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S P É C I A L<br />

E V O L E M<br />

DROME > TEXTI<strong>le</strong><br />

JRC Ref<strong>le</strong>x se diversifie<br />

dans la décoration intérieure<br />

<strong>Spécial</strong>isée dans <strong>le</strong> développement de matières biélastiques<br />

et réfléchissantes pour <strong>le</strong>s vêtements et<br />

chaussures de sport, bagageries, etc., JRC Ref<strong>le</strong>x (pdg :<br />

Bernard Cugerone ; Romans-sur-Isère ; 7 pers.) a enregistré<br />

ces trois dernières années une croissance annuel<strong>le</strong><br />

moyenne de 15 %. Son CA est passé de 3,5 ME<br />

en 2008 à 5,2 ME en 2011 et devrait dépasser <strong>le</strong>s 6 ME<br />

cette année dont 98 % réalisés à l’export. Si <strong>le</strong> sport<br />

reste son premier marché avec des clients comme<br />

Nike, Adidas ou encore Décathlon, JRC Ref<strong>le</strong>x s’est aussi<br />

diversifiée dans la décoration : el<strong>le</strong> fournit ainsi des<br />

tissus réfléchissants pour <strong>le</strong>s intérieurs d’automobi<strong>le</strong><br />

haut de gamme et la décoration intérieure (meub<strong>le</strong>s,<br />

papiers peints, etc.). JRC Ref<strong>le</strong>x vient aussi de remporter<br />

un important contrat (1 ME) pour <strong>le</strong>s vêtements de<br />

travail du groupe pétrolier Eni (marque Agip).<br />

FOCUS. En 2008, JRC Ref<strong>le</strong>x, via son holding BCC, avait<br />

pris une participation majoritaire chez son fournisseur<br />

italien IBR, fabricant de sa matière première. BCC<br />

Holding (dans <strong>le</strong>quel Evo<strong>le</strong>m détient une participation<br />

minoritaire) est aujourd’hui actionnaire à 100 %<br />

de son unité de production italienne dont il vient de<br />

trip<strong>le</strong>r la surface à plus de 4 000 m 2 . Cette dernière,<br />

dont <strong>le</strong>s effectifs sont passés à 30 personnes, réalise<br />

aujourd’hui 6,4 ME de CA dont la moitié auprès de<br />

JRC Ref<strong>le</strong>x.<br />

rhOne > COMMUNICATION<br />

/MarKETING<br />

Insign joue <strong>le</strong>s synergies<br />

Insign, pô<strong>le</strong> communication et marketing d’Evo<strong>le</strong>m<br />

chapeautant <strong>le</strong>s sociétés lyonnaises Kaélia (dg : Philippe<br />

Hassel ; 30 pers.), Visual-Link (dg Lyon : Stéphane<br />

Pacini ; 50 pers.) et Taxi Brousse (dg : Claudine Pagon,<br />

actionnaire minoritaire ; Tassin-la-Demi-Lune ; 12<br />

pers.), reste attentif à toute acquisition qui pourrait<br />

lui apporter des savoir-faire complémentaires : “nous<br />

étudions un certain nombre de dossiers autour du numérique<br />

et du mobi<strong>le</strong>”, précise David Faure, président<br />

d’Insign et fondateur de Visual-Link en 1997. Il cherche<br />

“à fédérer des dirigeants qui ont envie de travail<strong>le</strong>r ensemb<strong>le</strong><br />

autour d’un projet commun”. Le groupe souhaite<br />

aussi poursuivre son développement à Paris où<br />

Visual-Link est déjà présent.<br />

FOCUS. Désormais installées dans <strong>le</strong>s mêmes locaux<br />

rue de la République à Lyon, <strong>le</strong>s équipes de Kaélia et<br />

Visual-Link (environ 50 pers.) travail<strong>le</strong>nt en synergie :<br />

“nous partageons de plus en plus de clients, comme<br />

Philibert Tourisme ou encore Eurotab”.<br />

*CA Insign 2011-2012 : plus de 10 ME ; 90 pers. ; 4 sites.<br />

Texto…<br />

>>- Créé en 1988, April est<br />

devenu l’un des principaux<br />

courtiers grossistes<br />

français en assurances<br />

(santé, prévoyance,<br />

assurance dommage),<br />

commercialisant ses<br />

produits auprès de distributeurs<br />

indépendants,<br />

des entreprises et du<br />

grand public. Le groupe<br />

de Bruno Rousset couvre<br />

6 M d’assurés, à travers<br />

45 filia<strong>le</strong>s installées dans<br />

33 pays. Ces dernières<br />

années, il a poursuivi son<br />

ascension, malgré une<br />

baisse d’activité en<br />

2010. Ses effectifs sont<br />

ainsi passés de 2 000<br />

personnes en 2006 à près<br />

de 3 830 en 2011. Pendant<br />

ce temps, son CA évoluait<br />

de 515 ME à 757 ME (résultat<br />

net 2011 : 55,5 ME).<br />

L’évolution de sa marge<br />

brute est à l’avenant : de<br />

240 ME en 2006, el<strong>le</strong> s’est<br />

affichée à près de 400 ME<br />

l’an dernier.<br />

[ la paro<strong>le</strong> à… ]<br />

…Bruno Rousset<br />

Dirigeant-fondateur<br />

du groupe April, Bruno<br />

Rousset a créé Evo<strong>le</strong>m<br />

(Lyon ; 12 pers.) en 1996.<br />

Une société de capitalinvestissement<br />

dont la<br />

personnalité s’est affirmée<br />

au fil des ans.<br />

*Qu’est-ce qui différencie<br />

Evo<strong>le</strong>m d’autres capital-investisseurs<br />

?<br />

Bruno Rousset : Notre objectif premier, c’est<br />

d’avoir une activité socia<strong>le</strong>ment uti<strong>le</strong>. Nous<br />

n’investirons jamais dans des entreprises qui<br />

pourraient nuire à la société : industries polluantes,<br />

sociétés très exposées à la corruption,<br />

fabricants d’armes… El<strong>le</strong>s doivent apporter une<br />

vraie va<strong>le</strong>ur ajoutée à <strong>le</strong>urs clients, au consommateur<br />

: améliorer ses conditions de vie, son<br />

confort, sa santé.<br />

*Un capital-investisseur entre au capital<br />

d’une entreprise pour en ressortir avec une<br />

plus-value. Quel<strong>le</strong> est la durée d’une participation<br />

d’Evo<strong>le</strong>m ?<br />

B. R. : Nous n’avons pas d’horizon pour la cession<br />

de nos participations. La question n’est<br />

pas de savoir à quel<strong>le</strong> échéance on va “faire la<br />

culbute”. Notre plus ancienne participation remonte<br />

à 1997 ! Non, l’important, c’est <strong>le</strong> projet,<br />

<strong>le</strong>s hommes, <strong>le</strong> développement de l’entreprise<br />

dans laquel<strong>le</strong> nous entrons. Nous sommes là<br />

pour l’accompagner. De fait, nous partageons<br />

beaucoup avec son dirigeant. Nous parlons de<br />

stratégie, des enjeux, des problèmes rencontrés…<br />

En fait, la finance n’est qu’une partie de<br />

notre métier. Nous sommes moins des financiers<br />

que des entrepreneurs-investisseurs.<br />

*Quel est <strong>le</strong> profil des entreprises dans<br />

<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s Evo<strong>le</strong>m investit ?<br />

B. R. : Ce sont des entreprises qui ont de bonnes<br />

perspectives de croissance, situées sur des<br />

marchés porteurs et conduites par un dirigeant<br />

de qualité. Nous voulons faire grandir<br />

des PME et <strong>le</strong>s emmener à la dimension d’ETI<br />

(entreprises de tail<strong>le</strong> intermédiaire). Pour cela,<br />

il faut un actionnariat stab<strong>le</strong> qui accompagne<br />

durab<strong>le</strong>ment l’entreprise, qui partage sa destinée.<br />

Nous voulons incarner l’idée d’un capitalisme<br />

patient.<br />

*Le contraire de la finance “classique”.<br />

B. R. : Effectivement. Mais il faut en finir avec <strong>le</strong><br />

court terme ! La finance est un moyen, pas une<br />

fin. C’est la pratique inverse qui nous a conduits<br />

à la crise aberrante de 2008. A cet égard, je<br />

suis sévère avec la Grande-Bretagne. En France,<br />

nous sommes sans doute un peu plus respectueux<br />

de la dimension humaine de l’économie.<br />

*Qu’est-ce qu’un dirigeant “de qualité” ?<br />

B. R. : C’est celui qui porte une vision de son<br />

projet d’entreprise et la fait partager à ses<br />

équipes. Si cette vision est comprise et partagée,<br />

<strong>le</strong>s salariés s’investiront davantage dans<br />

<strong>le</strong>ur travail. Ensuite, un bon dirigeant veut<br />

faire grandir son entreprise : qui n’avance pas<br />

recu<strong>le</strong>. Mais, si ambitieux soit-il, il doit aussi<br />

être à l’écoute, faire preuve d’humilité ; bref,<br />

être doté d’une certaine sérénité. Il doit aussi<br />

savoir recruter des collaborateurs de qualité.<br />

Enfin, ça paraît banal de <strong>le</strong> dire mais…<br />

il doit être honnête. Parce que l’honnêteté<br />

inspire la confiance. Et c’est sur la confiance<br />

avec <strong>le</strong>s collaborateurs, <strong>le</strong>s actionnaires, <strong>le</strong>s<br />

partenaires, que se bâtissent <strong>le</strong>s projets <strong>le</strong>s<br />

plus solides. Les entreprises <strong>le</strong>s plus éthiques<br />

sont aussi parmi <strong>le</strong>s plus performantes !<br />

Bref Rhône-Alpes - Lettre hebdomadaire d’information économique - 6 juin 2012<br />

[3]

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