UNE DÉMARCHE PARTICIPATIVE
POUR RECONNAÎTRE DAVANTAGE
LA CONTRIBUTION DES EMPLOYÉS
S’il y a une chose qui fait
l’unanimité, c’est bien
l’importance de la valorisation
et de la reconnaissance dans le cadre du
travail. Tout le monde y croit, beaucoup
d’experts ou de recherches le confirment,
il s’agit d’une dimension essentielle du
quotidien en milieu de travail.
Bien entendu, certains diront que la
motivation part d’abord de l’individu.
Chacun de nous est en soi responsable
de son bonheur. Par contre,
l’organisation du travail, le style de
gestion et l’ambiance au travail sont
des facteurs contribuant à augmenter
la mobilisation et le bien-être d’un
employé. Mais comment le faire?
Comment, jour après jour, s’assurer que
3 600 employés ayant des âges, des
préoccupations et des titres d’emploi
différents soient mobilisés, et ce, dans
un contexte où les ressources financières
sont limitées et les ressources humaines
en pénurie?
« Par une volonté sincère, beaucoup de
créativité et avec l’appui de comités de
travail avec des gens de terrain »,
déclare madame Vicky Lavoie, directrice
des ressources humaines, pour expliquer
comment le CSSS Richelieu-Yamaska
compte s’y prendre pour améliorer la
reconnaissance, la rétention, l’attraction
et le bien-être de ses employés au cours
de prochaines années. Récemment, trois
comités de travail regroupant des
employés, des gestionnaires et des
membres de la direction ont été créés
(comité rétention et attraction, comité
reconnaissance et un comité santé
mieux-être). La méthodologie est la
même pour les trois comités : structurée,
simple et efficace! Trois rencontres
uniquement seront nécessaires, la
première ayant déjà eu lieu. Avant de se
mettre en mode solution, les comités ont
pris le temps de bien comprendre les
causes et facteurs reliés à chacun de leur
thème. La méthode remue-méninge leur
a permis d’en identifier plusieurs et ils
sont présentement à cibler les causes
fondamentales avec l’aide de la méthode
Pareto. Cette méthode prouve à chaque
fois qu’en travaillant sur 20 % des
causes, nous allons chercher 80 % des
résultats. Lors de la deuxième rencontre,
chaque comité identifiera des solutions
qu’ils transformeront en plan d’action à
la troisième rencontre. Les syndicats
seront ensuite invités à participer à
cette démarche en bonifiant le travail
des comités dans le cadre d’une
rencontre prévue à cet effet.
Finalement, quelques représentants de
chaque comité présenteront leurs
travaux à l’automne.
« Il n’y aura évidemment pas de
solutions parfaites, mais c’est une
façon pour nous de travailler en
collaboration avec employés, syndicats
et gestionnaires à faire de notre CSSS
un milieu de travail stimulant et
valorisant », a ajouté Vicky Lavoie.
Nous vous présenterons les membres de chaque comité dans la prochaine
édition du Magazine. Mais d’ici là, voici quelques témoignages recueillis
auprès de certains d’entre eux :
« J’ai à cœur que les choses s’améliorent et espoir de trouver des
solutions. Les membres du comité santé mieux-être sont très ouverts
d’esprit, aucune contrainte, l’échéancier est rapide, c’est un projet concret.
Nous sommes parfois témoins de détresse que vivent des employés et ce
comité nous permet d’en parler. Je me sens privilégiée de participer
comme employé à ce comité », a indiqué Mme Brigitte Grenier,
inhalothérapeute.
«
«
« La reconnaissance est très importante pour moi, que ce soit par un
gestionnaire ou entre collègues, c’est très valorisant! Je suis heureuse de
faire partie du comité reconnaissance. Il y a beaucoup de secteurs de
représentés autour de la table et on sent beaucoup de respect », a déclaré
Mme Raja Lemssaoui, infirmière.
« Il faut attirer des gens à travailler chez nous et aussi, retenir ceux qui
travaillent dans notre service pour favoriser un climat de travail agréable.
Tous les membres du comité rétention et attraction sont intéressés et
désirent trouver des solutions, c’est très stimulant. Il faut être visionnaire.
La rétention et l’attraction du personnel, c’est l’affaire de tous! », a
affirmé Mme Nathalie Poirier, assistante-chef de nuit à l’Unité des soins
intensifs.
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