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Untitled - Théâtre de Nîmes

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Flamenco<br />

Du lundi 10 au samedi 22 janvier 2011<br />

Au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong>, à l’Odéon et à travers la ville<br />

DOSSIER DE PRESSE<br />

CONTACT PRESSE<br />

Houria Marguerite / Elian Planès<br />

04 66 36 65 08 / 04 66 36 65 26<br />

h.marguerite@theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

e.planes@theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

THÉÂTRE DE NÎMES - 1 place <strong>de</strong> la cala<strong>de</strong> - BP 1463 - 30017 <strong>Nîmes</strong> Ce<strong>de</strong>x 1 - 04 66 36 65 00<br />

Direction François Noël<br />

Conseiller artistique flamenco Patrick Bellito


<strong>Nîmes</strong>, ville aux forts accents ibériques, n’est pas espagnole qu’à travers la relation privilégiée<br />

entretenue avec l’univers <strong>de</strong> la tauromachie. Le flamenco fait partie <strong>de</strong> la culture nîmoise et le<br />

festival que la Ville et le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> organisent <strong>de</strong>puis 1989, semble être le ren<strong>de</strong>z-vous<br />

privilégié <strong>de</strong>s aficionados <strong>de</strong> cet art.<br />

Au cœur <strong>de</strong> l’hiver, la Cité accueille les guitares, les chanteurs et les danseurs, les gitans et les<br />

andalous, créant ainsi une ambiance chaleureuse et créative, unique en France.<br />

Ce festival, dont la renommée est désormais internationale, considéré comme l’un <strong>de</strong>s plus<br />

grands ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> ce genre en Europe, rassemble chaque année <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> haute<br />

qualité, allant <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s figures, aux talents plus méconnus.<br />

Je dois dire qu’en 2011, la programmation est encore une fois, remarquable et annonce une fête<br />

belle et réussie, dans les lieux officiels, comme dans les endroits plus informels.<br />

Au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> et à l’Odéon, mais aussi dans les bars et les restaurants, les amoureux du<br />

flamenco pourront vibrer au son si particulier <strong>de</strong> la voix <strong>de</strong>s chanteuses et <strong>de</strong>s chanteurs tels<br />

Lole Montoya, Jesús Men<strong>de</strong>z, Luis El Zambo et bien d’autres encore.<br />

Que la fête commence !<br />

Jean-Paul FOURNIER<br />

Sénateur du Gard<br />

Maire <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> Métropole<br />

2


Vents <strong>de</strong> Jerez et gran<strong>de</strong>s dames…<br />

Les feux du XX° anniversaire se sont éteints et le festival <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> reprend sa route avec plus <strong>de</strong><br />

maturité, riche <strong>de</strong> ce long parcours initiatique, plus confiant et gourmand que jamais. Pour sa<br />

XXI° édition, dédiée au grand chanteur Fernando Terremoto, disparu en février <strong>de</strong>rnier à l’âge<br />

<strong>de</strong> 40 ans, le festival se souvient avec émotion du grand récital du fils <strong>de</strong> Terremoto <strong>de</strong> Jerez<br />

offert ici-même en 2009. <strong>Nîmes</strong> appartient désormais à la géographie intime du flamenco et<br />

atteint maintenant une forme <strong>de</strong> sérénité. Il s’agit <strong>de</strong> construire son futur et d’imposer sa<br />

marque, son exigence, sa sensibilité, en écho fidèle aux attentes d’un public attentif et averti.<br />

Pour cette nouvelle édition, j’ai souhaité une nouvelle tonalité graphique que j’ai <strong>de</strong>mandé à<br />

Il<strong>de</strong>lfonso <strong>de</strong> Los Reyes Bermu<strong>de</strong>z dit Pelé, artiste peintre vivant à Jerez, également chanteurmusicien<br />

du groupe Navajita Plateá qui clôturera le festival.<br />

A lui seul, Moraíto Chico donne le ton <strong>de</strong> ce cru 2011. Il est question ici d’eau vive et <strong>de</strong> sonorités<br />

qui ont quelque chose à voir avec la lumière tombée du ciel <strong>de</strong> Basse Andalousie. Autour <strong>de</strong> ce<br />

guitariste magnétique, Jerez donne aussi <strong>de</strong> la voix, et quelles voix : Luis El Zambo, les trois<br />

gran<strong>de</strong>s dames <strong>de</strong> « Mujerez » (La Macanita, Juana la <strong>de</strong>l Pipa et Dolores La Agujeta), Jesús<br />

Men<strong>de</strong>z ou le duo <strong>de</strong> Navajita Plateá. L’occasion rare <strong>de</strong> découvrir en quelques jours le<br />

foisonnement <strong>de</strong> Jerez <strong>de</strong> la Frontera, Mecque flamenca, dont l’une <strong>de</strong>s figures, Diego Carrasco,<br />

viendra seul, guitare en main, clore cet hommage très réjouissant.<br />

Des voix, il y en aura d’autres, dont celle <strong>de</strong> Lole Montoya, la star <strong>de</strong>s années quatre-vingt du<br />

duo Lole y Manuel, qui signe ici un émouvant retour.<br />

Elle sera également aux côtés <strong>de</strong> José <strong>de</strong> la Tomasa, autre chanteur historique, et <strong>de</strong> la<br />

danseuse gitanissime Concha Vargas, pour le <strong>de</strong>rnier spectacle d’Andrés Marín, le danseur <strong>de</strong> la<br />

violence intérieure. Face à ce risque-tout incendiaire, trois gran<strong>de</strong>s dames du baile, Belén López,<br />

Rafaela Carrasco et Belén Maya, raconteront en beauté toutes les nuances et la force <strong>de</strong> la<br />

danse au féminin. Et ce seront elles, les femmes, avec aussi la nîmoise Melinda Sala, qui<br />

construiront le <strong>de</strong>uxième pivot <strong>de</strong> ce XXI° festival. Face au flamenco bouillonnant <strong>de</strong> Jerez et <strong>de</strong><br />

ses voix magiques, les danseuses vont se livrer aux flammes. Au cœur du cratère, la guitare<br />

luxuriante <strong>de</strong> Moraíto Chico et le corps tendu à se rompre d’Andrés Marín, danseur météore.<br />

<strong>Nîmes</strong>, déjà, s’impatiente !<br />

François Noël<br />

Le flamenco se pare d’une nouvelle dimension et <strong>de</strong>vient intemporel en entrant, cette année, dans<br />

le patrimoine culturel immatériel <strong>de</strong> l’humanité. Cette distinction vient récompenser un art<br />

ancestral, fusion du chant, <strong>de</strong> la danse et <strong>de</strong> l’accompagnement musical.<br />

3


PROGRAMME<br />

Danse et cirque à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

Majaretas<br />

Mercredi 12 janvier 2011 à 18h30 - <strong>Théâtre</strong><br />

Séances scolaires lundi 10 et mardi 11 janvier 2011<br />

Danse<br />

Andrés Marín - La Pasión según se mire<br />

Vendredi 14 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Soirée Chant - 1 ère partie : Lole Montoya - 2 ème partie : Luis El Zambo<br />

Samedi 15 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Musique<br />

Moraíto - Moraíto Chico<br />

Dimanche 16 janvier 2011 à 18h30 - <strong>Théâtre</strong><br />

Danse<br />

Belén López<br />

Mardi 18 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Chant - Musique - 1 ère partie : Jesús Men<strong>de</strong>z - 2 ème partie : Antonio Soto - Sentir flamenco<br />

Mercredi 19 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Danse<br />

Rafaela Carrasco - Vamos al Tiroteo<br />

Jeudi 20 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Chant<br />

Mujerez<br />

Vendredi 21 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Danse<br />

Melinda Sala<br />

Vendredi 21 janvier 2011 à 22h30 - Odéon<br />

Concert acoustique<br />

Diego Carrasco<br />

Samedi 22 janvier 2011 à 17h - Espace culturel Pablo Romero<br />

Danse – Création mondiale<br />

Belén Maya - Tres<br />

Samedi 22 janvier 2011 à 20h - <strong>Théâtre</strong><br />

Concert rock flamenco<br />

Navajita plateá<br />

Samedi 22 janvier 2011 à 22h30 - Odéon<br />

Et aussi :<br />

Conférences, atelier en famille, rencontres, projection sur la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Maison Carrée,<br />

exposition, classes <strong>de</strong> danse, stages Flamenco, festival <strong>de</strong> courts métrages Flamenco <strong>de</strong> Madrid,<br />

nuit andalouse…<br />

4


DANSE ET CIRQUE À PARTIR DE 6 ANS<br />

Majaretas<br />

Compagnie Albadulake<br />

Chorégraphie Albadulake<br />

Avec Juan Antonio Moreno Fernan<strong>de</strong>z, jonglage et percussion<br />

Angeles Brea, chant<br />

Antonio Vargas Montiel, acrobatie et mât chinois<br />

Roxana Katcheroff, Cuca Cantillo, cerceau et clown<br />

Carlos Torres « Llaguita », guitare et chant<br />

Miguel Hiroshi, percussion et batterie<br />

Raul Mainer, basse<br />

Raul Mainer et Julio Bao, techniciens<br />

Angelez Vasquez, Juan Antonio Moreno, direction<br />

Carlos Torres « Llaguita », Raul Mainer et Miguel Hiroshi, musique<br />

Rosa Moreno, costumes<br />

Juan Antonio Moreno, scénographie<br />

Veronica Pintiado, création lumières<br />

Barrabás, photographies<br />

Production Entrearte Al-Badulaque S.l, Junta <strong>de</strong> Extremadura (Centro Dramático <strong>de</strong> las Artes y la musica, INAEM. Diffusion<br />

Entrearte Al-Badulaque S.L<br />

MERCREDI 12 JANVIER 2011 À 18H30.<br />

<strong>Théâtre</strong> - Tarif IV. Durée 1h10.<br />

Séances scolaires lundi 10 et mardi 11 janvier 2011.<br />

Plus près !<br />

Atelier en famille à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

Mercredi 12 janvier 2011 <strong>de</strong> 15h à 16h, studio <strong>de</strong> danse du <strong>Théâtre</strong><br />

Sur inscription, réservé aux enfants assistant au spectacle<br />

La compagnie Albadulake marie l’énergie contagieuse du flamenco et la gestuelle inspirée<br />

<strong>de</strong>s circassiens, avec accents rock et délires visuels.<br />

Majaretas est le spectacle réussi <strong>de</strong> la confluence du cirque et du flamenco, <strong>de</strong> la danse et du<br />

jonglage, <strong>de</strong>s arts visuels et du théâtre <strong>de</strong> rue où les rythmes d’une buleria peuvent soudain<br />

débouler sur la planète rock dans un délire d’images. Née en 2001 <strong>de</strong> la rencontre du jongleur<br />

Juan Antonio Moreno Fernan<strong>de</strong>z, dit « Chato », formé à l’école du cirque <strong>de</strong> Montréal, et <strong>de</strong> la<br />

danseuse flamenca Angeles Brea, la compagnie Albadulake, basée en Extrémadure, explore ce<br />

territoire neuf dans une ambiance frénétique. Ouverts aux courants les plus novateurs ou<br />

créatifs du cirque contemporain, ces flamencos du troisième type revisitent leur culture avec<br />

une énergie et un humour décapants.<br />

Sur le plateau, un immense poste <strong>de</strong> télévision trône entre un crucifix et la photo d’un couple<br />

<strong>de</strong> jeunes mariés, orné <strong>de</strong> l’inévitable poupée andalouse, totem obligé <strong>de</strong> la culture populaire<br />

espagnole. Soudain, le grand petit écran implose et l’atmosphère compassée <strong>de</strong> ce salon d’une<br />

Espagne sépia se métamorphose en fête débridée. La danseuse flamenca resplendit au cœur<br />

d’un plateau pris <strong>de</strong> folie où les circassiens s’en donnent à cœur joie…<br />

www.albadulake.com<br />

5


Danse<br />

Andrés Marín<br />

La Pasión según se mire<br />

Direction artistique et chorégraphie Andrés Marín<br />

Avec : Andrés Marín, danse<br />

Artistes invités : Lole Montoya, José <strong>de</strong> la Tomasa, chant<br />

Concha Vargas, danse<br />

Musiciens<br />

José Valencia, José Ángel Carmona, chant<br />

Salvador Gutiérrez, David Marin, guitare - Daniel Medina Marimba, percussion<br />

Antonio Coronel, percussion flamenca - Javier Delgado, clarinette<br />

José Miguel Sanz, tuba - Yorgos Karalis, laud arabe<br />

Mise en scène : Pilar Albarracin<br />

Création lumières : Ada Bona<strong>de</strong>i (VanCram)<br />

Son, régie : Rafael Pipio, Balbi Parra<br />

Production exécutive Daniela Lazary, Emilia Gallo. Production Andrés Marín Flamenco Abierto, AADF junta <strong>de</strong> Andalucía.<br />

Distribution Arte y Movimiento Producciones-Daniela Lazary<br />

www.artemovimiento.es<br />

Biennale Séville 2010<br />

Prix meilleure musique <strong>de</strong> spectacle, prix du moment magique (danse <strong>de</strong> la gitane Concha Vargas avec<br />

Andrés Marín) et prix du chant pour la danse (Jose Valencia).<br />

VENDREDI 14 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> - Tarif I. Durée 1h20.<br />

Danseur en quête d’absolu, Andrés Marín le perfectionniste inquiet repousse encore ses<br />

limites sans perdre <strong>de</strong> vue le flamenco originel. A ses côtés, trois complices <strong>de</strong> luxe : José <strong>de</strong><br />

la Tomasa, Lole Montoya côté chant, et la danseuse Concha Vargas…<br />

Andrés Marín le Sévillan revient cette année encore présenter sa <strong>de</strong>rnière création, La Pasión según se<br />

mire, et cette fidélité est pour <strong>Nîmes</strong> un privilège, l’occasion <strong>de</strong> suivre au fil <strong>de</strong>s ans le cheminement <strong>de</strong><br />

l’un <strong>de</strong>s très grands danseurs du temps. Autodidacte inclassable, à la fois révolté et puriste, intraitable<br />

sur la tradition et toujours prêt à la faire voler en éclats, Marín est d’abord ce corps tendu comme une<br />

cor<strong>de</strong>, profil d’aigle et bras en ailes déployées, orfèvre du compas capable d’enchaîner avec caste tout<br />

l’éventail du répertoire. Comme l’écrit Jean-François Carcelen, flamencologue averti et admirateur du<br />

danseur, « Andrés Marín est profondément radical, au sens étymologique un danseur <strong>de</strong>s racines ». A<br />

propos <strong>de</strong> cette Pasión según se mire, il nous livre quelques clés : « Ce qui définit le mieux le chorégraphe<br />

sévillan est cette énergie qui le pousse et la passion qui l’anime, pour les maestros et pour le chant. Et<br />

aussi l’admiration infinie qu’il porte à ses parents, <strong>de</strong>ux grands artistes eux-aussi, ses sources<br />

primordiales. C’est là que rési<strong>de</strong> sa loyauté au flamenco et c’est <strong>de</strong>puis cette loyauté qu’il invite ces<br />

figures <strong>de</strong> proue que sont la volcanique danseuse Concha Vargas, Lole Montoya, voix mythique, et José<br />

<strong>de</strong> la Tomasa, cantaor tellurique. Trois immenses artistes et peut-être davantage : trois évi<strong>de</strong>nces. Ils sont<br />

le corps et le cœur <strong>de</strong> ce dialogue, échos d’un hier si présent, dont le futur du flamenco ne peut se<br />

dispenser »…<br />

www.andresmarin.es<br />

Retrouvez en soirée ce spectacle sur France 3 L-R<br />

Ainsi que sur le site : http://sud.france3.fr/<br />

6


Soirée Chant<br />

Lole Montoya<br />

1 ère partie<br />

Avec :<br />

Lole Montoya, chant<br />

Ricardo Moreno, Manuel Moraó, guitare<br />

Luis Carrasco, percussions<br />

Manager Christian Costa<br />

Distribution Arte y Movimiento Produccionnes - Daniela lazary.<br />

www.artemovimiento.es<br />

1 ère et 2 ème partie<br />

SAMEDI 15 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif I. Durée 1h40 avec entracte<br />

La reine Lole Montoya, inoubliable interprète du mythique duo Lole y Manuel, revient au<br />

flamenco avec la même grâce, la même poésie, la même sensibilité et une profon<strong>de</strong>ur<br />

épanouie.<br />

Lole Montoya, trente-cinq ans après ses débuts a donc décidé <strong>de</strong> remonter sur scène. Un don du<br />

ciel flamenco dont elle est restée l’une <strong>de</strong>s légen<strong>de</strong>s vivantes. Née à Triana, fille du danseur<br />

Juan Montoya et <strong>de</strong> la chanteuse Antonia Rodriguez « La Negra », une oranaise installée <strong>de</strong>puis<br />

<strong>de</strong>s années à Béziers, la petite gitane sévillane a baigné dès l’enfance dans le flamenco <strong>de</strong>s<br />

tablaos ou <strong>de</strong>s fêtes familiales. Remarquée très tôt pour l’incroyable tessiture <strong>de</strong> sa voix, entre<br />

graves veloutés et suraigus cristallins, qui lui permettront plus tard d’être l’une <strong>de</strong>s très rares<br />

interprètes <strong>de</strong>s chants <strong>de</strong> la diva égyptienne Oum Kalsoum, Lole fut l’épouse et partenaire du<br />

poète et guitariste Manuel Molina avec lequel elle connut un immense succès dans les années<br />

80. Seul Camarón <strong>de</strong> la Isla sut lui aussi porter le flamenco loin <strong>de</strong> ses bases et toucher ainsi un<br />

vaste public jusqu’alors réticent. Conte <strong>de</strong> fée éphémère, comme toujours. Le couple et le duo<br />

artistique se séparent (en 1986), Lole se consacre corps et âme à sa révélation chrétienne puis<br />

reprend peu à peu une activité artistique comme… chanteuse arabe (dont le répertoire d’Oum<br />

Kalsoum) et retrouve même Manuel en 1994 pour un surprenant disque Alba Molina, en<br />

hommage à leur fille alors âgée <strong>de</strong> 15 ans. Ce sera le sixième et <strong>de</strong>rnier enregistrement du duo<br />

mythique et il faudra attendre 2008 pour retrouver un nouvel album solo <strong>de</strong> Lole, Metafora,<br />

trame <strong>de</strong> ce récital nîmois. Nouvelles brises, nouvelles inspirations, nouveaux sons et rythmes<br />

mais une seule et même couleur : celle, inimitable, <strong>de</strong> Lole Montoya, flamenca <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux rives<br />

touchée par la grâce <strong>de</strong> dieu…<br />

7


Soirée Chant<br />

Luis El Zambo<br />

2 ème partie<br />

Avec :<br />

Luis El Zambo, chant<br />

Juan Ramon Caro, guitare<br />

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac<br />

1 er et 2 ème partie<br />

SAMEDI 15 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif I. Durée 1h40 avec entracte<br />

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac<br />

Luis El Zambo touche l’âme, subjugue, vole comme un aigle.<br />

Puissance, inspiration, vérité… Le flamenco est en lui.<br />

Luis Fernando Soto, dit Luis El Zambo, est un jeune artiste <strong>de</strong> soixante ans. Initié par ses<br />

proches à une culture quotidienne et vitale, l’ancien poissonnier <strong>de</strong>s halles <strong>de</strong> Jerez a toujours<br />

vécu et respiré flamenco en toute spontanéité, au cœur du quartier Santiago, fief gitan et<br />

pépinière sans égal d’artistes <strong>de</strong> haut vol. Devenu professionnel sur le tard (à cinquante ans), El<br />

Zambo ne joue pas les stars et n’a livré qu’un seul disque solo en 2002 : Gloria Bendita. Il est<br />

pourtant, dans sa simplicité même, un grand chanteur traditionnel gitan <strong>de</strong> Jerez, à la fois<br />

profond et maître inné <strong>de</strong>s rythmes, impressionnant d’aisance, <strong>de</strong> puissance et d’inspiration,<br />

capable <strong>de</strong> lever les cercles d’aficionados les plus sourcilleux comme les publics moins initiés. Il<br />

y a une raison à cela : Luis El Zambo a le flamenco en lui, <strong>de</strong>puis toujours, et même avant lui, et<br />

c’est cette vérité nue et crue du cante qu’il transmet d’instinct, sans effort apparent et sans<br />

trop se poser <strong>de</strong> questions. Ce cante gitan <strong>de</strong> Jerez, c’est sa langue maternelle et c’est bien ce<br />

qu’il connaît <strong>de</strong> mieux au mon<strong>de</strong>…<br />

Retrouvez la soirée sur ARTE live web<br />

sur www.arteliveweb.com<br />

8


Musique<br />

Moraíto<br />

Moraíto Chico<br />

Avec<br />

Manuel Moreno « Moraíto », guitare<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z, chant<br />

Luis Carrasco, Pedro Navarro Grimaldi, percussions<br />

Bernardo Parilla, violon<br />

Ignacio Cintado, basse<br />

Technique Miguel Magüesin<br />

Manager Pascal Ginac<br />

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac<br />

DIMANCHE 16 JANVIER 2011 À 18H30.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif II. Durée 1h10 environ.<br />

Tout le souffle <strong>de</strong> Jerez dans les doigts <strong>de</strong> Moraíto<br />

Il est l’un <strong>de</strong>s grands invités <strong>de</strong> cette XXI° édition. Moraíto Chico, lumineux est le son <strong>de</strong><br />

Jerez la flamenca.<br />

Manuel Moreno Junquera, dit Moraíto Chico. Fils radieux du quartier Santiago, enfant toujours<br />

malicieux et ludique <strong>de</strong> Jerez la flamenca, il est né là où les dieux savent d’instinct les rythmes<br />

<strong>de</strong> base <strong>de</strong>s palmeros, esquissent trois pas <strong>de</strong> danse au premier battement <strong>de</strong> cœur <strong>de</strong> la<br />

buleria et se pâment face au démon du soniquete. La saveur, le charme piquant, la légèreté ou<br />

les couleurs éclatantes <strong>de</strong> son jeu ne doivent rien au hasard. Au fil <strong>de</strong>s ans, <strong>de</strong>s fêtes, <strong>de</strong>s<br />

spectacles, <strong>de</strong>s festivals, Moraíto a tout appris, tout maîtrisé et c’est au contact <strong>de</strong>s gloires du<br />

cante (<strong>de</strong> la Paquera à Terremoto hijo, d’Agujetas à la Macanita, d’El Torta à Curro Malena) qu’il<br />

a donné le meilleur <strong>de</strong> lui-même et perpétué ainsi la tradition <strong>de</strong> la guitare au service du chant.<br />

Mais il est aussi un immense guitariste soliste, dont le disque Morao y Oro (1992) reste un<br />

enregistrement d’anthologie. Pour <strong>Nîmes</strong>, il a réuni <strong>de</strong>s proches, <strong>de</strong>s complices, dont le jeune<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z, l’étoile montante du cante et le violoniste Bernardo Parilla. Il y a déjà <strong>de</strong><br />

l’électricité dans l’air et ce son unique d’une guitare tombée du ciel gitan <strong>de</strong> Jerez…<br />

9


Danse<br />

Belén López<br />

Avec :<br />

Belén López, danse<br />

Saúl Quirós et David <strong>de</strong> Jacoba, chant<br />

Carlos <strong>de</strong> Jacoba et Carlos Jimenez, guitare<br />

Rafael Jiménez « El Chispa », percussion<br />

Fernando García, violon<br />

Lumières José Montero<br />

Manager María José López<br />

Distribution Arte y Movimiento Produccionnes- Daniela lazary.<br />

www.artemovimiento.es<br />

MARDI 18 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif I. Durée 1h15<br />

Belén López, le feu en marche<br />

La jeune danseuse <strong>de</strong> talent a la fougue et la rage d’un pur-sang.<br />

Danseuse dès son plus jeune âge Belén brûle les étapes et rafle succès et distinctions avec<br />

superbe. Prix National « Mario Maya » en 2004, elle triomphe <strong>de</strong>puis partout où elle se produit<br />

(<strong>de</strong> Jerez à Londres, <strong>de</strong> Madrid à Miami).<br />

Belén López n’est pas seulement une danseuse au charme rare, capable <strong>de</strong> maîtriser tous les<br />

styles avec fluidité et rigueur. Elle exprime aussi une forme <strong>de</strong> violence, une rage sour<strong>de</strong> qui<br />

insuffle vie et relief à sa manière <strong>de</strong> danser. Alors, quand elle se livre ainsi, au risque <strong>de</strong> défaire<br />

son image trop parfaite, Belén López se transforme, se grandit, et s’assombrit. Plus flamenca.<br />

Plus belle encore. Prête à gravir une à une toutes les marches du succès qu’on lui prédit.<br />

www.balletbelenlopez.com<br />

10


Chant - Musique<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z<br />

1 ère partie<br />

Avec<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z, chant<br />

Moraíto, guitare<br />

Luis et Ali <strong>de</strong> la Tota, palmas<br />

Son et lumières <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong><br />

Distribution Arte y Movimiento - Daniela Lazary<br />

www.artemovimiento.es<br />

1 ère et 2 ème partie<br />

MERCREDI 19 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif II. Durée 2h avec entracte<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z, héritier d’une gran<strong>de</strong> dynastie <strong>de</strong> Jerez, a reçu le chant comme une<br />

révélation.<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z, est issu <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s dynasties flamencas <strong>de</strong> Jerez où plane encore l’ombre <strong>de</strong> sa<br />

tante, La Paquera. Timi<strong>de</strong>, humble et solitaire, le jeune homme n’osait jamais chanter en public,<br />

même lors <strong>de</strong>s innombrables fêtes qui ponctuaient la vie <strong>de</strong> la famille. Il se contentait d’écouter<br />

les gran<strong>de</strong>s voix du clan, son père en tête, et bien sûr cette tante volcanique, La Paquera. Il s’est<br />

dévoilé, à 17 ans, lors d’un anniversaire familial et les siens n’en sont pas revenus.<br />

Depuis cette révélation explosive, il construit pas à pas une carrière exemplaire où il n’a rien<br />

perdu <strong>de</strong> ses vertus d’origine (humilité d’abord) tout en acceptant le <strong>de</strong>stin qui s’est imposé à<br />

lui. Il a reçu un héritage très précieux, il en sera digne. Il l’est déjà. Défenseur <strong>de</strong>s chants <strong>de</strong> sa<br />

terre, Jesús Men<strong>de</strong>z impose sa générosité, sa sensibilité, son absolue sincérité. Sans perdre le<br />

cap qu’il s’est fixé : s’il a osé franchir le pas et se jeter dans le feu, ce n’est ni pour faire fortune<br />

ni pour jouer les stars. Chez les Men<strong>de</strong>z, reprendre le flambeau du cante est avant tout une<br />

mission. Un <strong>de</strong>voir sacré.<br />

Pour ce récital nîmois il est accompagné par Moraíto.<br />

11


Chant - Musique<br />

Antonio Soto – Sentir flamenco<br />

2 ème partie<br />

Avec<br />

Antonio Soto, guitare<br />

Bonela Hijo, Isabel Soto, chant<br />

Rafael Heredia, percussions<br />

Juan Santiago, palmas<br />

Alejandro Mateo, flûte traversière<br />

1 ère et 2 ème partie<br />

MERCREDI 19 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif II. Durée 2h avec entracte<br />

Antonio Soto, guitare d’or<br />

Force et élégance : la guitare d’Antonio Soto échappe au temps et aux mo<strong>de</strong>s.<br />

Le guitariste <strong>de</strong> Malaga, lui aussi habitué <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> (on se souvient notamment <strong>de</strong> sa soirée<br />

historique <strong>de</strong> 2007 aux côtés <strong>de</strong> Fosforito), vient cette fois en lea<strong>de</strong>r d’un groupe où le<br />

soutiendra la voix <strong>de</strong> Bonela Hijo. Dernier accompagnateur en titre <strong>de</strong>s chanteurs d’époque<br />

Manuel <strong>de</strong> los Santos « Agujetas » et Antonio Fernan<strong>de</strong>z Diaz « Fosforito », professeur <strong>de</strong> l’école<br />

<strong>de</strong> flamenco <strong>de</strong> Malaga, Antonio Soto avait révélé sa maîtrise et l’ampleur <strong>de</strong> son jeu en<br />

s’imposant lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux concours les plus prestigieux d’Espagne, Cordoue (2001) et La Union<br />

(2002). Accompagnateur raffiné et admirateur du cante, il a su s’adapter à tous les styles, tous<br />

les genres, capable <strong>de</strong> soutenir avec la même rigueur <strong>de</strong>s chanteurs comme Rancapino, le<br />

regretté Chano Lobato ou La Cañeta <strong>de</strong> Malaga, sans perdre le contact avec les peñas intimistes<br />

<strong>de</strong> ses débuts. Les grands chanteurs <strong>de</strong> la vieille école, Fosforito en tête, apprécient sa précision<br />

rythmique mais aussi sa justesse, son élégance, sa force toujours maîtrisée.<br />

Soto est un judicieux équilibriste, un orfèvre inspiré.<br />

www.antoniosoto.es<br />

France Musique à l’écoute <strong>de</strong>s musiques du mon<strong>de</strong><br />

A l’occasion <strong>de</strong> la 21 ième édition du festival flamenco et pour la troisième année consécutive, Françoise<br />

Degeorges sera à <strong>Nîmes</strong> le 19 janvier 2011 pour une émission spéciale « Couleurs du mon<strong>de</strong> » <strong>de</strong> 22h30 à<br />

minuit. Au programme : la diffusion du concert <strong>de</strong> Jesús Men<strong>de</strong>z et Antonio Soto.<br />

« Couleurs du mon<strong>de</strong> », une émission <strong>de</strong> Françoise Degeorges<br />

À retrouver tous les mercredis <strong>de</strong> 22h3o à minuit sur France Musique.<br />

France Musique à <strong>Nîmes</strong> : 94.2 et 93.2 et sur francemusique.com<br />

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Danse<br />

Rafaela Carrasco - Vamos al Tiroteo<br />

Direction et chorégraphie, Rafaela Carrasco<br />

Avec<br />

Rafaela Carrasco, Ricardo López, José Maldonado, Jonathan, David Coria, danse<br />

Antonio Campos et Gema Caballero, chant<br />

Jesús Torres, Juan Antonio Suárez « Canito », Pablo Suárez et José Luis López, composition musicale<br />

Pablo Maldonado, piano<br />

José Luis López, violoncelle<br />

Jesús Torres, Juan Antonio Suárez « Canito », guitare<br />

Création lumières Gloria Montesinos (A.a.i)<br />

Création scénographie et costumes Elisa Sanz<br />

Son Jorge Díaz « Roy », Juan <strong>de</strong> la Cruz<br />

Costumes Pepa Carrasco<br />

Production executive, Alejandro Sala<strong>de</strong>. Distribution Internationale Arte y Movimiento Producciones -<br />

Daniela Lazary. www.artemovimiento.es<br />

Prix Chorégraphie Biennale <strong>de</strong> Séville 2010<br />

JEUDI 20 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif I. Durée 1h05.<br />

Rafaela Carrasco en plénitu<strong>de</strong><br />

Etoile lumineuse, Rafaela Carrasco puise dans les racines du flamenco pour construire le<br />

futur.<br />

Issue <strong>de</strong> l’école sévillane dont Matil<strong>de</strong> Coral, son premier professeur, reste la figure<br />

emblématique. Rafaela a construit sa route par le haut, sous la houlette <strong>de</strong>s plus grands<br />

maîtres, dont Manolete, El Guito ou La Tona, tout en explorant la danse classique ou<br />

contemporaine. Et c’est au sein <strong>de</strong> la compagnie <strong>de</strong> Mario Maya qu’elle impose en douceur<br />

cette noblesse lumineuse qui éclaire tout son parcours. Elle se révèle aux côtés <strong>de</strong> Manuel<br />

Reyes, retrouve Mario Maya et se lie avec les jeunes danseurs les plus novateurs : Belén Maya,<br />

Rafael Campallo ou Israel Galván. Elle fon<strong>de</strong> sa compagnie en 2002, impose d’emblée son style<br />

bien à elle, fruit <strong>de</strong> ces longues années d’expérience au contact <strong>de</strong>s plus grands, et, en parallèle,<br />

enseigne à la fois à Madrid et Grena<strong>de</strong> tout ce qu’elle a absorbé et vécu. Maîtrise absolue et<br />

lumière : voilà ce que promet Vamos al Tiroteo. « Tout a un passé et le flamenco est très<br />

enraciné, écrit-elle à propos <strong>de</strong> cette chorégraphie. Ce que nous sommes aujourd’hui et ce que<br />

nous faisons créent d’autres racines. Vivre le flamenco, c’est ne pas être dans le présent, c’est<br />

construire le futur ».<br />

www.rafaelacarrasco.com<br />

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Chant<br />

Mujerez<br />

Juana La Del Pipa, Dolores « La Agujeta » et Tomasa Guerrero « La Macanita »<br />

Direction artistique, Alfredo Benítez, José María Castaño et Gonzalo López<br />

Avec Juana La Del Pipa, Dolores « La Agujeta » et Tomasa Guerrero « La Macanita », chant<br />

Manuel Moreno « Moraíto », Dieguito <strong>de</strong> la Agujeta, guitare<br />

Luis, Ali <strong>de</strong> la Tota, palmas<br />

Tía Yoya, Luisa Soto, palmas, jaleos et danse<br />

Lumière Antonio Valiente<br />

Son Lauren Serrano<br />

Régie Agustin Sánchez<br />

Production exécutive, Carlos Sánchez, Sara Dezza. Fundación BBK y Dezza Producciones.<br />

VENDREDI 21 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif I. Durée 1h20.<br />

Mujerez, la trinité du cante<br />

Sommet en vue : Juana la <strong>de</strong>l Pipa, Dolores « La Agujeta » et La Macanita chantent tout le<br />

blues, toute l’émotion et tout l’amour <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> Jerez. Gitanas puras !<br />

Juana la <strong>de</strong>l Pipa, couve dans sa voix <strong>de</strong> brume et <strong>de</strong> rocaille toute l’intégrité ou la nostalgie <strong>de</strong>s<br />

douleurs et <strong>de</strong> l’illusion. Elle est le blues flamenco, le regret et la peine noire, la passion jamais<br />

éteinte, fille ca<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> Tia Juana <strong>de</strong>l Pipa, l’une <strong>de</strong>s gardiennes <strong>de</strong> la tradition.<br />

Dolores « La Agujeta » est la fille aînée <strong>de</strong> Manuel <strong>de</strong> los Santos, l’immense « Agujetas »,<br />

chanteur <strong>de</strong>s mémoires intactes, <strong>de</strong>rnier patriarche du chant gitan <strong>de</strong> Jerez et ce qu’elle<br />

exprime, déboule à la manière d’un torrent <strong>de</strong> montagne. Tel quel, impétueux, sauvage.<br />

Enfin, Tomasa Guerrero « La Macanita », fille d’El Macano, écume <strong>de</strong>puis l’enfance les territoires<br />

du cante, tour à tour tragique ou festive, alanguie ou révoltée, capable aussi, en un éclair,<br />

d’esquisser <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> danse, puis <strong>de</strong> reprendre le fil du cante comme si <strong>de</strong> rien n’était, plus<br />

intérieure, plus fiévreuse que jamais.<br />

Ces trois femmes, côte à côte, l’une après l’autre, <strong>de</strong>ssinent à elles seules tout ce qu’il y a <strong>de</strong><br />

plus fragile, <strong>de</strong> plus authentique, <strong>de</strong> plus troublant dans le puits sans fond du chant flamenco<br />

transmis <strong>de</strong> génération en génération. Mujerez, c’est un moment d’emportement et<br />

d’intranquillité, un voyage au bord du gouffre et <strong>de</strong> la mémoire, une offran<strong>de</strong> sans contrepartie.<br />

Quand ces trois là chantent ainsi leur peuple, leur culture, leur <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> femmes gitanes,<br />

toutes les lois volent en éclats. Mères, sœurs, filles, amantes, qu’importe, elles sont la chair, le<br />

sang, l’émotion, toute l’émotion du flamenco.<br />

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Danse<br />

Melinda Sala<br />

Avec<br />

Melinda Sala et Angel Lopez, danse<br />

Blas Deleria, chant<br />

Juan Santiago, guitare<br />

Enrique Santiago, cajon<br />

Manolo Santiago, piano<br />

Pascal Delalee, violon<br />

VENDREDI 21 JANVIER 2011 À 22H30.<br />

Odéon – Tarif III. Durée 1h.<br />

La ferveur <strong>de</strong> Melinda Sala<br />

C’est ici, à l’Odéon, que Melinda a connu son premier succès en 1995.<br />

Ce soir, elle y revient en danseuse accomplie, rage intacte.<br />

Melinda Sala, née à <strong>Nîmes</strong>, est l’une <strong>de</strong> ces enfants <strong>de</strong> l’émigration espagnole venue au<br />

flamenco d’instinct. Dès l’âge <strong>de</strong> huit ans elle a su qu’elle avait trouvé son langage et renoué un<br />

fil précieux. Très tôt, très vite, le flamenco a tout justifié, tout emporté et elle s’est peu à peu<br />

transformée puis imposée avec obstination, avec rage, sûre <strong>de</strong> son choix. En 1995, alors âgée <strong>de</strong><br />

14 ans, elle remporte le premier prix du concours <strong>de</strong> danse <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> (catégorie jeunes<br />

danseurs) et, dès lors, ne lâche plus rien. Elle multiplie les séjours en Espagne, suit les cours <strong>de</strong>s<br />

plus grands (Joaquin Grilo, Juana Amaya, Israel Galván, Belén Maya…), décroche la première<br />

partie d’un récital <strong>de</strong> Carmen Linares, puis celle d’un spectacle <strong>de</strong> Joselito Fernan<strong>de</strong>z ou d’Eva la<br />

Yerbabuena, et intègre en 1999 la compagnie Flamenco Vivo <strong>de</strong> Luis <strong>de</strong> la Carrasca. Une<br />

danseuse tout en énergie et ferveur, puissance et tempérament, rage <strong>de</strong> vaincre intacte.<br />

Melinda a conquis son Everest <strong>de</strong> haute lutte et rien ne pourra l’en détourner. Dans cette salle<br />

<strong>de</strong> l’Odéon, elle se souviendra ce soir <strong>de</strong> sa première victoire, <strong>de</strong> son premier triomphe, il y a<br />

seize ans déjà… Pour ce spectacle ambitieux, avec piano et violon, on aura aussi l’occasion <strong>de</strong><br />

voir quelques grands noms du flamenco <strong>de</strong> France, dont le chanteur Blas Deleria ou le<br />

guitariste Juan Santiago.<br />

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Concert acoustique<br />

Diego Carrasco<br />

Avec Diego Carrasco, guitare, chant<br />

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac<br />

Samedi 22 janvier 2011 à 17h00.<br />

Espace culturel Pablo Romero – Tarif IV. Durée 45 min environ.<br />

Ce concert sera suivi d’une rencontre avec l’artiste et Jacques Maigne.<br />

Diego Carrasco re<strong>de</strong>vient Tate <strong>de</strong> Jerez<br />

Le gourou <strong>de</strong> Jerez, homme-orchestre boulimique et maître absolu du compas, <strong>de</strong>venu<br />

Nîmois adoptif, retrouve la guitare <strong>de</strong> sa première vie pour un concert acoustique unique.<br />

Diego Carrasco chante, compose, parle, écrit, produit, cherche, innove, anime et ne s’arrête<br />

jamais, capable <strong>de</strong> stimuler toutes les expériences, tout ce que le flamenco peut sans<br />

cesse réinventer. A Jerez, son île magique, il est une sorte <strong>de</strong> gourou familier, un chef <strong>de</strong><br />

file généreux et drôle, poète libertaire et allumé, sorte d’oncle idéal <strong>de</strong>s plus jeunes et<br />

figure respectée par tous. Génie du rythme, créateur éclectique, intuitif, charismatique,<br />

Diego Carrasco entraîne dans son sillage ancien et mo<strong>de</strong>rne, multiplie les défis. Il a ainsi<br />

touché à tous les courants, dialogué avec tous les artistes et réussi, chaque fois, à fédérer<br />

<strong>de</strong>s genres ou écoles à priori irréconciliables.<br />

Mais avant d’être ce créateur et chef <strong>de</strong> file charismatique, Diego Carrasco a d’abord été un<br />

grand guitariste à l’ancienne, accompagnateur <strong>de</strong> chanteurs aujourd’hui dans<br />

l’histoire (Tia Anica « La Piriñaca », Tio Gregorio « El Borrico », Terremoto ou Sernita <strong>de</strong><br />

Jerez…) ou <strong>de</strong> danseurs tels Alejandro Vega ou Antonio Ga<strong>de</strong>s. Et c’est en souvenir <strong>de</strong> ce<br />

riche parcours initiatique, à la manière d’un retour aux sources, que Diego Carrasco ose<br />

re<strong>de</strong>venir pour <strong>Nîmes</strong> Tate <strong>de</strong> Jerez.<br />

Seul en scène, guitare en main.<br />

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DANSE<br />

Belén Maya - Tres<br />

Création mondiale<br />

Direction artistique et chorégraphie, Belén Maya<br />

Avec<br />

Belén Maya, danse<br />

Jesús Men<strong>de</strong>z, chant<br />

Rafael Rodríguez, guitare<br />

Felipe Mato, palmas<br />

Lumière Ana Yacobi<br />

Son Ángel Olalla<br />

Arte y movimiento Producciones - Daniela Lazary. Compaña Belén Maya.<br />

Distribution Arte y movimiento Producciones - Daniela Lazary.<br />

www.artemovimiento.es<br />

SAMEDI 22 JANVIER 2011 À 20H.<br />

<strong>Théâtre</strong> – Tarif I. Durée 1h10.<br />

L’envol <strong>de</strong> Belén Maya<br />

Avec sa <strong>de</strong>rnière création, « Tres », Belén choisit l’épure, l’essence même du flamenco.<br />

Belén Maya est danseuse <strong>de</strong> la légèreté, capable <strong>de</strong> surprenantes métamorphoses, à la fois<br />

flamenca d’un autre temps puis danseuse contemporaine sur un éclair vite gommé. Fille <strong>de</strong><br />

Mario Maya et Carmen Mora. Formée au classique, au jazz ou aux courants les plus mo<strong>de</strong>rnes,<br />

elle se joue <strong>de</strong>s frontières ou <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s, toujours en quête <strong>de</strong> territoires neufs où elle impose<br />

peu à peu sa personnalité, sa griffe. Flamenca avant tout mais riche <strong>de</strong> ses ouvertures, sa danse<br />

douce, nuancée, peut basculer d’un coup, s’ouvrir grand large, s’enrichir d’éclats imprévus.<br />

Après les triomphes <strong>de</strong> sa compagnie aux quatre coins du mon<strong>de</strong> (La Diosa en nosotros en<br />

1996, Dibujos en 2006 ou La Voz <strong>de</strong> su amo en 2007), elle choisit cette fois <strong>de</strong> célébrer le<br />

flamenco pur et brut, le flamenco dépouillé, indémodable. Tres, ce sont les trois piliers <strong>de</strong> l’art<br />

profond : la voix du cante, le corps <strong>de</strong> la danseuse et la musique <strong>de</strong> la guitare. La voix, c’est celle<br />

<strong>de</strong> Jesús Men<strong>de</strong>z. Et la guitare c’est celle du Sévillan Rafael Rodriguez, l’un <strong>de</strong>s plus<br />

expérimentés accompagnateurs <strong>de</strong> la planète flamenca. Au cœur du cratère, Belén Maya,<br />

danseuse prête à l’envol…<br />

www.belen-maya.com<br />

17


Concert rock flamenco<br />

Navajita plateá<br />

Avec<br />

Il<strong>de</strong>lfonso De Los Reyes Bermu<strong>de</strong>z « Pelé », chant<br />

Francisco Carrasco Soto « Curro », guitare<br />

Jorge Vidal, guitare électrique<br />

Ane Carrasco, Jose Manuel Angulo Peña, percussions et palmas<br />

Juan Gran<strong>de</strong>, batterie<br />

Ignacio Cintado, basse<br />

Luis Carrasco, percussions<br />

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac<br />

En collaboration avec la communauté d’Agglomération <strong>Nîmes</strong> métropole, dans le cadre <strong>de</strong> la<br />

préfiguration <strong>de</strong> la SMAC communautaire.<br />

Samedi 22 janvier à 22h30.<br />

Odéon - Tarif III. Durée 1h30 environ.<br />

Navajita Plateá, <strong>de</strong>rnier feu d’artifice…<br />

Francisco Carrasco à la guitare, I<strong>de</strong>lfonso <strong>de</strong> los Reyes au chant, Curro et Pelé pour tous,<br />

ferment le ban. Un duo <strong>de</strong> feu, duo d’enfants terribles et très remuants, estampillé Jerez,<br />

comme il se doit.<br />

Curro et Pelé, restent à jamais « nuevos flamencos », fils à la fois <strong>de</strong> Camarón <strong>de</strong> la Isla et <strong>de</strong>s<br />

Rolling Stones, simultanément héritiers <strong>de</strong> la buleria et du blues, <strong>de</strong> la rumba et du rock and<br />

roll. Aucun calcul dans cette dualité, pas la moindre contradiction. Avec une spontanéité et une<br />

liberté totale, rebelle et insolente, les <strong>de</strong>ux complices <strong>de</strong> Navajita Plateá refusent les étiquettes<br />

ou les faux procès. A leurs yeux, choisir son camp entre les <strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>s musicaux n’a aucun<br />

sens et pour cause. Ils sont nés flamencos et le resteront. Ils sont aficionados <strong>de</strong>s musiques<br />

venues d’ailleurs et le revendiquent.<br />

Et chaque fois qu’on leur rabâche cette histoire d’i<strong>de</strong>ntité, les fils <strong>de</strong> Jerez la flamenquissime<br />

<strong>de</strong>venus artistes sans frontières s’en tirent par une pirouette : « Notre musique est une<br />

musique gitane qui sort du cœur ».<br />

Et leur style bien à eux, métissage flui<strong>de</strong> où exulte le flamenco reçu en héritage, séduit un large<br />

public avec <strong>de</strong>s titres comme Noches <strong>de</strong> bohemia ou Frio sin ti, <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>s tubes <strong>de</strong> l’Espagne<br />

<strong>de</strong>s années 2000. Pour cette « fin <strong>de</strong> fiesta » du XXI° festival <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong>, les duettistes <strong>de</strong><br />

Navajita Plateá sont plus que jamais décidés à brouiller les pistes.<br />

18


Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la scène :<br />

Une semaine <strong>de</strong> conférences<br />

12h30. Accès libre. Durée 1h environ - Petite restauration sur place.<br />

(2 . 3) + (3 . 2 ) = 12 (redux). Alegrías & Bulerías<br />

Par Clau<strong>de</strong> Worms, mise en image Nicolas Villodre<br />

Mardi 18 janvier 2011 - Bar du <strong>Théâtre</strong><br />

Le célèbre musicologue et habitué <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> prolonge son intervention <strong>de</strong> 2010, mise en image par<br />

Nicolas Villodre, <strong>de</strong> la cinémathèque <strong>de</strong> la danse. Après avoir analysé l’an <strong>de</strong>rnier le concept <strong>de</strong> compas<br />

dans la guajira, la siguiriya ou la solea, il abor<strong>de</strong> cette fois <strong>de</strong>ux « palos » voisins et associés à la danse, à<br />

la fête : les alegrias et les bulerias, différentes par leur complexité rythmique ou leurs qualités<br />

d’évocation. Il s’attachera notamment à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s styles locaux <strong>de</strong> bulerias (Moron, Jerez…) et cet<br />

exposé s’appuiera sur <strong>de</strong>s archives filmées autour <strong>de</strong> figures du cante, <strong>de</strong> la guitare ou <strong>de</strong> la danse :<br />

Camarón, Fosforito, Manolo Sanlucar, Diego <strong>de</strong>l Gastor, Paco <strong>de</strong> Lucia, Pedro Bacan, Carmen Amaya…<br />

Approches musicales <strong>de</strong> la danse flamenca<br />

Par Corinne Savy<br />

Mercredi 19 janvier 2011 - Bar du <strong>Théâtre</strong><br />

L’histoire <strong>de</strong> la danse flamenca est marquée par l’incessante question <strong>de</strong> sa relation à la musique. Dès<br />

son apparition sur scène, le corps s’impose comme un objet sonore. Loin <strong>de</strong>s simples épousailles, la danse<br />

flamenca dialogue avec la musique essentiellement sur le terrain du rythme, parfois sur celui du timbre.<br />

Chaque génération apporte une réponse en résonance avec l’esprit du temps. Depuis les années 1990,la<br />

danse flamenca toujours en quête <strong>de</strong> sa propre i<strong>de</strong>ntité, s’affranchit <strong>de</strong>s modèles extérieurs en<br />

recentrant la gestuelle sur sa dimension musicale. Corinne Frayssin et Savy, ethnomusicologue<br />

spécialiste du flamenco, est l’auteur <strong>de</strong> plusieurs articles <strong>de</strong> référence et du livre Israel Galván, danser le<br />

silence publié aux éditions Actes Sud (juillet 2009).<br />

La danse flamenca au cinéma*<br />

Par Julio De Vega Lopez<br />

Jeudi 20 janvier 2011 - Bar du <strong>Théâtre</strong><br />

A travers quelques extraits choisis <strong>de</strong> films ou documentaires (d’images <strong>de</strong>s frères Lumière à <strong>de</strong>s scènes<br />

d’aujourd’hui), ce parcours au fil <strong>de</strong> la danse flamenca raconte à la fois sa saisissante évolution et les<br />

liens étroits qui relient la danse espagnole au septième art.<br />

Julio De Vega Lopez, diplômé <strong>de</strong>s universités <strong>de</strong> Séville et Southampton, professeur <strong>de</strong> lycée, prépare une<br />

thèse <strong>de</strong> doctorat sur l’univers du flamenco.<br />

19


Le flamenco au féminin*<br />

Par Cristina Cruces<br />

Vendredi 21 janvier 2011 - Bar du <strong>Théâtre</strong><br />

A partir d’analyses <strong>de</strong> facteurs sociaux ou professionnels, l’anthropologue Cristina Cruces retrace les<br />

obstacles et l’évolution <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong>s femmes dans le mon<strong>de</strong> flamenco, à la fois dans le chant et la<br />

danse y compris dans ses formes les plus contemporaines. Elle essaie aussi <strong>de</strong> comprendre pourquoi les<br />

femmes, omniprésentes dans l’univers <strong>de</strong> la danse, sont restées exclues <strong>de</strong> certains domaines musicaux<br />

(la guitare, par exemple).<br />

Cristina Cruces, docteur et professeur d’anthropologie sociale, dirige le département flamenco <strong>de</strong><br />

l’Université <strong>de</strong> Séville. Parmi ses nombreux ouvrages centrés sur la culture andalouse, elle est l’auteur <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux tomes d’un ouvrage <strong>de</strong> référence : « Antropologia y Flamenco" (ed. Signatura <strong>de</strong> flamenco, 2003).<br />

Toros, flamenco y Olé !<br />

Par Jacques Durand et Jacques Maigne<br />

Samedi 22 janvier 2011 - Espace culturel Pablo Romero<br />

Les liens entre tauromachie et flamenco se sont établis dès l’origine et les passerelles entre les <strong>de</strong>ux<br />

mon<strong>de</strong>s restent soli<strong>de</strong>ment ancrées, au moins dans l’imaginaire. Des unions pour presse du cœur (les<br />

couples célèbres), mais aussi <strong>de</strong>s échos plus subtils ou profonds rapprochent les <strong>de</strong>ux univers. Toros y<br />

flamenco est à la fois un cliché (l’Andalousie <strong>de</strong>s castagnettes et mantilles) et un authentique miroir.<br />

Aujourd’hui encore ?<br />

Jacques Durand, journaliste et écrivain, est le chroniqueur taurin du quotidien Libération. Jacques<br />

Maigne est journaliste et auteur <strong>de</strong> documentaires. Ils ont publié en mano a mano <strong>de</strong>ux essais sur<br />

l’Espagne : L’Habit <strong>de</strong> Lumière, un voyage en tauromachie, et Guadalquivir, évocation <strong>de</strong> l’Andalousie et<br />

<strong>de</strong> son fleuve roi.<br />

* conférences en espagnol traduites en français par Nadia Messaoudi<br />

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Et aussi…<br />

Atelier en famille à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

Autour du spectacle Majaretas<br />

Mercredi 12 janvier <strong>de</strong> 15h à 16h – Studio <strong>de</strong> danse du <strong>Théâtre</strong><br />

Sur inscription, réservé aux enfants assistant au spectacle<br />

Flamenco en tus manos project<br />

Présentation et démonstration <strong>de</strong> la guitare-studio par Miguel Magüesin <strong>de</strong> Los Santos alias<br />

Doctor Kelly<br />

Lundi 17 janvier à 18h - Auday Musiques – 31 rue <strong>de</strong> l’Aspic<br />

Rencontres<br />

Forum Fnac avec Moraíto et Jesús Men<strong>de</strong>z<br />

Jeudi 20 janvier à 18h - Fnac <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong><br />

Avec Diego Carrasco<br />

Samedi 22 janvier à l’issue <strong>de</strong> son concert acoustique à l’Espace Culturel Pablo Romero<br />

Projections Sur la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Maison Carrée (sous réserve)<br />

Photographies <strong>de</strong> Ana Palma et Muriel Mairet<br />

Dessins d’Eddie Pons<br />

Du 12 janvier au 22 janvier à partir <strong>de</strong> 18h<br />

Exposition<br />

! FLAMENCO CÓMICO ! D’Eddie Pons<br />

Eddie Pons est <strong>de</strong>ssinateur, auteur et cinéaste. Il vit à <strong>Nîmes</strong>. Il a collaboré à <strong>de</strong> nombreuses<br />

publications à Barcelone, Madrid, Paris et dans la région Languedoc-Roussillon d’où il est<br />

originaire. Il a réalisé une <strong>de</strong>mi-douzaine <strong>de</strong> courts-métrages et documentaires et publié autant<br />

d’ouvrages. À l’occasion <strong>de</strong>s 20 ans du Festival <strong>de</strong> Flamenco <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> il a exposé une trentaine<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssins originaux consacrés à cet art.<br />

Du jeudi 13 au 22 janvier<br />

Casa <strong>de</strong> España - 15 rue Paul Painlevé<br />

Cinéma documentaire<br />

L’ombre <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s, 2009, 52mn<br />

Un documentaire <strong>de</strong> Benoit Bodlet, Annabelle Ameline et Chechu García-Berlanga sur le<br />

guitariste Niño Miguel.<br />

Prix du meilleur documentaire à la Mostra <strong>de</strong> Valencia.<br />

Version espagnole sous-titrée<br />

Dimanche 16 janvier à 11h<br />

Cinéma Le Sémaphore, 25 rue Porte <strong>de</strong> France<br />

Accès libre sur réservation au <strong>Théâtre</strong> et au Sémaphore<br />

21


En partenariat avec le Centre Culturel Andalou<br />

Classes <strong>de</strong> danse<br />

Niveau moyen et confirmé – Durée 2h<br />

Centre culturel Andalou – 64 boulevard Sergent Triaire<br />

Par Merce<strong>de</strong>s Ruiz<br />

Féminité incarnée, allégorie <strong>de</strong> la femme andalouse, <strong>de</strong> la sensualité et du tempérament<br />

méditerranéen, telle est Merce<strong>de</strong>s Ruiz.<br />

Vendredi 21 janvier à 17h30 – Tientos<br />

Samedi 22 janvier à 10h – Cañas<br />

Samedi 22 janvier à 14h30 – Tangos<br />

Renseignements / Inscriptions<br />

Service <strong>de</strong>s relations avec le public 04 66 36 65 00<br />

Stages Flamenco<br />

Organisés par le Centre Culturel Andalou<br />

- Baile avec Eva Luisa - niveau débutant Alegrias – intermédiaire Soléa<br />

- Compas y palmas avec Juan Manuel Cortes - niveau débutant Alegrias – intermédiaire Soléa<br />

- Cajon avec Juan Manuel Cortes – niveau intermédiaire<br />

- Cante avec Cristo Cortes – tous niveaux Soléa (cours ouvert principalement aux danseurs<br />

désireux <strong>de</strong> comprendre le chant – pas <strong>de</strong> technique vocale exigée)<br />

- Guitarra avec Manuel Gines – niveau intermédiaire<br />

Du 14 au 21 janvier 2011<br />

Renseignements et inscriptions : 06 29 40 66 34 - centroandaluz@hotmail.fr<br />

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Festival <strong>de</strong> courts métrages Flamenco <strong>de</strong> Madrid<br />

France 3 Languedoc-Roussillon et le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> reçoivent le premier festival<br />

international flamenco <strong>de</strong> courts métrages <strong>de</strong> Madrid au Novotel Atria (Festival<br />

internacional flamenco <strong>de</strong> cortometrajes).<br />

Projection <strong>de</strong>s trois premiers prix et d’une sélection <strong>de</strong>s meilleurs films finalistes du<br />

concours. Films en version originale, soirée présentée par Mr Jean-Michel Mariou.<br />

Sindrome <strong>de</strong> pies y manos, Jesus Pulpon, 13’22 - 1 er prix<br />

La danza <strong>de</strong> los princeles, Charles Olsen, 8’48 – 2 ème prix<br />

Inverma<strong>de</strong>ro, Mariano Cruceta, 6’50 – 3 ème prix<br />

La Emperatriz, J. Reyes Borjas / R. Parra, 15’43<br />

Mujer española, Teresa <strong>de</strong>l Pozo, 6’10<br />

Guiño, A<strong>de</strong>lina Uribe, 7’47<br />

Ana Lucia, Charalambos Mavromichalis, 15’<br />

Des<strong>de</strong> <strong>de</strong>nto, Inès Hernan<strong>de</strong>z, 9’15<br />

D’anza, F.Rodriguez / E. Linera, 9’<br />

La projection sera suivie d’un concert flamenco<br />

Lundi 17 janvier à 19h30 – Auditorium du Novotel Atria, 5 bd <strong>de</strong> Prague<br />

Accès libre sur réservation. Billets à retirer au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> et à l’Atria<br />

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Nuit andalouse<br />

France Musique s’habille aux couleurs du flamenco.<br />

En partenariat avec le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong>, dans la nuit du 22 au 23 janvier à partir <strong>de</strong> 1h du matin.<br />

Françoise Degeorges est allée à la rencontre <strong>de</strong>s artistes du festival à Séville, à Jerez <strong>de</strong><br />

la Frontera et nous invite à découvrir ce reportage exceptionnel lors d'une "Nuit<br />

Andalouse".<br />

Authenticité, témoignages et musiques remontent le Guadalquivir pour vibrer sur<br />

France Musique et dans nos oreilles, 6 heures <strong>de</strong> pure chaleur flamenca.<br />

Émission à réécouter dans son intégralité sur francemusique.com<br />

France Musique à <strong>Nîmes</strong> sur 94.2 et 93.2.<br />

24


Pratiques<br />

Tarifs<br />

Le tarif réduit est accordé aux groupes <strong>de</strong> 10 spectateurs et +, aux groupes et relais ayant un lien avec le service <strong>de</strong>s<br />

relations avec le public, aux adhérents <strong>de</strong>s ATP <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong>, aux abonnés du <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong>s 13 vents - CDN <strong>de</strong> Montpellier<br />

LR. Dans le cadre d’un abonnement, le tarif réduit est également réservé aux Complices et adhérents Fnac.<br />

Le tarif léger est réservé aux jeunes <strong>de</strong> - <strong>de</strong> 26 ans, étudiants, bénéficiaires <strong>de</strong> l’AAH et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi.<br />

Justificatif obligatoire pour toute réduction.<br />

- Attention, le tarif réduit n’est pas accordé au guichet les soirs <strong>de</strong> spectacle.<br />

- Les billets ne sont ni échangés ni remboursés<br />

- Les réservations doivent être confirmées par l’envoi d’un règlement dans les 5 jours. Passé ce délai, les places seront<br />

remises en vente.<br />

- Attention, à partir <strong>de</strong> 5 jours avant la date <strong>de</strong> la représentation, les réservations par téléphone <strong>de</strong>vront être réglées<br />

par carte bancaire.<br />

Mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> règlement<br />

Carte bancaire (vente à distance sécurisée), Chèque à l’ordre du <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong>, Espèces, Chèques vacances /<br />

Chèques Culture ®, Chèques ca<strong>de</strong>aux <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> d’une valeur <strong>de</strong> 10€ valables un an à compter <strong>de</strong> la date<br />

d’achat.<br />

Guichet<br />

CAT<br />

I<br />

II<br />

III-assis<br />

III-<strong>de</strong>bout<br />

IV<br />

PLEIN TARIF<br />

32€<br />

22€<br />

16€<br />

14€<br />

11€<br />

TARIF RÉDUIT<br />

30€<br />

20€<br />

14€<br />

12€<br />

10€<br />

TARIF LÉGER<br />

16€<br />

13€<br />

12€<br />

10€<br />

6€<br />

-12ANS<br />

11€<br />

9 €<br />

8 €<br />

7 €<br />

4 €<br />

Abonnement Flamenco petit cercle - Dès 3 spectacles<br />

CAT<br />

I<br />

II<br />

III-assis<br />

III-<strong>de</strong>bout<br />

IV<br />

PLEIN TARIF<br />

29€<br />

19€<br />

14€<br />

12€<br />

10€<br />

TARIF RÉDUIT<br />

27€<br />

17€<br />

12€<br />

10€<br />

9€<br />

TARIF LÉGER<br />

14€<br />

11€<br />

10€<br />

9€<br />

4€<br />

-12ANS<br />

11€<br />

9 €<br />

8 €<br />

7 €<br />

4 €<br />

Un abonnement Flamenco grand cercle – Dès 7 spectacles vous permet <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> réductions<br />

encore plus avantageuses.<br />

Les lieux <strong>de</strong> spectacle<br />

Placement numéroté<br />

Le <strong>Théâtre</strong> - 1, place <strong>de</strong> la Cala<strong>de</strong><br />

Placement libre (places assises limitées)<br />

L’Odéon - 7, rue Pierre Semard<br />

L’Espace culturel Pablo Romero – 12 rue Emile Jamais<br />

Parking : Vinci Park ouvert 24h/24h<br />

Les portes <strong>de</strong>s <strong>Théâtre</strong>s ouvrent 1 heure avant le début <strong>de</strong> chaque représentation, les portes <strong>de</strong>s salles 30<br />

minutes avant. Les photographies et les enregistrements audio et vidéo sont interdits.<br />

25


Contacts<br />

Billetterie<br />

Ouverture à partir du 30 novembre 2010<br />

Accueil du public du mardi au samedi <strong>de</strong> 11h à 13h et <strong>de</strong> 14h à 18h<br />

Par téléphone du mardi au samedi <strong>de</strong> 14h30 à 18h<br />

Tél. 04 66 36 65 10<br />

Fax 04 66 36 65 38<br />

billetterie@theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

Billetterie en ligne sur www.theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

Dans tous les magasins Fnac, Carrefour, Géant, au 0892 68 36 22 (0,34 euros / mn) ou www.fnac.com<br />

<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong><br />

1 place <strong>de</strong> la Cala<strong>de</strong><br />

BP 1463<br />

30017 <strong>Nîmes</strong> ce<strong>de</strong>x 1<br />

Tél. 04 66 36 65 00<br />

Fax 04 66 36 65 05<br />

contact@theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

Contact Presse<br />

Houria Marguerite / Elian Planès<br />

04 66 36 65 08 / 04 66 36 65 26<br />

h.marguerite@theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

e.planes@theatre<strong>de</strong>nimes.com<br />

L’ensemble <strong>de</strong> ce programme est donné sous réserve <strong>de</strong> modifications.<br />

26


Le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong> remercie ses partenaires<br />

27

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