eaujolais Texto… >>8 000 participants sont attendus pour <strong>le</strong>s épreuves de l’édition 2012 du Marathon du Beaujolais, qui se dérou<strong>le</strong>ront autour de Vil<strong>le</strong>franche-sur-Saône, du 16 au 18 novembre. Ils étaient 6 500 l’année dernière et 4 000 en 2010. C’est dire la notoriété qu’a prise cet événement, d’autant plus que <strong>le</strong>s courses sur route font maintenant un peu moins recette, compte tenu de l’engouement récent des “trails”, ces courses de campagne ou de montagne. Il faut dire que <strong>le</strong> Marathon du Beaujolais fait partie des courses festives (la moitié des participants courent déguisés) et que l’animation est un de ses points forts. Il comprend en fait trois courses différentes : <strong>le</strong> marathon proprement dit, homologué à 42,195 km par la Fédération Française d’Athlétisme, un semi-marathon et une course de 12 km. Sa notoriété dépasse désormais <strong>le</strong>s frontières puisque ce sont une vingtaine de nationalités différentes qui seront représentées cette année, contre 14 l’année dernière. L’organisation, assurée par l’association des Beaujolais Runners, fonctionne sur un budget de 370 KE. Sur ce montant, 60 % provient du montant des inscriptions, 23 % des entreprises partenaires et 17 % de subventions. >>En trois ans, l’association Beaujolais Business Angels a investi dans six sociétés représentant une vingtaine d’emplois. “Sur <strong>le</strong>s six entreprises, cinq sont toujours vivantes”, souligne Claude Martin, son président, et ancien chef d’entreprise. “Notre capacité d’investissement par projet peut al<strong>le</strong>r jusqu’à 200 KE. Mais nous apportons aussi un soutien, et notre expérience d’entrepreneur”. L’association, qui compte une vingtaine de business angels, étudie 4 à 5 dossiers par mois. [ ils rachètent ] RHONE > VITICULTURE Signé Vignerons reprend <strong>le</strong> négociant Louis Tête Signé Vignerons, premier groupe coopératif beaujolais (80 000 hl), va reprendre <strong>le</strong> négociant historique du Beaujolais Louis Tête (Saint-Didier-sur-Beaujeu). La structure coopérative (20 ME de CA) et <strong>le</strong>s Vins Louis Tête (3,5 ME de CA ; 16 ha ; 2 M de cols) ont décidé de “regrouper <strong>le</strong>urs forces afin de renforcer la pertinence de <strong>le</strong>ur offre, de réduire <strong>le</strong>s coûts de production et de renforcer la qualité de <strong>le</strong>ur service client”. Le nouvel ensemb<strong>le</strong> formera <strong>le</strong> premier groupe de production de la région. Les Vins Louis Tête deviendront la marque dédiée au CHR tandis que Signé Vignerons sera développé en GMS afin de renforcer la part commercialisée en bouteil<strong>le</strong>s qui atteindra, avec Louis Tête, <strong>le</strong>s 4,8 M de cols. Un tiers du vin en bouteil<strong>le</strong>s est expédié à l’export (Etats-Unis, Ang<strong>le</strong>terre, Russie, Chine et Japon). Concernant l’activité “vrac”, <strong>le</strong> conseil d’administration de Signé Vignerons propose par ail<strong>le</strong>urs d’entrer de façon minoritaire dans <strong>le</strong> capital du négociant Georges Benon (25 ME de CA ; Blacé). HISTORIQUE. Signé Vignerons est né en 2010 de la fusion des caves coopératives de Quincié et Bully. En janvier 2012, une union avec la cave coopérative des Coteaux du Lyonnais, à Sain Bel (12 000 hl), puis avec <strong>le</strong>s Vignerons Foréziens (Trelins/Loire), a été créée sous <strong>le</strong> nom d’Union Signé Vignerons. Ce rapprochement a pour vocation de construire “une seu<strong>le</strong> entité commercia<strong>le</strong> présente sur tous <strong>le</strong>s marchés”. RHONE > MATERIEL MEDICAL Praticdose se renforce avec Cima Deux ans après avoir accueilli à son capital <strong>le</strong> fonds d’investissement britannique NBGI Private Equity, Praticdose (dir. : Régis Guitard ; Vil<strong>le</strong>franche-sur-Saône) a atteint son objectif de doub<strong>le</strong>r de tail<strong>le</strong>. Le fabricant de mobilier hospitalier vient en effet d’acquérir Cima (Pont-sous-Avranches/Manche), l’un de ses principaux concurrents. Le regroupement des deux sociétés, actuel<strong>le</strong>ment en cours, constituera <strong>le</strong> groupe Praticima, un ensemb<strong>le</strong> d’une centaine de salariés et d’environ 25 ME de CA. Il sera placé sous la direction de Régis Guitard. Selon NBGI Private Equity, Praticima sera “<strong>le</strong> <strong>le</strong>ader sur <strong>le</strong> marché des équipements modulaires destinés aux circuits du médicament et des soins au sein des établissements de santé”. FOCUS. Ayant travaillé chez Praticdose avant de créer Cima en 1994, <strong>le</strong>s deux dirigeants de la société de la Manche partent aujourd’hui en retraite. Le rapprochement de <strong>le</strong>ur société avec la caladoise permet au nouveau groupe d’optimiser sa couverture du territoire national et d’aborder l’international avec des gammes plus riches. Les deux sociétés, centrées à l’origine sur <strong>le</strong>s matériels de stockage et de distribution des médicaments, se sont en effet diversifiées et s’adressent à des clientè<strong>le</strong>s complémentaires. Praticdose, qui vendait ses produits aux maisons de retraite, commence à livrer <strong>le</strong>s établissements de courts séjours. Cima, qui commercialisait aussi des solutions de col<strong>le</strong>cte et distribution du linge… a développé des équipements d’assistance aux patients. RHONE > COSMETIQUE Cosmédiet-Biotechnie s’étoffe Après l’acquisition en 2006 de Bional France (Drôme), fabricant de compléments alimentaires, Cosmédiet- Biotechnie (dg : Olivier Mandon ; Anse) poursuit son développement par croissance externe avec <strong>le</strong> rachat de Biokosma (Lons-<strong>le</strong>-Saunier/Jura). <strong>Spécial</strong>isé dans <strong>le</strong>s cosmétiques et compléments alimentaires naturels, ce laboratoire, qui avait été placé en redressement judiciaire suite à des difficultés de transmission, est reparti (500 KE de CA prévu en 2012 ; 4 pers.) et vient renforcer l’activité de Cosmédiet. Leader en France sur <strong>le</strong> marché de la diététique biologique avec trois entités (BioKosma, Bional, Cosmédiet), la société d’Anse s’affiche parmi <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures performances du groupe belge Omega Pharma (La Jouvence de l’Abbé Soury, <strong>le</strong> charbon Belloc…) qui l’avait intégrée en 2002. Son CA atteindra cette année 12 ME (+ 6,2 %) avec 52 salariés. FOCUS. Créé à Anse en 1985, <strong>le</strong> Laboratoire Saint-Benoît est devenu LSBH puis Cosmédiet-Biotechnie en 2004. Si l’Elixir du Suédois (inventé par <strong>le</strong> D r Jonathan Samst) élaboré par <strong>le</strong>s moines bénédictins fait toujours partie des f<strong>le</strong>urons de la société (80 000 flacons vendus/an), tout comme <strong>le</strong> Baume du Tigre dont il a l’exclusivité, <strong>le</strong> catalogue s’est étoffé, avec un millier de références. 60 nouveaux produits sortent chaque année pour être acheminés, depuis son bâtiment de 4 000 m 2 , vers <strong>le</strong>s 4 000 points de distribution (magasins bio, parapharmacies…) auxquels s’ajoute depuis l’an passé un magasin d’usine en propre, à Anse. [ en bref… ] RHONE > DESIGN Realitem met de l’innovation dans la tradition Après une carrière d’ingénieur R&D dans l’industrie texti<strong>le</strong>, Frédéric Real crée en 2009 Realitem (Quinciéen-Beaujolais) avec <strong>le</strong> désir de “mê<strong>le</strong>r innovation et tradition”. En collaboration avec <strong>le</strong> designer Frédéric Bugnot, il lance en 2010 Elo, une gamme d’appareillage é<strong>le</strong>ctrique. Ses interrupteurs “moyen-haut de gamme” (prix moyen 45 E), sont fabriqués à base de matière nob<strong>le</strong> (frêne, céramique, verre, fonte d’aluminium) par des artisans français - souvent locaux - et assemblés par Realitem pour la partie é<strong>le</strong>ctrique (<strong>le</strong>s parties plastiques sont fabriquées dans la Plastic Val<strong>le</strong>y). Depuis juin, une partie de la gamme (80 références) est distribuée au BHV Rivoli à Paris. Realitem, qui ne vise pas la multiplication des points de vente mais “une éthique dans la distribution”, souhaite développer d’autres projets autour de la maison. [6] Bref Rhône-Alpes - Lettre hebdomadaire d’information économique - 17 octobre 2012
e n t r e p r i s e s Bref Rhône-Alpes - Lettre hebdomadaire d’information économique - 17 octobre 2012 [7]