262 - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

dossier Services à la personne
Nouveau moteur
de croissance
19 Le XXI e siècle sera-t-il
celui des services à la personne ?
Amorcé dès les années 80,
le phénomène n’a cessé de
s’accentuer. La loi du 26 juillet
2005 a marqué un tournant
décisif et créé les conditions de
développement de ce secteur.
Le défi est majeur : des milliers
d’emplois sont en jeu. Mais le
pari n’est pas encore gagné.
8 cci en actions
Optimisation
des ressources
La CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin vient de scinder ses
deux services de l’Industrie et
de l’International, réunis en un
seul depuis sept ans.
commerce
28
Les Vitrines d’Europe
à Strasbourg
Les organisateurs du congrès
des Vitrines d’Europe ont choisi
Strasbourg pour le dynamisme de
son association de commerçants
« Les Vitrines de Strasbourg ».
38 formation
Le BTP, un secteur
dynamique
L’Observatoire des Métiers,
Compétences et Besoins de
Formation de la CCI dresse
un état des lieux du secteur
et dégage des pistes d’action.
N ° 2 6 2 • D É C E M B R E 2 0 0 7

E n t r e p r i s e s
À LA UNE
Max, Paul et Guy :
de père en fils, les
Heumann se sont
succédés à la tête de
l’entreprise familiale
de fabrication de
pains azymes. Depuis
2006, les femmes ont
repris le flambeau :
Simone Heumann
préside le directoire
et Isabelle Heumann-
Buchert assure la
direction générale de
l’entreprise.
>> Soultz-sous-Forêts
Pains azymes Heumann
Un siècle d’histoire
À
Soultz-sous-Forêts, la fabrication
du pain azyme pascal
est strictement contrôlée
par le Grand Rabbinat de
Strasbourg. S’y ajoute une
gamme de pains croustillants,
crackers, pains spéciaux
et biologiques certifiés Ecocert,
déclinée en plusieurs dizaines de
références, dans différentes formes,
grammages et saveurs, et diffusée
dans plus de 20 pays.
« Je suis passée par toutes les fonctions
de l’entreprise avant d’arriver à
mon poste actuel », raconte Isabelle
Heumann-Buchert, l’arrière-petitefille
du fondateur. Production, standard,
achat, qualité, autant d’étapes
qui lui ont servi à asseoir sa connaissance
des métiers de l’entreprise. À
la tête d’une équipe de 22 salariés,
elle délègue à ses collaborateurs,
responsables et autonomes, les
fonctions d’achat, de vente et de
production. Son mari Christian
vient d’intégrer l’entreprise, pour
en assurer la direction technique.
De la tradition
à la technologie
De la petite boulangerie née en
1907, Heumann est devenue une
entreprise leader sur le marché du
pain azyme. C’est son père qui a
eu l’idée, dans les années 70, de
sortir ce pain azyme « cacher »
de son contexte religieux. « Il
avait déjà une démarche d’anticipation
visionnaire », souligne Isabelle
succès L’entreprise Heumann est leader sur son marché
Heumann. Mono-produit décliné
en plusieurs dizaines de références,
de formes et de saveurs différentes,
les pains azymes, sans levain, sont
composés de farines de céréales et
d’eau ; s’y marient des nutriments
différents, offrant des goûts salés,
sucrés, épicés… De packagings
variés, mais toujours à la marque
Heumann, les pains azymes sont
diffusés dans plus de 20 pays.
Informatisation
et traçabilité
« Nous favorisons l’emploi local et
évitons la pollution liée aux transports
», ajoute Isabelle Heumann-
Buchert, qui ne travaille qu’avec
des fournisseurs situés dans un
rayon de 100 km. Et de souligner
la politique d’achat très stricte
de l’entreprise, liée à une démarche
bio : « nos produits sont 100 %
naturels ». Et d’ajouter : « nous avons
investi dans la haute technologie, afin
de réduire les stocks et garantir une
traçabilité instantanée ».
Des valeurs
à transmettre
Depuis qu’elle dirige l’entreprise,
Isabelle Heumann-Buchert s’attache
à nouer un dialogue constructif
avec le monde de l’éducation.
« Il est de notre devoir de parler de
nos métiers aux étudiants, nos collaborateurs
de demain. En leur expliquant
les fonctions d’un conducteur
de lignes, d’un responsable qualité,
d’un ingénieur, nous pouvons leur
donner envie de s’engager dans une
voie professionnelle ». Un modèle à
suivre !
• contact • 03 88 80 40 61
www.matsot.com
>> Formation
Comment former davantage
d’entrepreneurs en France ?
Combiner formation et entrepreneuriat,
tel est le sens du rapport remis par
Thomas Legrain, président de TL Conseil,
au Président du Sénat. En 57 pages, ce
texte vise à mettre en avant des mesures
concrètes et innovantes dans le domaine
de la formation susceptibles d’encourager
davantage d’étudiants et de jeunes
diplomés à entreprendre que ce soit à
travers la création ou la reprise d’entreprises,
mais également comme salarié
associé au capital d’une PME, voire
même comme entrepreneurs au sein
d’une grande entreprise.
• SITE • www.tlconseil.com
>> Développement durable
Mulliez, show room « Energies
renouvelables » à Souffelweyersheim
L’entreprise Mulliez Développement
partenaire ÉS spécialiste des Énergies
Renouvelables, vient d’ouvrir le plus grand
« Show room produits » de la région, à
Souffelweyersheim, au bord de l’autoroute.
Ce show room est ouvert aux
professionnels et aux particuliers. Les
produits proposés permettent d’économiser
jusqu’à 70 % de la facture énergétique
habituelle. L’entreprise Mulliez
Développement est à votre service pour
réaliser un diagnostic gratuit de votre
installation et vous conseiller sur la ou
les meilleures solutions adaptées à votre
habitation en rénovation ou dans du neuf.
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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

sommaire
1 entreprises à la une
Pains azymes Heumann
Un siècle d’histoire
13 TRAJECTOIRES
13 Atelier Kristofic
Des concepts d’architecture
d’intérieure innovants
13 Le Kobus, de la Petite France
à la rue des Tonneliers
14 La nouvelle banque,
CIC Est, aura son siège
à Strasbourg
16 Prévention santé, le réseau
mobilisé pour les TMS
18 JURIDIQUE
Apport d’un fonds de commerce
et abus de droit
22 industrie
22 Le nouveau challenge de
SANI : nettoyage, service,
aménagement paysager et
décoration
24 Commission Industrie
Les nouvelles orientations
25 commerce
25 Choc divin, une nouvelle
adresse gourmande
à Strasbourg
26 Zoom sur l’Alsace Centrale
Des consommateurs zappeurs
27 Zoom sur le Bas-Rhin
Culture, loisirs et sports
28 Les Vitrines d’Europe
en congrès
34 aéroport
Air France parie
sur les correspondances
36 tourisme
Comité Régional du Tourisme
À la reconquête de l’Allemagne…
et du monde
37 formation
37 Faites le point avec la CCI,
centre de bilans
de compétences
37 Les jeunes diplômés
Un vivier d’emplois qui a la cote
38 Le BTP
Un secteur dynamique
avec des défis à relever
>>
la cci
en actions
5 L’Édito
Rassembler ses forces et ses
compétences pour agir plus
vite et mieux : la mutualisation
des services des CCI
alsaciennes est désormais
opérationnelle.
40 créateurs
40 Project Management
International, spécialisé
en gestion de projets
41 Félix Salomon, « La formule
crêpe » le midi, « Le fromage
chaud » le soir
44 gastronomie
46 tic
Hôtel-restaurant Anthon
à Obersteinbach, une cuisine
simple et raffinée
46 La CCI s’étend…
sur Second Life
47 Second Life chez nos voisins
du Bade-Wurtemberg
48 eurêka
Le snowscoot « tout suspendu »
Innovant, unique et original
50 infos europe
Lobbies et Europe
Vers plus de transparence
51 Karlsruhe
La TechnologieRegion
Karlsruhe fête ses 20 ans
52 international
Team Alsace, tous en route
pour l’export
54 découvertes
56 temps forts
N°262 - décembre 2007
Le Point Économique est édité par la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin
10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 75 24 18
point-eco@strasbourg.cci.fr
Directeur général : Philippe Colson
Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur
communication
Rédactrice en chef : Françoise Herrmann
Journalistes : Florence Baader, Véronique Leblanc,
Éric Pilarczyk
Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine-Barusta
Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise
Fiorese, Muriel Ischia-Weber, Didier Kahn, Marc Liebrich,
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Sibieude
Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen)
Conception et réalisation : Citeasen
Photo couverture : © Fotolia, © Getty
Photo édito : Henri Parent
Photos intérieur : Christine Hansmann, sauf page 4 IHK
Karslruhe, page 6 EDF, page 7 © Chatin Jérôme/CNRS
Photothèque, page 13 Henri Parent, Kobus, page 19 ©
Fotolia, © Getty, page 20 © Getty, page 22 Sani, page 29,
page 30 © Fotolia, page 56 Mathieu Bertola/Musées de la
Ville de Strasbourg
Impression : EPPE
Tirage : 41 000 exemplaires
Publicité : Jocelyne Choukroun
Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

dossier
Les services
à la personne,
nouveau moteur
de croissance 19
Le XXI e siècle sera-t-il celui des services à
la personne ? Amorcé dès les années 80, le
phénomène n’a cessé de s’accentuer. La loi du
26 juillet 2005 a marqué un tournant décisif
et créé les conditions de développement de
ce secteur. Le défi est majeur : des milliers
d’emplois sont en jeu. Mais le pari n’est pas
encore gagné.
7 Science
et textiles
Les textiles du futur à l’aune de la
recherche et de ses applications
possibles. Tel était le thème de la
cinquième rencontre de la CCI et
de la science, au laboratoire de
physique et mécanique textiles.
8 AXE Fort :
la Mutualisation
Déterminée à encourager les entreprises
alsaciennes à exporter, la
CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
vient de scinder ses deux services
de l’Industrie et de l’International,
réunis en un seul depuis sept ans.
9 pour une route
plus sûre
C’est à l’issue du colloque organisé
sur la prévention des risques
routiers en entreprise que les Présidents
de la CCI et de la CMA ont
remis les trophées aux lauréats du
concours « Entreprise pour une
route plus sûre ».
dossier
Au défi
de l’e-entreprise 29
Mieux faire circuler l’information
et gagner en temps et en fiabilité.
C’est l’enjeu de l’application
des nouvelles technologies de
l’information à l’organisation
de l’entreprise du XXI e siècle.
Les outils sont là, sans doute
bientôt incontournables. Focus
sur une mutation aux dimensions
économiques certaines.

Pour la deuxième fois,
les CCI de Strasbourg
et de Karlsruhe
ont tenu assemblée
commune. Accueillis
à Strasbourg au
printemps 2006, les
élus de l’institution
allemande, l’IHK
Karlsruhe, ont
accueilli leurs
homologues
strasbourgeois
à leur tour le
23 octobre dernier.
Parmi les points
à l’ordre du jour,
les infrastructures
dans la région
métropolitaine du
Rhin supérieur, et
la proposition d’un
projet commun
d’incitation à
l’utilisation de la
langue du pays
voisin.
Réunion commune
avec la CCI de Karlsruhe
Les deux CCI ont confirmé
leur soutien à la candidature
de Strasbourg, capitale de
la culture 2013, « une grande
opportunité pour le développement
de leurs bonnes relations
transfrontalières », et se sont
attachées à un vaste débat sur le
développement des infrastructures
de transports dans la région
métropolitaine commune du Rhin
Supérieur. Il fut notamment question
de la Magistrale, projet d’axe
ferroviaire rapide traversant la
France, l’Allemagne, l’Autriche
et la Slovaquie entre Paris et
Bratislava. A longuement été abordée
la ligne à grande vitesse esteuropéenne
qui sera le tronçon le
plus rapide. Visiblement quelques
points d’achoppement ont été
relevés, empêchant la réalisation
d’un axe définitif. La CCI de
Karlsruhe et la CCI de Strasbourg
ont donc adopté une motion commune,
exigeant de la part des
pouvoirs publics un avancement
rapide et une intégration dans
le projet Stuttgart 21 et dans le
tracé ICE-Stuttgart-Ulm, la liaison
Strasbourg-Karlsruhe. « Une liaison
performante Ouest-Est de Paris à
Bratislava passe nécessairement
par Strasbourg et Karlsruhe pour
poursuivre sur Stuttgart, Munich et
Vienne ». Les deux CCI exigent la
réalisation prioritaire de la jonction
d’Appenweier et la réalisation du
tunnel de Rastatt.
Parler la langue
du voisin
Autre priorité à l’ordre du jour, à
laquelle les deux CCI consacrent
d’importantes actions de sensibilisation
: la promotion de la langue
du voisin. Objectif partagé : favoriser
le renforcement des offres linguistiques
pour toutes les catégories
d’âges et pour tous les groupes
professionnels. « Une promotion
il est vrai, qui ne peut aboutir que
sur la base du volontariat » a-t-on
Assemblée plénière de la CCI
Assemblée plénière conjointe de gauche à droite :
Philippe Colson, Jean-Louis Hoerlé, Bernd Bechtold,
Président ET Hans-Peter Mengele Directeur Général
DE L’IHK Karlsruhe
souligné. L’IHK de Karlsruhe et
la CCI de Strasbourg appellent à
l’élaboration d’un projet commun
permettant aux apprentis d’apprendre
la langue du voisin.
Vers un
développement
harmonieux des
commerces
Au cours de la rencontre a également
été évoquée l’instauration
d’une permanence de la CCI de
Strasbourg, à Karlsruhe, afin de
renforcer notre coopération et
notamment le conseil aux entreprises.
Enfin, Marc Weill, viceprésident
du Bureau de la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin, a
présenté l’observatoire francoallemand
du commerce de la
CCI, dont l’objectif est de mieux
appréhender, tant du côté français
que du côté allemand, la structure
de l’offre commerciale, les habitudes,
attentes et motivations des
consommateurs. « En disposant
d’un outil homogène de part et d’autre
de la frontière, il sera possible de définir
des zones de chalandise dépassant
le cadre national de chaque pays et
tenant compte de la totalité d’une
zone d’influence frontalière ». Le
but de la CCI est aussi d’aider les
collectivités à mieux gérer leurs
pôles commerciaux et permettre
une réflexion de développement
et adapter une partie de l’offre. À
terme, il sera possible de mettre
en œuvre des actions concrètes
et communiquer de façon ciblée
vers les différentes catégories de
consommateurs. L’enquête qualitative
devrait être achevée d’ici
la fin novembre, elle sera suivie
d’une enquête quantitative, finalisée
au printemps prochain.
L’IHK Karlsruhe a rejoint ce projet
d’Observatoire du commerce au
printemps 2007, concrétisé par un
dépôt en commun d’une demande
de financements Interreg.
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

L’ÉDITO
L’édito
CCI d’Alsace
Une mutualisation
désormais opérationnelle
Rassembler ses forces
et ses compétences
pour agir plus
vite et mieux : la
mutualisation
des services des
CCI alsaciennes
est désormais
opérationnelle.
Jean-louis hoerlé Président de la cci
de strasbourg et du bas-rhin
Clairement identifiés, les
schémas sectoriels destinés
à renforcer l’action des
CCI feront l’objet d’une
présentation détaillée lors
de notre prochaine assemblée
plénière. Ils concernent
l’environnement, le développement
durable et la performance
globale, l’innovation, la formation
professionnelle, la création,
reprise et cession d’entreprises,
le commerce, l’équipement et
l’aménagement du territoire ainsi
que l’International. L’export, l’un
des leviers de croissance économique
les plus prometteurs
pour l’Alsace, est piloté par notre
Chambre. Pour mener à bien cette
mission stratégiquement primordiale,
nous avons scindé la commission
Industrie - International
en deux commissions distinctes,
dotées des moyens nécessaires
pour une action efficace et exemplaire.
Je vous invite à découvrir
notre philosophie d’action en
lisant les deux interviews présentées
dans ce numéro : celle
de Régis Bello, à la tête de la
C o m m i s s i o n
i n d u s t r i e e t
p a r a i l l e u r s
Président de la
SAS De Dietrich,
un des fleurons
de notre économie
régionale
( p a g e 2 4 ) e t
Frédéric Szabo,
r é c e m m e n t
recruté, qui a
pris la tête de la
direction Export
(page 8). Définies
cet automne, les
grandes orientations
du programme
régional
Export 2008
s e r o n t m i s e s
en place dès le
début de l’année.
Ne pas perdre de
temps, agir de
manière cohérente
au niveau
de la région tout en s’inscrivant
dans la culture du moyen terme
autant que dans celle du résultat
immédiat, nous y sommes fermement
décidés car l’enjeu est de
taille. Investies des mêmes ambitions,
les chambres Sud Alsace
Mulhouse et Colmar Centre-
Alsace ont pris respectivement les
rênes des programmes Innovation
et Environnement.
Le portail
d’informations
AlsaÉco
Véritable outil d’intelligence économique,
le portail AlsaÉco a été
lancé officiellement le 9 novembre
dernier au cours de l’assemblée
plénière de la Chambre régionale
de commerce et d’industrie d’Alsace
(CRCIA) présidée par Jean-
Pierre Lavielle, vice-président
de la CCI Sud Alsace Mulhouse.
Ce site Internet valorise les informations
économiques produites
par les CCI et leurs partenaires.
Conçu pour une navigation intuitive
simple, il met en ligne gratuitement
des fichiers d’entreprises,
des annuaires de compétence,
d’organismes et d’institutions
régionales. C’est aussi un espace
informatif clair sur l’économie
alsacienne où l’échange d’informations
est possible. Un outil
indispensable à l’heure où les
nouvelles technologies de l’information
et de la communication
sont devenues incontournables
pour tout chef d’entreprise désireux
de s’inscrire dans une dynamique
de développement comme
l’expose notre dossier présenté
en page 29.
Comme vous le voyez, nous entamerons
l’année 2008 forts de
projets ambitieux, non seulement
en cours de réflexion ou d’élaboration
mais également opérationnels.
En cette période de vœux,
je ne peux qu’en formuler de
très vifs pour que tous ces axes
porteurs tiennent toutes leurs
promesses.
Puissions-nous ensemble contribuer
à construire un territoire fort
et attractif. Je vous souhaite à toutes
et à tous de passer d’excellentes
fêtes de fin d’année.
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

LA CCI EN ACTIONS
>> Visite des élus
Fessenheim,
30 ans de production d’électricité
Site important s’il en est, la centrale de Fessenheim a fait l’objet d’une visite
des élus de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Focus sur une installation
qui a fêté en 2007 trois décennies de production d’électricité sans émission de
gaz à effet de serre.
DÉCOUVERTE Les élus à l’entrée d’un site se préparant
aux expertises de 2009 et 2010 préalables à une
nouvelle décennie d’exploitation
La Centrale électrique de
Fessenheim est trentenaire
depuis cette année. C’est en
effet le 7 mars 1977 que la
première réaction en chaîne
appelée « Divergence » fut
activée dans l’unité de production
n°1 avant qu’une seconde ne
soit mise en place dans l’unité
n°2, le 27 juin suivant… La plus
ancienne des centrales du parc
français n’a cessé depuis d’intégrer
les dernières innovations
technologiques, ce qui la place
aujourd’hui au niveau de sécurité
des installations les plus récentes.
Elle peut ainsi se targuer de
deux certifications importantes :
la certification environnementale
internationale ISO 14001 obtenue
en 2003 et la certification
OHSAS 18001 pour la sécurité et
la santé au travail acquise en 2005.
Fessenheim étant d’ailleurs la
première des centrales françaises
(58 réacteurs) à se voir décerner
ce label. Conçue pour fonctionner
40 ans, Fessenheim a encore toute
une décennie d’activité devant
elle. Elle fournit actuellement
plus de 85 % des besoins en électricité
des Alsaciens, ce qui équivaut
à 12 milliards de kW/h chaque
année, soit l’équivalent de la
consommation en électricité d’un
million de foyers. Le tout sans
émission de gaz à effet de serre.
L’impact économique de ce site
est par ailleurs important pour la
région avec 2 000 emplois directs
et indirects générés et 7 M€ de
commandes passées directement
à des entreprises de l’Est de la
France en 2006 (soit un quart du
total des commandes).
À visiter
La Maison
des Énergies EDF
de Fessenheim
Les mercredi et dimanche de 14 h à 17 h.
Visites sur RDV pour les groupes, toute la
semaine. Visites gratuites.
• contact • 03 89 83 51 23
La Centrale
nucléaire, fruit
d’un partenariat
avec l’Allemagne
et la Suisse
La Centrale a été construite, est
entretenue et exploitée avec la participation
financière de la société de
production d’électricité allemande
EnBW (à hauteur de 17,5 %) et de
trois sociétés d’électricité suisses
(NOK-EOS-BKW) à hauteur de 15 %.
Les partenaires bénéficient d’un
pourcentage équivalent de la production
d’électricité.
• site • L’actualité du nucléaire
en ligne sur le site Internet d’EDF :
http://nucleaire.edf.fr
>> Jeunes ambassadeurs de Strasbourg et de l’Alsace
Promotion 2007-2008
Immersion en Alsace pour
98 étudiants venus de 52 pays
des cinq continents. Lancé le
8 octobre dernier par Adrien
Zeller, le programme « Jeunes
ambassadeurs de Strasbourg et
d’Alsace » se clôturera le 5 mai
2008 avec une cérémonie de
remise de diplômes qui se tiendra
à la CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin partenaire du programme
avec l’ADIRA, la Région
Alsace, l’association SMILE. Les
ont rejoints l’IECS – École de
Management de Strasbourg, l’Institut
d’Études Politiques, l’École
nationale d’Administration, l’Institut
des traducteurs-Interprètes
et de Relations Internationales,
l’INSA de Strasbourg. Ce programme
est également soutenu
par l’Union Internationale des
Alsaciens. Son principe : informer
de la manière la plus complète
possible des étudiants étrangers
en Master dans les grandes écoles
de Strasbourg et les mettre en
contact avec les acteurs du monde
économique, politique, scientifique
et culturel de la région qui
présenteront leur actualité. En
retour, les étudiants seront investis
d’une mission d’ambassadeur afin
de promouvoir Strasbourg et l’Alsace
dans leur pays d’origine. Ils
seront invités à présenter un projet
qui sera soumis à un jury. Les trois
sélectionnés bénéficieront d’un
soutien pour le réaliser.
contact
CCI
Didier Kahn
d.kahn@strasbourg.cci.fr
03 88 75 25 54
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

La CCI en actions
>> Rencontre avec les Élus de la CCI
La science au service des textiles innovants
Les textiles du futur à l’aune de la recherche et de ses applications possibles.
Tel était le thème de la cinquième rencontre de la CCI et de la science,
au laboratoire de physique et mécanique textiles, unité mixte de recherches
CNRS/Université de Haute Alsace à Mulhouse, le 18 octobre dernier.
INNOVATION Le laboratoire de Mulhouse annonce
des applications prometteuses
De nouvelles fibres plus résistantes,
plus douces, plus fines ; des
tissus intelligents, amaigrissants
et même capables de nous sauver
la vie… voilà ce que nous promettent
les textiles de demain. » L’invitation
transmise aux élus et ressortissants
industriels des CCI d’Alsace était
intriguante et c’est en nombre
qu’ils se sont rendus au laboratoire
de physique et mécanique textiles
de Mulhouse. Il s’agissait de la cinquième
rencontre des élus et des
chefs d’entreprise avec la science.
Mises en place par Jean Bouleau,
conseiller technique à la CCI de
Strasbourg et du Bas‐Rhin, ces
manifestations ont pour objectif
de sensibiliser le monde économique
à celui de la recherche. Une
démarche qui compte lorsque
l’on sait que l’innovation s’inscrit
comme un des sésames du développement
européen à l’heure de
la mondialisation.
Quatre techniques
prometteuses
C’est donc à Mulhouse, ville
concernée par trois pôles de compétitivité
: innovations thérapeutiques
(Alsace), véhicule du futur
(Alsace/Franche Comté) et fibres
naturelles grand est (Lorraine/
Alsace) que les participants ont
pu découvrir les derniers développements
de la recherche alsacienne
en la matière. Sont en effet
développées au laboratoire de
physique et mécanique textiles
à l’Université de Haute Alsace
- en collaboration avec l’École
nationale supérieure d’ingénieurs
Sud-Alsace - quatre techniques
particulièrement prometteuses
quant à leurs applications dans des
secteurs émergents. Il s’agit, d’une
part, d’un matériau composite à
comportement contrôlé (M3C) qui
apporte de nouvelles fonctions par
rapport aux matériaux existants.
Par commande électrique, il est
possible de maîtriser sa forme alors
qu’il peut se déformer de manière
autonome en réponse à un stimulus
extérieur. Les applications
possibles concernent les industries
à la recherche de matériaux performants
et adaptables : aéronautique,
spatial, nautisme, pales de turbines
d’éoliennes, drones etc. Les scientifiques
ont également présenté un
dispositif expérimental de filage de
nano fibres par voie électrostatique.
Les nano fibres de polymère ainsi
créées permettent d’envisager de
nombreux domaines d’applica-
tion : tissus techniques, filtration
ultra-fine, biomédical (traitement
des infections, membranes intercellulaire,
etc.), nano capteurs…
Troisième innovation présentée,
un prototype de valve cardiaque
réalisée à partir de matériau textile.
La structure textile présente en
effet des propriétés particulièrement
adaptées aux fonctions à
remplir par une valve : rigidité en
flexion très faible et résistance en
>> CCI
Le Club des mécènes
lance un appel aux
entreprises
Organisée en partenariat avec
la Fondation du Patrimoine,
la première réunion du club
des mécènes de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin s’est
tenue sur le thème du mécénat et
du patrimoine alsacien.
Devant la difficulté des institutions
et collectivités à préserver,
aujourd’hui, le patrimoine
de proximité, la CCI a souhaité
mettre en place un partenariat
fructueux entre la Fondation du
Patrimoine, les porteurs de projets
et les mécènes. Pour leur première
soirée d’information, l’objectif
était d’informer les entreprises
afin qu’elles puissent s’inscrire
dans une démarche de mécénat
destinée à sauvegarder et à valoriser
le patrimoine de notre région.
Des avantages
fiscaux
traction. La quatrième innovation
consiste en un appareil original de
mesure permettant de caractériser
finement le comportement lié au
frottement de surfaces textiles.
Sa finalité : la caractérisation du
toucher des étoffes, auquel les
consommateurs sont extrêmement
sensibles.
L’étoffe du monde de demain sera
décidément faite de textiles que
l’on n’imaginait pas hier.
• contacts •
Jean Bouleau, 06 71 20 01 91
jean.bouleau@wanadoo.fr
Laurence Schacher, laboratoire de
physique et mécanique textiles,
03 89 33 64 11
laurence.schacher@uha.fr
Au-delà des enjeux liés à la préservation
de la mémoire locale,
le mécénat présente de nombreux
intérêts pour les entrepreneurs.
Il permet, au-delà des
nombreux avantages fiscaux, d’accroître
la notoriété de l’entreprise,
de promouvoir son image auprès
des acteurs locaux et de fédérer ses
collaborateurs autour d’un projet
de développement à long terme.
D’autre part, la valorisation touristique
de nos monuments peut
avoir une retombée directe sur les
commerces et entreprises locales.
Ont été proposés lors de la conférence,
le projet de la maison des
jeunes de Niedersoultzbach qui
permet à cette petite commune
de préserver un espace de vie et
un lieu de rencontre, la rénovation
du fort de Mutzig et du monastère
de Rosheim, autre illustration
du patrimoine alsacien ainsi
que la bibliothèque de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin.
• contact • Fondation du Patrimoine,
délégation Alsace, 03 88 22 32 15
www.fondation-patrimoine.com
fondationpatrimoinedelegationalsace.
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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

LA CCI EN ACTIONS
>> CCI, Frédéric Szabo, nouveau directeur export
« La mutualisation est un axe fort »
Déterminée à encourager les entreprises alsaciennes à exporter, la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin vient de scinder ses deux services de l’Industrie et de
l’International, réunis en un seul depuis sept ans. Dans un objectif d’efficacité,
Patrick Schalck est en charge de la direction Industrie, alors que Frédéric
Szabo, recruté en septembre dernier, dirige l’équipe Export. Avec pour mission
complémentaire de piloter les actions export des trois CCI d’Alsace.
Frédéric Szabo,
en quelques
phases-clé
OPTIMISER La nouvelle fonction de Frédéric Szabo lui
permettra de revaloriser et d’optimiser les ressources
L’export, et plus particulièrement
celui des PME, reste un cheval
de bataille pour la CCI. À peine
recruté, Frédéric Szabo, directeur
Export a rencontré les
trois présidents de commissions
des CCI de Colmar, Mulhouse
et Strasbourg afin de définir une
méthodologie de travail. « Il s’agit
de prendre les bonnes décisions, à partir
des axes définis par les élus », souligne
le nouveau directeur. Lors de la
préparation du programme export,
il a pu apprécier les atouts des trois
CCI : « chacun est venu avec des propositions
qui ont débouché sur des décisions.
Une première réflexion a été menée pour
identifier les postes sur lesquels il s’agira
d’accentuer les efforts des trois CCI, en
matière de produits, de marchés, de secteurs
d’activité. Les Chambres disposent
de tous les ingrédients pour s’ancrer
dans une activité économique locale »,
observe Frédéric Szabo.
Et de relever le bon état d’esprit
de ses équipes : « ce sont des professionnels,
auxquels les défis ne font pas
peur », souligne Frédéric Szabo, qui
a toujours placé l’humain au cœur
du dispositif.
La place de l’humain :
au cœur du dispositif
Dans l’objectif de mutualiser les
compétences export des trois CCI
alsaciennes, « un axe fort », il a
démarré par une phase d’observation,
suivie de visites-terrain.
À l’écoute des élus des trois CCI
et avec les équipes en place, il
définira les grandes orientations du
programme régional export de 2008
ainsi qu’un plan stratégique à moyen
terme. Il s’agira notamment de
développer la présence alsacienne
sur un plus grand nombre de pays,
afin d’être plus en cohérence avec
le programme de développement
fixé par le Gouvernement et notamment
le Brésil, l’Inde, la Chine
et la Russie (BRIC). Un objectif
ambitieux, car jusqu’à présent les
entreprises se sont plutôt montrées
réservées, ciblant plus particulièrement
l’Europe. Finalité affichée par
les trois CCI : accroître le volume
des exportations, en travaillant de
concert avec l’ensemble des acteurs :
représentants du commerce extérieur,
Coface, World Trade Center,
organismes privés, associatifs et
publics. Un défi que Frédéric Szabo
entend bien réussir, fort de ses vingt
ans de pratique, tant à l’international
que dans le management.
Un parcours
international et
une réalité familiale
Né à Grenoble, d’un père vietnamohongrois
et d’une mère française,
Frédéric Szabo s’est trouvé rapidement
immergé dans le multiculturalisme.
A l’instar de ses frère
et sœur, respectivement expatriés
en Australie et au Canada, il s’est
longuement investi à l’étranger, à
commencer par Shanghai, où il a été
en poste à la mission économique
pendant trois ans. Pendant vingt
ans, ses missions, très différentes,
furent toujours liées à l’International.
Directeur des affaires internationales
à la CCI de Marseille
Provence puis de nouveau à l’étranger,
au Maroc, de 2003 à 2006, pour
le compte de la Banque Mondiale,
Frédéric Szabo a également participé
au rayonnement de la cité
phocéenne à travers le monde.
Figurent également sur son CV, de
nombreuses missions sur des pays
du pourtour du bassin méditerranéen,
qui font partie des pays cibles
des CCI alsaciennes.
contact
CCI
f.szabo@strasbourg.cci.fr
• Diplômé en commerce international,
en linguistique générale et en études
orientales, Frédéric Szabo a complété
son cursus par un master de langue
et civilisation chinoise à Shanghai.
Il est bilingue français-anglais, et
dispose d’un bon niveau en chinois,
italien, et parle un peu l’allemand.
• Sur son CV
- De 1986 à 1989
Mission Economique de Shanghai,
Responsable du secteur industriel
- De 1989 à 2003
CCI Marseille Provence, Directeur
des Affaires Internationales
- De 2003 à 2006
Responsable du programme de
développement du secteur privé,
pour le compte de la Banque
mondiale à Rabat - Maroc
- De 2006 à 2007
Responsable pour le rayonnement
international de l’ère métropolitaine
marseillaise
• Pourquoi a-t-il choisi cette fonction
? « Parce que je souhaitais revenir
à mon cœur de métier qui privilégiait
l’opérationnel. Mutualiser, rationaliser
et optimiser des ressources me sied
bien ».
• Pourquoi Strasbourg ?
« J’y ai passé une semaine l’année
dernière. Immédiatement séduit par
la ville et la région, je m’étais dit qu’il
devait faire bon y vivre. À l’époque je
n’avais pas connaissance de l’offre de
la CCI. Comme quoi, le hasard… ».
• Esprit famille et appétences
Marié, deux enfants, Frédéric
Szabo est âgé de 45 ans. Après un
« atterrissage en douceur » avec sa
famille, il envisage de se remettre
à ses passions : VTT et photographie
documentaire.
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

La CCI en actions
>> Concours « Entreprise pour une route plus sûre »
Trois trophées
et un prix d’encouragement
C’est à l’issue du colloque organisé sur la prévention des risques routiers en
entreprise, le 16 octobre dernier à la Maison de l’Entreprise de Schiltigheim,
que les Présidents de la CCI et de la CMA ont remis les trophées aux lauréats
du concours « Entreprise pour une route plus sûre ».
Les accidents liés au travail,
trajet ou mission, représentent
41 % des accidents
corporels constatés dans le
département. Et 32 % des
personnes tuées sur les routes
le sont lors de déplacements
professionnels (trajets domiciletravail
et déplacements de mission).
Face à l’importance de ce
risque et afin d’œuvrer en faveur
d’une réduction du nombre d’accidents,
a été organisé un colloque
sur la prévention des risques routiers
professionnels. Une rencontre
clôturée par les résultats du
concours « Entreprise pour une
route plus sûre ». Trois trophées
et un prix d’encouragement ont
été remis par le Président de
la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Strasbourg et du
Bas-Rhin, Jean-Louis Hoerlé et
par le Président de la section Bas-
Rhin de la Chambre de Métiers
d’Alsace, Jean-Louis Freyd, à des
entreprises ayant mis en place des
plans d’action de prévention du
risque routier. Le premier prix
>> Cahiers CCI
PREMIER PRIX Philippe Gaudron, membre associé de la
CCI, a mis en place un plan d’action
a été remis à Philippe Gaudron,
directeur général de Stracel, papetier
à Strasbourg, 300 salariés,
dont l’étude sur les déplacements
routiers de ses salariés a permis
l’élaboration d’un plan d’action
prenant en compte leurs besoins.
Le deuxième prix a été décerné
Un numéro entièrement consacré au « Massif des Vosges,
un projet partagé en faveur du développement économique »
à Aimé Wagner, directeur des
travaux de Dumez Anstett, filiale
de Vinci Construction France,
spécialisée dans la construction
et la réhabilitation de bâtiments
à Mundolsheim, 56 salariés. Cette
entreprise mène une politique de
prévention du risque routier exemplaire,
qui consiste à privilégier les
transports collectifs des salariés se
rendant sur les chantiers et à sécuriser
les véhicules. Le troisième
prix a été attribué à Arnaud Baïlo,
directeur des ressources humaines
de General Motors, spécialisé dans
la fabrication de transmissions
automatiques pour automobiles à
Strasbourg, 1 523 salariés. Dans le
cadre de sa démarche globale de
sécurité et de qualité, le site a mis
en place des actions en faveur de
la prévention du risque routier et
notamment une procédure « habilitation
conduite de véhicule ».
Enfin, un prix d’encouragement
a été remis à Patrick Fischer,
directeur général délégué de
l’entreprise Générale d’Installations
énergétiques, filiale du
Gaz de Strasbourg, spécialisée
dans la maintenance et l’exploitation
d’installations de chauffage
à Strasbourg, 41 salariés.
L’entreprise mène une politique
d’optimisation des déplacements,
en sectorisant ceux de
ses agents, grâce à des véhicules
récents, entretenus et équipés
d’un GPS.
• Pour en savoir plus •
Jérôme Vouland, coordinateur sécurité
routière à la DDE, 03 88 13 06 66
contact
CCI
Peggy Nauleau
03 88 75 25 28
L e s C a h i e r s d e l a C C I
N ° 1 1 / N O V E M B R E 2 0 0 7
En juin dernier, la CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin a engagé tout un programme
d’actions à destination du massif des
Vosges. Commerce, tourisme, industrie,
aménagement du territoire, transports,
c’est le développement économique
d’un territoire dans son ensemble qui est
appréhendé par ce projet qui croise ceux
plus large du Schéma Interrégional du
Massif des Vosges et la Convention interrégionale
pour le massif des Vosges. Une
première pour la CCI en ce qui concerne
ce type d’approche globale et géographiquement
focalisée. Avec la parution
de ce « Cahier », est mis en exergue le
dynamisme d’un massif où l’imagination
et l’innovation savent contrer les coups
portés à l’industrielle traditionnelle.
Nouveaux services, applications innovantes
des matériaux anciens que sont
le bois et le grès, tourisme insolite…
Autant de pistes à développer dans un
un territoire pour lequel les collectivités
s’engagent également.
contact
CCI
Tania Desfossez
03 88 75 24 67
Le massif des Vosges
Un projet partagé en faveur
du développement économique
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Contactez Jocelyne Choukroun
Tél. 06 20 46 00 85
j.choukroun@strasbourg.cci.fr

L a l e t t r e d e
N °13
Strasbourg Place Financière
Entreprises mécènes,
un engagement
citoyen
Le mécénat d’entreprise : un choix stratégique
Le mécénat présente de nombreuses opportunités
pour les entreprises : différenciation de la
concurrence, fédération des salariés en quête de
sens, fidélisation de clients à la recherche d’une
consommation plus responsable, incarnation des
valeurs propres à l’entreprise, ou valorisation de
la politique de responsabilité sociale. Le mécénat
devient alors un choix stratégique et l’expression
de la liberté d’entreprendre.
Cette évolution des mentalités a été accompagnée par
le législateur. En effet, depuis 2003, le mécénat des
entreprises ouvre droit à une réduction fiscale de 60 %
du montant du don, dans la limite de 5 % du CA HT.
Ces 15 dernières années ont connu une transformation
considérable et une forte progression du
mécénat des entreprises. En ayant presque doublé
depuis la fin des années 90, le budget des entreprises
consacré au mécénat représentait en 2005 un
milliard d’euros (chiffres Admical). Deux autres
tendances se dessinent : le mécénat n’est plus réservé
qu’aux seules grandes entreprises puisque
plus de la moitié d’entre elles sont des PME et
57 % des entreprises mécènes sont implantées en
région. Enfin, on constate de plus en plus que le
mécénat des entreprises s’inscrit dans la durée et
se démarque d’une décision conjoncturelle et du
don occasionnel.
Du côté des fondations d’entreprise
Preuve en est, la forte croissance des créations
de fondations d’entreprise : au nombre de huit en
2003, on en comptait 43 en 2006. Qu’il s’agisse
de fondations d’entreprise ou de fondations sous
égide créées par des entreprises, celles-ci se sont
multipliées sous une double impulsion, celle du
corpus législatif plus incitatif, mais aussi celle de la
société civile qui attend de l’entreprise qu’elle joue
un rôle plus large que celui d’agent économique.
La décision pour une entreprise de créer une
fondation ne se réduit pas aux seules incitations
fiscales. Elle se situe toujours au croisement d’une
sensibilité personnelle - celle du dirigeant - et de la
culture de l’entreprise.
La création d’une fondation bénéficie à la société
civile. Mais pas seulement. En retour, elle permet
à l’entreprise d’aborder des territoires qui ne sont
pas les siens, d’explorer d’autres milieux et de rapporter
au sein de l’entreprise des idées nouvelles
glanées au fil des expériences et des rencontres.
Elle est un moyen de créer de la proximité avec
différents corps de la société.
Quelques bonnes raisons de créer une fondation
Motiver les parties prenantes d’une entreprise autour
de son mécénat peut prendre différentes formes.
Tour Europe 20 place des Halles 67 000 STRASBOURG
Tél. 03 88 32 12 06 fax 03 88 32 12 37
e-mail info@strasbourg-place-financiere.com − www.strasbourg-place-financiere.com

L a l e t t r e d e
Strasbourg Place Financière N °13
STRASBOURG
PLACE FINANCIÈRE,
colloques
L’association a organisé ces
derniers mois, les manifestations
suivantes :
• lundi 17 septembre
déjeuner-débat avec le Consul
général de Pologne Piotr
Szymanovski
• lundi 15 octobre
déjeuner-débat avec François
Rosier sous-directeur à la FFSA
(Fédération Française
des Sociétés d’Assurance)
• mardi 20 novembre, colloque
sur « Les Fraudes Financières »
avec des représentants de
TRACFIN, de l’AMF, du
SRPJ, de l’Ordre régional des
Experts-Comptables d’Alsace, du
Barreau de Paris, de la délégation
régionale de la Fédération
Bancaire Française et le soutien
de la CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin
• jeudi 22 novembre, dîner-débat
en partenariat avec l’AFTE
(Association Française des
Trésoriers d’Entreprise) et
la participation de Jean-Paul
Betbeze, chef économiste et
directeur des études du Crédit
Agricole
• lundi 26 novembre, déjeunerdébat
avec Caroline Weber,
Directeur Général de Middlenext
Nos adhérents
nous informent
Les cabinets
PricewaterhouseCoopers (auteur
du Mémento Comptable - édition
F. Lefebvre), TLS et Landwell,
en partenariat avec la Fondation
IECS, Les Échos et la DFCG
organisent leur conférence
annuelle « Arrêté des Comptes »
sur l’essentiel de l’actualité
2007 sous forme de questions/
réponses et d’interviews-vidéo
d’institutionnels (CNC, Conseil
d’État, DLF), de représentants
d’entreprises et de personnalités
internationales (IASB,
Commission Européenne) jeudi
13 décembre 2007 de 14 h à
18 h 30 à l’IECS.
Il peut s’agir de rassembler les équipes autour d’un
projet commun, notamment quand elles sont éclatées
sur de nombreux sites, ou qu’il faut concilier
unicité de la marque et autonomie juridique des
exploitants.
L’objectif peut être aussi celui de s’intégrer localement
au tissu social. C’est le cas de nombreuses
entreprises, notamment internationales, qui éprouvent
le besoin de signifier leur intérêt pour la communauté
et leur implication dans ses problèmes.
Quand il s’agit de promouvoir un métier, un savoir
faire, c’est le mécénat de compétence qui vise alors
à attirer des jeunes, à les former. La promotion des
grandes écoles procède de cette démarche. Plusieurs
entreprises se regroupent dans une fondation
qui porte le nom de l’école et distribue des bourses
à des étudiants ou des chercheurs.
Depuis quelques années enfin, les fondations
s’inscrivent dans une perspective plus large de
développement durable étendue à l’ensemble des
activités de l’entreprise. Elles se situent à la croisée
des problématiques sociales, économiques et
environnementales, et privilégient l’intérêt général
avant l’intérêt particulier.
Pourquoi créer une fondation sous égide
L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE
Situation des carnets et des stocks de produits finis
Tendances régionales Alsace (DÉCEMBRE 2007)
(source: Banque de France Strasbourg)
65 Stocks Commandes
Les entreprises qui choisissent de créer une fondation
peuvent se placer sous l’égide de la Fondation
de France quand elles ont le souci de professionnaliser
leur démarche. La Fondation de France leur
apporte tous les services nécessaires à la création
et à la gestion.
Bien évidemment, services juridique et financier
existent dans l’entreprise, mais les faire intervenir
implique pour eux déperdition d’énergie et de coût
sur un domaine hors de leur champ d’activité.
Quel que soit leur objet, la Fondation de France est
à même de leur proposer des programmes d’action
qui leur évitent recherche, tri, sélection, suivi.
Enfin, la Fondation de France permet aux responsables
de la fondation créée par l’entreprise, de
s’impliquer dans des structures qui agissent quotidiennement
dans le « non lucratif », un état d’esprit
qui n’est pas celui de l’entreprise. Elle permet à
ces responsables de vivre plus facilement dans un
univers en quelque sorte bipolaire, celui de faire du
profit et celui de le distribuer.
Frédéric Merelle
Délégué régional
Lorraine Alsace
10 rue Sainte - Marguerite
67000 Strasbourg
03 88 22 78 68
www.fondationdefrance.org
45
25
5
-15
-35
J2006
F M A M J A S O N D J2007 F M A M J J A S O
Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

TRAJECTOIRES
13
dirigeants
Hervé Peyré,
Hôtel Hilton
Strasbourg
Diplômé de l’Institut de management
hôtelier international, Hervé
Peyré travaille pour la chaîne Hilton
depuis 1993. Après trois ans à Paris-
Suffren, il a exercé des fonctions de
direction en Égypte et en Écosse,
avant de revenir à Paris. En remplaçant
Dominique Dmytryszyn - parti
à Évian - à la direction générale de
l’hôtel Hilton-Strasbourg, il envisage
d’importants travaux de rénovation
en 2008, notamment dans les salons
et les lieux de restauration.
Robert Schneider,
Apec
Issu du comité paritaire régional réunissant
des représentants des principaux
syndicats, Robert Schneider,
64 ans, a été élu à la présidence de
l’Apec, l’association pour l’emploi des
cadres d’Alsace. Ancien secrétaire
général de la Fédération Régionale
des Travaux Publics d’Alsace, où il a
siégé pendant vingt-cinq ans, Robert
Schneider assume également les
fonctions d’administrateur titulaire
de l’Assedic Alsace et d’assesseur
au Tribunal du Contentieux de l’Incapacité,
en tant que représentant du
Medef. Parmi ses ambitions : mieux
faire connaître l’Apec, tant au niveau
des salariés en quête d’emploi que
des entreprises, par le biais notamment
de manifestations organisées
en région, en partenariat avec les
institutionnels.
>> Griesheim-près-Molsheim
Atelier Kristofic : des concepts
d’architecture d’intérieure innovants
Ar c h i t e c t e d ’ i n t é r i e u r,
Stéphanie Kristofic a exercé
ses talents pendant huit ans
dans le Haut‐Rhin et en
Allemagne avant de s’installer
à Griesheim-près-Molsheim,
en juillet 2007. Elle y a retapé
une maison de village, datant de
1890, pour y élire son domicile
et installer bureau et atelier. Ses
prestations sont vastes, partant
d’un concept général d’un projet
de restauration, avec la prise en
charge du design, les travaux de
gros œuvre et la décoration.
« À partir de l’existant, je crée des
espaces de vie où l’on se sent bien.
Lorsque j’ai trouvé l’idée, je me donne
les moyens de l’appliquer et j’assure le
suivi des travaux ». À la fois designer
et architecte, la jeune femme
réalise du sur-mesure, dessine
des objets ou crée l’événement.
« Je me porte garante de la qualité,
du prix et des délais », ajoute-t-elle.
D’où la sélection très rigoureuse
de ses partenaires du Bâtiment.
Parmi ses références, les Poêles
et cheminées Hase à Colmar, une
TALENTS L’architecte d’intérieur est aussi une artiste
entreprise pour laquelle elle a créé
un nouveau concept d’identification,
à partir de la mise en valeur
des espaces et en travaillant sur
la lumière, les couleurs, l’atmosphère.
« Je me suis focalisée sur la
relation de la personne avec le feu »,
précise Stéphanie Kristofic. Autre
exemple de création, le showroom
et les salles de formation
de l’entreprise Extenzo. À partir
d’une vieille grange sans eau ni
électricité, elle a réussi une mise
en valeur exceptionnelle de la
gamme de plafonds tendus de
l’entreprise et créé chaleur et
ambiance dans le lieu.
À ses moments perdus, la jeune
architecte déploie ses talents d’artiste
dans la peinture.
• contact • www.atelier-kristofic.com
06 22 31 34 21
>> Le kobus à strasbourg
De la Petite France à la rue des Tonneliers
Le saviez-vous ? Kobus est le
nom de famille de l’ami Fritz
dans le roman d’Erckmann-
Chatrian. C’est aussi celui du
restaurant installé depuis février
2007, rue des Tonneliers avec à
sa tête Éric Kuhn, jadis gérant de
« L’Ami Fritz » à la Petite France.
Changement dans la continuité
donc pour un restaurateur qui
convient qu’il s’agissait d’un pari.
« Il s’agissait de transposer le concept
tout en innovant. De garder la cuisine
traditionnelle tout en réinventant l’esprit
winstub. » Rue des Tonneliers,
l’espace est plus vaste, plus clair,
plus contemporain. Mais l’Alsace
sourit aux murs avec des photos
noir et blanc de Strasbourg,
des céramiques traditionnelles et
une marqueterie Spindler. Côté
carte, cinq entrées (7 €), cinq plats
(14 €), cinq desserts (5 €). Une cui-
PARI « Garder la cuisine traditionnelle en réinventant
l’esprit winstub »
sine française classique composée
exclusivement de produits frais
avec, survivance de la winstub,
du baeckeoffe tous les jours et de
la choucroute lors du marché de
Noël. Les vins sont d’Alsace pour
l’essentiel. Beaucoup sont proposés
au verre.
• contact • 03 88 32 59 71
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

14 TRAJECTOIRES
>> SNVB et CIAL officialisent leur union
La nouvelle banque,
CIC Est, aura son siège
à Strasbourg
En fusionnant d’ici la fin décembre, les deux
banques CIC Banque CIAL et CIC Banque SNVB
donnent naissance à une grande banque régionale
du Groupe CIC dans l’Est de la France. Son siège
se situera à Strasbourg-Wacken.
Depuis la privatisation du CIC
et de son acquisition par le
Crédit Mutuel, concomitante
à l’arrivée de Philippe
Vidal, PDG des deux banques,
SNVB (Société Nancéienne Varin
Bernier) et CIAL (Crédit Industriel
d’Alsace et de Lorraine), la fusion
est en marche. L’opération se
concrétise fin décembre. CIC
Est aura son siège à Strasbourg.
Un choix établi lié au statut de
capitale européenne mais qui ne
remet pas en cause son organisation
largement décentralisée des
responsabilités et des compétences
(95 % des décisions sont prises
dans les agences).
De tailles comparables, les deux
banques fonctionnaient déjà avec
des services communs de siège,
ce qui a permis d’améliorer leur
productivité. Au total, ce sont
>> Grande distribution
380 agences qui gèrent les comptes
de quelque 940 000 clients,
4 500 collaborateurs qui se répartissent
les différents marchés :
professionnels, entreprises et
particuliers. Acteur majeur dans
l’économie régionale, la nouvelle
banque mise sur la convergence
des savoir-faire des deux groupes
CIC-CIAL et CIC-SNVB pour
proposer des produits et services
encore plus performants. Présent
dans dix-huit départements, de
la Seine-et-Marne aux frontières
de l’Est, des Ardennes au Jura,
le CIC Est compte 20 000 entreprises,
120 000 professionnels
et 800 000 particuliers. Produit
net bancaire 2006 : 600 M€, pour
un résultat net avant impôt de
170 M€.
• contact • 03 88 37 61 79
Un nouveau centre commercial
à Marlenheim
Situé sur la RN4 et implanté
sur le giratoire desservant
la future contournante sud
de Marlenheim, le nouveau
centre commercial Ellipse
est accessible directement
à partir de la nouvelle
route de Kirchheim. Une
situation idéale pour un
site qui ambitionne de se
positionner comme leader
sur la zone de chalandise.
Le Cabinet J.C. Schmitt
a réalisé ce complexe
accueillant une surface spécialisée dans
l’alimentaire (Atac) de 3 500 m 2 (dont
2 500 de vente) ainsi que 16 cellules
commerciales ou d’activités de services
et une station service Atac. Un choix de
commerces pertinents et adaptés.
>> distinction
Médaille d’argent de la Fondation
du Mérite européen pour Roland Mack
C’est le 2 octobre dernier que le directeur
d’Europa-Park a reçu des mains de
Jacques Santer, ancien président de la
Commission européenne et président de
la Fondation du Mérite européen, une distinction
qui honore son engagement au
service de l’Europe. Près de 100 invités
ont assisté à cette cérémonie organisée
dans le nouvel hôtel 4* supérieur du parc,
le « Santa Isabel ». La Fondation du Mérite
européen a été créée en 1970 avec pour
devise « Vouloir l’Europe, connaître ses
problèmes et agir pour sa réalisation. »
>> Conférence Fairlead Management
Changer pour durer !
Pour le philosophe André Comte-Sponville,
invité de la conférence-débat organisée
par Fairlead Management Est au Palais
de la musique et des congrès, à la miseptembre,
nous vivons une époque formidable.
La mondialisation est un fait, de
même que l’instantanéité des échanges
qu’elle entraîne. Elle oblige à s’adapter et
c’est une chance. Un point de vue partagé
par Pierre Hugel, président de Würth
France, Yves Zehr, président du groupe
Coop Alsace, Fabrice Urban, président de
Quiri et Cie ainsi que Philippe Weiss, président
d’Alsace Entreprendre. Pour tous,
il vaut mieux anticiper le changement
>> Enquête Pouey International
Près de 82 % des PME-PMI alsaciennes
touchées par le stress
Réalisée auprès de 105 entreprises alsaciennes
des secteurs de l’industrie, du
commerce et des services, cette enquête
révèle que 81,9 % des dirigeants interrogés
considèrent que leur entreprise est
concernée par le stress, un chiffre égal
que le subir, Fairlead préconisant pour
sa part un « management de transition »
par le biais d’experts qui accompagnent
les entreprises dans la réflexion sur leur
devenir. André Comte-Sponville a pour sa
part souligné qu’il était frappé par le fait
que « les régions qui ont le moins peur
de la mondialisation et des changements
sont celles qui disposent d’une identité
régionale forte : la Bretagne, la Vendée
et… l’Alsace. » Un constat qui donne
envie d’aller de l’avant.
• contact •
Fairlead Management
Donatienne Coffy 01 70 08 60 02
>> Mobilité des commerciaux
et techniciens
Swingmobility a la solution
Si le siège de Swingmobility – éditeur de
solutions logicielles mobiles – est installé
en Alsace, au Parc Européen de l’Entreprise,
la société est présente en Ile de
France, dans le Grand Est, le Nord et en
région Rhône Alpes. Créée en 2003 par
Patrick Metzger avec le soutien d’investisseurs
alsaciens, Swingmobility est
devenue en quatre ans un acteur incontournable
dans les applications mobiles
principalement à destination de deux
catégories de population nomade : les
commerciaux et les techniciens. Chiffres :
14 personnes affectées à un portefeuille
de 130 clients représentant environ 1 500
utilisateurs. Et un CA d’1 M€ en 2006,
en progression de 110 % sur le premier
semestre 2007.
• site • www.swingmobility.com
à la moyenne nationale. Paradoxalement,
seuls 20,9 % d’entre eux déclarent avoir
mis en place une politique particulière
telle que l’amélioration du dialogue social
(contre 21,7 % au national).
• site • www.pouey-international.fr
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

Trajectoires
15
>> Publications
La statistique sans formule
mathématique
Écrit par Bernard Py, enseignant-chercheur
à la faculté d’économie appliquée
de l’université d’Aix-en-Provence et animateur
de séminaires « grand public », cet
ouvrage s’est fixé comme objectif ni plus
ni moins que de faire comprendre la statistique
à travers des exemples concrets.
Précieux pour les non-mathématiciens
>> Expertise comptable
In Extenso ouvre deux nouvelles
agences en Alsace
>> Désendettement des particuliers
Vegalis s’implante dans le Bas-Rhin
Réseau d’origine toulousaine, Vegalis
apporte aux banques des solutions en
matière de restructuration des crédits
pour les particuliers en difficulté et de
consolidation des dettes pour les professionnels
de la santé. Vegalis est désormais
interface directe de la quasi-totalité
des réseaux bancaires pour lesquels il
prend en charge les dossiers de désendettement.
En 2006, la société a ainsi
traité plus de 20 millions d’€ de crédits et
qui doivent lire ou écrire un document
à fort contenu quantitatif, comprendre
une enquête ou bien encore exercer leur
esprit critique sur des articles de journaux
ou des documents officiels !
Edition Pearson Education, 172 pages, 19 € TTC
La filière bois alsacienne de A à Z
De la forêt au papier, du bois aux fenêtres,
de l’artisanat à l’industrie, retrouvez toutes
les informations sur la filière bois alsacienne
dans l’édition 2007 de l’annuaire
de Fibois Alsace. Entreprises, essences
de bois régionales, informations sur les
travaux sylvicoles ; le transport du bois,
le bois énergie, les produits et techniques
de construction ou bien encore la fabrication
du papier, tout est présenté sous
forme de fiches extrêmement claires.
Distribué aux entreprises adhérentes à
l’interprofession, l’annuaire est consultable
librement sur le site Internet de
Fibois Alsace et sera aussi disponible sur
CD-Rom.
• site • www.fibois-alsace.com
>> Pour vos reportages
French co : une adresse et un site
Première structure du genre basée à
Strasbourg, French co articule ses activités
autour de deux axes : des travaux
de commandes (reportages, portraits,
créations visuelles, événements) et
des productions personnelles (expositions,
publications, éditions). French co
réunit 18 artistes et couvre les régions
du Grand-Est, de Rouen, de Paris et
de Biarritz. Les créateurs : Frédéric
Lichtenberger et Laurent Sauquet sont
basés à Strasbourg.
• site • www.frenchco.eu
In Extenso, membre de Deloitte et acteur
majeur de l’expertise comptable en France,
renforce son implantation alsacienne. Deux
nouveaux sites – Gundershoffen (7, rue de
la Gare) et Roeschwoog (7, rue de la gare) -
s’ajoutent en effet à Haguenau, Strasbourg,
Mulhouse, Sarrebourg et Wissembourg.
In Extenso Alsace compte désormais 11
associés et 130 collaborateurs qui accompagnent
près de 2 500 clients dans des
domaines allant de la prestation comptable,
à la gestion d’entreprise (établissement de
budgets, tableaux de bord), l’externalisation,
la gestion juridique, fiscale et sociale, l’évaluation
et l’aide à la transmission d’entreprise
et le statut du chef d’entreprise.
• site • www.inextenso.fr
vient de connaître une progression record
de 150 % sur un an. Clés de sa réussite :
l’efficacité de son pool analyse et une
grande proximité avec le terrain renforcée
par la mise en place récente de sept nouveaux
délégués régionaux parmi lesquels
François Vigneron à Strasbourg.
• contact •
François Vigneron
06 80 50 16 17
>> Communication
Mediareal : une nouvelle agence
de presse et relations publiques
Basée à Strasbourg, Mediareal est une
toute nouvelle agence spécialisée dans
les relations presse et les relations
publiques tant au niveau régional que
national et européen. Son but : accompagner
les PME alsaciennes dans leur
Nouvelle adresse pour l’agence V.O
Créée en 2000 à Strasbourg, l’agence de
conseil en communication V.O (comme
Voituriez et Obringer, du nom de ses fondateurs)
est installée depuis le 1 er octobre
au 1, rue Schimper à Strasbourg.
Nouveau look pour Millipore
Fournisseur de technologies et de services
à la recherche en biologie et à
l’industrie biopharmaceutique, Millipore
Corporation, est un des leaders de l’industrie
des sciences de la vie. Cette
société américaine, qui compte un siège
• contact •
03 88 61 82 40
www.agencevo.com
>> Partenariat
Decys et RVOLA s’associent
Decys Hot News annonce un partenariat
avec le studio de création graphique
RVOLA spécialisé dans le Web et l’édition.
Une synergie qui s’inscrit dans la
continuité de la stratégie de diversification
d’une société soucieuse de s’ouvrir
toujours plus vers la communication,
l’édition online et les nouveaux médias
numériques. Et qui se concrétise par
à Molsheim, a dévoilé sa nouvelle marque
et sa nouvelle identité visuelle. Un changement
de look qui signe le passage de
Millipore à une entreprise toujours plus
largement orientée vers les sciences de
la vie. Ses objectifs : fournir à ses clients
technologies pionnières et grande expertise.
Et une nouvelle devise, « Advancing
Life Science Together. Recherche.
Développement. Production. »
• site • www.millipore.com
>> Évolution
QuinCadres devient ProCadres
International
Les entreprises sont aujourd’hui confrontées
à une forte pénurie de cadres qui
découle d’un accroissement de leurs
besoins et de départs massifs en retraite.
Pour accompagner les entreprises face
à cette évolution, QuinCadres a décidé
d’intervenir désormais sur des profils de
cadres jeunes ou confirmés aussi bien
développement. Lancement de nouveau
produit, mutation de l’entreprise, manifestations
exceptionnelles telles que
« journées portes ouvertes » etc. Autant
de cas de figures où Mediareal peut vous
accompagner dans la définition de vos
besoins et la réalisation d’outils RP sur
mesure.
• site • www.mediareal.fr
que sur des profils de cadres seniors,
en opérant sur un marché plus large et
en privilégiant le développement de son
réseau de partenaires en Europe et dans
le monde.
• site • www.procadres.fr
le partage de bureaux communs pour
Decys et RVOLA, 4 rue de l’Artisanat à
Reichstett.
Une adresse de référence si vous souhaitez
examiner vos problématiques de veille,
de marketing ou de communication !
• site • www.decys.com
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

16 TRAJECTOIRES
>> Prévention santé
Le réseau mobilisé pour les TMS
Thème fédérateur de l’Agence européenne
pour la sécurité au travail, la
prévention des TMS (troubles musculo-squelettiques)
se traduit par une
forte mobilisation des professionnels
de la santé et notamment de la branche
« accidents du travail et maladies
professionnelles ».
« En constante augmentation, les TMS
représentent un coût important pour la
société. Au niveau régional, le coût de
ces troubles équivaut à une entreprise
de 2 000 salariés à
l’arrêt durant une
année », observait
récemment Jacques
Pachod, ingénieurconseil
régional à
la CRAM Alsace-
Moselle. Selon les
statistiques, quelque
2 640 salariés
seraient touchés
(officiellement
déclarés) et 2 540 entreprises
concernées. Face à une augmentation
de +5,5 % depuis 2003, la CRAM entend
bien poursuivre sa campagne de sensibilisation
et de prévention.
Un nouvel outil :
Cap TMS
Au-delà de l’information en ligne, un outil
d’évaluation a priori des TMS a été mis
au point par la CRAM. De l’évaluation du
risque TMS à l’organisation du travail, de
>> restauration
l’adéquation du mode opératoire à la définition
de la meilleure polyvalence, cet outil
d’évaluation constitue un véritable mode
d’emploi de la prévention du risque TMS.
De nombreuses entreprises se sont
déjà engagées dans des démarches de
prévention, comme HCL Maître Pierre,
fabricant de tartes flambées, où de nombreux
employés souffrant d’un syndrome
du canal carpien se sont manifestés.
Résultat : une nouvelle ligne de production
a été mise en place à la suite d’une
réflexion poussée sur l’ergonomie.
Autre exemple :
Steelcase n’a pas
lésiné en investissement-temps
pour intégrer dès
la conception des
meubles l’amélioration
ergonomique du
projet.
Il ne vous reste plus
qu’à vous poser les
bonnes questions :
l’activité du travail est-elle réalisée dans
de bonnes conditions ? Comment améliorer
vos situations pour éviter l’apparition
des TMS du membre supérieur et du dos ?
Si ces questions vous interpellent, prenez
date avec les spécialistes de la CRAM, qui
vous proposeront la formation adéquate
pour connaître et vous approprier l’outil
informatique dédié.
• contact • 03 88 14 33 72
Reynaud Prestige à Strasbourg
Le meilleur de la mer, en direct de Rungis,
six jours sur sept, c’est Reynaud Prestige,
qui vient de s’implanter à Strasbourg.
Une entité dédiée à la restauration, l’hôtellerie
haut de gamme et les traiteurs
du groupe Atantys. Poissons bruts ou
préparés, crustacés et coquillages arrivent
à Strasbourg en distribution fine par
ses propres camions.
• Pour en savoir plus •
www.laperleblanche.fr
>> Web Visio
La visioconférence sur Internet
Ce logiciel de visioconférence, simple et
fiable, utilise la technologie VoIP (Voice
over Protocol Internet) ou « voix par
Internet ». Vous parlez à vos interlocuteurs
comme si vous étiez au téléphone,
mais de façon beaucoup plus interactive,
grâce à votre connexion Internet. Depuis
votre PC, vous conversez avec un nombre
illimité de personnes, qu’ils se trouvent
dans la même ville ou à l’autre bout du
monde. Vous pouvez aussi les voir et leur
écrire en direct, tout en échangeant vos
documents. De quoi gagner du temps,
renforcer votre réactivité, économiser de
l’argent, éliminer le stress, etc.
• site • www.viseo.net
>> Anniversaires
Francis Schmitt cuisines fête
ses 60 ans de Foire européenne
C’est le 3 septembre 1947 que Lucien
Schmitt, artisan à Epfig, décida de se
faire connaître sur toute la région en
prenant son premier stand à la Foire
(devenue européenne) de Strasbourg.
Un succès grandissant d’année en
année. 60 ans ont passé, 60 ans de
fidélité à l’événement. Ni l’une ni l’autre
n’ont pris une ride.
• site • www.francis-schmitt.fr
Bouygues Telecom fête les cinq ans
d’Alsacia
En fêtant les cinq ans de son Centre
de Relation Clients Alsacia, Bouygues
Telecom réaffirme sa participation
active à la vie économique et sociale
de la région strasbourgeoise. Basé à
Illkirch-Graffenstaden, Alsacia dispose
de 180 collaborateurs issus du bassin
d’emploi local et exclusivement recrutés
en contrat à durée indéterminée. Ils
étaient 100 au moment de l’ouverture,
Les trois bougies du Cercle des DirCom
du Grand-Est
Né à l’automne 2004 sous l’impulsion
de Jean-Luc Kopp, PDG de l’agence
Eurostratège, le Cercle des Dircoms du
Grand Est affiche un bilan positif : de
90 membres à sa création, il est passé
à 180, des professionnels, directeurs
marketing ou communication issus
d’entreprises, d’institutions et de collectivités
locales d’Alsace, de Lorraine, de
Bourgogne, de Champagne-Ardenne et
de Franche-Comté. En trois ans, douze
rencontres thématiques et seize ateliers
>> Services
Une nouvelle crèche à Brumath
Projet pédagogique fort, attention à la
personnalité de l’enfant, temps aménagés,
ouverture toute l’année et repas
apporté de la maison. Autant d’éléments
parmi d’autres qui définissent le principe
de « crèche innovante » fondé par
Francine Schoch. Une première structure
existe à Neudorf depuis 1995 – 36, rue du
Fossé Riepberg – et une deuxième a été
ouverte à Brumath, au 16, rue du Général
De Gaulle. « L’atout fort, explique Francine
ce qui représente une augmentation
des effectifs de 80 % en cinq ans.
Plus de 55 % des collaborateurs ont
plus de trois ans d’ancienneté. À noter
que Bouygues Telecom recrute régulièrement
de nouveaux conseillers de
clientèle pour son site de Strasbourg en
fonction des besoins de ses clients.
• site • www.bouyguestelecom.fr
d’information dédiés aux récents concepts
et techniques émergents de la communication
et de la publicité ont été organisés.
Parmi les projets du Cercle : le soutien de
l’association « Médecins de l’imaginaire »,
une association qui vient en aide aux
enfants hospitalisés pour maladie grave,
et la création du Cercle des créatifs qui
associera les entreprises et les étudiants
talentueux des écoles d’art.
• contact • 03 88 15 52 52
Schoch, ce sont nos équipes professionnelles
très motivées avec 12 éducatrices
à Neudorf et sept à Brumath. » Et bien sûr
la passion pour les enfants qui sont tous
« de sacrées personnalités », selon le mot
d’une directrice comblée.
• contacts •
Neudorf : 03 88 44 13 66
Brumath : 03 88 51 70 36
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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Trajectoires
17
>> Enquête de l’Automobile Club Action+
Le budget de l’automobiliste en hausse
« Suivant les régions et compte tenu d’un
kilométrage moyen variable, le budget
de l’automobiliste varie avec au plus
bas la Lorraine (4 875 € de budget) et en
pôle position la région PACA (5 581 €) ».
Cette étude de l’Automobile Club Action+
relève par ailleurs une baisse générale du
pouvoir d’achat lié à l’usage automobile.
Exemple : la Clio essence de référence
voit son budget augmenter de 5,5 %,
alors que son kilométrage annuel est en
>> Équipements de l’image
IEC s’implante à Geispolsheim
Première société européenne de services
audiovisuels, IEC est le partenaire
privilégié des chaînes de télévision, studios
de productions, entreprises et collectivités.
Elle a inauguré en octobre dernier
de nouveaux locaux à Geispolsheim,
dans le Parc d’activités de la Porte Sud,
marquant ainsi la réussite d’une entreprise
alsacienne dans le secteur de la
haute technologie. Avec un CA de 1 290
M€ par an, IEC compte 16 agences en
France, neuf sites à l’international, plus
baisse sensible (-4,4 %). Constat affiché
par l’Automobile Club Action+ : le
coût élevé de l’automobile amène à en
ralentir le remplacement alors que les
préoccupations en matière de sécurité et
d’environnement devraient accélérer le
renouvellement du parc.
• site •
www.automobileclub.org/budget
de 10 000 clients et 50 000 produits
référencés à leur disposition. Son savoirfaire
va de la retransmission d’opérations
chirurgicales à la visio-conférence,
des projections en plein air aux concerts.
Il concerne tant les problèmes liés à la
muséographie que ceux concernant les
équipements de télévision, la traduction
simultanée, le vote électronique. Liste
tout sauf restrictive.
• site • www.iec.eu
>> Loisirs
Le parc Alsace Aventure s’exporte
en Europe
Plébiscité depuis sa création en 2001,
le Parc Alsace Aventure de Breitenbach
s’organise dorénavant en quatre univers
100 % nature : l’Air, les Arbres, la Terre
et les Saveurs. Avec, pour les amateurs
d’adrénaline, la Tour de l’Extrême qui
surplombe la vallée à 35 mètres. Pionnier
de l’« accro-branches », Breitenbach a
été suivi de huit parcs conçus selon ce
concept en Alsace. Un engouement qui a
poussé Dominique Bocquillon, le créateur
du site, à se lancer à la conquête de nouveaux
marchés européens. Deux parcs
ont vu le jour en Pologne, l’un à Slotystok
en 2006, l’autre à Wroclaw en juin 2007.
En septembre c’est celui de Ljubljana en
Slovénie qui a été inauguré. Des négociations
sont en cours avec la Lettonie,
la Lituanie, la Roumanie et la Chine.
Success Story dans les branches !
• site •
www.parc-alsace-aventure.com
>> Gestion
iNetsoft, la saisie d’inventaire à votre portée
Partenaire Editeur Microsoft et concepteur
d’applications informatiques, iNetsoft
lance le progiciel Traq360 Mobile
Inventory Control. Destiné à faciliter la
gestion d’inventaire, il est destiné aux
commerçants ainsi qu’aux magasins de
la distribution. Une solution simple qui
permet un gain de temps considérable,
l’élimination des risques d’erreur, la suppression
des étapes de ressaisies. Au final
une base de données fiables établie par
simple lecture des codes barre des articles
ou saisie de leur code sur le clavier
numérique. Une fois l’inventaire terminé,
les données peuvent être réimportées sur
le logiciel de gestion (format csv).
• site • www.inetsoft.fr
Annonceurs
cet espace
vous est réservé !
Contactez Jocelyne Choukroun
Tél. 06 20 46 00 85
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

18 Juridique
Apport d’un fonds de
commerce et abus de droit
Face à un montage juridique
permettant à une entreprise
d’échapper à un impôt, l’administration
fiscale peut demander
la requalification de l’opération
et la considérer comme
constitutive d’un abus de droit.
La cour de cassation considère
que tel est le cas lorsque l’apport
d’un fonds de commerce à une
société est suivi immédiatement
• Indice trimestriel du coût de la
construction Insee 2 e trimestre 2007 :
1435, soit une augmentation de
5,05 % sur un an
• Taux d’intérêt légal 2007 : 2,95 %
• Indice des prix à la consommation,
octobre 2007 : 116,62
• Taux principal de refinancement de la
BCE : 4 %
indices DÉCEMBRE 2007
de la cession des titres de la dite
société reçus en rémunération de
cet apport.
Nous attirons votre attention
sur les conséquences financières
d’une telle requalification : le
contribuable serait amené à payer
les intérêts de retard et l’impôt dû
majoré de 80 % !
Cass. Commerciale 20 mars 2007 n°05-20.599
• Taux de base bancaire (depuis le
15 octobre 2001) : 6,6 %
• SMIC à compter du 1 er juillet 2007 :
Taux horaire brut : 8,44 €
• Taux mensuel pour 151,67 heures :
1280,09 €
• Plafond mensuel Sécurité Sociale
2008 : 2773 €
Annonceurs
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Contactez Jocelyne Choukroun
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Arrhes et TVA
En cas de versement d’arrhes,
les cocontractants peuvent se
dédire. Chacune des parties
au contrat est donc libre de se
dégager de ses obligations contractuelles
mais cette faculté ne peut
s’exercer indéfiniment : c’est en
principe dans le contrat même qui
lie les parties que le délai est fixé.
La faculté de dédit a un caractère
onéreux.
En effet lorsque cette faculté est
exercée par l’acheteur, celui-ci
perd la somme versée d’avance,
lorsque par contre c’est le vendeur
qui renonce à livrer, il doit
rembourser le double de la somme
qu’il a reçue.
Selon la cour de justice européenne
dans un arrêt du 18 juillet
2007, la somme versée ne constitue
pas le paiement de la prestation
(il s’agissait en l’espèce
d’une prestation hôtelière) mais
une indemnisation du préjudice
subi en cas de non-réalisation des
obligations contractuelles et par là
même ne constitue pas une opération
soumise à TVA.
Arrêt de travail et heures
de sortie
Le gouvernement vient de modifier
les dispositions concernant
les heures de sortie du salarié
en cas d’arrêt maladie.
Rappelons que le salarié en arrêt
de travail a l’obligation de se
soumettre à des contrôles (contrevisite
médicale) sous peine de voir
son indemnisation supprimée par
la CPAM et le cas échéant, par son
employeur.
Cependant, le salarié peut, s’il
bénéficie d’heures de sortie, ne
pas être présent de façon constante
à son domicile.
Désormais le décret autorise
le médecin à choisir entre trois
options :
• interdire les sorties
• autoriser les sorties sauf de 9 h
à 11 h et de 14 h à 16 h (exception
faite des soins et examens
médicaux devant être réalisés au
cours de cette plage horaire)
• autoriser les sorties librement à
condition d’indiquer sur l’arrêt
de travail les éléments d’ordre
médical justifiant cette décision.
De telles règles vont sans doute
rendre le contrôle médical difficilement
réalisable dans le cas où
le praticien choisit d’indiquer sur
l’arrêt de travail « sortie libre », le
salarié étant dans son bon droit en
n’étant pas présent à son domicile
à toute heure de la journée.
Décret n°2007-1348 du 12 septembre 2007
Congés payés et maladie
professionnelle ou
accident du travail
La Cour de Cassation, par deux
arrêts en date du 29 septembre
2007, opère un revirement de
jurisprudence en décidant que
l’absence du salarié due à un accident
du travail ou à une maladie
professionnelle ne saurait priver le
salarié de ses congés. En effet, si le
salarié s’est trouvé dans l’impossibilité
de prendre ses congés payés
annuels prévus par le code du travail
ou par la convention collective,
en raison d’absences liées à une
maladie professionnelle ou à un
accident du travail, les congés payés
doivent être reportés après la date
de la reprise du travail. On peut se
demander si la Cour de Cassation
adoptera également cette position
pour un simple arrêt maladie ?
Cass. Sociale 27 septembre 2007 n° 05-42.293
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S e r v i c e s à l a p e r s o n n e
DOSSIER
19
Un nouveau moteur
de croissance
Le XXI e siècle sera-t-il celui des
services à la personne ? Amorcé dès
les années 80, le phénomène n’a
cessé de s’accentuer. La loi du 26
juillet 2005 a marqué un tournant
décisif et créé les conditions de
développement de ce secteur. Le défi est
majeur : des milliers d’emplois sont en jeu.
Mais le pari n’est pas encore gagné. >>
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

20
Dossier
Services à la personne
Sous l’effet conjugué d’évolutions
sociologiques et d’une politique
nationale ambitieuse, les services
à la personne, une branche
à fort potentiel économique,
ont le vent en poupe. Reste
à professionnaliser l’offre et
à impliquer davantage les
entreprises pour en faire un
secteur créateur d’emplois
qualifiés et pérennes…
Un dispositif gagnant-gagnant Des avantages pour l’entreprise et le salarié
utilisateur du cesu, ainsi que des possibilités de création d’emplois
Un outil de gestion
des ressources humai
Garde d’enfant, entretien
ménager, assistance informatique,
petit jardinage :
toutes choses qui peuvent
devenir un véritable cassetête,
notamment pour les
femmes actives qui gèrent la bonne
marche de la famille. D’où l’idée
des pouvoirs publics d’apporter
des solutions concrètes pour rendre
accessibles ces services qui
changent le quotidien. L’autre
avantage de l’émergence d’un
secteur économique des services à
la personne, c’est bien sûr de créer
de nombreux emplois non délocalisables.
« Après la mise en place
d’un plan de cohésion sociale, le gouvernement
a travaillé sur le développement
de ces services, rappelle Claude
Brignon, en charge de ce secteur
à la Direction Départementale
du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle. Cela
s’est concrétisé par la loi du 26 juillet
2005 - dite loi Borloo - et la création
de l’Agence nationale des services à la
personne. À la clé, un ensemble de mesures
d’accompagnement incitatives : une
réduction d’impôt pour les utilisateurs
de ces services, une TVA à taux réduit
pour les prestataires et une exonération
de charges patronales. »
Une démarche
attractive pour
les entreprises
Le processus est enclenché, mais
tout reste à faire. Car contrairement
à certains pays comme le Canada,
les États-Unis et la Grande-
Bretagne, seuls 3 % des salariés
français ont accès à ces services.
Une double exigence apparaît :
structurer l’offre de services totalement
disparate, historiquement
dominée par le monde associatif,
et mettre en place les instruments
nécessaires au développement
d’un véritable secteur économique.
Le Chèque Emploi Service
Universel (CESU) va changer la
donne. Son objectif : simplifier
au maximum les démarches. Il
regroupe sous son nom deux dispositifs
: le CESU bancaire délivré par
les banques et le CESU préfinancé.
Celui-ci, imaginé sur le modèle des
tickets restaurants, donne droit à
des avantages fiscaux ainsi qu’à
des exonérations de cotisations
patronales pour l’utilisateur, son
cofinanceur ou la structure agréée
(voir encadré). Il ne donne pas lieu
au paiement de charges salariales,
pas plus qu’il n’est déclarable
au titre de l’impôt sur le revenu.
Pour les employeurs du secteur
privé, l’abondement du Chèque
Emploi Service Universel est une
démarche attractive pour deux
raisons majeures. D’une part, les
aides versées par l’employeur ne
sont pas soumises aux cotisations
patronales, dans la limite d’un
plafond annuel de 1 830 euros par
salarié. Ces aides peuvent être
versées directement ou sous forme
de CESU préfinancé. D’autre part,
les entreprises bénéficient d’un
crédit d’impôt sur les bénéfices
équivalent à 25 % des sommes
versées. Celles-ci sont plafonnées
à 500 000 euros par exercice.
« Au-delà de ces avantages fiscaux, les
entreprises peuvent y trouver d’autres
intérêts, ajoute Michel Moser, membre
titulaire et président du comité
de pilotage mis en place par la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin.
Des résultats
significatifs
dans le Bas-Rhin
Le CESU préfinancé constitue un
outil innovant de gestion des ressources
humaines. Il permet d’attirer
et de fidéliser les collaborateurs, de
bâtir une image d’employeur citoyen,
de diminuer le stress et l’absentéisme
et d’augmenter l’efficacité au travail.
» Dans le département, les
résultats sont déjà significatifs :
plus de 170 organismes agréés
fin 2007, soit une progression de
46 % par rapport à 2006, plus de
230 emplois créés équivalents
temps plein et une moyenne de
vingt projets par mois depuis
le lancement de la loi Borloo
en juillet 2005. Reste que les
structures créées sont souvent
de petite taille et économiquement
fragiles. La demande est
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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Dossier
Services à la personne
21
Sur le modèle des tickets restaurants
Le CESU préfinancé a
été conçu sur le modèle
des chèques repas. Il est
financé pour partie par
l’utilisateur et pour partie
par un organisme cofinanceur
: employeur, comité
d’entreprise, mutuelle, collectivité
locale ou territoriale.
L’organisme cofinanceur
remet à l’utilisateur un carnet
de titres sur lesquels figure
leur valeur faciale. Ces titres
peuvent être utilisés soit
pour rémunérer un employé
à domicile, soit pour régler les
prestations fournies par une
structure spécialisée agréée.
La modalité de déclaration
URSSAF est prise en charge
par la structure spécialisée
à laquelle l’utilisateur fait
appel.
Le saviez-vous ?
• 12,3 milliards d’euros de chiffre
d’affaires pour le secteur des
services à la personne en France
• 1,76 million de salariés
• 11000 prestataires de services à
la personne
• 33000 créations d’emplois en
2006, soit 20 % des emplois
créés en France (Source : Agence
Nationale des services à la
personne)
• 95 M€ de pouvoir d’achat
distribués en CESU préfinancés de
janvier à juillet 2007
nes
croissante. Or, pour y répondre,
les opérateurs doivent pouvoir
recruter des salariés compétents
et motivés. La formation et la
compétence des salariés intervenant
à domicile sont aujourd’hui
les clés de voûte de l’évolution
des services à la personne. « Il
apparaît tout aussi important de
structurer l’offre, insiste Caude
Brignon, de faciliter son accès, sa
lisibilité, sa qualité et son adaptation
aux besoins réels de la population.
Nous menons à ce sujet une réflexion
avec la CCI. L’idée est de créer des
plates-formes multiservices sur un
territoire commun et d’inciter les
entreprises à mutualiser les achats de
services. Un projet-pilote est à l’étude
dans ce sens dans le Kochersberg et
l’Ackerland. » Un nouveau pas
sur la voie du développement
des services à la personne dans le
Bas‐Rhin.
contact
CCI
Josée Cailler
03 88 75 25 14
>> Témoignages
Bérengère Tangre Fondatrice de Simpli’city à Durningen
« La demande est très forte »
Simpli’city est le prolongement de
mon activité d’enseignante. J’ai
souhaité notamment mettre à
profit mon expérience des cours
particuliers à domicile pour développer
une offre de prestations multiservices.
Ici, dans le Kochersberg, la demande
est très forte, en particulier pour les
travaux ménagers. Pour consolider
notre développement, nous devons nous
entourer de personnels compétents. La
professionalisation de nos services est
en effet une exigence majeure. Autre
difficulté : la mobilité de nos collaborateurs.
Nous exerçons en effet un métier
de proximité qui nous oblige à mailler
le territoire. Et notre objectif est de couvrir
à la fois le milieu rural et les zones
urbaines sur toute l’Alsace. »
Joël Chaulet Créateur d’A2Micile à Strasbourg
« Nous sommes en recrutement permanent »
Le secteur est en pleine croissance,
dopé par la création du
CESU préfinancé qui élargit
le champ des utilisateurs des
services à la personne. L’attente
est forte, en particulier chez les
cadres séduits par le dispositif
d’incitation fiscale. Le marché est
prometteur, le gisement d’emplois
existe, c’est indéniable. Mais nous
nous heurtons à plusieurs freins.
D’abord le niveau des charges et
la complexité de la gestion sociale.
La difficulté, c’est aussi de recruter
du personnel qualifié. Beaucoup
d’intervenants viennent au métier
d’aide ménagère par défaut alors
que nous appliquons des critères de
recrutement exigeants pour offrir
des prestations de qualité. Nous
sommes en recrutement permanent
pour répondre à la demande qui
croît sans cesse. »
F i n d e d o s s i e r
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

22 INDUSTRIE
>> Développement durable et performance globale
Le nouveau challenge de SANI :
nettoyage, service, aménagement
paysager et décoration
Entreprise familiale créée en 1973 par le pasteur Georges Durrenberger
pour aider des jeunes en difficultés, SANI a forgé son identité sur ces
valeurs fondamentales, devenues un socle de référence pour ses salariés.
Avec l’arrivée de son fils, Jean Durrenberger, Sani a pris un nouvel envol,
ne cessant de progresser pour devenir une PME leader dans son secteur
professionnel, le nettoyage. Donnant priorité à l’emploi, elle a diversifié ses
activités dans des filières différentes comme la décoration florale, les espaces
verts, la décoration intérieure, etc.
SANI est l’une des premières
PME françaises à obtenir
une double reconnaissance :
la certification Qualité Iso
9001 et la qualification
Qualipropre. Spécialisée
dans l’entretien et le nettoyage
de tous types de surfaces, l’entreprise
née à Bischheim propose
aujourd’hui de nouveaux services
associés, comme la petite maintenance,
l’électricité, la gestion des
déchets, mais aussi de la décoration
et, ce qui fut l’objet d’une opération
de communication en octobre
dernier, la propreté scientifique.
À Mundolsheim, où l’entreprise
s’est installée en 1999, se trouvent
le siège de la société, un plateau
technique dédié et une véritable
salle blanche destinée à la formation
de son personnel. Le but : recentrer
Ultra propreté Le personnel est formé
dans une « salle blanche » inaugurée en
octobre dernier
dans ses propres locaux la phase de
préparation et ainsi limiter le temps
d’intervention chez les clients. Coût
de l’investissement
: 142 000 €.
À noter que
SANI est une des
sept entreprises
pilotes du programme
Alsace
Excellence (voir
p.24), initié et
orchestré par les
CCI d’Alsace.
En l’espace de
34 ans, Sani est
devenue une
PME moderne,
dynamique et
innovante, qui
compte près de
300 salariés, dont
une soixantaine à temps plein et
84 % de femmes qui interviennent
dans plus de 300 entreprises.
En se diversifiant,
Sani crée des emplois
Au total, Sani intervient sur près de
380 sites, dont la majorité sur le Bas-
Rhin. Reconnue comme un modèle
en matière de gestion des ressources
humaines, SANI pratique une politique
intensive de formation. Grâce
à la diversification de ses activités
et la création de nouvelles filières,
voire des filiales, elle contribue à
créer des emplois durables. Son
offre de services se compose en
effet de six pôles de compétences :
la propreté, le service, l’espace vert,
la déco florale, la déco peinture et
la propreté scientifique. Parmi ses
clients : Lilly, Millipore, la Caisse
d’Épargne, les Transports Feidt.
L’objectif de Jean Durrenberger :
« aller plus loin encore dans notre engagement,
tout en préservant l’environnement
». SANI, un bel exemple pour
tous ceux qui veulent s’inscrire dans
une politique de développement
durable et appliquer le concept de
la performance globale.
• contact • 03 90 22 60 40
www.sani.fr
>> Développement
T.I.R Technologies, des résultats
à la hausse
Basé à Kilstett, T.I.R Technologies est l’un
des principaux concepteurs et fabricants
de stores extérieurs de l’hexagone. Il affiche
un bilan 2006 positif marqué par une
orientation à la hausse de son activité et
ambitionne, pour 2007, une progression
de son CA de 43 %, soit 15 M€. De nombreux
investissements, l’élargissement du
site de plus de 2 000 m 2 , la diversification
de ses gammes et la constante garantie
de qualité de produits et de livraison sont
les éléments-clés de cette entreprise en
pleine ascension.
• site • www.stores-marquises.fr
>> Bloc béton et développement durable
Préfarhin certifiée FDES
17 usines Blocalians, spécialisées dans
le bloc béton, sont désormais titulaires
de la certification NF DFDES « blocs de
granulats courants et légers ». Les FDES
sont aujourd’hui les seuls outils pertinents
d’information sur les caractéristiques
environnementales et sanitaires des
produits de construction avec comme
principaux indicateurs, la consommation
de ressources, la production de déchets,
la pollution de l’air et de l’eau… Une
démarche essentielle à l’heure où sept
maisons sur dix sont construites avec
cette solution de maçonnerie. À noter : la
présence d’une entreprise du Bas-Rhin
dans les usines certifiées : Préfarhin à
Achenheim.
• contact •
Préfarhin : 03 87 17 36 46
www.blocalians.fr
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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24 INDUSTRIE
>> Commission Industrie
Les nouvelles orientations
Notre objectif est de répondre
aux besoins des industries,
particulièrement des PME-
PMI, moins armées que les
grands groupes », déclare
Régis Bello, Président de
la SAS De Dietrich. Pour ce faire,
quatre grands axes ont été définis
: le développement industriel,
l’innovation et le transfert de
technologies, l’environnement et
le développement durable ainsi
que les Salons.
Le développement
industriel
Elle-même définie en quatre sous
axes, cette orientation veut aider
les entreprises à définir leurs
objectifs de développement. « En
les incitant, premièrement, à s’intégrer
à des filières, comme celle du
grès, des NTIC avec Rhenatic, des
arts graphiques… précise Régis
Bello, en favorisant toutes les actions
collectives et les mises en réseau plus
informelles, en organisant des actions
ponctuelles telles qu’une information
Rencontre avec Régis Bello, Président de la
Commission Industrie de la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin réactivée de manière autonome
après avoir été pendant sept ans jumelée à
l’International. Une politique en quatre axes
basée sur la proximité avec les PME.
sur le programme ITER qui peut
avoir des retombées importantes
sur tous les secteurs de l’industrie
et enfin, en ce qui nous concerne
Commission Industrie, en établissant
des partenariats avec les branches
professionnelles telles que l’ACAMAS
pour la métallurgie, l’ARIA pour
l’alimentaire, PERFOEST pour les
équipementiers automobiles… Une
démarche essentielle si l’on veut être à
l’écoute des entreprises. »
L’innovation
et le transfert
des technologies
« Il faut aider les PME à accéder à
l’innovation, les rapprocher des laboratoires
de recherche publics ou privés,
précise Régis Bello. Beaucoup
d’actions de la CCI vont d’ailleurs
déjà dans ce sens : rencontres avec la
science, avec le CRITT, échanges avec
les Business Angels… Il faut aussi
les inciter à développer la recherche
en leur sein, en les informant sur des
outils tels que l’Euro Info Centre et
les Centres relais innovation. »
Le développement
durable et la
performance globale
Les CCI alsaciennes disposent
d’une expérience certaine en
matière d’audit, de diagnostic et
Régis Bello tient à le souligner en
pointant un programme collectif
tel qu’Actena qui pousse à la certification
en matière de Qualité
Sécurité Environnement. « En élargissant
cette dynamique on aboutit
à celle de développement durable et
performance globale qui correspondent
au programme « Alsace Excellence »
dont les trophées seront remis en 2008. »
Autre point enfin, le lobbying mené
auprès des autorités pour obtenir
la mise en place des mécanismes
d’aide aux entreprises performantes
en la matière. « La Région Alsace est
d’ailleurs en pointe dans ce domaine »,
souligne Régis Bello.
Les Salons
Ceux-ci sont importants, selon
Régis Bello qui évoque le Salon
FistExpo, organisé par la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin,
« Celui-ci a été bien repositionné
en s’élargissant de la notion de
sous-traitance à celle de forum
des Industries, des Services et des
Technologies » souligne-t-il, en
rappelant également les participations
collectives à des
salons tels que Midest, Pollutec,
Interpart… Le but : « Aider nos
PME à développer leur business ».
Une mutualisation
Pour Régis Bello, « il est essentiel de
savoir qui fait quoi, de se répartir les
tâches entre les différentes CCI - celle
de Colmar Centre Alsace « pilote »
ainsi l’aspect environnement, développement
durable et performance
globale, celle de Mulhouse Sud Alsace
la démarche innovation - et de veiller
à la connexion entre chacune. Sans
oublier les autres acteurs tels que la
DRIRE, l’Agence pour l’innovation,
les laboratoires publics avec Conectus
ou bien encore un partenaire financier
comme OSEO. Il faut éviter les
redondances, conclut-il et mettre
en place des actions sur le moyen
terme ». L’atout des CCI est leur
proximité avec le tissu des PME-
PMI. « L’action globale doit être
déterminée au niveau régional qui
est le plus pertinent à l’heure actuelle,
surtout pour une petite région comme
l’Alsace. Mais pour faire remonter
l’information, les antennes sont
essentielles ».
>> Nouveau
Guide Alsace Excellence
Se rapprocher de ses actionnaires,
mobiliser ses salariés
autour d’un projet d’entreprise,
anticiper les souhaits
de ses clients, faire de l’environnement
un facteur de compétitivité,
coopérer étroitement avec ses
fournisseurs, etc. Autant d’objectifs
au cœur de la démarche
« Alsace Excellence » qui ont
pour dénominateur commun la
compréhension et la prise
en compte des attentes des
parties prenantes de l’entreprise.
Le guide « Alsace
Excellence » présente le
contenu de ce programme,
son dispositif d’accompagnement
et ses parrains,
par le biais, notamment,
de témoignages issus
du monde des PME.
Il expose les
actions qui
peuvent être
engagées pour
améliorer la
p e r f o r m a n c e
économique en
tenant compte
de la cohésion
et de la sécurité
des hommes, les
salariés mais aussi la collectivité.
Une stratégie qui inclut le respect
de l’environnement. Le guide est
disponible auprès de la direction
Industrie de la CCI.
contact
CCI
Alban Petit
03 88 76 42 06
a.petit@strasbourg.cci.fr
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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COMMERCE
25
>> Choc Divin
Une nouvelle adresse gourmande
à Strasbourg
Basé sur une harmonie entre le vin et le chocolat,
le concept créé par Déborah Dahlet, a été distingué
par le Prix « Cré’Acc2007 » dans la catégorie
création au féminin en septembre dernier.
Quasiment à la date de l’ouverture de sa boutique.
Mis en scène avec élégance
dans un décor
rouge et noir, murs
blancs, les chocolats et
les vins de la Boutique
Choc Divin sont issus
de trois chocolatiers triés sur
le volet et offrant une variété
d’arômes : la maison Genaveh
(Luxembourg), prix d’honneur du
chocolat à Paris en 2006, Pascal
Caffet, meilleur ouvrier de France
à Troyes, et Bruyerre (Belgique),
spécialisé dans le bonbon moelleux.
Résultat : une vaste palette
de chocolats, bonbons, caramels,
copeaux de chocolat à usage pâtissier
ou en boisson, à accompagner
du vin le plus propice à une
harmonie.
Pour sélectionner ses vins, liqueurs
et champagnes, Deborah Dahlet
s’est appuyée sur le talent de
Pascal Leonetti, meilleur sommelier
de France 2006. Français, italiens,
australiens, grecs, hongrois…
offrent une sélection de qualité.
Du choix et
du haut de gamme
D’autres produits à base de chocolat
sont déclinés dans la boutique,
qui se veut également un
lieu de dégustation ouvert à tous.
Concoctées spécialement pour la
boutique, les confitures et gelées de
Christine Ferber proposent seize
mélanges différents sur le thème
du vin ou du chocolat. Confiture
HARMONIE Vins et chocolats : Déborah Dahlet s’est
appuyée sur Pascal Leonetti pour effectuer sa sélection
de poire et chocolat, myrtilles et
chocolat, gelée de gewurztraminer
et orange, etc. Autant de produits à
marier dans des coffrets-cadeaux,
pour un budget de 10 € et plus.
Après avoir travaillé dans le secteur
des assurances, Déborah Dahlet a
pris un virage radical en créant son
entreprise. Reprenant des études,
elle a passé un brevet d’œnologie
au Lycée agricole d’Obernai, suivi
d’un diplôme de dégustation. Il
faut une vraie maîtrise de l’alchimie
des saveurs entre vin et
chocolat. Le meilleur moment de
la journée pour un mariage vin -
chocolat ? « L’après-midi, vers 16h30,
lorsque le palais est encore neutre »
estime la jeune femme.
• contact • 03 88 32 90 56
105, Grand’Rue à Strasbourg
>> Caroline Wolff
Une nouvelle présidente de l’ACIL à Lingolsheim
Caroline Wolff Seul un travail d’équipe
fera bouger les choses
Fédérer les énergies et les moyens ».
Beau défi que celui relevé
par Caroline Wolff. Depuis
juillet dernier, cette jeune
femme, tapissier-décorateur
à Lingolsheim, est la nouvelle
présidente de l’Association des
artisans, commerçants, industriels
et libéraux de Lingolsheim et
environs (ACIL).
Créée il y a plusieurs dizaines
d’années, cette association peine
- comme toutes ses consœurs - à
recruter des membres qui la dynamisent.
« C’est logique, reconnaît
Caroline Wolff, à l’heure actuelle, il
faut se battre pour que les entreprises
tiennent et les gens hésitent à s’impliquer
dans des projets qu’ils ont peur
de ne pouvoir mener, faute de temps. »
Pourtant, « l’union fait la force, souligne-t-elle.
Cette
association est un
lieu de rencontres,
elle permet de
fédérer les énergies
et les moyens pour
que Lingolsheim
ne s’endorme
pas. » D’autant
que l’ACIL dispose
de moyens
f i n a n c i e r s
importants. Elle
a ainsi été partenaire
de l’émission
de radio « Dreyeckland »,
installée toute une semaine dans
la ville en octobre dernier. « Cela
nous a permis de recruter de nouveaux
adhérents, ce qui nous mène à une
cinquantaine de membres », souligne
Caroline Wolff qui compte bien
maintenir les activités déjà en
place : comité d’entreprise ainsi
que des manifestations comme
le loto. D’autres projets aussi,
bien sûr, et une certitude : si les
adhérents se mobilisent, tout est
possible !
• contact • contact@aclingo.fr
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26 COMMERCE
>> Zoom sur l’Alsace Centrale
Des consommateurs
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En Alsace centrale, les ménages (47 923 selon
l’Observatoire du commerce) ont dépensé,
en 2005, 657,38 M€ dans le commerce de
détail, dont 39 % en alimentaire. La dépense
moyenne par ménage s’élève à 13 717 € par
an, un résultat proche de celui du département,
de 13 503 €. Par contre, leur fidélité globale
au « Pays » est très inférieure à la moyenne
du département. Le Haut-Rhin et Strasbourg
captent près de 13 % de l’évasion.
D’après l’enquête réalisée en
2005, les formes de vente
privilégiées pour les achats
alimentaires sont les petits
hypermarchés (39 %) suivis des
supermarchés (27 %). Au total,
les grandes surfaces captent 78 %
des dépenses alimentaires (contre
80 % sur le Bas-Rhin).
Par ailleurs, 33 % des dépenses
non-alimentaires sont réalisées
dans les GSS. La part des grandes
surfaces (57 %) est inférieure
de 7 % à la moyenne du département.
Quant au commerce
traditionnel, il capte 16 % des
dépenses alimentaires et 32 %
des dépenses non alimentaires.
La vente à distance récupère 5 %
des dépenses non alimentaires.
La fidélité globale des habitants
de l’Alsace Centrale est inférieure
à celle du département
(71 % contre 93 %). Satisfaisante
en alimentaire (87 %), elle est
assez moyenne en non alimentaire
(59 %). L’évasion est de :
• 45 % pour l’Équipement de la
personne,
• 42 % pour l’Équipement de la
maison,
• 32 % pour le
Bricolage/jardinage/fleurs,
• 51 % pour le Culture/loisirs
• 31 % pour les Accessoires auto.
Les principales destinations de
l’évasion sont :
• le Haut-Rhin avec 7 % de l’évasion
globale (4 % de l’évasion
alimentaire et 14 % de l’évasion
non alimentaire),
• le centre-ville de Strasbourg
(6 % de l’évasion) dont 16 % de
l’évasion non alimentaire.
À noter une progression des
dépenses des ménages du Pays
de l’Alsace Centrale de 16 %
entre les deux enquêtes 2002
et 2005, alors que la croissance
est de 11 % si l’on considère
l’ensemble du département. La
dépense moyenne par ménage,
elle, s’est accrue de 9 %. Bien
qu’elle soit encore très inférieure
à la moyenne du Bas-Rhin, la
fidélité s’est améliorée entre les
deux enquêtes passant de 66 %
à 71 %.
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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Commerce
27
Dépenses des ménages de l’Alsace Centrale (en M€)
60,69
76,31
58,51
Alimentaire
Équipement de la maison
Bricolage/Jardinage/Fleurs
48,93
127,15
Équipement de la Personne
Culture/Loisirs/Sports
Accessoires Auto
285,79
L’offre
commerciale en
Alsace Centrale
1231 commerces et services :
• 821 commerces sédentaires dont
32 % sont des commerces alimentaires,
dont 99 grandes surfaces
• 106 commerçants non sédentaires
• 304 prestataires de services à la
personne
Soit
• 11 % de l’offre totale bas-rhinoise
en nombre
• 11 % en surface.
Le chiffre
d’affaires
• 485,52 M€* (9 % du CA global des
commerces bas-rhinois) dont 53 %
à caractère alimentaire.
À périmètre constant, c’est-à-dire en
excluant les nouveaux produits, les commerces
ont vu leur chiffre d’affaires s’accroître
de 18 % en trois ans. Cette croissance est
variable selon les secteurs d’activité : elle
est de 28 % en non alimentaire pour 10 %
en alimentaire
* le CA prend en compte uniquement les
dépenses des ménages bas-rhinois et exclut
donc l’apport des ménages des autres
départements et de l’Allemagne
>> Zoom sur le Bas-Rhin
Culture, loisirs et sports
L’enquête de la CCI fait ressortir
qu’en 2005, les ménages
bas-rhinois ont dépensé
590,38 M€ pour leurs achats
de « Culture/loisirs/sports », une
somme représentant 10 % de
leurs dépenses globales dans
le commerce de détail. À noter
une progression de 9 % de ces
dépenses entre 2002 et 2005, où
la moyenne par ménage, pour ces
produits, atteint 1396 €.
74 % de ces achats sont effectués
dans les grandes surfaces, dont
44 % dans les grandes surfaces
spécialisées (GSS) et 20 % dans
les grands hypermarchés (ceux
dont la surface est supérieure à
5000 m²). La part du commerce
traditionnel est de 18 %, alors que
la vente à distance (VPC, internet…)
représente une part non
négligeable avec 6 % des dépenses
bas-rhinoises en la matière.
Sur les 10 % de l’évasion des
ménages bas-rhinois, la vente à
distance en représente 61 %, les
achats en Allemagne 14 % et le
Haut-Rhin 8 %.
À périmètre constant (c’est-à-dire
hors nouveaux produits), le chiffre
d’affaires des établissements
a progressé de 13 % en trois ans.
Par contre, les parts de marché
des GSS, des hypermarchés, des
commerces traditionnels et de la
vente à distance ont peu évolué
durant cette période.
Élément important de l’enquête :
la fidélité des ménages au territoire,
en augmentation de 4 %
en trois ans, ce qui se justifie par
le renforcement de l’offre locale
et sans doute de sa qualité. En
effet, selon l’Observatoire du
Commerce du Bas-Rhin de la
CCI, les ménages bas-rhinois
réalisent, en 2005, 90 % de leurs
dépenses dans le Bas-Rhin.
L’offre
commerciale
bas-rhinoise
en 2006
• 619 commerces
• 134 162 m² dont :
• 59 GSS (+20 % en trois ans) pour
une surface de 59122 m²
• 560 commerces traditionnels
(+24 %) pour 75040 m²
Soit
• 9 % du commerce sédentaire
départemental en nombre
• 8 % en surface.
Le chiffre
d’affaires
• 528,94 M€* (100 % du CA global
des commerces bas-rhinois).
• +13 % en trois ans
* le CA prend en compte uniquement les
dépenses des ménages bas-rhinois et exclut
donc l’apport des ménages des autres
départements et de l’Allemagne
Répartition de la dépense culture loisirs
par forme de vente (en millions d’euros)
18%
Grandes Surfaces
Commerce non sédentaire
Commerce traditionnel
1%
2%
2%
5%
6% 1% 1%
Autres
VAD
Détail des grandes surfaces
20%
74%
Autres GS
GSS
Hard Discount
Supermarché
Hypermarché (> 5 000 m 2 )
Hypermarché (< 5 000 m 2 )
44%
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

28 COMMERCE
>> Les Vitrines d’Europe en congrès
« Commerce, mobilité et services »
Pour cette première édition en France, les organisateurs du congrès
des Vitrines d’Europe ont choisi Strasbourg pour le dynamisme de
son association de commerçants « Les Vitrines de Strasbourg ». Les
représentants de la fédération ont été accueillis à la CCI avant de réfléchir
à la création d’animations nouvelles dans les centres-villes. L’accent a été
mis sur le développement de services annexes facilitant la vie des acheteurs.
Ils sont venus de France, d’Espagne,
du Portugal, d’Italie et
de Belgique pour échanger et
débattre des moyens de développer
un accueil privilégié
des clients « zappeurs » et
mettre en place des politiques de
services innovantes.
Nouveaux modes de consommation,
dont Internet, points de
vente qui se démultiplient dans
les gares et aéroports… le décor
est planté. Aux commerçants de
s’adapter en créant l’animation
nécessaire pour capter leurs clients.
Marier la culture, le commerce et
le tourisme : pour le directeur
du Shopping-line de l’Office du
Tourisme de Barcelone, c’est un
trio gagnant.
Un « office du
commerce » à Nancy
Autre initiative à Nancy, présentée
par Jean-Pierre Lehmannn, président
de l’association Les Vitrines
de Nancy et président de la FNCV :
un kiosque d’information sur le
commerce, installé au cœur de la
ville. « Au-delà des renseignements qui
leur sont donnés sur les commerces, les
marques, cet office du commerce et de la
cité lorraine dispose d’une terrasse et
d’une consigne permettant aux clients
de déposer leurs achats. »
>> Vitrines de Strasbourg
« Opérations parkings »
préalable au colloque Les représentants du Portugal,
de la Belgique, de l’Italie, de l’Espagne et de nombreuses
villes françaises ont été accueillis à la CCI
« Le commerce contribue à la vie des
villes, assure le lien social, il faut faciliter
la vie à ceux qui viennent au centre-ville
», a martelé Pierre Bardet,
directeur général des Vitrines de
Strasbourg, insistant sur le rôle
d’animation que jouent les commerçants
dans la cité. Il a, entre
autres, évoqué son « opération
parkings », programmée à fin octobre
et qui devrait être renouvelée
au printemps prochain.
Faciliter la vie
des consommateurs
À l’issue de leurs travaux, les
participants à ce VII e colloque
du commerce urbain ont signé
« la déclaration de Strasbourg ».
Partant du constat que le phénomène
de mondialisation amenait
à une banalisation de la ville, de
son image et de ses activités, il
a été décidé que chaque ville
devait faire en sorte de retrouver
son identité et valoriser ses atouts.
« Les nouveaux consommateurs sont
des consommateurs zappeurs, les villes
doivent s’adapter et trouver une solution
pour les retenir et les fidéliser dans
les villes européennes ». Un appel a
également été lancé aux élus, pour
que les Villes prennent conscience
de ces nécessités. Et de conclure :
« Ville et commerce doivent transmettre
la joie de vivre, comme la joie de
vivre la ville ».
• contact • Vitrines de Strasbourg
03 88 32 51 13
Créer des initiatives originales
pour donner envie de venir
au centre-ville : une lapalissade
pour Pierre Bardet,
directeur général des Vitrines
de Strasbourg. En liaison avec
Parcus, il vient de lancer deux
opérations allant dans ce sens. La
première, conviviale et innovante,
s’est tenue fin octobre, dans les
halls de deux parkings strasbourgeois
Sainte Aurélie et Austerlitz,
où les automobilistes se sont vus
offrir un petit-déjeuner associant
café, croissant et DNA. L’idée :
pallier le déficit d’image des parkings.
« Le rendre plus humain »,
précise Denis Rousseau, directeur
général de Parcus. Réalisée
en partenariat avec la fédération
des boulangers pâtissiers et les
cafés Reck, l’opération a connu
un franc succès. Elle sera renouvelée
dans d’autres parkings en
2008. Autre opération issue d’un
partenariat Vitrines-Parcus, non
moins originale, la distribution
par les 600 adhérents des Vitrines
de Strasbourg, de 55 000 chèques
parkings, représentant
125 000 heures de stationnement
gratuites. Un autre moyen de
créer une animation, de redonner
envie aux visiteurs et acheteurs
de découvrir la ville et ses parkings
les moins utilisés.
• contactS • Vitrines de Strasbourg,
03 88 32 51 13
www.parcus.com
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

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DOSSIER
29
Au défi
de l’e-entreprise
Mieux faire circuler l’information et gagner en temps et
en fiabilité. C’est l’enjeu de l’application des nouvelles
technologies de l’information à l’organisation de
l’entreprise du XXI e siècle. Les outils sont là, sans
doute bientôt incontournables. Focus sur une mutation
aux dimensions économiques certaines. >>
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

30 Dossier
Information électronique
Inimaginables il y a cinq ans,
les possibilités offertes aux
entreprises par les nouvelles
technologies de l’information et
de la communication semblent
illimitées. Si beaucoup de grandes
entreprises s’y sont mises, ce n’est
pas le cas de celles de moins de
cinquante salariés. Dommage, car
accroissement de la productivité
et amélioration de la relation
fournisseur ou client sont à la clé.
TIC Les perspectives d’évolution sont encore très vastes
Vers une généralisation
d’internet
C’est désormais un lieu commun
de parler de révolution
Internet, déclare Bernard
Stirnweiss, membre du
Bureau de la CCI de
Strasbourg et du
Bas-Rhin.
Les TIC
ont transformé
le
r a p -
port du
m o n d e
au monde
et les perspectives
d’évolution de ces techniques
sont encore très vastes. Certains les
disent même sans limites. Pour un chef
d’entreprise, il est désormais urgent
de ne plus attendre. » L’application
minimum en matière de TIC est
la messagerie électronique, nul ne
peut désormais s’en priver. Mais
on voit bien que la généralisation
d’Internet s’étend et concerne
désormais nombre d’obligations
administratives : télé déclaration
de TVA pour les entreprises
qui réalisent un CA supérieur à
760 000 euros depuis le 1 er janvier
2007, incitation à la déclaration
des résultats par transferts des
données fiscales (TDFC) obligatoire
pour les entreprises qui réalisent
un CA supérieur à 15 M€,
simplification des déclarations
sociales qui peuvent être faites
par télédéclaration grâce à Net
Entreprise. « Même les arrêts de travail
peuvent être déclarés en ligne »,
souligne Bernard Stirnweiss.
Président Directeur Général du
Cabinet d’expertise comptable et
audit Stirnweiss Finck & associés,
celui-ci est plus que quiconque
conscient qu’un entrepreneur
pourra rétorquer que ces démarches
peuvent et sont d’ailleurs
la plupart du temps exécutées
par son comptable. « C’est vrai
mais le comptable - à l’instar des
banques d’ailleurs - demande de
plus en plus souvent à son client
la transmission des informations
sous une forme dématérialisée. »
Dématérialisation, c’est bien là
le mot-clé. Dématérialisation
des appels d’offres et des propositions
dans un monde où les
relations d’affaires vont de plus
en plus vite, dématérialisation
des contrats… Se mettent ainsi
en place une série de fonctionnements
nouveaux parmi lesquels
la dématérialisation des factures.
Selon Bernard Stirnweiss,
« celle-ci n’est plus une simple perspective
mais déjà une réalité pour
nombre d’entreprises importantes ».
C’est ce que confirme ce dossier.
L’e-entreprise se met en place.
Elle n’a rien d’une usine à gaz ou
d’une construction kafkaïenne.
Comme tout nouvel outil, elle
demande un apprentissage mais
le jeu en vaut la chandelle car il
s’agit de ne pas rater une importante
mutation.
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

Dossier
Information électronique
Voirin Consultants, accompagner
les entreprises dans leurs mutations
31
À
l’orée de ce vingt et unième
siècle, Voirin Consultants
se veut le partenaire des
ambitions des entreprises
dans tous les domaines, y compris
celles relatives à la mondialisation
et aux nouvelles formes
de travail et d’organisation. Des
objectifs qui se rejoignent selon
Frédéric Créplet. pour qui l’introduction
des NTIC dans une
société correspond à un « alignement
des systèmes d’information à la
stratégie ». Pourtant, il est indispensable
pour le Cabinet de bien
connaître son commanditaire
afin de poser un diagnostic initial.
« Suivront ensuite une analyse
stratégique, une étude d’opportunité
et une étude de faisabilité qui pose
différents scénarii et tienne compte
des niveaux de risque. Restera alors
à accompagner l’entreprise dans la
mutation de sa gestion de l’information.
Les utilisateurs sont au cœur de
cette démarche, explique Frédéric
Créplet. Il faut qu’ils adhèrent,
qu’on leur explique en amont ce qui
va changer et qu’on les forme aux
nouveaux outils. C’est une des premières
clés de la réussite. »
• SITE • www.voirin-consultants.com
>> RBS
Agileo, logiciel de dématérialisation
des factures
La CCI et les
informations
électroniques
Depuis 2001, la CCI distribue les certificats
de signatures électroniques
ChamberSign qui servent aux entreprises
pour la dématérialisation et la
déclaration de TVA, pour la réponse
aux appels d’offres et tout usage
nécessitant de donner une valeur
légale à un document (devis, facture,
mail). La CCI accompagne les entreprises
pour la mise en œuvre des
process de dématérialisation.
La CCI au service
des entreprises
pour faciliter
les échanges
électroniques
Le portail AlsaÉco (voir Point Éco
octobre/novembre 2007) propose
aux entreprises ayant des centres
d’intérêt communs d’utiliser un service
de « communauté » pour échanger
et collaborer.
Chef de produit chez RBS,
Christian Dhinaut orchestre
la genèse et la mise à jour
d’un logiciel de dématérialisation
des factures fournisseurs
créé en 2001 et baptisé
Agileo depuis 2004. Le processus
démarre avec l’envoi des factures
fournisseurs à un seul et même
endroit et s’organise en fonction
de différentes étapes :
1. Le document est numérisé par
scanner.
2. L’image obtenue est ensuite
transformée grâce à deux logiciels
de reconnaissance de caractères.
3. Après cette phase de reconnaissance
du document intervient
une étape dite « d’optimisation
» mise en œuvre par
le logiciel VRS (VirtualReScan)
conçu par DICOM Group, partenaire
de RBS. Il s’agit de corriger
l’image.
4. Les informations en sont
ensuite extraites grâce à un outil
appelé Ascent Capture développé
par la société KOFAX
(DICOM Group). Celui-ci permet
de détecter la filiale concernée
ainsi que le fournisseur
(grâce au n° de TVA intracommunautaire
ou n° SIRET), le
n° de facture, le montant HT, le
montant taxes incluses et la référence
à un bon de commande.
« La recherche peut être affinée précise
Christian Dhinaut. Certains
clients demandent l’échéance ou bien
la spécificité de certains fournisseurs
de matières premières – bois, clous
par exemple – afin de vérifier la
conformité avec la commande. »
5. Intervient ensuite la validation
de la pertinence de la reconnaissance
du document numérisé.
6. Le document est ensuite transféré
vers Agileo, ce qui le classe
automatiquement et déclenche
le traitement de la facture par
une personne autorisée.
7. Si plusieurs logiciels commercialisés
s’arrêtent à ce stade,
Agileo introduit une étape supplémentaire,
celle de la validation
de la facture. En fonction
du fournisseur, celle-ci sera transmise
sur la messagerie du chef du
service concerné et tout un process
lui permettra de s’informer
auprès de son équipe. Le tout
sous gestion de la comptabilité
qui procédera à des relances si
nécessaire afin de ne pas dépasser
la date d’échéance de la facture.
Une fois la validation faite,
la comptabilité pourra procéder
au paiement, les factures étant
classées par dates d’échéances.
Une véritable
plus value
« Les gains sont évidents », souligne
Christian Dhinaut. « Pour la
première phase de validation, on a
calculé que le temps de gestion était
divisé par quatre par rapport au
traitement manuel. Le paiement via
Agileo permet de régler les sommes
en date et heure de manière plus
rationnelle et un tampon numérique
certifie que le paiement a été fait.
Au niveau de l’archivage, la mise
à disposition d’une copie numérique
permet de classer les factures
papier par ordre chronologique
dans des cartons, ce qui - en cas de
besoin - permet de les retrouver plus
vite. Grâce à cette organisation,
les originaux ne quittent pas le
service comptabilité. Les avantages
de la dématérialisation des factures
peuvent donc se résumer ainsi :
centralisation de la réception des factures
à une seule adresse (intéressant
pour une structure multi-agences),
aucun fax ni photocopie pour faire
circuler la facture dans l’entreprise,
fiabilisation de la validation
enregistrée dans Agileo - on sait où
est le document, qui s’en occupe -,
quasi-suppression de la ressaisie
qui n’intervient qu’exceptionnellement,
intégration et suivi de litige
éventuel. »
• site • www.rbs.fr
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32 Dossier
Information électronique
Un nouveau suivi de la relation au citoyen installé à la mairie
de Sélestat
Opérationnel dès janvier
2008, le logiciel
de gestion de
la relation citoyenmairie
de Sélestat a
été créé par la société
Quadra Informatique de
Wasselonne et élaboré en
lien étroit avec les fonctionnaires,
futurs utilisateurs
du système. Une démarche
essentielle, selon Yannick
Boehmann, Directeur du
service d’informatique à la
mairie de Sélestat.
« Nos agents ont vu naître l’outil et
participé à son évolution. » Tous
les contacts avec la mairie seront
désormais dématérialisés, que
ce soit les courriers classiques,
les courriels ou la retranscription
d’appels téléphoniques. « Chaque
courrier entrant est scanné, ce qui au
niveau de l’outil va automatiquement
constituer un dossier qui sera ensuite
dirigé vers le service gestionnaire. À
l’attention de l’émetteur, l’outil va
générer un accusé de réception précisant
notamment le service qui suivra
le dossier et l’élu référent, précise
Yannick Boehmann. Par la suite un
système d’alerte permettra de relancer
le service gestionnaire dans la période
légale en lui envoyant un rappel si une
réponse n’a pas été rédigée durant
Chez Lohr Industrie, la dématérialisation
de quelque
50 000 factures par an est
acquise depuis janvier 2006.
« Nous avions pris la décision de
franchir le pas à l’automne, précise
Bernard Eckenfelder, responsable
informatique, et la mise en place
a été rapide. » Pour lui, les avantages
sont évidents en termes de
fluidité de l’information, de gain
de papier, de temps et au final
de productivité. C’est le logiciel
Agileo qui a été retenu avec une
interface en amont liée à l’émission
des commandes aux fournisseurs
et une en aval relative aux
applications comptables. « Ce système
nous permet notamment d’éviter
les allers-retours de documents entre
nos deux sites, explique Bernard
Eckenfelder en précisant que la
mise en place a soulevé des questions
inattendues. « Passer d’une
culture 100 % papier à la dématérialisation
ne va pas de soi et des cas
de figures auxquels nous n’avions pas
pensé ont surgi », souligne-t-il en
évoquant le fait que si l’on peut
avoir plusieurs documents papier
sur son bureau pour les comparer,
on ne peut consulter qu’une seule
un laps de temps prédéfini. »
La traçabilité et l’historisation
sont les premiers acquis
d’une procédure qui permet
d’avoir à tout moment une
vue d’ensemble du dossier,
l’application en mode web
permettant en outre aux élus
d’accéder à ces informations
à partir de leur domicile,
pour peu qu’elles relèvent
d’un service dont ils sont
référents. Ce logiciel libre
de droits sera aussi appliqué
pour la gestion du courrier au
sens large à la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin. À Sélestat, les
prochains chantiers de dématérialisation
en vue concernent la
paie et les procédures de contrôle
de légalité.
• CONTACT • www.ville-selestat.fr
boehmann@ville-selestat.fr
Une procédure en place depuis deux ans chez Lohr Industrie
La dématérialisation des relations
entre agences fonctionne
depuis 10 ans chez Locarest.
Au nombre de 63 sur la moitié
Est – dont une à Luxembourg
– celles-ci sont toutes connectées
au siège de Strasbourg à un serveur
ERP. « C’est le cœur du système,
commente Frédéric Avenel, responsable
Informatique, il centralise
les locations et permet de savoir à la
minute près quel matériel est disponible
quand et où ? » En répercutant les
demandes d’agence en agence,
ce système a permis le développement
d’une véritable « culture
de société ». Selon Frédéric Avenel,
« Le but est de mieux servir le client à
l’échelle de toutes les implantations.
Tout est envisageable, en fonction du
type de matériel ou de la durée de la
location même des agences très éloignées
peuvent avoir besoin l’une de l’autre. »
Avec à la clé un parc de matériel
– évalué à 20 000 pièces – nettoyé
ou réparé dans les meilleurs délais.
pièce comptable à la fois sur écran.
Des palliatifs ont été apportés par le
biais d’outils additionnels qui ont
permis la création de « post-it électroniques
», par exemple. Prochaines
étapes : le rapatriement des factures
fournisseurs de la filiale de Paris
vers Strasbourg et, sans doute dès
2008, la mise en œuvre de certificats
numériques destinés à authentifier
les documents dématérialisés dans le
cadre d’un projet d’archivage électronique
légal permettant la destruction
des originaux papier ».
• site • www.lohr.fr
Locarest, une vision d’entreprise née de la connexion entre
agences
Forte de ces résultats, Locarest va
poursuivre la dématérialisation.
Frédéric Avenel cite les facturations
– projet à l’étude – et insiste
sur le site web de l’entreprise.
« Les clients peuvent déjà y trouver
une série d’informations et faire des
demandes de devis en ligne. Nous nous
orientons vers la commande en ligne
afin d’éviter au client de téléphoner ou
de se rendre en agence. »
• site • www.locarest.com
E-entreprise :
plusieurs niveaux
Rares sont aujourd’hui les entreprises
qui n’ont pas d’utilisations
concrètes de l’email et d’Internet via
un site web. Mais ce minimum minimorum
n’en fait pas des e-entreprises
à part entière. Selon Frédéric
Créplet, celles-ci se caractérisent
par la mise en place d’un système
d’organisation intégré, appelé ERP.
Celui-ci peut inclure :
• Un suivi comptable complet
depuis la commande jusqu’à la
facture pouvant impliquer - outre
la connexion avec les fournisseurs
et les clients -, des échanges de
données sur commandes précisant
les caractéristiques techniques
des produits (CAO) et le Just
in time (respect des plannings
pour les livraisons automobiles ou
la grande distribution, par exemple).
Beaucoup d’entreprises alsaciennes
sont intéressées par cet
aspect, selon Frédéric Créplet.
• La dématérialisation de phases de
conception : CAO et DAO.
• La gestion des données « non
structurées » telles que les
rapports de visites de commerciaux,
les notes, le partage
d’une mémoire collective entre
collaborateurs.
• Le partage de bases d’information
(intranet). Un aspect qui émerge
au niveau des PME alors que les
entreprises les plus importantes
l’ont toutes inclus dans leur
fonctionnement.
• La gestion de la relation-client
qui a pour but de recueillir un
maximum d’informations à valeur
ajoutée sur ce dernier.
Le summum de l’e-entreprise étant
« l’usine numérique » qui procède
à des prototypages dématérialisés
incluant la simulation de crashes
sur écran. C’est naissant mais des
entreprises comme Lohr Industrie
ou Kuhn y viennent. Chez Dassault,
pour le dernier Falcon, se pratiquent
désormais des tests d’endurance
qui n’auraient pas pu avoir lieu
autrement.
L’Alsace peut être créditée d’une
certaine dynamique en ce qui
concerne l’introduction des NTIC
dans l’organisation de l’entreprise.
Tous les grands éditeurs de logiciels
sont présents à Strasbourg,
ce qui est un bon indicateur.
F i n d e d o s s i e r
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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34 AÉROPORT
Suite à la baisse de
fréquentation de près
de 57 % sur ses vols
Strasbourg-Paris-
Orly, Air France
adapte son
programme hiver en
misant sur les lignes
transversales et les
effets hub.
>> Transport aérien
Air France parie
sur les correspondances
Les pertes de passagers liées à
l’arrivée du TGV Est-Européen
semblent se stabiliser », déclarait
récemment Éric Fuchsmann,
le nouveau directeur régional
d’Air France, qui reste persuadé
« qu’il y a de la place pour le
train et l’avion. Tous deux contribuent
à la croissance économique », a-t-il
ajouté. Tout en maintenant les
capacités sur Paris-Charles-de-
Gaulle (100 sièges), la Compagnie
envisage de se renforcer sur les
transversales.
De -41 % durant l’été, la baisse
de fréquentation sur Paris-Orly
a atteint les -57 % à l’automne.
« Un rythme de croisière qui devrait se
maintenir », selon Éric Fuchsmann.
À noter que sur Roissy-Charles de
Gaulle, la perte de passagers est
moins importante : -29 % contre
23 % durant les mois d’été. Effet
hub, sans doute. D’où le programme
d’hiver relativement stable
mis en place par Air France,
qui assure notamment 49 vols
quotidiens au départ de Strasbourg
et 15 de Mulhouse.
La montée en
puissance des hubs
Conformément aux espoirs de la
Compagnie en matière d’effets
hub, il faut noter une forte progression
du trafic sur Amsterdam
(+56 %, avec 60 % de connexions).
Pour Éric Fuchsmann, les prévisions
de croissance de la demande
naturelle long-courrier à +6,5 %,
doivent sous-tendre les choix de
l’accroissement de l’offre (+5 %).
33 liaisons affaires
depuis Paris et
Amsterdam
D’ores et déjà, l’Amérique Latine
bénéficie d’une offre augmentée
de +16,6 % avec la mise en place
d’un deuxième vol quotidien sur
Rio de Janeiro, et d’un vol quotidien
non-stop sur Santiago du
Chili et Buenos
Aires. Le groupe
Air France KLM
affirme ainsi son leadership
avec dix destinations en
direct (en ajoutant Caracas,
Bogota, Quito, Guayaquil, Lima,
São Paulo, Mexico). Sur l’Amérique
du Nord, 18 destinations
sont opérées depuis Paris et
Amsterdam. Pour ce qui concerne
l’Asie, Air France s’enrichit de
nouvelles fréquences, notamment
sur Shanghai, Hong Kong
et Madras. L’Afrique n’est pas
en reste, avec un accroissement
de plus de 10 % de capacité, de
Johannesburg à Malabo, en passant
par Niamey et Ouagadougou.
Au total, ce sont 33 destinations
qui sont desservies à partir de Paris
et ou/Amsterdam. Au Proche-
Orient, une treizième fréquence
est ouverte sur Dubaï et KLM
ouvre une ligne sur la capitale du
Sultanat d’Oman, Mascate. De
quoi satisfaire les exigences des
exportateurs alsaciens.
Programme hiver
renforcé pour
les touristes
Pour la pleine saison touristique
d’hiver, Air France a procédé aux
augmentations habituelles de
fréquences sur les Caraïbes et
l’Océan Indien. Pour exemple,
Punta Cana est desservi à raison
de cinq vols (au lieu de quatre)
par semaine en direct, Fort-de-
France et Pointe à Pitre par deux
vols quotidiens, Saint-Domingue
par trois vols par semaine en
direct. Renforçant sa position à
London City Airport, Air France
propose dix destinations sous la
marque « Cityjet for Air France »
avec 38 vols quotidiens. Cet
atterrissage
e n p l e i n
cœur de la cité londonienne
devrait séduire hommes
d’affaires et touristes qui auront
accès à des correspondances,
notamment vers Belfast, Dublin,
Dundee et Édimbourg.
Le programme
hiver 2007-2008
de l’Aéroport
international
Strasbourg
Découvrez l’ensemble
de l’offre au départ de
Strasbourg Entzheim.
En ligne et en version
papier, il est également
disponible à l’Aéroport
et à la CCI.
• contact •
03 88 64 67 67
www.strasbourg.aeroport.fr
Le menu
Air France
Au total, la Compagnie Air France a
conservé 12 vols quotidiens Paris-
Strasbourg. Elle assure également
neuf vols transversaux (Lyon, Lille,
Marseille, Bordeaux, Toulouse,
Nantes, Clermont-Ferrand, Nice et
Rennes), auxquels il faut ajouter les
destinations Londres Amsterdam,
Copenhague et Milan. Côté tarifs,
Air France continue de proposer
des offres intéressantes sur Paris et
les neuf villes à moins d’une heure
trente, variant de 49 à 69 € TTC l’aller
simple, réservées à l’avance et soumises
à conditions.
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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36 TOURISME
>> Comité Régional du Tourisme
À la reconquête de l’Allemagne…
et du monde
Fort d’une communication tous azimuts, renforcée par l’effet TGV, le
Comité Régional du Tourisme (CRT) annonce un Noël prometteur, et une
augmentation sensible des visiteurs en Alsace d’ici la fin de l’année. Pour
2008, c’est un programme tout aussi ambitieux qui vise le monde entier.
Une communication particulière concernera l’Allemagne, premier marché
étranger pour l’industrie touristique alsacienne.
>> Noël en Alsace
Destination les
Villages de Noël
L’année 2007 a été marquée par
un retour timide de la clientèle
allemande, qui nous avait
quelque peu boudés les années
précédentes », observe Jacques
Dreyfuss, Président du CRT.
Une attention toute particulière
lui sera portée durant les trois
années à venir. Le plan d’action en
Allemagne sera réalisé en coordination
avec les deux Associations
départementales du tourisme
(ADT 67 et ADT 68). Il
comprendra une présence
sur les grands salons du tourisme,
des actions de marketing
direct vers des clientèles
très ciblées et un projet
de village alsacien à l’étude,
suite aux bonnes expériences
similaires faites à Lille
et Paris en 2006 et 2007.
Berlin est prévu à l’automne
2008, puis d’autres grandes
villes allemandes. On parle
de Hambourg, Francfort,
Düsseldorf, etc.
Concernant le Pays de Bade,
Jacques Dreyfuss notait que
« les routes des vins d’Alsace
et du Pays de Bade, bien que
concurrentes, vont unir leurs forces
pour attirer des clientèles lointaines
dès 2008. »
« Alsacez-vous » : un
slogan international
Les actions 2008 seront à la fois
diverses et variées, touchant à la
fois à la promotion, à la communication,
à l’image de l’Alsace,
au TGV… L’ensemble sous la
bannière « Alsacez-vous » que
le CRT souhaite voir devenir un
sigle international. Les marchés
ciblés en 2008 seront les USA
et le Canada et, en Europe, une
tentative d’approche sera faite au
Royaume Uni. Il s’agit d’un programme
INTERREG approuvé
par l’Union Européenne.
Au-delà des partenariats mis en
œuvre avec les opérateurs du tourisme
afin de les encourager à être
plus réceptifs, le CRT travaille à
une meilleure prise en compte de
la clientèle senior avec notamment
des produits santé et bien-être, le
développement d’un nouveau
trio « luxe, shopping et vie nocturne »
destiné à attirer des touristes des
autres pays du monde. D’autres
ambitions sont affichées, parmi
lesquelles la première conférence
du tourisme spatial à Strasbourg,
au deuxième trimestre 2008.
L’importance du
tourisme dans
l’économie régionale
Réitérant son vœu, affiché il y
a deux ans, de créer un pôle de
compétitivité tourisme, Jacques
Dreyfuss attend également avec
impatience la mise en place
par la Ville de Strasbourg du
Bureau des Congrès, « qui devrait
favoriser la tenue de séminaires,
également vecteurs de
tourisme ». Et de rappeler
l’importance du tourisme
en France et en Alsace,
première activité économique
apportant un excédent
financier. « Le tourisme
génère des emplois en augmentation
tous les ans, pourquoi
l’État et le Gouvernement ne
comprennent-ils pas l’opportunité
indispensable d’avoir
un Ministère du Tourisme à
part entière, avec les moyens
nécessaires ? » regrette
Jacques Dreyfuss. Et d’exhorter
les professionnels
à développer « la culture
de l’accueil », en se formant
notamment à de nouvelles langues
étrangères et en s’adaptant
aux attentes des consommateurs
zappeurs.
• site • www.tourisme-alsace.com
Dès la fin novembre, découvrez les
nombreuses animations autour de Noël.
Articulées autour des sept Pays de Noël,
des escapades TER sont proposées au
départ de Strasbourg. L’ensemble des
animations, festivités ainsi que le programme
des Noëllies figurent dans la
brochure générique « Alsacez-vous, carnet
de voyage d’un Noël en Alsace » ou
sur le site.
• site • www.tourisme-alsace.com
>> découverte
traditions
Des offres de
séjour privilégiées
Les services de réservation Loisirs Accueil
du Bas-Rhin et du Haut-Rhin proposent
18 offres de séjours pour vivre la féerie
du Noël alsacien. Des séjours de trois
jours incluant ateliers et visites-découvertes
des marchés de Noël ou dégustations
commentées…
• site • www.tourisme67.com
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

FORMATION
37
Les méthodes
et outils utilisés
• Entretiens individuels avec un
conseiller - psychologue du travail
• Tests de personnalité et de
performances
• Questionnaires d’auto-évaluation
sur les motivations, les centres
d’intérêts et les compétences
• Enquêtes, recherches documentaires
sur les professions et les
formations
• Mise à disposition du fonds
documentaire
Public concerné
Tout salarié en CDI ou en CDD
peut prétendre à un bilan de
compétences ;
• il peut être pris en charge dans
le cadre du Droit Individuel à la
Formation (DIF). 20 heures de formation
par an sont capitalisables
sur six ans.
• dans le cadre du plan de formation,
à l’initiative de l’employeur, le bilan
s’intègre dans une dynamique de
gestion rationnelle des compétences
dans l’entreprise, avec un
repositionnement des salariés.
• dans le contexte du Congé
Individuel de Formation (CIF), à
l’initiative du salarié, il est financé
par le Fongecif ou autres OPCIF.
contact
CCI
Josiane Piroird,
03 88 43 08 50
j.piroird@strasbourg.cci.fr
>> Pour relancer votre vie professionnelle
Faites le point avec la CCI,
centre de bilans de compétences
Conçu à l’origine pour les
entreprises afin d’évaluer
leurs employés, le bilan de
compétences est devenu un
outil primordial pour l’orientation
et la formation, et souvent une
étape obligée dans toute carrière.
En repérant et en identifiant les
acquis et les potentiels personnels
et professionnels de vos salariés,
la CCI, centre de bilans de compétences
agréé, vous guide dans
votre démarche. Réalisé par un
prestataire extérieur à l’entreprise,
le bilan de compétences peut être
proposé par l’employeur ou mis
en œuvre à l’initiative du salarié,
dans le cadre d’un congé spécifique.
Pour l’employeur, il constitue
un outil permettant de mieux
organiser la gestion prévisionnelle
des emplois et compétences dans
son entreprise, de détecter des
potentiels ou encore motiver le
personnel en place.
La définition d’un projet professionnel
dans le cadre d’un
bilan de compétences demande
entre huit et dix semaines, à raison
d’un entretien individuel
hebdomadaire de deux heures.
Il peut s’effectuer sur le temps
de travail ou en dehors. Dans les
deux cas, le salarié bénéficie d’une
totale discrétion à l’égard de son
employeur.
Identifier
ses compétences
Le centre de bilans de compétences
de la CCI - également
relais conseil VAE*- propose une
démarche en trois étapes. La première
est une information sur la
démarche et les techniques adoptées,
l’analyse des besoins et des
objectifs poursuivis. La deuxième
consiste à détecter les centres
d’intérêts, les motivations du salarié
et à identifier ses compétences.
Lors de la troisième étape sont
repérés les points forts, les points
d’amélioration, mais aussi les éléments
transférables et adaptables
à une nouvelle situation. On fait
alors le point sur le marché et les
métiers, les formations envisagées
(contraintes et exigences, avantages
et inconvénients). Sont également
mesurés les écarts entre les
acquis et les exigences du métier.
Enfin, la phase de synthèse permet
de rassembler l’ensemble
des données et d’élaborer un plan
d’action.
*VAE = validation des acquis de l’expérience
>> Formation continue
Les « Inédits » du Pôle formation CCI
Dès 2008, des « inédits » seront assurés par
le Pôle formation CCI, actions spécifiques
initiées en fonction de besoins immédiats
de l’entreprise ou de l’actualité.
• Premier rendez-vous
Connaître et appliquer le droit du
travail
Sur deux jours, les 25 janvier et
1 er février 2008
• Et aussi :
Le risque pénal du dirigeant
Sur un jour, le 12 mars 2008
• Évaluer les risques professionnels
Sur deux jours, les 5 et 18 mars 2008
Programmes et inscriptions via le site.
• contact •
www.pole-formation-cci.org
03 88 43 08 08
>> Enquête APEC
Les jeunes diplômés, un vivier d’emplois qui a la cote
Est-il plus facile aujourd’hui
de trouver un emploi après
l’obtention de son diplôme ?
C’est en tout cas ce qui semble
ressortir de la dernière enquête
menée par l’APEC sur l’insertion
des jeunes diplômés en 2006,
devenus plus courtisés par les
recruteurs en 2007. Épaulés par
l’APEC dans leur recherche d’emploi,
les jeunes diplômés représentent
une ressource non négligeable
pour les entreprises.
En 2007, trois jeunes diplômés
sur quatre sont en poste, moins
d’un an après l’obtention de leur
diplôme, contre trois sur cinq il y
a un an. Selon l’APEC, les jeunes
diplômés utilisent bien évidemment
Internet pour leur recherche
d’emploi, mais ceux qui font mouche
ont effectué une approche
directe, en envoyant un courrier
ou en déposant un CV.
La ressource de l’APEC
En réponse aux attentes des
entreprises, l’APEC organise des
séminaires avec des entreprises
qui éprouvent des difficultés
de recrutement. Constat affiché :
les entreprises ne connaissent
pas toujours toutes les filières de
l’enseignement où elles pourraient
puiser. À noter que pour les
entreprises, ce sont les relations
en réseaux ou les solutions d’embauche
en intérim et CDD qui
s’avèrent plus intéressantes.
L’attente d’un tutorat
Les entreprises qui recrutent doivent
être attentives aux attentes
des jeunes diplômés. Ceux-ci
aspirent à être épaulés dès leur
arrivée dans l’entreprise. En ce
sens, la présence d’un tuteur semble
incontournable.
L’enquête de l’Apec fait ressortir
que les jeunes recrues éprouvent
souvent un choc culturel au
moment où ils intègrent l’entreprise.
À l’attrait du travail et du
salaire s’ajoutent en effet la qualité
de vie et la considération. Ce que
les jeunes recherchent de plus en
plus ? Un équilibre entre vie privée
et vie professionnelle.
Pour accéder aux études de
l’APEC, déposer votre annonce
ou consulter des offres :
• site • www.apec.fr
Source : APEC, enquête qualitative reposant sur
une interrogation téléphonique de 4 038 jeunes
diplômés de niveau Bac +4 et plus, sortants de
l’enseignement supérieur en 2006 ; enquête qualitative
reposant sur 24 entretiens téléphoniques,
12 auprès de jeunes diplômés (JD) en poste
depuis moins d’un an et 12 professionnels ayant
recruté un ou plusieurs JD.
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

38 FORMATION
Consacrée aux
entreprises de plus de
20 salariés du secteur
du Bâtiment et des
Travaux Publics, cette
deuxième enquête de
l’Observatoire des
Métiers, Compétences et
Besoins de Formation
de la CCI dresse
un état des lieux du
secteur, identifie les
métiers en mouvement
et dégage des pistes
d’action.
Le secteur du BTP est le premier
secteur employeur en Alsace, avec
plus de 40 000 salariés. Il affiche
ces deux dernières années, une
progression plus forte que dans
les secteurs de l’industrie et des
services. Le cadre de l’étude de
l’Observatoire concerne les entreprises
non artisanales de plus de
20 salariés.
>> Observatoire des Métiers, Compétences
et Besoins de Formation
Le BTP,
un secteur dynamique
avec des défis à relever
Dans un environnement
marqué par les exigences
accrues des clients,
publics ou privés, et par
une concurrence forte,
le secteur du BTP en
Alsace est confronté à des défis
importants. Du fait d’un manque
d’attractivité et d’un déficit
d’image, les entreprises peinent
à trouver de bons éléments. Il
est donc urgent de revaloriser les
métiers spécifiques du BTP pour
attirer des jeunes. D’autres défis
consistent à « industrialiser »
les méthodes de production
pour optimiser les coûts, à intégrer
des services complémentaires
et à maîtriser les exigences
administratives, juridiques et
réglementaires de plus en plus
lourdes. Enfin, il s’agit d’adapter
les postes et les métiers à un
rallongement inéluctable de la
vie professionnelle.
Les facteurs
d’évolution
des métiers
Le rapport de la CCI met en évidence
l’impact de trois facteurs
essentiels sur l’évolution des
métiers du secteur : l’évolution
des produits mis en œuvre,
des techniques associées et des
outils informatiques, les aspects
juridiques et réglementaires, la
nécessité d’élargir les missions
et donc les compétences. Autre
réalité, dont l’impact sur les
compétences est immédiat : la
dissociation des métiers traditionnels
du secteur et l’apparition
de deux métiers : le
« concepteur » qui intègre les
nouveaux matériaux, techniques
et progiciels et le « monteurassembleur
» de chantier qui
met en œuvre.
L’enquête met en perspective
Les métiers en mouvement
Le schéma ne prend en compte que les métiers définis en mouvement par le panel
Évolution : Forte Moyenne Faible
Métiers en
mouvement
Dirigeant TPE - PME
Chargé d’Affaires
Ingénieur Bureau d’Études
Technicien Bureau d’Études
Conducteur de Travaux
Chef de Chantier
Chef d’Équipe
Monteur en Échafaudages
Facteurs
d’évolution
Monteur-Assembleur de Chantier
Technicien QSE (PME)
Échafaudagiste
Manœuvre
les métiers dits « en mouvement
» - c’est-à-dire ceux dont
le contenu va évoluer à court
ou moyen terme. Ils sont classés
en « métiers en évolution positive
», « métiers émergents »
et « métiers en évolution négative
». Chaque métier en évolution
fait l’objet d’une fiche descriptive
précisant notamment les
missions, les aptitudes exigées,
les niveaux de recrutement, les
possibilités d’évolution.
Techniques
Juridiques ou
réglementaires
et normatifs
Métiers en évolution positive
Métiers émergents
Métiers en évolution négative
Les métiers
en mouvement
Élargissement
des missions
Certaines tâches sont mécanisées et d’autres
sont reprises par le monteur-assembleur
Ils ont été ordonnés en quatre
catégories :
• les métiers communs à l’ensemble
du secteur du BTP
• les métiers spécifiques au gros
œuvre du bâtiment
• les métiers spécifiques au second
œuvre du bâtiment
• les métiers spécifiques aux travaux
publics
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

Formation
39
L’exemple des métiers communs
à l’ensemble du secteur BTP définis
en mouvement par le panel est
reproduit (tableaux ci-dessous).
Les métiers en tension
Le rapport dresse le degré de tension
actuel des métiers du secteur
en mesurant les difficultés de
recrutement.
Des pistes pour
répondre aux défis
24 propositions concrètes ont été
formulées dans le rapport. Elles
visent notamment :
• à renforcer l’attractivité du secteur
du BTP et à susciter des
vocations auprès des jeunes
• à mieux préparer les jeunes au
milieu professionnel
• à mieux adapter les dispositifs
de formation tant sous statut
scolaire que par apprentissage
• à optimiser l’élaboration du
plan de formation par les entreprises.
Méthodologie
La méthode consiste en une enquête
qualitative par entretien semi-directif
appliqué à un panel d’entreprises
régionales. Pour le BTP, 45 entreprises
de + de 20 salariés, représentant
75 % des effectifs des entreprises de
la catégorie, constituent le panel. Afin
d’enrichir cette enquête, ont également
été rencontrés un organisme de
formation privé, le GEIQ, une entreprise
de travail temporaire, un lycée
professionnel.
contact
CCI
Mireille Hahnschutz
03 88 43 08 33
L’ Observatoire des Métiers, Compétences
et Besoins de Formation livre son
2 e rapport.
« Il est rassurant de constater que les
entreprises du BTP se soient livrées
avec enthousiasme à ce travail de
prospective et d’anticipation. Les
entreprises ont des messages forts à
délivrer et cette étude est l’occasion de
mettre le projecteur sur un secteur peu
touché par les délocalisations et qui ne
demande qu’à accueillir de nouvelles
compétences.
Un message récurrent avec l’étude précédente
sur les Industries agro-alimentaires
touche le savoir-être des jeunes,
au moins de certains d’entre eux. Il est
urgent de passer du constat à l’action
dans ce domaine et notre CCI prendra
des initiatives concrètes en liaison avec
les partenaires concernés.
le mot de l’élu
Les 24 pistes d’action que nous proposons
devront maintenant être étudiées,
intégrées par les acteurs concernés et
pilotées dans leur concrétisation.
Notre Chambre, en liaison avec la profession,
veut jouer un rôle de
révélateur et de facilitateur
pour permettre d’accroître
la prospérité de nos
entreprises et de contribuer
au plein emploi et
à l’épanouissement
des salariés. »
Marcel Schott
Membre titulaire,
président de
la commission
formation
Degré de tension des métiers (extrait)
Le tableau ne prend en compte que les postes signalés par le panel et les métiers spécifiques au secteur.
Forte Pénurie Pénurie Équilibre Sureffectif
Les métiers communs à l’ensemble du secteur du BT¨P
Chargé d’Affaires Géomètre Topographe Monteur-Assembleur de Chantier
Ingénieur BE Métreur Monteur en Échafaudages
Technicien BE Conducteur de Travaux Chauffeur de Camion
Technicien QSE Chef de Chantier Manœuvre
Dessinateur Projeteur
Chef d’Équipe
Les métiers spécifiques au gros œuvre du bâtiment
Tech. Études Béton Couvreur Technicien Études Énergétiques
Coffreur Façadier Monteur Immeuble Ossature Bois
Maçon Tailleur de Pierre Technicien Ossature Bois
Étancheur Grutier Charpentier
Les métiers spécifiques au second œuvre du bâtiment
Tech. Études Électriques Monteur Électricien Polyvalent Plaquiste
Tech. Études Génie Climatique Plombier - Chauffagiste Menuisier Agenceur
Tech. Études Énergétiques Serrurier - Métallier Vitrier
Tech. Maintenance Multitechniques Carreleur Peintre
Ascensoriste
Câbleur Électricien
Les métiers spécifiques aux travaux publics
Maçon VRD Poseur d’Enrobés Paveur
Canalisateur Constructeur Routes et Voies Ferrées Mécanicien d’Entretien
Conducteur d’Engins *
* forte pénurie pour Niveleuse et Finisseur
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

40 créateurs
S’adressant à
un public de
PME, Wolfgang
Glebe propose des
prestations de soustraitance
en gestion
de projets, techniques,
linguistiques ou
méthodiques.
Parmi ses points
forts : une double
culture, allemande et
française.
Ce que lui a apporté la CCI
« Je voulais me faire aider par des
professionnels et je n’ai jamais été
déçu. J’ai obtenu des conseils très
clairs. Je me suis senti épaulé, mais
aussi poussé à réfléchir avant de créer
mon business plan ».
Wolfgang Glebe a également bénéficié
d’un parrainage de Cap Création
Initiative, qui l’a conforté dans sa
décision de création.
>> Wolfgang Glebe, Oberhausbergen
Project Management
International : spécialisé
en gestion de projets
SPÉCIFICITÉ Wolfgang Glebe est parfaitement bilingue
franco-allemand
Avec des effectifs souvent réduits
ou surchargés, les chefs d’entreprises
ne disposent pas du
temps nécessaire à l’élaboration
de leurs projets. Soumis
par ailleurs à une pression
redoutable en matière de coûts et de
délais, ils ont tout intérêt à sous-traiter
la partie ingénierie, voire le management
ou la commercialisation du projet.
Je leur propose cette prestation. »
Un savoir-faire
en recherche
et en industrie
Originaire de Heidelberg
(Allemagne), Wolfgang Glebe y
obtient son doctorat en physique.
En s’installant en France il y a
treize ans, il exerce des fonctions
d’ingénieur dans le milieu industriel.
Chef de projet technique au
niveau international, il participe
ainsi à la réalisation de nombreux
projets commerciaux ou de recherche
et développement.
En créant sa propre entreprise
en 2006, Project Management
International, il cible tout particulièrement
les entreprises transfrontalières
: entreprises allemandes
qui vendent en France, entreprises
françaises qui exportent en
Allemagne. Ce sont pour majorité
des PME de moins de 20 salariés,
issues de domaines différents,
comme la mécanique, l’électronique
ou les technologies de l’information.
Parmi ses principaux
clients, des fabricants de machines
et lignes complètes de production,
des industriels spécialisés en systèmes
de convoyage et de manutention
ou des fournisseurs de
machines d’emballage. Leur point
commun : « des besoins immédiats,
limités dans le temps ».
Stratégie
et plan d’action
Qu’il s’agisse de la commercialisation
d’affaires en avant-vente
ou de la gestion de projets techniques
ou d’ingénierie, Wolfgang
Glebe utilise l’ensemble de ses
compétences, jusqu’au management
d’équipes franco-allemandes.
À la demande, il produit
également des documentations
techniques. En fait, il maîtrise tous
les aspects d’un projet : financiers,
administratifs et juridiques. Ses
qualités : la rigueur, la discipline
et la méthode. Besoin de piloter,
d’organiser son temps, de communiquer
s’inscrivent dans sa
motivation personnelle.
Le bien-fondé
des réseaux
Au-delà des contacts qu’il a pu
nouer en épluchant la presse spécialisée
- française et allemande -
Wolfgang Glebe s’est créé une
clientèle de réseaux, via les clubs
d’affaires franco-allemands, les gisements
des jeunes chambres économiques,
etc. Autant de réunions
et manifestations qui sont organisées
de part et d’autre du Rhin.
Maîtrisant également l’anglais, il
met son expérience à disposition
de toute entreprise se positionnant
au niveau international, en ciblant
plus particulièrement l’industrie
et les fournisseurs automobiles. Au
cours du récent salon FistExpo, il
a réussi à nouer quelques contacts
intéressants. Illustrations de son
activité en France : la supervision
d’un montage lié à la modification
de trois lignes d’embouteillage
dans une brasserie lilloise et une
prestation d’ingénierie et montage
pour une marque d’eau.
Bien gérer son temps
Depuis qu’il s’est mis à son
compte, Wolfgang Glebe a toujours
réussi à gérer plusieurs projets,
parfois avec beaucoup de
stress, mais toujours avec qualité.
« Je crée ma réputation et me positionne
également sur les documents
techniques. Souvent les projets exigent
une dizaine d’heures par semaine, ce
qui fait que je peux en conduire deux
ou trois en parallèle ».
• contact • 03 88 56 27 99
www.project-managementinternational.eu
contact
CCI
Espace Entreprendre
June Marchal
03 88 75 24 25
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

Créateurs
41
Original, ce
nouveau concept de
restauration à double
entrée mis sur pied
par Félix Salomon :
« La formule crêpe »
du mardi midi au
vendredi midi,
« Le fromage chaud »
du vendredi soir au
dimanche soir.
Et pour ne pas créer
la confusion, Félix
Salomon va jusqu’à
changer son enseigne,
« pour jouer la carte
de la clarté ». Son
restaurant, tout de
bois vêtu, dénote de
par sa situation,
en plein milieu de
la zone d’activités
de Bischoffsheim
et proche d’un
lotissement.
Ce qu’il a trouvé à la CCI
« C’est la meilleure « hotline » que
je connaisse en tant que jeune
entrepreneur. Après y avoir trouvé
une porte d’entrée, je sais que
j’aurai toujours une réponse à mes
interrogations, c’est rassurant ».
>> Félix Salomon, Bischoffsheim
« La formule crêpe »
le midi, « Le fromage
chaud » le soir
Midi ou soir, quelle que
soit la formule, crêpe
ou fromage chaud,
chez Félix Salomon
la convivialité est de
mise. Et son envie est
réelle : « que mes clients se sentent
bien ».
Dans son établissement, qu’il a
conçu et créé, le bois est de mise,
des murs au mobilier. À chaque
service, une cinquantaine de couverts
peuvent être assurés sur des
tables de six ou douze personnes.
Très originales, deux tables
montées sur fûts accueillent cinq
personnes chacune.
Le midi, ce sont surtout des salariés
venus d’entreprises de la
zone d’activités de Bischoffsheim
et des environs - de Molsheim
à Obernai - qui apprécient le
concept de crêpes.
Formule crêpe
et rapidité le midi
Proposé en formules à 9 et 10 €
boissons incluses, ce déjeuner
original et équilibré offre l’avantage
d’être consommé dans un
temps raisonnable. À peine arrivés,
les clients débutent leur repas
à partir du choix effectué - trois
ou quatre garnitures différentes
- jambon, œufs de caille frais,
champignons, saumon, etc. variant
chaque semaine, pour des pâtes
salées et/ou sucrées. Sur la table,
un appareil à crêpes professionnel.
À chacun son mélange : « plus de
sucré, plus de salé, c’est la carte de
la liberté et la convivialité », ajoute
Félix Salomon qui veut adoucir
cette pause obligatoire du repas
de midi.
À partir du vendredi soir, le restaurant
revêt son étiquette, de
« Fromage Chaud ». Les clients
prennent le temps de savourer des
spécialités à base de fromage : fondues,
raclettes, reblochonnades en
ORIGINAL Le concept développé par Félix Salomon vise
la convivialité
formules incluant café et dessert
(de 18 à 25 €).
Fromage et temps de
savourer le soir
Originalité : les fondues peuvent
être savoyardes, suisses, comtoises,
alsaciennes. Ce qui diffère
de l’appareil dont on dispose
chez soi : on enfourne sa poêle
et racle la partie superficielle du
fromage, qui reste crémeux. Une
formule groupe est prévue à partir
de six personnes, pour un prix
moyen de 20 €. Pour accompagner
les plats, une carte de dix vins et
deux crémants de qualité, d’origines
alsacienne ou jurassienne.
Peut-être l’aviez-vous deviné,
notre créateur vient d’un pays du
fromage. « Tout petit, j’appréciais le
comté, râpé sur mes pâtes », observe
le natif de Franche-Comté.
Du laser
à la gastronomie
Pourtant, la restauration n’est pas
au menu lorsqu’il entreprend ses
études. Titulaire d’une maîtrise
en laser, il exercera son savoir
pendant dix ans, en tant que responsable
pédagogique à Irepa
Laser. Puis, l’envie d’entreprendre
qui le taraudait depuis un moment
ressurgit. Il veut changer de vie.
Après avoir participé à une formation
à la création d’entreprise
à la CCI, les aides de la Région
Alsace lui permettent de suivre
plusieurs formations au Cefppa :
accueil, cuisine, hygiène, tartes et
pâtisseries…
Avec des moyens raisonnables,
il a réussi à concilier son envie
d’entreprendre à sa passion, le fromage.
Et d’ajouter : « en préservant
mes après-midi, je gagne en confort.
Par contre, je laisse aussi des créneaux
ouverts à l’accueil de repas privés ». À
partir de douze personnes jusqu’à
50 - il leur dédie le restaurant avec
au choix, des formules à la carte
ou une prestation sur mesure.
Avec toujours et encore le même
objectif : satisfaire ses clients avec
des produits de qualité à un prix
raisonnable. « Ce que je veux, c’est
que les personnes passent un bon
moment chez moi. Si elles reviennent,
le pari est gagné ».
• contact • 17, rue du Stade à
Bischoffsheim, 03 88 48 93 47
www.lefromagechaud.com
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

42 créateurs
>> repreneurs d’entreprise
Un nouveau soutien Alsace Transmission
Doté de 700 000 €, ce fonds lancé par la Région
Alsace et la Caisse de Dépôts a pour identité
« Alsace Transmission ». Destiné à faciliter et à
stimuler la reprise d’entreprise, il est porté par
Alsace Entreprendre et vient en complément des
aides régionales existantes.
En Alsace, actuellement
22 000 chefs d’entreprises
ont plus de 50 ans ; d’ici une
dizaine d’années, nombre
d’entre eux devront passer la main.
L’objectif du nouveau dispositif
est de faciliter leur transmission
et d’éviter ainsi la disparition
de savoir-faire et de nombreux
emplois. Complémentaires aux
aides apportées par la Région
Alsace et par les plates-formes
d’initiative locale, le fonds devrait
être bien accueilli par les candidats
à la reprise, de par son effet de
levier auprès des banques. Il vient
à point nommé pour les créateurs
ou repreneurs dont l’apport personnel
fait défaut.
« Notre accompagnement en matière
de reprise d’entreprise doit aller
au-delà de ce que nous proposons
actuellement, il doit être développé
sur l’ensemble des territoires », a
affirmé le Président du Conseil
Régional, Adrien Zeller. Alors que
Patrick François, directeur régional
de la Caisse des Dépôts, a félicité
Jean-Luc Heimburger, viceprésident
de la CCI, « d’avoir
su faire émerger une aide spécifique
à la reprise » et Philippe Weiss,
président d’Alsace Entreprendre,
pour avoir accepté le partage du
dispositif d’Alsace transmission
avec les Plates-Formes d’Initiative
Locale.
Favoriser
la croissance
et le développement
Un accent particulier a été mis
sur l’action importante du réseau
Entreprendre. De son côté, Jean-
Luc Heimburger a relevé les bons
taux de réussite de la région en
matière de création d’entreprise
(+30 % depuis deux ans) et souhaité
que ce nouveau dispositif
participe au même succès dans
le domaine de la transmission.
Doté de 700 000 €, le fonds Alsace
Transmission est abondé à hauteur
de 50 % par la Région, de
30 % par la Caisse de Dépôts,
et de 20 % par des partenaires
privés et est porté par Alsace
Entreprendre mandatée pour
assurer le bon fonctionnement du
dispositif. Les projets sont garantis
à 50 % du montant des prêts
accordés par Oséo. L’initiative,
lancée à titre expérimental en
Bretagne, en Aquitaine et en
Alsace, sera évaluée d’ici un an et
demi pour juger de sa pertinence
et prolonger ou non le système.
• contact • 03 88 15 68 67
www.region-alsace.eu
contact
CCI
Géraud Bonnet
03 88 75 25 63
Agenda CCI
Le 24 avril 2008
Les prochaines Odyssées de la
création d’entreprise
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Tél. 06 20 46 00 85
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Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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44 GASTRONOMIE
Voici bientôt six ans
que Georges Flaig a
intégré l’affaire de
ses parents, l’hôtelrestaurant
Anthon
à Obersteinbach.
C’est à partir de
produits de qualité,
pour la plupart issus
de producteurs de
la région, qu’il crée
des recettes à la fois
simples, originales et
raffinées. Deux fois
par mois, il ouvre son
espace aux amateurs
de cours de cuisine.
Mariage
mets et vins
Georges Flaig a été choisi par le
Cefppa pour animer les deux jeudis de
la gastronomie, « spécial Noël ». Pour
marier les vins à ses mets, il a choisi
un viticulteur : la cave de Cleebourg et
un caviste, le Millésime.
• site • www.cefppa.eu
>> Georges Flaig, Hôtel-restaurant Anthon à Obersteinbach
Une cuisine simple
et raffinée
Huit chambres, un restaurant
gastronomique :
l’hôtel-restaurant Anthon
d’Obersteinbach. Capacité
d’accueil : 80 couverts. Aux
fourneaux, Georges Flaig
dirige une brigade de quatre personnes,
chacune a son poste de
travail, mais toutes sont interchangeables.
Selon le credo du chef,
à partir d’une base classique, ils
travaillent le goût, avec une nette
tendance à épurer les sauces et à
utiliser moins de matières grasses.
Surtout attaché à la qualité et à la
fraîcheur de ses produits, Georges
Flaig s’approvisionne auprès des
producteurs locaux : fromager,
pisciculteur, volailler du village…
et l’association de chasse pour
le gibier. « Ma gestion du stock est
facilitée, j’ai besoin d’un produit,
je le trouve à proximité », note le
jeune chef.
Une recherche
permanente du goût
et de la diversité
Sur sa carte, des entrées originales,
comme le cappuccino de homard
ou le carpaccio de chèvre frais
d’Obersteinbach, chiffonnade de
jambon Forêt Noire. Les prix des
plats oscillent entre 8 et 22 €. Sa
spécialité de foie gras en marbré
avec du chevreuil et un chutney
aux fruits fait un tabac. Sur sa carte,
de nombreux poissons, comme les
turbots, truites, gambas… et un
large choix de viandes pour satisfaire
tous les goûts : carré d’agneau
rôti, filet de canette laqué, rognons
de veau aux échalotes. À partir de
18 €, jusqu’à 27 € pour la noisette
de selle de chevreuil, palet de
légumes, spaetzles aux châtaignes.
Les desserts, dont certains sont
commandés en début de repas
(confection minute), sont travaillés
avec recherche. Exemple :
le millefeuille glacé au chocolat,
coulis d’orange amère.
Parallèlement, des formules
menus sont proposées avec deux,
trois ou quatre plats avec fromage
CREDO Georges Flaig et sa brigade (ici avec son second
Régis Goralsky) travaillent le goût
et/ou desserts. Attention : le menu
alsacien n’est pas un menu basé
sur des recettes alsaciennes, mais
sur les produits de la région. Menu
spécial pour les enfants. Tous les
plats sont basés sur une recherche
permanente du goût et la diversité
des associations. Chaque repas est
accompagné de pain fait maison.
Nouveauté :
les ateliers cuisine et
la formule hélicoptère
C’est en se produisant aux jeudis
de la gastronomie du Cefppa en
2003 que Georges Flaig a eu l’idée
d’organiser ses propres cours de
cuisine. La convivialité instaurée
dans la cuisine et l’observation
du travail produit par les professionnels,
souvent en pleine
effervescence à leurs côtés, est très
appréciée. Pour preuve, les participants
deviennent des habitués.
À raison de deux séances par
mois en moyenne, les cours
comprennent la prestation de
Georges Flaig, les ingrédients
qu’ils vont mettre en musique
et déguster accompagnés des
boissons. Coût moyen : 50 €.
À Noël, le foie gras est à la fête, et
les clients emportent avec fierté
leur œuvre personnelle. Toujours
en quête de nouvelles idées,
Georges Flaig ose aussi l’extravagance.
Pour exemple sa « double »
prestation : repas gastronomique et
transport aller-retour. Au choix du
client, le point de départ : de l’aérodrome
de Haguenau ou de son
jardin. Cette formule hélicoptère
pour deux personnes est vendue à
450 €, comprenant le forfait aérodrome
(aller-retour) avec survol
des châteaux forts et le déjeuner
au restaurant. Une idée de cadeau
originale…
Pour en savoir plus sur les cours de
cuisine, le restaurant et l’hôtel, les
événements, rendez-vous sur leur
site vitrine.
L’établissement est ouvert pour
les réveillons de Noël et de
Nouvel An, il sera fermé pendant
le mois de janvier. Durant la
saison, il est fermé les mardis et
mercredis.
• contact • Hôtel Restaurant Anthon,
40, rue principale à Obersteinbach,
03 88 09 55 01
www.restaurant-anthon.fr
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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46 TIC
Pionnière, la CCI
de Strasbourg et du
Bas-Rhin est installée
depuis novembre sur
Second Life. Un pari
sur la 3D qui sera
sans doute le mode
de communication
émergent des
prochaines années.
À l’avant-garde
Internet du milieu
des années 90, la CCI
poursuit sur cette
lancée et ne veut pas
se laisser distancer
par les technologies
du futur.
Le BAba de SL
• Avatar
Votre personnage, votre représentation
dans SL
• Métavers
Un méta-univers, un monde en 3D
dans lequel on s’immerge
• Linden Dollars
La monnaie en cours*
1 € = 270 L$ (selon le cours)
• RL
Real Life. La vraie vie
• SL
Le monde créé par les Linden Lab (la
société de San Francisco qui a créé SL
en 2003)
• Un chiffre
Plus de 9 millions de personnes
disposent déjà d’un compte SL et y
voyagent soit pour s’amuser, soit pour
implanter leur société.
>> 130 000 m 2
La CCI s’étend…
sur Second Life
A
priori, le projet peut dérouter.
Mais que peut donc
faire la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin sur Second
Life (SL), cet univers virtuel
dont tout le monde
parle sans forcément savoir ce
dont il s’agit ? « Nous avons fait ce
pari car tout laisse à penser que d’ici
quatre ou cinq ans beaucoup de sites
web seront passés à la 3D, déclare
Jean-Marc Kolb, responsable du
département TIC à la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin. Plutôt
que de prendre le train en marche,
nous préférons ne pas rater le
départ. » Un p oint de vue partagé
par Thomas Riegert, membre
associé à la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin qui rappelle que
dès 1995, la CCI avait anticipé les
bouleversements induits par la
révolution Internet. « La Chambre
est dans son rôle en accompagnant
d’emblée les PME à définir leur
positionnement par rapport à SL »,
affirme-t-il. Concrètement, la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin -
première institution de ce genre à
le faire en France - a acheté deux
« îles » de 65000 m 2 sur SL où
par ailleurs un nombre d’entreprises
croissant s’implantent. La
première, baptisée « Strasbourg »
sera entièrement dédiée à la CCI.
« Elle nous permettra d’expérimenter
SL en interne et servira de vitrine
pour nos activités », précise Jean-
Marc Kolb. Seront présents l’aéroport
international de Strasbourg-
Entzheim et le pôle Formation
dont les structures respecteront
l’esprit architectural des bâtiments
existants, un hall d’exposition
reflet des manifestations qui se
tiendront dans les locaux de la
Place Gutenberg. « Il est important
de faire état de la culture et
des savoir-faire alsaciens », précise
Jean-Michel Lehmann, membre
titulaire à la CCI. Il est possible
que par le biais de SL, de plus en
plus d’industriels se sensibilisent à
cette dimension et accèdent à des
Première ébauche Une idée de la porte d’entrée de l’île
« Strasbourg »
démarches, telles que le mécénat,
par exemple. Une salle de conférence
est également aménagée.
Elle prévoit des écrans vidéos,
d’autres permettant la diffusion
d’images et d’informations en format
texte. Le tout en immersion
totale dans un espace et non plus
en simple interactivité. Le visiteur
- ou plus exactement son « avatar
» pour employer le vocabulaire
idoine - pourra laisser un message.
Second site, l’île « Bas-Rhin »
dédiée aux entreprises de la région
souhaitant se familiariser avec les
univers 3D.
Pépinière
d’entreprises
Appel a ainsi été lancé aux sociétés
candidates à l’implantation à qui
l’on demande de définir des objectifs
en termes d’expérimentation
B to C ou B to B, de réunions
virtuelles ou bien encore d’interaction
avec leurs clients et avec
d’autres entreprises du secteur.
Les entreprises choisies se verront
octroyer une parcelle pour six
mois avec des bâtiments « basics »
qu’elles personnaliseront en faisant
appel à des « builders » si
elles le souhaitent. Passé ce délai,
elles pourront soit se retirer de SL,
soit s’implanter « définitivement »
en profitant de la synergie inter
entreprises de la CCI et en louant
du terrain (cette fois payant) à
cette dernière. « Présenter un produit,
un prototype, un hôtel, définir
un plan logistique ou un aménagement
paysager… À terme, tout est
possible sur SL », souligne Thomas
Riegert. « Du point de vue de la
fluidité, la qualité n’est pas encore
optimale, précise Jean-Marc Kolb
mais les choses iront en s’améliorant.
Ce qui est certain, c’est que la navigation
n’est pas de l’ordre de celle qui
permet d’évoluer sur un site web, il y
a un apprentissage à faire. » Raison
de plus pour se plonger sans tarder
dans cet univers parallèle où sont
désormais installées les grandes
marques. Peugeot y a proposé
l’essai de sa nouvelle 308… Des
pays y ouvrent leurs ambassades.
Des entreprises y recrutent. Et…
la CCI vous y attend.
• en savoir plus •
www.secondalsace.com le blog
d’actualité sur l’Alsace.
www.secondlife.com
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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TIC
47
>> Second Life chez nos voisins
du Bade-Wurtemberg
Expérimenter aujourd’hui pour en tirer
parti demain
Depuis mars 2007, le Bade-
Wurtemberg est sur Second
Life. Premier land allemand
à avoir franchi le pas, il se
présente en étroite coopération
avec l’agence de l’innovation en
technologies de l’information,
MFG Baden-Württemberg.
L’objectif de cette opération est
multiple : promouvoir sous une
autre forme la région, son économie
et ses compétences en
matière de multimédia, découvrir
ce nouveau monde virtuel, le
vivre et l’analyser afin de discerner
les avantages qui peuvent en
découler.
Soigneusement préparé en amont,
ce coup d’essai se révèle être un
coup de maître. En seulement six
mois, plus de 10000 visiteurs se
sont rendus sur l’île – ou plutôt,
à présent, sur les deux îles – du
Bade-Wurtemberg, « c’est plus que
nous n’avions osé espérer » se réjouit
Stefan Sottner, le responsable
MFG du projet, « les visiteurs peuvent
y découvrir la région, ses monuments,
ses sites naturels, ses institutions
et plusieurs coopérations avec des
entreprises privées. Original aussi, le
parc virtuel de l’innovation sur lequel
se sont installés des universités et des
centres de recherche. Dans ce cocon,
ils peuvent développer et expérimenter
leurs propres idées en toute quiétude.
Comme, par exemple, un cours magistral
de chimie qui devient visuel grâce
à la 3D et permet un échange réel
entre les étudiants et les professeurs.
Bref, un outil de communication
inégalé jusqu’à présent et surtout un
véritable incubateur d’innovations
tous azimuts. »
Une évolution
supplémentaire et
non une alternative
C’est cette représentation interactive
en 3D qui fascine et ouvre
de nouvelles perspectives dans
la communication. Pour Stefan
Sottner, Second Life est un projet
appelé à se développer dans le
futur, sans avoir toutefois l’ambition
de remplacer les formes
actuelles de l’internet. Il conçoit
ce monde virtuel comme une
possibilité supplémentaire de se
présenter. D’où l’importance de
l’expérimenter dès aujourd’hui.
La communication
facilitée
En effet, on sort ici de tous les
sentiers battus et rebattus du
marketing promotionnel car la
communication s’appuie sur le
principe de l’interaction. Le visiteur
y vient volontairement, flâne
avec plaisir et veut découvrir. Une
attitude délibérée, partagée avec
d’autres avatars, qui prédispose
positivement à l’écoute de nouveaux
messages.
Créer son monde
demande une réflexion
intensive en amont
Mais Stefan Sottner prévient aussi :
« Si expérimenter sur Second Life est
une ouverture primordiale vers le
futur, il faut néanmoins préparer sa
présence avec beaucoup de précaution.
Reconnaître d’entrée l’ampleur du
projet et cerner parfaitement ses objectifs.
Puis réfléchir sur la forme que l’on
adoptera pour sa présentation. » En
effet, formation ou information,
jeu, conseil ou vitrine, le potentiel
du monde virtuel doit être évalué
de façon réaliste. Il faut savoir
estimer l’ampleur du travail qui
en découle. Et il ajoute « Second
Life n’est pas une roue qui fonctionne
toute seule et il ne suffit pas de créer
une représentation puis de ne plus y
toucher. Nous avons par exemple installé
de véritables horaires d’ouverture
pour nos visiteurs, ce qui nous permet
d’optimiser le contact rendu possible
dans ce monde virtuel. Cette présence
n’est pas notre unique porte vers
l’extérieur. Elle est un plus appelé à
se développer. C’est aussi le message
que nous voulons faire passer : il
faut expérimenter ces mondes virtuels
aujourd’hui pour être prêt demain, à
la pointe d’une technologie de pointe. »
C’est aussi de l’innovation.
• Site •
secondlife.mfg-innovation.de
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48 EURÊKA
Deuxième Prix du
Jury du concours
Lépine 2006 à
Paris, le snowscoot
Blackmountain,
scooter des neiges
nouvelle génération
à suspension,
séduit aussi bien les
compétiteurs que
les débutants. Très
simple d’utilisation,
l’engin a été conçu
par Philippe Lasala,
créateur de la société
Blackmountain.
Ce que lui a apporté
le concours Lépine
« Ce concours est associé à une
réussite, d’avoir été primé m’a
permis d’asseoir ma notoriété et ma
crédibilité. »
Pour en savoir plus sur le Concours
Lépine, rendez-vous sur le site :
• site • www.concours-lepine.com
>> Philippe Lasala, Blackmountain
Le snowscoot « tout
suspendu » : innovant,
unique et original
BIENTÔT Le Blackmountain version glisse
sera adapté pour être utilisé en été
Que faire, lorsque la saison
propice à la pratique du
VTT touche à sa fin, pour
séduire les sportifs en quête
de sensations ? Leur offrir
une solution de rechange.
Histoire de profiter des mêmes performances
- et sensations - du VTT,
Philippe Lasala a modifié le concept
du scooter des neiges, qui a fait son
apparition dans les Alpes françaises
et suisses dans les années 2000.
Performance
et sécurité
Compétiteur depuis plusieurs
années, cet autodidacte alsacien
a d’abord cherché à améliorer
sa « machine » personnelle,
inspiré par son expérience en
motocross et les technologies
du VTT. Associant notamment
des suspensions avant-arrière et
une fourche avec
amortisseurs à
l’avant. Résultats :
une meilleure
conduite de courbes,
un confort de
pilotage et une
stabilité accrue,
« grâce au leash, un
cordon de sécurité
qui permet d’éviter
les accidents. »
affirme Philippe
Lasala, le créateur
du snowscoot
Blackmoutain.
Autre élément
appréciable : toutes
les pièces sont
interchangeables
et adaptables. Il
est même possible
d’acheter le
cadre et d’ajouter
soi-même fourche
et guideur.
« En participant à
la coupe du monde
avec ma propre machine, je me suis
aperçu que beaucoup de personnes
semblaient intéressées, jeunes et moins
jeunes, raconte Philippe Lasala.
C’est pendant mon temps libre que
j’ai conçu et perfectionné mon produit
». Le futur chef d’entreprise
exerce alors en tant que marchand
de biens.
Des sensations de
glisse plus intenses
Une fois son brevet déposé - on est
en 2004 -, se succèdent plusieurs
phases de tests, de développement
avec des ingénieurs et une expérimentation
personnelle en course.
Arrive une pluie de trophées : grand
prix du concours Lépine 2006,
médaille d’or et trophée, le jeune
inventeur - 29 ans - est même distingué
par l’Institut national de la
propriété intellectuelle.
Développement
des ventes et
nouveaux locaux
Avec trois commerciaux, Philippe
Lasala diffuse ses produits sur la
France entière. Ses clients sont
des loueurs et des vendeurs de stations
de sports d’hiver et quelques
magasins spécialisés. Premier bilan
à l’automne 2007 : 400 machines
vendues sur 60 points de vente. Le
snowscoot Blackmoutain existe en
plusieurs versions, du bas au haut
de gamme, de 1 390 € à 2 490 €.
Si vous n’êtes pas un adepte des
slaloms ou du VTT, vous pouvez
très bien l’utiliser après une demijournée
d’initiation. Même à très
faible vitesse, paraît-il, on éprouve
des sensations de plaisir !
Bientôt de nouveaux
modèles
Sont en projet la création de
modèles dédiés aux enfants et
adolescents et le développement
d’un nouveau design de bras
oscillant à l’arrière. Par ailleurs,
des modèles avec roues adaptables
pourront être utilisés d’ici
l’été prochain. Philippe Lasala
envisage aussi de développer des
cours d’initiation avec Jeunesse
et Sports. « Pour que la discipline
vienne en option d’un diplôme de
monitorat de ski ». Après la France,
le dirigeant de Blackmountain
compte se développer à l’export,
où il vient de démarrer sa commercialisation
dans sept pays,
parmi lesquels le Japon, les
États‐Unis et le Canada.
Pour en savoir plus sur le snowscoot
Blackmoutain, les loueurs de matériel
de votre région et l’agenda des
manifestations :
• site •
www.snowscoot-blackmountain.com
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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50 INFOS EUROPE
>> Lobbies et Europe
Vers plus de transparence
Intensément pratiqué à Bruxelles depuis les
années 70 - l’adhésion de la Grande-Bretagne
en 73 ayant marqué l’entrée en force de cette
pratique usuelle dans les pays anglo-saxons -
le lobbysme a pris aujourd’hui une telle ampleur
que des voix s’élèvent pour le réglementer de
manière plus stricte.
Cœur de cible, l’Europe pour
les lobbyistes. Une étude
menée par l’University
College de Londres et présentée
à Bruxelles, en octobre
dernier montre en effet
qu’en 2004-2005, les 60 plus importantes
entreprises européennes ont
consacré trois fois plus de moyens
financiers à tenter d’influencer la
Commission européenne (23 %)
et les eurodéputés (19 %) que les
gouvernements (9,5 %) et parlements
nationaux (2,5 %). Logique
quand on sait qu’aujourd’hui 85 %
de nos lois sont directement liées
aux règlements et directives communautaires.
Bruxelles est ainsi
devenue la capitale mondiale du
lobbysme avec 3 000 organisations
employant de 15 000 à 20 000 personnes.
1 600 représentants des
intérêts privés, 400 des intérêts
publics et 500 des institutions publiques
(missions, ambassades, régions,
etc. également considérés comme
« lobbies »). Si les lobbyistes interviennent
auprès des groupes politiques
et des différentes commissions
du Parlement, leur champ d’action
principal reste la Commission européenne
laquelle a, rappelons-le, le
monopole de l’initiative dans presque
tous les domaines (agriculture,
santé, recherche, environnement,
transports, industrie, commerce
etc.) Le lobbysme le plus intense
se pratique à la source du processus
législatif, au sein des quelque
450 comités d’experts qui préparent
le travail de la Commission et
émettent chaque année environ
4 700 décisions, avis et propositions.
Un travail essentiel si ce n’est qu’il
est apparu que plusieurs dizaines
de ces « experts » siégeant officiellement
dans ces comités à l’origine
de la législation communautaire
étaient par ailleurs rétribués par des
entreprises privées… Une situation
qui pose problème même si
les voix sont nombreuses tant au
niveau de la Commission que du
Parlement pour affirmer que le
Le saviez-vous ?
L’origine du mot anglais lobby signifie
couloir. Les premières utilisations
politiques de ce terme datent du
XIX e siècle. Dès 1830, lobby désignait
les couloirs de la Chambre des
Communes britannique où les membres
des groupes de pression venaient
discuter avec les parlementaires.
lobbying fait partie du processus
d’élaboration législatif en tant que
contribution au débat. Le 8 octobre
dernier, ALTER-EU, une coalition
d’ONG, de syndicats, universitaires
et entreprises de relations publiques
a organisé au Parlement européen
un « Atelier lobbying » dont le but
était de réclamer plus de transparence.
Une initiative qui rejoint la
proposition faite par le commissaire
Siim Kallas d’instaurer dès 2008
un registre des lobbyistes œuvrant
auprès des institutions. Reste à en
définir les contraintes : inscription
volontaire ou contraignante ? Faut-il
que soient précisés les clients et les
financements ? Si oui, avec quelles
garanties de confidentialité ? Affaire
à suivre…
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Karlsruhe
51
>> Histoire d’un succès
La TechnologieRegion Karlsruhe
fête ses 20 ans
Au cours des deux dernières décennies, la
structure de développement économique
TechnologieRegion Karlsruhe (TRK) a su
instaurer un climat propice à la création
d’entreprise, l’innovation et l’installation de
grandes sociétés internationales. Pour ce, elle
s’est appuyée sur de nombreuses coopérations,
une politique de consensus, l’intégration de la
société civile dans le processus de décision ainsi
qu’une organisation sobre et effective.
Côté Recherche et Développement
(R&D), la TRK
œuvre tous azimuts. Grâce
à la présence choyée de
grands instituts de recherche
comme la Frauenhofer-Gesellschaft,
la Deutsche
Forschungsgemeinschaft et le
Forschungszentrum Informatik,
un lien direct existe avec l’industrie
scellant ainsi l’esprit innovateur
de la région.
Attirer la R&D
En outre, le Karlsruhe Institute
of Technology, projet unique
en Europe, permet une étroite
imbrication entre la recherche et
l’université, garantissant d’une
part une reconnaissance internationale
et permettant d’autre
part de séduire les étudiants les
plus brillants. Et l’université de
Karlsruhe, consacrée en 2006
comme université d’élite, entend
renforcer le développement de
clusters d’excellence.
Marques reconnues
et culture en sus
La TRK compte aussi sur la présence
en son sein de nombreuses
grandes marques comme le leader
allemand en homéopathie DHU,
la colle UHU ou bien encore
plusieurs lignes de production de
Mercedes-Benz. En outre, l’attrait
de la région est complété par une
offre culturelle étoffée avec de
grandes salles de théâtre, une
scène médiatique moderne et une
kyrielle de musées dont le très
renommé musée Frieder Burda à
Baden-Baden.
Une infrastructure
idéale
La situation géographique au
cœur de l’Europe et les opportunités
de marché qui en découlent
tout naturellement ont été
optimisées par l’infrastructure
ferroviaire (TGV/ICE), aérienne
(Baden-Airpark) et même fluviale
(Karlsruhe est un des cinq plus
gros ports fluviaux allemands).
Planifiée judicieusement, la desserte
de la région pour les entreprises
et le tourisme garantit une
expansion sans entrave : « une
politique économique visionnaire
créant un cadre idéal pour permettre
aux entreprises de se développer au
mieux ».
Combattre activement le manque
de personnel qualifié
En Allemagne, la croissance atteint un
niveau inégalé depuis la réunification.
Essor cependant hypothéqué par le
manque de personnel qualifié à tous les
niveaux. Pour faire face, les entreprises
organisent de plus en plus leur politique
de recrutement dans une optique de
formation ciblée.
Dans la région de Karlsruhe, on
enregistre pour 2007 entre 4 300 et
4 400 nouveaux contrats d’apprentissage.
Jamais auparavant, les entreprises
de la TRK ne s’étaient autant
investies. Afin de soutenir activement
leurs efforts, la IHK Karlsruhe a décidé
d’engager trois conseillers en formation
supplémentaires. Son président, Bernd
Bechtold, précise : « l’apprentissage est
plus qu’une assurance pour l’avenir
d’une entreprise. Il permet l’intégration
des jeunes dans notre société. Il
encourage l’indépendance et le sens de
la responsabilité - des qualités chaque
jour plus précieuses dans le monde
moderne. Notre système de formation
duale garantit la grande compétitivité
de nos produits et de nos services sur
le marché international. En effet, leur
réussite est étroitement liée à la volonté
d’une qualité hors pair - et cette qualité
ne peut être atteinte que grâce à des
travailleurs spécialisés ayant bénéficié
d’une formation pertinente ».
• site • www.karlsruhe.ihk.de
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52 EXPORT
>> Team Alsace
Tous en route pour l’export
À peine leur groupement constitué, les huit entreprises alsaciennes* du
secteur du bâtiment réunies sous la bannière Team Alsace prennent leur
envol. Prémisses : plusieurs démarches communes à l’export, la création
d’une documentation en trois langues et un site bilingue commun.
Après leur coup d’essai au
salon Batimat en novembre
dernier à Paris, les
membres de Team Alsace
ont prévu de se rendre à
Vienne, Riyad, Singapour,
Leipzig et Alger… Leur objectif :
doubler leur chiffre d’affaires à
l’export d’ici les trois prochaines
années. Présentés officiellement
à la presse en octobre
dernier, les membres de Team
Alsace ont été reçus à la CCI par
le Président Jean-Louis Hoerlé.
À ses côtés, Rabah Larbi, Consul
général d’Algérie, a rappelé que
son pays était en train de s’ouvrir
aux investissements. Et d’insister
sur le PIB qui a doublé en cinq
ans. L’Algérie faisant partie de ses
priorités, Team Alsace participera
au salon dédié aux professionnels
du BTP, Batimatec, en mai
2008, sur le stand collectif Alsace
piloté par la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin au nom des CCI
d’Alsace… « L’Algérie est un pays
où nos entreprises, pourtant bien
implantées dans la région, ne se
seraient pas déplacées seules », a
précisé Jean‐Philippe Ruhlmann,
président de Team Alsace, patron
de la société spécialisée dans les
plafonds tendus, Extenzo AFC
SAS (Griesheim-sur-Souffel).
Pourvoyeurs
d’emplois
Points communs des membres de
Team Alsace : une même culture,
des produits de qualité, le sens de
l’innovation et le souci du développement
durable. Et comme le
soulignait le directeur des opérations
de Tixit (Haguenau), Jacques
Llados : « nous éprouvons la fierté
d’être Alsaciens et pourvoyeurs d’emplois
dans la région avant tout. Même
si nous en créons dans les pays où nous
LANCEMENT Les premières opérations prévues par Team
Alsace dévoilées en présence du Consul d’Algérie Rabah
Larbi
exportons nos savoir-faire ». Les
membres du club ne seront pas
forcément présents à huit sur tous
les salons, mais chacun d’entre
eux dispose de suffisamment de
connaissances sur les activités du
groupe pour savoir les valoriser.
Soutenus à leur démarrage par la
Région Alsace, ils bénéficieront
également d’une aide à hauteur
de 50 % de leurs charges de prospection.
Un accompagnement
d’autant plus naturel que la filière
habitat fait partie des axes prioritaires
de la Région. Pour sa
part, la CCI qui est l’initiatrice
de leur projet, continuera à les
accompagner sur les salons. Il est
toujours payant de « chasser en
meute », avait souligné un jour le
ministre François Loos, c’est ce
qu’a voulu rappeler Jean-Louis
Hoerlé.
Pour en savoir plus sur leur association,
rendez-vous sur leur site :
• site • www.team-alsace.com
* Architecture du Bois, Beck Escaliers, Buecher et
Fils, Extenzo, Fondis, Hild, Schaffner Métallerie,
Tixit : les huit entreprises représentent un chiffre
d’affaires de 112 M€, dont 10,5 M€ à l’export, et
emploient près de 600 salariés. La plus petite est
Beck Escaliers, avec huit salariés, la plus grande
est Hild, avec 350 salariés. Leur objectif d’ici
trois ans : doubler leur chiffre d’affaires à l’export.
contacts
CCI
Olivier Epp,
03 88 76 42 18
Christophe Antoine,
03 88 76 42 38
À vos agendas !
Le 17 décembre à
l’Illiade à Illkirch
Remise du Trophée Régional Export
Le couronnement des démarches
export les plus exemplaires dans
les catégories : Export (Europe
et Maghreb), Grand Export (Asie,
Amérique, Océanie, Afrique subsaharienne,
Moyen-Orient), Nouveaux
exportateurs (depuis moins de trois
ans), Volontariat en entreprise (en lien
avec Ubifrance) et Investissements à
l’Étranger.
• site • www.trophee-export.com
contact
CCI
Du 13 au 15 janvier
2008 à San Diego
Fancy Food Show, salon professionnel
international de l’agroalimentaire
Participez au stand Alsace, dans le
pavillon France.
contact
CCI
En Allemagne
Du 21 au 24 février
à Nuremberg
Biofach, salon professionnel international
des produits biologiques et
naturels
Les 22 et 23 avril à
Stuttgart
Salon Control
Spécialisé dans le contrôle de qualité
et la métrologie. Pour la troisième
fois, la CCI est l’organisatrice du
pavillon France.
Du 24 au 30 avril
à Düsseldorf
Interpack 2008
Une foire qui reproduit des chaînes
de production de valeur complètes
: de la fabrication et la finition
de marchandises à emballer et de
matériaux d’emballage jusqu’à l’assurance
de la qualité et la protection
du consommateur.
Pour tout autre renseignement :
contact
CCI
Olivier Epp
03 88 76 42 18
Alain Layrac,
03 88 76 42 27
Claudia Scanvic,
03 88 76 42 25
Pour trouver toutes les informations
relatives à l’export :
• site • www.alsace-export.com
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
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54 DÉCOUVERTES
>> idées cadeau ET GOURMANDISEs
« Bonheurs de Noël : ambiances
d’Alsace et d’ailleurs »
Saveurs et Foies Gras de l’Illberg
Comme chaque année, l’entreprise
Saveurs et Foies Gras de l’Illberg vous
propose de découvrir une gamme de
colis et paniers gourmands d’Alsace
dédiés aux comités d’entreprises,
entreprises et collectivités. Au choix,
des foies gras entiers de canard, terrines
au jus de truffe, confitures de
Bières de Noël…
et Sommer recette de Noël
Signé Yolande Haag (Meteor), ce livre
illustré par Guy Untereiner vous propose
des idées de décoration, des menus et
des recettes destinées à bien préparer
les fêtes de fin d’année. De quoi puiser
des idées d’ambiance dans l’univers
magique de Noël, du brunch au menu
allemand, anglais, suédois… aux idées
de dressage de table ou de décoration
de portes. Aux Éditions Pierron,
128 pages, 29 € TTC. Dans toutes les
librairies.
mirabelles à la cannelle, pains d’épices,
vins, liqueurs, chocolats et truffes de
Noël, cafés, thés, etc. Pour des cadeaux
d’entreprises, cadeaux d’affaires, coffrets,
colis de Noël.
• site • www.colisdenoel.fr
Toujours aussi appréciée des invités -
brasseurs, institutionnels et cafetiers-,
la bière de Noël a été lancée officiellement
par Michel Haag, président du
Syndicat des brasseurs d’Alsace le
19 novembre à la CCI. Accueillis par
le Président Jean-Louis Hoerlé, les
représentants des brasseries Fischer-
Heineken, Kronenbourg, Meteor, Saint-
Pierre et Uberach ont présenté leurs
savoir-faire, aux parfums d’agrumes et
d’épices qui se marient si bien à l’ambiance
de Noël. Depuis
deux ans, le Sommer
– recette de Noël s’est
ajouté en édition limitée
à la gamme des
amers bière, avec un
subtil mélange d’infusions
de cannelle
et d’anis vert agrémenté
de pain d’épices.
À consommer
avec modération.
Fin d’année : les « tendances » Feyel
Afin de répondre aux nouvelles attentes
de consommation, Feyel innove en lançant
des verrines de mousse de canard
composée de 50 % de foie gras. Un duo
de gourmandise associant une mousse
de foie de canard à la texture légère et
aérée à un confit de figues ou de tomates.
À consommer à froid à la cuiller.
Et à acheter par six, les verrines étant
regroupées dans une boîte transparente.
Parallèlement, des coffrets oie et
canard proposés avec des suggestions
d’accompagnement comme des compotines
ou Gewurtztraminer. À déguster
avec modération !
• En savoir plus •
www.feyel-artzner.com
>> Menu Ratatouille
Le Crocodile invite les jeunes gourmets
Cinéphiles avérés, ils sont allés voir
« Ratatouille », qui montre les péripéties
du rat Rémy dans les coulisses d’un grand
restaurant parisien. Et ils n’ont pas hésité
à s’inspirer de cette production américaine
pour créer un menu du même
nom. Émile Jung et Laurent
Huguet ont imaginé avec
leur brigade du Crocodile,
des mets savoureux
et colorés, qui sont un
clin d’œil à la mascotte
passionnée de grande
cuisine. Réservé aux jeunes
palais de 6 à 12 ans,
le menu hivernal
remplace jusqu’à fin
décembre le menu
>> Du nouveau chez Sati
Le spécial Bredele et le Response
Les amateurs de bon café vont découvrir
les nouvelles variétés de Sati : le spécial
Bredele (café moulu issu de nobles plantations,
très légèrement aromatisé aux
saveurs de Noël) et le Response (pur arabica
issu des hautes plantations d’Amérique
centrale et du sud, dont la matière
première est le grain de café vert, riche
en antioxydants). En réalisant une extraction
sur le café vert des polyphénols,
en les ajoutant après la torréfaction au
café moulu, le niveau
d’antioxydant est de
30 % supérieur à la
concentration normale
dans le café torréfié.
Les bénéfices santé : une réduction des
risques de cancers, maladies du foie,
de Parkinson, de diabète et de maladies
cardio-vasculaires.
• site • www.cafesati.com
>> Bientôt la saison des vœux
Pourquoi ne pas jouer la solidarité ?
La Fondation de France invite les entreprises,
les commerces et les collectivités à
adresser des vœux solidaires à leurs fournisseurs,
partenaires et clients. Associée
à la société Busquets, elle propose sa
série de cartes à partir d’un minimum de
100 unités. Le catalogue 2008 se compose
de 36 cartes, de 0,90 € à 1,30 € chacune.
Pour 100 € d’achat, 20 € sont reversés aux
actions menées par la Fondation de France.
>> Reporters sans frontières
Idée-cadeau et « bonne action »
Le nouvel album de photographies de
Reporters sans frontières, qui reprend
« 100 photos de Sabine Weiss pour la
liberté de la presse » est en vente partout,
au profit des journalistes emprisonnés.
Représentée par l’agence Rapho, la jeune
femme a réalisé des portraits d’artistes
comme Alberto Giacometti ainsi que des
des gourmets en culottes courtes. Du
radeau de l’exode au nuage de
rêves culinaires en passant par
la bonne soupe de linguini et
les protéines contenues
dans la ratatouille, le
steak haché avec frites
à la polenta… ce
menu composé de trois
plats est proposé à 22 €
TTC. Et pour rendre l’événement
plus festif, les enfants sont
invités à participer à un concours
de dessin autour du personnage
de Ratatouille. Parmi les lots, des
billets de cinéma.
• réservation • 03 88 32 13 02
Tous les papiers utilisés répondent aux
normes environnementales. Certaines cartes
sont déclinées en e-cards, permettant
d’envoyer des vœux solidaires par internet.
Dans un souci de personnalisation, toutes
peuvent être enrichies d’un texte et du logo
de l’entreprise.
• contact • 0 820 001 077 (numéro
Indigo), www.busquets.com/fdf
clichés de mode. Les 9,90 € que coûte
ce recueil sont intégralement reversés à
l’organisation pour mener ses actions en
faveur de la liberté de la presse au jour
le jour : assistance aux journalistes et à
leurs familles, ainsi qu’aux autres médias
en difficultés. 144 pages, 100 photos.
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr

Découvertes
55
>> Le beamzone R
Un nouveau média nomade
Créée par la société OneMédia (Strasbourg),
la borne beamzone R est une nouvelle
solution de marketing mobile. Grâce à
une technologie radio courte distance,
elle permet de simplifier les connexions
entre les appareils électroniques. C’est
une nouvelle façon de communiquer via
les terminaux mobiles, les objets équipés
en bluetooth* ou les assistants personnels.
Avec cette borne, tout est réuni pour produire
un monde numérique de plus en plus
>> Météo Consult Pro
Du nouveau dans les services
>> télécommunications
SFR Entreprises lance SFR One Solution
Une nouvelle gamme de services de
téléphonie fixe et mobile pour les entreprises
: SFR One Solution vient compléter
l’offre de solutions Voix proposée par SFR
Entreprises. S’inscrivant dans la stratégie
centrée sur les usages de l’opérateur, elle
apporte aux entreprises une réponse globale,
fixe et précise, adaptée aux différents
degrés de mobilité des collaborateurs
dans l’entreprise. Par ailleurs, SFR lance
une offre « Pass Frontières », spécialement
adaptée aux frontaliers et aux Français
travaillant de l’autre côté des frontières. Ce
sont le Nord et l’Est de la France qui ont
été choisies comme régions pilotes pour le
lancement de ce Pass.
• site • www.sfr.fr
>> Pour vos événements
Le Vaisseau crée la surprise
Depuis son ouverture, en février 2005
à Strasbourg, le Vaisseau, centre des
sciences et techniques, a accueilli plus de
480 000 visiteurs. Des familles et scolaires
venus découvrir les différentes expositions
et activités. Moins connue, l’utilisation des
lieux par des professionnels souhaitant y
>> Restauration
L’aPPart’ à TaRTes
À l’aPParRT’ à TaRTes on mange des tartes !
Salées ou sucrées, seules ou accompagnées
de crudités, salades ou soupes…
selon les légumes de saison. Et on les
mange où l’on veut. Dans le coin cuisine en
Formica pour les nostalgiques des seventies,
au coin salon pour ceux qui n’ont pas le
droit de manger sur le canapé à la maison,
global, grâce au téléchargement gratuit de
contenu multimédia.
*Le saviez-vous ? Bluetooth vient du roi danois
Harald 1 er , un viking surnommé Harald « à la
dent bleue », connu pour son habilité à aider les
populations à communiquer. Le bluetooth R est
depuis quelques années un des équipements
de base des téléphones portables, agendas
électroniques, GPS, etc.
• contact • Laurent Husser,
06 63 66 27 29
www.onemedia.fr
Un bon professionnel doit être en mesure de
maîtriser tous les paramètres susceptibles
d’influencer ses ressources matérielles,
humaines et financières. Le site internet
www.meteopro.fr est pour de nombreux
professionnels un outil d’aide à la décision
qui leur assure une efficacité opérationnelle
et organisationnelle. Dans un souci d’optimisation
permanente, l’abonnement Web
Météo Pro s’étoffe d’une nouvelle rubrique
« le temps en direct ». En quelques clics, il
est possible d’accéder à la vidéo du jour,
l’animation satellite et l’animation radar.
Pour tout savoir sur les possibilités d’abonnement,
consultez le site ou appelez les
conseillers au 0 811 013 264.
organiser des conférences, lancements
de produits, dîners. Le site s’adapte à tout
type d’organisation, avec quatre salles de
sous-commissions pouvant accueillir des
groupes de travail jusqu’à 30 personnes,
un auditorium de 140 places.
• contact • 03 88 44 65 46
dans le coin salle à manger ou bien encore
sur la terrasse ou dans le bureau-chambre
à coucher… Un an déjà que ce concept original
fait les délices de la rue des dentelles
à Strasbourg !
• CONTACT • www.lappartatartes.com
03 88 23 68 09
>> Mission Voix Alsace
Demandez le programme
« Chanter c’est notre passion ; vous la
faire partager, c’est la raison d’être de la
Mission Voix d’Alsace ». Cette association
régionale pour la formation et le développement
de la musique vocale s’adresse
à tous types de publics : chanteurs, chefs
>> Eco’Pouss
Tout le monde le regarde
Nouveau en centre-ville, l’Eco’Pouss est
un moyen de circulation qui amuse et
attise le regard. Support publicitaire original,
ce taxi tricycle dégage une convivialité
et une utilité particulièrement rafraîchissante,
dans un contexte urbain où les
>> Cityveille
Tous les aspects de la sécurité privée
Afin de répondre au mieux à l’attente de
ses clients donneurs d’ordres, Cityveille
(Schiltigheim) dispose des moyens de
satisfaire tous les aspects de la sécurité
privée. Son centre opérationnel de surveillance
opère dans les domaines de la
télé-alarme, de la télé-surveillance vidéo,
de chœur, enseignants, etc. à tous les
âges et à toutes les cultures. Du néophyte
au spécialiste, elle est ouverte à l’ensemble
des formes et pratiques vocales.
• contact • 03 89 77 91 80
occasions
d’être agréablement
surpris se font
trop souvent rares.
• contact • 06 34 77 71 16
des contrôles d’accès à distance et de
la gestion de sites sensibles. Le centre
Cityveille est relié au réseau Orange par
une liaison dédiée fibre optique haut débit
qui sécurise, optimise les liaisons et permet
une version live 24 h sur 24.
• site • www.cityveille.fr
Annonceurs
cet espace
vous est réservé !
Contactez Jocelyne Choukroun
Tél. 06 20 46 00 85
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

56 TEMPS FORTS
Strasbourg accueille
le Musée Tomi Ungerer
>> Culture et loisirs
concours
Le 5 février au Lycée Alexandre
Dumas à Illkirch-Graffenstaden
Trophée Henri Huck
• règlement du trophée et du
concours des jeunes espoirs •
www.fraternelle-cuisinier-alsace.com
Il vient d’ouvrir ses portes dans la Villa
Greiner, 2, avenue de la Marseillaise à
Strasbourg. Le Musée Tomi Ungerer -
Centre international de l’illustration, est
consacré à l’œuvre de l’artiste, à laquelle
s’ajoutent des collections représentatives
de la création dans le domaine de
l’illustration au XX e siècle.
D’origine strasbourgeoise, Tomi Ungerer
avait fait don en 1975, d’une grande partie
de son œuvre à la Ville de Strasbourg.
Un fonds, exceptionnel par sa diversité,
constitué de 8000 œuvres, 300 dessins
originaux et sculptures, la plupart peu
exposés. Soigneusement sélectionnés
par Thérèse Willer, conservatrice du
musée, ce sont aussi des imprimés, des
revues satiriques qui ont marqué l’histoire
de l’illustration.
En pénétrant dans la Villa Greiner, plafonds
et murs blancs, le visiteur plonge
immédiatement dans l’univers de Tomi
Ungerer. Sur trois niveaux, les illustrations
de livres pour enfants, la biographie
de l’artiste, les œuvres réalisées
durant ses années new-yorkaises : affiches
publicitaires, politiques et dessins
satiriques… On y découvre aussi le
Tomi collectionneur de jouets.
Conçu comme un centre international
de l’illustration, le musée accueillera
régulièrement d’autres artistes qui ont
marqué le domaine, tant sur le plan
national qu’international : Vosc, Chaval,
André François, Maurice Henri, Jean-
Jacques Sempé, Siné…
Lieu de recherches et d’études, le
Musée dispose d’une bibliothèque de
1 500 ouvrages sur l’illustration, destinée
aux chercheurs.
Y aller : tous les jours, sauf le mardi,
ouvert de 12 h à 18 h du mercredi au
vendredi, et de 10 h à 18 h le samedidimanche.
Prix d’entrée : 4 €.
• contact • 03 69 06 37 27
La magie d’Europa-Park
>> Jusqu’au 6 janvier à Rust (Allemagne)
Durant cinq semaines, le parc se transforme
en un immense paradis blanc où
Père Noël, spectacles, revues et fêtes
feront la joie des familles. De nombreux
espaces de divertissements et de spectacles
aménagés sous chapiteaux. Et
comme chaque année un authentique
marché de Noël.
• EN SAVOIR PLUS •
www.europapark.fr
SALONS NATIONAUX
Du 13 au 16 janvier 2008 à
Paris Nord Villepinte
Salon du jouet et des produits
de l’enfant
• Site • www.univers-enfants.com
CULTURE ET LOISIRS
Noël en Alsace
Des événements
Comme chaque année, Noël est le temps
fort d’une multitude de manifestations
culturelles, ludiques, événementielles où
s’enchaînent des animations d’envergure
: concerts d’exception, expositions,
activités insolites.
Jusqu’au 30 décembre au Parc
de Wesserling
« Noël au jardin »
Un parcours magique et féerique en plein
cœur du jardin aux mille lumières.
Jusqu’au 20 décembre 2007 en
Alsace
Les Noëlies
Spectacles, concerts rappelant la dimension
symbolique de la fête. L’édition 2007
est axée sur le thème de la voix sous ses
diverses formes.
• PROGRAMME • www.noelies.com
Jusqu’au 21 décembre
les lundis et vendredis
Visite guidée et commentée
gratuite de la brasserie de
l’Espérance à Schiltigheim
Le Mannële fait découvrir au public le
patrimoine brassicole de Strasbourg -à
ne pas manquer les sentiers du Männele-
carnet-découverte disponible dans
l’office du tourisme de Strasbourg, les
hôtels, restaurants…
Jusqu’au 31 décembre
à Riquewihr
La perle du vignoble s’orne de
décorations scintillantes
Jusqu’au 6 janvier dans les
Offices de tourisme du Nord
de l’Alsace
Les légendaires boules de
Noël de Meisenthal…
Et partout, des calendriers de
l’Avent, des contes, ateliers,
visites ludiques et ambiances,
des marchés de Noël.
• Pour en savoir plus •
Comité régional du tourisme d’Alsace
noel.tourisme-alsace.com et
www.tourisme-alsace.com
Associations départementales
www.tourisme68.com et
www.tourisme67.com
Les samedis et dimanches
jusqu’au 30 mars 2008
Visite insolite au Château du
Haut-Koenigsbourg
Comme chaque année à l’arrière-saison,
le château du Haut-Koenigsbourg
propose de découvrir le donjon et les
cuisines de 1900 au cours d’une visite
insolite. Réservation conseillée.
• contact • 03 88 82 50 50
www.haut-koenigsbourg.fr
Du 13 au 30 décembre Forum
de l’Hôtel de ville à Saint-Louis
11 e concours du Prix des Arts
du Rotary Club
Exposition des œuvres de 13 artistes
sélectionnés
• Site • www.loftgalerie.com
Jusqu’au 13 janvier
à Mulhouse
Musée EDF Electropolis
« SO WATT !
Du design dans l’énergie »
Cette exposition de design s’inscrit
dans les actions de la Fondation EDF
en faveur de la solidarité sociétale et
environnementale.
• contact • 03 89 32 48 50
www.edf.electropolis.mulhouse.
museum
SALONS RÉGIONAUX
Le 12 janvier 2008 au Palais de
la Musique et des Congrès
Studyrama
Salon des études supérieures
• Site • www.studyrama.com
Le 28 janvier au Palais de la
Musique et des Congrès
11 e édition du concours
international « Riesling du
Monde »
Créé en 1998, ce concours a pour ambition
de contribuer à la promotion du
cépage Riesling à travers le monde. De
l’Afrique du Sud à la Colombie britannique,
de la Hongrie à la Nouvelle Zélande,
chaque terroir donne à ce cépage un
caractère particulier.
Date limite des inscriptions : 7 janvier
• Site • www.riesling-du-monde.com
Du 9 au 12 mars au Parc des
expositions de Strasbourg-
Wacken
EGAST, salon professionnel
de l’équipement, de la
gastronomie et des services
Au menu, de nombreux trophées dans
chaque secteur de l’agroalimentaire, un
café de la tribune, des innovations… et
la présentation des lauréats Riesling du
monde ayant obtenu un trophée d’excellence
en 2007 et 2008.
• Site • www.egast.fr
expositions
Jusqu’au 18 janvier au CAUE à
Strasbourg
L’architecture des lycées en
région Alsace
Présentation de 21 réalisations et projets
de lycées organisée par la Région Alsace
et le CAUE
• Site • www.caue67.com
Le Point éco • décembre 2007 • n° 262
www.strasbourg.cci.fr