elkassouftarek - Le Carré Bleu
Une idée pour chaque ville
Tyr, un tissu urbain en mutation
aline raad et tarek elkassouf
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1. Tyr, la maîtresse des mers, mise en perspective historique et géographique, état actuelle et contexte
d’intervention.
a- Situation géographique, historique et formation de la ville.
b- Greffe d’un « nouvel établissement humain » sur une ville existante, le camp une Logique
d’installation réussite ?
c- Conditions de cohabitation économique et sociale.
2. Cadre théorique et philosophique du projet.
a- brouillage de la frontière camp / ville
b- Transformation de l’espace inerte, en plateforme de conciliation et d’émancipation, un lieu de
référence, de rencontre et de socialisation.
c- un aménagement susceptible de déclencher un processus de transformation.
3. Relations entre le projet et les contextes (physique, social, économique)
Les vulnérabilités urbaines et les stratégies de survie mises en place en fonction des groupes de
population et des zones urbaines.
a- les vulnérabilités exogènes qui s’expriment par rapport aux carences qui touchent une partie du
territoire urbain.
b- les vulnérabilités liées à l’individu, aux caractéristiques socio-économiques du ménage auquel il
appartient.
4. Description du projet, le trait d’union architecturale
a- la forme architecturale.
b- la fonction (sociale).
c- la structure constructive.
5. Conclusion.
Tyr, un tissu urbain en mutation
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1. Tyr, la maîtresse des mers, mise en perspective historique et géographique, état actuelle et
contexte d’intervention.
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a- Situation géographique, historique et formation de la ville.
Devançant la méditerrané, les rivages de Tyr crèvent voyage et évasion. Cette ville qui, par ces mêmes bords, ancre
la mer au continent fait partie de l’héritage mondial de l’UNESCO, pour ses richesses archéologiques et sa multitude
exceptionnelle et non précédée.
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A environ 83 km du sud de Beyrouth, Tyr est la quatrième ville du Liban. Autrefois la ville était
séparée du continent par un détroit de 500 à 700 mètres de large qui liait la ville insulaire à la ville
continentale, et ceci avec Alexandre le Grand lors du siège de la ville en 332 av. J.-C.
Tyr émerge aujourd’hui de la poussière des siècles. Les fouilles entreprises sur ce site ont permis
la mise au jour des restes des villes croisées, arabes, byzantines et gréco-romaines.
Dans les années quarante, la ville de Tyr est confinée au nord-ouest de la presqu’île. Elle est
composée de la vieille ville et d’une extension plus récente qui l’entoure. Elle se développe
essentiellement autour de son port.
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La région de Tyr abrite non seulement, libanais, palestiniens et arméniens, mais aussi sunnites, chiites, chrétiens
maronites, orthodoxes et catholiques, reparties selon différentes classes sociales.
Cet amalgame d’ethnicités et de cultures concentrées dans une seule ville, ne fait qu’enrichir la ville dont les
habitants ne dépassent pas les deux cent mille, et qui au niveau socio-économiques partagent les mêmes
problèmes.
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b- Greffe d’un « nouvel établissement humain » sur une ville existante, le camp une Logique
d’installation réussite ?
Etablis après la création de l’Etat d’Israël en 1948, Les camps et les groupements
palestiniens de la région de Tyr sont implantés autour de la ville dans la plaine littorale,
d’une largeur de trois à cinq kilomètres, et dominée à l’est par un talus.
Les camps d’Al Buss et de Rashidiyyeh se trouvent dans la campagne. Les Arméniens
qui y habitent quittent petit à petit ces espaces pour se diriger vers Beyrouth. Puis,
dans les années cinquante et soixante, la ville de Tyr s’étend vers l’est jusqu’à occuper
l’ensemble de la presqu’île, à l’exception de sa partie sud-ouest occupée par une vaste
zone archéologique. Le camp palestinien d’Al Buss, qui se développe par le
regroupement de réfugiés palestiniens et par l’accroissement naturel de la population,
se trouve situé à l’entrée de l’agglomération de Tyr.
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Durant cette période, on assiste au mixage de l’espace compris entre la ville et le camp. Aujourd’hui, le camp d’Al
Buss se trouve enserré dans l’espace urbain de Tyr, puisque des zones d’habitations libanaises se sont développées
au nord du camp, le long de l’axe routier qui mène à Saïda. Le camp d’Al Buss est de plus en plus intégré au tissu
urbain de la ville de Tyr.
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Expansion mutuelle ; la survie du camp dépend profusément de l’évolution de la ville, ainsi que la ville repose
énormément sur les revenus générés par le camp. Ainsi l’interférence des deux tissus était inéluctable, voire
incontournable.
Tous les hommes sont égaux en droits et subséquemment égaux en devoirs.
Egales, libres et protégés, les différentes communautés à Tyr, ont le droit à une garantie sociale et à l’accès aux
fonctions et espaces publics qu’offre la ville. En revanche, ces citadins doivent la respecter, s’engager à son
évolution et participer à sa persistance.
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La présence de nombreux Palestiniens, a généré un important développement d’activités productives et
commerciales dans les camps de réfugiés. On trouve toute une série de petits métiers, comme les réparateurs en
tout genre. Par ailleurs, l’essentiel de l’activité repose aujourd’hui sur des petits commerces, de type épicerie,
destinés à la clientèle du camp. Il s’agit dans la plupart des cas d’une activité de survie qui permet de dégager de
très faibles revenus.
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Tant les commerçants, par le développement de boutiques à la frontière du camp, que les pratiques des habitants
palestiniens, participent à une relecture de la place du camp dans la ville. Du fait même de leur taille, ces camps,
peuvent être caractérisés comme des espaces urbains. Les connexions qu’ils tendent à développer avec leur
environnement contribuent à renforcer leur intégration à la ville de Tyr, même si aujourd’hui ils demeurent des
espaces de ségrégation et de marginalisation - si on considère le caractère particulier du régime auquel est soumise
cette population réfugiée au Liban. Pour reprendre Michel Agier (Michel Agier, Aux bords du monde, les réfugiés,
Flammarion, 2002, p. 124) qui note que “[l]a ville est dans le camp, mais elle n’y est jamais que sous la forme
d’ébauches perpétuellement avortées”, le camp d’Al Buss, comme les pratiques de ses habitants, tendent à
désenclaver le camp. Mais ce dernier, du fait du non règlement de la question palestinienne, reste un espace
singulier, en suspens, et tributaire d’un contexte régional tourmenté et réversible.
c- Conditions de cohabitation économique et sociale.
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“De par leur hétérogénéité même, les camps peuvent être la genèse de villes imprévues, de nouveaux contextes de
socialisation, de relations et d’identification”.
(Michel Agier, Aux bords du monde, les réfugiés, Flammarion, 2002)
L’étude des camps de réfugiés permet de les comprendre comme des “espaces de l’entre-soi”, où se perpétue, dans
une dialectique constante avec les sociétés d’accueil, la culture palestinienne. La dynamique territoriale des
diasporas, ainsi que leur perception particulière de l’espace, en font des organisations socio-spatiales singulières,
unies autour d’un territoire mythique et dispersées sur différents espaces nationaux. Les camps palestiniens
représentent trois aspects de la dynamique socio-spatiale palestinienne : la permanence territoriale - c’est un lieu
de stabilité, de continuité -, un lieu de “l’entre-soi”, et un espace de contact avec la société d’accueil.
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Loin d’être des espaces musées, les camps sont devenus le lieu du changement social et de la construction d’une
société palestinienne dans l’exil, forte de sa cohésion, mais aussi riche de ses expériences multiples dans ses
différents lieux d’implantation, comme le montre le camp d’Al Buss qui, avec le développement de sa zone
commerciale, s’ouvre sur la ville de Tyr.
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Le développement de cet espace tient à deux raisons principales. Tout d’abord, le camp se situe à l’entrée du centreville
sur le rond point d’Al Buss où convergent les voitures et les transports collectifs venus du sud ou de Beyrouth.
Une importante clientèle est donc drainée par les bus et taxis collectifs. L’accessibilité y est aisée contrairement au
reste de la ville de Tyr qui se situe sur la presqu’île, ce qui rend l’accès au centre ancien difficile, suivant des réseaux
souvent encombrés. D’autre part, la location des fonds de commerce lorsque ceux-ci sont situés dans le camp est
peu coûteuse, ce qui permet de concurrencer les magasins situés en ville. Les camps, s’ils sont des lieux sous
contrôle, sont aussi des espaces aux frontières perméables qui vivent aux rythmes des échanges avec leur
environnement proche.
Les espaces de loisirs qui se sont développés à Tyr, avec l’aménagement de la corniche le long du littoral, sont
également fréquentés par les Palestiniens des camps, qui investissent ces lieux et en font des espaces de rencontre.
2. Cadre théorique et philosophique du projet.
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a- brouillage de la frontière camp / ville
Délimité par l’autoroute et le site archéologique, le camp effectue son expansion à travers la quatrième et seule
façade mobile. C’est celle qu’est en contact directe avec le tissu de la ville. Une façade de cohabitation et de
mitoyenneté qui augmente en surface et se dilate pour se transformer en espace de voisinage te de familiarité.
Sur cet ilot se croisent les bâtis Libanais et Palestiniens, les premiers érigés selon la logique urbaine de la ville de
Tyr, les derniers d’une façon anarchique, ne respectant même pas la trame du camp. Ainsi la structure du camp se
dissout dans celle de la ville.
D’une densité variante, l’ilot bénéficie d’espaces négatifs, vides et parfois verts entre les deux textures. Ces espaces
inertes, délaissés et ne présentant aucune identité, seront transformé en lieu de rencontre et d’intégration.
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b- Transformation de l’espace inerte, en plateforme de conciliation et d’émancipation, un lieu de
référence, de rencontre et de socialisation.
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Donner lieu à l’autre, laisser venir l’autre, l’accueillir et étreindre sa culture, ses traditions et coutumes.
L’espace donc proposé n’est pas un système clos mais plutôt comme un questionnement. Il ne conclut pas mais
ouvre des portes de réflexion. Il ne parachève pas des notions mais les analyse. La frontière se dénoue de tous
préjugés et s’ouvre comme porte de socialisation.
c- un aménagement susceptible de déclencher un processus de transformation.
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Dans un premier temps, la circulation a l’intérieure de l’ilot est redéfinit. De nouvelles routes remplacent les
anciennes, des trottoirs et des parkings sont mis en place et une barre de circulation piétonne est établit.
Ce parcours piéton, relie la ville au camp, à la mer, et au site archéologique, Formant un nœud de communication.
De même il relie les espaces verts, aux espaces bâtis, et délimite la zone résidentielle d’un coté et la zone public
de l’autre.
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Dans un deuxième temps, deux terrains sont choisi aux extrémités du site pour caser les projets architecturaux.
Le premier en contact directe avec l’autoroute, le second surplombant le site archéologique.
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A l’échelle urbaine, ces deux projets rétabliront l’équilibre rompu entre ville et front de mer d’un part, et entre
l’archéologie et la ville d’autre part.
L’aménagement ainsi proposé, attribut à la ville une place d’exposition et de manifestation tant recherché. Cette
place est transformable et ajustable selon les besoins de la population.
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L’occupation et l’appropriation de l’ilot selon deux scenarios différents. Le premier culturel, renvoie à la festivité et
cérémonie de réjouissance. L’autre a un besoin plutôt économique, une implantation de structure éphémère, au
service des marchés locaux.
3. Relations entre le projet et les contextes (physique, social, économique)
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Les vulnérabilités urbaines et les stratégies de survie mises en place en fonction des groupes de
population et des zones urbaines.
a- les vulnérabilités exogènes qui s’expriment par rapport aux carences qui touchent une partie
du territoire urbain.
La composition de l’espace urbain (sa forme, son site, son mode
d’occupation, etc.) exerce un déterminisme fort sur les modes de
subsistance des populations. Certaines vulnérabilités couvrent des
parties spécifiques de l’espace urbain. Ce sont des territoires qui
cumulent un certain nombre de carences ou de
dysfonctionnements (accès aux infrastructures et services,
topologie du site, modes de gestion urbaine, etc.).
L’accès à la propriété est devenu le premier souhait de nombre de
famille, avant même l’accès à la nourriture et aux soins de santé.
a- les vulnérabilités liées à l’individu, aux caractéristiques socio-économiques du ménage auquel
il appartient.
La capacité de survie des populations dans un milieu urbain pareil
dépend fortement de la capacité à accéder à des revenus en
numéraires. A l’heure actuelle, peu de personnes ont des emplois
fixes. Pour les populations non-qualifiées, seul le secteur informel
de l’économie peut leur permettre de générer des revenus. Les
ouvriers non qualifiés dépendent de travaux payés à la journée et
dont la régularité est extrêmement variable.
L’absence de réseau social solide associé à la pauvreté aboutit à
exclusion sociale d’une partie de la population. Les liens de
solidarité sont mis à mal par la pauvreté et la décapitalisation.
Les vulnérabilités par rapport au genre et l’âge sont spécifiques.
Les enfants, en particulier, souffrent du chaos de la ville (déchets,
circulation anarchique, animaux errants, etc.) Ils se retrouvent très
jeunes avec de nombreuses responsabilités (vente ambulante,
mendicité) pour assister leurs parents.
4. Description du projet, le trait d’union architecturale
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Vers une Culture de Paix
Un Autre Monde est Possible
L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité. [Friedrich Nietzsche]
La vérité du camp palestinien est un stéréotype aveugle qui menace l’identité propre des jeunes en
révolte.
Avide de vie, il leur manque un espace d’expression
et de raffinement de leurs talents artistiques.
Pour ne point mourir de la vérité, pour Gommer les
clichés prédominant entre les jeunes palestiniens et
libanais, pour Prévenir tout Conflit et construire une
vision pour un avenir prometteur, un espace
d’interaction Libano-Palestinien est donc établit.
Déraciné, en quête d’une vie ‘autre’, en recherche
d’une identité perdue, d’un territoire, d’un pays, d’un
droit au retour…
Hétérogène et contrasté, symbole de la coexistence communautaire et de la « citadinité intégratrice » cet
espace sera une plate-forme d’expression, d’exposition et d’émancipation.
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Effacer les frontières,
« Un jeu d’échecs dans lequel le visiteur est l’acteur dans l’espace »,
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Un plan en grappe, de salles
indépendantes, permet tous
les types d’expos, d’ateliers
ou de mise en scène soit
dynamique ou même
statique.
Tendance sculpture,
Sculpter, modeler, mettre en
tension … question de
dynamique de l’architecture
construite.
Une architecture qui cherche
à capter la lumière comme à
captiver le regard.
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5. conclusion.
Façade de mitoyenneté, transformé en espace habitable, en lieu de référence, de réunion et de socialisation, dont le
rôle équivaut celui d’une place urbaine, même la surpasse dans sa fonction d’alliance et de conciliation entre
ethnies, confessions, classes sociales et nationalités.
ImmeubleMarounkassouf,2èmeétageMobile:+9613491163
Jeita–kesrouane–Libanemail:tarekkassouf@hotmail.com
elkassouftarek
Néle5Septembre1985LibanaisCélibataire
Formationuniversitaire
20042009
5 ème année–Architecture
UniversitéSaintEspritdeKaslikKaslik
Formationscolaire
20022003
BaccalauréatLibanais(SciencesdelaVie)
StSauveurShailé(Majeurdepromotion)
Stagesetformationsprofessionnelles
DepuisMars09
Fév.09Mars09
Jan.06Juillet06
Sep.06Oct.06
Collaborateurd’architecte(APS,APD)
CabinetNazihelKahyArchitecteUrbaniste
Atelierd’Urbanisme«thecultureofstreetscape»Deuxièmeprix
SousladirectiondesateliersinternationauxIrkutsk,Sybérie,Russie
Collaborateurd’architecte(APS,APD)
CabinetRichardMITRIArchitecteD.P.L.G
Collaborateurd’architected’intérieur
CabinetMarounAKIKIArchitected’Intérieur
Formationinformatique
Adobe After Effects, Adobe Premiere, 3Ds Max, Vray Rendering, Sketch up,
Photomodeler,AdobePhotoshop,AdobeIllustrator,Autocad2D&3D
Activitésparauniversitaires
Dec.2005Dec.2007
Fév.2006Dec.2007
Nov.2003
ReprésentantdelaFacultédesBeauxArtsauBureaudesAffairesEstudiantines
FondateurduClubA3(AssociationdesAmisdel’Art),
PremierPrésidentduClub
ReprésentantduLibanauCongrèsduMoyenOrientdelaJ.E.C,intitulé:«Quisuisje?»
Mars09
Déc.08
Nov.08
Fév.08Juin.08
Oct.06fév.07
Nov.2006
Nov.2006
Déc.2003
Déc.2002
Jan.2002
Sep.2001
ARABE
FRANÇAISE
ANGLAISE
ConcoursetSéminaires
ParticipantaucoucoursCarrébleu(UNESCO),thème:uneidéepourchaqueville
Atelierdeformation:LandscrapersAttestationdumeilleurprojet
avecDr.MarwanBasmaji(ProfesseurvisiteuràlaFBAUSEKLiban)
Participantaucoucoursde«lamaisond’artetdeculture»SolidaireBeirut
Atelierdeformation:BaalbeckReconstructionVirtuelleduTemple
avecDr.AntoineFISHFISH(ProfesseuràlafacultédesbeauxartsUSEKLiban)
Atelierdeformation:ALEPOccidentalisationetmodernisation
avecM.AlexiMOUKARZEL((DoyendelafacultédesbeauxartsUSEK–Liban
Séminairedeformation:Approchesarchitecturales
avecM.RichardEDWARDS(Directeurdel’écolesupérieurd’architectureESAParis)
ParticipantauconcoursdeVIRGINmegastore:Christmasdecoration
TroisjoursdeformationaveclaJeunesseEtudianteChrétienne:Trésorier
TroisjoursdeformationaveclaJeunesseEtudianteChrétienne:Pub/Press
TroisjoursdeformationaveclaJeunesseEtudianteChrétienne:Secrétariat
Unesemainedeformationaveclacroixrouge
Languematernelle
Langues
Ecriteetparlée(trèsbonniveau)
Ecriteetparlée(trèsbonniveau)
Passions
Arts:DuPréhistoriqueàl’abstrait(deAltamira,LascauxenpassantparVanGogh,
Kandinsky,Calder,Malévitch,PollockàKlimtetKlein…)
Musique:Duclassiqueàl’expérimental(deHaydn,BeethovenenpassantparPiaf,
Brel,SimoneàJanGarbarek,ZiadRahbanietEricTruffaz…)
Cinéma:DuminimalismedeKurosawaenpassantparleréalismedeKieslovskyà
l’expérimentaldeAronovsky.
A-line Raad
Address: St. Nohra Str. – Sahel Alma - Lebanon
Telephone: 961-9- 635917
Mobile: 961-3- 705881
E-mail: alineraad@hotmail.com
Personal Information: Date of Birth: 10 th of October 1986
Place of Birth: Kobayat - Lebanon
Citizenship: Lebanese
Gender: Female
Interests: photography- acting – reading – writing
Work History:
2006-2007 AntarGroup - Design and Development department.
2007-2008 Walid Khalaf - Design and Development department.
2008-2009 Gicome Antoine Salamé & Associes - Design and Development department.
Research and Training: autumn 2008 participant in the “landscrapers- Architecture as Landscape, Landscape as
Architecture” workshop.
Holy Spirit university- Kaslik- Lebanon.
Instructors: Dr. Marwan Basmaji
Miss Kamila Bielinska
Winter2008 participant in the Winter University Workshop, “culture of streetscape”
Irkutsk Technical State University – Siberia- Russia.
Education:
2004-2009 Holy Spirit university-KASLIK-Lebanon.
Faculty of Fine Arts – department of Architecture.
1990-2004 College des Soeurs des Saints-Cœurs –SSCC.
Languages:
Arabic - native language.
French - fluently spoken, read and written.
English - fluently spoken, read and written.