Déclaration environnementale 2011 2010 - Idelux
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Déclaration<br />
<strong>environnementale</strong><br />
Secteur Valorisation & Propreté<br />
<strong>2011</strong><br />
résultats<br />
<strong>2010</strong><br />
Association Intercommunale<br />
pour la protection et la Valorisation<br />
de l’Environnement
Secteur Valorisation & Propreté<br />
s o m m a i r e<br />
REG . NO . BE - RW – 000029<br />
1 L’environnement préservé ! 4<br />
50 années d’histoire<br />
Les métiers de l’AIVE : l’environnement !<br />
• La gestion des déchets<br />
(collecte des déchets, traitement des déchets,<br />
accompagnement des communes et des citoyens)<br />
• La gestion des eaux<br />
(eau potable, eaux usées, accompagnement des communes)<br />
Organigramme des structures concernées par l’enregistrement EMAS<br />
2 Le système de management environnemental 11<br />
Principe général<br />
• Analyse <strong>environnementale</strong><br />
• Législation <strong>environnementale</strong><br />
• Politique <strong>environnementale</strong><br />
• Objectifs et programmes environnementaux<br />
• Mise en œuvre du système de management environnemental<br />
• Audits internes<br />
• Revue de Direction<br />
• Déclaration <strong>environnementale</strong><br />
• Vérification et enregistrement<br />
Politique <strong>environnementale</strong><br />
3 La communication 16<br />
La sensibilisation au quotidien<br />
• Les principaux objectifs<br />
(asseoir la notoriété de l’AIVE, mettre en évidence l’excellence<br />
<strong>environnementale</strong> de nos activités et la qualité de nos services,<br />
susciter la participation du public)<br />
• Les principaux publics<br />
• Les principaux outils
3<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2010</strong><br />
résultats 2009<br />
4 L’analyse <strong>environnementale</strong> 19<br />
Les impacts indirects liés à nos activités<br />
Les impacts directs lies à nos activités<br />
• Les conseillers en environnement<br />
(description synthétique des activités,<br />
description des aspects environnementaux significatifs)<br />
• La collecte des déchets<br />
(parcs à conteneurs, collectes en porte-à-porte et internes)<br />
• Le traitement des déchets<br />
(site de traitement des déchets de Habay, site de traitement<br />
des déchets de Tenneville, site de traitement des déchets de Saint-Vith,<br />
centre d’enfouissement technique de classe 3 de Bertrix,<br />
station de transfert des déchets de Mahnay)<br />
5 Objectifs et pistes d’avenir 32<br />
La collecte des déchets<br />
(parcs à conteneurs, collectes en porte à porte)<br />
Le traitement des déchets<br />
(objectifs d’amélioration pour le site de traitement des déchets de Habay,<br />
objectifs d’amélioration pour le site de traitement des déchets de Tenneville,<br />
objectifs d’amélioration pour le site de traitement des déchets de Saint-Vith)<br />
6 Résultats 39<br />
Indicateurs de base<br />
• L’efficacité énergétique<br />
(parcs à conteneurs, collectes internes, sites de traitement des déchets)<br />
• La consommation d’eau<br />
(parcs à conteneurs, collectes internes, sites de traitement des déchets)<br />
• Les émissions de gaz à effet de serre<br />
• La biodiversité<br />
Indicateurs spécifiques à nos métiers<br />
• Les émissions d’odeurs<br />
• Les rejets de nos stations d’épuration<br />
• La qualité des eaux souterraines<br />
• Les émissions des moteurs à biogaz<br />
• La qualité des eaux de surface<br />
• Le taux de valorisation des déchets<br />
• Le fonctionnement du réseau des conseillers en environnement<br />
Sites concernés par la certification emas 53<br />
Déclaration de validation 54<br />
Nous contacter 55
L’environnement<br />
préservé !<br />
L’AIVE fait partie intégrante<br />
du Groupe <strong>Idelux</strong>-AIVE-<strong>Idelux</strong><br />
Finances – <strong>Idelux</strong> Projets Publics.<br />
Ces quatre intercommunales,<br />
en mariant les spécificités de<br />
chacune ont comme mission<br />
commune de contribuer à<br />
améliorer le bien-être des<br />
populations de leur territoire<br />
d’action Les deux grands métiers<br />
réalisés dans cette perspective<br />
de développement durable sont le<br />
développement économique et la<br />
gestion de l’environnement.<br />
Depuis près de 50 ans, l’Association Intercommunale<br />
pour la protection et la Valorisation de l’Environnement<br />
(AIVE) accomplit ses missions liées à la gestion de<br />
l’environnement en province de Luxembourg.<br />
Si au fil du temps son champ d’action et les<br />
préoccupations ont évolué, la motivation et l’état<br />
d’esprit sont toujours au rendez-vous.<br />
1
1<br />
L’AIVE voit le jour en 1962.<br />
Sa principale mission<br />
est alors d’approvisionner<br />
la province de Luxembourg<br />
en eau de qualité, pour<br />
soutenir son développement<br />
démographique et<br />
économique.<br />
50 années d’histoire<br />
En 1977, l’État belge lui confie l’assainissement<br />
des eaux usées domestiques. Cette tâche<br />
nouvelle englobe la conception, la réalisation<br />
et l’exploitation quotidienne des stations<br />
d’épuration. Quelques années plus tard, suite<br />
à la régionalisation, l’AIVE devient l’organisme<br />
d’assainissement agréé (OAA) par la Région<br />
wallonne pour la province de Luxembourg.<br />
Les tâches de l’intercommunale ne se limitent<br />
pas à l’assainissement collectif. En 1999, le<br />
service d’Aide aux communes est fondé pour<br />
aider les décideurs communaux à mieux gérer<br />
le cycle de l’eau. Il s’agit d’accompagner les<br />
communes en créant et proposant des outils<br />
d’aide à l’application des législations en matière<br />
de gestion de l’eau.<br />
En 2003, l’AIVE a ajouté la problématique de<br />
l’égouttage au champ de ses compétences.<br />
L’approche intégrée de l’assainissement des<br />
eaux usées passe par la réalisation de travaux<br />
d’égouttage prioritaire dans les agglomérations<br />
où cela est jugé nécessaire. Ces dernières se<br />
voient proposer un support financier par la<br />
SPGE, tandis que l’encadrement technique et<br />
administratif est assuré par l’AIVE.<br />
En <strong>2010</strong>, l’AIVE reprend en son sein la gestion des<br />
déchets de 55 communes confiée auparavant au<br />
secteur « Assainissement » de l’intercommunale<br />
<strong>Idelux</strong>.<br />
Cette fusion du secteur nouvellement baptisé<br />
« secteur Valorisation et Propreté » avec l’AIVE<br />
a pour objectif majeur d’offrir aux communes<br />
une relation « in house » avec l’intercommunale.<br />
Cette situation permet à l’AIVE de garantir<br />
la poursuite de services mutualisés avec des<br />
objectifs clairs de service de qualité, de proximité<br />
à un coût maitrisé.<br />
Aujourd’hui, l’AIVE est donc l’intercommunale<br />
en charge de principaux métiers liés à<br />
l’environnement. Son siège social est fixé à Arlon.<br />
Elle réunit les 55 communes. 44 de la province<br />
de Luxembourg et 11 communes liégeoises<br />
(affiliées au secteur « Valorisation et Propreté ».
6<br />
L’environnement préservé !<br />
Les métiers de l’AIVE :<br />
l’environnement !<br />
Pour gérer<br />
ces collectes :<br />
le secteur<br />
« Valorisation<br />
et Propreté » de l’AIVE<br />
dispose de :<br />
plus de 1.500 bulles à verre<br />
51 parcs à conteneurs<br />
La gestion des déchets<br />
Fort de près de 30 ans d’expérience en gestion<br />
intégrée des déchets, le secteur Assainissement<br />
d’<strong>Idelux</strong>, est devenu au 1er janvier <strong>2010</strong> le<br />
« secteur Valorisation et Propreté » de l’AIVE.<br />
Les missions du secteur ne changent pas.<br />
Avec ses 256 collaborateurs, il gère la collecte<br />
et le traitement des déchets de 55 communes<br />
(44 luxembourgeoises et 11 liégeoises).<br />
La collecte des déchets<br />
L’AIVE est en charge de la collecte des déchets<br />
des ménages soit par apports volontaires soit au<br />
moyen de collecte en porte à porte.<br />
Au niveau des collectes en porte à porte, elle a<br />
généralisé sur son territoire d’action la collecte<br />
sélective des déchets fermentescibles. Les<br />
citoyens disposent d’un conteneur compartimenté<br />
(duo-bac) ou de deux sacs pour trier à la source les<br />
déchets organiques des déchets résiduels. Ces<br />
collectes à en porte-à-porte sont confiées à une<br />
société privée. Des collectes de papiers / cartons<br />
et d’encombrants complètent aussi le service de<br />
collecte des déchets à domicile<br />
Les collectes des autres déchets se font par<br />
apports volontaires dans les réseaux de bulles à<br />
verre ou de parcs à conteneurs. Vu la spécificité<br />
territoriale de la zone d’action (vaste superficie<br />
et densité de population faible), et pour offrir un<br />
service de qualité et de proximité, le réseau de<br />
parcs à conteneurs de l’AIVE est relativement<br />
dense avec un parc pour environ 6.000 habitants.
7<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
1<br />
Le traitement des déchets<br />
L’AIVE traite la majorité des déchets qui lui sont confiés. Soit en les conditionnant avant de les envoyer<br />
vers des filières de recyclage adaptées soit en les traitants dans ses infrastructures.<br />
Pour traiter ces différents flux de déchets,<br />
le secteur « Valorisation et Propreté » de l’AIVE dispose d’outils performants :<br />
1 usine de biométhanisation (Tenneville)<br />
1 centre de production de combustible de substitution (Habay)<br />
2 plateformes de compostage (Habay et Tenneville)<br />
2 halls de tri-conditionnement (Habay et Saint-Vith)<br />
1 sécheur à boues (Tenneville)<br />
2 dalles de concassage des déchets inertes de la construction (Habay et Tenneville)<br />
2 centres d’enfouissement technique de classe 2 (Habay et Tenneville) et 1 centre de classe 3 (Bertrix)<br />
1 station de transfert des déchets (Manhay)<br />
L’accompagnement des communes et des citoyens<br />
Le secteur Valorisation et propreté de l’AIVE dispose d’un réseau de conseillers en environnement ; son<br />
contact permanent avec les communes et leurs habitants. Les actions de terrain, de communication et<br />
de sensibilisation de conseillers en environnement sont larges :<br />
• sensibilisation à la prévention des déchets<br />
• animations scolaires sur différentes thématiques liées à la gestion des déchets<br />
• implantation du tri chez les producteurs spécifiques (agriculteurs, horeca, collectivités…)<br />
• lutte contre les déchets sauvages<br />
• contrôle de la qualité du tri des citoyens<br />
• information des communes sur les législations en vigueur.
La gestion des eaux<br />
L’eau potable<br />
La délimitation de zones de prévention pour<br />
protéger les ressources en eau est une priorité de<br />
l’AIVE.En outre, plusieurs communes ont recours<br />
aux services de l’AIVE pour les accompagner<br />
dans la constitution de leurs dossiers de<br />
renouvellement d’autorisations de prises d’eau<br />
souterraine. L’AIVE offre aussi son aide pour la<br />
réalisation d’études préalables à la mise en place<br />
de zones de protection des captages.<br />
Toujours dans le but d’optimiser la qualité<br />
de l’eau de distribution, l’AIVE supervise des<br />
campagnes d’analyses de l’eau de distribution à<br />
la demande de différentes communes.<br />
Les eaux usées<br />
L’AIVE assure au quotidien, le bon fonctionnement<br />
des 69 stations d’épuration publiques que compte<br />
la province de Luxembourg, sans oublier les<br />
ouvrages de collecte et les stations de relevage.<br />
La capacité installée se rapproche des 250 000<br />
équivalents habitants (EH), soit près des trois<br />
quarts des besoins totaux.
9<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
1<br />
Pour maîtriser la gestion courante de ces outils, les équipes d’exploitation travaillent en étroite<br />
collaboration avec le personnel des cellules spécialisées de l’AIVE. Cette coopération permet d’assurer :<br />
• la réalisation des campagnes de mesures, de prélèvements et d’analyses d’eau ou de boue dans le<br />
but de vérifier le respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur ou de corriger un<br />
fonctionnement inadéquat<br />
• les gros entretiens ou réparations et les renouvellements courants des équipements<br />
électromécaniques<br />
• les entretiens, réparations ou rénovation des installations électriques et des automates<br />
• la télésurveillance et la gestion à distance des ouvrages<br />
• la maintenance des équipements informatiques<br />
• les travaux d’entretien des collecteurs et déversoirs d’orage ainsi que les campagnes d’audit de<br />
l’état de ces réseaux de collecte (inspection caméra, levés topographiques, cartographie, études<br />
hydrauliques…)<br />
• l’organisation d’un service de garde pour la surveillance des ouvrages en dehors des heures<br />
ouvrables.<br />
La réception et le traitement des gadoues de fosses septiques ainsi que le traitement et l’élimination des<br />
boues et autres sous produits de l’épuration sont également pris en charge dans le cadre de l’exploitation<br />
courante de ces ouvrages.<br />
Depuis 2004, l’AIVE propose aussi ses services dans les zones d’assainissement autonome.<br />
Elles font actuellement l’objet d’étude par les conseillers en environnement de l’AIVE.<br />
L’accompagnement des communes<br />
En 2009, plus de 30 millions de mètres cubes Une des missions principales du service d’Aide aux<br />
communes est d’étudier la législation spécifique à la gestion du cycle de l’eau dans le but de développer<br />
des outils concrets d’aide à la décision et à la gestion communale en matière de gestion de l’eau.<br />
Il peut s’agir d’informer les communes et leurs agents mais l’information peut aussi être diffusée vers<br />
une plus large audience pour développer et assurer la prise en compte d’un message environnemental.<br />
C’est le cas lors des visites de stations d’épuration, de foires et de rencontres ou encore à l’occasion de<br />
parutions diverses.
10<br />
L’environnement préservé !<br />
Organigramme<br />
des structures concernées par l’enregistrement EMAS<br />
Rem : les structures<br />
« grisées » ne sont<br />
pas concernées par<br />
l’enregistrement EMAS<br />
Comité de direction<br />
<strong>Idelux</strong><br />
AIVE<br />
<strong>Idelux</strong> Finances<br />
Pôle assainissement<br />
des eaux usées<br />
Bernard ANTOINE<br />
Directeur Général Adjoint<br />
Secteur Valorisation<br />
et Propreté<br />
Bernard ANTOINE<br />
Directeur Général Adjoint<br />
Secteur GIG<br />
Bernard ANTOINE<br />
Directeur Général Général<br />
L’exploitation<br />
Jacques COUNET<br />
Directeur<br />
Responsable SME<br />
Exploitation<br />
des halls de tri<br />
de Habay et Saint-Vith<br />
Exploitation équipements<br />
- Sécheur à boues<br />
- Moteurs à biogaz<br />
- Dalles de<br />
compostage<br />
- Recylux<br />
- Biométhanisation<br />
- Combustibles de<br />
substitution<br />
- Stations d’épuration<br />
La logistique<br />
Pierre COLLIGNON<br />
Directeur<br />
Responsable SME<br />
Coordination de l’équipe<br />
des conseillers en<br />
environnement<br />
Gestion des réseaux<br />
de parcs à conteneurs<br />
et de bulles à verre<br />
Gestion du contrat<br />
régissant les collectes<br />
sélectives en<br />
porte-à-porte et flotte<br />
de véhicules pour la<br />
logistique interne<br />
Exploitation des CET<br />
de Habay et Tenneville<br />
Exploitation du CET<br />
de Bertrix<br />
Services communs<br />
à l’ensemble du secteur<br />
Cellule Qualité et coordination EMAS<br />
Carl DAMBRAIN<br />
Chargée de Communication<br />
Isabelle BREELS<br />
Contrôle de gestion<br />
Jean-Marie DUPLICY<br />
Services communs<br />
à l’ensemble des intercommunales<br />
Services au personnel<br />
Anne MOCOLE<br />
Service Interne de évention et Protection<br />
Michel LEJEUNE<br />
Conseiller en Droit de l’Environnement<br />
Laurence BARNICH<br />
Cellule Environnement<br />
Jérôme LOUIS
11<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Le système<br />
de management<br />
environnemental<br />
« EMAS 3 » règlement CE n 1221/2009<br />
Avec EMAS, la prise en compte de l’impact de nos activités<br />
sur l’environnement s’inscrit dans une gestion rigoureuse<br />
et maîtrisée qui s’imbrique elle-même dans une<br />
perspective d’amélioration continue et de transparence<br />
à l’égard de l’ensemble de la population.<br />
2
12<br />
Le système de management environnemental<br />
Principe général<br />
Le système de management environnemental est l’organisation<br />
mise en place au sein du service Exploitation de l’AIVE pour lui<br />
permettre de maîtriser les impacts de ses activités et services sur<br />
l’environnement. Basé sur le principe d’amélioration continue, le<br />
système de management environnemental rassemble les éléments<br />
nécessaires à la réalisation de la politique <strong>environnementale</strong>.<br />
Analyse<br />
<strong>environnementale</strong><br />
Conseil d’administration (vision, missions, valeurs)<br />
Législation<br />
<strong>environnementale</strong><br />
Politique, objectifs et programmes environnementaux<br />
Revue de<br />
Direction<br />
SME<br />
Audits internes<br />
Mise en<br />
oeuvre<br />
du SME<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong><br />
Vérification et enregistrement
13<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
2<br />
Analyse <strong>environnementale</strong><br />
La réalisation d’une analyse <strong>environnementale</strong><br />
est la première étape de mise en place d’un<br />
système de management environnemental. Ce<br />
diagnostic initial permet d’identifier les impacts<br />
réels ou potentiels sur l’environnement. Un<br />
système de cotation - basé sur les critères de<br />
gravité, fréquence et maîtrise - permet de mettre<br />
en évidence les impacts les plus significatifs<br />
et de définir les priorités de l’AIVE en matière<br />
d’environnement. L’analyse <strong>environnementale</strong><br />
est actualisée périodiquement.<br />
Législation <strong>environnementale</strong><br />
L’analyse de la législation permet d’identifier<br />
et de respecter les exigences légales et autres<br />
(contractuelles par exemple) applicables aux<br />
activités et services de l ’AIVE.<br />
Les textes légaux spécifiquement applicables<br />
à nos activités sont compilés dans une base de<br />
donnée interne. Une veille réglementaire est<br />
également mise en place afin d’analyser les<br />
législations futures, ce qui permet d’anticiper<br />
les actions à prendre pour se conformer au plus<br />
vite à celles-ci.<br />
La version consolidée de l’ensemble de ces textes<br />
auxquels le secteur Valorisation et Propreté est<br />
subordonné est également consultable sur le<br />
site de la Région wallonne :<br />
http://environnement.wallonie.be/<br />
(partie « Législations »).<br />
Par ailleurs, l’AIVE s’engage à respecter en<br />
permanence les conditions imposées dans les<br />
permis et autorisations qui lui sont délivrés et<br />
pour lesquels elle tient également un registre.<br />
Des audits internes spécifiques sont planifiés<br />
afin de vérifier la conformité de nos installations<br />
au regard de ces exigences légales.<br />
Politique <strong>environnementale</strong><br />
Une politique <strong>environnementale</strong> a été adoptée<br />
par la direction. Elle est signée par la Direction<br />
du secteur valorisation et propreté. Elle<br />
formalise l’engagement de l’AIVE en matière<br />
de performance <strong>environnementale</strong> et fixe ses<br />
actions prioritaires dans ce domaine.<br />
Objectifs et programmes<br />
environnementaux<br />
Sur base de l’analyse <strong>environnementale</strong> et de la<br />
politique, des objectifs d’amélioration en matière<br />
de performances <strong>environnementale</strong>s sont établis.<br />
Pour chacun d’eux, un programme d’actions est<br />
mis sur pied. Chaque programme prévoit les<br />
personnes responsables, l’attribution des moyens<br />
humains, techniques et financiers nécessaires<br />
pour atteindre chaque objectif dans un délai fixé.<br />
Mise en œuvre du système de<br />
management environnemental<br />
Le système de management environnemental<br />
consiste à définir les rôles et responsabilités de
14<br />
Le système de management environnemental<br />
chacun en matière d’environnement, à mettre en<br />
œuvre un ensemble de procédures nécessaires<br />
au bon fonctionnement du système de management<br />
environnemental et à définir des circuits de<br />
communication en interne et en externe.<br />
Un organigramme fonctionnel et des descriptions<br />
de fonction précisent les responsabilités des<br />
membres du personnel.<br />
L’AIVE s’assure que chaque membre du<br />
personnel dont l’activité a un impact sur<br />
l’environnement possède les compétences<br />
requises pour exercer sa fonction.<br />
Des séances de formation destinées à l’ensemble<br />
du personnel sont organisées régulièrement<br />
dans le but de le sensibiliser au respect de<br />
l’environnement via une maîtrise des procédures,<br />
l’application stricte des réglementations dans<br />
nos activités et le respect du règlement EMAS.<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong><br />
C’est le document que vous lisez en ce moment.<br />
Destinée à garantir la transparence de notre<br />
système, la déclaration est communiquée à un<br />
large public. Elle constitue une synthèse de nos<br />
actions et résultats en matière d’environnement.<br />
Les informations à caractère environnemental<br />
(politique, objectifs, programme…) sont<br />
systématiquement communiquées au personnel.<br />
L’AIVE organise, de manière volontaire, toute<br />
une série d’activités destinées au public : visites<br />
guidées, portes ouvertes, inaugurations de stations,<br />
participation à des foires et expositions,<br />
etc. Enfin, des consignes <strong>environnementale</strong>s<br />
sont communiquées à nos principaux prestataires<br />
de services afin de les sensibiliser à<br />
l’environnement.<br />
Audits internes<br />
Des audits périodiques sont programmés afin<br />
de vérifier que le système mis en place est<br />
correctement appliqué et tenu à jour. Les résultats<br />
sont analysés lors de la revue de direction.<br />
Revue de Direction<br />
Au moins une fois par an, la direction passe en<br />
revue son système de management environnemental<br />
afin de s’assurer que ce système est<br />
toujours approprié, suffisant et efficace.<br />
Vérification et enregistrement<br />
Notre système de management environnemental<br />
et la déclaration <strong>environnementale</strong> sont vérifiés<br />
puis validés par un organisme de vérification<br />
indépendant. Si toutes les exigences du dispositif<br />
EMAS sont respectées, l’organisme compétent<br />
en Région wallonne (SPW - DGARNE 1 ) attribue<br />
alors notre enregistrement.<br />
À la lumière des résultats des audits internes,<br />
d’éventuelles modifications des législations<br />
<strong>environnementale</strong>s et de l’ensemble des informations<br />
pouvant permettre d’évaluer le système,<br />
la direction aborde les éventuels changements<br />
de politique <strong>environnementale</strong> et définit de<br />
nouveaux objectifs dans le cadre d’une amélioration<br />
continue.<br />
1<br />
Il s’agit de la Direction Générale de l’Agriculture,<br />
des Ressources Naturelles et de l’Environnement.
15<br />
Politique <strong>environnementale</strong><br />
Déclaration <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Soucieuse de ses responsabilités à l’égard de l’environnement,<br />
l’Association Intercommunale pour la protection et la Valorisation<br />
de l’Environnement (AIVE) s’est engagée dans la mise en place d’un<br />
système de management environnemental et d’audit qui rencontre<br />
les exigences du règlement EMAS et qui s’inscrit dans le concept de<br />
développement durable.<br />
L’environnement préservé...<br />
Le secteur Valorisation et Propreté de l’AIVE est un acteur essentiel de la<br />
gestion des déchets ménagers et assimilés collectés dans les 55 communes<br />
luxembourgeoises et liégeoises. Sa politique pour le traitement des déchets<br />
respecte la hiérarchie préconisée dans la directive européenne à savoir par ordre<br />
de priorités : la prévention, la préparation en vue du réemploi, le recyclage, la<br />
valorisation énergétique et l’élimination.<br />
Dans le cadre de sa politique <strong>environnementale</strong>, le secteur Valorisation et Propreté de<br />
l’AIVE s’engage à poursuivre les objectifs suivants :<br />
• Suivre en permanence la législation <strong>environnementale</strong> applicable à ses activités et s’y<br />
conformer.<br />
• Communiquer de manière proactive, en interne et en externe sur ses performances<br />
<strong>environnementale</strong>s, répondre aux différentes demandes d’information.<br />
• Adopter les principes d’amélioration continue des performances <strong>environnementale</strong>s<br />
et de prévention des risques de pollution ;<br />
• Développer et mettre en œuvre des solutions pour l’optimisation énergétique de ses<br />
installations.<br />
• Prévenir les incidents et maitriser les activités pour garantir la sécurité des<br />
personnes, des installations et de l’environnement ;<br />
• Former, informer et sensibiliser le personnel afin de l’impliquer pleinement dans la<br />
démarche <strong>environnementale</strong>.<br />
• S’inscrire dans la politique européenne de gestion des déchets axée sur la prévention,<br />
le réemploi, le recyclage matière, la valorisation énergétique et l’élimination comme<br />
solution ultime.<br />
• Prévenir les nuisances et toute pollution des milieux récepteurs par la réalisation<br />
d’aménagements spécifiques, la mise en service d’appareils de mesure et la<br />
réalisation d’autocontrôles.<br />
• Etre attentif en permanence à la qualité et à la traçabilité des matières et des sousproduits<br />
valorisables.<br />
Arlon, le 05 avril <strong>2011</strong>.<br />
Pierre COLLIGNON<br />
Directeur Logistique<br />
Jacques COUNET<br />
Directeur Exploitation<br />
Bernard ANTOINE<br />
Directeur Général Adjoint
3<br />
Communication
17<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
La sensibilisation<br />
au quotidien<br />
3<br />
L’AIVE, c’est bien plus que la seule communication institutionnelle.<br />
L’Intercommunale diffuse ses messages à tous les publics en<br />
fonction des attentes de chacun. Les technologies actuelles<br />
donnent un essor supplémentaire à cette relation en permettant<br />
toujours plus d’interaction, notamment via le Web.<br />
Les principaux objectifs<br />
Asseoir la notoriété de l’AIVE<br />
L’AIVE, c’est l’environnement… et inversement !<br />
L’intercommunale doit pouvoir compter sur la<br />
reconnaissance par le public en tant qu’acteur<br />
environnemental incontournable dans sa zone<br />
d’action. Cela passe notamment par son action<br />
de gestion <strong>environnementale</strong> des déchets, du<br />
cycle de l’eau… L’aspect exemplatif ne doit pas<br />
être oublié, et l’AIVE se doit d’être leader en<br />
matière de gestion proactive et responsable de<br />
ses impacts environnementaux.<br />
Mettre en évidence l’excellence<br />
<strong>environnementale</strong> de nos activités<br />
et la qualité de nos services<br />
L’AIVE propose une approche intégrée et professionnelle<br />
des matières <strong>environnementale</strong>s.<br />
L’intercommunale ne ménage pas ses efforts,<br />
notamment dans le cadre de ses démarches<br />
d’amélioration continue liées à l’enregistrement<br />
EMAS.<br />
En faisant connaître les résultats de son action,<br />
l’AIVE promeut cet exemple auprès de ses partenaires<br />
et clients, client et concitoyens.<br />
Susciter la participation du public<br />
L’AIVE ne peut prétendre remplir sa mission sans<br />
le concours de ses concitoyens : particuliers,<br />
organismes publics, entreprises… En aidant ces<br />
publics à mieux comprendre ses actions, l’Intercommunale<br />
les aide à mieux participer avec elle<br />
à la promotion d’une gestion <strong>environnementale</strong><br />
plus efficace.<br />
Les principaux publics<br />
Les actions de communication de l’AIVE ciblent<br />
des publics variés, parfois très spécifiques<br />
et à d’autres moment beaucoup plus larges.<br />
L’efficacité de ces initiatives repose sur la capacité<br />
de l’Intercommunale à identifier ces publics,<br />
et à répondre à leurs attentes spécifiques. Les<br />
principaux publics identifiés sont :<br />
• Le grand public : le plus connu et le plus<br />
difficile à définir. Le grand public englobe<br />
tout le monde, en tant que concitoyens et<br />
contemporains de l’AIVE<br />
• Les jeunes : l’importance de toucher<br />
spécifiquement les plus jeunes est double :<br />
ce sont les décideurs de demain et de<br />
surcroît, ils sont d’efficaces relais de notre<br />
message vers les adultes de leur entourage.
18<br />
La communication<br />
• Les pouvoirs locaux et leurs agents : en tant<br />
que partenaire privilégiés des communes,<br />
l’AIVE met un point d’honneur à leur livrer<br />
toute information devant les aider à remplir<br />
leurs missions envers leurs citoyens.<br />
Cette approche implique la création d’outils<br />
spécifiques et originaux.<br />
• La presse : quel meilleur relais de nos<br />
messages que la presse régionale ? l’AIVE<br />
collabore en répondant aux sollicitations<br />
des journalistes, mais les précède<br />
également par ses communiqués de presse,<br />
conférences, rencontres…<br />
• Les publics spécialisés : il est parfois<br />
nécessaire de s’adresser à une frange<br />
restreinte de la population, avec un message<br />
extrêmement pointu. Ce sont par exemple<br />
les agriculteurs, métiers de la construction<br />
ou producteurs de déchets spécifiques.<br />
• L’AIVE et ses employés : la communication<br />
interne est importante à plus d’un titre dans<br />
une organisation comme l’AIVE. Facteur de<br />
cohésion des équipes, elle offre la possibilité<br />
de sensibiliser le personnel à nos propres<br />
démarches, <strong>environnementale</strong>s entre<br />
autres.<br />
Les principaux outils<br />
L’AIVE dispose d’une multitude de supports<br />
pouvant être exploités pour atteindre ses<br />
objectifs de communication. À travers la<br />
mise à jour, la réédition ou la diversification<br />
des ces médias, l’Intercommunale fournit au<br />
quotidien une information accessible, adaptée<br />
et complète à ses divers publics. Les principaux<br />
outils développés sont :<br />
• Les supports informatiques : site Web,<br />
en ce compris les documents consultables<br />
et téléchargeables, les blogs, le profil<br />
Facebook, les newsletters (à venir)… autant<br />
de moyens évolutifs et complémentaires<br />
pour fournir une information récente en<br />
toutes circonstances.<br />
• Les supports papier : encore<br />
incontournables à l’heure de la<br />
dématérialisation, les supports « papier »<br />
sont l’objet de toutes les attentions :<br />
brochures, rapports, affiches et autres sont<br />
désormais imprimés sur du papier recyclé<br />
et si possible portant le label « PEFC »<br />
ou « FSC ».<br />
• Les ressources humaines : la rencontre<br />
et le dialogue restent des moyens de<br />
communication dont l’efficacité n’est plus<br />
à démontrer. Les journées portes ouvertes,<br />
salons et foires… sont autant d’occasions<br />
auxquelles viennent bien entendu s’ajouter<br />
les contacts quotidiens dans les parcs à<br />
conteneurs.<br />
• Divers : la signalétique sur les sites et à<br />
proximité des sites, les supports didactiques<br />
– panneaux fixes, circuits thématiques, films<br />
et supports animés…<br />
Pour la réalisation de ces différents supports,<br />
des clauses <strong>environnementale</strong>s sont intégrées<br />
aux cahiers des charges afin de limiter nos<br />
impacts indirects sur l’environnement.
19<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Analyse<br />
<strong>environnementale</strong><br />
De l’analyse à l’action, une chaîne de décisions<br />
et d’interventions précises est établie pour,<br />
réduire d’éventuels impacts négatifs sur l’environnement<br />
directement liés aux activités de gestion des déchets.<br />
4
Les<br />
impacts<br />
indirects<br />
liés à nos<br />
activités<br />
Les impacts directs<br />
sur l’environnement sont<br />
associés à des activités sur<br />
lesquelles l’AIVE dispose<br />
d’un contrôle opérationnel<br />
direct. Par contre, les impacts<br />
indirects sont ceux sur<br />
lesquels l’AIVE ne peut exercer<br />
de maîtrise directe.<br />
Ces impacts indirects concernent principalement<br />
les activités de nos prestataires de<br />
services. Bien que ces aspects n’aient pas été<br />
considérés comme significatifs lors de l’analyse<br />
<strong>environnementale</strong>, nous communiquons<br />
nos exigences en matière d’environnement aux<br />
entrepreneurs et sous-traitants travaillant sur<br />
nos sites. Lors de la passation de nouveaux marchés,<br />
ils s’engagent à respecter les consignes<br />
<strong>environnementale</strong>s reprises dans un contrat<br />
« sécurité - environnement ».<br />
Le personnel présent sur nos sites veille au<br />
respect de ces consignes. Dans la passation de<br />
marché de fournitures, nous veillons également<br />
à intégrer des clauses <strong>environnementale</strong>s afin<br />
de limiter ces impacts.
21<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Les impacts directs<br />
liés à nos activités<br />
4<br />
Les aspects significatifs liés à nos activités ont été évalués lors<br />
de l’analyse <strong>environnementale</strong> de nos divers outils. Pour chaque<br />
entité (la sensibilisation des conseillers en environnement, la<br />
logistique des collectes, l’exploitation des sites de gestion), toutes<br />
les interactions possibles avec l’environnement (pollution de l’eau,<br />
de l’air, du sol…) ont été examinées. Un système de cotation, basé<br />
sur les critères de gravité, de fréquence et de maîtrise, a permis<br />
d’identifier les aspects et impacts les plus significatifs.<br />
Nous vous présentons ci-après les aspects que nous avons considérés comme prioritaires. Ces aspects<br />
sont traités au travers d’objectifs régulièrement suivis présentés dans le chapitre 5 « Objectifs et pistes<br />
d’avenir ». Les aspects présentés sont systématiquement précédés par une description succincte des<br />
activités des différentes « entités ».<br />
Les conseillers<br />
en environnement<br />
Description synthétique des activités<br />
Neuf conseillers en environnement et un<br />
animateur sont en contact avec les communes<br />
et leurs habitants. Leurs missions de terrain<br />
sont indispensables pour aider chacun à gérer<br />
ses déchets de manière responsable.<br />
• Ils conseillent les communes sur<br />
l’application des législations relatives à la<br />
gestion des déchets.<br />
• Ils sensibilisent et informent les différents<br />
producteurs de déchets.<br />
• Ils suivent les collectes sélectives, analysent<br />
les résultats et proposent des solutions<br />
d’amélioration.<br />
• Ils éduquent les plus jeunes au travers de<br />
visites et d’animations dans les écoles.<br />
• Ils sensibilisent à la problématique de la<br />
propreté publique<br />
• Ils proposent des services de collectes pour<br />
des déchets plus spécifiques tels que les<br />
déchets de type B2 1 et les petits déchets<br />
toxiques en quantités dispersés.<br />
Description des aspects<br />
environnementaux significatifs<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun<br />
aspect environnemental significatif pour notre<br />
réseau de conseillers en environnement.<br />
1<br />
Les déchets B2 sont des déchets produits par des producteurs tels que : agriculteurs, dentistes, médecins, vétérinaires…<br />
potentiellement infectieux et qui nécessitent une collecte et une élimination spécifique.
22<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong><br />
LA COLLECTE DES DÉCHETS<br />
Les parcs à conteneurs<br />
Description synthétique des activités<br />
51 parcs à conteneurs sont accessibles à la<br />
population. Ils accueillent quotidiennement les<br />
déchets recyclables, les déchets encombrants<br />
et les déchets dangereux des habitants des 55<br />
communes dont nous avons la charge. Plus de<br />
30 types de déchets différents y sont acceptés.<br />
145 personnes travaillent quotidiennement au<br />
bon fonctionnement de ce réseau de parcs.<br />
• bois<br />
• amiante<br />
• bouchons en liège<br />
• bouchons en plastique<br />
• bouteilles et flacons en plastique<br />
(PET–PEDH-PP-PVC)<br />
• cartons à boissons<br />
• cartouches d’encre et de toner<br />
• déchets dangereux et toxiques<br />
des ménages (DSM)<br />
• déchets de jardin<br />
• déchets électriques et électroniques,<br />
néons et détecteurs de fumée<br />
• déchets inertes de construction<br />
• DVD et CD<br />
• emballages en verre<br />
• emballages métalliques<br />
• encombrants non recyclables<br />
• films et sachets plastiques<br />
• frigolite<br />
• huiles et graisses (minérales, végétales)<br />
• métaux<br />
• papiers et cartons<br />
• piles et batteries<br />
• pneus<br />
• pots de fleurs en plastique<br />
• tuyaux rigides en PVC<br />
• vêtements en bon état<br />
• verre plat<br />
Les parcs à conteneurs sont devenus indispensables pour les citoyens.<br />
En <strong>2010</strong>, les quantités collectées sur les parcs ont diminués d’environ 5%.<br />
Total des matières déposées<br />
aux parcs<br />
2009 <strong>2010</strong><br />
170 291 to 161 949 to<br />
La majorité des déchets orientés vers les parcs à conteneurs sont recyclés, valorisés en agriculture<br />
(déchets verts) ou valorisés avec récupération d’énergie.<br />
Déchets des parcs 2009 (tonnes) <strong>2010</strong> (tonnes)<br />
Déchets recyclés 76 374 75 035<br />
Déchets valorisés en<br />
agriculture (déchets verts)<br />
Déchets valorisés<br />
énergétiquement (bois)<br />
Déchets toxiques et dangereux<br />
(les traitements varient selon<br />
les catégories de produits)<br />
Déchets enfouis<br />
(encombrants)<br />
Déchets valorisés<br />
énergétiquement<br />
(encombrants)<br />
45 030 38 472<br />
15 278 16 335<br />
965 911<br />
32 644 * 2 471<br />
0 * 28 752<br />
Total 170 291 161 949<br />
* En 2009, les encombrants non valorisables étaient enfouis dans nos centres d’enfouissement technique de classe 2. En <strong>2010</strong>, ils ont rejoint la<br />
filière de production de combustible de substitution du site de Habay, les 2.471 tonnes encore enfouies constituent le résidus du traitement de<br />
fabrication de combustibles (fines).
23<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Description des aspects environnementaux significatifs<br />
Ces aspects font l’objet d’un plan d’actions repris au chapitre 5 « Objectifs et pistes d’avenir » afin<br />
précisément de maitriser les impacts mis en évidence.<br />
4<br />
Aspect Description Impact<br />
Ecoulement des eaux de<br />
surface<br />
Les eaux de pluies percolent<br />
au travers de certains déchets<br />
stockés sur les parcs et<br />
s’écoulent sur la dalle de<br />
stockage<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surface et les eaux<br />
souterraines<br />
Vandalisme et vols<br />
Actualisation des permis<br />
Vu la valeur marchande de<br />
certains déchets, les parcs<br />
sont la cible de vols ou parfois<br />
de dégradations gratuites.<br />
Les permis d’environnement<br />
de certains parcs doivent être<br />
actualisés parallèlement à<br />
l’évolution des activités des<br />
parcs (augmentation des<br />
filières, stockage de déchets<br />
spéciaux…)<br />
Risque d’impact paysager<br />
négatif entrainant<br />
potentiellement d’autres<br />
comportements inciviques<br />
(dépôts sauvages…)<br />
Risque de non-conformité<br />
réglementaire<br />
Les collectes en porte-à-porte et internes<br />
Description synthétique des activités<br />
Nous gérons les collectes en porte-à-porte de déchets ménagers, des papiers/cartons et des encombrants<br />
pour compte de certaines communes. Ces collectes sont sous-traitées à des entreprises privées dont<br />
nous gérons les contrats.<br />
Résultats des collectes en porte-à-porte<br />
2009 (tonnes) <strong>2010</strong> (tonnes)<br />
Papiers/cartons en porte-à-porte 5 197 5 358<br />
Péchets organiques 15 531 15 289<br />
Déchets résiduels 36 756 36 166<br />
Encombrants 3 699 3 329<br />
Total 61 183 to 60 142 to
24<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong><br />
Nous organisons, en interne, l’évacuation de certaines matières des parcs à conteneurs vers nos<br />
installations de traitement. Pour ce faire nous disposons d’une flotte de 19 camions et d’un hall<br />
« logistique » sur le site de Habay. Les tonnages indiqués dans le tableau ci-dessous représentent les<br />
quantités de déchets transportées par camions presse et « lift » représentant l’activité la plus énergivore<br />
de la collecte en interne.<br />
Matières transportées 2009 (to) <strong>2010</strong> (to)<br />
Bouchons en liège 4,71 3,39<br />
Emballages métalliques 1 249 1 235<br />
Cartons à boisson 557 572<br />
DVD-CD 6,08 9,70<br />
Déchets électriques (DEEE) 3 342 3 169<br />
Frigolite (EPS) 111 114<br />
Plastiques (PET-PEHD) 1 881 1 887<br />
Pots de fleurs 65 65<br />
PVC dur 132 124<br />
Films plastiques 507 486<br />
Total 7 854,79 7 665,09<br />
Description des aspects environnementaux significatifs<br />
Ces aspects font l’objet d’un plan d’actions repris au chapitre 5 « Objectifs et pistes d’avenir » afin<br />
précisément de maitriser les impacts mis en évidence.<br />
Aspect Description Impact<br />
Qualité des déchets au niveau<br />
des producteurs<br />
Certains arrivages de déchets<br />
ménagers contiennent :<br />
- des déchets mélangés,<br />
- des déchets interdits<br />
- des déchets valorisables<br />
Risque de mauvaise<br />
orientation des flux de<br />
déchets, diminution du taux de<br />
valorisation<br />
Qualité de la collecte des<br />
déchets<br />
Qualité des déchets déposés<br />
aux collectes d’encombrants<br />
Eaux de lavage des camions et<br />
conteneurs<br />
Mélange de certaines fractions<br />
de déchets au moment de la<br />
collecte<br />
Dépôts de déchets non<br />
conformes aux collectes<br />
Les véhicules sont<br />
actuellement lavés sur le site<br />
de Habay sans être traitées<br />
spécifiquement<br />
Risque de mauvaise<br />
orientation des flux de<br />
déchets, diminution du taux de<br />
valorisation<br />
Risque de mauvaise<br />
orientation des flux de<br />
déchets, diminution du taux de<br />
valorisation<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surface
25<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
4<br />
Le traitement des déchets<br />
Le site de traitement<br />
des déchets de Habay<br />
Description synthétique des activités de Habay<br />
Un site de traitement à Habay regroupe différents<br />
outils de traitement des déchets.<br />
L’unité de préparation de combustible<br />
de substitution<br />
Cette unité a été mise en service en janvier <strong>2010</strong><br />
afin de se conformer l’interdiction de mise en<br />
CET des encombrants ménagers et de la fraction<br />
résiduelle des collectes sélectives.<br />
Ces déchets subissent une série d’opérations de<br />
broyage, criblage et bioséchage. Ce processus<br />
augmente leur pouvoir calorifique et, de ce fait,<br />
leur permet d’être valorisés comme combustibles<br />
de substitution dans des unités industrielles de<br />
production d’énergie électrique et thermique.<br />
En <strong>2010</strong>, 61 275 tonnes de ont été valorisées<br />
au lieu de prendre le chemin du centre<br />
d’enfouissement technique.<br />
Une dalle de compostage<br />
de matières végétales<br />
Les déchets verts collectés dans les parcs à<br />
conteneurs du sud de notre zone d’action sont<br />
compostés sur une dalle de compostage à Habay.<br />
Le compost produit au départ de ces déchets de<br />
jardins est :<br />
• mis en sac et revendu aux particuliers dans<br />
les parcs à conteneurs<br />
• revendu en vrac à différents clients<br />
• valorisé comme amendement en agriculture<br />
et en gagnage forestier.<br />
Déchets verts compostés sur nos sites : Habay<br />
Habay<br />
2009 20 831 to<br />
<strong>2010</strong> 17 910 to<br />
Un hall de tri<br />
Le hall de tri de Habay est équipé de :<br />
• Un séparateur de papiers/cartons<br />
• Une ligne de tri manuel (papiers,<br />
bouteilles en plastiques)<br />
• Une presse à balle<br />
• Une ligne de séparation des ferreux<br />
et non ferreux<br />
Les emballages recyclables et les papiers/ cartons<br />
y sont triés et conditionnés avant de partir vers les<br />
filières de recyclage.<br />
En <strong>2010</strong>, 27 789 tonnes de déchets ont transité<br />
par le hall de tri de Habay.<br />
Une dalle de concassage des déchets<br />
inertes de la construction<br />
Les déchets inertes essentiellement collectés<br />
dans les parcs à conteneurs sont concassés pour<br />
être recyclés. Notre site de Habay est équipé<br />
d’une plate-forme de stockage, tri et concassage<br />
des déchets inertes de la construction. Les<br />
produits issus du concassage sont valorisés<br />
dans les couches de fondation des voiries.<br />
Quantités inertes traités à Habay<br />
Quantités<br />
Habay<br />
2009 53 989 to<br />
<strong>2010</strong> 31 096 to<br />
Un centre d’enfouissement technique<br />
de classe 2<br />
La zone d’enfouissement des déchets de Habay<br />
se compose de l’ancienne décharge réhabilitée<br />
et du nouveau CET conçu sous forme de casiers<br />
et de sous-casiers. Ils sont aménagés et ouverts<br />
en fonction des besoins d’enfouissement.<br />
Quantités enfouies<br />
en 2009<br />
Quantités enfouies<br />
en <strong>2010</strong><br />
Volume total cumulé<br />
des quantités<br />
enfouies de<br />
1980 à fin <strong>2010</strong><br />
Volume résiduel<br />
du CET fin <strong>2010</strong><br />
Habay<br />
78 768 to<br />
24 455 to<br />
1 810 100 m 3<br />
427 600 m 3<br />
En <strong>2010</strong>, la diminution du tonnage enfouis<br />
s’explique par la mise en service de l’unité de<br />
préparation de combustible de substitution.
26<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong><br />
Des équipements annexes permettent une gestion optimale des impacts<br />
environnementaux<br />
Un moteur à biogaz<br />
Le site d’Habay est équipé d’un moteur à biogaz d’une puissance de 450 kw. Il valorise le biogaz produit<br />
lors de la dégradation des déchets enfouis dans le CET et l’ancienne décharge. Ce biogaz est transformé<br />
en électricité et en chaleur valorisés sur le site. L’excédent d’électricité est injecté sur le réseau électrique.<br />
En <strong>2010</strong><br />
Volume (m³) de biogaz valorisé 1 969 920<br />
Mwh électriques produits 3 261<br />
Mwh électriques injectés sur le réseau 1 282<br />
Mwh thermiques valorisés 4 191<br />
Une station d’épuration<br />
A Habay, le process épuratoire de la station d’épuration consiste principalement à diminuer la charge<br />
organique et transformer l’azote ammoniacal en nitrates.<br />
A la sortie de la station d’épuration, une lagune tertiaire complète l’épuration par des plantes aquatiques.<br />
Des aménagements permettent de moduler le débit du rejet en période d’étiage (été) :<br />
• Le débit du rejet est adapté automatiquement au débit du ruisseau récepteur (La Tortrue).<br />
• Une saulaie d’un hectare est plantée sur le sommet du tumulus et à proximité de la station<br />
d’épuration.<br />
A Habay, nous avons observé une période de rejet « zéro» pendant 131 jours.<br />
Habay<br />
Volume d’eau épuré et rejeté en 2009 75 114 m 3<br />
Volume d’eau épuré et rejeté en <strong>2010</strong> 84 286 m 3<br />
Bureaux et ateliers de maintenance<br />
Les bureaux présents sur le site sont liés au travail administratif de nos activités. Une vingtaine de personnes<br />
y travaillent quotidiennement. Les ateliers servent à la maintenance des véhicules et outils du site.<br />
Description des aspects environnementaux significatifs du site de Habay<br />
Ces aspects font l’objet d’un plan d’actions repris au chapitre 5 « Objectifs et pistes d’avenir » afin<br />
précisément de maitriser les impacts mis en évidence.<br />
L’unité de préparation de combustibles de substitution<br />
Aspect Description Impact<br />
Les eaux pluviales des voiries<br />
partiellement orientées vers la<br />
station d’épuration<br />
Réseau séparatif des eaux<br />
d’origine n’est plus fonctionnel<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surface<br />
Refus de criblage pourrait être<br />
valorisé<br />
Refus de criblage du<br />
combustible de substitution<br />
mis en CET<br />
Risque de mise en CET de<br />
déchets non ultimes
27<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
La dalle de compostage de matières végétales<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif lié à cette activité.<br />
Le hall de tri<br />
4<br />
Aspect Description Impact<br />
Aires de stockage non équipée<br />
d’un système adapté de<br />
traitement des eaux<br />
La pluie percole au travers des<br />
balles de déchets stockée à<br />
l’extérieur du hall<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surfaces<br />
La dalle de concassage des déchets inertes de la construction<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif lié à cette activité.<br />
L’activité d’enfouissement technique<br />
Aspect Description Impact<br />
Contamination d’un drain<br />
d’eau propre au pied du<br />
tumulus<br />
Ecoulement de lixiviat du flanc<br />
de l’ancienne décharge<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surface<br />
Risque de débordement de<br />
lixiviat en dehors de la zone<br />
d’étanchéité<br />
Jonction du casier 2.2 avec le<br />
flanc dépourvu de « capping »<br />
de l’ancienne décharge<br />
Lors du remplissage du<br />
casier 2.2 du CET le niveau<br />
de stockage des déchets<br />
sera supérieur au rebord<br />
d’étanchéité<br />
Au cours du remplissage<br />
du casier 2.2, les déchets<br />
viendront au contact du flanc<br />
de l’ancienne décharge<br />
Risque de contamination des<br />
eaux souterraines à l’intérieur<br />
du mur emboué<br />
Risque de percolation des<br />
lixiviat du casier 2.2 dans<br />
l’ancienne décharge (sans<br />
fond étanche)<br />
Le moteur à biogaz<br />
Aspect Description Impact<br />
Fond de la chambre siphoïde<br />
non étanche<br />
Les condensats du biogaz<br />
percolent sur le fond de la<br />
chambre siphoÏde<br />
Risque de contamination du<br />
sol<br />
La station d’épuration<br />
Aspect Description Impact<br />
Risque de fuite sur les<br />
conduites de réchauffement<br />
du lixiviat<br />
Circuit de réchauffement du<br />
lixiviat non suffisamment<br />
sécurisé<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surface en dehors de<br />
mur emboué<br />
Ajout d’une quantité<br />
importante de réactif pour<br />
réduire la charge polluante du<br />
lixiviat<br />
L’épuration nécessite l’ajout<br />
d’un réactif riche en chlorures<br />
Risque d’altération de la<br />
qualité de base des eaux de<br />
surface<br />
Bureaux et ateliers de maintenance<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif lié à ces annexes
28<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong><br />
Le site de traitement des déchets de Tenneville<br />
Description synthétique des activités de Tenneville<br />
Un site de traitement à Tenneville regroupe différents outils de traitement des déchets.<br />
Une unité de biométhanisation<br />
Cette unité, mise en service en 2009, biométhanise les déchets organiques des collectes sélectives en<br />
mélange avec des matières végétales. En <strong>2010</strong> elle a atteint 90% de sa capacité maximale de traitement.<br />
En fermentant, ces déchets produisent du biogaz riche en méthane qui alimente deux moteurs pour<br />
produire de l’électricité et de la chaleur.<br />
Le digestat en mélange avec de la matière structurante est composté sur la dalle aéraulique. Le compost<br />
produit est affiné et placé pour maturation sur la dalle extérieure de stockage pour être ensuite valorisé<br />
en agriculture.<br />
Cet outil est géré en co-propriété avec le BEPN.<br />
Déchets organiques traités par<br />
biométhanisation<br />
2009 <strong>2010</strong><br />
7 452 to 28 622 to<br />
Un sécheur à boues<br />
Le sécheur utilise la majorité de la chaleur produite par les moteurs à biogaz de pour sécher des boues<br />
de stations d’épuration industrielles et urbaines.<br />
Le séchage des boues permet de réduire de 70 % leur poids. Les boues séchées servent comme<br />
combustible de substitution dans les cimenteries et les chaudières industrielles agréées.<br />
Notre installation a une capacité de traitement de 9 000 tonnes de boues par an.<br />
2009 <strong>2010</strong><br />
Quantités de boues traitées 4 832 to 4 143 to<br />
Une dalle de concassage des déchets inertes de la construction<br />
Les déchets inertes essentiellement collectés dans les parcs à conteneurs sont concassés pour être<br />
recyclés.<br />
Notre site de Tenneville est équipé d’une plate-forme de stockage, tri et concassage des déchets inertes<br />
de la construction. Les produits issus du concassage sont valorisés dans les couches de fondation des<br />
voiries.<br />
Quantités 2009 <strong>2010</strong><br />
Inertes traités à Tenneville 22 019 to 32 274 to<br />
Une dalle de tri des plastiques agricoles<br />
En <strong>2010</strong>, nous avons rapatrié de Saint-Vith à Tenneville l’activité de tri et de conditionnement des<br />
plastiques agricoles en vue de l’implantation sur ce site de l’unité de valorisation « Soreplastic » (<strong>2011</strong>).<br />
Les plastiques agricoles y sont stockés et trié à l’aide d’une grue en deux catégories de plastiques<br />
différents : les « stretchs » et les « bâches ».
29<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Un centre d’enfouissement technique de classe 2<br />
La zone d’enfouissement des déchets de Habay se compose de l’ancienne décharge réhabilitée et du<br />
nouveau CET conçu sous forme de casiers et de sous-casiers. Ils sont aménagés et ouverts en fonction<br />
des besoins d’enfouissement.<br />
4<br />
Tenneville<br />
Quantités enfouies en 2009<br />
23 151 to<br />
Quantités enfouies en <strong>2010</strong><br />
7 932 to<br />
Volume total cumulé des quantités enfouies de 1980 à fin <strong>2010</strong> 1 440 200 m 3<br />
Volume résiduel du CET fin <strong>2010</strong> 109 000 m 3<br />
En <strong>2010</strong>, la diminution du tonnage enfouis s’explique par la mise en service de l’unité de préparation de<br />
combustible de substitution.<br />
Des équipements annexes permettent une gestion optimale des impacts environnementaux.<br />
Deux moteurs à biogaz<br />
Le site de Tenneville est équipé de deux moteurs à biogaz d’une puissance de 820 kw chacun.<br />
Ils valorisent le biogaz produit lors de la dégradation des déchets enfouis et lors de la biométhanisation<br />
des déchets organiques. Ce biogaz est transformé en électricité et en chaleur valorisés sur le site.<br />
L’excédent d’électricité est injecté sur le réseau électrique.<br />
En <strong>2010</strong><br />
Volume de biogaz valorisé 4 336 886 m 3<br />
Mwh électriques produits 7 817<br />
Mwh électriques injectés sur le réseau 5 015<br />
Mwh thermiques valorisés 4 296<br />
Une station d’épuration<br />
A Tenneville, le process épuratoire de la station d’épuration consiste principalement à diminuer la charge<br />
organique et transformer l’azote ammoniacal en nitrates.<br />
A la sortie de la station d’épuration, une lagune tertiaire complète l’épuration par des plantes aquatiques.<br />
A Tenneville, une régulation du débit du rejet n’est pas nécessaire, le cours d’eau récepteur ayant un<br />
débit suffisant.<br />
Tenneville<br />
Volume d’eau épuré et rejeté en 2009 81 923 m 3<br />
Volume d’eau épuré et rejeté en <strong>2010</strong> 112 970 m 3<br />
Bureaux et ateliers de maintenance<br />
Les bureaux présents sur le site sont liés au travail administratif de nos activités. Une dizaine de personnes<br />
y travaillent quotidiennement. Les ateliers servent à la maintenance des véhicules et outils du site.
30<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong><br />
Description des aspects environnementaux significatifs du site de Tenneville<br />
Ces aspects font l’objet d’un plan d’actions repris au chapitre 5 « Objectifs et pistes d’avenir » afin<br />
précisément de maitriser les impacts mis en évidence.<br />
L’unité de biométhanisation<br />
Aspect Description Impact<br />
Enclenchement de la torchère<br />
de sécurité mal synchronisée<br />
avec l’ouverture des soupapes<br />
de sécurité<br />
Pression interne du digesteur<br />
provoque l’ouverture des<br />
soupapes de sécurité et<br />
l’émission de biogaz<br />
Risque d’émission de gaz<br />
à effet de serre en quantité<br />
importante<br />
Processus de compostage du<br />
digestat non optimalisé<br />
Déclassement de compost<br />
trop humide<br />
Risque de mise en CET de<br />
déchets non ultimes<br />
Le sécheur à boues<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif lié cette activité. La<br />
problématique des odeurs étant gérées par la mise en dépression de la fosse de réception des boues<br />
fraîches et par le traitement des odeurs par un biofiltre.<br />
Une dalle de concassage des déchets inertes de la construction<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif lié cette activité.<br />
Le tri des plastiques agricoles<br />
Aspect Description Impact<br />
Tri des bâches sur une surface<br />
non adaptée<br />
L’activité d’enfouissement technique<br />
Ruissellement au travers des<br />
plastiques agricoles des eaux<br />
pluviales<br />
Risque de contamination des<br />
eaux souterraines<br />
Aspect Description Impact<br />
Le fond de l’ancienne<br />
décharge n’est pas étanche<br />
Percolation des lixiviats<br />
Risque de contamination des<br />
eaux souterraines<br />
Appauvrissement du biogaz<br />
du CET<br />
inefficacité des moteurs à gaz<br />
face à un biogaz pauvre en<br />
méthane<br />
Risque d’émission de gaz à<br />
effet de serre<br />
Les moteurs à biogaz<br />
Aspect Description Impact<br />
Gaz de combustion des<br />
moteurs non conformes<br />
La station d’épuration<br />
Performances techniques du<br />
moteur en inadéquation avec<br />
les normes d’émission en<br />
vigueur<br />
Risque de dépassement de la<br />
norme autorisée en CO<br />
Aspect Description Impact<br />
Performances attendues de<br />
la station d’épuration non<br />
atteintes<br />
Le débit de traitement et<br />
l’abattement de la DCO non<br />
suffisants<br />
Risque de rejets non<br />
conformes<br />
Dégrilleur collectant le lixiviat<br />
de l’ancienne décharge pas<br />
sécurisé<br />
Pas d’alerte en cas de panne<br />
ou d’obstruction du dégrilleur<br />
Risque de contamination des<br />
eaux de surface
31<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Bureaux et ateliers de maintenance<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif lié à ces annexes.<br />
Le site de traitement des déchets de Saint-Vith<br />
Description synthétique des activités de Saint-Vith<br />
Un hall de tri à Saint-Vith qui réceptionne certains déchets provenant des parcs à conteneurs du nord de<br />
notre zone d’action et les conditionne avant de les orienter vers les filières de recyclage adaptées.<br />
Matières conditonnées à Saint-Vith :<br />
• la frigolite (de toute la zone)<br />
• les ficelles agricoles (de toute la zone)<br />
• les papiers/cartons<br />
• les PMC<br />
• les films et sachets plastiques<br />
• les pots de fleurs<br />
• les bidons plastiques<br />
Description des aspects environnementaux significatifs du site de Saint-Vith<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> a relevé comme aspect environnemenwtal significatif la gestion des eaux de<br />
ruissellement de la dalle de stockage des plastiques agricoles.<br />
Le centre d’enfouissement technique de classe 3 de Bertrix<br />
Description synthétique du centre d’enfouissement technique de classe 3 à Bertrix<br />
Ce centre d’enfouissement technique de classe 3 est destiné à l’accueil de terres et pierres dans leur état<br />
naturel ainsi que les sous-produits issus d’opération de tri-concassage des inertes.<br />
Description des aspects environnementaux significatifs du site de Bertrix<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif pour notre site de Bertrix.<br />
La station de transfert des déchets de Mahnay<br />
Description synthétique de la station de transfert des déchets localisée à Manhay<br />
Cette station sert à rationnaliser les transports de déchets vers nos centres de traitement. Les déchets<br />
collectés dans les communes du Nord de notre zone y sont déchargés et compressés dans d’autres<br />
conteneurs de plus grande capacité.<br />
Description des aspects environnementaux significatifs du site de Manhay<br />
L’analyse <strong>environnementale</strong> n’a relevé aucun aspect environnemental significatif pour notre site de Manhay.
5<br />
Objectifs<br />
& pistes d’avenir
33<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
La collecte des déchets<br />
5<br />
Les parcs à conteneurs<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Suivi des permis<br />
d’environnement<br />
Actualisation des plans<br />
et informatisation des permis<br />
pour l’ensemble du réseau<br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
Gestion de la problématique<br />
« vols et vandalisme »<br />
Améliorer l’image de marque<br />
des parcs<br />
Optimiser les consommations<br />
eau, électricité et gaz<br />
Eviter les vols, destructions<br />
et vandalisme<br />
Les travaux de rénovation des stations<br />
de relevage de « Pont de France » et<br />
« Bastion du Dauphin » ont été réalisés<br />
Réduire les consommations d’eau,<br />
d’électricité et de gaz<br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
actions <strong>2010</strong><br />
Optimisation du stockage des déchets spéciaux par la fourniture de bacs spécifiques et un nouvel affichage<br />
d’identification<br />
Sensibilisation des usagers par rapport à la vidange à réaliser sur les moteurs des tondeuses à gazon avant leur<br />
recyclage avec les métaux<br />
Standardisation et généralisation de la signalétique des consignes de tri pour l’ensemble du réseau de parcs à<br />
conteneurs<br />
Actualisation des plans et informatisation des permis pour l’ensemble du réseau. Cette action est à poursuivre en <strong>2011</strong>.<br />
Réduction du nombre de vols et du vandalisme par le marquage des batteries et la collaboration des services de police.<br />
Mise en place de conteneurs de 2 m³ pour la collecte et la valorisation du verre plat pour tout le réseau des parcs à<br />
conteneurs.<br />
actions <strong>2011</strong><br />
Introduire toutes les demandes nécessaires d’actualisation des permis sur base des plans d’implantation mis à jour<br />
Mettre en œuvre des techniques de surveillance et revoir l’organisation interne afin de garantir l’intégrité des parcs<br />
à conteneurs<br />
Faire l’inventaire des infrastructures du réseau des parcs à conteneurs nécessitant des travaux<br />
Réaliser un inventaire et analyser les consommations énergétiques afin de proposer des actions en vue d’en réduire la<br />
consommation
34<br />
Objectifs et pistes d’avenir<br />
Les collectes en porte à porte<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Amélioration de la qualité<br />
des collectes suite au<br />
renouvellement des contrats<br />
de collectes<br />
Amélioration du tri des<br />
producteurs en amont des<br />
collectes d’encombrants<br />
Organisation du lavage des<br />
conteneurs et des camions<br />
dans une station privée<br />
Formation et sensibilisation<br />
des nouveaux collecteurs<br />
et du personnel de collecte<br />
Incitation des communes<br />
à participer aux collectes<br />
d’encombrants à la demande<br />
Réduction de l’impact sur les eaux<br />
de surface du lavage des camions<br />
et conteneurs<br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
Optimisation des tournées<br />
de collecte des PMC dans les<br />
parcs à conteneurs<br />
Réduction de l’empreinte carbone 31/12/<strong>2011</strong><br />
actions <strong>2010</strong><br />
Rencontre avec les Communes et proposition d’adhésion au service de collecte des encombrants à la demande.<br />
Cette action est à poursuivre en <strong>2011</strong> pour rencontrer un maximum de Communes.<br />
Optimisation des relations de travail avec les collecteurs en porte-à-porte sous-traitants par des réunions<br />
périodiques.<br />
Elaboration d’un planning et réalisation de contrôles « qualité » en lien avec les prestations à réaliser par les collecteurs<br />
sous-traitants au regard des exigences du cahier des charges.<br />
Optimisation de l’enregistrement des plaintes téléphoniques pour tout type de plainte.<br />
Intégration de producteurs sous-contrats privés dans le contrôle « qualité » pour vérification des consignes de tri à<br />
la source.<br />
actions <strong>2011</strong><br />
Dans le cadre du renouvellement du contrat de collecte et du changement de prestataire, réaliser une formation<br />
de l’ensemble du personnel participant à la collecte en porte à porte<br />
Rencontrer les Communes et les faire adhérer au principe de collecte des encombrants à la demande<br />
Adopter comme principe de faire laver la flotte de véhicules « Logistique » dans une station de lavage indépendante<br />
Eviter la mise à disposition des conteneurs en favorisant l’achat pour ne plus devoir les laver sur site<br />
Optimiser les tournées de collecte « PMC » avec l’aide d’un consultant externe
35<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Le traitement<br />
des déchets<br />
5<br />
Objectifs d’amélioration pour le site de traitement des déchets de Habay<br />
Optimalisation de la protection des eaux de surface<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Améliorer la gestion des<br />
eaux pluviales collectées et<br />
rejetées<br />
Respect de la qualité de base du milieu<br />
récepteur.<br />
31/12/2012<br />
actions <strong>2010</strong><br />
Augmentation des capacités de stockage des lixiviats:<br />
Création de deux bassins supplémentaires de stockage des lixiviats d’une capacité de 4.000 m3 chacun. Ils sont<br />
opérationnels depuis le printemps <strong>2011</strong>.<br />
Condamner le rejet vers la Goutaine :<br />
Travaux réalisés en <strong>2010</strong> et <strong>2011</strong><br />
Couverture de la zone de stockage des cannettes :<br />
Action remplacée par un autre mode de traitement des eaux concernées (cf. action 2012 ci-dessous).<br />
Installation d’un dégrilleur sur le rejet d’eau vers le ruisseau des Coeuvins :<br />
Le dégrilleur fait partie intégrante du nouveau projet de gestion des eaux de surface (cf. action 2012 ci-dessous).<br />
actions <strong>2011</strong><br />
Condamnation du rejet drainant les eaux pluviales des voiries vers la Goutaine ; orientation des ces eaux dans un<br />
réseau séparatif,<br />
Sécurisation des conduites de réchauffement du lixiviats entre les bassins de stockage et la station d’épuration<br />
Collecte des lixiviats de l’ancienne décharge et orientations de ceux-ci vers la station d’épuration<br />
actions 2012<br />
Choix d’un mode de traitement des eaux de ruissellement issues des aires de stockages du hall de tri avant rejet dans<br />
le ruisseau des Coeuvins et réalisation<br />
Recherche d’un substitut de coagulant pour l’épuration du lixiviat en vue de réduire la concentration en chlorures au<br />
rejet de la station d’épuration<br />
Optimalisation de la protection des eaux souterraines<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Contenir la migration du<br />
lixiviat en dehors des casiers<br />
étanches et de l’ancienne<br />
décharge non étanche<br />
Respect de la qualité de base des eaux<br />
souterraines<br />
31/12/2013
36<br />
Objectifs et pistes d’avenir<br />
actions 2013<br />
Optimiser voir mettre en œuvre des nouveaux équipements afin d’assurer le bon fonctionnement de la barrière<br />
hydraulique constituée par le mur emboué et le réseau de rabattement de la nappe superficielle<br />
Mettre en place un système de retenue du lixiviat dans le casier 2.2 préalablement à son remplissage complet pour<br />
éviter le débordement en dehors de l’étanchéité<br />
Mettre en place une membrane d’étanchéité sur le flanc de l’ancienne décharge non « cappée » au fur et à mesure de la<br />
montée des déchets dans le casier 2.2<br />
Optimalisation du taux de valorisation ou autre voie de valorisation des déchets<br />
et combustibles de substitution<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Valoriser en partie<br />
ou totalité les refus issus<br />
de la préparation des<br />
combustibles de substitution<br />
Réduire la mise en CET 31/12/2013<br />
Assurer une valorisation<br />
optimale des combustibles de<br />
substitution<br />
Améliorer le bilan environnemental<br />
et recherche d’autres débouchés<br />
intéressants<br />
31/12/2013<br />
actions 2013<br />
Rechercher des entreprises qui pourraient valoriser énergétiquement les refus issus de la préparation des<br />
combustibles de substitution<br />
Collaborer avec la recherche scientifique ou autre partenaire pour un débouché alternatif à la valorisation<br />
énergétique des combustibles de substitution<br />
Optimalisation des consommations énergétiques et production d’énergie alternative<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Réaliser un audit énergétique<br />
global<br />
Proposer des actions en vue de réduire<br />
les consommations énergétiques<br />
31/12/2013<br />
Pérenniser la production<br />
énergétique du site au terme<br />
de la production de biogaz<br />
Rechercher et proposer des solutions<br />
techniques alternatives<br />
31/12/2013<br />
actions 2013<br />
Réaliser un inventaire et analyser les consommations énergétiques afin de proposer des actions en vue de réduire<br />
les consommations énergétiques<br />
Explorer différentes voies de production d’énergie au départ d’un combustible autre que le biogaz et proposer une<br />
technique de production adaptée<br />
Objectifs d’amélioration pour le site de traitement des déchets de Tenneville<br />
Optimalisation de la protection des eaux de surface<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Améliorer la gestion des<br />
lixiviats collectés et optimiser<br />
le fonctionnement de la<br />
station d’épuration<br />
Respect de la qualité de base du milieu<br />
récepteur.<br />
31/12/2013
37<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
actions <strong>2010</strong><br />
Optimiser le processus épuratoire :<br />
• La capacité de traitement de la station d’épuration a été augmentée par modification du process.<br />
• L’amélioration des performances du nouvel outil est encore possible et planifiée dans les « actions 2013 » (ci-dessous).<br />
actions 2013<br />
5<br />
Sécuriser le fonctionnement du dégrilleur en amont de la station d’épuration en mettant en œuvre un report d’alarme<br />
en cas de panne et d’obstruction<br />
Optimiser la gestion de la station d’épuration afin d’atteindre la capacité de traitement annoncée et augmenter les<br />
performances épuratoires<br />
Optimalisation de la protection des eaux souterraines<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Réduire au maximum la production<br />
de lixiviat de l’ancienne<br />
décharge et collecter les eaux<br />
de ruissellement de la zone de<br />
tri des plastiques agricoles<br />
Respect de la qualité de base des eaux<br />
souterraines<br />
31/12/2014<br />
actions 2013<br />
Réaliser une dalle étanche et un réseau de collecte des eaux de ruissellement pour la zone de tri des plastiques agricoles<br />
actions 2014<br />
Débuter la réhabilitation de l’ancienne décharge pour réduire la pénétration des eaux pluviales<br />
Assurer le suivi analytique des eaux souterraines et statuer sur l’opportunité de réaliser une éventuelle<br />
décontamination de ces eaux<br />
Mener une réflexion sur la stabilisation des déchets de l’ancienne décharge en vue de réduire la production du<br />
lixiviat et proposer une technique adaptée<br />
Optimalisation de la protection de l’air<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Améliorer les rejets de gaz<br />
d’échappement des moteurs<br />
à biogaz<br />
Réduire la concentration en CO 31/12/<strong>2011</strong><br />
Placer une nouvelle torchère<br />
capable de traiter le biogaz<br />
pauvre produit par l’ancienne<br />
décharge et le CET<br />
Elimination complète du biogaz pauvre 31/12/<strong>2011</strong><br />
Optimiser le fonctionnement<br />
de la torchère de sécurité de<br />
l’unité de biométhanisation<br />
Eviter le rejet atmosphérique du biogaz<br />
en toiture du digesteur<br />
31/12/<strong>2011</strong><br />
actions <strong>2011</strong><br />
Faire replacer les pots catalytiques au niveau des moteurs afin de réduire la concentration en CO et faire adapter la<br />
norme à l’émission<br />
Acquérir une torchère dont le débit pourra traiter efficacement le biogaz pauvre
38<br />
Objectifs et pistes d’avenir<br />
Améliorer l’automatisme de mise en route de la torchère de sécurité en relation avec le déclenchement des<br />
soupapes de sécurité<br />
Optimalisation du taux de valorisation<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Améliorer la production et la<br />
qualité du compost produit<br />
Augmenter le rendement en produit fini<br />
Minimiser la quantité de compost<br />
déclassé en CET<br />
31/12/2012<br />
actions <strong>2011</strong><br />
Etudier les possibilités d’optimalisation de la ligne de production du compost et proposer des pistes d’amélioration<br />
actions 2012<br />
Mettre en œuvre les solutions d’amélioration de la ligne de production du compost<br />
Optimalisation des consommations énergétiques<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Réaliser un audit énergétique<br />
global<br />
Proposer des actions en vue de réduire<br />
les consommations énergétiques<br />
31/12/2013<br />
actions 2013<br />
Réaliser un inventaire et analyser les consommations énergétiques afin de proposer des actions en vue de réduire<br />
les consommations énergétiques<br />
Objectifs d’amélioration pour le site de traitement des déchets de Saint-Vith<br />
Optimalisation de la protection des eaux souterraines<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Aménagement d’une dalle<br />
imperméable pour le stockage<br />
de déchets et de conteneurs<br />
Eviter toute infiltration vers le soussol<br />
tout en collectant les eaux vers le<br />
débourbeur/séparateur d’hydrocarbures<br />
31/12/2013<br />
actions 2013<br />
Réalisation de l’extension de la dalle existante pour le stockage de déchets et divers conteneurs<br />
Optimalisation des consommations énergétiques<br />
Objectifs Cible Délais d’exécution<br />
Réaliser un audit énergétique<br />
global<br />
Proposer des actions en vue de réduire<br />
les consommations énergétiques<br />
31/12/2013<br />
actions 2013<br />
Réaliser un inventaire et analyser les consommations énergétiques afin de proposer des actions en vue d’en<br />
réduire la consommation
39<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Résultats<br />
Remarque préalable :<br />
Toutes les informations relatives aux campagnes<br />
de contrôles pour le réseau de surveillance des centres<br />
d’enfouissement technique Habay et de Tenneville<br />
sont accessibles sur le portail de la Région wallonne :<br />
http://environnement.wallonie.be/data/dechets/cet<br />
6
40<br />
Résultats<br />
Indicateurs de base<br />
Le nouveau règlement EMAS publié au journal<br />
officiel de l’Union européenne le 22 décembre 2009<br />
impose aux organisations qui mettent en place<br />
un système de management environnemental<br />
de ce type de publier certains indicateurs<br />
de base en complément à leurs indicateurs<br />
spécifiques de performance <strong>environnementale</strong>.<br />
Les indicateurs de base pertinents retenus par le<br />
secteur Valorisation et Propreté l’AIVE en regard<br />
de ses activités et permettant d’apprécier d’une<br />
année à l’autre les performances de ses outils sont :<br />
1. L’efficacité énergétique<br />
2. La consommation d’eau<br />
3. Les émissions de gaz à effet de serre<br />
4. La biodiversité pour les sites de Habay<br />
et de Tenneville.<br />
Les indicateurs relatifs à l’utilisation de<br />
ressources naturelles et la production de déchets<br />
ont été jugés non significatifs car il n’y a aucune<br />
ressource naturelle utilisée dans les procédés<br />
de traitement de déchets et la production de<br />
déchets est marginale au regard des quantités<br />
de déchets traitées.<br />
L’efficacité énergétique<br />
Les parcs à conteneurs<br />
L’énergie dépensée par cette activité correspond principalement aux consommations de gaz et<br />
d’électricité verte liées au fonctionnement des parcs (chauffage, éclairage…).<br />
Pour cet indicateur, la consommation énergétique est rapportée au parc à conteneurs.<br />
Pour l’année 2009 Pour l’année <strong>2010</strong><br />
Nombre de parcs à conteneurs 51 51<br />
Utilisation totale directe d’énergie (GJ) 1686 1936<br />
Utilisation totale d’énergie<br />
renouvelable (GJ)<br />
0 0<br />
Energie consommée par parc (GJ/parc) 33,06 37,97<br />
Par souci de sécurité et de gain de place, 14 citernes à gaz du réseau des parcs à conteneurs ont<br />
été démantelées en <strong>2010</strong>. Ces parcs ont alors été équipé d’un chauffage électrique. Du fait de ce<br />
remplacement, il est à constater une augmentation de la consommation électrique du à la modification<br />
du système de chauffage et à des conditions hivernales plus rigoureuses.
41<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
6<br />
Les collectes internes<br />
Par collectes internes, nous comprenons uniquement les transports de déchets entre nos différentes<br />
installations. Il s’agit de l’évacuation des déchets des parcs à conteneurs vers nos sites de traitement par<br />
camion presse et camion « lift ».<br />
Cette activité est la plus gourmande en carburant. En <strong>2010</strong>, la flotte de camions presse et « lift » a<br />
consommé 195.553 litres de mazout (1l mazout = 36,29 GJ)<br />
Pour l’année 2009 Pour l’année <strong>2010</strong><br />
Déchets transportés (to) 7855 7665<br />
Utilisation totale directe d’énergie (GJ) 6567 7097<br />
Utilisation totale d’énergie<br />
renouvelable (GJ)<br />
Energie consommée par tonne<br />
de déchets collectés (GJ/to)<br />
0 0<br />
0,84 0,93<br />
La consommation de mazout routier est en augmentation par rapport à 2009 alors que la quantité de<br />
déchets transportés est sensiblement identique à <strong>2010</strong>. Ceci s’explique par le fait que le service collecte<br />
a intégré le transport de la frigolite (EPS) des parcs à conteneurs vers le site de Saint-Vith. Ce qui<br />
occasionne une augmentation de la consommation par une augmentation du nombre de transports.<br />
Les sites de traitement des déchets<br />
Nos trois sites de traitement de déchets ; Habay, Tenneville, Saint-Vith, consomment de l’énergie<br />
pour traiter les déchets :<br />
• De l’énergie électrique : l’électricité verte achetée sur le réseau et autoproduite par nos installations.<br />
• De l’énergie thermique : la chaleur produite par nos moteurs à gaz.<br />
• De l’énergie fossile (mazout) : carburant des engins de chantier + mazout de chauffage.<br />
Nous avons rapporté la quantité d’énergie consommée sur nos sites à la quantité de déchets qui y<br />
sont traités.<br />
Nous produisons aussi de l’électricité et de la chaleur par la biométhanisation des déchets organiques<br />
et par l’exploitation du biogaz de nos centres d’enfouissement technique. C’est ce que nous appelons<br />
l’énergie renouvelable.
42<br />
Résultats<br />
Quantités<br />
de déchets<br />
entrants (to)<br />
Utilisation<br />
totale directe<br />
d’énergie (GJ)<br />
Utilisation<br />
totale<br />
d’énergie<br />
renouvelable<br />
(GJ)<br />
Par tonne<br />
de déchets<br />
entrants<br />
(GJ/to)<br />
Habay<br />
2009<br />
Habay<br />
<strong>2010</strong><br />
Tenneville<br />
2009<br />
Tenneville<br />
<strong>2010</strong><br />
Saint-Vith<br />
2009<br />
Saint-Vith<br />
<strong>2010</strong><br />
156 175 162 480 97 852 82 112 9 259 8 244<br />
22 114 31 343 35 369 36 282 932 887<br />
13 009 22 212 24 275 25 553 0 0<br />
0,142 0,193 0,361 0,442 0,101 0,108<br />
En analysant le tableau, on constate, en <strong>2010</strong>, que la part de l’énergie renouvelable est importante ;<br />
elle représente :<br />
• A Habay : 71 % de l’énergie totale consommée.<br />
• A Tenneville :70 % de l’énergie totale consommée.<br />
En plus de nos consommations propres nous avons injecté sur le réseau électrique :<br />
• A Habay : 4 615 GJ.<br />
• A Tenneville : 18 053 GJ.<br />
Pour le site de Habay, l’utilisation totale directe d’énergie a augmenté en <strong>2010</strong> du fait de la mise en service<br />
de l’unité de conditionnement des combustibles de substitution avec une augmentation de la quantité de<br />
déchets traités. Par ailleurs, la part d’énergie renouvelable est plus importante suite à la mise en service<br />
du réseau de chaleur pour le process épuratoire des lixiviats et le chauffage des bâtiments.<br />
Pour le site de Tenneville, l’utilisation totale directe d’énergie a augmenté faiblement en <strong>2010</strong> et plus<br />
particulièrement la part d’énergie renouvelable qui a été utilisée pour le process épuratoire des lixiviats.<br />
On remarque une diminution de la quantité des déchets entrants générée par l’orientation des déchets<br />
encombrants vers le site de Habay dans le cadre du conditionnement des combustibles de substitution.<br />
Pour le site de Saint-Vith, l’utilisation totale directe d’énergie a diminué en <strong>2010</strong> suite au transfert de<br />
l’activité de tri-compactage des plastiques agricoles vers le site de Tenneville d’où la diminution de la<br />
quantité de déchets entrante.
43<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
La consommation d’eau<br />
6<br />
Cet indicateur présente les consommations globales de <strong>2010</strong> pour les activités en eau de distribution<br />
et de captage. Ces consommations servent à différents usages sur nos différents sites comme eau<br />
sanitaire, de nettoyage de véhicules, de conteneurs et de voiries ainsi que la préparation de polymère<br />
pour l’épuration. L’indicateur tel que proposé reste encore à affiner sur le terrain pour différencier les<br />
utilisateurs pour lesquels nous ne connaissons pas la consommation réelle afin d’en assurer le suivi<br />
pour une meilleur maîtrise. Ces améliorations seront mises en œuvre dans le second semestre <strong>2011</strong>.<br />
Les parcs à conteneurs<br />
A l’heure actuelle, le suivi des consommations pour l’ensemble du réseau de parcs à conteneurs n’est<br />
pas effectif. Il n’y a pas encore de relevé périodique des index pour ces compteurs.<br />
Pour les 51 parcs à conteneurs concernés par le suivi des consommations en <strong>2010</strong> :<br />
• 3 parcs sont alimentés à partir d’une citerne à eau de pluie (Amel, Burg-Reuland et Erezée)<br />
• 3 parcs ont leur consommation globalisée avec celle des bâtiments de l’administration communale<br />
(Florenville, Houffalize et Nassogne)<br />
• 2 parcs sont alimentés à partir des sites de Habay et Saint-Vith adjacents<br />
• 1 parc est alimenté à partir d’un captage (Bertrix)<br />
• 42 parcs sont alimentés à partir du réseau de distribution communal ou de la Société wallonne<br />
de distribution d’eau<br />
Seuls 43 parcs sont équipés d’un compteur qui fera l’objet d’un relevé d’index régulier. La quantité<br />
d’eau consommée en <strong>2010</strong> par ces 43 parcs à conteneurs a été extrapolée avec les données à notre<br />
disposition. Elle ne représente donc qu’une estimation de la consommation réelle qui devrait être plus<br />
représentative en <strong>2011</strong>.<br />
PAC <strong>2010</strong><br />
Quantité totale d’eau consommée (m³) 1 756<br />
Quantité consommée par parc (m³/parc) 41<br />
Sur base de cette quantité consommée :<br />
• 4 parcs ont une consommation supérieure à 100 m³/an<br />
• 9 parcs ont une consommation supérieure à 40 m³/an<br />
• 30 parcs ont une consommation inférieure à 40 m³/an<br />
Pour les 30 parcs moins consommateurs, la quantité moyenne d’eau utilisée est de 20 m³/an, ce qui<br />
représente 34% de la consommation totale.<br />
Les collectes internes<br />
La consommation d’eau pour notre hall logistique sert à l’usage sanitaire et au nettoyage des camions<br />
et des conteneurs. La quantité d’eau utilisée en <strong>2010</strong> n’est pas spécifiquement comptabilisée pour ces<br />
activités mais est globalisée avec les consommations du hall de tri de Habay.
44<br />
Résultats<br />
Les sites de traitement des déchets<br />
Le suivi des consommations est réalisé en relevant les index de consommations pour les différents<br />
compteurs que comportent les sites. Le relevé des index est réalisé mensuellement.<br />
Habay<br />
<strong>2010</strong><br />
Tenneville<br />
<strong>2010</strong><br />
Quantité totale d’eau consommée (m³) 2 790 4 238 65<br />
Saint-Vith<br />
<strong>2010</strong><br />
Pour le site de Habay, la majorité de la consommation en eau sert pour le nettoyage et la préparation du<br />
polymère pour la station d’épuration des lixiviats.<br />
Pour le site de Tenneville, la majorité de la consommation en eau est utilisée pour la production de vapeur<br />
pour l’unité de biométhanisation et le nettoyage.<br />
Pour le site de Saint-Vith, la consommation en eau sert principalement à un usage sanitaire et domestique.<br />
Les émissions de gaz à effet de serre<br />
Nos activités de collecte et de traitement génèrent aussi certains rejets atmosphériques :<br />
Au niveau du réseau des parcs à conteneurs<br />
• Du CO 2<br />
est produit par la combustion de gaz propane pour le chauffage des locaux pour les préposés<br />
de parc à conteneur<br />
En <strong>2010</strong>, 14 citernes à gaz ont été démantelées pour raison de sécurité et de stockage. Les parcs à<br />
conteneurs concernés ont alors été équipé d’un chauffage électrique. Dès lors, la production de CO 2<br />
peut être considérée en nette diminution et non significative car il ne reste que quelques citernes en<br />
exploitation qui seront à leur tour démantelées en <strong>2011</strong> et 2012.<br />
Au niveau de la collecte interne<br />
• Du CO 2<br />
est produit par la combustion de carburant de nos camions presse et « lift »<br />
Pour l’année 2009 Pour l’année <strong>2010</strong><br />
Déchets transportés (to) 7 855 7 665<br />
Tonnes équivalent CO 2<br />
émises (to) 476 514<br />
Par tonne de déchets transportés<br />
(toCO 2<br />
/to)<br />
0,061 0,067<br />
L’augmentation de CO 2<br />
est à mettre en relation avec l’intégration du transport de la frigolite par le service<br />
de collecte vers le site de Saint-Vith.<br />
Au niveau du traitement des dechets<br />
• Du CO 2<br />
est produit par la combustion du biogaz dans les moteurs.<br />
• Du CO 2<br />
est produit par la combustion du mazout de nos engins de chantiers<br />
et nos installations de chauffage.<br />
Nous avons estimé et converti l’ensemble de ces émissions en équivalent CO 2<br />
.
45<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Tonnes<br />
équivalent CO 2<br />
(to)<br />
Habay<br />
2009<br />
Habay<br />
<strong>2010</strong><br />
Tenneville<br />
2009<br />
Tenneville<br />
<strong>2010</strong><br />
Saint-Vith<br />
2009<br />
Saint-Vith<br />
<strong>2010</strong><br />
3 099 3 106 4 007 7 062 52 51<br />
6<br />
Utilisation<br />
totale directe<br />
d’énergie (GJ)<br />
0,02 0,02 0,041 0,086 0,006 0,006<br />
Pour le site de Habay, la production de CO 2<br />
est sensiblement équivalente à celle de 2009, La légère<br />
augmentation résulte de la valorisation d’un volume de biogaz plus élevé et d’une légère diminution de<br />
la consommation en mazout.<br />
Pour le site de Tenneville, l’augmentation de la production de CO 2<br />
est le reflet de la mise en service<br />
à plein régime de l’unité de biométhanisation en <strong>2010</strong>. Celle-ci a produit une volume de biogaz très<br />
important en plus de celui capté dans les déchets du centre d’enfouissement technique.<br />
Pour le site de Saint-Vith, la diminution de la production de CO 2<br />
est en relation avec la diminution de la<br />
consommation en mazoute suite au transfert de l’activité de tri-compactage des plastiques agricoles<br />
vers le site de Tenneville.<br />
la biodiversité<br />
Nos installations occupent une superficie importante. Il importe de conserver une superficie « non bâtie »<br />
afin de permettre le maintien de la biodiversité.<br />
Dans le tableau suivant, nous faisons le rapport entre les surfaces bâties et non bâties de nos deux sites<br />
principaux.<br />
La plus grande partie des surfaces « bâties » correspond aux centres d’enfouissement technique.<br />
Néanmoins, une fois réhabilités et verdurisés, ils passent dans la catégorie « non bâties » car ils<br />
contribuent au maintien et au développement d’une certaine biodiversité.<br />
Habay<br />
2009<br />
Habay<br />
<strong>2010</strong><br />
Tenneville<br />
2009<br />
Tenneville<br />
<strong>2010</strong><br />
Surface totale (m²) 473 016 473 016 1 124 911 1 107 911<br />
Surface bâtie au sol (m²) 197 005 193 630 196 445 195 045<br />
Coefficient d’emprise au sol 0,42 0,41 0,17 0,18<br />
Pour le site de Habay, une partie importante des flancs du casier 1 du centre d’enfouissement technique<br />
a été réhabilitée provisoirement par engazonnement et plantation d’espèces végétales ligneuses sur une<br />
surface de 22 850 m². Par contre, la surface bâtie du site s’est étendue de 19 475 m².<br />
Pour le site de Tenneville, la superficie totale et bâtie a été réduite suite à la vente d’une parcelle de<br />
terrain pour l’implantation d’une société privée ayant pour vocation le nettoyage et la granulation des<br />
plastiques agricoles.
46<br />
Résultats<br />
Indicateurs spécifiques<br />
à nos métiers<br />
C’est un aspect essentiel de la certification EMAS.<br />
Pour améliorer nos performances <strong>environnementale</strong>s, nous<br />
devons connaître nos impacts significatifs sur l’environnement,<br />
nous fixer des objectifs à atteindre, mais aussi nous donner des<br />
indicateurs concrets pour mesurer nos progrès. Ces indicateurs<br />
trouvent essentiellement leur pertinence au niveau de nos sites<br />
de traitement des déchets de Habay et de Tenneville.
47<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Les émissions d’odeurs<br />
INDICATEUR<br />
CIBLE<br />
6<br />
Nombre de jours de plaintes par an pour chacun de<br />
nos sites.<br />
Ne pas dépasser 7 jours de plaintes par an.<br />
Zone de perception des odeurs (percentile 98). Réduire et maintenir la zone du percentile 98*<br />
en deçà des villages.<br />
Nombre de jour de plaintes Habay Tenneville<br />
2009 2 2<br />
<strong>2010</strong> 2 0<br />
A Tenneville : la campagne de mesure réalisée en 2008 par l’ISSeP dans le cadre du réseau de surveillance<br />
des CET montre une diminution significative du percentile 98 par rapport à la situation de 2004.<br />
Une nouvelle campagne de mesure est prévue en <strong>2011</strong>.<br />
* Percentile 98 : C’est une courbe qui délimite la zone de nuisance olfactive à moins de 2 % du temps de perception par an.
48<br />
Résultats<br />
A Habay : la campagne de mesure réalisée en 2009 par l’ISSeP dans le cadre du réseau de surveillance<br />
des CET montre une diminution significative du percentile 98 par rapport à la situation de 2005. Pour<br />
l’instant, l’ISSeP n’a pas encore planifié de campagne.
49<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Les rejets de nos stations d’épuration<br />
INDICATEUR<br />
Suivi des paramètres de DCO et d’ammonium aux<br />
rejets de nos stations d’épuration.<br />
CIBLE<br />
Respecter les normes de rejets des stations<br />
d’épuration.<br />
6<br />
Ces deux paramètres font l’objet d’un suivi interne bihebdomadaire pour s’assurer des performances<br />
épuratoires des stations d’épuration des lixiviats. Aujourd’hui, ce sont les seuls paramètres qui peuvent<br />
poser problème en terme de respect des normes de rejet.<br />
Station d’épuration du site de Habay<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
HABAY - Indicateur DCO (mg O 2<br />
cons./l)<br />
0<br />
2005 2007 2008 2009 <strong>2010</strong><br />
DCO<br />
Norme DCO<br />
HABAY - Indicateur azote ammoniacal NNH4 (mg/l)<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
2005 2007 2008 2009 <strong>2010</strong><br />
NNH4<br />
Norme NNH4
50<br />
Résultats<br />
Station d’épuration du site de Tenneville<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
TENNEVILLE - Indicateur DCO (mg O 2<br />
cons./l)<br />
0<br />
2005 2007 2008 2009 <strong>2010</strong><br />
DCO<br />
Norme DCO<br />
HABAY - Indicateur azote ammoniacal NNH4 (mg/l)<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
2005 2007 2008 2009 <strong>2010</strong><br />
NNH4<br />
Norme NNH4<br />
Les résultats d’analyses, en ce qui concerne les autres<br />
paramètres analysés et pour lesquels une norme au rejet est fixée<br />
dans nos permis, ne présentent aucun dépassement pour l’année<br />
<strong>2010</strong>. Ces autres paramètres concernent les métaux lourds, les<br />
formes de l’azote et du phosphore, des composés organiques, les<br />
hydrocarbures et les polychlorobiphényles (PCB).
51<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
La qualité des eaux souterraines<br />
INDICATEUR<br />
Analyses physico-chimiques des eaux des<br />
piézomètres de contrôle<br />
CIBLE<br />
Respect de la qualité de base des eaux<br />
souterraines<br />
6<br />
A Tenneville, on remarque une légère contamination par du lixiviat au niveau d’un piézomètre situé<br />
au pied de l’ancienne décharge. Cette contamination très localisée était déjà identifiée en 2007. Nous<br />
allons réaliser deux forages complémentaires un peu plus en aval pour une meilleure investigation et<br />
menons une réflexion conjointe avec l’administration pour les actions à prendre dans le court terme.<br />
En ce piézomètre, les analyses d’eau indiquent pour quelques paramètres le dépassement du seuil de<br />
vigilance. Ce qui implique un suivi accru de ces paramètres à une fréquence semestrielle. Au vu des<br />
résultats pour les paramètres posant problème, les autorités nous indiquent qu’il n’y a pas d’urgence en<br />
terme d’intervention et qu’ils ne présentent pas d’inquiétude particulière.<br />
A Habay, les prélèvements réalisés en <strong>2010</strong> n’indiquent aucun impact sur la qualité des deux nappes<br />
souterraines exploitables.<br />
Les émissions des moteurs à biogaz<br />
INDICATEUR<br />
Analyses physico-chimiques des gaz d’échappement<br />
CIBLE<br />
Respect des normes au rejet des moteurs<br />
A Tenneville, le rejet des deux moteurs présentent un dépassement permanent de la norme en CO<br />
pour l’année <strong>2010</strong>. Il n’y a pas de dépassement en ce qui concerne les autres paramètres analysés.<br />
Un plan d’action a été mis en œuvre afin d’améliorer la qualité du biogaz valorisé par des équipements<br />
complémentaires et l’introduction d’une demande d’adaptation de la norme en CO auprès du Service<br />
Public de Wallonie. A ce jour, la demande d’adaptation de la norme a été jugée recevable et est en voie<br />
d’officialisation par la modification du seuil maximal à respecter.<br />
A Habay, le rejet du moteur ne présente aucun dépassement de norme pour l’ensemble des paramètres<br />
suivis en <strong>2010</strong>.<br />
La qualité des eaux de surface<br />
INDICATEUR<br />
Les indices diatomiques (IDSE)<br />
CIBLE<br />
La qualité des eaux en aval de nos sites doit être<br />
tout aussi bonne que celle de l’amont.<br />
IDSE<br />
(Qualité biologique)<br />
Habay<br />
2009<br />
Habay<br />
<strong>2010</strong><br />
Tenneville<br />
2009<br />
Tenneville<br />
<strong>2010</strong><br />
en amont du site<br />
Médiocre<br />
(2,9)<br />
Moyenne<br />
(3,1)<br />
Très bonne<br />
(4,4)<br />
Très bonne<br />
(4,3)<br />
en aval du site<br />
Moyenne<br />
(3.3)<br />
Bonne<br />
(3,6)<br />
Bonne<br />
(4,2)<br />
Très bonne<br />
(4,4)<br />
A Habay, les prélèvements ont été effectués dans le ruisseau « la Tortrue ».<br />
A Tenneville, les prélèvements ont été effectués dans le ruisseau « la Wamme ».
52<br />
Résultats<br />
Le taux de valorisation des déchets<br />
INDICATEUR<br />
- Taux global de valorisation des déchets.<br />
- Quantité des déchets mis en centre<br />
d’enfouissement technique.<br />
CIBLE<br />
Obtenir une diminution de la mise en centre<br />
d’enfouissement technique et une augmentation<br />
des quantités valorisées.<br />
2009 (to) 2009 (%) <strong>2010</strong> (to) <strong>2010</strong> (%)<br />
Total des matières<br />
valorisées<br />
Total des matières mises en<br />
CET<br />
237 876 to 67 % 302 994 to 83 %<br />
115 306 to 33 % 60 189 to 17 %<br />
Le fonctionnement du réseau des conseillers en environnement<br />
INDICATEUR<br />
Tableau de suivi des actions.<br />
CIBLE<br />
Réaliser l’ensemble des actions prévues sur<br />
l’année écoulée.<br />
<strong>2010</strong><br />
Assistance aux communes<br />
Rencontre des comités de suivi<br />
Prévisionnel<br />
Réalisé<br />
100 % 95 %<br />
Actions de prévention<br />
Planifier et mener au<br />
minimum 2+1 actions de<br />
prévention aux niveaux<br />
« intercommunal » et<br />
« local »<br />
4 actions ont été menées<br />
pour l’ensemble des 55<br />
communes<br />
Communication 1 article/trim. OK<br />
Info et sensibilisation<br />
Promotion du tri<br />
Coût-vérité<br />
1 action « Sensibilisation<br />
au tri » + 1 action<br />
« Prévention » + 1 action<br />
« Incivilités » couvrant<br />
l’ensemble du réseau<br />
scolaire<br />
Mener une action spécifique<br />
envers les hôteliers<br />
Sensibilisation des<br />
communes au respect<br />
du taux de couverture et<br />
accompagnement, le cas<br />
échéant<br />
OK, animation prévention<br />
Lucie et Loick +<br />
sensibilisation via malle<br />
Fost + lutte contre les<br />
incivilités via animation Pure<br />
Province<br />
Ok<br />
Ok<br />
La mission d’assistance aux Communes a été rencontrée à 95% en <strong>2010</strong>. Les tableaux de bord annuels<br />
reprenant, par Commune, la synthèse de la production de déchets et les actions de sensibilisation n’ont<br />
pu être présentés à 3 des 55 Collèges.
53<br />
Déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong><br />
résultats <strong>2010</strong><br />
Sites concernés<br />
par la certification EMAS<br />
Les sites<br />
Site de Tenneville<br />
Site de Habay<br />
Centre de tri de Saint-Vith<br />
Site de Manhay<br />
CET de Bertrix<br />
Route de Beausaint 3 - 6971 Tenneville<br />
Chemin des Coeuvins - 6720 Habay-la-Neuve<br />
John-Cockerill Strasse, 7 - 4780 Sankt-Vith<br />
Parc Industriel Dochamps 7 - 6960 Manhay<br />
Route de Recogne Lieu dit « Le Rouvrou » - 6880 Bertrix<br />
Les parcs à conteneurs<br />
ARLON<br />
Rue de l’Hydrion<br />
ATTERT<br />
Route Attert - Schadeck<br />
AUBANGE<br />
Zoning Industrie<br />
HABAY<br />
Chemin des Coeuvins<br />
MESSANCY Rue Krebling, 15<br />
MUSSON<br />
Rue Marcel Niessen à Baranzy<br />
ROUVROY<br />
Rue Sainte-Anne (Dampicourt)<br />
SAINT-LEGER Chemin de Mines<br />
TINTIGNY<br />
Haut des Fagots – Breuvanne<br />
BERTRIX<br />
Route de Recogne<br />
(Lieu-dit «Le Rouvrou»)<br />
BOUILLON<br />
Route de Bellevaux Menuchene<br />
CHINY<br />
Route de Bertrix à JAMOIGNE<br />
DAVERDISSE Lieu-dit «La Briqueterie»<br />
Haut-Fays<br />
FLORENVILLE Lieu-dit «Chemin du Clument»<br />
HERBEUMONT Bochaban n° 1 (Saint-Médard)<br />
LIBRAMONT Route de Libramont<br />
à S te -Marie 6800 PRESSEUX<br />
PALISEUL<br />
Rue d’Opont<br />
WELLIN<br />
Rue Paul Dubois<br />
BERTOGNE-S te -ODE Barrière Hinck à Ste-Ode<br />
DURBUY<br />
Route de Tohogne<br />
(Barvaux-sur-Ourthe)<br />
EREZEE<br />
Pont d’Erezée<br />
HOTTON Route de Barvaux (RN 86)<br />
LA ROCHE<br />
Roupage, 63z 6983 ORTHO<br />
LEGLISE Rue du Lery, 1<br />
LIBIN<br />
Gare de Villance<br />
MARCHE I<br />
(WAHA) Lieu-dit<br />
«Fosse-Saint-Etienne» à Waha<br />
MARCHE II<br />
(MARLOIE) Rue du Carmel<br />
Zoning Industrie<br />
NASSOGNE Rue de Lahaut<br />
(derrière le garage communal)<br />
NEUFCHâTEAU «Blanc Caillou»<br />
(près des ateliers communaux)<br />
RENDEUX<br />
Rue de la Roche 1A<br />
SAINT-HUBERT Lieu-dit «Les Fermes»<br />
à Arville (Route de Grupont)<br />
TELLIN<br />
Route de Tellin Bure<br />
TENNEVILLE Au Gris Han, 13<br />
VAUX-SUR-SÛRE Lieu-dit «Derrière le Faignoul»<br />
Route Vaux-s-Sûre - Remience<br />
AMEL<br />
«Auf der Leu» MEDELL<br />
BASTOGNE I Zoning Industrie<br />
BASTOGNE II (Noville) Cobru, 1Z<br />
BULLANGE Merlscheid, 1z MANDERFELD<br />
BURG-REULAND Oudler «Oben Am Mühlenbusch»<br />
BÜTGENBACH «Auf dem Mühlenberg»<br />
FAUVILLERS/ Warnach, 23Z<br />
MARTELANGE<br />
GOUVY<br />
Route de Courtil HALCONREUX<br />
HOUFFALIZE Route de Liège, 6C (Fontenaille)<br />
MALMEDY<br />
Avenue de Norvège<br />
(Zoning Industriel)<br />
MANHAY-LIERNEUX Route de Lierneux<br />
à VAUX-CHAVANNE<br />
SAINT-VITH Zoning Industriel n° 2<br />
STAVELOT<br />
rue Saint-Laurent<br />
(Zoning de Chefosse)<br />
STOUMONT Gare de la Gleize<br />
TROIS-PONTS Place de la Gare<br />
VIELSALM Ville du Bois, 174<br />
WAIMES I<br />
Rue du Château, 1z<br />
Les bureaux administratifs à Arlon<br />
La cellule des conseillers en environnement<br />
La gestion de la collecte en porte-à-porte
Déclaration de validation<br />
DÉCLARATION DU VÉRIFICATEUR ENVIRONNEMENTAL<br />
RELATIVE AUX ACTIVITÉS DE VÉRIFICATION ET DE VALIDATION<br />
AIB-Vinçotte International S.A., vérificateur environnemental EMAS portant le numéro d’agrément<br />
BE-V-0016 accrédité pour les activités suivantes : 10, 11, 13, 16, 18, 19, 20 (excl. 20.51), 21, 22, 23, 24, 25,<br />
26, 27, 28, 29, 30.2, 30.9, 31, 32, 33, 35, 36, 37, 38, 39, 41, 42, 43, 45, 46, 47, 49, 52, 53, 58, 59, 60, 70, 71, 74,<br />
79, 80, 81, 82, 84, 85, 86, 87, 88, 90, 94, 95, 96, 99 (code NACE) déclare avoir vérifié si les aux activités des<br />
services exploitation et logistique du secteur Valorisation et Propreté de l’AIVE càd :<br />
Exploitation :<br />
- Les centres d’Enfouissement Technique de classe II et leurs annexes<br />
(moteurs à biogaz, torchères et stations d’épuration des lixiviats) (Habay et Tenneville)<br />
- L’usine de broyage et de conditionnement des combustibles de substitution (Habay)<br />
- Les platformes de compostage et d’affinage des matières organiques et végétales<br />
(Habay et Tenneville)<br />
- Les halls de tri et de conditionnement des déchets recyclables (Habay et Saint-Vith)<br />
- Les bureaux (Habay, Tenneville et Saint-Vith)<br />
- Les ateliers d’entretien (Habay et Tenneville)<br />
- L’unité de séchage des boues (Tenneville)<br />
- Les plateformes de recyclage des déchets inertes et de la construction (Habay et Tenneville)<br />
- L’unité de biométhanisation (Tenneville)<br />
- La station de transfert (Manhay)<br />
Logistique :<br />
- Le réseau des 51 parcs à conteneurs (Arlon, Attert, Aubange, Chiny, Fauvillers, Habay, Léglise,<br />
Messency, Musson, Rouvroy, Saint-Léger, Tintigny, Bertrix, Bouillon, Daverdisse, Florenville,<br />
Herbeumont, Neufchâteau, Paliseul, Wellin, Bastogne, Noville, Bertogne, Durbuy, Erezée, Hotton,<br />
Libin, Libramont, Marloie, Waha, Nassogne, Rendeux, Saint-Hubert, Tellin, Tenneville, Vaux-Sur-<br />
Sûre, Amel, Bullange, Burg-Reuland, Bütgenbach, Houffalize, Gouvy, La Roche, Malmedy, Manhay,<br />
Saint-Vith, Stavelot, Stoumont, Trois-Ponts, Vielsalm, Waimes).<br />
- Le centre d’enfuissement technique de classe 3 (Bertrix)<br />
- Le hall logistique (Habay)<br />
- Le réseau des conseillers en environnement<br />
- Le gestion de la collecte des déchets en porte à porte.<br />
figurant dans la déclaration <strong>environnementale</strong> <strong>2011</strong> du Secteur Valorisation et Propreté de l’AIVE<br />
(données <strong>2010</strong>), respecte l’intégralité des dispositions du règlement (CE) n° 1221/2009 du Parlement<br />
européen et du Conseil du 25 novembre 2009 concernant la participation volontaire des organisations<br />
à un système communautaire de management environnemental et d’audit (EMAS).<br />
En signant la présente déclaration, je certifie:<br />
- Que les opérations de vérification et de validation ont été exécutées dans le strict respect des<br />
dispositions du règlement (CE) no 1221/2009,<br />
- Les résultats de la vérification et de la validation confirment qu’aucun élément ne fait apparaître<br />
que les exigences légales applicables en matière d’environnement ne sont pas respectées,<br />
- Que les données et informations fournies dans la déclaration <strong>environnementale</strong> du Secteur<br />
Valorisation et Propreté de l’AIVE,<br />
- Donnent une image fiable, crédible et authentique de l’ensemble des activités de l’organisation<br />
exercées dans le cadre prévu dans la déclaration <strong>environnementale</strong>.<br />
Le présent document ne tient pas lieu d’enregistrement EMAS. Conformément au règlement (CE)<br />
no 1221/2009, seul un organisme compétent peut accorder un enregistrement EMAS. Le présent<br />
document n’est pas utilisé comme un élément d’information indépendant destiné au public.<br />
Fait à Bruxelles, le 12/09/<strong>2011</strong><br />
ir. Paul OLIVIER,<br />
Président de la Commission de Certification
Retrouvez-nous en ligne :<br />
www.aive.be<br />
Nous Contacter<br />
Éditeur responsable<br />
Bernard Antoine<br />
AIVE – Secteur Valorisation<br />
et Propreté<br />
Drève de l’Arc-en-Ciel, 98<br />
6700 Arlon<br />
Crédits photos<br />
AIVE<br />
Cartes & graphes<br />
AIVE<br />
Notre équipe est à votre entière disposition<br />
pour répondre à toutes vos questions.<br />
N’hésitez pas à nous contacter.<br />
Conception graphique<br />
Studio Breakfast<br />
Direction<br />
Bernard ANTOINE<br />
Directeur général adjoint<br />
T 063 23 18 77<br />
bernard.antoine@idelux-aive.be<br />
La prochaine déclaration<br />
<strong>environnementale</strong> du secteur<br />
Valorisation et propreté de l’AIVE<br />
sera éditée en juillet 2012<br />
Jacques COUNET<br />
Directeur des sites d’exploitation<br />
T 063 23 19 17<br />
jacques.counet@idelux-aive.be<br />
Pierre COLLIGNON<br />
Directeur de la logistique et du réseau<br />
des parcs à conteneurs<br />
T 063 42 00 26<br />
pierre.collignon@idelux-aive.be<br />
Cellule environnement (contact entreprises)<br />
Jérôme LOUIS<br />
Chef de projets<br />
T 063 23 19 28<br />
jerome.louis@idelux-aive.be<br />
Cellule qualité – Coordination EMAS<br />
Carl DAMBRAIN<br />
Responsable de la cellule qualité<br />
T 063 42 00 29<br />
carl.dambrain@idelux-aive.be<br />
Conseiller budgétaire<br />
Jean-Marie DUPLICY<br />
Chef de service<br />
T 063 23 19 24<br />
jean-marie.duplicy@idelux-aive.be<br />
Conseillers en environnement<br />
Olivier MAILLEUX<br />
Coordinateur du réseau des conseillers<br />
T 084 45 00 32<br />
olivier.mailleux@idelux-aive.be<br />
Communication<br />
Isabelle BREELS<br />
Chargée de communication<br />
T 063 23 19 84<br />
isabelle.breels@idelux-aive.be
AIVE<br />
L’environnement<br />
préservé !<br />
www.aive.be<br />
Association Intercommunale<br />
pour la protection et la Valorisation<br />
de l’Environnement<br />
Secteur Valorisation<br />
& Propreté