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eaujolais >> 17 octobre 2012 n° 2093 - 46 e année >> Rédaction Directeur de publication Didier Durand Secrétaire générale de rédaction Corinne Delisle Ont participé à ce numéro Isabelle Ambregna Jean-François Bélanger Pascal Burgues Vincent Charbonnier Laurent Guigon Matthieu Massip Richard Michel Claude Thomas Frédéric Thomasson Patrick-Michel Vercesi Assistantes Bérangère Martel Pascale Paillet >> Abonnements Sophie Thuiller 04 37 49 77 95 Aycha Megdoud 04 37 49 77 96 Vente au n° : 15 E ttc Abonnement 1 an (42 n os ) : 529 E ht (540,11 E ttc) >> Publicité Catherine Saignes 04 37 49 77 91 csaignes@brefonline.com >> Commercial Directeur marketing Nathalie Serre 04 37 49 77 94 Dépôt légal CPPAP n° 0 716 I 79 536 ISSN 0006-9566 >> Edition Bref Rhône-Alpes 66, cours Charlemagne BP 2429 - 69219 Lyon Cedex 2 Tél. 04 37 49 77 90 idm@brefonline.com RCS Paris 480 018 217 >> Impression Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue Reproduction interdite. Toutes les photos non signées sont en droits réservés. Ce numéro contient un encart jeté Jones Lang LaSalle. Matthieu Massip aurait dû participer largement à la réalisation de ce numéro spécial, lui qui vivait dans les pierres dorées de ce territoire. La vie en a voulu autrement. Nous présentons nos condoléances à son épouse et à ses deux enfants. Dans un certain sens, ce numéro constitue pour nous un hommage. La rédaction © Mandrak Studio/Saby MAVIEL [ ils avancent ] RHONE > MENUISERIE Bernollin Cuisines se dote d’un nouveau site à Anse Fondée en 1884, l’entreprise familiale Bernollin (gér. : Arnaud Bernollin ; 24 pers.), concepteur et installateur de cuisines haut de gamme pour particuliers, va se doter d’un nouveau site sur la zone Viadorée. Le bâtiment de 1 200 m 2 hébergera un showroom, des ateliers, un espace de stockage et des bureaux. 1 ME est investi dans le site qui devrait être opérationnel en juin 2013. Bernollin est aussi présent à Lyon avec un magasin. Le panier moyen pour une cuisine Bernollin est de 15 KE. CHIFFRES. En dix ans, l’entreprise qui rayonne en Rhône-Alpes, en Suisse et jusqu’à la Côte-d’Azur, a multiplié son CA par dix. Il devrait atteindre les 4 ME cette année dont 1 ME issu de l’activité Bernollin Investissements. Lancée il y a trois ans, elle s’adresse aux professionnels de l’immobilier dans le cadre de programmes dédiés aux investisseurs. RHONE > TOURISME Marguerite et Cie va construire 60 hébergements dans le Vaucluse Spécialisée dans la conception, le développement et la commercialisation d’habitations de loisirs bioclimatiques, la société Marguerite et Cie (gér. : Marc Bermond ; Gleizé) s’est fait connaître en 2010 avec ses “Œnolodges”, installés au camping “Les Portes du Beaujolais”, à Anse. Récompensés par le Trophée Innovation Tourisme 2010 de la Région Rhône-Alpes dans la catégorie “Tourisme durable - écotourisme”, les Oenolodges associent habitation éco-construite (bois local, isolation en laine, toiture végétalisée, etc.) et œnologie (cave à vins, spas, vinothérapie, etc.). Depuis, la société, créée par quatre associés - Valérie Bérerd (gér. des Portes du Beaujolais), Vincent Lissonde (gér. de C.Koya, fabricant de roulottes ; Thônes/Haute-Savoie), François Guillemard et Marc Bermond (fondateurs de BFG Cadre de vie, constructeur d’habitations en bois ; Gleizé), a développé d’autres types d’habitations éco-construites qu’elle fait fabriquer par BFG. Ce dernier vient d’ailleurs d’agrandir son atelier de 800 m 2 et embauchera cinq personnes afin de répondre à la commande de 60 hébergements dédiés à un “parc résidentiel de loisirs” qui verra le jour à l’été 2013 dans le Vaucluse, à proximité de Grignan. Ce projet (2,5 ME investis), qui bénéficie du soutien d’Oséo, comprendra, sur un terrain de 4,7 ha, des chênes truffiers, 60 hébergements en bois, des piscines et spas. INNOVATION. Outre ses “cabanes” éco-construites et BBC, Marguerite et Cie commercialisera prochainement une tente (30 m 2 ) qui lui permettra d’adresser le marché de l’hôtellerie de plein-air. RHONE > MECANIQUE Berthoud pulvérise des records Fabricant de pulvérisateurs pour le monde agricole depuis 1895, Berthoud (nouveau dg : Sébastien Roche ; Belleville) a enregistré sur son dernier exercice (clos au 31/08) un CA en progression de 30 %, à plus de 50 ME ! “La croissance est autant tirée par la France que par l’export”, explique Alexandre Cartier, responsable de la communication de l’entreprise dont l’activité est liée aux fluctuations du prix des matières premières agricoles. Berthoud réalise 40 % de son CA à l’export : il se développe fortement en CEI où il a créé, en 2010, une filiale en Russie. Berthoud prospecte aussi du côté de la Chine et de l’Australie. La centenaire réalise 70 % de son CA dans les grandes cultures, 15 % en arbori-viticulture et 15 % en pièces et accessoires. INNOVATION. Berthoud consacre 5 % de son CA et 8 % de ses effectifs (220 pers. au total) à la R&D. L’un des axes majeurs de recherche concerne l’agriculture “de précision” avec la modulation des doses afin d’optimiser le coût du traitement et de diminuer son impact environnemental, et le guidage/auto-guidage par GPS, avec, à la clé, une agriculture “plus raisonnée” et une amélioration des rendements. [ en bref… ] RHONE > E-COMMERCE Deux entreprises s’installent sur E-Cité Deux entreprises sont en cours d’installation dans la nouvelle pépinière E-Cité dédiée aux activités de commerce en ligne : www.rueampere.com, spécialisée dans la vente en ligne de matériels électriques (interrupteurs, prises, etc.) pour les particuliers, et www.decotaime.fr, dédié à la décoration maison. Inaugurée en juin dernier par la CCI du Beaujolais et la Cavil (Bref n° 2084), E-Cité (200 m 2 de bureaux) est implantée sur la zone d’activité d’Arnas. Elle pourra accueillir à terme une quinzaine d’entreprises qui bénéficieront de services communs à coûts partagés liés au e-commerce (logistique, studio photo, aide au référencement, etc.) et de loyers bonifiés. Le lieu est déjà occupé par le site de vente en ligne de prêt-à-porter Modz. Le projet est financé par l’Etat dans le cadre du contrat de revitalisation d’Ontex, signé en janvier dernier, et qui a permis de créer un fonds d’1 ME abondé par Ontex afin de faciliter la création d’emplois nouveaux sur le territoire. A l’été 2011, Ontex avait fermé son unité de production de couches-culottes, supprimant 185 emplois. [2] Bref Rhône-Alpes - Lettre hebdomadaire d’information économique - 17 octobre 2012
eaujolais < RHONE > MECANIQUE Gardette va produire sur le sol américain Le groupe de mécanique Gardette (pdt : Philippe Gardette ; Villefranche-sur-Saône), qui chapeaute notamment le fabricant de clavettes et goupilles Gardette Industrie (55 pers. ; Villefranche-sur-Saône), va s’implanter aux Etats-Unis. Une joint-venture est en cours de création avec un partenaire local afin d’ouvrir un atelier de fabrication à Pittsburgh. La production devrait démarrer courant 2013. Gardette était déjà présent à l’international avec des entités commerciales en Espagne, en Allemagne et en Italie. HISTORIQUE. Entreprise familiale créée dans les années 30, Gardette est dirigée par la troisième génération. De fabricant de clavettes, l’entreprise s’est diversifiée dans les années 90 dans d’autres familles de produits (goupilles, etc.) et d’autres pièces issues de son savoir-faire dans les éléments de transmission, de fixation et d’assemblage. Les années 2000 ont été marquées par la croissance externe avec l’acquisition de LGC (Avrillé/Maine-et-Loire) . FOCUS. Gardette Industrie connaît une belle croissance (+ 10 % en 2011-2012, à 6,7 ME) grâce notamment à son positionnement sur des secteurs porteurs (pétrole, chimie, nucléaire) : elle a d’ailleurs lancé Exofix, une gamme dédiée à ces secteurs. *CA groupe Gardette 2011-2012 : 15 ME dont 50 % à l’export ; 120 personnes. RHONE > AGROALIMENTAIRE Les Ets Coquard misent sur un concept de mini-laiterie Spécialisés dans les équipements et fournitures pour fromageries fermières, les Ets Coquard (gér. : André Coquard ; Villefranche-sur-Saône) développent depuis 18 mois un nouveau concept de mini-laiterie, d’une capacité de production de 300 à 600 litres/jour. L’entreprise fournit le bâtiment, le matériel et la technologie nécessaires à la transformation du lait et se propose de former les futurs fromagers. Un atelier de démonstration est installé dans une ferme de Saint- André-le-Bouchoux (Ain). Le contrat passé avec cet agriculteur prévoit que celui-ci transforme son lait dans cette installation et mette sa mini-laiterie à la disposition de visites professionnelles. Il s’engage également à former les futurs fromagers. Cette mini-laiterie représente un investissement de 140 KE. Coquard a prévu d’embaucher quatre personnes pour faire face à l’accroissement de son activité. FOCUS. Les Ets Coquard (17 pers.) éditent un catalogue de plusieurs milliers de références relatives à la transformation du lait en yaourt et fromage fermier. Un bon tiers de leur CA provient de la vente de ferments lactiques et d’affinage, de présure, un tiers de la commercialisation de matériels de fabrication et de conditionnement adaptés à l’activité fermière, un dernier tiers concerne les emballages, des matériels de contrôle… *CA 2011 : 4 ME (+ 10 à 15 % /an) dont 30 % à l’export. Texto… >>Créé en 2009, le groupement industriel LabElysées pourrait faire ses premiers pas à l’export en 2013. Après avoir participé au Midest et au RIST, le groupement est en train de monter un dossier avec la Coface pour participer à des salons en Allemagne. Il étudie aussi la possibilité de faire appel à un VIE. LabElysées associe le plasturgiste AMDI (Belleville), GS Transports (Arnas), le chaudronnier Pasquier Favre (Arnas), le mécanicien Prodimeca (Villefranche-sur-Saône), Romaire SA (Arnas ; voir p. 5), le fabricant de câblage électrique Servica (Villefranche-sur-Saône) et le loueur Rent a car. Il propose à ses clients d’avoir un seul interlocuteur pour la réalisation de sous-ensembles complexes intégrant à la fois plasturgie, tôlerie, câblage et mécanique, ainsi que la logistique et le transport. [ la parole à… ] …Jean-Baptiste Maisonneuve Le nouveau président du Cluster Beaujolais revient sur l’action de cette grappe d’entreprises qui œuvre à la redynamisation de la viticulture et à la mise en place de partenariats dans d’autres domaines d’activité. *Dans quel contexte le Cluster Beaujolais a-t-il été créé ? Jean-Baptiste Maisonneuve* : Il fait suite à une étude de préfiguration initiée en 2007 par l’Etat, à la demande du sous-préfet de l’époque, avec la volonté de trouver ce qui pouvait être fait pour redynamiser le territoire qui connaissait des difficultés, notamment dans le secteur viticole. Le Cluster Beaujolais a été créé en septembre 2009 : il associe la CCI du Beaujolais, Inter Beaujolais, la Chambre d’agriculture, mais aussi des instituts de formation (Isara, Lycée Bel-Air) et des entreprises. Elles sont aujourd’hui 65 à avoir adhéré au cluster. Nous sommes une sorte de couveuse à projets. *Quelles sont les pistes de diversification du vignoble ? J.-B. M. : Nous avons mis en place des groupes de travail sur la filière “jus de raisin” et sur les vins effervescents. Les travaux ont d’ailleurs conduit à une réflexion plus poussée vers une reconnaissance de type IGP (indication géographique protégée) qui permettrait de communiquer sous le nom Beaujolais, ce qui est impossible aujourd’hui. Nous avons aussi mené une réflexion sur la culture du chanvre car, conséquence directe de la crise vitivinicole, de plus en plus de vignes sont arrachées. Nous avons donc réfléchi avec la Chambre d’agriculture. Mais l’étude a démontré que les débouchés n’étaient, pour le moment, pas suffisants. Dans la même optique, une étude sera faite sur la culture du houblon. *Qu’en est-il de l’industrie ? J.-B. M. : Nous avons travaillé sur la filière textile, avec la création d’une gamme de produits “identitaires” du territoire Beaujolais, née sous l’impulsion des acteurs du tourisme qui déploraient le manque de produits dérivés. Une gamme complète de linge de maison, fabriquée par les entreprises de Tarare, a ainsi été déclinée : nappes, sacs à pain, tabliers, torchons, etc. Ces produits seront exposés dans la boutique qui sera inaugurée le 25 octobre sur le Salon de l’entreprise. *En dehors des vins, le Beaujolais ne souffre-t-il pas d’un déficit d’image ? J.-B. M. : C’est pour cela que nous travaillons sur la création d’une marque territoriale à l’instar de ce qui se fait dans le Valais Suisse avec la marque “Valais Excellence” et avec qui nous présentons, en tant que territoire, beaucoup de similitudes. *Mais la marque 100 % Made in Beaujolais existe déjà… J.-B. M. : Oui, mais elle est, à la base, plus orientée sur l’export. Nous souhaitons que la nouvelle marque puisse être utilisée autant par les viticulteurs que les maraîchers et les industriels. * Dirigeant des Autocars Maisonneuve (Saint-Jean-d’Ardières) Bref Rhône-Alpes - Lettre hebdomadaire d’information économique - 17 octobre 2012 [3]
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