Les Alibi en balade Ã Saint-Apollinaire REGARDS CROISES

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DEVELOPPEMENT DURABLE regards croisés4N°984NOVEMBRE/DECEMBRE 2011 nettoyage M. PROPRE en action ! “Nettoyons la Nature” est un gigantesque ramassage collectif des déchets mis en place et coordonné par les centre E. Leclerc le temps d’un week-end à travers toute la France. Dès 1999 l’Espace Jeunes s’est joint, pour plusieurs années, à l’opération en organisant le nettoyage des douves de la mairie et des alentours. En 2006, après une petite baisse de motivation, les jeunes relancent l’opération et, en 2008, ils ont le plaisir de recevoir . le soutien de l’association Saint-Apo Environnement. Fort de ces nouvelles recrues, . l’opération est reconduite avec succès tous les ans. Cette année encore, plusieurs sites ont été nettoyés par une trentaine de volontaires. L’Espace Jeunes s’est occupé de nettoyer les douves de la mairie, les alentours de . l’Espace Jeunes, le Parc du temps Libre, le City Stade de Pré Thomas. L’Association Saint-Apo Environnement a nettoyé la Redoute, le Skate Park, le City Stade des Varennes et différents squares de la commune. Cette action a permis de ramasser une quinzaine de sacs poubelles de 100L et toujours des surprises avec un vélo, 2 panneaux de signalisation, des fauteuils... reseau bus FINALEMENT DEUX BUS POUR ST-APOLLINAIRE En novembre 2009, la Communauté d’agglomération faisait connaître aux communes les modifications des lignes du réseau DIVIA devant intervenir dès septembre 2010 en prévision de la mise en service du tram à l’automne 2012. Pour St-Apollinaire, cette réorganisation, même si elle présentait quelques aspects positifs, induisait de nombreux inconvénients. Sur l’initiative de la Municipalité, une concertation a été ouverte ;. des réunions de quartier ont eu lieu, un Groupe de travail a été mis en place pour réfléchir aux différentes solutions possibles. A l’issue de cette concertation, des propositions ont été faites au Grand Dijon pour rendre le réseau attractif tout en prenant en compte l’optimisation des coûts. Projet de réseau du Grand Dijon à l’automne 2012 • LIGNE 11 : une ligne forte qui permet de relier les quartiers les plus denses de Dijon via la station « parc des sports » du tram, la place du Théatre à destination du Parc de la Colombière avec une fréquence de 10 mn aux heures de pointe. Cette ligne desservira le Cours de Gray, la rue de Sully, la rue Marie de Bourgogne jusqu’au terminus place des Etats de Bourgogne. • LIGNE 19 : une ligne de maillage connectée également sur la station « parc des sports » du tram, avec une fréquence de . 20 mn aux heures de pointe. Cette ligne desservira les rues . Gaffarel, Dr Schmitt, l’avenue Colonel Prat, les rues de la Vigne aux Chiens, en Paillery, Claude Martin , Jacquat, le Cours de Gray, F. Mitterrand, Champ Prieur, Paul Claudel, Jean Giraudoux, Tirbaude, René Cassin avec terminus à l’intersection des rues . Cassin et Paul d’Estournelles. Elle offrira un accès direct au CHU et au Parc des sports. Quelques questions restent en attente de réponses : un service nocturne peut-il être envisagé même s’il est restreint ? Une station Vélodi à Saint-Apollinaire peut-elle être créée afin de diversifier les modes de transport alternatifs à la voiture et au bus ? 08
egards croisés4N°984NOVEMBRE/DECEMBRE 2011 DOSSIER La vigne à Saint-Apollinaire Un peu d’histoire... Marsannay valaient 90 livres mais les vins de Messigny, Asnières, Bellefond, Norges valaient 48 livres. Ceux de Gemeaux, Pichanges, Bretigny 45 livres. Dès le IX ème siècle, la vigne est particulièrement présente sur la commune. A la fin du XIV ème siècle elle se limite aux alentours du Bourg de Saint-Apollinaire plutôt à l’ouest et au nord. La superficie représente environ 10% des terres mises en culture. Saint-Apollinaire fut donc pendant longtemps une commune viticole. Ses vins étaient relativement appréciés puisque la fixation des prix établissait en 1759, le prix de la queue de vin (environ 600 bouteilles) à 56 livres. Les meilleurs vins Gevrey, Fixin, Le 1 er avril 1824, le recensement des terres indique que la vigne représente 44 hectares, 16 ares, 70 centiares. En 1862, il y avait 20 hectares de vignes de plein rapport et 5 jeunes vignes, on obtenait 20 hectolitres à l’hectare. En 1873 la vigne gèle et arrive le phylloxeria. Ce fut le début d’une nouvelle viticulture à partir de plants résistants à la maladie, obtenus aux Etats-Unis par des colons européens. En 1889, la vigne couvre environ 20 hectares. en 1914, 12 hectares 24 ares de vignes. En 1930, on compte encore une vingtaine de récoltants. En 1956, la surface de vigne n’est plus que de 7 hectares, 78 ares et 2 centiares. Le 4 juin 1986, «les anciens vignerons» abandonnant leur port de propriété demandèrent à la commune de conserver leur pressoir comme témoignage du passé, il se trouve désormais près de la vigne. (extraits des « bigarrures de Saint-Apollinaire »)
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