes d’épuration<br />

individuelle. L’AIVE a diffusé des articles synthétisant les<br />

nouveautés réglementaires en assainissement autonome<br />

via les bulletins communaux et les bulletins de liaison des<br />

contrats de rivière. Les commissaires voyers ont été informés<br />

de ces nouveautés lors d’une réunion d’information<br />

qui s’est tenue le 28 août.<br />

L’AIVE est régulièrement consultée pour remettre des avis<br />

sur les permis d’urbanisme, de lotir, permis d’environnement<br />

et autres. Ces demandes d’avis sont en augmentation<br />

constante : en <strong>2009</strong>, l’AIVE a traité 184 demandes<br />

de ce type.<br />

Par ailleurs, l’AIVE a participé au groupe de travail mis en<br />

place par Aquawal et l’Union des villes et des communes<br />

de Wallonie (UVCW) pour élaborer un modèle de règlement<br />

communal d’égouttage. Ce projet de règlement a été<br />

présenté aux communes à Namur le 4 mars <strong>2009</strong> dans le<br />

cadre des Premières Assises régionales de l’eau.<br />

Organisées à l’initiative d’Aquawal et de l’UVCW, elles ont<br />

connu un franc succès, réunissant plus de 260 participants.<br />

À cette occasion, l’AIVE a présenté un exposé sur<br />

la mise en œuvre de l’assainissement autonome groupé.<br />

Informer et sensibiliser<br />

Les conseillers en environnement ont animé de nombreuses<br />

rencontres avec le public scolaire et le grand public :<br />

• À l’occasion des Journées wallonnes de l’eau les<br />

6, 7 et 8 mars :<br />

- visites des systèmes d‘épuration individuelle<br />

didactiques de Remichampagne et Xaimont, en<br />

collaboration avec le Parc naturel de la Haute-Sûre<br />

et de la Forêt d’Anlier,<br />

- ouverture aux écoles de la station d’épuration de<br />

Resteigne,<br />

- conférence sur l’entretien des systèmes d’épuration<br />

individuelle à Vielsalm, en collaboration avec le<br />

contrat de rivière Amblève ;<br />

• Ouverture de la station d’épuration de Bouillon à<br />

l’occasion du week end « Bienvenue » du 21 mars ;<br />

• Animations lors de la Foire agricole de Libramont :<br />

jeux en bois sur la thématique de l’eau, expériences<br />

sur l’épuration des eaux, information grand public…<br />

La participation de l’AIVE aux Journées en forêt, en<br />

partenariat avec la SWDE et le Polygone de l’eau, a<br />

permis de présenter le cycle de l’eau aux promeneurs<br />

durant deux journées supplémentaires ;<br />

• Plus de 1 200 visiteurs ont été accueillis dans les<br />

stations de l’AIVE en <strong>2009</strong> (80 visites). Les systèmes<br />

d’épuration individuelle didactiques ont aussi fait l’objet<br />

de plusieurs visites ;<br />

• Plus particulièrement, l’inauguration de la station<br />

d’épuration de Florenville a permis d’y accueillir un


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

68<br />

Outre les circuits didactiques qui sont mis en place sur plusieurs<br />

stations d’épuration et la publication de brochures, l’AIVE valorise<br />

de plus en plus la diffusion d’informations par son site internet.<br />

Les conseillers en environnement ont animé de nombreuses rencontres<br />

avec le public scolaire et le grand public pour les informer et les sensibiliser.<br />

public nombreux composé des enfants de la localité<br />

le vendredi et de l’ensemble de la population le<br />

dimanche.<br />

En <strong>2009</strong>, l’AIVE a poursuivi la diffusion de ses brochures.<br />

Les thèmes qu’elle y développe vont de l’assainissement<br />

des eaux usées à la protection des zones officielles de<br />

baignade en province de Luxembourg.<br />

Toutes les publications sont tenues à jour en regard des<br />

évolutions fréquentes de la législation. Six publications<br />

ont de ce fait été adaptées à plusieurs reprises en <strong>2009</strong> :<br />

• « Vos eaux usées : assainissement collectif &<br />

assainissement autonome »<br />

• « L’assainissement autonome : la prime régionale à<br />

l’installation d’un système d’épuration individuelle »<br />

• « Les étapes à suivre pour le placement d’un système<br />

d’épuration individuelle (SEI) soumis à déclaration »<br />

• « Agriculture et protection des ressources en eau» et<br />

le « Guide Vert »<br />

• « Les zones de baignade offi cielles en Luxembourg<br />

belge »<br />

• « Le Mémento de l’agent communal »<br />

• Une analyse des usages de nos lecteurs a permis<br />

de préciser les modes de diffusion attendus : lecture<br />

sur papier, lecture en ligne, impression domestique…<br />

Cette approche permettra en 2010 de limiter le<br />

recours au papier tout en optimisant les publications<br />

pour les autres modalités d’utilisation. En guise<br />

d’expérience pilote, plusieurs brochures sont déjà<br />

disponibles au format « .swf » dont l’ergonomie<br />

encourage le lecteur internaute à limiter l’impression<br />

des documents qu’il veut consulter.<br />

Notons aussi la sortie du DVD réalisé dans le cadre<br />

d’Aquawal : « Le voyage de l’eau ». Ce document à<br />

vocation didactique propose de suivre Jamy (« C’est<br />

pas sorcier ») et Sophie dans leur découverte du cycle<br />

anthropique de l’eau en Région wallonne.<br />

La déclaration environnementale <strong>2009</strong> complète cette<br />

collection. Comme chaque année, le service Exploitation<br />

de l’AIVE y présente ses résultats environnementaux<br />

et ses objectifs pour l’année à venir.<br />

Lors de la production de ces brochures, une attention<br />

particulière a été portée à l’origine du papier - gestion<br />

durable de la forêt - et à la nature des encres utilisées<br />

- encres végétales. Ces brochures sont distribuées par<br />

l’AIVE, en ligne ou à la demande, de même que dans les<br />

44 maisons communales en province de Luxembourg.<br />

Régimes<br />

d’assainissement<br />

Région<br />

wallonne<br />

Province de<br />

Luxembourg<br />

Population % Population %<br />

Collectif (2000 EH et + (Ia)) 2.635.303 78,30 125.773 49,90<br />

Collectif (< 2000 EH (Ib)) 294.652 8,60 66.829 26,50<br />

Sous-total : collectif 2.929.955 86,90 192.602 76,40<br />

Autonome (zone urbanisable) 265.278 8,00 47.159 18,70<br />

Autonome (habitat dispersé) 132.128 3,80 10.182 4,30<br />

Autonome communal 2.079 0,10 142 0,10<br />

Sous-total : autonome 399.485 11,90 58.114 23,00<br />

Transitoire 38.308 1,20 1.452 0,60<br />

Total général 3.367.749 100 252.295 100


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

69<br />

Des solutions sont étudiées et mises en place pour éviter<br />

la crue de cours d’eaux suite à des pluies abondantes<br />

et les dégâts qui les accompagnent souvent.<br />

Partenariats<br />

Interreg<br />

À l’échelon européen, l’AIVE est toujours bien présente<br />

dans les partenariats transfrontaliers, avec quatre projets<br />

en cours dans le cadre du programme Interreg IV<br />

Grande Région. En déclinaison du plan stratégique,<br />

trois de ces projets concernent directement l’axe novateur<br />

de gestion des eaux pluviales.<br />

Les dossiers de demande de concours Feder ont été<br />

constitués en collaboration avec les partenaires internationaux<br />

(définition des actions à mener, des budgets<br />

et du calendrier).<br />

Projet 1. « Prévention des crues dans le<br />

bassin hydrographique de la Chiers, de<br />

la Messancy et du Ton - deuxième phase<br />

de réalisations » (Partenaires : Syndicat<br />

intercommunal d’aménagement de la Chiers<br />

et Direction des cours d’eau non navigables)<br />

Le Comité de sélection a approuvé ce dossier le<br />

28 avril, pour un montant de subvention Feder de<br />

1 900 773 euros. Le cofinancement national est assuré<br />

par la Région wallonne.<br />

Le projet consiste à réaliser les études de projets pour<br />

la construction de bassins écrêteurs de crues en Belgique<br />

et en France. Le cahier spécial des charges a été<br />

élaboré et publié au niveau européen. La désignation de<br />

l’auteur de projet est prévue pour début 2010.<br />

Plusieurs problématiques contraignent l’exécution du<br />

projet. Elles ont été étudiées en profondeur en <strong>2009</strong> :<br />

recherche de solutions juridiques pour la réalisation<br />

des emprises dans le cadre de la lutte contre les<br />

inondations, compatibilité des bassins écrêteurs de<br />

crues avec les objectifs Natura 2000, coordination des<br />

objectifs hydrauliques sur le bassin hydrographique<br />

transfrontalier…<br />

Projet 2. « Établissement d’un schéma directeur<br />

transfrontalier de gestion des eaux usées<br />

autour des territoires adjacents de l’AIVE (BE)<br />

et de la CC2R (FR) & études techniques de<br />

réalisation des ouvrages d’assainissement<br />

qui en découlent » (Partenaire : Communauté<br />

de communes des deux rivières)<br />

Le Comité de sélection Interreg a approuvé ce dossier<br />

le 29 octobre, pour un montant de subvention FEDER<br />

de 187 923 euros. Le cofinancement national est assuré<br />

par la Région wallonne et la SPGE.<br />

Une étude d’orientation technico-économique et environnementale<br />

a été réalisée par le bureau Eureco. Elle<br />

permettra de dégager un schéma directeur approuvé<br />

par les deux partenaires transfrontaliers et de défi nir<br />

précisément les sites d’implantation des ouvrages de<br />

traitement.<br />

Les ouvrages seront ensuite étudiés par un auteur de<br />

projet extérieur : le bureau TPF Utilities. Il a été désigné<br />

par marché public européen fin <strong>2009</strong>.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

70<br />

Les réseaux<br />

d’adduction<br />

Ci-dessus et page suivante : sécurisation de l’approvisionnement<br />

en eau de la région d’Aubange - Messancy (Wolkrange)<br />

Centres de production<br />

Réservoirs<br />

Conduites principales<br />

Projet 3. « Établissement de schémas directeurs<br />

pour la gestion intégrée des eaux usées et des<br />

eaux pluviales sur le territoire transfrontalier du<br />

bassin hydrographique de l’Eisch » (Partenaires :<br />

Syndicat intercommunal de dépollution des eaux<br />

résiduaires de l’Ouest, commune de Steinfort)<br />

Le dossier de demande de concours Feder a été déposé le<br />

21 septembre <strong>2009</strong>. Il est toujours en cours d’instruction.<br />

L’étude des schémas directeurs sera confiée à deux<br />

bureaux d’études extérieurs. L’AIVE a entamé en <strong>2009</strong> la<br />

rédaction des cahiers des charges, en collaboration avec<br />

l’Administration luxembourgeoise de la gestion de l’eau.<br />

Des contacts ont été pris avec le commissaire de district<br />

luxembourgeois et avec le secrétariat général de l’Union<br />

économique Benelux pour étudier la nécessité et, dans<br />

l’affirmative, la façon de rédiger une convention de coopération<br />

transfrontalière pour ces deux marchés.<br />

En tant qu’opérateur chef de file des trois projets, l’AIVE<br />

poursuit par ailleurs son travail d’encadrement, de coordination<br />

et de gestion administrative et financière au niveau<br />

du Feder.<br />

Ces projets confirment ainsi la dynamique de coopération<br />

Wallonie-Lorraine-Luxembourg que l’AIVE cherche<br />

constamment à développer.<br />

Projet 4. « Amélioration et sécurisation de<br />

l’approvisionnement en eau potable par<br />

interconnexion des réseaux d’adduction belgofrançais<br />

de la région de Meix-devant-Virton et<br />

Virton (Wallonie-Arrondissement de Virton) –<br />

Thonne-la-Long et Avioth (Lorraine-Meuse) »<br />

Ce projet a été approuvé par le comité de sélection<br />

Feder du 03 décembre 2008 dans le cadre du programme<br />

Interreg IVA « Grande Région ». Le bureau<br />

d’études de l’AIVE a entamé les études des différents<br />

projets constituant ce dossier. L’investissement à réaliser<br />

est de l’ordre de 2,5 millions d’euros HTVA.<br />

Groupement luxembourgeois<br />

de production et de distribution d’eau<br />

L’activité du Groupement s’est poursuivie en <strong>2009</strong> :<br />

• par le suivi de la gestion du service de distribution<br />

d’eau des parcs industriels (investissements,<br />

tarification…). Il a aussi examiné l’intégration des<br />

réseaux des nouvelles zones dans le service.<br />

• par la poursuite du plan directeur relatif à l’adduction du<br />

Nord-Luxembourg - Région de Marche-en-Famenne.<br />

• par la poursuite et la mise à jour des schémas<br />

directeurs production/distribution en y englobant les<br />

marchés conjoints ou coordonnés.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

71<br />

Les producteurs<br />

distributeurs<br />

Communes indépendantes<br />

Propriété et gestion : SWDE<br />

Intercommunale des Eaux du Condroz<br />

Zones d’activités d’<strong>Idelux</strong><br />

En <strong>2009</strong>, le Groupement a progressé sur la sécurisation<br />

de l’alimentation en eau du territoire de la province de<br />

Luxembourg. Cet objectif a été réalisé en exécution de la<br />

stratégie définie par le groupement d’intérêt économique<br />

luxembourgeois.<br />

• Réalisation d’études et/ou de travaux définis dans les<br />

différents plans directeurs :<br />

- Adduction du Nord-Luxembourg :<br />

- Travaux de pose de la canalisation de renforcement<br />

entre le captage de la Cressonnière (Barvaux) et le<br />

réservoir des Eresses (Durbuy).<br />

- Région Wolkrange-Aubange-Messancy :<br />

- Travaux relatifs au renforcement de la station<br />

de pompage de Wolkrange pour sécuriser la<br />

région Aubange-Messancy (EEM et hydraulique,<br />

canalisation de jonction avec l’adduction<br />

Arlon-Messancy).*<br />

- Adjudication du projet relatif au renforcement<br />

du centre de production d’Aubange. Mise en<br />

œuvre d’un nouveau forage (génie civil, EEM,<br />

canalisation, aménagements de la prise d’eau).<br />

* Mise en service du forage de Udange (centre de production de Wolkrange)<br />

Approvisionnement et sécurisation<br />

de l’alimentation en eau<br />

La sécurisation de l’alimentation en eau, vecteur du<br />

développement socio-économique, est un des objectifs<br />

majeurs du service « eau potable » repris dans les objectifs<br />

stratégiques 2008-2010.<br />

Les services d’<strong>Idelux</strong> ont recours aux compétences du<br />

service « alimentation en eau » de l’AIVE pour les aider<br />

dans cette matière technique. Une aide qui concerne tant<br />

les investissements que l’exploitation des ouvrages nécessaires<br />

à l’approvisionnement en eau des parcs industriels.<br />

C’est ainsi qu’en <strong>2009</strong>, sept points ont été traités :<br />

• Vérifier la protection incendie sur plusieurs zones<br />

(Aubange, Aye, Barvaux, Transinne, Vaux-Chavanne) ;<br />

• Renforcer et sécuriser l’alimentation en eau des zones de<br />

Barvaux, Messancy-Aubange, Vielsalm (Burtonville)…<br />

• Étudier la faisabilité de l’alimentation en eau de nouvelles<br />

ZAEM (Barrière Hinck, Les Cheras, Menuchenet, Nives,<br />

Tontelange, Vecmont…) ;<br />

• Étudier le renforcement de l’alimentation en eau de la<br />

zone de la Famenne (Marche) en vue de l’extension de la<br />

zone du Wex et de la création d’une zone commerciale ;<br />

• Étudier le projet relatif à l’approvisionnement en eau de<br />

la future zone de Courtil ;<br />

• Apporter une assistance technique à <strong>Idelux</strong> pour<br />

des missions ponctuelles sur les zones de Fauvillers,<br />

Recogne, Vaux-Chavanne…<br />

• Réaliser un audit technique sur l’approvisionnement en<br />

eau actuel de l’aérodrome de Saint-Hubert.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

72<br />

Qualité de l’eau<br />

Communes indépendantes<br />

Aide de l’AIVE en matière de gestion<br />

de la qualité de l’eau de distribution<br />

Propriété et gestion : SWDE<br />

Intercommunale des Eaux du Condroz<br />

Eau potable<br />

Faits marquants<br />

Pour préserver la qualité de l’eau, l’AIVE contribue à<br />

protéger les prises d’eau souterraine. Pour y parvenir,<br />

l’Intercommunale a établi et introduit auprès de la<br />

SPGE un programme d’études et d’actions à réaliser<br />

dans les zones de prévention des captages. Ce programme<br />

concerne 18 communes encore indépendantes.<br />

Sa réalisation représente un montant de 4 494 815 euros<br />

(études = 667 115 euros et actions = 3 827 700 euros).<br />

Elle s’échelonnera sur la période 2010-2014.<br />

Reconnu pour son savoir-faire en matière d’alimentation<br />

en eau potable, le bureau d’études de l’AIVE s’est<br />

exporté hors province. En effet, deux projets ont été<br />

étudiés pour l’IDEN (Intercommunale des eaux de Nandrin,<br />

en province de Liège). Ils ont trait au renforcement<br />

de leur centre de production d’eau actuel et englobent<br />

toutes les techniques inhérentes aux métiers de l’eau<br />

(génie civil, électromécanique, équipement hydraulique,<br />

canalisations, télégestion…).<br />

Pour soutenir l’approvisionnement en eau de la commune<br />

de Chiny (section de Suxy) pendant l’été <strong>2009</strong>,<br />

le service « eau potable » de l’AIVE a coordonné les<br />

opérations de nettoyage et de remise en état du système<br />

de drainage présent sur le captage de Chiny. Au-delà du<br />

succès de ces démarches, un vaste programme d’amélioration<br />

des infrastructures est prévu en 2010.<br />

Poursuite des dossiers<br />

Quelques faits et chiffres signifi catifs : l’AIVE assiste<br />

18 communes. Elle a géré 68 dossiers de production<br />

et de distribution d’eau pour compte de la SWDE et<br />

des communes indépendantes, ainsi qu’en matière<br />

d’épuration des eaux pour la SPGE. Ensemble, ces<br />

dossiers s’élèvent à un montant global de 7 820 000<br />

euros d’études de projets et de 6 930 000 euros de<br />

direction de chantier.<br />

Le Groupement luxembourgeois de production<br />

et de distribution de l’eau lie la SWDE au Groupe<br />

<strong>Idelux</strong>-AIVE. En <strong>2009</strong>, dans le cadre du plan directeur,<br />

le forage de Udange a été mis en service. Le pompage<br />

et l’adducation de Wolkrange ont été mis en chantier.<br />

Ces dossiers constituent les deux premières phases<br />

du programme de renforcement et de sécurisation de<br />

l’alimentation en eau domestique et industrielle de la<br />

région Arlon-Aubange-Messancy.<br />

Délégation de maîtrise d’ouvrage, études de projets<br />

et direction des travaux, surveillance et contrôle<br />

de chantiers d’équipement électromécanique…<br />

L’AIVE a poursuivi des missions d’étude et de réalisation<br />

d’infrastructures de protection, production, traitement<br />

et distribution d’eau pour compte des communes de<br />

Attert, Gouvy, Manhay, Meix-devant-Virton, Rouvroy,<br />

Tintigny et Virton.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

73<br />

Production et distribution<br />

Communes indépendantes<br />

Aide de l’AIVE en matière<br />

de protection des captages<br />

Propriété et gestion : SWDE<br />

Intercommunale des Eaux du Condroz<br />

Sécuriser la production d’eau potable reste un enjeu en de nombreux endroits<br />

(ici, étude et rénovation de la production d’eau potable à Suxy)<br />

En partenariat avec la SWDE et les communes concernées,<br />

l’AIVE prévoit plusieurs actions destinées à sécuriser<br />

l’alimentation en eau :<br />

• la réalisation de nouvelles infrastructures pour<br />

Aubange-Messancy et pour Durbuy ;<br />

• la mise en service des installations qui viennent d’être<br />

réalisées à Messancy et Vielsalm ;<br />

• la mise en chantier de travaux pour les régions de<br />

Arlon (Udange-Wolkrange), Florenville (Chassepierre),<br />

Houffalize et Paliseul.<br />

L’AIVE continue également à soutenir les communes<br />

indépendantes dans leurs obligations pour la protection<br />

des captages et le contrôle de la qualité de l’eau<br />

distribuée.<br />

Le suivi de la qualité exige une gestion permanente du<br />

distributeur, une obligation d’intervention immédiate ainsi<br />

qu’une information et un conseil aux consommateurs.<br />

L’AIVE a poursuivi son service d’accompagnement de la<br />

qualité de l’eau auprès de seize distributeurs indépendants.<br />

L’AIVE a bouclé dix-huit projets de délimitation des zones<br />

de prévention de captage d’eau pour les communes de<br />

Bouillon, Léglise et Libramont.<br />

En matière de tarifi cation de l’eau, l’AIVE apporte son<br />

expérience aux communes pour leur permettre de se<br />

mettre en conformité avec la nouvelle structure tarifaire<br />

et sa composante principale : le CVD (coût-vérité de<br />

distribution).<br />

Préserver les ressources<br />

La législation actuelle est issue du code de l’eau imposé<br />

par la Région wallonne. Elle exige l’application du coûtvérité<br />

de l’eau. Celui-ci doit comprendre, outre le prix de<br />

la production et de la distribution, le coût de la protection<br />

des ouvrages de prise d’eau souterraine ou d’eau<br />

de surface potabilisable. Ces obligations légales sont<br />

actuellement assurées par la SPGE, moyennant relation<br />

contractuelle avec le producteur.<br />

Le contrat de protection des captages, conclu pour une<br />

période de vingt ans, est la base de la collaboration<br />

entre le producteur et la SPGE. Il laisse une autonomie<br />

au producteur. Il le responsabilise dans la gestion de<br />

ses prises d’eau.<br />

Chaque producteur doit renouveler les permis d’environnement<br />

des prises d’eau souterraine et établir<br />

(études et actions) les zones de prévention de captages<br />

(zones de prévention et de surveillance).<br />

Les communes d’Attert, Bouillon, Chiny, Érezée, Gouvy,<br />

Habay, Léglise, Libin, Libramont, Manhay, Meix-devant-<br />

Virton, Musson, Nassogne, Rouvroy, Saint-Hubert,<br />

Saint-Léger, Tintigny et Virton ont confié à l’AIVE l’élaboration<br />

et la mise en place de zones de prévention.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

74<br />

Remplacement des conduites de distribution<br />

d’eau le long de la N4 à l’entrée d’Arlon<br />

À Bérisménil, modernisation<br />

du réservoir d’eau (surpresseur)<br />

À Chassepierre, un des plus gros centres<br />

de production de la province de Luxembourg<br />

(6 000 m 3 ) par jour, modernisation du réservoir<br />

À ce jour, 106 projets de délimitation de zones de prévention<br />

ont été déposés auprès des services de la SPGE.<br />

Ces propositions sont soumises à enquête publique<br />

conformément à la législation, avant de faire l’objet d’un<br />

arrêté ministériel de détermination (38 dossiers à ce jour).<br />

Seize projets supplémentaires de délimitation de<br />

zones de prévention devraient être déposés en 2010.<br />

Les études nécessaires seront également poursuivies<br />

pour 18 autres dossiers et entamées pour cinq autres<br />

dossiers.<br />

Le renouvellement des autorisations concernant les<br />

prises d’eau souterraine est dorénavant traité dans le<br />

cadre du permis d’environnement.<br />

À ce jour, 18 communes productrices d’eau ont désigné<br />

l’AIVE pour collaborer à la réalisation de ces obligations.<br />

147 prises d’eau ont actuellement été autorisées par<br />

arrêté ministériel. 36 dossiers doivent encore être traités.<br />

Le suivi de l’évolution technique, administrative et financière<br />

des différents dossiers s’effectue par l’intermédiaire<br />

de comités de suivi. Les études de prévention,<br />

très spécifiques, sont réalisées en partenariat avec des<br />

bureaux spécialisés, notamment chargés de la <strong>partie</strong><br />

hydrogéologique.<br />

Aide au suivi de la qualité<br />

des eaux de distribution<br />

Suivant le souhait des communes qui le demandent*,<br />

l’AIVE peut effectuer les prestations suivantes :<br />

• établir et mettre à jour les programmes de contrôle<br />

de la qualité de l’eau de distribution ;<br />

• analyser les statistiques des résultats de qualité d’eau ;<br />

• établir les documents d’information aux abonnés de<br />

la qualité de l’eau distribuée ;<br />

• aider aux demandes de dérogations pour certains<br />

paramètres non-conformes.<br />

* À ce jour, seize communes ont souscrit à ce service d’aide.<br />

D’autre part, l’AIVE peut apporter des conseils pour<br />

améliorer le traitement de l’eau, restructurer le réseau,<br />

mettre en place des solutions alternatives de façon à<br />

anticiper d’éventuels problèmes de non-conformité de<br />

l’eau. Elle fonde ses conseils sur ses statistiques d’évolution<br />

de la qualité de l’eau distribuée.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

75<br />

Situation<br />

des études de zones<br />

au 31 décembre <strong>2009</strong><br />

Pas comme<br />

Enquête env<br />

Enquête enc<br />

<strong>Rapport</strong> en<br />

<strong>Rapport</strong> env<br />

<strong>Rapport</strong> env<br />

<strong>Rapport</strong> dép<br />

Assainissement autonome<br />

Étude des zones d’assainissement<br />

autonome prioritaires<br />

L’arrêté du Gouvernement wallon relatif au Règlement<br />

général d’assainissement (RGA) a été modifié<br />

(06/12/2006). Auparavant, les habitations existantes<br />

devaient se mettre en conformité pour le 31 décembre<br />

<strong>2009</strong>. Cette modification supprime cette échéance.<br />

Elle la remplace par une démarche progressive d’étude<br />

des zones d’assainissement autonome en fonction de<br />

priorités environnementales (zones d’assainissement<br />

autonome prioritaires). Le 27 avril 2007, le Ministre a<br />

arrêté la liste des zones d’assainissement autonome<br />

prioritaires au sens des nouvelles dispositions du RGA.<br />

La province de Luxembourg compte à la fin <strong>2009</strong><br />

84 zones prioritaires. Le service d’Aide aux communes<br />

de l’AIVE les étudie, sous la coordination de la SPGE,<br />

selon le phasage suivant :<br />

• Phase 1 : Amblève, Ourthe, Moselle (2007-2008) -<br />

42 zones prioritaires<br />

• Phase 2 : Semois-Chiers (2008-<strong>2009</strong>) - 32 zones<br />

prioritaires<br />

• Phase 3 : Lesse (<strong>2009</strong>-2010) - 10 zones prioritaires<br />

Fin <strong>2009</strong>, l’AIVE a envoyé, analysé et encodé près de<br />

8 000 formulaires d’enquête dans le cadre des études<br />

menées sur les zones d’assainissement autonome<br />

prioritaires.<br />

Pas commencée<br />

Pas Enquête envoyée<br />

Enquête Enquête encodée<br />

<strong>Rapport</strong> en <strong>Rapport</strong> en cours<br />

<strong>Rapport</strong> envoyé à la à SPGE la SPGE pour avispour avis<br />

<strong>Rapport</strong> envoyé à la à Commune la Commune pour avis pour avis<br />

<strong>Rapport</strong> déposé à la à SPGE la SPGE<br />

Ce graphique synthétise l’état d’avancement des études<br />

de zone de la phase 1 et 2 au 31 décembre <strong>2009</strong>.<br />

L’enquête qui concerne les habitations de la phase<br />

3 (sous-bassin hydrographique de la Lesse) va être<br />

envoyée début 2010.<br />

ÉTAT D’AVANCEMENT DES ÉTUDES DE ZONE<br />

<strong>Rapport</strong><br />

non commencé 4 %<br />

<strong>Rapport</strong><br />

déposé à la SPGE<br />

73 %<br />

<strong>Rapport</strong> en<br />

cours 18 %<br />

<strong>Rapport</strong> envoyé<br />

à la SPGE pour<br />

avis 4 %<br />

<strong>Rapport</strong> envoyé<br />

à la commune<br />

pour avis 1 %


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

76<br />

Depuis le 1 er septembre <strong>2009</strong>, le contrôle à l’installation<br />

de systèmes d’épuration individuelle est effectué par l’AIVE.<br />

Un nouveau service : le contrôle<br />

des systèmes d’épuration individuelle<br />

L’arrêté du Gouvernement wallon du 12 février <strong>2009</strong><br />

(MB 18/03/09) modifiant le Livre II du Code de l’environnement<br />

contenant le Code de l’eau relatif aux contrôles<br />

des systèmes d’épuration individuelle, à l’exemption<br />

et à la restitution de la taxe sur le déversement des<br />

eaux usées domestiques ou du coût-vérité à l’assainissement,<br />

entré en vigueur le 28 mars <strong>2009</strong>, arrête les<br />

opérations de contrôle suivantes :<br />

• le contrôle à l’installation réalisé après raccordement<br />

du système d’épuration individuelle et donnant lieu à<br />

une attestation de contrôle ;<br />

• le contrôle de fonctionnement, par la vérification du<br />

respect des modalités d’exploitation du système<br />

d’épuration individuelle prévues par les conditions<br />

intégrales ou sectorielles (prise d’échantillon si<br />

nécessaire) ;<br />

• les enquêtes et vérifications destinées à s’assurer du<br />

fonctionnement du système d’épuration individuelle<br />

dans des conditions normales d’exploitation.<br />

Depuis le 18 juin, le contrôle à l’installation des systèmes<br />

d’épuration individuelle est réalisé par les organismes<br />

d’assainissement agréés. À l’AIVE, ce sont<br />

les conseillers en environnement du Service d’Aide<br />

aux communes qui sont chargés de ces missions.<br />

Ainsi, de juin à décembre <strong>2009</strong>, ils ont réalisé 78<br />

contrôles.<br />

En parallèle, le service d’Aide aux communes a informé<br />

les 44 communes de la province de Luxembourg de<br />

cette nouvelle mission confiée à l’Intercommunale. Des<br />

documents destinés aux communes et au grand public<br />

sont mis à disposition sur le site Internet de l’AIVE.<br />

En collaboration avec la chambre patronale de la<br />

construction, l’AIVE a également sensibilisé les entrepreneurs<br />

installateurs de systèmes d’épuration individuelle<br />

à ces nouvelles dispositions via un article dans<br />

leur bulletin de liaison.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

77<br />

La pose de nombreux collecteurs est soit à l’étude,<br />

soit en phase de réalisation (ici, collecteur Ton)<br />

Plusieurs classes primaires de Florenville ont participé<br />

à l’inauguration de la station d’épuration de Florenville.<br />

Assainissement collectif : investissements<br />

De la conception de l’avant-projet jusqu’à la réception<br />

provisoire en passant par l’élaboration du projet,<br />

l’analyse des offres, la notification et la mise en travaux,<br />

une transversalité régulière est assurée entre<br />

les services Investissement et Exploitation de l’AIVE.<br />

Ce partenariat constant permet de concevoir des<br />

ouvrages qui utilisent les meilleures technologies et<br />

répondent parfaitement aux besoins exprimés par le<br />

service Exploitation (gestion quotidienne, sécurité, respect<br />

des contraintes environnementales liées à EMAS).<br />

Il apporte aux nouveaux ouvrages des qualités techniques<br />

essentielles sans pour autant conduire à des<br />

surcoûts importants d’investissement.<br />

Les réalisations présentées ci-dessous sont autant<br />

d’exemples de ce travail d’équipe.<br />

Inauguration<br />

de la station d’épuration de Florenville<br />

La station d’épuration de Florenville a été inaugurée<br />

le 03 avril <strong>2009</strong>. Elle est le 71 e ouvrage de ce type en<br />

province de Luxembourg. Plusieurs classes d’écoles<br />

primaire de la région de Florenville ont assisté à son<br />

inauguration et l’ont visitée avec un de nos conseillers<br />

en environnement. Une journée portes ouvertes a<br />

permis d’accueillir plus d’une centaine de visiteurs le<br />

dimanche suivant. Des panneaux didactiques illustrés<br />

y accompagnent guide et visiteurs.<br />

Mise en service<br />

de la station d’épuration de Dampicourt<br />

En attendant sa mise en fonctionnement définitive,<br />

prévue pour 2010, la station d’épuration de Dampicourt<br />

est entrée dans sa phase de test. Les collecteurs attenants<br />

sont en cours de finalisation.<br />

Marche-en-Famenne,<br />

modernisation de la station d’épuration<br />

<strong>2009</strong> a été l’année de tous les travaux pour la station<br />

d’épuration de Marche-en-Famenne. Entamé en 2008,<br />

le lifting dont la station est l’objet a rencontré l’essentiel<br />

des objectifs fixés :<br />

• Adapter la capacité de traitement de la station à<br />

l’évolution démographique et économique de la ville<br />

de Marche-en-Famenne, soit un passage de 24 400<br />

équivalents habitants à 30 000 équivalents habitants.<br />

• Compléter le traitement existant par une unité destinée<br />

à éliminer l’azote et le phosphore. Cet objectif est<br />

spécifiquement dicté par la législation européenne.<br />

• Revoir certains équipements fatigués par près de vingt<br />

ans de service ininterrompu.<br />

• Adapter les infrastructures de traitement et de stockage<br />

des boues avant leur valorisation en agriculture.<br />

• Adapter les bâtiments administratifs aux besoins actuels<br />

et futurs d’une équipe d’exploitation plus nombreuse.<br />

• Créer une structure permettant l’accueil scolaire


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

78<br />

Le bon fonctionnement de la station d’épuration de Dampicourt<br />

a été testé en <strong>2009</strong> avant sa mise en service en 2010.<br />

Vue de la modernisation de la station d’épuration de Marche.<br />

sur le site de la station. Une plate-forme didactique<br />

mettra l’accent sur la gestion des eaux pluviales et<br />

sur l’assainissement autonome.<br />

La fin de cet important chantier de modernisation est<br />

prévue pour 2010. La station d’épuration de Marcheen-Famenne,<br />

deuxième ouvrage en terme de capacité<br />

en province de Luxembourg, sera alors totalement<br />

en phase avec les règlementations régionale et<br />

européenne.<br />

De tels travaux sont possibles parce que la Région wallonne<br />

met en place des outils fi nanciers spécifi ques.<br />

Cet investissement est entièrement pris en charge<br />

par la SPGE (Société publique de gestion de l’eau)<br />

grâce au CVA (Coût vérité assainissement) prélevé sur<br />

chaque mètre cube d’eau de distribution consommé<br />

en Wallonie.<br />

Les dossiers progressent…<br />

Toujours en termes d’investissements consentis pour<br />

l’assainissement collectif en province de Luxembourg,<br />

plusieurs dossiers ont progressé dans leurs phases<br />

administratives en <strong>2009</strong>. Ce sont les chantiers de 2010 !<br />

L’AIVE a remis ses propositions à la SPGE pour constituer<br />

le programme d’investissements 2010-2014. Ces<br />

propositions sont à l’étude.<br />

> MODERNISATION DE LA STATION D’ÉPURATION D’ATHUS<br />

Quatre objectifs guident la modernisation de la station<br />

d’épuration d‘Athus :<br />

• compléter le traitement existant par un traitement<br />

spécifi que de l’azote et du phosphore. Cet aspect<br />

de la modernisation permettra à l’ouvrage d’être en<br />

parfaite adéquation avec les exigences émanant de<br />

la législation européenne ;<br />

• entretenir et remplacer certains équipements fatigués<br />

par 25 années de service ininterrompu ;<br />

• développer des infrastructures de déshydratation<br />

pour faciliter le transport des boues avant leur<br />

valorisation en agriculture en tant que fertilisant ;<br />

• adapter les bâtiments administratifs aux besoins<br />

actuels et futurs des équipes d’exploitation.<br />

> MODERNISATION DE LA STATION DE BASTOGNE-RHIN<br />

Mise en adjudication prévue le 25 mars 2010. Les travaux<br />

pourraient débuter la même année.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

79<br />

Entamés en 2008, les travaux destinés à moderniser la station d’épuration<br />

de Marche ont progressé à grands pas en <strong>2009</strong>. Fin du chantier prévu en 2010.<br />

Pose de collecteurs<br />

> STATIONS DE PLUS DE 2 000 ÉQUIVALENTS HABITANTS<br />

La station d’épuration d’Étalle et le chantier de modernisation<br />

des stations de Aye et Waltzing seront mis en<br />

adjudication en 2010.<br />

> STATIONS DE MOINS DE 2 000 ÉQUIVALENTS HABITANTS<br />

Programme principal 2004-<strong>2009</strong><br />

Le projet de la station de Thiaumont a été étudié pour<br />

être déposé à la SPGE.<br />

Programme d’assainissement<br />

des zones de baignade<br />

Les chantiers des stations d’épuration de Corbion et<br />

Fronville vont bientôt être terminés. La mise en service<br />

de ces deux ouvrages est prévue en 2010. Le bassin de<br />

dépollution de Lacuisine, dernière étape dans l’assainissement<br />

de la boucle de la Semois devant Florenville,<br />

sera mis en chantier en 2010.<br />

Programme d’assainissement des<br />

agglomérations de moins de 2 000 EH<br />

• Les avant-projets des stations de Bellefontaine,<br />

Martilly et Straimont sont approuvés.<br />

• Les projets des stations de Hachy et Tintigny ont été<br />

approuvés en <strong>2009</strong>, ceux des stations de Buzenol,<br />

Chiny, Orgeo et Vance ont été déposés en <strong>2009</strong>.<br />

• Les stations d’Anlier, Hollange et Tellin ont été<br />

adjugées en <strong>2009</strong>.<br />

> COLLECTEURS : LES DOSSIERS PROGRESSENT AUSSI !<br />

Programme principal 2004-<strong>2009</strong><br />

• L’AIVE poursuit aussi l’étude de projets fi gurant au<br />

programme d’investissement 2004-<strong>2009</strong> de la SPGE.<br />

• Le projet du collecteur de Paliseul a été adjugé en<br />

<strong>2009</strong>. Les projets de la station et des collecteurs<br />

d’Étalle ont été approuvés par la SPGE. Même chose<br />

pour les avant-projets de Saint-Léger. Par contre, la<br />

SPGE a refusé de fi nancer le dossier du collecteur<br />

de la piste de ski à Fraiture. Nous prévoyons de<br />

déposer les avant-projets des collecteurs de Grand-<br />

Halleux, Saint-Hubert, Thiaumont et l’ensemble du<br />

Wisbeley à Libramont ainsi que le projet de la station<br />

de Thiaumont en 2010.<br />

Programme d’assainissement<br />

des zones de baignade<br />

• Plusieurs dossiers concernant la protection des zones<br />

de baignade sont entrés en chantier en <strong>2009</strong>. Ce sont<br />

les collecteurs de Corbion, Fronville et Rochehaut<br />

et la station de Rochehaut de même que la mise à<br />

niveau des stations de relevage de Bouillon-Pont de<br />

France et solarium. Le collecteur de Rendeux a été<br />

adjugé et approuvé par la SPGE. À Hotton, la suite de<br />

la pose de la canalisation de refoulement de Melreux<br />

a été intégrée dans le projet de rénovation de la rue<br />

de Ny, avec l’égouttage. Ces travaux sont en cours.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

80<br />

380 kilomètres de canalisations d’égouttage<br />

diagnostiquées dans 17 communes<br />

Vue du chantier de la station d’épuration de Corbion<br />

dont la mise en service est prévue pour l’été 2010<br />

Programme d’assainissement des<br />

agglomérations de moins de 2 000 EH<br />

• Le collecteur de Hollange a été adjugés en <strong>2009</strong>.<br />

Les projets des collecteurs de Anlier-Louftémont-<br />

Vlessart-Behême et Tintigny ont été déposés et<br />

approuvés en <strong>2009</strong>. Les avant-projets des collecteurs<br />

à Bellefontaine, Orgeo, Petitvoir-Grandvoir et Vance<br />

ont été déposés et approuvés en <strong>2009</strong>.<br />

Programme d’opportunité<br />

Dans le cadre des crédits d’opportunité, plusieurs dossiers<br />

ont été sollicités :<br />

• Le tronçon de collecteur manquant à Fouches a été<br />

approuvé et les travaux sont pratiquement terminés.<br />

• À Gouvy, le refoulement de la rue du Remaifait a été<br />

approuvé.<br />

• Par ailleurs, le financement de plusieurs petites<br />

stations de refoulement ou de relevage a été sollicité<br />

notamment pour Bertrix, Cobru, Daverdisse et<br />

Herbeumont.<br />

L’égouttage<br />

Depuis que l’AIVE a repris en 2004 la gestion des projets<br />

d’égouttage pour compte des communes, ses services<br />

ont suivis ou suivent 277 dossiers : 39 dossiers<br />

sur le plan triennal 2001-2003, 105 dossiers sur le plan<br />

triennal 2004-2006 et 133 dossiers sur le plan triennal<br />

2007-<strong>2009</strong>.<br />

Fin <strong>2009</strong>, 134 dossiers sont complètement terminés à<br />

la SPGE : 37 du plan triennal 2001-2003, 80 du plan<br />

triennal 2004-2006 et 17 du plan triennal 2007-<strong>2009</strong>.<br />

Les deux derniers dossiers du plan triennal 2001-2003<br />

sont en chantier et pratiquement terminés.<br />

Voici l’avancement des dossiers du plan triennal<br />

2004-2006 :<br />

• 80 dossiers sont clôturés ;<br />

• 15 dossiers sont sur le point de l’être ;<br />

• 7 dossiers sont en chantier ;<br />

• 2 dossiers sont en phase d’approbation ;<br />

• 1 dossier a été reporté au plan triennal 2010-2012.<br />

Toutes les campagnes de reconnaissance des réseaux<br />

sont terminées. Elles ont permis de diagnostiquer<br />

380 kilomètres de canalisations d’égouttage dans<br />

17 communes.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

81<br />

Engagements cumulés de 1981 à <strong>2009</strong><br />

(en milliers d’euros)<br />

300 000<br />

225 000<br />

150 000<br />

75 000<br />

0<br />

1981<br />

1982<br />

1983<br />

1984<br />

1985<br />

1986<br />

1987<br />

1988<br />

1989<br />

1990<br />

1991<br />

1992<br />

1993<br />

1994<br />

1995<br />

1996<br />

1997<br />

1998<br />

1999<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

2006<br />

2007<br />

2008<br />

<strong>2009</strong><br />

Les dossiers d’égouttage progressent dans l’ensemble de la province.<br />

Engagements annuels de 1981 à <strong>2009</strong><br />

(en milliers d’euros)<br />

300 000<br />

225 000<br />

150 000<br />

75 000<br />

0<br />

1981<br />

1982<br />

1983<br />

1984<br />

1985<br />

1986<br />

1987<br />

1988<br />

1989<br />

1990<br />

1991<br />

1992<br />

1993<br />

1994<br />

1995<br />

1996<br />

1997<br />

1998<br />

1999<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

2006<br />

2007<br />

2008<br />

<strong>2009</strong><br />

La majorité des plans triennaux 2007-<strong>2009</strong> approuvés<br />

définitivement ne nous sont parvenus que début 2008.<br />

De ce fait, les dossiers en chantier ne sont pratiquement<br />

que ceux reportés du plan triennal précédent.<br />

Au total, 33 communes ont des dossiers d’égouttage<br />

soit 133 dossiers. Leur montant est estimé à 36,70 millions<br />

d’euros.<br />

Voici l’avancement des dossiers du plan triennal<br />

2007-<strong>2009</strong> :<br />

• 18 dossiers sont clôturés ;<br />

• 14 dossiers sont sur le point de l’être ;<br />

• 18 dossiers sont en chantier ;<br />

• 32 dossiers sont en phase d’approbation de<br />

l’adjudication ;<br />

• 33 dossiers sont en phase d’approbation projet ;<br />

• 14 dossiers sont à l’étude ;<br />

• 4 dossiers ont été reportés.<br />

Onze communes avaient retenu des dossiers de<br />

cadastre de l’égouttage par endoscopie pour un linéaire<br />

de 280 kilomètres. Sept de ces dossiers sont terminés<br />

et deux sont en phase de validation des données. Ils<br />

représentent 100 kilomètres de canalisation qui seront<br />

caractérisés. Tous ces dossiers sont réalisés suivant le<br />

cahier spécial des charges inspiré du « modèle AIVE ».<br />

Ce modèle est maintenant applicable pour l’ensemble<br />

des organismes d’assainissement agréés en Région<br />

wallonne.<br />

Le dossier d’Arlon a dû être revu à la baisse en terme de<br />

linéaire de canalisations caractérisées. À On, un accord<br />

a été trouvé avec la SPGE pour expérimenter une nouvelle<br />

technique dite de « zoomage ».<br />

Durant l’année, un groupe de travail, reprenant des<br />

représentants des organismes agréés d’assainissement<br />

(OAA) et de la SPGE, a planché sur la révision<br />

du contrat d’agglomération. Dans le futur, ce dernier<br />

devrait s’appeler contrat d’égouttage. La nouveauté<br />

fondamentale par rapport au contrat d’agglomération,<br />

c’est la notion de « modularité » voulue par la SPGE.<br />

Cette notion imposera aux communes une participation<br />

financière plus importante en fonction du taux d’urbanisation<br />

des voiries qui seront équipées.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

82<br />

Différentes facettes de l’activité d’exploitation des stations d’épuration…<br />

Assainissement collectif : exploitation<br />

> CHIFFRES SIGNIFICATIFS<br />

• En <strong>2009</strong>, le service Exploitation gérait<br />

71 stations d’épuration pour une capacité<br />

totale de 242 975 équivalents habitants.<br />

- Le suivi et le contrôle du bon fonctionnement<br />

de nos ouvrages représentent :<br />

- plus de 30 000 000 m³ d’eau usée épurée ;<br />

- plus de 800 échantillons d’eaux usées prélevés<br />

pour analyses ;<br />

- plus de 400 analyses des boues activées issues<br />

des différents ouvrages ;<br />

- près de 20 000 résultats d’analyses à contrôler<br />

pour vérifi er le respect des normes de rejet<br />

des ouvrages.<br />

Pour épurer l’eau dans les règles<br />

Des agents de terrain et des cellules spécialisées<br />

assurent une épuration des eaux usées qui respecte<br />

parfaitement des contraintes réglementaires et environnementales<br />

de plus en plus sévères.<br />

D’année en année, une trentaine de techniciens d’exploitation<br />

répartis sur la province et affectés sur les<br />

stations d’épuration de grandes tailles (centres d’exploitation)<br />

entretiennent et suivent chaque jour les ouvrages<br />

d’épuration. Parmi d’autres, un chiffre permet de juger<br />

de leur activité : ils ont réalisé près de 7 000 visites<br />

de contrôle des déversoirs d’orage sur le réseau de<br />

collecte.<br />

Des cellules spécialisées, composées d’une vingtaine<br />

de techniciens, travaillent à leur côté dans toute la province.<br />

Leurs missions couvrent les métiers nécessaires<br />

à la gestion d’ouvrages d’épuration :<br />

1- Les agents de la cellule contrôle qualité : pour<br />

l’essentiel, ils mesurent et contrôlent les performances<br />

épuratoires des ouvrages. Le suivi et le contrôle du bon<br />

fonctionnement de nos ouvrages représentent pour<br />

l’année <strong>2009</strong> :<br />

• plus de 800 échantillons d’eaux usées prélevés pour<br />

analyses ;<br />

• plus de 400 analyses des boues activées issues des<br />

différents ouvrages ;<br />

• près de 20 000 résultats d’analyses à contrôler pour<br />

vérifier le respect des normes de rejet des ouvrages.<br />

2- Les agents de la cellule électricité : ils s’occupent<br />

des dépannages électriques et de la rénovation des<br />

installations électriques vétustes. Ainsi, en <strong>2009</strong>, ils<br />

ont rénové les installations électriques des stations de<br />

Fouches, Hondelange, Musson, Sélange ; des relevages<br />

de Bouillon et des ponts roulants des décanteurs<br />

de Vielsalm. Ils participent aussi au suivi annuel des<br />

contrôles réglementaires électriques réalisés par des<br />

organismes agréés.<br />

3- La cellule automatisation/télétransmission : elle<br />

programme les automates des ouvrages et met en<br />

œuvre les systèmes de télétransmission des informations<br />

collectées sur ces automates. Ces techniciens<br />

programment aussi les automates des ouvrages en<br />

construction. Leurs interventions bien en amont de


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

83<br />

la reprise en exploitation de ces ouvrages permettent<br />

de standardiser la conception des automatismes mais<br />

aussi de permettre au service Exploitation de maîtriser<br />

totalement les processus dès leur mise en service. En<br />

<strong>2009</strong>, les automates des stations de Corbion, Fronville,<br />

Hotton et ses stations de relevage, Marche et Virton ont<br />

été programmés.<br />

En parallèle, les programmes des automates des<br />

ouvrages déjà existants sont régulièrement revus et<br />

améliorés pour permettre une automatisation et une<br />

surveillance à distance de plus en plus performantes.<br />

Au niveau de la télétransmission, des actions sont<br />

menées bien en amont de la reprise en exploitation<br />

des ouvrages pour valider les techniques de communication<br />

optimales à mettre en œuvre entre les stations<br />

de relevage et la station principale (fibre optique, communication<br />

radio, GSM...) mais aussi pour assurer une<br />

intégration rapide des alarmes dans le système de gestion<br />

des alarmes de l’AIVE.<br />

Travaux destinés<br />

à changer les rampes<br />

d’aération de la<br />

station d’épuration<br />

de Libramont-Vierre<br />

4- La cellule maintenance électromécanique améliore<br />

la gestion électromécanique du parc de machines (1 500<br />

équipements) et assure une maintenancce préventive<br />

pour diminuer les risques de panne. Elle se charge<br />

aussi de gros travaux d’amélioration des ouvrages<br />

(dossiers DIHEC*) et participe à l’analyse des dossiers<br />

de construction de nouveaux ouvrages d’épuration (collecteur,<br />

stations de pompage, stations d’épuration). La<br />

gestion du parc de machines est notamment réalisée<br />

grâce à un logiciel d’analyse vibratoires mais surtout un<br />

logiciel de GMAO** dont quelques chiffres permettent<br />

de juger de son utilisation en <strong>2009</strong> :<br />

• 970 bons de travaux ont été générés pour des entretiens<br />

préventifs d’équipements électro mécani ques ;<br />

• 205 bons de travaux correctifs ont été créés<br />

manuellement suite à une panne, des démarches<br />

d’améliorations ou de sécurisation d’installations.<br />

* Dossier d’investissement hors exploitation courante<br />

** Gestion de la maintenance assistée par ordinateur<br />

5- La gestion informatique des activités s’est fortement<br />

développée. Cette évolution est liée à l’accroissement<br />

régulier du parc d’ouvrages et à la nécessité de maîtriser<br />

de plus en plus finement l’exploitation de ceux-ci. Une<br />

cellule de maintenance informatique assure depuis plusieurs<br />

années la gestion et la maintenance du parc informatique<br />

et du réseau interne de l’AIVE. Elle développe et<br />

met à jour les nombreux logiciels utilisés pour la gestion<br />

quotidienne du service exploitation. Parmi ceux-ci, les<br />

logiciels de gestion des alarmes (Intercall) et de pilotage<br />

à distance des ouvrages (RSView). En <strong>2009</strong>, ces deux


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

84<br />

Pour contrôler les performances<br />

des stations d’épuration, la cellule<br />

contrôle qualité a prélevé plus de 800<br />

échantillons d’eaux usées, analysés plus<br />

de 400 échantillons de boues activées<br />

et contrôlé plus de 20 000 résultats<br />

d’analyses en <strong>2009</strong>.<br />

logiciels ont nécessité un suivi particulièrement important<br />

pour en assurer la fi abilité et la stabilité. Cette cellule<br />

participe aussi à la mise en service des réseaux de fibres<br />

optiques, dont celui implanté en <strong>2009</strong> au niveau de la<br />

station de Virton.<br />

6- La cellule de Gestion technique des réseaux (GTR)<br />

travaille à l’amélioration des réseaux alimentant nos<br />

ouvrages. Ses missions principales sont :<br />

• la réalisation de campagnes endoscopiques et de levés<br />

topographiques afin d’améliorer notre connaissance<br />

des réseaux. Ces informations sont ensuite implantées<br />

sur une base de données cartographiques;<br />

• la réalisation de travaux de réhabilitation, de<br />

récupération de pollution ou d’élimination de dilution.<br />

Les actions coordonnées de tous ces acteurs de terrain<br />

ont permis en <strong>2009</strong> d’épurer près de 30 000 000 m3<br />

d’eaux usées, contribuant ainsi au maintien de la qualité<br />

des ruisseaux et rivières de la province du Luxembourg.<br />

Partenariat<br />

Investissement-Exploitation<br />

Les services Investissement et Exploitation de l’AIVE<br />

coopèrent systématiquement, de la conception de<br />

l’avant-projet à la réception provisoire en passant par<br />

l’élaboration du projet, l’analyse des offres, la notification<br />

et la mise en travaux.<br />

Si la <strong>partie</strong> électromécanique est plus particulièrement<br />

suivie par la cellule maintenance, la <strong>partie</strong> électricité et<br />

automation est dédicacée à la cellule électrique.<br />

Ce partenariat soutenu permet de concevoir des<br />

ouvrages qui utilisent les meilleures technologies et<br />

répondent parfaitement aux besoins exprimés par le<br />

service exploitation (gestion quotidienne, sécurité, respect<br />

des contraintes environnementales liées à EMAS). Il<br />

apporte aux nouveaux ouvrages des qualités techniques<br />

essentielles sans surcoûts importants d’investissement.<br />

L’automatisation est le cœur du fonctionnement des<br />

ouvrages. Depuis plusieurs années, la Cellule électrique<br />

la conçoit et la met en œuvre de manière standardisée.<br />

Cette programmation en interne répond aux besoins<br />

quotidiens de souplesse, de fiabilité et de performance<br />

demandés par l’exploitation des ouvrages d’épuration.<br />

La standardisation s’étend de la validation des schémas<br />

électriques à la programmation des automates en passant<br />

par la réception des installations en atelier et au contrôle<br />

des automatismes et de la télétransmission sur site. Cette<br />

volonté, propre au service Exploitation de l’AIVE, de s’investir<br />

dès l’avant projet dans toute la chaîne de conception<br />

électrique et automatique des ouvrages permet de mieux<br />

maîtriser l’installation dès sa mise en service.<br />

Ce partenariat soudé entre les services Investissement<br />

et Exploitation de l’AIVE a demandé en <strong>2009</strong> une grande<br />

disponibilité des agents du service Investissement<br />

comme de ceux du service Exploitation. Plus de vingt<br />

dossiers d’investissement ont en effet été gérés dans<br />

le cadre de ce partenariat.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

85<br />

SERVICE EXPLOITATION<br />

DE L’AIVE<br />

Une cinquantaine de techniciens entretiennent et<br />

suivent chaque jour les ouvrages d’épuration.<br />

Gestion administrative et contrôle qualité<br />

des boues d’épuration<br />

En 2005, la SPGE a demandé à l’AIVE d’étudier la valorisation<br />

agricole des boues d’épuration. Depuis, l’AIVE<br />

constitue de nombreux dossiers administratifs et les suit<br />

auprès des instances compétentes pour obtenir les certificats<br />

nécessaires à l’épandage de ces boues en agriculture.<br />

En <strong>2009</strong>, ses services ont constitué douze dossiers destinés<br />

soit à renouveler des certificats échus soit à introduire<br />

des certificats pour de nouveaux ouvrages. Pour suivre la<br />

qualité physico-chimique des boues et instruire ces dossiers<br />

de demande, de vastes campagnes de prélèvement<br />

et d’analyses des boues sont réalisées chaque année. En<br />

<strong>2009</strong>, 90 échantillons représentatifs ont été constitués et<br />

analysés conduisant à la collecte et l’encodage de plus<br />

de 2 500 résultats d’analyse. Aujourd’hui, notre taux de<br />

recyclage des boues en agriculture s’élève à près de 80 %<br />

de la production totale.<br />

Évolution du pourcentage de boues valorisées<br />

par rapport à la production totale de boues AIVE<br />

0,8<br />

0,6<br />

0,4<br />

0,2<br />

Centre d’Arlon Centre de Marche Centre d’Athus<br />

Respecter les marchés publics<br />

Une contrainte administrative<br />

de plus en plus lourde<br />

La législation sur les marchés publics évolue. Pour faire<br />

face aux contraintes supplémentaires engendrées par<br />

la validation de ces marchés auprès de la Tutelle, le<br />

service Exploitation a acquis en 2008 quatre licences<br />

d’un logiciel d’aide au suivi des marchés publics.<br />

L’exploitation des ouvrages d’épuration implique en<br />

effet la passation de nombreux marchés publics de fournitures,<br />

de services (sous-traitance) mais aussi de marchés<br />

de travaux, notamment dans le cadre des travaux<br />

de rénovations des ouvrages (marchés de DIHEC*).<br />

Tous les cahiers des charges relatifs à ces marchés sont<br />

réalisés et gérés par les agents du service Exploitation.<br />

La réalisation de ces cahiers des charges et le circuit<br />

administratif de validation de ceux-ci - parfois lourds -<br />

(Conseil d’Administration de l’AIVE, Tutelle, SPGE)<br />

entraîne une charge administrative importante et des<br />

délais de réaction de plus en plus longs. En <strong>2009</strong>, plus<br />

de vingt cahiers des charges ont ainsi été réalisés et<br />

gérés administrativement.<br />

* Dossier d’investissement hors exploitation courante<br />

0<br />

2005 2006 2007 2008


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

86<br />

Le SIPP organise le recyclage des secouristes pour qu’ils puissent intervenir effi cacement en cas de problème.<br />

Service interne de prévention<br />

et de protection (SIPP)<br />

Nouveaux ouvrages et chantiers<br />

Le Service interne de prévention et de protection (SIPP)<br />

a suivi attentivement et en continu les nombreux chantiers<br />

en cours au sein de l’AIVE.<br />

Il a remis des conseils et avis sur le déroulement des<br />

travaux et dans la perspective d’une utilisation et d’une<br />

maintenance sûres des ouvrages.<br />

Ces conseils et avis ont été apportés pour des chantiers<br />

tels que la construction de la station d’épuration<br />

de Corbion comme pour des chantiers plus importants<br />

tels que la rénovation et l’augmentation de capacité de<br />

la station d’épuration de Marche-en-Famenne.<br />

Ainsi, dès la phase de conception, les cahiers des<br />

charges ont été revus par le conseiller en prévention.<br />

Tout au long du projet, des avis, des procédures, des<br />

documents de travail concernant la sécurité ont été<br />

élaborés.<br />

À la station d’épuration de Marche-en-Famenne, des<br />

mesures de sécurité ont été rédigées et appliquées<br />

pour la réalisation de travaux en condition d’atmosphère<br />

explosive. Un plan de zonage identifiant les zones<br />

concernées par des risques de formation d’atmosphère<br />

de ce type a d’ailleurs été préparé. Pour ce même site,<br />

le conseiller en prévention a systématiquement relevé<br />

les endroits critiques où des chutes de plus de deux<br />

mètres étaient possibles, afin que des garde-corps<br />

d’une hauteur suffisante y soient placés.<br />

Nouvelles activités, nouveaux risques<br />

La mise en service de nouvelles installations implique<br />

de nouveaux risques pour les travailleurs. Les risques<br />

liés aux interventions sur l’unité de déshydratation d’Arlon<br />

et dans les nouveaux bassins de dépollution ont été<br />

listés et intégrés dans l’analyse globale. Des mesures<br />

appropriées pourront ainsi y être mises en œuvre.<br />

Une nouvelle activité a été développée pour les conseillers<br />

en environnement : le contrôle des stations d’épuration<br />

individuelles. Le conseiller en prévention a réalisé<br />

une analyse des risques pour cette activité.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

87<br />

Le SIPP a pour vocation d’anticiper les risques pour le personnel, notamment par la formation de ce dernier.<br />

Bruit, amiante, dégrilleurs, appareils de levage<br />

En <strong>2009</strong>, chaque ouvrage existant a été systématiquement<br />

étudié selon quatre points de vue :<br />

1. Le bruit, lié à la présence de surpresseurs, de turbines,<br />

et autres moteurs dans les stations d’épuration.<br />

Il a été mesuré pour mettre en évidence les<br />

zones trop bruyantes. Des actions supplémentaires<br />

y seront prises pour diminuer l’exposition des travailleurs<br />

à cette nuisance.<br />

2. L’inventaire « amiante » a été remis à jour suite à ces<br />

visites.<br />

3. La sécurité de chaque dégrilleur a été analysée selon<br />

sept paramètres. Par exemple : les <strong>partie</strong>s mobiles<br />

sont elles protégées ? Si le travail doit être réalisé en<br />

hauteur, est-il sécurisé ?... Un plan d’actions destiné<br />

à remédier aux situations encore critiques sera mis<br />

en œuvre en 2010.<br />

4. Tous les appareils de levage (palan, élingues) ont été<br />

identifiés de façon univoque pour pouvoir automatiser<br />

les contrôles.<br />

Consignes de sécurité et formations<br />

Des consignes de sécurité précises sont préparées et<br />

transmises au personnel par le conseiller en prévention.<br />

Au moment de son entrée en fonction, le nouveau travailleur<br />

est informé des risques présents. C’est aussi<br />

le cas avant une prestation exceptionnelle comme le<br />

remplacement des diffuseurs à Libramont-Vierre ou<br />

celui des conduites de chlorure ferrique à Houffalize ;<br />

prestations pour lesquelles des mesures de prévention<br />

particulières doivent être prises.<br />

En <strong>2009</strong>, des travailleurs habilités BA4-BA5 ont été<br />

formés à la lecture des plans électriques.<br />

Les missions que le SIPP a conduites auprès du secteur<br />

Valorisation et Propreté de l’AIVE (ex secteur Assainissement<br />

d’<strong>Idelux</strong>) sont développées en pages 116 et 117.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

88<br />

Le service Cartographie répond aux besoins<br />

en informations géographiques des intercommunales.<br />

Cartographie<br />

Le service Cartographie assure l’accès aux informations<br />

géographiques pour les services des intercommunales.<br />

Il organise l’acquisition, le traitement, le stockage et la<br />

mise à jour des données qui proviennent d’organismes<br />

partenaires, tels que la Région wallonne et la SPGE, ou<br />

qui sont générées par nos activités.<br />

Parmi ces dernières, le service Cartographie a continué<br />

à gérer la mise à jour de la base de données des<br />

parcs d’activités économiques (acquisition & vente de<br />

terrains, entreprises présentes sur nos parcs, projets<br />

d’infrastructures...) et le traitement des données issues<br />

des levés topographiques de réseau initiés par l’AIVE.<br />

Le service a été particulièrement sollicité dans le cadre<br />

de l’intégration au sein de l’AIVE d’un nouveau logiciel<br />

de relève des réseaux désormais commun à tous les<br />

organismes d’assainissement agréés (OAA) (conversion<br />

des données, adaptation des applications existantes,<br />

procédures de validation et de mise à jour).<br />

L’accès rapide et pratique à ces informations est garanti<br />

via la réalisation de documents cartographiques à la<br />

demande ou via des applications Internet de cartographie<br />

interactive (l’utilisateur navigue à sa guise dans la<br />

carte, affiche les couches qu’il souhaite, interroge les<br />

objets qui l’intéressent...).<br />

La demande de cartes en quelques chiffres :<br />

• 900 cartes pour les études de zones d’assainissement<br />

autonome prioritaires (traitement des données,<br />

réalisation de cartes de résultats d’enquête, de<br />

synthèse et de solution) ;<br />

• 180 cartes pour la mise en œuvre de nouvelles<br />

zones d’activités économiques sur le territoire de la<br />

province ;<br />

• 100 cartes pour la représentation des levés<br />

topographiques des réseaux d’eaux usées ;<br />

• 30 cartes pour l’implantation de stations d’épuration ;<br />

• des dizaines d’extraits cartographiques (IGN, PASH,<br />

plan de secteur) pour la constitution des dossiers<br />

de demandes de permis et des dizaines de plans de<br />

situation cadastrale dans le cadre des acquisitions<br />

de terrains ;<br />

• bien d’autres cartes encore, en réponse aux demandes<br />

ponctuelles des services des intercommunales.<br />

Pour les applications de cartographie dynamique : en<br />

<strong>2009</strong>, le service Cartographie a continué la maintenance<br />

et l’amélioration des applications développées<br />

les années précédentes (données générales, base<br />

de données des zones d’activités économiques...). Il<br />

participe au développement de nouvelles applications<br />

avec le Groupement d’informations géographiques et à<br />

l’amélioration des applications existantes (GEUP).


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

89<br />

Le GIG propose des services indispensables<br />

pour gérer un territoire. Il propose à ses utilisateurs<br />

un grand nombre d’applications (vues des serveurs du GIG).<br />

Groupement d’informations géographiques<br />

Le Groupement d’informations géographiques (GIG) est<br />

issu d’un partenariat groupant la Fédération provinciale<br />

des Secrétaires communaux, la Direction des services<br />

techniques de la Province de Luxembourg et l’AIVE.<br />

Il propose aux communes adhérentes un outil indispensable<br />

pour gérer leur territoire. Les données qu’il<br />

rassemble viennent de sources différentes mais peuvent<br />

être consultées et combinées. L’ensemble est géré<br />

par la même interface. Une simple ligne ADSL ou une<br />

connexion au réseau Publilink suffit pour y accéder.<br />

Améliorations et autres travaux<br />

Pour améliorer la qualité du service, le réseau électrique<br />

de la salle des serveurs a été sécurisé. Les circuits ont<br />

été remplacés et dédoublés et plusieurs générateurs<br />

« no-break » ont été installés. Les équipements informatiques<br />

ont été recâblés en conséquence.<br />

Une aide a été apportée aux communes désireuses de<br />

faire migrer leur connexion vers le réseau « Publilink II »<br />

en ce qui concerne l’accès vers Internet.<br />

Nous avons réalisé une étude complète des technologies<br />

satellites civiles et militaires pour comparer la<br />

qualité de l’imagerie proposée et les coûts pratiqués<br />

avec les orthophotoplans utilisés actuellement.<br />

Amélioration des services en ligne<br />

• La cartographie des réseaux d’assainissement est<br />

diffusée sur la thématique « Gestion des réseaux ».<br />

Elle a été déployée sur dix nouvelles communes.<br />

• La « Gestion des eaux usées à la parcelle » est une<br />

nouvelle application mise en production en octobre<br />

<strong>2009</strong>. Les informaticiens du « GIG » ont épaulé le<br />

consultant chargé d’améliorer cette application. La<br />

formation des utilisateurs est en cours grâce aux<br />

efforts conjugués du service d’Aide aux communes,<br />

du service de Cartographie et du GIG.<br />

• L’application «Matrice cadastrale» (ou urbanisme)<br />

est le géoservice le plus utilisé. À la demande<br />

des utilisateurs, nous lui avons apporté plusieurs<br />

améliorations :<br />

- une nouvelle fonctionnalité permettant de calculer<br />

rapidement une surface ;<br />

- un outil de consultation instantanée des<br />

informations de propriété, de surface, de nature,<br />

etc. relatives à une sélection de parcelles ;<br />

- la possibilité de rechercher les informations<br />

notariales à partir d’une sélection multiple de<br />

parcelles ;<br />

- l’ajout de requêtes nouvelles dans la fonctionnalité<br />

« recherche des contraintes » pour différentes<br />

communes, par exemple : le réseau « Fluxys », le<br />

périmètre des plans particuliers d’aménagement,<br />

le périmètre de réservation des voiries...


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

90<br />

Le projet « Funérailles et sépultures » a été clôturé<br />

fi n octobre <strong>2009</strong>. 23 communes s’y sont intégrées.<br />

48 572 concessions ont été recensées au départ<br />

de prises de vues aériennes dans 219 cimetières.<br />

- la possibilité d’ouvrir d’autres thématiques « GIG » en<br />

même temps que l’application « Matrice cadastrale »<br />

sans devoir se reconnecter ;<br />

- la simplification de l’usage des thématiques « Données<br />

Générales », « Gestion des réseaux » et « Infonet ».<br />

Géodatabases<br />

Les géomaticiens mettent régulièrement à jour les géodatabases<br />

et les métadonnées associées. Les bases de données<br />

des matrices cadastrales sont celles qui demandent<br />

les actualisations les plus fréquentes. Elles sont intégrées<br />

individuellement dans l’extranet de chaque commune.<br />

Quelques chiffres<br />

• Moins de 30 minutes : c’est le temps maximum de<br />

réaction suite à un appel téléphonique enregistré au<br />

Call Desk.<br />

• Le taux de satisfaction des utilisateurs de la solution<br />

GIG est de 82 %.<br />

• Le nombre de requêtes interactives sur notre serveur<br />

cartographique augmente régulièrement :<br />

- 2006 = 41 000<br />

- 2007 = 122 000<br />

- 2008 = 215 000<br />

- <strong>2009</strong> = 292 600<br />

• Le nombre de licences en activité est en progression<br />

de 9 %.<br />

Application « Matrice cadastrale »<br />

Il s’agit d’un outil de consultation et de recherche d’informations<br />

dans la matrice cadastrale d’une commune<br />

(propriétaires, superficies cadastrées...). La consultation<br />

permet d’aller indifféremment des cartes du parcellaire<br />

vers les données chiffrées qui y sont associées<br />

ou l’inverse.<br />

Application « Gestion des eaux usées à la parcelle »<br />

Les informations liées aux parcelles sont relatives au<br />

type de traitement des eaux, au mode d’évacuation...<br />

L’application produit des tableaux de synthèse, des<br />

documents-types. La rubrique « permis d’environnement<br />

» permet la tenue des registres légaux.<br />

Application « Cimetières »<br />

Proposé par le « GIG » sous la forme d’un marché groupé<br />

en centrale d’achat, le projet « Funérailles et sépultures<br />

2007 » a été clôturé fin octobre <strong>2009</strong>. 23 communes y<br />

ont répondu favorablement. En <strong>2009</strong>, les photographies<br />

aériennes, leurs traitements cartographiques et la digitalisation<br />

des concessions ont été réalisés.<br />

La géodatabase contient désormais le recensement de<br />

219 cimetières pour 48 572 concessions.<br />

Le « GIG » prépare la mise en conformité de l’application<br />

suivant le décret de <strong>2009</strong> qui modifie le code de la


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

91<br />

Le Groupement d’informations géographiques,<br />

present sur le Salon des mandataires<br />

démocratie dans son chapitre « funéraille et sépulture ».<br />

Par la suite, le service consolidera les données issues<br />

de la réalisation du « cadastre des cimetières » pour<br />

les intégrer en tant que géodatabase dans l’application.<br />

La mise en production sera effective après avoir<br />

formé tous les utilisateurs communaux dans le second<br />

trimestre 2010.<br />

Plusieurs communes ont rejoint le projet de réalisation du<br />

cadastre des cimetières dans sa version « Funérailles et<br />

sépultures <strong>2009</strong> ». Ce projet est calqué sur la version antérieure,<br />

ce qui portera le nombre de concessions à 51 862.<br />

« Données générales »<br />

Un grand nombre de données peuvent être consultées<br />

au départ d’une même interface : plan de secteur,<br />

photographies aériennes, parcellaire cadastral, zones<br />

Natura 2000, PASH… Ces données peuvent être croisées.<br />

Cet outil intègre les banques de données cartographiques<br />

créées par les communes. Il apporte des<br />

informations sur les richesses patrimoniales (caractéristiques<br />

des monuments, photos et liens utiles). Ces<br />

informations complètent les données produites par la<br />

Région wallonne sur les sites et monuments classés.<br />

« Gestion des réseaux »<br />

Cet outil présente les réseaux communaux d’assainissement.<br />

Les informations sont recueillies lors des<br />

études endoscopiques réalisées par l’AIVE. Sur fond<br />

du « PASH », l’outil permet en outre de superposer aux<br />

réseaux d’assainissement les réseaux de distribution<br />

d’eau, les hydrants et les photographies aériennes.<br />

« Zones de police »<br />

Les zones de police peuvent éditer des cartes statistiques<br />

en rapport avec la caractérisation des accidents<br />

de roulages. L’outil permet aussi de qualifier l’état des<br />

voiries concernées par ces mêmes accidents.<br />

Call Desk<br />

L’aide est accessible à tout moment aux utilisateurs via<br />

plusieurs canaux : centre d’aide par téléphone, téléfax<br />

ou courriel.


AIVE, Secteur<br />

Valorisation et Propreté<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, Secteur Assainissement<br />

Améliorer nos activités<br />

pour préserver votre environnement<br />

En <strong>2009</strong>, le Secteur Assainissement a rejoint l’AIVE pour former ensemble un grand pôle<br />

des métiers de l’environnement au sein du Groupe. Ce passage est véritablement un cap<br />

historique pour notre région. Le rapprochement de ces deux équipes devrait renforcer<br />

encore l’efficacité des efforts entrepris pour gérer des enjeux essentiels : une eau de qualité<br />

pour tous, la prévention des déchets et la valorisation intelligente de ceux qui nous<br />

sont confiés. Avec un peu de temps, les synergies devraient se multiplier, les initiatives<br />

se renforcer de part et d’autre au bénéfice d’une région qui a tout à gagner à préserver<br />

la qualité de ses sols, de ses eaux de surface ou souterraines, de ses paysages, de son air…<br />

et à pouvoir transmettre à son tour ce beau patrimoine aux générations qui viennent.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

93<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

94<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Éditorial<br />

<strong>2009</strong> : une année importante !<br />

<strong>2009</strong> fut une année importante à plus d’un titre pour le Secteur Assainissement d’<strong>Idelux</strong>.<br />

La gestion multifilières des déchets qui nous est chère, s’est encore perfectionnée.<br />

Un de nos projets phare, l’unité de biométhanisation, a été mise en service.<br />

Cette nouvelle installation, gérée en copropriété avec le BEP Environnement, nous permet,<br />

grâce à la production de chaleur et d’électricité verte, d’être pleinement en phase avec<br />

le principe du développement durable.<br />

La production d’un combustible de substitution et la réflexion autour d’une unité<br />

de traitement de plastiques agricoles dans notre région sont une preuve supplémentaire<br />

du travail proactif du Secteur.<br />

L’année qui vient de s’écouler fut celle d’une réflexion importante en interne sur la structure<br />

à donner au Secteur pour qu’il puisse continuer à offrir à nos communes un service de<br />

qualité. C’est ainsi qu’au 1 er janvier 2010, nous sommes devenus le Secteur « Valorisation<br />

et Propreté » de l’AIVE ; créant ainsi une grande intercommunale en charge des principaux<br />

métiers de l’environnement.<br />

Enfin, il serait difficile de passer sous silence le « coût-vérité » des déchets, de plus en plus<br />

lourd pour les communes, qui doivent le répercuter auprès des citoyens.<br />

Les explications quant à cette situation ont déjà été fournies à de nombreuses occasions.<br />

Je vous assure que je serai très vigilant aux investissements du Secteur afin que la qualité<br />

indispensable aux activités de gestion des déchets ne pèse pas encore plus sur les finances<br />

communales.<br />

Daniel Collard,<br />

Président du Secteur Valorisation et Propreté de l’AIVE


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

95<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

100% des activités du Secteur est volontairement soumis au système de management environnemental et d’audit EMAS.<br />

Notre système de management environnemental<br />

L’enregistrement EMAS couvre l’ensemble des activités<br />

du secteur :<br />

• les centres de traitement et de valorisation des<br />

déchets de Habay, Tenneville et Saint-Vith,<br />

• le centre d’enfouissement technique de classe 3 de<br />

Bertrix,<br />

• la station de transfert de Manhay,<br />

• les 51 parcs à conteneurs,<br />

• la gestion de la collecte en porte-à-porte,<br />

• le réseau des conseillers en environnement,<br />

• les bureaux administratifs du secteur.<br />

Une gestion en quatre phases<br />

1) Pour fixer nos objectifs d’amélioration, nous devons<br />

connaître la situation environnementale de nos activités.<br />

Nous dressons un inventaire de nos activités et évaluons<br />

si les impacts potentiels sur l’environnement qui<br />

y sont associés sont significatifs. Nous vérifions aussi<br />

la conformité de nos activités avec la réglementation<br />

environnementale en vigueur.<br />

2) Pour garantir l’amélioration continue de notre gestion<br />

environnementale, nous fixons des objectifs environnementaux<br />

spécifiques liés aux impacts potentiellement<br />

significatifs que nous avons répertoriés. Des indicateurs<br />

y sont associés.<br />

3) Pour assurer en permanence le bon fonctionnement<br />

de notre système, nous menons des audits internes. Ils<br />

sont destinés à vérifier la bonne application des procédures.<br />

Nous réalisons aussi des contrôles réguliers des<br />

performances de nos équipements.<br />

En externe, des vérificateurs accrédités et indépendants<br />

réalisent des audits de certification et de suivi.<br />

4) Chaque année, nos services rendent compte de<br />

l’évolution du système de management environnemental<br />

devant la direction.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

96<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

L’air de rien : un toute-boîte « maison » plein de trucs et astuces<br />

pour produire moins de déchets au quotidien<br />

Juin <strong>2009</strong> : 526 vélos collectés sur les parcs à<br />

conteneurs et offerts à des organismes locaux<br />

Nous informons les citoyens<br />

Une équipe de conseillers<br />

en environnement sur le terrain<br />

Neuf conseillers en environnement sont en<br />

contact avec les communes et leurs habitants.<br />

Leurs missions de terrain sont indispensables<br />

pour aider chacun à gérer ses déchets de<br />

manière responsable :<br />

• Ils promotionnent les comportements qui<br />

permettent d’éviter la production de déchets.<br />

• Ils conseillent sur l’application des<br />

législations relatives à la gestion des<br />

déchets.<br />

• Ils sensibilisent et informent les différents<br />

producteurs de déchets.<br />

• Ils suivent les collectes sélectives, analysent<br />

les résultats et proposent des solutions<br />

d’amélioration.<br />

• Ils éduquent les plus jeunes au travers de<br />

visites et d’animations dans les écoles.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

EN <strong>2009</strong>, LES CONSEILLERS ET ANIMATEURS<br />

EN ENVIRONNEMENT ONT MENÉ PLUSIEURS CAMPAGNES<br />

POUR RÉDUIRE LA PRODUCTION DE DÉCHETS :<br />

• Participation à la première émission Planète Nature (Vivacité)<br />

(Neufchâteau, 21 mars & Festival durable Lasemo, 11, 12 et 13 juillet)<br />

• Le réemploi c’est pour moi :<br />

- Guide du réemploi : 11 000 brochures distribuées<br />

dans les parcs à conteneurs<br />

- Collecte de vélos : juin <strong>2009</strong> - 526 vélos collectés<br />

et offerts à des organismes locaux<br />

- Collecte des jouets : octobre <strong>2009</strong> - 2 104 jouets récoltés et redistribués<br />

pour <strong>partie</strong> à des organismes sociaux locaux et le solde, au Bénin<br />

• L’air de rien, une nouvelle publication toutes-boîtes du Secteur : deux éditions<br />

(printemps/été et automne/hiver) d’un magazine regorgeant de trucs et<br />

astuces en matière de prévention distribuées dans 154 500 boîtes aux lettres<br />

• Sensibilisation à une moindre utilisation de produits dangereux<br />

dans nos ménages : 12 000 brochures explicatives et autant de<br />

lavettes microfi bres distribuées dans les parcs à conteneurs<br />

• Information et sensibilisation des jeunes :<br />

- 549 classes, soit 9 434 enfants de 5 à 8 ans, ont bénéfi cié de l’animation<br />

« Les collations sans déchets, avec ma classe, je m’y mets ! »,<br />

- 1 332 élèves ont été sensibilisés au tri des déchets<br />

lors de visites guidées des sites d’exploitation,<br />

- 4 500 élèves ont participé activement à la semaine de réduction<br />

des déchets dans les huit établissements secondaires et supérieurs<br />

participant à cette grande action menée à l’échelle européenne,<br />

- 1 310 camps de jeunes invités à gérer leurs<br />

déchets de manière responsable.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

97<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Pour soutenir l’approvisionnement<br />

de la nouvelle installation de<br />

biométhanisation (Tenneville) en<br />

déchets organiques, une importante<br />

campagne de communication<br />

a informé les citoyens.<br />

Le calendrier de collecte apporte toutes<br />

les infos pour bien gérer les déchets.<br />

Une communication variée et ciblée<br />

Nous communiquons pour aider les citoyens à comprendre<br />

le fonctionnement de nos activités et à gérer<br />

au mieux leurs déchets.<br />

• Nous répondons à toutes les demandes d’information<br />

ainsi qu’aux plaintes du public.<br />

• Notre site Internet www.idelux-aive.be permet aux<br />

citoyens d’obtenir de nombreuses informations :<br />

dates de collectes, horaires d’ouverture des parcs<br />

à conteneurs, modalités de tri, description de nos<br />

outils... Il est une porte d’entrée pour toute demande<br />

de renseignement.<br />

• Nous diffusons chaque année un calendrier de<br />

collecte reprenant l’essentiel des informations<br />

relatives à la gestion des déchets (dates, horaires,<br />

consignes de tri, trucs et astuces…).<br />

• Nous réalisons et diffusons une déclaration<br />

environnementale, dans le cadre de notre<br />

enregistrement EMAS. Elle est aussi accessible à<br />

tous sur note site web.<br />

• Nous participons, au travers d’une exposition à<br />

différentes foires et manifestations (foire agricole de<br />

Libramont, salon des mandataires, festival LaSemo…)<br />

• Nous communiquons régulièrement nos résultats aux<br />

autorités locales et régionales.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

NOUS AVONS AUSSI MENÉ DES ACTIONS<br />

DE COMMUNICATION EN LIEN AVEC L’ACTUALITÉ :<br />

• Nous avons réalisé une campagne de notoriété de la nouvelle<br />

installation de biométhanisation. Ce nouveau processus de<br />

traitement des déchets organiques accepte une plus grande<br />

variété de déchets. Ainsi les papiers et cartons gras, les<br />

essuies-tout … sont maintenant les bienvenus dans les déchets<br />

organiques. Il était important d’en informer les citoyens.<br />

• Nous nous sommes intéressés aux réseaux sociaux comme<br />

nouveau moyen de communication. Nous avons créé<br />

une page relative aux parcs à conteneurs sur Facebook.<br />

Elle contribue à informer en temps réel de l’actualité des<br />

parcs à conteneurs (fermetures, actions spéciales…).<br />

• Nous avons repensé toute la signalétique à l’intérieur<br />

des parcs à conteneurs. Ces nouveaux panneaux, plus<br />

lisibles, seront placés dans les parcs en 2010.<br />

• Nous avons mis nos parcs à conteneurs et leur préposés<br />

à l’honneur. Objectifs : mettre en évidence l’importance<br />

des parcs dans la gestion des déchets et communiquer<br />

nos attentes à l’égard des usagers. Cette action, conduite<br />

en septembre <strong>2009</strong>, a été menée conjointement par<br />

l’ensemble des intercommunales membres de la Copidec.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

98<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Communes et rivières propres, Pure province, Carrefour<br />

incivilités : les initiatives se multiplient pour coordonner les efforts<br />

de tous en faveur du respect de notre cadre de vie.<br />

Nous luttons contre les incivilités<br />

Incinération à ciel ouvert, abandons sauvages de déchets…<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Opération communes et rivières propres<br />

« Nettoyons la nature, fl eurissons notre environnement » : 49 communes (50 en 2008) ont organisé l’opération.<br />

47 ont opté pour le « tri intelligent ».<br />

9 000 bénévoles ont récoltés 37 tonnes (dont 10 de matières recyclables), soit près de 20 tonnes de moins qu’en 2008.<br />

Près de 50 000 bulbes de jonquilles ont été plantés à l’automne le long des voiries nettoyées. Vivement le printemps !<br />

• Carrefour Incivilités<br />

La plate-forme d’échange entre opérateurs pour coordonner les opérations de nettoyage, a retenu une méthode de travail.<br />

52 personnes, représentant 18 communes en ont pris connaissance (Houffalize, 05 mai <strong>2009</strong>).<br />

• Assises provinciales de la propreté<br />

2008 : la Province de Luxembourg et l’Intercommunale <strong>Idelux</strong> lancent la campagne Pure Province. Une mobilisation collective inédite<br />

de l’ensemble des forces vives pour plus de propreté a permis cette opération. Près de 100 acteurs (publics, privés et associatifs)<br />

du territoire ont participé à plusieurs tables rondes sectorielles, organisées en juin et octobre. Résultat de ces rencontres : un plan<br />

d’actions coordonné - articulé autour de quatre axes majeurs : la sensibilisation du citoyen, la formation des professionnels, le nettoyage<br />

du domaine public, la répression des incivilités. Il a été présenté aux premières Assises provinciales de la propreté, en novembre 2008.<br />

<strong>2009</strong> : ces actions exemplaires sont progressivement mises en œuvre sur le territoire. Des réseaux d’échanges et des projets<br />

d’expérimentation voient le jour. Les premiers résultats en ont été livrés lors des deuxièmes Assises provinciales de la propreté,<br />

en décembre <strong>2009</strong>. Plusieurs actions réalisées par des acteurs privés (Thomas & Piron, Transports Charlier...) et publics (le SPW-Direction<br />

des routes du Luxembourg, les communes, les zones de police, la haute école Blaise Pascal, la Province de Luxembourg, le secteur...).<br />

L’Unité de psychologie sociale de l’Université de Liège et Espace Environnement ont conduit une large enquête sur les perceptions,<br />

comportements et attentes des habitants de notre province en matière de propreté : 6,5/10.<br />

C’est bien, mais nous pouvons encore améliorer ce score !


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

99<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

51 parcs à conteneur accueillent plus de 30 types de déchets des habitants de 55 communes.<br />

Plusieurs actions d’entretien, d’aménagement ou d’extension y ont été réalisées en <strong>2009</strong>.<br />

Nous collectons les déchets<br />

Les parcs à conteneurs<br />

Le réseau de parcs à conteneurs accueille quotidiennement<br />

les déchets recyclables, les déchets encombrants<br />

et les déchets dangereux des habitants des 55 communes<br />

dont nous avons la charge. Plus de 30 types de<br />

déchets différents y sont acceptés :<br />

• bois<br />

• bouchons en liège<br />

• bouchons en plastique<br />

• bouteilles et flacons<br />

en plastique<br />

(PET–PEDH-PP-PVC)<br />

• cartons à boissons<br />

• cartouches d’encre et<br />

de toner<br />

• déchets dangereux et<br />

toxiques des ménages<br />

(DSM)<br />

• déchets de jardin<br />

• déchets électriques et<br />

électroniques<br />

• déchets inertes de<br />

construction<br />

• DVD et CD<br />

• emballages en verre<br />

• emballages métalliques<br />

• encombrants non<br />

recyclables<br />

• films et sachets<br />

plastiques<br />

• frigolite (EPS)<br />

• huiles et graisses<br />

(minérales, végétales)<br />

• métaux<br />

• papiers et cartons<br />

• piles et batteries<br />

• pneus<br />

• pots de fleurs en<br />

plastique<br />

• tuyaux rigides en PVC<br />

• vêtements en bon état<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong>-2010<br />

• Travaux d’entretien extraordinaires sur cinq parcs<br />

(Musson, Rendeux, Saint-Vith, Waimes et Wellin).<br />

• Aménagement et/ou agrandissement de dix parcs à conteneurs<br />

(Aubange, Burg-Reuland, Bütgenbach, Durbuy, Nassogne,<br />

Paliseul, Stavelot, Stoumont, Vaux-sur-Sûre et Vielsalm).<br />

Six autres bénéfi cieront des mêmes travaux en 2010.<br />

• Deux nouveaux parcs à conteneurs seront mis en<br />

chantier en 2010 (Arlon II et Bouillon II). Ceux d’Étalle<br />

et de Meix-devant-Virton le seront début 2011.<br />

• Optimisation des tournées de collecte des<br />

emballages « PMC » dans les PAC.<br />

Les parcs à conteneurs sont devenus indispensables<br />

aux citoyens.<br />

Chaque année, ils y apportent de plus en plus de<br />

matières.<br />

Total des matières<br />

déposées aux parcs<br />

2005 2008 <strong>2009</strong><br />

147 192 to 161 547 to 170 291 to


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

100<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les préposés sont spécialement formés à la manipulation des<br />

déchets toxiques et dangereux. Question de sécurité pour tous…<br />

Sur les parcs à conteneurs, les déchets dangereux et toxiques<br />

sont stockées dans des armoires disposant de cuves de rétention.<br />

Nous privilégions toujours le recyclage à l’incinération<br />

et à l’enfouissement. Nous mettons régulièrement en<br />

place de nouvelles filières de valorisation.<br />

La majorité des déchets orientés vers les parcs à conteneurs<br />

sont recyclés, valorisés en agriculture (déchets<br />

verts) ou valorisés avec récupération d’énergie.<br />

Les encombrants sont dirigés, depuis le 1 er janvier<br />

2010, vers la filière « combustible de substitution ». Les<br />

déchets inertes de construction le sont vers la fi lière<br />

« tri-concassage », avant réutilisation.<br />

Déchets des parcs 2005 <strong>2009</strong> % <strong>2009</strong><br />

Déchets recyclés 31 576 to 76 374 to 44,85 %<br />

Déchets valorisés en<br />

agriculture (déchets 36 141 to 45 030 to 26,44 %<br />

verts)<br />

Déchets valorisés<br />

énergétiquement (bois)<br />

13 809 to 15 278 to 8,97 %<br />

Déchets toxiques et<br />

dangereux (DSM + piles)<br />

759 to 965 to 0,57 %<br />

Déchets enfouis 64 908 to 32 644 to 19,17 %<br />

Total 147 192 to 170 291 to 100 %<br />

NB. Parcs à conteneurs : détail des quantités de déchets (voir annexe)<br />

> Pour préserver le sol<br />

Les déchets dangereux et toxiques des ménages sont<br />

acceptés et stockés sur nos parcs à conteneurs. Ils y<br />

sont collectés et traités par des entreprises agréées,<br />

sous le contrôle de la Région wallonne.<br />

Sur les parcs, nous prenons toutes les dispositions<br />

nécessaires pour maîtriser les éventuels écoulements<br />

et éviter ainsi tout impact sur les eaux de surface et<br />

sur le sol :<br />

• Chaque parc à conteneurs es t équipé d’une armoire<br />

munie d’une cuve de rétention pour le stockage<br />

temporaire des déchets spéciaux des ménages (DSM)<br />

tels que les solvants, peintures, aérosols, néons…<br />

• 28 conteneurs spéciaux pour le stockage des « DSM »<br />

ont été placés sur certains parcs à conteneurs.<br />

• Les citernes enterrées pour le stockage des huiles<br />

moteurs ont été « inertées » et remplacées par<br />

des citernes aériennes double paroi équipées de<br />

dispositifs de contrôle.<br />

• Une formation continuée, notamment sur la<br />

manipulation et le stockage de ces déchets, est<br />

donnée à l’ensemble des préposés.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

101<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Elles sont partout. 1 492 bulles à verre, sur 700 sites.<br />

Chacune reçoit annuellement plus de 8 000 kilos de verre.<br />

> Pour préserver le paysage<br />

Nous attachons beaucoup d’importance à la propreté<br />

sur nos parcs à conteneurs et à proximité :<br />

• Nous incitons les particuliers et obligeons nos<br />

transporteurs à bâcher leur remorque pour éviter<br />

l’envol des déchets.<br />

• Nous optimisons le service de nettoyage des parcs<br />

à conteneurs. Quatre personnes sont exclusivement<br />

dédiées au nettoyage des bulles et conteneurs<br />

d’emballages sur les parcs à conteneurs. Elles<br />

ramassent également les déchets aux abords<br />

immédiats des parcs.<br />

Les bulles à verre<br />

Nous gérons un réseau de 1 492 bulles à verre ré<strong>partie</strong>s<br />

sur 700 sites dans les villes, les villages et dans les<br />

parcs à conteneurs.<br />

2005 <strong>2009</strong> Variation<br />

Verres collectés 11 656 to 11 983 to 327 to<br />

Un taux de remplissage de 8 031 kilos par bulle par an<br />

soit une production annuelle de 32,23 kilos par équivalent<br />

habitant.<br />

> Pour préserver le paysage<br />

Le problème le plus important auquel nous restons<br />

confrontés est la propreté des sites de bulles à verre.<br />

Nous avons pris plusieurs dispositions pour que ces<br />

sites restent propres et accueillants :<br />

• Les bulles sont vidées au moins une fois par<br />

quinzaine.<br />

• Les déchets abandonnés à proximité sont ramassés<br />

chaque semaine.<br />

• Les bulles sont nettoyées et remises en état quatre<br />

fois par an.<br />

NB. Par respect pour le voisinage, nous demandons aux<br />

citoyens de n’utiliser les bulles qu’entre 7 et 22 heures.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

102<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les déchets ménagers sont triés en deux « fractions » :<br />

les déchets organiques et les déchets résiduels.<br />

Une collecte sélective de papiers-cartons est organisée tous les deux mois.<br />

Les collectes sélectives à domicile<br />

Nous gérons les collectes en porte-à-porte de déchets<br />

ménagers pour 46 communes, celles des encombrants<br />

non recyclables pour 35 et la collecte des papiers/<br />

cartons pour 47. Ces collectes sont confiées à des<br />

sous-traitants.<br />

Particularité de notre Intercommunale, les déchets<br />

ménagers sont triés par les citoyens en deux fractions :<br />

les déchets organiques et les déchets résiduels.<br />

Deux outils de collecte sont à la disposition des<br />

communes :<br />

• le duo-bac : conteneur à deux compartiments<br />

(28 communes) ;<br />

• les sacs : celui destiné aux déchets organiques est<br />

entièrement biodégradable (27 communes).<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

Les déchets organiques et résiduels sont collectés<br />

simultanément dans un camion à deux compartiments.<br />

En conservant un seul passage de camion pour<br />

deux fractions, nous limitons l’émission de CO 2 dans<br />

l’atmosphère.<br />

> Pour préserver la qualité<br />

du service de collecte<br />

• Les collecteurs sont formés au contrôle des<br />

conteneurs ou des sacs poubelles. Ils réalisent<br />

quotidiennement des contrôles sur le terrain.<br />

• Les ménages sont informés sur le tri des déchets.<br />

• Les conseillers en environnement vérifient la qualité<br />

du tri auprès des citoyens.<br />

2008 <strong>2009</strong> Production<br />

par EH et<br />

par an en<br />

<strong>2009</strong><br />

Variation<br />

2008 -<br />

<strong>2009</strong><br />

Papiers/cartons<br />

en porte-à-porte<br />

5 402 to 5 197 to 13,68 kg - 205 to<br />

Déchets<br />

organiques<br />

15 021 to 15 531 to 41,77 kg + 510 to<br />

Déchets<br />

résiduels<br />

36 493 to 36 756 to 98,86 kg + 263 to<br />

Encombrants<br />

non recyclables<br />

3 800 to 3 699 to 9,95 kg - 101 to<br />

TOTAL 60 716 to 61 183 to 164,26 kg + 467 to


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

103<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les déchets des secteurs médical, vétérinaire et agricole (B2)<br />

sont collectés dans des conteneurs clairement identifi és.<br />

La station de transfert de Manhay est une plaque<br />

tournante dans la collecte des déchets.<br />

Organisation et promotion<br />

de collectes spécifi ques<br />

• Déchets B2 et toxiques pour les professionnels du<br />

secteur médical et centres hospitaliers (268 adhérents<br />

en <strong>2009</strong>).<br />

• Déchets de type B2 produits par le secteur agricole :<br />

la collecte s’effectue par le biais de contenants<br />

spécifiques via les parcs à conteneurs pendant<br />

la période de récolte des bâches agricoles (776<br />

adhérents en <strong>2009</strong>).<br />

• Déchets dangereux issus de l’activité des PME et TPE<br />

(117 adhérents en <strong>2009</strong>).<br />

La station de transfert de Manhay<br />

Cette station sert à rationaliser les transports de<br />

déchets vers nos centres de traitement. Les déchets<br />

collectés dans les communes du nord de notre zone<br />

y sont déchargés et compressés dans d’autres conteneurs<br />

de plus grande capacité.<br />

Un dépôt de terre est également jouxte ce site. Il<br />

accueille exclusivement les terres et pierres dans leur<br />

état naturel. Cette activité n’a pas d’impact significatif<br />

sur l’environnement.<br />

Ce dépôt a accueilli 13 355 tonnes de terres de terrassement<br />

en <strong>2009</strong>.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

En rationalisant les transports vers nos centres de<br />

traitement de Habay et de Tenneville, nous réduisons<br />

la consommation de carburant fossile. Nous limitons<br />

également les émissions de CO 2 liées à ces transports.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

104<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Toutes les matières qui entrent sur les parcs<br />

à conteneurs sont contrôlées avec soin.<br />

> Des contrôles permanents<br />

sur les parcs à conteneurs<br />

Les préposés de nos parcs à conteneurs contrôlent<br />

la qualité des matières apportées par les usagers. En<br />

cas de doute, les déchets sont placés avec les déchets<br />

dangereux et toxiques.<br />

> Des contrôles avant d’accepter<br />

certains déchets<br />

Pour certains apports, nous exigeons une analyse des<br />

déchets avant de les accepter sur nos sites.<br />

Nous contrôlons<br />

les arrivées de déchets<br />

Les déchets qui arrivent dans nos installations doivent<br />

être conformes à ce que nous pouvons accueillir. Le<br />

recyclage et le traitement dépendent de ces exigences<br />

de qualité.<br />

Au moment des collectes<br />

> Des contrôles qualité ponctuels<br />

Nos conseillers en environnement contrôlent régulièrement<br />

les collectes sélectives. À cette occasion, ils<br />

peuvent entrer en contact avec les personnes ayant<br />

des difficultés ou des réticences au tri des déchets.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

7 182 récipients ont été vérifi és dans le cadre<br />

des 54 tournées communales contrôlées.<br />

> Des contrôles qualité réguliers<br />

Nos collecteurs réalisent un contrôle visuel des duobacs<br />

ou des sacs lors de chaque collecte. Si le tri n’est<br />

pas correct, un signet est laissé sur place pour informer<br />

le citoyen des erreurs commises. Si l’erreur se poursuit,<br />

les conteneurs ou les sacs ne sont plus ramassés tant<br />

qu’ils ne sont pas conformes.<br />

Au moment de l’arrivée<br />

des déchets sur nos sites<br />

> Détection de la radioactivité<br />

Nos centres de Habay et Tenneville sont équipés<br />

de portiques de détection de radioactivité. Tous les<br />

camions arrivant dans ces installations passent dans<br />

ce portique. En cas de détection, nous localisons la<br />

source radioactive et faisons appel à une société agréée<br />

pour l’élimination de ce type de déchets.<br />

> Des contrôles visuels<br />

Tous les camions qui arrivent sur nos sites sont pesés.<br />

La matière est contrôlée visuellement. Nos opérateurs<br />

contrôlent une nouvelle fois les matières lors du versage<br />

sur les lieux d’enfouissement ou de traitement.<br />

En cas de non-conformité, les déchets sont déclassés<br />

ou refusés.<br />

> Des contrôles administratifs<br />

Tous les véhicules qui entrent sur nos sites sont enregistrés.<br />

Les matières transportées sont classées selon<br />

un «code déchet». Nous vérifions si nous pouvons les<br />

accepter ou pas. Ces contrôles nous permettent d’assurer<br />

une bonne traçabilité des déchets qui arrivent<br />

dans nos installations.<br />

> Des bordereaux de suivi interne<br />

Ces bordereaux constatent la qualité des matières arrivées<br />

dans nos installations. En cas de non-conformité,<br />

nous pouvons ainsi interpeller les producteurs afin qu’ils<br />

améliorent la qualité de leurs livraisons.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

105<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Nous trions et conditionnons sept types de matières à<br />

Habay et Saint-Vith. Ensuite, direction recyclage !<br />

Nous valorisons des matières<br />

Notre objectif principal : valoriser au maximum les<br />

déchets qui nous sont confiés. Les matières organiques<br />

sont valorisées directement dans nos installations.<br />

Les matières recyclables sont triées et conditionnées<br />

avant de rejoindre les industries appropriées pour y être<br />

recyclées.<br />

Pour y parvenir, nous disposons de plusieurs outils :<br />

• les halls de tri ;<br />

• les dalles de compostage aérauliques ;<br />

• les moteurs à biogaz ;<br />

• le sécheur à boues ;<br />

• les dalles de concassage des déchets inertes de la<br />

construction ;<br />

• l’unité de biométhanisation ;<br />

• l’unité de préparation de combustibles de substitution.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Mise en service de l’unité de biométhanisation de<br />

Tenneville inaugurée le 25 septembre <strong>2009</strong><br />

• Décision d’investir dans une unité de préparation<br />

de combustibles de substitution à Habay,<br />

opérationnelle depuis le 4 janvier 2010.<br />

Les halls de tri<br />

Nos sites de Habay et de Saint-vith sont équipés d’un<br />

hall de tri. Sept types de matières y sont triés et conditionnés<br />

avant de partir vers les filières de recyclage :<br />

• bâches agricoles ;<br />

• bouteilles et flacons en plastique ;<br />

• cartons à boissons ;<br />

• emballages métalliques ;<br />

• films plastiques ;<br />

• papiers/cartons ;<br />

• polystyrène expansé (frigolite).<br />

Matières<br />

traitées dans<br />

nos halls de tri<br />

2005 2008 <strong>2009</strong> Variation<br />

<strong>2009</strong>-2008<br />

32 187 to 35 206 to 35 608 to + 1,14 %<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

Les déchets d’emballages du nord de notre zone d’action<br />

sont toujours acheminés à Saint-Vith pour y être<br />

conditionnés.<br />

Nous rationalisons ainsi les transports et nous diminuons<br />

les émissions de CO 2 qui s’y rapportent.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

106<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les deux moteurs à biogaz de Tenneville<br />

permettent de produire de l’électricité et de la chaleur vertes.<br />

Les dalles aérauliques<br />

Initialement prévues pour limiter les émissions d’odeurs<br />

en provenance des sites de Habay et Tenneville, les<br />

dalles aérauliques sont aussi utilisées depuis <strong>2009</strong> :<br />

• pour composter les digestats de la biométhanisation<br />

à Tenneville ;<br />

• pour biosécher les combustibles de substitution à<br />

Habay.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

Les bons résultats enregistrés en 2008 pour maîtriser<br />

les odeurs ont été renforcés en <strong>2009</strong> :<br />

• par la mise en service à Tenneville d’un biofiltre<br />

traitant l’air extrait des bâtiments de biométhanisation<br />

et du sécheur à boues ;<br />

• par la mise en projet à Habay d’un hall de réception<br />

fermé des encombrants et fractions résiduelles<br />

destinées au bioséchage des combustibles de<br />

substitution.<br />

> Pour préserver la qualité des eaux de surface<br />

Sur chaque site (Habay et Tenneville), les jus issus du<br />

compostage et du bioséchage (lixiviats) sont collectés<br />

et envoyés vers la station d’épuration où ils y sont<br />

traités avec les lixiviats des centres d’enfouissement<br />

technique.<br />

Les moteurs à biogaz<br />

Nos sites de Habay et de Tenneville sont équipés de<br />

moteurs à biogaz. Ils valorisent le biogaz produit par la<br />

dégradation des déchets dans nos centres d’enfouissement<br />

technique et le transforment en électricité verte.<br />

À Habay, le moteur (450 kw) permet de produire une<br />

quantité d’électricité équivalente à la consommation<br />

annuelle de 900 ménages. Depuis <strong>2009</strong>, la chaleur résiduelle<br />

est utilisée pour améliorer le traitement biologique<br />

de la station d’épuration en toutes circonstances.<br />

À Tenneville, les deux moteurs (828 kw chacun)<br />

permettent de produire une quantité d’électricité<br />

équivalente à la consommation annuelle d’environ<br />

3 200 ménages. La chaleur résiduelle du moteur est<br />

également valorisée dans notre sécheur à boues et pour<br />

améliorer le traitement biologique de la station d’épuration<br />

en toutes circonstances.<br />

> RÉSULTAT <strong>2009</strong><br />

À Tenneville, nous avons vendu 1 783 060 kWh électriques,<br />

ainsi que 6 633 certifi cats verts au réseau électrique.<br />

À Habay, nous avons vendu au réseau 1 093 596 kWh<br />

excédentaires par rapport à la consommation interne,<br />

ainsi que 3 487 certifi cats verts.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

• Une torchère permet de brûler le biogaz en cas d’arrêt<br />

des moteurs.<br />

• Les gaz de combustion des moteurs sont contrôlés<br />

tous les mois.<br />

Le sécheur à boues<br />

Cet outil utilise la chaleur résiduelle du moteur à biogaz<br />

pour sécher des boues d’épuration.<br />

Le séchage des boues permet de réduire de 70 %<br />

leur poids. Les boues séchées sont broyées finement,<br />

stockées dans un silo avant d’être envoyées comme<br />

combustible de substitution dans les cimenteries et les<br />

chaudières industrielles agréées.<br />

> RÉSULTAT <strong>2009</strong><br />

Le sécheur à boues a permis de sécher 4 832 tonnes de<br />

boues de stations d’épuration industrielles et ménagères.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

• Les rejets atmosphériques du sécheur sont contrôlés<br />

deux fois par an.<br />

• Depuis <strong>2009</strong>, l’air ambiant de la fosse de réception<br />

des boues est traité dans un biofiltre.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

107<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les sites de concassage<br />

des déchets inertes de la construction<br />

Les déchets inertes sont concassés sur nos sites pour<br />

être recyclés. Nos sites de Tenneville et de Habay sont<br />

équipés d’une plate-forme de stockage, tri et concassage<br />

des déchets inertes de la construction.<br />

En <strong>2009</strong>, des études techniques ont été réalisées pour<br />

valoriser au mieux les matériaux obtenus dans les couches<br />

de fondation de nos voiries et dalles de stockage ainsi que<br />

des parcs à conteneurs.<br />

Quantités <strong>2009</strong><br />

Inertes traités à Habay<br />

53 989 to<br />

Inertes traités à Tenneville<br />

22 019 to<br />

Les déchets traités proviennent des parcs à conteneurs<br />

et des entreprises privées.<br />

Nous valorisons un maximum des matières qui<br />

nous sont confi ées (ici, vue <strong>partie</strong>lle de l’unité<br />

de biométhanisation sur le site de Tenneville).<br />

L’unité de<br />

biométhanisation<br />

de Tenneville a<br />

été inaugurée le<br />

25 septembre <strong>2009</strong>.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

En cas d’émission de poussières lors des campagnes<br />

de concassage, les déchets sont aspergés d’eau.<br />

> Pour préserver les eaux de surface<br />

Des fossés périphériques à nos dalles de concassage<br />

collectent les eaux de ruissellement chargées de matières<br />

en suspension et les acheminent vers des bassins de<br />

décantation. Après décantation et vérifi cation de leur<br />

conformité par rapport à la réglementation et aux permis,<br />

les eaux sont rejetées dans les cours d’eau.<br />

L’unité de biométhanisation de Tenneville<br />

• L’unité de biométhanisation a été mise en service en<br />

février <strong>2009</strong> et inaugurée le 25 septembre.<br />

• Cet outil, géré en copropriété avec le Bureau<br />

économique de la Province de Namur (BEP), arrive<br />

progressivement à son régime de croisière.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

• Le hall d’accueil des déchets organiques est fermé ;<br />

• Les installations sont mises en dépression et l’air est<br />

traité dans un biofiltre.<br />

L’unité de préparation<br />

de combustibles de substitution<br />

Dès 2008, <strong>Idelux</strong> avait décidé de valoriser les encombrants<br />

et les fractions résiduelles des collectes sélectives.<br />

Cette décision de principe a été traduite dans<br />

les faits avec la décision d’investir dans cette unité en<br />

<strong>2009</strong> pour :<br />

• respecter l’interdiction de mise en CET de ces deux<br />

types de déchets dès le 1 er janvier 2010 ;<br />

• valoriser au mieux ces déchets qui ont un pouvoir<br />

calorifique plus élevé que la moyenne. Après<br />

traitement, ils peuvent de ce fait être utilisés comme<br />

combustibles de substitution dans des unités<br />

industrielles de production d’énergies électrique<br />

et thermique et y remplacer des combustibles<br />

fossiles. Les investissements sont en cours.<br />

Ils sont pleinement opérationnels depuis le 4 janvier<br />

2010. 75 000 tonnes seront alors valorisées chaque<br />

année au lieu de prendre le chemin du centre<br />

d’enfouissement technique.<br />

> Pour préserver la qualité des eaux<br />

• Le bilan hydrique de l’installation est nul, ce qui<br />

signifie qu’il n’y a aucune production d’eaux usées<br />

à traiter.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

108<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les déchets qui ne peuvent pas encore être<br />

recyclés sont mis en centres d’enfouissement<br />

technique, des sites techniquement maîtrisés.<br />

Nous éliminons les résidus<br />

Bien que de moins en moins nombreux, certains<br />

déchets ne peuvent pas encore être recyclés.<br />

Pour ces déchets résiduels - dits ultimes, la solution<br />

reste la mise en centres d’enfouissement technique<br />

(CET).<br />

Le centre d’enfouissement<br />

technique de classe 3 de Bertrix<br />

Ce centre d’enfouissement technique de classe 3<br />

accueille des terres et pierres dans leur état naturel.<br />

La fin de l’exploitation de ce site est prévue pour 2010.<br />

Nature des déchets 2008 <strong>2009</strong><br />

Quantités enfouies 16 677 to 13 386 to<br />

Les centres d’enfouissement technique<br />

de classe 2 de Habay et Tenneville<br />

Nos centres d’enfouissement technique (CET) de<br />

Habay et de Tenneville sont en activité depuis 1980.<br />

Ils accueillent principalement les résidus de traitement<br />

des déchets des communes ainsi que des<br />

déchets industriels banals de la zone d’action de notre<br />

Intercommunale.<br />

Nos CET sont conçus sous forme de casiers et de souscasiers.<br />

Ils sont aménagés et ouverts en fonction des<br />

besoins d’enfouissement de notre zone.<br />

Les anciens tumulus de Habay et Tenneville dont<br />

l’exploitation est terminée sont entièrement réhabilités<br />

(Habay) ou en voie de l’être (Tenneville).<br />

> Pour préserver les eaux souterraines<br />

Un réseau de piézomètres (puits) nous permet d’analyser<br />

la qualité des eaux souterraines et de vérifier que<br />

nous ne les altérons pas.<br />

Deux campagnes de mesures sont réalisées chaque<br />

année par un laboratoire agréé.<br />

Résultats <strong>2009</strong> Tenneville Habay<br />

Quantités enfouies en 2001 80 084 to 133 584 to<br />

Quantités enfouies en <strong>2009</strong> 23 151 to 78 768 to<br />

Volume résiduel du CET<br />

aménagé à fin <strong>2009</strong><br />

121 600 m 3 431 500 m 3<br />

> Équipements des CET<br />

Nos centres d’enfouissement technique de classe 2<br />

sont équipés de toutes les infrastructures techniques<br />

indispensables pour gérer les impacts des activités<br />

d’enfouissement sur l’environnement.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

109<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

> Pour préserver les eaux souterraines<br />

Des casiers imperméables<br />

Les déchets ne sont pas en contact direct avec le sol.<br />

Un système étanche de plusieurs couches protège le<br />

sol, les eaux souterraines et permet de collecter les<br />

lixiviats (eaux qui ont percolé au travers des déchets).<br />

Une ceinture étanche<br />

Au vu de la géologie locale du site de Habay, nous avons<br />

complété le système d’étanchéité. Un mur en bentonite/<br />

ciment (argile très pure et ciment) ceinture l’ensemble du<br />

site. Ce mur est ancré dans une couche étanche (la marne)<br />

du sous-sol.<br />

Nous pompons en continu les eaux à l’intérieur de ce mur.<br />

Dès lors, s’il y a un problème d’étanchéité, ce sont les<br />

eaux extérieures au site qui rentrent à l’intérieur de celui-ci<br />

et non les lixiviats qui contaminent les eaux souterraines.<br />

Nous récupérons le biogaz qui vient des déchets enfouis<br />

pour éviter qu’il ne s’échappe dans l’atmosphère.<br />

Il est valorisé sous forme d’électricité verte.<br />

À Habay et Tenneville, des piézomètres plongent dans les<br />

différentes nappes phréatiques présentes sous nos sites.<br />

Chaque année, des campagnes de prélèvements sont<br />

menées par des organismes agréés et la qualité des eaux<br />

souterraines est mesurée.<br />

La réhabilitation des tumulus de Habay et Tenneville<br />

(anciens CET) par une couverture semi-étanche permet<br />

de limiter la quantité d’eau de pluie qui percole au travers<br />

des déchets.<br />

Les eaux de pluie ruissellent sur les fl ancs et ne sont<br />

pas contaminées.<br />

> Pour préserver la qualité de l’air<br />

Un système de dégazage<br />

Les déchets enfouis dans les CET produisent du<br />

méthane (gaz à effet de serre). Nous collectons ce<br />

biogaz pour éviter qu’il ne se dégage dans l’atmosphère.<br />

Des puits de dégazage sont montés au fur et à mesure<br />

que les déchets s’accumulent dans les casiers.<br />

Le biogaz est pompé des puits et envoyé vers un<br />

moteur à biogaz. Il y est valorisé sous forme d’électricité<br />

et de chaleur vertes. Les gaz de combustion des<br />

moteurs sont contrôlés tous les mois.<br />

Les plates-formes d’accueil<br />

des terres de déblais<br />

> RÉSULTATS <strong>2009</strong><br />

En plus du CET de classe 3 de Bertrix, le Secteur exploite<br />

quatre plates-formes d’accueil de terres de déblais :<br />

• Zone PED à Athus : site d’une capacité de 492 000 m 3 mis en<br />

service en mai 2007. Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 66 444 m 3 .<br />

• Station de transfert de Manhay : site d’une capacité de<br />

35 000 m 3 . Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 6 308 m 3 .<br />

• Martelange (Corne du bois des Pendus) : site d’une capacité<br />

de 40 000 m 3 . Ce site est aménagé en collaboration avec la<br />

DNF. Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 20 297 m 3 . L’exploitation<br />

de ce site est terminée depuis fi n septembre <strong>2009</strong>.<br />

• À Latour (zoning Industriel) : capacité d’accueil de<br />

8 000 m 3 . Le site, propriété d’Exxon/Mobil, est aménagé<br />

avec la DNF. Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 4 772 m 3 .<br />

> 2010 : NOUVEAU SITE PRÉVU<br />

À Houffalize (Withimont-Parking E25) : capacité d’accueil<br />

de 8 000 m 3 . Demande de permis en cours d’instruction.<br />

Chaque site est équipé d’une torchère. En cas d’arrêt<br />

des moteurs (entretiens, pannes…), elle brûle le biogaz<br />

en respectant les normes imposées.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

110<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

À Habay, un merlon verdurisé surplombe le casier dans lequel<br />

sont enfouis les déchets, préservant ainsi le paysage.<br />

Que ce soit à Habay ou à Tenneville, nous avons prévu de pouvoir stocker<br />

une grande capacité d’eaux usées, quelles que soient les conditions<br />

météo (sur la photo, vue d’un bassin de réception des lixiviats)<br />

Nous maîtrisons nos impacts<br />

Nos principaux sites de traitement des déchets de Habay et<br />

de Tenneville groupent plusieurs activités. Certains impacts<br />

sur l’environnement sont gérés pour l’ensemble du site.<br />

Activités présentes à Habay<br />

• Centre d’enfouissement technique<br />

• Station d’épuration<br />

• Centre de production de combustible de substitution<br />

(début 2010)<br />

• Dalle aéraulique de bioséchage<br />

• Dalle de compostage des déchets verts<br />

• Aires de concassage des inertes de la construction<br />

• Garage-atelier<br />

• Hall de tri<br />

• Hall logistique<br />

• Parc à conteneurs<br />

• Moteurs à biogaz<br />

Activités présentes à Tenneville<br />

• Centre d’enfouissement technique<br />

• Station d’épuration<br />

• Dalle aéraulique de compostage<br />

• Dalle de compostage des déchets verts<br />

• Aire de concassage des inertes<br />

• Garage-atelier<br />

• Sécheur à boues<br />

• Usine de biométhanisation<br />

• Moteurs à biogaz<br />

> Pour préserver les eaux de surface<br />

Plusieurs outils sont mis en place pour stocker et traiter<br />

les eaux usées de nos sites. Les lixiviats en représentent<br />

une grande <strong>partie</strong>. Ces eaux sont collectées et traitées<br />

avant d’être rejetées en respectant les normes régionales<br />

en vigueur.<br />

Des bassins de stockage d’eaux usées<br />

Nous disposons sur chaque site d’une grande capacité<br />

de stockage des eaux usées. Elle nous permet de faire<br />

face aux périodes de fortes pluies.<br />

Cette capacité de stockage va être accrue de<br />

8 000 m3 sur le site de Habay. L’épuration biologique<br />

débute dans des bassins aérés. Ensuite, les eaux<br />

usées sont envoyées vers les stations d’épuration<br />

physico-chimiques.<br />

La qualité de nos rejets est contrôlée régulièrement :<br />

• deux fois par semaine par notre personnel,<br />

• quatre fois par an par un organisme agréé.<br />

Certains paramètres-guide sont contrôlés en continu.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

111<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Les stations d’épuration physico-chimique<br />

À Habay et Tenneville, le traitement consiste principalement<br />

à diminuer la charge organique et la quantité<br />

d’azote (ammoniacal) présentes dans l’eau (aérateurs,<br />

flottateurs, filtres à sable, filtres à charbon actif)<br />

À la sortie de la station, la qualité de l’eau répond aux normes<br />

fixées par nos permis et par les conditions sectorielles.<br />

Résultats <strong>2009</strong> Tenneville Habay<br />

Volume d’eau épuré et<br />

rejeté en <strong>2009</strong><br />

64 507 m 3 75 114 m 3<br />

Des lagunes tertiaires<br />

Sur chaque site, une lagune tertiaire réceptionne les eaux<br />

épurées de la station d’épuration et complète l’épuration<br />

par des plantes aquatiques. Ces lagunes permettent<br />

aussi de retenir les eaux en cas de dépassement des<br />

normes à la station (auquel cas les eaux sont repompées<br />

vers la station).<br />

À Habay, nous avons réalisé des aménagements complémentaires<br />

pour moduler, voire annuler, le débit du rejet<br />

en période d’étiage (été).<br />

• Le débit du rejet est adapté automatiquement au<br />

débit du ruisseau récepteur (La Tortrue).<br />

• Une saulaie d’un hectare est plantée sur le sommet<br />

du tumulus et à proximité de la station d’épuration.<br />

Elle est capable d’évapotranspirer 50 000 litres d’eau<br />

par jour, réduisant d’autant le volume de notre rejet.<br />

NB. Projet - En 2010, sur le site de Habay, une saulaie supplémentaire<br />

d’un hectare sera plantée dans la zone inondable du ruisseau La Tortrue.<br />

> Pour préserver le paysage<br />

Nous attachons une grande importance à l’intégration<br />

paysagère de nos sites. Nous voulons limiter au maximum<br />

l’impact visuel de nos installations pour les riverains.<br />

• À Habay, un merlon de terre borde le casier en<br />

exploitation. Son niveau est supérieur au niveau des<br />

déchets. Les riverains ont donc une vue sur ce merlon<br />

et non sur les déchets. Un autre merlon verdurisé<br />

longe l’autoroute.<br />

• Nous effectuons régulièrement des plantations en<br />

périphérie de nos installations.<br />

• Les tumulus (anciens CET) sont réhabilités et plantés.<br />

• Nous obligeons nos transporteurs à bâcher leurs<br />

remorques pour éviter l’envol des déchets lors des<br />

trajets de et vers nos sites.<br />

• L’accès à nos sites a été rendu plus accueillant.<br />

• En <strong>2009</strong>, l’ensemble des anciens bâtiments, vieux de<br />

trente ans, a été rénové tant à Habay qu’à Tenneville.<br />

L’amélioration du bâtiment d’accueil des déchets à<br />

Habay est programmé pour 2010.<br />

> Pour préserver les eaux souterraines<br />

Il est fondamental que nos activités d’enfouissement<br />

des déchets n’aient aucun impact sur la qualité des<br />

aquifères* présents sous nos sites.<br />

NB. Aquifère - Couche de terrain ou roche, suffi samment poreuse<br />

et perméable pour contenir une nappe d’eau souterraine.<br />

Sur nos sites de Habay et Tenneville, nous avons foré des<br />

piézomètres*. Ces puits nous permettent de contrôler la<br />

qualité des différents aquifères en amont et en aval de<br />

nos installations.<br />

Tant à Habay, qu’à Tenneville, les prélèvements réalisés<br />

en <strong>2009</strong> démontrent la préservation efficace des nappes<br />

concernées.<br />

NB. Piézomètre - Puit qui permet d’accéder à l’eau des aquifères.<br />

Les piézomètres sont utilisés pour faire des prélèvements d’eau.<br />

Toutes les informations relatives aux campagnes de<br />

contrôles de nos activités sur nos sites de Habay et de<br />

Tenneville sont accessibles sur le portail environnement de<br />

la Région wallonne : http://environnement.wallonie.be/data/<br />

dechets/cet/


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

112<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Des nez électroniques analysent les odeurs sur le site de Habay,<br />

en collaboration avec l’université de Liège.<br />

Des nez « humains » nous informent sur les odeurs ressenties.<br />

La carte montre clairement le résultat de nos efforts pour réduire<br />

les diffusion d’odeurs aux abords de nos sites : le tracé bleu<br />

le plus large correspond à la situation en 2004. Le plus serré,<br />

à celle de 2008.<br />

Nous mesurons nos améliorations<br />

Programme environnemental 2008-2010<br />

Lors de l’analyse environnementale, nous avons identifié<br />

tous les impacts liés à nos activités. Les impacts<br />

potentiellement significatifs sont prioritaires. Pour ceuxci<br />

nous déterminons des objectifs à atteindre et mettons<br />

en œuvre un plan d’actions.<br />

Notre programme environnemental 2008-2010 a défini<br />

les six objectifs suivants :<br />

LEXIQUE<br />

Objectif : ce que nous visons pour limiter les impacts<br />

sur l’environnement.<br />

Cible : le résultat que nous voulons atteindre.<br />

Indicateur : le moyen de mesurer le résultat.<br />

Actions : actions à mener pour atteindre la cible.<br />

1) Gérer l’émission d’odeurs<br />

> Objectif<br />

• Optimiser la gestion de nos outils de Habay et<br />

Tenneville pour limiter l’émission d’odeurs.<br />

> Cible<br />

• Ne pas dépasser sept jours de perception d’odeurs<br />

par an dans les zones habitées (percentile 98)*.<br />

> Indicateurs<br />

• Nombre de jours de plaintes par an pour chacun de<br />

nos sites.<br />

• Zone de perception des odeurs (percentile 98*).<br />

*Zone du percentile 98 - zone où des nuisances olfactives sont<br />

occasionnées plus de 2 % du temps de perception par an.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Optimiser le fonctionnement des réseaux de dégazage<br />

et les développer au fur et à mesure de l’exploitation.<br />

• Optimiser les processus de bioséchage (Habay)<br />

et de compostage (Tenneville).<br />

• Fermer le hall de réception des matières à Tenneville.<br />

Décidé à Habay pour 2010.<br />

• Mettre en place l’unité de biométhanisation.<br />

Résultats <strong>2009</strong> Tenneville Habay<br />

Nombre de plaintes 2005 21 10<br />

Nombre de plaintes 2006 13 2<br />

Nombre de plaintes 2007 13 1<br />

Nombre de plaintes 2008 10 3<br />

Nombre de plaintes <strong>2009</strong> 2 2


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

113<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

2) Maîtriser les émissions de biogaz<br />

> Objectif<br />

• Améliorer le captage et la valorisation du biogaz sur<br />

nos sites de Habay et Tenneville.<br />

> Cible<br />

• Réduire de 20 % la surface de déperdition à plus de<br />

1 000 ppm* de méthane des centres d’enfouissement<br />

technique.<br />

*ppm - unité de concentration : 1 <strong>partie</strong> par million<br />

> RÉSULTATS <strong>2009</strong><br />

CET Tenneville<br />

Rejet STEP - DCO et azote ammoniacal<br />

Décembre <strong>2009</strong><br />

350 mg/l<br />

300 mg/l<br />

250 mg/l<br />

200 mg/l<br />

150 mg/l<br />

100 mg/l<br />

50 mg/l<br />

0 mg/l<br />

DCO<br />

Azote ammoniacal<br />

Norme<br />

DCO<br />

Norme<br />

Azote<br />

03/12/09 08/12/09 14/12/09 22/12/09 28/12/09<br />

> Indicateur<br />

• Carte de déperditions surfaciques**<br />

** Entre les puits de dégazage des CET, du biogaz peut<br />

s’échapper. C’est cette perte que nous voulons réduire.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Valoriser le biogaz des sous-casiers.<br />

• Mettre en place des pots catalytiques à<br />

l’échappement des moteurs à biogaz.<br />

• Valoriser les thermies des moteurs à<br />

biogaz (Habay et Tenneville).<br />

3) Maîtriser les rejets de nos stations<br />

d’épuration de Habay et Tenneville<br />

> Objectif<br />

• Optimiser la gestion des eaux collectées sur nos sites.<br />

> Cible<br />

• Respecter les normes de rejets des stations<br />

d’épuration.<br />

> Indicateur<br />

• Suivi des paramètres de rejets de nos stations<br />

d’épuration<br />

Les normes de rejets nous imposent de respecter<br />

45 paramètres différents.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Réduire la production de lixiviats (Habay et Tenneville).<br />

• Augmenter les capacités de stockage des lixiviats<br />

(Habay en 2010).<br />

• Doubler la capacité de traitement à Tenneville.<br />

Rejet STEP Habay<br />

DCO et azote ammoniacal<br />

Décembre <strong>2009</strong><br />

350 mg/l<br />

300 mg/l<br />

250 mg/l<br />

200 mg/l<br />

150 mg/l<br />

100 mg/l<br />

50 mg/l<br />

0 mg/l<br />

DCO<br />

Azote ammoniacal<br />

Norme<br />

DCO<br />

Norme<br />

Azote<br />

03/12/09 07/12/09 09/12/09 15/12/09 17/12/09 21/12/09 23/12/09 29/12/09<br />

La DCO (demande chimique en oxygène) mesure la<br />

charge organique de l’eau.<br />

4) Préserver les eaux de surface<br />

> Objectif<br />

• Préserver la qualité de base des milieux récepteurs<br />

de Habay et Tenneville.<br />

> Cible<br />

• La qualité des eaux en aval de nos sites doit être tout<br />

aussi bonne que celle de l’amont.<br />

> Indicateur<br />

• Les indices biotiques<br />

NB. Indice biotique - Les microorganismes présents dans l’eau permettent<br />

de déterminer la qualité biologique de celle-ci au cours du temps.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Condamner le rejet vers la Goutaine (prévu en 2010).<br />

• Couvrir la zone de stockage des cannettes (prévu en 2010).<br />

• Installer un dégrilleur sur le rejet d’eau vers le ruisseau des Coeuvins<br />

(prévu en 2010).<br />

• Réguler le débit du rejet en fonction du débit du ruisseau<br />

(Habay, 31/12/08).<br />

• Mettre en conformité la station de carburant de l’atelier (prévu en 2010).


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

114<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

> RÉSULTATS <strong>2009</strong><br />

IDSE<br />

Tenneville<br />

09/2008<br />

Tenneville<br />

09/<strong>2009</strong><br />

Habay<br />

09/2008<br />

Habay<br />

09/<strong>2009</strong><br />

Qualité<br />

biologique<br />

en amont<br />

du site<br />

très bonne<br />

(4.4)<br />

très bonne<br />

(4.4)<br />

moyenne<br />

(3.1)<br />

médiocre<br />

(2.9)<br />

Qualité<br />

biologique<br />

en aval du<br />

site<br />

très bonne<br />

(4.4)<br />

bonne<br />

(4.2)<br />

moyenne<br />

(3.3)<br />

moyenne<br />

(3.3)<br />

(IDSE = indice diatomique sabrobie et eutrophisation)<br />

5) Préserver le sol<br />

> Objectif<br />

• Améliorer le stockage des déchets dangereux et<br />

toxiques sur nos parcs à conteneurs.<br />

La présence de certaines diatomées (micro-organismes) est un des indicateurs<br />

que nous suivons de près. Il nous permet de déterminer la qualité d’un cours d’eau.<br />

> Cible<br />

• Empêcher les écoulements de produits toxiques et<br />

dangereux sur le sol.<br />

> Indicateur<br />

• Suivi du planning de mise en place du matériel<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Remplacer les citernes enterrées par des citernes aériennes<br />

(31/12/09).<br />

• Fournir et étiqueter des box de stockage des déchets toxiques<br />

et dangereux sur l’ensemble des parcs à conteneurs.<br />

• Équiper les parcs de matériel muni de cuves de rétention<br />

pour le stockage temporaire de ces déchets.<br />

6) Améliorer le taux de valorisation des déchets<br />

> Objectifs<br />

• Favoriser toutes les alternatives de valorisation des<br />

déchets.<br />

• Mettre en place des actions continues de sensibilisation<br />

et de gestion des déchets au niveau des citoyens.<br />

> Cible<br />

• Obtenir une diminution de la mise en centre<br />

d’enfouissement technique et une augmentation des<br />

quantités valorisées.<br />

> Indicateurs<br />

• Taux global de valorisation des déchets<br />

• Quantité des déchets mis en centre d’enfouissement<br />

technique<br />

NB. En 2001 - 40 % des matières étaient valorisées et 60 %<br />

étaient mis en centre d’enfouissement technique.<br />

Bilan matières<br />

2008-<strong>2009</strong><br />

Total des matières<br />

valorisées<br />

Total des matières<br />

mises en CET<br />

2008 <strong>2009</strong><br />

203 386 to 58,69 % 251 261 to 71,14 %<br />

143 128 to 41,31 % 101 919 to 28,86 %<br />

Objectif 2010 : matières valorisées > 80 % et matières<br />

mises en CET < 20 %<br />

Ci-contre, le bilan des quantités de déchets gérés par<br />

le Secteur.<br />

> ACTIONS <strong>2009</strong><br />

• Finaliser le projet de production de combustible de substitution<br />

(31/12/10).<br />

• Sensibiliser les citoyens, via le réseau des conseillers<br />

en environnement, à une gestion responsable des déchets<br />

(31/12/08).


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

115<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Annexe<br />

Total des matières gérées<br />

Données (en tonnes) 2001 2008 <strong>2009</strong><br />

PAC<br />

Bois 11.121 14.430 15.278<br />

Bouchons en liège 0 7 5<br />

Bouchons plastiques 17 66 51<br />

Canettes 525 1.307 1.249<br />

Cartons à boissons 299 568 557<br />

CD / DVD 0 4 6<br />

Déchets d’équipements électriques<br />

et électroniques<br />

138 2.744 3.342<br />

Déchets spéciaux des ménages 605 784 918<br />

Encombrants 26.178 31.684 32.644<br />

Polystyrène 0 113 111<br />

Graisses fritures 77 57 40<br />

Huiles fritures 131 216 226<br />

Huiles moteurs 185 107 123<br />

Inertes (CET) 34.536 8.543 0<br />

Inertes (RECYLUX) 0 29.915 39.737<br />

Métaux 5.787 3.524 4.457<br />

Papiers/cartons 10.902 17.902 17.841<br />

Pelouses 28.692 40.956 45.030<br />

Piles 22 44 47<br />

Plastiques (PET et PEHD) 863 1.883 1.881<br />

Pneus 0 305 311<br />

Pots de fleurs 0 61 65<br />

PVC dur 0 141 132<br />

Sachets plastiques 172 474 507<br />

Verre 3.148 4.924 4.915<br />

Vêtements 307 791 818<br />

Total 123.703 161.547 170.291<br />

PORTE-A-PORTE<br />

Déchets ménagers 63.419 156 163<br />

Fractions sèches 7.820 36.338 36.594<br />

Matière organique 2.637 15.021 15.531<br />

Encombrants 6.594 3.800 3.699<br />

Papiers/cartons 3.407 5.402 5.197<br />

Contrats privés 25.055 23.014 8.119<br />

Déchets organiques commerciaux 8.010 3.566 7.249<br />

Total 116.942 87.297 76.551<br />

VERRE - BULLES COMMUNALES<br />

Verre AC 4.789 7.001 7.068<br />

Total 4.789 7.001 7.068<br />

Données (en tonnes) 2001 2008 <strong>2009</strong><br />

HALLS DE TRI - DÉCHETS INDUSTRIELS<br />

Cartons 1.005 2.298 2.549<br />

Gros de magasins 176 756 136<br />

Mandrins 128 189 307<br />

Plastiques (films bouteilles) 58 634 861<br />

Polystyrène 0 34 66<br />

Tetras Lac+ 0 0 199<br />

DIB (déchets industriels banals) 558 563 577<br />

Bâches agricoles - zone AIVE 933 1.953 1.984<br />

Bâches agricoles - hors zone 0 437 1.141<br />

Total 2.858 6.864 7.818<br />

SÉCHEUR À BOUES<br />

Boues 0 5.055 4.833<br />

Total 0 5.055 4.833<br />

RECYLUX - DÉCHETS INDUSTRIELS<br />

Inertes industriel 0 15.803 36.272<br />

Total 0 15.803 36.272<br />

CET - DÉCHETS INDUSTRIELS<br />

Classe 2 63.641 44.690 35.630<br />

Classe 3 62.069 1.582 1.332<br />

Classe 3 (Bertrix) 8.222 16.677 13.386<br />

Total 133.932 62.949 50.348<br />

TOTAL GÉNÉRAL (1) 382.223 346.515 353.181<br />

TONNAGE MIS EN CET (2)<br />

(ménagers + industriel)<br />

228.764 143.128 115.306<br />

(Habay+ Tenneville + Bertrix)<br />

Valorisé = (1) - (2) 153.459 203.387 237.876<br />

40 % 59 % 67,35 %<br />

Non valorisé (mis en CET) (2) 228.764 143.128 115.306<br />

60 % 41 % 32,65 %<br />

TERRE*<br />

Zone dépôt de terre à Aubange 0 189.488 99.666<br />

Zone dépôt de terre à Manhay 0 23.687 13.355<br />

Zone dépôt de terre à Martelange 0 41.796 30.446<br />

Zone dépôt de terre à Latour 0 0 7.158<br />

Total 0 254.970 150.625<br />

* Tonnage non comptabilisé dans les rapports ci-dessus


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

116<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Nous continuons à sécuriser les parcs à conteneurs pour protéger ses utilisateurs et nos équipes.<br />

Le service interne de prévention et de protection<br />

Département logistique<br />

> Protection antichute sur les conteneurs 30m 3<br />

L’intervention dans les conteneurs déjà bien remplis ou<br />

fermés induit un grand risque de chute de hauteur. En<br />

effet, les côtés du conteneur qui ne sont pas à quai sont<br />

hauts de plus de deux mètres par rapport au niveau<br />

du sol.<br />

En collaboration avec le secteur logistique, une solution<br />

de garde-corps amovible (pour pouvoir charger<br />

le conteneur sur le camion) a été trouvée. Un premier<br />

prototype a été placé en test sur un conteneur à Habay.<br />

Ce prototype est une innovation, puisque, apparemment,<br />

aucune autre intercommunale n’est équipée de<br />

telle protection. L’inspection du travail a approuvé et<br />

encouragé ce type de démarche. Nous avons prévu de<br />

généraliser cette solution à tous les conteneurs concernés<br />

dans les prochaines années.<br />

En attendant la mise en place généralisée de ce prototype,<br />

et pour éviter les chutes en contrebas du conteneur,<br />

une hauteur maximale (80 cm) a été délimitée par<br />

une ligne rouge dans chaque conteneur. Une fois ce<br />

niveau atteint par la matière, l’accès dans le conteneur<br />

n’est plus autorisé.<br />

> Protection des zones de tri des PMC<br />

Pour sécuriser au mieux les usagers lors de leur déplacement<br />

dans les zones réservées au PMC, nous avons<br />

délimité une zone sécurisée à l’aide de balisettes réfléchissantes<br />

sur l’ensemble des PAC.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

117<br />

Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />

Simulation de situation d’urgence<br />

sur le site de Tenneville (11/2010)<br />

en collaboration avec le Service<br />

régional d’incendie<br />

Les zones de travail en condition d’atmosphère<br />

explosive sont clairement balisées.<br />

Bilan social<br />

Au niveau du département exploitation<br />

> Le travail en condition<br />

d’atmosphère explosive (ATEX)<br />

Suite à la mise en exploitation de l’installation de biométhanisation<br />

de Tenneville, un plus grand nombre de travailleurs<br />

sont susceptibles de travailler dans des zones<br />

où des atmosphères explosives peuvent se créer. Ils ont<br />

bénéficié de formations pour appréhender les risques<br />

au mieux et travailler de façon sûre dans ces zones.<br />

Des équipements et des outils adaptés ont été mis à<br />

leur disposition (explosimètre, outils anti-étincellants…).<br />

Un test de situation d’urgence en lien avec les dangers<br />

du gaz a eu lieu sur le site de Tenneville en collaboration<br />

avec le service régional d’incendie (SRI). Il a permis de<br />

mettre en évidence les comportements adéquats en cas<br />

de fuite de gaz et d’intervention dans des zones atex.<br />

Personnel 1990 2001 2007 2008 <strong>2009</strong><br />

Personnel de gestion<br />

(administration,<br />

finances, technique, 11 26 29 29 31<br />

recherche<br />

et développement)<br />

Réseaux conseillers<br />

en environnement<br />

- 13 11 12 13<br />

Réseaux parcs<br />

à conteneurs<br />

4 94 133 136 143<br />

et bulles à verre<br />

Halls de tri - 22 23 24 24<br />

Usines de tri<br />

et de compostage 15 30 45 46 42<br />

+ stations de transfert<br />

TOTAL 30 185 241 247 253<br />

SIPP : voir aussi pages 86-87.


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

118<br />

Structure financière<br />

Remarque préalable<br />

Chiffre d’affaires<br />

Les paramètres fi nanciers (chiffre d’affaires, résultat,<br />

structure financière…) ont très largement été modifiés<br />

au cours de l’exercice <strong>2009</strong>.<br />

En effet, une opération de scission/fusion du secteur<br />

Assainissement d’<strong>Idelux</strong> vers le secteur Valorisation et<br />

Propreté de l’AIVE a notamment entraîné le transfert<br />

d’un chiffre d’affaires de 34,9 millions d’euros et d’un<br />

total bilan de 58,4 millions d’euros d’<strong>Idelux</strong> vers l’AIVE<br />

au 01 janvier <strong>2009</strong>.<br />

Cette opération explique l’évolution des paramètres<br />

financiers depuis l’exercice <strong>2009</strong>.<br />

Au cours des trois derniers exercices, le chiffre d’affaires<br />

de l’AIVE a évolué comme suit :<br />

(en milliers €) 2008 <strong>2009</strong> Budget 2010<br />

Secteur<br />

Valorisation et<br />

- 34 660 41 710,9<br />

Propreté<br />

Eau potable 194 217 216,0<br />

Assainissement<br />

- Investissement 726 778 892,5<br />

- Exploitation 10 168 10 535 11 127,8<br />

Assistance aux<br />

communes<br />

326 394 368,5<br />

Cartographie 156 141 149,3<br />

Honoraires 1 051 1 031 1 014,6<br />

Total 12 621 47 756 55 479,6<br />

Résultats<br />

Les résultats ont évolué comme suit au cours des trois<br />

derniers exercices :<br />

(en milliers €) 2008 <strong>2009</strong> Budget 2010<br />

Secteur<br />

Valorisation et<br />

- - 402,3 - 1 156,5<br />

Propreté<br />

Activités non<br />

sectorialisées<br />

274 48,2 146,6


AIVE<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

119<br />

Structure fi nancière<br />

Compte tenu de l’opération scission / fusion mentionnée<br />

en introduction, la structure financière se présente<br />

comme suit au 31 décembre <strong>2009</strong> :<br />

(en milliers €) <strong>2009</strong><br />

Capital 3 751<br />

Réserves 10 678<br />

Subsides en capital 15 027<br />

Total fonds propres<br />

Fonds empruntés<br />

29 456<br />

35 801<br />

Total bilan 139 580


Ressources internes<br />

En appui aux performances de tous<br />

Les services internes passent généralement inaperçus sur le terrain.<br />

Et pourtant ! Imaginez un instant que les compétences viennent à manquer<br />

du côté de l’informatique, de la logistique, du bureau d’études,<br />

de la communication, des ressources humaines, du service juridique<br />

ou des archives et de la documentation, de la comptabilité et des finances…<br />

Ils viennent en appui aux performances de tous<br />

avec une efficacité qui n’a d’égale que leur discrétion.


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

121


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

122<br />

<strong>2009</strong> : une<br />

intercommunale pure voit<br />

le jour. Au sein du Groupe,<br />

elle unit l’ensemble des<br />

activités liées à la gestion<br />

de l’eau et des déchets<br />

sous la bannière de l’AIVE.<br />

Le Secrétariat général<br />

<strong>2009</strong> restera dans les annales du Groupe comme celle<br />

de la création d’une intercommunale pure dédiée à l’environnement,<br />

regroupant sous une même personnalité<br />

juridique les anciennes activités de l’AIVE et du Secteur<br />

Assainissement d’<strong>Idelux</strong>.<br />

Cette procédure fut mise en œuvre pour permettre à la<br />

nouvelle entité juridique, au terme d’une procédure de<br />

scission sans dissolution d’<strong>Idelux</strong> et de la fusion par<br />

absorption du Secteur Assainissement d’<strong>Idelux</strong> via la<br />

création d’un nouveau secteur au sein de l’Intercommunale<br />

AIVE, de bénéficier de l’exception dite de la relation<br />

« in house », issue de la jurisprudence de la Cour de<br />

Justice des Communautés européennes.<br />

Grâce à cette jurisprudence, l’Intercommunale qui<br />

peut se prévaloir de l’exception ne doit pas être mise<br />

en concurrence avec les autres acteurs économiques<br />

lorsqu’elle réalise au profit des communes et de la<br />

Province associées des missions préétablies, sur base<br />

d’une tarification entérinée par l’Assemblée générale.<br />

La procédure initiée quelques jours avant le 30 juin et<br />

entérinée le 15 octobre <strong>2009</strong> à une très large majorité<br />

par les assemblées générales des deux entités, s’est<br />

terminée le 17 décembre par la signature d’un second<br />

acte authentique constatant l’approbation des délibérations<br />

des assemblées générales par le Ministre de<br />

Tutelle Paul Furlan, intervenue le 9 décembre.<br />

Toujours en <strong>2009</strong>, une réflexion de fond a été initiée sur<br />

l’exercice du métier de « monteur de projets immobiliers<br />

». Cette réflexion a fait suite à la décision rendue<br />

par le Conseil d’État dans le projet de création d’un écoquartier<br />

à Bellefontaine. En rejetant la possibilité d’initier<br />

une procédure d’appel à candidatures de partenariat<br />

pour monter un projet immobilier complexe en dehors<br />

de l’application de la loi sur les marchés publics, la plus<br />

haute juridiction administrative du pays a en réalité indirectement<br />

posé la question du rôle de l’intercommunale<br />

dans le paysage institutionnel régional. Vu les multiples<br />

contraintes nouvelles imposées ces dernières années<br />

aux intercommunales tant par le pouvoir régional que<br />

par l’Europe, il convient en effet de se demander si<br />

les intercommunales seront encore appelées à jouer<br />

demain le rôle d’acteur et de développeur économique<br />

qui leur était dévolu jusqu’ici. Ou souhaite-t-on que le<br />

rôle des intercommunales se limite à l’avenir à celui d’un<br />

simple pouvoir adjudicateur exécutant ?


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

123<br />

En période de crise, les diffi cultés rencontrées<br />

par certaines entreprises ont un impact sur la nature des litiges.<br />

Son permis d’exploiter annulé en mai <strong>2009</strong>, le CET de Tenneville<br />

s’est vu octroyer un nouveau permis suite à la décision du Ministre Henry.<br />

Le service juridique<br />

Faire face aux conséquences de la crise<br />

Le contentieux change de nature en période de crise.<br />

Les diffi cultés auxquelles sont confrontées certaines<br />

entreprises ont un impact sur la nature des litiges. Des<br />

prix tirés à la baisse impliquent généralement une augmentation<br />

du contentieux lié au choix des adjudicataires<br />

et aux conditions d’exécution des marchés publics et<br />

une multiplicité des procédures. Ainsi, un candidat dont<br />

l’offre a été considérée comme irrégulière, a décidé de<br />

saisir le Président du Tribunal de Première Instance pour<br />

obtenir une ordonnance de suspension de la décision<br />

d’attribution du marché.<br />

> Le dossier « précompte mobilier »<br />

Cet important dossier a encore connu un rebondissement<br />

défavorable en <strong>2009</strong>. Aussi, plutôt que de concentrer<br />

ses efforts sur les suites du dossier Federal Mogul<br />

après l’arrêt de la Cour de Cassation du 30 mai 2008,<br />

notre nouveau conseil (Me Van Beirs du Bureau Afschrift)<br />

a tenté, en vain, de convaincre la société en liquidation<br />

Laurus (ex Alimo Spar) d’introduire un pourvoi en cassation<br />

à l’encontre de la décision (défavorable) rendue par<br />

la Cour d’Appel de Liège. Après avoir poursuivi seule la<br />

procédure, cette société a en effet considéré, à tort selon<br />

nous, que les chances de voir aboutir un pourvoi en cassation<br />

étaient insuffisantes. La dette d’impôt est dès lors<br />

devenue définitive à son égard. Le receveur a fait appel<br />

à la caution donnée par <strong>Idelux</strong> par acte authentique du<br />

28 août 1995. Dans la mesure où cette caution ne couvre<br />

pas la totalité de la dette fiscale, il faut s’attendre à ce<br />

que la société en liquidation assigne l’Intercommunale<br />

en paiement du surplus.<br />

Dans ce même dossier, notre action s’est également<br />

concentrée sur une procédure initiée en son temps par la<br />

société Ampacet devant le Tribunal de Première Instance<br />

d’Arlon et réactivée depuis par son nouveau conseil.<br />

Cette dernière procédure nous a permis de redéfinir une<br />

toute nouvelle stratégie de défense basée sur la violation<br />

des articles 10, 11 (égalité de traitement devant l’impôt)<br />

et 16 (violation du concept de propriété) de la constitution,<br />

dans la mesure où l’imposition pratiquée par le fisc<br />

aboutit à taxer un chiffre d’affaires et non un revenu et<br />

partant à confisquer le patrimoine de l’Intercommunale<br />

sans la « juste et préalable indemnité » expressément<br />

prévue par la Constitution. À défaut de reconnaître la<br />

violation des prescrits constitutionnels par l’Arrêté royal<br />

d’exécution du Code d’impôt sur les revenus, le Tribunal<br />

est invité à poser une question préjudicielle à la Cour<br />

constitutionnelle. Malheureusement, l’audience de plaidoiries<br />

n’est fixée qu’au 15 juin 2011 !<br />

> Le permis d’exploiter du CET de Tenneville<br />

Contre toute attente, le Conseil d’État a, par sa décision<br />

du 27 mai <strong>2009</strong>, annulé le permis d’exploitation du centre<br />

d’enfouissement technique (CET) de Tenneville. Suite à


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

124<br />

Nous optimisons l’organisation<br />

des archives actuelles<br />

des intercommunales en collaboration<br />

avec les Archives de l’État.<br />

Le service logistique gère l’économat, la reprographie,<br />

la prépresse, la gestion documentaire et l’archivage.<br />

Volume record en reprographie : 14 % de plus<br />

en <strong>2009</strong> que les trois années précédentes !<br />

la décision du Ministre Henry d’octroyer un nouveau<br />

permis, l’asbl Érablière a introduit un nouveau recours à<br />

l’encontre de cette décision. Après arrêt en réouverture<br />

des débats et suite à de nouvelles plaidoiries en date du<br />

20 mai 2010, l’affaire a été mise en délibéré.<br />

> Tutelle<br />

Le nombre de dossiers envoyés à la tutelle en <strong>2009</strong> (176)<br />

a été légèrement inférieur à 2008 (209). De nombreuses<br />

décisions ont fait l’objet de commentaires particuliers<br />

de la part des services de la DGPL. Le responsable du<br />

projet a chaque fois été informé de la nature de celles-ci<br />

de façon à pouvoir en tenir compte dans la procédure en<br />

cours ou ultérieurement. De même, il est tenu compte<br />

de ces remarques pour élaborer un plan de formation<br />

interne en marchés publics.<br />

> Plaintes déposées par les services<br />

En <strong>2009</strong>, 73 plaintes ont été déposées pour vol ou dégradations,<br />

quasi exclusivement par le Secteur Assainissement.<br />

Un nombre en forte progression par rapport à 2008<br />

(41) mais comparable à 2007 (75). Rares sont les plaintes<br />

qui aboutissent à des poursuites judiciaires. Toutefois,<br />

chaque fois que les auteurs de vols ou de dégradations<br />

sont identifiés, nous nous constituons systématiquement<br />

<strong>partie</strong> civile même si les chances d’obtenir une indemnisation<br />

sont la plupart du temps minimes.<br />

La logistique<br />

Le service de la logistique assume l’économat, la reprographie,<br />

la prépresse, la gestion de la documentation<br />

et l’archivage. <strong>2009</strong> a surtout été marquée par deux<br />

éléments importants.<br />

En archivage, l’ouverture d’une collaboration étroite<br />

avec les Archives de l’État a permis de dégager une<br />

solution de restructuration optimale des archives<br />

actuelles avec notamment la mise en place de tableaux<br />

de tri. Dès le début 2010, les départements « Développement<br />

de projets » et « Ressources humaines »<br />

joueront le rôle de service pilote.<br />

En reprographie, un volume de travail jamais atteint<br />

auparavant a été réalisé (2 858 870 photocopies produites<br />

pour l’ensemble du Groupe (dont 272 556 photocopies<br />

couleurs), soit 14 % de plus que les trois années<br />

précédentes, et 23 685 m 2 de plans imprimés et pliés).<br />

À côté de ces gros travaux, on retiendra également :<br />

• la modifi cation du système de badges d’entrée du<br />

bâtiment à Schoppach,<br />

• le réaménagement de la cave « travaux <strong>Idelux</strong> » en<br />

matériel mobile,<br />

• une nouvelle mise en page plus fonctionnelle de la<br />

revue de presse quotidienne interne,<br />

• une offre de services complémentaires du service<br />

reprographie (retouche prépresse, mises en page<br />

simples…).


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

125<br />

Actualisation des nombreux outils de téléphonie et<br />

de bureautique et compression des frais généraux,<br />

au programme <strong>2009</strong> du service informatique<br />

Le service Informatique interne<br />

Principaux faits marquants <strong>2009</strong><br />

1. Déploiement de Lotus Notes sous Citrix : les versions<br />

« client complet Lotus » ont été déployées sur<br />

les différents serveurs applicatifs et installées sur la<br />

majorité des ordinateurs de bureau. Les derniers le<br />

seront courant 2010.<br />

2. Implémentation des smartphones « Blackberry »<br />

et « iPhone » : un serveur permet aux utilisateurs<br />

de s’identifier et de travailler avec la messagerie et<br />

l’agenda comme s’ils étaient devant l’écran de leur<br />

ordinateur et ce, quel que soit l’endroit où ils se<br />

trouvent.<br />

3. Préparation de la migration vers la Suite « Office<br />

2007 » : cette migration sera effective en 2010.<br />

4. Support Galaxia téléphonie et réseau : le service<br />

a participé activement à la mise en place de ces installations<br />

dont il espère pouvoir rapidement finaliser<br />

les diverses configurations afin de pouvoir passer à<br />

un stade de maintenance.<br />

<strong>Rapport</strong><br />

coût par<br />

utilisateur<br />

Budget Réalisé Users Budget/<br />

users<br />

Réalisé/<br />

users<br />

2002 1 018 842 1 081 566 215 4 739 5 031<br />

2003 1 211 404 1 052 647 240 5 048 4 386<br />

2004 1 093 903 995 472 245 4 465 4 063<br />

2005 1 146 686 1 099 319 256 4 479 4 294<br />

2006 1 319 367 1 084 974 270 4 887 4 018<br />

2007 1 226 008 1 203 625 287 4 272 4 194<br />

2008 1 205 073 1 131 806 289 4 170 3 916<br />

<strong>2009</strong> 1 176 131 1 063 432 302 3 894 3 521<br />

Méthode de calcul :<br />

Réalisé / nombre d’utilisateurs (users) = coût en euro annuel réalisé/users<br />

Le service informatique interne a poursuivi l’effort de<br />

réduction des frais généraux en limitant les dépenses<br />

au strict nécessaire pour garantir un service de qualité.<br />

Dans cette même optique, le Groupe des Intercommunales<br />

s’est associé au marché de la téléphonie lancé<br />

par la Province de Luxembourg. Il permettra de réaliser<br />

de substantielles économies dès 2010.


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

126<br />

Les missions de base du service RH : veiller<br />

au paiement des rémunérations en temps<br />

et en heure, former au mieux le personnel<br />

pour développer les compétences<br />

nécessaires au sein du Groupe et gérer<br />

les recrutements attendus par les services.<br />

Les ressources humaines<br />

La gestion «stricto sensu» du personnel<br />

Définies par le contrat de gestion 2008-2010, les<br />

missions prioritaires de la Direction des Ressources<br />

humaines (gestion des rémunérations, développement<br />

des compétences et recrutement) ont été<br />

exécutées dans un contexte de qualité optimale.<br />

Parallèlement, le département a poursuivi, comme<br />

par le passé, le développement des logiciels Level<br />

5 et HRO qui servent de support pour exécuter les<br />

tâches de payrolling et de gestion des compétences.<br />

Fin <strong>2009</strong>, nous avons conduit un chantier ponctuel<br />

et spécifi que : la migration du personnel du Secteur<br />

Assainissement d’<strong>Idelux</strong> vers la « nouvelle » Intercommunale<br />

AIVE. Cette migration n’a pas eu d’incidence sur<br />

le statut et la rémunération du personnel concerné. Elle<br />

a cependant impliqué l’exécution d’importants devoirs<br />

administratifs, dans des domaines très variés : information<br />

des travailleurs, établissement de nouveaux<br />

contrats de travail, gestion des incidences en matières<br />

de sécurité sociale, assurances loi et autres, modifi -<br />

cations à la banque carrefour, immatriculations des<br />

véhicules…<br />

En outre, la campagne annuelle d’évaluation nous a<br />

permis de mettre à jour les descriptifs de postes pour<br />

l’ensemble du personnel. Plus de 450 postes de travail<br />

ont été passés en revue avec les lignes hiérarchiques.<br />

Le descriptif de poste de chacun a été adapté, précisé<br />

ou créé, avec l’accord des collaborateurs.<br />

Année <strong>2009</strong> : année de crise ?<br />

Le chiffre d’affaires des sociétés du Groupe est en baisse.<br />

Les indicateurs présentés par les grands départements du<br />

Groupe en attestent. Certains indicateurs restent cependant<br />

positifs :<br />

L’emploi global : nos intercommunales remplissent aussi<br />

des missions de service public qu’elles doivent assurer en<br />

quantité comme en qualité. C’est une des raisons pour<br />

lesquelles le nombre d’emplois (équivalents temps plein<br />

dénombrés en fin d’année) a augmenté de 2008 à <strong>2009</strong>,<br />

passant de 433,4 à 441,16 unités (soit une augmentation<br />

de 1,8 %). Cette augmentation est due à de nouveaux<br />

engagements dans le service « logistique et collecte ».<br />

Elle est aussi liée au développement de Galaxia et des<br />

perspectives qui accompagnent cette réalisation.<br />

L’attractivité du Groupe sur le marché de l’emploi :<br />

nous continuons à recevoir un nombre important de<br />

candidatures - plus de 850 en <strong>2009</strong> - soit de manière<br />

spontanée, soit dans le cadre d’opérations de recrutement<br />

(une vingtaine avec procédure d’appel à candidats).<br />

Plus de 50 % des candidatures reçues via notre site<br />

Internet sont le fait de personnes possédant un diplôme<br />

de bachelier ou plus (75 % en incluant les diplômés de<br />

l’enseignement secondaire supérieur). Ce constat nous a<br />

amené à poursuivre notre collaboration avec Mirelux et à<br />

être présent sur les salons de l’emploi organisés dans la<br />

province, de façon à toucher du personnel ne disposant<br />

pas de liaison Internet.


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

127<br />

Le turn-over est maîtrisé : 4,31 % pour l’ensemble<br />

du Groupe, le chiffre le plus faible constaté depuis 2004.<br />

Notre volonté : maintenir nos forces de travail<br />

en quantité comme en qualité.<br />

Le maintien de notre investissement en formation à un<br />

niveau élevé : cet indicateur doit aussi être mis en évidence<br />

pour <strong>2009</strong> : 90 % de notre personnel a reçu au moins une<br />

formation en <strong>2009</strong>, avec une moyenne de 17h30 par personne<br />

formée.<br />

Le turn over est maîtrisé : 4,31 % pour l’ensemble du<br />

Groupe, le chiffre le plus faible constaté depuis 2004. La<br />

réduction de ce taux est un non coût pour l’entreprise. En<br />

effet, recruter et faire monter en charge un travailleur coûte<br />

cher, quel que soit le niveau de ce travailleur. Ce taux faible<br />

montre aussi la confiance du personnel dans nos sociétés,<br />

en cette période difficile.<br />

Par contre, la diminution de chiffre d’affaires global, rapportée<br />

à l’augmentation du nombre de travailleurs évoquée<br />

ci-dessus, a eu pour conséquence une diminution globale<br />

de la productivité par personne, la ramenant à un niveau<br />

tout juste supérieur à ceux de 2004 et 2006 (127 500 euros<br />

par unité de travail).<br />

Notre volonté est de maintenir intactes, en quantité comme<br />

en qualité, nos forces de travail. De ce fait, la masse salariale<br />

représente actuellement 41 % du chiffre d’affaires.<br />

Les dispositions d’ores et déjà prises pour l’année 2010<br />

(pas d’augmentation salariale, ralentissement de la croissance<br />

du personnel) ramèneront vraisemblablement ces<br />

indicateurs à des niveaux plus favorables en cas de reprise<br />

soutenue de l’activité économique.<br />

Indicateurs 2004 2005 2006 2007 2008 <strong>2009</strong><br />

Équivalents temps plein (en fi n d'année) 385,5 392 426,8 422,9 433,4 441,2<br />

AIVE 69,5 78,2 83,6 86,8 87,6 87,3<br />

<strong>Idelux</strong> 316 313,8 343,2 336,1 345,8 353,8<br />

Nombre de candidatures (spontanées, procédures internes et externes) 1 139 741 866 882 780 850<br />

Absentéisme (sans longues maladies et congés sans solde) 6,03 % 5,47 % 5,50 % 4,35 % 5,63 % 6,57 %<br />

Employés AIVE 1,73 % 3,82 % 3,58 % 2,47 % 3,13 % 3,28 %<br />

Employés <strong>Idelux</strong> 4,88 % 2,72 % 3,36 % 2,11 % 2,01 % 2,75 %<br />

Ouvriers <strong>Idelux</strong> 7,33 % 8,43 % 9,20 % 6,61 % 7,46 % 9,07 %<br />

Indicateurs de performance<br />

Productivité (CA/ETP fi n d'année) (en milliers d’euros) 126,9 133,8 125 139,9 149,5 127,5<br />

Maîtrise masse salariale (pourcentage de la masse salariale dans CA) 32 % 31 % 33 % 33 % 33 % 42 %<br />

Gestion des rémunérations (jours de retard pour paiement salaires) 0 0 0 0 0 0<br />

Implication formation (pourcentage de personnel ayant reçu une formation) 87 % 82 % 88 % 89 % 90 % 90,00 %<br />

Turn over (départs ETP/fi n d’année) 5,23 % 7,27 % 5,14 % 12,60 % 6,16 % 4,31 %<br />

AIVE 2,88 % 3,84 % 1,20 % 5,76 % 2,28 % 3,44 %<br />

<strong>Idelux</strong> 5,74 % 8,13 % 6,10 % 14,36 % 7,14 % 4,52 %


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

128<br />

Ardenne<br />

Logistics, PED,<br />

équipement<br />

des parcs,<br />

biométanisation…<br />

Le service<br />

Travaux a travaillé<br />

sur 40 dossiers<br />

d’avants-projets<br />

et de projets.<br />

Les travaux<br />

Dans le cadre des prestations réalisées pour les départements<br />

« maîtres d’ouvrage » des intercommunales,<br />

le service Travaux assure l’étude de projets, le suivi de<br />

l’exécution des travaux ainsi que des prestations de<br />

contrôle qualité et d’entretien technique du patrimoine.<br />

Étude de projets<br />

L’équipe pluridisciplinaire (deux chefs de projets, trois<br />

dessinateurs et une assistante) a travaillé sur 40 dossiers<br />

d’avant-projets et de projets. Ces dossiers représentent<br />

au total 14,5 millions d’euros d’investissements.<br />

Exemples :<br />

• la poursuite de l’aménagement du parc Ardenne<br />

Logistics, y compris le début de la mise en œuvre<br />

de la sécurisation du site par un dispositif antifranchissements<br />

et un réseau de caméras dômes<br />

mobiles (4 millions d’euros) ;<br />

Évolution des honoraires du bureau d’études <strong>Idelux</strong> (euros/an)<br />

900 000<br />

800 000<br />

700 000<br />

600 000<br />

500 000<br />

400 000<br />

300 000<br />

200 000<br />

100 000<br />

0<br />

Extérieurs et Divers<br />

<strong>Idelux</strong> / Tourisme - PAE<br />

<strong>Idelux</strong> / Traitement déchets<br />

<strong>Idelux</strong> / DDP<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 <strong>2009</strong><br />

• la construction de halls-relais et l’équipement<br />

d’infrastructures avec composantes « haute qualité<br />

environnementale » sur dix zones : Aye, Durbuy,<br />

Gouvy, Houffalize, Marche-en-Famenne, Saint-<br />

Hubert, Sterpenich, Tenneville, Vielsalm, Wellin<br />

(2 millions d’euros) ;<br />

• la poursuite du développement de la zone du PED y<br />

compris la création d’un troisième faisceau de quatre<br />

voies accompagné d’un chemin de roulements pour<br />

l’extension du Terminal liée au transbordement railroute<br />

(3 millions d’euros) ;<br />

• en collaboration avec le département Développement<br />

de projets d’<strong>Idelux</strong>, les études d’aménagement -<br />

avec notion de développement durable - des zones<br />

d’activités économiques de Latour et Recogne<br />

(3,2 millions d’euros).<br />

Pour le traitement des déchets, le service a collaboré<br />

à la poursuite de la mise en œuvre des équipements<br />

de l’installation de biométhanisation des déchets organiques<br />

à Tenneville (Investissement total de 15 millions<br />

d’euros).<br />

Il a aussi participé à la réalisation des travaux de modernisation<br />

et de relifting des installations de Habay et Tenneville<br />

(2 millions d’euros) ;<br />

Pour l’AIVE, le service a démarré les études de :<br />

• construction d’un réservoir et d’une station de<br />

pompage à Schockville-Heinstert (0,5 million<br />

d’euros) ;


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

129<br />

Suivi de travaux pour plus de 37 millions d’euros en <strong>2009</strong>, parmi lesquels :<br />

Galaxia, Ardenne Logistics, le Terminal Container, plusieurs stations<br />

d’épuration dont celle de Marche-en-Famenne, plusieurs infrastructures<br />

sur des parcs d’activités économiques, 61 dossiers d’égouttages…<br />

• mise en œuvre d’une source supplémentaire du site<br />

sourcier de la Saint-Jean à Meix-devant-Virton et d’un<br />

réservoir de stockage complémentaire à Robelmont<br />

(0,8 million d’euros).<br />

Suivi<br />

L’équipe « service contrôle » (quinze personnes, dont<br />

onze surveillants-contrôleurs) sécurise la réalisation des<br />

ouvrages en coordination avec les départements « maîtres<br />

d’ouvrages » et les bureaux d’études.<br />

Elle a effectué le suivi de travaux pour plus de 37 millions<br />

d’euros. Cette somme est à répartir sur plus de 110 chantiers<br />

en activité.<br />

Principales réalisations accompagnées en <strong>2009</strong> :<br />

• la mise en service du centre d’entreprises « Galaxia »<br />

de Libin, destiné aux applications spatiales, y compris<br />

la construction d’une infrastructure photovoltaïque<br />

(Investissement de 10 millions d’euros) ;<br />

Évolution du montant des travaux contrôlés (euros/an)<br />

40 000 000<br />

35 000 000<br />

30 000 000<br />

25 000 000<br />

20 000 000<br />

15 000 000<br />

10 000 000<br />

5 000 000<br />

0<br />

<strong>Idelux</strong> - Divers (immobilier, externes)<br />

<strong>Idelux</strong> - Tourisme, sport, patrimoine<br />

<strong>Idelux</strong> - DDP<br />

<strong>Idelux</strong> - Traitement déchets<br />

AIVE - Assainissement<br />

AIVE - Alimentation en eau<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 <strong>2009</strong><br />

• la poursuite de travaux pour la mise en œuvre du<br />

parc Ardenne Logistics et des extensions du Terminal<br />

Container d’Athus (5 millions d’euros) ;<br />

• la réalisation, dans le cadre du développement durable<br />

et de la haute qualité environnementale, d’infrastructures<br />

sur les zones d’Aubange, Durbuy, Gouvy, Marche-en-<br />

Famenne, PED, Saint-Hubert, Sterpenich, Tenneville,<br />

Vielsalm et Wellin (4,7 millions d’euros) ;<br />

• la poursuite des travaux relatifs à la mise à niveau<br />

(traitement tertiaire) de la station d’épuration de<br />

Marche-en-Famenne, d’une capacité de 30 000 EH<br />

(Investissement de 9 millions d’euros) ;<br />

• la poursuite de la construction des stations d’épuration de<br />

Corbion, Fronville, Rochehaut y compris les canalisations<br />

d’amenée des effluents ainsi que les collecteurs de Virton<br />

(Ton, Vire, Chevratte) (4 millions d’euros) ;<br />

• la fin des travaux et la mise en service des stations<br />

d’épuration de Florenville et Virton (investissement global<br />

de 9,6 millions d’euros) ;<br />

• le suivi <strong>partie</strong>l de 61 dossiers d’égouttage conjoints ou<br />

exclusifs (10 millions d’euros) ;<br />

• la surveillance, en partenariat avec le bureau d’études<br />

AIVE, de 22 chantiers de renouvellement et la pose<br />

de nouvelles conduites d’alimentation en eau sur une<br />

longueur totale de 17 kilomètres (3,2 millions d’euros).<br />

Le suivi financier est assuré par trois assistantes (plus de<br />

415 états d’avancement et le contrôle de 10 056 postes<br />

de quantités).


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

130<br />

Organiser la présence du Groupe<br />

dans plusieurs manifestations,<br />

produire des publications, outiller<br />

les services, animer le site internet<br />

… quelques unes des tâches<br />

du service communication<br />

La communication<br />

Le service communication du Groupe apporte un soutien<br />

aux pratiques de communication des intercommunales.<br />

Le fil rouge de son travail : apporter un maximum<br />

de cohérence et de professionnalisme à ces pratiques.<br />

www.idelux-aive.be<br />

En <strong>2009</strong>, le site Internet des intercommunales a reçu<br />

38 786 visites. Elles concernent 26 091 visiteurs.<br />

Au total, ces visiteurs y ont consulté l’équivalent de<br />

185 608 pages. L’ensemble de l’équipe de communication<br />

les met régulièrement à jour en français et dans<br />

les trois autres langues utilisées : l’allemand, l’anglais<br />

et le néerlandais.<br />

Le dispositif de référencement a été amélioré et un<br />

suivi hebdomadaire des statistiques de fréquentation<br />

est en place. De nombreuses améliorations, inhérentes<br />

à la jeunesse du site, ont encore été apportées. Nous<br />

avons intégré deux nouvelles fonctionnalités au site :<br />

la possibilité d’utiliser un outil de formulaires en ligne<br />

et d’y présenter des vidéos. Après près de deux ans<br />

d’utilisation, le service communication a évalué l’ergonomie<br />

du site. Plusieurs améliorations vont être mises<br />

en place en 2010.<br />

Communication de crise<br />

Les prémisses d’un dispositif de communication de crise<br />

ont été préparés, en lien avec le Directeur général et plusieurs<br />

services dont le SIPP, les ressources humaines...<br />

Un outil d’aide à la décision et des outils de communication<br />

sont en cours de conception et de réalisation :<br />

flash alerte, consignes au personnel, outils presse, page<br />

d’alerte sur le site internet, « kit d’urgence » pour la cellule<br />

de gestion & communication de crise…<br />

Ressources partagées<br />

Les rencontres mensuelles du Comité interdépartemental<br />

de communication (CIC) permettent de coordonner<br />

les pratiques de communication au sein du Groupe.<br />

C’est particulièrement le cas pour ce qui concerne la<br />

gestion du site internet, l’organisation d’événements<br />

comme notre présence à la Foire agricole de Libramont,<br />

au Salon des mandataires, notre contribution aux Godefroid,<br />

au salon « Les jeunes ont du talent »…<br />

Le programme de formation <strong>2009</strong> a permis de renforcer<br />

les compétences du service Communication. Principaux<br />

thèmes traités : comment choisir ses médias en<br />

fonction d’une stratégie de communication ; quelles<br />

sont les spécifi cités de la communication environnementale<br />

; comment réaliser une enquête, suivre une<br />

étude de marché ; comment utiliser les réseaux sociaux<br />

(Facebook…) au services de nos actions ?


RESSOURCES INTERNES<br />

RAPPORT ANNUEL<br />

<strong>2009</strong><br />

131<br />

Le service Communication du Groupe continue à<br />

accompagner les services dans la conception de nouveaux<br />

supports, d’une campagne de communication,<br />

dans la validation de leurs productions mais aussi dans<br />

leurs contacts avec la presse, la rencontre de nouveaux<br />

fournisseurs, de sources d’expertise, la rédaction de<br />

documents divers…<br />

Il a organisé la présence du Groupe à la Foire agricole<br />

de Libramont, au Juillet musical, au Salon des mandataires<br />

et s’est fortement impliqué dans la préparation<br />

des Godefroid et dans le montage de l’opération<br />

« Grappe Jeunes, les jeunes ont du talent ».<br />

Nouveaux outils<br />

Parmi les outils qui continuent à être mis à disposition<br />

de l’équipe de communication, six nouvelles fiches pratiques<br />

ont été conçues et diffusées. Un guide du protocole<br />

a été finalisé. La base de données de fournisseurs<br />

en communication, conçue en 2008 a été constituée<br />

en <strong>2009</strong>. Elle contient actuellement plusieurs centaines<br />

de contacts mis en commun. De même, une nouvelle<br />

base de données « presse » a été construite en <strong>2009</strong>.<br />

Elle a été mise à disposition des services concernés<br />

début 2010.


Éditeur responsable : René Delcomminette<br />

Crédit photos : Arnaud Quaranta,<br />

Kevin Manand, AIVE, <strong>Idelux</strong><br />

Mise en page : Ultraviolet.be<br />

<strong>Idelux</strong>-AIVE-<strong>Idelux</strong> Finances<br />

Drève de l’Arc-en-Ciel, 98<br />

B 6700 Arlon<br />

Tél. +32 (0)63 23 18 11<br />

Fax +32 (0)63 23 18 95<br />

www.idelux-aive.be<br />

NB. Les informations (données chiffrées, composition<br />

des organes de gestion) sont à jour au 31 décembre <strong>2009</strong>.

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