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Pour - Revue des sciences sociales

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- Régamey (J. et Fr.), «Le sabotage de la<br />

germanisation en Alsace-Lorraine», Je<br />

sais tour, 15 janvier 1914.<br />

- Ritleng (G.), 1973: «Souvenirs d'un<br />

vieux strasbourgeois », Strasbourg,<br />

Alsatique de poche.<br />

- Strassburger Zeitung, 30 avril 1872.<br />

- Taufflieb (Gai.), 1934 : « Souvenirs d'un<br />

enfant de l'Alsace», Strasbourg, Imprimerie<br />

Alsacienne.<br />

- «Une kermesse au Musée Alsacien»,<br />

1903, Strasbourg, publication de la<br />

<strong>Revue</strong> Alsacienne Illustrée.<br />

- Wiegand (W.), 1926: «Elssäsiche<br />

Lebens-Erinnerungen », Zeitschrift für die<br />

Geschichte <strong>des</strong> Oberrheins, N.F. XXXIX,<br />

pp. 84-117. Traduction de J.-Y. Mariotte,<br />

Annuaire de la Société <strong>des</strong> Amis du<br />

Vieux-Strasbourg, 1987, pp. 53-76.<br />

Notes<br />

Le monôme autour de la statue de Kléber. Carte postale illustrée du banquet de 1903.<br />

1. L'Union d'Alsace-Lorraine (1880-84) est interdite<br />

après plusieurs perquisitions et procès.<br />

L'Elsass-Lothringen Volkszeitung (1890-94)<br />

est poursuivi en justice et supprimé. L'Abeille<br />

d'Alsace-Lorraine (1885) cesse de paraître en<br />

1887. Les journaux catholiques le Mûlhauser<br />

Volksblatt et la Colmarer Zeitung (1892) sont<br />

interdits en 1897 pour avoir publié un article<br />

contre la participation à la célébration du centenaire<br />

de Guillaume 1 er . L'Elsaesser Journal<br />

(1873) quotidien démocrate libéral, autonomiste<br />

puis francophile, fusionné en 1874 avec le<br />

Niederrheinischer Kurier, sera lui-même supprimé<br />

en 1914. Le directeur du journal socialiste<br />

Freie Presse fürs Elsass-Lothringen, Jacques<br />

Peirotes, est condamné en 1905 à cinq mois de<br />

forteresse. Ne subsistent que les journaux gouvernementaux<br />

: le Strassburger Zeitung, son<br />

successeur l'Elsass-Lothringische Zeitung et la<br />

Strassburger Post.<br />

2. Hansi fut condamné une première fois en 1909,<br />

puis à un an de prison en 1914.<br />

3. J. et Fr. Régamey, 15 janvier 1914.<br />

4. En particulier en 1744 lors de la visite de<br />

Louis XV, en 1810 pour celle de l'impératrice<br />

Marie-Louise et en 1840 pour l'inauguration de la<br />

statue de Gutenberg avec le « Cortège industriel ».<br />

5. Strassburger Zeitung, 30 avril 1872, Niederrheinischer<br />

Kurier-Courrier du Bas-Rhin, 1" et<br />

2 mai 1872.<br />

6. Eisässer Journal, 26 et 28 octobre 1884.<br />

7. Cette fête qui eut lieu dans la banlieue proche,<br />

mais encore rurale, de la ville, a été immortalisée<br />

par une grande fresque dans la gare de<br />

Strasbourg qui fait pendant à une représentation<br />

de l'entrée de Frédéric Barberousse dans la cité.<br />

8. Cette démarche est une constante à Strasbourg,<br />

où Louis XV, Marie Leczinska, Marie-<br />

Antoinette, Napoléon, Joséphine, Marie-Louise,<br />

Charles X et Louis-Philippe ont fait ainsi <strong>des</strong><br />

entrées solennelles accompagnées de gran<strong>des</strong><br />

fêtes pour le peuple.<br />

9. En 1913 un fonctionnaire mécontent envoya un<br />

faux télégramme annonçant l'arrivée de l'empereur,<br />

ce qui eut pour effet de mobiliser les<br />

16.000 soldats de la garnison pendant deux<br />

heures au Polygone. «Le journal Strassburger<br />

Post avait immédiatement publié un tirage spécial<br />

et on avait fait pavoiser en toute hâte. Les<br />

anciens guerriers formaient la haie [...]. Rarement<br />

les Strasbourgeois avaient été à pareille<br />

fête». F. Keffer, 1933.<br />

10. Il arrive que ces défilés pittoresques soient<br />

troublés par <strong>des</strong> conflits et que l'ordre en soit<br />

rompu. En 1911, lors de l'inauguration déjà décrite,<br />

les corps d'étudiants «s'alignent (devant)<br />

les drapeaux militaires qu'ils masquent. Un<br />

général s'oppose énergiquement à ce qu'ils<br />

restent là : plutôt que de changer de place, les<br />

étudiants, irrités et intransigeants reprennent<br />

leur procession. Ils s'en vont» (R. Henry,<br />

1925, p. 256).<br />

11. Cette retraite aux flambeaux reprend d'ailleurs<br />

curieusement une vieille tradition <strong>des</strong> fêtes<br />

royales.<br />

12. Seule la première a survécu. La seconde excita<br />

tout de suite la verve <strong>des</strong> Strasbourgeois qui la<br />

comparaient à la silhouette «d'un gros bourgeois,<br />

un spiessbürger, qui se promène sur un<br />

lourd cheval de ferme» (R. Henry, 1925,<br />

p. 253).<br />

13. Abbé Wetterlé (1861-1931) autonomiste alsacien,<br />

député au Reischtag de 1898 à 1914 et à la<br />

Délégation d'Alsace-Lorraine à partir de 1900.<br />

14. Nous avons retrouvé trace de ce monôme pour<br />

le 15 février 1910, le 5 février 1903, le 16 février<br />

1905 et le 14 février 1912, mais cela<br />

n'exclut pas qu'il ait eu lieu tous les ans.<br />

<strong>Revue</strong> <strong>des</strong> Sciences Sociales de la France de l'Est, 1994 17

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