PLAN 2008-1 - Ordre des ingénieurs du Québec

SIGNATURE NUMÉRIQUE
La signature numérique intégrée aux processus
d'affaires de STAS
Par Robin Boulianne, ing., directeur ingénierie, STAS
STAS est une entreprise manufacturière
spécialisée dans la fabrication d'équipements
de haute technologie pour les alumineries. Le
marché desservi par l'entreprise est un marché
international. En effet, près de 85 % de sa
production est exportée de par le monde.
La perspective d'utiliser la signature
numérique a été envisagée à la fin des
années 1980 en raison de son utilité pressentie.
Déjà on avait reconnu la problématique
liée à l'identification de l'original en
format électronique et déjà on cherchait à
intégrer un sceau de validité à l'intérieur
même des fichiers de dessins numériques.
Conséquemment, plusieurs essais avec
la signature numérique ont été tentés, mais
comme le besoin semblait marginal, on
sentait peu d'intérêt pour celle-ci. Par ailleurs,
avec la multiplication des fichiers, les coûts
d'archivage du papier et l'effet de la mondialisation,
on s'est vite rendu compte de la
nécessité de donner au fichier numérique
le statut officiel de document «original».
INCIDENCE SUR LES CLIENTS
Curieusement, c'est du point de vue de la
clientèle qu'on croyait avoir le plus de problèmes.
Cependant les conséquences liées à la distance
et à la contrainte des échéanciers ont vite fait
de mettre en évidence le besoin du «tout
numérique». Il devenait fastidieux d'imprimer
un document dans le but de le sceller et de le
signer pour ensuite le numériser, l'expédier
par courriel au client et enfin d'en faire des copies
pour l'envoi par courrier, en plus de conserver
l'original papier dans les archives, où celui-ci est
forcément relégué aux oubliettes, et éventuellement
de réviser le document à partir du
fichier numérique. La signature numérique a
donc permis de simplifier ce laborieux processus
et d'employer une méthode adaptée
à la réalité actuelle, aux technologies et à la
réglementation. Évidemment, il faut encore
régulièrement envoyer des documents en
format papier à nos clients, mais ces derniers
sont maintenant imprimés à partir de l'original
numérique disponible en quelques clics.
INCIDENCE SUR LES FOURNISSEURS
L'incidence fut plus marquée auprès des
fournisseurs situés à une certaine distance
de nos bureaux. Pour ces derniers, l'usage
de la signature numérique représente un
gain de temps et d'argent direct. Cependant,
les fournisseurs situés à proximité de notre
bureau se sont sentis désavantagés, ne
bénéficiant plus des ressources attitrées à la
réalisation de copies de plans qu'ils récupéraient
facilement en passant régulièrement
à nos bureaux.
L'approche du «tout numérique» a permis
d'améliorer nettement les processus de
production. Avec la signature numérique et
l'extranet, il est maintenant possible pour
nos sous-traitants de soumissionner en ligne,
et pour nous, de produire des documents
certifiés conformes en temps réel. Les fournisseurs
ont toujours entre leurs mains un
original signé qui leur assure de travailler en
toute légalité. Afin de se conformer aux
Directives pour l'authentification de documents
d'ingénierie et, par le fait même,
réduire les contrecoups liés aux changements,
l'image de la signature manuscrite et celle
du sceau apparaissent sur les documents. Il
faut comprendre, tout compte fait, que c'est
le certificat numérique de Notarius qui permet
d'identifier l'original hors de tout doute.
INCIDENCE SUR L'ARCHIVAGE
Avec la signature numérique intégrée aux
processus d'affaires, l'espace réservé à
l'archivage du papier a cessé d'augmenter
au tournant de l'année 2004. Depuis, on
s'affaire à réduire cet espace en numérisant
les documents papier dans les règles de
l'art définies par la Loi concernant le cadre
juridique des technologies de l'information.
INCIDENCE SUR LES COÛTS
La signature numérique a permis de rendre
les processus d'utilisation des documents
transparents, fluides et efficaces. Il devient
de plus en plus rare de voir quelqu'un
s'affairer à faire des copies de plan comme
c'était la pratique il y a quelques années.
Évidemment, il y a eu beaucoup de réflexion
à l'égard des changements dans nos processus
qui ont eu raison des problématiques
récurrentes. L'implantation de la signature
numérique a permis de réduire nos coûts de
production. Elle est là pour rester.
CONCLUSION
La signature est certes l'affaire des ingénieurs
individuellement, mais c'est du point de vue
de l'entreprise qu'elle trouve sa plus grande
justification. L'infrastructure et les outils sont
prêts et pleinement fonctionnels.
Pour plus d'information, contactez
Notarius, le seul fournisseur autorisé
de l'Ordre, au 514 281-1442 ou sans
frais au 1 800 567-6703, ou visitez le
site Web http://ingenieur.notarius.com
Avis de limitation du droit d'exercice
Conformément à l'article 182.9 du Code des professions (L.R.Q., c. C-26), avis est donné par la
présente que, le 31 août 2007, l'ingénieur Gilles Audet (membre n° 026775), dont le domicile
professionnel est situé au 2069, boulevard des Forges, Trois-Rivières, Québec, G8Z1T9, a fait l'objet
de décisions du Comité administratif de l'Ordre des ingénieurs du Québec relativement à son droit
d'exercice, à la suite des recommandations du Comité d'inspection professionnelle, à savoir :
• DE LIMITER, jusqu'à ce que les stages et les cours de perfectionnement soient complétés avec
succès, le droit d'exercice de l'ingénieur Gilles Audet dans le domaine ou lié au domaine de
l'électricité du bâtiment, dans le domaine ou lié au domaine du drainage urbain et dans le
domaine ou lié au domaine de la protection incendie en lui interdisant de poser quelque acte professionnel
que ce soit, notamment de donner des avis, des consultations, de faire des mesurages,
des tracés, de préparer des rapports, des calculs, des études, des dessins, des plans, des devis,
des cahiers des charges ou d'inspecter ou de surveiller des travaux dans ces domaines.
Ces limitations du droit d'exercice de l'ingénieur Gilles Audet sont en vigueur depuis le 18 novembre
2007 et prévaudront jusqu'à la réussite des stages de perfectionnement tels qu'ils ont été imposés
par le Comité administratif.
Montréal, ce 25 janvier 2008.
M c Daniel Ferron, notaire ® ° rdre
Secrétaire de l'Ordre des ingénieurs du Québec
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44 PLAN : : JANVIER-FÉVRIER 2008