30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Que si les écrits des Mèdes et des Perses, qui n'étaient que des<br />

écrits terrestres ont été inaltérables (Daniel 6:8), combien plus<br />

doit être inaltérable le décret du grand Dieu écrit dans le Ciel!<br />

Pilate pourra-t-il dire: «Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit» (Jean<br />

19:22). Ce qui est dire; mes écrits ne doivent pas subir<br />

d'altération, et Dieu ne pourra-t-il le dire aussi à plus forte<br />

raison? «Je connais, dit Salomon, que ce que Dieu fait, il le fera<br />

toujours; rien ne peut y être ajouté et rien ne peut en être<br />

retranché» (Ecclésiaste 3:14). «Mon conseil demeurera ferme et<br />

je ferai tout mon plaisir, j'ai dit cela et je veux que cela arrive, je<br />

me suis proposé cela et aussi je le ferai» (Ésaïe 46:10-11). Le<br />

soleil pourra plutôt être arrêté dans sa course, que Dieu empêché<br />

dans son œuvre ou dans sa volonté. La nature, les anges, les<br />

démons, les hommes, tout cela peut éprouver de la résistance, et<br />

ainsi être frustré de leur dessein; mais il n'en est pas ainsi avec<br />

Dieu: Car qui peut résister à sa volonté? Tous ces chariots<br />

d'occurrences et de dispensations humaines, sortent d'entre ces<br />

montagnes d'airain, l'inaltérable décret de Dieu (Zacharie 6:1); et<br />

s'il fallait accorder qu'une SEULE âme pût être effacée de ce livre<br />

de vie (celui-ci est écrit dans le Ciel), il serait donc possible que<br />

TOUTES fussent effacées de même; et par conséquent on pourra<br />

supposer que ce livre devienne vide, un papier inutile et gâté; et<br />

que Christ puisse devenir une tête sans corps.<br />

4. La Prédestination est immuable, car le décret concernant sa<br />

fin, renferme les moyens d'arriver à cette fin; et les lie ensemble<br />

d'une indissoluble chaîne qui ne peut être jamais brisée. Les<br />

prédestinés, appelés, justifiés, glorifiés, sont les mêmes (Romains<br />

8:30). Par conséquent, le dessein de Dieu concernant l'élection<br />

doit demeurer ferme (Romains 9:11). Dieu ne décrète pas la fin<br />

sans les moyens, ni les moyens sans la fin, mais l'un et l'autre<br />

ensemble. Comme le dessein de bâtir renferme la taille des<br />

39

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!