La politique Qualité Sécurité Environnement de JSPM a pour - AREVA

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M. Vandercruyssen
Directeur Général de JSPM
M. Moreau
Directeur de SOMANU
Une reconnaissance de notre
engagement : l’obtention de la certification
OHSAS 18001
Ce rapport traduit la volonté de JSPM et de sa filiale SOMANU de progresser
dans tous les axes du développement durable : préservation de l'environnement,
engagement social et sociétal. Pour chacun de ces aspects
fondamentaux, nous vous invitons à découvrir nos réalisations, mais aussi nos
axes de progrès et objectifs d'amélioration.
Pour ces entreprises, l’année 2006 aura été marquée par le renouvellement de
la certification ISO 14001 et l’obtention de la certification OHSAS 18001. Ces
certifications confirment l’adhésion de tous les salariés à améliorer nos
performances environnementales, de sûreté et de sécurité.
La construction de l’usine AREVA DONGFANG en Chine dans le cadre d’une
joint-venture va étendre le périmètre de notre démarche de développement
durable et sera l’un des chantiers majeurs des années à venir.
Ce rapport vous permettra également de prendre connaissance de nos
relations avec nos parties prenantes (société civile, clients, fournisseurs,
actionnaires…) et de connaître les impacts de nos activités sur l’environnement.
Cette nouvelle édition du rapport environnemental, social et sociétal, vous
donnera, nous l’espérons, la possibilité de mesurer notre engagement dans le
développement durable et de constater l’efficacité de notre démarche.
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques qui nous aideront à
progresser.
Bonne lecture à tous.
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PRÉSENTATION
DES SITES
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Les sites de JSPM et de SOMANU sont situés en France dans le département
du Nord en région “Sambre Avesnois”. A proximité des régions belges de Mons
et de Charleroi au nord, des Ardennes à l’est, de l’Aisne au sud et des
arrondissements de Cambrai et Valenciennes à l’Ouest, la “Sambre Avesnois”
bénéficie d’une position au contact de l’Europe du Nord.
Le Benelux, l’Allemagne, l’Angleterre et plusieurs grandes villes de France
sont à moins de 250 km :
> par l’autoroute
Accès au réseau autoroutier nord-européen à 15 minutes
• E 19 vers Bruxelles, Anvers, Rotterdam
• E 19 vers Paris
• E 42-E 40 vers Liège, Cologne
• E 17-A 26 vers Laon, Reims, Dijon.
> par les liaisons ferroviaires et TGV
• Gare TGV à Valenciennes (30 minutes)
• Grandes liaisons nationales Paris-Maubeuge
• Corridor européen de fret Dunkerque-Metz-Strasbourg
qui dessert Aulnoye-Aymeries.
> par les liaisons aériennes
Aéroports internationaux :
• Charleroi (46 minutes)
• Bruxelles-Zaventeem (55 minutes)
• Lille-Lesquin (55 minutes)
• Paris-Roissy (2 heures).
> par l’Eurotunnel
• à 2 heures de la “Sambre Avesnois” et ouvre la porte d’entrée
sur le marché britannique.
Site JSPM
Site SOMANU

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Rotterdam
Anvers
Dunkerque
Ostende
Gand
Bruxelles
Lille
Maubeuge
Charleroi
1 heure
Jeumont
Amiens
Luxembourg
2 heures
Reims
Paris
Roissy
A l’ouest des sites, le “pays de Mormal” est une région d’élevage et de culture
avec la plus grande forêt domaniale du nord de la France (10 000 ha.). Au sud,
l’Avesnois qui réalise un équilibre entre les zones herbagères et les zones
industrielles, est l’une des zones les plus boisées du Nord – Pas-de-Calais avec
plus de 14 % de sa superficie couverte de forêts de frênes, de hêtres et de
chênes. Le parc départemental du Val Joly (411 ha) actuellement en réaménagement
pour devenir un éco-village touristique accueille chaque année plus
de 300 000 visiteurs.
L’établissement de JSPM est implanté sur la commune de Jeumont entre la
rivière “Sambre” canalisée depuis 1833 et le chemin de fer, dont la ligne Paris-
Moscou a été inaugurée en 1842.
Le site de SOMANU est situé à la limite des communes de MAUBEUGE et de
NEUF-MESNIL sur la zone industrielle de GREVAUX-LES-GUIDES à proximité
de l'usine de Maubeuge Construction Automobile (usine Renault).
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La Société Parisienne
Électrique de Jeumont,
début XX e siècle.
HISTORIQUE
Julien Dulait
L’atelier SOMANU en 1987
L’usine SOMANU en 1987
Né en 1855 et diplômé de l’université de Liège en 1878, Julien Dulait fonde en
1881 la Compagnie Générale d’Électricité à Charleroi en Belgique pour
fabriquer des prototypes de locomotives. En 1894, l’entreprise belge fournit
son premier moteur de tramway pour la ligne Liège-Cointe. Dès 1902, la petite
usine équipe le tout premier tracteur électrique sur rail, pour le halage des
péniches sur les canaux.
En 1904, la maison mère de Charleroi montre des signes de faiblesses
financières, la société Electricité et Hydraulique est cédée au groupe belge
Empain et l’usine de Jeumont est alors rattachée à la Société Parisienne pour
l’Industrie des chemins de fer et des tramways Electriques (SPIE). En 1906,
l’usine de Jeumont franchit le Rubicon et endosse les nouveaux habits d’une
société anonyme, habilitée à gérer son développement et son destin : les
Ateliers de Constructions Electriques du Nord et de l’Est (ACENE), appartenant
toujours au groupe Empain. En 1921, les ACENE fusionnent avec les Forges de
Longueville pour créer les Forges et Ateliers de Constructions Electriques de
Jeumont (FACEJ). En 1964, les FACEJ fusionnent avec le matériel Électrique
Schneider-Westinghouse pour donner naissance à Jeumont-Schneider.
Cinq ans plus tard, la France adopte pour ses centrales nucléaires la filière
PWR* (uranium enrichi/eau ordinaire pressurisée sous licence Westinghouse).
À Jeumont sont réalisés les groupes motopompes primaires (GMPP) des
premières centrales nucléaires.
La SOciété de MAintenance NUcléaire (SOMANU) est créée en 1986 pour la
maintenance des matériels ayant fonctionné en centrales nucléaires. C’est une
filiale de Jeumont Schneider. Elle est classée Installation Nucléaire de Base
(INB).
En 1993, Framatome devient l’unique actionnaire de Jeumont-Schneider
Industrie qui devient Jeumont Industrie organisée en 2 pôles d’activités :
l’électromécanique et le nucléaire.
En septembre 2001, le groupe AREVA naît de la fusion des activités du CEA-
Industrie, COGEMA, Framatome ANP et FCI. Jeumont Industrie devient
JEUMONT S.A.
Une première extension en 1998 et une deuxième en 2004 viennent agrandir la
surface d’entreposage disponible sur l’établissement SOMANU.
Le 23 août 2005, la Joint-venture “AREVA Dongfang Reactor Coolant Pumps
Company limited” entre DFEM (Constructeur chinois de matériel
électromécanique) et JEUMONT S.A. (activités nucléaires) est créée à Deyang
en Chine pour la fabrication de pompes pour le marché chinois.
JEUMONT S.A. a finalisé la vente de ses activités électromécaniques à
ALTAWEST le 22 Décembre 2006. Cette nouvelle entité est désormais dénommée
JEUMONT Electric. L’entité nucléaire de JEUMONT S.A., qui reste filiale
d’AREVA, prend le nom de JSPM.

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ACTIVITÉS
Les activités nucléaires de JSPM sont la conception et réalisation de
composants neufs :
• Groupes motopompes primaires (GMPP) pour les réacteurs à eau
pressurisée, les réacteurs embarqués dans les sous-marins nucléaires et
les réacteurs à neutron rapide.
• Mécanismes de commande de grappe pour réacteurs à eau pressurisée.
• Développement et fabrication de pièces de rechange France et export.
• Maintenance sur sites France et export.
Les activités nucléaires de SOMANU sont:
- Réhabilitation en atelier classé INB*
- Transport, manutention, réparation, usinage, expertise,
décontamination, entreposage de matériels contaminés.
Le cycle du combustible
JSPM &
SOMANU
Pôle Amont
Pôle Réacteurs et Services
Pôle Aval
Pôle Transmission & Distribution
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POLITIQUE JSPM
La politique Qualité Sécurité Environnement de JSPM a pour objectif
fondamental et fédérateur la satisfaction de nos clients, nos salariés, nos
actionnaires, la population environnante et l’ensemble de nos parties prenantes.
Notre politique s’inscrit dans la politique du groupe AREVA qui fait du
Développement Durable la clef de voûte de sa stratégie industrielle. Dans une
approche de progrès continu, l’Areva Way, le Groupe affirme ses
10 engagements dans de nombreux domaines dont :
La sûreté nucléaire, la santé, la sécurité, l’environnement, la performance
économique, les ressources humaines, le dialogue avec les parties prenantes
et le développement économique local.
Nous avons fait nôtres les 7 valeurs du groupe AREVA. Elles témoignent de nos
responsabilités qu’elles soient directement ou indirectement concernées par
nos activités :
Satisfaction des clients, Rentabilité, Sens des responsabilités, Intégrité,
Conscience professionnelle, Sincérité de la communication, Esprit de
partenariat.
Concrètement, notre politique se traduit par des objectifs stratégiques suivant
des orientations en cohérence avec celles de la BU Equipement dont nous
sommes.
• Rester leader sur notre marché,
• Renforcer la performance de nos opérations,
• Se développer durablement,
• Renforcer notre image Qualité et notre image de marque.
POLITIQUE SOMANU
Plus de vingt ans d’exploitation et aujourd’hui toujours un devoir de rigueur et
de professionnalisme dans les activités de SOMANU suivant les règles de
conduite dictées dans la politique de Développement Durable du Groupe
AREVA.
Avec des activités nucléaires, l’usine SOMANU s’est engagée dans une démarche
d’amélioration continue à :
• Veiller à ce que son exploitation soit sans impact sur l’homme et la nature,
• Rester en conformité avec la réglementation,
• Communiquer en toute transparence avec ses fournisseurs, clients et
autres parties prenantes,
• Assurer la performance de l’outil industriel.

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PRINCIPAUX FLUX ENTRANT
ET SORTANT DE JEUMONT S.A. & SOMANU
Matières
premières
JEUMONT S.A.
• Cuivre
• Tôles
• Câbles
supraconducteurs
• Aimants
• Inox
SOMANU
• Matériels contaminés
Energie
JEUMONT S.A.
• Gaz
• Electricité
• Air comprimé
• Eau industrielle
• Eau du réseau
de distribution
SOMANU
• Eau du réseau
de distribution
• Electricité
• Air comprimé
Consommables
JEUMONT S.A.
• Bois
• Huiles
• Emballages
• Fournitures
de bureaux
• Fûts, conteneurs
• Pièces détachées
SOMANU
• Pièces détachées
• Emballages
• Fûts, conteneurs
• Huiles
• Fournitures de
bureaux
• EPI
Activités de transformation
JEUMONT S.A.
• Fabrication
• Maintenance et service
• Prestations sur sites
SOMANU
• Décontamination
• Usinages
• Maintenance et services
Nuisances
et impacts
Déchets
Produits finis
JEUMONT S.A.
• Rejets
atmosphériques
• Rejets d’eau
• Bruit
JEUMONT S.A.
• DIB : Déchets
Industriels Banals
• DID : Déchets
Industriels Dangereux
Destination : Centre
de traitement agréé
JEUMONT S.A.
• GMPP
• Mécanismes de
commande de grappes
• Alternateurs
• Aimants
supraconducteurs
• Eoliennes
• Systèmes de propulsion
SOMANU
• Rejets après filtration
SOMANU
• DIB : Déchets
Industriels Banals
• DID : Déchets
Industriels Dangereux
• Pièces rebutées
• Déchets radioactifs
• Fûts métalliques
• Effluents
Destination :
• ANDRA*/CENTRACO*
• CEA*
SOMANU
• Matériels révisés
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Emissions atmoshériques,
Odeurs
Risques d’explosion,
d’incendie…
Bruit
Déchets,
Effluents
Risques
de pollution
par les sols
Rejets d’eau industrielle
et sanitaire
ENVIRONNEMENT
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
Les établissements de JEUMONT S.A. et SOMANU gèrent de manière responsable
les prélèvements sur les ressources naturelles et limitent l'impact sur
l'environnement des déchets, des rejets et des nuisances liés à leurs activités.
Leurs activités répondent au contexte réglementaire au travers des textes
relatifs aux ICPE* pour JEUMONT S.A. et aux INB* pour SOMANU.
Aussi, les contraintes sur les activités des deux établissements se voient
renforcées par des prescriptions techniques imposées par les autorités de
tutelles.
A savoir que les nuisances générées par les établissements sont limitées
respectivement par un arrêt préfectoral du 12 mars 2001 et arrêté interministériel
du 7 août 1986.
Leurs activités sont analysées selon les thèmes présentés sur le schéma
ci-dessus afin de déterminer l’impact environnemental des sites.

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60 570 41 570 23 850
2 860 2 850 4 520
2004 2005 2006
2004 2005 2006
Prélèvement d’eau Prélèvement d’eau
JEUMONT S.A. en m 3 SOMANU en m 3
MAÎTRISE DES CONSOMMATIONS
DE RESSOURCES ET DES REJETS
Prélèvements d’eau
On distingue deux qualités dans les besoins d’eau des sites :
• l’eau potable,
• l’eau brute ou eau industrielle.
Les deux établissements utilisent de l’eau potable pour d’une part, les usages
domestiques (sanitaires, cantines…) et d’autre part la production d’eau
déminéralisée nécessaire aux essais à JSPM et aux procédés de
décontamination à SOMANU.
L’eau potable est fournie par la société “Eau et Force”.
Les consommations d’eau de JEUMONT
S.A. ont diminué de 60,62 % depuis 2004,
grâce à une maintenance régulière et au
contrôle hebdomadaire. Il faut savoir que
depuis 2004, des actions sont menées pour
détecter plus rapidement les fuites et
diminuer la consommation d’eau.
La hausse de consommation d’eau en 2006
sur le site de SOMANU est importante sur
une période ciblée ; malgré des recherches
approfondies, aucune cause n’a été établie.
Une inspection des réseaux a été réalisée et
une attention particulière est portée pour
détecter toute récurrence potentielle.
La croissance inexorable des besoins
en énergie
La nécessité d’augmenter et de mieux répartir l’approvisionnement en
énergie implique une augmentation considérable des infrastructures. Selon
l’AIE*, la demande en énergie va augmenter de 65 % d’ici à 2030 et celle
en électricité doublera.
L’investissement global requis pour les infrastructures énergétiques
mondiales pour la période 2003-2030 s’élève à 16 000 milliards de dollars
dont 5 200 pour les pays en développement. Toujours d’après l’AIE,
“Financer les investissements des pays hors OCDE* est le plus gros
challenge et la plus importante source d’incertitude”.
Ces dernières années, l’énergie est devenue plus recherchée et plus chère
que jamais. En 2005, le prix du brut a battu records sur records. Le prix du
gaz suit une évolution similaire car il est indexé sur celui du pétrole.
Le renchérissement du prix de ces énergies nécessite de renforcer
l’indépendance énergétique des pays disposant de faibles ressources en
hydrocarbures.
Volume d'eau prélevé en m 3 JEUMONT S.A. SOMANU
2004 2005 2006 2004 2005 2006
Sur le réseau de distribution 14 690 7 110 4 370 2 860 2 850 4 520
En nappe souterraine 45 880 34 460 19 480 NC NC NC
Total 60 570 41 570 23 850 2 860 2 850 4 520
NC : non concerné.
Nota : Chiffres et analyse de JEUMONT S.A. avant la cession des activités électromécaniques.
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30 410 26 460 22 880
3 900 3 960 4 270
2004 2005 2006
Consommation
énergétique
JEUMONT S.A. en MWh
2004 2005 2006
Consommation
énergétique
SOMANU en MWh
Consommation d’énergie
Fin 2003 un nouveau système de chauffage a été mis en place afin de réduire
la consommation en gaz naturel. La consommation d’énergie à JEUMONT S.A.
diminue de plus en plus mais les conditions climatiques jouent aussi un rôle
important sur la consommation.
Énergie consommée en MWh JEUMONT S.A. SOMANU
2004 2005 2006 2004 2005 2006
Energie fossile 21 110 16 440 12 920 36 17 19
Electricité 9 300 10 020 9 960 3 870 3 940 4 260
Total 30 410 26 460 22 880 3 906 3 957 4 279
Consommation
des ménages
La consommation d’eau en
France est de 120 m 3 par ménage
et par an et 150 litres par personne
et par jour (soit 55 m 3 par
personne et par an).
La consommation en énergie par
an, pour une famille de 4 personnes
habitant en appartement
de 4 pièces est de 13 000 kWh.
La France consomme environ
175 millions de tonnes équivalent
pétrole d’énergie finale par an
(en 2000), et sachant qu’une
tonne équivalent pétrole représente
11 600 kWh, cela revient
à dire que chaque Français
consomme en moyenne
34 000 kW h d’énergie finale par
an, toutes énergies consommées.
La consommation d’électricité de JEUMONT S.A. a diminué de 24,76 % depuis
2004, la consommation dépend des essais qui sont réalisés sur les machines
car elles sont des grosses consommatrices d’électricité. Ces essais sont
nécessaires pour valider l’endurance et la fiabilité des matériels.
En SOMANU, l'énergie la plus consommée est l’électricité (environ +90 % de
l'énergie totale) principalement utilisée pour le fonctionnement de la ventilation
du bâtiment nucléaire (respect du confinement dynamique notamment), le
chauffage et l'éclairage de l'atelier ainsi que pour les systèmes de sécurité
(contrôles de radioprotection…)
L’importance de la préservation de l’environnement
Outre cet accroissement de l’indépendance énergétique qui permettra de diminuer la facture
pétrolière, il faudra produire plus d’énergie tout en réduisant les émissions du CO2*. Il n’y a pas
de solution miracle. Il faudra nécessairement aboutir à des compromis qui affecteront les
habitudes de chacun.
Tout d’abord, sur le principe que “l’énergie la moins polluante est celle que l’on ne consomme
pas”, les économies d’énergie devraient se développer. Cela passe à la fois par l’augmentation
du rendement des centrales, la réduction de la consommation dans les secteurs du transport et
du bâtiment et, évidemment, la lutte contre le gaspillage.
Enfin, sachant que les combustibles fossiles continueront d’être les principales sources d’énergies
dans les pays en développement et que, selon l’AIE*, les émissions de CO2* vont augmenter de
plus de 50 % entre 2003 et 2030, la priorité devra être donnée aux énergies n’émettant pas de
gaz à effet de serre.

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32,5 26,5 26,7
Principales consommations de matières
Les produits chimiques
Les principaux produits chimiques utilisés par JEUMONT S.A. sont des
dégraissants, des peintures, des résines, des solvants, des produits de
ressuage et des produits de traitement de surface métallique.
Sur l’établissement SOMANU les équipements de décontamination mécanique
et par trempage utilisent des solutions aqueuses qui sont traitées dans les
installations d'évaporation (Produits dégraissants : détergeant, soude, potasse,
produits d'attaque : permanganate de potassium, acides).
Les solutions organiques, notamment celles inflammables et toxiques, sont
utilisées en petites quantités et leurs effluents sont séparés des effluents
aqueux et conditionnés pour traitement ultérieur.
Les déchets engendrés par l’utilisation de ces produits chimiques sur les deux
sites, sont traités dans des filières spécifiques.
Les matières premières
JEUMONT S.A. a décidé de mettre en place une politique de réduction de la
consommation de papier. Pour cela elle a créé un groupe de travail pilote, qui
a mis en place un plan d’action en 2005 dont l’achat de photocopieurs, qui
favorisent l’impression recto verso et une sensibilisation du personnel.
Les quantités indiquées pour le site SOMANU en 2005 reflètent un
approvisionnement prévisionnel pour deux ans. Néanmoins, un effort est
demandé au personnel afin de limiter la consommation de papier par un
comportement responsable au quotidien.
2004 2005 2006
Consommation
de papier en tonnes
JEUMONT S.A.
Papier consommé JEUMONT S.A. SOMANU
2004 2005 2006 2004 2005 2006
En tonnes 32,5 26,5 26,7 2 2 NF
En kg/personne 37,5 31,5 31,5 40 40 NF
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Principaux Rejets
Rejets aqueux
Préserver la qualité de l'eau constitue un enjeu prioritaire. Les établissements
JEUMONT S.A. et SOMANU s'attachent à réduire l'impact de leurs rejets dans
le milieu aquatique en s'équipant de dispositifs de traitement adaptés et en
contrôlant la qualité des effluents.
Les effluents générés dans l'installation JEUMONT S.A. sont des effluents
industriels aqueux non radioactifs. JEUMONT S.A. les surveille conformément
aux exigences de l'arrêté préfectoral.
Les effluents générés dans l’installation SOMANU peuvent être classés en trois
catégories distinctes :
• Des effluents radioactifs provenant de la décontamination des matériels,
ou résultant des essais hydrauliques de matériels. Ils suivent des circuits
et subissent des traitements différents selon leur nature pour être
transférés vers les cuves de stockage des effluents actifs. Ces effluents
sont évacués pour être traités comme déchets liquides actifs.
• Des effluents douteux, dont l’origine peut laisser supposer une
radioactivité (lavage des sols et du linge de la zone atelier). Ils font l’objet
d’un contrôle de leur “qualité” par mesures d’un laboratoire agréé du CEA*
avant d’être rejetés dans le réseau d’assainissement de la zone
industrielle, conformément à l’arrêté ministériel ou traités comme déchets
actifs.
• Des effluents non radioactifs : constitués des eaux pluviales et des eaux
de drainage du terrain. Ces eaux sont rejetées dans la canalisation du
réseau qui rejoint, au Nord-Est du terrain les réseaux de la zone
industrielle.
Rejets atmosphériques
Les principaux gaz à effet de serre pris en compte dans les indicateurs AREVA
sont ceux du protocole de Kyoto à savoir pour JEUMONT S.A. et pour
SOMANU, le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote
(NO2) et les hydrofluorocarbures (HFC).
Les émissions directes de ces gaz proviennent :
• des systèmes de chauffage (au gaz naturel),
• des éventuelles fuites de fluides caloporteurs, réfrigérants et anti-incendie,
• des solvants utilisés pour les traitements de surface,
• de la combustion de combustibles fossiles par la flotte de véhicules
d’exploitation à moteur thermique (chariots automoteurs en SOMANU).
Les émissions indirectes sont évaluées à partir de l’énergie électrique achetée
par les sites.
En SOMANU, en situation normale, il n’y a pas de rejets radioactifs gazeux,
compte tenu du dispositif de filtration très haute efficacité.

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Gestion des déchets
Les déchets se différencient en différentes catégories :
• les déchets radioactifs,
• les déchets conventionnels ne provenant pas de zones nucléaires.
De par la spécificité de ses activités, SOMANU génère des déchets radioactifs.
Déchets actifs
Les déchets actifs sont tous les déchets produits en zone contrôlée du bâtiment
atelier et du bâtiment d’entreposage des matériels actifs.
Ils sont produits lors des interventions sur les matériels et l’entretien des
installations ou issus directement des postes de travail.
Ils sont conditionnés en fûts (compactables ou non selon le type de déchet) à
fermeture étanche.
Leur évacuation s'effectue sous usage exclusif selon l’ADR*.
En préambule, il est important de relever que tous les déchets générés par une
opération de maintenance en SOMANU sur un matériel ne lui appartenant pas,
sont systématiquement conditionnés et envoyés au propriétaire du matériel.
Pour ce faire, toutes les dispositions utiles et nécessaires sont prises sur le site
SOMANU pour assurer la séparation, le tri et le suivi de ces déchets.
Les déchets nucléaires générés dans les installations SOMANU sont des
déchets de faible activité.
Les déchets de faible activité à vie courte ont une période (ou "demi-vie")
inférieure à 30 ans. Leur niveau d’activité sera devenu comparable à celui de
la radioactivité naturelle dans moins de 300 ans.
Les déchets incinérables sont orientés vers l’incinérateur de CENTRACO*
exploité par la société SOCODEI* sur le site de Codolet, dans le Gard. Les
autres déchets sont pris en charge directement par le site de stockage de
surface dans l'Aube.
Les déchets métalliques sont collectés séparément et envoyés au centre de
fusion de CENTRACO. La société SOCODEI exploite également une unité de
traitement par fusion des métaux faiblement radioactifs. Cette unité permet
d'assurer le recyclage d'une partie des métaux. L'autre partie, conditionnée
sous forme de lingots, est acheminée sur le site de stockage en surface de
l'ANDRA* dans l'Aube.
D’autres types de déchets issus par exemple du traitement des effluents de
décontamination sont conditionnés et évacués dans un centre ou unité
réceptrice conformément à leurs spécifications.
Les effluents actifs sont transférés à partir des cuves de l’installation dans un
camion-citerne pour être transportés dans un centre de traitement spécialisé.
En application de l’arrêté du 31 décembre 1999, un bilan annuel des déchets
est transmis à l’Autorité de Sûreté. Ce bilan mentionne, de manière qualitative
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On distingue deux
catégories de déchets
industriels conventionnels,
les DIB et les DID.
et quantitative, l’ensemble des déchets nucléaires conditionnés présents sur le
site SOMANU.
Par ailleurs, une déclaration annuelle est transmise à l’ANDRA* pour la mise à
jour de “l’inventaire national des déchets radioactifs”.
Déchets conventionnels
On distingue deux catégories de déchets industriels conventionnels : les DIB*
et les DID*.
Comme tout site industriel, les établissements JEUMONT S.A. et SOMANU
génèrent des déchets conventionnels.
Les DIB sont placés dans différents contenants selon leur nature ou leur
provenance :
• Les bacs sont identifiés par nature pour les déchets de petites dimensions
(papiers, déchets alimentaires, bois, carton, etc.)
• Les bennes pour les déchets de grandes dimensions (palettes, bois en
vrac, métaux, etc.…)
Les DID font l’objet de collectes spécifiques effectuées par des collecteurs
agréés et sont éliminés dans des centres de traitement dûment autorisés.
Production déchets en tonnes JEUMONT S.A. SOMANU
2004 2005 2006 2004 2005 2006
DID 170 190 175 2 0,6 2,7
DIB 385 530 470 27 34 27
Total 550 720 645 29 34,6 29,7
Taux de recyclage 98,7% 99,9% 99,5% 100% 100% 100%

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PRÉVENTION ET MAÎTRISE
DES RISQUES
Les risques technologiques
La prévention et la maîtrise des risques technologiques sont intégrées de
manière permanente à tous les stades de la vie des installations : lors de leur
conception, pendant leur exploitation et lors de leur démantèlement. Des
exercices avec les services de secours sont organisés régulièrement afin
d'optimiser leur efficacité en cas d'intervention.
La sûreté nucléaire
La Sûreté Nucléaire recouvre l’ensemble des dispositions techniques et des
mesures d’organisation relatives à la conception, à la construction, au
fonctionnement, à l’arrêt et au démantèlement des installations comportant une
source de rayonnement ionisant, ainsi qu’au transport des matières
radioactives, et destinées à prévenir les accidents et à en limiter les effets.
Elle repose sur le principe de défense en profondeur qui se traduit notamment
par un empilement de dispositions (lignes de défense) visant à pallier les
défaillances techniques ou humaines.
Chacune des lignes de défense doit être aussi fiable que possible, mais seule
leur superposition permet d’atteindre les probabilités d’accident extrêmement
basses qu’exige la sûreté nucléaire. Au-delà, cette démarche va jusqu’à
envisager la défaillance des systèmes de prévention et l’occurrence des
situations accidentelles, et prévoir les moyens d’en minimiser les
conséquences.
Cette approche déterministe est complétée par des évaluations probabilistes
qui permettent d’apprécier le niveau de sûreté effectivement atteint et surtout
de détecter les points faibles des installations.
INCIDENTS
ACCIDENTS
7 Accident
majeur
6 Accident
grave
5 Accidententraînant
un risquehorsdusite
4 Accident n'entraînant
pas de risque
important hors du site
3 Incident grave
2 Incident
L'échelle internationale des événements nucléaires
A l’instar de ce qui existe dans le domaine des phénomènes naturels comme les séismes, le vent ou
les avalanches, la France a mis en place, dès 1987, une échelle de gravité des évènements nucléaires,
dont l’AIEA* s’est largement inspirée pour concevoir l’échelle INES (International Nuclear Event Scale).
L'échelle internationale des événements nucléaires (INES) est un moyen d'informer le public
rapidement et de façon cohérente sur l'importance pour la sûreté des événements survenus dans des
installations nucléaires.
En replaçant des événements dans une juste perspective, cette échelle peut faciliter la compréhension
mutuelle entre la communauté nucléaire, les médias et le public.
Les événements sont classés par gravité croissante, du niveau 0 (hors échelle, écart : aucune
importance du point de vue de la sûreté) au niveau 7 (accident majeur dont les effets ont des
conséquences étendues sur la santé et l'environnement).
1 Anomalie
0 En dessous de l’échelle,
l’événement n’a aucune
incidence sur la sécurité
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Événements 2004 2005 2006
Niveaux 2 à 7 0 0 0
Niveau 1 (anomalies) 0 0 0
Niveau 0 0 1 0
Total 0 1 0
Les différents risques potentiels liés à l'exploitation des installations de
SOMANU ont été identifiés et analysés dès leur conception dans le rapport de
sûreté. Ces risques peuvent être d'origine nucléaire, d'origine interne ou encore
d'origine externe à l'installation.
• Les risques d’origine nucléaire sont induits par la présence d'éléments
radioactifs sur les matériels entreposés à traiter ou dans la matière (métal
activé) des composants. Ils revêtent également un caractère secondaire,
c'est-à-dire qu'ils peuvent apparaître comme la conséquence d'un
accident classique (accident de manutention, incendie, inondation…).
• Les risques classiques internes trouvent leur origine dans la nature des
matériels entreposés, à traiter et des équipements utilisés, ainsi que dans
la nature des opérations effectuées et des produits mis en œuvre dans le
bâtiment atelier et le bâtiment d'entreposage des pièces actives.
• Les risques d’origine externe reposent sur des activités humaines
environnantes et des phénomènes naturels extérieurs à l'installation
proprement dite.
Des contrôles de l’application de la réglementation à laquelle est soumise
SOMANU sont effectués par les pouvoirs publics. L’autorité de Sûreté Nucléaire
est en charge de la définition des objectifs de sûreté des INB*.
Elle mandate localement des divisions régionales et bénéficie de l’appui
technique de l’IRSN*.
En 2006, l’établissement SOMANU n’a pas déclaré d’événement significatif à
la DGNSR*.
Les risques liés au transport
Les mêmes exigences de sûreté s’appliquent au transport de matières
dangereuses, nucléaires ou non :
• Emballages spécifiques, répondant aux normes internationales de façon
à garantir la protection du public et de l’environnement contre tout
relâchement,
• Véhicules adaptés à chaque type de transport,
• Moyens et dispositifs pour prévenir et limiter les conséquences en cas
d’accident.
Les établissements JEUMONT S.A. et SOMANU appliquent les réglementations
européennes concernant les matières dangereuses, notamment l’ADR* pour
les transports par route.
Sur JEUMONT S.A. et SOMANU, 2 conseillers sécurité transport par site sont
nommés. Ils ont pour mission de s’assurer que les activités de transport sont
exécutées dans le respect des réglementations applicables et dans les
conditions optimales de sécurité.

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Risque chimique
Jeumont S.A. et SOMANU utilisent des produits chimiques, des dispositions
sont donc nécessaires pour préserver la santé et la sécurité des salariés. De ce
fait, des mesures de maîtrise des risques sont fondées sur les principes
généraux de prévention :
• Produit de Substitution (particulièrement pour les CMR*, qui sont des
agents Cancérogènes, Mutagènes, et toxiques pour la reproduction de
catégorie 1, 2 et 3). Une démarche de substitution consiste à remplacer
un produit chimique dangereux par un autre ou un procédé moins
dangereux ou non dangereux dans l’idéal,
• Équipements de protection individuelle mis à disposition des opérateurs,
• Formation, information et communication,
• Affichage aux postes de travail, les fiches de données de sécurité
simplifiées des produits utilisés et les fiches complètes sont disponibles
sur les sites.
Les déchets générés par l’usage des produits chimiques sont éliminés par des
filières de traitement spécifique.
PolyChloroBiphényles
JEUMONT S.A. a entièrement éliminé les appareils contenant du PCB en 2006.
SOMANU, a évacué 1 poste à PCB en 2006 et prévoit d’éliminer ses 2 derniers
transformateurs avant 2008.
Les PCB
(PolyChloroBiphényles)
Plus connus sous les appellations
commerciales de “Pyralène”, “Askarel”,
ce sont des produits organiques
chlorés utilisés comme isolants
électriques et fluides caloporteurs
dans les transformateurs et les
condensateurs. Ces produits ont été
utilisés pour leur résistances à
l’inflammation (réduction du risque
incendie), bien qu’à quelques
centaines de degrés en présence
d’oxygène, ils se décomposent en
composés à forte (dioxines). Tout
fluide dont la teneur en PCB totaux
est supérieure à 500ppm (50 mg/Kg)
est considéré PCB.
PCB JEUMONT S.A. SOMANU
Transformateurs contenant du PCB 2004 2005 2006 2004 2005 2006
(teneur suppérieur à 500 ppm) 1 1 0 3 3 2
Risque éco-sanitaire
Le site JEUMONT S.A. a une tour aéroréfrigérante qui engendre un risque
potentiel de légionellose. Elle fait l’objet d’une surveillance spécifique. Un
nettoyage annuel est effectué conformément à la réglementation.
La production, la vente, la cession
d’appareils contenant des PCB est
interdite en France depuis le décret
du 2 février 1987.
La légionellose
La légionellose est une maladie respiratoire provoquée par des bactéries du genre Legionella
présentes naturellement dans les milieux aquatiques naturels ou artificiels. La légionellose est
transmise par inhalation de micro-gouttelettes d’eau contaminée diffusées en aérosols (vapeur,
douche…). L’émergence récente de cette maladie s’explique par les systèmes modernes
d’alimentation en eau comme les tours de refroidissement, les climatiseurs, les bains à remous
(jacuzzi), les canalisations d’eau chaudes, etc.
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La radiographie
La Radiographie a été découverte en
1896 par Henri Becquerel qui
effectuait des recherches sur les
rayonnements X mis en évidence peu
auparavant par Wilhelm Röntgen. En
1898, Pierre et Marie Curie
découvrent le radium et proposent le
nom de “radioactivité” pour décrire le
phénomène des rayonnements. En
1934, Irène et Frédéric Joliot-Curie
créent la radioactivité artificielle.
SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE
Surveillance radiologique
Afin de pouvoir évaluer l’impact réel de l’établissement SOMANU, une
surveillance basée sur des prélèvements d’échantillons est effectuée dans les
différents écosystèmes et tout au long des chaînes de transfert des radionucléides
jusqu’à l’homme.
La connaissance du milieu environnant permet de choisir le lieu et le nombre de
points de mesure garantissant le contrôle de l’ensemble du processus :
• Surveillance atmosphérique : radioactivité de l’air à l’extérieur du site,
irradiation ambiante,
• Surveillance terrestre : végétation,
• Surveillance hydrologique et hydrogéologique : ruisseau, nappe phréatique.
Le programme annuel de surveillance est établi sous le contrôle de l’ASN*, qui
fixe les natures, fréquences et localisations.
Les analyses réalisées sur les prélèvements pour la surveillance de
l’environnement sont effectuées par le laboratoire de radiologie et de chimie
de l’environnent du CEA* à Saclay, laboratoire accrédité COFRAC*
En 2006, la surveillance de l’environnement a représenté environ 900 prélèvements
répartis comme suit :
• 75 % pour la surveillance atmosphérique
• 5 % pour la surveillance terrestre
• 20 % pour la surveillance hydrologique et hydrogéologique
La surveillance de l’air à l’extérieur du site SOMANU
Une station à proximité de l’établissement assure un prélèvement d’air en
continu sur filtre fixe. Tous les jours une mesure de l’activité des poussières est
réalisée par le laboratoire du CEA Saclay et celui de l’IRSN.
En 2006, aucun dépassement de limite d’activité n’a été observé.
La surveillance sur le site SOMANU
Une dosimétrie d’ambiance est effectuée mensuellement sur l’établissement.
Cette mesure est réalisée à l’aide de dosimètres, et permet de mesurer le
rayonnement gamma.
Les valeurs mesurées sont comprises entre 60 et 80 nGy/h* (compte tenu des
caractéristiques géologiques et des différences d’altitude, la radioactivité
naturelle en France varie d’une région à l’autre entre 10 nGy/h et 250 nGy/h).
En 2006, aucun dépassement de limite d’activité n’a été observé.

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Qu’est-ce que la radioactivité ?
Pour comprendre ce qu’est la radioactivité, il faut penser que la matière est constituée
d’atomes, qui sont eux-mêmes formés d’un noyau autour duquel gravitent des électrons.
Certains noyaux sont stables, leur durée de vie est infinie.
D’autres noyaux sont instables, c'est-à-dire qu’ils se modifient spontanément en émettant un
ou plusieurs rayonnements. On dit alors qu’ils sont radioactifs. De cette manière, le polonium
210 se transforme spontanément en plomb 206.
Certains éléments possèdent à la fois des isotopes* stables et des isotopes instables. C’est
par exemple le cas du carbone : le carbone 12, le plus courant, est
stable, alors que le carbone 14 est radioactif.
D’autres éléments (28 sur les 109 connus actuellement) n’existent
que sous forme d’isotopes radioactifs. Il s’agit par exemple de
l’uranium, du plutonium et du radium.
* Les isotopes d’un élément ont des propriétés chimiques
identiques, mais différent par leur masse atomique.
La surveillance terrestre : herbe
La mesure de la radioactivité des végétaux permet d’évaluer les dépôts
d’éventuels rejets gazeux. Des échantillons d’herbe prélevés mensuellement
sur l’établissement SOMANU font l’objet de mesures qui ne mettent pas en
évidence d’activité artificielle en quantité significative (mesure en limite de
sensibilité des appareils). Les radioéléments observés dans l’herbe sont le
potassium 40 et le béryllium 7 d’origine naturelle.
La surveillance hydrologique :
nappe phréatique et ruisseau
La nappe phréatique fait l’objet d’un suivi régulier au travers de 4 forages
piézométriques répartis sur le site de SOMANU.
La surveillance par mesures sur les échantillons d’eau souterraine ne met pas
en évidence de marquage dû à la présence du site SOMANU. Les eaux du
ruisseau “La Flamenne” prélevées mensuellement et à mi-rejet montrent des
résultats de mesure inférieurs aux seuils définis dans l’arrêté de rejet de
l’établissement SOMANU.
D’où vient la radioactivité ?
La radioactivité fait partie de l’univers. Sans aucune intervention humaine, elle est présente partout. L’atmosphère et la croûte terrestre contiennent
des éléments radioactifs.
Depuis la production, en 1934, du premier noyau radioactif artificiel, une part de la radioactivité globale est d’origine artificielle. Les rayonnements
émis par les radioéléments artificiels sont du même type que ceux émis par les radioéléments naturels. 70 % de la radioactivité à laquelle l’homme
est exposé est naturelle.
Dès la formation de la Terre, il y a environ cinq milliards d’années, la matière était constituée d’éléments radioactifs et d’éléments stables. Depuis,
la radioactivité n’a cessé de décroître puisque de nombreux atomes radioactifs se sont transformés pour l’essentiel en éléments stables. Certains
continuent leur mutation, alors que d’autres se forment toujours. La radioactivité naturelle est également présente dans les organismes vivants : les
tissus organiques et les os contiennent des éléments indispensables à la vie qui possèdent des isotopes radioactifs, comme le potassium 40 ou le
carbone 14.
La radioactivité naturelle provient essentiellement de quatre sources :
• Les rayonnements cosmiques venus du Soleil et de l’espace.
• Les rayonnements telluriques émis par de nombreux éléments radioactifs présents dans l’écorce terrestre, comme l’uranium et le thorium. Ils
varient selon la nature du sol et changent ainsi d’une région à l’autre.
• L’air ambiant diffuse des émanations de radon, un gaz radioactif qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans l’écorce terrestre.
• Les aliments et les boissons absorbés contiennent des éléments radioactifs. Après ingestion, ces éléments viennent se fixer dans les tissus
et les os.
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ISO 14001, le management
environnemental
La mise en place d’un SME (Système de Management Environnemental) permet aux
entreprises de minimiser les impacts des activités sur l’environnement, de prévenir
les incidents et de fixer des plans d’actions pour améliorer leurs performances
environnementales.
MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL
SME et Certifications
En application de la norme ISO 14001, et dans la continuité de leur démarche
qualité, les établissements JEUMONT S.A. et SOMANU ont mis en place un
système de Management Environnemental (SME) visant à améliorer en continu
leurs performances. Après avoir effectué une analyse exhaustive, ils ont défini
une politique couvrant l’ensemble des activités pouvant être à l’origine
d’impacts environnementaux.
La certification du Système de Management Environnemental suivant la norme
ISO 14001 a été délivrée pour JEUMONT S.A. en février 2003 et pour SOMANU
en octobre 2004. Elle a été depuis confirmée chaque année.
Programme de management environnemental
Sur les deux établissements JEUMONT S.A. et SOMANU, de nouvelles actions
de progrès sont définies annuellement dans le cadre du Programme de
Management Environnemental (PME).
Formation
et sensibilisation
au domaine
environnemental
Une politique de formation
accompagne les projets relatifs
à l’environnement : les résultats
obtenus, les enjeux et les
objectifs pour l'année à venir
ainsi que le rôle de chacun dans
son quotidien ( par exemple sur
le site SOMANU, en pièces
consommables, puisque ces
objets deviennent, actifs après
avoir été utilisés en zone
contrôlée).

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SOCIAL
SANTÉ AU TRAVAIL
Le service médical est un service autonome, il est composé d’un médecin du
travail inter-entreprises et de deux infirmières salariés.
Ils assurent le suivi médical des salariés de JEUMONT S.A. et de SOMANU,
ainsi que des salariés des entreprises extérieures permanentes sur le site, des
intérimaires et des personnes en contrats d’alternance.
Le suivi des examens est réalisé en fonction du poste occupé par le salarié.
Pour cela une fiche de nuisances de poste est rédigée. Sur l’établissement
Jeumont SA, elle a été étendue en 2006, à chaque salarié quel que soit son
poste de travail (site, bureau, atelier).
Toute modification des conditions de travail et d’exposition aux risques est
prise en compte dans la révision de la fiche. Pour chaque nouvelle embauche
cette fiche d’exposition aux risques est créée.
A quoi sert-elle ?
• Elle permet d’identifier pour chaque salarié, les risques et les niveaux
d’exposition auxquels il est exposé.
À noter qu’elle est visée par l’agent concerné, le service sécurité
radioprotection et environnement et le médecin du travail.
• Elle est utilisée par le médecin du travailpour déterminer les types d’examens,
à réaliser pour chaque salarié et mettre en place un suivi de l’exposition, dans
le but de mieux adapter le suivi médical et d'assurer l'historique de
l'exposition aux risques professionnels.
• la validation des Fiches de données simplifiées des produits chimiques,
• la délivrance des avis d’aptitudes médicales,
• les soins d’urgence,
• les diverses actions contribuant à
l'optimisation de la santé et de la
sécurité au travail et à la baisse du
nombre d’accidents de travail,
RADIOPROTECTION
En 1996, une directive européenne fixe la
limite pour un travailleur exposé aux
La Fiche de Données Sécurité
Bonne pratique
Chaque année, Jeumont S.A
accueille un car de l’Etablissement
Français du Sang. En 2005,
67 personnes ont donné leur sang
et 65 personnes en 2006.
Une FDS (Fiche de Données Sécurité), est composée de 16 points
C’est un document fournissant notamment des informations sur les risques de
santé potentiels liés à l'exposition à des produits chimiques ou à d'autres
substances potentiellement toxiques ou dangereuses. La FDS contient aussi des
informations sur les méthodes de travail sûres et les mesures de précaution à
prendre lors de la manipulation du produit concerné.
Une FDS simplifiée, reprend les rubriques les plus importantes pour l’opérateur
(le ou les symboles de dangers, les phrases de risques, etc.).
IPRP
Sur JEUMONT S.A et SOMANU, 2 personnes ont reçu leur habilitation en
tant qu'Intervenant en Prévention des Risques Professionnels (IPRP: Décret
2003-546 du 21 juin 2003).
L'IPRP participe dans un objectif exclusif de prévention à la préservation de
la santé et de la sécurité des travailleurs et à l'amélioration continue.
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rayonnements ionisants à 100 mSv sur 5 ans, soit 20 mSv* par an (abréviation
de milli-sievert, unité de mesure de dose de rayonnements ionisants).
JEUMONT S.A. décide d’être encore plus exigeante et n’attendra pas 2002 que
cette directive soit transposée en droit français. Elle s’est fixée un seuil de 14
mSv* pour ses collaborateurs, dans l’optique d’une démarche de progrès
continu appelée ALARA*, “aussi bas que raisonnablement possible”.
Le but de la radioprotection est d’empêcher ou de réduire les risques liés à
l’exposition aux rayonnements ionisants. Afin d’éviter et de réduire ces risques,
la radioprotection s’appuie sur trois grands principes : justification, optimisation
et limitation des doses de rayonnements.
Pour appliquer ces principes, la radioprotection met en œuvre des moyens
réglementaires et techniques spécifiquement adaptés aux catégories de
population que sont le public et les travailleurs.
Aussi, les hommes et les femmes qui travaillent sur l’établissement SOMANU
font l’objet d’une surveillance dosimétrique très stricte. Cette surveillance, qui
concerne aussi bien le personnel d’AREVA que celui des entreprises
extérieures, est effectuée sous le contrôle de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et
répond à des exigences réglementaires précises.
Pour le travailleur en zone réglementée, le port de dosimètres réglementaires
individuels nominatifs est obligatoire, en application du Décret n°2003-2 96 du
31 mars 2003 :
Pour les agents SOMANU comme pour les intervenants extérieurs, ce
dosimètre opérationnel électronique, permet la programmation d’alarmes pour
un suivi sur opération en temps réel. Ce système de dosimétrie opérationnelle
relié à la base de gestion de l’entité radioprotection autorise l’accès en zone
contrôlée en vérifiant avant chaque entrée en zone les contraintes de dose
spécifiques à l’intervenant, la validité de l’aptitude médicale et de la formation
en radioprotection.

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La recherche d’un bilan dosimétrique du personnel le plus optimisé possible
ainsi que la garantie du concept “propreté radiologique de l’atelier” sont
deux objectifs permanents sur le site de SOMANU.
Ainsi, il peut être signalé que le bilan des doses intégrées est proche de
l’évaluation préalable de la dose avant chaque opération en zone
réglementée, grâce à l’application des procédures de suivi de la dosimétrie,
intégrant les prévisions par chantier (Fiche de Préparation et de Suivi à la
Radioprotection des Chantiers et Fiche de Suivi Dosimétrie Opérationnelle).
Grâce à l’application du principe ALARA*, les résultats 2006 de la SOMANU
et des Entreprises sous-traitantes se situent bien au-dessous de cette
limite :
• la dose individuelle moyenne du personnel surveillé a été inférieure à
1 mSv/an,
• la dose individuelle maximale a été de 12,5 mSv/an.
En application du principe ALARA* dans le cadre de la démarche “propreté
radiologique”, des portiques de contrôle en sortie d’établissement
SOMANU ont été installés en 2006. Ils contrôlent l’absence de contamination
vestimentaire du personnel intervenant sur le site.
Portique de contrôle
ALARA :
principe d’optimisation de la radioprotection
Dès lors qu’une pratique est justifiée et adoptée, il faut réfléchir à la meilleure
façon d’utiliser les ressources, pour réduire les risques associés aux
rayonnements pour les individus et la population.
L’objectif général doit être d’assurer que le niveau des doses individuelles, le
nombre de personnes exposées, ainsi que la probabilité de subir des expositions
quand ces dernières ne sont pas certaines, soient maintenus aussi bas qu’il est
raisonnablement possible, compte tenu des facteurs économiques et sociaux.
Il faut considérer toutes les interactions entre ces différentes quantités.
Si l’étape suivante de réduction du détriment (conséquences sanitaires) ne peut
être accomplie qu’avec un déploiement de ressources tout à fait hors de
proportion avec la réduction envisageable, il n’est pas dans l’intérêt de la société
de passer à cette étape, dès lors que les individus sont correctement protégés.
On peut alors dire que la protection est optimisée et que les expositions sont
aussi basses qu’il est raisonnablement possible ; les facteurs économiques et
sociaux ayant été pris en compte.
La procédure doit être également appliquée lorsqu’une pratique existante est
réexaminée.
Recommandations 1990 de la Commission Internationale de Protection
Radiologique (paragraphe 117).
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Évolution du Taux
de Gravité
1,07 0,61 0,49 0,32
JEUMONT S.A.
2003 2004 2005 2006
1,54 0 2,43 0,45
SOMANU.
2003 2004 2005 2006
Évolution du Taux
de Fréquence
31,09 9,25 7,14 2,29
SÉCURITÉ AU TRAVAIL
L’un des objectifs majeurs de JEUMONT S.A. et de SOMANU est la prévention
de la santé et de la sécurité des personnes menée en liaison avec les CHSCT.
C’est un souci permanent et à la fois une volonté affichée de ne pas faire courir
de risques aux personnels présents sur le lieu de travail.
Cette démarche se décline à travers une politique d’engagements de la
direction :
• une analyse est systématiquement réalisée lors d’un accident du travail ou
presque accident,
• la mise en place de mesures préventives,
• des audits internes et externes,
• des visites de sécurité participatives avec comme objectif l’instauration
d’un dialogue et l’élimination de toutes les situations ou actes dangereux,
• des actions particulières d’information et de sensibilisation, comme des
flashs sécurité pour le port des EPI* ( lunettes, gants, etc.).
Pour cela JEUMONT S.A. et SOMANU ont décidé en 2004 de mettre en œuvre
un plan drastique afin de réduire le nombre d’accidents de travail. Parce que
l’accident est inacceptable, la politique sécurité a pour objectif de viser le zéro
accident. Conformément à la mise en application du “Document Unique”
réglementaire, les postes de travail de Jeumont SA et SOMANU ont fait l’objet
d’une évaluation des risques avec la mise en place de dispositions complémentaires
de prévention si nécessaire.
JEUMONT S.A.
2003 2004 2005 2006
59,13 0 14,44 16,03
OHSAS 18001
OHSAS 18001 (pour Occupational Heath and safety Assement series) précise les règles pour
la santé et la sécurité dans le monde du travail. Son objectif est de limiter les risques en
matières de santé et de sécurité professionnels et préciser les caractéristiques d’un
environnement de travail sûr.
SOMANU.
2003 2004 2005 2006

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Nombre d’accidents
avec arrêt x 1 000 000
Taux de fréquence = ------------------------------------------------------------
Nombre d’heures travaillées
Depuis 2003, JEUMONT S.A. s’est nettement améliorée au point de vue
sécurité (2.29 en 2006 de taux de fréquence pour 31.09 en 2003).
Pour appuyer les efforts dans ces domaines et apporter un soutien, JEUMONT
S.A. et SOMANU ont mis en place des systèmes de management de la sécurité
conformément au référentiel OHSAS 18001 (Référentiel sécurité équivalent à
l’ISO 14001 pour l’environnement). Les deux établissements ont été certifiés
en 2006.
Lors de l’audit de certification, les auditeurs peuvent apprécier les efforts mis
en œuvre, en précisant par exemple en 2006 pour SOMANU : “Le système de
management environnemental poursuit sa démarche d’amélioration continue”
et “L’intégration de la sécurité au management environnemental existant permet
d’apprécier l’efficacité du système sécurité”.
Nombre de jours
perdus x 1 000
Taux de gravité = ------------------------------------------------------------
Nombre d’heures travaillées
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DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
ET GESTION DE L’EMPLOI
Formation
Des formations sont proposées aux collaborateurs dans le cadre du
développement de leurs compétences. Leur définition est fondée sur une
analyse des établissements JSPM et SOMANU. Ces formations constituent
ainsi un réel outil d'amélioration de leurs performances sur le plan
professionnel. L'un des principaux objectifs est le maintien d'un haut niveau
des connaissances liées à la sûreté. Au travers des entretiens annuels
professionnels, les souhaits d'évolution personnelle sont pris en compte.
Sustainable Generation
“Sustainable Generation” est un programme proposé par la Direction
Développement Durable et Progrès Continu et la Direction des Ressources
Humaines, avec le soutien de l’Université AREVA.
Il a pour objectif d’impliquer de jeunes ingénieurs et cadres dans la démarche
de Développement Durable à travers la réalisation de projets concrets sur des
thèmes importants tant pour les managers locaux que pour les fonctions
supports. C’est une opportunité de développement professionnel et personnel
pour le participant (développement des compétences notamment en gestion de
projet, sensibilisation au Développement Durable, connaissance du groupe,
constitution de réseaux…).
Sur la période 2005-2006, deux ingénieurs de JEUMONT S.A. ont intégré ce
programme. Ils ont participé aux groupes de travail menant une réflexion,
respectivement sur la mise en place d’un système d’échange de bonnes
pratiques et sur des initiatives encourageant la diversité pour un environnement
de travail sans discrimination.
ÉVOLUTION ET RECONNAISSANCE DE
LA PERFORMANCE
L’entretien annuel
C’est un outil pour évaluer la performance des salariés et un moment de
dialogue privilégié.
L’évaluation et la reconnaissance de la performance de chaque salarié se font
au travers d’un entretien annuel individuel. Celui-ci permet de décliner les
objectifs stratégiques de l’entreprise au sein de chaque unité et de chaque
service. C’est aussi un moment d’échange entre le salarié et sa hiérarchie
portant sur l’évaluation de ses compétences et de son évolution professionnelle
ainsi que sur la définition de ses objectifs. Depuis 2005, tous les salariés
bénéficient d’un entretien annuel, c’est un moment de réflexion pour le salarié
qui va noter les événements importants, ses atouts et les actions nécessaires
de développement. En résumé, faire le point sur ses attentes en terme
d’évolution de carrière.

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L’accord d’intéressement
C’est un outil parmi d’autres pour reconnaître la performance économique de
l’entreprise et l’implication des salariés.
La performance et la compétitivité de JEUMONT S.A. et de SOMANU se
construisent chaque jour par tous et à tous les niveaux. L’intéressement
récompense les efforts de tous pour l’amélioration des résultats au sein de
chaque unité, notamment dans le cadre de la démarche de progrès, tout en
confortant la solidarité entre les unités de l’entreprise.
L’enquête d’opinion des salariés
Cette enquête a pour objectif la satisfaction des salariés et l’expression de leurs
attentes.
L’enquête d’opinion des salariés s’inscrit dans l’AREVA Way, la démarche de
progrès continu du groupe basé sur les 10 engagements d’AREVA en matière
de développement durable. Les plans d’actions issus de l’enquête d’opinion
s’intègrent dans le processus d’amélioration.
En 2006, la participation au sein d'AREVA NP est de 72% en forte progression
(un gain de 15 % par rapport à 2005). Ceci témoigne de l’intérêt porté par les
salariés à ce dispositif de recueil d’informations et à leur implication dans le
devenir d’AREVA. L’analyse des résultats globaux a permis d’identifier 4 axes
d’amélioration principaux :
• la coopération : poursuivre les efforts en matières de coopération et de
travail transverse en favorisant les échanges entre les équipes mais aussi
les secteurs, les régions et les filiales,
• l’innovation : encourager et valoriser les suggestions des salariés,
• les enjeux commerciaux : améliorer le partage des enjeux commerciaux,
notamment sur la performance économique, la connaissance des clients
et de leurs exigences,
• le développement professionnel : poursuivre et renforcer les actions mises
en place pour favoriser les évolutions professionnelles.
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PROMOTION ÉGALITÉ DES CHANCES
Le groupe AREVA en Europe, a signé un accord en faveur de l’égalité des
chances.
Dans un contexte d’évolution démographique et de développement des
compétences, AREVA choisit d’affirmer et de promouvoir le principe d’égalité
des chances dans la vie professionnelle. Ainsi AREVA a signé un accord avec
la FEM* en faveur de l’égalité des chances.
Il développe en particulier les thèmes de l’égalité Hommes-Femmes et de
l’emploi des personnes en situation de handicap.
L’égalité Homme-Femme
La volonté du groupe est de rechercher et de promouvoir une plus grande
mixité dans les processus de recrutements et les parcours professionnels des
salariés. De même AREVA affirme le principe d’égalité de rémunération entre les
hommes et les femmes pour un même travail.
Insertion des personnes en situation de handicap
Le groupe AREVA souhaite faciliter l’accès et le maintien dans l’emploi, la
formation et l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans le
milieu ordinaire (entreprises) et le milieu protégé (entreprises / établissements
spécifiques).
Nombre de jours d’absence
Taux d’absentéisme = ---------------------------------------------------
Nombre de jours travaillés
ABSENTÉISME
Le taux d’absentéisme pour JEUMONT S.A. reste stable en 2005-2006 avec
un accroissement du nombre de jours de congés pour maternité, paternité ou
adoption en 2006 et une diminution du nombre de jours de congés sans solde
ainsi que d’accident de travail.
0,72 0,73 0,71 0,1 0,09 0,05
Congés sans solde
Maternité, Paternité et
Adoption
Accident du travail
2004 2005 2006
Taux d’absentéisme
JEUMONT S.A.
2004 2005 2006
Taux d’absentéisme
SOMANU
Maladie

Brochure environnement-XP7 8/08/07 14:11 Page 29
COMMUNICATION
SUR LES OBJECTIFS ET ENJEUX
STRATÉGIQUES
Chaque année, les objectifs stratégiques définis par la BU Equipement,
sont déclinés lors d’une réunion annuelle organisée à JEUMONT S.A.
Ces objectifs sont aussi relayés sur le site SOMANU. Un effort particulier
est porté sur la précision qualitative et quantitative des objectifs.
Par ailleurs, des outils de communication interne sont utilisés au sein des
établissements pour favoriser l’information et la responsabilisation des
salariés :
• Supports classiques : journaux internes (papier ou électronique),
• Campagnes d’affichage,
• Intranet.
Étant donné le périmètre géographique de petite taille de l’établissement
SOMANU, une attention particulière est portée pour encourager
l’implication quotidienne du personnel dans la vie de l’atelier.
Aussi, les démarches se veulent participatives grâce à la construction de
groupes de travail auxquels participent les parties prenantes en rapport
avec les thèmes exposés : les actions d’amélioration sont ainsi proposées
par les principaux intéressés avec un retour d’expérience dans les meilleurs
délais.
De même, des réunions réunissant l’ensemble du personnel sont
organisées et sont l’occasion d’échanges constructifs.
La Charte des Valeurs AREVA
Depuis sa création, AREVA ne cesse de renforcer l’organisation de ses structures et ses
procédures de contrôle interne. Le groupe s’est doté d’une charte des Valeurs, sur la base
des principes du Pacte Mondial des Nations Unies pour le développement durable et des
principes directeurs de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement
économiques).
Elle fixe des règles de conduite auxquelles s’engagent à souscrire, en signant des lettres de
conformité, tous les dirigeants du groupe. Ces règles découlent d’une volonté affirmée par
AREVA d’assumer ses responsabilités, notamment en matière de protection des droits de
l’homme, de développement durable, de respect des traités, lois et règlements, de
performance, de sincérité des communications, de protection des personnes et des biens et
de progrès continu.
Green Way (Les pratiques environnementales pour
tous)
Le guide GREEN WAY a pour objet de faire prendre connaissance des règles de base et de
partager un premier niveau de pratiques environnementales au sein d'AREVA.
Risk prevention (Construisons un avenir sans
accidents)
Le guide privilégie le rôle du management dans la maîtrise des risques chez AREVA.
Il fournit une ligne de conduite générale et des repères pour assurer une prévention efficace
des principaux risques en terme de sécurité du travail.
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MOBILISATION SUR LES OBJECTIFS
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Areva Way
La stratégie du groupe AREVA se décline en dix engagements pour le
développement durable. Un recueil, appelé AREVA Way est un support pour
structurer le dialogue avec la direction générale, et permet un bon alignement
des objectifs de l’entité sur ceux du groupe.
Pour mettre en œuvre les dix engagements du groupe, une démarche de
progrès continu est déployée. Cette démarche s’appuie sur trois outils clés :
• l’auto-évaluation : elle permet d’établir un diagnostic objectif des points
forts et points à améliorer,
• les cartes d’objectifs : elles visent à décliner les objectifs stratégiques en
objectifs opérationnels pour l’entité,
• Les plans de progrès : ils sont constitués par les feuilles de route détaillées
permettant de planifier et de suivre les actions de progrès.

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INTEGRATION
DANS LES TERRITOIRES
Visite à JSPM de
Madame MARIN
député-maire de Jeumont
et de Monsieur PAUVROS
maire de Maubeuge
et vice-président
du Conseil Général du Nord.
JEUMONT S.A. et SOMANU font du développement local une concertation
régulière avec les parties prenantes. Aussi, les deux établissements actualisent
chaque année un plan d’actions permettant de contribuer de manière pérenne
au développement économique et social du territoire.
Dans ce cadre, des actions de communication externes sont entreprises :
• Réalisation d'une cartographie et d'un diagnostic des parties prenantes
externes à JEUMONT S.A. et SOMANU,
• Visites de l’établissement plus particulièrement JEUMONT S.A. Les visites
“grand public” de SOMANU demeurent restreintes en application du “Plan
Vigipirate renforcé”,
• Présentation des activités lors de réunions multi-entreprises,
• Participation à des réunions avec les acteurs locaux : Commission Locale
d’Information (CLI*). Les CLI*, créées en 1981 sont placées auprès
d’équipements énergétiques, principalement nucléaires. Elles ont pour
mission d’informer les populations. Mise en place à l’initiative du Préfet,
elles sont composées d’élus, d’organisations syndicales, d’associations...
• Ouverture vers le milieu scolaire, universitaire et organismes de formation.
En 2005 et 2006, JEUMONT S.A. a accueilli de nombreux visiteurs, principalement
des fournisseurs et des clients de l'entreprise.
En janvier 2006, une réunion CLI s’est déroulée sur le site de SOMANU.
Parmi les parties prenantes, JEUMONT S.A. souhaite également renforcer ses
relations avec les universités. La société JEUMONT S.A. a lancé un programme
de recrutement et a favorisé le développement de l’alternance avec des écoles
cibles de la région en vue de préparer les compétences utiles pour demain.
Pour répondre aux enjeux d’une croissance accélérée des activités du groupe
et donc d’un plan de recrutement chargé, JEUMONT S.A, SOMANU et le
groupe AREVA tissent aujourd’hui des liens privilégiés avec certaines
universités et écoles de la région. Ainsi JEUMONT S.A. s’engage à promouvoir
l’image du groupe et de ses métiers en participant activement aux journées
portes ouvertes organisées dans les lycées et universités.
JEUMONT S.A. et SOMANU favorisent aussi les stages écoles qui permettent
aux jeunes de découvrir le monde de l’industrie et de mettre en application des
compétences acquises lors de leur formation.
Des actions d’échanges techniques relatives à la prévention et la lutte contre
l’incendie, le confinement et la radioprotection, reposent notamment sur la
création d’un groupe de travail avec les pompiers susceptibles d’intervenir sur
le site SOMANU. Les thèmes abordés s’appuient sur le retour d’expérience des
exercices réalisés et interventions, la connaissance de l’établissement
SOMANU et des rayonnements ionisants.
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ACTIONS DE DÉVELOPPEMENT
ECONOMIQUE LOCAL
AREVADELFi - Capital-Développement
C’est une entreprise anonyme qui a été créée en 1998, appartenant au groupe
AREVA. La mission d’AREVADELFI est d’aider les actions de redéploiement
des sites industriels du groupe, ou de participer au développement économique
local de ces sites. Les fonds sont dotés par AREVA. Ces fonds permettent de
financer des projets de création ou de développement d’entreprises locales.
Le groupe déploie un réseau de correspondants sur les grands bassins de
l’emploi en France. JEUMONT S.A. est l’un des sites retenus avec comme zone
d’action l’arrondissement d’Avesnes. AREVADELFI agit en collaboration avec
les acteurs locaux, et retient les dossiers à étudier en accord avec eux.
AREVADELFI, tout en apportant sa contribution financière par des prêts
participatifs ou une participation au capital des projets retenus par son comité
d’engagement, permet au porteur de projet de faire savoir aux institutions
financières qu’AREVA y participe. Ceci donne un effet de levier important pour
la levée des fonds. Cette participation est remboursée par le porteur de projet
au bout de quelques années, ce qui permet de financer d’autres projets.
Pour JEUMONT S.A., l’action n’en est qu’à ses débuts. Les contacts avec les
principaux acteurs locaux ont été pris.
Quelques dossiers potentiels ont été repérés mais aucun n’a encore fait l’objet
de présentation au comité d’engagement d’AREVADELFI.

Brochure environnement-XP7 8/08/07 14:11 Page 33
RELATIONS LOCALES
JEUMONT et SOMANU privilégient la sous-traitance locale et s’attachent à
maintenir avec leurs fournisseurs un dialogue permanent.
Plusieurs salariés, exercent des mandats dans les collectivités locales : mairie,
adjoint et conseiller municipal, régional et général.
Cette participation dans les associations et les instances locales contribue
aussi au développement local.
De plus, de nombreuses personnes sont membres actifs d'associations
sportives, culturelles et sociales.
Journée sans tabac
Le 15 juin 2006 a été organisée une journée sans tabac à JEUMONT S.A.
La direction de Jeumont n’a pas imposé autoritairement l’arrêt de la cigarette
comme certaines entreprises, mais elle a décidé d’accompagner les volontaires
désirant arrêter de fumer. Pour cela un groupe de prévention Tabac a été
constitué avec l’aide du SPS (Service Prévention Santé) de Maubeuge.
Les sessions “Arrêt” ont été organisées sur une semaine
soit un cycle de 5 jours à raison de 2 à 3 heures par jour,
le déroulement était le suivant :
• Le lundi : consacré à la motivation,
• Le mardi : apprendre à se relaxer,
• Le mercredi : intervention d’un tabacologue
expliquant le mécanisme de la dépendance,
• Le jeudi : travail sur l’équilibre de vie en général,
• Le vendredi : au bilan de la semaine avec un travail de
relaxation, exercices de respiration et projection
mentale.
Et chaque participant, qui le souhaitait, pouvait s’entretenir
avec les animateurs pour avoir un bilan personnel.
Le bilan est positif puisque 60 % des fumeurs qui se sont
engagés dans la démarche ont arrêté de fumer.
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GLOSSAIRE
A
ADR - Accord Européen relatif au
transport international des marchandises
dangereuses par route (Arrêté
français du 1 er juin 2001 pris en application
de l’ADR).
AFAQ - Association Française de
l’Assurance Qualité.
AIE - Agence Internationale de
l'Energie.
AIEA - Agence Internationale de
l’Energie Atomique ; organisation
sous contrôle de l’ONU, dont le rôle
est de favoriser l’utilisation pacifique
de l’énergie nucléaire, et de contrôler
que les matières nucléaires détenues
par les utilisateurs ne sont pas détournées
pour des usages militaires.
ANDRA - Agence Nationale pour la
gestion des Déchets RAdioactifs.
ALARA - As Low As Reasonably
Achievable ("aussi bas que raisonnablement
possible").
ASN - Autorité de Sûreté Nucléaire ;
au nom de l’Etat, réglemente et
contrôle la sûreté nucléaire et la radioprotection
en France pour protéger
les travailleurs, les patients, le
public et l’environnement des risques
liés à l’utilisation du nucléaire. Elle
contrôle l’ensemble des activités nucléaires
civiles en France, notamment
les centrales nucléaires d’EDF, les
installations du CEA, le transport des
matières radioactives et les activités
nucléaires du domaine médical ou de
la recherche.
B
Bq - Becquerel ; l’unité légale de mesure
de la radioactivité, qui vaut
1 désintégration par seconde.
BU Equipement - Business Unit
Equipement.
C
CEA - Commissariat à l’Energie Atomique
; organisme de recherche public
français dans le domaine de
l’énergie, de la défense, des technologies
de l’information et de la santé.
CENTRACO - CENtre de TRAitement
et de COnditionnement des déchets
faiblement radioactifs.
CLI - Commission Locale d’Information.
Les CLI*, créées en 1981 sont
placées auprès d’équipements énergétiques,
principalement nucléaires.
Elles ont pour mission d’informer les
populations. Mise en place à l’initiative
du Préfet, elles sont composées
d’élus, d’organisations syndicales,
d’associations...
CMR - Produits Chimiques cancérogènes
et/ou Mutagènes et/ou toxiques
pour la Reproduction.
COFRAC - Comité Français d’Accréditation
est une association à but non
lucratif française (dite loi 1901). Le
COFRAC a pour objet principal de
procéder à l’accréditation, conformément
aux normes françaises, européennes
ou internationales, de tous
les organismes intervenant dans
l’évaluation de la conformité à un référentiel,
et dans tous les domaines
où une accréditation est utile.
CO2 - Dioxyde de carbone (gaz carbonique),
gaz à effet de serre résultant
principalement de la combustion
de combustibles fossiles (charbon,
pétrole, gaz naturel…)
CHSCT - Comité d'Hygiène de Sécurité
et des Conditions de Travail.
Cette instance est mise en place
dans les établissements d'au moins
50 salariés, ayant pour mission de
contribuer à la protection de la santé
et de la sécurité des employés ainsi
qu'à l'amélioration des conditions de
travail.)

Brochure environnement-XP7 8/08/07 14:11 Page 35
D
DIB - Déchets Industriels Banals. Les
déchets industriels banals sont les
déchets non dangereux et non
inertes produits par les entreprises.
Une fraction importante relève des
mêmes types de traitement que celui
des ordures ménagères. L'élimination
de ces déchets est de la responsabilité
des entreprises productrices.
Pour les déchets d'emballages, elles
sont tenues de veiller à leur valorisation
lorsqu'elles en produisent plus
de 1100 l/semaine.
DID - Déchets Industriels Dangereux
; ces déchets sont les déchets
des entreprises qui, en raison de
leurs propriétés dangereuses ne peuvent
pas être déposés dans des installations
de stockage recevant
d’autres catégories de déchets.
DGNSR - Direction Générale de la
Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection.
E
EPI - Equipement de Protection Individuel.
F
FEM - Fédération Européenne de la
Métallurgie.
G
GMPP - Groupe Motopompe Primaire.
Gy - Gray : unité de mesure de la dose
absorbée. Le nanoGray est noté nGy.
I
ICPE - Installations Classées pour la
Protection de l’Environnement ; sont
soumis aux dispositions du présent
titre les usines, ateliers, dépôts,
chantiers et, d'une manière générale,
les installations exploitées ou détenues
par toute personne physique ou
morale, publique ou privée, qui peut
présenter des dangers ou des inconvénients
soit pour la commodité du
voisinage, soit pour la santé, la sécurité,
la salubrité publique, soit pour
l'agriculture, soit pour la protection
de la nature et de l'environnement,
soit pour la conservation des sites et
des monuments ainsi que des éléments
du patrimoine archéologique.
INB - Installation Nucléaire de Base ;
c’est la désignation sous laquelle
sont enregistrés tous les établissements,
ateliers ou lieux où sont mises
en œuvre des matières nucléaires.
Les installations destinées au
stockage, au dépôt ou à l’utilisation
de substances radioactives, y compris
les déchets. Elles sont soumises
à un régime d'autorisation de surveillance
en vertu du décret n°63-1228
du 11 décembre 1963.
IRSN - Institut de Radioprotection et
de Sûreté Nucléaire réalise des recherches,
des expertises et des travaux
dans les domaines de la sûreté
nucléaire, de la protection contre les
rayonnements ionisants, du contrôle
et de la protection des matières nucléaires,
et de la protection contre les
actes de malveillance.
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N
Normes ISO - Normes internationales.
Les normes ISO 9000 fixent les
exigences d’organisation ou de système
de management de la qualité
pour démontrer la qualité d’un produit
ou d’un service à des exigences
clients. Les normes ISO 14000 prescrivent
les exigences d’organisations
ou de système de management environnemental
pour prévenir toute pollution
et réduire les effets d’une
activité sur l’environnement.
O
OCDE - Organisation de Coopération
et de Développement Economiques.
OHSAS 18001 - Référentiel international
fixant les exigences de système
de management de la santé et
la sûreté au travail.
P
PME - Programme de Management
Environnemental.
PWR - Réacteur à eau pressurisée.
S
Sievert (Sv) - unité légale de mesure
de l’équivalent de dose, c'est-à-dire
de la fraction d’énergie apportée par
un rayonnement radioactif et reçue
par 1kg de matière vivante. Cette
dose est calculée en tenant compte
de la nature du rayonnement et de
celle de l’organe concerné. Elle mesure
les effets biologiques de la radioactivité.
SME - Système de Management Environnemental.
CONTACTS
Émilie DHONDT
Chargée de communication
de JSPM
+33 (0) 3 27 69 91 95
Xavier Degand
Responsable Sécurité, Radioprotection et
Environnement de JSPM
xavier.degand@areva.com
Marie-Laure Fitamant
Responsable Qualité, Sécurité,
Radioprotection et Environnement de la
SOMANU
marielaure.fitamant@somanu.fr
Équipe de réalisation
Emilie Dupuis, Marie-Laure Fitamant,
Delphine Cuniot, Dorothée Conradt,
Maryse Jemrich, Bertrand Rigot,
Xavier Degand.