Maintien dans l'emploi - Université d'Angers
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<strong>Maintien</strong> <strong>dans</strong> l’emploi<br />
DIU ergonomie & physiologie du<br />
travail<br />
UV Relation Santé Travail Sécurité et<br />
Ergonomie<br />
2 mars 2005<br />
Nadège HAIE<br />
Dominique JONCHERE
DEFINITION<br />
<br />
<br />
Rechercher par tous les moyens à notre disposition<br />
ou à créer visant à éviter le licenciement d’un salarié<br />
pour inaptitude médicale ou aggravation de l’état de<br />
santé qu’il soit d’origine professionnelle ou non<br />
(maladie, maladie professionnelle ou accident du<br />
travail).<br />
On ne parle d’une action de maintien <strong>dans</strong> l’emploi<br />
qu’à partir du moment où un Médecin du travail s’est<br />
prononcé sur un avis avec restriction d’aptitude ou<br />
inaptitude médicale suite à une visite médicale.<br />
2
LES OBLIGATIONS LEGALES DE<br />
L’EMPLOYEUR<br />
Il doit :<br />
Veiller à la santé physique et mentale de ses salariés (article L.230-2<br />
du code du travail).<br />
Favoriser l’accès à l’emploi des personnes handicapées.<br />
Il a une obligation de reclassement professionnel :<br />
Si le salarié est déclaré, par le médecin du travail, inapte à reprendre le<br />
poste qu’il occupait précédemment, l’employeur est tenu de lui proposer<br />
un autre emploi ou un poste aménagé (art L 122-24-4 du code du travail<br />
pour l’inaptitude d’origine non professionnelle et art. L. 122-32-5 du code<br />
du travail, pour l’inaptitude d’origine professionnelle).<br />
3<br />
Un autre emploi : c’est ce qu’on appelle l’obligation de reclassement. Il<br />
peut s’agir d’une autre affectation ou de l’aménagement d’un poste de<br />
travail.
LES OBLIGATIONS LEGALES DE<br />
L’EMPLOYEUR<br />
Quels sont les délais ?<br />
L’employeur dispose d’1 mois à compter de la date<br />
d’un second examen médical, pour effectuer le<br />
reclassement du salarié. Passé ce délai, si aucune<br />
solution de reclassement n’aboutit, le licenciement sera<br />
prononcé. (si le licenciement n’est pas prononcé passé<br />
ce délai, l’employeur devra reprendre les salaires du<br />
salarié sans que ce dernier ne puisse travailler).<br />
4
LA LOI DU 10 JUILLET 1987<br />
Infos légales synthèse de la loi : La loi N°<br />
87-157 du 10 juillet 1987 a mis en place une<br />
obligation d'emploi des travailleurs<br />
handicapés et assimilés pour tous les<br />
établissements de 20 salariés et plus <strong>dans</strong> la<br />
proportion de 6 % de l'effectif total de leurs<br />
salariés (art L323-1).<br />
5
LA LOI SUR L’EGALITE DES CHANCES ET DES<br />
DROITS DES PERSONNES HANDICAPEES<br />
(12/02/05)<br />
1. Le libre choix du mode de vie<br />
Permettre aux personnes handicapées de choisir de vivre à<br />
domicile ou en établissement et de mener une vie familiale, sociale<br />
et professionnelle conforme à leurs aspirations.<br />
2. La compensation personnalisée<br />
Rendre effectif le droit de toute personne handicapée, à la<br />
compensation des conséquences de toute nature de son handicap<br />
et créer ainsi pour elle les conditions financières d'une vie<br />
autonome digne.<br />
6
LA LOI SUR L’EGALITE DES CHANCES ET DES<br />
DROITS DES PERSONNES HANDICAPEES<br />
3.La participation à la vie sociale<br />
– Rendre effectif l'accès à l'école, à <strong>l'emploi</strong>, au cadre bâti, aux<br />
transports, à la culture et aux loisirs.<br />
7<br />
4. La simplification des démarches des personnes handicapées<br />
<strong>dans</strong> une plus grande proximité<br />
– Dans chaque département, une maison des personnes handicapées,<br />
intégrant les sites de la vie autonome et des équipes techniques<br />
labellisées, constituera un lieu privilégié d'écoute et<br />
d'accompagnement et mettra à disposition de la personne ou de sa<br />
famille l'interlocuteur unique qui prendra en charge les démarches<br />
complexes qui leur sont aujourd'hui imposées.<br />
– Une commission unique sera constituée au sein de la maison<br />
départementale du handicap. Elle assurera les missions dévolues<br />
aujourd'hui aux CDES et COTOREP
L’INSERTION PROFESSIONNELLE<br />
8<br />
La priorité sera donnée, <strong>dans</strong> toute la mesure du possible, au travail en milieu ordinaire.<br />
Le gouvernement entend :<br />
• Conforter la loi de 1987 en maintenant le quota des 6%.<br />
• Mobiliser les partenaires sociaux en leur demandant de prendre en compte <strong>dans</strong> la négociation<br />
collective la question de <strong>l'emploi</strong> des personnes handicapées.<br />
• Réaffirmer le principe général de non discrimination en transposant la directive européenne du 27<br />
novembre 2000 qui prévoit notamment l'obligation pour les entreprises de procéder à des "<br />
aménagements raisonnables " favorisant l'insertion professionnelle des personnes handicapées.<br />
• Inciter les entreprises à recruter des personnes handicapées et tout particulièrement les entreprises<br />
qui ne font aucun effort. Les entreprises qui embauchent des personnes handicapées, chômeurs de<br />
longue durée ou jeunes en formation professionnelle, bénéficieront d'une modulation de leur<br />
contribution en fonction de l'effort consenti. Inversement, les entreprises qui n'embauchent pas<br />
verront leur taux de contribution augmenter ;<br />
• Favoriser le recrutement des personnes handicapées <strong>dans</strong> les trois fonctions publiques avec la mise<br />
en place d'un fonds unique pour l'insertion professionnelle ;<br />
• Valoriser le travail en milieu protégé pour les personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler<br />
en milieu ordinaire et prévoir des passerelles entre les milieux de travail protégé et ordinaire.
LES BENEFICIAIRES LOI 10/07/87 (art L323-3)<br />
+ UNE CATEGORIE LOI 12/02/05<br />
Les bénéficiaires de cette loi sont les suivants :<br />
– Travailleurs handicapés reconnus par la COTOREP,<br />
– Victimes d'accidents du travail ou de maladie professionnelle ayant une<br />
incapacité partielle permanente ≥10 %<br />
– Titulaires d'une pension d'invalidité d'un régime de sécurité sociale (à<br />
condition que cette invalidité réduise des 2/3 leur capacité de travail ou de<br />
gain),<br />
– Anciens militaires titulaires d'une pension d'invalidité,<br />
– Veuves et orphelins de guerre,<br />
– Epouses d'invalides internés pour le service de guerre,<br />
– Sapeurs-pompiers volontaires blessés <strong>dans</strong> l'exercice de leurs fonctions.<br />
– Les titulaires d'une carte d'invalidité de la COTOREP, qui ont une<br />
incapacité permanente d’au moins 80 %<br />
9<br />
<br />
Depuis 1991, l'obligation s'applique à un taux de 6 % à l'ensemble<br />
des établissements de 20 salariés et plus.
L’ASSIETTE D’ASSUJETTISSEMENT<br />
Avant :<br />
L'assiette d'assujettissement est l'effectif sur lequel va porter le<br />
pourcentage de 6% fixé par la loi. Le calcul s'opérait en soustrayant<br />
de l'effectif d'assujettissement les salariés relevant des emplois<br />
exigeant des conditions d'aptitudes particulières et difficilement<br />
accessibles aux travailleurs handicapés.<br />
Cf : Diapo suivante.<br />
Modification loi 2005 :<br />
10<br />
<br />
Suppression de la liste des catégories d'emplois exigeant des<br />
conditions d'aptitudes particulières exigeant. Le BTP et le Transport<br />
sont les deux secteurs essentiellement concernés par l’impact de la<br />
modification.
Calcul des unités de bénéficiaires de la loi<br />
du 10 juillet 1987<br />
Changement loi 12/02/2005<br />
Décompte des bénéficiaires : Tout bénéficiaire de la loi du 10 juillet<br />
1987 représente une unité à laquelle s'ajoute des unités<br />
supplémentaires liées à des critères particuliers.(voir le tableau de<br />
décompte des unités supplémentaires).<br />
Loi 2005 : lesdits bénéficiaires comptent chacun pour une unité s'ils<br />
ont été présents six mois au moins au cours des douze derniers<br />
mois, quelle que soit la nature du contrat de travail ou sa durée, à<br />
l'exception de ceux sous contrat de travail temporaire ou mis à<br />
disposition par une entreprise extérieure qui sont pris en compte au<br />
prorata de leur temps de présence <strong>dans</strong> l'entreprise au cours des<br />
douze mois précédents. »<br />
12
tableau de décompte des unités<br />
supplémentaires (avant loi 18/01/05)<br />
Unités<br />
de<br />
base<br />
Types<br />
Unité<br />
sup<br />
Majorat°<br />
année<br />
embauche<br />
et année<br />
suivante<br />
(CDI)<br />
Majorat°<br />
âge (- 25<br />
ans et +<br />
50 ans)<br />
Format°<br />
entreprise<br />
(500H mini<br />
l’année de<br />
formation)<br />
Sortie<br />
de CRP<br />
Sortie de<br />
CAT, AP<br />
et IMPRO<br />
Cumul<br />
Maxi<br />
1<br />
1<br />
1<br />
Cotorep<br />
(maxi 5.5)<br />
A<br />
B<br />
C<br />
0.5<br />
1.5<br />
1<br />
1<br />
1<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.5<br />
1<br />
1<br />
1<br />
4<br />
4.5<br />
5.5<br />
1<br />
IPP 10 à<br />
66 %<br />
1<br />
2<br />
1<br />
AT / MP<br />
IPP 66 à<br />
85 %<br />
0.5<br />
1<br />
2.5<br />
1<br />
IPP de +<br />
85%<br />
1.5<br />
1<br />
3.5<br />
1<br />
Pension<br />
sécu sociale<br />
1<br />
2<br />
13<br />
1<br />
Pension<br />
militaire<br />
1<br />
2
EFFETS DE LA MODIFICATION DU CALCUL<br />
DES UNITES DE BENEFICIAIRES<br />
Aujourd’hui, le décompte est fondé sur un système d’unités bénéficiaires qui valorise<br />
un certain nombre de paramètres attachés à la situation du salarié handicapé,<br />
notamment son âge, la lourdeur de son handicap, la nature de son contrat de travail ou<br />
son parcours professionnel. Ainsi, une personne handicapée peut correspondre jusqu’à<br />
5,5 unités bénéficiaires.<br />
14<br />
Selon l’ancien modèle de calcul, une entreprise pouvait avec une<br />
seule personne atteindre de 1 à 5.5 unités.<br />
Aujourd’hui 1 = 1.<br />
Demain, certaines entreprises verront donc leur quota diminué<br />
du seul fait de ce nouveau mode de calcul :<br />
– > des contributions à verser à l’AGEFIPH.<br />
– Un effort plus important des entreprises pour répondre à<br />
cette obligation de 6%.
Comment s’acquitter de l’obligation<br />
(l’embauche et le maintien)<br />
Comment l'employeur peut-il s'acquitter de<br />
son obligation d'emploi ?<br />
En embauchant ou en maintenant directement<br />
les personnes visées par la loi du 10 juillet 87 :<br />
- En contrat à durée indéterminée<br />
- En contrat à durée déterminée<br />
- En contrat de travail temporaire<br />
15
Comment s’acquitter de l’obligation<br />
(la sous-traitance MP)<br />
En faisant appel aux établissements de travail<br />
protégé (l'entreprise ne peut être exonérée de<br />
son obligation d'emploi que <strong>dans</strong> la limite de 50<br />
% - art.L323-8):<br />
– sous-traitance,<br />
– fournitures,<br />
– prestations de service.<br />
16
Comment s’acquitter de l’obligation<br />
(accord de branche)<br />
En concluant des accords de branche, d'entreprise<br />
ou d'établissement comportant au moins deux des<br />
quatre plans suivants (art.L323-8-1) :<br />
– plan d'embauche<br />
– plan d'insertion et de formation<br />
– plan d'adaptation aux mutations<br />
technologiques,<br />
– plan de maintien <strong>dans</strong> l'entreprise en cas de<br />
licenciement.<br />
17
Comment s’acquitter de l’obligation<br />
(la contribution) avant loi 2005<br />
En versant une contribution dite "volontaire" calculée sur l'effectif de<br />
l'entreprise et pouvant aller de 300 à 500 fois le SMIC horaire par<br />
unité manquante (art.L323-8-2) :<br />
Cette somme est à verser à l'AGEFIPH, et majorée de 25 % en<br />
cas de retard de règlement.<br />
Effectif<br />
entreprise<br />
Multiplié<br />
par<br />
Taux<br />
Smic<br />
horaire<br />
(01/07/04)<br />
Coût de<br />
l’unité<br />
20-199<br />
X<br />
300<br />
7,61 €<br />
2 283 €<br />
200-749<br />
X<br />
400<br />
7,61 €<br />
3 044 €<br />
750 et plus<br />
X<br />
500<br />
7,61 €<br />
3 805 €<br />
18
Comment s’acquitter de l’obligation :<br />
La contribution avec loi 12/02/2005<br />
En versant une contribution dite "volontaire" calculée sur l'effectif de l'entreprise et<br />
pouvant aller de 300 à 600 fois le SMIC horaire par unité manquante (art.L323-8-2) :<br />
Cette somme est à verser à l'AGEFIPH, et majorée de 25 % en cas de retard de<br />
règlement.<br />
19<br />
Effectif entreprise<br />
20-199<br />
200-749<br />
750 et plus<br />
Quelle que soit la taille<br />
Multiplié<br />
par<br />
X<br />
X<br />
X<br />
X<br />
Taux<br />
300<br />
400<br />
600<br />
1 500<br />
Smic horaire<br />
(01/07/04)<br />
7,61 €<br />
7,61 €<br />
7,61 €<br />
7,61 €<br />
Coût de<br />
l’unité<br />
2 283 €<br />
3 044 €<br />
4 566 €<br />
11 415 €<br />
Pour les entreprises qui n'ont occupé aucun bénéficiaire de l'obligation d'emploi<br />
mentionnés à l'article L. 323‐3, n'ont passé aucun contrat visé à l'article L. 323‐8 ou<br />
n'appliquent aucun accord mentionné à l'article L. 323‐8‐1 pendant une période<br />
supérieure à trois ans, la limite de la contribution est portée <strong>dans</strong> des conditions<br />
définies par décret à 1 500 fois le salaire horaire minimum de croissance.
AGEFIPH : Sa mission<br />
20<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
L’AGEFIPH gère le fonds pour l'insertion professionnelle des<br />
personnes handicapées. Issue de la loi du 10 juillet 1987, elle a<br />
pour objet de favoriser l'accès et le maintien <strong>dans</strong> <strong>l'emploi</strong> des<br />
personnes handicapées en milieu ordinaire de travail.<br />
Elle contribue à la politique de <strong>l'emploi</strong> conduite par l'Etat.<br />
Elle est au service des entreprises et des personnes<br />
handicapées et se trouve au cœur du partenariat qu'elle<br />
suscite entre les acteurs économiques, sociaux et associatifs.<br />
L'éventail de ses interventions lui permet d'apporter des<br />
réponses à toutes les étapes de l'insertion. Les financements<br />
de l'Agefiph s'adressent :<br />
– Aux entreprises privées et aux employeurs du secteur privé ;<br />
– Aux personnes handicapées bénéficiaires de la loi du 10 juillet<br />
1987 faisant l'objet d'une insertion <strong>dans</strong> le secteur privé ;<br />
– Aux opérateurs de terrain (Cap Emploi, organismes de formation<br />
et de bilan, milieu protégé…).
AGEFIPH : Son organisation<br />
Une instance de décision collégiale<br />
L'Agefiph est gérée par un conseil d'administration paritaire<br />
composé de quatre collèges de cinq membres :<br />
– Le collège des employeurs : MEDEF, FNSEA, CGPME<br />
– Le collège des salariés : CFDT, CGT, CGT-FO, CFTC,<br />
CFE-CGC<br />
– Le collège des associations : UNAPEI, CNPSAA, AMI,<br />
FNATH, APF<br />
– Le collèges des personnalités qualifiées.<br />
<br />
18 délégations régionales de l’AGEFIPH<br />
21
AGEFIPH : Les entreprises éligibles<br />
<br />
Les employeurs concernés par les aides de<br />
l'Agefiph sont :<br />
Les entreprises et les employeurs du secteur privé quelle<br />
que soit leur forme juridique,<br />
Les entreprises, organismes et établissements publics<br />
soumis au droit privé (entreprises publiques ou<br />
nationalisées, établissements publics à caractère industriel<br />
et commercial). Il n'est pas nécessaire que ces employeurs<br />
aient contribué à l'Agefiph, mais ils doivent employer ou<br />
s'apprêter à employer un ou des bénéficiaires de la loi du<br />
10 juillet 1987.<br />
22
SECTEUR PUBLIC<br />
La loi du 10 juillet 1987 a prévu la création d’un fonds destiné à<br />
accroître les moyens consacrés à l'insertion des personnes<br />
handicapées en milieu ordinaire de travail et abondé par les<br />
contributions des employeurs (AGEFIPH).<br />
Ce dispositif n’est cependant pas applicable aux employeurs publics<br />
qui, d’une part, échappent à toute sanction en cas de non-respect de<br />
l’obligation d’emploi et, d’autre part ne peuvent bénéficier d’aides pour<br />
le financement d’aménagements de poste ou d’actions visant à l’accueil<br />
et l’insertion professionnelle des personnes handicapées.<br />
23<br />
Afin de remédier à cette situation, la loi prévoit ici la création<br />
d’un fonds commun aux trois fonctions publiques reposant<br />
sur un système contributif analogue à celui existant <strong>dans</strong> le<br />
secteur privé.
Fonds commun aux 3 fonctions<br />
publiques<br />
24<br />
<br />
3 sections distinctes (assurer le bénéfice de financements à<br />
hauteur de sa contribution)<br />
Il a pour vocation de financer notamment les actions suivantes :<br />
– l’accompagnement et la sensibilisation des employeurs publics à l’insertion<br />
des personnes handicapées ;<br />
– l’aménagement des postes de travail ;<br />
– l’aménagement des moyens de transport utilisés par les personnes<br />
handicapées pour rejoindre leur lieu de travail ;<br />
– des actions de formation ou d’information à destination des personnes<br />
handicapées ou des personnels ;<br />
– des outils de recensement des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue à<br />
l’article L. 323-2 du code du travail ;<br />
– le versement de subventions à des organismes contribuant, par leur action, à<br />
l’insertion professionnelle des personnes handicapées <strong>dans</strong> la fonction<br />
publique ;<br />
– la réalisation d’études et les frais de gestion du fonds.
Fonds commun aux 3 fonctions<br />
publiques<br />
Le fonds est alimenté par les contributions des employeurs<br />
publics qui emploient plus de vingt agents, comme c’est le cas<br />
pour les entreprises qui cotisent à l’AGEFIPH.<br />
Pour l’Etat, le nombre de personnes handicapées non<br />
employées s’apprécie au niveau de l’ensemble des services<br />
d’une même administration. La contribution des ministères est<br />
fixée par arrêté.<br />
25<br />
Comme cela existe <strong>dans</strong> le secteur privé, le montant de la<br />
cotisation est modulé selon les effectifs globaux employés. Il<br />
s’agit au cas d’espèce de majorer le niveau de contribution des<br />
employeurs les plus importants et qui ont donc plus de facilités<br />
pour employer des personnes handicapées.
En résumé, les effets de la loi du 12<br />
février 2005<br />
Toutes entreprises devraient payer plus en début 2006 :<br />
26<br />
Elle comptabilisera tous ses effectifs, sans enlever les emplois exigeant<br />
des aptitudes particulières (le BTP et le transport sont fortement<br />
concernés).<br />
Les personnes handicapées employées par les entreprises compteront<br />
pour moins d’Unités Bénéficiaires, le quota des entreprises baisse donc<br />
automatiquement (la moyenne actuelle des entreprises cotisantes est de<br />
4,1 % par rapport au 6% obligatoire).<br />
Le montant des contributions à verser à l’AGEFIPH augmentera du fait des<br />
modifications des coefficients multiplicateurs [sont concernées les<br />
entreprises > 750 salariés ou toutes entreprises de + 20 salariés n’ayant<br />
employé (insertion comme maintien) aucune personne handicapée depuis<br />
3 ans consécutifs].<br />
Possibilité de déduire directement de la contribution les dépenses<br />
engagées pour favoriser l’insertion ou le maintien ou plus généralement,<br />
l’accès à la vie professionnelle.
En résumé, les effets de la loi du 12<br />
février 2005<br />
Autres effets :<br />
Entreprises et AP = entreprises adaptées du secteur ordinaire<br />
CAT = entreprises adaptées du secteur protégé<br />
Modification du principe de l’abattement de salaire<br />
La loi prévoit ici la création d’un fonds commun aux trois fonctions publiques<br />
reposant sur un système contributif analogue à celui existant <strong>dans</strong> le secteur privé.<br />
Arguments pour le maintien :<br />
Coût de<br />
l’unité<br />
Effectif entreprise<br />
• Un salarié maintenu = Economie<br />
pour l’entreprise<br />
2 283 €<br />
3 044 €<br />
20-199<br />
200-749<br />
27<br />
• Une action de maintien ayant eu lieu<br />
= annulation pour 3 ans des 1 500 fois<br />
le SMIC horaire.<br />
4 566 €<br />
11 415 €<br />
750 et plus<br />
Quelle que soit la<br />
taille
LA DDTEFP<br />
Sa mission <strong>dans</strong> le cadre du PDITH<br />
Ses services concernés :<br />
– L’inspection du travail.<br />
– La COTOREP.<br />
28
Définition du handicap<br />
Il n’existe pas de définition propre de la personne<br />
handicapée au sens juridique.<br />
Est considéré comme travailleur handicapé :<br />
29<br />
« toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de<br />
conserver un emploi sont effectivement réduites par<br />
suite d’une insuffisance ou d’une diminution de ses<br />
capacités physiques ou mentales »<br />
art.L323-10 du code du travail
COTOREP : sa composition<br />
<br />
Les Commissions Techniques d’Orientation et de<br />
Reclassement Professionnel sont placées auprès des<br />
DDTFP*. Elles sont composées de personnes et de<br />
représentants d’institutions qualifiés <strong>dans</strong> le<br />
département pour apprécier le handicap, proposer des<br />
solutions d’orientation, attribuer des aides.<br />
30<br />
* Direction Départementale du Travail et de la Formation Professionnelle
COTOREP : Ses outils<br />
(axe professionnel)<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
La reconnaissance de la qualité de travailleur<br />
handicapé (RQTH), les décisions.<br />
L’orientation professionnelle avec ou sans formation<br />
professionnelle.<br />
L’orientation en milieu Protégé (Atelier Protégé ou<br />
Centre d’Aide par le travail)<br />
L’abattement de salaire<br />
Le contrat de rééducation en entreprise<br />
L’allocation compensatrice pour frais professionnels<br />
La Fonction Publique<br />
31
COTOREP : La reconnaissance de<br />
qualité de travailleur handicapé<br />
32<br />
La reconnaissance TH :<br />
– C’est reconnaître qu’une personne du fait d’un problème de santé<br />
est en situation handicapante au travail <strong>dans</strong> une situation de<br />
travail précise.<br />
– Elle est limitée <strong>dans</strong> la durée (maxi 10 ans).<br />
– La demande est à l’initiative de la personne.<br />
– Le renouvellement ne se fait pas automatiquement mais est<br />
conditionné par la demande de la personne concernée.<br />
– Elle donne le statut de bénéficiaire de la loi du 10 juillet 1987.<br />
– La personne est seule destinataire de la décision de la COTOREP.<br />
Les décisions :<br />
– RQTH catégorie A : léger et temporaire<br />
– RQTH catégorie B : modéré et durable<br />
– RQTH catégorie C : grave et définitif<br />
– L’avis d’inaptitude au travail
COTOREP<br />
L’orientation professionnelle<br />
<br />
Milieu ordinaire<br />
– <strong>Maintien</strong> <strong>dans</strong> l’emploi à un poste adapté.<br />
– Recherche directe d’emploi : ANPE ou CAP EMPLOI.<br />
– Orientation vers une formation professionnelle :<br />
Un Centre de Rééducation Professionnel (avec ou sans<br />
préorientation).<br />
Formation ouvert à tout public (AFPA…).<br />
– Remise de la liste des concours <strong>dans</strong> la fonction publique.<br />
Milieu protégé :<br />
– Centre d’Aide par le Travail.<br />
– Atelier Protégé.<br />
33
La sécurité sociale<br />
34<br />
Le médecin conseil (CPAM ou MSA) :<br />
Apprécie l’invalidité en cas d’accident ou de maladie non<br />
professionnel.<br />
Apprécie l’incapacité en cas d’accident ou maladie professionnels.<br />
Se prononce sur le temps partiel thérapeutique et sur la fin de<br />
l’indemnisation de l’arrêt de travail.<br />
Les services sociaux du Régime d’assurance maladie (CRAM<br />
et MSA) :<br />
Informent, conseillent et accompagnent les assurés en arrêt.<br />
Participent à la prévention de la rupture du contrat de travail.<br />
Aident les assurés à agir précocement afin de lever les freins à leur<br />
maintien <strong>dans</strong> l’emploi, à mobiliser leurs ressources et les informent<br />
sur les acteurs qu’ils peuvent solliciter <strong>dans</strong> le cadre du maintien<br />
(médecin du travail, COTOREP, Chargé de mission maintien…).
Les outils de la sécurité sociale<br />
Le temps partiel thérapeutique<br />
Le contrat de rééducation en entreprise<br />
La rente<br />
L’invalidité<br />
35
Qu’est ce que les PDITH<br />
Le Programme Départemental d’Insertion des Travailleurs<br />
Handicapés :<br />
Est une instance chargée de mettre en œuvre et de coordonner la<br />
politique d’emploi des travailleurs handicapés.<br />
<br />
Est impulsé par le gouvernement, c’est une instance de coordination<br />
des différents acteurs pour :<br />
- Organiser la cohérence et la complémentarité des interventions<br />
des organismes (ANPE, AGEFIPH, AFPA,…).<br />
- Renforcer l’efficacité des actions menées.<br />
- Favoriser l’émergence d’actions innovantes.<br />
36<br />
L’AGEFIPH et le ministère de l’emploi assurent le financement du<br />
PDITH.
Les missions du PDITH<br />
Définitions du programme actions annuel :<br />
– La sensibilisation et la mobilisation des entreprises<br />
– Les parcours d’insertion des personnes handicapées :<br />
L’orientation professionnelle<br />
L’insertion des demandeurs d’emploi travailleurs handicapés<br />
La formation<br />
– Le maintien <strong>dans</strong> l’emploi<br />
– La fluidité entre le milieu protégé et le milieu ordinaire de<br />
travail<br />
37<br />
<br />
Coordination des acteurs de terrain et des actions
Le rôle du Médecin du Travail<br />
Il est le conseiller du chef d’entreprise et des salariés en matière de<br />
conditions de travail, d’hygiène et de sécurité pour :<br />
L’amélioration des conditions de vie et de travail <strong>dans</strong><br />
l’entreprise.<br />
L’adaptation des postes, des techniques et des rythmes de<br />
travail à la physiologie humaine.<br />
La protection des salariés contre l’ensemble des nuisances.<br />
L’hygiène générale de l’établissement et <strong>dans</strong> les services de<br />
restauration.<br />
Il se prononce sur l’aptitude médicale des personnes à leurs postes<br />
de travail par le biais des visites médicales d’embauche, de reprise et<br />
les visites périodiques.<br />
38<br />
Il est membre de droit du CHSCT
Le rôle du Médecin du Travail<br />
Il propose des mesures individuelles telles que mutations ou<br />
transformations de postes justifiées par l’état de santé physique et<br />
mental des travailleurs (article L.241-10-1 du code du travail).<br />
Les visites des lieux de travail, les études de postes de travail, la<br />
participation à l’éducation sanitaire, à la formation à la sécurité,…<br />
s’effectuent <strong>dans</strong> le cadre du tiers temps.<br />
39<br />
Notons l’importance de la visite de pré reprise<br />
La législation prévoit la possibilité, pour tout salarié en arrêt de travail, de<br />
solliciter une visite dite de pré reprise auprès de son médecin du travail. (art. R<br />
241-51 du code du travail). Cette visite peut être à la demande du salarié, du<br />
médecin traitant ou du médecin conseil.<br />
A partir de l’examen médical, médecin et salarié vont estimer les difficultés que<br />
ce dernier rencontrera au moment de sa reprise. Ils pourront alors rechercher<br />
les conditions et les possibilités pour un maintien <strong>dans</strong> l’emploi. Elle permet de<br />
créer un dialogue entre le médecin du travail et le salarié et d’anticiper sur les<br />
conditions d’un retour au travail.
Le rôle du Médecin du Travail <strong>dans</strong> le<br />
maintien <strong>dans</strong> l’emploi<br />
En matière de maintien <strong>dans</strong> l’emploi de personnes handicapées :<br />
Il détecte les restrictions médicales au poste de travail ou les<br />
inaptitudes médicales éventuelles<br />
Il en informe le chef d’entreprise<br />
Il conseille le salarié concerné sur les démarches à<br />
entreprendre<br />
Il conseille le chef d’entreprise sur l’aménagement des postes<br />
de travail (article R.241-52 du code du travail)<br />
Il sollicite l’intervention du chargé de mission maintien <strong>dans</strong><br />
l’emploi s’il le juge nécessaire.<br />
40<br />
Parallèlement, les travailleur handicapés font l’objet d’une<br />
surveillance particulière de la part du médecin du travail (art.<br />
R.241-50 du code du travail).
Les chargés de mission maintien au<br />
sein d’une cellule maintien.<br />
Diversité des structures porteuses d’une<br />
cellule maintien sur le territoire national.<br />
Cadre déontologique / éthique<br />
Leurs Missions<br />
41<br />
Contenu de l’intervention <strong>dans</strong> le cadre<br />
des situations individuelles.<br />
Coordonnées des cellules maintien de la<br />
région Pays de la Loire
Diversité des structures porteuses d’une<br />
cellule maintien sur le territoire national.<br />
L’origine des cellules maintien ou axe maintien :<br />
Lors de la mise en œuvre des PDITH en 1991, des départements, ont mis en place des<br />
cellules maintien dont l’objectif était de créer un travail en réseau entre différents<br />
professionnels dont en premier lieu l’entreprise, le salarié et le médecin du travail, afin<br />
de rechercher des solutions permettant d’éviter le licenciement pour inaptitude<br />
médicale.<br />
Diversité des structures porteuses de ces cellules :<br />
Les cellules maintien ne sont pas portées par les mêmes structures selon les<br />
départements. Cela peut être :<br />
– La DDTEFP (service COTOREP…)<br />
– Les services de Santé au Travail (ex : services de médecine du travail).<br />
– Une association.<br />
– Les structures CAP EMPLOI.<br />
– …<br />
42
<strong>Maintien</strong> <strong>dans</strong> l’emploi<br />
Cadre déontologique / éthique<br />
43<br />
<br />
<br />
L’action est menée par un réseau de professionnels, fédérés<br />
autour du PDITH, qui s’engagent à respecter la confidentialité des<br />
informations ainsi que leurs propres missions.<br />
L’intervention des chargés de mission maintien se définit comme<br />
– Une aide,<br />
– Jamais une obligation,<br />
– Ni un contrôle<br />
– Elle est destinée au salarié et aux responsables d’entreprise.<br />
– Elle s’effectue en toute neutralité.<br />
– Elle est basée sur le volontariat des acteurs et nécessite leur implication<br />
(notamment de l’entreprise et du salarié).<br />
– La finalité est de résoudre les difficultés qui se posent, en prenant en<br />
compte l’ensemble des composantes de la situation tant du côté du salarié<br />
que de l’entreprise (capacités du salarié, ses souhaits, ses craintes, les<br />
enjeux économiques de l’entreprise, les marges de manœuvre de<br />
l’entreprise…).
Les Missions des chargés de mission<br />
maintien<br />
Analyse, coordination et résolution de situations individuelles :<br />
Objectifs :<br />
– Solutionner les situations de salariés menacés de perdre leur emploi<br />
en raison d’une inaptitude médicale à leur poste de travail.<br />
– D’éviter que le risque d’aggravation de l’état de santé vienne mettre<br />
en péril l’emploi du salarié.<br />
Pour quelles situations :<br />
– Le chargé de mission intervient essentiellement pour des situations<br />
complexes auxquelles les médecins du travail, l’entreprise et le<br />
salarié n’ont pas trouvé de solution.<br />
– L’intervention se fait en accord et en collaboration avec le médecin<br />
du travail.<br />
44
Les Missions des chargés de mission<br />
maintien<br />
45<br />
<br />
<br />
Animation : créer du lien et dynamiser le partenariat,<br />
impulser et coordonner des actions au-delà de l’étude des<br />
situations individuelles :<br />
– Participer à la création et au développement du réseau de<br />
détection précoce.<br />
– Impulser et participer à des actions menées avec le PDITH<br />
permettant de sensibiliser un maximum d’acteurs concernés par la<br />
problématique du maintien <strong>dans</strong> l’emploi.<br />
– …<br />
Personne ressource<br />
– Par sa connaissance de l’ensemble des situations complexes sur<br />
son département, le chargé de mission capitalise et collecte les<br />
informations, il constitue donc une personne ressource.<br />
– De ce fait, il est également un support logistique, administratif,<br />
technique,…
Les Missions des chargés de mission<br />
maintien<br />
<br />
Médiation<br />
– En association avec le médecin du travail, il intervient auprès<br />
des salariés et employeurs en viellant à l’impartialité et à la<br />
neutralité. Dans le cas des situation complexes ou<br />
conflictuelles, il joue un rôle de médiateur.<br />
46<br />
<br />
Evaluation et suivi de la cellule maintien<br />
– Tient à jour les tableaux de bord sur les résultats des actions.<br />
– Alerte les partenaires des dysfonctionnements repérés et<br />
propose au acteurs concernés et au PDITH un plan d’action.<br />
– …
Contenu de l’intervention <strong>dans</strong> le cadre des<br />
situations individuelles.(chargé de mission<br />
maintien)<br />
Le chargé de mission assure la fonction de conducteur<br />
du projet de maintien <strong>dans</strong> l’emploi en étroite<br />
collaboration avec le médecin du travail concerné.<br />
47<br />
Analyse de la situation. Celle-ci est menée<br />
conjointement Chargé de mission / médecin<br />
concerné :<br />
– Analyse de la volonté de l'entreprise et du salarié.<br />
– Evaluation des marges de manœuvre pour la<br />
mise en œuvre d'une action de maintien <strong>dans</strong><br />
<strong>l'emploi</strong> : point d'appui, opportunités, freins,<br />
contexte économique, …
Contenu de l’intervention <strong>dans</strong> le cadre des<br />
situations individuelles.(chargé de mission<br />
maintien)<br />
Mesure précise des difficultés et des besoins :<br />
– à partir du poste de travail<br />
– en fonction de la situation du salarié<br />
– état de santé du salarié (stabilisé ou non,<br />
restrictions/limitations d'aptitude…) données<br />
analysées par le médecin.<br />
– en prenant en compte les contraintes de<br />
l'entreprise (productivité, qualité, poste disponible,<br />
évolution de l'entreprise…)<br />
48
Contenu de l’intervention <strong>dans</strong> le cadre des<br />
situations individuelles.(chargé de mission<br />
maintien)<br />
<br />
Préparation du salarié et de l'environnement à la<br />
reprise de travail :<br />
– Information, accompagnement du salarié aux différentes<br />
étapes de la démarche en vue de s'assurer de son<br />
implication, maintenir la dynamique<br />
– Information de l'encadrement direct, des collègues, de la<br />
personne chargée de suivre le dossier <strong>dans</strong> l'entreprise.<br />
– Motive, rassure et soutien l'entreprise tout au long de la<br />
démarche.<br />
– Organisation et participations aux différentes réunions<br />
nécessaires à ce projet.<br />
49
Contenu de l’intervention <strong>dans</strong> le cadre des<br />
situations individuelles.(chargé de mission<br />
maintien)<br />
50<br />
<br />
Propose les étapes nécessaires pour réaliser le maintien <strong>dans</strong><br />
<strong>l'emploi</strong> à son poste ou <strong>dans</strong> l'entreprise :<br />
– convalescence active,<br />
– protocole lombaction,<br />
– ½ temps thérapeutique,<br />
– contrat de rééducation,<br />
– étude de poste réalisée par le chargé de mission,<br />
– étude de poste par consultant extérieur,<br />
– aménagement situation de travail,<br />
– appareillage,<br />
– bilan de compétence,<br />
– remise à niveau, formation,<br />
– abattement de salaire,<br />
– allocation compensatrice frais professionnel,<br />
– invalidité,<br />
– mesures spécifiques AGEFIPH (20 mesures).<br />
– reconnaissance COTOREP<br />
– …
Contenu de l’intervention <strong>dans</strong> le cadre des<br />
situations individuelles.(chargé de mission<br />
maintien)<br />
Recherche de prestataires, de moyens et de financements :<br />
– appel d'offre auprès de cabinets de consultants en ergonomie,<br />
– recherche d'organismes pour bilan compétence, formation, …<br />
– recherche fournisseurs,<br />
– aide l'entreprise <strong>dans</strong> la recherche de financement<br />
<br />
Coordination des acteurs intervenant <strong>dans</strong> le projet de<br />
maintien.<br />
<br />
Suivi de la mise en place des moyens jusqu'à réalisation.<br />
51<br />
<br />
Suivi après l'action et régulation si nécessaire.
Événement<br />
Déclencheur<br />
52<br />
Signalement<br />
au médecin<br />
du travail<br />
Réseau de<br />
détection<br />
précoce<br />
• Corps médical (généraliste,<br />
spécialiste…)<br />
• Médecin conseil<br />
• Le service social de l’organisme<br />
d’assurance maladie<br />
• Salarié.<br />
• L’entreprise (employeur,<br />
représentants des salariés :<br />
CHSCT, DP, CE).<br />
•…<br />
LE PROCESSUS DU MAINTIEN<br />
salarié<br />
Diagnostic<br />
situation<br />
/ contrat de travail<br />
employeur<br />
médecin<br />
du travail<br />
+<br />
tiers consultant<br />
généraliste ou expert<br />
•cellule maintien<br />
•services sociaux<br />
DANS L’EMPLOI<br />
<strong>Maintien</strong> <strong>dans</strong> l ’emploi<br />
Recherche<br />
de Solutions<br />
<strong>Maintien</strong><br />
même<br />
poste<br />
<strong>Maintien</strong><br />
même<br />
entreprise<br />
<strong>Maintien</strong><br />
milieu<br />
ordinaire<br />
choix<br />
Mise en oeuvre<br />
Solution<br />
•Étude ergonomique<br />
•Aménagement de poste<br />
•Abattement de salaire<br />
•Invalidité / IPP<br />
•Aménagement temps de<br />
travail<br />
•Temps partiel thérapeutique<br />
•Convalescence active<br />
•Bilan de compétences<br />
•Formation CRP, CIF, AFPA...<br />
•Création d ’activité<br />
•Contrat de rééducation en<br />
entreprise<br />
•Mesures AGEFIPH<br />
•…<br />
Suivi jusqu’à<br />
réalisation
Coordonnées des cellules maintiens de la<br />
région Pays de la Loire<br />
Structure<br />
Chargé de<br />
mission<br />
Adresse<br />
Code<br />
Postal<br />
Ville<br />
Tél<br />
Fax<br />
E-mail<br />
Type de<br />
structure<br />
44<br />
CEBAN<br />
Dominique<br />
JONCHERE<br />
10, rue<br />
Gaëtan<br />
Rondeau<br />
44200<br />
NANTES<br />
02.40.47.80.90<br />
02.40.47.80.91<br />
Ceban-maintien@dial.oleane.com Association<br />
49<br />
SMIA<br />
Francis<br />
FAGES<br />
25, rue Carl-<br />
Linné<br />
BP 905<br />
49009<br />
ANGERS<br />
cedex 01<br />
02.41.47.92.92<br />
02.41.79.02.73<br />
Service de<br />
Santé au<br />
Travail 49<br />
Nadège HAIE<br />
nhaie.satm@wanado<br />
o.fr<br />
53<br />
SATM<br />
Linda<br />
LEMONNIER<br />
32, rue du<br />
Laurier<br />
53000<br />
LAVAL<br />
02.43.59.10.59<br />
02.43.56.09.40<br />
llemonnier.satm@wa<br />
nadoo.fr<br />
Service de<br />
Santé au<br />
Travail 53<br />
72<br />
SSMT<br />
Sophie<br />
DEVILARTAY<br />
Service de<br />
Santé au<br />
Travail 72<br />
85<br />
CAP<br />
EMPLOI<br />
Vendée<br />
Bernard JOLY<br />
56, le Grand<br />
Pavois – Rue<br />
de Friedland<br />
85000<br />
LA ROCHE<br />
SUR YON<br />
02.51.37.65.18<br />
02.51.37.86.27<br />
capemploi85@free.fr<br />
Association<br />
53
Cas concrets<br />
<strong>Maintien</strong> même poste<br />
<strong>Maintien</strong> <strong>dans</strong> l’entreprise à un autre poste<br />
Reclassement <strong>dans</strong> une autre entreprise<br />
Licenciement avec autres solutions<br />
54
Pourquoi un dispositif de maintien<br />
<strong>dans</strong> l’emploi ?<br />
Parce que le handicap survient sans crier gare<br />
consécutivement à une maladie ou un accident<br />
liés ou non au travail.<br />
Parce que le salarié peut perdre son emploi et<br />
être licencié pour inaptitude médicale à son<br />
poste de travail.<br />
55
Le maintien <strong>dans</strong> l’emploi : un processus<br />
dynamique et Pluridisciplinaire<br />
C’est une démarche qui demande :<br />
L’accord préalable du travailleur handicapé.<br />
Du temps.<br />
Une mobilisation et la disponibilité des acteurs<br />
internes et externes à l’entreprise.<br />
56<br />
Il faut convaincre le salarié concerné et l’entreprise de<br />
rentrer <strong>dans</strong> cette démarche. L’objectif étant de les<br />
mener à travailler de concert sur un projet commun.
En conclusion<br />
Le maintien <strong>dans</strong> l’emploi des travailleurs en situation<br />
d’inaptitude médicale suppose l’intervention de différents<br />
acteurs qu’il faut coordonner pour travailler le plus<br />
efficacement sur la résolution des situations.<br />
La détection précoce d’une situation d’un salarié évoluant<br />
vers l’inaptitude médicale, constitue une clé importante du<br />
maintien <strong>dans</strong> l’emploi. Il faut encourager cette détection<br />
vers le Médecin du Travail.<br />
57<br />
<strong>Maintien</strong> <strong>dans</strong> l’emploi pour un salarié = des répercussions<br />
positives pour l’ensemble du collectif en terme de<br />
prévention.
Merci de votre attention !<br />
Nadège HAIE (Ergonome – Coordinatrice<br />
Cellule <strong>Maintien</strong> SATM 53).<br />
Tél : 02.43.59.10.59<br />
Mail : nhaie.satm@wanadoo.fr<br />
Dominique JONCHERE (conseiller maintien en<br />
emploi PDITH 44)<br />
Tél : 02.40.47.80.90<br />
Mail : ceban-maintien@cibc44.asso.fr<br />
58
BIBLIOGRAPHIE<br />
Source papier :<br />
– Le maintien <strong>dans</strong> l’emploi en question<br />
– Guide du maintien <strong>dans</strong> l’emploi, édité par<br />
l’AGEFIPH Pays de la Loire.<br />
– Les publications de l’association Cinergie :<br />
Inapte au poste, que faire ?<br />
Les 9 dossiers « Travailler avec ».<br />
La revue EchoCinergie.<br />
59<br />
50, rue du Théâtre – 75015 Paris.<br />
Tél. : 01.56.77.20.09 Fax. : 01.45.77.34.10
BIBLIOGRAPHIE<br />
Sites internet :<br />
– www.handijob.org : site au service de l’insertion<br />
professionnelle des personnes handicapées en<br />
Pays de Loire.<br />
– www.handitrav.org : site de l’association Cinergie.<br />
– www.agefih.asso.fr<br />
60<br />
– www.handicap.gouv.fr : site du Ministère de la<br />
Santé, de la Famille et des Personnes<br />
Handicapées.<br />
– www.handroit.com : site sur le droit du handicap.
BIBLIOGRAPHIE<br />
– www.handibase.com : base de données française<br />
sur les aides techniques.<br />
– www.assedic.fr<br />
– www.cariforef-pdl.org<br />
– www.anpe.fr/index.asp<br />
– www.legifrance.gouv.fr<br />
– …<br />
61