le bien vieillir - Prémalliance

passeport
pour
le bien vieillir
ANATOME - 2007- illustrations : Domas - impression CCI - imprimé sur papier recyclé
Plaquette réalisée par Philippe Pitaud, Directeur de l’Institut de Gérontologie Sociale, Professeur à
l’Université de Provence, avec le concours de Sophie Bolinches, Psychologue clinicienne, gérontologue,
Institut de Gérontologie Sociale • Éric Sanchez, Directeur de l’Action Sociale de Prémalliance •
• Marie-Yvonne Bettini, Diététicienne au Centre Hospitalier d’Aubagne • Bernard Dacher, Gériatre
• Michèle Hermand, Directrice de l’UDIAGE • Jean-Louis San Marco, Professeur à l’Université de la
Méditerranée, Directeur du Laboratoire de Santé Publique.
Groupe Prémalliance - Action Sociale
485, avenue du Prado
13412 Marseille cedex 20
04 91 16 14 14
www.premalliance.fr
Institut de Gérontologie Sociale
148, rue Paradis - BP2
13251 Marseille Cedex 20
04 91 37 03 79
igs-marseille@wanadoo.fr

sommaire
L’Institut de Gérontologie Sociale (I.G.S.)
et ses actions en direction du bien vieillir 4
L’Action Sociale du Groupe Prémalliance 8
Comment bien vivre sa retraite ? 10
fiche pratique n°1 : Optimiser sa santé 12
La prévention
Comment mieux affronter le froid
de l’hiver et les chaleurs de l’été
Une alimentation équilibrée
Entretenir sa forme
fiche pratique n°2 : Prévenir les risques 20
La peur de tomber malade
L’appréhension de la chute
Éviter les situations dangereuses
fiche pratique n°3 : Le bien-être 28
fiche pratique n°4 : Maintenir le lien social 32
Quand vieillir devient difficile 36
fiche pratique n°5 : La solitude 37
fiche pratique n°6 : La dépression 39
fiche pratique n°7 : Le deuil 43
fiche pratique n°8 : L’annonce d’un diagnostic 49
Maladie de Parkinson
Maladie d’Alzheimer ou troubles cognitifs apparentés
Quelles aides ?
fiche pratique n°9 : Le handicap et la dépendance 53
fiche pratique n°10 : Vers une philosophie du bonheur... 55
fiche pratique n°11 : La sagesse 58
fiche pratique n°12 : Les 10 commandements 59
du Professeur Marius Audier
invitation au voyage
« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage », nous dit
la légende…
Bordant une mer Méditerranée si belle, Marseille et les
Bouches-du-Rhône ressemblent aux rivages atteints jadis par
notre illustre voyageur.
Tel Ulysse lors de son Odyssée, vous allez dans quelques temps,
fouler les plages de la pré-retraite et de la retraite ou peut-être
y êtes-vous déjà ?
Ce voyage vers un nouveau monde est celui du temps libéré du
travail. Un temps nouveau pour une vie nouvelle.
Ce passeport est le résultat de 25 années de pratiques
préventives de l’équipe de l’Institut de Gérontologie Sociale et
rassemble les enseignements engrangés dans le domaine du
bien vieillir.
Il vous accompagnera dans cette nouvelle étape de votre vie.
Nous vous souhaitons une bonne route et une bonne lecture.
Éric Sanchez
Directeur de l’Action Sociale
Prémalliance
Philippe Pitaud
Directeur de l’Institut
de Gérontologie Sociale
Professeur à l’Université
de Provence
Contacts utiles 60
2 3

Qu’est-ce que l’Institut de Gérontologie Sociale ?
L’Institut de Gérontologie Sociale est un organisme autonome reposant sur
des financements et aides multiples issus du secteur public, du secteur
privé, du secteur associatif, bénévole et de contributions de particuliers.
Sa forme juridique est celle d’une association Loi 1901. L’Institut comprend
des équipes de médecins, de psychologues consultants et de coordinatrices
gérontologiques qui œuvrent dans le champ de la prévention médico-sociale
en direction des personnes âgées de plus de 60 ans et de plus de 50 ans
relevant de situations marginales ou d’exclusion.
La démarche de prévention médico-sociale, psychologique et d’écoute
sociale accompagnée d’actions d’éducation au bien vieillir telle qu’elle est
développée à l’Institut de Gérontologie Sociale depuis 1981, s’inscrit dans
une dynamique de solidarité et de responsabilité collective. Ainsi avec
l’avance en âge, la prévention peut devenir garante d’un vieillissement
positif assimilable au bien vieillir, ceci dans la mesure où elle permet de
lutter contre le vieillissement accéléré ou compliqué.Cette philosophie a été
développée dès les années 70 par le Pr Marius Audier, fondateur de l’Institut
de Gérontologie Sociale.
La spécificité de l’action de l’Institut réside donc, au-delà de la prise
en compte et du dépistage des problèmes de santé, dans une démarche
de re-dynamisation de la personne âgée ; ceci permettant de lutter contre :
l’isolement et la solitude, la dépendance et l’entrée dans la réduction de
l’autonomie, le sentiment de rejet social lié au cumul de la pauvreté et de l’âge.
La prévention telle qu’elle est réalisée à l’Institut permet :
D’éviter les situations d’urgences médicales et sociales et réduire
les coûts humains et financiers liés à la protection sociale.
D’informer et prévenir les risques de dépendance liés à l’avance en âge.
D’instaurer un suivi médical pour la population âgée.
De re-dynamiser les personnes âgées dans le sens d’une prise en charge
de leur santé, au sens global du terme.
Les différentes actions de l’Institut
de Gérontologie Sociale
Accueil et orientation du public : 04 91 37 03 79
L’équipe a ainsi pour mission de guider le public dans ses démarches et
difficultés. C’est avant tout une mission d’Ecoute du discours de la personne
âgée afin de bien cerner ses besoins, et d’orientation par la suite ; ceci en
indiquant à la personne les différentes possibilités éventuelles permettant
la résolution de ses problèmes. L’Institut développe un important réseau
de partenariat et de coopération avec les acteurs sociaux et publics afin
de pouvoir apporter une réponse aux demandes exprimées.
Des bilans de santé médico-sociaux préventifs gratuits destinés
aux plus de 60 ans et aux plus de 50 ans en situation d’exclusion
Il s’agit de bilans de santé simples, comportant peu d’examens complémentaires,
mais adaptés à l’âge de la population et s’attachant surtout aux fonctions
vitales. Ils reposent sur un examen général systématique, avec une orientation
particulière dans le domaine cardio-vasculaire. L’objectif poursuivi est
d’appréhender les personnes âgées d’une façon globale, humaine et de
prévenir l’apparition ou l’évolution de pathologies risquant de porter
atteinte à leur autonomie. Garantie d’un vieillissement positif, la prévention
doit conjuguer les dimensions médicales, psychologiques et sociales. Dans
un second temps, les personnes peuvent rencontrer l’une des psychologues
dans le cadre d’un bilan mémoire. Ils peuvent aussi obtenir un rendez-vous
avec le cardiologue pour la réalisation d’un echo-doppler. Le bilan de santé
est également l’occasion de proposer des conseils d’hygiène de vie dans des
conditions de communication exceptionnelles : un dialogue. Les médecins
mettent à profit ce contact pour sensibiliser les personnes âgées dans le
sens d’une prise en charge de leur santé.
Des ateliers mémoire
Ces séances s’adressent à toute personne de plus de 60 ans, qui se plaint
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d’oublis bénins, c’est à dire de pertes de mémoire d’intensité modérée et
peu évolutives. Nous sommes dans le cadre du vieillissement normal.
La majorité des personnes ne présente pas de problèmes majeurs, elle
nécessiterait simplement un entraînement et des techniques pour entretenir
la mémoire. C’est donc dans un souci de proposer au delà de l’évaluation
réalisée par la psychologue, une réponse sous la forme d’une thérapeutique
préventive, que l’Institut a mis en place des ateliers mémoire afin de prendre
en compte les difficultés mnésiques rencontrées et apporter les moyens
techniques pour entretenir et stimuler les activités mentales.
D’un service Écoute-accompagnement intitulé
“Allô Service Personnes Âgées” 04 91 53 27 55
Le service écoute ou “Allô Service Personnes Âgées” ouvre un espace de
parole aux personnes âgées afin qu’elles puissent verbaliser, exprimer
les préoccupations diverses de leur existence, et surtout se sentir écoutées.
Ce Pôle Écoute revêt, au-delà du soutien moral et psychologique apporté,
un réel aspect de Veille Sociale.
D’un accompagnement psychologique
Groupes de parole, comme aide au répit, à destination des aidants familiaux
La finalité est d’aider les aidants familiaux prenant soin d’un proche atteint
de maladie d’Alzheimer et de troubles cognitifs apparentés, à une meilleure
qualité d’aide et de vie au quotidien. Ces aidants constituent un apport
précieux dans le dispositif d’aide et de soutien d’une personne malade.
Ils ont un rôle essentiel et combien douloureux et culpabilisant. Épuisement,
fatigue physique et psychique, vie sociale et familiale perturbée, sentiment
de détresse… Notre action est pluridisciplinaire (psychologique, médicale
et sociale).
de son environnement. Il est indispensable pour cela que le malade retrouve
la possibilité de s’exprimer et de nous faire entendre ce qu’il ressent.
À cette fin, ce sont deux activités qui sont mises en place depuis septembre 2005 :
Groupes de parole
Ateliers d’expression artistique
Suivi individualisé, ponctuel, gratuit, sur 4 séances, à domicile ou à l’Institut
Une psychologue de l’Institut peut intervenir auprès de personnes âgées
en difficulté afin d’aider ces dernières à traverser un cap difficile : deuil,
surendettement, expulsion, agression, entrée en maison de retraite,
difficultés familiales…
Ce service gratuit est proposé selon un cadre d’intervention particulier :
suivi ponctuel, et non en réponse à des difficultés psychologiques lourdes,
chroniques et anciennes
territoire couvert : une grande partie de la ville de Marseille, excepté
les quartiers trop éloignés, la psychologue se déplaçant par le biais des
transports en commun.
C’est la psychologue elle-même qui juge de la pertinence et de la cohérence
de ses interventions.
Accompagnement des malades Alzheimer et troubles cognitifs apparentés
L’Institut souhaite redonner à la personne souffrant de pathologie type
Alzheimer une chance de pouvoir à nouveau être un élément à part entière
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l’Action Sociale du groupe Prémalliance
Prémalliance est un groupe de protection sociale du Grand Sud dont l’Action
Sociale occupe une place prépondérante dans les métiers de la Retraite, de
la Prévoyance et de la Santé.
Prévenir et soutenir sont les principes majeurs qui guident nos actions sociales :
Accompagner et aider nos ressortissants, salariés ou retraités dans des
situations difficiles et les informer régulièrement sur les services adaptés à
leurs attentes,
Maintenir une relation de proximité tout au long du parcours de vie de chaque
ressortissant.
Quatre thématiques sont développées pour être au plus près des besoins :
Amélioration de la vie quotidienne
Écouter, conseiller, orienter les allocataires et les cotisants IRSEA et CAPICAF
ainsi que les adhérents de nos Mutuelles et Institutions de Prévoyance,
Développer le soutien à domicile et les aides à la personne,
Répondre aux situations difficiles en complément des organismes sociaux,
Mener une politique d’investissement dans des hébergements adaptés
(allongement de la durée de vie et phénomène de dépendance accru),
Permettre aux ressortissants de bénéficier de prêts habitat à un taux
préférentiel.
Soutien de projets innovants
Initier et soutenir des projets visant à l’amélioration des conditions
de vie des personnes malades, en perte d’autonomie ou handicapées,
S’engager avec les spécialistes en gérontologie en apportant nos
réflexions, en initiant et accompagnant des réalisations innovantes
(création de l’antenne Allo Alzheimer, gérontotechnologies),
Financer des établissements pour handicapés vieillissants et personnes
atteintes de la maladie d’Alzheimer, et bénéficier ainsi de réservations
prioritaires.
Partenariats avec des associations de terrain
Promouvoir le lien social et la lutte contre l’isolement à travers des
actions ciblées : IGS, les petits frères des Pauvres, réseau de bénévoles,
associations de retraités IRSEA et CAPICAF, soutien psychologique,
actions en faveur des personnes isolées (visites à domicile, fêtes, séjours…),
Soutenir les populations fragilisées : veuvage, famille mono-parentale,
handicapés,
Inciter au développement de l’inter-génération en prévention de la rupture
sociale (association Générations Solidarités, Café des Âges…),
Piloter le dispositif Chèque Domicile Liberté (accompagnement social)
dans les Bouches-du-Rhône, l’Isère et le Vaucluse,
Travailler en partenariat en fonction des actions à mener au niveau local,
régional et national.
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Bien-être et Prévention santé
Favoriser les actions de prévention du mauvais vieillissement et de
maintien dans la vie sociale,
Développer des actions de prévention santé : guide bien-être, plaquettes
canicule et grand froid, conférences, séjours, bilans de prévention
et d’autonomie (centres de prévention AGIRC-ARRCO),
Proposer des séjours prévention et douceur (personnes à mobilité
réduite) dans nos résidences de vacances,
Faire bénéficier nos ressortissants des tarifs préférentiels dans
ces résidences et celles de “Cadrilège Alizé”.
68 commissions sociales réunies
20 000 situations traitées grâce au
programme ECO : Ecoute, Conseil,
Orientation
4 000 aides octroyées
1 200 personnes bénéficiaires du
Chèque Domicile Liberté
1 200 bilans de prévention santé
financés
5 000 personnes accueillies lors
de 63 conférences sur la prévention
du vieillissement
150 associations subventionnées
10 associations de retraités IRSEA
et CAPICAF
750 réservations dans des maisons
de retraite médicalisées
Source : Chiffres Prémalliance, 2006
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Comment bien vivre sa retraite ?
Le temps libéré du travail, qu’il s’agisse de la retraite ou de la pré-retraite
est devenu aujourd’hui un phénomène de société. Tout d’abord, il faut se
souvenir que la retraite est un droit au même titre que les congés payés.
C’est une des victoires de la revendication ouvrière, une conquête sur la
génération précédente.
La retraite et la pré-retraite constituent des événements importants dans
la vie des travailleurs à cause des changements qu’elles entraînent.
La notion de retraite ne doit pas être l’équivalent du repos. Il faut donc
chercher une nouvelle identité sociale occupationnelle et non plus
professionnelle afin de créer un renouveau et éviter l’ennui, la routine,
qui à long terme, peuvent devenir destructeurs. La retraite, la pré-retraite,
c’est encore l’occasion d’un retour sur soi. C’est une page tournée,
le moment d’un bilan, c’est aussi et surtout l’accès à une autre vie.
Dans un premier temps, les problèmes rencontrés peuvent être l’ennui,
le vide social, la perte d’amis de travail, un temps libre trop long, un sentiment
d’inutilité, des problèmes de couple, de solitude… La retraite peut alors
être ressentie comme une inquiétude, un choc psychologique, une perturbation
de son rythme de vie.
Selon les personnes, la retraite va être acceptée, subie ou désirée.
Une préparation à la retraite peut vous donner les moyens de mieux vivre !
À l’approche de cette période de votre vie, il est normal de se poser
quelques questions.
La plus simple des préparations à la retraite est celle que l’on peut faire
soi-même dans la vie de tous les jours. Ce passage peut aussi être l’occasion de :
Créer un Projet de Vie
Entretenir les liens familiaux et
amicaux
Maintenir une activité sociale
Vivre et habiter le présent
Conserver sa curiosité d’esprit
Organiser vos journées
Adapter votre type d’habitation
Attention au changement de
conditions de vie financière
Il existe également dans le département des centres de préparation à la
retraite qui peuvent vous aider à faire le point, soit seul, soit avec votre conjoint.
Ces stages de préparation à la retraite sont, en général, payants ; toutefois,
l’accès peut en être gratuit :
Lorsqu’il est pris en charge dans le cadre des crédits au titre de la formation
continue. Dans ce cas, il faut vous renseigner auprès de votre comité
d’entreprise, ou auprès de l’administration si vous êtes fonctionnaire.
Lorsqu’il est pris en charge par certaines Caisses de Retraite
Complémentaire.
Dans ce cas, pour le savoir, renseignez-vous : soit auprès du C.I.C.A.S.*, soit
auprès de votre Caisse de Retraite Complémentaire*.
Préparer votre dossier de retraite si vous êtes salarié du régime général
de la Sécurité Sociale
Avec l’aide de la C.R.A.M.S.E.* (ce service est gratuit)
Informations pratiques sur la retraite et adresses utiles :
Dès 55 ans, préparez votre retraite : demandez un relevé de votre compte
individuel, régularisez les périodes lacunaires éventuelles.
6 mois avant la retraite : c’est le meilleur délai pour déposer votre
demande de pension.
Le C.I.C.A.S. (ce service est gratuit) et ses nombreuses permanences dans
29 villes du département vous dira quels sont vos droits à une retraite
complémentaire si vous avez été salarié et si vous n’appartenez pas à un
régime de retraite complémentaire spécial (SNCF, EDF…). Et en particulier :
C.M.S.A.*, ORGANIC/RSI*.
Pour tout renseignement supplémentaire, vous pouvez également vous
adresser aux C.L.I.C.*
Des problèmes avec vos papiers ?
N’hésitez pas à demander de l’aide auprès d’une ASSISTANTE SOCIALE que
vous pourrez contacter par le biais des C.C.A.S.*
Vous pouvez également contacter l’association l’Encre Bleue.*
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Fiche pratique n°1 optimiser sa santé
La prévention
La médecine a un triple rôle : prévenir, conseiller, traiter.
Afin de veiller au bien vieillir, il convient d’être suivi régulièrement par un
médecin généraliste.
Un bilan de santé à renouveler une fois par an est primordial afin de
prévenir tout ennui de santé, même si vous vous sentez en pleine forme.
Il peut être effectué à l’Institut de Gérontologie Sociale. Ce bilan préventif
est réalisé par des médecins spécialisés en gériatrie. Il s’agit d’un examen
au niveau de l’état général comprenant un électrocardiogramme, si nécessaire
un écho-doppler (examen vasculaire) et des tests de mémoire.
Un compte-rendu médical vous sera adressé à l’issue de cette visite.
Consultez un médecin lorsque vous remarquez un trouble, une fatigue
anormale. Prêtez aussi attention à une baisse de l’entrain, une perte
d’appétit, à un manque de goût pour des activités ou des choses qui
jusque là vous plaisaient.
Optimiser sa santé passe notamment par :
Une consultation régulière chez votre dentiste.
En vieillissant plus que jamais, de bonnes dents, un appareil adapté
permettent une alimentation plus variée et aident à une meilleure digestion.
Une prise des médicaments seulement après avis médical.
Un médicament efficace peut être dangereux s’il est mal utilisé.
La vaccination contre la grippe.
Informez-vous auprès de votre centre de Sécurité Sociale, de votre médecin
ou de votre pharmacien. La vaccination contre la grippe est très utile
surtout à l’âge de la retraite ou si vous souffrez d’insuffisance cardiaque
ou respiratoire. Une injection par an est nécessaire.
Une bonne hygiène de vie.
L’hygiène du corps est une règle simple qui devrait être suivie par tous
et à tous les âges.
Une peau soignée tous les jours contribue à la respiration du corps.
Elle ne doit pas être emprisonnée dans des vêtements trop imperméables car
elle a besoin d’oxygène. L’hygiène quotidienne de la peau est indispensable.
Attention au soleil, au tabac, à la diminution des oestrogènes lors
de la ménopause et aux carences en vitamines A, B, E qui facilitent les rides.
Les pieds sont à traiter avec attention. En effet, n’oubliez pas qu’ils supportent
tout votre poids. Les petits problèmes d’ongles, de cors peuvent,
s’ils sont négligés, devenir de véritables handicaps.
À tout âge, un bon sommeil est indispensable à l’équilibre physique et
moral. Le manque d’activité et les soucis favorisent l’insomnie.
N’utilisez pas de somnifères sans ordonnance médicale ni régulièrement.
On passe près d’un tiers de sa vie à dormir. C’est donc une activité essentielle
qui conditionne le corps et l’esprit… Penser à acheter une literie de bonne
qualité pour éviter des problèmes d’insomnie, de dos et de circulation sanguine,
maintenir la température de la chambre à coucher entre 17 et 19 degrés
pour éviter des problèmes circulatoires, respiratoires ou articulaires, éviter
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Fiche pratique n°1 optimiser sa santé
les aliments trop plantureux et les boissons trop excitantes avant de se coucher,
réduire le nombre d’appareils électroniques dans la chambre pour limiter
les ondes électromagnétiques perturbantes, faire une sieste d’une vingtaine
de minutes pour régulariser la fonction cardiaque et respiratoire, surveiller
les troubles du sommeil liés à l’apnée du sommeil en demandant conseil à
votre médecin. Ces indications contribuent à un sommeil de qualité.
Une limitation des abus
Les excès d’alcool et de tabac sont la cause de nombreuses maladies longues
et douloureuses. Ils diminuent d’autant vos chances de vivre une (pré)retraite,
une vieillesse heureuse.Ne gâchez pas toutes vos cartes. Si vous ne pouvez
vous arrêter, réduisez votre consommation. Les excès de nourriture sont
également mauvais pour l’organisme : grossir, c’est vieillir précocement.
Ne gâchez pas votre retraite et votre avancée en âge par négligence.
Il n’est jamais trop tard pour commencer à agir !
Comment mieux affronter…
… le froid de l’hiver
Éviter le refroidissement : porter des gants, se forcer à bouger les doigts,
se masser les mains et les appliquer sur une bouillotte par exemple. Quand
le mal est fait, se réchauffer progressivement, car le retour du sang entraîne
des picotements ainsi que des douleurs.
Redoubler de vigilance au dehors : faire attention à la circulation, aux
plaques d’égoût et aux crottes de chien à cause de la visibilité réduite.
Bien manger et faire le plein de vitamines : des repas équilibrés renforcent
le système immunitaire, la vitamine C (dans les citrons et les oranges)
augmente la résistance aux rhumes.
Aérer la maison : même l’air froid doit être renouvelé pour être sain.
Porter plusieurs épaisseurs de vêtements : l’air qui sépare ces couches
isole du froid, les choisir amples pour ne pas gêner la circulation.
Se dégourdir : marcher, bouger, sortir, faire quelques exercices en chambre.
Recevoir des visites et rendre visite à des amis
Ne pas chauffer au-delà de 21°C
Ne pas rester en robe de chambre chez soi : rester inactif n’est bon ni pour
le physique, ni pour le moral.
Ne pas utiliser des mouchoirs en tissu : ils constituent de véritables réservoirs
à microbes. Préférer ceux en papier en cas de rhume.
… les chaleurs de l’été
Éviter l’exposition au soleil
Aérer les pièces d’habitation
Refroidir la température ambiante : persiennes, fenêtres fermées côté
soleil et ouvertes à l’ombre
Humidifier l’atmosphère (une assiette pleine d’eau par pièce donne
une idée de la sécheresse et la compense bien). Mouiller le sol du balcon,
si possible.
Boire : au moins 1,5 litre par jour et de préférence
plus de 2 litres quand il fait chaud.
Boire à tous les repas
Boire entre les repas
Refroidir son corps par un bain frais, une douche ou simplement avec
des linges humides posés sur les membres, sur la nuque, sur la tête
S’économiser physiquement
Mais chaque personne peut également s’inquiéter de ses voisins âgés et/ou
de ses parents : un simple coup de fil, une visite même courte pour vérifier que
“tout va bien” en rappelant quelques conseils pour éviter la déshydratation.
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Fiche pratique n°1 optimiser sa santé
Une alimentation équilibrée
Utilisez chaque jour les aliments situés dans les groupes d’aliments suivants :
Produits laitiers
Protéines-calcium-lipides-vitamines :
2 apports calciques par jour. Pour les personnes âgées
qui digèrent mal le lait, préférer les formes substantives,
ou ou
dont les yaourts et fromages à pâte dure (type emmental).
1/2 litre
Viandes-poissons-œufs-volailles
Protéines-Lipides
ou ou ou
150g par jour
Pains-pain complet-pain grille-biscottes
Glucides (sucres lents)
A adapter à l’activité, environ 200g par jour
Pâtes-riz-semoule-pomme de terre-légumes secs
Glucides (sucres lents)-Fibres-Protéines végétales
A adapter à l’activité, environ 100g par jour
Légumes et fruits
Fibres-Vitamines-Minéraux-Eau
Légumes : environ 400g par jour
Fruits : environ 300g par jour
Huile-graisse animale-margarine-beurre
Lipides-Vitamines A et D
Huile : 35g par jour / Beurre : 10g par jour
Sucres-sucreries
Glucides (sucres rapides)
ne sont pas indispensables !
Boisson
Eau-Tisane-Thé…
1 à 1,5l par jour
Mais la seule boisson indispensable est l’EAU
ou
ou
Il est conseillé de faire 3 à 4 repas par jour.
PETIT DÉJEUNER
DÉJEUNER
GOÛTER
DÎNER
250cl de lait + 50g de pain + 10g de beurre + confiture
ou
2 yaourts + 40g de céréales + 150g de fruits
ou
30g de fromage + 150g de pain
1 crudité + 1 viande + 250g de légumes + 1 flan + pain
1 laitage + 1 fruit
Potage de légumes + plat principal (quiche, hachis
parmentier…) + fromage + 1 fruit + pain
La nutrition ne se résume pas aux formules mathématiques ou quantitatives.
Elle participe pleinement à la qualité de vie.
Voici donc quelques astuces pour affiner, si vous le souhaitez, votre équilibre
alimentaire :
Retrouver bon sens et juste mesure en évitant de suivre les régimes prônant
la disparition d’un aliment, d’une saveur, d’un condiment, d’une cuisson
Varier les produits et les modes de cuisson en alternant la cuisson à la
vapeur, à l’huile, au barbecue ou en sauce
Équilibrer les plats et surtout les repas en mangeant “comme un prince le
matin, comme un marchand le midi et comme un mendiant le soir”
Retrouver les saveurs authentiques en choisissant des produits du terroir
selon les saisons
Consommer tous les types de boissons avec modération en évitant tout ce
qui est excessif (trop sucré, trop froid, trop chaud…)
Varier son alimentation en découvrant d’autres horizons culinaires, d’autres
produits et d’autres modes de cuisson
Préférer le naturel à l’allégé en privilégiant les légumes, les poissons
sauvages et les aliments moins gras…
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Fiche pratique n°1 optimiser sa santé
Entretenir sa forme
Quel sport ou activité choisir ?
La marche : pour être mieux près de la nature
La natation : pour les plaisirs de l’eau
Le vélo : pour une activité plus dynamique
La culture physique, la gymnastique : pour développer équilibre, souplesse…
La relaxation : pour une pratique toute en douceur
Les jeux de boules et le tennis de table : pour ne pas oublier les plaisirs du jeu
Apprendre à se détendre, à se relaxer, à se délasser et à se reposer en
excluant toute idée de compétition, de culture du plus fort.
Recourir à l’homéopathie et à l’ostéopathie pour bien se préparer puis se
régénérer après l’effort.
Exercer des activités venues de l’Extrème-Orient (Tai Chi Chuan, Tchi Kong
qui permettent d’entretenir la mémoire et d’affermir l’équilibre physique
émotionnel et énergétique.
Pratiquer le jardinage.
Vous pouvez vous informer auprès de l’Office Municipal des Sports de votre
localité pour connaître les activités à votre disposition. Pour rejoindre une
association, renseignez-vous auprès d’une fédération nationale*.
Rester actif dans tous les domaines est une règle essentielle durant la vie
mais aussi et encore plus, à la retraite.
Ne restez pas sans rien faire , le mouvement c’est la vie.
Il faut faire tout votre possible pour éviter de vous ankyloser d’autant plus
que le travail, les trajets, la course contre la montre ne sont plus là pour
vous obliger à bouger.
Ainsi, faire attention à son corps c’est également l’animer, apprendre
à le connaître, découvrir ses nouvelles limites et ses capacités alors que
l’on avance dans la vie.
Une activite physique adaptée, de votre choix, pratiquée régulièrement,
en douceur, est le secret du bien vieillir.
Donnez la vie à votre corps et faites renaître vos capacités oubliées.
En cultivant vos aptitudes physiques, vous développerez des gestes sûrs
pour une plus grande autonomie.
La pratique d’un exercice vous aidera à fortifier votre capital santé, dont
dépend la qualité de votre vie.
Ce mode de vie sera synonyme d’épanouissement, séduira vos proches,
favorisera amitiés, rencontres, vie de groupe.
Toutefois, pensez à demander l’avis de votre médecin !
Quelques précautions sont à prendre...
Éviter la douleur en prenant de mauvaises postures
S’échauffer et bien respirer pendant l’effort
Débuter lors de la belle saison et éviter les longs déplacements
Porter des vêtements larges et confortables, facilitant vos mouvements
Augmenter la difficulté progressivement et savoir s’arrêter
Entretenir sa forme, c’est aussi repenser son mode de vie : faire le ménage,
aller au marché, jardiner, marcher plutôt que prendre l’autobus, utiliser les
escaliers plutôt que l’ascenseur, tout ça bien sûr dans la mesure du possible.
Les bienfaits pour la santé :
Une meilleure circulation sanguine
Un cœur plus tonique
L’amélioration du souffle
La prévention de l’ostéoporose
Une élasticité musculaire
Une amplitude articulaire conservée
Une sensation de bien-être mental
La satisfaction de soi
La confiance en soi
À chacun son rythme et sachez vous détendre.
Vous serez étonné de découvrir les possibilités qui sommeillent en vous !
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°2 prévenir les risques
La peur de tomber malade
Il est vrai que certains maux sont plus courants en vieillissant comme par
exemple l’hypertension artérielle, les troubles de la respiration, les effets
de la toxicomanie (tabagisme et alcoolisme), les troubles cardio-vasculaires,
les ulcères, le diabète, les rhumatismes et le cholestérol. Cependant,
les bilans de santé préventifs (cf. Fiche pratique n°1) peuvent être un bon
moyen de contrôler, voire de prendre en charge ces maux.
Gardez tout de même à l’esprit qu’il y a plusieurs façons de vieillir et que
tomber malade n’est pas une fatalité. Il convient d’y faire attention bien
sûr. C’est pourquoi :
Dans le doute, pour tout problème de santé, consultez votre médecin
généraliste.
La notion de risque évoque un sentiment particulier : l’appréhension voire
la peur. Peur de la chute, peur de tomber malade, peur de se faire agresser…
Il est important de faire en sorte que cette peur n’envahisse pas votre
quotidien, car à terme, elle pourrait devenir paralysante. Ainsi, la peur
des risques peut amener au confinement, à un sentiment d’insécurité très
fort, à l’automédication ou aux consultations médicales excessives ainsi
qu’aux ruminations mentales.
Si des risques spécifiques existent par rapport au fait de vieillir, il convient
alors de mieux les connaître afin de pouvoir mettre en œuvre des stratégies
préventives.
Limiter les risques est possible ! Mais il ne faut pas que la peur devienne
une obsession.
Parmi les maladies les plus redoutées, il y a la maladie d’Alzheimer et autres
troubles cognitifs apparentés. La peur de perdre la mémoire peut être très
présente pour certaines personnes.
La mémoire peut se définir comme la capacité d’acquérir, de stocker et de
rappeler des informations.
Selon Michel Allard (revue “Le temps retrouvé”), les habitudes intellectuelles
passées et actuelles, les apprentissages antérieurs, l’environnement
professionnel influencent la mémoire. La mémoire la plus souvent touchée
est la mémoire secondaire, c’est à dire les faits récents. Vous avez alors
des difficultés à acquérir de nouvelles informations, un appauvrissement
de l’imagination, une baisse de l’attention et une altération des capacités
d’organisation et des stratégies de la mémoire.
Si vous pensez ne plus avoir les mêmes capacités mnésiques que d’habitude,
sachez que des professionnels sont à votre écoute. Vous pouvez ainsi passer
des tests mnésiques par le biais d’un psychologue, ou des examens de santé
avec votre médecin généraliste qui vous indiquera quoi faire.
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21

Fiche pratique n°2 prévenir les risques
Toutefois, il existe quelques conseils pour travailler sa mémoire au quotidien
et s’exercer afin de garder les meilleures capacités possibles :
Stimuler vos 5 sens : ouïe, goût, toucher, vue, odorat
Renforcer votre attention et votre concentration
Entretenir votre mémoire par de petits exercices
(apprendre un texte par cœur par exemple)
Utiliser des moyens mnémotechniques (faire des associations
significatives, associer le mot à une représentation visuelle…)
Tenir compte du contexte de mémorisation
Organiser vos journées
Suivre votre rythme biologique
Préserver un sommeil de bonne qualité
Éviter la fatigue, les soucis affectifs et l’isolement
Vous avez également la possibilité de participer à des ateliers mémoire.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter l’Institut de Gérontologie
Sociale* ainsi que les CCAS* qui vous donneront les endroits où vous pourrez
vous exercer avec d’autres personnes ainsi que des professionnels.
L’appréhension de la chute
Parce que tenir l’équilibre n’est plus aussi évident, parce qu’une chute peut
avoir de graves répercussions sur la santé comme sur votre vie sociale, il est
essentiel de maintenir son attention au maximum. Quelques précautions
sont utiles telles que :
Éliminer tout obstacle et tout risque de glissade
Avoir des points d’appui
Bien s’éclairer
Être attentif
Connaître un numéro d’appel d’urgence*
Pas d’abus de tranquillisants
Corriger ses troubles visuels
Avoir un sommeil de qualité
Avoir une bonne hygiène des pieds
De plus, il existe également des ateliers équilibre. Pour tout renseignement,
vous pouvez contacter les C.C.A.S.* afin de savoir ce qui se fait dans votre ville.
Éviter la chute passe surtout par un habitat bien aménagé
et donc bien adapté.
L’endroit où on vit, où l’on reçoit ses amis, ses parents, doit être chaud
et adapté à la vie de tous les jours. Prévoir son départ en Retraite,
en Pré-retraite, c’est donc également adapter son logement. Ici, plus que
jamais, pensez à l’avenir.
En effet, le logement dans lequel vous vivez a été conçu pour une vie
de travail, pour une vie de famille avec enfants et parents.
Pensez à la réorganisation de votre habitation à partir d’idées aussi simples que :
Un logement, trop grand ou devenu trop grand, par suite du départ des
enfants, demande de l’entretien. Cela peut poser des problèmes avec l’âge.
Un logement situé loin des commerces nécessaires à la vie quotidienne
rend celle-ci plus difficile.
Un logement en étage, sans ascenseur, peut devenir dans l’avenir
un handicap, surtout si comme 95% des Français, vous voulez vivre le plus
longtemps possible chez vous.
Prévoir sa retraite, son avancée en âge, c’est réaliser quelques aménagements
pratiques pour réduire les risques personnels et matériels tels que les chutes,
les brûlures, les accidents domestiques dus au gaz, à l’électricité, à un
chauffage ancien et peut-être défectueux.
Prévoir sa retraite, son bien vieillir, c’est réfléchir à l’organisation de sa vie
de tous les jours.
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°2 prévenir les risques
Sont à prendre en compte selon l’ANAH* (Agence Nationale pour
l’Amélioration de l’Habitat ) pour l’adaptation du logement les conditions
suivantes :
ACCESSIBILITÉ : de l’entrée surtout si vous êtes en fauteuil roulant, équiper
les couloirs et les escaliers de mains courantes, une boîte aux lettres ni trop
haute ni trop basse, pour la salle de bain préférer la douche à la baignoire,
poser des barres d’appui murales si besoin, mettre les objets utiles à portée
de main, pour la chambre, pouvoir accéder à la lumière et au téléphone
facilement. Le lit doit être accessible des deux côtés de préférence et de
hauteur adaptée à votre taille.
SÉCURITÉ : les fenêtres avec un système d’ouverture et de fermeture facile,
un sol antidérapant, faire attention à la température de l’eau, installer des
prises de courant bien localisées et aux normes, supprimer les fils dangereux
qui courent au sol, vérifier l’installation du chauffage, faire ouvrir la porte
des W-C vers l’extérieur, installer une plaque de cuisson équipée de coupure
automatique de gaz, d’un contrôleur de chaleur, éviter de laisser des objets
au sol, s’équiper d’un vidéophone ou d’un interphone, faire poser un œilleton
ainsi qu’une chaîne de sécurité et garder votre porte fermée à clé.
CONFORT : les pièces doivent être bien chauffées mais pas trop. Isoler
les pièces afin d’éviter le bruit.
VISIBILITÉ : éclairage suffisant, notamment des espaces utilisés, et bien dirigé.
ASPECT PRATIQUE : facilité à nettoyer, à ranger : pour la cuisine installer
un plan de travail, des poignées aux placards, aux tiroirs et à utiliser
des équipements. Vous devez pouvoir vous servir sans effort et surtout sans
monter sur une chaise ou un escabeau.
Les aides dont vous pouvez bénéficier :
Vous êtes propriétaire
Vous pouvez bénéficier d’une Prime à l’Amélioration de l’Habitat (P.A.H.).
En complément de la P.A.H., vous pouvez bénéficier d’un prêt conventionné
qui peut ouvrir droit à l’Aide Personnalisée au Logement (A.P.L.).
Si vous êtes handicapé moteur, vous pouvez bénéficier d’aides spécifiques
pour adapter votre logement à vos besoins (élargissement des portes, mains
courantes…).
Vous êtes locataire
Vous pouvez bénéficier d’une subvention de l’A.N.A.H.* en complément d’un
autre financement (Caisse de Retraite, Caisse Primaire d’Assurance Maladie,
Caisse d’Allocations Familiales).
Que vous soyez propriétaire ou locataire
Vous pouvez obtenir les aides complémentaires à l’amélioration de l’habitat
pour les retraités et les personnes âgées, tel qu’un complément de financement.
L’aide des Caisses de retraite est accordée en fonction de la nature
des travaux et de vos revenus.
Vous êtes malade ou trop fatigué et vous souhaitez rester à domicile
Adressez-vous au C.C.A.S* (Centre Communal d’Action Sociale) le plus proche
de chez vous pour bénéficier d’une aide-ménagère ou d’un service de soins
infirmiers à domicile (S.S.I.A.D.).
Pour une hospitalisation à domicile (H.A.D.), adressez-vous à votre médecin
traitant.
Vous êtes sans domicile fixe ou en difficulté juridique
Des structures peuvent vous aider comme par exemple les accueils de
jours*. Afin de prévenir les expulsions locatives, vous pouvez vous adresser
à Marseille au Tribunal d’Instance*.
D’autres logements sont possibles. N’hésitez pas à vous adresser à votre
médecin pour trouver la structure la plus adaptée, entre autres :
les logements à caractère social (autonomie)
les résidences services (autonomie)
les maisons de retraite
la section de cure médicale en maison de retraite
l’hébergement familial
Pour avoir des précisions sur ces structures, contactez le Conseil Général*.
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°2 prévenir les risques
Éviter les situations dangereuses
Si le sentiment d’insécurité relève de la subjectivité, l’insécurité quant à elle
peut être limitée par de simples gestes et précautions maximales à prendre :
N’emportez pas trop d’argent liquide et payez si possible par chèque
(vérifiez leurs numéros) ou carte bancaire. Méfiez-vous des vols commis
dans les vestiaires.
Pour les femmes, pensez à bien fermer vos sacs et à ne pas les porter côté
route. Pour les hommes, pensez à porter votre porte-feuille dans une poche
intérieure plutôt que dans la poche arrière de votre pantalon.
L’idéal est même d’avoir un sac-ceinture plutôt qu’un sac en bandoulière.
Téléphonez avec votre portable toujours dos au mur si vous êtes dans la rue.
En voiture, pensez à vous verrouiller et ne laisser jamais un sac ou un objet
de valeur en vue.
Attention dans les transports en commun : préparez à l’avance votre carte
d’abonnement ou votre argent.
Soyez vigilants aux distributeurs de billets, n’hésitez pas à abandonner
votre retrait en annulant l’opération et en reprenant votre carte, évitez les
endroits déserts le soir. Pour un retrait important, allez-y accompagné(e).
Anticipez les mauvaises rencontres en restant vigilant, n’hésitez pas à
changer de direction si besoin.
À domicile, ne placez pas vos objets de valeur dans la pièce de réception,
conservez les factures pour les assurances.
Ne cachez pas vos clés sous votre paillasson, pot de fleurs, boîte aux lettres…
En cas d’absence, votre logement doit avoir l’air habité autant que possible :
faites vider votre boîte aux lettres par un voisin, un ami ou membre de votre
famille. De même, faites ouvrir et fermer les volets, allumez la lumière et évitez
tout message explicite concernant votre absence notamment sur les répondeurs.
Attention aux personnes qui parlent beaucoup, qui refusent un engagement
écrit, font des offres extraordinaires, insistent pour avoir une signature ou
un paiement dans l’immédiat…
Attention aux offres publicitaires ou aux chèques cadeaux et colis gratuits
Attention aux usurpations d’identité telles que faux employé des Eaux,
EDF, Policiers…
Si vous êtes agressé(e), n’opposez pas de résistance, alertez les secours et
si possible pensez aux éléments qui pourraient permettre d’identifier la ou les
personne(s).
En cas de violences physiques, psychologiques, de maltraitance en maison
de retraite ou chez vous par des particuliers, d’arnaques financières, à la
consommation, publicitaires, à la santé, médicamenteuses ou civiques, de
démarchages et de dépannages à domicile, d’abus de confiance, de vente
par correspondance, de vols, de conflits, de litige juridique… Adressez-vous
au commissariat le plus proche.
Il existe des associations pour vous aider à résoudre vos problèmes
judiciaires, pour défendre vos droits.
Concernant les aides juridiques, vous pouvez vous adresser à l’Association
de soutien à la médiation et aux antennes juridiques*, à la Maison
des Droits*. Pour des problèmes de consommation, vous pouvez contacter
l’association ORGECO*, pour des problèmes de maltraitance ALMA*
ou l’A.F.P.A.P.* - Protection et assistance aux personnes âgées.
Pour les étrangers, vous pouvez contacter le Centre d’accès aux droits
des étrangers* si besoin.
A savoir également que des consultations juridiques gratuites sont organisées
à Marseille à la Maison de l’avocat* et à la Mission Locale des quartiers nord*.
Si vous souhaitez avoir des renseignements administratifs, il y a Allô service
public*.
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°3 le bien-être
Tout comme l’enfant apprend à reconnaître son image dans le miroir, tout
comme l’adolescent apprend à devenir adulte, vous devez prendre le temps
de découvrir ce nouveau corps que vous pouvez parfois refuser.
Être, Paraître, Connaître, Naître… Ces mots ne sont pas sans lien. En effet,
depuis notre naissance, on essaie d’être et de se connaître. On joue sur le
paraître pour finalement réaliser qu’être dépend du regard que l’on porte
sur soi et de celui que les autres nous portent.
Garder ce double regard permet de comprendre que ce reflet que nous renvoie
le miroir est seulement une autre facette de soi qu’il nous faut apprivoiser…
Avoir une bonne estime de soi est essentiel !
La vieillesse est une période de changement et de remaniement identitaire.
Nous avons trois types d’identité : psychique, somatique et sociale.
Elles sont en constante interaction et nous donnent une identité globale.
De cette identité globale va dépendre notre façon d’appréhender le monde,
de nous accepter tel que l’on est. Si le psychique ne reconnaît plus le corps,
que le social n’existe plus, alors ce reflet dans le miroir nous renvoie une
image brisée, et notre moral en est affecté. Les sentiments qui peuvent
résulter de cette image brisée sont l’inutilité, la tristesse, la colère, le désarroi,
l’intolérance, la nostalgie, le vide…
L’existence est mise entre parenthèses, plus rien n’a d’importance puisque
cette image n’est pas la nôtre. Cette non-reconnaissance doit être transitoire
et évoluer vers l’acceptation de soi.
Certaines attitudes sont ainsi constitutives du bien-être telles que :
La valorisation de soi, de vos comportements, de vos paroles.
La pratique d’activités agréables.
L’entourage familial et amical.
L’acceptation de ses limites et la conscience de ses capacités.
La culture.
L’amour de soi et des autres.
Le temps consacré aux autres et une joie de vivre contagieuse.
Le contrôle de sa respiration.
L’harmonisation des sphères émotionnelle, relationnelle,
sensationnelle, intentionnelle et spirituelle.
Des rapports sains entre le corps, les sensations
et l’esprit pour se sentir bien.
Une vie à la fois tranquille et profonde
dans un certain désordre contrôlé.
La bienveillance et le développement de ses qualités
en restreignant ses défauts.
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Fiche pratique n°3 le bien-être
Se faire plaisir ou faire plaisir à un proche est fort louable.
Mais pour cela, nul besoin d’accumuler les objets
dont on peut se passer…
Trouver un juste milieu entre plaisir et bon sens en évitant
d’acheter des objets inutiles ou dont l’usage s’avère au final
trop compliqué.
Le renouvellement de votre garde-robe.
Les visites chez le coiffeur et /ou l’esthéticienne.
Faire confiance à son expérience pour se forger sa propre opinion.
L’amélioration de son confort de vie en respectant des idées
et principes de base, comme lire les notices, bien emballer
et ranger les produits alimentaires…
L’amour, le plaisir, le désir sont des mots et des sensations qui nous suivent
tout au long de notre existence : ce sont des facteurs du bien vieillir !
Ils ont une grande importance puisqu’ils permettent de maintenir un lien à
l’autre et d’éviter ainsi la solitude et le désarroi.
Contrairement à certaines idées reçues, les personnes âgées ont, elles aussi,
une sexualité. Alors pourquoi ce concept choque-t-il les plus jeunes ?
“Notre jugement est fossé car nous préférons voir ces personnes comme
asexuées pour éviter d’être renvoyé à la sexualité de nos parents, qui est
souvent taboue”, nous dit Nathalie Dudoret (revue “Le temps retrouvé”).
Le plaisir, quel que soit l’âge, reste le moteur de nos pensées, actes…
Cependant, gardez à l’esprit qu’à 60 ans il est impossible d’avoir la sexualité
de vos 20 ans. Votre corps doit faire face à certains changements qu’il vous
faut repérer et comprendre. La sexualité diffère d’un individu à un autre,
et particulièrement d’un homme à une femme.
un frein normal au réflexe de l’érection. En effet, selon Claire Gellman-Banoux,
l’homme a souvent des difficultés à accepter ces “pannes érectiles”, le fait
de ne pas éjaculer à chaque rapport. Il est angoissé par rapport à la fréquence
et aux exigences de la femme. Il a peur de ne pas y arriver et de perdre ainsi
toute virilité. La femme, quant à elle, doit faire face à la ménopause, à des
problèmes de sécheresse de la vulve et du vagin. Jacques Waynberg précise
que pour la femme, le désordre hormonal a une incidence sur l’aptitude à
l’orgasme. Elle souhaite rester femme et se libérer du poids de ses grossesses
en parlant librement de sexualité. Elle veut rester séduisante et attirante.
Ainsi, rassurez-vous, ces petits dysfonctionnements sont normaux et peuvent
être dépassés grâce à votre partenaire.
Néanmoins, il arrive que ces dysfonctionnements soient d’ordre médical.
Il convient alors de consulter un médecin. Bien souvent, des facteurs
psychologiques tels que la solitude, la retraite, des événements difficiles,
influent sur votre sexualité. Voir un sexologue peut alors vous aider.
Préservez l’harmonie du couple, ajoutez une dose d’érotisme, parlez des choses
comme elles sont avec votre conjoint, mélangez avec une grande quantité
d’amour, et vous obtiendrez la recette d’une sexualité épanouie.
Aller vers les autres peut être une démarche difficile. Si vous vous sentez
mal à l’aise, si vous avez une mauvaise estime de vous-même, vous renvoyez
à l’autre une image négative.
Prendre soin de votre corps peut vous redonner confiance !
Écoutez vos désirs !
En vieillissant, l‘homme est généralement confronté à des problèmes d’érection.
Il faut savoir que ces problèmes sont d’ordre biologique, c’est à dire qu’il y a
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Fiche pratique n°4 maintenir le lien social
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Il n’y a pas d’âge pour apprendre, pour parfaire ce que l’on sait et acquérir
de nouvelles connaissances. La fin de l’activité professionnelle ne veut pas
dire que l’esprit devient inactif. Au contraire, comme votre corps, il doit rester
en mouvement. La culture est à tous, pour tous, à la portée de celui ou celle
qui veut s’en donner la peine.
C’est le moment ou jamais de réaliser tout ce que vous n’avez pas eu
l’occasion de faire jusqu’ici.
“Vieillir jeune”, c’est aussi maintenir un lien avec son entourage, familial ou
amical, c’est garder ou redécouvrir le plaisir et le partager avec l’autre.
Afin de ne pas rester confiné dans votre solitude, il est important de rester actif.
Les activités individuelles sont nombreuses : lecture, musique, peinture,
arts, philosophie, création, télévision, opérette, couture, jardinage,
bricolage, pêche, sport, écriture, cinéma, jeux tels que les mots fléchés…
Ce sont des moyens très simples à la disposition de tous. Ils permettent au
cerveau de fonctionner et vous amènent à réfléchir.
Moins on utilise le cerveau, plus sa capacité se restreint. Inutile pour autant
de pratiquer une gymnastique cérébrale fatigante, seuls quelques bons
réflexes suffisent…
Elles permettent donc de :
Entretenir sa capacité de mémorisation et de restitution en pratiquant une
gymnastique cérébrale régulière.
Pratiquer la méditation pour se vivifier les esprits et éviter un entassement
progressif de la mémoire dite “morte”.
Entretenir, transmettre et partager son savoir et sa culture en lisant et en
écrivant, an allant à la rencontre des autres et en favorisant le contact avec
d’autres classses d’âge et d’autres catégories sociales.
Pratiquer des activités physiques qui favorisent le travail cérébral comme
la randonnée-découverte d’un environnement naturel ou historique.
Les activités en groupe sont elles aussi nombreuses et variées. Elles vont du théâtre
à la chorale, jeux de cartes, jeux de boules, jeux d’échecs, scrabble, en passant
par les activités du temps disponible, les associations de loisirs culturels…
Il n’y a pas d’âge pour apprendre. Dans les Bouches-du-Rhône, il existe des
Universités du temps disponible* qui proposent des conférences à tous ceux
qui désirent s’enrichir quelle que soit son ancienne profession.
Elles peuvent proposer également des activités artisanales et parfois de
l’éducation physique. On en trouve à Marseille, Aix-en-Provence, Salon et
Martigues.
Dans de nombreuses villes, les accueils des villes de France proposent
des activités diverses rassemblant tous les groupes d’âges : sorties, visites
guidées, cinéma, conférences, randonnées pédestres, travaux manuels,
natation, gymnastique…
Les clubs permettent de vous réunir dans les quartiers et d’avoir de nombreuses
activités culturelles telles que le théâtre, des séances de cinéma, des voyages…
Les activités ne manquent pas, à vous de trouver celle qui vous
correspond le mieux !
Pour toute information, adressez-vous au Centre d’Animation de votre
Quartier (C.A.Q.), ou au Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.*)
ou encore à l’Entraide Solidarité 13*.
*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°4 maintenir le lien social
Être retraité ou pré-retraité, avancer en âge, ne signifie pas être inutile mais
rester solidaire des plus jeunes comme des plus vieux. Vous pouvez avoir une
action sociale et vous faire entendre comme retraité en restant lié au monde
du travail : ouvrier, employé, cadre, commerçant, artisan, fonctionnaire,
syndiqué ou non-syndiqué, il existe, dans les différentes centrales syndicales,
des unions de retraités. Vous pouvez traiter votre situation matérielle et
morale : pouvoir d’achat, protection sociale, politique de la vieillesse…
Vous voulez vous rendre utile ?
Il existe certainement dans votre commune, dans votre quartier, des organismes
associatifs qui ne peuvent fonctionner sans l’aide de bénévoles, le plus souvent
retraités. Restez actif, votre expérience, votre disponibilité, votre savoir-faire
seront utiles et précieux. Participez à la vie municipale, à la vie du Département.
Ne laissez pas les autres décider à votre place de vos besoins.
La société a besoin de vous.
Soyez, d’une manière générale, ouvert aux jeunes auxquels votre connaissance
de la vie et votre expérience peuvent être utiles. Ils ont besoin de votre
disponibilité qu’ils ne trouvent pas toujours chez des adultes encore en activité.
Selon Dan Ferrand-Bechmann, (revue “Le temps retrouvé”), “rencontrer ses
semblables, échanger, apporter, recevoir, une des tâches du bénévolat est
de sensibiliser l’extérieur à un problème. C’est par définition un acte gratuit,
désintéressé, délibérément choisi, qui exige une grande disponibilité et un
désir de communication. Le bénévolat a une fonction de médiation.”.
Il y a plusieurs bénévolats possibles : les Associations Humanitaires,
le bénévolat traditionnel (Secours Populaire, Croix Rouge), le bénévolat
familial (baby-sitting), le conseil professionnel. C’est un ensemble de
domaines d’actions diversifiées pour vous investir.
Les besoins sont énormes : aide aux personnes âgées, aux personnes en
désarroi, malades, à la réinsertion des anciens prisonniers, des alcooliques,
des drogués, des victimes de violence, alphabétisation, insertion ou
réinsertion sociale et professionnelle, aide administrative aux démunis,
aux illettrés, animation de clubs, d’équipes de jeunes…
Pour toute information, adressez-vous aux Centres Nationaux du Volontariat*,
aux Associations de Retraités.
Pour créer une association, contactez la Préfecture ou le Secrétériat-Greffe
du Tribunal d’Instance. Pratiquer une activité, quelle soit individuelle ou en
groupe permet de passer le temps activement.
La retraite, c’est aussi le moment de vous retrouver en famille.
Profitez-en pour voir vos petits-enfants et vivre pleinement votre rôle de
grand-parent. Pour l’enfant, vous avez un rôle important car il va apprendre
à vos côtés la différence de génération, une partie de son histoire. Vous pourrez
lui enseigner toutes vos valeurs et vos idéaux, ce que vous avez appris, vous
pouvez le lui transmettre pour le rendre plus grand, plus fort. Il trouvera
alors auprès de vous quelqu’un de confiance qui l’aidera à se structurer.
Le maintien du lien social peut prendre différentes formes comme par exemple :
Un rapprochement entre vous et vos enfants : même adultes, ils apprécieront
votre présence.
Une attention particulière auprès de votre conjoint ou de vos proches.
Si vous n’avez plus de famille, n’oubliez pas vos voisins, les commerçants
de votre quartier, vos amis.
L’animal de compagnie peut se révéler être une présence réconfortante,
un soutien. De nombreux animaux sont abandonnés, seuls et attendent un
maître qui leur apporte respect, protection et amour…
Des sorties ponctuelles ou régulières qui vous aident à lutter contre l’ennui
et la solitude.
Sortez selon vos possibilités : Des privilèges vous sont proposés pour faciliter
votre transport. Par exemple, le trajet Aix-Marseille à 1 € en cartreize pour les
plus de 60 ans, la carte Sénior de la SNCF offre des prix réduits sur un nombre
de trajets illimités par an. Si vous voyagez moins de deux fois par an, vous
pouvez bénéficier du tarif Découverte Sénior. Celui-ci vous permet d’obtenir
une réduction de 25 % dans la limite des places disponibles. Des associations
peuvent également vous accompagner dans vos déplacements quotidiens.
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*voir contacts utiles p 60-63
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Quand vieillir devient difficile...
Fiche pratique n°5 la solitude
Parce que vieillir n’est pas un long fleuve tranquille, que le chemin de vie
est parsemé d’embûches, le passeport pour la retraite a pour objectif de vous
donner quelques pistes qui puissent vous aider à construire une passerelle
afin d’affronter plus sereinement les difficultés de la vie quotidienne.
En effet, le bien vieillir n’est pas une évidence, et certaines personnes vont
être confrontées à de sérieuses difficultés qu’il conviendra de prendre en
considération.
Leurs difficultés peuvent être liées à :
des ressentis : solitude, détresse psychologique pouvant aller jusqu’à la
dépression et aux tentatives de suicide.
l’annonce d’un diagnostic : pathologie organique (ex : le cancer), maladie
de Parkinson, d’Alzheimer ou de troubles cognitifs apparentés, ainsi que
tout type de démence relevant de la psychiatrie.
un besoin d’accompagnement suite à un handicap ou une perte d’autonomie.
Face à ces épreuves, il est normal de se sentir perdu.
Des décisions seront certainement à prendre.
Pour chaque situation, votre entourage familial, amical et social
est primordial.
Cependant, cela ne suffira peut être pas. Dans ce cas, pensez que
des professionnels et bénévoles sont à votre écoute afin de vous apporter
les solutions les plus appropriées.
La solitude est avant tout un sentiment que l’on éprouve. En effet,
être seul ne signifie pas être isolé. On peut donc se sentir seul dans la foule
ou être isolé et ne pas se sentir seul. Ainsi, c’est de manière subjective que
chacun peut vivre son rapport à l’autre, et ce, que l’autre soit présent ou
absent. L’isolement peut être un choix de vie, mais bien souvent, la solitude
est vécue comme une malédiction, une condition inhérente à la vieillesse.
Le bien vieillir est donc essentiellement une question de relations humaines.
Si pour devenir centenaire, il n’y a pas de recettes magiques, certains conseils
sont cependant de mise. Face à ce raz de marée de pensées prisonnières, il
convient de réagir pour éviter l’ennui, le silence, la colère qui peu à peu se
transforment en indifférence et enfin en syndrome de glissement.
Maintenir un lien social apparaît alors être une des priorités. Il est
important de garder autant que possible des liens familiaux et amicaux,
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Fiche pratique n°6 la dépression
c’est à dire un lien social. L’amour de vos proches est irremplaçable.
Continuez de sortir et d’apprendre, allez dans des clubs, faites du bénévolat
si vous en avez envie, inventez-vous de nouvelles passions ou gardez les
mêmes. (cf. fiche pratique n°4).
Ainsi, que faire lorsque son cœur devient une plaie ouverte à toute sorte de
souffrance, que tout est vécu comme indifférence et qu’on arrive à penser
que l’on est un(e) oublié(e), finissant par s’oublier soi-même ?
Lutter contre la solitude n’est pas une démarche facile
puisqu’elle est avant tout subjective.
Chercher une adresse, quelqu’un à qui parler, un destinataire a quelque
chose de hors norme, ce qui rend la démarche encore plus difficile.
Il faut un courage certain pour prendre votre téléphone et vous confier à
des professionnels et/ou bénévoles, d’autant plus que ces personnes sont
des étrangers ! Pourtant, vous ne regretterez probablement pas d’avoir fait
le premier pas envers les autres et donc envers vous-même.
Si votre entourage vous fait défaut, vous pouvez contacter un psychologue
et/ou différents services téléphoniques qui sont à votre disposition si vous
désirez simplement parler un peu : Allô Service Personnes Agées*, SOS
Amitié*, SOS Chrétiens*… (liste non exhaustive).
Bénévoles et professionnels sont à votre écoute. Il ne tient qu’à vous de ne
pas rester dans une position d’attente et de prendre votre téléphone…
Qu’est-ce que c’est ?
La dépression en psychiatrie se caractérise par :
Humeur triste
Tristesse pathologique, labilité émotionnelle, vécu pessimiste accompagné
de sentiments d’insatisfaction, d’auto-dépréciation, de culpabilité, sentiment
d’ennui, anesthésie ou indifférence affective, incapacité à trouver du plaisir
voire anhédonie, perte des intérêts antérieurs, vision négative de soi, vision
négative du futur, désespoir, perte d’espoir.
Ralentissement
Psychomoteur : Ralentissement de la démarche, des mouvements,
dans la mimique, les mouvements du cou et de la tête, du débit verbal,
de la modulation de la voix, des réponses.
Psychique : troubles subjectifs de la concentration et de mémoire,
perception d’un ralentissement du temps, difficultés à passer d’un thème
à un autre, voire incapacité complète à penser, discours pauvre, ruminations
mentales, intense fatigabilité, inertie (incapacité à commencer une
action), aboulie (inhibition de la volonté).
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°6 la dépression
Signes objectifs
Anxiété
Troubles du sommeil
Troubles alimentaires (anorexie et/ou boulimie)
Troubles du caractère (irritabilité, violence, impulsivité,
intolérance, hostilité…)
Symptômes somatiques (digestifs, cardio-vasculaires, sexuels)
Y a-t-il une dépression spécifique à la personne âgée ?
La prévalence des états dépressifs du sujet âgé serait 4 fois plus importante
que dans la population générale. Il y a certains facteurs dépressogènes
notamment chez le sujet âgé : le dysfonctionnement cérébral, l’atteinte
narcissique, la diminution des investissements, le manque de projection,
une ou plusieurs perte(s)… Pour autant, il n’y a pas de dépression spécifique
à la personne âgée.
En général, la symptomatologie est identique. Néanmoins, on peut parfois
noter que l’accent est plus particulièrement porté sur les signes objectifs.
Attention ! La dépression peut être organique, c’est-à-dire consécutive à
des pathologies d’ordre physiologique comme la thyréotoxicose, la maladie
de Parkinson, d’Alzheimer, de Huntington ainsi qu’à la suite d’un AVC -
Accident Vasculaire Cérébral.
Le syndrome de glissement
C’est une décompensation rapide de l’état général faisant suite à une affection
aiguë (infection, traumatisme, intervention chirurgicale, problème vasculaire,
choc psychologique) qui est en voie de guérison ou qui paraît guérir.
La personne semble consciemment refuser de vivre.
Ce syndrome se caractérise par de l’anorexie, de l’adipsie (pas de sensation
de soif) et donc une déshydratation, une altération de l’état général,
la formulation du désir de mourir, un syndrome confus, dépressif,
une rétention vésicale et intestinale.
Les causes peuvent être l’isolement social, la mise en institution, un deuil,
à la suite d’une chirurgie ou d’une maladie, un conflit familial…
La question du suicide
D’après le Larousse, le suicide est “l’action de causer volontairement sa
propre mort (ou de le tenter), pour échapper à une situation psychologique
intolérable, lorsque cet acte, dans l’esprit de celui qui le commet, doit
entraîner à coup sûr la mort”. C’est aussi “l’action de se détruire, de se nuire”.
Il faut distinguer :
idées de suicide : fréquente dans les états dépressifs, elle ne va pas
forcément provoquer un passage à l’acte.
tentative de suicide : la personne est encore vivante après le passage à l’acte.
suicide : le passage à l’acte a entraîné la mort.
Quelques chiffres et constats
D’après la DREES n°488-mai 2006 “Suicides et tentatives de suicide en France” :
le taux de décès par suicide croît fortement avec l’âge. Le taux de suicide
est maximal chez les hommes de 85 ans ou plus. Le taux est de 60 / 100 000
hommes de 75-84 ans et de 124 / 100 000 pour ceux de 85 ans ou plus.
Concernant les femmes, il est de 21 / 100 000 pour celles de 85 ans ou plus.
Les taux de décès les plus élevés sont par ailleurs le fait des veufs : 58.8 /
100 000.
Le décès des personnes consécutif à un “syndrome de glissement” n’est pas
comptabilisé comme suicide.
La part des suicides dans la mortalité générale atteint 0.3% chez les personnes
âgées de 85 ans ou plus.
Les générations nées dans l’entre-deux-guerres ont une propension plus faible
au suicide alors que celles nées après 1945 semblent y être plus sujettes, en
particulier les hommes.
Quant aux moyens employés, la pendaison reste ainsi le premier mode de suicide
chez les hommes quel que soit leur âge.
5% des retraités ont déclaré avoir fait une tentative de suicide au cours de
leur vie. Ce chiffre relativement faible peut s’expliquer par des effets de
40
41

mémoire ou une moindre propension à déclarer une tentative de suicide
pour les plus âgés. Il renvoie aussi à des effets de génération.
Fiche pratique n°7 le deuil
Les tentatives de suicide déclarées augmentent assez fortement chez les
personnes repérées comme ayant un trouble dépressif au moment
de l’enquête ou récurrent au cours de leur vie. Un tiers des personnes qui ont
déclaré avoir fait une tentative au cours de leur vie en déclarent plusieurs.
Le risque suicidaire élevé (c’est à dire pour les personnes qui ont fait
une tentative de suicide au cours du mois écoulé ou, qui, ayant déjà fait
une tentative de suicide dans leur vie, ont pensé à se suicider au cours
du mois écoulé) est de 1% des personnes entre 60 et 74 ans.
Le risque moyen (c’est à dire pour les personnes ayant déclaré avoir pensé
à se suicider au cours du mois écoulé, ou, ayant déjà déclaré une tentative
de suicide au cours de leur vie, ont voulu se faire du mal au cours du mois
écoulé) est d’un peu plus d’1% pour les personnes de 75 ans ou plus et ce
sont les moins touchées.
A partir de 55 ans, l’hospitalisation motivée par une tentative de suicide
devient beaucoup plus rare pour les hommes comme pour les femmes.
Cependant, la majorité des hospitalisations aux âges “élevés” est due
à des intoxications accidentelles ou à des effets iatrogènes.
Ne vous enfermez pas sur vous-même, allez vers les autres.
Parler de soi, de ses difficultés, c’est aller vers la vie.
La thématique du deuil est toujours délicate à aborder. Sujet tabou, toujours
vécu de façon subjective, il est difficile d’en faire une généralité. Toutefois,
certaines caractéristiques sont identifiables.
LES CIRCONSTANCES DE LA MORT
qui ?
La perte d’un conjoint
La perte d’un enfant
La perte d’un membre de la famille
La perte d’un ami
La perte de plusieurs personnes dans un même laps
de temps ou dans un temps rapproché
comment ?
La mort “naturelle”
La mort suite à une longue maladie
La mort par accident
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43

Fiche pratique n°7 le deuil
Le suicide
La mort suite à une agression ou un meurtre
La mort dont les raisons restent inexpliquées
La disparition d’une personne sans preuve effective de sa mort
Par l’avancée en âge, les occasions d’être confronté à un décès sont plus
nombreuses, pouvant ainsi entraîner à terme la destruction du lien social
y compris familial.
Selon les rapports entretenus avec la personne décédée et selon le degré
d’attachement, la souffrance liée à la perte du défunt peut être variable.
Les circonstances peuvent, quant à elles, influer sur le type de deuil qui va
être entamé ainsi que sur la violence éprouvée lors de l’annonce du décès.
Bien souvent, à chaque deuil, se réactive également des problématiques
propres à chaque personne qu’il convient de ne pas négliger.
La perte d’une personne, quels que soient le degré d’attachement et
les circonstances de la mort, reste une épreuve à part entière et ce d’autant
plus qu’elle renvoie également à sa propre finitude.
Si le deuil s’accompagne souvent de tristesse, il permet aussi au sujet
d’acquérir la possibilite de vivre malgré l’absence de celui, celle, ou ceux
qu’il a perdus.
Les différents types de réactions face à la mort
Selon Elisabeth Kübler-Ross, il y a “5 stades du mourir” :
Déni
C’est le refus de croire ce qui est annoncé. C’est une phase de choc, de
sidération. Cela peut aller de la simple négation de la maladie jusqu’à la
cessation de soin. Il arrive également que la personne considère que les
autres se trompent, mentent, ou bien qu’elle continue à faire des projets
malgré son mauvais état de santé.
Colère
Contre ceux qui sont en bonne santé, contre les médecins qui ne font rien
comme il faudrait, contre les traitements… C’est le “porter plainte” contre
qui n’est bien souvent qu’une colère portée contre soi face à son impuissance,
face à l’injustice de la situation “pourquoi moi ?”, accompagnée d’un sentiment
de culpabilité.
Marchandage
C’est l’espoir de repousser l’échéance de la mort sans pour autant la nier.
Dépression
Le caractère inéluctable de la mort entraîne une grande tristesse
voire un état dépressif.
Acceptation
C’est un temps qui va permettre au sujet de “se préparer à la mort”
par exemple en préparant les obsèques, en mettant les affaires en ordre
afin de favoriser la succession, en faisant des adieux…
Dans un deuil normal, certaines manifestations sont fréquentes :
aboulie (la personne n’a plus d’envie ni de volonté)
fatigue
troubles anxieux/troubles du sommeil
culpabilité
ralentissement de la pensée
persistance de l’image du défunt.
D’après Audrey Gourheux, psychologue, “L’épreuve de réalité que représente
le deuil implique une déstabilisation aux conséquences multiples sur les
plans affectif, physique, psychologique, social, comportemental, spirituel
et intellectuel. “Faire son deuil” correspond à une tâche psychologique
propre à chacun, un cheminement personnel, afin d’assimiler la perte,
de se détacher progressivement de l’objet d’attachement perdu (le défunt)
et de réinvestir son énergie mentale et affective dans d’autres sources
d’attachement […]. Le deuil est en définitive un processus de maturation
psychologique qui apporte une certaine philosophie de la vie et incite la
personne à bâtir de nouveaux projets 1 ”.
1 GOURHEUX A. “Agir et être, quel que soit… à propos du deuil” In Echanges autour de la
44
mort, Marseille, CREAI, Numéro Spécial, Novembre 2006, p. 9-15.
45

Fiche pratique n°7 le deuil
Audrey Gourheux reprend plus ou moins les 5 stades
d’Elisabeth Kübler-Ross :
Choc
Il est d’autant plus violent si la mort est trop brutale car elle n’a pas permis
d’anticipation ni de préparation. L’individu est alors dans l’incapacité
d’intégrer le réel de la perte et d’y faire face. Il vit une rupture d’équilibre
émotionnelle et intellectuelle et développe des mécanismes de défense pour
se protéger de la réalité trop douloureuse.
Déstabilisation
Le caractère irrémédiable de la perte commence à être intégré. La personne
éprouve alors une intense douleur morale, mêlée à des sentiments d’abandon,
de doute et de manque. Le survivant va effectuer, avec angoisse et souffrance,
un travail de désinvestissement, d’intériorisation et de remémoration du
défunt. Ce processus s’accompagne d’un désintérêt pour le monde extérieur,
d’un repli sur soi, d’une absence d’élan, de goût pour la vie. La personne
en deuil peut parfois rester terrée dans un déni de la réalité, occultant la
disparition, paraissant coupée de ses émotions. La frustration générée par
la perte entraîne généralement des sentiments de colère, de révolte, une
forte culpabilité. L’endeuillé peut témoigner un profond ressentiment
envers le “coupable présumé” du décès (l’hôpital ou les secours par exemple).
Il remet parfois en cause ses convictions religieuses. Souvent, il retourne
cette colère contre lui-même.
Dépression
Cette période paraît interminable. Le survivant éprouve une grande lassitude,
un épuisement, un sentiment profond de solitude et d’incompréhension.
Il présente souvent des troubles, sur le plan organique (sommeil, appétit),
émotionnels et intellectuels (difficultés de concentration, lenteur dans
la réflexion). L’endeuillé a alors du mal à se reconnaître, il ne cherche pas à
aller mieux par peur de porter atteinte à la mémoire du défunt.
Incubation
C’est le travail psychique du survivant de remémoration et d’intériorisation
du défunt. Des attitudes nécessitent de s’adresser au défunt comme s’il
était présent tout en sachant qu’il est déjà mort. Elles permettent pourtant
de pallier la plus grande peur qui est d’oublier l’être cher.
Réorganisation
Elle débute lorsque la personne en deuil a accepté la perte, peut se souvenir
de manière réaliste du défunt. C’est un temps de reconstruction personnelle,
le survivant est alors capable de se tourner vers l’extérieur, de créer
de nouveaux liens, de retrouver goût à la vie. Cette reconstruction demeure
cependant fragile, elle peut être perturbée par une date anniversaire,
un événement fortuit.
Néanmoins, il faut tout de même signaler que la personne ne va pas forcément
passer par tous les stades et pas nécessairement dans le bon ordre. Certains
stades peuvent même être ressentis en parallèle ou bien la personne peut
osciller d’un stade à un autre.
Vivre un deuil est avant tout une histoire personnelle. Si le désir de s’isoler
peut être dominant, il est toutefois souhaitable de ne pas s’enfermer dans
sa tour d’ivoire.
À partir de quand un accompagnement psychologique
est-il nécessaire ?
Autrement dit, quand est-ce qu’un deuil devient pathologique ?
Selon Michel Cavey-Lemoine, “toutes les manifestations du deuil sont
normales. Ce qui fait le deuil pathologique, c’est leur durée […]. Sa durée
moyenne est d’un an et demi […]. Ceci implique, pour faire court, trois
notions fondamentales :
Il faut que le deuil s’exprime : c’est une erreur que de vouloir empêcher
l’endeuillé de pleurer, ou de parler de ce qu’il ressent.
Le fait que le deuil n’évolue pas, qu’il reste bloqué à un stade, que son
expression devienne trop intense ou à l’inverse le fait qu’il ne se fasse pas,
indique une pathologie psychique sous-jacente qui impose le recours
au spécialiste.
Il n’y a pratiquement rien à attendre des médicaments” 2 .
2 Cavey-Lemoine M. “Deuils et pertes chez le sujet âgé” - http://michel.cavey-lemoine.net
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Toujours selon cet auteur, il y a plusieurs deuils pathologiques :
L’absence de deuil : il y a des cas où le sujet ne parvient pas à l’idée qu’il
est en deuil (forme maximale au fond du déni).
Le deuil sans symptômes : le sujet ne ressent aucune des émotions liées
habituellement au deuil.
Le deuil excessif : les manifestations de colère, ou de tristesse, sont telles
qu’elles se retournent contre le sujet et le déstructurent, sans parler de la
tolérance sociale qui a ses limites.
Le deuil bloqué : le sujet ne parvient pas à passer d’un stade à un autre.
Fiche pratique n°8 l’annonce d’un diagnostic
Dans le cas d’un deuil pathologique, il ne faut pas hésiter à vous adresser
à un psychologue ainsi qu’à renforcer vos liens sociaux.
Vous pouvez notamment vous adresser dans le cas d’un veuvage à
l’association Dialogue et Solidarité* qui organise des entretiens individuels
et des groupes de parole, ou également à l’Institut de Gérontologie Sociale*
pour un accompagnement psychologique. C’est gratuit.
De même, vous pouvez vous adresser à un psychiatre dont la consultation
est remboursée. Il existe également les CMP* - Centres Médico-Psychologiquesgratuits
également.
Si vous en avez les moyens financiers, vous pouvez aussi consulter
un psychologue de votre choix.
L’annonce d’un diagnostic d’une maladie chronique ou d’une démence a
généralement un effet choc. La personne peut alors ressentir des phases de
deuil (cf. Fiche pratique n°7). Il peut aussi s’ajouter un sentiment de solitude
(cf Fiche pratique n°5).
Nous prendrons comme exemple deux pathologies que l’on peut retrouver
lorsque vieillir devient difficile : la maladie de Parkinson et la maladie
d’Alzheimer.
Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson : c’est une maladie neurodégénérative.
La destruction des neurones au rythme accéléré et de manière sélective
entraîne un dysfonctionnement cérébral.
Les signes :
les tremblements de repos
la bradykinésie (lenteur des mouvements)
l’akinésie (incapacité à faire un mouvement)
la rigidité (tension musculaire douloureuse)
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°8 l'annonce d'un diagnostic
Mais aussi…
syndrome dépressif
trouble de l’équilibre
transpiration massive
trouble de la mastication et de la déglutition
étourdissement en passage en position debout
constipation
besoin pressant d’uriner
trouble du sommeil
ralentissement au niveau des idées
Maladie d’Alzheimer
ou troubles cognitifs apparentés
La maladie d’Alzheimer est une maladie dite neuro-dégénérative.
Les cellules du cerveau sont atteintes. Les troubles s’aggravent au fil
du temps. Perdant son autonomie, la personne aura besoin d’un tiers pour
réaliser les gestes de son quotidien.
Les signes :
L’altération des capacités intellectuelles : comprendre, juger, penser, se
souvenir des personnes ou des lieux, communiquer, apprendre, décider
devient de plus en plus difficile.
Les troubles de l’humeur et des émotions : moins d’expressivité, perte
de contrôle, tristesse, colère, rire sans raison, anxiété, méfiance. Toute sa
personnalité change.
Les modifications du comportement : errance, gestes répétitifs, objets
cachés, agitation, trouble du sommeil, violence, faits inconvenants en lien
avec la sexualité.
La diminution des capacités physiques : perte d’autonomie, déambulation,
incontinence.
Quelles aides ?
Le droit : la sauvegarde de justice (protection des biens), la curatelle, la
tutelle.
D’après Horizon-Retraite :
La curatelle, qu'elle soit simple ou renforcée, est le régime de protection
intermédiaire entre sauvegarde de justice et tutelle, applicable à la personne
âgée qui en raison d'altérations mentales et/ou physiques, a besoin d'être
conseillée ou contrôlée dans les actes de la vie civile. Il s'agit d'une assistance :
la personne âgée peut gérer son patrimoine, mais avec l'accord d'un curateur
pour les actes importants de la vie civile. La curatelle s'adresse donc à des
incapacités partielles.
La mise sous curatelle intervient sur requête auprès du juge des tutelles
émanant de : la personne âgée elle-même, le conjoint, les descendants,
les frères et sœurs, le procureur de la République.
Après un signalement auprès du Procureur de la République ou du Juge
des Tutelles émanant : du médecin hospitalier ou traitant, de l'assistante
sociale, de toute autre personne.
Quelle est la procédure de mise sous curatelle ? Nécessité de l'élaboration
d'un certificat médical établi par un médecin expert, audition du majeur à
protéger, avis facultatif demandé par le Juge des Tutelles aux parents,
alliés, amis, médecin traitant, directeur d'établissement, instruction et
jugement par le Juge des Tutelles, nomination d'un curateur, contrôlé par le
Juge des Tutelles, soit : un membre de la famille, un tiers, une association
agréée par le Parquet.
La personne âgée placée sous curatelle reste autonome pour tous les actes
de la vie courante, pour les actes conservatoires et d'administration de son
patrimoine. Elle conserve son droit de vote.
Quelle est la durée de la curatelle ? La durée de la curatelle est aussi longue
que les causes qui l'ont déterminée. La curatelle cesse par : un jugement de
mainlevée complète ou partielle, l'ouverture d'une tutelle, le décès de la
personne âgée.
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Pour tout renseignement, vous pouvez vous adresser au Tribunal des tutelles*,
ou à l’ AFFECT (Association Française de Formation et d’Etude des Curatelles
et des Tutelles).
Fiche pratique n°9 le handicap et la dépendance
Les professionnels : le médecin généraliste, les spécialistes (neurologue,
psychiatre, psychologue, gériatre), les infirmiers à domicile et libéraux (SSIAD),
le kinésithérapeute, l’orthophoniste, l’hôpital de jour, les unités spécialisées
(cantou), les aides-ménagères, les gardes à domicile, les centres d’accueil
de jour, les services d’hébergement temporaire, les groupes de parole.
Concernant la maladie d’Alzheimer, plusieurs organismes peuvent vous aider :
l’Institut de Gérontologie Sociale*, Allo Alzheimer*, la Fondation Mederic
Alzheimer*, France Alzheimer et maladies apparentées*, Institut de la
Maladie d’Alzheimer*.
Les finances : l’A.P.A. (Allocation Personnalisée Autonomie), la M.T.P.
(Majoration Tierce Personne), l’A.C.T.P. (Allocation Compensatrice Tierce
Personne), l’A.A.H. (Allocation Adulte Handicapé).
Le handicap est ce qui empêche quelqu’un ou quelque chose de développer,
d’exprimer au mieux toutes ses possibilités ou d’agir en toute liberté.
C’est une déficience physique ou mentale. C’est un état qui limite ou interdit
l’accomplissement d’un rôle normal en rapport avec l’âge, le sexe, les facteurs
sociaux ou culturels.
Le handicap peut être de naissance ou résulter d’un accident. Des associations
sont là pour vous guider. Vous pouvez vous adresser à l’Association des
Paralysés de France*, à la COTOREP*, au CREEDAT* (Centre régional
d’exposition d’essai et de documentation sur les aides techniques).
La dépendance, quant à elle, a tendance à s’accentuer avec l’âge. Elle se
définit par l’impossibilité partielle ou totale d’effectuer sans aide les activités
de la vie, activités physiques, psychiques ou sociales et de s’adapter à son
environnement.
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*voir contacts utiles p 60-63
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Ainsi, toutes les maladies peuvent être cause de dépendance.
Les poly-pathologies qui augmentent avec l’âge accroissent la dépendance
ainsi que les risques d’hospitalisation d’urgence. La dépendance a alors des
conséquences sur la vie de la personne âgée (nécessité d’aide pour certains
actes de la vie quotidienne, placement en institution possible si l’aide
du tiers est insuffisante, retentissement sur la vie psychique, risque
de maltraitance) et sur l’entourage (burn-out, surinvestissement ou
désinvestissement, résurgence de conflits, culpabilité, agressivité).
Rappelons néanmoins que l’on est tous dépendant de quelqu’un…
N’hésitez pas à avoir recours à une assistante sociale (CCAS*) qui vous
aidera à monter les dossiers d’aide financière et humaine. Les personnels
paramédicaux tels que kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue,
art-thérapeute… sont là pour essayer d’améliorer le vécu de votre quotidien.
Pensez également aux accueils de jour et à l’aide au répit. Les SSIAD (services
de soins infirmiers à domicile) vous seront indispensables pour l’aide
à la toilette, à la médication.
Vous pouvez également vous renseigner auprès de la Maison Départementale
pour Personnes Handicapées (MDPH)*.
Que ce soit le handicap ou la dépendance, la perte d’autonomie est ce qui
touche le sujet dans son libre-arbitre.
Autant que possible, gardez toujours l’écoute, soyez attentif au désir
de la personne.
Et n’oubliez pas que la première à souffrir de cette situation,
c’est la personne âgée elle-même.
Fiche pratique n°10 vers une une philosophie
du bonheur : ou comment appréhender le bonheur
Le bonheur, éthymologiquement la bonne fortune - entendre ce qui arrive
de bien ou de mal, est un état durable de plénitude et de satisfaction. État
agréable et équilibre de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude
et le trouble sont absents.
Jacques Prévert a dit : “J'ai reconnu mon bonheur au bruit qu'il a fait en partant.”
Voilà une phrase qui nous indique combien nous oublions de vivre, conscients,
les instants de bonheur, imaginant que le bonheur est naturel.
Il semblerait que le vivant possède tous les ingrédients de notre bonheur mais
aussi tous les obstacles qui entravent le chemin qui mène à cet état.
Une bonne santé physique
Elle passe par une alimentation très équilibrée mais sans contraintes inhibitrices.
Quelques excès gratifiants pimentent ce premier acte d'amour qu’est manger
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*voir contacts utiles p 60-63
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Fiche pratique n°10 vers une philosophie du bonheur...
et partager un repas. Une activité physique constante, mais pas excessive
(tout excès étant générateur de microtraumatismes entraînant des séquelles
invalidantes non douloureuses, ou les deux).
Une bonne santé psychique
Notre monde psychique est balancé entre deux cerveaux : le cerveau cognitif et
le cerveau émotionnel.
Le cerveau cognitif peut être conçu comme un cerveau culturel, régissant notre
vie sociale : la loi, la relation, le savoir et la manière d'élucider les problèmes.
Le cerveau émotionnel est régi par des sécrétions hormonales indépendantes
de tout raisonnement intellectuel. C'est un cerveau affectif, c'est le cerveau
des émotions (amour, sexe, drogue et tabac).
Les deux cerveaux ont d'énormes difficultés à se coordonner et souvent un
raisonnement intensif n'aboutit qu'à une confusion et à une difficulté à vivre.
Nous avons la sensation, tel un conducteur modèle, de bien conduire notre vie,
comme nous conduisons notre voiture en respectant les vitesses, les stops, les
feux de signalisation. Quand nous rentrons dans une impasse, nous faisons
marche arrière et prenons la route suivante : nous contournons les blocs du
quartier pour retrouver l'endroit recherché. Ferions-nous de même quand nous
sommes dans une impasse psychologique? Fier de nous, il nous arrive de vouloir
maîtriser notre vie comme notre véhicule. Mais nous sommes-nous posé cette
question primordiale : est-ce nous qui avons construit la route ?
La vie s'impose à nous au quotidien, adaptons-nous dans l’instant et
choisissons la solution qui sera le mieux adaptée à nos désirs.
“L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent
nous échappe.” Flaubert
Évitons de trop penser. Voyons seulement le présent et agissons, c'est la clef
d'un comportement vrai et positif. La sagesse est de voir du nouveau dans
l'ordinaire en s'accommodant du monde tel qu'il est. Il y a des trésors cachés
dans l'instant présent.
Ce qui est important, c'est le chemin plutôt que la finalité.
Pour notre culture, il est préférable d'avoir des projets flous plutôt que des
projets précis.
Cette métaphore sur l'escalade à méditer… Deux amis sont des adeptes de
l'escalade : le premier veut faire de l'escalade, le deuxième veut grimper sur
l'Annapurna.
Dès le premier pas, le premier grimpant sur une chaise est déjà heureux.
Sur la cime d'une colline, il est déjà content de fêter ça entre amis avec photos
et champagne. Il grimpe à l'Aiguille du Midi : son bonheur est à son comble,
puis il sera capable de changer de cap sans angoisses, ayant assouvi sa passion.
Le deuxième se moquera de son compagnon devant ses bonheurs au rabais.
Il poursuivra son chemin, à 6000 m, il souffrira dans l'Himalaya, à 7100 m,
il manquera d'oxygène. Soit il mourra, soit il fera marche arrière, avec une
grande amertume et une multitude de souffrances accumulées.
Votre vie sera parsemée d'erreurs, mais la vie ne fonctionne-t-elle pas grâce
à nos erreurs qui deviennent des expériences ?
La morale souvent nous entraîne dans une confusion entre l'erreur et la faute :
l'erreur existant en elle-même, la faute étant une action du mal délibérément
décidée et, de fait, nécessitant une expiation. Faire le tri entre erreurs et fautes
et jeter tout dans son sac, toutes les erreurs que nous avons confondues avec
des fautes et qui aggravent à tort notre passif de culpabilisation. Notre vie en
sera probablement plus sereine et notre cœur plus léger.
Le bonheur comporte de nombreuses dimensions à découvrir, entre autres :
L’estime de soi surtout en évitant la mésestime de soi.
Les bonnes relations avec les autres, bichonner ses amis.
Les petits plaisirs. Et si le bonheur de vivre était une suite
de petits bonheurs ?
La paix avec son passé.
La créativité qui permet de combattre la routine
et de s'ouvrir à l'inconnu.
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Fiche pratique n°11 la sagesse
Fiche pratique n°12 les 10 commandements
du professeur Marius Audier 3
Dans un monde caractérisé par sa rapidité et son côté superficiel, la sagesse
est de savoir se poser pour être en accord avec soi-même et avec les autres,
pour accorder ses actes à ses paroles…
La sagesse pourrait bien être synonyme de :
Agir avec discernement en calmant le cœur et en pacifiant l’esprit
Donner du sens aux mots pour mieux se faire comprendre en leur rendant
leur juste valeur
Savoir faire la distinction entre l’essentiel et le superficiel en déterminant
son propre ordre de choix et de préférence
S’ouvrir aux autres en allant vers eux et en rétablissant des contacts qui se
sont peu à peu perdus
Partager son savoir et ses connaissances au sein d’une association et
rencontrer les plus jeunes pour transmettre un héritage commun et citoyen.
Il convient à chacun de faire un pas sur le chemin de la sagesse…
Principes de lutte contre le mauvais vieillissement
1 Actif tu resteras afin de vieillir agréablement.
2 À bien te nourrir tu veilleras pour conserver tes forces longuement.
3 Du lit tu n’useras que pour la nuit, uniquement.
4 De tes loisirs t’occuperas, pour te distraire sainement.
5 Le plus souvent tu marcheras pour que circule ton sang pleinement.
6 En compagnie, tu vieilliras plus aisément.
7 La joie de vivre tu conserveras, afin de vivre gaiement.
8 Des projets tu feras pour conserver la foi au renouvellement.
9 Des autres tu t’occuperas, afin de les aider moralement.
10 Le médecin, tu consulteras, deux fois par an assidûment.
3 Audier M. Savoir vieillir en restant jeune, Édition Autres Temps, Marseille 1994, 163 p.
58
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Contacts utiles
A
ACCUEILS DE JOUR
POUR SDF
MARCEAU
5, place Marceau
13002 Marseille
04 96 11 65 00
CONSOLAT
7, rue Consolat
13001 Marseille
04 91 84 09 60
ACLAP
Action de coordination
de loisirs et d’accueils
aux personnes âgées
50, rue Ferrari
13005 Marseille
04 91 48 53 33
ADIL
Agence Départementale
d’Information sur
le Logement
7, cours Jean Ballard
13001 Marseille
04 96 11 12 00
AFFECT
Association Française
de Formation et d’Etude
des Curatelles et
des Tutelles
Siège Social
17, avenue d’Italie
75013 Paris
AFPAP
Association Française
de protection et
d’Assistance aux
Personnes Agées
0 800 020 528 (appel
gratuit d’un poste fixe)
60
ÂGE D’OR SERVICES
La Batarelle Haute
M2, rue Missiri
13013 Marseille
04 91 02 16 11
AIDE MÉDICALE URGENTE
(SAMU) 15
AIX ALZHEIMER
Villa Rambot
32 Avenue Ste Victoire
13100 Aix-en-Provence
04 42 23 42 49
ALLO ALZHEIMER
0 811 740 700
ALLO MAIRIE
ACCOMPAGNEMENT AINÉS
0 810 813 813
ALLO SERVICE PUBLIC
Renseignements
Administratifs
39 39
ALMA 13 (maltraitance)
BP 53
13191 Marseille Cedex 20
04 91 08 50 94
ANAH 13
Agence Nationale pour
l’Amélioration de
l’Habitat (locataires)
7, av. du Général-Leclerc
13 332 Marseille Cedex 03
04 91 28 40 80
ANTENNE JURIDIQUE ET
SOCIALE DE PRÉVENTION
DES EXPULSIONS LOCATIVES
Tribunal de Grande
Instance (TGI)
6, rue Joseph Autran
13006 Marseille
04 91 15 53 92
ARMÉE DU SALUT
103, la Canebière
13001 Marseille
04 91 50 53 34
ASSISTANCE PUBLIQUE
DES HÔPITAUX
DE MARSEILLE
04 91 38 00 00
ASMAJ
Association de Soutien
à la Médiation et aux
Antennes Juridiques
59, rue Grignan
13006 Marseille
04 91 33 37 40
ASSOCIATION DES
PARALYSÉS DE FRANCE
279, avenue Capelette
13010 Marseille
04 91 79 99 99
AVAD
Antenne dans les
Bouches du Rhône
de l’INAVEM : Institut
National d’Aide aux
Victimes et de Médiation
7, rue de la République
13002 Marseille
04 96 11 68 80
N°Azur d’Aide aux
Victimes : 0 810 09 86 09
C
CADE Centre d’Accès
aux droits des étrangers
8, boulevard Dugommier
13001 Marseille
04 91 62 72 93
CAF Caisse d’Allocations
Familiales
215, chemin de Gibbes
13348 Marseille
04 91 98 39 38
CAISSES DE RETRAITE
COMPLÉMENTAIRE
ORGANIC/RSI
215, chemin de Cassis
13297 Marseille cedex 9
04 91 14 93 10
PRÉMALLIANCE IRSEA
485, avenue du Prado
13412 Marseille cedex 20
04 91 16 14 14
GROUPE MORNAY
18/20, avenue Jules Cantini
13286 Marseille cedex 06
04 91 17 71 83
GROUPE MV4 PARUNION
Service Action Sociale
6, rue Boucharon
75495 Paris cedex 10
01 40 03 17 00
FONDATION AG2R
16, la Canebière
BP 31866
13221 Marseille cedex 01
04 91 00 76 10
N°indigo : 0 825 05 20 00
GROUPE VAUBAN-
HUMANIS
Les Allées du Prado
6, allées Turcat-Méry
13008 Marseille
04 91 80 86 20
IONIS ACTION SOCIALE
50, route de la Reine
92105 Boulogne
Billancourt cedex BP 85
01 46 84 36 36
GROUPE MEDERIC
146, rue paradis
13006 Marseille
04 91 00 81 00
PRO BTP
Direction Régionale
Méditerranée
47, rue Alfred Curtel
13010 Marseille
04 96 20 71 71
GROUPE MALAKOFF
15, avenue Centre
78280 Guyancourt
01 30 44 40 40
CANCER INFO SERVICE
0 810 810 821
CCAS (Centre Communal
d’Action Sociale)
EVECHE 1-2-7 °
62, rue l’Evêché
13002 Marseille
04 91 91 03 03
LEON PERRIN 3-14°
9, rue Léon Perrin
13003 Marseille
04 91 08 91 64
CHARTREUX 4°
6, boulevard de la
Fédération
13004 Marseille
04 91 24 19 92
CRILLON 5-6°
35, rue Crillon
13005 Marseille
04 91 92 46 67
MAZARGUES 8-9-10-11°
61/63, boulevard
La Concorde
13009 Marseille
04 91 40 35 11
MONTOLIVET 12°
390, avenue de
Montolivet
13012 Marseille
04 91 70 93 14
LE NAUTILE 13°
25, avenue de Frais
Vallon
13013 Marseille
04 91 70 77 60
St LOUIS 15-16°
142, route nationale
de St Louis
13015 Marseille
07 91 69 60 20
CENTRE ANTI-POISON
04 91 75 25 25
CENTRES MÉDICAUX
PSYCHOLOGIQUES
CMP, 39 rue Francis de
Pressensé •13001
Marseille
04 91 90 01 28
CATTP Maison Rose
10 rue Boyer
13003 Marseille
04 91 95 66 27
CMP, 150 rue de Crimée
13003 Marseille
04 91 50 20 37
CMP / CATTP Chartreux
25 boulevard Philippon
13004 Marseille
04 91 62 03 09
CMP/CATTP, 8 boulevard
Ste Thérèse
13005 Marseille
04 91 48 26 56
CATTP Michèle
Bastianelli,
2 rue des Trois Rois
13006 Marseille
04 91 92 03 14
CMP/CATTP Endoume,
47 rue Joël Recher
13007 Marseille
04 91 31 07 12
CMP Michelet,
44 boulevard Michelet
13008 Marseille
04 91 22 04 00
04 91 22 28 20
CMP / CATTP,
40 rue Ste Baume
13010 Marseille
04 96 20 81 60
04 96 20 81 65
CMP Le Régence,
2 traverse Notre Dame
13011 Marseille
04 91 35 74 92
CMP / CATTP,
101 avenue des Caillols
13012 Marseille
04 91 93 95 31
CMP / CATTP,
25 boulevard Moutte
13013 Marseille
04 91 70 90 72
04 96 13 04 70
CMP Marine Blanche II /
CATTP Le Colibri
3 chemin de St Joseph
à Ste Marthe
13014 Marseille
04 91 11 64 70
04 91 11 64 71
CMP La Viste / CATTP
Le Lacydon,
43 avenue de la Viste
13015 Marseille
04 91 60 44 43
04 91 96 19 59
CMP Le Parc, 3 route
nationale de la Viste
13015 Marseille
04 91 03 09 95
CATTP St Henri,
214 rue Rabelais
13016 Marseille
04 91 46 85 10
CENTRE MISSION FRANCE
MARSEILLE (MSF)
(Personnes sans couverture
sociale ni médicale)
4, avenue Rostand
13003 Marseille
04 95 04 59 60
CENTRE PACT
Centre de Protection
Amélioration Conservation
Transformation de l’Habitat
1, chemin Grives
13013 Marseille
04 91 11 63 10
CENTRE DU VOLONTARIAT
DE MARSEILLE
58, rue Endoume
13007 Marseille
04 91 52 38 53
CICAS
Centre d’Information
et de Coordination
de l’Action Sociale
141, avenue du Prado
13003 Marseille
04 91 54 11 54
CLIC (Centre Local
d’Information
et de Coordination)
SUD HARMONIE 5-6-7°
5, rue de Cassis
13008 Marseille
04 91 91 27 27
EST GERONTO 4-12°
1, rue Elzéard Rougier
13012 Marseille
04 91 34 96 73
GERONTO’NORD
13-14-15-16°
40, chemin
de la Baume Loubière
Château Gombert
13013 Marseille
04 91 60 37 16
CLIC-CCAS 1-2-3-8-9
-10-11°
11, boulevard des Dames
13235 Marseille cedex 2
04 91 90 85 85
61

contacts utiles
CLIC ALP’AGES
11 Avenue Robert
Marignan
13160 Châteaurenard
04 90 92 60 05
CLUB ALPIN FRANÇAIS
12, rue Fort-Notre-Dame
13007 Marseille
04 91 54 36 94
CMSA Caisse Mutuelle
Sociale Agricole des
Bouches-du-Rhône
152, avenue de
Hambourg
13008 Marseille
04 91 16 58 58
COMITÉ DE PROVENCE
DE BRIDGE
65, avenue Cantini
13006 Marseille
04 91 25 94 51
COMITÉ DE PROVENCE
DE SCRABBLE
ATSCAF Scrabble
52, rue Liandier
13008 Marseille
04 91 36 14 09
CONSEIL GÉNÉRAL
52, avenue St Just
13004 Marseille
04 91 61 12 54
COTOREP
215, chemin de Gibbes
13014 Marseille
04 91 21 52 00
CRAMSE Caisse
Régionale d’Assurance
Maladie Sud-Est
35, rue Georges
13386 Marseille Cedex 5
04 91 85 85 00
62
CREEDAT
Centre régional d’exposition
d’essai et de documentation
sur les aides techniques
Siège social CREEDAT /
CICAT
103, avenue Mar De
Lattre de Tassigny
13009 Marseille
04 91 41 69 70
CROIX ROUGE FRANÇAISE
73, rue Sylvabelle
13006 Marseille
04 91 37 80 92
D
DIALOGUE
ET SOLIDARITÉ (OCIRP)
Adresse de la permanence
dans les locaux du
groupe Prémalliance
12, rue Brandis
13005 Marseille
Adresse Postale
26, rue Bérard
13005 Marseille
0 800 49 46 27
DIRECTION
DÉPARTEMENTALE
DE L’ÉQUIPEMENT
(propriétaires)
7, avenue
du Général-Leclerc
13003 Marseille
04 91 28 40 34
DISPENSAIRE DENTAIRE
(Organisme payant
mais les prix sont adaptés
aux plus modestes)
26, rue Caisserie
13002 Marseille
04 96 11 62 96
E
ENCRE BLEUE
Cité des Associations
93, La Canebière
13001 Marseille
04 91 55 39 50
Permanence les Mardi et
Jeudi de 18h à 19h30 et
le Mercredi de 10h à 12h
ENTRAIDE SOLIDARITÉ 13
148, rue Paradis
13006 Marseille
04 91 04 78 00
F
FÉDÉRATION FRANÇAISE
D’ÉCHECS
BP 2022
3, place Jean-Jaurès
34 024 Montpellier Cedex 01
04 67 60 02 20
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE COURSE D’ORIENTATION
B.P. 220
37, avenue Gambetta
75 967 Paris Cedex 20
01 47 97 11 91
FFEPGV CODEP 13
Fédération Française
d’Education Physique de
Gymnastique Volontaire
5, boulevard Dugommier
13001 Marseille
04 91 90 28 68
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE GYMNASTIQUE
7 ter, des Petites-Ecuries
75 010 Paris
01 48 01 24 40
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE LA NATATION
148, avenue Gambetta
75980 Paris Cedex 20
01 40 31 17 70
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE LA RANDONNÉE
PÉDESTRE CDRP 13
(Comité Départemental
de Randonnée Pédestre
des bouches du Rhône)
21, avenue de Mazargues
13008 Marseille
04 91 32 17 10
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE LA RETRAITE SPORTIVE
BP6 - 272, avenue
de Mazargues
13266 Marseille Cedex 8
04 91 77 83 81
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DU SPORT DE BOULES
11, cours Lafayette
69 006 Lyon
04 78 52 22 22
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DU CYCLOTOURISME
12, rue Louis Bertrand
94207 IVRY-SUR-SEINE
Cedex 04
01 44 16 88 88
FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE PÉTANQUE ET JEU
PROVENCE
13, rue Trigrance
13002 Marseille
04 91 91 85 17
FONDATION ABBÉ PIERRE
16, rue Loubon
13003 Marseille
04 91 08 19 67
FONDATION MEDERIC
ALZHEIMER
30, rue de Prony
75 017 Paris
01 56 79 17 91
FRANCE ALZHEIMER ET
MALADIES APPARENTÉES
Association Provence
Alzheimer
14, Traverse
de la Seigneurie
13009 Marseille
04 91 40 07 77
FRANCE PARKINSON
37 Bis Rue
de La Fontaine
75016 Paris
01 45 20 22 20
I
INSTITUT DE
GÉRONTOLOGIE SOCIALE
148 Rue Paradis
BP 2 - 13251 Marseille
Cedex 20
04 91 37 03 79
INSTITUT DE LA MALADIE
D’ALZHEIMER
Hôpital de la Timone –
Service de neurologie
1, boulevard Jean Moulin
13005 Marseille
04 91 47 77 55
L
LES PETITS FRÈRES
DES PAUVRES
6, rue de Provence
13004 Marseille
04 91 18 55 55
M
MAISON DE L’AVOCAT
(6è arrondissement)
Ressort du Tribunal
de Grande Instance
51, rue Grignan
13006 Marseille
04 91 15 31 00
0 800 89 79 72 (appel
gratuit d’un poste fixe)
MAISON DES ASSOCIATIONS
93, la Canebière
13001 Marseille
04 91 55 39 50
MAISON DES DROITS
1, rue des Dominicaines
13001 Marseille
04 91 91 79 81
MARINS-POMPIERS 18
MARSEILLE ACCUEIL
21, rue Edmond Rostand
13006 Marseille
04 91 57 10 07
MDPH
8 rue Sainte-Barbe
13001 Marseille
08 11 46 31 13
O
ONACVG
Service Départemental
de l’Office National des
Anciens Combattants
et Victimes de Guerre
12-16, avenue Jules
Cantini - 13006 Marseille
04 91 37 19 54
ORGECO Association
de consommateurs
64, avenue Pierre Grenier
92100 Boulogne-Billancourt
01 46 08 60 60
P
POLICE 17
R
RESTOS DU CŒUR
522, chemin Littoral
13016 Marseille
04 96 15 13 20
RTM ESPACE INFOS
68, rue des Fabres
13001 Marseille
04 91 91 92 10
S
SAMU
04 91 49 91 91
SAV Sites pour la vie
autonome
SAV 13 Bouchesdu-Rhône
DDAS des BDR SVA
Etablissement
médico-social
66 A, rue St Sébastien
13006 Marseille
04 91 00 58 09
SECOURS ADVENTISTE
39, boulevard de la
Liberté
13001 Marseille
04 91 08 38 38
SECOURS CATHOLIQUE
10, boulevard
Barthélémy
13009 Marseille
04 91 75 51 10
SECOURS POPULAIRE
46, rue Locarno
13005 Marseille
04 91 47 49 91
SERVICE DÉPARTEMENTAL
POUR LES PERSONNES
HANDICAPÉES
Hôtel du Département
52, avenue St Just
13256 Marseille cedex 20
04 91 21 34 01
SERVICE ÉCOUTE (IGS)
04 91 53 27 55
SOCIÉTÉ DES EXCURSION-
NISTES MARSEILLAIS
16, rue Retonde
13001 Marseille
04 91 84 75 52
SOS AMITIÉ
04 91 76 10 10
SOS CARDIO
04 91 31 27 27
SOS CHRETIENS
04 91 70 91 00
SOS INFARCTUS
04 91 49 91 91
SOS MÉDECINS
04 91 52 91 52
SOS MALVOYANCE
4 bis, rue d’Oran
13005 Marseille
04 91 54 37 24
SOS VOYAGEURS
Gare St Charles
13001 Marseille
04 91 62 12 80
SPA MARSEILLE
PROVENCE
31, montée
Commandant de Robien
13011 Marseille
0 820 820 896
T
TABAC INFO SERVICE
0 825 309 310
U
UTD
Université du Temps
Disponible
110, boulevard
de la Libération
13004 Marseille
04 91 47 74 73
V
VIE NOUVELLE
206, boulevard
de Plombière
13014 Marseille
04 96 16 01 25
63