Regard sur l'invention des objets - Jeu de Paume
Regard sur l'invention des objets - Jeu de Paume
Regard sur l'invention des objets - Jeu de Paume
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
i cinéma<br />
<strong>Regard</strong> <strong>sur</strong> l’invention<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>objets</strong><br />
Danielle Schirman<br />
2 – 4 décembre 2011<br />
i auditorium
Depuis le début du XX e siècle, la création<br />
industrielle et l’invention <strong><strong>de</strong>s</strong> formes sont<br />
<strong>de</strong>ux domaines distincts. Pourtant, à l’insu <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
ingénieurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes, les interdépendances<br />
et les influences sont rétrospectivement<br />
évi<strong>de</strong>ntes. Aujourd’hui, il ne fait plus <strong>de</strong> doute<br />
que la valeur d’usage d’un objet et sa valeur<br />
esthétique ne s’opposent pas. Les films <strong>de</strong><br />
Danielle Schirman constituent une tentative<br />
inédite pour démontrer que l’usage <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>objets</strong><br />
engendre une esthétique et que l’attention à<br />
l’apparence <strong><strong>de</strong>s</strong> outils quotidiens contribue à<br />
l’art <strong>de</strong> vivre.<br />
Danielle Schirman est cinéaste. Après <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
étu<strong><strong>de</strong>s</strong> à l’École nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> beaux-arts <strong>de</strong><br />
Saint-Étienne et à l’École nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> beauxarts<br />
<strong>de</strong> Paris-Cergy, elle est pensionnaire à la<br />
Villa Médicis, Académie <strong>de</strong> France à Rome<br />
pour le cinéma. Dès 1984, elle réalise Rue<br />
du <strong>Regard</strong>, une voix, adaptation <strong>de</strong> l’œuvre<br />
du poète Stanislas Rodanski, La Victoire à<br />
l’ombre <strong><strong>de</strong>s</strong> ailes, <strong><strong>de</strong>s</strong> films pour le musée du<br />
Louvre, <strong><strong>de</strong>s</strong> portraits filmés pour le Centre<br />
Pompidou (Paroles d’artistes), parmi lesquels<br />
ceux <strong>de</strong> Fabrice Hyber, Jean-Jacques Lebel,<br />
Clau<strong>de</strong> Lévêque, Patrick Jouin, François Roche,<br />
Anri Sala, Wang Du. Depuis 2002, ARTE et<br />
le Centre Pompidou lui confient la réalisation<br />
<strong>de</strong> films documentaires pour la collection<br />
« Design ». Parmi les films à venir en 2012,<br />
Roger Tallon, <strong><strong>de</strong>s</strong>igner industriel, Le Corbusier,<br />
l’enfance d’un bureau, Les Formes noires <strong>de</strong><br />
Serge Mouille et Janette, la pionnière.<br />
films présentés<br />
inédit<br />
z Janette, la pionnière<br />
France, 2010-2011, Betacam numérique, couleur, 59’<br />
Avec la participation d’Yves Ba<strong>de</strong>tz et <strong>de</strong> Frédéric Migayrou<br />
Images complémentaires : Joseph Brettrager<br />
Montage : Michèle Leguernevel<br />
Mixage : Nicolas Joly<br />
Musique : Siegfried Canto<br />
Production : Nowhere productions / Centre Pompidou<br />
Prémontage du film à venir consacré à la<br />
carrière <strong>de</strong> Janette Laverrière.<br />
Née en 1909, Janette Laverrière est la mémoire<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> arts décoratifs français et, <strong>de</strong> plus en plus,<br />
un modèle pour les jeunes créateurs. Malicieuse,<br />
curieuse, impérieuse, cette gran<strong>de</strong> dame aimait<br />
recevoir <strong>de</strong> la visite, rue <strong><strong>de</strong>s</strong> Francs-Bourgeois<br />
à Paris où, pendant cinquante ans, entre<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> murs aux couleurs vives, elle a vécu au<br />
milieu <strong>de</strong> ses créations, évoquant volontiers<br />
son enfance suisse, libre et heureuse, dans un<br />
milieu avant-gardiste cosmopolite. En 1920,<br />
lors d’une exposition consacrée aux logements<br />
ouvriers, une machine à coudre provoque son<br />
premier émoi esthétique. Rompue aux théories<br />
du Bauhaus, elle a vingt ans et <strong>de</strong> nombreux<br />
soupirants. Son père, architecte, l’envoie chez<br />
Ruhlmann, dont le luxe l’horrifie. Mais le grand<br />
ensemblier parisien s’avère être un maître<br />
inexorable qui lui apprend la mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tie et<br />
l’élégance <strong><strong>de</strong>s</strong> proportions, la forme la plus<br />
indomptable qu’est la juste courbe, l’enfer <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
<strong><strong>de</strong>s</strong>igners, dit-elle. Elle a été aussi architecte,<br />
mais il ne subsiste qu’une maison près <strong>de</strong> Paris,<br />
dont la propriétaire ne tarit pas d’éloges à<br />
son égard <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> cinquante ans. Elle<br />
est aujourd’hui reconnue comme une créatrice<br />
importante avec <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités : le fer rond,<br />
le multipli, pour un mobilier simple, économique,<br />
très inventif, poétique. Son activité couvre le<br />
XX e siècle avec, <strong>de</strong>puis 1936, une obsession du<br />
miroir jamais démentie. Le 1 er janvier 2011, à<br />
101 ans, Janette Laverrière s’en est allée avec<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> projets plein la tête.<br />
Portrait <strong>de</strong> Danielle Schirman © Alain Fleischer
z Le B3<br />
France, 2003, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Le siège modèle B3, connu aussi comme siège<br />
Wassily, a été <strong><strong>de</strong>s</strong>siné par Marcel Breuer en<br />
1925-1926 alors qu’il était à la tête <strong>de</strong> l’atelier<br />
<strong>de</strong> menuiserie du Bauhaus <strong>de</strong> Dessau. Ce<br />
siège était révolutionnaire dans son utilisation<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux (tube en acier cintré) et <strong>de</strong> ses<br />
métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> fabrication. On raconte que<br />
le guidon <strong>de</strong> son vélo Adler lui inspira l’idée<br />
d’utiliser le tube d’acier…<br />
z Le Téléviseur Algol n° 11<br />
France, 2007, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Un écran incliné. Une poignée qui s’extrait<br />
pour le transporter. Agréable au toucher<br />
comme au regard, le téléviseur Algol n° 11,<br />
créé en 1964 par Marco Zanuso et Richard<br />
Sapper, est un objet <strong>de</strong> compagnie. Une coque<br />
en plastique légère et incassable réalisée par<br />
moulage, <strong><strong>de</strong>s</strong> couleurs vives et <strong><strong>de</strong>s</strong> chromes<br />
en font un objet visuellement attrayant qui<br />
cache bien tout le travail <strong>de</strong> développement<br />
nécessaire en amont pour le concevoir.<br />
z Le Bic Cristal<br />
France, 2004, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Le stylo à bille Bic fait son apparition <strong>sur</strong> la<br />
scène mondiale <strong>de</strong> l’écriture au début <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
années 1950 et remplace les plumes dans les<br />
écoles où il accompagne l’alphabétisation <strong>de</strong><br />
l’Afrique postcoloniale. Le baron Bich avait<br />
acheté le brevet au Hongrois László Biró et<br />
lance le Bic Cristal dont les caractéristiques<br />
et propriétés sont ici explorées : sa forme<br />
simple, celle d’un crayon bien taillé, son<br />
corps transparent <strong>de</strong> thermomètre où l’on voit<br />
baisser le niveau <strong>de</strong> l’encre, sa technologie <strong>de</strong><br />
pointe et l’astucieuse exploitation <strong>de</strong> la bille<br />
que l’on retrouve dans bien d’autres <strong>objets</strong><br />
manufacturés.<br />
Portrait <strong>de</strong> Janette Laverrière © Valérie Clément<br />
Janette Laverrière, <strong><strong>de</strong>s</strong>sin © Fonds Janette Laverrière / Centre Pompidou<br />
Janette Laverrière, Coccinelle, table basse © Archives Janette Laverrière /<br />
éditions Norma, Paris<br />
z Le Bookworm<br />
France, 2006, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
La bibliothèque Bookworm, originellement<br />
en acier puis fabriquée en plastique, créée<br />
en 1993 par le <strong><strong>de</strong>s</strong>igner israélien Ron Arad,<br />
se caractérise par son aspect novateur.<br />
Comment créer, à partir d’un objet figé comme<br />
la bibliothèque, un nouvel objet ? En jouant<br />
<strong>sur</strong> les lignes et les formes, la bibliothèque
Bookworm veut remettre en cause l’idée que<br />
l’on peut se faire <strong>de</strong> certains principes : la<br />
fonction n’est pas un critère <strong>de</strong> premier ordre<br />
dans le processus <strong>de</strong> création chez Ron Arad.<br />
z L’Aspirateur Hoover<br />
France, 2005, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Dans l’histoire <strong>de</strong> l’aspirateur, le Hoover<br />
One Fifty, créé par Henry Dreyfuss en 1934,<br />
réussit une combinaison inédite <strong>de</strong> la forme<br />
et <strong>de</strong> la fonction. Si ses lignes flui<strong><strong>de</strong>s</strong> et lisses<br />
correspon<strong>de</strong>nt d’abord aux exigences <strong>de</strong><br />
style streamline <strong>de</strong> l’époque, elles répon<strong>de</strong>nt<br />
également parfaitement aux nouvelles<br />
techniques d’emboutissage <strong>de</strong> la tôle et<br />
du moulage « en coquille » <strong><strong>de</strong>s</strong> alliages<br />
métalliques.<br />
z L’iMac<br />
France, 2005, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Avec l’iMac, le jeune <strong><strong>de</strong>s</strong>igner Jonathan Ive<br />
questionne le rapport <strong>de</strong> l’utilisateur à son<br />
ordinateur. Ive imagine donc un ordinateur<br />
ludique et amical. D’abord, il lui donne la<br />
forme ron<strong>de</strong> d’un œuf, sans angles ni aspérités.<br />
Ensuite, il utilise un plastique transluci<strong>de</strong>, en<br />
multipliant les couleurs, pour en exposer le<br />
mécanisme, donnant l’illusion <strong>de</strong> pouvoir le<br />
maîtriser. Le film retrace avec invention et<br />
humour l’irruption du <strong><strong>de</strong>s</strong>ign dans le mon<strong>de</strong><br />
austère <strong>de</strong> l’informatique.<br />
L’Aspirateur Hoover © Danielle Schirman<br />
L’iMac © Danielle Schirman<br />
La DS 19 © Danielle Schirman<br />
z La DS 19<br />
France, 2006, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Retour <strong>sur</strong> le mythe <strong>de</strong> la DS, <strong>sur</strong> sa conception<br />
audacieuse au sein <strong>de</strong> Citroën et <strong>sur</strong> son<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong>ign révolutionnaire qui inspire toujours les<br />
concepteurs et passionne les collectionneurs.<br />
Conçue par Flaminio Bertoni, elle connaît<br />
d’emblée un énorme succès auprès du public,<br />
tant pour ses innovations technologiques que<br />
pour son esthétique aérodynamique d’avantgar<strong>de</strong>.<br />
Roland Barthes voit dans ses lignes<br />
flui<strong><strong>de</strong>s</strong> un changement <strong>de</strong> la mythologie<br />
automobile où, « jusqu’à présent, la voiture<br />
superlative tenait plutôt du bestiaire <strong>de</strong> la<br />
puissance ».
z La Fiat 500<br />
France, 2008, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
La Nuova Fiat 500 <strong>de</strong> 1957, cette « gran<strong>de</strong><br />
petite » voiture, incarne l’Italie pour le mon<strong>de</strong><br />
entier. Petit chef-d’œuvre d’économie et<br />
<strong>de</strong> simplification, la bambina, le « pot <strong>de</strong><br />
yaourt » pour les Français, est un vrai miracle<br />
industriel. Cette voiture donne à voir la force<br />
et la capacité <strong>de</strong> dialogue existant entre un<br />
créateur, Dante Giacosa, et un industriel, à la<br />
recherche <strong>de</strong> la meilleure équation possible<br />
pour l’utilisateur.<br />
z La Chaise rouge et bleue<br />
France, 2009, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
La chaise rouge et bleue <strong>de</strong> Gerrit Rietveld,<br />
construite en 1918 et peinte en 1923, a<br />
bouleversé le vocabulaire du mobilier comme<br />
celui <strong>de</strong> l’architecture. Construite en bois comme<br />
une maquette d’architecture, chaque élément<br />
qui la constitue forme une croix avec le suivant,<br />
relié par <strong><strong>de</strong>s</strong> chevilles <strong>de</strong> bois. Outre le noir,<br />
les couleurs primaires utilisées par Mondrian<br />
dans ses peintures, le jaune, le bleu et le rouge,<br />
recouvrent la chaise qui fut reconnue comme<br />
la transposition en volume <strong><strong>de</strong>s</strong> dogmes du<br />
mouvement De Stijl.<br />
z La Valentine<br />
France, 2003, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Issue <strong>de</strong> la révolution industrielle, la première<br />
machine à écrire produite en série a été conçue<br />
pour accroître la rapidité <strong>de</strong> l’écriture sans<br />
nuire à sa lisibilité. L’architecte et <strong><strong>de</strong>s</strong>igner<br />
Ettore Sottsass introduit avec la Valentine<br />
portable une dimension « pop » dans un secteur<br />
du <strong><strong>de</strong>s</strong>ign habituellement plus réservé. De<br />
couleur rouge vif et gratifiée d’un prénom féminin,<br />
la Valentine est un outil érotisé et fortement<br />
emblématique <strong>de</strong> la fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années 1960.<br />
z Les Lampes Akari<br />
France, 2003, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
Pour créer les lampes Akari dans les années<br />
1950, le sculpteur et <strong><strong>de</strong>s</strong>igner nippo-américain<br />
Isamu Noguchi s’inspire <strong><strong>de</strong>s</strong> lanternes<br />
traditionnelles japonaises dont il remplace la<br />
bougie par une ampoule électrique. Du papier<br />
washi, une structure en bambou et quelques fils<br />
<strong>de</strong> soie : les lampes Akari, créées entre 1951 et<br />
1986, sont <strong>de</strong> véritables sculptures <strong>de</strong> lumière.<br />
z La Table Compas<br />
France, 2009, Betacam, couleur et noir et blanc, 26’<br />
La table Compas <strong>de</strong> Jean Prouvé est un savant<br />
mélange <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>ign, d’architecture et d’ingénierie<br />
au service <strong>de</strong> la production industrielle et vient<br />
illustrer une fois <strong>de</strong> plus le génie et la créativité<br />
<strong>de</strong> ce grand architecte et <strong><strong>de</strong>s</strong>igner français.<br />
Avec le choix d’une structure en métal, <strong>de</strong><br />
ces pieds béquilles dont la forme rappelle les<br />
<strong>de</strong>ux branches d’un compas et <strong>de</strong> ces formes<br />
triangulaires, Jean Prouvé utilise encore une fois<br />
son matériau <strong>de</strong> prédilection : la tôle pliée.<br />
La Chaise rouge et bleue © Danielle Schirman<br />
La Table Compas © Danielle Schirman
calendrier<br />
vendredi 2 décembre<br />
17 h<br />
z Le B3 (Marcel Breuer)<br />
z Le Téléviseur Algol n° 11 (Marco Zanuso<br />
et Richard Sapper)<br />
z Le Bic Cristal<br />
z Le Bookworm (Ron Arad)<br />
19 h<br />
z projection du documentaire inédit Janette,<br />
la pionnière* (prémontage, 59’), présentée<br />
par Danielle Schirman, réalisatrice du<br />
film, et Danièle Hibon, responsable <strong>de</strong> la<br />
programmation cinéma du <strong>Jeu</strong> <strong>de</strong> <strong>Paume</strong><br />
samedi 3 décembre, 17 h<br />
z L’Aspirateur Hoover (Henry Dreyfuss)<br />
z L’iMac (Jonathan Ive)<br />
z La DS 19 (Flaminio Bertoni)<br />
z La Fiat 500 (Dante Giacosa)<br />
dimanche 4 décembre, 17 h<br />
z La Chaise rouge et bleue (Gerrit Rietveld)<br />
z La Table Compas (Jean Prouvé)<br />
z La Valentine (Ettore Sottsass)<br />
z Les Lampes Akari (Isamu Noguchi)<br />
auditorium du <strong>Jeu</strong> <strong>de</strong> <strong>Paume</strong><br />
1, place <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong><br />
75008 Paris<br />
www.jeu<strong>de</strong>paume.org<br />
renseignements : 01 47 03 12 50 /<br />
infoauditorium@jeu<strong>de</strong>paume.org<br />
tarifs : 3 € la séance / gratuit <strong>sur</strong><br />
présentation du billet d’entrée aux<br />
expositions (valable uniquement le jour<br />
<strong>de</strong> l’achat) et pour les abonnés<br />
remerciements<br />
ARTE<br />
Centre Pompidou<br />
HPS Films<br />
Lapsus Films<br />
Lobster Films<br />
Nowhere Productions<br />
Steamboat Films<br />
Galerie Schirman & De Beaucé<br />
et toute l’équipe du service audiovisuel<br />
du Centre Pompidou<br />
une programmation proposée par Danièle Hibon<br />
assistée <strong>de</strong> Mélanie Lemaréchal<br />
* réservation obligatoire (places limitées) :<br />
infoauditorium@jeu<strong>de</strong>paume.org<br />
Le <strong>Jeu</strong> <strong>de</strong> <strong>Paume</strong> est subventionné<br />
par le ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication.<br />
Il bénéficie du soutien <strong>de</strong> Neuflize Vie, mécène principal.<br />
Les Amis du <strong>Jeu</strong> <strong>de</strong> <strong>Paume</strong> contribuent à ses activités.<br />
mise en page : Élise Garreau<br />
© éditions du <strong>Jeu</strong> <strong>de</strong> <strong>Paume</strong>, Paris, 2011<br />
Janette Laverrière, plan © Fonds Janette Laverrière / Centre Pompidou