30.10.2012 Views

Agent Habilité » pour Dachser France

Agent Habilité » pour Dachser France

Agent Habilité » pour Dachser France

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

EDITION 4/2009<br />

magazine<br />

LA MOBILITÉ DE L’AVENIR<br />

Penser le possible<br />

Construire l’avenir<br />

BRESIL<br />

jusqu’au sommet<br />

de l’Olympe<br />

UN MONDE DE LOGISTIQUE INTELLIGENTE<br />

FOOD LOGISTICS<br />

<strong>Dachser</strong>, bon génie<br />

des bouteilles – de spiritueux


« Dans la vie, il faut pouvoir compter les uns sur les autres ! <strong>»</strong><br />

Force, précision, vitesse : des défis majeurs <strong>pour</strong> l’équipe. Médaillés d’or en 2002 aux<br />

Jeux Olympiques de Salt Lake City (bobsleigh à 4), en 2006 à Turin (à 2 et à 4), et aussi en<br />

février 2010, à Vancouver, André Lange, le pilote, et son équipe misent sur leur perfection<br />

<strong>pour</strong> conquérir la plus haute marche du podium.<br />

02 DACHSER magazine


Forum<br />

04 Hommes et marchés :<br />

Motivation : Satisfaction au travail<br />

La DACHSER Academy dresse son bilan<br />

A la rencontre du soleil avec la logistique<br />

08 Dialogue avec <strong>Dachser</strong> : Bernhard Simon<br />

rencontre Dr. Thomas Bach<br />

Réseau<br />

10 Le Brésil : Cap sur l’avenir avec une<br />

nouvelle structure<br />

13 Zoom sur la <strong>France</strong><br />

<strong>Dachser</strong> Rennes, reine d’un soir<br />

cargoplus « made in <strong>France</strong> <strong>»</strong><br />

WIN : pari en passe d’être gagné<br />

04<br />

18<br />

10<br />

24<br />

Compétences<br />

Zoom sur<br />

la <strong>France</strong><br />

Sommaire<br />

12 Do-It-Yourself : A partir de modules, une<br />

solution <strong>pour</strong> tout le secteur GSB<br />

17 Matières dangereuses : Sécurité <strong>pour</strong> les<br />

personnes, les biens et l’environnement<br />

23 Air & Sea Logistics : Des bonbons suisses<br />

<strong>pour</strong> les Etats-Unis<br />

24 Food Logistics : De Hambourg vers le<br />

monde – des spiritueux voyagent<br />

Dossier<br />

18 La mobilité de l’avenir<br />

Penser le possible<br />

Construire l’avenir<br />

27 Jeu-concours /<br />

Mentions légales


Forum : Hommes et marchés<br />

Le « flow <strong>»</strong> ou état de fluidité<br />

Tout coule de source<br />

Le bonheur est une affaire de fluidité. Quoi que l’on fasse. Au début des années<br />

1970, le psychologue américain Mihaly Csikszentmihalyi a, <strong>pour</strong> la première<br />

fois, étudié scientifiquement l’état d’une personne totalement absorbée par son<br />

activité. Il l’a nommé « flow <strong>»</strong>, état de fluidité, caractérisé par un oubli total du<br />

contexte, une immersion complète dans une activité parfaitement maîtrisée,<br />

effectuée à la perfection malgré sa grande difficulté.<br />

« Tout se déroule de façon optimale, comme coulant de source <strong>»</strong>, explique Falko<br />

Rheinberg de l’Université de Potsdam. Ce phénomène a son origine dans le cerveau,<br />

dans des processus biochimiques qui induisent l’activation et la synchronisation des<br />

deux hémisphères. Les perceptions<br />

de la personne en état de fluidité sont<br />

parfaitement claires, son attention<br />

suraiguë, sa concentration maximale,<br />

focalisée sur la tâche à accomplir. Les<br />

psychologues de Potsdam ont mesuré<br />

ce flow. Les résultats les plus élevés ont<br />

été constatés dans certaines catégories<br />

d’activité : le sport et l’activité physique,<br />

la pratique active de la musique et l’acte<br />

sexuel. Par contre, rêvasser, remuer des<br />

idées noires, attendre, être passager passif<br />

dans les transports ne sont pas des<br />

sources de flow.<br />

Attentes quant à la conjoncture<br />

La confiance revient<br />

Ces derniers mois, les signes d’une évolution positive de la conjoncture in-<br />

citent les transporteurs européens à l’optimisme. Parmi les entrepreneurs<br />

04 DACHSER magazine<br />

interrogés par la Danske Bank <strong>pour</strong> le « European Freight Forwar-<br />

ding Index <strong>»</strong>, 59 % s’attendent à voir les volumes transportés<br />

augmenter dans les mois qui viennent.<br />

Cette progression interviendrait dans le fret mari-<br />

time et aérien, mais c’est le transport routier<br />

qui semblerait offrir les meilleures perspec -<br />

tives : rien que de juillet à septembre 2009, son<br />

baromètre a fait un bond de 25 points, passant<br />

à 78. Si, les mois précédents encore, les plus<br />

confiants étaient les transporteurs allemands,<br />

désormais le moral est bon chez leurs voisins aussi. L’optimisme le<br />

plus grand, c’est en Grande-Bretagne, en Suède et dans les pays du Benelux qu’il<br />

règne. La Danske Bank conclut : « Nous percevons des signes manifestes d’une<br />

amélioration de la situation économique en Europe. <strong>»</strong><br />

MOTIVA


TION<br />

Incitations à travailler<br />

Pas seulement<br />

<strong>pour</strong> l’argent<br />

Forum : Hommes et marchés<br />

« Les personnes les plus motivées sont celles qui sont satisfaites de leur propre performance<br />

professionnelle. <strong>»</strong> C’est le résultat d’un sondage récent réalisé par Monster, site<br />

web de recherche d’emploi, portant sur plus de 28 000 salariés d’Amérique du Nord et<br />

d’Europe. Plus de 45 % ont indiqué qu’en premier lieu, leurs propres exigences envers euxmêmes<br />

les incitaient à bien travailler. Loin derrière arrivent le salaire (31 %), la reconnaissance<br />

par les collègues et les supérieurs hiérarchiques (19 %) et la perspective d’une<br />

promotion (6 %). Pour établir la relation linéaire entre argent et travail fourni, Uri<br />

Gneezy, spécialiste en économie de l’Université de Californie, San Diego, a étudié la<br />

motivation au travail chez des enfants. Il a divisé en trois groupes 80 sujets qui devaient<br />

collecter de l’argent <strong>pour</strong> des enfants atteints du cancer. Au premier on a expliqué combien<br />

le bénévolat est important et qu’ils n’auraient pas de salaire. Au second, on a promis un<br />

salaire modeste, au troisième un salaire élevé. Ce sont ces derniers qui ont déployé le plus<br />

d’efforts. Résultat surprenant : ceux qui n’attendaient qu’un salaire modeste se sont montrés<br />

moins motivés que ceux qui n’en ont pas touché du tout. Uri Gneezy en conclut : « Ou on<br />

paie les gens comme il faut, ou pas du tout <strong>»</strong>.<br />

>><br />

Au nombre des valeurs fondamentales<br />

d’une entreprise familiale figure la liberté<br />

de travailler de façon autonome et créative<br />

A votre avis, qu’est-ce qui apporte le bonheur ?<br />

25<br />

La foi<br />

41<br />

47<br />

46<br />

Bernhard Simon, porte parole de la direction de <strong>Dachser</strong><br />

51<br />

51<br />

L’argent<br />

59<br />

62<br />

64<br />

La réussite<br />

Les amis<br />

68<br />

Les activités de loisirs<br />

Faire le bien<br />

74<br />

79<br />

Les gens<br />

La famille<br />

Avoir une mission<br />

Les enfants<br />

L’activité professionnelle<br />

89<br />

Le couple<br />

La santé<br />

(Allemagne, à partir de 16 ans,<br />

1 200 personnes interrogées,<br />

résultats en <strong>pour</strong>centage)<br />

© Statista.org 2008<br />

Source : IFD Allensbach<br />

DACHSER magazine 05


Forum : Hommes et marchés<br />

<strong>Dachser</strong> Academy<br />

Enseignement pratique <strong>pour</strong> des praticiens<br />

Le savoir, c’est le capital<br />

le plus précieux :<br />

entretien avec Felix<br />

Möhlenbruch, directeur<br />

de la <strong>Dachser</strong><br />

Academy, Cologne,<br />

sur la formation initiale et continue à<br />

une logistique d’avenir.<br />

Au début de l’année, la <strong>Dachser</strong> Academy a<br />

démarré son enseignement. Quels sont les<br />

points forts des formations qu’elle propose ?<br />

Elle se concentre sur la transmission d’un<br />

savoir-faire spécifique à <strong>Dachser</strong>, concernant<br />

nos processus et systèmes, dans tous les domaines<br />

de l’entreprise. Au premier plan de nos<br />

objectifs : l’intégration d’agences nouvellement<br />

ouvertes en Allemagne et à l’étranger. De façon<br />

ciblée et très intensive, nous familiarisons nos<br />

nouveaux collègues aux opérations et à la<br />

philosophie d’entreprise de <strong>Dachser</strong>.<br />

Apprendre tout au long de la vie – tout<br />

le monde en parle. En quoi réside l’avan -<br />

tage d’une structure de formation à l’intérieur<br />

de l’entreprise ?<br />

Cela nous permet de donner aux contenus de<br />

l’enseignement une orientation précise et pratique.<br />

Les formateurs sont issus du domaine<br />

opérationnel de <strong>Dachser</strong>. Professionnels, ils<br />

06 DACHSER magazine<br />

savent parfaitement de quoi est fait le travail<br />

quotidien, ce qu’il apporte de questions et de<br />

challenges. Les participants peuvent en profiter<br />

chaque jour et mettre en pratique facilement<br />

et directement ce qu’ils ont appris. D’ailleurs,<br />

l’Academy est et demeure strictement<br />

réservée aux employés <strong>Dachser</strong>, elle n’accepte<br />

personne de l’extérieur.<br />

A quels publics l’Academy s’adresse-t-elle ?<br />

A tous : elle s’adresse à tous les collaborateurs,<br />

de tous les domaines et de tous les échelons de<br />

la hiérarchie. La variété des formations va des<br />

cours d’initiation <strong>pour</strong> nouveaux arrivants aux<br />

cours très pointus sur des domaines <strong>Dachser</strong><br />

destinés à des employés de longue date, en passant<br />

par le coaching d’experts. La langue d’enseignement<br />

– allemand, français ou anglais –<br />

est choisie selon la composition du groupe.<br />

Au seuil de la deuxième année, quel est<br />

votre bilan ?<br />

L’Academy a ouvert ses portes en février, les<br />

premiers cours ont débuté en mars. Nous<br />

sommes très satisfaits des résultats. D’ici la<br />

fin 2009, 1 200 employés auront fréquenté<br />

nos cours.<br />

Quels autres contenus de cours souhaiteriez-vous<br />

proposer dans le cadre de cette<br />

nouvelle année ?<br />

La force de Cologne : sa région<br />

Nous souhaitons grandir et nous développer –<br />

et nous le ferons. Nous élargirons encore<br />

l’éventail de nos enseignements, en ajouterons<br />

de nouveaux, comme le contrôle de gestion, et<br />

améliorerons le taux d’utilisation des installations,<br />

par exemple en intensifiant les formations<br />

concernant les domaines de <strong>Dachser</strong><br />

European Logistics, <strong>Dachser</strong> Food Logistics,<br />

<strong>Dachser</strong> Air & Sea Logistics. Notre futur<br />

programme prévoit également des certifi -<br />

cations <strong>pour</strong> les cadres des ressources humaines<br />

et les collaborateurs de la vente à l’international.<br />

Personnellement, votre dernier séjour sur<br />

les bancs de l’école… ?<br />

Il n’y a pas très longtemps, j’ai suivi chez<br />

<strong>Dachser</strong> une formation complémentaire :<br />

« Pratique du droit du travail <strong>pour</strong> experts<br />

en RH <strong>»</strong>. Puis, à l’extérieur, un coaching de<br />

« Formation des formateurs <strong>»</strong>.<br />

Maintenant, qu’aimeriez-vous apprendre de<br />

nouveau ?<br />

Apprendre sert toujours à quelque chose. Je<br />

profiterai très certainement de la prochaine<br />

occasion <strong>pour</strong> approfondir mes connaissances<br />

de formateur. La formation à l’encadrement<br />

du personnel me tente aussi beaucoup. Le<br />

programme des formations <strong>Dachser</strong> est riche<br />

en propositions très intéressantes.<br />

« Nos clients apprécient qu’à notre réseau, fortement maillé sur toute<br />

l’Europe, s’associe la force des régions. <strong>»</strong> Pour Michael Schilling, directeur de<br />

<strong>Dachser</strong> European Logistics, le site de Cologne joue un rôle tout à fait particulier<br />

dans ce réseau routier pan-européen. Prestataire logistique d’envergure<br />

mondiale, <strong>Dachser</strong> s’est implanté dès 1951 dans cette métropole<br />

rhénane. Le site ne possédant plus les capacités suffisantes, alors que la<br />

demande était en augmentation constante, <strong>Dachser</strong> a investi 20 millions d’euros dans son expansion. <strong>»</strong> Nous avons<br />

été amenés à déménager dans le quartier de Gremberghoven, à Cologne toujours <strong>»</strong>, explique Markus Wiegand,<br />

responsable de l’agence. Sur un terrain de 80 000 m2 ont été édifiés un bâtiment d’exploitation de 10 300 m2 , doté<br />

de 115 portes, et 5 100 m2 de locaux techniques et administratifs. Depuis février 2009, le nouveau site est intégré<br />

au réseau <strong>Dachser</strong>. Son bilan est d’ores et déjà très appréciable : chaque mois, plus de 55 000 envois sont expédiés<br />

depuis Cologne.


Logistique solaire<br />

A la rencontre du soleil<br />

La logistique solaire fait des prodiges : trois mois plus tôt que prévu, le développeur de projets<br />

photovoltaïques juwi Solar a ouvert à Lieberose, près de Cottbus, le deuxième plus grand<br />

parc solaire du monde. Installé sur le terrain d’un ancien champ de manœuvres militaire,<br />

il s’étend sur 162 hectares, l’équivalent de 210 terrains de football. Doté d’une puissance de<br />

53 mégawatts, il fournira chaque année 15 000 ménages en courant électrique, permettant<br />

une économie, par an aussi, de 35 000 tonnes de CO 2. Au cours de sa phase de construction,<br />

<strong>Dachser</strong> a organisé toute la chaîne d’approvisionnement nécessaire. Ces derniers mois, il<br />

a fallu, <strong>pour</strong> ces opérations, mobiliser 800 conteneurs de 20 pieds, contenant plus de 700 000<br />

panneaux solaires, et charger 1 200 camions.<br />

A partir de l’usine du fabricant, First Solar, <strong>Dachser</strong> a transporté les panneaux de telle sorte<br />

qu’ils arrivent sur le site du parc « juste<br />

à temps <strong>»</strong> <strong>pour</strong> être montés. Sa logistique<br />

a raccourci les trajets et donc réduit<br />

à un minimum les émissions de<br />

CO 2. Pour Christian Hirsch, directeur<br />

de la communication du groupe juwi,<br />

qui opère dans le monde entier, c’est<br />

clair : « <strong>Dachser</strong> dispose du savoir-faire<br />

approprié, est présent à l’international<br />

et possède la flexibilité nécessaire <strong>pour</strong><br />

« Juste à temps <strong>»</strong> : <strong>Dachser</strong> livre des<br />

panneaux solaires<br />

La 2 ème plus grande centrale électrique solaire du monde :<br />

Lieberose, dans le Brandebourg<br />

En bref<br />

mettre en œuvre, comme à Lieberose,<br />

des idées et concepts nouveaux. <strong>»</strong><br />

Les poids lourds améliorent leur écobilan. C’est le résultat<br />

de la dernière étude en date sur les émissions menée par<br />

l’agence européenne <strong>pour</strong> l’environnement (AEE). Elle<br />

constate que, dans la Communauté européenne, 26 % des<br />

émissions de CO 2 sont à mettre au compte des voitures<br />

de tourisme ; les poids lourds sont responsables de 3 %,<br />

les petits véhicules utilitaires de 2 %. Entre 2000 et 2007,<br />

dans toute l’Union Européenne, les émissions de particules<br />

des camions ont diminué de 34 %, les émissions d’oxyde<br />

d’azote de 13 %. Pour en savoir plus : www.eea.europa.eu<br />

Forum : Hommes et marchés<br />

Roumanie :<br />

Un marché à fort<br />

potentiel<br />

Nouvelle dynamique à Bucarest<br />

<strong>Dachser</strong>, parti à la conquête du<br />

marché de la Roumanie, vient d’y<br />

implanter une nouvelle société :<br />

<strong>Dachser</strong> Romania S.R.L. Forte de<br />

trois agences, Arad, Brasov et<br />

Bucarest, celle-ci offre aux clients<br />

des secteurs de l’industrie et du<br />

commerce une large gamme de<br />

prestations logistiques <strong>Dachser</strong>.<br />

La direction <strong>pour</strong> la Roumanie<br />

sera assurée par un logisticien<br />

professionnel expérimenté, Traian<br />

Dumitrescu. Il connaît le marché<br />

roumain depuis de nombreuses<br />

années et dirige l’agence de<br />

Bucarest. Après la Pologne, la<br />

République tchèque, la Slovaquie<br />

et la Hongrie, la Roumanie<br />

est déjà le cinquième pays entre<br />

Bal tique et Adriatique que<br />

<strong>Dachser</strong> intègre à son réseau<br />

d’activités logistiques.<br />

Michael Schilling, directeur de<br />

<strong>Dachser</strong> European Logistics,<br />

attend beaucoup de la nouvelle<br />

société. « Grâce à l’installation<br />

rapide en Roumanie de nos standards<br />

logistiques valables <strong>pour</strong><br />

toute l’Europe, nous offrons désormais<br />

à nos clients la possibilité<br />

d’accéder à un marché à fort<br />

potentiel. <strong>»</strong><br />

DACHSER magazine 07


Forum : Dialogue avec <strong>Dachser</strong><br />

Bernhard Simon<br />

rencontre Dr. Thomas Bach<br />

Plus vite, plus haut, plus loin : <strong>pour</strong> les Jeux Olympiques d’hiver 2010 de<br />

Vancouver, la devise olympique fascine de nouveau le monde entier.<br />

Bernhard Simon s’entretient avec Dr. Thomas Bach, vice-président du<br />

Comité International Olympique, à propos de ce qui fait la réussite,<br />

dans le sport et dans le monde de l’économie.<br />

>> Monsieur Simon, vous-même pratiquez<br />

activement le sport. En tant qu’entrepreneur,<br />

que vous apporte-t-il ?<br />

Bernhard Simon : Le sport me procure<br />

l’activité physique dont j’ai besoin <strong>pour</strong> mon<br />

équilibre. Pendant mon jogging, je cherche<br />

et développe de nouvelles idées. Quand je<br />

cours un marathon, c’est un défi que je me<br />

lance, une occasion de me motiver, de me<br />

dépasser. C’est tout à fait comparable à ce<br />

que je vis au quotidien dans ma vie professionnelle.<br />

Thomas Bach : En plus des aspects forme<br />

physique et santé, l’émulation et le désir de<br />

08 DACHSER magazine<br />

performance sont les éléments qui unissent<br />

et rassemblent tous les sportifs. Les points<br />

communs avec le monde de l’économie et la<br />

société sont nombreux. Par exemple, que le<br />

talent à lui seul ne suffise pas, chaque sportif<br />

le sait. Il doit certes faire preuve d’une volonté<br />

très affirmée et de discipline, mais <strong>pour</strong> accéder<br />

à la victoire, il faut également et toujours<br />

que l’équipe soit forte, habitée par une vision,<br />

animée par les mêmes valeurs. Celles qui<br />

soudent une équipe, ce sont le fairplay, la<br />

solidarité, l’égalité des chances et la tolérance.<br />

>><br />

Le fairplay implique intégrité et honnêteté.<br />

C’est <strong>pour</strong>quoi respect et tolérance dans les relations<br />

les uns avec les autres sont inscrits en lettres d’or dans<br />

le catalogue de nos valeurs Bernhard Simon


Quand ceux qui réussissent, que ce soit dans<br />

le sport ou dans le monde de l’économie, s’efforcent<br />

constamment de remplir leur mission d’exemple <strong>pour</strong><br />

les autres, c’est aussi une belle performance Dr. Thomas Bach<br />

>> Tout cela, c’est très bien, mais en fin<br />

de compte, n’est-ce pas la performance<br />

qui compte avant tout ?<br />

B. Simon : La performance, c’est le résultat<br />

mesurable de la stratégie de gestion d’entreprise.<br />

Mais le fondement de la réussite, c’est<br />

une philosophie d’entreprise clairement définie,<br />

reposant sur une communauté de valeurs<br />

et portée par tous les acteurs. Celle-ci doit<br />

être comprise et vécue, et ce à tous les niveaux<br />

de l’entreprise, partout dans le monde. Quand<br />

c’est le cas, motivation et sentiment d’appartenance<br />

à la communauté entraînent généralement<br />

une amélioration de la performance.<br />

Th. Bach : La performance est toujours le<br />

fruit de la combinaison de divers et nombreux<br />

facteurs. Ce n’est qu’au prix de nombreuses<br />

années d’entraînement, de persévérance,<br />

d’énergie, de discipline et d’ambition<br />

que se crée le terrain favorable à la réussite.<br />

Toutes ces multiples exigences, je les ai rencontrées<br />

personnellement au cours de ma<br />

carrière d’escrimeur. Mais la liste ne serait<br />

pas complète sans la notion de fairplay. C’est<br />

le fairplay qui fait que les athlètes victorieux<br />

jouent le rôle d’exemple. Quand ceux qui<br />

réussissent, que ce soit dans le sport ou dans<br />

le monde de l’économie, s’efforcent constamment<br />

de remplir leur mission d’exemple <strong>pour</strong><br />

les autres, c’est aussi une belle performance.<br />

>> Dans le quotidien de l’entreprise,<br />

comment peut-on susciter la performance<br />

de pointe ?<br />

B. Simon : L’émulation stimule l’esprit de<br />

créativité et d’innovation, incite à plus de performance.<br />

Le regroupement des compétences<br />

et la gestion des savoirs sont eux aussi<br />

générateurs de performances de pointe. Ce<br />

qui n’est pas sans rappeler une équipe olympique<br />

: elle aussi réunit des talents différents.<br />

L’un fait de l’escrime, l’autre de la natation.<br />

Nous aussi, chez <strong>Dachser</strong>, encourageons les<br />

compétences individuelles et les regroupons<br />

au sein d’équipes de projet performantes. Le<br />

savoir n’est pas la propriété de certains, mais<br />

un facteur de production partagé, infusé à<br />

tout le réseau de l’organisation.<br />

>> Certains sportifs estiment ne pouvoir<br />

répondre à l’invitation de la devise olympique<br />

– plus vite, plus haut, plus loin –<br />

qu’à l’aide du dopage. Quelles en sont les<br />

implications <strong>pour</strong> les règles du jeu ?<br />

Th. Bach : Malheureusement, dans le sport<br />

comme aussi dans d’autres domaines, <strong>pour</strong><br />

gagner certains sont prêts à employer tous les<br />

moyens, même malhonnêtes. C’est <strong>pour</strong>quoi<br />

nous, les responsables, devons protéger les<br />

sportifs honnêtes et pratiquer une tolérance<br />

zéro <strong>pour</strong> les produits dopants. Il faut noter<br />

que, dans notre société, le sport est jusqu’à<br />

présent le seul domaine qui interdise le dopage.<br />

Aucune interdiction de ce genre dans la<br />

danse classique, l’escalade, la musique, les activités<br />

économiques ou politiques.<br />

B. Simon : Le fairplay implique intégrité et<br />

honnêteté. C’est <strong>pour</strong>quoi, dans les relations<br />

les uns avec les autres, respect et tolérance<br />

sont inscrits en lettres d’or dans le catalogue<br />

de nos valeurs. Nous tenons nos promesses et,<br />

à tous les niveaux, agissons dans la transparence<br />

vis-à-vis de nos clients, de nos concurrents<br />

et de nos collaborateurs. Nous connaissons<br />

les limites juridiques de nos opérations<br />

et les respectons scrupuleusement.<br />

>> Les victoires prennent toute leur valeur<br />

quand on connaît aussi l’échec.<br />

Cette règle vaut-elle aussi <strong>pour</strong> le<br />

monde de l’économie ?<br />

B. Simon : Oui, dans l’entreprise aussi il faut<br />

savoir apprendre de ses erreurs. <strong>Dachser</strong> se<br />

comprend comme une « organisation en apprentissage<br />

<strong>»</strong>. Ne pas avoir remporté un appel<br />

d’offres n’est pas une raison de baisser les<br />

bras. Au contraire, il est alors important<br />

d’analyser avec soin le processus de sélection<br />

adopté par le client, de déceler nos erreurs et<br />

d’en tirer des enseignements <strong>pour</strong> l’avenir. Et<br />

s’il nous faut un second ou troisième essai<br />

<strong>pour</strong> convaincre un client de nous choisir, la<br />

réussite n’en est que plus belle.<br />

>> Udo Steiner, ancien juge de la Cour<br />

constitutionnelle allemande, a dit un<br />

jour : « Les entreprises n’ont pas besoin<br />

Forum : Dialogue avec <strong>Dachser</strong><br />

Dr. Thomas Bach<br />

56 ans, de Tauberbischofsheim,<br />

est vice-président du Comité<br />

International Olympique et président<br />

du Comité olympique<br />

allemand. Diplômé de droit des<br />

affaires, champion du monde<br />

de fleuret en 1976 et 1977, il a,<br />

avec l’équipe de cette même<br />

discipline, remporté la médaille<br />

d’or aux Jeux Olympiques de<br />

1976 à Montréal, Canada.<br />

Bernhard Simon<br />

est porte-parole de la direction de<br />

<strong>Dachser</strong>. Partout dans le monde,<br />

cette entreprise familiale mise<br />

<strong>pour</strong> ses clients sur des équipes<br />

de collaborateurs soudées, <strong>pour</strong><br />

lesquelles le souci des autres et<br />

la responsabilité de chacun <strong>pour</strong><br />

tous et de tous <strong>pour</strong> chacun est<br />

un facteur de réussite décisif.<br />

de concurrence, <strong>pour</strong> le sport par contre,<br />

celle-ci est vitale. <strong>»</strong> Que signifie cette<br />

phrase <strong>pour</strong> une concurrence où tous<br />

doivent avoir les mêmes chances ?<br />

Th. Bach : Ne pas avoir de concurrents peut<br />

être intéressant <strong>pour</strong> une entreprise, mais,<br />

cela manquerait plutôt d’intérêt, en dehors de<br />

l’entraînement, <strong>pour</strong> les sportifs, qui cherchent<br />

toujours à se mesurer aux meilleurs et<br />

veulent donc être sûrs que les règles, basées<br />

sur le fairplay, sont les mêmes <strong>pour</strong> tous les<br />

athlètes du monde. Elles servent à garantir<br />

une concurrence équitable. C’est en fin de<br />

compte ce qui attire les spectateurs.<br />

B. Simon : Être seul, sans concurrent, <strong>pour</strong><br />

une entreprise non plus ce n’est pas intéressant.<br />

Tout comme <strong>pour</strong> le sport, la concurrence<br />

est saine et vivifiante. Elle incite à se remettre<br />

en question en permanence, à innover.<br />

Ce qui est nécessaire et génère de nouvelles<br />

opportunités sur les marchés.<br />

Th. Bach : Dans le sport tout comme dans<br />

le monde de l’économie, la concurrence puise<br />

sa valeur dans le respect mutuel et le fairplay.<br />

Mais il est nécessaire de veiller activement à<br />

ce que cette règle soit respectée – dans le<br />

sport comme dans tous les domaines.<br />

Vous trouverez l’intégralité de l’entretien<br />

sur le site Internet (en anglais)<br />

www.dachser.com/discussion<br />

DACHSER magazine 09


Réseau : Le Brésil<br />

Le Brésil en liesse : joie populaire à la nouvelle de l’attribution<br />

à Rio de l’organisation des Jeux Olympiques 2016.<br />

Depuis le Pain de Sucre,<br />

vue sur l’avenir<br />

Avec la Russie, l’Inde et la Chine, le Brésil est l’un des marchés de<br />

croissance les plus importants au monde. <strong>Dachser</strong> a renforcé davantage<br />

sa position dans le plus grand pays d’Amérique du Sud.<br />

>> En pleine jungle, le funiculaire peine<br />

à gravir le flanc du Corcovado (700 m). Mais,<br />

de là-haut, la vue en vaut la peine : le « Cristo<br />

Redentor <strong>»</strong>, le Christ Rédempteur, tourné<br />

vers le soleil levant, ouvre grand les bras à<br />

l’agglomération de Rio de Janeiro, mégalopole<br />

de 11 millions d’habitants.<br />

Cette statue du Rédempteur de 32 mètres de<br />

haut, érigée en 1932, est avec le Pain de Sucre,<br />

l’emblème du Brésil. Elle symbolise la<br />

majesté, la confiance en Dieu et en l’avenir.<br />

10 DACHSER magazine<br />

De cette dernière, ce pays, le plus peuplé<br />

d’Amérique du Sud, ainsi que ses 190 millions<br />

d’habitants, n’en manquent certes pas :<br />

en octobre ils ont salué par des manifestations<br />

de liesse la désignation de Rio <strong>pour</strong> organiser<br />

les Jeux Olympiques 2016. Depuis la statue<br />

du Christ, on peut découvrir le Pain de Sucre<br />

ainsi qu’une des villes les plus trépidantes de<br />

la côte atlantique, et mesurer le chemin parcouru<br />

par le Brésil, du pays en voie de développement<br />

à la nation industrialisée. Lorsque<br />

>><br />

Nous voulons renforcer notre position sur un marché<br />

brésilien à la croissance prometteuse et continuer<br />

à tisser notre réseau aérien et maritime mondial Thomas Reuter<br />

germa l’idée de cette statue géante, le Brésil<br />

n’était encore qu’un pays purement agricole. Il<br />

vivait de ses exportations de café, de soja, de<br />

canne à sucre et autres ressources agricoles.<br />

C’est la crise des années 20 qui freina le processus<br />

d'industrialisation, qui dut cependant<br />

attendre la démocratisation (1988), <strong>pour</strong> être<br />

vraiment lancé. Depuis, en dépit de différentes<br />

crises, le pays connaît la stabilité - politique,<br />

économique et sociale.<br />

En raison de la mondialisation, le Brésil a été<br />

contraint de se moderniser. Objectif atteint<br />

grâce au programme de stabilité mis en<br />

œuvre par le gouvernement de Fernando de<br />

Collar de Mello en 1994, porté par l’adhésion<br />

d’une large part des Brésiliens et salué par<br />

la classe internationale. Aujourd’hui, fort de


Richard Frank Schües,<br />

Directeur de <strong>Dachser</strong> Brasil<br />

Logística Ltda.<br />

son étendue, sa démographie et sa vigueur<br />

économique, le Brésil s’affirme comme le<br />

pays le plus important de l’Amérique du Sud<br />

et, économiquement, comme l’une des nations<br />

les plus puissantes du monde.<br />

Au cours de cette ascension, la fondation du<br />

Mercosur, le « Marché commun <strong>»</strong> du Sud,<br />

réunissant Brésil, Argentine, Paraguay et<br />

Uruguay (260 millions de consommateurs), a<br />

marqué une étape décisive. L’union douanière,<br />

entrée en vigueur le 1er janvier 1995,<br />

est venue parfaire cette communauté en facilitant<br />

grandement les échanges commerciaux.<br />

A cet accord vinrent s’en ajouter d’autres et<br />

des partenariats, tels que la zone de libreéchange<br />

panaméricaine ou l’association entre<br />

les pays de l’Union européenne et le Mercosur.<br />

Si bien que, ces dernières années, on a vu<br />

se conjuguer stabilité politique et faiblesse de<br />

l’inflation, auxquelles sont venues s’ajouter<br />

réussite des privatisations et amélioration durable<br />

du pouvoir d’achat de masse.<br />

« Ce qui rend le Brésil si intéressant, c’est<br />

qu’il recèle un très grand potentiel de croissance<br />

<strong>»</strong>, souligne Richard Frank Schües, à la<br />

tête de la société <strong>Dachser</strong> Brasil Logística<br />

Ltda., installée à Indaiatuba, près de São<br />

Paulo. Au cours de l’année écoulée, <strong>Dachser</strong><br />

Des perspectives en or : au Brésil<br />

les temps sont à la croissance et à la<br />

diversité<br />

>><br />

Ce qui est intéressant<br />

dans le marché<br />

brésilien, ce sont ses fortes<br />

potentialités de croissance<br />

a réorganisé sa représentation brésilienne : le<br />

joint venture avec Logimasters a été dissout.<br />

Désormais, à partir de 13 sites, <strong>Dachser</strong> coordonne<br />

tant les transports de fret aériens et<br />

maritimes que la logistique des opérations<br />

spéciales ou de projets, en direction ou au départ<br />

du Brésil. Richard Frank Schües envisage,<br />

au cours de ces prochaines années, de<br />

<strong>pour</strong>suivre l’intégration de l’entreprise dans le<br />

réseau Air & Sea Logistics de <strong>Dachser</strong> et de<br />

rendre encore plus visible la marque <strong>Dachser</strong><br />

sur le marché brésilien. Ce qui ne devrait pas<br />

lui poser de problème. Agé aujourd’hui de 50<br />

ans et vivant au Brésil depuis son enfance ;<br />

c’est donc un familier du Brésil et des Brésiliens,<br />

ce qui lui est bien utile à chaque fois<br />

qu’il a affaire aux particularités du pays : « Par<br />

exemple, la législation et son application<br />

sont très complexes <strong>»</strong>, précise-t-il, confirmant<br />

qu’il est indispensable de connaître intimement<br />

tous les éléments d’un marché <strong>pour</strong> y<br />

opérer dans la durée.<br />

Essor durable<br />

Richard Frank Schües<br />

Le logisticien Richard Frank Schües est fasciné<br />

par les « énormes potentialités du marché<br />

brésilien <strong>»</strong>. A juste titre : depuis des années,<br />

les ventes de biens de consommation<br />

ont connu des taux de croissance à deux chiffres.<br />

Bien que le Brésil n’ait pas été épargné<br />

par la crise économique et financière mondiale,<br />

les experts estiment qu’il remplit toutes<br />

les conditions <strong>pour</strong> connaître un essor durable.<br />

Ils situent son taux de croissance annuel<br />

autour de 4 %.<br />

Si les attentes sont si optimistes, cela tient à<br />

ce que, la population croissant chaque année<br />

de 1,3 %, la consommation intérieure se tient<br />

bien. Sans oublier que le Brésil possède d’immenses<br />

ressources de matières premières : fer,<br />

manganèse, charbon, bauxite, nickel, pétrole,<br />

étain, argent, diamants, or et gaz naturel. La<br />

production journalière de pétrole s’élève à<br />

1,5 million de barils.<br />

Le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine forment<br />

ce qu’il est convenu d’appeler les Etats BRIC,<br />

des marchés émergents pleins d’avenir.<br />

Réseau : Le Brésil<br />

Le Brésil en bref<br />

Le Brésil, une république fédérative,<br />

est le 5ème plus vaste pays du<br />

monde. D’une superficie de 8,5 millions<br />

de km2 , presque aussi étendu<br />

que l’Europe, il représente à peu<br />

de chose près la moitié du souscontinent<br />

sud-américain. Alors<br />

qu’en 1970 il ne comptait que 93<br />

millions d’habitants, on en dénombre<br />

aujourd’hui 191,5 millions.<br />

En 24 ans, sa population a donc<br />

plus que doublé. On y parle une<br />

variante brésilienne du portugais.<br />

Le Brésil exporte principalement des machines<br />

- dont automobiles et avions - de<br />

l’acier, du soja, du sucre et de la viande. Une<br />

grande partie de ces marchandises prend le<br />

chemin de l’Allemagne, un des partenaires<br />

commerciaux les plus importants du Brésil.<br />

Excellente raison donc <strong>pour</strong> <strong>Dachser</strong> de<br />

continuer à s’engager sur ce marché. « Nous<br />

voulons renforcer notre position sur un marché<br />

brésilien à la croissance prometteuse et<br />

continuer à tisser notre réseau aérien et maritime<br />

mondial, ce qui va bientôt permettre<br />

l’intégration de nos systèmes logistiques <strong>»</strong>,<br />

déclare Thomas Reuter, directeur Air & Sea<br />

Logistics de <strong>Dachser</strong>. En la matière, il en va<br />

de même que <strong>pour</strong> le Corcovado : l’effort de<br />

l’ascension est récompensé par de magnifiques<br />

perspectives. K. Fink<br />

Vous trouverez sur le site Internet<br />

www.dachser.com.br de plus amples<br />

informations à propos et autour du Brésil.<br />

DACHSER magazine 11


Compétences : <strong>Dachser</strong> DIY-Logistics<br />

Un puzzle<br />

bien assemblé<br />

<strong>Dachser</strong> DIY-Logistics propose au secteur du<br />

bricolage-jardinage un large éventail de prestations et livre<br />

chaque jour 18 000 grandes surfaces européennes. L’exemple<br />

de la <strong>France</strong> montre comment, <strong>pour</strong> tout un secteur d’activité, s’élabore,<br />

à partir de modules, une solution gagnante.<br />

>> Une logistique grandes surfaces de<br />

bricolage (GSB) d’envergure mondiale, c’est<br />

un puzzle d’une grande complexité, fait de<br />

modules nationaux, qui, <strong>pour</strong> s’assembler en<br />

un tout, mettent le logisticien à rude épreuve.<br />

« <strong>Dachser</strong> DIY-Logistics, solution <strong>pour</strong> tout<br />

le secteur GSB, optimise la chaîne de création<br />

de valeur d’un bout à l’autre, du producteur<br />

au consommateur <strong>»</strong>, explique Boris Pierre,<br />

Manager DIY-Logistics de <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong>.<br />

En partenaire unique, <strong>Dachser</strong> propose divers<br />

modules, des prestations additionnelles allant<br />

jusqu’au merchandising sur le point de vente.<br />

« Compétence et coopération sont les clefs de<br />

la réussite <strong>»</strong>, déclare Boris Pierre. A partir de la<br />

<strong>France</strong>, il organise non seulement l’importation<br />

de produits européens ou asiatiques, mais<br />

se préoccupe aussi de leur redistribution dans<br />

les points de vente. Chaque jour, <strong>Dachser</strong> livre<br />

en tout environ 2 500 grandes surfaces de bricolage<br />

différentes sur toute la <strong>France</strong>. Un bel<br />

exemple de la réussite de solutions intégrées :<br />

Une alliance forte <strong>pour</strong> l’Europe<br />

12 DACHSER magazine<br />

la <strong>France</strong> et la Russie travaillent la main dans<br />

la main dans le domaine de la logistique GSB.<br />

« Nous sommes le seul opérateur, en partenaire<br />

unique, à proposer aux producteurs et distributeurs<br />

toutes les prestations importantes <strong>»</strong>,<br />

précise Boris Pierre, soulignant l’unicité et l’expertise<br />

de l’offre <strong>Dachser</strong> sur le secteur GSB.<br />

« L’optimisation, au moyen de solutions logistiques<br />

intelligentes, des relations étroites<br />

qu’entretiennent industriels, distributeurs internationaux<br />

et grandes surfaces, a fait de la<br />

chaîne classique de création de valeur une sorte<br />

de pipeline qui garantit la fluidité du flux<br />

marchandises, jusqu’au consommateur. <strong>»</strong><br />

Pour cela, un atout : le maillage serré du réseau<br />

La fédération européenne des industriels du bricolage et du jardinage,<br />

la Fediyma (European Federation of DIY Manufacturers) a été fondée en<br />

mars 2000. Ses membres :<br />

BHETA (British Home Enhancement Trade Association), Grande Bretagne<br />

Bau + DIY ainsi que IVG (Industrieverband Garten), Allemagne<br />

FEBIN (Federation of Belgian Industry), Belgique<br />

BLF (Byggevare Leverandor Foreningen), Scandinavie<br />

Unibal (Union Nationale des Industriels du Bricolage, du Jardinage et<br />

de l’Aménagement du Logement), <strong>France</strong><br />

www.fediyma.com<br />

>><br />

Coopération et<br />

compétence sont les<br />

clefs de la réussite Boris Pierre<br />

mondial de <strong>Dachser</strong>, assurant un acheminement<br />

sans heurt des marchandises par-delà<br />

toutes les frontières et tous les obstacles,<br />

même difficiles, tels que la diversité des standards<br />

nationaux en matière de droit douanier<br />

et fiscal ou celle des normes produits. C’est une<br />

des raisons <strong>pour</strong> lesquelles <strong>Dachser</strong> travaille<br />

depuis bien des années en étroite coopération<br />

avec les organisations professionnelles<br />

nationales, comme Unibal en <strong>France</strong> ou<br />

« BHETA <strong>»</strong> en Grande-Bretagne, ainsi que<br />

la « Fediyma <strong>»</strong>, fédération européenne des<br />

industriels du bricolage et du jardinage. « Ce<br />

dialogue permanent à l’échelle internationale<br />

nous permet de répondre avec souplesse aux<br />

impulsions du marché <strong>»</strong>, souligne Boris Pierre.<br />

Des impulsions par exemple, il en vient en ce<br />

moment d’Europe de l’Est : « Le marché russe<br />

du DIY connaît, malgré la crise, une croissance<br />

de 20 à 25 % par an <strong>»</strong>, déclare Boris<br />

Pierre. Grâce aussi à sa participation au travail<br />

des organisations professionnelles, nationales<br />

et internationales, <strong>Dachser</strong> DIY-Logistics organise<br />

dès maintenant, à partir de la <strong>France</strong>,<br />

tous les services importants : des importations<br />

de fret maritime d’Extrême-Orient jusqu’à la<br />

distribution dans les grandes surfaces locales,<br />

en passant par le commerce intra-européen et<br />

l’entreposage classique. L’optimisation des<br />

processus permet de réduire à un jour au lieu<br />

de 4,5 le délai d’arrivée en rayon. Le puzzle est<br />

parfaitement assemblé : tous les produits sont<br />

à tout moment disponibles sur le marché.<br />

Dans toute l’Europe. « Les synergies avec le<br />

réseau européen DIY de <strong>Dachser</strong> sont souhaitées<br />

<strong>»</strong>, souligne Boris Pierre. « A tous les<br />

acteurs de la branche, secteur industriel, commercial<br />

et bien sûr client final, elles apportent<br />

une valeur ajoutée décisive. <strong>»</strong> P. Beutgen


Salon Top Transport<br />

Europe à Marseille :<br />

<strong>Dachser</strong> séduit la grande<br />

bleue<br />

Air & Sea Logistics :<br />

Agrément <strong>Agent</strong> <strong>Habilité</strong><br />

<strong>pour</strong> <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong><br />

Zoom sur la <strong>France</strong><br />

WIN :<br />

Défi en passe d’être gagné<br />

Zoom sur la <strong>France</strong><br />

Un nouveau nom, de nouvelles ambitions<br />

<strong>Dachser</strong> Rennes,<br />

reine d’un soir<br />

La première agence française<br />

aux couleurs <strong>Dachser</strong> : Rennes<br />

>> Jeudi 29 octobre 2009, <strong>Dachser</strong><br />

<strong>France</strong> a inauguré son tout nouveau site<br />

transports et logistique en terre bretonne, à<br />

Bruz au sud de Rennes. « Un événement<br />

hautement symbolique – a indiqué Philippe<br />

Tardieu, Président de <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong> – dans<br />

la mesure où Rennes est la première agence<br />

du réseau <strong>France</strong> aux couleurs <strong>Dachser</strong> depuis<br />

l’introduction du nom sur le marché<br />

Français, le 1 er octobre <strong>»</strong>.<br />

Construit sur un terrain de 32 000 m 2 , l’investissement<br />

concerne une superficie totale<br />

de 5 058 m 2 , hautement sécurisée, desservie<br />

par 39 portes à quai. A vocation à la fois<br />

routière, aérienne et maritime, ce site – qui<br />

regroupe les compétences de 60 collabo-<br />

rateurs – intègre également un espace de<br />

1 000 m 2 dédié à l’activité « Logistique<br />

Contractuelle <strong>»</strong>. « Pour les industriels locaux<br />

– a précisé Eric Maugin, Directeur de<br />

l’agence – ce nouveau site est une fenêtre<br />

sur la <strong>France</strong>, l’Europe et le monde, sachant<br />

que <strong>Dachser</strong> est également présent en<br />

Bretagne, à Brest et à Vannes. <strong>»</strong><br />

Autour de Bernhard Simon, de Philippe<br />

Tardieu et de l’équipe <strong>Dachser</strong> locale, de<br />

nombreux clients, partenaires professionnels<br />

et institutionnels et collaborateurs<br />

étaient au rendez-vous <strong>pour</strong>, dans l’arène de<br />

Rennes... , partager l’événement dans la convivialité,<br />

dans un joli faisceau de lumière<br />

jaune et bleu.<br />

Zoom sur la <strong>France</strong><br />

Le 1er octobre 2009, Graveleau<br />

est devenu <strong>Dachser</strong> et Graveleau,<br />

<strong>Dachser</strong> Group Journal est<br />

devenu « Zoom sur la <strong>France</strong> <strong>»</strong>.<br />

Un nouveau nom, avec l’ambition<br />

de mettre au centre de l’édition<br />

française de notre magazine<br />

d’information Groupe, l’actualité<br />

de la <strong>France</strong>, de la même manière<br />

que l’actualité de l’Allemagne est<br />

au cœur de l’édition Allemande.<br />

Une jolie façon de sceller les<br />

racines européennes d’une<br />

organisation dont l’actualité s’est,<br />

au fil des années, étendue à<br />

l’ensemble du monde.<br />

Philippe Tardieu,<br />

Président<br />

DACHSER magazine 13


Zoom sur la <strong>France</strong><br />

European Logistics<br />

Salon Top Transport Europe : visibilité<br />

du nom de <strong>Dachser</strong> en avant-première<br />

Les 29 et 30 septembre 2009, le choix<br />

avait été fait d’anticiper sur le changement<br />

d’identité, prévu officiellement<br />

le 1er octobre 2009, <strong>pour</strong> se<br />

présenter, en avant-première, sous<br />

le nom de <strong>Dachser</strong>, au Salon Top<br />

Transport Europe de Marseille.<br />

>> Convention d’affaires transport et logistique,<br />

Top Transport Europe repose sur le<br />

concept de rendez-vous pré-programmés entre<br />

prestataires et chargeurs européens. L’opportunité,<br />

<strong>pour</strong> nos deux représentants de<br />

l’équipe key-accounting – Christian Le Gall<br />

et Boris Pierre – de positionner le nom et<br />

l’offre <strong>Dachser</strong> sur son cœur de marché,<br />

www.<strong>Dachser</strong>.fr<br />

le nouveau site internet<br />

l’Europe, auprès d’interlocuteurs ciblés, venus<br />

de <strong>France</strong> mais aussi d’autres pays.<br />

Au regard des contacts établis, première apparition<br />

officielle réussie <strong>pour</strong> <strong>Dachser</strong> sur<br />

Un nouveau nom, un nouveau site internet. Déclinaison Française du site du Groupe,<br />

www.dachser.fr est une invitation à découvrir l’univers <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong>, à partir de sept<br />

grands espaces de navigation : l’Entreprise, Prestations, Solutions IT, Contract Logistics,<br />

Solutions dédiées, Recrutement et Espace Presse. Ergonomie et esthétisme sont<br />

aussi au rendez-vous de ce site, avec désormais le lien eLogistics <strong>pour</strong> accéder aux<br />

espaces Clients et Partenaires.<br />

14 DACHSER magazine<br />

Retrouvez également<br />

<strong>Dachser</strong><br />

magazine sur<br />

www.dachser.fr<br />

le marché Français. Le jaune <strong>Dachser</strong> a joliment<br />

surfé sur la grande bleue, du haut du<br />

prestigieux Palais du Pharo où était organisé<br />

l’événément.<br />

Logistique contractuelle<br />

<strong>Dachser</strong> <strong>France</strong>,<br />

double partenariat<br />

avec l’ASLOG<br />

>> Acteur de référence sur le marché de<br />

la Logistique Contractuelle, <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong><br />

a été, cette année encore partenaire de<br />

l’ASLOG [Association Française <strong>pour</strong> la<br />

Logistique], à l’occasion du premier<br />

Web’event organisé par l’Association nationale,<br />

du 7 au 12 décembre 2009.<br />

Le 19 novembre, <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong> était aussi<br />

partenaire de l’ASLOG à l’occasion de la<br />

Soirée de remise des Trophées Nationaux de<br />

la Performance Logistique ASLOG 2009,<br />

organisée à Paris, à l’Ecole Nationale Supérieure<br />

d’Arts et Métiers. A cette occasion,<br />

Vincent Touya, Directeur Commercial<br />

Terrestre, a remis un Trophée à la Société<br />

BLEUFORET, fabricant vosgien de chaussettes<br />

et collants « made in <strong>France</strong> <strong>»</strong>.


Air & Sea Logistics<br />

Agrément « <strong>Agent</strong> <strong>Habilité</strong> <strong>»</strong> <strong>pour</strong> <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong><br />

>> Depuis le 1 er novembre 2009, <strong>Dachser</strong> <strong>France</strong> a étendu son<br />

Agrément « <strong>Agent</strong> <strong>Habilité</strong> <strong>»</strong> à l’ensemble de ses bureaux Air<br />

& Sea Logistics ; une réelle valeur ajoutée commerciale, désormais<br />

reconnue, par l'Aviation Civile, qui témoigne aussi d’une volonté<br />

forte de développement de l’offre de fret aérien export.<br />

Au sein du réseau, cet agrément concrétise une démarche commune<br />

conduite par Antonio Santos, Directeur Air & Sea Logistics,<br />

cargoplus<br />

cargoplus « made in <strong>France</strong> <strong>»</strong><br />

Dans l’offre de service terrestre de<br />

<strong>Dachser</strong>, cargoplus se définit comme<br />

le complément naturel de l’offre messagerie<br />

– cœur de métier du groupe –<br />

produite par le réseau intégré <strong>Dachser</strong>.<br />

Cargoplus désigne ainsi la gestion<br />

des trafics paneuropéens en camions<br />

complets et la gestion de solutions<br />

spécialement adaptées aux marchés<br />

du Maghreb et de la C. E. I. A l’origine<br />

proposé au départ de l’Allemagne, sur<br />

le site de Memmingen, cargoplus est<br />

désormais offert au départ de la<br />

<strong>France</strong>, sous la direction de Daniel<br />

Lucas, homme de l’international par<br />

excellence, qui a sympathiquement<br />

accepté de répondre à nos questions.<br />

Zoom sur la <strong>France</strong> : Quelles sont vos<br />

ambitions <strong>pour</strong> cargoplus ?<br />

Daniel Lucas : Nos ambitions <strong>pour</strong> cargoplus<br />

relèvent de deux leviers d’action. Le premier<br />

concerne la commercialisation, par les<br />

agences cargoplus du réseau Français, des<br />

solutions Maghreb – avec bien sûr le relais<br />

des filiales <strong>Dachser</strong> en Algérie, au Maroc et<br />

en Tunisie – mais aussi de la Turquie, de<br />

l’Orient et des 12 pays de la C. E. I. Nous<br />

misons par exemple beaucoup sur la Russie,<br />

qui est un pays de premier plan <strong>pour</strong> les<br />

échanges avec l’Union Européenne. Le deuxième<br />

levier de développement est attendu<br />

avec la création, le 1 er janvier 2010, d’une<br />

agence dédiée à l’activité paneuropéenne<br />

FTL [Full Truck Load].<br />

Zoom sur la <strong>France</strong> : Quelle va être la<br />

vocation de cette agence ?<br />

Daniel Lucas : Cette agence, située en<br />

Région Ile-de-<strong>France</strong>, aura <strong>pour</strong> vocation de<br />

centraliser, au niveau de l’hexagone, la gestion<br />

des trafics en camions complets, issus de<br />

chargeurs disposant, à l’échelle de l’Europe,<br />

d’importants potentiels d’expéditions.<br />

Zoom sur la <strong>France</strong><br />

initiateur du projet, et par Jean-Claude Sancereau, Responsable du<br />

Service Sûreté, maître d’œuvre, avec son équipe, de la mise en<br />

place du dispositif et désormais en charge de son suivi. L’agrément<br />

concerne les sites de Roissy, Toulouse, Nantes, Strasbourg,<br />

Marseille et Lyon qui, tous, disposent de « Correspondants Sûreté <strong>»</strong>,<br />

formés à la sûreté du fret aérien.<br />

Dans la philosophie, le développement<br />

de cargoplus parie aussi beaucoup sur la<br />

mise en commun des expertises française<br />

et allemande, avec notamment l’objectif<br />

d’ouvrir à l’Allemagne le savoir-faire acquis<br />

depuis de nombreuses années par la <strong>France</strong>,<br />

dans les pays du Maghreb. De la même<br />

manière, la <strong>France</strong> <strong>pour</strong>ra bénéficier de<br />

l’expertise de l’Allemagne dans les pays de<br />

la C. E. I. Après l’Allemagne et la <strong>France</strong>,<br />

cargoplus a un bel avenir devant lui et<br />

devrait, progressivement, étendre sa signature<br />

dans les différents pays du réseau<br />

<strong>Dachser</strong>.<br />

DACHSER magazine 15


Zoom sur la <strong>France</strong><br />

Projet d’entreprise<br />

WIN : pari en passe<br />

d’être gagné<br />

Présenté, au moment de son lancement fin 2006, comme le plus grand projet<br />

jamais engagé par le Groupe, WIN affichait un objectif ambitieux : créer<br />

un réseau européen totalement intégré [Wholly Integrated Network], régi<br />

Tatiana Geish<br />

par des processus de production et des systèmes d’information parfaitement<br />

homogènes. Zoom sur la <strong>France</strong> : Quel enseignement<br />

principal retenez-vous de cette ex-<br />

>> Où en sommes-nous au terme de l’année 2009 ? Nous avons posé la question à Marpérience, unique dans une vie profeskus<br />

Thiele, Responsable du Projet et à Serge Divay, en charge du suivi des acteurs du prosionnelle ?<br />

jet, les Winners, au plan des ressources humaines.<br />

Tatiana Geish : Je retiens avant tout de<br />

cette expérience l’apprentissage du travail<br />

en groupe, du partage de réflexions<br />

et d’idées, mais aussi la pédagogie. J’ai<br />

pris le départ du projet fin 2006, sans véritable<br />

expérience de la formation, et au<br />

fur et à mesure des opérations de basculement,<br />

j’ai acquis davantage d’aisance et<br />

d’expérience dans la transmission des<br />

connaissances.<br />

Serge Divay (à gauche) et Markus Thiele<br />

résument les succès du projet WIN<br />

« Le projet avance à grands pas, nous confie Markus Thiele, avec d’ici la fin de l’année,<br />

conformément à notre plan de route, le basculement de près de 60 % des agences du réseau<br />

français et un déploiement à 100 % attendu à l’horizon fin 2010 <strong>»</strong>.<br />

Indépendamment des aspects opérationnels – gérés avec le concours actif des acteurs de<br />

terrain – il va sans dire que ce projet est, sur le plan culturel et humain, unique en son<br />

genre ! « A ce jour, explique Serge Divay, il réunit 49 Winners de diverses nationalités :<br />

allemande, française, autrichienne, suisse, anglaise, néerlandaise ... Notre mission consiste<br />

à gérer, de façon optimale, l’ensemble de ces ressources <strong>pour</strong> satisfaire les besoins du<br />

projet, tout en anticipant leurs perspectives d’évolution au sein du réseau. C’est ainsi que<br />

certains Winners ont déjà intégré le réseau ; l’occasion de saluer Danny Knight, Responsable<br />

Manutention à Marseille ou encore Peggy Rocher, Responsable Production à Troyes.<br />

Pour donner au projet tout son relief sur le terrain, découvrons le témoignage de Tatiana<br />

Geish, qui a intégré le projet dès fin 2006.<br />

16 DACHSER magazine<br />

Zoom sur la <strong>France</strong> : Nous imaginons<br />

que l’expérience laissera aussi une<br />

empreinte sur le plan relationnel et humain<br />

?<br />

Tatiana Geish : Il est clair que l’interculturalité<br />

du groupe a nécessité des<br />

adaptations de communication et de<br />

compréhension mais elle a aussi permis<br />

la confrontation de regards différents<br />

sur l’organisation, les pratiques,<br />

avec des effets extrêmement riches <strong>pour</strong><br />

le projet.<br />

Zoom sur la <strong>France</strong> : Après cette<br />

expérience collective, comment envisagez-vous<br />

votre avenir professionnel ?<br />

Tatiana Geish : Cette belle expérience<br />

se terminera <strong>pour</strong> moi fin 2010 et je<br />

serai alors candidate <strong>pour</strong> un poste dans<br />

la région Ouest ou la région Ile-de-<br />

<strong>France</strong>, <strong>pour</strong> pouvoir mettre au service<br />

du réseau les acquis issus de mon vécu au<br />

sein du projet Win.


Prudence est<br />

mère de sûreté<br />

Chez <strong>Dachser</strong>, les marchandises et matières<br />

dangereuses sont en de très bonnes mains :<br />

la sécurité des hommes, des marchandises et<br />

de l’environnement est, partout dans le monde,<br />

au cœur de ses solutions logistiques.<br />

>> Chaque marchandise stockée représente<br />

<strong>pour</strong> le prestataire logistique <strong>Dachser</strong><br />

un bien précieux. Il n’y a qu’à voir ses entrepôts<br />

: racks et rayonnages sont alignés au cordeau.<br />

C’est de là que, minutieusement triés,<br />

par tous les moyens de transport, les envois<br />

prennent les chemins du monde entier.<br />

Ulrich Püllen, conseiller<br />

général à la sécurité <strong>pour</strong> les<br />

transports de marchandises<br />

dangereuses de <strong>Dachser</strong><br />

Précision et clarté sont les conditions de base<br />

de l’organisation d’un entrepôt. <strong>Dachser</strong> y<br />

rajoute la sécurité. « On ne le remarque certes<br />

pas au premier abord, mais notre grande pré -<br />

occupation est de bannir tout danger, d’éviter<br />

tout risque <strong>»</strong>, affirme Ulrich Püllen, con -<br />

seiller général à la sécurité <strong>pour</strong> les transports<br />

de marchandises dangereuses de <strong>Dachser</strong>.<br />

« Nos mesures sont extrêmement diverses :<br />

vitrification des aires d’entreposage, dispositifs<br />

d’alerte au gaz et encore bien d’autres. <strong>»</strong><br />

Depuis plus de 20 ans, <strong>Dachser</strong> a non seulement<br />

fait ses preuves dans l’entreposage et le<br />

transport vers toute l’Europe, de marchandises<br />

et matières dangereuses, mais a aussi<br />

fait de cette expertise une spécialité. Pour le<br />

secteur chimique, par exemple, <strong>Dachser</strong><br />

Chem-Logistics a élaboré une importante<br />

solution logistique, tout à fait spéciale. Aujourd’hui<br />

<strong>Dachser</strong> achemine annuellement<br />

1,5 million d’envois, <strong>pour</strong> le compte entre<br />

autres de groupes chimiques de renom.<br />

Ceux-ci peuvent en être sûrs, chez <strong>Dachser</strong><br />

>><br />

Jusqu’à présent, nous<br />

avons dispensé une<br />

formation initiale ou continue à<br />

la manipulation de marchandises<br />

dangereuses à plus de<br />

530 personnes responsables<br />

Ulrich Püllen<br />

leurs marchandises sont en très bonnes<br />

mains. Ainsi son entrepôt dédié aux matières<br />

dangereuses, à Pilisvörösvár (Hongrie, près<br />

de Budapest), satisfait-il aux sévères critères<br />

de la directive Seveso II ; ce qui en fait une<br />

plate-forme très importante <strong>pour</strong> les transports<br />

de produits chimiques en Europe centrale<br />

et de l’Est. « La sécurité est l’un de nos<br />

arguments majeurs <strong>»</strong>, souligne Ulrich Püllen.<br />

« A l’échelon régional, dans les agences, plus<br />

de 135 conseillers régionaux à la sécurité <strong>pour</strong><br />

les transports de marchandises dangereuses<br />

contrôlent le respect des règlements nationaux<br />

et internationaux ainsi que les directives<br />

propres à <strong>Dachser</strong> en matière de produits<br />

dangereux. <strong>»</strong><br />

Compétences :<br />

Marchandises dangereuses<br />

Ce code de sécurité a été installé en 1988<br />

par la direction. Il vaut impérativement <strong>pour</strong><br />

toute l’entreprise. Depuis, il est réactualisé régulièrement<br />

par les experts. « Jusqu’à présent,<br />

nous avons dispensé une formation initiale ou<br />

continue à la manipulation de marchandises<br />

dangereuses à plus de 530 personnes responsables<br />

<strong>»</strong>, déclare Ulrich Püllen. « Chaque année<br />

plus de 6 000 collaborateurs participent<br />

à des stages internes ou externes sur ce même<br />

sujet, et ce en plus des mesures de formation<br />

continue prévues par la loi. <strong>»</strong><br />

Veillant à toujours satisfaire aux exigences<br />

en matière de sécurité et de qualité, <strong>Dachser</strong><br />

se soumet régulièrement au contrôle opéré<br />

par la fédération de l’industrie chimique, le<br />

« Cefic <strong>»</strong>, en répondant au questionnaire<br />

SQAS développé par celle-ci. Les « assesseurs<br />

<strong>»</strong> nommés à cet effet par <strong>Dachser</strong> sont<br />

accrédités par le Cefic et donc reconnus<br />

comme experts.<br />

Le sigle SQAS ( Safety and Quality Assessment<br />

System) désigne un dispositif élaboré<br />

qui contrôle non seulement les directives internes<br />

de sécurité des transports mais aussi la<br />

sécurité sur le lieu de travail, la qualité, l’innovation<br />

et le respect de l’environnement. « Chez<br />

<strong>Dachser</strong>, ces domaines étroitement liés ne<br />

relèvent pas de services différents mais sont<br />

réunis au sein d’un seul, le département organisation<br />

gestion du réseau <strong>»</strong>, dit Jens Müller,<br />

chef de département chez <strong>Dachser</strong>, Kempten.<br />

Des mesures qui portent leurs fruits : les<br />

évaluations de <strong>Dachser</strong> par le SQAS sont<br />

positives à plus de 90 % – de plus en plus<br />

souvent même à 100 % – bien au-delà des<br />

exigences. Pour Ulrich Püllen, c’est <strong>pour</strong><br />

<strong>Dachser</strong> d’une très grande importance : « L’industrie<br />

chimique tient à savoir ce qu’il advient<br />

de ses produits, non seulement en Allemagne,<br />

mais partout dans le monde. <strong>»</strong> T. Schlosser<br />

DACHSER magazine 17


Dossier<br />

La mobilité de l’avenir<br />

18 DACHSER magazine


Développer des scénarios <strong>pour</strong> la logistique de demain est<br />

un challenge <strong>pour</strong> les entreprises tournées vers l’avenir<br />

Dossier<br />

La mobilité répond à un besoin<br />

essentiel de chaque être humain et,<br />

à l’ère de la mondialisation, est indispensable<br />

à une société moderne<br />

où les tâches sont partagées. Les<br />

chercheurs, scientifiques ou praticiens,<br />

viennent de présenter leurs<br />

scénarios de la mobilité de l’avenir.<br />

>> L’avenir est plus proche que nous ne le croyons. Il en a toujours<br />

été ainsi. A la belle époque des années 50, ce phénomène a pris<br />

une forme concrète : à partir de 1958, les journaux américains ont<br />

commencé à publier des bandes dessinées de la série « Closer than we<br />

think <strong>»</strong>, d’ Arthur Radebaugh. Leur point de vue futuriste a soulevé<br />

l’enthousiasme : petites télévisions dans la montre-bracelet, vêtements<br />

en papier à usage unique, maisons suspendues en l’air, voitures volantes,<br />

trains filant sans frottement dans des tunnels sous vide – le<br />

monde comme vision de l’esprit.<br />

L’avenir réel cependant n’a pas grand-chose d’une bande dessinée de<br />

science fiction. Aujourd’hui – l’avenir <strong>pour</strong> Arthur Radebaugh – à partir<br />

de données attestées, regardant vers l’avant, des entrepreneurs, des<br />

scientifiques, des hommes politiques s’essayent à imaginer de quoi de-<br />

>><br />

Les entreprises familiales sont<br />

fiables, parce que leurs projets<br />

dépassent le court terme et qu’elles <strong>pour</strong>suivent<br />

sur le long terme une ligne entrepreneuriale,<br />

sous-tendue par une passion, qu’elles tiennent<br />

à réaliser Bernhard Simon<br />

main sera fait. Ils extrapolent des évolutions déjà amorcées, les <strong>pour</strong>suivent<br />

avec réalisme, sans tomber dans le fantastique. Au cœur<br />

de leurs réflexions : la mobilité. Devenue indispensable dans notre<br />

société moderne où les tâches sont partagées, elle répond à un besoin<br />

essentiel de chaque être humain. Mais crée un dilemme : le trafic,<br />

dans l’ensemble mondial, est aujourd’hui responsable de 13 % des<br />

émissions de CO 2.<br />

Cependant, les « voitures volantes <strong>»</strong> et les « trains en tunnel sous vide <strong>»</strong><br />

n’étant pas encore en vue, la réalité de l’évolution du trafic, et la politique<br />

d’un développement durable qu’elle impose, demeurent le grand<br />

défi à relever <strong>pour</strong> la protection du climat.<br />

Comment concilier protection du climat et mobilité ? Le projet de recherche<br />

« Renewbility – analyse du flux des matières et mobilité durable<br />

dans le contexte des énergies renouvelables d’ici 2030 <strong>»</strong> propose<br />

DACHSER magazine 19


Dossier<br />

des réponses. Deux ans durant, des représentants<br />

des secteurs de l’automobile, du rail, de<br />

l’énergie et de la logistique ainsi que des associations<br />

de protection des consommateurs<br />

et de l’environnement ont planché sur l’évolution<br />

du trafic et les problèmes posés à la<br />

protection du climat. Dr. Andreas Frosch -<br />

Parmi les modes de transport de fret,<br />

le poids lourd reste dominant<br />

20 DACHSER magazine<br />

MOBILIT<br />

mayer, à la tête du département Corporate<br />

Development de <strong>Dachser</strong>, était du nombre.<br />

Pour lui et ses collègues, une conclusion<br />

s’impose : « D’ici 2030, il est techniquement<br />

possible de réaliser une diminution de 23 %,<br />

par rapport à 2005, des gaz à effet de serre<br />

émis par les voitures et poids lourds. <strong>»</strong><br />

Faire plus avec moins<br />

Les experts tablent clairement sur les énergies<br />

renouvelables. Ils prévoient que leur exploitation<br />

dans le trafic passera, de 4 % tout<br />

juste aujourd’hui, à 16 % en 2030. Les mesures<br />

de protection du climat seront soutenues<br />

par des progrès dans l’efficacité des<br />

véhicules, la limitation des déplacements et<br />

leur changement de mode ainsi que par une<br />

conduite automobile économe en carburant.<br />

Dans les transports marchandises, la hausse<br />

prévisible des émissions de gaz à effet de serre<br />

<strong>pour</strong>ra ainsi, d’ici 2030, être plafonnée à<br />

11 millions de tonnes, donc réduite quasiment<br />

de moitié. Même si le rail et le transport<br />

fluvial gagnent un peu de terrain, l’étude voit<br />

les transports routiers garder leur position<br />

dominante.<br />

Pour que les scénarios collent le plus possible<br />

à la réalité, le bilan des émissions tient compte<br />

non seulement des gaz dus aux différents<br />

modes de transport et sources d’énergie, mais<br />

aussi à la production de carburants en Allemagne<br />

et à l’étranger, ainsi qu’à la fabrication<br />

des véhicules. La mobilité se voit ainsi considérée<br />

sous un angle beaucoup plus large.<br />

« Aller de A à B, ce n’est pas tout <strong>»</strong>, commente<br />

Heiko von der Gracht, directeur du centre<br />

de prospective et management du savoir au<br />

Supply Chain Management Institute (SMI)<br />

de Wiesbaden. « De simple transport, la logistique<br />

est devenue depuis longtemps une<br />

discipline stratégique, cross-fonctionnelle et<br />

globale. Sa part croissante dans la réussite<br />

économique des entreprises souligne l’im-


É<br />

portance de la prospective dans ce secteur. <strong>»</strong><br />

Par exemple, grâce à des processus logistiques<br />

intelligents et efficaces, on peut voir des composants<br />

électroniques produits à bas prix en<br />

Chine insérés « juste à temps <strong>»</strong> dans la chaîne<br />

de production d’usines du Sud de l’Allemagne.<br />

Depuis longtemps on ne s’étonne<br />

plus que des bonbons aux herbes suisses (voir<br />

p. 23) soient disponibles en rayon au même<br />

moment à New York et à Zürich.<br />

Apprendre à penser alternatif<br />

Faire progresser les processus logistiques est<br />

toujours une tâche complexe. « Sur des marchés<br />

de plus en plus ouverts à la mondialisation,<br />

les conditions qui encadrent ces activités<br />

sont de plus en plus soumises à des influences<br />

situées en dehors du champ de vision<br />

de l’individu et difficiles à prévoir <strong>»</strong>, explique<br />

Heiko von der Gracht. « Il ne suffit pas de<br />

garder le regard tourné vers l’avenir, il faut<br />

que nous apprenions à imaginer des alternatives<br />

et à formuler des scénarios ainsi que<br />

différentes options stratégiques d’action. <strong>»</strong><br />

Cette approche est reprise par différentes<br />

techniques, scientifiquement fondées, de<br />

« prévision <strong>»</strong>, telles par exemple que le SMI<br />

en a développé <strong>pour</strong> l’étude « Future of Logistics<br />

2025 – Global Scenarios <strong>»</strong>. En l’occurrence,<br />

l’étude se basait sur un sondage mené<br />

sur la Toile. Parmi les 65 éminents experts<br />

du monde de l’économie, de la politique et<br />

de la science, interrogés dans le cadre de ce<br />

sondage, figurait aussi le management de<br />

<strong>Dachser</strong>. Les thèmes étaient vastes : évolutions<br />

économiques, challenges politiques,<br />

problème mondial de l’eau et protectionnisme<br />

croissant entre les groupes d’intérêts.<br />

« Sur les marchés mondialisés, nous sommes<br />

constamment surpris par des scénarios extrêmes<br />

et obligés de changer le cap de nos activités<br />

<strong>»</strong>, souligne Dr. Andreas Frosch mayer.<br />

Mais il y a aussi des extrêmes prévisibles,<br />

même si aujourd’hui ils semblent inimaginables<br />

à nombre de nos contemporains. Les experts<br />

de l’étude SMI voient se profiler une<br />

crise mondiale de l’eau, qui, dans les régions<br />

où celle-ci manque, mènera à de véritables<br />

« guerres de l’eau <strong>»</strong>. Pronostic de Heiko von<br />

der Gracht : « La logistique, transportant le liquide<br />

salvateur, donc précieux, deviendra d’un<br />

coup un secteur aux marges importantes, à sécuriser<br />

au maximum. On peut s’imaginer que<br />

les camions-citernes d’eau seront blindés. <strong>»</strong><br />

L’étude SMI, malgré des conditions d’ensemble<br />

difficiles, voit <strong>pour</strong> la logistique s’ouvrir<br />

des perspectives d’avenir favorables à la mobilité.<br />

« Nos ressources naturelles s’épuisent,<br />

mais nous ne serons pas <strong>pour</strong> autant dans le<br />

besoin : nos innovations nous permettront de<br />

faire toujours plus avec toujours moins. La<br />

preuve en est que, il y a trois ans, personne ou<br />

presque ne croyait possible de propulser un<br />

avion à l’aide d’une pile à combustible. Aujourd’hui<br />

c’est fait. <strong>»</strong><br />

Heiko von der Gracht,<br />

directeur du Centre<br />

de prospective et<br />

management du savoir<br />

au SMI, Wiesbaden<br />

« Penser des mondes<br />

possibles <strong>»</strong><br />

Dossier<br />

Chez <strong>Dachser</strong>, participer à l’élaboration de<br />

projets de mobilité, comme « Renewbility <strong>»</strong> et<br />

d’études comme « Future of Logistics <strong>»</strong>, fait<br />

traditionnellement partie de la stratégie<br />

d’entreprise. C’est ce que M. Werner Kirsch,<br />

économiste de renom et président du conseil<br />

d’administration de <strong>Dachser</strong>, appelle « penser<br />

des mondes possibles <strong>»</strong>. Un exemple : l’internationalisation<br />

croissante de l’entreprise.<br />

Dès les années 50, le fondateur de l’entre -<br />

prise, Thomas <strong>Dachser</strong>, et son gendre, Thomas<br />

Simon, avaient commencé à mettre en<br />

pratique leurs propres scénarios mondiaux.<br />

Ils implantèrent des sites en Grande-<br />

Bretagne, en Autriche, en Suisse et dans<br />

les pays du Benelux. Puis, à la fin des années<br />

>><br />

De simple transport,<br />

la logistique est<br />

devenue depuis longtemps<br />

une discipline stratégique,<br />

cross- fonctionnelle et<br />

globale Heiko von der Gracht<br />

DACHSER magazine 21


Dossier<br />

50, ils implantèrent leur activité Air & Sea<br />

Freight aux Etats-Unis. Aujourd’hui <strong>Dachser</strong><br />

compte plus de 305 sites, est présent dans<br />

plus de 20 pays du monde avec une représentation<br />

en nom propre et, prévoyant, garde un<br />

œil fixé sur les marchés à forte croissance<br />

d’Asie et d’Europe de l’Est.<br />

Cette stratégie logistique est fidèle à la philosophie<br />

de l’entreprise : « Les entreprises<br />

familiales sont fiables, parce que leurs pro -<br />

jets dépassent le court terme et qu’elles <strong>pour</strong>suivent<br />

sur le long terme une ligne entrepreneuriale,<br />

sous-tendue par une passion,<br />

qu’elles tiennent à réaliser <strong>»</strong>, dit Bernhard<br />

Simon, porte-parole de la direction de<br />

<strong>Dachser</strong>. « L’essentiel, c’est de ne pas avoir<br />

d’œillères, de se poser des questions : quels<br />

seront à l’avenir les besoins dominants des<br />

clients ? Ceux-ci seraient-ils prêts à accepter<br />

des changements ? Eventuellement à payer<br />

plus <strong>pour</strong> une technologie nouvelle ? En<br />

Europe et dans le monde, comment réagiront<br />

les consommateurs aux idées nouvelles ? <strong>»</strong><br />

L’audace d’innover<br />

Chez <strong>Dachser</strong> les innovations ne sont pas des<br />

inventions individuelles, mais résultent de<br />

processus structurés. Tous les collaborateurs<br />

peuvent apporter des idées. Ils contribuent<br />

ainsi à l’élaboration de solutions créatives,<br />

dans le sens du développement durable ou de<br />

la dynamisation des relations clients. « Comprendre<br />

une structure est une chose, la mettre<br />

en pratique en est une autre <strong>»</strong>, remarque Dr.<br />

Andreas Froschmayer « Nous voulons encourager<br />

nos collaborateurs à avoir l’audace de<br />

l’innovation. C’est la condition absolue du<br />

progrès. Mais en même temps nous tempérons<br />

: veillez à ne pas mettre le navire en<br />

péril – pas de trous dans la coque au-dessous<br />

de la ligne de flottaison ! <strong>»</strong> Dans les scénarios<br />

du think tank propre à <strong>Dachser</strong> aussi bien que<br />

dans ceux des différentes études externes,<br />

la confiance en l’avenir repose sur la foi en<br />

la force d’innovation de l’économie et de la<br />

science. Lors de l’étude SMILogistikstudie<br />

2025, 68 % des experts interrogés se sont dé-<br />

>><br />

Comprendre une<br />

structure est une<br />

chose, la mettre en pratique en<br />

est une autre Dr. Andreas Froschmayer<br />

22 DACHSER magazine<br />

Tendances et perspectives<br />

L’avenir se rapproche : ci-dessous un choix de tendances en logistique<br />

Développement durable : Le sujet en lui-même n’est pas nouveau, mais<br />

prend une nouvelle dimension. Le secteur prend conscience de ce que les<br />

aspects économique, écologique et social sont liés. Les prestataires sont de<br />

plus en plus nombreux à considérer leur « empreinte écologique <strong>»</strong> comme<br />

une composante de leur responsabilité d’entreprise.<br />

Valeurs et modèles : Conséquence en partie de la crise économique et financière,<br />

<strong>pour</strong> en prendre le contre-pied : les entreprises mettent leur responsabilité<br />

sociale et le sens profond de leurs activités au centre de celles-ci.<br />

Les modèles sont soumis à un examen critique et repensés.<br />

Complexité : Une activité exercée par une entreprise dans le sens du<br />

développement durable va de pair avec une décentralisation de la prise de<br />

décisions. L’élaboration de solutions clients au niveau mondial demande à<br />

s’appuyer sur des réseaux. La conception de la gestion de l’entreprise<br />

évolue alors vers les interactions cybernétiques (voir à ce sujet DACHSER<br />

magazine 3/09, p. 8-9 www.dachser.com/cybernetics) et les structures peu<br />

hiérarchisées.<br />

Efficacité : Pour optimiser les flux du trafic, les secteurs de la logistique, de<br />

l’industrie, de la politique et de la science travaillent d’arrache-pied à la modernisation<br />

des processus. L’efficacité des modes de transport est considérée<br />

comme élément clé de l’avenir.<br />

Energie : La question essentielle qui se pose au secteur des transports est la<br />

suivante : quelles ressources seront à l’avenir disponibles <strong>pour</strong> conserver à la<br />

mobilité son rôle de stimulateur de l’activité des systèmes économiques et sociaux<br />

mondialisés ? Les énergies renouvelables sont considérées comme une<br />

alternative aux ressources fossiles et une chance <strong>pour</strong> l’avenir.<br />

Touts ces sujets vont faire l’objet de différents articles dans les éditions suivantes<br />

du DACHSER magazine. Dr. Andreas Froschmayer<br />

clarés convaincus que les innovations réalisées<br />

par la logistique du transport contribueront<br />

substantiellement à la diminution de la<br />

consommation des ressources naturelles.<br />

L’étude « Renewbility <strong>»</strong> voit aussi dans ces<br />

améliorations la clé de la mobilité 2030 :<br />

« L’optimisation des structures logistiques –<br />

renforcement de la logistique contractuelle,<br />

optimisation des tournées, diminution des<br />

trajets inter-entreprises, progression sur les<br />

marchés des prestataires efficaces – et le regroupement<br />

des flux marchandises grâce à des<br />

systèmes de dispatching et de télématique, le<br />

taux de remplissage des véhicules peut être<br />

amélioré, les trajets à vide moins nombreux. <strong>»</strong><br />

Chez <strong>Dachser</strong>, depuis longtemps déjà, tout<br />

cela fait partie du vécu quotidien et confirme<br />

la vision futuriste des bandes dessinées<br />

d’Arthur Radebaugh. Certes, les voitures ne<br />

volent pas encore, mais il faut admettre qu’il<br />

avait raison : « L’avenir est plus proche que<br />

nous ne le pensons. <strong>»</strong> M.Schick<br />

De plus amples informations sont<br />

disponibles sur www.renewbility.eu<br />

et www.supplyinstitute.org


Des bonbons<br />

suisses <strong>pour</strong> les<br />

Américains<br />

Leur goût est connu de tous, mais leur recette<br />

est un secret bien gardé : les bonbons aux<br />

herbes Ricola sont confiés aux soins de <strong>Dachser</strong><br />

Air & Sea Logistics <strong>pour</strong> leur voyage de la<br />

Suisse vers les Etats-Unis.<br />

>> Madonna, Mariah Carey, Robbie<br />

Williams et Justin Timberlake – tous ont le<br />

même geste : avant le concert, on sort sa boîte<br />

et hop, un bonbon aux herbes. C’est un rituel<br />

rassurant : les herbes médicinales de la maison<br />

Ricola jouissent de la confiance des<br />

icônes de la pop music.<br />

Ricola : bonbons, pastilles, infusions et chewing-gums<br />

sont parmi les produits suisses les<br />

plus connus dans le monde. Depuis le siège<br />

de la société, à Laufon (Canton de Bâle),<br />

ils sont exportés dans plus de 50 pays d’Europe<br />

et vers les Etats-Unis. Les Américains<br />

tout particulièrement en sont friands. Leur<br />

Compétence<br />

en herbes<br />

Fondée en 1930 par Emil<br />

Richterich, l’entreprise Ricola est<br />

restée dans la famille. Aujourd’hui,<br />

Felix Richterich, à la tête du<br />

Conseil d’Administration, préside<br />

dans la troisième génération aux<br />

destinées de l’entreprise familiale.<br />

Depuis 2004, Adrian Kohler, président<br />

du directoire, est en charge<br />

des activités opérationnelles.<br />

Le nom « Ricola <strong>»</strong> ? C’est un acro-<br />

nyme du nom d’origine<br />

de la société, Richterich<br />

& Co, Laufen.<br />

www.ricola.ch<br />

recette, depuis 70 ans un secret bien gardé,<br />

reposerait sur un mélange de 13 plantes médicinales.<br />

Actuellement ce sont plus de 4 000<br />

tonnes de produits Ricola qui, de Laufon,<br />

prennent chaque année le chemin de l’Outremer.<br />

« Aux Etats-Unis, Ricola est devenue<br />

une marque de première importance dans le<br />

secteur des bonbons <strong>»</strong>, explique Jochen Layer,<br />

responsable Planification et Processus de<br />

Ricola.<br />

Pour que le grand public, tout comme les<br />

stars de la pop, puissent déguster ces bonbons<br />

cultes, leur transport est depuis le début de<br />

l’année l’affaire de <strong>Dachser</strong>. En tout, Ricola<br />

expédie annuellement 600 EVP (conteneurs<br />

de 20 pieds) aux Etats-Unis. <strong>Dachser</strong> Air<br />

& Sea Logistics, l’un de ses partenaires<br />

logistiques, se charge également, au-delà du<br />

simple transport, du bon déroulement des<br />

formalités douanières. « Compter une entreprise<br />

aussi renommée que Ricola au nombre<br />

de nos clients représente <strong>pour</strong> nous une<br />

grande réussite <strong>»</strong>, se réjouit Andreas Ott,<br />

National Sales Manager chez <strong>Dachser</strong> Suisse<br />

(à Reinach, près de Bâle).<br />

Sur les sept agences suisses de Air & Sea<br />

Logistics, celle de Reinach est la plus récente.<br />

« En Suisse, Ricola est un des plus gros chargeurs<br />

vers les Etats-Unis. Après le déménagement<br />

de notre bureau à Bâle, nous avons<br />

pu <strong>pour</strong>suivre l’évolution positive. Chez<br />

<strong>Dachser</strong>, aussi bien les prestations que les prix<br />

Compétences : Air & Sea Logistics<br />

Dans les alpages suisses<br />

poussent les herbes dont le monde<br />

entier apprécie la saveur<br />

nous ont convaincus. De plus, l’entreprise est<br />

en mesure de présenter des certifications de<br />

première importance. Avec l’International<br />

Food Standard (IFS), <strong>Dachser</strong> évolue en<br />

terrain connu <strong>»</strong>, résume Jochen Layer.<br />

Huit à dix conteneurs par semaine sont chargés<br />

par <strong>Dachser</strong> dans les fabriques de bonbons<br />

de Laufon : direction la gare de Bâle.<br />

De là, par rail, ils partent <strong>pour</strong> Bremerhaven,<br />

d’où ils sont expédiés par bateau <strong>pour</strong> New-<br />

York. Leur transport nécessite, par voie de<br />

terre entre 24 et 48 heures, puis par mer de<br />

9 à 10 jours. Il faut donc 12 jours au plus <strong>pour</strong><br />

que les bonbons arrivent aux Etats-Unis.<br />

Le choix, <strong>pour</strong> ce transport, du rail et de la<br />

mer, ne tient pas qu’à des raisons de coût.<br />

Proche de la nature, l’entreprise Ricola n’admet<br />

que des matières premières d’excellente<br />

qualité. Les herbes proviennent donc de<br />

cultures contrôlées, respectueuses de l’environnement.<br />

Il est donc tout naturel que la<br />

culture d’entreprise prévoie aussi un transport<br />

qui n’agresse pas l’environnement. Ce<br />

qui s’accorde parfaitement avec les standards<br />

de <strong>Dachser</strong> qui l’engagent à opérer la logistique<br />

dans un esprit foncièrement écologique<br />

et durable. K. Fink<br />

DACHSER magazine 23


Compétences : Food Logistics<br />

Spiritueux<br />

et savoir-faire<br />

Borco est l’un des leaders européens de la<br />

production et la commercialisation de marques<br />

haut de gamme de spiritueux. Pour cette<br />

entreprise hambourgeoise, <strong>Dachser</strong> Food<br />

Logistics assure l’entreposage, le transport –<br />

et à l’occasion met des sombreros.<br />

24 DACHSER magazine<br />

>> Dans un verre, écrasez morceaux de<br />

citron vert et sucre roux, ajoutez de la Cachaça,<br />

un alcool brésilien à base de canne à<br />

sucre, puis de la glace pilée, remuez, et voilà<br />

votre Caïpirinha. Au milieu des années 90<br />

cette boisson née au Brésil a conquis le<br />

monde : aujourd’hui pas une carte des cocktails<br />

où elle ne figure, pas une fête populaire<br />

sans Cachaça. « Nous suivons ces tendances,<br />

mais sommes souvent aussi à l’avant-garde <strong>»</strong>,<br />

déclare Mme Tina Matthiesen, membre de la<br />

famille propriétaire et du comité de direction<br />

de la société Borco-Marken-Import-<br />

Matthiesen Gmbh & Co. KG, dont le siège<br />

est à Hambourg. Dans la salle de conférence<br />

Manchonnage <strong>pour</strong> Borco<br />

du siège social, une étagère éclairant des<br />

rangées de bouteilles de toutes tailles et de<br />

toutes formes en fait un Kaleidoscope aux<br />

couleurs éclatantes – Sierra Tequila, Finsbury<br />

Gin, Fernet Branca, DisaronnoAmaretto,<br />

Champagne Lanson, et bien sûr Canario<br />

Cachaça <strong>pour</strong> la Caïpirinha – quelques<br />

marques, entre autres, de l’entreprise familiale.<br />

En 1948, Bernard Matthiesen, père du propriétaire<br />

actuel, a fondé la société Borco<br />

Borm & Co., tout d’abord une fabrique<br />

de spiritueux allemands traditionnels, qui


en 1972 a donné naissance à la société<br />

Borco-Marken-Import Matthiesen & Co.<br />

KG. Entreprise indépendante, aujourd’hui<br />

elle produit et commercialise<br />

avec beaucoup de succès des<br />

spiritueux internationaux haut de<br />

gamme d’une très grande variété.<br />

Dans le portefeuille des marques<br />

distribuées par Borco en Allemagne<br />

et en Autriche, 20 marques et plus occupent<br />

la première ou la deuxième<br />

place sur le marché. Six d’entre elles sont<br />

parmi le top100 du palmarès mondial.<br />

Sa notoriété mondiale, Borco l’a due tout<br />

d’abord, fin des années 70, à sa marque-phare,<br />

Sierra Tequila, le numéro un des tequilas en<br />

Europe, leader sur le marché allemand<br />

aussi. Cet alcool à base d’agave est distillé<br />

au Mexique, à Guadalajara, sous l’étroite<br />

surveillance du « Conseja Regulador del<br />

Tequila <strong>»</strong>, puis suivant les variétés, conservé<br />

en fûts de chêne, avant de partir <strong>pour</strong><br />

Hambourg, d’où il prend le chemin de 90<br />

pays et plus, dont la Thaïlande, l’Australie<br />

et le Chili. Le seul spiritueux de tradition<br />

allemande, distribué par Borco, est le<br />

« Kümmel <strong>»</strong>, alcool parfumé au cumin, de la<br />

marque Helbing. Depuis sa naissance, en<br />

1836, il est produit d’après la même recette,<br />

gardée secrète. Helbing, appartient depuis<br />

1972 à Borco. Bien au-delà de la ville de<br />

Hambourg, le Helbing jouit de la renommée<br />

du plus prisé des alcools au cumin.<br />

Depuis mai 2009 a été confiée à <strong>Dachser</strong><br />

Food Logistics la tâche d’acheminer ces<br />

marques sur le marché. Mises en bouteilles<br />

par Borco, elles sont entreposées directe -<br />

ment par <strong>Dachser</strong> dans son propre entrepôt<br />

de Hambourg Billbrook. Sur six étages,<br />

celui-ci abrite 8 500 palettes, des millions<br />

de bouteilles de vins et spiritueux. La<br />

moitié des produits distribués par Borco en<br />

Allemagne et en Autriche, venus du monde<br />

entier, proviennent de fabricants tiers. Les<br />

marques propres de Borco font le tour du<br />

monde.<br />

Livraison : 20 sur 20 à 99 %<br />

Pour assurer cette forte présence sur le marché,<br />

chaque jour, par courrier électronique,<br />

Borco fait parvenir à <strong>Dachser</strong> de 200 à 300<br />

ordres d’expéditions. Ensuite, dix camions par<br />

semaine environ apportent des marchandises<br />

du site de production à l’entrepôt, et vingt<br />

autres les produits d’importation et sous<br />

licence. Puis intervient la préparation des<br />

commandes, selon un ordre bien établi.<br />

La logistique des spiritueux requiert une expérience<br />

particulière : les bouteilles de verre<br />

sont fragiles, la variété de leurs tailles exige<br />

des cartons de formats différents. « Il est donc<br />

important de manipuler les marchandises<br />

avec précaution et de savoir comment les disposer<br />

judicieusement sur les palettes <strong>»</strong>, ex-<br />

>><br />

Il est important de<br />

manipuler les<br />

marchandises avec précaution<br />

et de savoir comment les<br />

disposer judicieusement sur<br />

les palettes Norman Brüggemann<br />

plique Norman Brüggemann, vice-directeur<br />

des achats de Borco. C’est donc avec grande<br />

prudence que les 20 collaborateurs <strong>Dachser</strong><br />

évoluent dans les 6 000 m 2 de l’entrepôt<br />

aux larges allées. « Ici, tous les processus sont<br />

assistés électroniquement <strong>»</strong>, précise Torben<br />

Wieben, Key Account Manager chez<br />

<strong>Dachser</strong>. « Nos collaborateurs enregistrent les<br />

données par scanner à main ; la préparation<br />

des commandes est ensuite effectuée par<br />

picking vocal. <strong>»</strong> C'est-à-dire que, <strong>pour</strong> assembler<br />

la commande, le préparateur est<br />

piloté par des directives orales qui lui sont<br />

transmises dans son casque. Il confirme oralement<br />

aussi, gardant les deux mains libres.<br />

Si le choix de Borco s’est porté sur <strong>Dachser</strong>,<br />

cela ne tient pas seulement au bon rapport<br />

qualité-prix, mais aussi à son savoir-faire<br />

dans le secteur. En matière de Food Logistics,<br />

Compétences : Food Logistics<br />

Fiabilité compte double<br />

<strong>pour</strong> les spiritueux<br />

<strong>Dachser</strong> a acquis au fil des années de prestations<br />

fournies, sur le plan international, à des<br />

fabricants renommés de produits alimentaires<br />

et de consommation de luxe, une solide<br />

expérience. Qui plus est, <strong>Dachser</strong> dispose<br />

de la certification IFS (International Food<br />

Standard), de plus en plus souvent exigée<br />

<strong>pour</strong> ses fournisseurs et transporteurs par<br />

le secteur du commerce de détail de l’alimentation.<br />

« Cette expérience spécifique fait<br />

que <strong>Dachser</strong> connaît nos clients et sait<br />

quand livrer quoi, comment et où. Pas<br />

besoin d’explications <strong>»</strong>. Ainsi résume Nor-<br />

DACHSER magazine 25


Compétences : Food Logistics<br />

Logistique des spiritueux <strong>pour</strong> Borco<br />

Pour le compte de la société Borco-Marken-Import Gmbh & Co. KG,<br />

<strong>Dachser</strong> exploite un entrepôt abritant 8 500 palettes de spiritueux et autres<br />

boissons. Le logisticien transporte 30 000 envois par an, les spiritueux<br />

étant destinés aux professionnels de la distribution et de la restauration<br />

en Allemagne. L’éventail des prestations comprend aussi le montage<br />

de présentoirs et la répartition d’articles promotionnels. Outre la navette<br />

entre les entrepôts de Hambourg, <strong>Dachser</strong> assure aussi tout le service<br />

retours des marchandises ainsi que des transports d’approvisionnement<br />

comme ceux de Parliament, marque moscovite de vodka.<br />

www.borco.com<br />

>><br />

Les actions sai sonnières<br />

avec articles<br />

promotionnels constituent<br />

une part importante<br />

de notre activité. Il faut donc<br />

pouvoir compter sur son<br />

prestataire. Dr. Tina Ingwersen-Matthiesen<br />

man Brüggemann les avantages de cette collaboration.<br />

Ce qu’il apprécie également, c’est<br />

que le taux des livraisons arrivées à temps et<br />

sans dommage atteint actuellement les 99 %.<br />

Le nombre des réclamations a nettement reculé.<br />

Borco a moins de ressources mobilisées<br />

par le déroulement des opérations, sait à tout<br />

moment où se trouvent les marchandises.<br />

« <strong>Dachser</strong> nous offre la transparence dans les<br />

26 DACHSER magazine<br />

processus et l’information instantanée en<br />

temps réel <strong>»</strong>, ajoute Norman Brüggemann.<br />

Sur son ordinateur, après avoir donné un mot<br />

de passe, il peut suivre sur Internet toute la<br />

chaîne des processus, s’informer du statut en<br />

temps réel des envois et, par exemple,<br />

quelques secondes après la livraison, savoir<br />

qui a assuré la réception. « Quand il s’avère,<br />

cela peut arriver, qu’un transport aura du retard,<br />

<strong>Dachser</strong> nous prévient le matin par téléphone,<br />

et nous pouvons en informer nos<br />

clients <strong>»</strong>, explique Norman Brüggemann.<br />

Cette collaboration avec <strong>Dachser</strong> va être renforcée<br />

l’année prochaine. <strong>Dachser</strong> stockera<br />

alors 16 000 palettes. Le montage de présentoirs<br />

et la répartition d’articles promotionnels<br />

seront également confiés à <strong>Dachser</strong>.<br />

Toute l’étendue des prestations logistiques<br />

s’exprime dans l’exemple des présentoirs .Ces<br />

systèmes destinés aux points de vente sont<br />

garnis de bouteilles déjà dans l’entrepôt. C’est<br />

Dr. Tina Ingwersen-Matthiesen<br />

une tâche réservée à des spécialistes, car il<br />

faut que les ensembles puissent être transportés<br />

sans encombre et, dans les magasins,<br />

soient partout aussi impeccables.<br />

Mettre des sombreros<br />

Pour les actions promotionnelles, par exemple,<br />

les bouteilles de Tequila sont mises dans<br />

un emballage-cadeau cartonné et accompagnées<br />

d’un verre long drink et d’une coupelle<br />

en forme de sombrero, <strong>pour</strong> mettre du sel<br />

sur le bord du verre. « Les actions saisonnières<br />

avec articles promotionnels constituent<br />

une part importante de notre activité <strong>»</strong>,<br />

souligne Dr. Tina Ingwersen-Matthiesen, du<br />

comité de direction de Barco. Il faut pouvoir<br />

faire confiance jusque dans les détails. Si,<br />

au cours du montage du présentoir ou de la<br />

livraison normale, une bouteille se trouve<br />

cassée, les collaborateurs <strong>Dachser</strong> ne jettent<br />

pas en bloc tous les débris. Ils gardent le goulot<br />

des bouteilles. Une fois par trimestre, un<br />

employé des douanes contrôle ce rebut. En<br />

effet, <strong>pour</strong> chaque bouteille est payée une taxe<br />

sur les alcools ; le goulot des bouteilles permet<br />

de les dénombrer <strong>pour</strong> le remboursement<br />

des taxes. Encore une des particularités<br />

de la branche qu’un prestataire se doit de<br />

connaître. D. Kunde<br />

Vous en saurez plus sur la logistique<br />

boissons et les services à valeur ajoutée de<br />

<strong>Dachser</strong> en consultant<br />

www.dachser.com/food-logistics


Jouez<br />

et gagnez<br />

à notre jeuconcours<br />

!<br />

Là où, long de 120 km, le<br />

lac Mälar, le 3 ème plus vaste<br />

de Suède, rencontre la<br />

mer Baltique, c’est là que<br />

se trouve Stockholm, capitale<br />

de ce royaume scandinave.<br />

La ville de Stockholm est<br />

bâtie sur 14 îles, reliées par<br />

53 ponts. Chacune de ces<br />

îles a son propre caractère et<br />

contribue à donner à la capitale<br />

de la Suède, la « Venise<br />

du Nord <strong>»</strong>, son charme irrésistible.<br />

Au moment de Noël,<br />

la ville brille de tous ses<br />

feux, le chant traditionnel de<br />

« Santa Lucia <strong>»</strong> résonne un<br />

peu partout. De nombreux<br />

marchés de Noël invitent à la<br />

flânerie. Dans la vieille ville, Gamla Stan, directement au<br />

bord de la Baltique, sur l’île de Stadsholmen, trône le<br />

château baroque de Tre Kronor (Trois couronnes). C’est la résidence<br />

officielle de la monarchie suédoise, une des plus belles<br />

attractions du pays. Juste derrière s’étend un labyrinthe de<br />

romantiques ruelles, étroites et tortueuses. Outre les nombreux<br />

magasins de souvenirs et cafés accueillants, les bâtiments<br />

historiques recèlent, dans galeries et boutiques, de véritables<br />

trésors <strong>pour</strong> amateurs d’art et d’antiquités. Sur l’île verdoyante<br />

de Djurgården, on peut découvrir, dans le musée à ciel<br />

ouvert de Skansen, toute l’atmosphère de la Suède du 19ème C<br />

D<br />

E<br />

siècle : 150 maisons typiques de toutes les régions du pays<br />

y ont été réunies, reconstituant une véritable petite ville<br />

avec ses résidences, son école, son bureau de poste et son<br />

Jeu-concours<br />

Sainte Lucie, chant<br />

et lumière…<br />

1 2 3 4 5<br />

Jeu-concours : découvrez<br />

les cinq erreurs qui se sont<br />

glissées dans la 2 ème photo<br />

et gagnez un camion MAN aux couleurs<br />

et logo <strong>Dachser</strong>, en modèle réduit (échelle 1/25 ème ,<br />

en plastique, marque : EMEK).<br />

A<br />

B<br />

1 2 3 4 5<br />

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5<br />

église. Souffleurs de verre, potiers et ferblantiers y exercent<br />

leur art <strong>pour</strong> le public. Dans le parc animalier tout proche, vivent<br />

des espèces des latitudes nordiques : ours, loups et, bien<br />

sûr, élans.<br />

Qui ne se contente pas des 14 îles, s’embarque sur un des<br />

nombreux bateaux touristiques <strong>pour</strong> l’archipel de Stockholm,<br />

où 30 000 îles, la plupart inhabitées, et rochers déchiquetés lui<br />

offrent un paysage maritime fascinant. De superbes plages de<br />

sable blond accueillent de nombreuses festivités d’hiver. Là,<br />

<strong>pour</strong> quelques instants, on peut laisser derrière soi l’agitation<br />

de la ville. Quant à ceux qu’attirent les divertissements plus<br />

mondains ou le romantisme du voyage en mer, ils peuvent<br />

contempler la ville du bord d’un des luxueux ferry-boats <strong>pour</strong><br />

Helsinki ou Tallinn. K. S.<br />

Envoyez votre réponse avec le détail des erreurs avant<br />

le 15 janvier 2010 à gewinnspiel.kempten@dachser.com<br />

Solution du jeu paru dans le DACHSER magazine 3/09<br />

C3 – C5 – D1 – E3 – E5<br />

Le gagnant est Mike Berger de Veendam (Pays-Bas).<br />

DACHSER magazine<br />

Editeur : <strong>Dachser</strong> GmbH & Co. KG, Memminger Str. 140, D – 87439 Kempten, Internet : www.dachser.com Directeur de la publication : Dr. Andreas Froschmayer, directeur du développement de l’entreprise<br />

/ relations publiques / nouveaux médias Rédaction Générale : Jörn Erdmann, Tel.: +49 831 5916-1421, Fax: +49 831 5916-8-1421, e-mail: joern.erdmann@dachser.com Production : BurdaYukom<br />

Publishing GmbH, Konrad-Zuse-Platz 11, 81829 München, tél. : 089 30620-0, fax :-100 Direction : Dr.-Ing. Christian Fill Chef de projet auprès de BurdaYukom : Marcus Schick Comité de<br />

Rédaction : Petra Hunger (en chef), Agnès Chiffoleau, Martin Neft, Jörn Erdmann, Aljoscha Kertesz, Tina Klier Conception : Ralph Zimmermann Ont collaboré à ce numéro : Peter Beutgen, Karin Fink,<br />

Dirk Kunde, Tina Schlosser, Katharina Simon, Crédit photos : photos internes sauf DKB Team (p. 2), iStock (p. 1, 4, 5, 6, 11), Panthermedia (p. 1, 6, 14, 15, 17), Gettyimages (p. 10), Borco (p 20, 21, 22),<br />

Sodling (p. 23) Imprimerie : AZ Druck und Datentechnik GmbH, D-87437 Kempten Tirage : 38.000 ex. / 50 ème année Périodicité : trimestrielle Langues : allemand, anglais, français<br />

A<br />

B<br />

C<br />

D<br />

E<br />

A<br />

B<br />

C<br />

D<br />

DACHSER magazine 27<br />

E


CHAQUE JOUR,<br />

UNE LONGUEUR<br />

D’AVANCE.<br />

DACHSER European Logistics<br />

Déplacez vos flux de marchandises par la voie la plus<br />

rapide. Avec l’un des plus puissants réseaux de transport en<br />

Europe, <strong>pour</strong> des livraisons rapides et flexibles, vers toutes<br />

les destinations, de la Scandinavie au Nord de l’Afrique, de l’Oural<br />

à l’Atlantique. Nous pouvons améliorer votre logistique.<br />

Fiablité. Efficacité. Chaque jour.<br />

��������������

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!