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présentent<br />
ÉSIMÉSAC<br />
un film de<br />
Luc Picard<br />
produit par<br />
Lorraine Richard<br />
Luc Martineau<br />
En salles dès le 30 novembre 2012<br />
produit avec la participation financière de TÉLÉFILM CANADA, Crédit d’impôt cinéma et télévision Gestion SODEC,<br />
SODEC Société de développement des entreprises culturelles – Québec, Canada Crédit d’impôt pour film ou vidéo<br />
canadienne, Société Radio-Canada, avec la collaboration de Super Écran - Fond Québécor<br />
1
Synopsis<br />
Plongée dans un passé de surdimensions, de anti-héros colorés et de personnages plus grands<br />
que nature, l’histoire frôle la légende et la merveille côtoie le quotidien. On dirait qu’il était une<br />
fois… Et que la force était de taille. Les familles comptaient plus de quatre cent enfants et les<br />
surhommes se calculaient tous en hercules. Surtout, les gens avaient des ombres étranges. Des<br />
ombres, comme une part d’eux-mêmes qui échappaient parfois à leur contrôle mais qui<br />
faisaient souvent l’objet de pavanerie.<br />
Dans un village isolé, la misère gruge son monde et leurs rêves. Depuis quelques années, les<br />
habitants de Saint-Élie-de-Caxton trouvent tout juste à manger pour se maintenir en vie. Les<br />
jardins de chacun ne fournissent pas à produire suffisamment pour subvenir à la faim.<br />
Au printemps, Ésimésac, seul habitant du village à n’avoir pas d’ombre mais jouissant d’une<br />
grande force, décide de s’y mettre à redonner aux ventres du village. Il convainc son monde de<br />
contribuer, chacun de son mieux, pour participer à un projet de jardin communautaire. À<br />
multiplier les forces de chacun pour cultiver en grand.<br />
Et on s’y lance.<br />
À ce même moment, on entend une rumeur voulant que la construction d’un chemin de fer<br />
dans la région relie bientôt Saint-Élie-de-Caxton au reste du monde. Avec la promesse de<br />
l’abondance, des wagons remplis d’opulence et de boustifaille, le train laisse espérer à du<br />
confort et du facile. Le forgeron Riopel, dont l’ombre est immense, choisit de s’impliquer dans la<br />
fabrication de rails plutôt que dans la culture maraîchère. Et il convainc les gens de s’investir<br />
dans ses ferrailles et affaires plutôt que de jouer le jardin. L’été se déroule, et, un à un, ceux qui<br />
avaient osé le jardinage passent du côté du forgeron. Le grand projet commun d’Ésimésac perd<br />
des plumes et bat de l’aile sous le poids du métal, mais devrait-il s’opposer au progrès?<br />
2
Mot de Fred Pellerin<br />
Scénariste<br />
Ésimésac raconté par Fred Pellerin<br />
«Ésimésac, c’est l’histoire d’un gars, un enfant dans un corps d’homme, qui est né sans ombre,<br />
qui est très fort et qui est un peu naïf. Dans le film, l’ombre représente en quelque sorte l’ego;<br />
certains ont de très grosses ombres et d’autres, de plus petites. Lui, il n’en a pas du tout. Alors,<br />
comme il n’a pas d’ego, il ne travaille jamais pour lui-même. Ses efforts sont déployés vers les<br />
autres. Lorsque le village se retrouvera dans la misère, Ésimésac va mettre sur pied un projet<br />
collectif qui fera en sorte que chacun mangera. Mais un autre projet, celui du chemin de fer, axé<br />
sur le profit individuel pour sauver le collectif, viendra bouleverser ses plans. Ça se terminera en<br />
un suicide municipal.»<br />
PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-JOSÉE ROY / AGENCE QMI<br />
3
CITÉ AMÉRIQUE<br />
Fondée en 1987, Cité Amérique est une des plus importantes maisons de production au Canada.<br />
Plusieurs de ses titres ont obtenu des records d’assistance ou de cote d’écoute et ont été<br />
honorés par les jurys de nombreux festivals et événements internationaux.<br />
Voici quelques titres de films québécois produits par la compagnie : Séraphin, un homme et son<br />
péché, Le cœur au poing et Eldorado de Charles Binamé, L’audition de Luc Picard, Monica la<br />
Mitraille de Pierre Houle, Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier, Histoire de Famille de Michel<br />
Poulette, CQ2 (Seek You Too) de Carole Laure, La rivière aux Castors et La citadelle assiégée de<br />
Philippe Calderon, Lost and Delirious et Emporte-moi de Léa Pool, ainsi que Dans le ventre du<br />
dragon d'Yves Simoneau.<br />
Cité Amérique a également produit plusieurs séries dramatiques pour la télévision, (certaines<br />
d’entre elles co-produites avec la France, le Royaume-Uni ou l’Irlande) dont voici quelques titres<br />
ayant connu d’excellents succès : Les filles de Caleb, Blanche, Random Passage, Marguerite<br />
Volant, Dice et Bob Gratton, ma vie, my life (Saison I et II); nommons également les téléfilms<br />
Crimson Petal and the White, La trilogie marseillaise et The Last Casino. Cité Amérique a<br />
récemment ajouté à ses activités la production de séries jeunesse dont : Doggy Day School I et II,<br />
Ludovic, Station X, Dragon et Wumpa’s World.<br />
Les productions signées Cité Amérique ont déjà remporté près de 80 prix et distinctions au pays<br />
comme à l’étranger; vendues dans plus de cinquante pays, elles auront rejoint un auditoire<br />
estimé à 500 millions de personnes. Cité Amérique est membre de Attraction.<br />
4
Lorraine Richard<br />
Productrice<br />
Cofondatrice et présidente de Cité Amérique, elle a produit pour le cinéma : French Kiss de<br />
Sylvain Archambault , Babine de Luc Picard, Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier, L’Audition de<br />
Luc Picard (Grand Prix et Meilleur film canadien FIFM 2005), Monica La Mitraille de Pierre Houle<br />
(Best flick award Canadian filmakers’s Festival, Toronto 2004), Séraphin, un Homme et son<br />
péché de Charles Binamé (Billet d’Or Jutra 2003 et Golden Reel Genies 2003), Lost & Delirious<br />
de Léa Pool (Film s’étant le plus illustré à l’étranger Jutra 2002, Prix du Public Stockholm 2001),<br />
Emporte-moi de Léa Pool (Prix spécial du Jury œcuménique Berlin 1999, Prix spécial Festival<br />
International de Toronto 1999, Meilleur film canadien Association des critiques de films de<br />
Toronto 1999, Gryphon d’Argent Meilleur film Giffoni 1999) Four Days de Curtis Wehrfritz<br />
(Bronze Award Meilleur film de suspense Flagstaff 19999) Eldorado et Le Cœur au poing de<br />
Charles Binamé (Chrystal Globe Meilleur film Karlovy Vary 1998 ) Dans le ventre du Dragon de<br />
Yves Simoneau (Outstanding film of the year London Film Festival 1989).<br />
Durant de nombreuses années, Lorraine Richard a été vice-présidente et membre du conseil<br />
d'administration de l'Association des Producteurs de Film et Télévision du Québec (APFTQ);<br />
entre 1995 et 2000, elle était Présidente du Conseil National du cinéma et de la production<br />
télévisuelle, et également membre du conseil d'administration de la SODEC. Elle a été aussi<br />
membre du conseil d'administration du Canadian Television Fund entre 1997 et 2000. En 1992,<br />
Lorraine Richard a reçu le Corporate Achievement Award par le Canadian Film and Television<br />
Production Association (CFTPA). Elle a également reçu en 1992 le prix du Canadian Woman<br />
Entrepreneur of the year et été honorée en 1999 par l'Association des Femmes en Cinéma et<br />
Télévision (Women in Film and Television) pour sa contribution à l'industrie.<br />
Luc Martineau<br />
Producteur<br />
Il a produit pour le cinéma : French Kiss de Sylvain Archambault (2010), Babine de Luc Picard<br />
(2007), Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier (2006), L’Audition de Luc Picard (Grand Prix et<br />
Meilleur film canadien FIFM 2005), Monica La Mitraille de Pierre Houle (Best flick award<br />
Canadian filmakers’s Festival, Toronto 2004), Séraphin, un Homme et son péché de Charles<br />
Binamé (Billet d’Or Jutra 2003, Golden Reel Genies 2003),), et pour la télévision la série<br />
Wumpa’s World I (2001) et II (2003)et le site web Wumpa (Grand Prix Jeunesse, concours<br />
Boomerang 2003. Flèche d’Or 2004 de l’AMR) ainsi que la série Bob Gratton, Ma vie, My life I<br />
réalisée par Gabriel Pelletier (2005), et Bob Gratton, Ma vie, My life II et III réalisées par Sylvain<br />
Archambault (2007-2008).<br />
Depuis 1978, il a été un pigiste actif dans le milieu de la production cinématographique<br />
télévisuelle et publicitaire, entre autres pour La Guerre des Tuques de André Melançon, Les<br />
Plouffes de Gilles Carle, Bonheur d’occasion de Claude Fournier, Les Filles de Caleb de Jean<br />
Beaudin, Marguerite Volant et Le cœur au poing de Charles Binamé.<br />
5
Réalisateur<br />
LA RÉALISATION<br />
Luc Picard<br />
Acteur prolifique au cinéma, au théâtre et à la télévision, Luc Picard fait ses débuts comme<br />
réalisateur et scénariste en 2005 avec le long métrage L’Audition dans lequel il interprète aussi<br />
le rôle principal. L’essai se transforme en succès public et critique avec pas moins de 10<br />
nominations aux Prix Jutra, 7 aux Prix Génie et de nombreux prix dans les festivals.<br />
« Ésimésac est un conte moraliste. C’est une continuation de la vie et de l’univers de St-Elie-de-<br />
Caxton installé dans Babine, mais c’est une suite qui se distingue de l’original à plusieurs points<br />
de vue. D’abord le ton de base est plus grave : même si les personnages ont conservé leur<br />
candeur et leur humour bon enfant, la crise qu’ils traversent est sérieuse et leurs souffrances<br />
sont bien réelles. Par ailleurs, la trame narrative du récit est beaucoup plus unifiée que dans<br />
Babine. Il s’agit moins de la présentation d’un univers que de raconter un épisode noir dans la<br />
vie du village. Cet épisode trouve son écho dans la vie d’aujourd’hui et vient parler au cœur des<br />
grands débats : l’être versus le paraître (la grandeur des ombres étant la représentation des<br />
égos de chacun) et l’individualisme versus le communautaire. Ce sont ces deux dualités que je<br />
veux mettre en lumière en évitant évidemment tout côté didactique.<br />
Car au bout du compte, ce n’est ni moi ni Fred Pellerin qui parlons mais bien les personnages et<br />
leurs émotions. »<br />
-Luc Picard<br />
LA DISTRIBUTION<br />
NICOLA-FRANK VACHON<br />
Ésimésac<br />
Intéressé dès son plus jeune âge par le dessin et les arts graphiques, il fait ses études collégiales<br />
au Cégep de Sainte-Foy en graphisme. Il obtient son DEC en 1996. À sa sortie du collège, il n'est<br />
pas satisfait de ce que le métier de graphiste peut lui apporter et il étudie entre autres le<br />
cinéma, la philosophie et l'anthropologie, sans toutefois compléter de premier cycle dans ces<br />
disciplines. Il poursuit son exploration en s'inscrivant à un Certificat en histoire des religions en<br />
1997, qu'il complètera en 1999. C'est à l'université qu'il commence également à s'intéresser à<br />
l'art dramatique et qu'il obtient son premier rôle dans une pièce de théâtre (Obéron, dans Le<br />
songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, au Cegep de Sainte-Foy). Il est accepté dans la<br />
troupe même s'il est un étudiant de l'Université Laval. En 2000, il quitte l'Université et est<br />
rapidement engagé comme graphiste à temps plein chez Boum! Communication dans le quartier<br />
Limoilou à Québec. Ce métier le lasse rapidement et il décide de s'inscrire aux auditions du<br />
Conservatoire d'Art Dramatique de Québec (CADQ). Il est accepté et débute ses études en jeu<br />
dès 2001, qu'il complètera en 2004.<br />
Dans Ésimésac, Nicola-Frank Vachon interprète le rôle d’Ésimésac Gélinas, 25 ans, né il y a 2<br />
ans. Il est né sans ombre, donc sans égo et sans orgueil. C’est un pur qui finira par être<br />
corrompu par ses propres bonnes intentions. Il possède une force surhumaine qui diminue au<br />
fur et à mesure que son ombre grandit.<br />
6
LUC PICARD<br />
Toussaint Brodeur<br />
Le choix de ses rôles à l’écran comme à la scène fait de Luc Picard l’un des comédiens majeurs<br />
du Québec. À sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1988, il débute au<br />
théâtre dans Signer sous la direction de Claude Poissant, un metteur en scène qu’il retrouvera à<br />
cinq autres reprises. René-Richard Cyr, Yves Desgagnés, Jean-Pierre Ronfard, Lorraine Pintal,<br />
Brigitte Haentjens, Denis Arcand, Pierre Bernard le dirigeront à leur tour. Cette année, il faisait<br />
partie de la dernière création d’Alexis Martin, Sacré-Cœur, présenté à l’Espace Go.<br />
Dès son premier rôle au cinéma en 1990 dans Les saufs-conduits de Manon Brillant, il est<br />
récompensé par le Prix Luce Guilbault du meilleur jeune acteur, un prix qui annonce les rôles<br />
forts et exigeants qu’il enchaîne par la suite. Il incarne Desaulniers dans Nelligan de Robert<br />
Favreau, un Felquiste dans Octobre de Pierre Falardeau, le policier à la dérive dans Le dernier<br />
souffle de Richard Ciupka ou le mari infidèle dans La femme qui boit de Bernard Émond. Avec<br />
15 février 1839 de Pierre Falardeau, il obtient le Jutra de la meilleure interprétation pour son<br />
rôle du Chevalier de Lorimier. L’année suivante, le Jutra du meilleur comédien dans un rôle de<br />
soutien récompense sa performance dans Le collectionneur de Jean Beaudin. Quant à Savage<br />
Messiah de Mario Azzopardi, il lui vaut le Génie de la meilleure interprétation. Le Festival<br />
international du film francophone de Namur l’honore à son tour par le Bayard d’or du meilleur<br />
comédien pour 20h17 rue Darling de Bernard Émond. Récemment, on a pu le voir dans Un<br />
Dimanche à Kigali de Robert Favreau et dans son propre film L’Audition où il tenait le rôle<br />
principal.<br />
Sa carrière à la télévision est tout aussi féconde puisqu’il remporte à quatre reprises un Gémeau<br />
pour ses interprétations dans Omerta : la loi du silence, L’ombre de l’épervier, Chartrand et<br />
Simonne I et II. Il faisait également partie de la distribution de Blanche, Scoop, Les grands<br />
procès, A nous deux ou Vice caché I-II. Dans Bob Gratton, ma vie, my life en 2006, il interprète<br />
son propre rôle.<br />
Dans Ésimésac, Luc Picard interprète le rôle de Toussaint Brodeur, 40 ans. Peut-être l’homme le<br />
plus sage du village. Il a quelque chose dans l’œil qui nous fait deviner qu’il est le seul à savoir<br />
que ce qu’ils vivent, lui et ses amis, est une légende écrite par Fred Pellerin.<br />
GILDOR ROY<br />
Le forgeron Riopelle<br />
De l’Abitibi à Rigaud, en passant par la Florida et une autre chambre d’hôtel, Gildor Roy en a fait<br />
des Km/h au cours de sa carrière.<br />
Ce petit Taureau du mois de mai, né en 1960, n’avait pas encore trois ans lorsqu’il effectua son<br />
premier déménagement, passant de son Abitibi natal à Rigaud où il habita jusqu’à ce qu’il quitte<br />
le foyer familial. Sa jeunesse s’est écoulée au son des Hank Snow, Buck Owens, Hank Williams et<br />
autres grands de la musique country. Jusqu’à ce qu’il découvre les Genesis, Supertramp et<br />
Boston de son adolescence. Très timide à l’école, Gildor ne savait pas trop de quoi serait fait son<br />
avenir. Il opta pour les lettres lorsqu’il s’inscrivit au Cégep Lionel-Groulx. Pour ensuite se diriger<br />
vers les sciences humaines…mais sans les mathématiques, sa bête noire depuis toujours. Il<br />
s’inscrira finalement à l’École nationale de Théâtre où il joue le tout pour le tout. Même s’il a eu<br />
à endurer les commentaires pas toujours encourageants de certains professeurs, il obtient son<br />
7
certificat en interprétation en 1983. Ironie du sort, il accepte ensuite un poste de gardien de<br />
sécurité… à l’École nationale de Théâtre.<br />
Qui aurait dit que presque vingt ans plus tard, Gildor aurait joué dans près de 20 pièces de<br />
théâtre, dont les plus célèbres sont certainement, Vol au dessus d’un nid de coucou, Glengarry<br />
Glen Ross et Hosanna.<br />
Qui aurait dit que Gildor serait à l’affiche de plus de quinze films, dont les plus marquants<br />
demeurent Requiem pour un beau sans-cœur, La Florida, Karmina 1 et 2 et plus récemment, La<br />
Mystérieuse Mademoiselle C sans oublier plus récemment, Les Boys 4, le film Duo de Richard<br />
Ciupka et un retour avec le cinéaste Robert Morin avec Que Dieu bénisse l’Amérique. Suivent<br />
Contre toute espérance et Babine.<br />
À la télévision, Gildor a joué presque tous les rôles : comédien, animateur, chroniqueur.<br />
Quelques titres qui vont certainement vous rappeler de bons souvenirs : Samedi PM, Super sans<br />
plomb, 3 gars un samedi soir, Miséricorde, 10-07 (L’affaire Kafka), Le Retour. Depuis presque<br />
cinq ans, Gildor Roy fait crouler le Québec de rire chaque semaine avec son personnage de<br />
Germain à KM/H diffusé à TVA. Et l’été dernier, c’est sur son île de Gilidor qu’il nous à reçu via<br />
Radio-Canada.<br />
Est-ce que vingt ans passés, Gildor Roy aurait pensé être animateur à la radio? On l’a pourtant<br />
retrouvé à la barre des émissions matinales de quelques stations montréalaises majeures.<br />
Bien sûr, il ne faudrait pas oublier le chanteur. Ce qui a d’abord commencé comme un gros<br />
party pour les amis et les proches est devenu une grande histoire d’amour entre Gildor Roy et<br />
ses fans. À la demande de plusieurs connaissances, Gildor monte un spectacle de chansons<br />
country, sans prétention, à la petite salle montréalaise La Licorne accompagné de son groupe,<br />
The Posse of Love. Les gens s’amusent tellement et le mot se passe si rapidement que le<br />
spectacle sera présenté à guichets fermés pendant douze soirées. Un producteur, Marc Racine<br />
des Disques Passeport, lui offre un contrat de disque qui se réalise avec la sortie de Tard le soir<br />
sur la route… en 1991 contenant l’irrésistible succès Donne-moi un bec. Une grande tournée de<br />
spectacles et le Félix pour le meilleur album country/folk couronnent cette nouvelle carrière<br />
pour Gildor. Idem pour l’album suivant, Une autre chambre d’hôtel, paru en 1994. Jamais deux<br />
sans trois, le disque Plein l’dos, lancé en 1996, allait connaître le même sort que les deux<br />
précédents, soit une longue tournée et un troisième Félix pour le meilleur album country.<br />
Avec Vacaciones, son quatrième opus, Gildor Roy nous propose aujourd’hui un nouvel univers,<br />
une facette méconnue de cet artiste polyvalent et toujours surprenant. Qu’on adore suivre et<br />
avec raison.<br />
Dans Ésimésac, Gildor Roy interprète le rôle du Forgeron Riopelle, 45 ans. L’ancien homme fort<br />
du village. Fier et orgueilleux qui assure la survie de sa famille.<br />
ALAIN SAUVAGE<br />
Le curé Flambant<br />
8
ISABEL RICHER<br />
La sorcière<br />
Dès son premier rôle au cinéma, Isabel Richer connaît les honneurs de la profession en<br />
décrochant une nomination aux Génies 1996 pour son rôle dans Eldorado de Charles Binamé.<br />
Par la suite, qu’elle soit meurtrière (La conciergerie des monstres d’Estelle Arnaud) ou femme à<br />
barbe (La comtesse de Bâton Rouge d’André Forcier), elle multiplie les rôles forts et troublants.<br />
C’est grâce à son personnage de Stéphane dans le très étonnant La loi du cochon d’Erik Canuel<br />
qu’elle remporte le Jutra de la meilleure actrice. Viendront par la suite L’espérance, Dans l’œil<br />
du chat, Sans elle, L’incomparable Mademoiselle C., et Nouvelle-France. Elle était aussi à<br />
l’affiche du succès Les 3 p’tits cochons, le premier film de Patrick Huard.<br />
Après ses premières apparitions télévisées dans Le sorcier, Jasmine, Les grands procès, la télésérie<br />
Lobby lui offre sa première nomination aux Gémeaux 1997. Mais la consécration viendra<br />
avec le personnage de Pauline dans L’ombre de l’épervier I et II pour lequel elle remporte le Prix<br />
Gémeaux de la meilleure actrice en 1998 et une nomination en 2000. Depuis, nous avons pu la<br />
voir dans Grande Ourse II, Un homme mort, Le 7 ème round ou Les Invincibles I et II. Récemment,<br />
elle incarnait Gloria dans Les sœurs Elliott de François Gingras.<br />
Diplômée de l’École nationale de théâtre, Isabel Richer a continué de monter sur les planches.<br />
On a pu la voir ainsi dans Tu peux toujours danser par Claude Poissant, Jack et Jill mis en scène<br />
par Sophie Lorrain ou la version d’Un Tramway nommé désir par René Richard Cyr.<br />
Dans Ésimésac, Isabel Richer joue le rôle de celle que le village a surnommée la Sorcière.<br />
RENÉ RICHARD CYR<br />
Méo Bellemare<br />
Véritable touche-à-tout, René Richard Cyr possède plusieurs cordes à son arc : comédien,<br />
metteur en scène, auteur, réalisateur, traducteur, adaptateur et animateur. Il fut également<br />
directeur artistique et codirecteur général du Théâtre d’Aujourd’hui de 1998 à 2004, puis<br />
codirecteur artistique du Théâtre PàP (Petit à Petit) de 1981 à 2004. On lui doit plus d’une<br />
soixantaine de mises en scènes théâtrales qui alternent pièces de répertoire (Molière,<br />
Tennessee Williams, Beaumarchais, Jean Genet) et textes contemporains (Roland Lepage,<br />
François Archambault, Larry Tremblay, Daniel Danis, Michel Tremblay). Sa passion pour la scène<br />
l’amène à la mise en scène de comédies musicales comme Les parapluies de Cherbourg,<br />
L’homme de la Mancha, et plus récemment Les Belles-soeurs présenté également à Paris. Pour<br />
l’opéra, il signe les mises en scène de The Turn of the Screw et Don Giovanni. On le retrouve<br />
également sur les planches dans des créations signées Claude Poissant, André Brassard, Yves<br />
Desgagnés ou Lorraine Pintal. En 2003, il collabore avec le Cirque du Soleil pour lequel il signe le<br />
spectacle Zumanity présenté à Las Vegas. Grâce à cette carrière prolifique, il cumule neuf<br />
nominations à la Soirée des Masques et repart trois fois avec la précieuse statuette.<br />
Si ses apparitions au cinéma se font discrètes, il n’empêche pas moins qu’il a travaillé avec les<br />
grands réalisateurs québécois : Claude Fournier (Bonheur d’occasion), François Girard (Vie et<br />
mort de l’architecte), Denys Arcand (Joyeux Calvaire), Olivier Asselin (Le siège de l’âme) ou<br />
Émile Gaudreault (Nuit de noces).<br />
La télévision a également profité de son talent avec pas moins d’une vingtaine d’apparitions<br />
dans des téléromans et télé-séries. Sa plus récente a marqué les esprits grâce à son étonnante<br />
9
interprétation de la drag queen Véronica Sinclair de Cover Girl qui lui vaut d’être nommé à deux<br />
reprises aux Prix Gémeaux de la meilleure interprétation.<br />
Il devient animateur le temps des trois saisons de l’émission Le plaisir croît avec l’usage, sur<br />
Télé Québec.<br />
C’est dans le rôle de Méo, coiffeur saoul, que l’on trouve René Richard Cyr à l’affiche de<br />
Ésimésac.<br />
MARIE BRASSARD<br />
Madame Gélinas<br />
Les débuts de Marie Brassard restent étroitement liés à sa rencontre avec Robert Lepage. Dans<br />
Le polygraphe, non seulement elle tient le rôle de Lucie Champagne mais signe également le<br />
scénario avec le réalisateur, ce qui lui vaut les Génies de la meilleure interprétation et du<br />
meilleur scénario en 1997. Ils collaborent plus tard sur de nombreuses productions théâtrales :<br />
La trilogie des dragons, Les sept branches de la Rivière Ota ou Geometry of Miracles. Michel<br />
Nadeau, Philippe Soldevilla, Jim Millan ou Alexis Martin la dirigeront à leur tour sur les planches.<br />
En 2001, elle crée son propre spectacle, Jimmy, créature de rêve qui connaît un grand succès en<br />
Amérique, en Europe et en Australie avec ce personnage émouvant ni homme ni femme qu’elle<br />
interprète seule sur scène. La même année voit la naissance de sa société de production,<br />
Infrarouge, dont elle devient la directrice artistique. Ses deux nouvelles pièces, La noirceur et<br />
Peepshow, connaissent un grand engouement lors de leur tournée. Sa plus récente création,<br />
L’invisible, fut présentée en juin 2008 au Festival TransAmériques.<br />
Si Robert Lepage la dirige une nouvelle fois à l’occasion du film Nô, Marie Brassard faisait<br />
également partie de la distribution de The Claim de Michael Winterbottom, La loi du cochon<br />
d’Éric Canuel, Le bonheur est une chanson triste de François Delisle, Congorama de Philippe<br />
Falardeau jusqu’au tout récent Continental, un film sans fusil de Stéphane Lafleur.<br />
Quant à son rôle de Francine Juneau dans la télé-série Bunker, le cirque, il lui vaut une<br />
nomination au Prix Gémeaux de la meilleure interprétation dans un rôle de soutien.<br />
Dans Ésimésac, Marie Brassard incarne Madame Gélinas, la villageoise enceinte depuis 20 ans !<br />
MARIE-CHANTAL PERRON<br />
Jeannette Brodeur<br />
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre en 1989, Marie-Chantal Perron s’est illustrée<br />
autant dans les rôles comiques que dramatiques. À la télévision, on la retrouve dans La Maison<br />
Deschênes, Chop Suey, Les héritiers Duval, Blanche ou encore dans Marguerite Volant. Mais<br />
c’est surtout Histoire de filles dans lequel elle joue depuis dix ans qui montre l’étendue de son<br />
jeu comique, un jeu contrebalancé par son rôle émouvant d’Élise dans Nos étés 1, 2 et 3, qui lui<br />
vaut une nomination comme meilleure actrice de soutien au Gala des Gémeaux 2006.<br />
Au cinéma, son interprétation lumineuse du rôle titre de La mystérieuse Mademoiselle C.<br />
marque les esprits et lui permet de décrocher une nomination au Gala des Jutra 2003. Elle<br />
reprendra son personnage dans L’incomparable Mademoiselle C., une nouvelle fois sous la<br />
10
direction de Richard Ciupka. On l’a vu également dans Le secret de ma mère de Ghyslaine Côté<br />
et cette année, son nom était à l’affiche du film de Lyne Charlebois, Borderline.<br />
Pour le théâtre, elle collabore avec Serge Denoncourt, Micheline Lanctôt, René Richard Cyr ou<br />
Yves Desgagnés. Certaines de ses pièces lui ont valu plusieurs nominations à La soirée des<br />
masques.<br />
Parallèlement à sa carrière de comédienne, Marie-Chantal Perron développe depuis trois ans sa<br />
propre ligne de vêtements, Dandine.<br />
Dans Ésimésac, Marie-Chantal Perron tient le rôle de Jeannette Brodeur, la femme de Toussaint.<br />
MAUDE LAURENDEAU<br />
La belle Lurette<br />
Membre des compagnies de théâtre Le Smark et Le Vaisseau d’or, Maude Laurendeau est une<br />
habituée des planches, notamment au côté de Guy Beausoleil avec qui elle participe à la<br />
création du Mystère de Mlle Jaïre et Devant les maîtres.<br />
À la télévision, elle apparaît dans plusieurs télé-séries (Annie et ses hommes ; Minuit, le soir ;<br />
Pure laine ; Le cœur a ses raisons) et joue la méchante Justine dans Grande Ourse II. Mais c’est<br />
principalement son interprétation d’Anaïs dans Nos étés II, III et IV qui lui offre un personnage<br />
complexe et la fait connaître du public.<br />
Au cinéma, elle fait partie de la distribution de The Pact de Rodney Gibbons.<br />
Dans Ésimésac, Maude Laurendeau incarne le rôle de la belle Lurette, 22 ans, romantique et<br />
idéaliste. Une éternelle rêveuse qui vient de loin. Une pure qui sera touchée par le côté<br />
chevaleresque d’Ésimésac.<br />
L’ÉQUIPE DE CRÉATION<br />
FRED PELLERIN<br />
Scénariste<br />
Celui qui dit être devenu « conteur agréable par mégarde » a rendu populaire le village de Saint-<br />
Élie-de-Caxton où il demeure et puise les personnages qui peuplent ses contes. Diplômé en<br />
littérature à l’université du Québec, Fred Pellerin se fait connaître en 2001 avec son premier<br />
spectacle, Dans mon village, il y a Belle Lurette… qui connaît un succès retentissant en France<br />
et au Québec. Ses deux spectacles suivants, Il faut prendre le taureau par les contes ! et Comme<br />
une odeur de muscles, consolideront la réputation du jeune conteur. Avec ses trois créations,<br />
Fred Pellerin cumule plus de 1500 représentations.<br />
Ses spectacles ont donné naissance à trois livres-disques. Il a également publié un livre de<br />
contes, Bois du thé fort, tu vas pisser drette, ainsi qu’un livre photo Zoom sur… Sainte-Élie-de-<br />
Caxton.<br />
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NICOLAS LEPAGE<br />
Concepteur visuel<br />
Nicolas Lepage travaille d’abord sur des story-boards avant de devenir décorateur sur des films<br />
tels que The Witness de Jeffrey Edwards ou C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée. On le retrouve 1 er<br />
assistant directeur artistique sur Le Survenant d’Erik Canuel ou The Sum of All Fears de Phil<br />
Alden Robinson. En tant que directeur artistique, il participe à de grosses productions<br />
américaines comme The Terminal de Steven Spielberg, Gothika de Mathieu Kassovitz, 300 de<br />
Zack Snyder ou plus récemment, La Momie : la tombe de l’Empereur Dragon de Rob Cohen. Il<br />
fut également directeur artistique pour les films suivants : The Fountain de Darren Aronofsky,<br />
Confessions of a Dangerous Mind de Georges Clooney, Godsend de Nick Hamm ou Le vol de<br />
David Mamet.<br />
En tant que concepteur visuel pour la télévision, il participa aux télé-séries Les Invincibles I et II<br />
et III, diffusées sur les ondes de Radio-Canada.<br />
FRANÇOIS DUTIL<br />
Directeur de la photographie<br />
Directeur de la photographie sur Mirador, François Dutil a également dirigé la photographie de<br />
5150 rue des Ormes, réussissant à créer une atmosphère des plus inquiétantes ce qui montre<br />
bien la polyvalence de styles dont il est capable.<br />
CARMEN ALIE<br />
Créatrice des costumes<br />
Formée à l’école de haute couture Cotnoir Caponi, Carmen Alie œuvre dans le domaine du<br />
costume depuis 1988.Versatile elle a fait la conception de costumes pour plus de 150<br />
productions scéniques allant de la danse (Les grands ballets canadiens, American ballet theater<br />
N.Y., San Francisco ballet, O Vertigo) au théâtre (Macbeth TNM, le Menteur NCT, Lorenzacio<br />
NCT) en passant par le rock (Garde robe de Mick Jagger, Voodoo Lounge Tour) pour ne nommer<br />
que ceux-ci. Elle a à son actif plus de 300 publicités télévisées ainsi que les séries Grande<br />
Ourse1-2 (Prix gémeaux du ‘’meilleurs costumes’’ 2004) Ciao Bella, toutes deux réalisées par<br />
Patrice Sauvé , François en série 1-2 ( Jean François Asselin), Les Sœurs Elliot 1-2 (François<br />
Gingras) et une filmographie comprenant L’audition (Luc Picard), La rage de l’ange ( Dan<br />
Bigras), Cheech ( Patrice Sauvé ), Nitro (Alain Desrochers)et Tout est parfait ( Yves Christian<br />
Fournier). Elle a aussi travaillé plus récemment sur les productions cinématographiques Babine<br />
( Luc Picard), ayant gagné le Jutras des meilleurs costumes et 5150 rue des Ormes ( Eric<br />
Tessier).<br />
ALEXANDRE LAFORTUNE<br />
Réalisateur des effets numériques<br />
Alexandre a travaillé sur des films surprenants qui font partis de la bibliothèque de tous bons<br />
cinéphiles. Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry), Brokeback Mountain (Ang<br />
Lee), Mr Nobody (Jaco Van Dormael), Source Code (Duncan Jones) ne sont que quelques titres<br />
sur lesquels on peut voir son expertise en effets numériques, que ce soit avec Buzz Image Group<br />
ou Oblique FX.<br />
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YVANN THIBAUDEAU<br />
Montage Image<br />
Une filmographie des plus complètes démontre bien le travail d’Yvann. À la télévision, sont<br />
travail fut remarqué sur Les Lavigueur (Sylvain Archambault), Les Boys (Louis Saïa) et Les<br />
Invincibles (Jean-François Rivard). Au grand écran, il livre un montage raffiné sur Bordeline et<br />
Tout est parfait, ainsi qu’un montage efficace sur French Kiss, Piché; entre ciel et terre, Pour<br />
toujours les Canadiens (Sylvain Archambault), Funkytown (Daniel Roby), et le savoureux<br />
Starbuck (Ken Scott).<br />
MICHEL CORRIVEAU<br />
Musique originale<br />
Michel Corriveau set un compositeur d’inspiration à la fois éclectique et éclatée. Au cinéma, il a<br />
mis en musique des drames (Le Survenant), des thrillers (Le Dernier Tunnel) et des comédies<br />
(French Kiss, Bon Cop, Bad Cop). À la télévision, il a rythmé l’action de plusieurs séries<br />
marquantes comme Answered by Fire, Les Lavigeurs ou The Phantom. À Chaque fois, il a trouvé<br />
la note juste. Ses premières compositions, Michel Corriveau les doit au monde de la publicité,<br />
qui, durant près de dix ans, lui donnera l’occasion d’explorer tous les sons, tous les rythmes et<br />
tous les styles. Au total, il signera pas moins de 500 « 30 secondes » pour de grandes campagnes<br />
nationales, récoltant au passage plusieurs récompenses, parmi lesquelles deux Coqs d’or du<br />
Publicité Club de Montréal. À l’invitation du réalisateur Érik Canuel, il crée la musique de<br />
Hemingway : A Portrait, un documentaire présenté dans les cinémas IMAX en première partie<br />
du film Le Veil Homme et la mer d’Alexander Petrov. L’expérience sera une révélation. Pour le<br />
public d’une part, qui découvre un artiste capable de décupler le pouvoir des mots et des<br />
images. Suivront deux productions américaines puis Nez Rouge en 2003, pour lequel la SACEM<br />
lui décerne un «Coup de chapeau» au Festival du cinéma québécois à Paris. Depuis, Michel<br />
Corriveau a mis en musique de nombreux longs métrages, alternant entre les ambiances<br />
intimistes des films d’auteurs et l’ampleur symphonique des œuvres à grand déploiement. Cette<br />
polyvalence tous azimuts et sa signature cinématographique unique lui ont d’ailleurs valu<br />
plusieurs prix nomination de distinctions.<br />
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Fiche technique<br />
Un film de<br />
Produit par<br />
Scénario<br />
Concepteur visuel<br />
Directeur photo<br />
Réalisation des effets numériques<br />
Costumes<br />
Maquillage<br />
Coiffure<br />
Casting<br />
Conception sonore et son direct<br />
Mixage<br />
Montage<br />
Musique originale<br />
Productrice déléguée<br />
Producteurs exécutifs<br />
Production<br />
Distribution<br />
Ventes à l’étranger<br />
Luc Picard<br />
Lorraine Richard<br />
Luc Martineau<br />
Fred Pellerin avec la collaboration de Luc<br />
Picard<br />
Nicolas Lepage<br />
François Dutil<br />
Alexandre Lafortune<br />
Carmen Alie<br />
Kathryn Casault<br />
Denis Parent<br />
Catherine Didelot<br />
Pierre Bertrand et Olivier Calvert<br />
Sylvain Lefebvre, Modulations - Technicolor<br />
Yvann Thibaudeau<br />
Michel Corriveau<br />
Martha Fernandez<br />
Daniel Proulx, Richard Speer<br />
Cité Amérique<br />
Alliance Vivafilms<br />
Delphis Films<br />
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ÉSIMÉSAC<br />
avec<br />
Ésimésac<br />
Toussaint Brodeur<br />
Jeannette Brodeur<br />
La sorcière<br />
Madame Gélinas<br />
Le Forgeron Riopelle<br />
Lurette Riopelle<br />
Méo Bellemare<br />
Le Curé Flambant<br />
Marie Gélinas<br />
Hubert<br />
Lorenzo Diezel<br />
et<br />
Nicola-Frank Vachon<br />
Luc Picard<br />
Marie-Chantal Perron<br />
Isabel Richer<br />
Marie Brassard<br />
Gildor Roy<br />
Maude Laurendeau<br />
René Richard Cyr<br />
Alain Sauvage<br />
Sophie Nélisse<br />
Denis Trudel<br />
Pierre Colin<br />
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Crédit photo : Bertrand Calmeau<br />
Crédit photo : Bertrand Calmeau<br />
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