Conseils pour manipuler et encadrer
les tirages Fine Art
de Paul MacFarland, CPF, GCF
Manipuler des tirages Fine Art demande non seulement un soin tout aussi minutieux
que pour les œuvres originales, mais aussi des attentions bien particulières.
L
’avènement de l’impression numérique
dans l’art remet en cause la cohérence des
systèmes de présentations des oeuvres.
Comme dans tous les travaux artistiques, un
ensemble de facteurs détermine la ligne de
conduite appropriée. Il convient de prendre en
compte les encres (à colorants ou pigmentaires),
le support d’impression (papier ou textile) et
l’environnement de présentation (humidité
relative, intensité lumineuse et température),
l’interaction de ces éléments définissant les
paramètres d’encadrement.
Connaissances Techniques
Il est important que l’encadreur maîtrise à
la fois le type d’impression numérique et les
exigences de conservation et de présentation qu’il
implique. Bien souvent, les informations de base
requises figurent dans les indications
accompagnant l’œuvre d’art. Toutefois, s’il
subsiste un doute concernant une condition ou
une procédure quelconque, l’artiste ou
l’imprimeur doivent alors être contactés. Les
différents procédés numériques peuvent imposer
des lignes de conduite différentes et de nouveaux
produits et techniques sont proposés
constamment.
L’encadrement exige en premier lieu la
connaissance du type d’encre et du substrat
employés dans le procédé d’impression.
Les encres utilisées pour l’impression
numérique sont soient à base de colorants ou de
pigments. L’imprimeur choisira un type d’encre
en fonction du résultat escompté. Les colorants
sont des molécules de couleur transparentes
solubles dans l’eau, tandis que les pigments sont
constitués de particules ou d’amas de molécules
de teinte en suspension dans l’eau. Outre certains
pigments contenant des particules de très petite
taille (inférieures à la moitié de la longueur
d’onde de la lumière visible, 200 nanomètres), les
pigments sont en majorité opaques.
La lumière transmise (qui traverse un
colorant Teinté) apparaît plus éclatante et
présente généralement un spectre de couleurs plus
étendu que l’encre pigmentée (dont la taille de
particule est importante) qui tend à diffuser la
lumière. Grâce à leur solubilité dans l’eau, les
colorants conviennent bien aux imprimantes à jet
d’encre et sont compatibles avec les papiers
absorbants pour aquarelle.
Le tirage Fine Art sur toile, ci-dessus, peut être
montée sur une plaque à mousse centrale ou en
matière plastique ondulée de qualité archives de
½ pouce et présentée comme une peinture à
l’aide d’un cadre et d’une doublure.
L’encadrement d’impressions giclées sur papier,
ci-dessous, nécessite la mise en place de
l’impression (en noir plein) sur une plaque de
montage, avec un matage et une vitre anti-UV ou
un vitrage acrylique.
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Traduit de l’américain. Extrait de « Giclée Today » - Août/septembre 2001
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Néanmoins, les encres à colorants sont
plus sensibles au ternissement aux ultraviolets et
à la lumière visible que les encres pigmentées.
C’est sur un papier brillant retenant
l’encre à la surface que les encres pigmentées se
comportent le mieux. Leur utilisation est toutefois
impossible dans les systèmes d’impression
continue et leur application se limite actuellement
aux imprimantes piézo-électriques ou thermiques.
Les services d’un encadreur en impression
numérique trouvent une utilité sur deux marchés
distincts. Le premier d’entre eux concerne la
reproduction d’éditions originales et limitées
d’œuvres d’art, le second, les affiches
décoratives. Ces marchés exploitent tous deux
pleinement le support, mais présentent des
exigences différentes. L’encadrement sur le
marché de l’art requiert principalement la
garantie de la qualité archives des pièces
impliquées dans le procédé d’encadrement. Pour
le marché des affiches, la présentation doit être
rentable et de grande qualité.
Manipulation
En raison de leur caractère sensible et
hydrosoluble, les impressions numériques doivent
être manipulées et encadrées avec le plus grand
soin. Le port de gants blancs est obligatoire avec
les tirages et l’œuvre d’art doit être transportée
sur une feuille de support rigide et propre, telle
qu’une plaque en matière plastique ondulée pour
archives ou à mousse centrale. Les impressions
numériques ne doivent en aucun cas être empilées
couvertes ou découvertes ni stockées dans un
tiroir de photograveur.
Durant la conception et l’encadrement,
l’œuvre d’art sur papier doit être recouverte d’une
feuille de Dupont Mylar D qui empêchera tout
contact de la pièce avec l’humidité (les
gouttelettes microscopiques de salive produites
au cours d’une conversation normale peuvent
entraîner
un
endommagement
irréversible). On utilisera
un ruban de toile pour
recouvrir les bords
coupants du Mylar ou on
le fixera entre deux passepartout.
Pour s’assurer
que le Mylar n’accumule
pas de charge
électrostatique, on utilisera un balai antistatique
tel que le StaticWisk sw-140 de Kinetronics
Corporation.
La surface imprimée ne doit en aucun cas être
brossée ou époussetée en raison des risques
d’endommagement, de rayage ou de maculage de
la surface.
Il en va de même pour la manipulation des
impressions numériques sur toile, bien que la
plupart d’entre elles ait subi un traitement de
surface qui prolonge leur durée de vie par rapport
à leur équivalent papier.
Rapports d’état
Les rapports d’état s’inscrivent dans une
procédure standard dans la majorité des musées et
des galeries et doivent être utilisés dans le cadre
des impressions numériques afin de garantir l’état
initial de l’œuvre d’art. Le rapport d’état
comprend une liste de types d’endommagements
potentiels susceptibles d’affecter l’impression ou
la toile. Tous les papillotages, dommages dus à
l’humidité, empreintes digitales, rainures et becs,
toute trace de ternissement et autre
endommagement seront signalés et leurs
emplacements notés sur une grille représentant
l’œuvre d’art. Le rapport d’état sera rempli en
présence du client afin d’éviter tout litige quant à
l’origine du sinistre.
Conditions environnementales
Des disques et tuiles siccatifs peuvent être
montés dans un cadre pour contrôler les effets
Plusieurs conditions environnementales
jouent un rôle important dans la conservation et la
longévité des tirages numériques :
1) l’humidité relative (HR) constitue un
facteur primordial. La grande majorité des
impressions à jet d’encre actuelles et passées
s’expose à un endommagement irréversible à des
taux d’humidité relative supérieurs à 65 pour
cent, même si
l’exposition est très
brève. Tous les moyens
doivent être mis en
œuvre pour modérer les
cycles d’humidité
saisonniers connus dans
la plupart des climats du
nord, humides en été et
secs en hiver. Il convient
de l’humidité.
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également d’éviter les pics d’humidité que peut
subir une impression lors d’un déplacement. Les
lieux de stockage doivent être contrôlés
régulièrement pour y détecter une humidité
excessive. Afin de réduire les effets d’une
humidité relative trop importante, il conviendra
de positionner de manière judicieuse l’œuvre
d’art sur les murs intérieurs et à distance des
systèmes de climatisation et de chauffage, et de
mettre également en place des pare-vapeur et des
siccatifs à l’arrière du cadre.
2) L’intensité lumineuse représente
également un problème de premier ordre. Les
ultraviolets (200 à 400 nm) et la lumière visible
(400 à 700 nm) peuvent détériorer une image
numérique, surtout si elle est imprimée avec des
encres à colorants. La loi de la réciprocité de la
lumière (intensité x durée = exposition totale)
explique le fait que l’endommagement soit le
même pour une exposition à une lumière brève et
intense et à une lumière faible et prolongée. Un
vitrage anti-UV et un éclairage plus faible
(inférieur à 450 lux) de la surface d’affichage
contribueront de façon importante à la stabilité à
long terme de l’œuvre.
3) Une température élevée de la surface
d’affichage dégrade les impressions numériques
en accélérant le
vieillissement chimique
et, associée aux effets
d’une humidité é levée,
elle favorise la
prolifération des
moisissures. Les
températures ambiantes et
les températures de
stockage doivent être
constamment maintenues
sous la barre des 24°C. La
température intérieure
d’une œuvre d’art
encadrée peut être
supérieure à celle de la
surface d’affichage si des
spots ou des lampes à
tableau sont placés trop près de l’œuvre, si elle se
trouve à proximité étroite d’une source de chaleur
ou si elle se trouve face à une fenêtre.
Les clients doivent être informés des
exigences spécifiques relatives à la présentation
et à l’entretien de l’œuvre et pleinement
conscients de leur responsabilité de garantir la
longévité de l’impression.
Œuvre d’art sur papier de matage
Outre les considérations esthétiques, la
présence conjointe du passe-partout et de la
monture permet de fixer l’œuvre d’art. Le passepartout
et la monture sont constitués de matériaux
de qualité archives (sans acide) correspondants.
On utilisera, par exemple, un carton pour passepartout
et de montage pur chiffon. Ces supports
permettent également de ménager un espace entre
l’œuvre d’art et le vitrage.
L’espacement minimal entre l’œuvre et le
vitrage est de deux supports à quatre plis (à 0,100
pouce). Les impressions de grandes dimensions
doivent présenter un espacement plus important
afin d’empêcher une cambrure de l’impression
vers l’extérieur si elle est placée face contre terre.
De même, si l’œuvre est recouverte d’un vitrage
acrylique, celui-ci ne pourra fléchir vers
l’intérieur et entrer en contact avec l’impression
encadrée.
Montage des supports papier
On utilise des bandes de montage
périphériques Mylar D pour le montage archive
de nombreuses impressions numériques sur
papier.
Pour les
impressions et les
affiches artistiques
présentant une valeur
potentielle à venir, le
procédé de montage
sélectionné doit être
totalement réversible. En
d’autres termes,
lorsqu’elle sera sortie du
cadre, l’œuvre d’art
devra être dans son état
d’origine. Cette
condition élimine les
procédés de montage
permanents, tels que le
montage à sec
thermocollant, la
stratification, les colles à pulvériser, les rubans
autocollants et tout autre procédé introduisant un
adhésif dans les fibres du substrat ou empêchant
la réversibilité d’une manière ou d’une autre. Les
montures doivent être fixées sur le périmètre de la
pièce de telle sorte à ne pas gêner le moindre
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déplacement du papier et à ne pas s’étendre dans
le champ de l’image devant ou derrière l’œuvre.
Les traditionnels onglets-suspensions en
colle de farine et papier oriental, les montures
périphériques ou les pochettes adhésives font
partie des procédés de montage de choix. Un test
théorique simple (ne pas utiliser l’œuvre du client
pour le test) permet de déterminer le procédé de
montage requis. Former avec l’œuvre un tube en
la roulant jusqu’à ce que le haut et le bas des
bords de l’axe court se rejoignent sur une image
horizontale ou que leurs côtés se touchent sur une
image verticale. En théorie, les deux bords en
contact s’affinent en un point central. Lorsque le
tube est placé en position verticale sur une de ses
extrémités et qu’il tient tout seul, une monture
périphérique peut être utilisée. Si le tube ne
soutient pas son poids, comme avec le papier
oriental léger, un onglet en colle et papier
traditionnel sera nécessaire.
Il est possible de monter la plupart des
images numériques sur papier avec des bandes
périphériques, telles que les bandes de montage
See-Thru Mylar D Lineco ou les pochettes
adhésives en polypropylène Lineco. Les
pochettes ou bandes de montage doivent être
appliquées conformément aux spécifications du
fabricant. Certains produits de montage Mylar D
présentent des bords vifs qui doivent être arrondis
avant l’utilisation. Sur des images de plus petites
dimensions, il est possible de placer les pochettes
adhésives sur une seule diagonale plutôt qu’aux
quatre coins, ce qui facilite le retrait et élimine les
cornes.
Pour fixer des onglets sur l’impression, on
appliquera une colle pour onglets en des points
distincts afin d’éviter l’humidité à proximité de
l’œuvre d’art. Les onglets seront fixés avec la
face imprimée vers le haut du fait de la sensibilité
de l’œuvre d’art. Ainsi, l’onglet se trouvera
toujours à plus d’un pouce du champ de l’image.
Œuvre d’art sur toile
Bien qu’un étirage sur tendeur ou barres
d’étirage soit imposé pour de nombreuses
impressions sur toile préalablement à la vente,
toutes n’exigent pas cette démarche.
L’impression sur toile est fréquemment montée
sur une plaque à mousse centrale ou en matière
plastique ondulée pour archives de ½ pouce et
présentée comme une peinture, à l’aide d’une
doublure et d’un cadre. (Pour de plus amples
informations sur l’étirage d’impressions
numériques sur textiles, voir « Stretching Fine
Art Canvas » de Paul MacFarland, Picture
Framing Magazine, octobre 2000.)
Vitrage
L’utilisation d’un vitrage filtrant les UV
(300 à 400 nanomètres) constitue une nécessité et
non une option, dans l’encadrement d’images
numériques. Le vitrage en verre et acrylique
présente une grande variété de propriétés de
filtrage, ainsi que des surfaces anti-reflets, antiéblouissantes
et résistant à l’abrasion.
La résistance aux chocs de l’acrylique est
bien meilleure que celle du verre. L’acrylique
constitue un bon isolant thermique, il a donc
moins tendance à développer une condensation
interne avec les fluctuations de température et
d’humidité.
Si l’œuvre d’art doit faire l’objet d’un
transport ou être exposée dans un bureau très
fréquenté, un lieu public, une salle de jeux pour
enfants, une cuisine ou tout autre espace dans
lequel un bris potentiel ne peut être envisagé, on
choisira un vitrage acrylique.
La souplesse du vitrage acrylique lui
permet de subir des flexions. Dans un cadre
vertical doté de passe-partout de grandes
dimensions jouant le rôle de surface de soutien,
une cambrure susceptible de provoquer un
contact entre la vitre et l’œuvre d’art ou une
déformation notable est peu probable. En
revanche, l’ampleur de la flexion horizontale peut
être importante. Une vitre acrylique carrée de 48
pouces et d’une épaisseur de 1/8 pouce peut subir
une flexion allant jusqu’à ½ pouce. Il faut donc
éviter de coucher le cadre. L’œuvre d’art et son
vitrage acrylique doivent être soigneusement
maintenus en position verticale lors du transport.
L’utilisation d’un indicateur de renversement
Tiltwatch sur la caisse permettra d’enregistrer les
manipulations inappropriées.
Fixation et renforcement du cadre
La feuillure doit être étanchéifiée à l’aide
d’un ruban barrière en aluminium, tel que le
ruban adhésif isolant Lineco. Le procédé le plus
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efficace consiste à appliquer le ruban sur chaque
longeron du cadre avant l’assemblage.
Le vitrage, l’œuvre, les passe-partout, la
plaque de montage et le renfort doivent s’ajuster
facilement dans le cadre avec un espace
supplémentaire total d’au moins 1/8 pouce entre
la feuillure et l’ensemble de cadre.
Afin d’absorber les fluctuations
d’humidité relative, il est important d’appliquer
un pare-vapeur ou un siccatif pour l’encadrement
à l’arrière du cadre. Marvelseal 360 est une
feuille barrière résistant aux perforations en nylon
et polyéthylène aluminisé qui permet de limiter la
transmission de vapeur d’eau et de gaz
atmosphériques lorsqu’elle est appliquée à
l’arrière du cadre et scellée avec un ruban adhésif
double face, tel que le n°415 de 3M.
Les siccatifs pour encadrements sont
installés dans la plaque de renfort et remplacent le
pare-vapeur. Les tuiles Arten Tiles sont des blocs
carrés de 7-1/8 pouce et d’une épaisseur de 7/16
pouce contenant 150 grammes de gel de silice
conditionné à 50 pour cent d’humidité relative.
Le Disque siccatif pour encadrement d’archive
est un bloc carré de 4-1/2 pouce et d’une
épaisseur de 5/16 pouce qui emploie un tamis
moléculaire absorbant jusqu’à 600 pouces carrés.
Ces deux siccatifs nécessitent une surveillance
régulière et un remplacement conformément aux
spécifications du fabricant. La plaque de renfort /
le périmètre du cadre seront scellés avec du ruban
barrière étanchéifiant en aluminium pour
encadrement.
Pour les impressions sur toile non vitrées,
l’utilisation d’un calfeutre de feuillure archive ou
d’une mousse qualité archives, telle que le ruban
autocollant en polyéthylène Volara, permettra
d’empêcher un contact direct entre l’œuvre d’art
et la feuillure de cadre.
Les impressions sur toile sur barres ou
panneaux d’étirage doivent être installées dans le
cadre avec des agrafes décentrées si la toile ne
s’ajuste pas au même niveau que le renfort de
cadre ou des tendeurs dans le cas contraire. Il est
conseillé de ne pas clouer ou visser les barres
d’étirage. Le matériel doit être fixé au cadre ou à
la doublure avec un espace d’à peine 1/8 pouce
entre les barres et le cadre sur les quatre côtés.
Afin d’empêcher un endommagement de l’arrière
de l’impression sur toile, on renforcera le cadre
avec une feuille de matière plastique ondulée
Coroplast, une plaque à mousse centrale ou un
autre renfort rigide. Le renfort peut être fixé à la
doublure ou au cadre à l’aide d’agrafes
décentrées, des tendeurs ou des fixations Velcro
pour un retrait facile. Des siccatifs peuvent être
installés dans le renfort en cas de nécessité.
Documentation & inspection périodique
Il est recommandé à la personne
responsable de l’encadrement de fixer une fiche
d’information à l’arrière du cadre indiquant les
matériaux utilisés dans la pièce. Cette fiche
comprendra des renseignements sur les types de
vitrage, de passe-partout et de procédé de
montage, les applications spécifiques telles que
les siccatifs, ainsi que le lieu et la date de leur
réalisation.
Il convient de vérifier l’absence
d’empreintes digitales au moins tous les trois ans
afin de garantir une qualité optimale de
l’ensemble de cadre et d’identifier tout problème
éventuel. Ces inspections périodiques doivent
faire l’objet d’une documentation sur la fiche
d’information.
Paul MacFarland conçoit depuis 10 ans
des systèmes de présentation et de conservation
pour les œuvres d’art générées sur ordinateur.
Outre le statut de maître encadreur depuis plus de
25 ans, il exerce la fonction de conseiller en
entreprise et en formation et contribue
fréquemment aux publications commerciales et
revues techniques.
Nous remercions pour son aide dans la
réalisation de cet article Mark McCormick,
président de McCormick-Goodhart Inc. et
directeur de recherche chez Wilhelm Imaging
Research.
Pour plus d’informations sur les produits
Lineco et les siccatifs, contactez University
Products au 800-628-1912 ou rendez-vous sur le
site www.universityproducts.com. Pour les
indicateurs de renversement Tiltwatch, appelez
Masterpak au 800-922-5522 ou rendez-vous sur
le site www.masterpak-usa.com.
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