31.01.2014 Views

La puissance de la croix de Jésus-Christ.

Aucun, étant racheté par le sacrifice de Jésus, ne saurait prononcer ces mots solennels «la croix de Christ», sans que tout son cœur se porte de ce côté. Aussi voyons-nous l'apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens s'arrêter quelques moments sur cet important sujet. La parole de la croix, dit Paul, la prédication qui, du haut de ce bois infâme et béni, nous est faite, et sur notre profonde misère, et sur le renoncement incompréhensible de Dieu, cette parole de la croix, parole de malédiction contre le péché et parole de grâce en faveur des élus seuls, semble une folie incroyable, non pas à tout le monde, mais à ceux qui se perdent: car, pour ceux qui sont sauvé, c'est la puissance de Dieu, puissance qu'il a déployé envers ceux qu'il a prédestiné au salut avant la fondation du monde. Qui le savait mieux que Paul? Par la croix, il était passé de la mort à la vie. D'orgueilleux, devenu humble, et de persécuteur, persécuté, il avait trouvé la paix et la sainteté dans la croix de Jésus. Il avait aussi compris, par expérience, la prophétie que le Saint-Esprit met ici sous sa plume: «...la sagesse de ses sages périra, et l'intelligence de ses intelligents disparaîtra.» (Ésaïe 29:14). Lui même fut une fois un de ces sages et de ces intelligents, un de ces scribes et de ces disputeurs du siècle, dont Dieu avait brisé la vaine sagesse par la parole de la croix; car, par elle Dieu rend folle la sagesse de ce monde; c'est-à-dire que la sagesse de l'homme, toute sa philosophie n'est qu'aberration d'esprit, en comparaison de ce que le monde appelle folie dans l'Évangile et qui est la vraie sagesse. Bien plus, c'est par un effet de la sagesse adorable de Dieu que, les sages du monde, n'ayant pas connu Dieu par leur sagesse, il a voulu sauver les croyants au moyen de la prédication de la croix, toute folle et absurde qu'elle paraît à la vaine raison de l'homme.

Aucun, étant racheté par le sacrifice de Jésus, ne saurait prononcer ces mots solennels «la croix de Christ», sans que tout son cœur se porte de ce côté. Aussi voyons-nous l'apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens s'arrêter quelques moments sur cet important sujet. La parole de la croix, dit Paul, la prédication qui, du haut de ce bois infâme et béni, nous est faite, et sur notre profonde misère, et sur le renoncement incompréhensible de Dieu, cette parole de la croix, parole de malédiction contre le péché et parole de grâce en faveur des élus seuls, semble une folie incroyable, non pas à tout le monde, mais à ceux qui se perdent: car, pour ceux qui sont sauvé, c'est la puissance de Dieu, puissance qu'il a déployé envers ceux qu'il a prédestiné au salut avant la fondation du monde. Qui le savait mieux que Paul? Par la croix, il était passé de la mort à la vie. D'orgueilleux, devenu humble, et de persécuteur, persécuté, il avait trouvé la paix et la sainteté dans la croix de Jésus. Il avait aussi compris, par expérience, la prophétie que le Saint-Esprit met ici sous sa plume: «...la sagesse de ses sages périra, et l'intelligence de ses intelligents disparaîtra.» (Ésaïe 29:14). Lui même fut une fois un de ces sages et de ces intelligents, un de ces scribes et de ces disputeurs du siècle, dont Dieu avait brisé la vaine sagesse par la parole de la croix; car, par elle Dieu rend folle la sagesse de ce monde; c'est-à-dire que la sagesse de l'homme, toute sa philosophie n'est qu'aberration d'esprit, en comparaison de ce que le monde appelle folie dans l'Évangile et qui est la vraie sagesse. Bien plus, c'est par un effet de la sagesse adorable de Dieu que, les sages du monde, n'ayant pas connu Dieu par leur sagesse, il a voulu sauver les croyants au moyen de la prédication de la croix, toute folle et absurde qu'elle paraît à la vaine raison de l'homme.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CHAPITRE 1<br />

LA PRÉDICATION DE LA CROIX<br />

Aucun, étant racheté par le sacrifice <strong>de</strong> <strong>Jésus</strong>, ne saurait<br />

prononcer ces mots solennels «<strong>la</strong> <strong>croix</strong> <strong>de</strong> <strong>Christ</strong>», sans que tout<br />

son cœur se porte <strong>de</strong> ce côté. Aussi voyons-nous l'apôtre Paul<br />

dans sa première épître aux Corinthiens s'arrêter quelques<br />

moments sur cet important sujet. <strong>La</strong> parole <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>croix</strong>, dit Paul,<br />

<strong>la</strong> prédication qui, du haut <strong>de</strong> ce bois infâme et béni, nous est<br />

faite, et sur notre profon<strong>de</strong> misère, et sur le renoncement<br />

incompréhensible <strong>de</strong> Dieu, cette parole <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>croix</strong>, parole <strong>de</strong><br />

malédiction contre le péché et parole <strong>de</strong> grâce en faveur<br />

<strong>de</strong>s élus seuls, semble une folie incroyable, non pas à tout le<br />

mon<strong>de</strong>, mais à ceux qui se per<strong>de</strong>nt: car, pour ceux qui sont<br />

sauvé, c'est <strong>la</strong> <strong>puissance</strong> <strong>de</strong> Dieu, <strong>puissance</strong> qu'il a déployé<br />

envers ceux qu'il a pré<strong>de</strong>stiné au salut avant <strong>la</strong> fondation du<br />

mon<strong>de</strong>. Qui le savait mieux que Paul? Par <strong>la</strong> <strong>croix</strong>, il était passé<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> mort à <strong>la</strong> vie. D'orgueilleux, <strong>de</strong>venu humble, et <strong>de</strong><br />

persécuteur, persécuté, il avait trouvé <strong>la</strong> paix et <strong>la</strong> sainteté dans<br />

<strong>la</strong> <strong>croix</strong> <strong>de</strong> <strong>Jésus</strong>. Il avait aussi compris, par expérience, <strong>la</strong><br />

prophétie que le Saint-Esprit met ici sous sa plume: «...<strong>la</strong><br />

sagesse <strong>de</strong> ses sages périra, et l'intelligence <strong>de</strong> ses intelligents<br />

disparaîtra.» (Ésaïe 29:14). Lui même fut une fois un <strong>de</strong> ces<br />

sages et <strong>de</strong> ces intelligents, un <strong>de</strong> ces scribes et <strong>de</strong> ces<br />

disputeurs du siècle, dont Dieu avait brisé <strong>la</strong> vaine sagesse par <strong>la</strong><br />

parole <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>croix</strong>; car, par elle Dieu rend folle <strong>la</strong> sagesse <strong>de</strong> ce<br />

5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!