Rapport d'activités 2009 partie 2 (PDF) - Idelux
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AIVE<br />
Préserver le milieu récepteur ?<br />
Nos lieux de vie !<br />
La prise de conscience grandissante de la nécessité<br />
de préserver nos lieux de vie conforte l’AIVE dans sa mission<br />
de protection et de valorisation de l’environnement.<br />
Pour y parvenir, l’Intercommunale passe à l’action pour<br />
rationaliser au mieux ses besoins en énergie.<br />
Bien consciente que la préservation du milieu récepteur<br />
est l’affaire de tous, elle continue aussi à sensibiliser, à convaincre<br />
et à épauler : les communes, bien sûr, mais aussi les professionnels<br />
de la construction, la population et les jeunes.<br />
La tâche est immense et nous ne serons jamais<br />
trop nombreux pour la mener à bien.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
59
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
60<br />
Conseil d’administration AIVE<br />
au 31/12/<strong>2009</strong><br />
Parts communales<br />
BAIJOT Pol Bourgmestre, Daverdisse<br />
COLLETTE Benoît Conseiller communal, Saint-Hubert<br />
CREMER Jean-Claude Échevin, Bastogne<br />
DEWEZ Jean-Henry Vice-Président - Échevin, Hotton<br />
DORBAN Claude Conseiller communal, Musson<br />
FRANCOIS Pascal Vice-Président - Bourgmestre, Meix-devant-Virton<br />
GAUTHIER* Marc Bourgmestre, Tenneville<br />
JACQUEMIN Bernard Conseiller communal, Libramont<br />
LEFEBVRE Philippe Conseiller communal, Nassogne<br />
MARS Guy Conseiller communal, Vaux-sur-Sûre<br />
MASOIN-CHARLIER Véronique Échevine, Martelange<br />
MERTZ Grégory Conseiller communal, Aubange<br />
MOINET Bernard Président - Bourgmestre, Bertogne<br />
PAILLOT Jean-Pierre Conseiller communal, Virton<br />
PIERRET Jacques Bourgmestre, Bouillon<br />
STEIFER** Francis Conseiller communal, Libramont<br />
TANGHE Joël Bourgmestre, Sainte-Ode<br />
WUIDAR Robert Bourgmestre, Manhay<br />
YANS Michel Bourgmestre, Musson<br />
* Démissionnaire au 16 décembre <strong>2009</strong><br />
** Désigné administrateur par décicion de l’Assemblée générale du 16 décembre <strong>2009</strong><br />
Parts provinciales<br />
ALBERT Suzette Conseillère provinciale, Libramont<br />
BIORDI Véronique Présidente du Conseil provincial, Aubange<br />
BONTEMPS Philippe Conseiller provincial, Durbuy<br />
DEOM Roland Conseiller provincial, Libramont<br />
FAGNERAY Catherine Conseillère provinciale, Neufchâteau<br />
GUILLAUME Marie-Hélène Conseillère provinciale, Herbeumont<br />
HARDY Michel Conseiller provincial, Bertrix<br />
JACQUET Michel Conseiller provincial, Érezée<br />
NOTET-SONNET Martine Conseillère provinciale, Vaux-sur-Sûre<br />
PONCELET Isabelle Députée provinciale, Habay-la-Neuve<br />
SCHOPPACK Aimé Conseiller provincial, Chiny<br />
THÉODORE Sylvie Conseillère provinciale, Florenville<br />
Observateurs<br />
DEWART Christina Écolo<br />
LECLERC Michel FGTB<br />
LOUVIAUX Michel CSC
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
61<br />
Éditorial<br />
La transversalité fait <strong>partie</strong> de notre quotidien<br />
Comme chaque année, l’AIVE fait le point sur les réalisations de l’année écoulée. Intimement lié au plan stratégique<br />
de l’Intercommunale, ce rapport annuel dresse l’état de nos actions, toutes matières confondues. Et plus que jamais,<br />
la transversalité fait <strong>partie</strong> de notre quotidien !<br />
La création d’une AIVE rassemblant les matières environnementales, tant au niveau de la gestion des eaux usées que<br />
des déchets, en est le symbole. <strong>2009</strong> a vu naître l’Association Intercommunale pour la protection et la Valorisation de<br />
l‘Environnement. Cette nouvelle structure permettra à l’avenir d’optimiser la coordination et la gestion des matières<br />
environnementales dans notre territoire d’activités. De nombreuses synergies ont d’ailleurs déjà vu le jour dans des<br />
domaines tels que la cogénération, la sensibilisation ou encore la lutte contre les incivilités.<br />
Encore et toujours, il s’agit avant tout d’environnement, comme notre engagement EMAS est là pour nous le rappeler.<br />
Trois nouvelles stations d’épuration enregistrées ; une politique environnementale qui inclut désormais les économies<br />
d’énergie ; la diffusion de plus en plus large des performances environnementales en ligne et dans nos publications<br />
… les initiatives ne manquent pas pour souligner notre démarche qualité !<br />
En termes d’assainissement collectif, 72 stations d’épuration équipent la province de Luxembourg. Le bon<br />
fonctionnement et l’entretien quotidien de ces ouvrages reviennent au mérite des équipes d’Exploitation. Un compterendu<br />
détaillé de ce travail est publié chaque année dans le Déclaration environnementale du service Exploitation.<br />
L’assainissement autonome a, lui aussi, connu son lot d’évolutions en <strong>2009</strong>. Entre autres précisions réglementaires,<br />
le Gouvernement wallon a attribué la responsabilité des contrôles à l’installation de systèmes d’épuration individuelle<br />
aux Organismes d’Assainissement agréés. C’est notre service d’Aide aux communes qui se charge désormais de<br />
réaliser ces contrôles en province de Luxembourg. Les conseillers en environnement étaient déjà en charge des<br />
études de zones prioritaires. Ils sont également à l’origine de plusieurs publications sur le sujet : articles, brochures,<br />
pages web à destination des professionnels comme des particuliers. Cette expertise de la part du service d’Aide aux<br />
communes est aujourd’hui reconnue bien au-delà de nos limites provinciales.<br />
Notons que ce service d’Aide aux communes a fêté ses dix années d’existence en <strong>2009</strong>. Les conseillers ont soufflé<br />
les bougies entourés de représentants de nos communes, bien entendu !<br />
En matière de cartographie informatique, ou de géomatique, l’actualité <strong>2009</strong> était elle aussi bien chargée. Suite à<br />
l’appel de projets lancé par le Ministre wallon des Affaires intérieures et de la Fonction publique, le Groupement a<br />
porté un dossier d’investissement pour compte de 23 Communes. Un cadastre des cimetières a été programmé et<br />
réalisé, ce qui enrichit le contenu de l’outil cartographique d’un volet inédit.<br />
Depuis, plusieurs autres communes ont formulé la demande pour bénéficier elles aussi de ce nouvel apport à leur<br />
outil cartographique.<br />
Enfin, l’AIVE s’implique dans plusieurs projets transfrontaliers. Dans des domaines aussi variés que la sécurisation<br />
de l’approvisionnement en eau potable ou la prévention des crues et la gestion des eaux pluviales, elle participe au<br />
développement durable, avec le concours de ses homologues français et luxembourgeois.<br />
Bernard Moinet,<br />
Président de l’AIVE
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
62<br />
Implantation<br />
des stations certifiées<br />
EMAS<br />
Barvaux Bomal<br />
Dubuy Villers-<br />
Sainte-Gertrude<br />
Barvaux Closeries<br />
Vielsalm<br />
Hotton<br />
Aye<br />
Bourdon<br />
Marche en<br />
Famenne<br />
Warizy<br />
Samrée<br />
La Roche<br />
Fraiture<br />
Gouvy<br />
Nadrin<br />
Nassogne<br />
Houffalize<br />
Lesterny<br />
Champlon<br />
Wellin<br />
Resteigne<br />
Laneuville au Bois<br />
Noville<br />
Halma<br />
Bourcy<br />
Haut-Fays Wimbe<br />
Haut-Fays Sclassin<br />
Maissin<br />
Libin<br />
Bras<br />
Freux<br />
Bastogne<br />
Meuse<br />
Bastogne<br />
Rhin<br />
Carlsbourg<br />
Libramont Lhomme<br />
Libramont Vierre<br />
Vaux-sur-Sûre<br />
L’AIVE confi rme son enregistrement de<br />
66 stations d’épuration et l’étend à trois nouvelles<br />
stations : Hotton, Florenville et Izel.<br />
EMAS*<br />
Bertrix Blézy<br />
Bertrix Courbeure<br />
Bertrix Lagunage<br />
Noirefontaine<br />
Auby-sur-Semois<br />
Neufchâteau<br />
Saint-Médard<br />
Bouillon<br />
Herbeumont<br />
Florenville<br />
Izel<br />
Mandelavaux<br />
Han<br />
Saint-Vincent<br />
Gérouville<br />
Fauvillers<br />
Habay-la-Neuve<br />
Habay-la-Vieille<br />
Saint-Léger<br />
Fouches<br />
Meix-le-Tige<br />
Arlon<br />
Bonnert<br />
Frassem<br />
Waltzing<br />
Autelhaut<br />
Wolkrange<br />
Hondelange Sélange<br />
Musson<br />
Aubange<br />
Athus<br />
D’année en année, le personnel de l’AIVE maintient le dynamisme<br />
de son système de management environnemental<br />
au sein du service Exploitation.<br />
L’AIVE dispose d’un enregistrement EMAS depuis 2004.<br />
Le cycle de vérification du système de management de<br />
l’environnement s’étalant sur trois ans, <strong>2009</strong> clôture ainsi<br />
le second cycle de maintien et d’amélioration continue du<br />
système mis en place.<br />
Un tiers des stations d’épuration est ainsi passé au crible<br />
chaque année pour en vérifier la conformité réglementaire<br />
(24 stations vérifiées en <strong>2009</strong>) et le respect des contraintes<br />
environnementales propres au site. La conformité réglementaire<br />
se traduit aussi par l’introduction et le suivi des<br />
permis d’environnement des ouvrages. Dans ce contexte,<br />
l’AIVE a réintroduit les permis d’environnement d’une<br />
dizaine d’ouvrages en <strong>2009</strong>.<br />
L’implication du personnel d’exploitation à la gestion de<br />
l’environnement est vérifiée annuellement lors des multiples<br />
audits internes réalisés de mars à avril. Quinze audits<br />
internes ont ainsi été réalisés en <strong>2009</strong>. Plus de 57 actions<br />
d’améliorations en sont ressorties.<br />
En <strong>2009</strong>, la politique environnementale de l’AIVE s’est<br />
enrichie d’un nouvel axe de développement : l’utilisation<br />
rationnelle de l’énergie.<br />
Ce nouvel axe a déjà été traduit dans un objectif environnemental<br />
concret : remplacer les diffuseurs d’aération sur<br />
quelques sites où les consommations énergétiques du système<br />
d’aération étaient particulièrement marquées.<br />
Ces actions ont permis à l’AIVE de maintenir l’enregistrement<br />
EMAS des sites déjà enregistrés en 2008 (66 stations<br />
d’épuration) et d’ajouter à ceux-ci trois ouvrages nouvellement<br />
mis en service : les stations de Hotton (4 000 équivalents<br />
habitants), de Florenville (6 000 équivalents habitants)<br />
et d’Izel (4 000 équivalents habitants).<br />
La parfaite synergie entre les services Exploitation et<br />
Investissements de l’AIVE facilite grandement l’intégration<br />
de nouveaux ouvrages dans le système de management<br />
environnemental. Cette synergie permet de prendre en<br />
compte les contraintes réglementaires et environnementales<br />
liées à la certification EMAS dès l’élaboration du cahier<br />
des charges.<br />
La station de Dampicourt - dont la réception provisoire<br />
a été donnée fin <strong>2009</strong> - est la dernière station de grande<br />
taille (18 500 équivalents habitants) à être mise en service<br />
dans la province. Tant dans sa phase de construction que<br />
de mise en service, elle a bénéficié d’un suivi particulier des<br />
services Exploitation et Investissement pour préparer au<br />
mieux l’intégration de celui-ci dans le scope EMAS en 2010.<br />
* EMAS (Environnemental Management and Audit Scheme) est un concept<br />
issu de la politique environnementale européenne. Les organisations ou<br />
les entreprises qui l’adoptent s’engagent dans une politique volontariste<br />
(au-delà des contraintes réglementaires) pour améliorer leurs résultats en<br />
matière d’environnement. Le système a intégré la norme ISO 14001.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
63<br />
L’AIVE recherche des solutions pour épurer les eaux<br />
usées des petites collectivités (sur ce plan, projet<br />
d’assainissement par fi ltres plantés de roseaux à<br />
écoulement vertical à Hollange - 250 EH).<br />
Axes novateurs<br />
Agriculture : gestion des rejets<br />
L’AIVE s’est fixé comme objectif de sensibiliser les<br />
exploitants agricoles à la protection des cours d’eau<br />
en relation avec l’abreuvement du bétail. Ses services<br />
ont analysé le contexte réglementaire. Ils ont recensé<br />
les initiatives de sensibilisation relatives à l’accès du<br />
bétail aux cours d’eau. Par ailleurs, le Ministre wallon<br />
de l’Agriculture, de la Ruralité, de l’Environnement et<br />
du Tourisme a été sensibilisé aux difficultés de mise en<br />
œuvre de la législation actuelle.<br />
Assainissement en milieu rural :<br />
traitement approprié<br />
L’application du concept de développement durable<br />
implique de concevoir des stations d’épuration adaptées<br />
à leur environnement, notamment en veillant à<br />
limiter leur consommation énergétique.<br />
La station d’épuration de Hollange (250 équivalents<br />
habitants-EH) fait <strong>partie</strong> du programme d’assainissement<br />
des agglomérations de moins de 2 000 EH.<br />
L’option retenue est l’assainissement par filtres plantés<br />
de roseaux à écoulement vertical. Cette solution est<br />
particulièrement bien adaptée aux petites collectivités.<br />
Économe en énergie, elle s’intègre harmonieusement<br />
dans l’environnement. Deux autres projets, basés sur le<br />
même principe, sont à l’étude : la station d’épuration de<br />
Straimont (300 EH) et celle de Martilly (200 EH).<br />
L’AIVE a ainsi participé à une rencontre technique organisée<br />
par le réseau français « Idéal » sur cette thématique<br />
(02 décembre <strong>2009</strong>). Cette rencontre visait à :<br />
• suivre les dernières évolutions pour concevoir<br />
des stations d’épuration qui mettent en œuvre les<br />
macrophytes,<br />
• prendre connaissance des retours d’expériences sur<br />
la technique des filtres plantés de roseaux pour suivre<br />
au mieux la construction de la station d’épuration de<br />
Hollange (250 EH) qui débutera en mai 2010.<br />
Ces techniques peuvent aussi servir à la mise en place<br />
de traitements appropriés, tels que les zones tampon<br />
boisées (saule, bambou…) - ou zones de dissipation -<br />
pour atteindre l’objectif de zéro rejet en eaux de surface<br />
dans des situations particulièrement contraignantes. Un<br />
autre intérêt des zones de dissipation est la production<br />
de biomasse.<br />
Énergies renouvelables<br />
Le groupe de travail Énergies a continué son action<br />
d’analyse et d’expertise technique pour réduire l’impact<br />
énergétique des ouvrages de l’AIVE. En <strong>2009</strong>, cela s’est<br />
traduit par l’adaptation du standard électrique, avec une<br />
attention particulière pour les postes les plus énergivores<br />
(surpresseurs, relevages…).<br />
Le monitoring des ouvrages a déjà permis de commencer<br />
le remplacement de moteurs classiques par des<br />
moteurs de type EFF1 - une nouvelle génération de
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
64<br />
Vue du digesteur de Bastogne. Le gaz qu’il<br />
produit est valorisé sous forme de chaleur.<br />
L’AIVE promeut de nouvelles pratiques<br />
de gestion des eaux pluviales pour en limiter<br />
les impacts négatifs sur l’environnement.<br />
L’AIVE veut réduire<br />
l’impact énergétique<br />
de ses ouvrages.<br />
matériel issue des dernières applications en matière<br />
d’économies d’énergie.<br />
Coopération au développement<br />
Avec le partenariat des communes d’Étalle et d’Habay,<br />
l’AIVE a présenté un dossier à l’éligibilité du programme<br />
de coopération Nord-Sud.<br />
Ce projet intitulé « KOOM LA VIIM » (L’eau, c’est la<br />
vie) avait pour objet l’amélioration de l’accès à l’eau<br />
potable (réhabilitation de dix puits) pour les habitants<br />
de la commune de Bakata au Burkina Faso.<br />
Ce dossier n’a malheureusement pu être retenu cette<br />
année. En cause, le budget limité et le nombre important<br />
de dossiers déposés, plus particulièrement dans<br />
le domaine de l’eau.<br />
En coordination avec WBI (Wallonie-Bruxelles International),<br />
l’AIVE a décidé d’introduire à nouveau ce dossier<br />
en 2010. L’objectif : solliciter l’intervention créée depuis<br />
peu spécifiquement pour le domaine de l’eau intitulée<br />
« Fonds de solidarité internationale pour l’eau ».<br />
Gestion des eaux pluviales<br />
Les eaux pluviales sont généralement évacuées par<br />
le réseau de collecte où elles se mélangent aux eaux<br />
usées. Par ailleurs, le développement de l’urbanisation<br />
génère un accroissement significatif des zones imperméabilisées,<br />
ce qui amplifie les débits qui viennent rapidement<br />
gonfler les cours d’eau.<br />
L’AIVE a dès lors poursuivi son travail d’étude et de<br />
sensibilisation aux pratiques alternatives de gestion des<br />
eaux pluviales pour en limiter les impacts environnementaux<br />
qualitatifs et quantitatifs :<br />
• participation à divers colloques et formations en<br />
Belgique et en France ;<br />
• recherche et compilation d’informations générales et<br />
techniques (internet, revues, littérature) ;<br />
• proposition d’un concept pour la bonne gestion<br />
des eaux pluviales en province de Luxembourg, à<br />
approuver en interne par l’AIVE ;<br />
• finalisation de l’étude d’un circuit didactique « eaux<br />
pluviales » à aménager à la station d’épuration de<br />
Marche-en-Famenne ;<br />
• poursuite de la rédaction d’un mémento « eaux<br />
pluviales » à destination des décideurs publics,<br />
promoteurs de projets et particuliers ;<br />
• initiation d’une réfl exion pour la gestion des eaux<br />
pluviales dans les zones d’activités économiques ;<br />
• début d’un inventaire des éléments de législation<br />
relatifs aux eaux pluviales en Région wallonne.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
65<br />
Pour sensibiliser un large public aux enjeux de l’eau,<br />
l’AIVE propose diverses animations pédagogiques.<br />
Communication et sensibilisation<br />
Pistes pour développer le concept de classes d’eau<br />
> ANIMATIONS PÉDAGOGIQUES<br />
ASSOCIÉES AUX VISITES DE STATION D’ÉPURATION<br />
Pour sensibiliser un large public au cycle anthropique<br />
de l’eau et aux enjeux qui y sont liés, l’AIVE assure<br />
depuis de nombreuses années des visites de ses stations<br />
d’épuration. Vu le succès de ces visites après du<br />
public scolaire (90 % des visiteurs), l’AIVE a décidé<br />
d’élargir le concept en proposant un ensemble cohérent<br />
d’animations pédagogiques en lien avec la visite des<br />
ouvrages.<br />
Pour développer ces animations, l’AIVE a initié courant<br />
<strong>2009</strong> une collaboration avec la Haute École Blaise<br />
Pascal. Elle table ainsi sur les acquis d’une solide expérience<br />
et de compétences pédagogiques.<br />
> BENJAMINS EN ENVIRONNEMENT<br />
L’AIVE s’est inscrite comme partenaire de la Province<br />
pour le projet « Benjamins en environnement ». Ce partenariat<br />
permet d’informer les écoles primaires de ses<br />
activités de sensibilisation. Dans le cadre de ce projet,<br />
l’AIVE était présente au salon des nouveautés pédagogiques<br />
pour l’éducation à l’environnement à la Haute<br />
École Blaise Pascal (14 octobre <strong>2009</strong>). Le but de ce<br />
salon : faire découvrir aux enseignants les nombreuses<br />
activités en rapport avec l’éducation à l’environnement<br />
disponibles dans la province.<br />
> STATION D’ÉPURATION DE MARCHE-EN-FAMENNE<br />
PLATE-FORME DIDACTIQUE<br />
L’AIVE met en place une plate-forme didactique dédiée<br />
à l’assainissement autonome et à la gestion des eaux<br />
pluviales dans le cadre des travaux de mise à niveau<br />
de la station d’épuration de Marche-en-Famenne. Ce<br />
projet s’inscrit dans l’objectif de sensibilisation des particuliers,<br />
du public scolaire, des communes, des auteurs<br />
de projets et des professionnels de la construction aux<br />
composantes du cycle anthropique de l’eau et à leurs<br />
implications concrètes dans leurs domaines d’activités.<br />
La plate-forme didactique complètera utilement les<br />
visites de la station que l’AIVE assure régulièrement.<br />
<strong>2009</strong> a permis de finaliser l’étude de ce projet : schéma<br />
d’implantation et d’équipement de la plateforme, canevas<br />
du déroulement du circuit de visite, élaboration du<br />
budget… Pour réaliser cette plateforme, un subside de<br />
25 000 euros a été obtenu auprès du Ministre wallon<br />
chargé de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire<br />
et de la Mobilité.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
66<br />
RÉPARTITION DES RÉGIMES D’ASSAINISSEMENT<br />
Assainissement<br />
autonome 23 %<br />
Assainissement<br />
collectif futur<br />
10,5 %<br />
Assainissement<br />
transitoire<br />
0,6 %<br />
Application de gestion des eaux usées<br />
à la parcelle : vue du volet SIG<br />
Assainissement<br />
collectif inscrit<br />
au programme<br />
2005 - <strong>2009</strong><br />
7,8 %<br />
Assainissement<br />
collectif en<br />
construction<br />
4,1 %<br />
Assainissement<br />
collectif<br />
existant 54 %<br />
Aide aux communes<br />
Analyser la législation. Appréhender les implications<br />
pratiques pour les communes, les particuliers et autres<br />
acteurs de terrain. Faciliter son application par des<br />
outils et services spécifiques.<br />
Sensibiliser, informer, former… telles sont les missions<br />
du service d’Aide aux communes depuis dix ans.<br />
Cet anniversaire a été fêté avec les communes lors d’une<br />
demi-journée d’information en novembre <strong>2009</strong>. Cette<br />
rencontre a permis de faire le point sur les actions entreprises<br />
en dix ans et d’esquisser les pistes pour l’avenir.<br />
Les sous-bassins<br />
hydrographiques<br />
en Luxembourg belge<br />
Une collecte performante<br />
pour préserver le milieu récepteur<br />
Le service d’Aide aux communes a développé l’application<br />
de Gestion des eaux usées à la parcelle.<br />
En centralisant les données relatives à l’assainissement<br />
de chaque habitation, elle permet d’appréhender rapidement<br />
leur mise en conformité, notamment en ce qui<br />
concerne l’obligation de raccordement à l’égout.<br />
En <strong>2009</strong>, des améliorations significatives ont été apportées<br />
à cette application, notamment en termes d’ergonomie<br />
et de performances.<br />
L’application a fait l’objet d’une promotion particulière.<br />
Elle a notamment été présentée à la séance anniversaire<br />
des dix ans du service. Huit communes en ont<br />
demandé l’accès, ce qui porte à quatorze le nombre<br />
de communes utilisant cette application.<br />
Des séances de formation ont été organisées fin <strong>2009</strong>.<br />
Les utilisateurs ont pu découvrir et manipuler les interfaces<br />
et les outils disponibles. Ils ont pu s’exercer à y<br />
intégrer leurs propres données. 35 personnes de 13<br />
communes ont participé à ces formations.<br />
Sous-bassin hydrographique de l’Amblève<br />
Sous-bassin hydrographique de l’Ourthe<br />
Sous-bassin hydrographique de la Lesse<br />
Sous-bassin hydrographique de la Semois-Chiers<br />
Sous-bassin hydrographique de la Moselle
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
67<br />
Le service d’Aide aux communes contrôle<br />
l’installation des systèmes d’épuration individuelle.<br />
La proximité avec les communes<br />
Les communes ont été informées des nouvelles dispositions<br />
en matière de contrôle des systèmes d’épuration<br />
individuelle. L’AIVE a diffusé des articles synthétisant les<br />
nouveautés réglementaires en assainissement autonome<br />
via les bulletins communaux et les bulletins de liaison des<br />
contrats de rivière. Les commissaires voyers ont été informés<br />
de ces nouveautés lors d’une réunion d’information<br />
qui s’est tenue le 28 août.<br />
L’AIVE est régulièrement consultée pour remettre des avis<br />
sur les permis d’urbanisme, de lotir, permis d’environnement<br />
et autres. Ces demandes d’avis sont en augmentation<br />
constante : en <strong>2009</strong>, l’AIVE a traité 184 demandes<br />
de ce type.<br />
Par ailleurs, l’AIVE a participé au groupe de travail mis en<br />
place par Aquawal et l’Union des villes et des communes<br />
de Wallonie (UVCW) pour élaborer un modèle de règlement<br />
communal d’égouttage. Ce projet de règlement a été<br />
présenté aux communes à Namur le 4 mars <strong>2009</strong> dans le<br />
cadre des Premières Assises régionales de l’eau.<br />
Organisées à l’initiative d’Aquawal et de l’UVCW, elles ont<br />
connu un franc succès, réunissant plus de 260 participants.<br />
À cette occasion, l’AIVE a présenté un exposé sur<br />
la mise en œuvre de l’assainissement autonome groupé.<br />
Informer et sensibiliser<br />
Les conseillers en environnement ont animé de nombreuses<br />
rencontres avec le public scolaire et le grand public :<br />
• À l’occasion des Journées wallonnes de l’eau les<br />
6, 7 et 8 mars :<br />
- visites des systèmes d‘épuration individuelle<br />
didactiques de Remichampagne et Xaimont, en<br />
collaboration avec le Parc naturel de la Haute-Sûre<br />
et de la Forêt d’Anlier,<br />
- ouverture aux écoles de la station d’épuration de<br />
Resteigne,<br />
- conférence sur l’entretien des systèmes d’épuration<br />
individuelle à Vielsalm, en collaboration avec le<br />
contrat de rivière Amblève ;<br />
• Ouverture de la station d’épuration de Bouillon à<br />
l’occasion du week end « Bienvenue » du 21 mars ;<br />
• Animations lors de la Foire agricole de Libramont :<br />
jeux en bois sur la thématique de l’eau, expériences<br />
sur l’épuration des eaux, information grand public…<br />
La participation de l’AIVE aux Journées en forêt, en<br />
partenariat avec la SWDE et le Polygone de l’eau, a<br />
permis de présenter le cycle de l’eau aux promeneurs<br />
durant deux journées supplémentaires ;<br />
• Plus de 1 200 visiteurs ont été accueillis dans les<br />
stations de l’AIVE en <strong>2009</strong> (80 visites). Les systèmes<br />
d’épuration individuelle didactiques ont aussi fait l’objet<br />
de plusieurs visites ;<br />
• Plus particulièrement, l’inauguration de la station<br />
d’épuration de Florenville a permis d’y accueillir un
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
68<br />
Outre les circuits didactiques qui sont mis en place sur plusieurs<br />
stations d’épuration et la publication de brochures, l’AIVE valorise<br />
de plus en plus la diffusion d’informations par son site internet.<br />
Les conseillers en environnement ont animé de nombreuses rencontres<br />
avec le public scolaire et le grand public pour les informer et les sensibiliser.<br />
public nombreux composé des enfants de la localité<br />
le vendredi et de l’ensemble de la population le<br />
dimanche.<br />
En <strong>2009</strong>, l’AIVE a poursuivi la diffusion de ses brochures.<br />
Les thèmes qu’elle y développe vont de l’assainissement<br />
des eaux usées à la protection des zones officielles de<br />
baignade en province de Luxembourg.<br />
Toutes les publications sont tenues à jour en regard des<br />
évolutions fréquentes de la législation. Six publications<br />
ont de ce fait été adaptées à plusieurs reprises en <strong>2009</strong> :<br />
• « Vos eaux usées : assainissement collectif &<br />
assainissement autonome »<br />
• « L’assainissement autonome : la prime régionale à<br />
l’installation d’un système d’épuration individuelle »<br />
• « Les étapes à suivre pour le placement d’un système<br />
d’épuration individuelle (SEI) soumis à déclaration »<br />
• « Agriculture et protection des ressources en eau» et<br />
le « Guide Vert »<br />
• « Les zones de baignade offi cielles en Luxembourg<br />
belge »<br />
• « Le Mémento de l’agent communal »<br />
• Une analyse des usages de nos lecteurs a permis<br />
de préciser les modes de diffusion attendus : lecture<br />
sur papier, lecture en ligne, impression domestique…<br />
Cette approche permettra en 2010 de limiter le<br />
recours au papier tout en optimisant les publications<br />
pour les autres modalités d’utilisation. En guise<br />
d’expérience pilote, plusieurs brochures sont déjà<br />
disponibles au format « .swf » dont l’ergonomie<br />
encourage le lecteur internaute à limiter l’impression<br />
des documents qu’il veut consulter.<br />
Notons aussi la sortie du DVD réalisé dans le cadre<br />
d’Aquawal : « Le voyage de l’eau ». Ce document à<br />
vocation didactique propose de suivre Jamy (« C’est<br />
pas sorcier ») et Sophie dans leur découverte du cycle<br />
anthropique de l’eau en Région wallonne.<br />
La déclaration environnementale <strong>2009</strong> complète cette<br />
collection. Comme chaque année, le service Exploitation<br />
de l’AIVE y présente ses résultats environnementaux<br />
et ses objectifs pour l’année à venir.<br />
Lors de la production de ces brochures, une attention<br />
particulière a été portée à l’origine du papier - gestion<br />
durable de la forêt - et à la nature des encres utilisées<br />
- encres végétales. Ces brochures sont distribuées par<br />
l’AIVE, en ligne ou à la demande, de même que dans les<br />
44 maisons communales en province de Luxembourg.<br />
Régimes<br />
d’assainissement<br />
Région<br />
wallonne<br />
Province de<br />
Luxembourg<br />
Population % Population %<br />
Collectif (2000 EH et + (Ia)) 2.635.303 78,30 125.773 49,90<br />
Collectif (< 2000 EH (Ib)) 294.652 8,60 66.829 26,50<br />
Sous-total : collectif 2.929.955 86,90 192.602 76,40<br />
Autonome (zone urbanisable) 265.278 8,00 47.159 18,70<br />
Autonome (habitat dispersé) 132.128 3,80 10.182 4,30<br />
Autonome communal 2.079 0,10 142 0,10<br />
Sous-total : autonome 399.485 11,90 58.114 23,00<br />
Transitoire 38.308 1,20 1.452 0,60<br />
Total général 3.367.749 100 252.295 100
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
69<br />
Des solutions sont étudiées et mises en place pour éviter<br />
la crue de cours d’eaux suite à des pluies abondantes<br />
et les dégâts qui les accompagnent souvent.<br />
Partenariats<br />
Interreg<br />
À l’échelon européen, l’AIVE est toujours bien présente<br />
dans les partenariats transfrontaliers, avec quatre projets<br />
en cours dans le cadre du programme Interreg IV<br />
Grande Région. En déclinaison du plan stratégique,<br />
trois de ces projets concernent directement l’axe novateur<br />
de gestion des eaux pluviales.<br />
Les dossiers de demande de concours Feder ont été<br />
constitués en collaboration avec les partenaires internationaux<br />
(définition des actions à mener, des budgets<br />
et du calendrier).<br />
Projet 1. « Prévention des crues dans le<br />
bassin hydrographique de la Chiers, de<br />
la Messancy et du Ton - deuxième phase<br />
de réalisations » (Partenaires : Syndicat<br />
intercommunal d’aménagement de la Chiers<br />
et Direction des cours d’eau non navigables)<br />
Le Comité de sélection a approuvé ce dossier le<br />
28 avril, pour un montant de subvention Feder de<br />
1 900 773 euros. Le cofinancement national est assuré<br />
par la Région wallonne.<br />
Le projet consiste à réaliser les études de projets pour<br />
la construction de bassins écrêteurs de crues en Belgique<br />
et en France. Le cahier spécial des charges a été<br />
élaboré et publié au niveau européen. La désignation de<br />
l’auteur de projet est prévue pour début 2010.<br />
Plusieurs problématiques contraignent l’exécution du<br />
projet. Elles ont été étudiées en profondeur en <strong>2009</strong> :<br />
recherche de solutions juridiques pour la réalisation<br />
des emprises dans le cadre de la lutte contre les<br />
inondations, compatibilité des bassins écrêteurs de<br />
crues avec les objectifs Natura 2000, coordination des<br />
objectifs hydrauliques sur le bassin hydrographique<br />
transfrontalier…<br />
Projet 2. « Établissement d’un schéma directeur<br />
transfrontalier de gestion des eaux usées<br />
autour des territoires adjacents de l’AIVE (BE)<br />
et de la CC2R (FR) & études techniques de<br />
réalisation des ouvrages d’assainissement<br />
qui en découlent » (Partenaire : Communauté<br />
de communes des deux rivières)<br />
Le Comité de sélection Interreg a approuvé ce dossier<br />
le 29 octobre, pour un montant de subvention FEDER<br />
de 187 923 euros. Le cofinancement national est assuré<br />
par la Région wallonne et la SPGE.<br />
Une étude d’orientation technico-économique et environnementale<br />
a été réalisée par le bureau Eureco. Elle<br />
permettra de dégager un schéma directeur approuvé<br />
par les deux partenaires transfrontaliers et de défi nir<br />
précisément les sites d’implantation des ouvrages de<br />
traitement.<br />
Les ouvrages seront ensuite étudiés par un auteur de<br />
projet extérieur : le bureau TPF Utilities. Il a été désigné<br />
par marché public européen fin <strong>2009</strong>.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
70<br />
Les réseaux<br />
d’adduction<br />
Ci-dessus et page suivante : sécurisation de l’approvisionnement<br />
en eau de la région d’Aubange - Messancy (Wolkrange)<br />
Centres de production<br />
Réservoirs<br />
Conduites principales<br />
Projet 3. « Établissement de schémas directeurs<br />
pour la gestion intégrée des eaux usées et des<br />
eaux pluviales sur le territoire transfrontalier du<br />
bassin hydrographique de l’Eisch » (Partenaires :<br />
Syndicat intercommunal de dépollution des eaux<br />
résiduaires de l’Ouest, commune de Steinfort)<br />
Le dossier de demande de concours Feder a été déposé le<br />
21 septembre <strong>2009</strong>. Il est toujours en cours d’instruction.<br />
L’étude des schémas directeurs sera confiée à deux<br />
bureaux d’études extérieurs. L’AIVE a entamé en <strong>2009</strong> la<br />
rédaction des cahiers des charges, en collaboration avec<br />
l’Administration luxembourgeoise de la gestion de l’eau.<br />
Des contacts ont été pris avec le commissaire de district<br />
luxembourgeois et avec le secrétariat général de l’Union<br />
économique Benelux pour étudier la nécessité et, dans<br />
l’affirmative, la façon de rédiger une convention de coopération<br />
transfrontalière pour ces deux marchés.<br />
En tant qu’opérateur chef de file des trois projets, l’AIVE<br />
poursuit par ailleurs son travail d’encadrement, de coordination<br />
et de gestion administrative et financière au niveau<br />
du Feder.<br />
Ces projets confirment ainsi la dynamique de coopération<br />
Wallonie-Lorraine-Luxembourg que l’AIVE cherche<br />
constamment à développer.<br />
Projet 4. « Amélioration et sécurisation de<br />
l’approvisionnement en eau potable par<br />
interconnexion des réseaux d’adduction belgofrançais<br />
de la région de Meix-devant-Virton et<br />
Virton (Wallonie-Arrondissement de Virton) –<br />
Thonne-la-Long et Avioth (Lorraine-Meuse) »<br />
Ce projet a été approuvé par le comité de sélection<br />
Feder du 03 décembre 2008 dans le cadre du programme<br />
Interreg IVA « Grande Région ». Le bureau<br />
d’études de l’AIVE a entamé les études des différents<br />
projets constituant ce dossier. L’investissement à réaliser<br />
est de l’ordre de 2,5 millions d’euros HTVA.<br />
Groupement luxembourgeois<br />
de production et de distribution d’eau<br />
L’activité du Groupement s’est poursuivie en <strong>2009</strong> :<br />
• par le suivi de la gestion du service de distribution<br />
d’eau des parcs industriels (investissements,<br />
tarification…). Il a aussi examiné l’intégration des<br />
réseaux des nouvelles zones dans le service.<br />
• par la poursuite du plan directeur relatif à l’adduction du<br />
Nord-Luxembourg - Région de Marche-en-Famenne.<br />
• par la poursuite et la mise à jour des schémas<br />
directeurs production/distribution en y englobant les<br />
marchés conjoints ou coordonnés.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
71<br />
Les producteurs<br />
distributeurs<br />
Communes indépendantes<br />
Propriété et gestion : SWDE<br />
Intercommunale des Eaux du Condroz<br />
Zones d’activités d’<strong>Idelux</strong><br />
En <strong>2009</strong>, le Groupement a progressé sur la sécurisation<br />
de l’alimentation en eau du territoire de la province de<br />
Luxembourg. Cet objectif a été réalisé en exécution de la<br />
stratégie définie par le groupement d’intérêt économique<br />
luxembourgeois.<br />
• Réalisation d’études et/ou de travaux définis dans les<br />
différents plans directeurs :<br />
- Adduction du Nord-Luxembourg :<br />
- Travaux de pose de la canalisation de renforcement<br />
entre le captage de la Cressonnière (Barvaux) et le<br />
réservoir des Eresses (Durbuy).<br />
- Région Wolkrange-Aubange-Messancy :<br />
- Travaux relatifs au renforcement de la station<br />
de pompage de Wolkrange pour sécuriser la<br />
région Aubange-Messancy (EEM et hydraulique,<br />
canalisation de jonction avec l’adduction<br />
Arlon-Messancy).*<br />
- Adjudication du projet relatif au renforcement<br />
du centre de production d’Aubange. Mise en<br />
œuvre d’un nouveau forage (génie civil, EEM,<br />
canalisation, aménagements de la prise d’eau).<br />
* Mise en service du forage de Udange (centre de production de Wolkrange)<br />
Approvisionnement et sécurisation<br />
de l’alimentation en eau<br />
La sécurisation de l’alimentation en eau, vecteur du<br />
développement socio-économique, est un des objectifs<br />
majeurs du service « eau potable » repris dans les objectifs<br />
stratégiques 2008-2010.<br />
Les services d’<strong>Idelux</strong> ont recours aux compétences du<br />
service « alimentation en eau » de l’AIVE pour les aider<br />
dans cette matière technique. Une aide qui concerne tant<br />
les investissements que l’exploitation des ouvrages nécessaires<br />
à l’approvisionnement en eau des parcs industriels.<br />
C’est ainsi qu’en <strong>2009</strong>, sept points ont été traités :<br />
• Vérifier la protection incendie sur plusieurs zones<br />
(Aubange, Aye, Barvaux, Transinne, Vaux-Chavanne) ;<br />
• Renforcer et sécuriser l’alimentation en eau des zones de<br />
Barvaux, Messancy-Aubange, Vielsalm (Burtonville)…<br />
• Étudier la faisabilité de l’alimentation en eau de nouvelles<br />
ZAEM (Barrière Hinck, Les Cheras, Menuchenet, Nives,<br />
Tontelange, Vecmont…) ;<br />
• Étudier le renforcement de l’alimentation en eau de la<br />
zone de la Famenne (Marche) en vue de l’extension de la<br />
zone du Wex et de la création d’une zone commerciale ;<br />
• Étudier le projet relatif à l’approvisionnement en eau de<br />
la future zone de Courtil ;<br />
• Apporter une assistance technique à <strong>Idelux</strong> pour<br />
des missions ponctuelles sur les zones de Fauvillers,<br />
Recogne, Vaux-Chavanne…<br />
• Réaliser un audit technique sur l’approvisionnement en<br />
eau actuel de l’aérodrome de Saint-Hubert.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
72<br />
Qualité de l’eau<br />
Communes indépendantes<br />
Aide de l’AIVE en matière de gestion<br />
de la qualité de l’eau de distribution<br />
Propriété et gestion : SWDE<br />
Intercommunale des Eaux du Condroz<br />
Eau potable<br />
Faits marquants<br />
Pour préserver la qualité de l’eau, l’AIVE contribue à<br />
protéger les prises d’eau souterraine. Pour y parvenir,<br />
l’Intercommunale a établi et introduit auprès de la<br />
SPGE un programme d’études et d’actions à réaliser<br />
dans les zones de prévention des captages. Ce programme<br />
concerne 18 communes encore indépendantes.<br />
Sa réalisation représente un montant de 4 494 815 euros<br />
(études = 667 115 euros et actions = 3 827 700 euros).<br />
Elle s’échelonnera sur la période 2010-2014.<br />
Reconnu pour son savoir-faire en matière d’alimentation<br />
en eau potable, le bureau d’études de l’AIVE s’est<br />
exporté hors province. En effet, deux projets ont été<br />
étudiés pour l’IDEN (Intercommunale des eaux de Nandrin,<br />
en province de Liège). Ils ont trait au renforcement<br />
de leur centre de production d’eau actuel et englobent<br />
toutes les techniques inhérentes aux métiers de l’eau<br />
(génie civil, électromécanique, équipement hydraulique,<br />
canalisations, télégestion…).<br />
Pour soutenir l’approvisionnement en eau de la commune<br />
de Chiny (section de Suxy) pendant l’été <strong>2009</strong>,<br />
le service « eau potable » de l’AIVE a coordonné les<br />
opérations de nettoyage et de remise en état du système<br />
de drainage présent sur le captage de Chiny. Au-delà du<br />
succès de ces démarches, un vaste programme d’amélioration<br />
des infrastructures est prévu en 2010.<br />
Poursuite des dossiers<br />
Quelques faits et chiffres signifi catifs : l’AIVE assiste<br />
18 communes. Elle a géré 68 dossiers de production<br />
et de distribution d’eau pour compte de la SWDE et<br />
des communes indépendantes, ainsi qu’en matière<br />
d’épuration des eaux pour la SPGE. Ensemble, ces<br />
dossiers s’élèvent à un montant global de 7 820 000<br />
euros d’études de projets et de 6 930 000 euros de<br />
direction de chantier.<br />
Le Groupement luxembourgeois de production<br />
et de distribution de l’eau lie la SWDE au Groupe<br />
<strong>Idelux</strong>-AIVE. En <strong>2009</strong>, dans le cadre du plan directeur,<br />
le forage de Udange a été mis en service. Le pompage<br />
et l’adducation de Wolkrange ont été mis en chantier.<br />
Ces dossiers constituent les deux premières phases<br />
du programme de renforcement et de sécurisation de<br />
l’alimentation en eau domestique et industrielle de la<br />
région Arlon-Aubange-Messancy.<br />
Délégation de maîtrise d’ouvrage, études de projets<br />
et direction des travaux, surveillance et contrôle<br />
de chantiers d’équipement électromécanique…<br />
L’AIVE a poursuivi des missions d’étude et de réalisation<br />
d’infrastructures de protection, production, traitement<br />
et distribution d’eau pour compte des communes de<br />
Attert, Gouvy, Manhay, Meix-devant-Virton, Rouvroy,<br />
Tintigny et Virton.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
73<br />
Production et distribution<br />
Communes indépendantes<br />
Aide de l’AIVE en matière<br />
de protection des captages<br />
Propriété et gestion : SWDE<br />
Intercommunale des Eaux du Condroz<br />
Sécuriser la production d’eau potable reste un enjeu en de nombreux endroits<br />
(ici, étude et rénovation de la production d’eau potable à Suxy)<br />
En partenariat avec la SWDE et les communes concernées,<br />
l’AIVE prévoit plusieurs actions destinées à sécuriser<br />
l’alimentation en eau :<br />
• la réalisation de nouvelles infrastructures pour<br />
Aubange-Messancy et pour Durbuy ;<br />
• la mise en service des installations qui viennent d’être<br />
réalisées à Messancy et Vielsalm ;<br />
• la mise en chantier de travaux pour les régions de<br />
Arlon (Udange-Wolkrange), Florenville (Chassepierre),<br />
Houffalize et Paliseul.<br />
L’AIVE continue également à soutenir les communes<br />
indépendantes dans leurs obligations pour la protection<br />
des captages et le contrôle de la qualité de l’eau<br />
distribuée.<br />
Le suivi de la qualité exige une gestion permanente du<br />
distributeur, une obligation d’intervention immédiate ainsi<br />
qu’une information et un conseil aux consommateurs.<br />
L’AIVE a poursuivi son service d’accompagnement de la<br />
qualité de l’eau auprès de seize distributeurs indépendants.<br />
L’AIVE a bouclé dix-huit projets de délimitation des zones<br />
de prévention de captage d’eau pour les communes de<br />
Bouillon, Léglise et Libramont.<br />
En matière de tarifi cation de l’eau, l’AIVE apporte son<br />
expérience aux communes pour leur permettre de se<br />
mettre en conformité avec la nouvelle structure tarifaire<br />
et sa composante principale : le CVD (coût-vérité de<br />
distribution).<br />
Préserver les ressources<br />
La législation actuelle est issue du code de l’eau imposé<br />
par la Région wallonne. Elle exige l’application du coûtvérité<br />
de l’eau. Celui-ci doit comprendre, outre le prix de<br />
la production et de la distribution, le coût de la protection<br />
des ouvrages de prise d’eau souterraine ou d’eau<br />
de surface potabilisable. Ces obligations légales sont<br />
actuellement assurées par la SPGE, moyennant relation<br />
contractuelle avec le producteur.<br />
Le contrat de protection des captages, conclu pour une<br />
période de vingt ans, est la base de la collaboration<br />
entre le producteur et la SPGE. Il laisse une autonomie<br />
au producteur. Il le responsabilise dans la gestion de<br />
ses prises d’eau.<br />
Chaque producteur doit renouveler les permis d’environnement<br />
des prises d’eau souterraine et établir<br />
(études et actions) les zones de prévention de captages<br />
(zones de prévention et de surveillance).<br />
Les communes d’Attert, Bouillon, Chiny, Érezée, Gouvy,<br />
Habay, Léglise, Libin, Libramont, Manhay, Meix-devant-<br />
Virton, Musson, Nassogne, Rouvroy, Saint-Hubert,<br />
Saint-Léger, Tintigny et Virton ont confié à l’AIVE l’élaboration<br />
et la mise en place de zones de prévention.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
74<br />
Remplacement des conduites de distribution<br />
d’eau le long de la N4 à l’entrée d’Arlon<br />
À Bérisménil, modernisation<br />
du réservoir d’eau (surpresseur)<br />
À Chassepierre, un des plus gros centres<br />
de production de la province de Luxembourg<br />
(6 000 m 3 ) par jour, modernisation du réservoir<br />
À ce jour, 106 projets de délimitation de zones de prévention<br />
ont été déposés auprès des services de la SPGE.<br />
Ces propositions sont soumises à enquête publique<br />
conformément à la législation, avant de faire l’objet d’un<br />
arrêté ministériel de détermination (38 dossiers à ce jour).<br />
Seize projets supplémentaires de délimitation de<br />
zones de prévention devraient être déposés en 2010.<br />
Les études nécessaires seront également poursuivies<br />
pour 18 autres dossiers et entamées pour cinq autres<br />
dossiers.<br />
Le renouvellement des autorisations concernant les<br />
prises d’eau souterraine est dorénavant traité dans le<br />
cadre du permis d’environnement.<br />
À ce jour, 18 communes productrices d’eau ont désigné<br />
l’AIVE pour collaborer à la réalisation de ces obligations.<br />
147 prises d’eau ont actuellement été autorisées par<br />
arrêté ministériel. 36 dossiers doivent encore être traités.<br />
Le suivi de l’évolution technique, administrative et financière<br />
des différents dossiers s’effectue par l’intermédiaire<br />
de comités de suivi. Les études de prévention,<br />
très spécifiques, sont réalisées en partenariat avec des<br />
bureaux spécialisés, notamment chargés de la <strong>partie</strong><br />
hydrogéologique.<br />
Aide au suivi de la qualité<br />
des eaux de distribution<br />
Suivant le souhait des communes qui le demandent*,<br />
l’AIVE peut effectuer les prestations suivantes :<br />
• établir et mettre à jour les programmes de contrôle<br />
de la qualité de l’eau de distribution ;<br />
• analyser les statistiques des résultats de qualité d’eau ;<br />
• établir les documents d’information aux abonnés de<br />
la qualité de l’eau distribuée ;<br />
• aider aux demandes de dérogations pour certains<br />
paramètres non-conformes.<br />
* À ce jour, seize communes ont souscrit à ce service d’aide.<br />
D’autre part, l’AIVE peut apporter des conseils pour<br />
améliorer le traitement de l’eau, restructurer le réseau,<br />
mettre en place des solutions alternatives de façon à<br />
anticiper d’éventuels problèmes de non-conformité de<br />
l’eau. Elle fonde ses conseils sur ses statistiques d’évolution<br />
de la qualité de l’eau distribuée.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
75<br />
Situation<br />
des études de zones<br />
au 31 décembre <strong>2009</strong><br />
Pas comme<br />
Enquête env<br />
Enquête enc<br />
<strong>Rapport</strong> en<br />
<strong>Rapport</strong> env<br />
<strong>Rapport</strong> env<br />
<strong>Rapport</strong> dép<br />
Assainissement autonome<br />
Étude des zones d’assainissement<br />
autonome prioritaires<br />
L’arrêté du Gouvernement wallon relatif au Règlement<br />
général d’assainissement (RGA) a été modifié<br />
(06/12/2006). Auparavant, les habitations existantes<br />
devaient se mettre en conformité pour le 31 décembre<br />
<strong>2009</strong>. Cette modification supprime cette échéance.<br />
Elle la remplace par une démarche progressive d’étude<br />
des zones d’assainissement autonome en fonction de<br />
priorités environnementales (zones d’assainissement<br />
autonome prioritaires). Le 27 avril 2007, le Ministre a<br />
arrêté la liste des zones d’assainissement autonome<br />
prioritaires au sens des nouvelles dispositions du RGA.<br />
La province de Luxembourg compte à la fin <strong>2009</strong><br />
84 zones prioritaires. Le service d’Aide aux communes<br />
de l’AIVE les étudie, sous la coordination de la SPGE,<br />
selon le phasage suivant :<br />
• Phase 1 : Amblève, Ourthe, Moselle (2007-2008) -<br />
42 zones prioritaires<br />
• Phase 2 : Semois-Chiers (2008-<strong>2009</strong>) - 32 zones<br />
prioritaires<br />
• Phase 3 : Lesse (<strong>2009</strong>-2010) - 10 zones prioritaires<br />
Fin <strong>2009</strong>, l’AIVE a envoyé, analysé et encodé près de<br />
8 000 formulaires d’enquête dans le cadre des études<br />
menées sur les zones d’assainissement autonome<br />
prioritaires.<br />
Pas commencée<br />
Pas Enquête envoyée<br />
Enquête Enquête encodée<br />
<strong>Rapport</strong> en <strong>Rapport</strong> en cours<br />
<strong>Rapport</strong> envoyé à la à SPGE la SPGE pour avispour avis<br />
<strong>Rapport</strong> envoyé à la à Commune la Commune pour avis pour avis<br />
<strong>Rapport</strong> déposé à la à SPGE la SPGE<br />
Ce graphique synthétise l’état d’avancement des études<br />
de zone de la phase 1 et 2 au 31 décembre <strong>2009</strong>.<br />
L’enquête qui concerne les habitations de la phase<br />
3 (sous-bassin hydrographique de la Lesse) va être<br />
envoyée début 2010.<br />
ÉTAT D’AVANCEMENT DES ÉTUDES DE ZONE<br />
<strong>Rapport</strong><br />
non commencé 4 %<br />
<strong>Rapport</strong><br />
déposé à la SPGE<br />
73 %<br />
<strong>Rapport</strong> en<br />
cours 18 %<br />
<strong>Rapport</strong> envoyé<br />
à la SPGE pour<br />
avis 4 %<br />
<strong>Rapport</strong> envoyé<br />
à la commune<br />
pour avis 1 %
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
76<br />
Depuis le 1 er septembre <strong>2009</strong>, le contrôle à l’installation<br />
de systèmes d’épuration individuelle est effectué par l’AIVE.<br />
Un nouveau service : le contrôle<br />
des systèmes d’épuration individuelle<br />
L’arrêté du Gouvernement wallon du 12 février <strong>2009</strong><br />
(MB 18/03/09) modifiant le Livre II du Code de l’environnement<br />
contenant le Code de l’eau relatif aux contrôles<br />
des systèmes d’épuration individuelle, à l’exemption<br />
et à la restitution de la taxe sur le déversement des<br />
eaux usées domestiques ou du coût-vérité à l’assainissement,<br />
entré en vigueur le 28 mars <strong>2009</strong>, arrête les<br />
opérations de contrôle suivantes :<br />
• le contrôle à l’installation réalisé après raccordement<br />
du système d’épuration individuelle et donnant lieu à<br />
une attestation de contrôle ;<br />
• le contrôle de fonctionnement, par la vérification du<br />
respect des modalités d’exploitation du système<br />
d’épuration individuelle prévues par les conditions<br />
intégrales ou sectorielles (prise d’échantillon si<br />
nécessaire) ;<br />
• les enquêtes et vérifications destinées à s’assurer du<br />
fonctionnement du système d’épuration individuelle<br />
dans des conditions normales d’exploitation.<br />
Depuis le 18 juin, le contrôle à l’installation des systèmes<br />
d’épuration individuelle est réalisé par les organismes<br />
d’assainissement agréés. À l’AIVE, ce sont<br />
les conseillers en environnement du Service d’Aide<br />
aux communes qui sont chargés de ces missions.<br />
Ainsi, de juin à décembre <strong>2009</strong>, ils ont réalisé 78<br />
contrôles.<br />
En parallèle, le service d’Aide aux communes a informé<br />
les 44 communes de la province de Luxembourg de<br />
cette nouvelle mission confiée à l’Intercommunale. Des<br />
documents destinés aux communes et au grand public<br />
sont mis à disposition sur le site Internet de l’AIVE.<br />
En collaboration avec la chambre patronale de la<br />
construction, l’AIVE a également sensibilisé les entrepreneurs<br />
installateurs de systèmes d’épuration individuelle<br />
à ces nouvelles dispositions via un article dans<br />
leur bulletin de liaison.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
77<br />
La pose de nombreux collecteurs est soit à l’étude,<br />
soit en phase de réalisation (ici, collecteur Ton)<br />
Plusieurs classes primaires de Florenville ont participé<br />
à l’inauguration de la station d’épuration de Florenville.<br />
Assainissement collectif : investissements<br />
De la conception de l’avant-projet jusqu’à la réception<br />
provisoire en passant par l’élaboration du projet,<br />
l’analyse des offres, la notification et la mise en travaux,<br />
une transversalité régulière est assurée entre<br />
les services Investissement et Exploitation de l’AIVE.<br />
Ce partenariat constant permet de concevoir des<br />
ouvrages qui utilisent les meilleures technologies et<br />
répondent parfaitement aux besoins exprimés par le<br />
service Exploitation (gestion quotidienne, sécurité, respect<br />
des contraintes environnementales liées à EMAS).<br />
Il apporte aux nouveaux ouvrages des qualités techniques<br />
essentielles sans pour autant conduire à des<br />
surcoûts importants d’investissement.<br />
Les réalisations présentées ci-dessous sont autant<br />
d’exemples de ce travail d’équipe.<br />
Inauguration<br />
de la station d’épuration de Florenville<br />
La station d’épuration de Florenville a été inaugurée<br />
le 03 avril <strong>2009</strong>. Elle est le 71 e ouvrage de ce type en<br />
province de Luxembourg. Plusieurs classes d’écoles<br />
primaire de la région de Florenville ont assisté à son<br />
inauguration et l’ont visitée avec un de nos conseillers<br />
en environnement. Une journée portes ouvertes a<br />
permis d’accueillir plus d’une centaine de visiteurs le<br />
dimanche suivant. Des panneaux didactiques illustrés<br />
y accompagnent guide et visiteurs.<br />
Mise en service<br />
de la station d’épuration de Dampicourt<br />
En attendant sa mise en fonctionnement définitive,<br />
prévue pour 2010, la station d’épuration de Dampicourt<br />
est entrée dans sa phase de test. Les collecteurs attenants<br />
sont en cours de finalisation.<br />
Marche-en-Famenne,<br />
modernisation de la station d’épuration<br />
<strong>2009</strong> a été l’année de tous les travaux pour la station<br />
d’épuration de Marche-en-Famenne. Entamé en 2008,<br />
le lifting dont la station est l’objet a rencontré l’essentiel<br />
des objectifs fixés :<br />
• Adapter la capacité de traitement de la station à<br />
l’évolution démographique et économique de la ville<br />
de Marche-en-Famenne, soit un passage de 24 400<br />
équivalents habitants à 30 000 équivalents habitants.<br />
• Compléter le traitement existant par une unité destinée<br />
à éliminer l’azote et le phosphore. Cet objectif est<br />
spécifiquement dicté par la législation européenne.<br />
• Revoir certains équipements fatigués par près de vingt<br />
ans de service ininterrompu.<br />
• Adapter les infrastructures de traitement et de stockage<br />
des boues avant leur valorisation en agriculture.<br />
• Adapter les bâtiments administratifs aux besoins actuels<br />
et futurs d’une équipe d’exploitation plus nombreuse.<br />
• Créer une structure permettant l’accueil scolaire
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
78<br />
Le bon fonctionnement de la station d’épuration de Dampicourt<br />
a été testé en <strong>2009</strong> avant sa mise en service en 2010.<br />
Vue de la modernisation de la station d’épuration de Marche.<br />
sur le site de la station. Une plate-forme didactique<br />
mettra l’accent sur la gestion des eaux pluviales et<br />
sur l’assainissement autonome.<br />
La fin de cet important chantier de modernisation est<br />
prévue pour 2010. La station d’épuration de Marcheen-Famenne,<br />
deuxième ouvrage en terme de capacité<br />
en province de Luxembourg, sera alors totalement<br />
en phase avec les règlementations régionale et<br />
européenne.<br />
De tels travaux sont possibles parce que la Région wallonne<br />
met en place des outils fi nanciers spécifi ques.<br />
Cet investissement est entièrement pris en charge<br />
par la SPGE (Société publique de gestion de l’eau)<br />
grâce au CVA (Coût vérité assainissement) prélevé sur<br />
chaque mètre cube d’eau de distribution consommé<br />
en Wallonie.<br />
Les dossiers progressent…<br />
Toujours en termes d’investissements consentis pour<br />
l’assainissement collectif en province de Luxembourg,<br />
plusieurs dossiers ont progressé dans leurs phases<br />
administratives en <strong>2009</strong>. Ce sont les chantiers de 2010 !<br />
L’AIVE a remis ses propositions à la SPGE pour constituer<br />
le programme d’investissements 2010-2014. Ces<br />
propositions sont à l’étude.<br />
> MODERNISATION DE LA STATION D’ÉPURATION D’ATHUS<br />
Quatre objectifs guident la modernisation de la station<br />
d’épuration d‘Athus :<br />
• compléter le traitement existant par un traitement<br />
spécifi que de l’azote et du phosphore. Cet aspect<br />
de la modernisation permettra à l’ouvrage d’être en<br />
parfaite adéquation avec les exigences émanant de<br />
la législation européenne ;<br />
• entretenir et remplacer certains équipements fatigués<br />
par 25 années de service ininterrompu ;<br />
• développer des infrastructures de déshydratation<br />
pour faciliter le transport des boues avant leur<br />
valorisation en agriculture en tant que fertilisant ;<br />
• adapter les bâtiments administratifs aux besoins<br />
actuels et futurs des équipes d’exploitation.<br />
> MODERNISATION DE LA STATION DE BASTOGNE-RHIN<br />
Mise en adjudication prévue le 25 mars 2010. Les travaux<br />
pourraient débuter la même année.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
79<br />
Entamés en 2008, les travaux destinés à moderniser la station d’épuration<br />
de Marche ont progressé à grands pas en <strong>2009</strong>. Fin du chantier prévu en 2010.<br />
Pose de collecteurs<br />
> STATIONS DE PLUS DE 2 000 ÉQUIVALENTS HABITANTS<br />
La station d’épuration d’Étalle et le chantier de modernisation<br />
des stations de Aye et Waltzing seront mis en<br />
adjudication en 2010.<br />
> STATIONS DE MOINS DE 2 000 ÉQUIVALENTS HABITANTS<br />
Programme principal 2004-<strong>2009</strong><br />
Le projet de la station de Thiaumont a été étudié pour<br />
être déposé à la SPGE.<br />
Programme d’assainissement<br />
des zones de baignade<br />
Les chantiers des stations d’épuration de Corbion et<br />
Fronville vont bientôt être terminés. La mise en service<br />
de ces deux ouvrages est prévue en 2010. Le bassin de<br />
dépollution de Lacuisine, dernière étape dans l’assainissement<br />
de la boucle de la Semois devant Florenville,<br />
sera mis en chantier en 2010.<br />
Programme d’assainissement des<br />
agglomérations de moins de 2 000 EH<br />
• Les avant-projets des stations de Bellefontaine,<br />
Martilly et Straimont sont approuvés.<br />
• Les projets des stations de Hachy et Tintigny ont été<br />
approuvés en <strong>2009</strong>, ceux des stations de Buzenol,<br />
Chiny, Orgeo et Vance ont été déposés en <strong>2009</strong>.<br />
• Les stations d’Anlier, Hollange et Tellin ont été<br />
adjugées en <strong>2009</strong>.<br />
> COLLECTEURS : LES DOSSIERS PROGRESSENT AUSSI !<br />
Programme principal 2004-<strong>2009</strong><br />
• L’AIVE poursuit aussi l’étude de projets fi gurant au<br />
programme d’investissement 2004-<strong>2009</strong> de la SPGE.<br />
• Le projet du collecteur de Paliseul a été adjugé en<br />
<strong>2009</strong>. Les projets de la station et des collecteurs<br />
d’Étalle ont été approuvés par la SPGE. Même chose<br />
pour les avant-projets de Saint-Léger. Par contre, la<br />
SPGE a refusé de fi nancer le dossier du collecteur<br />
de la piste de ski à Fraiture. Nous prévoyons de<br />
déposer les avant-projets des collecteurs de Grand-<br />
Halleux, Saint-Hubert, Thiaumont et l’ensemble du<br />
Wisbeley à Libramont ainsi que le projet de la station<br />
de Thiaumont en 2010.<br />
Programme d’assainissement<br />
des zones de baignade<br />
• Plusieurs dossiers concernant la protection des zones<br />
de baignade sont entrés en chantier en <strong>2009</strong>. Ce sont<br />
les collecteurs de Corbion, Fronville et Rochehaut<br />
et la station de Rochehaut de même que la mise à<br />
niveau des stations de relevage de Bouillon-Pont de<br />
France et solarium. Le collecteur de Rendeux a été<br />
adjugé et approuvé par la SPGE. À Hotton, la suite de<br />
la pose de la canalisation de refoulement de Melreux<br />
a été intégrée dans le projet de rénovation de la rue<br />
de Ny, avec l’égouttage. Ces travaux sont en cours.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
80<br />
380 kilomètres de canalisations d’égouttage<br />
diagnostiquées dans 17 communes<br />
Vue du chantier de la station d’épuration de Corbion<br />
dont la mise en service est prévue pour l’été 2010<br />
Programme d’assainissement des<br />
agglomérations de moins de 2 000 EH<br />
• Le collecteur de Hollange a été adjugés en <strong>2009</strong>.<br />
Les projets des collecteurs de Anlier-Louftémont-<br />
Vlessart-Behême et Tintigny ont été déposés et<br />
approuvés en <strong>2009</strong>. Les avant-projets des collecteurs<br />
à Bellefontaine, Orgeo, Petitvoir-Grandvoir et Vance<br />
ont été déposés et approuvés en <strong>2009</strong>.<br />
Programme d’opportunité<br />
Dans le cadre des crédits d’opportunité, plusieurs dossiers<br />
ont été sollicités :<br />
• Le tronçon de collecteur manquant à Fouches a été<br />
approuvé et les travaux sont pratiquement terminés.<br />
• À Gouvy, le refoulement de la rue du Remaifait a été<br />
approuvé.<br />
• Par ailleurs, le financement de plusieurs petites<br />
stations de refoulement ou de relevage a été sollicité<br />
notamment pour Bertrix, Cobru, Daverdisse et<br />
Herbeumont.<br />
L’égouttage<br />
Depuis que l’AIVE a repris en 2004 la gestion des projets<br />
d’égouttage pour compte des communes, ses services<br />
ont suivis ou suivent 277 dossiers : 39 dossiers<br />
sur le plan triennal 2001-2003, 105 dossiers sur le plan<br />
triennal 2004-2006 et 133 dossiers sur le plan triennal<br />
2007-<strong>2009</strong>.<br />
Fin <strong>2009</strong>, 134 dossiers sont complètement terminés à<br />
la SPGE : 37 du plan triennal 2001-2003, 80 du plan<br />
triennal 2004-2006 et 17 du plan triennal 2007-<strong>2009</strong>.<br />
Les deux derniers dossiers du plan triennal 2001-2003<br />
sont en chantier et pratiquement terminés.<br />
Voici l’avancement des dossiers du plan triennal<br />
2004-2006 :<br />
• 80 dossiers sont clôturés ;<br />
• 15 dossiers sont sur le point de l’être ;<br />
• 7 dossiers sont en chantier ;<br />
• 2 dossiers sont en phase d’approbation ;<br />
• 1 dossier a été reporté au plan triennal 2010-2012.<br />
Toutes les campagnes de reconnaissance des réseaux<br />
sont terminées. Elles ont permis de diagnostiquer<br />
380 kilomètres de canalisations d’égouttage dans<br />
17 communes.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
81<br />
Engagements cumulés de 1981 à <strong>2009</strong><br />
(en milliers d’euros)<br />
300 000<br />
225 000<br />
150 000<br />
75 000<br />
0<br />
1981<br />
1982<br />
1983<br />
1984<br />
1985<br />
1986<br />
1987<br />
1988<br />
1989<br />
1990<br />
1991<br />
1992<br />
1993<br />
1994<br />
1995<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2004<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
<strong>2009</strong><br />
Les dossiers d’égouttage progressent dans l’ensemble de la province.<br />
Engagements annuels de 1981 à <strong>2009</strong><br />
(en milliers d’euros)<br />
300 000<br />
225 000<br />
150 000<br />
75 000<br />
0<br />
1981<br />
1982<br />
1983<br />
1984<br />
1985<br />
1986<br />
1987<br />
1988<br />
1989<br />
1990<br />
1991<br />
1992<br />
1993<br />
1994<br />
1995<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2004<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
<strong>2009</strong><br />
La majorité des plans triennaux 2007-<strong>2009</strong> approuvés<br />
définitivement ne nous sont parvenus que début 2008.<br />
De ce fait, les dossiers en chantier ne sont pratiquement<br />
que ceux reportés du plan triennal précédent.<br />
Au total, 33 communes ont des dossiers d’égouttage<br />
soit 133 dossiers. Leur montant est estimé à 36,70 millions<br />
d’euros.<br />
Voici l’avancement des dossiers du plan triennal<br />
2007-<strong>2009</strong> :<br />
• 18 dossiers sont clôturés ;<br />
• 14 dossiers sont sur le point de l’être ;<br />
• 18 dossiers sont en chantier ;<br />
• 32 dossiers sont en phase d’approbation de<br />
l’adjudication ;<br />
• 33 dossiers sont en phase d’approbation projet ;<br />
• 14 dossiers sont à l’étude ;<br />
• 4 dossiers ont été reportés.<br />
Onze communes avaient retenu des dossiers de<br />
cadastre de l’égouttage par endoscopie pour un linéaire<br />
de 280 kilomètres. Sept de ces dossiers sont terminés<br />
et deux sont en phase de validation des données. Ils<br />
représentent 100 kilomètres de canalisation qui seront<br />
caractérisés. Tous ces dossiers sont réalisés suivant le<br />
cahier spécial des charges inspiré du « modèle AIVE ».<br />
Ce modèle est maintenant applicable pour l’ensemble<br />
des organismes d’assainissement agréés en Région<br />
wallonne.<br />
Le dossier d’Arlon a dû être revu à la baisse en terme de<br />
linéaire de canalisations caractérisées. À On, un accord<br />
a été trouvé avec la SPGE pour expérimenter une nouvelle<br />
technique dite de « zoomage ».<br />
Durant l’année, un groupe de travail, reprenant des<br />
représentants des organismes agréés d’assainissement<br />
(OAA) et de la SPGE, a planché sur la révision<br />
du contrat d’agglomération. Dans le futur, ce dernier<br />
devrait s’appeler contrat d’égouttage. La nouveauté<br />
fondamentale par rapport au contrat d’agglomération,<br />
c’est la notion de « modularité » voulue par la SPGE.<br />
Cette notion imposera aux communes une participation<br />
financière plus importante en fonction du taux d’urbanisation<br />
des voiries qui seront équipées.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
82<br />
Différentes facettes de l’activité d’exploitation des stations d’épuration…<br />
Assainissement collectif : exploitation<br />
> CHIFFRES SIGNIFICATIFS<br />
• En <strong>2009</strong>, le service Exploitation gérait<br />
71 stations d’épuration pour une capacité<br />
totale de 242 975 équivalents habitants.<br />
- Le suivi et le contrôle du bon fonctionnement<br />
de nos ouvrages représentent :<br />
- plus de 30 000 000 m³ d’eau usée épurée ;<br />
- plus de 800 échantillons d’eaux usées prélevés<br />
pour analyses ;<br />
- plus de 400 analyses des boues activées issues<br />
des différents ouvrages ;<br />
- près de 20 000 résultats d’analyses à contrôler<br />
pour vérifi er le respect des normes de rejet<br />
des ouvrages.<br />
Pour épurer l’eau dans les règles<br />
Des agents de terrain et des cellules spécialisées<br />
assurent une épuration des eaux usées qui respecte<br />
parfaitement des contraintes réglementaires et environnementales<br />
de plus en plus sévères.<br />
D’année en année, une trentaine de techniciens d’exploitation<br />
répartis sur la province et affectés sur les<br />
stations d’épuration de grandes tailles (centres d’exploitation)<br />
entretiennent et suivent chaque jour les ouvrages<br />
d’épuration. Parmi d’autres, un chiffre permet de juger<br />
de leur activité : ils ont réalisé près de 7 000 visites<br />
de contrôle des déversoirs d’orage sur le réseau de<br />
collecte.<br />
Des cellules spécialisées, composées d’une vingtaine<br />
de techniciens, travaillent à leur côté dans toute la province.<br />
Leurs missions couvrent les métiers nécessaires<br />
à la gestion d’ouvrages d’épuration :<br />
1- Les agents de la cellule contrôle qualité : pour<br />
l’essentiel, ils mesurent et contrôlent les performances<br />
épuratoires des ouvrages. Le suivi et le contrôle du bon<br />
fonctionnement de nos ouvrages représentent pour<br />
l’année <strong>2009</strong> :<br />
• plus de 800 échantillons d’eaux usées prélevés pour<br />
analyses ;<br />
• plus de 400 analyses des boues activées issues des<br />
différents ouvrages ;<br />
• près de 20 000 résultats d’analyses à contrôler pour<br />
vérifier le respect des normes de rejet des ouvrages.<br />
2- Les agents de la cellule électricité : ils s’occupent<br />
des dépannages électriques et de la rénovation des<br />
installations électriques vétustes. Ainsi, en <strong>2009</strong>, ils<br />
ont rénové les installations électriques des stations de<br />
Fouches, Hondelange, Musson, Sélange ; des relevages<br />
de Bouillon et des ponts roulants des décanteurs<br />
de Vielsalm. Ils participent aussi au suivi annuel des<br />
contrôles réglementaires électriques réalisés par des<br />
organismes agréés.<br />
3- La cellule automatisation/télétransmission : elle<br />
programme les automates des ouvrages et met en<br />
œuvre les systèmes de télétransmission des informations<br />
collectées sur ces automates. Ces techniciens<br />
programment aussi les automates des ouvrages en<br />
construction. Leurs interventions bien en amont de
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
83<br />
la reprise en exploitation de ces ouvrages permettent<br />
de standardiser la conception des automatismes mais<br />
aussi de permettre au service Exploitation de maîtriser<br />
totalement les processus dès leur mise en service. En<br />
<strong>2009</strong>, les automates des stations de Corbion, Fronville,<br />
Hotton et ses stations de relevage, Marche et Virton ont<br />
été programmés.<br />
En parallèle, les programmes des automates des<br />
ouvrages déjà existants sont régulièrement revus et<br />
améliorés pour permettre une automatisation et une<br />
surveillance à distance de plus en plus performantes.<br />
Au niveau de la télétransmission, des actions sont<br />
menées bien en amont de la reprise en exploitation<br />
des ouvrages pour valider les techniques de communication<br />
optimales à mettre en œuvre entre les stations<br />
de relevage et la station principale (fibre optique, communication<br />
radio, GSM...) mais aussi pour assurer une<br />
intégration rapide des alarmes dans le système de gestion<br />
des alarmes de l’AIVE.<br />
Travaux destinés<br />
à changer les rampes<br />
d’aération de la<br />
station d’épuration<br />
de Libramont-Vierre<br />
4- La cellule maintenance électromécanique améliore<br />
la gestion électromécanique du parc de machines (1 500<br />
équipements) et assure une maintenancce préventive<br />
pour diminuer les risques de panne. Elle se charge<br />
aussi de gros travaux d’amélioration des ouvrages<br />
(dossiers DIHEC*) et participe à l’analyse des dossiers<br />
de construction de nouveaux ouvrages d’épuration (collecteur,<br />
stations de pompage, stations d’épuration). La<br />
gestion du parc de machines est notamment réalisée<br />
grâce à un logiciel d’analyse vibratoires mais surtout un<br />
logiciel de GMAO** dont quelques chiffres permettent<br />
de juger de son utilisation en <strong>2009</strong> :<br />
• 970 bons de travaux ont été générés pour des entretiens<br />
préventifs d’équipements électro mécani ques ;<br />
• 205 bons de travaux correctifs ont été créés<br />
manuellement suite à une panne, des démarches<br />
d’améliorations ou de sécurisation d’installations.<br />
* Dossier d’investissement hors exploitation courante<br />
** Gestion de la maintenance assistée par ordinateur<br />
5- La gestion informatique des activités s’est fortement<br />
développée. Cette évolution est liée à l’accroissement<br />
régulier du parc d’ouvrages et à la nécessité de maîtriser<br />
de plus en plus finement l’exploitation de ceux-ci. Une<br />
cellule de maintenance informatique assure depuis plusieurs<br />
années la gestion et la maintenance du parc informatique<br />
et du réseau interne de l’AIVE. Elle développe et<br />
met à jour les nombreux logiciels utilisés pour la gestion<br />
quotidienne du service exploitation. Parmi ceux-ci, les<br />
logiciels de gestion des alarmes (Intercall) et de pilotage<br />
à distance des ouvrages (RSView). En <strong>2009</strong>, ces deux
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
84<br />
Pour contrôler les performances<br />
des stations d’épuration, la cellule<br />
contrôle qualité a prélevé plus de 800<br />
échantillons d’eaux usées, analysés plus<br />
de 400 échantillons de boues activées<br />
et contrôlé plus de 20 000 résultats<br />
d’analyses en <strong>2009</strong>.<br />
logiciels ont nécessité un suivi particulièrement important<br />
pour en assurer la fi abilité et la stabilité. Cette cellule<br />
participe aussi à la mise en service des réseaux de fibres<br />
optiques, dont celui implanté en <strong>2009</strong> au niveau de la<br />
station de Virton.<br />
6- La cellule de Gestion technique des réseaux (GTR)<br />
travaille à l’amélioration des réseaux alimentant nos<br />
ouvrages. Ses missions principales sont :<br />
• la réalisation de campagnes endoscopiques et de levés<br />
topographiques afin d’améliorer notre connaissance<br />
des réseaux. Ces informations sont ensuite implantées<br />
sur une base de données cartographiques;<br />
• la réalisation de travaux de réhabilitation, de<br />
récupération de pollution ou d’élimination de dilution.<br />
Les actions coordonnées de tous ces acteurs de terrain<br />
ont permis en <strong>2009</strong> d’épurer près de 30 000 000 m3<br />
d’eaux usées, contribuant ainsi au maintien de la qualité<br />
des ruisseaux et rivières de la province du Luxembourg.<br />
Partenariat<br />
Investissement-Exploitation<br />
Les services Investissement et Exploitation de l’AIVE<br />
coopèrent systématiquement, de la conception de<br />
l’avant-projet à la réception provisoire en passant par<br />
l’élaboration du projet, l’analyse des offres, la notification<br />
et la mise en travaux.<br />
Si la <strong>partie</strong> électromécanique est plus particulièrement<br />
suivie par la cellule maintenance, la <strong>partie</strong> électricité et<br />
automation est dédicacée à la cellule électrique.<br />
Ce partenariat soutenu permet de concevoir des<br />
ouvrages qui utilisent les meilleures technologies et<br />
répondent parfaitement aux besoins exprimés par le<br />
service exploitation (gestion quotidienne, sécurité, respect<br />
des contraintes environnementales liées à EMAS). Il<br />
apporte aux nouveaux ouvrages des qualités techniques<br />
essentielles sans surcoûts importants d’investissement.<br />
L’automatisation est le cœur du fonctionnement des<br />
ouvrages. Depuis plusieurs années, la Cellule électrique<br />
la conçoit et la met en œuvre de manière standardisée.<br />
Cette programmation en interne répond aux besoins<br />
quotidiens de souplesse, de fiabilité et de performance<br />
demandés par l’exploitation des ouvrages d’épuration.<br />
La standardisation s’étend de la validation des schémas<br />
électriques à la programmation des automates en passant<br />
par la réception des installations en atelier et au contrôle<br />
des automatismes et de la télétransmission sur site. Cette<br />
volonté, propre au service Exploitation de l’AIVE, de s’investir<br />
dès l’avant projet dans toute la chaîne de conception<br />
électrique et automatique des ouvrages permet de mieux<br />
maîtriser l’installation dès sa mise en service.<br />
Ce partenariat soudé entre les services Investissement<br />
et Exploitation de l’AIVE a demandé en <strong>2009</strong> une grande<br />
disponibilité des agents du service Investissement<br />
comme de ceux du service Exploitation. Plus de vingt<br />
dossiers d’investissement ont en effet été gérés dans<br />
le cadre de ce partenariat.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
85<br />
SERVICE EXPLOITATION<br />
DE L’AIVE<br />
Une cinquantaine de techniciens entretiennent et<br />
suivent chaque jour les ouvrages d’épuration.<br />
Gestion administrative et contrôle qualité<br />
des boues d’épuration<br />
En 2005, la SPGE a demandé à l’AIVE d’étudier la valorisation<br />
agricole des boues d’épuration. Depuis, l’AIVE<br />
constitue de nombreux dossiers administratifs et les suit<br />
auprès des instances compétentes pour obtenir les certificats<br />
nécessaires à l’épandage de ces boues en agriculture.<br />
En <strong>2009</strong>, ses services ont constitué douze dossiers destinés<br />
soit à renouveler des certificats échus soit à introduire<br />
des certificats pour de nouveaux ouvrages. Pour suivre la<br />
qualité physico-chimique des boues et instruire ces dossiers<br />
de demande, de vastes campagnes de prélèvement<br />
et d’analyses des boues sont réalisées chaque année. En<br />
<strong>2009</strong>, 90 échantillons représentatifs ont été constitués et<br />
analysés conduisant à la collecte et l’encodage de plus<br />
de 2 500 résultats d’analyse. Aujourd’hui, notre taux de<br />
recyclage des boues en agriculture s’élève à près de 80 %<br />
de la production totale.<br />
Évolution du pourcentage de boues valorisées<br />
par rapport à la production totale de boues AIVE<br />
0,8<br />
0,6<br />
0,4<br />
0,2<br />
Centre d’Arlon Centre de Marche Centre d’Athus<br />
Respecter les marchés publics<br />
Une contrainte administrative<br />
de plus en plus lourde<br />
La législation sur les marchés publics évolue. Pour faire<br />
face aux contraintes supplémentaires engendrées par<br />
la validation de ces marchés auprès de la Tutelle, le<br />
service Exploitation a acquis en 2008 quatre licences<br />
d’un logiciel d’aide au suivi des marchés publics.<br />
L’exploitation des ouvrages d’épuration implique en<br />
effet la passation de nombreux marchés publics de fournitures,<br />
de services (sous-traitance) mais aussi de marchés<br />
de travaux, notamment dans le cadre des travaux<br />
de rénovations des ouvrages (marchés de DIHEC*).<br />
Tous les cahiers des charges relatifs à ces marchés sont<br />
réalisés et gérés par les agents du service Exploitation.<br />
La réalisation de ces cahiers des charges et le circuit<br />
administratif de validation de ceux-ci - parfois lourds -<br />
(Conseil d’Administration de l’AIVE, Tutelle, SPGE)<br />
entraîne une charge administrative importante et des<br />
délais de réaction de plus en plus longs. En <strong>2009</strong>, plus<br />
de vingt cahiers des charges ont ainsi été réalisés et<br />
gérés administrativement.<br />
* Dossier d’investissement hors exploitation courante<br />
0<br />
2005 2006 2007 2008
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
86<br />
Le SIPP organise le recyclage des secouristes pour qu’ils puissent intervenir effi cacement en cas de problème.<br />
Service interne de prévention<br />
et de protection (SIPP)<br />
Nouveaux ouvrages et chantiers<br />
Le Service interne de prévention et de protection (SIPP)<br />
a suivi attentivement et en continu les nombreux chantiers<br />
en cours au sein de l’AIVE.<br />
Il a remis des conseils et avis sur le déroulement des<br />
travaux et dans la perspective d’une utilisation et d’une<br />
maintenance sûres des ouvrages.<br />
Ces conseils et avis ont été apportés pour des chantiers<br />
tels que la construction de la station d’épuration<br />
de Corbion comme pour des chantiers plus importants<br />
tels que la rénovation et l’augmentation de capacité de<br />
la station d’épuration de Marche-en-Famenne.<br />
Ainsi, dès la phase de conception, les cahiers des<br />
charges ont été revus par le conseiller en prévention.<br />
Tout au long du projet, des avis, des procédures, des<br />
documents de travail concernant la sécurité ont été<br />
élaborés.<br />
À la station d’épuration de Marche-en-Famenne, des<br />
mesures de sécurité ont été rédigées et appliquées<br />
pour la réalisation de travaux en condition d’atmosphère<br />
explosive. Un plan de zonage identifiant les zones<br />
concernées par des risques de formation d’atmosphère<br />
de ce type a d’ailleurs été préparé. Pour ce même site,<br />
le conseiller en prévention a systématiquement relevé<br />
les endroits critiques où des chutes de plus de deux<br />
mètres étaient possibles, afin que des garde-corps<br />
d’une hauteur suffisante y soient placés.<br />
Nouvelles activités, nouveaux risques<br />
La mise en service de nouvelles installations implique<br />
de nouveaux risques pour les travailleurs. Les risques<br />
liés aux interventions sur l’unité de déshydratation d’Arlon<br />
et dans les nouveaux bassins de dépollution ont été<br />
listés et intégrés dans l’analyse globale. Des mesures<br />
appropriées pourront ainsi y être mises en œuvre.<br />
Une nouvelle activité a été développée pour les conseillers<br />
en environnement : le contrôle des stations d’épuration<br />
individuelles. Le conseiller en prévention a réalisé<br />
une analyse des risques pour cette activité.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
87<br />
Le SIPP a pour vocation d’anticiper les risques pour le personnel, notamment par la formation de ce dernier.<br />
Bruit, amiante, dégrilleurs, appareils de levage<br />
En <strong>2009</strong>, chaque ouvrage existant a été systématiquement<br />
étudié selon quatre points de vue :<br />
1. Le bruit, lié à la présence de surpresseurs, de turbines,<br />
et autres moteurs dans les stations d’épuration.<br />
Il a été mesuré pour mettre en évidence les<br />
zones trop bruyantes. Des actions supplémentaires<br />
y seront prises pour diminuer l’exposition des travailleurs<br />
à cette nuisance.<br />
2. L’inventaire « amiante » a été remis à jour suite à ces<br />
visites.<br />
3. La sécurité de chaque dégrilleur a été analysée selon<br />
sept paramètres. Par exemple : les <strong>partie</strong>s mobiles<br />
sont elles protégées ? Si le travail doit être réalisé en<br />
hauteur, est-il sécurisé ?... Un plan d’actions destiné<br />
à remédier aux situations encore critiques sera mis<br />
en œuvre en 2010.<br />
4. Tous les appareils de levage (palan, élingues) ont été<br />
identifiés de façon univoque pour pouvoir automatiser<br />
les contrôles.<br />
Consignes de sécurité et formations<br />
Des consignes de sécurité précises sont préparées et<br />
transmises au personnel par le conseiller en prévention.<br />
Au moment de son entrée en fonction, le nouveau travailleur<br />
est informé des risques présents. C’est aussi<br />
le cas avant une prestation exceptionnelle comme le<br />
remplacement des diffuseurs à Libramont-Vierre ou<br />
celui des conduites de chlorure ferrique à Houffalize ;<br />
prestations pour lesquelles des mesures de prévention<br />
particulières doivent être prises.<br />
En <strong>2009</strong>, des travailleurs habilités BA4-BA5 ont été<br />
formés à la lecture des plans électriques.<br />
Les missions que le SIPP a conduites auprès du secteur<br />
Valorisation et Propreté de l’AIVE (ex secteur Assainissement<br />
d’<strong>Idelux</strong>) sont développées en pages 116 et 117.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
88<br />
Le service Cartographie répond aux besoins<br />
en informations géographiques des intercommunales.<br />
Cartographie<br />
Le service Cartographie assure l’accès aux informations<br />
géographiques pour les services des intercommunales.<br />
Il organise l’acquisition, le traitement, le stockage et la<br />
mise à jour des données qui proviennent d’organismes<br />
partenaires, tels que la Région wallonne et la SPGE, ou<br />
qui sont générées par nos activités.<br />
Parmi ces dernières, le service Cartographie a continué<br />
à gérer la mise à jour de la base de données des<br />
parcs d’activités économiques (acquisition & vente de<br />
terrains, entreprises présentes sur nos parcs, projets<br />
d’infrastructures...) et le traitement des données issues<br />
des levés topographiques de réseau initiés par l’AIVE.<br />
Le service a été particulièrement sollicité dans le cadre<br />
de l’intégration au sein de l’AIVE d’un nouveau logiciel<br />
de relève des réseaux désormais commun à tous les<br />
organismes d’assainissement agréés (OAA) (conversion<br />
des données, adaptation des applications existantes,<br />
procédures de validation et de mise à jour).<br />
L’accès rapide et pratique à ces informations est garanti<br />
via la réalisation de documents cartographiques à la<br />
demande ou via des applications Internet de cartographie<br />
interactive (l’utilisateur navigue à sa guise dans la<br />
carte, affiche les couches qu’il souhaite, interroge les<br />
objets qui l’intéressent...).<br />
La demande de cartes en quelques chiffres :<br />
• 900 cartes pour les études de zones d’assainissement<br />
autonome prioritaires (traitement des données,<br />
réalisation de cartes de résultats d’enquête, de<br />
synthèse et de solution) ;<br />
• 180 cartes pour la mise en œuvre de nouvelles<br />
zones d’activités économiques sur le territoire de la<br />
province ;<br />
• 100 cartes pour la représentation des levés<br />
topographiques des réseaux d’eaux usées ;<br />
• 30 cartes pour l’implantation de stations d’épuration ;<br />
• des dizaines d’extraits cartographiques (IGN, PASH,<br />
plan de secteur) pour la constitution des dossiers<br />
de demandes de permis et des dizaines de plans de<br />
situation cadastrale dans le cadre des acquisitions<br />
de terrains ;<br />
• bien d’autres cartes encore, en réponse aux demandes<br />
ponctuelles des services des intercommunales.<br />
Pour les applications de cartographie dynamique : en<br />
<strong>2009</strong>, le service Cartographie a continué la maintenance<br />
et l’amélioration des applications développées<br />
les années précédentes (données générales, base<br />
de données des zones d’activités économiques...). Il<br />
participe au développement de nouvelles applications<br />
avec le Groupement d’informations géographiques et à<br />
l’amélioration des applications existantes (GEUP).
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
89<br />
Le GIG propose des services indispensables<br />
pour gérer un territoire. Il propose à ses utilisateurs<br />
un grand nombre d’applications (vues des serveurs du GIG).<br />
Groupement d’informations géographiques<br />
Le Groupement d’informations géographiques (GIG) est<br />
issu d’un partenariat groupant la Fédération provinciale<br />
des Secrétaires communaux, la Direction des services<br />
techniques de la Province de Luxembourg et l’AIVE.<br />
Il propose aux communes adhérentes un outil indispensable<br />
pour gérer leur territoire. Les données qu’il<br />
rassemble viennent de sources différentes mais peuvent<br />
être consultées et combinées. L’ensemble est géré<br />
par la même interface. Une simple ligne ADSL ou une<br />
connexion au réseau Publilink suffit pour y accéder.<br />
Améliorations et autres travaux<br />
Pour améliorer la qualité du service, le réseau électrique<br />
de la salle des serveurs a été sécurisé. Les circuits ont<br />
été remplacés et dédoublés et plusieurs générateurs<br />
« no-break » ont été installés. Les équipements informatiques<br />
ont été recâblés en conséquence.<br />
Une aide a été apportée aux communes désireuses de<br />
faire migrer leur connexion vers le réseau « Publilink II »<br />
en ce qui concerne l’accès vers Internet.<br />
Nous avons réalisé une étude complète des technologies<br />
satellites civiles et militaires pour comparer la<br />
qualité de l’imagerie proposée et les coûts pratiqués<br />
avec les orthophotoplans utilisés actuellement.<br />
Amélioration des services en ligne<br />
• La cartographie des réseaux d’assainissement est<br />
diffusée sur la thématique « Gestion des réseaux ».<br />
Elle a été déployée sur dix nouvelles communes.<br />
• La « Gestion des eaux usées à la parcelle » est une<br />
nouvelle application mise en production en octobre<br />
<strong>2009</strong>. Les informaticiens du « GIG » ont épaulé le<br />
consultant chargé d’améliorer cette application. La<br />
formation des utilisateurs est en cours grâce aux<br />
efforts conjugués du service d’Aide aux communes,<br />
du service de Cartographie et du GIG.<br />
• L’application «Matrice cadastrale» (ou urbanisme)<br />
est le géoservice le plus utilisé. À la demande<br />
des utilisateurs, nous lui avons apporté plusieurs<br />
améliorations :<br />
- une nouvelle fonctionnalité permettant de calculer<br />
rapidement une surface ;<br />
- un outil de consultation instantanée des<br />
informations de propriété, de surface, de nature,<br />
etc. relatives à une sélection de parcelles ;<br />
- la possibilité de rechercher les informations<br />
notariales à partir d’une sélection multiple de<br />
parcelles ;<br />
- l’ajout de requêtes nouvelles dans la fonctionnalité<br />
« recherche des contraintes » pour différentes<br />
communes, par exemple : le réseau « Fluxys », le<br />
périmètre des plans particuliers d’aménagement,<br />
le périmètre de réservation des voiries...
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
90<br />
Le projet « Funérailles et sépultures » a été clôturé<br />
fi n octobre <strong>2009</strong>. 23 communes s’y sont intégrées.<br />
48 572 concessions ont été recensées au départ<br />
de prises de vues aériennes dans 219 cimetières.<br />
- la possibilité d’ouvrir d’autres thématiques « GIG » en<br />
même temps que l’application « Matrice cadastrale »<br />
sans devoir se reconnecter ;<br />
- la simplification de l’usage des thématiques « Données<br />
Générales », « Gestion des réseaux » et « Infonet ».<br />
Géodatabases<br />
Les géomaticiens mettent régulièrement à jour les géodatabases<br />
et les métadonnées associées. Les bases de données<br />
des matrices cadastrales sont celles qui demandent<br />
les actualisations les plus fréquentes. Elles sont intégrées<br />
individuellement dans l’extranet de chaque commune.<br />
Quelques chiffres<br />
• Moins de 30 minutes : c’est le temps maximum de<br />
réaction suite à un appel téléphonique enregistré au<br />
Call Desk.<br />
• Le taux de satisfaction des utilisateurs de la solution<br />
GIG est de 82 %.<br />
• Le nombre de requêtes interactives sur notre serveur<br />
cartographique augmente régulièrement :<br />
- 2006 = 41 000<br />
- 2007 = 122 000<br />
- 2008 = 215 000<br />
- <strong>2009</strong> = 292 600<br />
• Le nombre de licences en activité est en progression<br />
de 9 %.<br />
Application « Matrice cadastrale »<br />
Il s’agit d’un outil de consultation et de recherche d’informations<br />
dans la matrice cadastrale d’une commune<br />
(propriétaires, superficies cadastrées...). La consultation<br />
permet d’aller indifféremment des cartes du parcellaire<br />
vers les données chiffrées qui y sont associées<br />
ou l’inverse.<br />
Application « Gestion des eaux usées à la parcelle »<br />
Les informations liées aux parcelles sont relatives au<br />
type de traitement des eaux, au mode d’évacuation...<br />
L’application produit des tableaux de synthèse, des<br />
documents-types. La rubrique « permis d’environnement<br />
» permet la tenue des registres légaux.<br />
Application « Cimetières »<br />
Proposé par le « GIG » sous la forme d’un marché groupé<br />
en centrale d’achat, le projet « Funérailles et sépultures<br />
2007 » a été clôturé fin octobre <strong>2009</strong>. 23 communes y<br />
ont répondu favorablement. En <strong>2009</strong>, les photographies<br />
aériennes, leurs traitements cartographiques et la digitalisation<br />
des concessions ont été réalisés.<br />
La géodatabase contient désormais le recensement de<br />
219 cimetières pour 48 572 concessions.<br />
Le « GIG » prépare la mise en conformité de l’application<br />
suivant le décret de <strong>2009</strong> qui modifie le code de la
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
91<br />
Le Groupement d’informations géographiques,<br />
present sur le Salon des mandataires<br />
démocratie dans son chapitre « funéraille et sépulture ».<br />
Par la suite, le service consolidera les données issues<br />
de la réalisation du « cadastre des cimetières » pour<br />
les intégrer en tant que géodatabase dans l’application.<br />
La mise en production sera effective après avoir<br />
formé tous les utilisateurs communaux dans le second<br />
trimestre 2010.<br />
Plusieurs communes ont rejoint le projet de réalisation du<br />
cadastre des cimetières dans sa version « Funérailles et<br />
sépultures <strong>2009</strong> ». Ce projet est calqué sur la version antérieure,<br />
ce qui portera le nombre de concessions à 51 862.<br />
« Données générales »<br />
Un grand nombre de données peuvent être consultées<br />
au départ d’une même interface : plan de secteur,<br />
photographies aériennes, parcellaire cadastral, zones<br />
Natura 2000, PASH… Ces données peuvent être croisées.<br />
Cet outil intègre les banques de données cartographiques<br />
créées par les communes. Il apporte des<br />
informations sur les richesses patrimoniales (caractéristiques<br />
des monuments, photos et liens utiles). Ces<br />
informations complètent les données produites par la<br />
Région wallonne sur les sites et monuments classés.<br />
« Gestion des réseaux »<br />
Cet outil présente les réseaux communaux d’assainissement.<br />
Les informations sont recueillies lors des<br />
études endoscopiques réalisées par l’AIVE. Sur fond<br />
du « PASH », l’outil permet en outre de superposer aux<br />
réseaux d’assainissement les réseaux de distribution<br />
d’eau, les hydrants et les photographies aériennes.<br />
« Zones de police »<br />
Les zones de police peuvent éditer des cartes statistiques<br />
en rapport avec la caractérisation des accidents<br />
de roulages. L’outil permet aussi de qualifier l’état des<br />
voiries concernées par ces mêmes accidents.<br />
Call Desk<br />
L’aide est accessible à tout moment aux utilisateurs via<br />
plusieurs canaux : centre d’aide par téléphone, téléfax<br />
ou courriel.
AIVE, Secteur<br />
Valorisation et Propreté<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, Secteur Assainissement<br />
Améliorer nos activités<br />
pour préserver votre environnement<br />
En <strong>2009</strong>, le Secteur Assainissement a rejoint l’AIVE pour former ensemble un grand pôle<br />
des métiers de l’environnement au sein du Groupe. Ce passage est véritablement un cap<br />
historique pour notre région. Le rapprochement de ces deux équipes devrait renforcer<br />
encore l’efficacité des efforts entrepris pour gérer des enjeux essentiels : une eau de qualité<br />
pour tous, la prévention des déchets et la valorisation intelligente de ceux qui nous<br />
sont confiés. Avec un peu de temps, les synergies devraient se multiplier, les initiatives<br />
se renforcer de part et d’autre au bénéfice d’une région qui a tout à gagner à préserver<br />
la qualité de ses sols, de ses eaux de surface ou souterraines, de ses paysages, de son air…<br />
et à pouvoir transmettre à son tour ce beau patrimoine aux générations qui viennent.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
93<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
94<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Éditorial<br />
<strong>2009</strong> : une année importante !<br />
<strong>2009</strong> fut une année importante à plus d’un titre pour le Secteur Assainissement d’<strong>Idelux</strong>.<br />
La gestion multifilières des déchets qui nous est chère, s’est encore perfectionnée.<br />
Un de nos projets phare, l’unité de biométhanisation, a été mise en service.<br />
Cette nouvelle installation, gérée en copropriété avec le BEP Environnement, nous permet,<br />
grâce à la production de chaleur et d’électricité verte, d’être pleinement en phase avec<br />
le principe du développement durable.<br />
La production d’un combustible de substitution et la réflexion autour d’une unité<br />
de traitement de plastiques agricoles dans notre région sont une preuve supplémentaire<br />
du travail proactif du Secteur.<br />
L’année qui vient de s’écouler fut celle d’une réflexion importante en interne sur la structure<br />
à donner au Secteur pour qu’il puisse continuer à offrir à nos communes un service de<br />
qualité. C’est ainsi qu’au 1 er janvier 2010, nous sommes devenus le Secteur « Valorisation<br />
et Propreté » de l’AIVE ; créant ainsi une grande intercommunale en charge des principaux<br />
métiers de l’environnement.<br />
Enfin, il serait difficile de passer sous silence le « coût-vérité » des déchets, de plus en plus<br />
lourd pour les communes, qui doivent le répercuter auprès des citoyens.<br />
Les explications quant à cette situation ont déjà été fournies à de nombreuses occasions.<br />
Je vous assure que je serai très vigilant aux investissements du Secteur afin que la qualité<br />
indispensable aux activités de gestion des déchets ne pèse pas encore plus sur les finances<br />
communales.<br />
Daniel Collard,<br />
Président du Secteur Valorisation et Propreté de l’AIVE
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
95<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
100% des activités du Secteur est volontairement soumis au système de management environnemental et d’audit EMAS.<br />
Notre système de management environnemental<br />
L’enregistrement EMAS couvre l’ensemble des activités<br />
du secteur :<br />
• les centres de traitement et de valorisation des<br />
déchets de Habay, Tenneville et Saint-Vith,<br />
• le centre d’enfouissement technique de classe 3 de<br />
Bertrix,<br />
• la station de transfert de Manhay,<br />
• les 51 parcs à conteneurs,<br />
• la gestion de la collecte en porte-à-porte,<br />
• le réseau des conseillers en environnement,<br />
• les bureaux administratifs du secteur.<br />
Une gestion en quatre phases<br />
1) Pour fixer nos objectifs d’amélioration, nous devons<br />
connaître la situation environnementale de nos activités.<br />
Nous dressons un inventaire de nos activités et évaluons<br />
si les impacts potentiels sur l’environnement qui<br />
y sont associés sont significatifs. Nous vérifions aussi<br />
la conformité de nos activités avec la réglementation<br />
environnementale en vigueur.<br />
2) Pour garantir l’amélioration continue de notre gestion<br />
environnementale, nous fixons des objectifs environnementaux<br />
spécifiques liés aux impacts potentiellement<br />
significatifs que nous avons répertoriés. Des indicateurs<br />
y sont associés.<br />
3) Pour assurer en permanence le bon fonctionnement<br />
de notre système, nous menons des audits internes. Ils<br />
sont destinés à vérifier la bonne application des procédures.<br />
Nous réalisons aussi des contrôles réguliers des<br />
performances de nos équipements.<br />
En externe, des vérificateurs accrédités et indépendants<br />
réalisent des audits de certification et de suivi.<br />
4) Chaque année, nos services rendent compte de<br />
l’évolution du système de management environnemental<br />
devant la direction.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
96<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
L’air de rien : un toute-boîte « maison » plein de trucs et astuces<br />
pour produire moins de déchets au quotidien<br />
Juin <strong>2009</strong> : 526 vélos collectés sur les parcs à<br />
conteneurs et offerts à des organismes locaux<br />
Nous informons les citoyens<br />
Une équipe de conseillers<br />
en environnement sur le terrain<br />
Neuf conseillers en environnement sont en<br />
contact avec les communes et leurs habitants.<br />
Leurs missions de terrain sont indispensables<br />
pour aider chacun à gérer ses déchets de<br />
manière responsable :<br />
• Ils promotionnent les comportements qui<br />
permettent d’éviter la production de déchets.<br />
• Ils conseillent sur l’application des<br />
législations relatives à la gestion des<br />
déchets.<br />
• Ils sensibilisent et informent les différents<br />
producteurs de déchets.<br />
• Ils suivent les collectes sélectives, analysent<br />
les résultats et proposent des solutions<br />
d’amélioration.<br />
• Ils éduquent les plus jeunes au travers de<br />
visites et d’animations dans les écoles.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
EN <strong>2009</strong>, LES CONSEILLERS ET ANIMATEURS<br />
EN ENVIRONNEMENT ONT MENÉ PLUSIEURS CAMPAGNES<br />
POUR RÉDUIRE LA PRODUCTION DE DÉCHETS :<br />
• Participation à la première émission Planète Nature (Vivacité)<br />
(Neufchâteau, 21 mars & Festival durable Lasemo, 11, 12 et 13 juillet)<br />
• Le réemploi c’est pour moi :<br />
- Guide du réemploi : 11 000 brochures distribuées<br />
dans les parcs à conteneurs<br />
- Collecte de vélos : juin <strong>2009</strong> - 526 vélos collectés<br />
et offerts à des organismes locaux<br />
- Collecte des jouets : octobre <strong>2009</strong> - 2 104 jouets récoltés et redistribués<br />
pour <strong>partie</strong> à des organismes sociaux locaux et le solde, au Bénin<br />
• L’air de rien, une nouvelle publication toutes-boîtes du Secteur : deux éditions<br />
(printemps/été et automne/hiver) d’un magazine regorgeant de trucs et<br />
astuces en matière de prévention distribuées dans 154 500 boîtes aux lettres<br />
• Sensibilisation à une moindre utilisation de produits dangereux<br />
dans nos ménages : 12 000 brochures explicatives et autant de<br />
lavettes microfi bres distribuées dans les parcs à conteneurs<br />
• Information et sensibilisation des jeunes :<br />
- 549 classes, soit 9 434 enfants de 5 à 8 ans, ont bénéfi cié de l’animation<br />
« Les collations sans déchets, avec ma classe, je m’y mets ! »,<br />
- 1 332 élèves ont été sensibilisés au tri des déchets<br />
lors de visites guidées des sites d’exploitation,<br />
- 4 500 élèves ont participé activement à la semaine de réduction<br />
des déchets dans les huit établissements secondaires et supérieurs<br />
participant à cette grande action menée à l’échelle européenne,<br />
- 1 310 camps de jeunes invités à gérer leurs<br />
déchets de manière responsable.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
97<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Pour soutenir l’approvisionnement<br />
de la nouvelle installation de<br />
biométhanisation (Tenneville) en<br />
déchets organiques, une importante<br />
campagne de communication<br />
a informé les citoyens.<br />
Le calendrier de collecte apporte toutes<br />
les infos pour bien gérer les déchets.<br />
Une communication variée et ciblée<br />
Nous communiquons pour aider les citoyens à comprendre<br />
le fonctionnement de nos activités et à gérer<br />
au mieux leurs déchets.<br />
• Nous répondons à toutes les demandes d’information<br />
ainsi qu’aux plaintes du public.<br />
• Notre site Internet www.idelux-aive.be permet aux<br />
citoyens d’obtenir de nombreuses informations :<br />
dates de collectes, horaires d’ouverture des parcs<br />
à conteneurs, modalités de tri, description de nos<br />
outils... Il est une porte d’entrée pour toute demande<br />
de renseignement.<br />
• Nous diffusons chaque année un calendrier de<br />
collecte reprenant l’essentiel des informations<br />
relatives à la gestion des déchets (dates, horaires,<br />
consignes de tri, trucs et astuces…).<br />
• Nous réalisons et diffusons une déclaration<br />
environnementale, dans le cadre de notre<br />
enregistrement EMAS. Elle est aussi accessible à<br />
tous sur note site web.<br />
• Nous participons, au travers d’une exposition à<br />
différentes foires et manifestations (foire agricole de<br />
Libramont, salon des mandataires, festival LaSemo…)<br />
• Nous communiquons régulièrement nos résultats aux<br />
autorités locales et régionales.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
NOUS AVONS AUSSI MENÉ DES ACTIONS<br />
DE COMMUNICATION EN LIEN AVEC L’ACTUALITÉ :<br />
• Nous avons réalisé une campagne de notoriété de la nouvelle<br />
installation de biométhanisation. Ce nouveau processus de<br />
traitement des déchets organiques accepte une plus grande<br />
variété de déchets. Ainsi les papiers et cartons gras, les<br />
essuies-tout … sont maintenant les bienvenus dans les déchets<br />
organiques. Il était important d’en informer les citoyens.<br />
• Nous nous sommes intéressés aux réseaux sociaux comme<br />
nouveau moyen de communication. Nous avons créé<br />
une page relative aux parcs à conteneurs sur Facebook.<br />
Elle contribue à informer en temps réel de l’actualité des<br />
parcs à conteneurs (fermetures, actions spéciales…).<br />
• Nous avons repensé toute la signalétique à l’intérieur<br />
des parcs à conteneurs. Ces nouveaux panneaux, plus<br />
lisibles, seront placés dans les parcs en 2010.<br />
• Nous avons mis nos parcs à conteneurs et leur préposés<br />
à l’honneur. Objectifs : mettre en évidence l’importance<br />
des parcs dans la gestion des déchets et communiquer<br />
nos attentes à l’égard des usagers. Cette action, conduite<br />
en septembre <strong>2009</strong>, a été menée conjointement par<br />
l’ensemble des intercommunales membres de la Copidec.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
98<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Communes et rivières propres, Pure province, Carrefour<br />
incivilités : les initiatives se multiplient pour coordonner les efforts<br />
de tous en faveur du respect de notre cadre de vie.<br />
Nous luttons contre les incivilités<br />
Incinération à ciel ouvert, abandons sauvages de déchets…<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Opération communes et rivières propres<br />
« Nettoyons la nature, fl eurissons notre environnement » : 49 communes (50 en 2008) ont organisé l’opération.<br />
47 ont opté pour le « tri intelligent ».<br />
9 000 bénévoles ont récoltés 37 tonnes (dont 10 de matières recyclables), soit près de 20 tonnes de moins qu’en 2008.<br />
Près de 50 000 bulbes de jonquilles ont été plantés à l’automne le long des voiries nettoyées. Vivement le printemps !<br />
• Carrefour Incivilités<br />
La plate-forme d’échange entre opérateurs pour coordonner les opérations de nettoyage, a retenu une méthode de travail.<br />
52 personnes, représentant 18 communes en ont pris connaissance (Houffalize, 05 mai <strong>2009</strong>).<br />
• Assises provinciales de la propreté<br />
2008 : la Province de Luxembourg et l’Intercommunale <strong>Idelux</strong> lancent la campagne Pure Province. Une mobilisation collective inédite<br />
de l’ensemble des forces vives pour plus de propreté a permis cette opération. Près de 100 acteurs (publics, privés et associatifs)<br />
du territoire ont participé à plusieurs tables rondes sectorielles, organisées en juin et octobre. Résultat de ces rencontres : un plan<br />
d’actions coordonné - articulé autour de quatre axes majeurs : la sensibilisation du citoyen, la formation des professionnels, le nettoyage<br />
du domaine public, la répression des incivilités. Il a été présenté aux premières Assises provinciales de la propreté, en novembre 2008.<br />
<strong>2009</strong> : ces actions exemplaires sont progressivement mises en œuvre sur le territoire. Des réseaux d’échanges et des projets<br />
d’expérimentation voient le jour. Les premiers résultats en ont été livrés lors des deuxièmes Assises provinciales de la propreté,<br />
en décembre <strong>2009</strong>. Plusieurs actions réalisées par des acteurs privés (Thomas & Piron, Transports Charlier...) et publics (le SPW-Direction<br />
des routes du Luxembourg, les communes, les zones de police, la haute école Blaise Pascal, la Province de Luxembourg, le secteur...).<br />
L’Unité de psychologie sociale de l’Université de Liège et Espace Environnement ont conduit une large enquête sur les perceptions,<br />
comportements et attentes des habitants de notre province en matière de propreté : 6,5/10.<br />
C’est bien, mais nous pouvons encore améliorer ce score !
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
99<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
51 parcs à conteneur accueillent plus de 30 types de déchets des habitants de 55 communes.<br />
Plusieurs actions d’entretien, d’aménagement ou d’extension y ont été réalisées en <strong>2009</strong>.<br />
Nous collectons les déchets<br />
Les parcs à conteneurs<br />
Le réseau de parcs à conteneurs accueille quotidiennement<br />
les déchets recyclables, les déchets encombrants<br />
et les déchets dangereux des habitants des 55 communes<br />
dont nous avons la charge. Plus de 30 types de<br />
déchets différents y sont acceptés :<br />
• bois<br />
• bouchons en liège<br />
• bouchons en plastique<br />
• bouteilles et flacons<br />
en plastique<br />
(PET–PEDH-PP-PVC)<br />
• cartons à boissons<br />
• cartouches d’encre et<br />
de toner<br />
• déchets dangereux et<br />
toxiques des ménages<br />
(DSM)<br />
• déchets de jardin<br />
• déchets électriques et<br />
électroniques<br />
• déchets inertes de<br />
construction<br />
• DVD et CD<br />
• emballages en verre<br />
• emballages métalliques<br />
• encombrants non<br />
recyclables<br />
• films et sachets<br />
plastiques<br />
• frigolite (EPS)<br />
• huiles et graisses<br />
(minérales, végétales)<br />
• métaux<br />
• papiers et cartons<br />
• piles et batteries<br />
• pneus<br />
• pots de fleurs en<br />
plastique<br />
• tuyaux rigides en PVC<br />
• vêtements en bon état<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong>-2010<br />
• Travaux d’entretien extraordinaires sur cinq parcs<br />
(Musson, Rendeux, Saint-Vith, Waimes et Wellin).<br />
• Aménagement et/ou agrandissement de dix parcs à conteneurs<br />
(Aubange, Burg-Reuland, Bütgenbach, Durbuy, Nassogne,<br />
Paliseul, Stavelot, Stoumont, Vaux-sur-Sûre et Vielsalm).<br />
Six autres bénéfi cieront des mêmes travaux en 2010.<br />
• Deux nouveaux parcs à conteneurs seront mis en<br />
chantier en 2010 (Arlon II et Bouillon II). Ceux d’Étalle<br />
et de Meix-devant-Virton le seront début 2011.<br />
• Optimisation des tournées de collecte des<br />
emballages « PMC » dans les PAC.<br />
Les parcs à conteneurs sont devenus indispensables<br />
aux citoyens.<br />
Chaque année, ils y apportent de plus en plus de<br />
matières.<br />
Total des matières<br />
déposées aux parcs<br />
2005 2008 <strong>2009</strong><br />
147 192 to 161 547 to 170 291 to
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
100<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les préposés sont spécialement formés à la manipulation des<br />
déchets toxiques et dangereux. Question de sécurité pour tous…<br />
Sur les parcs à conteneurs, les déchets dangereux et toxiques<br />
sont stockées dans des armoires disposant de cuves de rétention.<br />
Nous privilégions toujours le recyclage à l’incinération<br />
et à l’enfouissement. Nous mettons régulièrement en<br />
place de nouvelles filières de valorisation.<br />
La majorité des déchets orientés vers les parcs à conteneurs<br />
sont recyclés, valorisés en agriculture (déchets<br />
verts) ou valorisés avec récupération d’énergie.<br />
Les encombrants sont dirigés, depuis le 1 er janvier<br />
2010, vers la filière « combustible de substitution ». Les<br />
déchets inertes de construction le sont vers la fi lière<br />
« tri-concassage », avant réutilisation.<br />
Déchets des parcs 2005 <strong>2009</strong> % <strong>2009</strong><br />
Déchets recyclés 31 576 to 76 374 to 44,85 %<br />
Déchets valorisés en<br />
agriculture (déchets 36 141 to 45 030 to 26,44 %<br />
verts)<br />
Déchets valorisés<br />
énergétiquement (bois)<br />
13 809 to 15 278 to 8,97 %<br />
Déchets toxiques et<br />
dangereux (DSM + piles)<br />
759 to 965 to 0,57 %<br />
Déchets enfouis 64 908 to 32 644 to 19,17 %<br />
Total 147 192 to 170 291 to 100 %<br />
NB. Parcs à conteneurs : détail des quantités de déchets (voir annexe)<br />
> Pour préserver le sol<br />
Les déchets dangereux et toxiques des ménages sont<br />
acceptés et stockés sur nos parcs à conteneurs. Ils y<br />
sont collectés et traités par des entreprises agréées,<br />
sous le contrôle de la Région wallonne.<br />
Sur les parcs, nous prenons toutes les dispositions<br />
nécessaires pour maîtriser les éventuels écoulements<br />
et éviter ainsi tout impact sur les eaux de surface et<br />
sur le sol :<br />
• Chaque parc à conteneurs es t équipé d’une armoire<br />
munie d’une cuve de rétention pour le stockage<br />
temporaire des déchets spéciaux des ménages (DSM)<br />
tels que les solvants, peintures, aérosols, néons…<br />
• 28 conteneurs spéciaux pour le stockage des « DSM »<br />
ont été placés sur certains parcs à conteneurs.<br />
• Les citernes enterrées pour le stockage des huiles<br />
moteurs ont été « inertées » et remplacées par<br />
des citernes aériennes double paroi équipées de<br />
dispositifs de contrôle.<br />
• Une formation continuée, notamment sur la<br />
manipulation et le stockage de ces déchets, est<br />
donnée à l’ensemble des préposés.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
101<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Elles sont partout. 1 492 bulles à verre, sur 700 sites.<br />
Chacune reçoit annuellement plus de 8 000 kilos de verre.<br />
> Pour préserver le paysage<br />
Nous attachons beaucoup d’importance à la propreté<br />
sur nos parcs à conteneurs et à proximité :<br />
• Nous incitons les particuliers et obligeons nos<br />
transporteurs à bâcher leur remorque pour éviter<br />
l’envol des déchets.<br />
• Nous optimisons le service de nettoyage des parcs<br />
à conteneurs. Quatre personnes sont exclusivement<br />
dédiées au nettoyage des bulles et conteneurs<br />
d’emballages sur les parcs à conteneurs. Elles<br />
ramassent également les déchets aux abords<br />
immédiats des parcs.<br />
Les bulles à verre<br />
Nous gérons un réseau de 1 492 bulles à verre ré<strong>partie</strong>s<br />
sur 700 sites dans les villes, les villages et dans les<br />
parcs à conteneurs.<br />
2005 <strong>2009</strong> Variation<br />
Verres collectés 11 656 to 11 983 to 327 to<br />
Un taux de remplissage de 8 031 kilos par bulle par an<br />
soit une production annuelle de 32,23 kilos par équivalent<br />
habitant.<br />
> Pour préserver le paysage<br />
Le problème le plus important auquel nous restons<br />
confrontés est la propreté des sites de bulles à verre.<br />
Nous avons pris plusieurs dispositions pour que ces<br />
sites restent propres et accueillants :<br />
• Les bulles sont vidées au moins une fois par<br />
quinzaine.<br />
• Les déchets abandonnés à proximité sont ramassés<br />
chaque semaine.<br />
• Les bulles sont nettoyées et remises en état quatre<br />
fois par an.<br />
NB. Par respect pour le voisinage, nous demandons aux<br />
citoyens de n’utiliser les bulles qu’entre 7 et 22 heures.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
102<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les déchets ménagers sont triés en deux « fractions » :<br />
les déchets organiques et les déchets résiduels.<br />
Une collecte sélective de papiers-cartons est organisée tous les deux mois.<br />
Les collectes sélectives à domicile<br />
Nous gérons les collectes en porte-à-porte de déchets<br />
ménagers pour 46 communes, celles des encombrants<br />
non recyclables pour 35 et la collecte des papiers/<br />
cartons pour 47. Ces collectes sont confiées à des<br />
sous-traitants.<br />
Particularité de notre Intercommunale, les déchets<br />
ménagers sont triés par les citoyens en deux fractions :<br />
les déchets organiques et les déchets résiduels.<br />
Deux outils de collecte sont à la disposition des<br />
communes :<br />
• le duo-bac : conteneur à deux compartiments<br />
(28 communes) ;<br />
• les sacs : celui destiné aux déchets organiques est<br />
entièrement biodégradable (27 communes).<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
Les déchets organiques et résiduels sont collectés<br />
simultanément dans un camion à deux compartiments.<br />
En conservant un seul passage de camion pour<br />
deux fractions, nous limitons l’émission de CO 2 dans<br />
l’atmosphère.<br />
> Pour préserver la qualité<br />
du service de collecte<br />
• Les collecteurs sont formés au contrôle des<br />
conteneurs ou des sacs poubelles. Ils réalisent<br />
quotidiennement des contrôles sur le terrain.<br />
• Les ménages sont informés sur le tri des déchets.<br />
• Les conseillers en environnement vérifient la qualité<br />
du tri auprès des citoyens.<br />
2008 <strong>2009</strong> Production<br />
par EH et<br />
par an en<br />
<strong>2009</strong><br />
Variation<br />
2008 -<br />
<strong>2009</strong><br />
Papiers/cartons<br />
en porte-à-porte<br />
5 402 to 5 197 to 13,68 kg - 205 to<br />
Déchets<br />
organiques<br />
15 021 to 15 531 to 41,77 kg + 510 to<br />
Déchets<br />
résiduels<br />
36 493 to 36 756 to 98,86 kg + 263 to<br />
Encombrants<br />
non recyclables<br />
3 800 to 3 699 to 9,95 kg - 101 to<br />
TOTAL 60 716 to 61 183 to 164,26 kg + 467 to
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
103<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les déchets des secteurs médical, vétérinaire et agricole (B2)<br />
sont collectés dans des conteneurs clairement identifi és.<br />
La station de transfert de Manhay est une plaque<br />
tournante dans la collecte des déchets.<br />
Organisation et promotion<br />
de collectes spécifi ques<br />
• Déchets B2 et toxiques pour les professionnels du<br />
secteur médical et centres hospitaliers (268 adhérents<br />
en <strong>2009</strong>).<br />
• Déchets de type B2 produits par le secteur agricole :<br />
la collecte s’effectue par le biais de contenants<br />
spécifiques via les parcs à conteneurs pendant<br />
la période de récolte des bâches agricoles (776<br />
adhérents en <strong>2009</strong>).<br />
• Déchets dangereux issus de l’activité des PME et TPE<br />
(117 adhérents en <strong>2009</strong>).<br />
La station de transfert de Manhay<br />
Cette station sert à rationaliser les transports de<br />
déchets vers nos centres de traitement. Les déchets<br />
collectés dans les communes du nord de notre zone<br />
y sont déchargés et compressés dans d’autres conteneurs<br />
de plus grande capacité.<br />
Un dépôt de terre est également jouxte ce site. Il<br />
accueille exclusivement les terres et pierres dans leur<br />
état naturel. Cette activité n’a pas d’impact significatif<br />
sur l’environnement.<br />
Ce dépôt a accueilli 13 355 tonnes de terres de terrassement<br />
en <strong>2009</strong>.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
En rationalisant les transports vers nos centres de<br />
traitement de Habay et de Tenneville, nous réduisons<br />
la consommation de carburant fossile. Nous limitons<br />
également les émissions de CO 2 liées à ces transports.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
104<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Toutes les matières qui entrent sur les parcs<br />
à conteneurs sont contrôlées avec soin.<br />
> Des contrôles permanents<br />
sur les parcs à conteneurs<br />
Les préposés de nos parcs à conteneurs contrôlent<br />
la qualité des matières apportées par les usagers. En<br />
cas de doute, les déchets sont placés avec les déchets<br />
dangereux et toxiques.<br />
> Des contrôles avant d’accepter<br />
certains déchets<br />
Pour certains apports, nous exigeons une analyse des<br />
déchets avant de les accepter sur nos sites.<br />
Nous contrôlons<br />
les arrivées de déchets<br />
Les déchets qui arrivent dans nos installations doivent<br />
être conformes à ce que nous pouvons accueillir. Le<br />
recyclage et le traitement dépendent de ces exigences<br />
de qualité.<br />
Au moment des collectes<br />
> Des contrôles qualité ponctuels<br />
Nos conseillers en environnement contrôlent régulièrement<br />
les collectes sélectives. À cette occasion, ils<br />
peuvent entrer en contact avec les personnes ayant<br />
des difficultés ou des réticences au tri des déchets.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
7 182 récipients ont été vérifi és dans le cadre<br />
des 54 tournées communales contrôlées.<br />
> Des contrôles qualité réguliers<br />
Nos collecteurs réalisent un contrôle visuel des duobacs<br />
ou des sacs lors de chaque collecte. Si le tri n’est<br />
pas correct, un signet est laissé sur place pour informer<br />
le citoyen des erreurs commises. Si l’erreur se poursuit,<br />
les conteneurs ou les sacs ne sont plus ramassés tant<br />
qu’ils ne sont pas conformes.<br />
Au moment de l’arrivée<br />
des déchets sur nos sites<br />
> Détection de la radioactivité<br />
Nos centres de Habay et Tenneville sont équipés<br />
de portiques de détection de radioactivité. Tous les<br />
camions arrivant dans ces installations passent dans<br />
ce portique. En cas de détection, nous localisons la<br />
source radioactive et faisons appel à une société agréée<br />
pour l’élimination de ce type de déchets.<br />
> Des contrôles visuels<br />
Tous les camions qui arrivent sur nos sites sont pesés.<br />
La matière est contrôlée visuellement. Nos opérateurs<br />
contrôlent une nouvelle fois les matières lors du versage<br />
sur les lieux d’enfouissement ou de traitement.<br />
En cas de non-conformité, les déchets sont déclassés<br />
ou refusés.<br />
> Des contrôles administratifs<br />
Tous les véhicules qui entrent sur nos sites sont enregistrés.<br />
Les matières transportées sont classées selon<br />
un «code déchet». Nous vérifions si nous pouvons les<br />
accepter ou pas. Ces contrôles nous permettent d’assurer<br />
une bonne traçabilité des déchets qui arrivent<br />
dans nos installations.<br />
> Des bordereaux de suivi interne<br />
Ces bordereaux constatent la qualité des matières arrivées<br />
dans nos installations. En cas de non-conformité,<br />
nous pouvons ainsi interpeller les producteurs afin qu’ils<br />
améliorent la qualité de leurs livraisons.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
105<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Nous trions et conditionnons sept types de matières à<br />
Habay et Saint-Vith. Ensuite, direction recyclage !<br />
Nous valorisons des matières<br />
Notre objectif principal : valoriser au maximum les<br />
déchets qui nous sont confiés. Les matières organiques<br />
sont valorisées directement dans nos installations.<br />
Les matières recyclables sont triées et conditionnées<br />
avant de rejoindre les industries appropriées pour y être<br />
recyclées.<br />
Pour y parvenir, nous disposons de plusieurs outils :<br />
• les halls de tri ;<br />
• les dalles de compostage aérauliques ;<br />
• les moteurs à biogaz ;<br />
• le sécheur à boues ;<br />
• les dalles de concassage des déchets inertes de la<br />
construction ;<br />
• l’unité de biométhanisation ;<br />
• l’unité de préparation de combustibles de substitution.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Mise en service de l’unité de biométhanisation de<br />
Tenneville inaugurée le 25 septembre <strong>2009</strong><br />
• Décision d’investir dans une unité de préparation<br />
de combustibles de substitution à Habay,<br />
opérationnelle depuis le 4 janvier 2010.<br />
Les halls de tri<br />
Nos sites de Habay et de Saint-vith sont équipés d’un<br />
hall de tri. Sept types de matières y sont triés et conditionnés<br />
avant de partir vers les filières de recyclage :<br />
• bâches agricoles ;<br />
• bouteilles et flacons en plastique ;<br />
• cartons à boissons ;<br />
• emballages métalliques ;<br />
• films plastiques ;<br />
• papiers/cartons ;<br />
• polystyrène expansé (frigolite).<br />
Matières<br />
traitées dans<br />
nos halls de tri<br />
2005 2008 <strong>2009</strong> Variation<br />
<strong>2009</strong>-2008<br />
32 187 to 35 206 to 35 608 to + 1,14 %<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
Les déchets d’emballages du nord de notre zone d’action<br />
sont toujours acheminés à Saint-Vith pour y être<br />
conditionnés.<br />
Nous rationalisons ainsi les transports et nous diminuons<br />
les émissions de CO 2 qui s’y rapportent.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
106<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les deux moteurs à biogaz de Tenneville<br />
permettent de produire de l’électricité et de la chaleur vertes.<br />
Les dalles aérauliques<br />
Initialement prévues pour limiter les émissions d’odeurs<br />
en provenance des sites de Habay et Tenneville, les<br />
dalles aérauliques sont aussi utilisées depuis <strong>2009</strong> :<br />
• pour composter les digestats de la biométhanisation<br />
à Tenneville ;<br />
• pour biosécher les combustibles de substitution à<br />
Habay.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
Les bons résultats enregistrés en 2008 pour maîtriser<br />
les odeurs ont été renforcés en <strong>2009</strong> :<br />
• par la mise en service à Tenneville d’un biofiltre<br />
traitant l’air extrait des bâtiments de biométhanisation<br />
et du sécheur à boues ;<br />
• par la mise en projet à Habay d’un hall de réception<br />
fermé des encombrants et fractions résiduelles<br />
destinées au bioséchage des combustibles de<br />
substitution.<br />
> Pour préserver la qualité des eaux de surface<br />
Sur chaque site (Habay et Tenneville), les jus issus du<br />
compostage et du bioséchage (lixiviats) sont collectés<br />
et envoyés vers la station d’épuration où ils y sont<br />
traités avec les lixiviats des centres d’enfouissement<br />
technique.<br />
Les moteurs à biogaz<br />
Nos sites de Habay et de Tenneville sont équipés de<br />
moteurs à biogaz. Ils valorisent le biogaz produit par la<br />
dégradation des déchets dans nos centres d’enfouissement<br />
technique et le transforment en électricité verte.<br />
À Habay, le moteur (450 kw) permet de produire une<br />
quantité d’électricité équivalente à la consommation<br />
annuelle de 900 ménages. Depuis <strong>2009</strong>, la chaleur résiduelle<br />
est utilisée pour améliorer le traitement biologique<br />
de la station d’épuration en toutes circonstances.<br />
À Tenneville, les deux moteurs (828 kw chacun)<br />
permettent de produire une quantité d’électricité<br />
équivalente à la consommation annuelle d’environ<br />
3 200 ménages. La chaleur résiduelle du moteur est<br />
également valorisée dans notre sécheur à boues et pour<br />
améliorer le traitement biologique de la station d’épuration<br />
en toutes circonstances.<br />
> RÉSULTAT <strong>2009</strong><br />
À Tenneville, nous avons vendu 1 783 060 kWh électriques,<br />
ainsi que 6 633 certifi cats verts au réseau électrique.<br />
À Habay, nous avons vendu au réseau 1 093 596 kWh<br />
excédentaires par rapport à la consommation interne,<br />
ainsi que 3 487 certifi cats verts.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
• Une torchère permet de brûler le biogaz en cas d’arrêt<br />
des moteurs.<br />
• Les gaz de combustion des moteurs sont contrôlés<br />
tous les mois.<br />
Le sécheur à boues<br />
Cet outil utilise la chaleur résiduelle du moteur à biogaz<br />
pour sécher des boues d’épuration.<br />
Le séchage des boues permet de réduire de 70 %<br />
leur poids. Les boues séchées sont broyées finement,<br />
stockées dans un silo avant d’être envoyées comme<br />
combustible de substitution dans les cimenteries et les<br />
chaudières industrielles agréées.<br />
> RÉSULTAT <strong>2009</strong><br />
Le sécheur à boues a permis de sécher 4 832 tonnes de<br />
boues de stations d’épuration industrielles et ménagères.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
• Les rejets atmosphériques du sécheur sont contrôlés<br />
deux fois par an.<br />
• Depuis <strong>2009</strong>, l’air ambiant de la fosse de réception<br />
des boues est traité dans un biofiltre.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
107<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les sites de concassage<br />
des déchets inertes de la construction<br />
Les déchets inertes sont concassés sur nos sites pour<br />
être recyclés. Nos sites de Tenneville et de Habay sont<br />
équipés d’une plate-forme de stockage, tri et concassage<br />
des déchets inertes de la construction.<br />
En <strong>2009</strong>, des études techniques ont été réalisées pour<br />
valoriser au mieux les matériaux obtenus dans les couches<br />
de fondation de nos voiries et dalles de stockage ainsi que<br />
des parcs à conteneurs.<br />
Quantités <strong>2009</strong><br />
Inertes traités à Habay<br />
53 989 to<br />
Inertes traités à Tenneville<br />
22 019 to<br />
Les déchets traités proviennent des parcs à conteneurs<br />
et des entreprises privées.<br />
Nous valorisons un maximum des matières qui<br />
nous sont confi ées (ici, vue <strong>partie</strong>lle de l’unité<br />
de biométhanisation sur le site de Tenneville).<br />
L’unité de<br />
biométhanisation<br />
de Tenneville a<br />
été inaugurée le<br />
25 septembre <strong>2009</strong>.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
En cas d’émission de poussières lors des campagnes<br />
de concassage, les déchets sont aspergés d’eau.<br />
> Pour préserver les eaux de surface<br />
Des fossés périphériques à nos dalles de concassage<br />
collectent les eaux de ruissellement chargées de matières<br />
en suspension et les acheminent vers des bassins de<br />
décantation. Après décantation et vérifi cation de leur<br />
conformité par rapport à la réglementation et aux permis,<br />
les eaux sont rejetées dans les cours d’eau.<br />
L’unité de biométhanisation de Tenneville<br />
• L’unité de biométhanisation a été mise en service en<br />
février <strong>2009</strong> et inaugurée le 25 septembre.<br />
• Cet outil, géré en copropriété avec le Bureau<br />
économique de la Province de Namur (BEP), arrive<br />
progressivement à son régime de croisière.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
• Le hall d’accueil des déchets organiques est fermé ;<br />
• Les installations sont mises en dépression et l’air est<br />
traité dans un biofiltre.<br />
L’unité de préparation<br />
de combustibles de substitution<br />
Dès 2008, <strong>Idelux</strong> avait décidé de valoriser les encombrants<br />
et les fractions résiduelles des collectes sélectives.<br />
Cette décision de principe a été traduite dans<br />
les faits avec la décision d’investir dans cette unité en<br />
<strong>2009</strong> pour :<br />
• respecter l’interdiction de mise en CET de ces deux<br />
types de déchets dès le 1 er janvier 2010 ;<br />
• valoriser au mieux ces déchets qui ont un pouvoir<br />
calorifique plus élevé que la moyenne. Après<br />
traitement, ils peuvent de ce fait être utilisés comme<br />
combustibles de substitution dans des unités<br />
industrielles de production d’énergies électrique<br />
et thermique et y remplacer des combustibles<br />
fossiles. Les investissements sont en cours.<br />
Ils sont pleinement opérationnels depuis le 4 janvier<br />
2010. 75 000 tonnes seront alors valorisées chaque<br />
année au lieu de prendre le chemin du centre<br />
d’enfouissement technique.<br />
> Pour préserver la qualité des eaux<br />
• Le bilan hydrique de l’installation est nul, ce qui<br />
signifie qu’il n’y a aucune production d’eaux usées<br />
à traiter.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
108<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les déchets qui ne peuvent pas encore être<br />
recyclés sont mis en centres d’enfouissement<br />
technique, des sites techniquement maîtrisés.<br />
Nous éliminons les résidus<br />
Bien que de moins en moins nombreux, certains<br />
déchets ne peuvent pas encore être recyclés.<br />
Pour ces déchets résiduels - dits ultimes, la solution<br />
reste la mise en centres d’enfouissement technique<br />
(CET).<br />
Le centre d’enfouissement<br />
technique de classe 3 de Bertrix<br />
Ce centre d’enfouissement technique de classe 3<br />
accueille des terres et pierres dans leur état naturel.<br />
La fin de l’exploitation de ce site est prévue pour 2010.<br />
Nature des déchets 2008 <strong>2009</strong><br />
Quantités enfouies 16 677 to 13 386 to<br />
Les centres d’enfouissement technique<br />
de classe 2 de Habay et Tenneville<br />
Nos centres d’enfouissement technique (CET) de<br />
Habay et de Tenneville sont en activité depuis 1980.<br />
Ils accueillent principalement les résidus de traitement<br />
des déchets des communes ainsi que des<br />
déchets industriels banals de la zone d’action de notre<br />
Intercommunale.<br />
Nos CET sont conçus sous forme de casiers et de souscasiers.<br />
Ils sont aménagés et ouverts en fonction des<br />
besoins d’enfouissement de notre zone.<br />
Les anciens tumulus de Habay et Tenneville dont<br />
l’exploitation est terminée sont entièrement réhabilités<br />
(Habay) ou en voie de l’être (Tenneville).<br />
> Pour préserver les eaux souterraines<br />
Un réseau de piézomètres (puits) nous permet d’analyser<br />
la qualité des eaux souterraines et de vérifier que<br />
nous ne les altérons pas.<br />
Deux campagnes de mesures sont réalisées chaque<br />
année par un laboratoire agréé.<br />
Résultats <strong>2009</strong> Tenneville Habay<br />
Quantités enfouies en 2001 80 084 to 133 584 to<br />
Quantités enfouies en <strong>2009</strong> 23 151 to 78 768 to<br />
Volume résiduel du CET<br />
aménagé à fin <strong>2009</strong><br />
121 600 m 3 431 500 m 3<br />
> Équipements des CET<br />
Nos centres d’enfouissement technique de classe 2<br />
sont équipés de toutes les infrastructures techniques<br />
indispensables pour gérer les impacts des activités<br />
d’enfouissement sur l’environnement.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
109<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
> Pour préserver les eaux souterraines<br />
Des casiers imperméables<br />
Les déchets ne sont pas en contact direct avec le sol.<br />
Un système étanche de plusieurs couches protège le<br />
sol, les eaux souterraines et permet de collecter les<br />
lixiviats (eaux qui ont percolé au travers des déchets).<br />
Une ceinture étanche<br />
Au vu de la géologie locale du site de Habay, nous avons<br />
complété le système d’étanchéité. Un mur en bentonite/<br />
ciment (argile très pure et ciment) ceinture l’ensemble du<br />
site. Ce mur est ancré dans une couche étanche (la marne)<br />
du sous-sol.<br />
Nous pompons en continu les eaux à l’intérieur de ce mur.<br />
Dès lors, s’il y a un problème d’étanchéité, ce sont les<br />
eaux extérieures au site qui rentrent à l’intérieur de celui-ci<br />
et non les lixiviats qui contaminent les eaux souterraines.<br />
Nous récupérons le biogaz qui vient des déchets enfouis<br />
pour éviter qu’il ne s’échappe dans l’atmosphère.<br />
Il est valorisé sous forme d’électricité verte.<br />
À Habay et Tenneville, des piézomètres plongent dans les<br />
différentes nappes phréatiques présentes sous nos sites.<br />
Chaque année, des campagnes de prélèvements sont<br />
menées par des organismes agréés et la qualité des eaux<br />
souterraines est mesurée.<br />
La réhabilitation des tumulus de Habay et Tenneville<br />
(anciens CET) par une couverture semi-étanche permet<br />
de limiter la quantité d’eau de pluie qui percole au travers<br />
des déchets.<br />
Les eaux de pluie ruissellent sur les fl ancs et ne sont<br />
pas contaminées.<br />
> Pour préserver la qualité de l’air<br />
Un système de dégazage<br />
Les déchets enfouis dans les CET produisent du<br />
méthane (gaz à effet de serre). Nous collectons ce<br />
biogaz pour éviter qu’il ne se dégage dans l’atmosphère.<br />
Des puits de dégazage sont montés au fur et à mesure<br />
que les déchets s’accumulent dans les casiers.<br />
Le biogaz est pompé des puits et envoyé vers un<br />
moteur à biogaz. Il y est valorisé sous forme d’électricité<br />
et de chaleur vertes. Les gaz de combustion des<br />
moteurs sont contrôlés tous les mois.<br />
Les plates-formes d’accueil<br />
des terres de déblais<br />
> RÉSULTATS <strong>2009</strong><br />
En plus du CET de classe 3 de Bertrix, le Secteur exploite<br />
quatre plates-formes d’accueil de terres de déblais :<br />
• Zone PED à Athus : site d’une capacité de 492 000 m 3 mis en<br />
service en mai 2007. Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 66 444 m 3 .<br />
• Station de transfert de Manhay : site d’une capacité de<br />
35 000 m 3 . Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 6 308 m 3 .<br />
• Martelange (Corne du bois des Pendus) : site d’une capacité<br />
de 40 000 m 3 . Ce site est aménagé en collaboration avec la<br />
DNF. Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 20 297 m 3 . L’exploitation<br />
de ce site est terminée depuis fi n septembre <strong>2009</strong>.<br />
• À Latour (zoning Industriel) : capacité d’accueil de<br />
8 000 m 3 . Le site, propriété d’Exxon/Mobil, est aménagé<br />
avec la DNF. Quantité déposée en <strong>2009</strong> : 4 772 m 3 .<br />
> 2010 : NOUVEAU SITE PRÉVU<br />
À Houffalize (Withimont-Parking E25) : capacité d’accueil<br />
de 8 000 m 3 . Demande de permis en cours d’instruction.<br />
Chaque site est équipé d’une torchère. En cas d’arrêt<br />
des moteurs (entretiens, pannes…), elle brûle le biogaz<br />
en respectant les normes imposées.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
110<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
À Habay, un merlon verdurisé surplombe le casier dans lequel<br />
sont enfouis les déchets, préservant ainsi le paysage.<br />
Que ce soit à Habay ou à Tenneville, nous avons prévu de pouvoir stocker<br />
une grande capacité d’eaux usées, quelles que soient les conditions<br />
météo (sur la photo, vue d’un bassin de réception des lixiviats)<br />
Nous maîtrisons nos impacts<br />
Nos principaux sites de traitement des déchets de Habay et<br />
de Tenneville groupent plusieurs activités. Certains impacts<br />
sur l’environnement sont gérés pour l’ensemble du site.<br />
Activités présentes à Habay<br />
• Centre d’enfouissement technique<br />
• Station d’épuration<br />
• Centre de production de combustible de substitution<br />
(début 2010)<br />
• Dalle aéraulique de bioséchage<br />
• Dalle de compostage des déchets verts<br />
• Aires de concassage des inertes de la construction<br />
• Garage-atelier<br />
• Hall de tri<br />
• Hall logistique<br />
• Parc à conteneurs<br />
• Moteurs à biogaz<br />
Activités présentes à Tenneville<br />
• Centre d’enfouissement technique<br />
• Station d’épuration<br />
• Dalle aéraulique de compostage<br />
• Dalle de compostage des déchets verts<br />
• Aire de concassage des inertes<br />
• Garage-atelier<br />
• Sécheur à boues<br />
• Usine de biométhanisation<br />
• Moteurs à biogaz<br />
> Pour préserver les eaux de surface<br />
Plusieurs outils sont mis en place pour stocker et traiter<br />
les eaux usées de nos sites. Les lixiviats en représentent<br />
une grande <strong>partie</strong>. Ces eaux sont collectées et traitées<br />
avant d’être rejetées en respectant les normes régionales<br />
en vigueur.<br />
Des bassins de stockage d’eaux usées<br />
Nous disposons sur chaque site d’une grande capacité<br />
de stockage des eaux usées. Elle nous permet de faire<br />
face aux périodes de fortes pluies.<br />
Cette capacité de stockage va être accrue de<br />
8 000 m3 sur le site de Habay. L’épuration biologique<br />
débute dans des bassins aérés. Ensuite, les eaux<br />
usées sont envoyées vers les stations d’épuration<br />
physico-chimiques.<br />
La qualité de nos rejets est contrôlée régulièrement :<br />
• deux fois par semaine par notre personnel,<br />
• quatre fois par an par un organisme agréé.<br />
Certains paramètres-guide sont contrôlés en continu.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
111<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Les stations d’épuration physico-chimique<br />
À Habay et Tenneville, le traitement consiste principalement<br />
à diminuer la charge organique et la quantité<br />
d’azote (ammoniacal) présentes dans l’eau (aérateurs,<br />
flottateurs, filtres à sable, filtres à charbon actif)<br />
À la sortie de la station, la qualité de l’eau répond aux normes<br />
fixées par nos permis et par les conditions sectorielles.<br />
Résultats <strong>2009</strong> Tenneville Habay<br />
Volume d’eau épuré et<br />
rejeté en <strong>2009</strong><br />
64 507 m 3 75 114 m 3<br />
Des lagunes tertiaires<br />
Sur chaque site, une lagune tertiaire réceptionne les eaux<br />
épurées de la station d’épuration et complète l’épuration<br />
par des plantes aquatiques. Ces lagunes permettent<br />
aussi de retenir les eaux en cas de dépassement des<br />
normes à la station (auquel cas les eaux sont repompées<br />
vers la station).<br />
À Habay, nous avons réalisé des aménagements complémentaires<br />
pour moduler, voire annuler, le débit du rejet<br />
en période d’étiage (été).<br />
• Le débit du rejet est adapté automatiquement au<br />
débit du ruisseau récepteur (La Tortrue).<br />
• Une saulaie d’un hectare est plantée sur le sommet<br />
du tumulus et à proximité de la station d’épuration.<br />
Elle est capable d’évapotranspirer 50 000 litres d’eau<br />
par jour, réduisant d’autant le volume de notre rejet.<br />
NB. Projet - En 2010, sur le site de Habay, une saulaie supplémentaire<br />
d’un hectare sera plantée dans la zone inondable du ruisseau La Tortrue.<br />
> Pour préserver le paysage<br />
Nous attachons une grande importance à l’intégration<br />
paysagère de nos sites. Nous voulons limiter au maximum<br />
l’impact visuel de nos installations pour les riverains.<br />
• À Habay, un merlon de terre borde le casier en<br />
exploitation. Son niveau est supérieur au niveau des<br />
déchets. Les riverains ont donc une vue sur ce merlon<br />
et non sur les déchets. Un autre merlon verdurisé<br />
longe l’autoroute.<br />
• Nous effectuons régulièrement des plantations en<br />
périphérie de nos installations.<br />
• Les tumulus (anciens CET) sont réhabilités et plantés.<br />
• Nous obligeons nos transporteurs à bâcher leurs<br />
remorques pour éviter l’envol des déchets lors des<br />
trajets de et vers nos sites.<br />
• L’accès à nos sites a été rendu plus accueillant.<br />
• En <strong>2009</strong>, l’ensemble des anciens bâtiments, vieux de<br />
trente ans, a été rénové tant à Habay qu’à Tenneville.<br />
L’amélioration du bâtiment d’accueil des déchets à<br />
Habay est programmé pour 2010.<br />
> Pour préserver les eaux souterraines<br />
Il est fondamental que nos activités d’enfouissement<br />
des déchets n’aient aucun impact sur la qualité des<br />
aquifères* présents sous nos sites.<br />
NB. Aquifère - Couche de terrain ou roche, suffi samment poreuse<br />
et perméable pour contenir une nappe d’eau souterraine.<br />
Sur nos sites de Habay et Tenneville, nous avons foré des<br />
piézomètres*. Ces puits nous permettent de contrôler la<br />
qualité des différents aquifères en amont et en aval de<br />
nos installations.<br />
Tant à Habay, qu’à Tenneville, les prélèvements réalisés<br />
en <strong>2009</strong> démontrent la préservation efficace des nappes<br />
concernées.<br />
NB. Piézomètre - Puit qui permet d’accéder à l’eau des aquifères.<br />
Les piézomètres sont utilisés pour faire des prélèvements d’eau.<br />
Toutes les informations relatives aux campagnes de<br />
contrôles de nos activités sur nos sites de Habay et de<br />
Tenneville sont accessibles sur le portail environnement de<br />
la Région wallonne : http://environnement.wallonie.be/data/<br />
dechets/cet/
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
112<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Des nez électroniques analysent les odeurs sur le site de Habay,<br />
en collaboration avec l’université de Liège.<br />
Des nez « humains » nous informent sur les odeurs ressenties.<br />
La carte montre clairement le résultat de nos efforts pour réduire<br />
les diffusion d’odeurs aux abords de nos sites : le tracé bleu<br />
le plus large correspond à la situation en 2004. Le plus serré,<br />
à celle de 2008.<br />
Nous mesurons nos améliorations<br />
Programme environnemental 2008-2010<br />
Lors de l’analyse environnementale, nous avons identifié<br />
tous les impacts liés à nos activités. Les impacts<br />
potentiellement significatifs sont prioritaires. Pour ceuxci<br />
nous déterminons des objectifs à atteindre et mettons<br />
en œuvre un plan d’actions.<br />
Notre programme environnemental 2008-2010 a défini<br />
les six objectifs suivants :<br />
LEXIQUE<br />
Objectif : ce que nous visons pour limiter les impacts<br />
sur l’environnement.<br />
Cible : le résultat que nous voulons atteindre.<br />
Indicateur : le moyen de mesurer le résultat.<br />
Actions : actions à mener pour atteindre la cible.<br />
1) Gérer l’émission d’odeurs<br />
> Objectif<br />
• Optimiser la gestion de nos outils de Habay et<br />
Tenneville pour limiter l’émission d’odeurs.<br />
> Cible<br />
• Ne pas dépasser sept jours de perception d’odeurs<br />
par an dans les zones habitées (percentile 98)*.<br />
> Indicateurs<br />
• Nombre de jours de plaintes par an pour chacun de<br />
nos sites.<br />
• Zone de perception des odeurs (percentile 98*).<br />
*Zone du percentile 98 - zone où des nuisances olfactives sont<br />
occasionnées plus de 2 % du temps de perception par an.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Optimiser le fonctionnement des réseaux de dégazage<br />
et les développer au fur et à mesure de l’exploitation.<br />
• Optimiser les processus de bioséchage (Habay)<br />
et de compostage (Tenneville).<br />
• Fermer le hall de réception des matières à Tenneville.<br />
Décidé à Habay pour 2010.<br />
• Mettre en place l’unité de biométhanisation.<br />
Résultats <strong>2009</strong> Tenneville Habay<br />
Nombre de plaintes 2005 21 10<br />
Nombre de plaintes 2006 13 2<br />
Nombre de plaintes 2007 13 1<br />
Nombre de plaintes 2008 10 3<br />
Nombre de plaintes <strong>2009</strong> 2 2
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
113<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
2) Maîtriser les émissions de biogaz<br />
> Objectif<br />
• Améliorer le captage et la valorisation du biogaz sur<br />
nos sites de Habay et Tenneville.<br />
> Cible<br />
• Réduire de 20 % la surface de déperdition à plus de<br />
1 000 ppm* de méthane des centres d’enfouissement<br />
technique.<br />
*ppm - unité de concentration : 1 <strong>partie</strong> par million<br />
> RÉSULTATS <strong>2009</strong><br />
CET Tenneville<br />
Rejet STEP - DCO et azote ammoniacal<br />
Décembre <strong>2009</strong><br />
350 mg/l<br />
300 mg/l<br />
250 mg/l<br />
200 mg/l<br />
150 mg/l<br />
100 mg/l<br />
50 mg/l<br />
0 mg/l<br />
DCO<br />
Azote ammoniacal<br />
Norme<br />
DCO<br />
Norme<br />
Azote<br />
03/12/09 08/12/09 14/12/09 22/12/09 28/12/09<br />
> Indicateur<br />
• Carte de déperditions surfaciques**<br />
** Entre les puits de dégazage des CET, du biogaz peut<br />
s’échapper. C’est cette perte que nous voulons réduire.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Valoriser le biogaz des sous-casiers.<br />
• Mettre en place des pots catalytiques à<br />
l’échappement des moteurs à biogaz.<br />
• Valoriser les thermies des moteurs à<br />
biogaz (Habay et Tenneville).<br />
3) Maîtriser les rejets de nos stations<br />
d’épuration de Habay et Tenneville<br />
> Objectif<br />
• Optimiser la gestion des eaux collectées sur nos sites.<br />
> Cible<br />
• Respecter les normes de rejets des stations<br />
d’épuration.<br />
> Indicateur<br />
• Suivi des paramètres de rejets de nos stations<br />
d’épuration<br />
Les normes de rejets nous imposent de respecter<br />
45 paramètres différents.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Réduire la production de lixiviats (Habay et Tenneville).<br />
• Augmenter les capacités de stockage des lixiviats<br />
(Habay en 2010).<br />
• Doubler la capacité de traitement à Tenneville.<br />
Rejet STEP Habay<br />
DCO et azote ammoniacal<br />
Décembre <strong>2009</strong><br />
350 mg/l<br />
300 mg/l<br />
250 mg/l<br />
200 mg/l<br />
150 mg/l<br />
100 mg/l<br />
50 mg/l<br />
0 mg/l<br />
DCO<br />
Azote ammoniacal<br />
Norme<br />
DCO<br />
Norme<br />
Azote<br />
03/12/09 07/12/09 09/12/09 15/12/09 17/12/09 21/12/09 23/12/09 29/12/09<br />
La DCO (demande chimique en oxygène) mesure la<br />
charge organique de l’eau.<br />
4) Préserver les eaux de surface<br />
> Objectif<br />
• Préserver la qualité de base des milieux récepteurs<br />
de Habay et Tenneville.<br />
> Cible<br />
• La qualité des eaux en aval de nos sites doit être tout<br />
aussi bonne que celle de l’amont.<br />
> Indicateur<br />
• Les indices biotiques<br />
NB. Indice biotique - Les microorganismes présents dans l’eau permettent<br />
de déterminer la qualité biologique de celle-ci au cours du temps.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Condamner le rejet vers la Goutaine (prévu en 2010).<br />
• Couvrir la zone de stockage des cannettes (prévu en 2010).<br />
• Installer un dégrilleur sur le rejet d’eau vers le ruisseau des Coeuvins<br />
(prévu en 2010).<br />
• Réguler le débit du rejet en fonction du débit du ruisseau<br />
(Habay, 31/12/08).<br />
• Mettre en conformité la station de carburant de l’atelier (prévu en 2010).
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
114<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
> RÉSULTATS <strong>2009</strong><br />
IDSE<br />
Tenneville<br />
09/2008<br />
Tenneville<br />
09/<strong>2009</strong><br />
Habay<br />
09/2008<br />
Habay<br />
09/<strong>2009</strong><br />
Qualité<br />
biologique<br />
en amont<br />
du site<br />
très bonne<br />
(4.4)<br />
très bonne<br />
(4.4)<br />
moyenne<br />
(3.1)<br />
médiocre<br />
(2.9)<br />
Qualité<br />
biologique<br />
en aval du<br />
site<br />
très bonne<br />
(4.4)<br />
bonne<br />
(4.2)<br />
moyenne<br />
(3.3)<br />
moyenne<br />
(3.3)<br />
(IDSE = indice diatomique sabrobie et eutrophisation)<br />
5) Préserver le sol<br />
> Objectif<br />
• Améliorer le stockage des déchets dangereux et<br />
toxiques sur nos parcs à conteneurs.<br />
La présence de certaines diatomées (micro-organismes) est un des indicateurs<br />
que nous suivons de près. Il nous permet de déterminer la qualité d’un cours d’eau.<br />
> Cible<br />
• Empêcher les écoulements de produits toxiques et<br />
dangereux sur le sol.<br />
> Indicateur<br />
• Suivi du planning de mise en place du matériel<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Remplacer les citernes enterrées par des citernes aériennes<br />
(31/12/09).<br />
• Fournir et étiqueter des box de stockage des déchets toxiques<br />
et dangereux sur l’ensemble des parcs à conteneurs.<br />
• Équiper les parcs de matériel muni de cuves de rétention<br />
pour le stockage temporaire de ces déchets.<br />
6) Améliorer le taux de valorisation des déchets<br />
> Objectifs<br />
• Favoriser toutes les alternatives de valorisation des<br />
déchets.<br />
• Mettre en place des actions continues de sensibilisation<br />
et de gestion des déchets au niveau des citoyens.<br />
> Cible<br />
• Obtenir une diminution de la mise en centre<br />
d’enfouissement technique et une augmentation des<br />
quantités valorisées.<br />
> Indicateurs<br />
• Taux global de valorisation des déchets<br />
• Quantité des déchets mis en centre d’enfouissement<br />
technique<br />
NB. En 2001 - 40 % des matières étaient valorisées et 60 %<br />
étaient mis en centre d’enfouissement technique.<br />
Bilan matières<br />
2008-<strong>2009</strong><br />
Total des matières<br />
valorisées<br />
Total des matières<br />
mises en CET<br />
2008 <strong>2009</strong><br />
203 386 to 58,69 % 251 261 to 71,14 %<br />
143 128 to 41,31 % 101 919 to 28,86 %<br />
Objectif 2010 : matières valorisées > 80 % et matières<br />
mises en CET < 20 %<br />
Ci-contre, le bilan des quantités de déchets gérés par<br />
le Secteur.<br />
> ACTIONS <strong>2009</strong><br />
• Finaliser le projet de production de combustible de substitution<br />
(31/12/10).<br />
• Sensibiliser les citoyens, via le réseau des conseillers<br />
en environnement, à une gestion responsable des déchets<br />
(31/12/08).
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
115<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Annexe<br />
Total des matières gérées<br />
Données (en tonnes) 2001 2008 <strong>2009</strong><br />
PAC<br />
Bois 11.121 14.430 15.278<br />
Bouchons en liège 0 7 5<br />
Bouchons plastiques 17 66 51<br />
Canettes 525 1.307 1.249<br />
Cartons à boissons 299 568 557<br />
CD / DVD 0 4 6<br />
Déchets d’équipements électriques<br />
et électroniques<br />
138 2.744 3.342<br />
Déchets spéciaux des ménages 605 784 918<br />
Encombrants 26.178 31.684 32.644<br />
Polystyrène 0 113 111<br />
Graisses fritures 77 57 40<br />
Huiles fritures 131 216 226<br />
Huiles moteurs 185 107 123<br />
Inertes (CET) 34.536 8.543 0<br />
Inertes (RECYLUX) 0 29.915 39.737<br />
Métaux 5.787 3.524 4.457<br />
Papiers/cartons 10.902 17.902 17.841<br />
Pelouses 28.692 40.956 45.030<br />
Piles 22 44 47<br />
Plastiques (PET et PEHD) 863 1.883 1.881<br />
Pneus 0 305 311<br />
Pots de fleurs 0 61 65<br />
PVC dur 0 141 132<br />
Sachets plastiques 172 474 507<br />
Verre 3.148 4.924 4.915<br />
Vêtements 307 791 818<br />
Total 123.703 161.547 170.291<br />
PORTE-A-PORTE<br />
Déchets ménagers 63.419 156 163<br />
Fractions sèches 7.820 36.338 36.594<br />
Matière organique 2.637 15.021 15.531<br />
Encombrants 6.594 3.800 3.699<br />
Papiers/cartons 3.407 5.402 5.197<br />
Contrats privés 25.055 23.014 8.119<br />
Déchets organiques commerciaux 8.010 3.566 7.249<br />
Total 116.942 87.297 76.551<br />
VERRE - BULLES COMMUNALES<br />
Verre AC 4.789 7.001 7.068<br />
Total 4.789 7.001 7.068<br />
Données (en tonnes) 2001 2008 <strong>2009</strong><br />
HALLS DE TRI - DÉCHETS INDUSTRIELS<br />
Cartons 1.005 2.298 2.549<br />
Gros de magasins 176 756 136<br />
Mandrins 128 189 307<br />
Plastiques (films bouteilles) 58 634 861<br />
Polystyrène 0 34 66<br />
Tetras Lac+ 0 0 199<br />
DIB (déchets industriels banals) 558 563 577<br />
Bâches agricoles - zone AIVE 933 1.953 1.984<br />
Bâches agricoles - hors zone 0 437 1.141<br />
Total 2.858 6.864 7.818<br />
SÉCHEUR À BOUES<br />
Boues 0 5.055 4.833<br />
Total 0 5.055 4.833<br />
RECYLUX - DÉCHETS INDUSTRIELS<br />
Inertes industriel 0 15.803 36.272<br />
Total 0 15.803 36.272<br />
CET - DÉCHETS INDUSTRIELS<br />
Classe 2 63.641 44.690 35.630<br />
Classe 3 62.069 1.582 1.332<br />
Classe 3 (Bertrix) 8.222 16.677 13.386<br />
Total 133.932 62.949 50.348<br />
TOTAL GÉNÉRAL (1) 382.223 346.515 353.181<br />
TONNAGE MIS EN CET (2)<br />
(ménagers + industriel)<br />
228.764 143.128 115.306<br />
(Habay+ Tenneville + Bertrix)<br />
Valorisé = (1) - (2) 153.459 203.387 237.876<br />
40 % 59 % 67,35 %<br />
Non valorisé (mis en CET) (2) 228.764 143.128 115.306<br />
60 % 41 % 32,65 %<br />
TERRE*<br />
Zone dépôt de terre à Aubange 0 189.488 99.666<br />
Zone dépôt de terre à Manhay 0 23.687 13.355<br />
Zone dépôt de terre à Martelange 0 41.796 30.446<br />
Zone dépôt de terre à Latour 0 0 7.158<br />
Total 0 254.970 150.625<br />
* Tonnage non comptabilisé dans les rapports ci-dessus
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
116<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Nous continuons à sécuriser les parcs à conteneurs pour protéger ses utilisateurs et nos équipes.<br />
Le service interne de prévention et de protection<br />
Département logistique<br />
> Protection antichute sur les conteneurs 30m 3<br />
L’intervention dans les conteneurs déjà bien remplis ou<br />
fermés induit un grand risque de chute de hauteur. En<br />
effet, les côtés du conteneur qui ne sont pas à quai sont<br />
hauts de plus de deux mètres par rapport au niveau<br />
du sol.<br />
En collaboration avec le secteur logistique, une solution<br />
de garde-corps amovible (pour pouvoir charger<br />
le conteneur sur le camion) a été trouvée. Un premier<br />
prototype a été placé en test sur un conteneur à Habay.<br />
Ce prototype est une innovation, puisque, apparemment,<br />
aucune autre intercommunale n’est équipée de<br />
telle protection. L’inspection du travail a approuvé et<br />
encouragé ce type de démarche. Nous avons prévu de<br />
généraliser cette solution à tous les conteneurs concernés<br />
dans les prochaines années.<br />
En attendant la mise en place généralisée de ce prototype,<br />
et pour éviter les chutes en contrebas du conteneur,<br />
une hauteur maximale (80 cm) a été délimitée par<br />
une ligne rouge dans chaque conteneur. Une fois ce<br />
niveau atteint par la matière, l’accès dans le conteneur<br />
n’est plus autorisé.<br />
> Protection des zones de tri des PMC<br />
Pour sécuriser au mieux les usagers lors de leur déplacement<br />
dans les zones réservées au PMC, nous avons<br />
délimité une zone sécurisée à l’aide de balisettes réfléchissantes<br />
sur l’ensemble des PAC.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
117<br />
Anciennement : <strong>Idelux</strong>, secteur Assainissement<br />
Simulation de situation d’urgence<br />
sur le site de Tenneville (11/2010)<br />
en collaboration avec le Service<br />
régional d’incendie<br />
Les zones de travail en condition d’atmosphère<br />
explosive sont clairement balisées.<br />
Bilan social<br />
Au niveau du département exploitation<br />
> Le travail en condition<br />
d’atmosphère explosive (ATEX)<br />
Suite à la mise en exploitation de l’installation de biométhanisation<br />
de Tenneville, un plus grand nombre de travailleurs<br />
sont susceptibles de travailler dans des zones<br />
où des atmosphères explosives peuvent se créer. Ils ont<br />
bénéficié de formations pour appréhender les risques<br />
au mieux et travailler de façon sûre dans ces zones.<br />
Des équipements et des outils adaptés ont été mis à<br />
leur disposition (explosimètre, outils anti-étincellants…).<br />
Un test de situation d’urgence en lien avec les dangers<br />
du gaz a eu lieu sur le site de Tenneville en collaboration<br />
avec le service régional d’incendie (SRI). Il a permis de<br />
mettre en évidence les comportements adéquats en cas<br />
de fuite de gaz et d’intervention dans des zones atex.<br />
Personnel 1990 2001 2007 2008 <strong>2009</strong><br />
Personnel de gestion<br />
(administration,<br />
finances, technique, 11 26 29 29 31<br />
recherche<br />
et développement)<br />
Réseaux conseillers<br />
en environnement<br />
- 13 11 12 13<br />
Réseaux parcs<br />
à conteneurs<br />
4 94 133 136 143<br />
et bulles à verre<br />
Halls de tri - 22 23 24 24<br />
Usines de tri<br />
et de compostage 15 30 45 46 42<br />
+ stations de transfert<br />
TOTAL 30 185 241 247 253<br />
SIPP : voir aussi pages 86-87.
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
118<br />
Structure financière<br />
Remarque préalable<br />
Chiffre d’affaires<br />
Les paramètres fi nanciers (chiffre d’affaires, résultat,<br />
structure financière…) ont très largement été modifiés<br />
au cours de l’exercice <strong>2009</strong>.<br />
En effet, une opération de scission/fusion du secteur<br />
Assainissement d’<strong>Idelux</strong> vers le secteur Valorisation et<br />
Propreté de l’AIVE a notamment entraîné le transfert<br />
d’un chiffre d’affaires de 34,9 millions d’euros et d’un<br />
total bilan de 58,4 millions d’euros d’<strong>Idelux</strong> vers l’AIVE<br />
au 01 janvier <strong>2009</strong>.<br />
Cette opération explique l’évolution des paramètres<br />
financiers depuis l’exercice <strong>2009</strong>.<br />
Au cours des trois derniers exercices, le chiffre d’affaires<br />
de l’AIVE a évolué comme suit :<br />
(en milliers €) 2008 <strong>2009</strong> Budget 2010<br />
Secteur<br />
Valorisation et<br />
- 34 660 41 710,9<br />
Propreté<br />
Eau potable 194 217 216,0<br />
Assainissement<br />
- Investissement 726 778 892,5<br />
- Exploitation 10 168 10 535 11 127,8<br />
Assistance aux<br />
communes<br />
326 394 368,5<br />
Cartographie 156 141 149,3<br />
Honoraires 1 051 1 031 1 014,6<br />
Total 12 621 47 756 55 479,6<br />
Résultats<br />
Les résultats ont évolué comme suit au cours des trois<br />
derniers exercices :<br />
(en milliers €) 2008 <strong>2009</strong> Budget 2010<br />
Secteur<br />
Valorisation et<br />
- - 402,3 - 1 156,5<br />
Propreté<br />
Activités non<br />
sectorialisées<br />
274 48,2 146,6
AIVE<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
119<br />
Structure fi nancière<br />
Compte tenu de l’opération scission / fusion mentionnée<br />
en introduction, la structure financière se présente<br />
comme suit au 31 décembre <strong>2009</strong> :<br />
(en milliers €) <strong>2009</strong><br />
Capital 3 751<br />
Réserves 10 678<br />
Subsides en capital 15 027<br />
Total fonds propres<br />
Fonds empruntés<br />
29 456<br />
35 801<br />
Total bilan 139 580
Ressources internes<br />
En appui aux performances de tous<br />
Les services internes passent généralement inaperçus sur le terrain.<br />
Et pourtant ! Imaginez un instant que les compétences viennent à manquer<br />
du côté de l’informatique, de la logistique, du bureau d’études,<br />
de la communication, des ressources humaines, du service juridique<br />
ou des archives et de la documentation, de la comptabilité et des finances…<br />
Ils viennent en appui aux performances de tous<br />
avec une efficacité qui n’a d’égale que leur discrétion.
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
121
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
122<br />
<strong>2009</strong> : une<br />
intercommunale pure voit<br />
le jour. Au sein du Groupe,<br />
elle unit l’ensemble des<br />
activités liées à la gestion<br />
de l’eau et des déchets<br />
sous la bannière de l’AIVE.<br />
Le Secrétariat général<br />
<strong>2009</strong> restera dans les annales du Groupe comme celle<br />
de la création d’une intercommunale pure dédiée à l’environnement,<br />
regroupant sous une même personnalité<br />
juridique les anciennes activités de l’AIVE et du Secteur<br />
Assainissement d’<strong>Idelux</strong>.<br />
Cette procédure fut mise en œuvre pour permettre à la<br />
nouvelle entité juridique, au terme d’une procédure de<br />
scission sans dissolution d’<strong>Idelux</strong> et de la fusion par<br />
absorption du Secteur Assainissement d’<strong>Idelux</strong> via la<br />
création d’un nouveau secteur au sein de l’Intercommunale<br />
AIVE, de bénéficier de l’exception dite de la relation<br />
« in house », issue de la jurisprudence de la Cour de<br />
Justice des Communautés européennes.<br />
Grâce à cette jurisprudence, l’Intercommunale qui<br />
peut se prévaloir de l’exception ne doit pas être mise<br />
en concurrence avec les autres acteurs économiques<br />
lorsqu’elle réalise au profit des communes et de la<br />
Province associées des missions préétablies, sur base<br />
d’une tarification entérinée par l’Assemblée générale.<br />
La procédure initiée quelques jours avant le 30 juin et<br />
entérinée le 15 octobre <strong>2009</strong> à une très large majorité<br />
par les assemblées générales des deux entités, s’est<br />
terminée le 17 décembre par la signature d’un second<br />
acte authentique constatant l’approbation des délibérations<br />
des assemblées générales par le Ministre de<br />
Tutelle Paul Furlan, intervenue le 9 décembre.<br />
Toujours en <strong>2009</strong>, une réflexion de fond a été initiée sur<br />
l’exercice du métier de « monteur de projets immobiliers<br />
». Cette réflexion a fait suite à la décision rendue<br />
par le Conseil d’État dans le projet de création d’un écoquartier<br />
à Bellefontaine. En rejetant la possibilité d’initier<br />
une procédure d’appel à candidatures de partenariat<br />
pour monter un projet immobilier complexe en dehors<br />
de l’application de la loi sur les marchés publics, la plus<br />
haute juridiction administrative du pays a en réalité indirectement<br />
posé la question du rôle de l’intercommunale<br />
dans le paysage institutionnel régional. Vu les multiples<br />
contraintes nouvelles imposées ces dernières années<br />
aux intercommunales tant par le pouvoir régional que<br />
par l’Europe, il convient en effet de se demander si<br />
les intercommunales seront encore appelées à jouer<br />
demain le rôle d’acteur et de développeur économique<br />
qui leur était dévolu jusqu’ici. Ou souhaite-t-on que le<br />
rôle des intercommunales se limite à l’avenir à celui d’un<br />
simple pouvoir adjudicateur exécutant ?
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
123<br />
En période de crise, les diffi cultés rencontrées<br />
par certaines entreprises ont un impact sur la nature des litiges.<br />
Son permis d’exploiter annulé en mai <strong>2009</strong>, le CET de Tenneville<br />
s’est vu octroyer un nouveau permis suite à la décision du Ministre Henry.<br />
Le service juridique<br />
Faire face aux conséquences de la crise<br />
Le contentieux change de nature en période de crise.<br />
Les diffi cultés auxquelles sont confrontées certaines<br />
entreprises ont un impact sur la nature des litiges. Des<br />
prix tirés à la baisse impliquent généralement une augmentation<br />
du contentieux lié au choix des adjudicataires<br />
et aux conditions d’exécution des marchés publics et<br />
une multiplicité des procédures. Ainsi, un candidat dont<br />
l’offre a été considérée comme irrégulière, a décidé de<br />
saisir le Président du Tribunal de Première Instance pour<br />
obtenir une ordonnance de suspension de la décision<br />
d’attribution du marché.<br />
> Le dossier « précompte mobilier »<br />
Cet important dossier a encore connu un rebondissement<br />
défavorable en <strong>2009</strong>. Aussi, plutôt que de concentrer<br />
ses efforts sur les suites du dossier Federal Mogul<br />
après l’arrêt de la Cour de Cassation du 30 mai 2008,<br />
notre nouveau conseil (Me Van Beirs du Bureau Afschrift)<br />
a tenté, en vain, de convaincre la société en liquidation<br />
Laurus (ex Alimo Spar) d’introduire un pourvoi en cassation<br />
à l’encontre de la décision (défavorable) rendue par<br />
la Cour d’Appel de Liège. Après avoir poursuivi seule la<br />
procédure, cette société a en effet considéré, à tort selon<br />
nous, que les chances de voir aboutir un pourvoi en cassation<br />
étaient insuffisantes. La dette d’impôt est dès lors<br />
devenue définitive à son égard. Le receveur a fait appel<br />
à la caution donnée par <strong>Idelux</strong> par acte authentique du<br />
28 août 1995. Dans la mesure où cette caution ne couvre<br />
pas la totalité de la dette fiscale, il faut s’attendre à ce<br />
que la société en liquidation assigne l’Intercommunale<br />
en paiement du surplus.<br />
Dans ce même dossier, notre action s’est également<br />
concentrée sur une procédure initiée en son temps par la<br />
société Ampacet devant le Tribunal de Première Instance<br />
d’Arlon et réactivée depuis par son nouveau conseil.<br />
Cette dernière procédure nous a permis de redéfinir une<br />
toute nouvelle stratégie de défense basée sur la violation<br />
des articles 10, 11 (égalité de traitement devant l’impôt)<br />
et 16 (violation du concept de propriété) de la constitution,<br />
dans la mesure où l’imposition pratiquée par le fisc<br />
aboutit à taxer un chiffre d’affaires et non un revenu et<br />
partant à confisquer le patrimoine de l’Intercommunale<br />
sans la « juste et préalable indemnité » expressément<br />
prévue par la Constitution. À défaut de reconnaître la<br />
violation des prescrits constitutionnels par l’Arrêté royal<br />
d’exécution du Code d’impôt sur les revenus, le Tribunal<br />
est invité à poser une question préjudicielle à la Cour<br />
constitutionnelle. Malheureusement, l’audience de plaidoiries<br />
n’est fixée qu’au 15 juin 2011 !<br />
> Le permis d’exploiter du CET de Tenneville<br />
Contre toute attente, le Conseil d’État a, par sa décision<br />
du 27 mai <strong>2009</strong>, annulé le permis d’exploitation du centre<br />
d’enfouissement technique (CET) de Tenneville. Suite à
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
124<br />
Nous optimisons l’organisation<br />
des archives actuelles<br />
des intercommunales en collaboration<br />
avec les Archives de l’État.<br />
Le service logistique gère l’économat, la reprographie,<br />
la prépresse, la gestion documentaire et l’archivage.<br />
Volume record en reprographie : 14 % de plus<br />
en <strong>2009</strong> que les trois années précédentes !<br />
la décision du Ministre Henry d’octroyer un nouveau<br />
permis, l’asbl Érablière a introduit un nouveau recours à<br />
l’encontre de cette décision. Après arrêt en réouverture<br />
des débats et suite à de nouvelles plaidoiries en date du<br />
20 mai 2010, l’affaire a été mise en délibéré.<br />
> Tutelle<br />
Le nombre de dossiers envoyés à la tutelle en <strong>2009</strong> (176)<br />
a été légèrement inférieur à 2008 (209). De nombreuses<br />
décisions ont fait l’objet de commentaires particuliers<br />
de la part des services de la DGPL. Le responsable du<br />
projet a chaque fois été informé de la nature de celles-ci<br />
de façon à pouvoir en tenir compte dans la procédure en<br />
cours ou ultérieurement. De même, il est tenu compte<br />
de ces remarques pour élaborer un plan de formation<br />
interne en marchés publics.<br />
> Plaintes déposées par les services<br />
En <strong>2009</strong>, 73 plaintes ont été déposées pour vol ou dégradations,<br />
quasi exclusivement par le Secteur Assainissement.<br />
Un nombre en forte progression par rapport à 2008<br />
(41) mais comparable à 2007 (75). Rares sont les plaintes<br />
qui aboutissent à des poursuites judiciaires. Toutefois,<br />
chaque fois que les auteurs de vols ou de dégradations<br />
sont identifiés, nous nous constituons systématiquement<br />
<strong>partie</strong> civile même si les chances d’obtenir une indemnisation<br />
sont la plupart du temps minimes.<br />
La logistique<br />
Le service de la logistique assume l’économat, la reprographie,<br />
la prépresse, la gestion de la documentation<br />
et l’archivage. <strong>2009</strong> a surtout été marquée par deux<br />
éléments importants.<br />
En archivage, l’ouverture d’une collaboration étroite<br />
avec les Archives de l’État a permis de dégager une<br />
solution de restructuration optimale des archives<br />
actuelles avec notamment la mise en place de tableaux<br />
de tri. Dès le début 2010, les départements « Développement<br />
de projets » et « Ressources humaines »<br />
joueront le rôle de service pilote.<br />
En reprographie, un volume de travail jamais atteint<br />
auparavant a été réalisé (2 858 870 photocopies produites<br />
pour l’ensemble du Groupe (dont 272 556 photocopies<br />
couleurs), soit 14 % de plus que les trois années<br />
précédentes, et 23 685 m 2 de plans imprimés et pliés).<br />
À côté de ces gros travaux, on retiendra également :<br />
• la modifi cation du système de badges d’entrée du<br />
bâtiment à Schoppach,<br />
• le réaménagement de la cave « travaux <strong>Idelux</strong> » en<br />
matériel mobile,<br />
• une nouvelle mise en page plus fonctionnelle de la<br />
revue de presse quotidienne interne,<br />
• une offre de services complémentaires du service<br />
reprographie (retouche prépresse, mises en page<br />
simples…).
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
125<br />
Actualisation des nombreux outils de téléphonie et<br />
de bureautique et compression des frais généraux,<br />
au programme <strong>2009</strong> du service informatique<br />
Le service Informatique interne<br />
Principaux faits marquants <strong>2009</strong><br />
1. Déploiement de Lotus Notes sous Citrix : les versions<br />
« client complet Lotus » ont été déployées sur<br />
les différents serveurs applicatifs et installées sur la<br />
majorité des ordinateurs de bureau. Les derniers le<br />
seront courant 2010.<br />
2. Implémentation des smartphones « Blackberry »<br />
et « iPhone » : un serveur permet aux utilisateurs<br />
de s’identifier et de travailler avec la messagerie et<br />
l’agenda comme s’ils étaient devant l’écran de leur<br />
ordinateur et ce, quel que soit l’endroit où ils se<br />
trouvent.<br />
3. Préparation de la migration vers la Suite « Office<br />
2007 » : cette migration sera effective en 2010.<br />
4. Support Galaxia téléphonie et réseau : le service<br />
a participé activement à la mise en place de ces installations<br />
dont il espère pouvoir rapidement finaliser<br />
les diverses configurations afin de pouvoir passer à<br />
un stade de maintenance.<br />
<strong>Rapport</strong><br />
coût par<br />
utilisateur<br />
Budget Réalisé Users Budget/<br />
users<br />
Réalisé/<br />
users<br />
2002 1 018 842 1 081 566 215 4 739 5 031<br />
2003 1 211 404 1 052 647 240 5 048 4 386<br />
2004 1 093 903 995 472 245 4 465 4 063<br />
2005 1 146 686 1 099 319 256 4 479 4 294<br />
2006 1 319 367 1 084 974 270 4 887 4 018<br />
2007 1 226 008 1 203 625 287 4 272 4 194<br />
2008 1 205 073 1 131 806 289 4 170 3 916<br />
<strong>2009</strong> 1 176 131 1 063 432 302 3 894 3 521<br />
Méthode de calcul :<br />
Réalisé / nombre d’utilisateurs (users) = coût en euro annuel réalisé/users<br />
Le service informatique interne a poursuivi l’effort de<br />
réduction des frais généraux en limitant les dépenses<br />
au strict nécessaire pour garantir un service de qualité.<br />
Dans cette même optique, le Groupe des Intercommunales<br />
s’est associé au marché de la téléphonie lancé<br />
par la Province de Luxembourg. Il permettra de réaliser<br />
de substantielles économies dès 2010.
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
126<br />
Les missions de base du service RH : veiller<br />
au paiement des rémunérations en temps<br />
et en heure, former au mieux le personnel<br />
pour développer les compétences<br />
nécessaires au sein du Groupe et gérer<br />
les recrutements attendus par les services.<br />
Les ressources humaines<br />
La gestion «stricto sensu» du personnel<br />
Définies par le contrat de gestion 2008-2010, les<br />
missions prioritaires de la Direction des Ressources<br />
humaines (gestion des rémunérations, développement<br />
des compétences et recrutement) ont été<br />
exécutées dans un contexte de qualité optimale.<br />
Parallèlement, le département a poursuivi, comme<br />
par le passé, le développement des logiciels Level<br />
5 et HRO qui servent de support pour exécuter les<br />
tâches de payrolling et de gestion des compétences.<br />
Fin <strong>2009</strong>, nous avons conduit un chantier ponctuel<br />
et spécifi que : la migration du personnel du Secteur<br />
Assainissement d’<strong>Idelux</strong> vers la « nouvelle » Intercommunale<br />
AIVE. Cette migration n’a pas eu d’incidence sur<br />
le statut et la rémunération du personnel concerné. Elle<br />
a cependant impliqué l’exécution d’importants devoirs<br />
administratifs, dans des domaines très variés : information<br />
des travailleurs, établissement de nouveaux<br />
contrats de travail, gestion des incidences en matières<br />
de sécurité sociale, assurances loi et autres, modifi -<br />
cations à la banque carrefour, immatriculations des<br />
véhicules…<br />
En outre, la campagne annuelle d’évaluation nous a<br />
permis de mettre à jour les descriptifs de postes pour<br />
l’ensemble du personnel. Plus de 450 postes de travail<br />
ont été passés en revue avec les lignes hiérarchiques.<br />
Le descriptif de poste de chacun a été adapté, précisé<br />
ou créé, avec l’accord des collaborateurs.<br />
Année <strong>2009</strong> : année de crise ?<br />
Le chiffre d’affaires des sociétés du Groupe est en baisse.<br />
Les indicateurs présentés par les grands départements du<br />
Groupe en attestent. Certains indicateurs restent cependant<br />
positifs :<br />
L’emploi global : nos intercommunales remplissent aussi<br />
des missions de service public qu’elles doivent assurer en<br />
quantité comme en qualité. C’est une des raisons pour<br />
lesquelles le nombre d’emplois (équivalents temps plein<br />
dénombrés en fin d’année) a augmenté de 2008 à <strong>2009</strong>,<br />
passant de 433,4 à 441,16 unités (soit une augmentation<br />
de 1,8 %). Cette augmentation est due à de nouveaux<br />
engagements dans le service « logistique et collecte ».<br />
Elle est aussi liée au développement de Galaxia et des<br />
perspectives qui accompagnent cette réalisation.<br />
L’attractivité du Groupe sur le marché de l’emploi :<br />
nous continuons à recevoir un nombre important de<br />
candidatures - plus de 850 en <strong>2009</strong> - soit de manière<br />
spontanée, soit dans le cadre d’opérations de recrutement<br />
(une vingtaine avec procédure d’appel à candidats).<br />
Plus de 50 % des candidatures reçues via notre site<br />
Internet sont le fait de personnes possédant un diplôme<br />
de bachelier ou plus (75 % en incluant les diplômés de<br />
l’enseignement secondaire supérieur). Ce constat nous a<br />
amené à poursuivre notre collaboration avec Mirelux et à<br />
être présent sur les salons de l’emploi organisés dans la<br />
province, de façon à toucher du personnel ne disposant<br />
pas de liaison Internet.
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
127<br />
Le turn-over est maîtrisé : 4,31 % pour l’ensemble<br />
du Groupe, le chiffre le plus faible constaté depuis 2004.<br />
Notre volonté : maintenir nos forces de travail<br />
en quantité comme en qualité.<br />
Le maintien de notre investissement en formation à un<br />
niveau élevé : cet indicateur doit aussi être mis en évidence<br />
pour <strong>2009</strong> : 90 % de notre personnel a reçu au moins une<br />
formation en <strong>2009</strong>, avec une moyenne de 17h30 par personne<br />
formée.<br />
Le turn over est maîtrisé : 4,31 % pour l’ensemble du<br />
Groupe, le chiffre le plus faible constaté depuis 2004. La<br />
réduction de ce taux est un non coût pour l’entreprise. En<br />
effet, recruter et faire monter en charge un travailleur coûte<br />
cher, quel que soit le niveau de ce travailleur. Ce taux faible<br />
montre aussi la confiance du personnel dans nos sociétés,<br />
en cette période difficile.<br />
Par contre, la diminution de chiffre d’affaires global, rapportée<br />
à l’augmentation du nombre de travailleurs évoquée<br />
ci-dessus, a eu pour conséquence une diminution globale<br />
de la productivité par personne, la ramenant à un niveau<br />
tout juste supérieur à ceux de 2004 et 2006 (127 500 euros<br />
par unité de travail).<br />
Notre volonté est de maintenir intactes, en quantité comme<br />
en qualité, nos forces de travail. De ce fait, la masse salariale<br />
représente actuellement 41 % du chiffre d’affaires.<br />
Les dispositions d’ores et déjà prises pour l’année 2010<br />
(pas d’augmentation salariale, ralentissement de la croissance<br />
du personnel) ramèneront vraisemblablement ces<br />
indicateurs à des niveaux plus favorables en cas de reprise<br />
soutenue de l’activité économique.<br />
Indicateurs 2004 2005 2006 2007 2008 <strong>2009</strong><br />
Équivalents temps plein (en fi n d'année) 385,5 392 426,8 422,9 433,4 441,2<br />
AIVE 69,5 78,2 83,6 86,8 87,6 87,3<br />
<strong>Idelux</strong> 316 313,8 343,2 336,1 345,8 353,8<br />
Nombre de candidatures (spontanées, procédures internes et externes) 1 139 741 866 882 780 850<br />
Absentéisme (sans longues maladies et congés sans solde) 6,03 % 5,47 % 5,50 % 4,35 % 5,63 % 6,57 %<br />
Employés AIVE 1,73 % 3,82 % 3,58 % 2,47 % 3,13 % 3,28 %<br />
Employés <strong>Idelux</strong> 4,88 % 2,72 % 3,36 % 2,11 % 2,01 % 2,75 %<br />
Ouvriers <strong>Idelux</strong> 7,33 % 8,43 % 9,20 % 6,61 % 7,46 % 9,07 %<br />
Indicateurs de performance<br />
Productivité (CA/ETP fi n d'année) (en milliers d’euros) 126,9 133,8 125 139,9 149,5 127,5<br />
Maîtrise masse salariale (pourcentage de la masse salariale dans CA) 32 % 31 % 33 % 33 % 33 % 42 %<br />
Gestion des rémunérations (jours de retard pour paiement salaires) 0 0 0 0 0 0<br />
Implication formation (pourcentage de personnel ayant reçu une formation) 87 % 82 % 88 % 89 % 90 % 90,00 %<br />
Turn over (départs ETP/fi n d’année) 5,23 % 7,27 % 5,14 % 12,60 % 6,16 % 4,31 %<br />
AIVE 2,88 % 3,84 % 1,20 % 5,76 % 2,28 % 3,44 %<br />
<strong>Idelux</strong> 5,74 % 8,13 % 6,10 % 14,36 % 7,14 % 4,52 %
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
128<br />
Ardenne<br />
Logistics, PED,<br />
équipement<br />
des parcs,<br />
biométanisation…<br />
Le service<br />
Travaux a travaillé<br />
sur 40 dossiers<br />
d’avants-projets<br />
et de projets.<br />
Les travaux<br />
Dans le cadre des prestations réalisées pour les départements<br />
« maîtres d’ouvrage » des intercommunales,<br />
le service Travaux assure l’étude de projets, le suivi de<br />
l’exécution des travaux ainsi que des prestations de<br />
contrôle qualité et d’entretien technique du patrimoine.<br />
Étude de projets<br />
L’équipe pluridisciplinaire (deux chefs de projets, trois<br />
dessinateurs et une assistante) a travaillé sur 40 dossiers<br />
d’avant-projets et de projets. Ces dossiers représentent<br />
au total 14,5 millions d’euros d’investissements.<br />
Exemples :<br />
• la poursuite de l’aménagement du parc Ardenne<br />
Logistics, y compris le début de la mise en œuvre<br />
de la sécurisation du site par un dispositif antifranchissements<br />
et un réseau de caméras dômes<br />
mobiles (4 millions d’euros) ;<br />
Évolution des honoraires du bureau d’études <strong>Idelux</strong> (euros/an)<br />
900 000<br />
800 000<br />
700 000<br />
600 000<br />
500 000<br />
400 000<br />
300 000<br />
200 000<br />
100 000<br />
0<br />
Extérieurs et Divers<br />
<strong>Idelux</strong> / Tourisme - PAE<br />
<strong>Idelux</strong> / Traitement déchets<br />
<strong>Idelux</strong> / DDP<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 <strong>2009</strong><br />
• la construction de halls-relais et l’équipement<br />
d’infrastructures avec composantes « haute qualité<br />
environnementale » sur dix zones : Aye, Durbuy,<br />
Gouvy, Houffalize, Marche-en-Famenne, Saint-<br />
Hubert, Sterpenich, Tenneville, Vielsalm, Wellin<br />
(2 millions d’euros) ;<br />
• la poursuite du développement de la zone du PED y<br />
compris la création d’un troisième faisceau de quatre<br />
voies accompagné d’un chemin de roulements pour<br />
l’extension du Terminal liée au transbordement railroute<br />
(3 millions d’euros) ;<br />
• en collaboration avec le département Développement<br />
de projets d’<strong>Idelux</strong>, les études d’aménagement -<br />
avec notion de développement durable - des zones<br />
d’activités économiques de Latour et Recogne<br />
(3,2 millions d’euros).<br />
Pour le traitement des déchets, le service a collaboré<br />
à la poursuite de la mise en œuvre des équipements<br />
de l’installation de biométhanisation des déchets organiques<br />
à Tenneville (Investissement total de 15 millions<br />
d’euros).<br />
Il a aussi participé à la réalisation des travaux de modernisation<br />
et de relifting des installations de Habay et Tenneville<br />
(2 millions d’euros) ;<br />
Pour l’AIVE, le service a démarré les études de :<br />
• construction d’un réservoir et d’une station de<br />
pompage à Schockville-Heinstert (0,5 million<br />
d’euros) ;
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
129<br />
Suivi de travaux pour plus de 37 millions d’euros en <strong>2009</strong>, parmi lesquels :<br />
Galaxia, Ardenne Logistics, le Terminal Container, plusieurs stations<br />
d’épuration dont celle de Marche-en-Famenne, plusieurs infrastructures<br />
sur des parcs d’activités économiques, 61 dossiers d’égouttages…<br />
• mise en œuvre d’une source supplémentaire du site<br />
sourcier de la Saint-Jean à Meix-devant-Virton et d’un<br />
réservoir de stockage complémentaire à Robelmont<br />
(0,8 million d’euros).<br />
Suivi<br />
L’équipe « service contrôle » (quinze personnes, dont<br />
onze surveillants-contrôleurs) sécurise la réalisation des<br />
ouvrages en coordination avec les départements « maîtres<br />
d’ouvrages » et les bureaux d’études.<br />
Elle a effectué le suivi de travaux pour plus de 37 millions<br />
d’euros. Cette somme est à répartir sur plus de 110 chantiers<br />
en activité.<br />
Principales réalisations accompagnées en <strong>2009</strong> :<br />
• la mise en service du centre d’entreprises « Galaxia »<br />
de Libin, destiné aux applications spatiales, y compris<br />
la construction d’une infrastructure photovoltaïque<br />
(Investissement de 10 millions d’euros) ;<br />
Évolution du montant des travaux contrôlés (euros/an)<br />
40 000 000<br />
35 000 000<br />
30 000 000<br />
25 000 000<br />
20 000 000<br />
15 000 000<br />
10 000 000<br />
5 000 000<br />
0<br />
<strong>Idelux</strong> - Divers (immobilier, externes)<br />
<strong>Idelux</strong> - Tourisme, sport, patrimoine<br />
<strong>Idelux</strong> - DDP<br />
<strong>Idelux</strong> - Traitement déchets<br />
AIVE - Assainissement<br />
AIVE - Alimentation en eau<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 <strong>2009</strong><br />
• la poursuite de travaux pour la mise en œuvre du<br />
parc Ardenne Logistics et des extensions du Terminal<br />
Container d’Athus (5 millions d’euros) ;<br />
• la réalisation, dans le cadre du développement durable<br />
et de la haute qualité environnementale, d’infrastructures<br />
sur les zones d’Aubange, Durbuy, Gouvy, Marche-en-<br />
Famenne, PED, Saint-Hubert, Sterpenich, Tenneville,<br />
Vielsalm et Wellin (4,7 millions d’euros) ;<br />
• la poursuite des travaux relatifs à la mise à niveau<br />
(traitement tertiaire) de la station d’épuration de<br />
Marche-en-Famenne, d’une capacité de 30 000 EH<br />
(Investissement de 9 millions d’euros) ;<br />
• la poursuite de la construction des stations d’épuration de<br />
Corbion, Fronville, Rochehaut y compris les canalisations<br />
d’amenée des effluents ainsi que les collecteurs de Virton<br />
(Ton, Vire, Chevratte) (4 millions d’euros) ;<br />
• la fin des travaux et la mise en service des stations<br />
d’épuration de Florenville et Virton (investissement global<br />
de 9,6 millions d’euros) ;<br />
• le suivi <strong>partie</strong>l de 61 dossiers d’égouttage conjoints ou<br />
exclusifs (10 millions d’euros) ;<br />
• la surveillance, en partenariat avec le bureau d’études<br />
AIVE, de 22 chantiers de renouvellement et la pose<br />
de nouvelles conduites d’alimentation en eau sur une<br />
longueur totale de 17 kilomètres (3,2 millions d’euros).<br />
Le suivi financier est assuré par trois assistantes (plus de<br />
415 états d’avancement et le contrôle de 10 056 postes<br />
de quantités).
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
130<br />
Organiser la présence du Groupe<br />
dans plusieurs manifestations,<br />
produire des publications, outiller<br />
les services, animer le site internet<br />
… quelques unes des tâches<br />
du service communication<br />
La communication<br />
Le service communication du Groupe apporte un soutien<br />
aux pratiques de communication des intercommunales.<br />
Le fil rouge de son travail : apporter un maximum<br />
de cohérence et de professionnalisme à ces pratiques.<br />
www.idelux-aive.be<br />
En <strong>2009</strong>, le site Internet des intercommunales a reçu<br />
38 786 visites. Elles concernent 26 091 visiteurs.<br />
Au total, ces visiteurs y ont consulté l’équivalent de<br />
185 608 pages. L’ensemble de l’équipe de communication<br />
les met régulièrement à jour en français et dans<br />
les trois autres langues utilisées : l’allemand, l’anglais<br />
et le néerlandais.<br />
Le dispositif de référencement a été amélioré et un<br />
suivi hebdomadaire des statistiques de fréquentation<br />
est en place. De nombreuses améliorations, inhérentes<br />
à la jeunesse du site, ont encore été apportées. Nous<br />
avons intégré deux nouvelles fonctionnalités au site :<br />
la possibilité d’utiliser un outil de formulaires en ligne<br />
et d’y présenter des vidéos. Après près de deux ans<br />
d’utilisation, le service communication a évalué l’ergonomie<br />
du site. Plusieurs améliorations vont être mises<br />
en place en 2010.<br />
Communication de crise<br />
Les prémisses d’un dispositif de communication de crise<br />
ont été préparés, en lien avec le Directeur général et plusieurs<br />
services dont le SIPP, les ressources humaines...<br />
Un outil d’aide à la décision et des outils de communication<br />
sont en cours de conception et de réalisation :<br />
flash alerte, consignes au personnel, outils presse, page<br />
d’alerte sur le site internet, « kit d’urgence » pour la cellule<br />
de gestion & communication de crise…<br />
Ressources partagées<br />
Les rencontres mensuelles du Comité interdépartemental<br />
de communication (CIC) permettent de coordonner<br />
les pratiques de communication au sein du Groupe.<br />
C’est particulièrement le cas pour ce qui concerne la<br />
gestion du site internet, l’organisation d’événements<br />
comme notre présence à la Foire agricole de Libramont,<br />
au Salon des mandataires, notre contribution aux Godefroid,<br />
au salon « Les jeunes ont du talent »…<br />
Le programme de formation <strong>2009</strong> a permis de renforcer<br />
les compétences du service Communication. Principaux<br />
thèmes traités : comment choisir ses médias en<br />
fonction d’une stratégie de communication ; quelles<br />
sont les spécifi cités de la communication environnementale<br />
; comment réaliser une enquête, suivre une<br />
étude de marché ; comment utiliser les réseaux sociaux<br />
(Facebook…) au services de nos actions ?
RESSOURCES INTERNES<br />
RAPPORT ANNUEL<br />
<strong>2009</strong><br />
131<br />
Le service Communication du Groupe continue à<br />
accompagner les services dans la conception de nouveaux<br />
supports, d’une campagne de communication,<br />
dans la validation de leurs productions mais aussi dans<br />
leurs contacts avec la presse, la rencontre de nouveaux<br />
fournisseurs, de sources d’expertise, la rédaction de<br />
documents divers…<br />
Il a organisé la présence du Groupe à la Foire agricole<br />
de Libramont, au Juillet musical, au Salon des mandataires<br />
et s’est fortement impliqué dans la préparation<br />
des Godefroid et dans le montage de l’opération<br />
« Grappe Jeunes, les jeunes ont du talent ».<br />
Nouveaux outils<br />
Parmi les outils qui continuent à être mis à disposition<br />
de l’équipe de communication, six nouvelles fiches pratiques<br />
ont été conçues et diffusées. Un guide du protocole<br />
a été finalisé. La base de données de fournisseurs<br />
en communication, conçue en 2008 a été constituée<br />
en <strong>2009</strong>. Elle contient actuellement plusieurs centaines<br />
de contacts mis en commun. De même, une nouvelle<br />
base de données « presse » a été construite en <strong>2009</strong>.<br />
Elle a été mise à disposition des services concernés<br />
début 2010.
Éditeur responsable : René Delcomminette<br />
Crédit photos : Arnaud Quaranta,<br />
Kevin Manand, AIVE, <strong>Idelux</strong><br />
Mise en page : Ultraviolet.be<br />
<strong>Idelux</strong>-AIVE-<strong>Idelux</strong> Finances<br />
Drève de l’Arc-en-Ciel, 98<br />
B 6700 Arlon<br />
Tél. +32 (0)63 23 18 11<br />
Fax +32 (0)63 23 18 95<br />
www.idelux-aive.be<br />
NB. Les informations (données chiffrées, composition<br />
des organes de gestion) sont à jour au 31 décembre <strong>2009</strong>.