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Magazine SWISSLIFE Eté 2013

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<strong>SWISSLIFE</strong><br />

4 e Année // 2 e édition // 6,50 francs<br />

Eté <strong>2013</strong> // Gros plan sur les vacances<br />

Vous voulez<br />

gagner un superbe<br />

voyage Kuoni d’une valeur<br />

de 3000 francs? Rien de plus<br />

simple! Téléchargez dès maintenant<br />

l’app gratuite pour iPhone<br />

et iPad ou rendez-vous sur<br />

www.swisslife.ch/magazine<br />

et participez au concours.<br />

Bon divertissement et<br />

bonnes vacances!


Editorial // 3<br />

Bonjour,<br />

L’été est enfin là!<br />

Nous l’avons attendu impatiemment au cours des derniers mois.<br />

Nous avons planifié, réservé, préparé, fait les bagages, puis nous<br />

sommes partis nous détendre.<br />

C’est les vacances.<br />

Vous êtes en train de lire une édition spéciale de <strong>SWISSLIFE</strong>.<br />

Pas parce que nous pensons qu’un ballon de plage suffit pour<br />

se mettre en mode vacances. Les vacanciers que vous allez<br />

découvrir au fil des pages du magazine ont tous quelque chose<br />

de spécial. Les photographes Adrian Ehrat et Alexis Saile<br />

accompagnés des journalistes Roberta Fischli et Isabelle Stüssi<br />

ont trouvé une grande variété de plans vacances dans tout le<br />

pays. Dans le Valais, à St-Gall, au Tessin, à Brienz, à Bâle, à<br />

Montreux ou à Andeer, ils ont rencontré des personnes prêtes à<br />

leur parler des vacances, de leurs buts, de leurs souhaits, de<br />

leurs aspirations et de leurs expériences. L’album photo qui en<br />

résulte est particulier. C’est une mosaïque de la Suisse, mais<br />

aussi de la société helvétique. Si vous n’avez pas encore planifié<br />

vos vacances, passez à la page 60. Dites-nous où vous voulez<br />

aller, et vous gagnerez peut-être un voyage!<br />

Je vous souhaite une excellente lecture et de bonnes vacances<br />

d’été.<br />

Ivo Furrer, CEO Swiss Life Suisse:<br />

«Décrocher, se relaxer, profiter de la<br />

nature et des montagnes. Durant<br />

mes vacances à Sörenberg, je suis bien<br />

loin du stress quotidien.»<br />

L’association professionnelle «Forum Corporate<br />

Publishing» a nommé <strong>SWISSLIFE</strong> Meilleure<br />

publication clientèle en langue allemande du<br />

secteur des services financiers.<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Gros pl<br />

les vaca<br />

Animés par le sentiment d’excitation diffus<br />

qui précède chaque voyage, deux photographes<br />

et deux journalistes ont parcouru<br />

la Suisse à la demande de <strong>SWISSLIFE</strong>,<br />

avec pour mission de recueillir les projets<br />

de vacances au gré des rencontres. Ils ont<br />

découvert que les rêves d’évasion ne sont<br />

pas seulement teintés de bleu lagon.


5<br />

an sur<br />

nces


Martin Palkovic, Steg (VS)<br />

«En été j’accompagne ma copine<br />

en Bulgarie, chez ses parents. Puis<br />

je vais en Espagne avec des amis<br />

pour pêcher. La pêche sportive est<br />

ma passion depuis que j’ai 5 ans.<br />

Le but n’est pas de tuer le poisson,<br />

il s’agit seulement de l’attraper.<br />

Ensuite, on le remet à l’eau vivant.<br />

De toute manière, je n’aime pas<br />

le poisson, je ne voudrais même pas<br />

en manger. Ma meilleure capture<br />

a été un silure de 180 cm pesant<br />

40 kg.»


<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong><br />

7


Adrian Brunner, Interlaken (BE) «Mes vacances de rêve?<br />

Je les consacrerais à l’escalade, en faisant cinq sommets<br />

de 4000 mètres, d’affilée.»


9<br />

Lisa Mettier, 28 ans, mannequin, Zurich<br />

«Ne voyage jamais seul, car il n’y a rien de plus<br />

beau que de partager des instants magiques.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Innocenso Vista, camping Tenero (TI) «Je n’ai pas de vacances.<br />

Je travaille toute l’année au camping. Si j’ai le sentiment<br />

d’être en vacances? Non, c’est du travail, un point c’est tout.»


11<br />

Denis Flück, 14 ans, et Adrian Zwahlen, 19 ans, Brienz (BE)<br />

Adrian: «Jusqu’à présent, mon endroit préféré c’est Saint-Tropez. On<br />

était au camping avec ma famille, et on y a rencontré plein d’autres<br />

Suisses. C’était tellement sympa que depuis, nous aimons y revenir<br />

pendant les vacances d’été. Et nos nouveaux amis aussi!»<br />

Denis: «J’ai passé mes meilleures vacances en République Dominicaine.<br />

Pourquoi? La mer, le soleil, les femmes.»


Jannic, Benno, Martha et Giorgia, St-Gall: «L’année prochaine, nous allons<br />

à Varsovie tous ensemble. C’est une ville qui commence à être hype, on<br />

dit que c’est le nouveau Berlin. Et puis Martha et Giorgia sont toutes les deux<br />

polonaises. Il paraît que là-bas, les gens sont jeunes, créatifs, fêtards.»


13<br />

Tina Weber, 30 ans, Zurich: «Je suis d’avis que<br />

l’on peut passer d’excellentes vacances<br />

sans quitter la Suisse, même si des fois je<br />

dois prendre le large et partir plus loin.<br />

Je suis acrobate aérienne, ou «aerial<br />

dancer». A côté de ça, je travaille sur un<br />

projet de livre pour enfants. J’aimerais<br />

bien retaper une vieille ferme, me lancer<br />

dans l’agriculture bio et accueillir des<br />

citadins exténués. Je leur donnerais des<br />

cours d’aerial et de yoga en guise de<br />

thérapie afin de les remettre en forme.<br />

Un de mes amis m’a qualifiée de toucheà-tout.<br />

J’ai toujours quelque chose sur le<br />

feu. Je travaille parfois comme mannequin,<br />

par exemple. Je n’apprécie pas les<br />

chambres d’hôtel. D’autant plus quand<br />

j’y suis seule, ça éveille en moi un sentiment<br />

d’exclusion, de solitude. Je crois que<br />

ces chambres d’hôtel anonymes me<br />

rendent mélancolique. Je me presse alors<br />

de ranger mes vêtements et mes effets<br />

personnels afin de m’y sentir un peu plus<br />

chez moi. C’est pourquoi j’évite les hôtels<br />

autant que faire se peut. Mon conseil?<br />

Partir à la découverte en utilisant les<br />

transports en commun ou en se déplaçant<br />

à vélo. C’est comme ça qu’on voit le plus<br />

de choses et que l’on apprend à connaître<br />

les gens et la culture d’une ville plus vite<br />

et mieux.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Margrit et Karl Kunzmann, Andeer (GR): «Andeer est notre destination de vacances depuis<br />

dix ans, en raison de ses sources thermales. D’abord logés à l’hôtel Post, nous<br />

avons fini par opter pour l’hôtel adjacent aux bains, plus pratique pour nous.<br />

Nous pouvons ainsi regagner notre chambre directement, en peignoir, au lieu<br />

de retraverser tout le village.»


15<br />

Daniela Salzmann, Brig (VS): «Je viens de passer trois jours à Amsterdam,<br />

je n’ai malheureusement pas pu prolonger mon séjour. Nous<br />

avons loué des bicyclettes, les maisons étaient vraiment coquettes,<br />

les autochtones aimables. Il y a beaucoup de canaux, ce qu’on<br />

ne connaît guère en Suisse. Par contre, il n’y a pas de montagnes.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Enzo Boccardi, Brienz (BE):<br />

«J’ai une maison de vacances dans les Pouilles. Nous<br />

y allons, ma femme et moi, dès que nous en avons<br />

l’occasion. Mais nous n’avons plus tellement de temps<br />

car nous sommes très occupés par notre hôtel-restaurant.<br />

J’ai fondé un club Ferrari, car je suis passionné d’automobile.<br />

Le club est tout ce qu’il y a de plus officiel auprès<br />

de la marque. Je paye des cotisations et tutti quanti.<br />

C’est assez onéreux, mais j’obtiens des rabais dans toute<br />

l’Italie, dans les hôtels également. Quand nous mettons<br />

le cap sur le Sud en été, c’est toujours à bord de ma<br />

Ferrari 348TS. En haute saison, nous organisons un<br />

meeting Ferrari avec le club. Les propriétaires de Ferrari<br />

y sont conviés, mais également les aficionados qui n’en<br />

possèdent pas. En fonction de la météo, la rencontre a<br />

lieu une fois par semaine ou une fois par mois. Parfois,<br />

nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner, ou pour<br />

le dîner, c’est selon. Evidemment, nous comparons<br />

aussi nos voitures!»


<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong><br />

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<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong><br />

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<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong><br />

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Leonie Fischli, 22 ans, Zurich: «L’année dernière, je suis allée à Majorque avec mes deux meilleures amies. On a<br />

élu domicile dans la serre d’une top-model vieillissante. Son mari était toujours absent. Des tableaux<br />

qu’elle avait peints étaient accrochés aux murs. A Palma, on nous a volé notre ordinateur trois heures<br />

avant le décollage. Notre lingerie préférée s’est volatilisée. Et il a plu six jours sur huit. Deux mois plus<br />

tard, ma famille s’est rendue à Majorque. Elle y a passé les meilleures vacances de sa vie.»


21<br />

Orlando Strub, Splügen (GR): «En été, la boucherie a autant de<br />

clientèle que d’habitude. Alors pas de vacances estivales pour nous.<br />

L’automne est une saison très agréable en montagne, nous restons<br />

donc ouverts. La haute saison est l’hiver. Nous prenons une semaine<br />

de vacances au printemps. Nous organisons nos vacances en fonction<br />

du temps. Si nous avons une semaine de vacances et que nous ne<br />

pouvons pas planifier exactement, nous allons au Swiss Holiday Park<br />

à Morschach. S’il pleut, un hôtel wellness est idéal. Par beau temps,<br />

nous passons quelques jours à Europapark. Dans les Grisons, le<br />

rapport aux vacances est le suivant: nous avons quatre semaines de<br />

vacances, nous en consacrons trois à la chasse, et la dernière... Il<br />

faut savoir que nous autres Grisons n’aimons pas aller loin. Comme<br />

on dit: pour le Grison, le mal du pays commence dès qu’il a tourné<br />

le dos à son village.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Gaby et Toko Rupf, Sargans<br />

Toko: «Mes vacances préférées? En Corse. On<br />

dormait dans la tente de toit de notre Jeep.»


23<br />

Martin Bienerth, Andeer (GR):<br />

«Les vacanciers font tourner<br />

notre fromagerie. C’est pourquoi<br />

nous avons monté une<br />

grande fenêtre donnant sur la<br />

rue dans notre cave à fromages.<br />

Ainsi, les passants peuvent<br />

voir notre travail. La nuit,<br />

nous laissons la lumière allumée<br />

dans la cave pour les<br />

clients de l’hôtel d’en face. J’ai<br />

repris la fromagerie avec ma<br />

femme il y a 12 ans. Les cinq<br />

premières années, nous n’avons<br />

pas eu un seul jour de libre.<br />

Une fromagerie tourne sept<br />

jours sur sept. Nous avons<br />

tout sacrifié au début: les loisirs,<br />

les amis, etc. Nombreux<br />

sont ceux, qui, aujourd’hui,<br />

ne pensent qu’à l’argent et<br />

vendent leur âme. Je ne comprends<br />

pas non plus pourquoi<br />

certains fromagers se vantent<br />

de pouvoir transformer 1 million<br />

de litres de lait par année<br />

en employant trois personnes.<br />

Entre-temps, nous sommes six<br />

pour 400 000 litres. Au bout<br />

du compte, le but devrait être<br />

de créer un maximum d’emplois.<br />

J’explique la particularité<br />

du lieu aux gens qui viennent nous acheter des<br />

fromages. Les grandes villes ne connaissent que<br />

deux dimensions. Nous en avons trois, car nous<br />

devons tenir compte de la montagne. En juin, il est<br />

possible d’avoir trois saisons en l’espace d’une<br />

heure. En bas, dans la vallée, il fait chaud, c’est la<br />

fenaison. Si l’on monte un peu, l’air est printanier,<br />

les crocus et les primevères fleurissent. Et plus près<br />

du sommet, l’hiver règne. Même si nous travaillons<br />

beaucoup, je considère qu’il est important de partir<br />

de temps à autres, afin de prendre du recul et<br />

d’avoir une perspective plus large. C’est un luxe<br />

que nous ne pouvons nous accorder que depuis<br />

quelques années. Au début, Maria et moi passions<br />

quelques jours dans les Mayens non loin d’ici, de<br />

manière à pouvoir revenir rapidement en cas de<br />

besoin. Il n’y a jamais eu de problème, et nous<br />

pouvons maintenant nous permettre de partir<br />

deux semaines sans nous faire de soucis. L’année<br />

dernière, nous sommes allés en Inde, et il y a six<br />

ans, nous avons été au Portugal. Pour la première<br />

fois, j’ai vraiment pu voir la mer.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Leona Veronesi, Zurich (ci-dessus): «J’ai passé mes meilleures<br />

vacances au Domaine de Fraisse, dans le<br />

midi. J’y retourne régulièrement, car je peux<br />

m’y ressourcer complètement. Se détendre. Se<br />

lever tôt. Monter à cheval. Bien manger, boire<br />

un bon vin sous le mûrier. Se baigner dans le<br />

fleuve. Cueillir des figues. La nature. Une sieste<br />

à l’ombre. L’opposé du stress de Zurich.»<br />

Nicola Rüttimann avec sa famille et ses amis, Zurich (en haut<br />

à gauche): «Mes vacances les plus drôles? Avec ma nouvelle copine,<br />

lorsque je suis allé à l’hôtel, juste à côté de mon appartement. Le<br />

lendemain matin, on parcourait les deux cent mètres jusqu’à mon<br />

domicile en voiture. Génial.»<br />

Katalin Deér, artiste, St-Gall (à gauche): «Je voudrais aller en<br />

Hongrie, pour voir comment sont les gens, s’ils nous ressemblent<br />

vraiment, et pour danser…»


25<br />

Beatrix Padlina, Verscio (TI) (ci-dessus): «Je viens de revenir de<br />

Barcelone. J’y ai fêté mon anniversaire avec mon mari. J’aime cette<br />

ville, la mer, les gens, l’atmosphère, la langue. Il y a tout ce qu’il<br />

faut à Barcelone. Nous avons essayé de porter un autre regard sur<br />

la ville, et de ne pas faire toujours la même chose. Mais cela<br />

n’empêche pas de flâner sur les Ramblas et de déguster des tapas<br />

en terrasse, activités incontournables à Barcelone.»<br />

Debbora Hirsch et Marco Jann, Zurich (en haut à droite):<br />

«Notre pire souvenir de vacances? Le vol Baracoa<br />

– La Havanne. Nous avons pris place à bord d’un<br />

«avion», qui s’est révélé être un vieil appareil<br />

de fret russe. Au secours! L’habitacle datait du<br />

siècle dernier et était plutôt branlant. Nous nous<br />

sommes dits qu’il valait mieux ne rien ouvrir<br />

ou fermer. Evidemment, les avions sont fumeurs<br />

à Cuba. A l’atterrissage, nous avons été soulagés<br />

d’être encore en vie.»<br />

Ueli Zurbrügg, serre tropicale, Frutigen (BE) (à droite):<br />

«Quand je fais une pause et que je peux lire le journal au milieu<br />

des plantes, j’ai l’impression d’être en vacances. J’aime la chaleur.<br />

Mais je n’ai jamais été dans la vraie jungle.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Hana Schärer, couturière, 25 ans,<br />

Zurich: «Quand je pense vacances,<br />

cela fait généralement remonter en<br />

moi des souvenirs d’enfance. Une<br />

fois, alors que nous étions en train<br />

de gravir le Stromboli, il est entré<br />

en éruption. Des pierres étaient<br />

projetées en l’air de toutes parts.<br />

Nous nous sommes mis à couvert,<br />

et ma mère à dû me tenir assez fort,<br />

car le vent soufflait à une centaine<br />

de kilomètres heure. Mais je n’avais<br />

pas peur, je trouvais ça excitant.<br />

J’aimerais bien retourner là-bas.»<br />

Cina Vital et André Bregy,<br />

Salgesch (VS)<br />

Cina: «En été, je me rends toujours<br />

à Rabat. Ma femme est marocaine,<br />

nous avons donc une résidence<br />

secondaire au Maroc. Nous y allons<br />

trois à quatre fois par an.»<br />

André: «Je vais en Thailande avec ma<br />

famille. Bangkok, Phuket… notre<br />

itinéraire dépendra de ce qui plaira<br />

aux enfants.»<br />

Lara, 8 ans, et Rosineia Anderegg,<br />

33 ans, Hasliberg (OW)<br />

Lara: «Moi, les endroits que<br />

je préfère, c’est ceux avec<br />

les plus grands toboggans<br />

aquatiques. Je n’ai jamais<br />

peur.» Rosineia: «Chaque<br />

année, nous allons en<br />

Grèce. Rhodes est mon<br />

endroit favori. Les gens sont<br />

très ouverts et accueillants.<br />

Nous nous y sommes<br />

senties comme chez nous.<br />

Mais Lara veut absolument<br />

retourner à Cos. Elle est<br />

d’avis qu’il y a là-bas les<br />

meilleurs toboggans.»<br />

Thomas Campolongo, Zurich:<br />

«Je ne prends que des<br />

vacances courtes. Je suis fait<br />

pour la ville. Or, en général,<br />

on a fait le tour d’une ville<br />

en cinq jours, ensuite, ça<br />

devient pénible. Comme je<br />

travaille en indépendant,<br />

je ne peux pas non plus me<br />

permettre de longues<br />

absences. Vienne est ma ville<br />

préférée. J’aime sa mixité<br />

et l’état d’esprit de ses habitants.<br />

En ville, je me déplace<br />

toujours à pied ou à vélo. Je<br />

choisis mes destinations où<br />

cela est possible. Berlin, par<br />

exemple, ne me convient<br />

pas: les distances sont trop<br />

longues.»<br />

Josef Hechenberger, Hasliberg (BE):<br />

«Je ne pars jamais plus de<br />

trois ou quatre jours. Quand<br />

j’ai besoin de recharger<br />

mes batteries, je vais dans<br />

le Tyrol faire de la remise<br />

en forme. En dehors de la<br />

brocante, je travaille sur<br />

différents projets. Mais où<br />

que je sois, au bout d’une<br />

semaine, j’entends l’appel<br />

de ma brocante, le<br />

Brünig-Sepp.»<br />

Isabelle Stüssi, 35 ans, journaliste, Zurich: «Honnêtement, si j’avais<br />

le choix, je serais tout le temps en voyage. Vacances à<br />

Formentera, virée à Belgrade, séjour yoga à Goa, vacances<br />

familiales à l’île Maurice ou randonnée dans la mer de<br />

nuages de La Gomera. J’aime me perdre dans l’inconnu,<br />

les rencontres, m’imprégner des odeurs et des atmosphères.<br />

Je retrouve mon énergie. Ensuite, je suis contente<br />

d’être à la maison – enfin, pour un petit moment.»


Andreas Aeschbacher, 28 ans, buffet<br />

de la gare, Thoune (BE):<br />

«Je ne peux pas partir en<br />

vacances l’été, c’est là que<br />

la saison bat son plein. Et<br />

puis ma femme est encore<br />

en formation, et nous<br />

avons une petite fille de<br />

deux ans et demi. Nous<br />

avons d’autres priorités. Si<br />

j’avais le choix, j’irais sur<br />

l’île Maurice. Toutes les<br />

images que j’en ai vues<br />

étaient belles.»<br />

Alexandra Frosio Ladenmeier,<br />

Verscio (TI):<br />

«En fait, je suis en vacances<br />

avec ma famille à Pela,<br />

je ne suis à Verscio que<br />

pour une représentation<br />

avec le Teatro Dimitri.<br />

Nous avons donné ici un<br />

spectacle pour enfants.<br />

Pour moi, c’est une journée<br />

de travail. Pour mes<br />

enfants, c’est sympa<br />

d’assister au spectacle,<br />

même si maintenant ils<br />

connaissent sans doute<br />

la pièce par cœur.»<br />

Alexandra Pugin-Kalbermatter,<br />

Brig (VS):<br />

«Pas de vacances cette<br />

année, il y a trop à faire.<br />

Nous sommes toujours en<br />

route, surtout dans le<br />

Haut-Valais et l’Oberland<br />

bernois.»<br />

Jan Hoffmann, Zurich:<br />

«Cette année, je pense<br />

aller en Espagne. Je me<br />

réjouis surtout à l’idée<br />

de la pâtisserie.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong><br />

Orlando, 31 ans, réceptionniste/ingénieur, Montreux (VD): «Il y a<br />

cinq ans, j’ai quitté la Colombie pour la Suisse, afin d’y faire un mastère<br />

en sciences. Je travaille maintenant ici, à Montreux, en tant que réceptionniste<br />

à l’Hôtel Helvétie. Je vois des touristes tous les jours. Je n’ai pas<br />

forcément envie de passer mes vacances dans un hôtel comme tout le<br />

monde. Je préfère la nature. J’aime le camping, et je rêve depuis longtemps<br />

d’aller en Nouvelle-Zélande. J’aime les îles, la mer, parler anglais,<br />

même si l’anglais néo-zélandais n’est pas le plus bel anglais qui soit.


Subrahjit «Chris», 31 ans,<br />

spécialiste en informatique,<br />

Lausanne (VD):<br />

«Je crois que ça fait longtemps<br />

que je n’ai plus eu de longues<br />

vacances. Depuis 1999, je<br />

voyage dans le monde entier<br />

pour des raisons professionnelles.<br />

J’ai étudié à Londres. En<br />

primaire, j’étais à New Delhi.<br />

Quand j’en aurai le temps,<br />

j’inviterai ma mère en Grèce ou<br />

à Chypre. Elle y a passé sa lune<br />

de miel avec mon père et en rêve<br />

encore. Ou je l’invite en Suisse,<br />

pour faire un tour de Suisse avec<br />

elle. Personnellement, je serais<br />

plutôt tenté par l’Espagne ou le<br />

Portugal. Si seulement j’avais<br />

plus de temps…»


29<br />

Tomfeï, 29 ans, Ingenieur,<br />

Lausanne (VD): «A 16 ans, j’ai<br />

déménagé en France pour ma<br />

formation, j’y suis allé à l’école<br />

et j’y ai ensuite suivi mes études.<br />

Je suis maintenant ingénieur et<br />

je travaille à Lausanne. J’ai enfin<br />

suffisamment d’argent pour me<br />

permettre de partir en vacances.<br />

L’année dernière, je suis allé à<br />

Stockholm et Oslo avec des<br />

amis. Nous avons rendu visite à<br />

une amie de la fac de Lyon.<br />

Cétait super. Je voudrais<br />

absolument aller en Inde, parce<br />

que je crois que cette culture a<br />

beaucoup de points communs<br />

avec celle du Togo, comme par<br />

exemple la nourriture épicée ou<br />

la cuisine de rue. Je pense que je<br />

m’y sentirais comme chez moi.<br />

Est-ce que le voyage ne constitue<br />

pas une quête du lointain mais<br />

aussi un retour aux sources?<br />

Je le pense. Au bout de quatre<br />

jours à l’étranger, les petites<br />

choses du quotidien me<br />

manquent. Cependant, je fais<br />

l’expérience contraire dans mon<br />

pays d’origine: maintenant, je<br />

fais plus d’excursions au Togo,<br />

afin d’apprendre à le connaître.<br />

J’ai par exemple visité des<br />

maisons Tata-Somba. Ce sont de<br />

vieilles maisons en terre glaise,<br />

magnifiques. Oui, je crois que<br />

je retournerai un jour en Afrique,<br />

car je pense que mes connaissances<br />

et mon savoir-faire y<br />

seront mieux employés.»<br />

Meret, 22 ans, élève à l’Ecole<br />

hôtelière, Lausanne (VD): «On<br />

pourrait presque dire qu’il s’agit<br />

d’un rituel: depuis quatre ans,<br />

je me rends dans un hôtel de<br />

cure en Autriche, afin de jeûner.<br />

En fait, on ne boit que des jus,<br />

et on a un massage par jour.<br />

J’adore: au bout de quelques<br />

jours, on se sent vraiment bien<br />

dans son corps. Après, la nourriture<br />

procure un réel plaisir. Je<br />

suis extrêmement sociable, et<br />

donc toujours très entourée. Ça<br />

fait que j’apprécie énormément<br />

de me retrouver à la campagne<br />

pour une semaine, en toute<br />

quiétude. Mais au bout de cinq<br />

jours, j’ai ma dose, et l’effervescence<br />

de la ville m’attire<br />

comme un aimant.»<br />

Tatiana, 21 ans, étudiante en<br />

relations internationales,<br />

Lausanne (VD): «Lorsque je<br />

voyage, c’est surtout pour<br />

apprendre à connaître une<br />

nouvelle culture. Généralement,<br />

j’aime m’immerger dans une<br />

culture totalement différente de<br />

celle que je vis ici, en Suisse. A<br />

l’étranger, je m’adapte sans<br />

aucune difficulté. J’essaie<br />

toujours d’adopter le mode de<br />

vie de la population locale. Je<br />

sais que c’est cliché, mais je ne<br />

veux pas me sentir comme une<br />

touriste, même si j’en suis une.<br />

C’est pourquoi j’essaie de vivre<br />

chez l’habitant. Je suis également<br />

d’avis que si l’on est invitée à<br />

manger par des gens, il faut<br />

surmonter ses peurs et accepter<br />

l’invitation. En effet, il n’y pas<br />

de meilleur moyen de découvrir<br />

un pays et ses habitants que de<br />

partager un bon repas.»<br />

Paola, 24 ans, étudiante en<br />

architecture, Lausanne (VD):<br />

«Les vacances me permettent de sortir<br />

de mon train-train d’étudiante et<br />

d’avoir enfin à nouveau du temps pour<br />

ma famille et mes amis. J’ai fait de<br />

nombreuses expériences étranges au<br />

cours de mes voyages. L’une des plus<br />

insolites s’est déroulée à l’aéroport de<br />

Bangkok: je voyageais avec des amies.<br />

Au soir du 31 décembre, nous voulions<br />

toutes nous envoler vers le Viêt-nam<br />

afin de rendre visite à la sœur d’une de<br />

mes amies. La sœur nous a dit que<br />

nous n’avions pas besoin de visa, nous<br />

ne nous en sommes donc pas souciées.<br />

Lorsque nous avons voulu nous enregistrer<br />

à l’aéroport, l’employée du<br />

guichet nous a expliqué qu’il fallait<br />

impérativement un visa. Mon amie a<br />

éclaté en sanglots! Nous avons appelé<br />

l’administration chargée d’établir<br />

les visas, sachant qu’en général, cela<br />

prend 72 heures. Evidemment, ladite<br />

administration était fermée jusqu’au<br />

nouvel an. Désespérée et prête à tout,<br />

mon amie a fait le tour de tous les<br />

guichets de check-in de l’aéroport,<br />

disant qu’elle ferait tout pour avoir<br />

son vol. On ne lui a opposé que des<br />

refus de toute part. L’idée de passer<br />

le réveillon à l’aéroport nous horrifiait.<br />

Alors que nous avions presque jeté<br />

l’éponge, quelqu’un a soudainement<br />

tapoté sur son épaule et a demandé:<br />

«Do you need a visa?» «Oui, nous<br />

avons besoin de quatre visas», a-t-elle<br />

répondu. Sans essayer de négocier le<br />

prix, elle a accepté sa proposition, soit<br />

200 dollars par visa. L’homme était<br />

d’apparence assez étrange, il n’avait<br />

pas d’uniforme officiel de l’aéroport,<br />

mais il s’est avancé vers le guichet<br />

avec assurance, et nous nous sommes<br />

retrouvées munies de nos visas en<br />

moins de temps qu’il ne le faut pour<br />

le dire. Quelques minutes après, nous<br />

prenions place à bord de l’avion,<br />

débordantes de joie.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


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La semaine d’après // 31<br />

Illustrations: Kathrin Bänziger<br />

L’avenir<br />

commence ici.<br />

Même les plus belles vacances ont une fin. Se lever, aller<br />

au travail, travailler, faire ses courses, payer les factures...<br />

Le quotidien nous reprend. Mais le retour à la vie professionnelle<br />

peut aussi être source de joie. <strong>SWISSLIFE</strong> vous<br />

donne quelques bons conseils pour effectuer la reprise en<br />

douceur.<br />

›››<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


1_Lundi Améliorer la reprise du travail<br />

Peu de gens aiment les lundis. Pour bien commencer la semaine, ramenez<br />

une spécialité de votre destination de vacances à vos collègues.


2_Mardi Un peu de douceur<br />

Loin des yeux, loin du cœur? Téléchargez vos plus belles photos de vacances sur<br />

votre ordinateur au bureau et choisissez-en une comme fond d’écran.<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


3_Mercredi Changement d’optique<br />

Commencez la journée autrement. Levez-vous une heure plus tôt que d’habitude et prenez<br />

le petit-déjeuner dans votre café préféré. Après, tout ira mieux!


4_Jeudi Faites-vous plaisir<br />

Trois jours ont passé. Il est temps de s’offrir un petit extra. Aujourd’hui, vous vous faites<br />

plaisir et achetez ce que vous vouliez depuis longtemps.<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


5_Vendredi Réservations pour le prochain voyage<br />

Après les vacances, c’est avant les vacances! Avant que les agendas ne soient remplis<br />

et les vols complets, effectuez déjà vos réservations pour les vacances suivantes.


6_Samedi On se bouge!<br />

Enfin samedi. La journée est à vous. Profitez-en pour être actif physiquement après<br />

une semaine de bureau. Ménage, shopping, jardinage. Bref, on se bouge!<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


7_Dimanche Des vacances plein la tête<br />

Oubliez le réveil et passez le dimanche au lit.<br />

Alain de Botton «L’art du voyage».


Nous venons<br />

d’ouvrir notre<br />

agence de<br />

voyages vient de<br />

fermer.<br />

Une entreprise est confrontée à de nombreuses exigences.<br />

Nous vous soutenons volontiers.<br />

Swiss Life vous propose une prévoyance étendue: flexibilité et<br />

sécurité élevées grâce à une gamme complète de solutions.<br />

N’hésitez pas à demander un entretien conseil personnalisé<br />

pour vous en convaincre! www.swisslife.ch/entreprises


Sofia, 27 ans, et Catarina Pires, 18 ans Sion (VS)<br />

Sofia: «Ma destination de rêve est la Nouvelle-Zélande.<br />

On y trouve tout: la plage et la montagne, bref, la<br />

combinaison parfaite.» Catarina: «Moi je rêve des<br />

Caraïbes. C’est le paradis.»<br />

Eckart Maise, 48 ans, Bâle: «Il y a de nombreuses vacances qu’on n’oublie pas. Mes premières vacances en<br />

Californie en font partie. La visite de la «Eames House» a constitué un point fort absolu. Cette maison<br />

de Pacific Palisades érigée en 1949 sur un terrain surplombant la côte représente l’une des réalisations<br />

majeures de l’architecture du XX e siècle. L’ambiance presque magique qui se dégage à l’intérieur m’a<br />

marqué plus profondément encore. Charles et Ray Eames ont su allier moderne et ancien, design et art<br />

populaire, au travers de meubles et d’objets constituant un ensemble merveilleux dont le rayonnement<br />

s’étend à l’architecture d’intérieur actuelle. 25 ans après la mort de ses créateurs, la maison n’avait pas<br />

changé, et j’ai eu la chance de rencontrer un membre de leur famille et de pouvoir visiter l’intérieur.<br />

Cette visite fut pour moi un moment inoubliable, qui a impacté tant ma vie professionnelle que privée.»<br />

Florian Kalotay, 35 ans, photographe, Zurich:<br />

«Lorsque j’ai fini par trouver l’été et que<br />

j’ai quitté la nationale pour emprunter<br />

des pistes sablonneuses, laissant derrière<br />

moi Alcatraz et Junkie House, j’ai fini<br />

par trouver le paradis. J’étais invité chez<br />

des amis avec les miens.»


Fabian, 30 ans, musicien, Berne:<br />

«En tant que musicien, je suis toujours<br />

en déplacement. Lorsque je bois tranquillement<br />

un verre de vin blanc un<br />

lundi après-midi, je me sens comme en<br />

vacances.»<br />

Annik, 28 ans, sociologue, Berne:<br />

«Après mes études j’ai visité toute l’Asie<br />

du sud-est. Depuis, je possède un touctouc<br />

à trois roues. Au Viêt-nam, nous<br />

avons rencontré un conducteur de touctouc.<br />

Nous avons voyagé avec lui un<br />

bout de temps. Il a fini par nous inviter<br />

à partager un repas avec sa famille.<br />

Lorsque nous avons appris qu’il avait dû<br />

contracter une hypothèque pour financer<br />

son touc-touc, et combien de temps il lui<br />

faudrait pour rembourser, nous étions<br />

abasourdies. Nous avons pensé qu’il faut<br />

savoir rendre service. Nous lui avons<br />

donné 200 dollars, et pouvons dire non<br />

sans fierté que nous sommes propriétaires<br />

d’un touc-touc. Depuis, nous correspondons<br />

régulièrement par courriel.<br />

Entre-temps, certains de nos amis lui ont<br />

rendu visite et ont découvert le Viêt-nam<br />

avec lui. Pour moi, aucun autre souvenir<br />

ne peut remplacer celui-là.»<br />

41<br />

Lucien, Joël, Lukas, Luca, Maths, Noah, Manuel, Brig (VS)<br />

Joël: «Luca et moi avons été au Japon l’année dernière. Nous voulions en<br />

fait y aller l’année d’avant, mais la catastrophe de Fukushima nous a obligés<br />

à reporter notre voyage d’une année. Le temple d’or à Kyoto est ce qui<br />

nous a le plus impressionnés. Il était vraiment incroyable.»<br />

Graziella Carrus et Rossella Quadri, Locarno (TI):<br />

«Nous avons prévu d’aller une semaine au<br />

Portugal, à une fête goa! Nous allons passer<br />

la semaine à danser!»<br />

Fredi Banz, 66 ans, Lungerensee (OW) «Ma femme et moi<br />

passons deux semaines en Italie chaque été depuis vingt ans.<br />

Nous rendons visite à un couple de nos amis. Nous avons<br />

gardé leur fille lorsqu’ils vivaient en Suisse pour y travailler.<br />

Leur fille a maintenant 35 ans, elle est mariée et vit dans le<br />

même village que ses parents, dans la maison d’à côté.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Timo Tanner, 14 ans, Zurich: «Mes plus<br />

belles vacances, c’était en Thaïlande.<br />

Il faisait toujours bien chaud, et la<br />

nourriture était trop bonne. Quand<br />

j’étais plus jeune, je pouvais y passer<br />

mes vacances chaque hiver. J’étais le<br />

plus clair de mon temps à la plage.»<br />

Eveline, 62 ans, restauratrice, Montreux (VD): «Oh, ça fait bien<br />

longtemps que je n’ai pas été en vacances. Avec mon mari, nous<br />

avons eu cinq restaurants. Malheureusement, il est décédé il y a<br />

trois ans. J’ai dû renoncer aux quatre autres restaurants. Je n’en<br />

gère plus qu’un désormais – le Paradiso, et son bar. Nous<br />

sommes réputés pour notre buffet oriental qui vous transporte<br />

en vacances – des vacances qui passent par l’estomac. Mon<br />

mari était libanais, c’est pourquoi nous avons de nombreuses<br />

spécialités libanaises à la carte. Avec lui, j’ai voyagé dans le<br />

monde entier. Nous avions décidé de découvrir deux nouveaux<br />

pays chaque année, j’ai donc été partout. Nous avons même<br />

été au Brésil alors qu’il était déjà très malade. C’est ainsi que<br />

nous avons fait de nombreuses rencontres. Entre-temps, j’ai des<br />

amis et des connaissances dans tous les pays. C’est pourquoi<br />

il m’arrive souvent d’entendre appeler mon nom dans une ville<br />

qui m’est totalement inconnue. Ça m’amuse et je me dis que<br />

vraiment, le monde est petit.»<br />

Jiagia Zhang, St-Gall: «Je reviens tout juste de Tokyo.<br />

C’était le printemps, les gens dormaient dans les<br />

parcs sur une mer de pétales, c’était magnifique.<br />

Les bonnes manières sont un aspect marquant.<br />

Les gens sont très conventionnels, tout en étant<br />

extrêmement chaleureux. Lorsque je demandais<br />

mon chemin à une personne, celle-ci laissait<br />

tout tomber et m’y menait. Et ce, alors que la<br />

plupart ne parlent pas anglais.»


43<br />

Flavio Karrer, Bâle: «L’été dernier, je me suis rendu sur<br />

la côte Atlantique avec quatre potes et deux voitures,<br />

pour faire du surf. L’un deux avait rencontré<br />

une fille quelques mois auparavant. Au même<br />

moment, celle-ci passait ses vacances dans une<br />

ferme à deux heures de notre camping. En route,<br />

nous avions fait la connaissance de quatre autres<br />

surfers. Notre pote nous a donc convaincus d’aller<br />

dans cette ferme isolée en nous disant que l’élue<br />

de son cœur était sans doute venue avec des<br />

amies. Mauvais plan. Nous nous sommes retrouvés<br />

là, dix hommes ayant fait le voyage pour une<br />

seule femme. Au début, nous étions bien embarrassés.<br />

La ferme appartenait à une marque de<br />

surf, qui y avait organisé des stages, mais le projet<br />

avait été abandonné quelques années auparavant.<br />

Jack, artisan et passionné de surf du New Jersey,<br />

qui travaillait dans le village proche, avait repris<br />

la ferme avec sa famille. Pour cinq euros, on peut<br />

y dormir sur un canapé, sous sa tente si on en a<br />

apporté une, ou dans un hamac. Mon pote est<br />

resté avec sa copine, et nous sommes retournés au<br />

camping pour aller chercher nos affaires. Le lendemain<br />

soir, nous étions de retour. Jack avait invité<br />

des artisans du coin et leurs épouses, puis trois<br />

autres personnes sont arrivées. Comme, dans<br />

notre groupe, tout le monde joue de la guitare,<br />

nous avons commencé à jouer pour tout le<br />

monde. Le lendemain matin, Jack nous a réveillés<br />

et nous sommes tous montés à l’arrière de<br />

son camion, traversant les forêts de pin jusqu’à<br />

la plage afin d’attraper la première vague de<br />

la journée. C’était magique! Puis nous sommes<br />

revenus, complètement épuisés, et avons pris<br />

notre petit-déjeuner.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Gabriel Giger et Fabrice Schalbetter, Loèche-Ville (VS): «Une fois, nous avons passé nos vacances en Bretagne.<br />

C’était en plein été, mais il a fait si froid qu’au-dessus des tongs, nous portions une veste de ski. Chaque<br />

baignade relevait du défi. Ceux qui passent leurs vacances d’été sur la côte Atlantique le font à leurs<br />

risques et périls. Nous aurions dû le savoir.»


45<br />

Riccardo, 21 ans, forain, Berne: «Si je pouvais me téléporter loin de ce temps pluvieux, je retournerais à Dubaï. Mes premières<br />

vraies vacances à l’étranger! J’avais deux ans et demi. Je n’oublierai jamais cela: je jouais dans la piscine, lorsqu’une femme voilée<br />

de noir des pieds à la tête a sauté dans l’eau. Elle s’est mise à barboter à côté de moi dans le bassin. J’avais terriblement peur – je<br />

n’avais jamais vu une femme se baigner en burkini. Mes grands-parents m’ont alors expliqué que cette femme avait grandi dans un<br />

village où l’eau était rare. Pour elle, se baigner dans l’eau claire de cette piscine devait être la concrétisation d’un rêve. Ah oui, et<br />

je me rappelle très bien de ma petite voiture, une Ferrari rouge, avec laquelle j’ai rayé toute la baignoire de l’hôtel en jouant. A la fin<br />

des vacances, je l’ai enterrée sous le sable.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


47<br />

Fritz Hari, 85 ans, Heidi Hari, 74 ans et leur petit-fils Michael Ambühl, 11 ans, Blausee (BE)<br />

Fritz: Nous allons chaque été dans le Valais, à Saas-Fee.<br />

Nous louons à chaque fois le même appartement de<br />

vacances. Nous sommes âgés, nous n’avons pas envie<br />

de prendre autre chose chaque année. Mais la routine<br />

totale, ça non! Pendant des années, avant Saas-Fee,<br />

nous allions en vacances dans les Grisons.»<br />

Heidi: «Saas-Fee nous plaît bien, nous y passons quinze<br />

jours à chaque fois. Puis nous prenons le train pour<br />

Spielboden et redescendons. Depuis l’année dernière,<br />

le loyer a quelque peu augmenté. En contrepartie,<br />

nous pouvons circuler gratuitement en téléphérique.<br />

Au sommet, il y plein de marmottes. On peut leur<br />

donner à manger. Elles sont sauvages, mais, à la fin<br />

de la saison, elles sont bien grasses et n’ont plus peur<br />

des gens. Elles n’arrivent presque plus à sortir de leurs<br />

terriers. Michael leur a déjà donné à manger, hein<br />

Michael? Michael est en vacances chez nous pour<br />

quelques semaines. Il fête bientôt son anniversaire,<br />

il a donc pu choisir un voyage. Il veut absolument<br />

venir à Saas-Fee avec nous – il se trouve qu’il y a un<br />

immense magasin de jouets là-bas.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Randonneur, Gorge de la Via Mala (GR): «Les plus beaux voyages sont ceux qu’on fait dans sa tête.»


49<br />

Natalie Albrecht, Simplon Dorf (VS): «Notre magasin est pratiquement toujours ouvert.<br />

Lorsque j’ai un jour de congé, je le passe avec mon fils.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


49<br />

Natalie Albrecht, Simplon Dorf (VS): «Notre magasin est pratiquement toujours ouvert.<br />

Lorsque j’ai un jour de congé, je le passe avec mon fils.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


51<br />

Famille Betschmanns, Kloten (ZH): «Nous allons dans le<br />

midi chaque année. Nous avons une maison<br />

de vacances avec piscine. Que vouloir de plus?»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Susanne Meierhans, Hasliberg (BE): «Je travaille dans la meilleure brocante de Suisse. Notre magasin<br />

attire des gens très différents: des Anglais, des Russes, des Suisses. Ils viennent de partout.<br />

Je rencontre des gens passionnants, ce qui engendre toute sorte de situations. Pendant mes<br />

dernières vacances, j’étais chez des amis russes à Moscou.»


Dylan Britt, Miriam, Irma Guntern, Oliver, Michelle, Alessia, et<br />

Ramon, Sargans (SG)<br />

Miriam: «Le commandant de la Garde Suisse était dans ma classe<br />

parallèle. Nous allons maintenant lui rendre visite. Nous avons déjà<br />

été plus loin, mais l’Italie reste notre destination préférée. C’est la<br />

croix et la bannière pour trouver un bungalow six places. C’est<br />

pourquoi nous avons choisi les Pouilles. Nous prenons la voiture,<br />

ça nous permettra de bouger. Ce qui me plaît le plus en vacances?<br />

D’avoir enfin du temps pour nous et de pouvoir profiter des enfants.»<br />

Alan Alex Cabera, 28 ans, artiste, Lausanne (VD): «Je suis<br />

péruvien, je vis à Lausanne et meurs d’impatience de partir<br />

en vacances en Thaïlande. Pour les plages de sable blanc!<br />

Markus Egloff, Verscio (TI):<br />

«Depuis que je travaille<br />

dans le domaine artistique,<br />

je n’ai plus de vacances<br />

proprement dites. Je suis<br />

cinéaste indépendant, et je<br />

travaille irrégulièrement.<br />

J’ai vécu en Jamaïque<br />

pendant cinq ans, deux ans<br />

à New York, et maintenant,<br />

je suis au Tessin. Je<br />

n’ai pas besoin de deux<br />

semaines de vacances pour<br />

recharger mes batteries.<br />

Une randonnée, ici à<br />

Verscio, me suffit.»<br />

53<br />

Franc, 48 ans, musicien, Berne:<br />

«Ah, mais moi je suis toujours en<br />

vacances! Avec mes parents déjà,<br />

nous avons vécu de-ci et de-là en<br />

France, nous n’arrêtions pas de<br />

déménager. Mon père a travaillé pour<br />

Michelin à Montpellier, puis à Clermont-Ferrand<br />

dans la fabrication de<br />

perceuses. A cause de tous ces déménagements,<br />

j’ai arrêté l’école sans<br />

diplôme. Mais je me suis quand<br />

même débrouillé dans la vie. Comme<br />

mon père, j’ai fait des tas de boulots:<br />

j’ai bossé pour une grande enseigne,<br />

fait des ménages, et maintenant je me<br />

consacre à la musique. Je joue de la<br />

guitare, et je chante - surtout des<br />

chansons à textes. Les vacances? Les<br />

vacances à la plage c’est bien, être<br />

allongé sur le sable, tranquille, oui,<br />

j’aime bien. A Marseille par exemple.<br />

Quoi, vous n’avez jamais été à Marseille?<br />

Il faut absolument y aller! Je<br />

vous conseille Cassis, c’est à 30 kilomètres<br />

de Marseille. Sérieux, c’est un<br />

endroit superbe, il y a des arbres qui<br />

ressemblent à des sculptures. Voici<br />

mon adresse, passez me voir, pas la<br />

peine de prévenir. Bon, je dois y aller.<br />

Salut!»<br />

Michelle Britt, Sargans (SG):<br />

«Nous allons toujours<br />

en Italie! Je préférerais<br />

largement retourner à<br />

Fuerteventura, comme<br />

l’année dernière. En<br />

plus, avec le bungalow,<br />

maman est toujours<br />

stressée.»


Theepan, 16 ans, lycéen, Berne:<br />

«Dans quelques jours, je pars<br />

à New York avec mes parents.<br />

J’ai une chose en tête – faire<br />

du shopping! Surtout dans la<br />

boutique Obey, ils ont des<br />

fringues trop cool.»<br />

Johanna, 16 ans, lycéenne,<br />

Berne:<br />

«Jai été à St-Tropez avec ma<br />

famille. Ce que j’ai préféré, c’était<br />

le soleil et la mer. Nous avons<br />

aussi été à Paris. J’ai surtout été<br />

impressionnée par les Champs-<br />

Elysées.»


55<br />

Dennis Furrer, musicien, Zurich: «Depuis que<br />

j’ai été en Jamaïque il y a cinq ans, j’y retourne<br />

régulièrement. Pour moi, ce pays recèle plein<br />

de surprises. C’est très enrichissant, au niveau<br />

musical et pour la vie en général. Dans quelques<br />

semaines, je m’y installe. Je ne sais pas encore<br />

combien de temps j’y resterai, un an, peut-être<br />

plus. Je finirai par revenir en Suisse, mais en<br />

attendant, je suis ouvert à tout.»<br />

<strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>


Le making of<br />

Un minibus, bourré de vieux films polaroïd, de matériel vidéo en tout genre, de bagages, et quatre âmes<br />

d’aventurier. C’est à bord dudit minibus que les photographes Adrian Ehrat et Alexis Saile ainsi que<br />

les journalistes Roberta Fischli et Isabelle Stüssi ont quitté les rives du lac de Zurich. Ils ont d’abord mis<br />

le cap sur le Brünig, ont ensuite rejoint St-Gall, sont passés par le Valais avant d’arriver à Bâle. Leur<br />

deuxième virée s’est achevée en Suisse romande, à Montreux, après les avoir fait passer par Berne et<br />

Lausanne. Des terres verdoyantes subjuguantes, de ravissantes Bernoises, Lausanne plongée dans l’or<br />

du couchant, des forains mélancoliques dont la vie s’égrène sur les routes, et, aux douze coups de minuit,<br />

des policiers qui arrêtent l’équipe pile devant son hôtel, avant qu’elle ne prenne un repos bien mérité.<br />

Deux semaines, 1375 kilomètres, des yeux qui brillent à l’évocation d’aventures de vacances ou du<br />

prochain voyage, voici donc le résumé de ces pérégrinations.


58 // Concours<br />

Où passez-vous<br />

vos vacances?<br />

Amsterdam Burma Cordoue<br />

Corminbœuf Doha Estoril Funchal<br />

Galapagos Hong-Kong Ischia<br />

Jakarta Jérusalem Kilimandjaro<br />

Marseille New York Oslo Polynésie<br />

Québec Rio de Janeiro Seychelles<br />

Tallinn Uruguay Venise Vienne<br />

Xi’an Zadar ou ____________ .<br />

Indiquez-nous la destination dont vous rêvez et<br />

gagnez un voyage Kuoni d’une valeur de<br />

3000 francs. Bonne chance!<br />

Participez au concours en utilisant l’app <strong>SWISSLIFE</strong> ou sur Internet à l’adresse www.swisslife.ch/magazin Vous pouvez aussi nous renvoyer<br />

le coupon-réponse joint en indiquant votre destination (rabat en dernière de couverture). Date limite de participation: 15 août <strong>2013</strong>.<br />

Les noms des gagnants seront publiés dans la prochaine édition de <strong>SWISSLIFE</strong>. Les gagnants du dernier concours <strong>SWISSLIFE</strong> sont Monsieur<br />

Thomas Mauchle de Zurich et Madame Sandra Gebs de Ehrendingen. Toutes nos félicitations! La bonne réponse était: Ferdy Kübler.


Resposnabilité globale: Swiss Life Public Relations, Martin Läderach Comité de rédaction: Ivo Furrer, René Aebischer, Thomas Bahc, Monika Behr,<br />

Thomas Langenegger, Christian Pfister, Hans-Jakob Stahel, Paul Weibel Rédacteur en chef UPDATE: Dajan Roman Adresse de la rédaction: <strong>Magazine</strong><br />

<strong>SWISSLIFE</strong>, Public Relations, General-Guisan-Quai 40, 8022 Zurich, magazin@swisslife.ch Direction du projet: Mediaform, Christoph Grenacher, Ittenthal/<br />

Zurich Concept et mise en page: Festland Werbeagentur, St-Gall/Zurich Traductions: Swiss Life Language Services Impression et envoi: Heer Druck AG,<br />

Sulgen; imprimé sur papier FSC Vente d’annonces: Mediaform | Christoph Grenacher, Hauptstrasse 3, 5083 Ittenthal, mediaform@mediaform.ch<br />

Changements d’adresses et commandes: <strong>Magazine</strong> <strong>SWISSLIFE</strong>, General-Guisan-Quai 40, 8022 Zurich,magazin@swisslife.ch Tirage: 100 000 Exemplaires<br />

Parution: 3 × par an; printemps, été, automne. Clause juridique: les informations fournies dans cette publication sur les produits et les prestations ne<br />

s’assimilent pas à des offres au sens juridique du terme. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet des concours. Tout recours juridique est exclu.<br />

ISSN 2235-7637


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