20 décembre 1932 - Presse régionale
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EDITION DE TOULOUSE<br />
LEXPRESS DU<br />
41 e ANNEE - N' 14.529<br />
£ —— —<br />
|| ABONNEMENTS<br />
i Mois 6 Util t 11<br />
il . J demi-tarif pelai SS (r^ JOfr Ï^Ofr<br />
11 J pWo UIj£»u\ 60 f, 1 OO f, <strong>20</strong> 9 tt<br />
La grève des dockers àDunkerque<br />
OlRECrïON i 25, Rue Roqueiaïne, TOULOUSE — Téléphone 2-12, Chèque Postal 4.936<br />
HMS ANNONCES 60N1 REÇUES i A FAgenct HAVAS, ?À rut dt Alsace-l-omUnt, * lomouse*<br />
à FAaence HAVAS, 62, rue Richelieu, à Paris. Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants.<br />
Une Détente à Dantzig<br />
À -<br />
S S centimes MARDI <strong>20</strong> DÉCEMBRE <strong>1932</strong><br />
—— i<br />
1<br />
Fin d'année sur les boulevards<br />
Un aesord polono-dantzicois vient d'être conclu pour mettre lin<br />
à la guerre juridique et économique de ces derniers mois<br />
foici les gardes mobiles emménageant leur literie dans les hangars de<br />
fchambre de commerce qui leur servire nt de casernement.<br />
{Cliché Record.)<br />
Les Idées<br />
et les Faits<br />
Salade Socialisante<br />
Qu'en dites-vous ?<br />
Avouons, tout d'abord, qu'à chaque<br />
(Constitution de ministère, ou à peu près,<br />
l'homme de la rue fait la même réflexion :<br />
Qu'est-ce que c'est que cet assemblage ?<br />
irV quoi correspond cette combinaison ?<br />
Elle ne saurait durer plus de quelques sejtnaines.<br />
Même prémuni contre cet état d'esprit,<br />
on ne peut s'empêcher de se demander<br />
quelle gageure a voulu tenir<br />
M- Paul-<br />
Jîcnccur ?<br />
Au ministère Herriot, chacun prédisait<br />
qu'il ne survivrait pas à la discussion du<br />
budget ; et on peut se demander si son<br />
Chef n'a pas été heureux que la question<br />
des dettes lui fournisse l'occasion de finir<br />
jpn beauté et d'éviter l'impopularité d'une<br />
Chute à propos de la diminution des fonctionnaires<br />
où de la réforme des pensions ?<br />
Le Temps expliquait fort bien, hier, que<br />
le porte à faux du cabinet Herriot résidait<br />
dans ïa contradiction existant entre<br />
Je caractère, national en somme, de son<br />
programme et la composition politique de<br />
sa majorité ». Or, il semble que M. Paul-<br />
Boncour ait cherché à aggraver encore<br />
Ce porte à faux.<br />
Car ayant réprouvé le programme que<br />
lui suggéraient les socialistes, il a formé<br />
un cabinet qui, Chéron à part, est orienté<br />
plus à gauche que le cabinet Herriot. Ce<br />
dernier a connu les difficultés intérieures :<br />
elles provenaient surtout des Daladier et<br />
des Monzie. M. Paul-Boncour s'est bien<br />
gardé de les semer en route ; au contraire,<br />
il a embarqué' un certain nombre de jeunes<br />
turcs, d'arrivistes ou de combinards.<br />
Je souhaite beaucoup de plaisir à M. Paul-<br />
Boncour entre MM. Daladier et de Monzie<br />
déjà nommés et MM. Daniélou, Frot,<br />
Pierre Cet, Patenôtre, de Tessan et quelques<br />
autres.<br />
Sans compter qu'alors qu'il a déclaré à<br />
la délégation socialiste qu'il avait déjà<br />
fait tout ce qu'il est possible de faire,<br />
dans la situation actuelle, en fait de réduction<br />
des dépenses militaires, il a abandonné<br />
personnellement le portefeuille de<br />
la Guerre pour le confier à M. Daladier,<br />
partisan du désarmement massif.<br />
Tout cela ne nous dit rien qui vaille et<br />
Indique par trop le désir de donner des<br />
Sages à la gauche.<br />
Cela indique, la volonté de concéder au<br />
programme socialiste tout ce que les circonstances<br />
et les faits permettront de concéder.<br />
Car si l'événement a prouvé, par<br />
l'exemple de Poincaré, Tardieu et Laval,<br />
qu'il est possible de faire avaliser une politique<br />
de gauche par des majorités de<br />
droite, ou tout au moins modérées, la<br />
ïéciproque n'est pas vraie.<br />
Chéron-la*conîiance<br />
Les socialistes et même les jeunes turcs<br />
fadicaux voteront pour Paul-Boncour tant<br />
que celui-ci les servira, mais pas au-delà.<br />
Le temps est passé où le radicalisme pouvait<br />
servir de fléau à la balance dont un<br />
Plateau est influencé par le frein conservateur<br />
et l'autre par l'accélérateur socialiste.<br />
On a accumulé les difficultés au point<br />
Qu'il faut choisir aujourd'hui, pour résoudre<br />
le problème financier, entre la solution<br />
socialiste, avec tous ses aléas et ses catastrophes,<br />
et la solution bourgeoise.<br />
. M. Paul-Boncour a déclaré qu'il entendait<br />
constituer un cabinet qui inspirerait<br />
confiance. On ne pouvait choisir d'ensei-<br />
8'"-e parlante plus appropriée ; choisir<br />
Chéron, c'est choisir, sans doute possible,<br />
la solution bourgeoise. Chéron 1 Le nom<br />
évoque le sobriquet de Père Gaspard dont<br />
•>n l'avait affublé : les caisses pleines comne<br />
les bas de laine campagnards ; les plusvalues<br />
somptueuses succédant aux budgets<br />
déficitaires.<br />
La Question<br />
DU<br />
des Dettes<br />
L'INTENTION<br />
GOUVERNEMENT AMÉRICAIN<br />
Washington, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Apr£ s l'entrevue du président Hoover<br />
avec M. Mills, on dit que M. Hoover<br />
songerait à constituer une commission<br />
d'experts indépendants, composée<br />
d'hommes d'affaires et de banquiers,<br />
qui se rapprocherait, par son caractère<br />
international, de la commission d'experts<br />
dont le rapport a été le préliminaire<br />
des accords de Lausanne.<br />
Si l'idée d'une conférence des experts<br />
trouvait un accueil favorable en France<br />
le gouvernement américain pourrait<br />
commencer utilement des négociations<br />
sans être obligé de rechercher<br />
l'assentiment préliminaire du Congrès.<br />
M Hoover penserait, en effet, que la<br />
volonté du Congrès actuel n'a plus<br />
grande importance, puisqu'il ne siégera<br />
plus après le 4 mars. Les négociations<br />
pourront se poursuivre jusqu'à<br />
cette date et obtenir à ce moment la<br />
ratification du pouvoir législatif.<br />
D'ailleurs, les membres démocrates<br />
du Congrès assurent que M. Roosevelt<br />
ne manquera pas d'établir un contact<br />
étroit avec la commission que M. Hoover<br />
nommerait pour négocier suc les<br />
dfittes<br />
Le gouvernement c-t le public pensent<br />
que la France, finalement, paiera ses<br />
obligations. '<br />
M. LANSBURY PRÉCONISE<br />
L'ANNULATION TOTALE DES DETTES<br />
ET DES RÉPARATIONS<br />
Londres, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Parlant, hier soir, dans un faubourg<br />
de Londres M. George Lansbury, chef<br />
de l'opposition travailliste, a réaffirmé<br />
sa conviction que, seule, l'annulation<br />
totale des dettes de guerre et des réparafions<br />
et ia création d'un tribunal<br />
international, chargé de régler les dettes<br />
commerciales internationales pouvaient<br />
sauver le monde du chaos actuel.<br />
« Le Parlement devrait avant tout,<br />
a-t-il dit notamment, s'occuper de la<br />
situation intérieure du pays, s'efforcer<br />
de réduire le nombre des chômeurs et<br />
amender les- lois économiques qui régissent<br />
le pays. •<br />
Evénements<br />
d'Espagne<br />
LES SOCIALISTES VOTERONT<br />
LE BUDGET DE LA GUERRE<br />
Madrid, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
La Chambre a commencé aujourd'hui<br />
la discussion du budget de la guerre.<br />
M Moreno Mateo déclare que les<br />
socialistes voteront le budget de la<br />
guerre dans un esprit de paix, tout en<br />
assurant la continuation d'une politique<br />
de gauche.<br />
M. Azana, président du conseil, déclare<br />
que « la thèse du désarmement<br />
intégral ne peut pa s être mise en pratique<br />
tant que des conflits belliqueux<br />
restent possibles ; il faut suivre une<br />
politique qui conduit à- prendre des<br />
précautions.<br />
Le président du conseil déclare qu'il<br />
est pacifiste, mais il veut la sécurité<br />
de la défense nationale.<br />
Une Conférence<br />
de M. Louis Marin<br />
Le Havre, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Sous les auspices de l'Association des<br />
anciens élèves des écoles libres du Havre,<br />
dont c'était hier la fête annuelle,<br />
M. Louis Marin,, député, ancien ministre<br />
a fait une conférence sur le rôle de<br />
l'enseignement et l'éducation libre dans<br />
Ma «s on ne saurait croire que tous ces<br />
Bienfaits s'accumuleront grâce à la seule l'éducation nationale et !<br />
Présence de M. Chéron au ministère des unique ou l'école géminée,<br />
rinances. Chéron pourra-t il imposer ses<br />
Mutions, qui ne peuvent être moins conser<br />
valrices, moins appuyées sur les éconoque<br />
celles de MM. Germain-Martin<br />
«' Palmade ?<br />
C'est déjà un paradoxe, de la part de<br />
Paul-Boncour, d'avoir choisi Chéron,<br />
j l0 j? lu'il a déclaré aux délégués S. F.<br />
ri À' qu ne mourrait P a s s ur une bar<br />
icade pour les projets Germain-Martin.<br />
Gaston GUÈZE.<br />
l'école<br />
Transports rapides<br />
LES ESSAIS D'UNE MOTRICE<br />
A ESSENCE<br />
Personne n'a oublié la violente<br />
campagne menée au début de l'été<br />
dernier par l'Allemagne au sujet de<br />
la situation à Dantzig. Des télégrammes<br />
affolants étaient alors envoyés<br />
de la ville libre dans le monde entier<br />
et annonçaient que la paix était<br />
mise en péril extrême par les incidents<br />
s'y produisant quotidiennement.<br />
L'opinion publique finissait<br />
par se demander en Europe Occidentalc<br />
si une nouvelle guerre ne menaçait,<br />
pas d'éclater sur les rives de la<br />
Vistule. A Dantzig cependant, où je<br />
me rendis alors, je constatai que les<br />
événements étaient moins tragiques<br />
qu'on ne les présentait. Peu à peu<br />
d'ailleurs, les nouvelles alarmantes<br />
cessèrent d'affluer et il n'a plus<br />
guère été question de la ville libre<br />
depuis le mois d'août. C'est que, cornme<br />
me le disait déjà auparavant un<br />
ministre polonais, l'Allemagne, afin<br />
de ne pas laisser l'opinion internationale<br />
se blaser sur une seule question,<br />
soulève successivement des différends<br />
touchant ses diverses revendications.<br />
Après l'Anschluss cela a<br />
été le corridor et la frontière de l'Est;<br />
mais en ce moment la revendication<br />
de la GUichberechtigvng est celle sur<br />
laquelle la propagande allemande<br />
porte tous ses efforts.<br />
Ce n'est pas une raison, au contraire,<br />
pour nous désintéresser de ce<br />
qui se passe à Dantzig, qui reste un<br />
des points névralgiques de l'Europe<br />
et où la situation, sans être de nature<br />
à déchaîner un conflit, est dep--,'s<br />
longtemps fort tendue. Si l'ordre<br />
matériel a été parfaitement<br />
maintenu dans 'es circonstances les<br />
plus délicates, et en particulier lors<br />
de la visite de la flotte allemande,<br />
la tension des rapports dantzicopolonais<br />
n'en est pas moins restée<br />
très réelle jusqu'à présent.<br />
Elle s'est manifestée par une petite<br />
guerre économique et juridique qui<br />
a fait beaucoup de tort au commerce<br />
de la ville et dont les adversaires de<br />
l'ordre établi se sont servis pour<br />
monter les esprits. Qu'il s'agisse des<br />
initiatives économiques de la Pologne<br />
ou de ses bateaux de guerre, Dantzig<br />
a toujours opposé des refus et Invoqué<br />
son droit devant la S. D. N.,<br />
qui lui a généralement donné raison.<br />
Finalement le gouvernement de Varsovie<br />
s'est décidé à se rendre de plus<br />
en plus indépendant de la ville libre<br />
pour ses relations maritimes. Telle<br />
est l'origine du développement de<br />
Gaynia, port magnifique qui, après<br />
dix ans d'existence, dépasse déjà sa<br />
rivale et dont l'outillage moderne<br />
dei quais ne laisse guère à désirer.<br />
Du coup les Dantzicois ont été encore<br />
plus mécontents, d'autant que cette<br />
concurrence les a atteints au moment<br />
de la crise économique. Aussi<br />
ont-ils émis une plainte devant là<br />
S. D. N. où ils prétendaient que la<br />
Pologne était obligée, en échange de<br />
ses droits spéciaux à Dantzig, d'y<br />
faire passer de préférence à tout autre<br />
part son trafic maritime.<br />
Mais c'est précisément au moment<br />
où les Dantzicois étaient ainsi amenés<br />
à revendiquer l'affermissement<br />
de leurs biens économiques avec la<br />
Pologne, qu'ils lui cherchaient de<br />
nouvelles chicanes politiques. Au<br />
mois de juillet ils élevèrent, entre<br />
autres, une protestation contre la venue<br />
dans leurs eaux, sans avertissement<br />
préalable, du croiseur Yysher<br />
chargé de saluer la flotte anglaise.<br />
Le point de droit était certes discutable,<br />
le gouvernement polonais<br />
ayant la représentation diplomatique<br />
de la ville libre, sans avoir sa protection<br />
qui appartient à la S. D. N.<br />
Seulement, les Dantzicois qui ont<br />
également refusé d'établir dans leurs<br />
bassins le port d'attache de la flotte<br />
polonaise, sont bien mal fondés<br />
ensuite à se plaindre que ses vaisseaux<br />
soient envoyés en réparation<br />
à Libau et non à Dantzig.<br />
En fait, les difficultés de toutes<br />
sortes suscitées par Dantzig à la Pologne<br />
ont amené celle-ci à prendre<br />
des représailles et peu à peu s'est<br />
établie entre les deux Etats une petite<br />
guerre juridico-économique rendue<br />
très mauvaise par l'enchevêtrement<br />
des droits et des intérêts réciproques.<br />
Le territoire de Dantzig<br />
forme une union douanière avec la<br />
Pologne, mais on a voulu ménager<br />
ses industries de transformation, qui<br />
étaient liées à des industries restées<br />
allemandes. Aussi les usines se trouvant<br />
dans ce cas avaient-elles obtenu<br />
le droit de recevoir en franchise les<br />
produits demi-ouvrés par elles qu'elles<br />
auraient envoyés pour leur finissage<br />
dans le Reich. Bien entendu<br />
cette opération ne devait s'opérer<br />
que pour les besoins de la ville libre,<br />
ce sans quoi il y aurait eu un véritable<br />
trou dans la frontière douanière<br />
polonaise.<br />
lem" sa . ns a " er ' ust *u a la discussion par-<br />
Sf v}en,air Berlin, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
e> voyez-vous les séances du conbin<br />
ministres ou des cr^-eils de ca-<br />
Un nouveau train rapide, d'un modèle<br />
original, a été mis aujourd'hui En principe un tel système était<br />
rnet où les Daladier, Pier Cot et C ,e . en marche, à titre d'essai, entre Berlin<br />
ent^ 0nt trè: raisonnable; en pratique, son application<br />
ne pourrait bien fonction-<br />
à Chéron s ''<br />
est fou et sMI et Hambourg.<br />
n .<br />
d les brouiller avec leurs électeurs ? Mu par deux moteurs Diésel à essence<br />
et .'i douze cylindres, ce train, qui<br />
M<br />
' 'e vois assez Chéron leur ietant<br />
ner que dans un esprit réciproque<br />
m3in n^tefeui,le comporte seulemen une voiture motrice<br />
de Ire classe, a parcouru sans<br />
3 ,a fiflure, comme M. Ger<br />
de collaboration amicale Les douaniers<br />
qui opèrent sur le territoire de<br />
dps fois 1 " 1 '" a été tenté de le faire bien arrêt en 2 h. 21, les ^86 kilomètres entre<br />
lès deux villes, soit à une vitesse la ville libre étant deç fonctionnaires<br />
moins<br />
qu\ In que Chéron ne soit décidément commerciale de 1<strong>20</strong> kilomètres a dantzicois, le gouvernement dp Varsovie<br />
ne peut contrôler lui même si<br />
qui<br />
m as tu-vu doublé d'un soliveau, ce l'heure et a une vitesse m'axima de<br />
ma foi, bien possible.<br />
150 kilomètres à l'heure.<br />
Cent deux personnes peuvent y prendre<br />
place.<br />
dent pas en Pologne des<br />
les commerçants de la ville ne reven<br />
marchandises<br />
allemandes n'ayant pas payé les<br />
droits. Or, il s'est convaincu que des<br />
fraudes étaient opérées à son détriment<br />
et, malgré les dénégations des<br />
Dantzicois, a pris des mesures de rétorsion<br />
contre l'importation de leurs<br />
produits. Des difficultés analogues<br />
ont été soulevées au sujet des contingentements<br />
et des licences d'importation<br />
que le ministère du commerce<br />
a établis d'une manière très stricte<br />
et au sujet desquels Dantzig s'est<br />
plainte d'être systématiquement défavorisée.<br />
Quoi qu'il en soit, le commerce de<br />
la ville a beaucoup souffert de la<br />
tension de ses relations avec la Pologne,<br />
qui avait fini par boycotter<br />
plus ou moins ses produits. La proportion<br />
très élevée des chômeurs :<br />
32.000 pour 450.000 habitants, tient<br />
en grande partie à cette lutte. Aussi<br />
tout le monde dans la ville libre en<br />
désirait-il la fin et c'est seulement<br />
sur les injonctions d'Allemands du<br />
Reich, n'ayant rien à y perdre, que<br />
les autorités ne la cherchaient pas.<br />
Malgré le statut de 1919, qui ne laisse<br />
subsister aucuns liens entre le Reich<br />
et Dantzig, il y a, en effet, entre eux<br />
un échange constant de fonctionnaires<br />
L'ancien président du Sénat est<br />
devenu bourgmestre de Berlin, tandis<br />
qu; le chef du parti hitlérien de la<br />
ville est un député badois. Rien d'étrange<br />
à ce que de tels hommes aient<br />
désiré que tout aille très mal et pratiqué<br />
une politique de suicide en vue<br />
d'imposer la révision du traité de<br />
Versailles.<br />
Il semble heureusement que la population<br />
ait fini par se rendre compte<br />
qu'on la menait à la ruine. En même<br />
temps la Pologne a compris qu'un<br />
boycottage prolongé contre Dantzig<br />
ne ferait que faciliter l'action allemande<br />
pour la séparer du grand<br />
port. Au contraire, le libre jeu des<br />
forces économiques les unira de plus<br />
en plus. Un seul chiffre le prouve :<br />
alors qu'en 1913 le trafic de Dantzig<br />
était de 2.112.000 tonnes, en 1931 il<br />
avait passé à 8.330.000 et cela malgré<br />
la concurrence de Gaynia. Certes, il<br />
s'agit en grande partie d'un trafic<br />
lourd de transit qui demande fort<br />
peu de manipulations en ville. Aussi<br />
n'empêche-t-il la crise industrielle<br />
d'atteindre très durement Dantzig ;<br />
mais son industrie, au lieu de dépérir,<br />
profiterait largement de l'accroissement<br />
du mouvement commercial<br />
si une collaboration se substituait<br />
à la lutte avec la Pologne.<br />
Dantzig est, en effet, débouché naturel<br />
de ses 32 millions d'habitants<br />
alors que pour les Allemands elle n'était<br />
que le dixième de leurs ports.<br />
C'est pourquoi si la paix n'est pas<br />
troublée, Dantzig, tout en gardant<br />
sa culture germanique, se liera, à la<br />
longue, de plus en plus à la Pologne.<br />
L'intérêt des deux parties était donc<br />
de mettre fin à la lutte ruineuse à laquelle<br />
ils se sont livrés pendant trop<br />
longtemps. Après de longues négociations,<br />
parfois interrompues par des<br />
ruptures et puis reprises, un accord<br />
vient enfin d'être signé entre le colonel<br />
Beck, le nouveau minLtre des<br />
Affaires Etrangères de Pologne, et<br />
M. Ziehm, président du Sénat. On ne<br />
saurait qu'en approuver le principe :<br />
Dantzig renoncera à ses réclamations<br />
pendantes devant la S. D. N.<br />
et le gouvernement de Varsovie supprimera<br />
ses mesures de rétorsion<br />
économiques. De même un accord<br />
règle définitivement la question de<br />
l'entrée des navires dans le port de<br />
Dantzig. Enfin, une solution amiable<br />
va rêig'rr les différends surgis à propos<br />
des changes entre monnaies de<br />
la ville libre et zlotys.<br />
Si de tels accords sont appliqués<br />
loyalement, un grand pas aura été<br />
fait vers la consolidation de la situation<br />
à l'Est du Corridor.<br />
André NICOLAS.<br />
Pour protéger ses moutons<br />
A la suite de nombreux accidents causés par les automobilistes arrivant à<br />
toute vitesse sur les troupeaux de moutons, un fermier anglais fait précéder<br />
son troupeau par un jeune berger porteur d'une pancarte.<br />
{Photo Wlde WorlH\.<br />
La situation politique Elections Cantonales<br />
en Allemagne<br />
DANS L'ISERE<br />
UNE REBELLION<br />
DES TROUPES RACISTES<br />
Berlin, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
S'il faut en croire la Montag Post,<br />
une sérieuse rébellion aurait éclaté<br />
parmi les troupes d'assaut racistes de<br />
Kassel. Deux formation entières comprenant<br />
six cents hommes auraient décidé<br />
leur départ en masse du parti<br />
national-socialiste.<br />
Cette révolte serait due au mécontentement<br />
des troupes d'assaut contre la<br />
direction du parti. Pour payer les nouveaux<br />
uniformes des troupes d'assaut,<br />
l'un des chefs de celles-ci s'est vu contraint<br />
de vendre à vil prix trois cents<br />
quintaux de pommes de terre données<br />
par les paysans, pour les secours d'hiver.<br />
Ce chef aurait été exclu du parti par<br />
la Maison Brune, ce qui aurait provoqué<br />
l'indignation des troupes racistes.<br />
L'INTRANSIGEANCE D'HITLER<br />
Cependant Adolf Hitler persiste dans<br />
son attitude intransigeante.<br />
« La tactique des adversaires de notre<br />
parti, a-t-il dit hier à Magdebourg,<br />
a commencé par le silence et se termine<br />
par des tentatives de corruption.<br />
« Mais ie ne me vendrai pas pour un<br />
plat de lentilles; le national-socialisme<br />
ne s'emparera du pouvoir que lorsqu'il<br />
sera certain de le conserver. »<br />
Londres, 19 <strong>décembre</strong><br />
Un message Je Papeete signale la<br />
cr.ort survenue subitement a l'île Chris.<br />
mus, dm père Emmanuel Hnugier religieux<br />
français qui bien qu'il frit devenu<br />
plusieurs fois millionnaire,<br />
grâce a ses plantations continua durant<br />
Ï0 ans la vie infatigable et dévouée<br />
des missionnaires.<br />
Grenoble, 18 <strong>décembre</strong>.<br />
Dans le canton de Pont-de-Beauvoi<br />
sin, M. Bellen, maire de Chemilin,<br />
radical-socialiste, a été élu au scrutin<br />
de ballottage conseiller général, par<br />
1.657 voix sur 1.900 votants, en rempla<br />
cernent de M .Claude Rajon, sénateur<br />
radical-socialiste, décédé<br />
Manifestation contre l'Italie<br />
en Yougoslave<br />
Belgrade, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Hier soir, à Belgrade, vers 9 heures<br />
un groupe d'étudiants, qui avait tenu<br />
une réunion, s'est Jivré à une manifestation<br />
contre l'Italie. Au nombre de<br />
cent, environ, ils se sont dirigés en v;orège.<br />
drapeau yougoslave déployé, vers<br />
la légation d'Italie, qu'ils n'ont pu approcher,<br />
ayant été arrêtés par la police,<br />
qui en gardait les abords.<br />
A Zagreb, des manifestations semblables<br />
se sont produites également.<br />
Ouelques arrestations auraient<br />
opérées.<br />
Les petites baraques qui se montent sur les boulevards à Paris pour les<br />
fêtes de fin d'année viennent de s'ouvrir et ont été immédiatement entourées*<br />
{Cliché Record-<br />
Autour dG la 8.0. H. Autour de la crise<br />
LA SANTE D2 SIR JOHN SIMON<br />
Londres, 19 <strong>décembre</strong><br />
Sir John Simon, ministre des Affaires<br />
étrangères, qui souffre d'un refroidissement,<br />
accompagné de fièvre, est<br />
obligé de garder la chambre.<br />
M Matkin, conseiller juridique, sera<br />
chargé de le remplacer à Genève dans<br />
le différend de la Grande-Bretagne<br />
j.,-ec la Perse.<br />
Le nouveau ministère belge<br />
UN PREMIER CONSEIL<br />
Bruxelles, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Le roi, après avoir reçu la prestation<br />
du serment des nouveaux ministres,<br />
a présidé un conseil des ministres<br />
à l'issue duquel aucune communication<br />
officielle n'a été faite mais où<br />
ont. été examinées la situation politique<br />
et les grandes lignes du redressement<br />
financier.<br />
été<br />
I La démagogie S<br />
l coûte cher ! :<br />
a, Comment ce peuple qui est "<br />
pointant Intelligent, ne s'est-il a<br />
Jj pas aperçu que, d'une manière<br />
» ou de l'autre, l'Etat puiserait j"j<br />
dans les poches de tout le monde,<br />
J les prodigalités promises à tout 3<br />
m le monde ? £<br />
" ROUX-COSTADAU.<br />
«> [La Libre Opinion). ÏJ<br />
La Marine japonaise<br />
UN NOUVEAU TYPE<br />
DE CONTRE SOUS-MARIN<br />
Tokio, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
La marine japonaise vient d'adopter<br />
un bâtiment de guerre d'un typa<br />
absolument nouveau et qui n'existe<br />
dans aucune autre flotte du monde. Il<br />
s'agit d'un « contre sous-marin » léger,<br />
ne dépassant pas 500 tonnes, capable<br />
d'une très grande vitesse et ayant pour<br />
rôle de précéder les flottes en donnant<br />
la chasse aux sous-marins avec<br />
l'aide de l'aviation.<br />
Le premier de ces « contre sous-marins<br />
» doit être mis en chantier dès<br />
que la Diète aura approuvé le budget<br />
de l'an prochain.<br />
Cette unité coûtera 80 millions cle<br />
vens.<br />
Vers l'indépendance<br />
des Philippines<br />
Manille, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Le Sénat américain a approuvé le<br />
projet de loi Hawes accordant l'indépendance<br />
aux lies Philippines dans<br />
douze ans.<br />
Pendant cette période de transition,<br />
la liberté de commerce continuera<br />
d'exister entre l'Amérique et les Philippines,<br />
mais l'exportation du sucre<br />
des Philippines en Amérique sera limitée<br />
annuellement à 385.000 tonnes de<br />
sucre brut. 30.000 tonnes de sucre raffiné<br />
et 150.000 tonnes d'huile de noix<br />
de coco.<br />
L'immigration des Philippines en<br />
Amérique sera limitée à cent personnes<br />
par an.<br />
Le projet de loi charge le président<br />
des Etats-Unis de négocier des traités<br />
internationaux pour sauvegarder la<br />
neutralité des Philippines.<br />
Le projet de loi va maintenant passer<br />
devant le comité de Conférence entre<br />
la Chambre et le Sénat.<br />
Il est probable que le Congrès l'approuverai<br />
Nouvelles Exprès*<br />
Du 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Le Journal Officiel publie un décret<br />
créant un contingent spécial de décorations<br />
dans l'ordre du Mérite agricole<br />
d l'occasion de l'Exposition coloniale.<br />
Edouard Bernstein qui fut un<br />
des théoriciens écouté de la Sociale-<br />
Démocratie allemande est décédé aujourd'hui<br />
à l'âge de 83 ans. Adversaire<br />
obstine du marxisme extrémiste il<br />
créa la tendance réformiste au sein<br />
de son parti.<br />
«»-> Le yacht Sita qui transportait en<br />
Amérique du Sud une expédition cinématographique<br />
et dont on avait annoncé<br />
hier la disparition est arrivé sans<br />
encombre à Para.<br />
m-> M. TMvinof, commisalre du peuple<br />
aux affaires étrangères de î't/.îî.<br />
S. S. est arrivé hier à Berlin ou il<br />
s'est entretenu avec le chancelier von<br />
Schleicher et le baron von Neurath,<br />
ministre des affaires étrangères du<br />
Reich..<br />
fine bombe à 'ait explosion la<br />
nuit dernière devant la porte principale<br />
du ministère de l'hygiène, à la Havane<br />
Les dégâts matériels sont, considérables.<br />
Le taux de l'intérêt servi par la<br />
Caisse nationale, d'épargne à ses déposants<br />
est fixé à 2 fr. 75 %' à partir du<br />
\cr janvier 1933.<br />
américaine<br />
DANS UN GROS BOURG AMERICAIN<br />
LE TROC A REMPLACE LA MONNAIE<br />
New-York, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Dans l'Etat même de New-York s'est<br />
tenu un marché dont les usages « primitifs<br />
» ne manquaient pas d'être frappants<br />
et fort concluants, en même<br />
temps que bien caractéristiques, de la<br />
crise qui sévit en Amérique.<br />
Le gros bourg de Nyack en effet, peut<br />
s'énorgueillir d'avoir remis en usa#e<br />
l'un des genres de marché les plus pittoresques<br />
:<br />
Décidant d'un commun accord que<br />
l'argent n'a plus le moindre pouvoir<br />
d'achat les habitants de New-York pratiquent<br />
désormais les échanges en nature.<br />
C'est ainsi que samedi dernier l'un<br />
des citoyens de la petite ville pouvait<br />
dire que « tout avait changé de main<br />
et de propriétaire sauf l'Hôtel-de-Ville<br />
».<br />
Une servante troquait ses services<br />
contre l'assurance d'une chambre et<br />
1e la nourriture.<br />
Deux lapis-lazuli et un collier de<br />
corail donnèrent droit à trois choux,<br />
deux paniers de pommes et un poulet.<br />
Un petit tas de bûches valut une livre<br />
de beurre, une belle paire de galoches<br />
d'hiver fourrées, une oie, etc.<br />
L'un des échanges les plus compliqués<br />
fut celui que réussit à mener à<br />
bien l'un des architectes du bourg :<br />
Il vint au marché avec une belle pelisse:<br />
un ouvrier agricole lui en offrit<br />
quatre journées de travail.<br />
L'architecte accepta mais revendit<br />
aussitôt huit heures du travail promis<br />
à une fermière des environs moyennant<br />
cinq grands bocaux de fruits de<br />
choix.<br />
Puis il négocia ^es trois dernières<br />
iournées avec un marchand de bois et<br />
les céda pour une provision de bûches.<br />
L'agitation antisémite<br />
en Autriche<br />
LES NAZIS RECIDIVENT «<br />
Vienne, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Le dimanche « doré », ainsi que l'on<br />
appelle à Vienne le dernier dimanche<br />
avant Noël, est le jour pendant lequel<br />
les magasins restent, ouverts.<br />
Quelques émissaires spéciaux des nazis<br />
de Vienne, qui depuis des semaines<br />
lancent la parole d'acheter à l'occasion<br />
des jours de la grande fête chrétienne<br />
des marchandises chrétiennes<br />
chez des commerçants chrétiens, sa<br />
sont introduits dans la maison Gerngross<br />
le plus grand bazar de la ville<br />
où se trouvaient un nombre considérable<br />
d'acheteurs et de visiteurs et ils<br />
firent exploser des bombes asphyxiantes<br />
et lacrymogènes.<br />
Une énorme panique s'empara du<br />
public qui crut tout d'abord à un incendie.<br />
Les femmes et les enfants se<br />
précipitèrent vers toutes les issues. Le<br />
même sort attendait quelques autres<br />
magasins. La police fut obligée d'intervenir.<br />
Deux personnes suspectes furent arrêtées.<br />
50 personnes sont restées à la<br />
disposition de la justice.<br />
Dans le Braunhaus, ie quartier général<br />
des Hitlériens autrichiens, une perquisition<br />
rapide a été faite ainsi que<br />
dans les appartements privés des chefs<br />
nazis connus.<br />
Le sous-secrétaire d'Etat et le préfet<br />
de police annoncent que les mesures<br />
les plus sévères seront prises a fin<br />
d'assurer la sécurité des commerçants.<br />
Une perquisition opérée par la police<br />
à la Maison Brune, siège du parti<br />
nationalsocialiste d'Autriche, a "la* suite<br />
de l'attentat aux gaz lacrymogènes<br />
dirigé contre un grand magasin rte<br />
Vienne a dure toute la nuit et se poursuit<br />
encore<br />
Poétique Italienne<br />
M. MUSSOLINI<br />
ET L'ORGANISATION ÉCONOMIQUE<br />
Rome, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Du baicon de la mairie de Littona,-<br />
la ville construite sur les ancien^ nia-<br />
Marais Pontins et que M. Mussolini a<br />
inaugurée hier, le duce a harangué Ja<br />
population.<br />
« Aujourd'hui, dit-il. est ungrand jour<br />
pouc la revo-luticn fasciste. Après vingt,<br />
cinq siècles. nous avons complété un<br />
plan qui avait étonné les générations<br />
italiennes La terre est toujours conquise<br />
par la force et par la guerre<br />
mais je préfère de beaucoup nodé<br />
conquête actuelle sur des anciens ma-<br />
rats. On'on nous laisse travailler en<br />
paix, dan? la joie et ie bonhecr de<br />
façon à ce que non$ puissions nous<br />
appliquer a la tâche que nous nous<br />
sommes fixée -<br />
M Mussolihi a promis que, dès 193g<br />
deux nouvelles communes<br />
abriter<br />
pouvant<br />
chacune cinq mille familî<br />
seront construites fur un<br />
nouveau<br />
noiOt des Marais Pontins.,<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE 1032<br />
Le cabinet<br />
Paul<br />
FAITS D<br />
Répartition politique<br />
Au point de vue du dosage politique,<br />
le cabinet Paul-Boncour se repartit, de<br />
la manière suivante .<br />
POUR LES DÉPUTÉ-<br />
Groupé radical-socialiste<br />
: Quinze. Ce<br />
sont Chautemps, Daladier, Georges<br />
Bonnet. Dalimier. Julien Durand.<br />
Queuille, Léon Meyer, Miellei, Cot,<br />
Mistler,<br />
l>ucos Jauberî. de Tcssan, Bernier<br />
et Marcombes<br />
Gauche radicale Trois. MM. Laurel'-<br />
Bynac. Daniéiou et Candace.<br />
Parti sccia'iste français<br />
: Deux. MM<br />
Painievè et de Monzie.<br />
lîépuhlirain d-; gauche : Un. M. Geoi<br />
ges Le v su es<br />
Gauche indépendante<br />
• Un. Patenôtre<br />
N'appartenant à aucun groupa<br />
: Un.<br />
M. Frot<br />
POJR LES :ÉNATEUES<br />
Gauchi démocratique radicale et ra<br />
dicals socialiste : Trois Ce sont : MM<br />
Abel Gardev<br />
Albert Sarraut et Israël<br />
Vnion républicaine : Un. Henry Cbé<br />
ron N'appartenant à aucun groupe<br />
. Un<br />
Paul-Boncour.<br />
Quant à leurs professions, les non<br />
veaux titulaires se classent ainsi :<br />
Douze avocats<br />
: Paul-Boncour. Gai<br />
ley. Chanterons, Chéron.<br />
rie Monzie.<br />
Dalimier. Durand Laurent Eynac. Frot<br />
VJiellet<br />
La Chambre et Dernier;<br />
Six universitaires<br />
: l.ev«ues. Sarraut<br />
Daniéiou. Israël et rte Tessan.<br />
Deux médecins<br />
: Guenille. Marr.orrbe»<br />
Un ingénieur agronome<br />
Jaubert.<br />
Un réfcr-iant<br />
: Léon Meyer<br />
Un maître dés requêtes<br />
: Georges Bon<br />
net Un directeur de journaux : Pa'enôtrB<br />
A'outons qu'un ministre<br />
appartien'<br />
\ l'institut Pain levé<br />
LA TRANSMISSION DES POUVOIRS<br />
Paris. 1!) <strong>décembre</strong>.<br />
M Pau! r.tiqeotir a probablement vécu<br />
ce matin les seules heures heureuses<br />
de sa<br />
Lai cièra
MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE l'J32<br />
i Dernières Nouvelles<br />
portives<br />
lt Cabinet Paul-Boncour<br />
ES QUESTIONS QUE SUBIRA<br />
jëUUI<br />
PROCHAIN<br />
M. PAUL-BONCOUR<br />
Paris. <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />
. nouveau ministère dans la-reuh<br />
uWil a tenue, hier après-midi, a<br />
'"•"'le tour des questions qui pourront<br />
fan é tre posées jeudi, lorsqu'il se p/e-<br />
KiTra devant la Chambre et s'est<br />
^occupé spécialement du problème h-<br />
communiqué nous révèle que<br />
M<br />
Aeron nommeministère<br />
des<br />
iu réforme de la comptabilité publique,<br />
i0 n est pas cela qui nous intéresse tt<br />
l'es 1 pas cela non plus que lui ont<br />
ses collègues. C'est son plan<br />
Ce<br />
ra un secrétaire générai<br />
finances et fera hâter<br />
l'état-major particulier du ministre :<br />
MM. lu commissaire en chef de i"<br />
classe (le La Monneraye, le capitaine<br />
de corvjtta Matzin,<br />
lg capitaine de<br />
corvette Deramond, le médecin principal<br />
Lapierre, le capitaine de corvette<br />
Seyeux,<br />
l'ingénieur mécanicien<br />
de 1" classe Jaine,<br />
le lieutenant de<br />
vaisseau Jouanin.<br />
en<br />
rf4<br />
f "Redressement budgétaire que nous<br />
înudrions connaître.<br />
v . père Gaspard qui s était tant vanindûment<br />
d'ailleurs, d'avoir amassé<br />
X Lneut milliards dans les coftres de<br />
Trésorerie est-il, oui ou non. capad'en<br />
retrouver douze pour combler<br />
,1 déficit de 1933 ?<br />
/( ne comblera rien du tout en janvl<br />
pris d'. court, il demande simplement<br />
M , r Chambres le vote d'un douzième<br />
ZtvUolre<br />
« nu ». un douzième du budvl,<br />
A <strong>1932</strong> sans aucune ressource noufJtte<br />
Et pour avoir quelques disponi,<br />
l<br />
té< ds Trésorerie, il réclamera, d'ici<br />
Via Saint-Sylvestre trois milliards de<br />
hnnt du Trésor. Hais après ?<br />
" % socialistes se vantent d'avoir ob-<br />
««H de M- Paul-Boncour une renonciaî?„„<br />
formelle aux projets Germain Marpalmade.<br />
Que mettre à la place<br />
u paul-Boncour et. M Chéron songe<br />
Vtient varatt-il. à ressusciter sous une<br />
Zrmule nouvelle et plus large, la contribution<br />
volontaire et la taxe civique<br />
imaginées par M. Raoul Peret en 1926.<br />
seulement<br />
la contribution volontaire<br />
.Irait cette fois<br />
« obligatoire ». On intimerait<br />
a toutes les catégories de contribuables<br />
(comme si ce n'était déjà<br />
ta i,i) vn prélèvement semblable à celui<br />
que l'on voulait taire subir aux fonctionnaires.<br />
, ,<br />
11 est un autre déficit dont U faudra<br />
^occuper<br />
: celui des chemins de fer.<br />
mus avons souligné déjà que M. Daladier<br />
se déchargerait maintenant du soin<br />
ie résoudre le problème<br />
M. Georges<br />
Bonnet n'échappera pas. jeudi, à l obligation<br />
de dire comment il entend s en<br />
Et les dettes<br />
? Le vœu des ministres<br />
serait évidemment de n'en point Parler<br />
dJ donner à entendre qu'il vaut<br />
nieux laisser la question en sommeil,<br />
^en tenir aux discrètes conversations<br />
des diplomates. Malheureusement, il a<br />
sauté aux yeux des parlementaires, dès<br />
qu'ils ont examiné la liste du cabinet,<br />
que tous les nouveaux membres du cabinet<br />
avaient été pris, comme par hasard<br />
parmi ceux qui avaient voté le<br />
paiement immédiat. Il faudra donc s'expliquer<br />
là-dessus, jettdi.<br />
Le vote final ? Peut-être sans danger,<br />
parce que nous sommes à la veille des<br />
vacances Mais en janvier, les choses,<br />
tovt le monde en convient, se régleront<br />
moins facilement.<br />
UNE DÉCLARATION<br />
DE M. PAUL-BONCOUR<br />
Paris, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Avant l'ouverture du conseil de cabinet,<br />
tous les ministres, réunis devant<br />
l'objectif et le micro des<br />
« Actualités<br />
parlantes », se sont complaisamment<br />
soumis, dans la cour du ministère de<br />
la guerre, aux exigences des opéra-<br />
M. Paul-Boncour a fait des déclarations<br />
dont le vague et la généralité ne<br />
sont pas faits pour apaiser les inquiétudes<br />
suscitées par son avènement au<br />
pouvoir.<br />
« La composition du ministère, a-t-il<br />
dit, indique notre volonté de méthode<br />
et de continuité. Et ce n'est pas seulement<br />
par un hommage légitime à l'œuvre<br />
du président Herriot, c'est aussi<br />
parce que la continuité est une condition<br />
essenielle de notre action.<br />
« C'est une politique de paix et d'organisation<br />
de la démocratie, une politique<br />
de redressement financier. Et. lai<br />
présence parmi nous de M. Chéron vous<br />
prouve assez notre désir de sincérité à<br />
l'égard du pavs, afin que, connaissant<br />
bien la situation, il collabore avec nous<br />
à toutes les mesures qui s'imposent. »<br />
Une première réunion<br />
Paris, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
A l'issue du Conseil de Cabinet qui<br />
s'est réuni au ministère de la Guerre,<br />
suus la présidence de M. Paul-Boncour.<br />
le communiqué suivant a été publié :<br />
U DECLARATION PRESIDENTIELLE<br />
Le président du Conseil a exposé à<br />
•es collègues les méthodes de travail<br />
qui doivent présider à leurs réunions<br />
e t a i'activite du gouvernement.<br />
M. Raui-Boncour a indiqué les idées<br />
essentielles qu'il a proposé d'insérer<br />
ûans la déclaration ministérielle. Celleci,<br />
lorsqu'il en aura achevé la rédaction,<br />
sera lue à un prochain Conseil<br />
0e Cabinet qui se tiendra mercredi<br />
prochain à 16 heures, au ministère des<br />
Al 'aire$ Etrangères et définitivement<br />
Arrêtée en Conseil des ministres jeudi<br />
'iitin a l'Elysée.<br />
LES PROJETS<br />
DU MINISTRE DES FINANCES<br />
r M. Henry Chéron a fait connaître au<br />
conseil, qu'il se proposait de déléguer<br />
L'IMPRESSION AUX ETATS-UNIS<br />
Washington, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Quelle politique le nouveau cabinet<br />
décidera au sujet des dettes est la seule<br />
question intéressant l'opinion.<br />
Les journaux pensent généralement<br />
que M. P Boncour suivra Ja même politique<br />
que M. Herriot.<br />
Le He r ald Tribune écrit :<br />
« Le ministère promet de ne rien<br />
changer aux points de vue intérieur et<br />
extérieur.<br />
On pense qu'il pourra notamment au<br />
sujet des dettes continuer la même politique<br />
que M. Herriot, sauf qu'elle sera<br />
probablement moins courageuse ».<br />
Le New-York Times écrit :<br />
« Il est remarquable qu'aucun membre<br />
du nouveau cabinet n'a voté contre<br />
le paiement des dettes ».<br />
COMMENTAIRES ANGLAIS<br />
Londres, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />
Les journaux<br />
anglais se montrent<br />
assez sobres de commentaires au sujet<br />
de la constitution du nouveau gouvernement<br />
français.<br />
L'Evening Standard<br />
écrit à ce propos<br />
:<br />
« M. Paul-Boncour a un gros avantage<br />
sur son prédécesseur<br />
: étant sénateur,<br />
il n'a pas été appelé à voter<br />
pour ou contre ie paiement de la dette<br />
française envers les Etats-Unis. »<br />
Ce journal ajoute que si quelqu'un<br />
peut réaliser ie miracle d'équilibrer<br />
le budget, c'est bien M. Chéron.<br />
L'IMPRESSION EN ALLEMAGNE<br />
Berlin, 19 <strong>décembre</strong>.<br />
Dans son ensemble, la presse accueille<br />
sans joie l'arrivée au pouvoir<br />
de M. Paul-Boncour. Elle aurait sans<br />
doute préféré un cabinet Léon Blum.<br />
L'Allemagne, qui ne s'intéresse qu'in-<br />
:es inondations<br />
continuent<br />
DANS LE ROUSSILLON<br />
Perpignan, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />
la pluie s'est arrêtée de tomber tendant<br />
la nuit de dimanche à lundi eu<br />
Roussiiion.<br />
Cette accalmie ne fut que de csirte<br />
durée.<br />
Dès l'aube une averse diluvienne et<br />
qui plus ou moins<br />
violente n'a pas<br />
cessé de la journée, venait à nouveau<br />
rendre critique la situation d'ensemble<br />
et anéantir les travaux rapidement entrepris<br />
pendant la trêve nocturne.<br />
Cette interruption de quelques heures<br />
n'a donc permis en fait<br />
que de faire<br />
un premier bilan des dégâts causés par<br />
les eaux et par les éboulements et<br />
affaissements de terrains<br />
consécutifs<br />
aux pluies.<br />
Dans la vallée de Tarroxes, six villages<br />
sont privés de tout soutien<br />
: le magnifique<br />
réseau de canaux d'arrossage<br />
a été comblé par les sables et les rochers.<br />
Un pont a été emporté à Daldegas. A<br />
Amélie-les-Bains, une rue en bordure<br />
du Mondoni a été littéralement balayée;<br />
un mur de soutènement des<br />
plantations d'arbres, des baraquements<br />
divers ont disparu.<br />
A Torreilles on a pu délivrer une<br />
femme et trois enfants qui depuis trois<br />
jours vivaient perchés sur une table.<br />
DANS LA VALLEE DE L'AUDE<br />
La situation n'est pas meilleure dans<br />
la vallée de l'Aude. La cote de ce neuve<br />
se maintien '.toujours à 4 m. 48. Le<br />
niveau des inor dations dans les plaines<br />
de la rive gauche est en crue de<br />
0 m. <strong>20</strong>. Les brèches que la crue a faites<br />
dans les digues fournissent encore<br />
un débit énorme, c'est dire la situation<br />
critique des immeubles campagnards,<br />
submergés jusqu'au premier étage. Sur<br />
la voie ferrée du Midi, l'eau affleure<br />
les rails.<br />
Dans ia matinée, les trains ont circulé<br />
encore au ralenti. On s'attend à<br />
un arr.t complet de la circulation. Un<br />
orage d'une rare violcice s'est abattu<br />
sur la région de Carcassonne. et en particulier<br />
sur ie village de Portel, dont<br />
toutes les maisons ont été envahies par<br />
les eaux de la Berre. En pleine rvut,<br />
les habitants ont dû quitter en toute<br />
la QuesHou des Dette<br />
POUR UNE FOIS, M. LLOYD GEORGE i néanmoins, dans des moments de dépression<br />
prononcée, certaines nations<br />
APPROUVE<br />
LA FRANCE<br />
Londres,<br />
i Mgr Marielan, eveque d'Agathopolis,<br />
en résidence à Annecy, est gravement<br />
malade. .<br />
m—* An hameau de Chazal-Mar'jn,<br />
Mme Marie laffuel. 38 ans, a été assommée<br />
ci coups de gourdin dans sa<br />
maison. Le vol parait être le mobile du<br />
crime.<br />
— Il ne faut pas exagérer son importance,<br />
dit-il, par rapport aux autres<br />
forces économiques mondiales :<br />
Cadeaux de Noël<br />
C'est à l'IDEAL que vous choisirez vos cadeaux. Sacs<br />
à main, 'Articles de voyage, Stylos, Bijoux Jantaisie,<br />
Parfums, Articles de fumeurs, retiendront votre al- 1<br />
t"ntion par leur cachet d'élégance.<br />
A ; Ll DE ..<br />
S'* fcfi^îxcm^bilité. UmLtée Capital 700 OOOf><br />
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ans de eucetfs.4.251"<br />
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE <strong>1932</strong><br />
JCVRNÊE<br />
OU <strong>20</strong> : ÊC-MBRE <strong>1932</strong><br />
Saint du jour<br />
. Saint (jaëtan.<br />
Prié à souhaiter : Saint Thomas.<br />
» > A 17 n. : Au CapVole<br />
>ur la municipalité de M.<br />
Moniagné,<br />
m entier prix de Home<br />
«•—> <strong>20</strong> h. 30, 'théâtre du Capilole :<br />
La Tcsca (ballet du Prophète).<br />
Nouvelles Religieuses<br />
MESSE DE MINUIT A LA CATHE-<br />
DRALE.<br />
— L'Union Symphonique et la<br />
Chorale Saint-Etienne exécuteront, à la<br />
cathédrale, dans la nuit de samedi à dimanche,<br />
la « Messe solennelle ». pour<br />
chœurs et orchestre, du réputé compositeur<br />
M. I abbé Henry Rey. ainsi qu'une<br />
Réception' œuvre d'ensemble de Charles Gounod.<br />
- ( Cette splendide audition sera dirigée<br />
La Saiote-Cécile<br />
par M. le chanoine Massot, l'éminent<br />
organiste de la cathédrale Saint-<br />
Etienne.<br />
ORPHÉON<br />
DE SASMT-CVFRIEU<br />
ï." Ecole galiniste et l'Orphéon de<br />
Sacit-cypnen ont fêté hier la Sainte-<br />
Cécile avec le cérémonial accoutumé.<br />
A 10 h. 30, avait lieu d'abord ie<br />
traditionnel concert en l'église du<br />
Sacr é-Cœur de la Patte-d'Oie. L Orphéon<br />
réussit d'abord une merveilleuse<br />
interprétation du « Gloria »,<br />
de Gounod, et de<br />
Cœcilia n, de de<br />
ÎVos. Le groupe instrumental et vocal<br />
de l'Ecole, dirigé par Mlle Mordon,<br />
interpréta magistralement ie<br />
« Chant d'automne », de Mendelsjsohn.<br />
Ce fut, ensuite aux élèves de<br />
l'Ecole galiniste de se livrer à une<br />
très belle exécution d'un vieux Noël.<br />
EiifiB, M. Duffault, premier ténor de<br />
l'Opéra de Paris et du Métropolitan-<br />
Opéra de New York, se fit entendre<br />
idans un très bel c Ave Maria ».<br />
A la sortie de l'église, la Société se<br />
îorm.ait en cortège et, avec la clique,<br />
bannière en tête, défilait dans les<br />
grandes artères de Saint-Cyprien.<br />
Un apéritif d'honneur tut alors serivi<br />
'. tous les membres de la Société,<br />
au siège ; puis les sociétaires prirent<br />
place devant l'objectif d'un maître |<br />
photographe de Casseiardit, M. Be- '<br />
del, qui fixa sur la plaque le souvejnir<br />
de cette agréable journée.<br />
, X midi et demie, un banquet réunissait<br />
les sociétaires et leurs invités<br />
dans les salons<br />
du restaurant<br />
jBellegarde,<br />
allées Charies-de-Fitte.<br />
jLe menu<br />
fut excellent, suivant la<br />
ieoutume.<br />
i<br />
A la table d'honneur avaient pris<br />
jplace MM, Massio, directeur de la<br />
Société ; Laffont, président ; Camfoôuliye,<br />
vice-président ; Renvasé, secrétaire<br />
; Casteila et Larguillare, trésoriers.<br />
'A l'heure des toasts, personne ne<br />
iprit la parole, si ce n'est M, Laffont<br />
"pour remercier les personnalités présentes,<br />
demander la création d'une<br />
Svaste saile de réunion pour l'Orphéon<br />
et encourager les membres de<br />
la Société qu'il préside.<br />
Et aussitôt, on passa aux chan<br />
(sons. Citons, parmi les brillants artistes<br />
de cette phalange, qui se distinguèrent,<br />
M. Laffont, dans une de<br />
Ises créations sur l'air du « Pendu »,<br />
de Mac Nab, M. Fabre, dans le<br />
'd Mendiant », M. Duffault, dans un<br />
ïtie de Paillasse ; MM. Mailleiuot et<br />
Casson, dans des chansons patoises.<br />
MM, Casteila, Salvat, Bosc, Bourgeois.<br />
Nous n'aurions garde d'oublier<br />
Mlle Làguilhire, très applaudie dans<br />
deux morceaux très fins, et noire ex.<br />
çelienf confrère Victor Mire, dans des<br />
chansons montmartroises.<br />
A 21 heures, un bal offert aux<br />
toar jbres h' notaires et à leurs familles<br />
clôturait cette excellente journée,<br />
d<br />
*"1* on gardera un très bon souvenir.<br />
— G. P.<br />
Assurances Sociales<br />
CONCOURS TOUR L'E?,'PLOI<br />
D'INSPECTEUR STAGIAIRE<br />
Un concours pour l'emploi d'inspecteur<br />
stagiaire des services départementaux<br />
des Assurances<br />
daies est<br />
ouvert au ministère du Travail.<br />
Les épreuves écrites auront lieu au<br />
chpf-lieu ri . départements choisis<br />
comme centre d'examen. Elles commenceront<br />
ie 6 février <strong>1932</strong>.<br />
Pourront y prîmd.e part<br />
1° Toute personne du sexe masculin,<br />
;ustifiant de la qualité de Français,<br />
âgée de 21 r.ns<br />
u moins et 33 ans au<br />
plu- au 1" janvier 1933. .ctte limite<br />
étant reculée de ia durée du temps<br />
passé sous les drapeaux et de la durée<br />
des services valables pour la<br />
etraite<br />
accomplis par les candidats dans une<br />
administration publique.<br />
2°) Les fonctionnaires, les employés<br />
i administration, les agents des services<br />
départementaux des Assurances<br />
sociales, comptant au moins un an de<br />
presenee dans l'une ou l'autre de ces<br />
qualités.<br />
3°; les agents des caisses d'Assurances<br />
sociales remplissant depuis un an au<br />
moins. dah„ ces caisses, des fonctions<br />
de contrôle.<br />
Les demandes d admission au concours<br />
seront formées avant le 8 janvier<br />
1933.<br />
Pour tous «renseignements complémentaires,<br />
s'adresser au Service Départemental<br />
des Af-urances sociales. 3,<br />
rue du Poids de l'Huile, à Toulouse.<br />
Le Noël<br />
des Enianis ctts Taudis<br />
L'Œuvre des Taudis, filiale de la<br />
Paix Sociale, fait un pressant appel<br />
à la générosité des Toulousains et leurdemande<br />
de penser aux pauvres petits<br />
enfants et aux vieillards qui souffrent<br />
le froid et ia faim dans ces lieux<br />
maudits sans air, sans lumière et<br />
sans joie qu'on appelle les taudis.<br />
L'Œuvre des Taudis<br />
demande aux<br />
riches quelques billets bleus ou violets,<br />
aux moins<br />
fortunés de pauvres<br />
petites pièces blanches d'argent ou<br />
de nickel.<br />
Avec les sommes qui leur seront envoyées,<br />
l'Œuvre des Taudis achètera<br />
des lainages, des couvertures, des vêtements<br />
et des jouets. On peut également<br />
adresser des dons en nature<br />
(lainages, couvertures, vêtements, articles<br />
de literie, jouets).<br />
La distribution des secours en espèces<br />
et en nature sera faite par les<br />
soins de Mme Saint-Raymond,<br />
présidente<br />
de l'Œuvre des Taudis,<br />
Tous les envois doivent être adressés<br />
au siège de l'Œuvre des Taudis,<br />
bureaux de la Paix Sociale, 64, rue<br />
de la Pomme, Toulouse.<br />
C'?UTE SUR LA VOIE PUBLIQUE<br />
Le 17 courant, a 17 heures. Mne Françoise<br />
Cazuanru,<br />
»4 ans. qui circulait<br />
rue Lapevruuse,<br />
jgi tombée sur la<br />
chaussée par suite d un faux pas. Après<br />
ave<br />
absorbé un cordial à la pharmacie<br />
du Soieil, elle a,.été tiansportée â<br />
son domicile à l'aide de l'ambulance<br />
municipale.<br />
ANTIQUITÉS vendues au-dessous du<br />
prix d'achat, G-ély, 31. rue BoUibcnne.<br />
BLANCHISSERIE DES RECOLLETS,<br />
35, rue des Récollets. Tel. 27-95. Service<br />
régulier a domicile pour linge de<br />
famille : draps, 1,50 : servieties, u,.n>.<br />
Service rapide et prtx spéciaux pour<br />
hôteliers, meublés et coiffeurs.<br />
FÊTEZ NOËL. CREDO, art. relig..<br />
?9. r. Languedoc (lace C. Epargne).<br />
Ecole des Beaux-Arts<br />
LE PREMIER GRAND PRIX DE ROME<br />
Après certaines heures difficiles, inhérentes<br />
à la période transitoire d'après-guerre,<br />
une période meilleure semble<br />
S'ouvrir pour l'Ecole des Beaux-<br />
Arts.<br />
Les anciens élèves qui continuent<br />
leurs études à Paris, paraissent iu«ttre<br />
toute leur bonne volonté à rechercher<br />
les bonnes traditions Us tiennent, c'est<br />
certain, a affirmer leurs bonnes relations<br />
avec l'Ecole de Toulouse et à<br />
créer un mouvement profitable entre les<br />
jeunes et les aînés. La municipalité,<br />
suivant les suggestions de M. Julien,<br />
adjoint délégué aux Beaux-Arts, s'intéresse<br />
a ce mouvement qu'elle tient à<br />
intensifier le plus largement possible.<br />
Aussi, mardi <strong>20</strong> courant, à<br />
17 heures,<br />
elle recevra comme il convient, à la<br />
saile des Illustres, is jeune lauréat du<br />
premier grand prix de Rome, section<br />
architecture <strong>1932</strong>, Camille Montagné<br />
qui était encore, il y a bien peu de<br />
temps, élève de son école.<br />
Elle fêtera en même temps tous les<br />
succès les plus récents de ses anciens :<br />
La croix de chevalier de la Légion<br />
d'honneur de Carlo Sarrabezolles ; 1 admission<br />
à la Villa Velazquez de Madrid<br />
de Gabriel Largeteau, lauréat de l'Institut<br />
: les médailles d'argent de Mlle<br />
Hélène Rivière, de Raoul Bergougnau<br />
et de Jean Ga'yral<br />
-, le prix du Salon<br />
André Regagnon et sa médaille d'or ; le<br />
L'Arbre de Ncël<br />
DU<br />
COMITÉ NATIONAL<br />
DE L'ENFANCE<br />
Conformément à la tradition, c'est le<br />
dimanahe avant la fête que la section<br />
de la Haute-Garonne du Comité National<br />
de l'Enfance a donné son vingt-neuvième<br />
arbre de Noël, dans les locaux<br />
de l'Institut de Puériculture au Jardin<br />
des Plantes.<br />
Après avoir communiqué les regrets<br />
-qu'avaient bien voulu exprimer M<br />
ie<br />
général Linard, commandant de la 17=<br />
région, et M. l'adjoint Hyon. le dévoué<br />
protecteur des œuvres sociales au Conseil<br />
municipal, les dames patronn-esses<br />
et les élèves de l'Institut ont distribué<br />
aux mamans et à leurs enfants conseillés<br />
pendant l'année les vêtements confectionnés<br />
par elles et des ionets<br />
Anrès un plantureux goûter dû à la<br />
se S euse collaboration du Bureau dé<br />
Bienfaisance, la cérémonie s'est termii/-<br />
nar une tombola et le défilé devant<br />
l'arbre annuel chacun
Ce deuxième concert, qui débutait par<br />
la toujours belle et émouvante Symphonie<br />
en ré mineur de César Franck, s'est<br />
terminé dans le Joyeux tumulte de l'Ouverture<br />
du Carnaval Romain de Berlioz.<br />
11 va sans dire que notre orchestre et<br />
son chef ont fait montre, dans l'exécution<br />
de tout ce programme, de leur maîtrise<br />
coutumière, que nous n'en sommes<br />
plus à louaoger. et Qui place leur<br />
phalange au rang des meilleurs groupements<br />
symphoniques.<br />
AVIS DE DECES<br />
REMERCIEMENTS<br />
MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE <strong>1932</strong><br />
PARAMOUNT. — Spectacle perma,<br />
nent a partir de f* heures et soirée, à<br />
21 heures : L'Homme que r« tué,<br />
TRIANON. — A 15 h. et à 21 heures :<br />
Conduises-mot, Uaaamt,<br />
G AU MONT-PAL ACE, — A 15 et 21 h.<br />
Le Billet de Logement et Attractions,<br />
Dans la Région<br />
AX LES-THERMES<br />
FORMIDABLE!<br />
La Foule hurle!<br />
Des courses d'automobiles pas-<br />
, sionnantes. Des accidents<br />
effroyables qui vous feront frémir<br />
JEAN<br />
GABIN<br />
HÉLÈNE PERDRIÈRE . FRANK O'NEILL<br />
.. SERJIUS<br />
MATINEE à 1S h. (Balcon : 5 fr.)<br />
SOIREE à 21 h. Location gratuite.<br />
ROYAL-PAT HE. — A 15 il. et à 21<br />
Un Homme tans nom.<br />
OLYMPIA. - Soirée, à <strong>20</strong> h,<br />
La Belle Aventure.<br />
COSMOORAPH. — Ce soir, a 9 hs :<br />
Cofiroifise et deux comiques.<br />
G AL LIA-PAL A CE. — AU Ii. 15, a<br />
18 h 10 en soirée s 21 Heures : Uatn'ielU<br />
Mtoucne.<br />
et toujours en baisse, les œufs se sont vendus<br />
8 fr. la douzaine.<br />
De bonne heure, le marché aux oies grasses<br />
était au complet, la circulation y était<br />
difficile, et avant midi tout était vendu au<br />
prix de 14 fr. le kilo.<br />
Grande baisse au marché aux fruits, apportés<br />
en grande quantité.<br />
LUCHON<br />
Le 7 novembre dernier, vers 18 heu-i<br />
res, le nommé E. J, B.. de Toulouse, |<br />
heurta avec son automobile la voiture<br />
attelée de deux chevaux appartenant à<br />
M Peyras. du Fousseret. Ce dernier se<br />
portant, partie civile. E J. B. s'entend<br />
condamner & 25 francs d'amende avec<br />
sursis pour blessures involontaire» a<br />
diverses personnes et a 5.000 francs de<br />
dommages envers la partie civile.<br />
Abus de confiance — Le sieur S. T.,<br />
de Toulouse, est poursuivi pour abus<br />
de confiance et vol. On lui avait confié<br />
la matière pour faire soixante-douze<br />
douzaines de paires de bas. Non seulement<br />
il n'a pas rendu compte de cette<br />
marchandise, mais étant pénétré par effraction<br />
dans le bureau, enleva certains<br />
registres au gérant. Le tribunal condamne<br />
S T. par défaut à. trois mots<br />
d'emprisonnement, aux dépens et a, dédommager<br />
la partie civile de ce qu'il<br />
lui a pris.<br />
Blessures Involontaires — Près du<br />
boflj de la Grolx-Falgarde. le nomme<br />
J., 34 ans. de Toulouse, ne se contente<br />
pas de faire avec sa moto des<br />
blessures à un paisible piéton, mais il<br />
donne un faux nom<br />
Cela lui vaut aujourd'uul d'être condamna<br />
par défaut à huit Jour» d'emprisonnement<br />
et à 5 francs d'amende pour<br />
la contravention.<br />
Escroquerie. — La bêtise humaine ou<br />
la passion du luxe, dit-on, n'ont point<br />
de bornes Malgré les efforts de la presse<br />
pour signaler les nombreux cas d'escroquerie<br />
il se trouve toujours des<br />
t pigeons t pour se laisser plumer; c'est<br />
ce qui est arrivé au sieur A., sujet italien<br />
qui s'est laissé extorquer une somme<br />
'd'environ 1.500 francs par la nommée<br />
A. J A., épouse R.. de Toulouse.<br />
Comme la prévenue nft se présente<br />
pas, le tribunal la condamne par de<br />
faut à trois mois d'emprisonnement.<br />
Pénible aooldent. — Voir en<br />
Divers >,<br />
BAZIEGE<br />
Faits<br />
RIVEL<br />
Liste électorale de la Chambre de Métiers.<br />
— Le maire informe ses administrés<br />
qu'il est procédé, du 12 au 31 <strong>décembre</strong><br />
<strong>1932</strong> inclus, à l'Etablissement, de su première<br />
liste électorale de la Chambre de Métiers de<br />
la Haute-Garonne.<br />
Les électeurs et «s électrlces susceptibles<br />
d'être inscrits sur cette liste sont invités k<br />
se présenter au secrétariat de la marne pour<br />
demander leur inscription.<br />
Sont électeurs ou électrlces ï Les Maîtres<br />
artisans et les artisans compagnons défiais<br />
t l'article premier de ia lot du 28 Juillet<br />
1925 portant création de Chambre de Métiers.<br />
Un arrêté de M. le Préfet de la Haute-Garonne<br />
en date du 22 novembre 1532 oui fixe<br />
les conditions requises pour l'inscription sur<br />
la liste de la Chambre des Métiers est dépost<br />
a ia. mairie ou les Intéressés pourront<br />
en prendre connaissance.<br />
Football. — Décidément nu* guigne noire<br />
s'acharne sur notre vallant club. Après la<br />
défaite de Cazères, voici le désastre de Salnt-<br />
Gaudens t et la question se pose se savoir<br />
cette année, nous verrons au moins une<br />
fols l'équipe première évoluer au grand<br />
complet.<br />
Nous comprenons très bien que les dirigeants<br />
ne sont pour rien dans cet état de<br />
choses, mais comme nous disons plus haut<br />
est la guigne, la pâle guigne qui nous<br />
poursuit.<br />
Pour mémoire, dans le rayon des matches<br />
amicaux nos Joueurs fournissent des parties<br />
remarquables.<br />
Il n'en est pas de même des parties officielles.<br />
A Eevel, ça va pour le mieux et & l'exception<br />
de Cazères, en début de saison (ou<br />
'équipe de Revel n'était pas fin prête), tous<br />
les autres clubs, entr'autres Salnt-Gaudens,<br />
en sont revenus avec des buts à revendre,<br />
mais en déplacement mieux vaut ne pas Insister.<br />
Elh bien, soccers revêlols, il est temps que<br />
cette malechance disparaisse, et nous comptons<br />
que dimanche prochain, contre l'excellente<br />
équipe bordelaise du Stade, vous opériez<br />
le redressement qui s'impose à un club<br />
au passé si glorieux qu'est le vôtre.<br />
Quant à nous, supporters, notre devoir<br />
est de vous encourager et de vous soutenir<br />
dans les heures difficiles, et non de se<br />
désintéresser d'un «sport qui nous est cher.<br />
Listes électorale». — La révision des listes<br />
électorales va avoir lieu socs peu. Le maire<br />
invite toutes les personne» nouvebes dans<br />
Ja commune qui ne sont pas inscrites sur<br />
la liste électorale, à faire leur changement<br />
de résidence sans aucun retard. Le défaut<br />
Dernière Minute<br />
En Espagne<br />
L'AUTONOMIE 01 LA CATALOGNE<br />
Barcelone, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />
Le président Macla a communiqué<br />
hier soir aux journalistes la nouvelle<br />
que le nouveau Gouvernement de la<br />
Généralité de Catalogne venait d'êtro<br />
désigné par lui.<br />
Le* conseillers seront les mêmes sauf<br />
M Serra Y Moret. socialiste qui ne fait<br />
|Tlus partie du nouveau cabinet.<br />
Les commissaires de la Généralité A<br />
Gérone, Lerlda et'Tarragone resteront<br />
les mêmes, mais ils ne seront que les<br />
délégués du Gouvernement dans ces<br />
villes.<br />
M Macia, a dit ensuite que le nouveau<br />
Gouvernement présentera bientôt<br />
au Parlement le premier budget de la<br />
Catalogne autonome.<br />
LES INONDATIONS<br />
Téruel, <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />
Par suite des pluies persistante»,<br />
le niveau de la rivière Guadalopa a<br />
mc.ité de 4 mètres en peu de temps.<br />
A Alcaniz, les turbines de l'usine<br />
électriques ont été complètement submergées<br />
et la ville est privée de lumière<br />
Un mur miné par les eaux S'est<br />
abattu, causant la mort d'une vieille<br />
femme qui se trouvait derrière.<br />
Dans le village de Santolea la situation<br />
est critique. Les habitants,<br />
désespérés par les inondations crul ont<br />
tout détruit, ne veulent même pas recevoir<br />
de secours. Plusieurs d'entre<br />
eux ont tenté de se jeter dans le barrage<br />
qui déborde.<br />
A Alfambre, la crue de la rivière<br />
Guadalabiar, a provoqué des inondations<br />
qui ont causé des dommages<br />
importants.<br />
Faits Divers<br />
Monsieur et Madame de C.U1LLE- Une décision de la Compagnie du<br />
Bi.ru' des ESSARss, leurs enfants et Midi. — L'arrêt à l'Hospitalet et à<br />
petits-eniants, Madame Henri te GUIL- Porté. — A ia suite d'une décision de<br />
Monsieur et Madame Noël LARC,<br />
LLBER1 des ESSAHS, ses enfants et<br />
née BLANC ; Monsieur u Madame<br />
la Compagnie du Midi de supprimer Nouvel horaire à la gare du Midi<br />
pe.lts-eufants , Madame G LIRA CD du<br />
Gustave RAYMOND, née LARC, et<br />
pour l'année 1933 l'arrêt des trains rapides<br />
à l'Hospitalet et de remplacer ments des trains à la gare du Midi,<br />
A partir du <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>, les mopve<br />
FALGA ses enfants et petits-enfants,<br />
leurs enfants Yvette et Guy ; Monsieur<br />
profondément tcuchès des nombreuses<br />
Jérôme 1DRAC ; les familles BLANC,<br />
cet arrêt par un arrêt à Porté, le Docteur<br />
Bonafous, maire d'Ax-les-Ther-<br />
Départ de Luchon : 6 h. 15 ; 7 h. 55<br />
sont aux heures suivantes.<br />
GARRIGUES, ROQUES ont ia douleur<br />
marques de sympathie qui leur ont été<br />
témoignées à l'occasion du ilécès de mes, avait attiré l'attention de M. le express ; 9 h. 35 chaque lundi et lendemain<br />
cie fête ; 11 h. 08 ; 14 h. 10<br />
de vous faire part de la perte cruelle<br />
MARIEE A UN MAHARADJAH<br />
Paul PELI8SIER.<br />
Directeur de la Compagnie du Midi sur<br />
qu'ils viennent d'éprouver en la personne<br />
de<br />
Madame Germaine<br />
le préjudice que portait cette décision 15 h. 47 ; 17 h. 41 ; 19 h. 27 express.<br />
Rome <strong>20</strong> <strong>décembre</strong>.<br />
à l'industrie hôtelière <strong>régionale</strong>, et sur Arrivées à Luchon : 7 h. 37 express<br />
Le tribunal apprend de Naples que lé<br />
de GJ'.LLEBERT des L..SAP.S<br />
COURONNES MORTUAIRES D. Costes, Madame Veuve BLANC<br />
la défaveur qu'elle semblait jeter sur 8 h. 23 ; 9 h 30 ; 10 h. 35 ; 14 h. 07<br />
maharadjah de Bawa Al Pour Goding<br />
la Haute-Ariège qui ne semblait plus 16 h. 16 ; 18 h. 46 ; 19 h. 53 express<br />
Mohamed Kan se mariera très prochainement<br />
avec une manucure de Pola.<br />
35, rue de Rémusat. Choix à domicile<br />
Née Marie TAREES<br />
Eeiiffieuse des Darnes lierai ai i ices<br />
être digne de figurer au rang dus ré 22 h. 05 chaque samedi et veille dé<br />
gions de sports d'hiver.<br />
fêtes.<br />
Mlle, Blasta qu'il a connue à bord du<br />
TELEPHONE 3-13<br />
leur mère, belle-mère, grand-mère, et ne pouvant répondre individuellement,<br />
prient toutes les personnes qui<br />
La Compagnie du Midi ayant accueilli<br />
favorablement les suggestions trains offrant les plus grandes facili-<br />
dans l'Inde.<br />
D'autre part, à la, même date, des<br />
vapèur italien qui le ramenait d'Italie<br />
arrière-grand-mère, (belle-sœur, cousine<br />
et tante, pieusement dêcédée a se sont associées a leur douleur de<br />
du Docteur Bonafous, ainsi qu'en té tés, sont mis en service sur le Chemin<br />
La jeune fiancée qui se trouve<br />
Saint-Sulpice-sur-Lèze, le 15 <strong>décembre</strong> vouloir bien trouver, ici. l'expression<br />
moigne la lettre ci-dessous, les skieurs de fer à crémaillère de Siiperbagnères,<br />
actuellement en Italie a quitté son<br />
<strong>1932</strong>, munie des Sacrements de l'Eglise, de leurs sentiments émus.<br />
ariégeois et toulousains pourront désormais,<br />
selon leurs goûts, s'arrêter<br />
SAINT-BEAT<br />
joindra oans uelque temps le maha-<br />
fiancé à bord du vaisseau italien et re-<br />
AVIS DE DÉCÈS<br />
soit à l'Hospitalet, soit à Porté, pour se<br />
radjah dans l'Inde.<br />
livrer à leur sport favori.<br />
La foire de la Saint Thomas. — Cette<br />
Monsieur Paul COUSY ; Madame Monsieur P. ..lippe JAMON et Madame,<br />
née CHAVANOÎ" ; les familles JA- Midi ;<br />
l'année, se tiendra aujourd'hui mardi pas être Inscrits sur lesdites listes.<br />
Voici la lettre de la Compagnie du foire, l'une des plus importante de de cette formalité expose ses intéressés à ne<br />
Madame Xavier TRAZIT née BOUS- Paul COUSY, née RATEAU ; Messieurs<br />
QUET ; Monsieur le Docteur TRAZIT; Jacques et Jean COUSY ; les familles MON, CilAVANGN et DECEPTS. dans<br />
<strong>20</strong> <strong>décembre</strong> courant, et sera abondamment<br />
pourvue d'animaux domesti-<br />
« Paris, le 14 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>.<br />
Monsieur René TRAZIT; Madame Jean COUSY, RATEAU, BOISSIERES, BAY- l'impossibilité de répondre à t us les<br />
'« Monsieur le Maire,<br />
PECH née TRAZIT ; Monsieur Jean LE, Alliées et amies, ont la douleur de témoignages de sympathie qu'ils ont<br />
S Comme suite à notre lettre CM<br />
ques de toute, sorte et principalement<br />
Au Jour le Jour<br />
PECH, substitut du Procureur de la vous faire part de la perte cruelle reçus à l'occasion c'U décès de leur petit<br />
ange<br />
de porcs gras.<br />
« 2-4709 du 28 novembre dernier, j'ai<br />
République ; Madame Veuve BOST née qu'elles viennent d'éprouver en la personne<br />
de<br />
« l'honneur de vous fair savoir que<br />
SAINT-GAUDENS nouvelles Postales<br />
BOUSQUET ; les familles BOST et<br />
GRANAL ont la douleur de vous faire<br />
Marie-Henriette JAr :ti<br />
« après un nouvel examen et pour te-<br />
UN HOTELIER ROUBLARD<br />
« nir compte de la situation exposée<br />
Elections consulaires. — Le scrutin<br />
part de la perte cruelle qu'ils viennent<br />
d'éprouver en la personne de<br />
Madame Veuve Albine COUSY<br />
prient leurs amis et connaissances de « dans votre lettre du 16 novembre,<br />
de balottage pour le renouvellement ASSURANOES SOCIALES<br />
née BOISSIERES<br />
biC.r vouloir accepter leurs 'omerciements<br />
émus.<br />
« également la gare de l'Hospitalet-<br />
« nous avons décidé de faire desservir<br />
des membres du "Tribunal de commerce<br />
de l'arrondissement a eu lieu hier<br />
qui vient de fêter son 70 e anniversaire,<br />
Le grand écrivain Gerhard Hauptmann,<br />
ET FRANCHISE POSTALE<br />
Monsieur Alfred BOUSQUET<br />
leur mère, belle-mère, grand'mère,<br />
« près-1'Andorre par le train rapide<br />
dimanche. Voici les résultats pour le Le Journal Officiel du 4 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong> jouit, en Allemagne, d'une incontestable<br />
canton :<br />
a publié un arrêté du 24 novembre <strong>1932</strong> popularité.<br />
leur père, beau-père, grand'père, frère<br />
tante et cousine, pieusement décédée n<br />
« 3567, les dimanches et fêtes à partir<br />
Inscrits, 480 ; votants 157.<br />
de MM. les ministres des P.T.T. et du<br />
Salles Courbatier, Te 17 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>.<br />
« du 25 <strong>décembre</strong> courant et jusqu'à<br />
Un jour, l'autocar d'un hôtel voisin de<br />
et grand'oncla pieusement décédé a<br />
Ont obtenu ;<br />
Travail relatif à la circulation ou<br />
l'âge de 81 ans et vous prient d'assister<br />
à ses obsèques, qui auront heu le<br />
torwdsaeais et Avis da hmm<br />
Les obsèques ont eu lieu le 18 <strong>décembre</strong>,<br />
à Salles Courbatier, où l'inhuma-<br />
« dorre, arrivée : 7 h. 51).<br />
« nouvel avis (L'Hospitalet-près-l'An-<br />
Président pour un an, M. Louis franchise par la Poste des plis concernant<br />
le service des assurances socia-<br />
du jardin. Hauptmann écrivit aussitôt au<br />
sa propriété accrocha en passant l'enclos<br />
mercredi 21 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong> à 10 heures<br />
sur la paroisse Saint-Etienne.<br />
Juges titulaires pour deux ans, MM Alors qu'aux termes de l'arrêté du marks de dédommagement. Ne recevant<br />
tion a été faite dans le caveau de famille.<br />
« loir bien faire toute la publicité<br />
« Je vous serai très obligé de vou-<br />
Saint-Paul, industriel, ancien président<br />
155 voix.<br />
les.<br />
propriétaire de l'hôtel, réclamant 100<br />
« utile, concurremment avec la nôtre.<br />
François Bougues, industriel, ancien 14 juin 1930 les correspondances concernant<br />
l'exécution de la loi sur les<br />
pas de réponse, il envoya une seconde<br />
On se réunira a la maison mortuaire,<br />
12j rue des Jardins.<br />
« en vue d'ODtenir une meilleure fré<br />
Madame veuve Yves DQL'MENG, née<br />
juge, 154 voix<br />
« quentation que l'an dernier.<br />
: François Bacqué, négociant,<br />
juge suppléant sortant, 155 voix assurances sociales, adressées ou re-<br />
lettre sans obtenir de meilleur résultat, et,<br />
Monsieur et Madame Edouard de ALcsUliY ; Monsieur Jean DUUMENG,<br />
« Veuillez agréer, etc. <br />
MIREPOIX<br />
DE NOËL ET DE NOUVEL AN<br />
vé : dans les tribus sauvages, il est constant<br />
qu'accuser quelqu'un de manger cer-<br />
ver en la personne de<br />
ques FABRE, Madame, née ARNAULT,<br />
et leurs familles tiès touches des mur<br />
MURET<br />
L'Administration des P. T. T rappelle<br />
que pour les radiotélégrammes<br />
et leurs enfants- Monsieur Jean FAIques<br />
de sympathie qui leur ont été<br />
tains aliments constitue la plus grave<br />
La huitième merveille mirapicienne. Tribunal correctionnel. — Audience<br />
VRE et Madame, née FABRE ; le lieutenant<br />
Julien Lanes ; Monsieur Henri<br />
cité compte sept grandes merveilles •<br />
Madame Gustave de LACOSTE données, à l'occasion du decis de —Tout ie monde sait que notre belle<br />
déposés pendant la période du <strong>20</strong> <strong>décembre</strong><br />
au 3 janvier inclus, et dont le Ainsi, sur les bords du Zambèze, on<br />
offense.<br />
du 17 <strong>décembre</strong>.<br />
DESCAS. Madame, née LANES. et leurfille<br />
; Monsieur Marcel CHANSUU et<br />
née Marie-Louiss FAURES<br />
Président : M Cambedouzou • minis<br />
Madame Veuve Jean BAF.P.AT Sa Cathédrale et sa flèche vertigineuse; tère public, M. Ladevèze ; Greffier, M<br />
texte est entièrement réservé à l'ex risquerait d'être lapidé si l'on appelait<br />
Madame, née LANES ; Mademoiselle<br />
leur mère, grand'mère, fille, sœur,<br />
ses Couverts fameux ; sa porte du 14° Dubois.<br />
pression de souhaits de Noël ou du un indigène : « Mangeur de poisson. »<br />
née Anaïs ESPAGNAT<br />
belle-sœur, tante et cousine, pieusement<br />
siècle ; son porL.U des Cordelien (12= Vagabonds. — Aujourd'hui la voiture<br />
Nouvel An, la taxe terrestre est réduite En Chine, même, il ne faut pas dire à<br />
Colette LANES ; Monsieur Richard LA-<br />
siècle); son château de Terride (13° et<br />
décédée à Toulouse le 17 <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>,<br />
NES ; Monsieur Georges FABRE ; Monsieur<br />
Jean LANES : Monsieur Philippe<br />
viduellement, remercient toutes les<br />
gérie.<br />
dans l'impossibilité d'y répondre indi-<br />
à l'âge de 63 ans, munie des sacrements<br />
14 e du grand hôtel Saint-Michel de Toulouse<br />
ne porte que deux clients. Le stations terrestres de France ou d'Al<br />
de 50 %, lorsqu'ils transitent par les quelqu'un : « Buveur de lait ! » On s'attirerait<br />
une mauvaise affaire<br />
siècle); ses larges artères magnifiquement<br />
couvertes ; enfin, la îlamme premier Charles Pochard. 50 ans sans<br />
de l'Eglise.<br />
LANES enseigne de vaisseau : Mademoiselle<br />
Françoise LANES : les familles Et vous prient de bien vouloir assis-<br />
douleur et les prient de bien vouloir ses habitants.<br />
pour délits de vagabondage et de men chute également de 50 % dans les re pays, de manger de la choucroute et du<br />
personnes qui se sont assuciees a. leur spirituelle et la cordialité ardente de profession ni domicile, est poursuivi En outre, leur taxe de bord est ré<br />
Mais cela n'empêche personne, en tous<br />
LANES. BUSSIÈRE. BOBU'S, PHOVEU, ter à ses obsèques, qui auront lieu le assister au service de neuvaine qui sera<br />
célébré le jeudi 22 <strong>décembre</strong> J932, fl Mirepoix et par l'ami Escholier possède Le délit de mendicité n'étant pas suf-<br />
Pour bénéficier de ces réductions de<br />
La ville chantée par le duc die Lévis- rlicité.<br />
lations avec les navires français. poisson ou de boire du lait !<br />
GORDON SCOTT. ARBANERE, LESNE, mardi <strong>20</strong> <strong>décembre</strong> <strong>1932</strong>, à H heures, sur<br />
PEI.OUX. COUDOUX ont la douleur de ia paroisse Saint-Exupèro (Saint- 9 h. 30. en l'oratoire Saint Jean Baptiste<br />
(Rue du Musée).<br />
merveille qui ajoute sa couronne un de ce fait et le condamne â un mois l'indication de service taxée : S N A.<br />
depuis quelques jours, une huitième fisamment prouvé le tribunal le relaxe taxe, ils doivent porter avant l'adresse<br />
vous faire part de la perte cruelle qu'ils Michel).<br />
LIGUE INTERNATIONALE<br />
viennent d'épçouver en la personne de On se réunira à l'église.<br />
incomparable fleuron.<br />
de prison pour vagabondage.<br />
ANTI-COMMUNISTE<br />
Ni fleurs, ni couronnes.<br />
Réunion à l'Oratoire.<br />
Quelle est donc cette merveille ?<br />
— Le second, nommé Marcel Pierre<br />
Madame<br />
Ah I Voilà I Je ne voudrais pas la révéler<br />
tout de suite, à cause de l'afflux micile fixe est prévenu d'infraction à TRANSPORTS AÉRIENS te qui a pour but de lutter par tous les<br />
Rignol, 25 ans, sans profession ni do-<br />
La Ligue Internationale Anti-Communis-<br />
Pompes Funèbres Générales<br />
Pompes Funèbres Générales<br />
Emilienne-Marie Blanche MENEAU 7. rue Lafayette. — Téléphone : 10 36<br />
rue Lafayette. - téléphone ,0 36<br />
énorme d étrangers qui viendraient la un arrêté d'expulsion, vagabondage et<br />
moyens légaux, et en dehors de toute opinion<br />
politique ou religieuse, contre les né-<br />
Veuve de l'Intendant général LANES<br />
contempler r. qui risqueraient d'encombrer<br />
notre ville.<br />
Comme pour le précédent, ie délit MOUVEMENT DU PORT<br />
défaut de carnet anthropométrique.<br />
fastes doctrines communistes, serait heureuse<br />
d'avoir des correspondants dans cha-<br />
Qu'on songe d'abord laux moyens de d'infraction à l'arrêté d'expulsion n'étant<br />
pa? suffisamment démontré le Tri-<br />
O/ticier de la Légion d'honneur<br />
Les familles LA FOU G I\BE et BERE<br />
DE TOULOUSE-MONT AU DHAN<br />
loger les milliers de curieux dont l'arrivée<br />
dans ::os murs est certaine dè-s bunal le relaxe de ce chef et le con-<br />
Compagnie Cénérale Aéropostale<br />
Monsieur et Madame Georges MIA<br />
remercient sincèrement les personnes<br />
que département, chaque arrondissement<br />
leur mère belle-mère, grand'mère, arriere-grund'mëre,<br />
tante et cousine, pieu des chemins de 1er du Midi et leur fil-<br />
LU, conducteur de travaux a la Cie<br />
qui leur ont témoigné leur sympathie<br />
que nous aurons parlé.<br />
damne pour les deux autres délits à la<br />
et même dans chaque village de France en<br />
â l'occasion du décès de<br />
Il y a de l'or en barre à gagner. peine de trois mois et un jour d'emprisonnement.<br />
6 h. 10, Toulouse Casablanca. Passagers, 3 Pour tous renseignements s'adresser au<br />
Départs du 19 <strong>décembre</strong>, pilote Arin : vue d'intensifier sa propagande.<br />
Virent uécéuée le ta uécembre l!):/'. \ i le Ginette ; Monsieur et Madame Théophile<br />
MIAI.EY ; les iumil.es BOSC, Monsieur François LAFOUCÈRE Que les tiôtels préparent les aména-<br />
Qu'on se hâte']<br />
k*fij de S2 ans, et vous p-rieut d'as.- - ir<br />
* =es obsèques qui auront lieu Je niei - 1<br />
— Blessures, involontaires — Au mois<br />
poste, 70 kilos ; messageries, 172 kilos. président : M. F. de Boisjoslin, 6, rue<br />
SOULAS, CHANAHD, M A Ri N AL,
« Ayant fait usage des Pilules Pink,<br />
je m'en suis très bien trouvé. »<br />
C'est M. Lucien Hérauf, demeurant rue de Belgique,<br />
i Equerdreviile (Manche), qui fait cette déclaration.<br />
M. Hérauf avait été très affaibli. La joie qu'il exprime<br />
de*, résultats que lui ont donnés les PILULES PINK<br />
témoigne, mieux que ne le feraient de longs discours,<br />
de l'efficacité de ce remède.<br />
On se trouve, en effet, toujours très bien de l'usage<br />
des PILULES PINK lorsque l'on est affaibli.<br />
L'affaiblissement vient de l'appauvrissement du sang<br />
et de l'atonie du système nerveux. Or les PILULES<br />
PINK sont, par excellence, le régénérateur du sang et<br />
des forces nerveuses.<br />
Les PILULES PINK procurent à l'organisme affaibli un sang riche en globules<br />
rouges, en hémoglobine et en éléments nutritifs; elles reconstituent la vigueur du<br />
système nerveux, rétablissent et entretiennent le bon fonctionnement des différents<br />
organes.<br />
Aussi les PILULES PINK sont-elles incontestablement un des remèdes les plus<br />
efficaces contre l'anémie, la neurasthénie, l'affaiblissement général, les troubles de<br />
la croissance et du retour d'âge, les maux d'estomac, les maux de tête, l'épuisement<br />
En Tente dans toutes les pharmacies.<br />
Depêt ! Ph"!' P. Barret, 23, rue Ballu.<br />
Paris. 8 francs la boîte, 45 francs les 6<br />
boîtes, plus 0 fr. 50 de timbre-taxe par<br />
boîte.<br />
M. Lucien HÉSATJÏ.<br />
g BULLETIN MERI<br />
clusio:.s des deux -apports précédents.<br />
Il démontra qu'on<br />
exagéra souvent<br />
beaucoup<br />
1"-; charges que font peser<br />
sur l'Etat et les producteurs les réformes<br />
sociales, que celles-ci ne doivent<br />
d'ailleurs pas être considérées comme<br />
un surcroît et comme plaquées du dehors<br />
par un sentiment humanitain :<br />
la production des richesses doit être<br />
subordonnée a l'homme et ces améliorations<br />
ont pour fondement la nature<br />
humaine, l'homme étant à la<br />
fois<br />
créateur et destinataire de la richesse.<br />
Il n'est pas démontré qu'en fait la crise<br />
en exige le sacrifice<br />
: en droit, on<br />
doit faire l'impossible pour les sauvegarder,<br />
car elles sont conformes dans<br />
leur esprit, sinon toujours dans les<br />
applications pratiques, à l'idéal de<br />
Justice et de Charité que le Christianisme<br />
à apporter au monde.<br />
Une courte discussion suivit ces très<br />
remarquables études que l'Union Sociale<br />
du Midi espère bien pouvoir faire<br />
éditer sans tarder et mettre à la disposition<br />
de tous ses adhérents et amis.<br />
i travers les Journaii<br />
LA TEMPÉRATURE<br />
DU 19 DECEMBRE<br />
La. situation atmosphérique de l'Euïope<br />
est toujours très<br />
mauvaise. La<br />
ipression est basse sur presque<br />
tout<br />
le Continent. Une perturbation passe<br />
vers Gibraltar amenant dans nos régions<br />
des vents violents de Sud-Est.<br />
Les pluies continuent sur la France,<br />
ëparses et faibles, abondantes sur le<br />
littoral du golfe du Lion.<br />
La température reste anormale dans<br />
le Sud et l'Ouest du pays. .<br />
A Toulouse, temps nuageux, pluie<br />
ïaible dans la matinée<br />
; vent du Sud-<br />
Est fort. ...<br />
Pression barométrique : midi : 7o4.<br />
Température : à midi, 14° ; mimma,<br />
'13°<br />
; maxima, 17'.<br />
Vent à midi : Sud-Est assez fort.<br />
Soleil • lever, 7 h. 22 ; coucher,<br />
il 6 n -<br />
13 - • *• , or,<br />
! Lune : Dernier quartier le <strong>20</strong>.<br />
Probabilités<br />
: Temps nuageux, vent<br />
jdu Sud-Est, pluies.<br />
Ceux qui s'en vont<br />
LA MORT DE JEAN VI0LL1S<br />
Une brève dépêche parvenue, dimanche<br />
matin, à M. Camille Forgues, le<br />
distingué et sympathique avoue a ia<br />
Cour de Toulouse, annonce ia mort du<br />
poète et romancier Jean Violiis survenue<br />
à Paris dans la nuit de samedi a<br />
dimanche 18 <strong>décembre</strong>.<br />
_<br />
' Jean Violiis, de son nom Henri d Arderme<br />
de Tizac, était né à Toulouse<br />
vers 1876 d'une famille originaire de<br />
Requista (Aveyron) à laquelle appartenait<br />
son père M. le Dr d'Ardenne de<br />
Tizac qui fut longtemps dans la rue<br />
de la Dalbade un des médecins les plus<br />
réputés de Toulouse.<br />
Après avoir fait de brillantes études<br />
à l'école Sainte-Barbe, au Lycée et à<br />
la Faculté de Droit de Toulouse, Henri<br />
d'Ardenne suivit sa vocation qui le<br />
portait vers les Lettres et il fut, avec<br />
Maurice et André Magre, Emmanuel<br />
Delbousquet, Marc Lafargue, Elie Clatvel,<br />
J.-R. de Brousse, l'un des fondateurs<br />
et l'un des plus brillants coliaborateurs,<br />
sous le pseudonyme de Jean<br />
Violiis, des « Essais de Jeunes » et de<br />
T « Effort », revues littéraires toulousaines<br />
qui de 1S95 à 1900 ne manquèrent<br />
ni de talent ni d'éfîat.<br />
A cette époque Jean Violiis publia un<br />
'délicieux recueil de poèmes * La Guirlande<br />
des Jours<br />
» (1897) que suivit, ia<br />
même année, un fin roman psychologique<br />
1' « Emoi » dont la seconde édition<br />
parut dans la série<br />
i Le Lotus<br />
bleu<br />
» avec illustration de Calbet.<br />
Son second roman<br />
« Monsieur le<br />
Principal<br />
» (Calmann-Lévy 1910) fait<br />
lit avoir en <strong>décembre</strong> 1908 le prix Gon<br />
court, qui fut attribué à M. Francis de<br />
Miomandre pour son livre a Ecrit sur<br />
l'Eau ».<br />
Son roman suivant<br />
MARDI <strong>20</strong> DECEMBRE <strong>1932</strong><br />
loge de M. le doyen Durrbach<br />
Messieurs,<br />
Vingt mois ont passé, depuis cette<br />
.«rès-midi d'avril, où, du jardin de<br />
i<br />
villa d'Alsace, tout lumineux et<br />
morégné déjà des effluves du printemps,<br />
de ce jardin qu'il avait tant<br />
et où il venait chercher un<br />
a: me.<br />
notre<br />
savant, réputé, non seulement en<br />
France mais à l'étranger, ne fut<br />
plus ignoré de la plupart de ses compatriotes<br />
toulousains.<br />
Remerciement de S. Exc. Mgr Saliège<br />
Avertissement de son labeur,<br />
confrère Félix Durrbach s'en est<br />
, vers l'éternel repos.<br />
Tous ceux qui ont assisté à ses funérailles<br />
en garderont l'ineffaçable<br />
souvenir. Elles furent imposantes,<br />
mar le long cortège qui les suivait,<br />
L- la profusion des couronnes et<br />
des Ûeurs, et par le déploiement des<br />
costumes d'apparat. Toutes ces<br />
oompea officielles étaient dues, certes<br />
au savant illustre, doyen de la<br />
Faculté des Lettres, membre de<br />
yhrtitut, mainteneur des Jeux Floraux<br />
Mais, surtout ces funérailles<br />
{ur ent émouvantes, par l'affliction<br />
çe''nte sur tous les visages, le recueillement,<br />
le silence que rompaient<br />
à, peine quelques paroles<br />
Échangées à voix basse pour rappeler<br />
les vertus du défunt. Hommage<br />
(out spontané, tout intime, celui-là,<br />
bien plus précieux que l'autre, et<br />
nui allait à l'homme de bien. C'est<br />
çue Félix Durrbach fut, dans toute<br />
la" plénitude du terme, un homme<br />
je bien, un juste et — je ne crois<br />
,as déplacé ici le mot célèbre —<br />
un homme qui faisait honneur à<br />
l'humanité ».<br />
Après cet émouvant début, l'orateur<br />
rappelle la vie et la carrière du défunt.<br />
Né<br />
1= W novembre 1859, à Schilltiehëlm,<br />
dans la banlieue de Strasbourg,<br />
Féi'ix Durrbach, après avoir, tout entant<br />
subi les horreurs de la guerre,<br />
suivit ses parents 'Qui avaient opté<br />
pour la France. Son père, ingénieur<br />
des mines, avait été envoyé à Pau.<br />
tu lycée de cette ville, le futur mainteneur<br />
eut pour professeur Ernest Mérimée,<br />
qui l'orienta vers l'Ecole normalp<br />
'supérieure.<br />
Une fois bachelier, il alla à Paris, où<br />
Il prépara son concours à la pension<br />
Massin Normalien, agrégé, il fut nommé<br />
membre de l'Ecole française<br />
d'Athènes. C'est ainsi qu'il participa<br />
aux fouilles de Délos. Dès 1884 il commença<br />
à en publier, les résultats.<br />
A son retour il professa à Clermûnt-<br />
Ferrand Caen et Toulouse, soutint en<br />
Sorbcnne deux savantes thèses de doctorat<br />
l'une sur Lycurgue, l'autre sur<br />
ia cité grecque d'Oropos et son sanc :<br />
tuaire dédié à Amphiaraos, et parmi<br />
une foule de publications, établit le<br />
Corpws des inscriptions de Délos, qui<br />
fera vivre sa mémoire dans le monde<br />
pavant.-<br />
Cette publication avait été inaugurée<br />
d'abord avec le concours de<br />
l'Académie de Berlin. Lorsqu'il y<br />
put rupture,<br />
après la déclaration<br />
Se guerre, le grand savant allemand<br />
Wilamowitz-Mollendorf<br />
s'éraya<br />
lourdement d'avance de l'embarras<br />
où allaient se trouver les<br />
Français, ces Français légers qui<br />
commencent tout et ne terminent<br />
lien. En réalité, le travail de Durrtasch<br />
n'a recueilli que des éloges<br />
- Wilamowitz lui-même a dû join-<br />
Ire les siens.<br />
Durrbach a montré que la science<br />
bnçaise du XIX" siècle était capable,<br />
autant que la science germanise,<br />
de mener à bien de vastes entreprises<br />
scientifiques, qu'elle était<br />
lestée digne de ses grands maîtres<br />
les XVP et XVII 9 siècles, les Henri<br />
Etienne,- les Scaliger, les Casaubon,<br />
es Cange, les Montfaucon, les Matillon.<br />
Le dernier ouvrage de Durrbach,<br />
ftwrage posthume, hélas<br />
! vient de<br />
taraître dans la Collection Budé.<br />
h\ n'était mieux désigné, par ses<br />
favaux antérieurs et par sa commence,<br />
pour l'écrire. C'est une édita<br />
a des œuvres de l'orateur Lycur-<br />
Up , accompagnée d'une traduction.<br />
&<br />
critique en a aussitôt proclamé<br />
* haute et durable valeur.<br />
LE MAINTENEUR<br />
T^s distinctions dues à réminent<br />
ter de de notre confrère ne lui vin.<br />
e nt qu'assez tard. En revanche, el-<br />
!s lui vinrent toutes d'elles-mêmes,<br />
qu'il ait jarnaiS fait vers elles<br />
* Pas. En 19, nous l'élûmes doyen<br />
^ |j. Faculté des Lettres<br />
: mais il<br />
a *t fallu, pour vaincre ses résisl!ces<br />
, la pression affectueuse de<br />
eiquea amis et le vœu unanime<br />
!° ses collègues. En 1926, il devint<br />
pubre de l'Institut de France'; il<br />
! avait été invité, contraint, conduit<br />
presque par l'Institut même,<br />
blr eux de récompenser ses servi-<br />
Ire A cienUfi^ues. Enfin, en 1929, voftiaj<br />
a démie lui ouvrit ses portes :<br />
&vSr? Vous V0Us rappelez, Messieurs,<br />
quelle surprise, avec quels<br />
LES DERNIERS JOURS<br />
C'est au début de mars 1931 que<br />
notre confrère ressentit les premières<br />
atteintes du mal qui devait<br />
l'emporter. D'abord, on ne s'alarma<br />
point. Retour offensif, pensaiton,<br />
de la grippe qui, l'année précédente,<br />
l'avait, pendant plusieurs semaines,<br />
éloigné de la Faculté, mais<br />
dont il avait heureusement triomphé.<br />
Bientôt, cependant^ la gravité<br />
de la situation se révéla. Une fièvre<br />
sournoise, tenace, s'était installée à<br />
demeure dans ce frêle organisme et<br />
le minait sourdement. En vain la<br />
science et la tendresse<br />
conjurées<br />
luttaient pied à pied. Parfois, le<br />
mal sembla vaincu ; ce n'était qu'un<br />
répit.<br />
Dans la souffrance, Durrbach conservait<br />
sa sérénité, sa douceur ; il<br />
était le plus facile, le plus patient<br />
des malades. Collègues et amis,<br />
nous allions le visiter<br />
: c'était toujours<br />
le même accueil, exquis d'aménité.<br />
J'ai retenu pieusement<br />
quelques-unes de ces dernières paroles.<br />
Une revue parisienne, dans<br />
un article sur les fouilles de Délos,<br />
lui avait attribué une part que, dans<br />
sa modestie, il jugeait excessive :<br />
et il me consultait pour savoir s'il<br />
ne devait pas envoyer une note rectificative.<br />
Bien rare exemple d'un<br />
auteur qui juge qu'on le loue trop !<br />
Dans tous ses propos^ Ta qualité de<br />
son âme, à son insu, effleurait.<br />
Je le vis une denière'fois, huit jours<br />
avant sa fin. La science, dès ce moment,<br />
s'était avouée impuissante :<br />
le malade était condamné. Déjà un<br />
voile de deuil enveloppait la Villa<br />
d'Alsace. Je fus introduit silencieusement<br />
auprès de lui. Ses traits s'étaient<br />
émaciés, son souffle était haletant,<br />
sa parole saccadée, mais il<br />
avait gardé sa lucidité complète, et<br />
son bon sourire me fit fête comme<br />
autrefois. Avec cette douce ironie<br />
qui lui était coutumière, il m'exposa<br />
les petits profits de l'état de maladie<br />
: on l'alimentait de mets délicats<br />
et de Champagne, et il était<br />
confus de ce régime de faveur. Je<br />
le quittai, la tristesse au cœur, sachant<br />
que je ne le reverrais plus.<br />
Au matin du 2? avril, notre ami<br />
s'éteignit doucement, entouré de<br />
tous les siens. Il entra dans cette<br />
éternité à laquelle il croyait ; il y<br />
entra, a dit de lui un autre croyant,<br />
« les mains remplies de ses bonnes<br />
actions ».<br />
Ces bonnes actions, je<br />
n'entreprendrai<br />
pas de les énumérer toutes.<br />
Je m'en rappellerai qu'une,<br />
mais telle qu'elle suffit à révéler<br />
jusque dans, son fond la générosité<br />
d'âme de Durrbach, ainsi que celle<br />
de sa vaillante compagne<br />
: je veux<br />
dire cette adoption spontanée de<br />
quatre orphelins qui, du jour au<br />
lendemain, vint doubler la famille<br />
et porter à neuf le nombre de leurs<br />
enfanta. Mais, Messieurs, je n'insisterai<br />
pas sur ce sujet. Votre confrère<br />
faisait le bien, en se cachant.<br />
Je ne me crois pas le droit de trahir,<br />
même par delà la tombe, cette<br />
volonté d'effacement. Disons seulement<br />
qu'il nous laissé à tous le<br />
modèle exaltant d'une noble existence,<br />
consacrée toute, silencieusement,<br />
mais sans défaillance, à la<br />
Science, à la Famille^ au Bien sous<br />
toutes ses formes.<br />
C'est à une tradition que je dois<br />
l'honneur et le plaisir de prendre<br />
place parmi vous. Née de l'heureuse<br />
alliance de la poésie et de la foi, de<br />
l'art et de la piété, l'illustre Académie<br />
des Jeux Floraux fut bercée<br />
dans son jeune âge par une dame<br />
puissante, reine d'amour. Dame Clémence<br />
venait du Ciel.<br />
En posant<br />
pied sur terre, elle subit l'enchantement<br />
de la cité palladienne, elle se<br />
fit et demeura toulousaine.<br />
En souvenir<br />
de cet événement<br />
mémorable, vous accueillez aujourd'hui<br />
l'Archevêque que le Ciel a placé<br />
naguère sur le siège de Saint Saturnin,<br />
estimant sans doute que lui<br />
aussi est devenu et restera toulousain,<br />
pris par le charme pénétrant<br />
qui, sous le feu du soleil d'or, se<br />
dégage<br />
avec une irrésistible douceur<br />
de la terre et des coutumes, de<br />
la race et de la langue, du passé et<br />
du présent, des hommes et des choses,<br />
de ce gracieux, de ce noble, de<br />
cet incomparable pays du Languedoc<br />
dont le symbole pourrait fort<br />
bien être un sourire fait de lumière,<br />
de franchise et de bonté.<br />
Croyez, Messieurs, que j'éprouve<br />
de la fierté à me sentir plus que jamais<br />
par la vertu de vos libres suffrages<br />
quelqu'un de ce pays, et<br />
veuillez avoir pour agréable et accepter<br />
comme très sincère, dénuée<br />
de tout artifice, l'expression de ma<br />
gratitude profonde et sans réserve.<br />
S'il est vrai que la vie de l'Académie<br />
est chargée de littérature et<br />
de spiritualité, que l'élan initial n'a<br />
rien perdu de sa vigueur à travers<br />
les âges, que nous le retrouvons<br />
identique à lui-même sous des formes<br />
différentes mais toujours harmonieuses,<br />
depuis le troubadour qui<br />
chante l'héroïne dont son cœur est<br />
captif, jusqu'à l'artiste qui décrit ou<br />
Réponse de l'Amiral d'Adhemar<br />
les mystérieux<br />
; les uns et les autres<br />
nous mettent en état de soupçon.<br />
Pour beaucoup donc, mysticisme<br />
signifiera l'incontio'.able, l'irrationnel,<br />
même l'irréel, ou encore<br />
une façon imprudente, exagérée, erronée<br />
de concevoir, de pratiquer la<br />
religion, ou même simplement une<br />
tendance à vivre dans un monJe<br />
qui n'est pas, mais que l'on veut<br />
construire plus rayonnant de bonté<br />
et de justice que celui qui est, ou<br />
enfin la foi en un avenir prestigieux<br />
qui de lui-même viendrait au devant<br />
du désir. Le mystique en un<br />
mot, ne serait ni un positif, ni un<br />
scientifique, il ne serait qu'un émotif,<br />
un sentimental<br />
: un faible dont<br />
l'esprit habite les nuages, un passionné<br />
capable de tout briser pour<br />
réaliser son rêve. Les mystiques<br />
s'opposent et s'entrecroisent<br />
; mystique<br />
de la guerre, mystique de la<br />
paix, mystique du communisme, naguère<br />
mystique de la production, et<br />
tant d'autres qu'il est superflu<br />
d'énumérer. Nous sommes entourés,<br />
pénétrés<br />
de mystiques comme de<br />
microbes. N'en soyons pas effrayés.<br />
U<br />
y a des microbes bienfaisants.<br />
Nous portons en nous des trésors<br />
cachés<br />
: tous mystiques sans le savoir,<br />
même ceux qui sont à la recherche<br />
d'une mystique. Et cela,<br />
parce que dans chaque être humain<br />
il y a un cœur capabb d'émotions<br />
fécondes,<br />
génératrices d'idées, un<br />
cœur dont la flamme rend l'intelligence<br />
plus lumineuse et plus pénétrante,<br />
un cœur qui facilite les intuitions<br />
du poète, de l'artiste, du<br />
savant, du saint.<br />
Souffrez que je fasse un choix et<br />
que je m'attarde au mystique chrétien.<br />
Après avoir commenté éloquemment<br />
cette parole de l'ab'é d'Aufréry, mainteneur<br />
: « L'Académie vient vous offrir<br />
un hommage que les lettres se glorifient<br />
de devoir à la Beligion et qu'elles<br />
rendent avec reconnaissance aux Prélats<br />
qui les aiment et les cultivent », le<br />
Modérateur s'est exprimé ainsi :<br />
Il était bien un mystique le professeur<br />
éminent de l'Université tou<br />
façonne, au savant qui découvre, au | lousaine, le doyen regretté de la<br />
SALUT à Mgr SALIEGE<br />
fe*? 111 -? U avait d'abord accueilli<br />
d'un fauteuil parmi vous.<br />
suis, objectait-il, qu'un<br />
sévèrg ?°, utirié<br />
dans une spécialité<br />
de Va' p tr ? s. éloignée de l'Eloquence<br />
4o i. ǰésic, de toutes les formes<br />
dont vous êtes par<br />
la<br />
E n lun les mainteneurs. »<br />
Plus i,<br />
a î Ué > Jamais élection ne fut<br />
Part ^ stlfl ée- H vous apportait une<br />
Fn.èrne j, Sa § lo ire. Mais à cette gloire<br />
talion<br />
ornpi<br />
manquait quelque chose, la<br />
locale, toulousaine<br />
: il<br />
e v ous. C'est par vous, en<br />
n.u prestige de vomie,<br />
que le nom de ce<br />
En appelant un prince de l'Eglise<br />
catholique au fauteuil qu'occupait<br />
précédemment un dignitaire de l'Eglise<br />
réformée, l'Académie a fait un<br />
choix réfléchi. Elle a pensé qu'audessus<br />
des<br />
divergences, même de<br />
croyance, les nobles âmes et les esprits<br />
sincères communient. Par ailleurs,<br />
elle éatit convaincue que nul<br />
choix n'était plus apte à réparer la<br />
perte qu'elle avait faite. Nombreuse,<br />
en effet, sont entre vous eé M.<br />
Durrbach les affinités profondes.<br />
11 était fils de l'Alsace, vous êtes<br />
fils de l'Auvergne. Qui contestera<br />
qu'entre ces deux provinces également<br />
françaises il y ait une communauté<br />
de solides et traditionnelles<br />
vertus, gravité, ferme<br />
raison,<br />
sens du devoir, passion du travail ?<br />
Votre prédécesseur fut un helléniste<br />
éminent ; mais vous-même, en<br />
des domaines différents, théologie,<br />
morale, prédication, vous faites autorité.<br />
L'esprit chrétien dirigea toute la<br />
vio de M. Durrbach<br />
; cet esprit, de<br />
par votre nature autant que de par<br />
votre fonction, est aussi la règle rigide<br />
de vos pensées et de vos actes.<br />
Comme lui, vous êtes un homme de<br />
haute conscience, de devoir, de sainteté.<br />
J'en pourrais rapporter plus<br />
d'une preuvo<br />
; mais je blesserais<br />
votre modestie, cette modestie qui<br />
est encore un trait commun avec votre<br />
prédécesseur. Au total, j'ose dire<br />
que vous étiez le seul homme, par<br />
qui la somme des talents et des vertus<br />
pouvait, après la disparition de<br />
philosophe qui construit, à l'histo<br />
rien qui fait revivre le passé de<br />
l'univers ou celui d'un peuple, à<br />
l'homme d'action qui crée l'avenir,<br />
à l'orateur qui donne flamme et<br />
couleur à la pensée, au poète dont<br />
les visions ne se coulent dans les<br />
mots humains qu'en leur arrachant<br />
des vibrations divines, jusqu'enfin,<br />
pour employer une expression du<br />
grand<br />
siècle, à l'honnête homme<br />
dont les gestes et les attitudes éternisent<br />
parmi nous, malgré tous<br />
vents contraires, cette fleur fine et<br />
délicate, joyau de toute une race,<br />
qu'est l'aristocratie française<br />
; s'il<br />
est vrai — et qui pourrait en douter<br />
? — que vous êtes des mainteneurs,<br />
les mainteneurs de cet esprit<br />
qui n'est pas uniquement raison,<br />
mais chaleur et perspicacité, cœur<br />
autant qu'intelligence, intuition plus<br />
encore que dialectique, vous jugerez,<br />
Messieurs, que ce n'est pas rester<br />
étranger à vos habitudes de penser<br />
et d'agir que d'analyser devant<br />
vous la plus magnifique des découvertes,<br />
la plus resplendissante des<br />
œuvres d'art, le poème intérieur de<br />
la vie spirituelle dont un Anglais<br />
signalait ainsi les beautés :<br />
« La vie réelle d'un homme est<br />
quelque chose tout à la fois de plus<br />
hardi et de plus simple que la création<br />
du poète. Elle est comme un<br />
grand récitatif céleste, que la Providence<br />
elle-même, à mesure que les<br />
années s'écoulent, exprime avec une<br />
sorte de silence dramatique et éloquent,<br />
sous un rapport inventant<br />
comme l'improvisateur, et sous un<br />
autre interprétant les caprices de la<br />
volonté propre de l'homme. Il est<br />
vrai que la vie humaine est un poème<br />
divin. Mais lorsqu'un homme se<br />
donne particulièrement<br />
à Dieu et<br />
qu'il mène une vie intérieure, sa biographie<br />
secrète devient encore plus<br />
merveilleuse parce qu'elle est plus<br />
surnaturelle.<br />
» (Faber).<br />
Quel est le souffle vital de l'art, le<br />
souffle vital de la science ? L'amour.<br />
C'est pourquoi nul ne ressemble<br />
plus à l'artiste, nul n'étreint mieux<br />
le réel, ne l'embrasse plus pleinement,<br />
je prononce le mot, qu'un<br />
grand mystique.<br />
Je sais que ce mot doit à ses origines<br />
mêmes quelques-unes des maladies<br />
qu'il a contractées à travers<br />
les âges et dont il n'est pas peutêtre<br />
encore complètement guéri.<br />
Mystique est un doublet de mystérieux.<br />
Il désigne primitivement<br />
quelque chose de caché, de secret,<br />
une vérité malaisément accessible.<br />
Il désigne aussi l'initié qui sait<br />
mais qui se tait. Bref, le mystère et<br />
celui qui fait mystère.<br />
Faculté des Lettres, le membre de<br />
l'Académie des Inscriptions et Belles<br />
Lettres, dont j'ai l'honneur de<br />
prendre la place parmi vous. Il m'a<br />
été donné de le rencontrer dans une<br />
circonstance qui témoignait de l'élévation<br />
de ses sentiments et des nobles<br />
préoccupations de son esprit.<br />
C'était à la salle Rémusat, à l'occasion<br />
d'une conférence sur l'Ecole des<br />
parents. Quelque temps après, un<br />
ami commun me dévoilait quelquesunes<br />
des richesses du cœur de votre<br />
illustre confrère, la délicatesse, la<br />
discrétion, la profondeur de son dévouement,<br />
qui recherchait l'ombre<br />
et le silence. Au mois de juillet dernier,<br />
un prêtre qui avait fait croisière<br />
avec lui en Grèce, m'en parlait<br />
avec une admiration sincère et<br />
attendrie. Il avait été témoin de<br />
l'émotion religieuse<br />
avec laquelle<br />
M. Durrbach expliquait à ses enfants<br />
les beautés de l'art grec Le<br />
savant faisait chez lui bon ménage<br />
avec l'artiste, et le cœur illuminait<br />
l'intelligence.<br />
Il aurait, j'en suis<br />
persuadé, signé cette page célèbre<br />
de Platon dans laquelle je me plais<br />
à le retrouver :<br />
« On doit, disait Y « Etrangère de<br />
Mantinée », apprendre à aimer les<br />
belles couleurs, les belles formes, les<br />
beaux corps<br />
; puis s'attacher aux<br />
belles âmes, belles par leurs actions;<br />
ensuite s'élever à la beauté<br />
des<br />
sciences qui engendrent les belles<br />
actions ; enfin, de science en scien<br />
ce, parvenir à la science du beau<br />
lui-même. » Celui qui dans les mys<br />
tères de l'amour s'est avancé jus<br />
qu'au point où nous sommes,<br />
une<br />
connaissance progressive et bien<br />
conduite, verra tout à coup, lorsqu'il<br />
sera parvenu au dernier degré, ap<br />
paraître à ses regards une beauté<br />
merveilleuse, celle, ô Socrate<br />
! qui<br />
est la fin de tous ses travaux précé<br />
dents<br />
: beauté éternelle, non engendrée<br />
et non périssable, exempte de<br />
décadence comme d'accroissement...<br />
Je le demande, quelle pe serait pas<br />
la destinée d'un mortel à qui il serait<br />
donné de contempler le Beau<br />
sans mélange, dans sa pureté et sa<br />
simplicité, de voir face à face, sous<br />
sa forme unique, la Beauté divine<br />
Il n'aurait pas à se plaindre de son<br />
partage celui qui, dirigeant son regard<br />
sur un tel objet, s'attacherait<br />
a le contempler.<br />
Souffrez, Messieurs, qu'en saluant<br />
u J mémoire qui vous est justement<br />
chère, je me félicite de succéder à<br />
un homme de bien dont la vio fut<br />
une harmonie, à un savant qui eut<br />
et qui garda l'âme d'un mystique<br />
et que je me souvienne que ce plaisir<br />
délicat je le dois à<br />
Pour être élu mainteneur, il faut<br />
selon nos usages réunir deux conditions<br />
: aimer les lettres et être Toulousain,<br />
au moins de cœur. L'Académie<br />
admet implicitement que nos<br />
archevêques les remplissent toujours.<br />
Pour la première, il ne saurait y<br />
avoir de doute. L'âme sacerdotale<br />
est imprégnée de poésie ; on peut<br />
dire qu'elle en vit ! Chaque jour elle<br />
se nourrit des plus<br />
belles pages<br />
qu'aient tracées la main des hommes,<br />
des plus beaux<br />
poèmes, des<br />
plus beaux chants qu'ils aient jamais<br />
composés.<br />
Familiarisé avec les langues anciennes<br />
dont il connaît les chefsd'œuvre,<br />
entraîné aux plus hautes<br />
spéculations de la philosophie et de<br />
la théologie, homme d'étude et de<br />
méditation, le prêtre est souvent un<br />
poète, nos recueils en font foi<br />
; il<br />
est toujours un lettré.<br />
Et quand le don<br />
de l'éloquence<br />
vient permettre à cette riche culture<br />
de se manifester et d'aller atteindre<br />
les fibres les plus profondes<br />
du<br />
cœur, alors on doit reconnaître en<br />
lui, un Maître parmi les ouvriers de<br />
la pensée.<br />
La seconde des conditions dont je<br />
parlais tout à l'heure est-elle d'une<br />
réalisation plus incertaine<br />
que la<br />
première ?<br />
Un archevêque de Toulouse<br />
bien qu'ayant vu le jour loin<br />
des rives do la Garonne peut-il ne<br />
pas être un bon, un vrai Toulousain<br />
? Pour en douter l'Académie<br />
sait trop bien qu'on ne résiste pas<br />
au charme de Toulouse. Ce charme<br />
agit plus ou moins vite t mais, tôt<br />
ou tard, il l'emporte.<br />
Je ne sais si notre chère cité mérite<br />
toujours devant Dieu d'être appelée<br />
Toulouse la Sainte. Ce qualificatif,<br />
que ses rivales du Moyen<br />
Age n'osaient lui refuser, bien qu'elles<br />
en fussent quelque peu jalouses,<br />
lui convient-il encore ? On pourrait<br />
certains jours hésiter à le croire et<br />
cependant, le fond de l'âme toulousaine<br />
est toujours religieux. L'Eglise<br />
de saint Saturnin, de saint Sylve,<br />
de saint Exupère n'a pas renié<br />
ses origines et quand du haut d'un'e<br />
des collines qui dominent la ville,<br />
on cherche à compter ses clochers,<br />
on constate que le nombre<br />
en est<br />
toujours imposant, j'allais dire toujours<br />
croissant.<br />
A cette ville encore si attachée<br />
aux traditions qui ont fait sa gloire,<br />
un évêque peut-il fermer son cœur ?<br />
En tout cas vous nous avez prouvé<br />
tout à l'heure que le vôtre, Monseineur,<br />
lui était largement ouvert.<br />
ment les mathématiques et la philosophie.<br />
Huit années de labeur incessant et<br />
de constant succès,<br />
appellent sur<br />
vous l'attention de Monseigneur de<br />
Saint - Flour qui vous enlève à<br />
Pleaux pour vous confier la chaire<br />
de théologie morale au grand séminaire<br />
de son diocèse et, bientôt<br />
après, les fonctions encore plus<br />
lourdes de supérieur de cet établissement.<br />
Votre prof essorât . a été des plus<br />
brillants. Vous avez le don de l'exposition<br />
claire et précise. Vous intéressez<br />
toujours parce que vous savez<br />
faire penser. « Comprendre vaut<br />
mieux qu'apprendre » est une de vos<br />
maximes favorites. Eveiller la curiosité<br />
de l'élève, l'obliger à réfléchir<br />
et faire jaillir la vérité du fond<br />
de son âme, il n'est pis de meilleure<br />
loureux vous en gardent une recon- (<br />
naissance profonde.<br />
Les officiers, eux aussi, étaient<br />
l'objet de votre sollicitude et je sais<br />
de bonne source que tel panégyrique<br />
prononcé par vous dans la cathédrale<br />
de Montdidier, à l'automne de;<br />
191b, eût parmi les états-major de<br />
la lb3" division le plus franc succès.<br />
Certains de vos auditeurs n'y étaient<br />
venus, peut-être, que par simple curiosité<br />
et pour entendre<br />
« prêcher<br />
le Camarade », mais vous sûtes si<br />
bien dire que chacun y trouva son<br />
compte, et son profit.<br />
Ainsi, partout où vous avez passé,<br />
vous avez laissé le souvenir d'un<br />
aumônier modèle et vous avez trop<br />
donné de vous-même à l'armée pour<br />
qu'il ne subsiste pas, entre elle et<br />
vous, d'indissolubles liens. Les Toulousains<br />
en ont eu la preuve conméthod.e<br />
car en développant sa per- vaincante lorsqu'ils vous ont entendu<br />
un fonds de<br />
Nous n'aimons nilcs mystères ni^SS<br />
M. Durrbach, rester intacte au sein<br />
Ô2 l'Académie. Entrez donc dans<br />
cette maison, où votre place était<br />
marquée d'avance. Pour moi, je<br />
rends grâce au hasard, qui me vaut<br />
le grand honneur d'être le premier,<br />
su; le seuil, à vous y accueillir et<br />
vous souhaiter respectueusement la<br />
bienvenue.<br />
Octave NAVARRE,<br />
Membre correspondant<br />
de l'institut.<br />
GRANDE FRANCE<br />
(ANCIENS COLONIAUX)<br />
Billets verts, 3» série, en vent* /,<br />
Agence Havas,<br />
73, rue 'd'Alice Touiouse<br />
. Trots francs.<br />
Envoi par poste contre 3 fr. 50.<br />
U date du prochain tirage est offi<br />
ciellement fixée au 10 avril 1933?<br />
LES ORIGINES DE Mgr SALIEGE<br />
, Par vos origines, du reste, vous<br />
êtes tout, près de nous appartenir.<br />
L'Auvergne, où vous êtes né, touche<br />
à notre Languedoc et a même fait<br />
partie pendant quelques années du<br />
Comté de Toulouse. En tout cas, la<br />
langue que l'on parle à Mauriac,<br />
votre village natal, celle dans laquelle<br />
on prie la Vierge Marie dans<br />
ce sanctuaire que vous aimez tant,<br />
est un des dialectes les plus savoureux<br />
de la langue occitane et vous<br />
aurez souvent la joie de couronner<br />
de charmants poètes, fils<br />
de l'Auvergne<br />
comme vous. Le passé nous<br />
répond de l'avenir.<br />
Votre enfance et votre jeunesse se<br />
sont écoulées dans ces montagnes,<br />
véritable citadelle de notre patrie,<br />
terre de héros et de saints qui a<br />
donné à l'Eglise Sylvestre II et à la<br />
France Grégoire de Tours.<br />
Dès votre entrée au petit séminaire<br />
de Pleaux, votre personnalité<br />
s'accuse : remarquable élève, toujours<br />
le premier au travail et toujours<br />
aussi le premier au jeu Vous<br />
étiez, m'a-t-on dit, un véritable boute<br />
en train. Me permettez-vous,<br />
Monseigneur,<br />
de faire remarquer<br />
très respectueusement que ces qualités<br />
d'animateur n'ont pas disparu<br />
chez vous ?<br />
De Pleaux vous passez à Saint-<br />
Sulpice. L'exemple d'un oncle qui<br />
avait tenu une grande place dans le<br />
clergé de Paris, l'éducation que vous<br />
aviez reçue d'une mère profondément<br />
chrétienne, l'atmosphère de<br />
piété, de soumission à la volonté divins<br />
qui régnait dans votre foyer<br />
prématurément endeuillé par la<br />
mort de son chef, vous ont tout naturellement<br />
conduit au seuil de ce<br />
séminaire fameux, dont, suivant vos<br />
propres paroles, Bossuet dirait encore<br />
aujourd'hui que « rien n'existe<br />
au monde de plus vénérable ».<br />
sonnalité, en lui montrant les résul<br />
tats qu'il peut obtenir par l'usage<br />
de ses seules facultés, on augmente<br />
sa confiance en lui-même et, surtout,<br />
on 1'habiiue à l'effort. Or t l'effort<br />
seul est fécond.<br />
Il est vrai que vous aviez devant<br />
vous des auditoires de jeunes gens<br />
appartenant à une race forte, laborieuse<br />
et tenace, qu'aucun obstacle<br />
ne rebute, race vaillante entre toutes,<br />
profondément chrétienne, avide<br />
de se laisser guider vers les sommets<br />
de la pensée.<br />
Que vous passiez, sur l'ordre de<br />
vos supérieurs, de l'enseignement<br />
des mathématiques à celui de la philosophie<br />
ou de la théologie, le premier<br />
appel vous trouvait prêt. On<br />
vous entend dire quelquefois que<br />
vous avez toujours improvisé, mais<br />
personne ne s'en est jamais aperçu<br />
tant votre activité intellectuelle et<br />
vos dons naturels ont suppléé aux<br />
impréparations<br />
; surtout vous n'avez<br />
jamais été surpris, car vous<br />
aviez su acfuérir au cours de votre<br />
jeunesse une somme de connaissances<br />
vraiment encyclopédique.<br />
Le labeur quotidien, quelque chargé<br />
qu'il put être, ne vous absorbait<br />
jamais au point d'arrêter votre collaboration<br />
à de nombreuses revues<br />
et vos loisirs étaient employés à<br />
évangéliser les milieux les plus divers<br />
; la banlieue rouge de Paris,<br />
par exemple, ou encore les élèves<br />
de l'Ecole normale supérieure.<br />
Que ce fut par la plume ou par la<br />
parole, ce qui vous importait, c'était<br />
d'arriver aux âmes. Car vous êtes<br />
avant tout un apôtre, et un apôtre<br />
qui s'est donné la plus noble des<br />
missions. Si vous aimez tant la jeunesse,<br />
si aujourd'hui comme hier<br />
vos regards s'abaissent sur elle avec<br />
tant de sollicitude et d'affection<br />
c'est que vous la, savez généreuse,<br />
prête à se donner et que vous -espérez<br />
toujours voir quelque jeune<br />
front s'illuminer tout d'un coup à<br />
votre voix, de cette flamme qui s'appelle<br />
la vocation sacerdotale.<br />
prononcer à Saint-Etienne l'éloge<br />
funèbre du maréchal Koch.<br />
A voire<br />
accent, à 'votre langage vraiment superbe,<br />
ils ont compris que dans la<br />
poitrine du plus pieux, du plus charitable<br />
des archevêques, battait toujours<br />
un cœur de soldat.<br />
L'ÊVEQUE<br />
L'AUMONIER MILITAIRE<br />
Le 29 octobre 1925, vous êtes nommé<br />
à l'Evêché de Gap devenu vacant<br />
à la suite de la désignation de<br />
Mgr de Llobet, votre ancien compagnon<br />
d'armes aux Eparges, comme<br />
coadjuteur d'Avignon. Vous deveniez<br />
le Pasteur de ce diocèse qu©<br />
vous définissiez vous-même, il y a<br />
quelques semaines à peine, dans ces<br />
termes émouvants ;<br />
« Il y a sur la terre de France un<br />
diocèse, modeste par. le chiffre de<br />
ses habitants, égal aux plus 'grands<br />
par l'antiquité de ses origines, la richesse<br />
de ses souvenirs, la sainteté<br />
de ses fondateurs, un diocèse dont<br />
la cathédrale d'Embrun et le sanctuaire<br />
du Laus. proclament qu'il fut<br />
et qu'il demeure fidèle à Marie, la<br />
Vierge du Réal, le Refuge des pécheurs<br />
; un diocèse qui peut justement<br />
se glorifier des qualités solides<br />
d'une race entreprenante et courageuse,<br />
habituée aux rudes labeurs ;<br />
des vertus d'un clergé, ferme dans<br />
la foi, digne dans la pauvreté, profondément<br />
attaché à ses fières montagnes<br />
et dont le magnifique désintéressement<br />
excite l'admiration des<br />
chefs qui le gouvernent, provoque et<br />
retient le respect, l'estime et l'affection<br />
du peuple qu'il édifie. »<br />
Pour avoir ainsi compris le Clergé<br />
et le peuple de Gap, il faut que<br />
vous les ayez, beaucoup aimés, mais<br />
je dois dire qu'ils vous l'ont bien<br />
rendu. Votre bonté, la simplicité de<br />
votre accueil eurent bientôt fait de<br />
vous conquérir tous les cœurs. J'en<br />
ai recueilli de touchants témoignages<br />
et si je les évoquais ici, Monseigneur,<br />
peut-être éprouveriez-vous<br />
une fois encore cette émotion douloureuse<br />
qui vous saisit lorsqu'après<br />
trois courtes années passées au mi- '<br />
lieu de vos diocésains de Gap, il<br />
vous fallut vous séparer d'eux. Vous<br />
étiez<br />
en pleine action, apportant<br />
tout vos soins à ces œuvres de jeunesse<br />
qui, toujours, vous furent chères<br />
; vous bâtissiez hardiment,<br />
A l'appel de la patrie en danger,<br />
vos séminaristes sont partis pour la<br />
frontière. Vous les y suivrez en qualité<br />
d'aumônier volontaire attaché<br />
d'abord au 30" Corps d'armée, puis<br />
à la 163° division, avec laquelle vous | joyeusement pour l'avenir, lorsque,<br />
LE PROFESSEUR<br />
C'est du côté de l'Enseignement,<br />
cet apostolat essentiel, que vos supérieurs<br />
vous dirigent et,<br />
à peine<br />
ordonné prêtre, vous revenez à<br />
Pleaux pour y professer successivevous<br />
trouverez aux Eparges et au<br />
Mont Cornillet.<br />
Me permettez-vous, Monseigneur,<br />
de détacher une seule phrase de la<br />
magnifique citation que vous a valu<br />
votre héroïsmi ? Elle remplira d'admiration<br />
et de fierté les Toulousains<br />
auxquels vous l'avez trop soigneusement<br />
cachée<br />
: « S'est particulièrement<br />
distingué au Cornillet, le<br />
21 juillet 1917, en se rendant, en plein<br />
jour, à découvert, jusqu'à la tranchée<br />
de
Gratuitement<br />
une offre convaincante<br />
ue tous ceux<br />
qui souffrent puissent<br />
connaître<br />
Nous a ommes tellement sûrs de l'efficacité<br />
taégal&e d* « ÀîSPRO » que nous voulons<br />
vous faire connaître à nos frais, ce merveilleux<br />
produit! Aussi, avons-nous décidé de<br />
faire, dans tout le pays, pendant 2 semaines<br />
une immense distribution gratuite d'* ASPRO'.<br />
Essaye!>le, des milliers de gens dans le monde entier<br />
doivent la santé et le bonheur de vivre à «ASPRO».<br />
C'est 1« produit le p lus puissant qu'ait découvert la<br />
science modeene pour* chasser la douleur rapidement,<br />
calmer en quelques minutes les maux de ttie, triompher<br />
des rhumatismes, faire tomber la fièvre, enrayer les<br />
rhumtts et les grippes.<br />
Vous pouvez en fainp prendre à un vlelHard comme à un enfant sans redouter aucune réaction<br />
îâchetise que provoquent certains médicaments, « ASPRO » ne fatigue pas le cœur, les estomacs<br />
les plus délicats le digèrent aisément, 11 n'a aucune influence nocive sur les reins.<br />
Sès^yjour d'hu i... demandez<br />
m pharmacien le plus proche<br />
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RADIO-PARIS<br />
19 b.. ; Orchestre : Les Abencérages (Chêrubini)<br />
; Les Noces de Jeannette ; Mireille<br />
Wertner. — 13 h. 5 : Pièces pour harpe. —<br />
13 b, 35 : Concert : Petite suite (Bizet) ;<br />
Chtluren's Corner (Debussy) ; Impressions<br />
d'Italie (Charpentier). — 1 8h. 10 : Causerie<br />
agricole : L'élevage du lapin a. fourrure,<br />
j — 18 h. SO : Causërie théâtrale. — 19 h. 5 :<br />
' Causerie artistique. — 19 h. <strong>20</strong><br />
: Petite suij<br />
te dans i» style ancien (Berjancler) ; Chanson<br />
Intime (J. de- la presle) ; Berceuse (Mon-<br />
!red) ; Polichinelle (Daneau) ; Marche des<br />
petits soladts de pjomb (Plerné). — 19 h. 45<br />
Devue de la presse étrangère. — <strong>20</strong> h.<br />
Eu Espagne, présentation, par M. Lucien<br />
Bayer. — <strong>20</strong> h. 45 : Concert : Sonate à trois<br />
(Lœl.let) ; Mélodies : Le repos en Egypte ;<br />
L'Heureux vagabond (Bruheau) ; La Chanson<br />
des épées, de La Fille de Roland (Rabaud)<br />
; Conte de iées (Schumann) ; Deux<br />
pièces. Amour, T.S.F. (Grovlez) ; A Sain<br />
Gaetano (Busser)<br />
! Bourrée (P. Vidal) ; Pièces<br />
pour violoncelle ; Les malsons de l'Eternité<br />
(Bloch) ; Danse (Chapuis) ; Yamilé (Ba,<br />
zelalre) ; Sérénade grotesque (Phtlipp) ;<br />
Poésies, dites par M. Léon Bernard, sociétaire<br />
de la Comédie-Française ; Mélodies :<br />
Rosées ; Chanson (M. Busse) ; Septuor<br />
(Saint-Saëns).<br />
TOUR EIFFEL<br />
12 h. 30 : Orchestre tzigane • Llvonle (Baerh)<br />
: Chanson bohémienne (Boldi) ; La<br />
Comtesse Maritza (Èàrman)<br />
; Chants russes<br />
(Lalo) ; La Princesse Czârdas (Kâlman). —<br />
17 h. 45 : Journal parlé. — 19 h. 30 : Musique<br />
de chambre. Festival de musique française<br />
: Concert royaux (CoUperin) ; Sonate<br />
(Barrière) ; Sonate (Blavet), etc. — <strong>20</strong> h. 30<br />
Soirée fédérale : Les Gaités de l'escadron, de<br />
Georges Courtellne.<br />
POSTE PARISIEN<br />
Disques. — 12 h. 35<br />
Disques<br />
Quelles que soient leur or'.gine»<br />
teur ancienneté et leur gravité, dès<br />
qu'elles sont soumises & la « rectification<br />
» sanguine par le Dépiratli<br />
Richelet, on constate la cessation immédiate<br />
des démangeaisons, les croû*<br />
tes s'assèchent et la peau retrouve sa<br />
fraîcheur première. Des eczémas secs<br />
et humides, des acnés rebelles, des<br />
herpès, des sycosis des psoriasis et<br />
des érythèmes exaspérants par leur<br />
ténacité ont été ainsi effacés. La "rectification"<br />
sanguine de L. Richelet<br />
s'exerce avec la même autorité dans j 12 h. 10<br />
les varices, et phlébites compliquées<br />
I Je vous emmènerai sur mon Jod bateau<br />
ou non de plaies variqueuses. Lorsqu'il 1 " , ->-»* «= -—i'- •<br />
r a rhumatismes, goutte, sciatique ou<br />
lumbago, le Dépuratif Richelet agit<br />
Bncore plus rapidement, car il dissout<br />
l'excès d'acide urique et empêche l'insrustation<br />
des artères (artériosclérose).<br />
Les femmes, bouleversées par<br />
ie sang au moment du retour d'âge,<br />
apprécient hautement l'aide apportée<br />
par le Dépuratif Richelet qui rétablit<br />
S'équilibre sanguin en ne permettant<br />
pas les dépôts, origine des tumeurs ou<br />
des fibromes. Des milliers de malades<br />
aujourd'hui sauvés ne manquent pas de<br />
recommander le Dépuratif Richelet<br />
i ceux qui désirent aussi être délivrés.<br />
Encore une preuve :<br />
« Je vous autorise bien volontiers à publier<br />
ma guérison. Atteint d'eczéma, j'avais inutilement<br />
pendant plusieurs années essayé un<br />
tas de remèdes, seul votre Dépuratif Richelet<br />
s mis fin à mes inquiétudes en supprimant<br />
complètement les démangeaisons et mon mal<br />
qui semblait passer à Vétat chronique. J»<br />
vous dis tous mes remerciements tt ma<br />
reconnaissance.<br />
M. SERRET, receveur-buraliste,<br />
à Roxiôres (Ardèche). > :<br />
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amour ; Oh combien sont perfides<br />
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Concert. — <strong>20</strong> h. : Concert<br />
: Voyage imaginaire<br />
en automobile : La Champagne. —<br />
21 h. : Musique de Bretagne : En Kernéo<br />
(Wuillemin) ; Scènes bretonnes (Ropartz) ;<br />
En Bretagne (Rhené-Bâton)<br />
; Kermarla (Erlanger)<br />
; La Karrlgane (Widor) ; Fête bretonne<br />
(Lazzari) ; Chanson bretonne (F.<br />
Schmitt).<br />
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12 h. : Musique enregistre*. — 12 h. 15 :<br />
Chronique du tourisme. — 12 h 30 : Orchestre<br />
de la Tour Eiffel — 13 h. 30<br />
: Disques.<br />
— 17 h. : Cours public a, la Facurté des<br />
Lettres<br />
: L'œuvre lyrimie de Victor-Hugo.<br />
— 19 h. 45 : Musique enregistrée. — <strong>20</strong> h. 30<br />
Emission fédérale<br />
: Les Gaités de l'escadron,<br />
de Georges Courtellne.<br />
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12 h. : Relais de l'Ecole Supérieure des<br />
P.T.T. Concert. — 12 h 45<br />
: Concert de musique<br />
enregistrée. Au cours de démission,<br />
informations de Ja dernière heure. —<br />
14 h. : Cnocert : Thaïs, fantaisie ; Menuet<br />
russe et Près du berceau (Chapelier)<br />
; Sérénata<br />
(Chapelier) La fenêtre d'amour (De<br />
Sêverac-Chapelier) ; Deux pièces de Don<br />
Quichotte (Massenet) ; Avant printemps<br />
(Chapelier) ; Lohengrln, fantaisie. — 18 h. :<br />
Diffusion du cours professé h l'Institut Co^<br />
loniar de la Faculté des Lettres, par M. Gallottl,<br />
ancien inspecteur du Service des<br />
Beaux-Arts au Maroc. Sujet<br />
: Histoire de<br />
l'Art arabe<br />
; les caractères généraux de<br />
l'art mu 1 ilman d'Occident (suite). — 19 h. 30<br />
Informations et cours. — 19 h. 40<br />
: Le quart<br />
d'heure dé la femme. Cours de cuisine par<br />
Mamz'ejj» Savarin. Sujet : « La façon<br />
d'acheter. Le marché<br />
: ses avantages. Alimentation<br />
variée suivant les saisons. —<br />
19 h. 55 : Résultats du tirage des primes.<br />
— <strong>20</strong> h. : Le quart d'heure d'actualité mondiale.<br />
Causerie par Théophraste. — <strong>20</strong> h. 15 :<br />
Dernières nouvelles. — <strong>20</strong> h. 25 : Rerals de<br />
Paris-P.T.T. ; Au Caaiato, Souvenirs du<br />
« vieux pay» », conférence de M. Victor<br />
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Mondes. — <strong>20</strong> b.3: 0<br />
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Mondes — <strong>20</strong> h. 30 : Emission (fédérale<br />
: Les<br />
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Radio agricole. — 12 h.<br />
: Orchestre viennois<br />
: Oh ma bien aimée (Lehan) ; Fête de<br />
nuit (Kromherger). — 12 h. 30 : Cours de ra<br />
Bourse de Bordeaux ; Accordéon. — 12 h. 45<br />
Musique militaire. Dernières nouvelles.<br />
Cours des changes ; fête du jour ; fête à<br />
souhaiter. — 18 h. 30 ; Musique enregistrée.<br />
Concert offert par la Maison Stymo,<br />
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Cours d'allemand, par Monsieur le professeur<br />
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par M. Marcel Agulla. — <strong>20</strong> h. 15 ;<br />
Prévisions météorologiques ; heure exacte :<br />
fin de l'émission. — 22 h. 30 : Heure des<br />
auditeurs.<br />
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703<br />
1451<br />
15310<br />
815<br />
1595<br />
409<br />
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3330<br />
789<br />
670<br />
605<br />
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7»0<br />
1600<br />
409<br />
584<br />
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précéd.<br />
Cours<br />
du Jour<br />
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<strong>20</strong>5 .. 211 ..<br />
i-'ù .. 249 ..<br />
*89 .. 289 .<br />
2350 .. 2350 .<br />
I45U .. 1699 .<br />
335 Y. 335 "<br />
31 . 3l ..<br />
1<strong>20</strong>5 .. 1198 ..<br />
;6iou .. 16130 ..<br />
14V4 .. I30J ..<br />
190 . 190 ..<br />
6|0 .. 611 ..<br />
527 .. 5^4<br />
! - 4J .. 17Z0<br />
M 148<br />
U9U .. 1300 .<br />
891 .. 919 ..<br />
1075 .. 1075 ..<br />
4.6 402 ..<br />
!o80 170J .<br />
42/ 50 121 50<br />
415 .. 4„5 ..<br />
6.'-' .. 6<strong>20</strong> .<br />
915 .. 945 .<br />
253 .<br />
17 50 19 .<br />
6550 6550 ..<br />
313 312 ..<br />
815 8<strong>20</strong> .<br />
124 .. Mb<br />
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1030 .. 1050<br />
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du Jour<br />
VALEURS<br />
625 ..<br />
426 ..<br />
325 ..<br />
100 .<br />
1755 ..<br />
798 ..<br />
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1380 ..<br />
Z49<br />
95/ ..<br />
21100<br />
58 50<br />
903<br />
6100 .<br />
5700 .<br />
4025 ..<br />
635<br />
433 .<br />
328<br />
96 ,<br />
175><br />
795<br />
671<br />
1335<br />
249<br />
951<br />
<strong>20</strong>/50<br />
47 25<br />
900<br />
o300<br />
6.000<br />
40<strong>20</strong><br />
Chap. Gend. act. .<br />
— parts<br />
Dist, Indochine. .<br />
Duvaï<br />
Grand Hôtel<br />
Félix Potin<br />
Saint-Raphaël ...<br />
Suer. Brésilien. ..<br />
Cimenta<br />
Ciments français.<br />
— Indochine ...<br />
Poliet et Chausson<br />
Qds magasina<br />
Bon Marché<br />
Gai. Laiayette ac.<br />
— parts<br />
Nouv. Galeries ...<br />
Paris-France ....<br />
Printemps<br />
Inform. publ.<br />
Agence Havas. ..<br />
Divers<br />
Afr. Occidentale.<br />
Air liquide parts.<br />
Bergougnan<br />
Chapal<br />
Compt. mat. à gaz<br />
Compt. Sénégal ..<br />
Consort. du Nord.<br />
Indus. (Cie Gén.).<br />
Magondeaux ....<br />
Maréchal action. .<br />
— parts<br />
Ouest Africain. ..<br />
Peugeot action. ..<br />
Peyrissac .......<br />
St-Didier Auto. ..<br />
Sangha Oubangui.<br />
Tabacs (Cie Gén.).<br />
Roquefort<br />
Obligations<br />
Chemins de for<br />
Panama<br />
Est 6 %<br />
— 3 %<br />
— 6% 1921 A..<br />
Etat 6% 1921 A.<br />
P. L. M. 6 %<br />
— 3%<br />
— 6% 1921 A..<br />
Midi 6 %<br />
— 3%<br />
Nord 6 %<br />
— 3%<br />
— 6% 1921 A. .<br />
— 5% 1921 A. .<br />
Orléans 6 %<br />
— 3%<br />
— 6% 1921 A..<br />
— 5% 1921 A. .<br />
Médoc 3%<br />
En. S.-O. 5 % (590)<br />
Fonds d Etats<br />
Etrangers<br />
Young<br />
Brésil 1889<br />
219 .. 0 .<br />
3380 .. 3330 .<br />
649 . 6*5<br />
360 370<br />
142 .. 148<br />
146 145 ..<br />
6189 . 61<strong>20</strong> .<br />
2<strong>20</strong> . 222 .<br />
3815 38<strong>20</strong><br />
322 . 324 .<br />
1050 . 1040<br />
425 425<br />
95 .. 94 50<br />
50O00 .. 50500 .<br />
556 .. 565 ..<br />
1180 .. 1170 ..<br />
44!) . 440 .<br />
915 . 915<br />
1790 .. 1798 ..<br />
3C25 .. 290. ..<br />
730 .. 713<br />
1080 .. 1100 ..<br />
15<strong>20</strong> .. 1540 ..<br />
355 345 .:<br />
230 .. 230 ..<br />
5 50 6 ..<br />
195 .. 134 ..<br />
71<br />
190 190<br />
263 .. 279<br />
266 .. ^67<br />
125 .. 1-6 .<br />
25 2o ..<br />
Cours<br />
précéd<br />
Cours<br />
du Jour<br />
117 .. 117<br />
455 .. 455<br />
361 .. 367<br />
460 ; '462<br />
362 364<br />
455 . 436<br />
456 . •toi<br />
366 369<br />
48} .. 484<br />
383 . 365<br />
792 !'. 7v0<br />
452 .. 4)2<br />
391 .. 394<br />
800 .. 605<br />
460 ". 46 i<br />
610 . 621<br />
11 9C II<br />
Bulgarie 1907....<br />
Chine 1895<br />
Egypte Unifiée . .<br />
Espagne Extér. ..<br />
Italien 3Vt% ...<br />
Japon 1907<br />
Mexique 1910 . ..<br />
Roumain 1922. ..<br />
Russe 1880<br />
— 1889<br />
Serbe 1906<br />
— 1910<br />
— 1911<br />
Valeurs étrang.<br />
Banques<br />
Cr.Fonc Fr.-Cana.<br />
Chem. de fer. Tram<br />
Nord Espagne. ..<br />
Orient (Ch. de fer)<br />
Saragosse<br />
Fcrges, Minas<br />
Ast. des Mines. ..<br />
Rouina<br />
Sosnovice<br />
Trifail<br />
Zinc Silésie ordin.<br />
Divers<br />
Est Asia. Danois.<br />
Kreuger et Toll. .<br />
Royal Dutch<br />
Snia Viscosa<br />
Suc. Egypte parts<br />
Tabacs Portugal.<br />
Chemins de fer<br />
Obligations<br />
Port. 3 % 1" rang.<br />
Réunis 4'/2% 1914<br />
Saragosse 3% 1".<br />
Tanger à Fez 5 %.<br />
— 4 % %<br />
— 4%<br />
BANQUE<br />
COMPTANT<br />
Banq. Nat. Egyp.<br />
Rente Fonc. parts<br />
Thorenc parts<br />
Eaux, Electricité<br />
Gaz<br />
Cab. Télég. 1" 1.<br />
— 2« s<br />
Pyrén. (El. et G.).<br />
Granoux<br />
Sidro<br />
r/lètallurgiques<br />
Chili acier ord<br />
Soudure autog. ..<br />
Charbor-nagso<br />
Dong-Trieu<br />
Gelsenkirchen . ..<br />
Harpener<br />
Héiaclée parts. ..<br />
Pétrolières<br />
Astra Romana. ..<br />
290 :<br />
'65 90<br />
76<br />
40 2 6s.<br />
191 I 85<br />
1 70<br />
149<br />
I5.Î<br />
152<br />
5180<br />
124<br />
430 '.<br />
53 .<br />
98 5<br />
1605<br />
50<br />
15 80<br />
400<br />
212<br />
130<br />
965<br />
808<br />
t49<br />
2475<br />
743<br />
VALEURS<br />
Cour»<br />
précéd.<br />
191<br />
-. A<br />
69 <strong>20</strong><br />
30 50 .<br />
3 . I<br />
1 .<br />
1 70<br />
I 70<br />
150 .<br />
143<br />
145 .<br />
5000<br />
526<br />
1<strong>20</strong> ..<br />
4<strong>20</strong><br />
61 50<br />
92 ..<br />
I61O ..<br />
44 .<br />
!54JU ..<br />
Bakou<br />
Malopolska<br />
Mexican Eagle pr.<br />
Omnium Pétroles.<br />
Sheli<br />
Silva parts<br />
Steaua Romana. .<br />
Victoria<br />
Mines d'Or<br />
Areas<br />
Chatelet ordin. ..<br />
Golden H. Shoe. .<br />
Lucettc<br />
Zambèze<br />
Suberbie<br />
138<br />
33<br />
70<br />
:o7<br />
'55 75<br />
105 .<br />
Cours<br />
du Joui<br />
69 50<br />
<strong>20</strong>5<br />
54 51<br />
105 .-<br />
33.<br />
210<br />
'35<br />
4o5<br />
980<br />
850<br />
2455<br />
764<br />
510 .. 5<strong>20</strong><br />
25U<br />
365 3.-5<br />
339 . 335<br />
675 660<br />
980<br />
2430 25<strong>20</strong><br />
8500 16400<br />
79 80<br />
Mines Métalliques<br />
Douar;a action. ..<br />
Kinta jouissance.<br />
Mine3 diverses<br />
Talcs de Luzenac .<br />
Produits<br />
Chimiques<br />
Az. Franç. parts.<br />
Expî. Min. parts.<br />
Hydroc. St-Dcnis.<br />
Coloniales<br />
Caoutchouc?<br />
Cambodge parts.<br />
Fra nco - J a vana ise<br />
Hutchinson ord..<br />
Kong<br />
Pacouda cap<br />
Pointe à Pitre act.<br />
Sumatra cap ....<br />
Sumatra div<br />
Tapanoéiie cap. .<br />
— div<br />
Than-tuy-Ha act.<br />
— — parts:<br />
Industries<br />
Textiles<br />
Savannah<br />
Viscose Franç. act<br />
-— paris<br />
Hôtels<br />
Régina act<br />
— parts<br />
L.'quours<br />
Pernod<br />
Vieille Cure parts<br />
Casinos<br />
Biarritz Carlton. .<br />
Cercle Monaco a.<br />
Valeurs diverses<br />
Cana Corinthe. ..<br />
Papet. Limousin.<br />
Salins du Can Vert.<br />
Tunisienne de Cul.<br />
Hors cote<br />
Etains indochine.<br />
181 50<br />
100 .<br />
9 .<br />
225<br />
668<br />
<strong>20</strong>00<br />
<strong>20</strong>5<br />
2900<br />
125<br />
1500<br />
100<br />
250<br />
10J5<br />
475<br />
;05<br />
350<br />
71 25<br />
7o50<br />
77'Ju<br />
136<br />
339<br />
1490<br />
3050<br />
:775<br />
40<br />
303<br />
'82<br />
95<br />
luO 9<br />
232<br />
694<br />
i960<br />
2950 .<br />
\i><br />
I47J 6<br />
•<br />
lûi 3<br />
i>\ .<br />
01M<br />
93J ..<br />
495 ..<br />
3)3 ..<br />
76 50<br />
6750 ..<br />
,36 50<br />
;4J .<br />
1480<br />
3073<br />
279'<br />
40 .<br />
305 ,.<br />
3J<br />
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