24 novembre 1923 - Presse régionale
24 novembre 1923 - Presse régionale
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SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE <strong>1923</strong> - 32 e A»née - N° 11.227<br />
Téléphone s 2-12 — Chèque Postal s C. N» 4.936<br />
IS 1<br />
Organe de Défense Sociale et Religieuse<br />
DIRECTION : Uu& Koquelaine, TOULOUSE 15' PRUDES ABOHEIIFBTS<br />
3 mois 6 mois 1 an<br />
France et Colonies 12 tr. <strong>24</strong> fr «5 fr.<br />
Etranger 20 fr. 40 (r «8 fr.<br />
lies ÉcoIieF§ et ta<br />
En Allemagne, dans toutes les écoles, lea<br />
instituteurs s'efforcent do développer chez<br />
î^.tL iifevfts l'esorit do revanche. La redevoir<br />
sacré<br />
I<br />
est<br />
force ;<br />
V aiiche est, pour eus, un<br />
r Allemagne, par son mtelligence, sa<br />
«tonce, sa force, sa civilisation, est au-<br />
Issus de toutes les autres nations ; elle<br />
momentanément<br />
affaihlie, mais sa<br />
cette force qui développe chez elle<br />
e mentalité particulière, lui reviendra<br />
bientôt et elle reprendra dans le monde la<br />
première place qui lui est due.<br />
L'Allemagne n'a pas été vaincue ; c'est<br />
volontairement et uniquement pour faire<br />
cesser les tueries, les dévastations, quelle<br />
a rappelé ses armées. Ses régiments sont<br />
rentrés chez eux musique en tête, drapeaux<br />
déployés passant sous les arcs de<br />
triomphe dressés e» leur honneur.<br />
Et maintenant, c'est la France qui l'emiDêche<br />
de retrouver sa prospérité d autrefois<br />
qui lui fait l'injure d'occuper certaines<br />
'de ses provinces, cette France obscène,<br />
où tous les vio8S sont m honneur, cette<br />
France objet de sa haine et dont elle se<br />
vengera un jour I Que tous les jeunes Allemands<br />
se préparent à venger leur patrie<br />
I Sa vengeance sera terrible, ses ennemis<br />
disparaîtront à jamais !<br />
Du temps de l'empereur, une statue du<br />
kaiser se dressait dans chaque classe, et<br />
chaque élève, en entrant, s'inclinait devant<br />
elle et lui faisait le salut militaire.<br />
Je ne sais si cette statue subsiste encore<br />
ou si elle a été remplacée par eelle de la<br />
République, mais je sais que la mentalité<br />
ides jeunes, celle des hommes faits est ton<br />
jours là môme<br />
: « L'Allemagne au-dessus<br />
de tout I » Méfions-nous !<br />
Et, pendant ce temps, des hommes que<br />
je qualifierai de naïfs, ne voulant pas leur<br />
donner un autre nom, essayent de faire<br />
disparaître de l'âme de nos enfants le<br />
sentiment du patriotisme. Ils se considèrent<br />
comme de grands réformateurs ; Us<br />
veulent la fraternité universelle, la suppression<br />
de la guerre, des compétitions,<br />
des inégalités. Ils se figurent avoir inventé<br />
que si les hommes étaient parfaits, l'humanité<br />
serait bien plus heureuse 1<br />
Depuis qu'il existe des hommes ces théories<br />
ont été prêchées, mais l'humanité ne<br />
&'«st pas beaucoup approchée de la perfecivtn<br />
et elle mettra longtemps encore à<br />
l'atteindre, surtout si, pour arriver à la<br />
fraternité, on commence par développer<br />
chez les hommes la haine les uns des<br />
autres.<br />
En attendant ce beau jour, prenons nos<br />
précautions contre ceux qui veulent nous<br />
détruire, développons chez nos enfants le<br />
sentiment de la défense de la patrie<br />
! Nous<br />
savons bien que ce sentiment est inné ehez<br />
tous les Français, mais il faut encore le<br />
fortifier si possible.<br />
Les théories des messieurs auxquels je<br />
faisais allusion tout à l'heure n'ont pas<br />
empêché notre jeunesse tout entière de se<br />
précipiter contre l'envahisseur, de voler<br />
au combat et de s'y conduire en héros.<br />
Une Société s'est formée sous le nom de<br />
« La Patrie à l'école ». Elle s'est constituée<br />
en 1919 dans les circonstances suivantes<br />
: les élèves de l'école de Sannois<br />
(Seine-et-Marne) ayant eu la généreuse<br />
pensée de faire une collecte pour en offrir<br />
le produit à la reine des Belges en faveur<br />
de ses blessés, des amis de l'enseignement<br />
s'empressèrent de récompenser ces enfants<br />
en leur remettant d'intéressantes cartes<br />
postales représentant des sujets de guerre,<br />
sur lesquelles on avait apposé la mention :<br />
« Bons points patriotiques ».<br />
Ces récompenses exceptionnelles ayant<br />
vivement, encouragé l'assiduité et le travail<br />
scolaires, ces mômes personnes pensèrent<br />
qu'il serait bon de généraliser dans<br />
les écoles, ces bons points si appréciés, et<br />
elles constituèrent une association, qui<br />
prit pour programme de développer et de<br />
maintenir, dans l'esprit de la jeunesse de<br />
France, l'amour de la patrie par l'image<br />
sous toutes ses formes.<br />
' A cette Société, vinrent bientôt s'adjoindre<br />
des personnalités appartenant aux milieux<br />
les plus divers, mais unies par la généreuse<br />
idée qui avait présidé à sa fondation.<br />
Aux bons points acquis de divers éditeurs,<br />
« la Patrie à l'école » ajouta bientôt<br />
des récompenses préparées par ses soins<br />
et où l'illustration était accompagnée de<br />
textes composés par des notabilités littéraires<br />
ou scientifiques.<br />
Le ministre<br />
de l'instruction publique<br />
admit ces bons points au Musée pédagogique<br />
qui existe à Paris et, plus tard, subventionna<br />
l'œuvre comme le fit aussi le<br />
Conseil municipal de Paris. Enfin, le président<br />
de la République,<br />
M. Raymond<br />
Poincaré, honora de son haut patronage<br />
cette œuvre absolument désintéressée.<br />
Dans plusieurs départements, notamment<br />
dans la Seine, les récompenses de<br />
« la Patrie à l'école » ont la faveur des<br />
instituteurs et des élèves. Ceux qui désirent<br />
les utiliser doivent en demander l'autorisation<br />
à leur inspecteur d'académie<br />
qui, seul, peut autoriser la distribution<br />
aux élèves de documents de cette nature<br />
Que tous les inspecteurs d'académie,<br />
tous les instituteurs, toutes les personnes<br />
qui liront cet article, se mettent en rapports<br />
avec le fondateur de l'œuvre, M<br />
Chanlaine (51, rue Vienne, Paris) ; que<br />
cette œuvre entre dans lt plus d'écoles<br />
possible, ils pourront oins' wnplir ce qu'ils<br />
savent être un de leurs premiers devoirs<br />
fortifier l'idée de patrie dans les cœurs de<br />
ceux qui seront un jour les homones auxquels<br />
l'avenir de la patrie sera confié !<br />
Vice-amiral BESSON<br />
L'HEUREUSE CONVULSION<br />
lt<br />
U F0UT.QUS EXTÉRIEURE à U QUMBR!<br />
des Alliés<br />
Emportante aise an point in Président du Conseil<br />
L'Audition de M. Fischer par la C. D. H.<br />
Un nouveau plan séparatiste • La Démission<br />
du Chancelier<br />
Offensive suprême<br />
de l'Arrondissement<br />
On reparle de la question électorale ?<br />
Parfait. Mais il faudrait que ce fût pour<br />
obtenir un résultat, et non pour démontrer<br />
simplement une impuissance.<br />
Les radicaux sont condamnés à mourir<br />
sans appel, par le scrutin actuel<br />
: le seul<br />
espoir qu'ils puissent avoir de reprendre<br />
quelque importance politique, de compter<br />
de nouveau au Parlement, c'est le scrutin<br />
^arrondissement, parce qu'avec le scrutin<br />
d'arrondissement, on vote pour une per-<br />
^n&e, et que le candidat n'est pas forcé<br />
d'avoir une doctrine très claire ni de se<br />
soucier de logique. Plus le scrutin s'élargit,<br />
plus le parti radical disparaît, n'ayant<br />
ni doctrine ni logique.<br />
Tout individu qui préconise ou facilite<br />
te scrutin d'arrondissement tend<br />
donc,<br />
qu u le ni e OXL q U 'u ne le n | e pas> ^ res .<br />
susciter, je ne dis pas le parti radical,<br />
car<br />
U n'y a pas de parti radical, mais<br />
inegemonie politique des radicaux. Je<br />
sais bien qu'on peut toujours dire, après :<br />
« Nous n'avions pas voulu cela ! » Mais<br />
« est cela tout de même. M. Millerand, qui<br />
sait que ce mépris des doctrines, cet oubli<br />
if 5 ' Principes, cette basse recherche d'in-<br />
«nu vocaux amène fatalement, à bref<br />
alZÏ'<br />
" ré ? ime abject », s'est prononcé<br />
avec une telle vigueur sur la question,<br />
\ d0IITlé à réfléchir aux plus sceptiques<br />
et aux plus aveugles.<br />
J 1 importe donc, pour déjouer les mat<br />
-~,uvr^s désespérées des arrondissement>ra<br />
. ataille suprême de vie ou de mort<br />
vour les radicaux, de prendre garde à<br />
«as deux points :<br />
D abord, éviter de ne rien, faire, sous ce<br />
we.exte fallacieux que le Sénat, s'il est<br />
des r de n .' im P° rte<br />
(ut - ce seulement<br />
se à i tes mc mplètes, renverse en réponta<br />
^Tit<br />
n < -'h am l )r 'e> le scrutin d'arrondisseser-»-;<br />
i<br />
n est Pas vrai - Eût-ce vrai, où<br />
le «<br />
mal ? La Chambre n'aurait qu'à<br />
clérvit<br />
C î} Jfîser a une écrasante majorité, en<br />
îiiem * l'adhésion biocarde — et vrai-<br />
6o4M- t P cousue de fil blanc — du parti<br />
droit!? ^ bl°cards de gauche ont le<br />
Wti<br />
défendl, e leur peau et même d'atfairt<br />
r ' Aux autres de ne pas se laisser<br />
y= par persuasion.<br />
ttiainri (/ Utre macnl ne de guerre, contre la<br />
Point = •4 et
VENDREDI 23 NOVEMBRE<br />
UN INCIDENT<br />
vont reprendre. Elles ne seront ni diminuées<br />
»1 retardées. „„„,*,,;, tf* néu ! M. Tardieu. — SI vous attaquez le traité de<br />
1 n incident récent s est produit. Un otfi- Versailles<br />
cier belge et un sous-officier français ont<br />
d Lausanne est excellent, meilleur que l'auéte<br />
arrêtes et détenus plusieurs heures. Nous 1<br />
avons décidé la Belgique et nous d'exiger<br />
des sanctions.<br />
Le gouvernement du Reich a exprimé ses<br />
regrets ; U faudra qu'il répare le préjudice<br />
causé.<br />
CONTEE<br />
LES ASSERTIONS MALVEILLANTES<br />
la priorité en faveur de l'ordre du Jour de ,<br />
MM. Périnard et Lerédu, ainsi conçu :<br />
c'est vraisemblableuient que celui! ,« ^ Chambre, approuvant les déclarations<br />
.„ „„* . !LvA, "._^r.- .,«" i du gouvernement au sujet de son attitude à [<br />
la Conférence des ambassadeurs et confiante !<br />
en lui, passe à l'ordre du jour. ><br />
I<br />
Le Geptilicat d'Etudes classiques<br />
La solution intervenue hier n'est certes pas<br />
tre sur les points de l'armement, des dettes<br />
alliées, etc.; alloiis donc. Si vous peusez auo<br />
l'Allemagne prépare la guerre, il faut le dire<br />
ici et non dans les journaux officieux.<br />
Nous avons été témoins depuis quelques an.<br />
nées de nombreuses amputations au traité.<br />
Cette Chambre, Bloc de gauche contre Bloc<br />
de droite, cette Chambre, divisée sur à peu<br />
prés toutes les questions, n'a réuni des majo<br />
parfaite, mais comme l'a dit ici même M.<br />
rilés formidables que pour approuver la mutilation<br />
de nos droits, »<br />
La droite et le centre protestent violemment.<br />
Le président se joint aux protestations.<br />
Le président. — Vous n'avez pas le droit<br />
de prononcer de telles paroles<br />
M. Tardieu. — Demain, aucun parti ne<br />
pourra revendiquer la clairvoyance. (Bruit.)<br />
Aujourd'hui encore, je n'ai songé à une manœuvre<br />
politique. Ce n'est pas eux groupes,<br />
aux partis que je m'adresse, c'est au corps<br />
électoral, au pays que je dis : dtpuis quatre<br />
ans nous avons bien frivolement gaspillé les<br />
fruits de la victoire et aujourd'hui nous en<br />
arrivons aux actes qui pourraient menacer la<br />
paix européenne. Je vous dis<br />
: prenez garde<br />
1 »<br />
Cette conclusion de M. Tardieu provoque<br />
divers" mouvements dés deux côtés de la<br />
Chambre.<br />
Tardieu<br />
: gouverner c'est choisir,<br />
Ceux qui parlent de capitulation auraient<br />
fait un beau tapage si nous avions rompu<br />
avec nos alliés.<br />
Comme président du Conseil, j'ai toujours<br />
considéré la rupture de l'Entente eonimo un<br />
malheur podr la France et la paix européenne..<br />
(Applaudissements). C'est pourquoi<br />
pour régler des questions qui n'avaient rien<br />
de iragique, j'ai préféré un avertissement<br />
collectif que des mesures séparées. D'ailleurs<br />
notre sécurité est surtout assurée par<br />
la consolidation des territoires que nous<br />
occupons et tant que l'Allemagne n'aura pas<br />
montré des dispositions pacifiques, nous resterons<br />
sur nos garde3 (applaudissements) ;<br />
et tant que le traita- ne sera pas entièrement<br />
exécuté, nous n'abandonnerons pas la rivé<br />
gauche du Rhin. (Applaudissements).<br />
D'autre part, nous devons surveiller avec<br />
la plus grande attention les événements qui<br />
se passent actuellement en Allemagne.<br />
Bismarck lui-même a manifesté quelque<br />
appréhension sur la durée de Son œuvre.<br />
L'UNITE ALLEMANDE<br />
Le président du Conseil esquisse un résumé<br />
historique de l'évolution politique dé<br />
l'Allemagne depuis 1870.<br />
M. Poincaré. — Après 1Ô71, la Bavière<br />
conservait encore quelques restes d'autonomie,<br />
mais la Prusse devint de plus en plus<br />
la maîtresse de l'organisation fédérale.<br />
Aprè«<br />
la guerre, dans la constitution de<br />
Weimar, l'empire allemand, soUs le nom de<br />
République, apparaissait cemme Un Etat Unitaire<br />
et décentralisé.<br />
La loi du Reich primait<br />
toutes les lois .des pays, mais peu à peu<br />
la mauvaise situation économique du Reich<br />
a réveillé les antagonismes locaux. Ce fut<br />
surtout le cas en Bavière êt dans les pays<br />
occupés.<br />
Contrairement a ce qu'a prétendu lé gouvernement<br />
anglais, la France n'a pas favorisé<br />
le mouvement des séparatistes de la<br />
Rhénanie. Elle s'est seulement préoccupée<br />
rie maintenir l'Ordre. Mais il faut bien observer<br />
que le traité de Versailles ne nous fait<br />
pas une obligation de maintenir l'unité du<br />
Reich (applaudissements ad centre et à<br />
droite) ni de lui garantir son organisation<br />
actuelle.<br />
Les Alliés ont signé à cet égard une déclaration<br />
commune. Nous n'avons donc qu'à<br />
observer la neutralité et tout ce que nous<br />
avons fait, c'est éviter les effusions de sang, |<br />
d'empêcher 16 massacre des pooulations<br />
inoffensives. (Applaudissements).<br />
U y a Certainement en Rhénanie un désir<br />
croissant d'autonomie. Nous pouvons donc<br />
nous attendre à des changements dans la<br />
situation politique dés régions occupées et<br />
nous n'avons qu'à veiller à ce que cete situation<br />
se règle au mieux de nos intérêts et<br />
de la paix. (Applaudissements.)<br />
Nous<br />
avons fait des efforts permanents<br />
peur maintenir l'union des Alliés ; mais<br />
nous ne sacrifierons rien ni de nos réparations<br />
ni de notre sécurité. (Applaudissements.)<br />
Nous n'attendons que l'exécution du<br />
traité pour reprendre avéc l'Allemagne des<br />
arelations de bon voisinage.<br />
NOUS TRAVAILLONS POUR LA PAIX'<br />
On prêts à notre pays, dé divers côté3, dés"<br />
arriére-pensées absurdes, dés ambitions sécrètes,<br />
un esprit de mégalomanie.<br />
11 ne demande<br />
que l'exécution du traité. Jusqu'ici,<br />
c'est à nous qu'on a imposé des concessions.<br />
Maintenant que nous tenons des gages, nous<br />
sommes prêts à nous entendre avec nos<br />
alliés. Nous souhaitons que la crise de l'Europe<br />
ne se prolonge pas et que FAHoinagno<br />
reprenne son équilibra. Nous avons toutes<br />
raisons d'écarter un conflit armé. (Applaudissements.)<br />
Nous demandons seulement que nos alliés<br />
nous aident à consolider la paix, C'est dans<br />
cet esprit que nous avons travaillé hier. C'est<br />
dans cet esprit que nous travaillerons demain.<br />
»<br />
De très tifs applaudissements accueillent<br />
la péroraison du" président, du conseil.<br />
Wf, André Tardieu. — Je demande la pasole<br />
pour un fait personnel.<br />
M. ie Président. — Alors vous aurez la<br />
parole à la fin de la séance.<br />
Voix diverses. — Le renvoi<br />
! Non ! Non t<br />
D. Léon Blum. — Si l'on remet lès inter-<br />
>r>ellations de vendredi à vendredi, elles ne<br />
seront pas terminées avant la fin dé la session<br />
extraordinaire. Je propose, si on doit<br />
renvoyer la discussion, qu'elle reprenne mercredi<br />
prochain. (Mouvements divers.)<br />
M. Poincaré. — Je demande, au contraire,<br />
que. si là discussion est renvoyée, elle se<br />
poursuive seulement vendredi prochain. Mais<br />
je comprends que M. Tardieu désire s'expliquer.<br />
M. Lacotte. — Je suis d'avis qu'il convient<br />
d'entendre M. Tardieu au cours de la séance<br />
même, »<br />
Le renvoi de la suite de la discussion à<br />
•vendredi, mis aux voix, est prononcé.<br />
INTERVENTION DE M. TARDIEU<br />
M. le Président donne la parole à M. Tardieu<br />
pour un fait personnel.<br />
M. Tardieu. — Mon intervention ne présentera<br />
pas de caractère personnel, mais je dois<br />
répondre aux critiques adressées au gouvernement<br />
de M. Clemenceau,<br />
et j'exposerai<br />
mon point de vue sur )a rentiéo du Kronprinz<br />
en Allemagne et la cessa<br />
rations do contrôlé militaire. Je<br />
le débat sur les responsabilités do<br />
dans lequel M. Poincaré a déclaré qu'il prenait<br />
la responsabilité morale (les actes accomplis<br />
sous sa présidence.<br />
M. Poincaré (nerveux.) — Je pourrais citer<br />
les désaccords qui se sont élevés alors entre<br />
moi et les négociateurs du traité.<br />
M. Tarcïîeu. *< Les négociateurs alliés,<br />
malgré les pactes de garanties, ont obtenu<br />
l'occupation de la nve gauche du Rhin jusqu'à<br />
lâ complète exécution des clauses<br />
QU<br />
traité, tant à ta décision de la conférence<br />
des ambassades concernant le retour du<br />
Kronprinz en Allemagne. Cet événement a<br />
eu la valeur d'un symbole de révolte de<br />
l'Allemagne contre le traité aux yeux du public,<br />
et la conférence des ambassadeurs s'est<br />
contentée de promesses bien illusoires.<br />
Quant au contrôle militaire le Président du<br />
Conseil en attribue les difficultés au traité de<br />
Versailles qui pourtant la promulgue, et défendu<br />
dans ses articles, alors qu'au Sénat<br />
d'ailleurs il soutenait de Son voté les gouvernements<br />
qtoi le mutilaient. Ue nombreuses<br />
formations camouflées existent ; en Allemagne<br />
nous les avons vu a l'œuvre.<br />
M. oachin. — Elles ont été payées par le<br />
gouvernement français (exclamations au<br />
centre et à droit* )<br />
M. Poincaré. — De semblables calomnies ne<br />
valent pas d'être démenties.<br />
M. Tardieu. — Jô reproche à M. Poincaré<br />
d'avoir cependant laissé tomber le contrôle<br />
depuis janvier <strong>1923</strong>.<br />
M. André Leffevre. — Le contrôle a cessé<br />
en septembre 1922.<br />
M. Tardieu. — Cela fortifia ma thèse.<br />
M. André Leîèvre. — Vous entendez bien<br />
que cela ne viirt pas dire que le traité de<br />
Versailles fut exécutable (rires'<br />
. . Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />
La. commission extra-parlementaire du cer-<br />
LE VOTE DE CONFIANCE<br />
tiflcat d'études classiques a adopté au cours<br />
La priorité en faveur de l'ordre du jour<br />
de sa troMèjne «tefice. le principe des classes<br />
Lerédu est adopté par 505 voix contre 70.<br />
[ ^J^3i z ?î^. u LH^}^>.Jm élèves qui<br />
On vote ensuite, par divisions<br />
f^^aïïbSîSter<br />
i<br />
Cette première partie est adoptée par 526<br />
voix contre "15.<br />
La deuxième partie est mise aux voix.<br />
Ions sur la W n'auraient pas suivi des cours de latin d'en-<br />
IUX mots<br />
• » Cart i trer (lans , ,8S clas * >s de 5» et de 4» et d'ncqué-<br />
' i rif ainsi les connaissances essentielles qui<br />
leur manqueraient.<br />
Un horaire décroissant et une organisation<br />
souple qui pourront s'adaoter à tous les cas<br />
WilîllUî<br />
ildJ<br />
RIPOSTE DE M. POINCARE<br />
M. Poincaré, dans un état visible de nervosité,<br />
gravit rapidement les degrés de la tribune,<br />
pour répondre à M. Tardieu.<br />
M. Poincaré. — Je ne sais pas si M. Tardieu<br />
a fait une opération politique ce que je<br />
sais c'est qu'il n'a pas fait une opération nationale.<br />
Il nous a montré avec quelle présomptueuse<br />
assurance il croyait assurer l'œuvre<br />
de la majorité.<br />
Voilà quatre ans que cette majorité tire<br />
d'un traité incomnlet ce qu'elle peut en tirer.<br />
Les critiques de l'extrême-gauche viennent<br />
d'une erreur d'interprétation sur les droit et<br />
devoir d'Un président de la République.<br />
J'ai sur cette interprétation des idées qui,<br />
je crois, sont conformes a la tradition républicaine.<br />
»<br />
UN PENIBLE DEBAT<br />
Le président du conseil n'a pas terminé sa<br />
phrase que la gauche<br />
et l'extrême-gauche<br />
croyant voir dans ces mots une critique du<br />
discours d'Evreux applaudissent à tout rompre.<br />
tré paraî; un testant surpris, il â<br />
hésitation comme s'il cherchait<br />
Lion âe cette manifestation. Subicômprls<br />
et. tourné vers le centre<br />
M. Poincaré t<br />
une courte bis.<br />
lâ signification<br />
teœeiit il a corn<br />
et la droite, H i<br />
M, Pt-"??caré, -<br />
dire, sont celle<br />
qui, je n'ai besoin do le<br />
l'actuel premier magistrat<br />
de la République. »<br />
Cette fois, c'est au tour de la droite et du<br />
centre d'applaudir.<br />
M. Pcisîcàrc. — Quand le traité dé Versailles<br />
a été négocié, sur un grand nombre<br />
dé points, le président dé la République S'est<br />
trouvé en désaccord avec les négociateurs et<br />
ceux-ci se sont trouvés en désaccord permanent<br />
avec M. le maréchal Foch (Mouvement<br />
prolongé), et je ne l'aurais pas dit si M. Tardieu,<br />
dan? Ses explications, n'avait eu l'apparenee<br />
dé vouloir défendre M. le maréchal<br />
Foch comme si je l'avais attaqué. Non seulement,<br />
je ne l'ai pas attaqué mais j'ai toujours<br />
été en complet accord avec lui. »<br />
Le président -lu conseil cite, à ce propos, un<br />
discours que M. Tardieu prononçait en septembre<br />
1919.<br />
M. Poincaré. — Les traités d« garantio<br />
sont acquis, disiez-vous (mouvements divers),<br />
et j'ai un devoir â remplir qui est de dire<br />
pourquoi le pacte de garantie est meilleur que<br />
l'occupation.<br />
11 nous parait aiailléu? parce<br />
qu'il nous libère de certaines charges. Cs<br />
choix, le président de la République ne l'a<br />
pas approuvé,.<br />
M. Alexandre Varcnne. — îl lui restait le<br />
droit de s'en alîêr.<br />
M. Poincaré. •— OUI, mais s'il n'est pas<br />
parti c'est, qu'après avoir consulté les présU'lemtS<br />
des deux Chambres et- le maréchal<br />
Foch, il a jt&é que son îevoir était de rester.<br />
M. H. Simon. — Vous n'aviez pas en tout<br />
cas le droit de le rappelé<br />
LE journée imwmiïTt<br />
AU PALAIS BOURBON<br />
POUR LES ANCIENS PRISONNIERS<br />
DE GUERRE<br />
Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />
La commission des finances, ièunie sous la<br />
présidence de M. A. Dariac, à examiné la proposition<br />
de loi tendant à accorder mie indemnité<br />
forfaitaire aux anciens prisonniers de<br />
guerre.<br />
M Defos du Rau, rapporteur de cette proposition,<br />
a fait un exposé très complet de la<br />
question. U a indiqué les diverses solutions<br />
envisagées pour la résoudre, et il a tait connaître<br />
que le nombre éventuel des parties<br />
prenantes étaii de 532.000, représentant environ<br />
476.980.000 journées de captivité.<br />
L'indemnité réclamée par les auteurs dé la<br />
proposition étant de 2 fr. 30 par jour, le montant<br />
total de la dépense qui incomberait &<br />
l'Etat serait de 1.200 millions<br />
A la suite de cet exposé la commission a<br />
décidé, à ruuanimite avant de se prononcer<br />
d'entendre le ministre des finances et le ministre<br />
de là guerre sur la répercussion financière<br />
oue pourrait entraîner, par voie d'extinction,<br />
l'adoption d'une pareille mesure.<br />
Les Obsèpes h Docteur iietaix<br />
Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />
S. E Mgr ie cardinal archevêque de Paris<br />
désirant donner une marque très particulière<br />
de son estime et de son admiration au regretté<br />
docteur Michaux et de son attachement<br />
à la Fédération des Patronages, présidera Îe3<br />
obsèques du vénéré défunt et dira sur sa<br />
dépouille morte'le les prières ii l'absoute.<br />
1 Sllllî i! lit! M<br />
Paris, 23 novmtafe.<br />
Eu raison do la péremption prochaine des<br />
créances de. l'exercice 1919, les titulaires de<br />
la Légion d'honneur et de la médaille militaire,<br />
décorés en vertu du décret du 13 août<br />
1914, qui ont encore des arrérages à percevoir I<br />
au titre de l'année 1919, sont invités à se pré- "<br />
son ter, avant ]e i* déceBJbte <strong>1923</strong>, aux serivees<br />
de l'intendance dé leur résidence.<br />
particuliers ont été prévus.<br />
La commission a ensuite abordé l'examen<br />
du certificat d'études classiques, qu'elle continuera<br />
dans sa prochaine séance fixée au<br />
mercredi 2S <strong>novembre</strong>.<br />
le Trafic des tais WMm<br />
COURSES OE CHEVAUX<br />
A ENCHIEN<br />
Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />
Prix des Causses, coursa de huii-s, a vendre<br />
aux (neutre*. — 1. Fiold Marchai, écurie<br />
Raymond K.a.ui (F. Stnuger) ; 3. Coiuoiey, a<br />
M. William Barker (F. Hervé) 3. Innovateur,<br />
à M. Raymond Kalui (A. Atkiiiâon).<br />
Non places<br />
: Aikea (H. Gitunsj, Uiamp du<br />
Bu (II. Caion), Rwibourg (J. Reueloiip),<br />
Chandelier (C. -Sardolia), Once More (H. Dupen),<br />
Kingsport (A. suc).<br />
Mutuel. — Pesage • signant, i S; placés :<br />
Field Marchai, 14 50 ; '<br />
valeur, 12 50.<br />
Mutuel. — Pelouse<br />
LA TEMPERATURE<br />
du 23 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong><br />
Line nouvelle dépression envahit le rnnu<br />
ou la naisse uaroim-trique est ranion<br />
La ciel se couvre complètement el la<br />
peratuxe monte.<br />
u<br />
1 e<br />
WM *lv«riW rie Vnr itli''ocÇn<br />
lonse. .<br />
PronOsHcs ;<br />
Parîs-Stitrtts : Crante H et Urete, Uzès et Usage,<br />
Ta.gette et Tulipe, Quinola IV et Steu'port IV,<br />
Tante Hélène « Tourterelle, Turiur-.tte et Scepïie.<br />
FOOTB M<br />
R 'G3Y<br />
Las Sé 'ôotions<br />
Sous 'a signature de M. Ch. Gondouin, nous<br />
nés de primeurs, cigarettes, caroubes, crin et<br />
[ rô-Rvotts l'intéressant article ci-desScu<br />
divers ; la<br />
o Corse », de Bastiâ, avec 145 tonnes<br />
de minerai, vin, huile et divers ;<br />
1* a Iberia<br />
», de Calvi. avec 27 passagers et 32 tonnes<br />
d'huile, amandes, châtaignes et divers ;<br />
le « Maréchal-BUgeaud », de Bizerte, avec 117<br />
passagers et 352 tonnes de marchandise* diverses<br />
; la « Savoie », de Bô-n*, avec 177 tonnes<br />
de soie, peaux, semoule et divers et 120<br />
I tonnes en transit ; le<br />
avec 4 tonnes d'huile<br />
LES PLUS PARFUMÉES<br />
« On sait que quelques joueurs de première<br />
classe ont déclin* l'invitation qui leur avait<br />
été latte de prendre part aux matches de sélection<br />
qui seront joa*s à Toulouse dimanche<br />
prochain.<br />
« La commisison compétente va donc être<br />
obligée de modifier son premier choix. Nous<br />
n'avons pas la prétention do lui laire. à ce<br />
Phocée », de Nice,<br />
I piopos, ia leçon. Toutefois, il nous est bien<br />
le a Lamoricière », 1 permis de dire que les sélectionneurs seraient<br />
d'Oran. avec 419 passagers et 451 tohnes de<br />
' neureusument inspirés si, dans leurs nouvelprimeurs,<br />
blé, pois, olives et divers ; le a py-<br />
{ les combinaisons, ils âefforçaient autant que<br />
theas », de Charleston, avec 8.175 tonnes de<br />
j p-issible, d'assembler en un même camp les<br />
houille ; le vapeur italien « Maria-Luisa-To- i joueurs d'un même club,<br />
netti », de Licata, avec 250 tonnes de soufre ;<br />
« Cette idée, qui est, depuis longtemps, la<br />
le vapeur italien « Venezia-Rella », de Porto- ! nôtre,<br />
vapeu<br />
Torres, avec 305 tonnes de fèves<br />
nous est rappelée par plusieurs de nos<br />
le vapeur<br />
j lecteurs. Elle est intéressante pour plusieurs<br />
- faisons. D'abord, en effet, de sa réalisation<br />
ci'uand il vous plaît. M Briand é'ait pour la I pour demander* M le ministre de la guerre<br />
*pan «Ynl*t«s "tW arrivii-ant ot"fpr>iioiUirpiit i américain « West-Tottant o, de Naples, avec,<br />
13 m-rtos cUviffetira dont deux Sès rt 1 550 tckmes de ton,a,es P0UT New-Orléans ; le ! «J assurerait ia plus grande cohésion au ;,eu<br />
- s IC i vnnetif ».n«iaia . riitr.nf.vn»v .. Aa v nnM».t>AA i des équipes en présence, et les spectateurs<br />
n'ont qu'a v gagner. Ensuite, et cela est plus<br />
important encore, étant donné le but spécial<br />
que l'on vise, la vateiT des joueurs serait plus<br />
exactement jugée du fait que ceux-ci opéreraient<br />
avec leurs paitenaires habituels.<br />
' a Cette observation s'applique naturellement<br />
plus à la composition des lignes arrière qu'à<br />
celle des lignes d'avants.<br />
politique d'entente, à laquelle il subordonnait<br />
tout. Il y a la politique d'action individuelle,<br />
à laquelle la droite a souvent applaudi,<br />
mais en fait, la politique de M. Poincaré<br />
no s'est pas spécifiquement distinguée qe<br />
celle de M. briand. Quand, en allant dans la<br />
Ruhr, nous nous sommes apprêtés â piétiner<br />
notre ennemi séculaire, nous avons chausse<br />
non dû grosses chaussures, mais des pantoufles.<br />
Le mélange des deux politiques est<br />
mauvais ; vous avez plaidé magnifiquement<br />
les droits de la France, mais ils sont lumineux,<br />
ils sont inscrits dans toutes les consciences.<br />
Nous voudrions des solutions, la<br />
descente n'a pas ralenti.<br />
Parions un peu des résultais de notre politinue<br />
en Orient. »<br />
M. Poincaré esquisse un geste d ôtonnement.<br />
„i certains officiers généraux ont qualité pour<br />
invoquer certains événements de 1919 et il est,<br />
singulier qtie cas subordonnés se livrent a<br />
j des manifestations publiques contre d'anciens<br />
! supérieurs. »<br />
L'inçident est clos.<br />
M. Marcel tïabert dépose une demande<br />
d'internellatio* dont la discussion immédiate<br />
est ordonnée.<br />
M .Marcel Haliert se borne à donner lecture<br />
de l'ordre du jour approuvant les déclarations<br />
du gouvernement, qu'il propose aux<br />
Votes do l'Assemblée<br />
M. Blum preara acte de là déchéance de "la<br />
majorité proclamée par M. Tardieu.<br />
M. ilerriot ne peut nrcopter un ordre du<br />
on vote sur<br />
Jour trop tardivement déposé.<br />
Après plusieurs interventions,<br />
fuglés sur l'avant<br />
Ùn officier et quelques matelots de l'équipage<br />
s'obstinèrent ft resier à bord. Les bateaux<br />
pompes remorqueur et bateau du pilotage<br />
s'efforcèrent de combattre l'incendie.<br />
A 2 heures du matin. 21 marins étaient sauvés,<br />
mais on compte plusieurs disparus, parmi<br />
lesquels le commandant de YOtlerbrcrn, le<br />
capitaine VVilson<br />
A 3 heure? du matin le navire tout entier<br />
était en flammés ; puis il commença a sombrer<br />
par l'arrière et disparut sous les flots.<br />
L'Olterbvni. avait quitté son poste de mouillage<br />
à H heures du soir, avec une cargaison<br />
de chlore et de colon, â destination de Barcelone<br />
et New-York<br />
UNE AUTRE VERSION<br />
Marseille. 23 <strong>novembre</strong>.<br />
Ce matin, le vapeur anglais, qui n'aurait<br />
pas sombré, a-été conduit par deux puissants<br />
remorqueurs vers la baie de Simatis, siluée<br />
sur la co'if: de l'Estaque, et y a été échoué.<br />
L'arrière du navire est à peu près détruit.<br />
On a établi que des passagers cladestins<br />
s'étaient cachés dans les cales de VOttcrburn.<br />
On a tout lieu de croire que l'incendie qui<br />
| détermina l'explosion est, due à leur Imprudence.<br />
Ils se jeîtèrent à la mer. et l'un d'eux<br />
fut sauvé par un pécheur ; les autres se sont<br />
noyés.<br />
vnipeur anglais « City-of-York », de Kurrachée<br />
avec 25 passagers, 2.250 tonnes de peaux et divers<br />
et 4.200 tonnes en transit ; le vapeur italien<br />
o Ansaldo-San-Giorgio-Ill ». de Livourne,<br />
avec 1.700 tonnes de marchandises en continuation<br />
: le « Dran ». de Saint-Louis-du-RhOne,<br />
avec 22 tonnes de marchandises ; la<br />
« Diana<br />
», le<br />
« Vejo ». le va?;eur suédois « Scandinavie<br />
». la a Ville-de-Rône ».<br />
Sont partis. — Le vapeur italien « Flaml- ' « Pomr citer un exemple, flous proposerions<br />
nia », pour Gênes ; le vapeur italien . Bel- i j introduction dans lune ou l'autre équipe du<br />
laura », pour Gênes ; ie vawar espagnol » vi- tr '° M,asrnanau, A Séhoteguy, Pardo.<br />
cente-la-Roda », pour Pointa, de MalWa ; le 5 D R > (f^ i<br />
le . 5 ^w.ffnements les pim s,évopenr<br />
norvégien « Hector », pour Gênée : le<br />
n gidi-Bralilm ». pour Oran ; le « Gouvernenr-<br />
G-énéral-Lépine », pour Philippeville ; le<br />
o Riî-i<br />
», ipour Nice<br />
; le vapeur îaponais (Hafcusan-Marv<br />
», pour Londres : le<br />
u Gouverneur.<br />
Général-Grévy », pour Tunis<br />
: le vapeur anglais<br />
o Knrmala », pour Londres ; le vapeur<br />
espagnol<br />
o Polar », pour Alicante : le vapeur<br />
anglais<br />
a Prometheus », pour I»e Havre ; le<br />
vapeur norvégien<br />
a Koa », pour Korsoer : la<br />
Flandre », pour Ora.n<br />
; le vapeur anglais<br />
, Peruviana » pour Ta.innieo ; le vapeur anglais<br />
« triandlo », (pour Sfftx : le vapeur anglais<br />
Esthef-Dollar ». pour San-FrancSsco<br />
• le<br />
« Got.nvmnur-Oétiéral-Giievdon », pour Mgpr;<br />
1' « Hellen-Galhis ». pour Tunis ; la c Corrica<br />
», pour Bonifacio ; le vapenr norvégien<br />
•« Brand ». pour Valence<br />
; le vniwur aiuérîcain<br />
« West-Calumb ». pour Bos-ton-,<br />
neux, ces trois joueurs constituent une va<br />
I ieur offensive et défensive de premier ordre<br />
dans l'équipe de l'Aviron Rayonnais. Qu'on<br />
les sépare et il m hoTS de doute que le rendement<br />
de chacun d'eux sera considérablement<br />
affaibli. C'est d'ailleurs, ce qui fut constaté<br />
quand, pTéeédPmmrnt, on dissocia, pouf<br />
une raison ou pour une autre,<br />
fe» fameux<br />
groupement<br />
: Bousquet, Crabos, Bordes, Jaurégirv.<br />
« souhaitons donc que la commission de sé.<br />
l-ection soit assez sage pot 13* ne pas dédaigner<br />
le point de vue auquel nous nous plaçons,<br />
rcut le monde aeta, croyons-nous, d'accord<br />
pour l'en' féliciter. »<br />
Nous sommes rnttèremert de l'avis de M.<br />
Gonrtrnun, et nous voyons mal éflaîc-ment T.arrieu,<br />
Bonissa marquant étroitement Galan,<br />
on Sr,ulès R^rnon.<br />
Rivière, jouant contre<br />
Financier<br />
Paris. 23 fW^^'Û<br />
Les affaires continuent à se , déve ,a 01 nYuùai'S<br />
le mareiié accentue sa fermeté dans ia 1»<br />
des compartiments.<br />
„
SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE<br />
Ï/A PRESSE FRANÇAISE<br />
,-MÈSE DE L'ANGLETERRE<br />
LA "<br />
ET CE QU'ELLE ENTRAINE<br />
fiction Française :<br />
P 1L.irouoi le cabinet de Londres ne i.ous<br />
• Çf.Vrait-il Pas . s(- ,us l'fchie (le inpiure, de<br />
fl-rSer aux sanctions iuel neuves, car<br />
I ocr-<br />
1 non continue d'être considérée non toiui'J|'<br />
: ',, n e fin en elle-même, rua.s connue un<br />
|H pression, c'est-à-dira comme une<br />
JB°llion ? . •<br />
f^ri boinl est. celui qui a déjà détermine,<br />
'.« oart de la f iance et de la Belgique, les.<br />
fessions qu'elles ont fanes a lu thèse an-<br />
»*"pnurauoi d'autres concessions, dues à la<br />
', * cause ne suivraient-elles .pas demain ?<br />
itys Var-ûmeut des moyens de contra<br />
Lt cas bon. il tant<br />
le remplacer par<br />
"fi celui des garanties et des protection:<br />
sUl;«aires, sinon nous serons peu à peu de<br />
de toutes nos positions.<br />
LA PRESSE ÉTRANGÈRE<br />
VH ARTICLE SENSkTIOMMEL<br />
iiJ « hcvM -VQRK TIMES »<br />
POLITIQUE DE BC i SEîiS AUX ETAYS-OHiS<br />
Au moment .>u la Mat* -n-Blaucne lie parait<br />
pas du tout sine de ja politique<br />
u suivre,<br />
l'opinion pubiique s'affirme, nettement aux<br />
Etats-Unis ei l'on y commente encore<br />
1 ar<br />
ticle d'Edward A. Filène, constituant l'éditorial<br />
du /\eu;-l'oi*; 'limes, en date du ZI octobre,<br />
portant eu manchette, en<br />
tcros caractères<br />
*<br />
i Les uui amies de sécurité pour ta France eues<br />
volume ie seul espoir de ia pflu du monde.<br />
Notons eu sous-uire :<br />
Les iiauons do'txiia n'euleudi e pour lui veiii'e<br />
i nlr en aide si elle est al.aquie, affirme<br />
un | Edouard A Fil: ne. ou un duuuei de ruine<br />
menace toute l'Europe.<br />
Ce qui tait l'importance de<br />
I article ,c est<br />
que Filène est le publieiste le mieux connu<br />
de l'Amérique et que son opinion est d'un<br />
Envoya» lettres allai<br />
Au Maroc uar Avion<br />
Ligne* Aériennes La^uoert<br />
Parig ai Toulouse taonîauuan<br />
t Af tt€.<br />
NÈCROLQqft<br />
logés '«r louiez . | ^ l'Amérique et que son opinion est d un<br />
«*HAUMET INTERPRÈTE DU COMMERCE J très grand poids aux Etais-Unis Le New<br />
f* c " , , « „rnte imhitlriellf i Yurlc 'fîmes remarque que ce négociant de<br />
K-ous Usons dans la fournie mu usine ne . j B(JtSluU a ecrlt S01J article à Paris, après avoir<br />
le Comité républicain du commerce, de<br />
, {ail unt, enqUèt( personnelle de trois mois<br />
instrie et de l'agriculture a clos hier Son , j. la Question des réparations et sur les<br />
aatis la forme Habituelle, qui est un<br />
Mme la baronne de Solan-Bettunale, née<br />
d'.AUssartutil ne Ltisburues, est dteedee lundi,<br />
au citàteau d'Aucazfiii, entource ue ses enfants<br />
et pctits-eiuauts<br />
Elle avait atteint sans infirmité<br />
1 âge de<br />
95 uns. àa piété, sa charité, son affabilité, sou<br />
entrain ta luisaient vénérer dans le beau pays<br />
qu'elle habitait depuis<br />
près de soixante-dix<br />
ans.<br />
Nous offrons nos profondes condoléances<br />
à ses deux fils ,1e baron de Solan-Bethmnlo,<br />
chevalier de la Légion<br />
d'honneur, et sou<br />
frère Paul, le dévoué maire d'Aucazetn.<br />
^lan'q'uerpoiiUque. Le banquet est me-<br />
''g. seule occasion<br />
c... le commerce et a<br />
, problèmes qui lui soin corrélatifs<br />
CI* '<br />
Fi des<br />
norgu'iatiii<br />
beau mariage officiel,<br />
avec<br />
itin et discours, mais sans cure,<br />
une institution hahlenient conçue<br />
fomité Mascuraud ue<br />
qu'il me faut, répliquait-elle en riant, c'est<br />
un mari<br />
— Les meilleurs maris sont ceux qui se<br />
montrent les plus capables et les plus<br />
consciencieux dans l'exercice de leur pro<br />
fession.<br />
Lâ jeune fille ne niait pas la vérité,<br />
pourtant douteuse de cet axiome. Elle répondait<br />
:<br />
— Je n'ai jamais dit que ce brave Nikolaus<br />
fût à dédaigner, même comme mari.<br />
J'ai dit seulement que je préférais... l'autre.<br />
— Encore faudrait-il le connaître.<br />
— Grand'mère le connaît.<br />
— Bien peu. Ce jeune homme lui a été<br />
adressé par une de ses amies de Paris<br />
qu'elle a perdue de vue depuis longtemps.<br />
— Avec qui elle correspond sans cesse...<br />
D'ailleurs, qui vous empêche de prendre<br />
d'autres renseignements ?<br />
— Une raison bien simple, ma petite<br />
fille, c'est que monsieur Le Ménestrel ne<br />
t'a pas demandée en mariage.<br />
— Oh 1...<br />
— Quoi î<br />
— C'est tout comme<br />
— Que veux-tu dire ?<br />
— Je veux dire. .<br />
EUe rougit un peu et reprit i<br />
•» Je veux dire qu'il m'aime.<br />
Ce n'était ni par fatuité, ni par enthousiasme<br />
irraisonné qu'elle ' parlait - amsi.<br />
Plus elle avait vu René, plus elle s'était<br />
sentie attirée vers lui, plus aussi elle avait<br />
compris que cet attrait était réciproque.<br />
Au cours de la conversaton que r arrivée<br />
de monsieur Schwarz avait si fàcheii^ement<br />
interrompue, eile avait, plus que jamais<br />
acquis la certitude de<br />
I irrésistible<br />
élan qui les entraînait, run vers l'auire.<br />
Et, sans que le jeune homme eût prononcé<br />
un met d'amour, eile croyait pouvoir dire,<br />
sans se tromper : < Il m'aime. »<br />
Monsieur et madame Beaumont<br />
comprirent,<br />
à leur tour,<br />
qu'ils ne pouvaient<br />
pas lutter pins longtemps. Johanna 'eur<br />
avait elle-même suggéré la conduite à tenir<br />
:<br />
II fallait prendre des renseignements.<br />
Le fait que René Le Ménestrè! 'n'avait<br />
accompli aucune démarche les mettait dana<br />
l'obligation de chercher à obtenir ces reoiseignements<br />
d'une manière très discrète.<br />
Pour les aider dans cette tâche difficile<br />
doux personnes semblaient tout indiquées ;<br />
madame Gustave Beaumont qui probabiel<br />
ment pouvait obtenir de son amie des détails<br />
plus précis, et cet excellent monsipur<br />
Schwarz quf s'était étonné que l'on ne se<br />
fût pas déjà adressé à loi, qui pouvait savoir<br />
tant de choses, grâce à ses nombreuses<br />
relations.<br />
Ce dernier inspirait à madame Louis<br />
Beaumont plus de confiance. Elle craignait<br />
que sa belle-mère ne se montrât de parti<br />
pris favorable nu jeune Français.<br />
Mais, comme elle était d'avis 'crue l'on<br />
s'entourât de toutes les précautions possibles,<br />
elle consentit à ce que la vieille dame<br />
fût mise à contribution pour obtenir des<br />
renseignements.<br />
HA suivre.)<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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La Vaillante d'Aucamville. — Cette société organise<br />
sous la présidence des autorités civiles et militaires<br />
une fete gymnique qui aura lieu dlmanche,<br />
de 2 à o Heures et de 9 heures à minuit a<br />
Lalande, salle Sesquières. MM. les membres honoraires<br />
sont Invités à y assister ainsi que la population<br />
des communes nvironnantes.<br />
Harmonie Lyre do Saînt-Gyprien.<br />
— Dimanche<br />
matin, â 9 h. 30, répétition pour la I6te de Sainte-<br />
Cécile, école libre de garçons.<br />
Amicale dos Aveyronnais. — Réunion générale<br />
dimanche, à 17 heures, salle de la Fédération 3<br />
place du Capitole, a l'entresol. Tous les Aveyronnals<br />
habitant Toulouse, sont invités à y assistercauserie<br />
par un compatriote, intéressant le« tvevronnais.<br />
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Association<br />
des Retraités das Services municipaux.<br />
— Assemblée générale dimanche, à 10 heures<br />
du matin, café Ilic, 43, rue Gambetta<br />
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rin, suite de Vindtcta.<br />
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GR AND. ROND-CINEMA. En soirée a « n. «<br />
ymdlela, ire partie ; Le Vieux Manoir, drame •<br />
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neuf heures, Vidocg, 9' épisode<br />
.- Vers la lumière<br />
Venaeoout. comédie en six parties, Interprétée par<br />
Matho:<br />
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Serge Funlne, drame, d'après le célèbre roman de<br />
George- Ohnot.<br />
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outre adressés sur demande.<br />
Association des officiers de complément. — Samedi<br />
<strong>24</strong> <strong>novembre</strong>, à 20 h. 30 très précises, au<br />
Cercle militaire<br />
: conférence-concert avec projections.<br />
Conoîérencier, M. R. Monteil, membre de la<br />
Chambre de commerce. Sujet<br />
: Voyage en Rhénanie.<br />
Tin brillant concert suivra la conférence.<br />
Les membres de l'Association peuvent amener<br />
deux personnes de leur famille.<br />
MM. les officiers de l'active et les officiers en<br />
retraite sont cordialement invités à assisetr à<br />
cette réunion.<br />
Eciaireurs Unionistes de France,<br />
— Troupe de<br />
Toulouse. — Sortie du 25 <strong>novembre</strong><br />
: départ à<br />
10 h. 30 de l'allée des Soupirs. Manœuvre d'approche.<br />
Palabre Jeux. Se conformer aux instructions<br />
des C. P.<br />
Les Enfants do Saint-Qyprien. — Les cours en<br />
vue de la préparation au brevet de préparation<br />
militaire élémentaire (B. P. M. E.) et aux brevets<br />
de spécialités (B.<br />
S.) vont être repris Incessamment.<br />
Les inscriptions sont toujours reçues au<br />
gymnase,<br />
5, rue Coupe-Fer, les mardis et vendredis.<br />
Les séances de tir à la carabine ont lieu<br />
tous les dimanches matin, à 10 heures, à l'école<br />
Lespinasse. En décembre et janvier, séances de tir<br />
à l'arme de guerre, au Stand Niel<br />
; les jours et<br />
heures seront donnés ultérieurement.<br />
Callia-Club-Toulousain. — Tous les équlpiers<br />
sont priés de se rendre à h heures du matin, le<br />
25 courant, au terrain Thomas. Matches ntraîne- i jour (op 47), dédiée à Kreutzer, de Beethoven<br />
ment. Présence de rigueur.<br />
j l' Quatuor avec piano, de G. Fa.uré<br />
Club Taurin Touïousain. — Assemblée générale,<br />
ce soir, samedi à 21 heures. Elections pour le renouvellement<br />
du comité. Comptes rendus des dâlêaux<br />
corridas de Bayonne, Eéziers, Nimes<br />
tions diverses. Vu l'importance de cette assemblée<br />
générale, les sociétaires sont Instamment priés d'y<br />
assister.<br />
Le Match Stade Toulousain - T. O. E. C. —<br />
Tous les soccers se donneront rendez-vous dimanche<br />
25 <strong>novembre</strong>, au terrain Ernest Wallon, des<br />
Ponts-Jumeaux, pour assister à la grande ren-<br />
j<br />
contre d'association qui mettra aux prises<br />
les<br />
équipes premières du Stade Toulousain à celles 1<br />
correspondantes du T. O. E. C. Ces dernières par- 1<br />
ties d'entraînement et une double vicotire toéciste<br />
I<br />
n'est pas impossible. En cette circonstance, le Sta- i THEATRE DES VARIETES. — En soirée â<br />
de Toulousain présentera ses meilleurs éléments<br />
! Î0 h. 3i», première représentation reprise) de Surdisponibles<br />
couf, l'opérette à grand spectacle de Robert Plan-<br />
Le coup d'envol des équipes 2 sera donné à 12 h. i quette, montée avec soin, belle mise en scène et<br />
45. celui des équipes I à 14 h. 30. ! interprété par nos brillantes vedettes MM. Her-<br />
Entrée générale<br />
: un franc<br />
SOCIÉTÉ<br />
DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE<br />
La deuxième audition de la Société des Concerts<br />
aura lieu lundi 3 décembre avec le concours du<br />
célèbre violoniste Jacques Tliibaud qui Interprétera<br />
le .concerto en mi de J.-S. Bach, et la symphonie<br />
espagnole de E. Lalo.<br />
Nul doute que le public ne cienne nombreux à<br />
ce concert applaudir ce grand virtuose dont ls.<br />
réputation est depuis longtemps consacrée par ses<br />
triomphales auditions en Europe et en Amérique.<br />
Les abonnements aux sept concerts sont délivrés<br />
au Conservatoire les mercredis et vendredis, de<br />
trois à cinq heures.<br />
MUSIQUE DE CHAMBRE<br />
La Société Toulousaine de musique de chambre<br />
commencera la série de ses concerts<br />
le mercredi<br />
5 décembre prochain.<br />
Celte première séance sera donnée par MM. Calvet,<br />
Ringeisen, Brouillac avec le précieux concours<br />
de M. Roelens, alto-solo des « Concerts Lamoureux<br />
» et de l'Opéra.<br />
Au programme Quatuor avec piano (Mozart) ,<br />
Sonate, pour viole d'amour et clavecin (Ariosté) ;<br />
Andants menuet (Milandre) ; Sonate ©a la ma-<br />
JE j Spectacle-Concert^ de Toulouse<br />
GRAND THEATRE OU CAPITOLE. — Ce soir<br />
â S h. 15, Manon, avec le concours do Mlle Tittoro,<br />
M. Devries, de rOpéra-Cèfuiçiie.<br />
Dimanche.<br />
— En matinée, Higoletto. En soirée,<br />
Roméo et iullette<br />
. Le bureau de location est ouvert tous les jours,<br />
de 10 heures<br />
18 heures, sans interruption.<br />
Le capitaine et Madame CAYRON<br />
; Monsieur<br />
Jean-Wladimir CAYRON<br />
; Monsieur et<br />
Madame Louis CAYRON; le colonel CAYHON;<br />
Monsieur Bernard CAYRON<br />
; Mademoiselle<br />
Jeanne CAYRON; la princesse DREUTSKCCÏ-<br />
LUBETSKY; Mesdemoiselles Marie et Constance<br />
CAYRON; Madame Charles ROQUES ;<br />
Monsieur Emile ROQUES, directeur général<br />
des postes d'Alsace-Lorraine; le colonel et<br />
Madame ROQUES et leurs enfants; le docteur<br />
et Madame ROQUES et leurs enfants ;<br />
Mademoiselle Hélène LACOSTE, ont la douleur<br />
de vous faire part de la mort de<br />
Monsieur Pierre-Marie CAYRON<br />
leur fils, frère, petit-fils, neveu, petit-neveu,<br />
cousin, petit-cousin, filleul, rappelé à Dieu<br />
le 21 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong>, dans sa deuxième année,<br />
et vous prient d'assister à ses obsèques,<br />
qui auront lieu ie samedi ï.4 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong>, à<br />
9 heures, en l'église Notre-Dame (Cathédrale).<br />
On se réunira à la maison mortuaire, côte<br />
de l'Héritage, villa des Tourelles.<br />
L'inhumation aura lieu au cimetière de<br />
Terre-Cabade, le même jour, à 14 h, 30, à<br />
Toulouse.<br />
On se réunira à la porte principale.<br />
Pompes Funèbres Générales, Montauban.<br />
Monsieur Félix LASSERRE, artiste lyrique,<br />
Madame veuve LASSERRE et Madame Pierre<br />
VIDAL et leurs entants, ont la douleur de<br />
faire part à leurs amis et connaissances die<br />
la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en<br />
ia personne de<br />
Monsieur Justin LASSERRE<br />
Comptable<br />
décédé à l'âge de 47 ans, et les prient d'assister<br />
à ses obsèques qui auront lieu le dimanche<br />
25 <strong>novembre</strong>, à 2 heures, en l'église<br />
Saint-Exupère.<br />
On se réunira à la maison mortuaire, rue<br />
des Trente-six Ponts, 96.<br />
La Maison RASTIDE frères et leurs employés,<br />
ont l'honneur de faire part à leurs<br />
amis et connaissances, dè la perte cruelle<br />
qu'ils viennent d'éprouver en la personne<br />
du bien regretté<br />
Monsieur Justin LASSERRE,<br />
Comptable,<br />
et les prient de vouloir bien assister à ses<br />
obsèques qui auront lieu sur la paroisse<br />
Saint-Exupère, le dimanche 25 courant, à<br />
2 heures précises. On se réunira à la maison<br />
mortuaire rue des Trente-six Ponts, 96.<br />
Les familles BOURDES, MARTY,<br />
T<br />
\FON,<br />
LABADIE, ESPAGNOL, CAVAILLÊ, COM-<br />
BRET, ESPAIGNOL, CANGUJLHEM et LA-<br />
PEYRE, ont la douleur de faire part à leurs<br />
amis et connaissances de la perte cruelle<br />
qu'elles viennent d'éprouver en la paraonne<br />
de<br />
Monsieur Jean-Pierre BOURDÈS<br />
décédé à l'âge de 85 ans, et les prient d'assister<br />
à ses obsèques, qui auront lieu demain<br />
dimanche 25 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong>, à 4 heures du<br />
soir, sur la paroisse Saint-Sernin.<br />
On se réunira à la' maison mortuaire, rue<br />
du Printemps, 7.<br />
On ne reçoit pas.<br />
Il ne sera pas fait d'autre invitation.<br />
Pomp. Fr.n. Munielp., 34, r. Pargaminières, T. 11/40<br />
REJET DE L'OSDBE DU jfjUD<br />
DE COMFJfifiSE<br />
H<br />
Ce n est qu'à 19 h. 3!) que l'ordre du i„<br />
docteur Scholz, exprimant la coi-
SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE<br />
Le Parle-plume et l'Aiguillon | [<br />
rems toute la presse technique, à l'Acadén.<br />
d'Agriculture, chez les dirigeants de nos<br />
i sj-iauons proïassiotmelies, la comptabilité<br />
agricole est à l'ordre du jour.<br />
une campagne est organisée afin d'exhorter<br />
les ruraux à lenir des livres.<br />
L'entrée de l'hiver me parait une période<br />
ni mice pour réfléchir â cotte question, d'une<br />
f-nportance capitale. Afin d'aller plus vite, e<br />
voudrais v.ms indiquer très simplement le<br />
nia» de cette causerie.<br />
Qu'est-ce que la comptabilité ?<br />
Pourquoi les agriculteurs doivent-Us tenir<br />
des livres ?<br />
Lesquels î<br />
LA COMPTABILITÉ<br />
Les auteurs donnent de la comptabilité la<br />
I<br />
ri é mit ion suivante : C'est l'ensemble des<br />
î r t. res tenues par un commerçant.et reproduisant<br />
le mouvement de<br />
ses affaires<br />
Tout t M d'entreprise éprouve le besoin de<br />
vu r clair dans ses affaires, de savoir exacte<br />
nentre qu'il gagne et ce qu'il perd<br />
de<br />
«.nnnitro le nri\ de revient de ce qu n ta-<br />
Srià te ou de P ce qu'il vend. Un coup dctil<br />
rur e résul at de ses opérations lui permettra<br />
de rectifier une direction mauvaise<br />
de<br />
«uoprimer telle branche de. son commerce<br />
ou<br />
'e son industrie qui ne lui donne pas satisîa<br />
?l U aura tous les éléments pour juger et apm<br />
cier son exploitation. L'ensemble lui ap<br />
naraîtra avec les détails.<br />
'<br />
P r« besoin a existé de tous les temps. Les<br />
R mains môme en dehors du négoce,<br />
terff«,<br />
livres 1* Codex expensi et accepli,<br />
T<br />
0 f registre desf recettes et des dépenses, était<br />
reconnu par la loi.<br />
les Français suivirent cet exemple.<br />
MI Moven-Age, les statuts si remarquables<br />
de nos vieilles corporations, donnaient aux<br />
a écriture*<br />
» des commerçants la même authenticité<br />
et la même force exécutoire qu'aux<br />
aces notariés. . ,<br />
Vous avez tous entendu parler des * Livres<br />
de Raison », que nos ancêtres tenaient avec<br />
Tant de soin, surtout dans le Midi, et sur lesquels<br />
ils avaient l'habitude de consigner les<br />
événements survenus dans leur famille.<br />
Le « Code de Commerce<br />
» oblige. Sous des<br />
peines très sévères, tout commerçant à tenir<br />
des livres.<br />
La loi prescrit la. tenue de certains livres<br />
dits obligatoires<br />
; l'usage en a fait adopter<br />
d'autres qui sont facultatifs.<br />
Ces livres sont : 1° Le Livre Journal ; 2°<br />
Le Grand Livre<br />
; 3° Le Livre des Inventaires<br />
et des Bilans<br />
; 4° Le Copie de lettre.<br />
« Le Livre Journal » est le livre où les opérations<br />
sont mentionnées â la suite, jour par<br />
jour, dans ieur ordre chronologique.<br />
Le « Grand Livre » a pour but de donner<br />
nu négociant sa situation vis-â-vis de chacun<br />
de ses fournisseurs et respectivement à l'égard<br />
de chacune de ses spécialités.<br />
Bien entendu, je ne vous fournis pas de détails<br />
sur ces tegistres. Mais il est un livre sur<br />
lequel i'atlire votre attention ; je vous dirai<br />
tout à l'heure pourquoi<br />
; c'est le « Livre des<br />
Inventaires et des Bilans ».<br />
Vous savez tous ce. qu'est un « bilan ».<br />
C'est lé tableau en deux colonnes, par « actif »<br />
et par « passif » de ce que le commerçant<br />
possède et de ce qu'il doit. Vous avez entendu<br />
prononcer lâ tormulc * déposer son bilan ».<br />
Le commerçant, en effet, qui cesse sas paiements,<br />
doit déposer son bilan au tribunal de<br />
commerce.<br />
Le » bilan » est préparé par I" a inventaire ».<br />
L'inventaire est la récapitulation des « marchandises<br />
» restantes cotées à leur « prix<br />
actuel ».<br />
Comment estime-t-on les constructions et le<br />
miiériel ?<br />
Les notera-t-on à leur prix d'origine ? Ce<br />
k procédé ne tiendrait pas compte de la diffé-<br />
\ ïence existante *mtre ie vieux et le neuf. L'on<br />
\ fait subir aux constructions et au matériel<br />
une dépréciation à forfait de 3, 3, 10 %,<br />
calculée sur le prix d'origine<br />
Cette dépréciation représente ce qu'on appelle<br />
communément l'« afliortisremant » .<br />
Tels sont, très sommairement décrits les<br />
livres qtie les commerçants doivent tenir.<br />
J'ai voulu votls fournir ces explications plus<br />
qu'élémentaires afin do dégager tout d'anord<br />
«Je mon sujet tout ce qui n'est pas strictement<br />
. arricfiie.<br />
Je rentre mainteanîit dans l'ordre habituel<br />
de nos préoccupations.<br />
POURQUOI LES AGRICULTEURS DOIVENT-<br />
ILS TENIR DES LIVRES ?<br />
Je réponds, pour trois raisons<br />
: c'est leur<br />
intérêt personnel, c'est celui de toute la profession,<br />
ceiui de l'économie nationale.<br />
C'est d'abord notre intérêt personnel.<br />
Comment savoir ce qui se passe chez nous ?<br />
Comment apprécier exactement les résultats<br />
de notre travail ? Comment counaltre notre<br />
af.hire î<br />
Nous travaillons beaucoup, c'est entendu.<br />
Mais nous travaillons afin de réaliser une<br />
fin<br />
? Y parviendrons-nous î Dans la négative,<br />
p urquoi ?<br />
Quels sont les résultats, financiers de<br />
1 ensemble<br />
de notre exploitation<br />
? Ouel est ie<br />
prix de revient de tous nos produits : du Vin,<br />
du blé, de la volaille, du lait, des ceuîs î<br />
Sommes-nous en gain ou en perte sur chacun<br />
de ces produits ? Faut-il supprimer une branche<br />
de notre exploitation<br />
? Faut-il en développer<br />
une autre ?<br />
i.a comptabilité jouera pouf l'agriculteur le<br />
- Tt» de la boussole du marin. Il la consultera<br />
Apour éviter l'éeuoil des entreprises rurales qui<br />
est<br />
1' t insuccès •.<br />
Tout agriculteur sérieux qtti veut obtenir<br />
des résultats satisfaisants doit posséder une<br />
comptabilité. Ainsi que l'écrivait fort Justement<br />
M. A . Sibiile, dans sou livre : « Contaient<br />
je tsnais mes eouiptes<br />
», une comptabilité<br />
bien tenue est le miroir où se réflète l'étal<br />
d'une exploitation agricole.<br />
Mathieu de Dotnbasle, l'illustre agronome,<br />
répétait souvent cette vérité : « Dans une<br />
exploitation agricole, il n'y a pas de succès<br />
sans économie, pas d'économie sans _>rdre et<br />
pas d'ordrt sans comptabilité. <<br />
Tel est aussi le sens d'un voeu émis par le<br />
XIe Congrès international d'agriculture réuni<br />
à Paris du 3* au M mai <strong>1923</strong>.<br />
Mais ts n'est pas tout.<br />
La tenue d'une comptabilité agricole iniéresse<br />
tncore les Associations agricoles, les<br />
consommateurs, le gouvernement, les savants.<br />
prenons un exemple bien actuel<br />
: le blé.<br />
Nous sommes tous unanimes à soutenir que,<br />
sauf des exceptions tenant âu$ personnes ou<br />
aux circonstances, cette euhure est peu rémunératrice.<br />
I-our le prouver, nous établissons<br />
da-s prii de revient. Mais comment y parvenir<br />
sans comptabilité î<br />
Mais jusqu'ici chacun tient ses comptes à<br />
son idée. Nous ne Sommes d'accord ni sur la<br />
méthode ni sur les éléments essentiels d'une<br />
comptabilité<br />
: c'est Une grande lacune.<br />
Voilà pourquoi le XI e Congrès international<br />
d'agriculture a demandé que les divers<br />
Etais attachent une grande importance<br />
a la vulgarisation dans les milieux ruraux<br />
de connaissances comptables facilement accessibles<br />
st aisément misés sn appltoation;<br />
que les enfants des écoles reçoivent un enseignement<br />
appioprié et surtout que la méthode<br />
d'anal) ser les opérations agricoles soit, autant<br />
que possible, la même dans tous les<br />
pays et qu'élis soit établie par les personnalités<br />
les plus eïpwimentées.<br />
Lorsque tout le monde sera d'accord sur la<br />
méthode, il sera possible de produire des bilans<br />
clairs, sincères, complets; d'établir des<br />
piix de revient sur deâ données indiscutables.<br />
Nous aurons tout loisir pour éclairer<br />
l'opinion e exposer aux consommateurs de<br />
bonne foi la vérité sur la hausse des produits<br />
alimentaires.<br />
Le Gouvernement et le Parlement, par l'intermédiaire<br />
des Associations agricoles, posséderont<br />
des monographies sérieuses et documentées<br />
d'exploitation rurale et pourront, en<br />
connaissance de cause, proposer et voter les<br />
mesures législatives appropriées aux circonstances.<br />
Enfin ces travaux, je regrette de ne pouvoir<br />
insister sur ce point, aiguilleront plus<br />
efficacement les recherches des hommes de<br />
science : mécaniciens, chimistes, botanistes.<br />
ORGANISATION PRATIQUE D'UNE PETITE<br />
COMPABILITE RURALE<br />
Mille raisons doivent nous engager à tenir<br />
des comptes. Mais j'entends toutes les objections<br />
que vous allez formuler en lisant cet<br />
article.<br />
Entre un commerçant et un agriculteur,<br />
aucune assimilation n'est possible. Un volume<br />
ne suffirait pas potir énuméref toutes les<br />
différences.<br />
Lu rural manie avec destérfié l'aiguillon<br />
ou j.es ciseaux a tailler la vigne. Il es: moins<br />
expert a se servir de son porteplume et à<br />
tenir des gros registres ou les files de chiffres<br />
s'alignent avec symétrie.<br />
11 serait puéril de traiter ces considérations<br />
par la mépris : elles ne sont pas dénuées<br />
de valeur.<br />
Mais, pourrait-on arriver à concilier les<br />
deux thèses : je le crois<br />
Je considère comme un axiome la nécessité<br />
pour tout cuit' ateur<br />
""and, petit ou<br />
moyen d'avoir une comptabilité.<br />
Nous devons savoir ou pass. notre argent<br />
et si nos dépenses dépassent nos recettes,<br />
d'en déterminer ia raison.<br />
J'admets également que les méihudes perfectionnées<br />
du commerce ne peuvent, dans<br />
l'immense majorité des ca3, s'appliquer.<br />
La comptabilité agrieole doit être très simple.<br />
A la base elle ne devra comporter que<br />
ia tenue d'un seul Hvre<br />
: le Journal bien<br />
compris.<br />
Tout bon cultivateur doit se réserver Ginq<br />
minutes par jour pour noter ses recettes et<br />
ses dépenses sur le journal, ainsi que le fait<br />
méritant d'être retenu concernait! l'exploitation.<br />
Il tiendra aussi un livre de caisse qui lui<br />
permettra de connaître exactement l'état de<br />
si tire-lire et de son bas de laine.<br />
Inutile d'ajouter que dans les exploitations<br />
importantes un » Grand-Livre » sera très<br />
utile.<br />
Mais partout il est indispensable de posséder<br />
un • Livre d'Inventaires ».<br />
Tout bon cultivateur doit réserver un jour<br />
par . an vers la Toussaint pour arrêter ses<br />
comptes et faire son inventaire.<br />
Cette opération lui permettra de posséder<br />
une vue d'ensemble des résultats de son exploitation.<br />
Pour l'aider dans cette tâche, les<br />
ouvrages de vulgarisation et les modèles ne<br />
manqueront pas. Jé me permettrai de vous<br />
signaler le plus complet le plus nouveau. Il<br />
a pour titre * L«s Comptes à la Ferme »,<br />
pour auteur, M. A. Sibille, ancien agriculteur,<br />
lauréat de la prime d'honneur de la<br />
grande cultur* en Seine-et-Marne, pour éditeur<br />
la<br />
« Librairie agricole de la Maison<br />
Rustique, 26, rue Jacob, Paris (VP) ».<br />
Sans cloute la méthode a uns importance<br />
primordiale. Mais, ce qui est essentiel, c'est<br />
ia volonté de voir clair dans ses propres affaires,<br />
d'être pour «"i-mëtw ie plus sévère<br />
des critiquas, d'avoir le désir de mieux faire<br />
chaque année, d'aimer la précision, l'ordre,<br />
la méthode et le prosçrès.<br />
Robert de BOYER-MONTÊGUT.<br />
Tou-<br />
L'Exposltlon de TArbes appelle fort â pro-<br />
. sont situés dans l'arrondissSment de<br />
pus l'atteutijii sur la shuation des cultures louse.<br />
maratc.ieres et fruitières dans notre région, i Néanmoins, l'examen des surfaces eonsa-<br />
La région du Sud-Ouest dans les parties où<br />
crées aux pépinières signaient une activité<br />
ne peut atteindre le brûlant vent d'autan est<br />
: très appréciable.<br />
Race Bovine fiiiiie<br />
! UN FREMIER soutirage<br />
Comme l'on sait, les soutirages ont pour<br />
but de soustraire le vin à l'influence des dé-<br />
L'Express du Midi du 17 <strong>novembre</strong> a reproduit<br />
un article de la République Française sous ' «a*rer le Vin et de ehasser peu à peu<br />
la signature de M. A. Maynard.<br />
i oarboniqtfs des produit* nouveaux.<br />
pots qui forment les lies dans les tonneaux, .<br />
' d'a*rer le vin et de chasser peu à peu l'acide<br />
une des mieux dispusées de Fiance, par sua<br />
clima., la composition de sou sol èt ses richesse<br />
en eaux pour les cultures maraîchères<br />
et fruitières.<br />
Elles<br />
furent de tous temps très prospères,<br />
près des grands centres de consommation.<br />
Sous l'active impulsion des<br />
entreprises de<br />
transports et surtout de la Compagnie d'Orléans,<br />
elles se sont très grandgment développées,<br />
au fur et à mesure qu'elles s'ouvraient<br />
des débouchés de très grande puissance aux<br />
Halles<br />
Centrales ou au Marché de Covent<br />
Garden de Londres, et sur presque toutes les<br />
grandes places de l'Angleterre.<br />
Cet essor très encourageant a subi, du fait<br />
de la guerre, un ralentissement très impressionnant,<br />
dont, les tableaux suivants peuvent<br />
donner une idée :<br />
Superficies plantées en pépinières<br />
1913 ma<br />
Ariège 25 becL m hect<br />
Aude 120 £00<br />
Hte-aronne 100<br />
Gers<br />
Hérault<br />
Lot<br />
Lot-et-Garonne .<br />
Htes-Pyrénées .<br />
Tarn<br />
Tarn-et-Garonne<br />
Superficies consacrées aux<br />
Cuit. mar.<br />
1913 1920<br />
80<br />
70<br />
GO<br />
170<br />
20<br />
200<br />
90<br />
936<br />
m<br />
250<br />
830<br />
30<br />
290<br />
70<br />
200<br />
90<br />
Cuit, fruit. ,<br />
1913 1920 !<br />
Ariège<br />
Aude<br />
Hte-Garonne .<br />
Gers<br />
Hérault<br />
Lot<br />
Lot-et-Garonne<br />
Htes-Pyrénées<br />
Tarn<br />
Tarn-et-Gar. .<br />
32511.<br />
8.550<br />
3.430<br />
3.Î-SO<br />
2.730<br />
210<br />
2.550<br />
1.360<br />
Î.7S0<br />
, 960<br />
e?on.<br />
900<br />
3.530<br />
3.640<br />
m<br />
1.590<br />
1.900<br />
1.540<br />
5.509<br />
770<br />
50<br />
120<br />
370<br />
370<br />
370<br />
M)<br />
650<br />
3;Ô<br />
600<br />
60<br />
20<br />
20<br />
340<br />
£00<br />
m<br />
70<br />
2S0<br />
120<br />
Il est à remarquer que seuls les départements<br />
des Hautes-Pyrénées, du Tarn, du Lot<br />
et de la Haute-Garonne ont vu, malgré<br />
la<br />
guerre, les superficies consacrées aux cultures<br />
màràîchôres et fruitières s'accroître considérablement<br />
quoique dans des proportions<br />
différentes. Pour la Haute-Garonne.<br />
1 accroissement<br />
s'est produit aux environs de la ville<br />
de Toulouse, entraîné par la consommation<br />
de plus en plus forte de cette agglomération.<br />
En effet, sur 2.285 hectares consacrés à la culture<br />
maraîchère dans ce département, 1.239<br />
S'il s'est produit dans l'activité des départements<br />
des disiancements très vifs, sans que<br />
pour cela on puisse constater un progrès<br />
quelconque, il en est de même pour les cul-<br />
I tures entre elles.<br />
Ainsi pour la Haute-Garonne, la production<br />
des châtaignes qui atteignait en 1885, 40.614<br />
quintaux, en 1922, n'arrive plus qu'à 5.793.<br />
Les pêches dont en 1902 on produisait 3.326<br />
quintaux, ne figurent plus que pour 1.440, en<br />
1912: 489, en 1922. On sait, d'ailleurs, que<br />
pour ce fruit il faut surtout attribuer cette<br />
régression aux maladies plus qu'à n'importe<br />
qu'elle autre cause. Les pommes à couteau<br />
sont passées dé 7.118 quintaux, en<br />
1902, à<br />
400 i 20.130, en 1912, pour retomber à 7 436, en 1922.<br />
Tu i Enfin les prunes d3 . 0504 quintaux eh<br />
1892, tombent à 899, en 1902, remontent à<br />
1.600. en 1912, et. redescendent à 762, en 1922.<br />
Le tableau suivant quoique un peu chargé<br />
de chiffres montre quelle été l'influence de<br />
la période de la guerre sur les principales<br />
productions fruitières de la région. On y<br />
peut constater la disparition presque complète<br />
de l'abricot une diminution très sensible<br />
duo cerises, des pêches et une augmentation<br />
appréciable des pommés et poires et<br />
des noix. Quand à la prune elle paraît être<br />
demeurée assez stable au moins pour les départements<br />
spécialisés dans sa production.<br />
PRODUCTION FRU1TTIÈRE (en quintaux)<br />
Abricots Cerises Cfoâtalgn. Noix Pdmm. Prunes neam<br />
1913 10 179 6.120 499 200 100 520<br />
1920 10 250 18.000 290 ioo 3.Ï-00 180<br />
1913 60 640 3.570 40 510 2.900 1.180<br />
1920 150 980 2.700 80 490 3.100 780<br />
Haute-Garonne... 1913 3.210 500 5.000 400 100 3.850 300<br />
1920 40 300 9.000 4.000 150 6.800 220<br />
1913 10 70 20 50 50 4.250 90<br />
1920 100 30 60 100 600 350<br />
1913 200 3.8b0 98.710 350 940 2.660 1.660<br />
1920 210 1.720 44.930 330 900 8.480 2.720<br />
1913 40 1.180 71.770 47.330 360 2.430 13.970<br />
1920 10 1.750 93 910 51.900 1.440 4.180 1.933 15.430<br />
Lot-et-Garonne.... 1913 430 5.0"0 4.086 810 1.000 15.000 12.000<br />
1920 2.03O 5.000 1.000 3.180 14.920 13.570 89.710<br />
Hautes-Pyrénées. 1913 60 60 12.050 2.590 58 12.560 340<br />
1920 10 10 12 500 2.100 350 12.500 510<br />
1813 600 18 000 10» 1.37» 9.790 1.000<br />
1920 18.000 600 1.500 16.000 1.3 0 600<br />
Tarn-et-Garonne.. 1913 1.500 1.750 700 3.0AO 6.000 16.960<br />
1920 20 1.420 800 180 900 18.000 SOO<br />
La race bovine garonhaise, nous dit M.<br />
« Maynard, est l ime des plus favorisées par<br />
« la nature Forte, vaillante, d'un très bon<br />
« rendemeni dynamique elle est a race née<br />
e pour les gt09 travaux agricoles et sa viande<br />
« tait prime sur nos mareliés du Sud-Ouest. *<br />
Ce bel éloge s'àrrête à la bonne tenue de<br />
notre Herd-Rook. le me sens<br />
ualifié pour<br />
répondre à des commentaires d'une bienveillance<br />
relative.<br />
Je cite M. Maynard :<br />
« Notre ivre de race<br />
• serait toujours grand oUvsrt aux éleveurs ;<br />
c chaque année on y inscrit et on y inscrit<br />
c encofe les jeunes sujsts de belle apparen-<br />
« ce, mais dé » pédigrèe » totalement incon-<br />
» nus, achetés au hasard des foires et élevés<br />
c avec art par des praticiens habiles. »<br />
Ma collaboration au Herd ÉSook garonnals<br />
depuis sa création me permet d'aifirrner que<br />
notre registre n'est pas ouvert à tous. J'ajouterai<br />
même qu'il a des fermoirs v"ès rigides.<br />
Les inscri'/ions s'y entourent des plus sévères<br />
garanties.<br />
Si nous y Inscrivons encori qi elques su-<br />
i<br />
jets d'élite, qui n'ont pas le bénéfice d'une<br />
filiation remontant à plusieurs générations,<br />
ils ne possèdent pas moins toutes lés qualités<br />
essentielles qui fixent le caractère de notre<br />
belle face.<br />
M. Maynard qui a visité, le « septembre<br />
dernier, le concours du second d»gré de la<br />
race garonnaise à La Réole a trouvé<br />
« des<br />
t animaux très beaux, avec de bons aplombs<br />
» même, mais sans homogénéité ».<br />
J'aurais été très heureux, si les circonstances<br />
m'avaient fourni l'occasion de le connaître,<br />
de lui démontrer sur place les résultats<br />
et l'effort de notre Herd-Book qui s'attache<br />
à la fusion du garonnals de coteau et du garonnals<br />
de plaine, d'un tvp'î Uniforme mats<br />
d'un inégal développement.<br />
La sélection des animaux de ivieilhan, si<br />
poussée dans la sens de la perfection des formes<br />
se complète car l'amn'.éur, par la musculature<br />
des garonnais de la Vallée du Dropt,<br />
si aptes aux gros tr&vauS.<br />
Allier la force à la grâce, n'est-ce pas un<br />
bel idéal ?<br />
M. Maynard tient tellement en suspicion<br />
notre livra de race qu'il se demande à ia<br />
fin de son article si « nos animaux les mieux<br />
faits, nos vaches des plus belles apparences<br />
ne donneront pas quelque fols de Vulgaires<br />
petits bretons î *<br />
C'est pousser un peu loin la prophétie défaitiste<br />
!<br />
Puisque M. Maynard aoprécie rotre<br />
• racé<br />
garonnaise, qu'il Veuille bleu con'acrer une<br />
journée à l'un de nos concours itinérants.<br />
Il pourra juger sur place la fixité de no*re<br />
élevage. Je me porta garant qu'il n'y découvrira<br />
pas le petit breton, opv.rohre de<br />
la mésaliance. — F. de LACAZE, Président du<br />
Herd-Book Garonnais.<br />
Pasteur a dit t Rien de plus rationnel que<br />
cette vieille coutume léguée par la sage expérience<br />
de nos pères, qui conseille de soutirer<br />
le vin en temps convenable pour en éloigner<br />
ie3 dépôts. »<br />
Le nombre des soutirages ne saurait être<br />
fixé d'une façon uniforme pour les vins de<br />
tnuten ature, de tout pays, de tout âge.<br />
En général, les vins rouges jeunes se soutirent<br />
trois fois pai an, tandis qu'un ou deux<br />
soutirages suffisent pour les vins vieux, car,<br />
à mesure qu'il vieillit, te vhà dépose de moin»<br />
en moins.<br />
Dans le Midi, le vin est soutiré une première<br />
fois fin <strong>novembre</strong>, commencement de décembre.<br />
Dans le Centre, c'ost firt décembre qu'on<br />
pratiqua le premier soutirage. Pour les vins<br />
fins, dans lesquels les transformations vont<br />
bien' plus lentement, dSns le Bordelais et lâ<br />
Bourgade, le premier soutirage né s'opère<br />
qu'en février-mars.<br />
En ce oui concerne les;vai8 blancs, dont là<br />
fermentation s'accomplit<br />
entièrement dans<br />
les tonneaux, i| est indispensable de les séparer<br />
promptement de leurs grosse^ lies. On<br />
procède donc au premier soutirâga des vins<br />
blancs aussitôt oue ' les grosses lies se sont<br />
précipitées au fond des pièces. Le vin est<br />
alors laiteux.<br />
On doit, autant que possible, soutirer par<br />
temps sec et froid, avec vent du Nord, et à un<br />
moment où la pression ai mosphérique est<br />
élevée et constante, au beau fixe'. D'ans ces<br />
conditions,<br />
le liquida présente le plus de<br />
chance d'être limpide.<br />
Pour soutirer, on adapta au tonneau une<br />
cannelle : le vin est reçu dans une « jalle »,<br />
puis déversé dans le tonneau vide à l'aide<br />
d'un entonnoir. Ce procédé, dit « maçonnais ».<br />
facilite l'accès de l'air dans le liquide, qui<br />
remplace ainsi Pacifié carbonique. C'est le<br />
rneileur système à employer pour les vins<br />
jeunes<br />
: lus a £8 d« la pompe aspirante et<br />
foulante tvinviendra plutôt pour les soutira<br />
très subséquents' ,<br />
Les instruments<br />
dont on se serf doivent<br />
êtr? «xclusivement en bols<br />
, le" Contact du<br />
métal, fei ou enivre, pourrait avoir une action<br />
fâcheuse sur la couleur cltr vin. — Pi;y-<br />
1ESAT. . ,<br />
Les Souris sf les Grains<br />
Au point ou semblent arrivées, aujourd'hui,<br />
dans notre région, la méthode cultutale<br />
et l'intensité de la production, le moment<br />
n'est pas éloigné où la consommation locale<br />
ou rapprochée ne sera plus capable d'utiliser<br />
tout ce qui est offert.<br />
Il faut donc chercher des marchés éloignés.<br />
C'est ce à quoi ou s'applique depuis pas mai<br />
j d'années. Mais que de progrès à faire avant<br />
| de pouvoir affronter avec sécurité les grands<br />
centres de ventes. Des régions plus avancées<br />
que lès nôtres, la Bretagne, par exemple, y<br />
sont parvenues par la coopération. Et les résultats<br />
obtenus peuvent s'analyser Claris ces<br />
deux formules ; i» Education des producteurs<br />
et réforme Cu verger trop négligé depuis<br />
Voici tin procédé récemment proposé à lâ<br />
Société des Agriculteurs de France pour préserver<br />
très efficacement les graines contre les<br />
souris.<br />
Il suffit de placer au fond et an haut de<br />
chaque sac de blé, d'avoine, de céréales qtteîiongtemps;<br />
2» Education des expéditeurs oui<br />
j conques, trois ou quatre tiges de menthe saudoivent<br />
s'attacher à faire bien, avant de ! vage garnie de ses feuilles. Si les grains sont<br />
faire beaucoup.<br />
Il y a quelques mois, une mission d'horticulteurs<br />
du Sud-Ottest, guidés par M Sévérac,<br />
le distingué inspecteur des chemins de<br />
fer du Midi, parcourait les régions de Bretagne<br />
pour y étudier l'organisation de ces méthodes<br />
d'expédition et de ventes, seuls<br />
moyeris pour ne pas exposer les producteurs<br />
aux désastreux soubresauts des grands marchés<br />
d'alimentation.<br />
L'exposition de Tarbes ramènera sur l'eau<br />
'•es questions dont la réalisation est le légitime<br />
couronnement de l'effort culturel que<br />
nous venons d'exposer. — G, ESPARBÈS.<br />
arciie de ta rourrure<br />
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La température<br />
relativement élevée que<br />
nous avons subie dans toute la France jusqu'à<br />
ce jour, n'a pas été favorable au développement<br />
de qualité de la Sauvagine, et<br />
les quelques prises qui ont été faites sont<br />
plutôt médiocres.<br />
La production actuelle est déjà meilleure,<br />
et vers fin coutàht, chaque animal aura. en<br />
principe son poil d'hiver.<br />
Les<br />
,cours ne sont pas encore fixés, et les<br />
négociants en pelleteries manquent de précisions<br />
pour faire les offres. A litre indicatif,<br />
en attendant les prochaines transactions, on<br />
peut se baser, pour des peaux de saison bien<br />
dépouillées et de bonne tenue, sur les prix<br />
suivants :<br />
Taupes d'hiver, premier choix, suivant région,<br />
de 1 fr. 40 à 1 fr. 60.<br />
Taupes d'hiver faibles ou légèrement détériorées<br />
sans repousse, de 0 fr. 70 à 0 fr. 80.<br />
Fouine* de l'Ouest, Bretagne, Sud-Ouest de<br />
la France, de 160 à 180 francs..<br />
Fouines des l'vrénées, Cemire, Est et Montagne,<br />
de 180 à ?ÔÛ francs.<br />
Martres, de 225 â 250 francs.<br />
Renards de plaine, de 35 à 40 francs.<br />
Renards, Centre, Est et Montagne, de 50<br />
à 70 francs<br />
Renards de haute-montagne, 100 francs.<br />
Putois, 25 à 30 francs.<br />
Blaireaux, dé 10 à 15 francs.<br />
Loutres suivant taille, de 40 à 100 francs.<br />
Le lapin est sérieusement en baisse comparativement<br />
aux cours, de l'année dernière<br />
Les prix par qtiâhiité son» actuellement pour<br />
peàtlx d'hiver, bonne Ptgiçii :<br />
Peaux planchées, fort, 5 à 6 francs; clapiërâ,<br />
2 fr. 50 à 3 francs.<br />
r du Ce -Ire "<br />
le Cultivateur du Sud-Centre est une<br />
revue de vulgarisation agricole qui intéresse<br />
les départements formant la bordure Sud du<br />
Plateau Central.<br />
Ce journal n'est pas assez connu de beaucoup<br />
d'agriculteurs auxquels il rendrait les<br />
plus grands services, aussi sommes-nous heureux<br />
de le signaler à l'attention de nos lecteurs<br />
:<br />
Il paraît deux fois par mois, eh <strong>24</strong>, 28 ou<br />
32 pages, parfois illustrées; son prix, 10 fr.<br />
par an, est peu élevé, et le met à la portée de<br />
toutes les bourses, surtout si l'on considère<br />
que des primes d'importance diverses, parfois<br />
d'une Valeur supérieure à celle dé l'abonnement,<br />
sont réservées à tout abonné nouveau.<br />
Nous nous mettons à la disposition de nos<br />
lecteurs<br />
qui ne reçoivent pas encore vbfgh<br />
lecteurs qui né reçoivent pas encore Le Cultivateur<br />
du Sud-Centre pour transmettre à ce<br />
journal tout abonnement nouveau qu'ils voudront<br />
bien nous solder en même temps que<br />
leur abonnement à l'Ea^ress du Midi.<br />
i Ma lis m ii l'iiiî<br />
On mande de Montpellier, eue lâ récolté<br />
des vins pour l'année <strong>1923</strong> s'élève, r j renez-en une demi cuillerée<br />
à café dans un peu d'eâa et vous remarquerez,<br />
combien rapidement toutes douleurs, tous malaises<br />
se dissipent. Ce succès qui ne se dément<br />
pour ainsi dire jamais est dù air fait que là<br />
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instantanément l'excès d'acidité et anétc la fermentation,<br />
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Cahier des charges.<br />
Pour tous renseignements, s'adresser à M 8<br />
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432. La loutie.<br />
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566. L'art du cloisonné au Japon. ^<br />
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463. Deux phénomènes unique» au monde.<br />
480. L'auto emballée, avec Harold Lîoyc'.<br />
449 (I à <strong>24</strong>). La droit à la rie (A. Gance).<br />
44! (I à 2). Bébé dort, avasc Karold Uoyi<br />
643 (1 à 4). La vois du Rossignol.<br />
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