211 - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

LE POINT ECO
www.point-eco.com
| DOSSIERS|
Arthur
Andersen
Baromètre
des pratiques
et tendances
p. 12
L’externalisation
Une démarche
stratégique qui
mérite réflexion
Séminaires
«Se réunir en Alsace»,
un catalogue très attendu
p. 7
p. 22
TROPHÉES
Trophées Régionaux
Export
De bons résultats
en dépit d’un contexte
international difficile
p. 19
MÉTIERS
Réflexion sur
les professions
de l’Antiquité
p. 42
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN 3 EUROS - N°211 - FÉVRIER 2002

ÉDITORIAL
Réaffirmer l'excellence de l'apprentissage
Dans le domaine de l'apprentissage,
l'Alsace fait figure d'exception professionnelle
et culturelle. Plusieurs raisons à cela :
RICHARD BURGSTAHLER,
PRÉSIDENT DE LA
CHAMBRE DE COMMERCE
ET D’INDUSTRIE
DE STRASBOURG
ET DU BAS-RHIN.
– les entreprises, de toutes
tailles et de tous secteurs,
s'impliquent fortement :
leurs dirigeants sont, à juste
titre, convaincus de la pertinence
de ce mode de formation
et ont ainsi la garantie
de l'adéquation des compétences
aux postes ;
– la tradition de la bonne
transmission du savoir-faire
et des connaissances est ancienne
;
– chaque année, notre CCI forme quelque
600 tuteurs d'apprentis -un record de
France en la matière- lesquels apprennent
ainsi...à former puisque la transmission du
savoir repose autant sur les qualités pédagogiques
que professionnelles ;
– les jeunes et leurs parents perçoivent le
bien-fondé de la démarche d'apprentissage
qui décuple les chances d'insertion
professionnelle. Leurs résultats aux examens
en témoignent : le plus souvent les
taux de réussite sont supérieurs à 85%
voire atteignent 100%.
Pour tenir compte de leur forte implication,
les entreprises d'Alsace Moselle versent
0,2% de leur masse salariale au titre
de la taxe d'apprentissage. Ce taux est de
0,5% sur le reste du territoire national.
Au plan national, la récente Loi de
Modernisation Sociale, adoptée le 19 décembre
dernier, prévoit différentes modifications
sur le fonctionnement de l'apprentissage.
Et plus particulièrement sur son
mode de financement.
Le nouveau dispositif a pour ambition
d'augmenter la contribution des entreprises
au fonds national de péréquation
de la taxe d'apprentissage. Et ainsi garantir,
dès 2002, l'établissement d'un minimum
de ressources pour les centres de
formation d'apprentis sur l'ensemble du
pays. Cette décision, qui pourrait sembler
pleine de bon sens, risque, dans la pratique,
de pénaliser l'apprentissage alsacien
en particulier. En effet, en portant le
taux de contribution à la péréquation nationale
de 20 à 25 %, ce ne sont pas moins
de 610 000 € qui devraient quitter la
Région, l'équivalent du budget annuel
d'un CFA de dimension moyenne.
Néanmoins, ceci ne doit pas dissuader les
entreprises, les chambres consulaires et la
collectivité régionale de poursuivre leurs
efforts en faveur de la promotion de l'apprentissage.
Avec ambition et détermination.
L'avenir professionnel de nombreux
jeunes et le développement des entreprises
en dépendent.
En février, la chaîne de télévision cablée
Alsatic, avec le concours de la CCI, diffusera
plusieurs reportages consacrés à l'apprentissage
: portraits d'apprentis ou de tuteurs,
rencontres dans les collèges mettront
en avant les facettes et caractéristiques
de ce mode de formation.
Je suis persuadé que l'apprentissage est
une réponse adaptée aux besoins en compétences
des entreprises. J'invite toutes
celles qui le peuvent à s'y impliquer. ■
Quelle place pour l'Entreprise au sein de l'État ?
Jeudi 14 février, rencontre-débat avec Christian BLANC, Président de Merrill Lynch France
En 1988, il négocie les
accords de Matignon sur
la Nouvelle-Calédonie.
Président de la RATP, il y
renoue les fils du dialogue
social. De 1993 à 1997, il
redresse Air France et sauve
la compagnie aérienne de
la faillite. Partisan d'une
«révolution légale»,
Christian BLANC préconise
une nouvelle organisation de
l'État afin d'adapter la France
à la compétitivité moderne
internationale notamment
par l'adoption de réformes
fondamentales.
Autour de cette question
«Quelle place pour
l'Entreprise au sein de
l'État ?», Christian BLANC
prendra la parole et débattra
avec les chefs d'entreprise
et les partenaires privés et
publics de la Chambre de
Commerce et d’Industrie.
Et ceci dans le cadre de
l'Assemblée Générale
de la CCI. ■
Jeudi 14 février 2002.
Hôtel Hilton, 16h30
[ Inscriptions sur invitation ]
03 88 75 25 63

SOMMAIRE F É V R I E R 2002
Dossier
L'externalisation
Une démarche stratégique qui mérite réflexion
Afin de se concentrer sur leurs cœurs de
métiers et améliorer leur compétitivité,
les entreprises ont de plus en plus tendance
à externaliser, c'est-à-dire à confier des activités
ou des fonctions complètes à des prestataires
extérieurs. D'abord initiée par les
grandes entreprises, cette approche commence
également à séduire les PME-PMI.
Selon la taille de celles-ci, leur culture et leur
domaine d'activité, les choix, les avantages,
les risques et les limites de l'externalisation
diffèrent. Dans tous les cas cependant,
il s'agit de mettre en place un véritable
partenariat, fondé sur la confiance et
la compétence. Partant d'expériences
et de témoignages précis, nous nous
sommes attachés à mettre en relief
dans ce dossier les principes directeurs
qui permettent de mesurer l'intérêt
de cette démarche délicate mais
prometteuse. ■
p7/15
Nouvelles - - - - - p 4/6
Créateurs - - - - p 16/17
Icos
L’exigence technique au
service de la vérité musicale
Best Café
Petite restauration et
grande convivialité
Trophées- - - - - p 19/21
Trophées Régionaux Export
De bons résultats en dépit
d'un contexte international
difficile
Commerce - - - p 26/27
L’euro prend ses marques
Associations de commerçants
Vos nouveaux Présidents
Les observatoires départementaux
de l’euro
Des organismes à la
disposition de tous !
Culture - - - - - - - - p 28
Rétrospective Corneille
L’événement !
Formation - - - p 32/34
4 e rencontre Prospective
«La gestion de projet, outil
de l’innovation dans
l’entreprise»
Simplifiez-vous la taxe
d’apprentissage !
La «Foire Internationale»
du Pôle
Une simulation réussie
Les étudiants du MIM créent
l’événement
Juridique - - - - - - p 36
Ce qui a changé
au 1 er janvier 2002
Quelques rappels
• Agenda
• Indices
Documents
d’urbanisme - - - - - p 37
La loi SRU et ses premières
conséquences
APPM
Quel développement pour
l’Aéroport de Strasbourg ?
Portail PFIL - - p 38/39
www.alsace-initiative.com
Les PFIL sur Internet
En dépit d'un contexte international
difficile, les «5 e Trophées
Régionaux Export», remis le 17
décembre dernier, ont démontré
que l'Alsace demeurait très
active et compétitive sur la
scène internationale. À travers
lauréats et nominés, découvrez
un panorama des secteurs et
des entreprises de notre Région
qui figurent parmi les plus
dynamiques dans ce domaine.
Industrie - - - - - - p 29
Feyel augmente ses capacités
de stockage
International - p 30/31
France Chine 2001
Le fleuron de l’industrie
alsacienne à Pékin
L’enquête du Commerce
Extérieur de l’Alsace
«Détermination des marchés
cibles pour 2002»
Initiative - - - - - - - p 35
Ina Roulements
L’irrésistible ascension
d’un leader
Gastronomie - - - p 40
Jean-Yves Leroux,
«L’Écrin des Saveurs»
L’art des épices, de l’entrée
au dessert
TIC - - - - - - - - - - - p 41
Ce mois-ci
sur le Net

Dossier
Séminaires
«Se réunir en Alsace», un catalogue très attendu
Publié pour la 3 e fois consécutive par
les Chambres de Commerce d'Alsace,
«Se réunir en Alsace» fait le point sur les
potentialités d'une activité particulièrement
importante dans notre région et qui intéresse
nombre d'entreprises, tant alsaciennes que
françaises et étrangères.
Métiers - - - - - p 42/45
Réflexion sur les professions
de l'Antiquité
De «vide-greniers» en brocantes,
les objets anciens circulent et, avec
les années, les modes et les tendances,
voient leur cote évoluer...
Aujourd'hui, le marché tend à s'internationaliser
et les professionnels
de ce domaine bien particulier
doivent faire face à des mutations
profondes. Ils y parviennent en se
L'Alsace possède en effet, outre un environnement
et une qualité de vie d'une richesse
exceptionnelle, une capacité d'accueil
importante, diversifiée et très qualitative. ■
p22/24
fédérant et en mettant en place
des chartes pour codifier les pratiques
et défendre leurs métiers.
Pratique- - - - - p 46/47
Rendez-vous - - - - p 48
N° 211 - février 2002
Édité par la CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin - 10, place Gutenberg
67000 Strasbourg - Tél. 03 88 75 25 25
Directeur de la publication :
Philippe Grillault Laroche
Rédacteur en chef : Françoise Herrmann
Édition : Betty Kihm
Secrétariat : Chantal Baecker,
Catherine Slatine Barusta
Comité de rédaction :
Barbara Calligaro, Jocelyne Choukroun,
Philippe Edel, Muriel Ischia, June
Marchal, Sonia Kleiss, Nathalie Rolling,
Christiane Sibieude, Loïck Villecourt
Collaboration au rédactionnel :
Lucienne Toledano, François Weiss
Conception et réalisation :
ADC 03 90 41 17 41
Illustrations : Valentin Michaut
Photos : Henri Parent, Françoise
Herrmann
Impression : Finkmatt
Prix du numéro : 3 euros
Tirage : 33 000 exemplaires
Numéro de la commission paritaire :
AD.EP.347
Dépôt légal : 1 er trimestre 2002.
Publicité : Performance Média
Nathalie Bohl - Tél. 03 88 78 47 73 -
Fax. 03 88 78 87 50
E-mail : n.bohl@ision.fr

NOUVELLES
Distinction
Guy Heumann, Officier
du Mérite National
Engagé dans la vie
économique depuis
près de 40
ans, exportateur
dynamique vendant
70 % de sa
production hors de
France, Guy
Heumann (Pains
azymes Paul
Heumann à Soultz-sous-Forêts)
exerce également les fonctions
de conseiller prud'homal et de
conseiller du commerce extérieur.
Les insignes d'Officier de
l'Ordre national du mérite lui
ont été remis par Bernard Roth,
son parrain de promotion
(conseiller du commerce
extérieur de la France).
INDUSTRIE
Bâtiment
12 nouvelles
entreprises qualifiées
Qualibat
La section du Bas-Rhin de
Qualibat (organisme de qualification
et de certification des
entreprises du bâtiment) a délivré
son certificat (garantie de
compétence technique et de sérieux)
à 12 nouvelles entreprises
du département. Ce qui porte le
nombre d'entreprises certifiées
Qualibat à 1 253. Représenté
sur l'ensemble du territoire,
Qualibat propose également aux
donneurs d'ordre, professionnels
ou particuliers, un ensemble de
services et de conseils spécialisés.
[ Contact ] 03 88 22 94 84
Geneka
Biotechnology s'implante
à Strasbourg
D'origine canadienne, Geneka
Biotechnology Inc – spécialisée
dans le domaine des régulateurs
protéomiques (facteurs de transcription,
co-activeurs, co-répresseurs
et protéines associées à la
chromatine) – a décidé d'ouvrir
un bureau à Strasbourg.
Objectif : développer son marché
en Centre-Europe et concrétiser
des alliances et des transferts de
technologie qui pourraient
4 | Février 2002 - n°211
Hébergement Internet et Télécom
LDCOM Networks accueille
ses premiers clients
C
'est sur l'ancien site du Magasin Vauban, rue du Havre à
Strasbourg, que le producteur de services Télécom et Internet,
LDCOM Networks, déploie ses services. Sur les 6 500 m 2 ,près de la
moitié sont déjà occupés par 5 sociétés* qui louent des surfaces et
des services à valeur ajoutée. Des web servers prêts à l'emploi à la
sauvegarde et au stockage de données, les professionnels bénéficient
également de prestations de sécurité et d'une assistance technique
24h sur 24. Une gamme de services de connectivité Internet à
très haut débit complète cette offre destinée dans un premier
temps aux professionnels : opérateurs, fournisseurs d'accès ou de
contenus Internet, SSII et intégrateurs de services.
LDCOM Networks a été créée en avril 1998 par le groupe d'origine
alsacienne Louis Dreyfuss, basé en région parisienne. 18,5 millions €
ont été consacrés au site de Strasbourg (achat, réhabilitation, équipements
climatiques et de sécurité, connectivité...), qui rejoint la
trentaine de centres d'hébergement (netcenters) français du groupe.
LDCOM Networks a réalisé 160 millions € en 2001, et emploie 500
collaborateurs pour 11 000 km de fourreaux de fibres optiques, 950 km
de boucles métropolitaines.
*Easynet, Estel, ICT, KPNQwest, Telia
[ Contact ] 01 58 63 96 82 - Fax 01 58 63 10 07
www.ldcomnetworks.com
permettre aux intervenants du
réseau tri-national des sciences
de la vie d'accéder à des marchés
internationaux. Cette implantation
est suivie par l'Agence de
développement de l'Alsace et
l'Association Alsace Biovalley.
Emploi des personnes
handicapées
Duravit montre
l'exemple
Fabricant de sanitaires design à
Bischwiller, Duravit s'est engagé
dans un programme d'assistance
à la manutention subventionné
par l'AGEFIPH. L'entreprise reclasse
en effet une trentaine de
collaborateurs de longue date, victimes
de lombalgies très handicapantes.
Le bénéfice retiré revient
à la fois au salarié (qui n'a pas de
rupture de son contrat de travail)
et à l'entreprise (qui conserve un
précieux savoir-faire).
Ferroutage
Modalohr, Trophée
de la technologie
Initié par le magazine Transport
et Technologies, ce prix couronne
les efforts du groupe alsacien
Lohr qui a engagé, il y a
plus de dix ans, un programme
de recherche pour la mise au
point d'une solution de ferroutage.
D'ici la fin 2002, une première
navette Modalohr traversera
quatre fois par jour les Alpes
pour relier la France à l'Italie.
Le Trophée de la Technologie
2001 a été remis à Philippe
Mangeard, Président de
Modalohr.
Parc de la Porte Sud
Un projet immobilier
sur le terrain de la
chocolaterie Schaal
L'opération est pour le moins
originale : en créant un parc
d'activités, la chocolaterie investit
sur son propre terrain pour y
accueillir d'autres entreprises !
Mis en œuvre par la SCI
Constellation, ce programme
comprend sept immeubles, dont
cinq accueilleront des entreprises
tertiaires, les deux autres de l'artisanat,
de la distribution ou de
la transformation légère de produits.
Le «Parc de la Porte Sud»,
à Geispolsheim, sera situé sur un
terrain de 7,8 ha vendu à la SCI
Constellation par la chocolaterie
Schaal (laquelle constitue pour
partie la société civile immobilière).
La première pierre a été
posée en novembre dernier.
SERVICES
SwiGeneris
à Strasbourg
D'origine suisse, cette entreprise
de communication se propose
de satisfaire vos besoins en
édition (plaquettes, affiches,
catalogues), communication,
Internet, multimédia...
Implantée à Strasbourg depuis
mars 2001, elle est constituée
d'une équipe de 3 personnes
(bientôt 5). À la tête de
SwiGeneris, Joseph Klein, pionnier
de l'Internet à Genève et
concepteur de sites web depuis
1993. L'adresse : 17 a, rue du
Général Picquart.
[Site ] www.swigeneris.com
La Caisse d'Épargne
lance son Observatoire
Analyser le
comportement
des Français
face à
l'épargne, tel
est l'objectif de
l'Observatoire
de la Caisse
d'Épargne,
dont les premiers
résultats ont été publiés
fin 2001. Il en ressort que
certaines régions comme l'Ilede-France,
l'Auvergne et le
Limousin «sur-épargnent», alors
que d'autres comme la Haute-
Normandie ou le Pas-de-Calais
«sous-épargnent». L'Alsace se
situe à mi-chemin : la région se
situe en tête pour les encours de
dettes par ménage, le total des
prêts à l'habitat s'établissant
à plus de 20 000 € par ménage
Suite en page 4 ■■■

NOUVELLES
et les crédits de trésorerie aux
environs de 5 000 €. En terme
de patrimoine financier, l'Alsace
présente une performance excellente,
avec 82 969 € par ménage
contre 73 818 en moyenne
provinciale. Le patrimoine est
diversifié et on note une place
importante des livrets, de
l'épargne-logement et
de l'assurance-vie.
Kompass.fr remporte
le Grand Prix des
Éditeurs d'annuaires
Portail B to B de Wanadoo,
le site kompass.fr, édité par
Kompass France, a remporté à
Munich le Grand Prix Européen
des Éditeurs d'Annuaires. EADP
Awards 2001 est une manifestation
qui prime chaque année les
meilleures réalisations dans le
domaine des annuaires imprimés
et électroniques. Kompass a
été distingué parmi 100 éditeurs
concurrents pour sa stratégie
Internet mise en place dès 1995,
avec le portage en ligne de la base
mondiale www.kompass.com
et la création en 1999 de
www.kompass.fr
Atis Réal : premier
groupe européen de
services immobiliers
aux entreprises
Vendôme Rome, présent en
Europe dans l'ensemble des services
immobiliers aux entreprises
et aux particuliers, a constitué
en 5 ans le premier groupe de
services immobiliers aux entreprises.
Fédéré en structure sous
le nom d'Atis Réal, il bénéficie
de positions et de marques
fortes dans les principaux pays
européens, dont le n° 1 en
France, Auguste Thouard –
également présent à Strasbourg :
info.strasbourg@augustethouard.fr
Cuisines Schmidt :
1 000 m 2 supplémentaires
à Sélestat
Inaugurée en 1989, l'usine de
Sélestat de Cuisines Schmidt,
marque vitrine du fabricant français
de meubles de cuisine et de
salles de bains (la SALM), est
passée de 20 000 à 31 690 m 2 .
6 | Février 2002 - n°211
Tohu-Bohu
Du sang neuf dans la communication
culturelle strasbourgeoise
Née en octobre 2001, l'agence
de communication culturelle
Tohu-Bohu est une filiale de
l'agence Grafiti (rue Pierre Bucher
à Strasbourg). De petite taille, mais
non moins ambitieuse, la structure
a déjà eu l'occasion de se distinguer
dans les milieux strasbourgeois
grâce à une communication
événementielle inédite. En moins
de trois mois, 7 soirées se sont tenues dans les locaux spécialement
aménagés pour des spectacles, au rez-de-chaussée de l'agence
Grafiti. Expositions sur des thèmes aussi variés que les œuvres de
François Ruyer (illustrations sur le thème des sorcières) ou celles des
plasticiennes Catherine Lubrano et Anne-Marie Dupond... Chaque
manifestation associait un spectacle de théâtre ou de danse. Inédits
aussi, leurs cartons d'invitation assortis de bonbons, plumes, sachets
de thé ou morceaux de tissus qui sont l'illustration du concept
développé par Alice Bellocq et Victor Chekroune :«mettre en valeur
chaque exposition par une véritable atmosphère de fête».
À découvrir absolument !
[ Contact ] 03 88 15 70 70
L'emprise au sol, de 11 375 m 2 ,
équivaut à... deux terrains de
football, et permettra à l'usine
alsacienne de doubler sa production
de plans de travail.
7 000 m 2 sont consacrés au nouvel
atelier de fabrication, les
4 000 restants accueillant le stockage
de façades PVC et des bureaux.
Par ailleurs, Cuisines
Schmidt s'est vu remettre pour
la 14 e fois le Trophée de la qualité
NF ameublement (solidité,
sécurité et durabilité du produit).
[Site ] www.cuisines-schmidt.com
www.catalotec.com
La documentation
industrielle en ligne
Proposé par la société Indol
France (sarl strasbourgeoise de
9 salariés, créée en juillet 2000),
ce site donne accès à une bibliothèque
de documentation technique
pour produits industriels.
C'est avant tout un outil de travail
conçu pour satisfaire les besoins
en documentation des
professionnels de l'industrie :
concepteurs, intégrateurs, acheteurs...
Le catalogue peut être
imprimé et téléchargé en
quelques secondes et gratuitement
par l'utilisateur. Des outils
statistiques et de e-marketing
permettent le suivi des consultations
de documentation et des
utilisateurs de l'information
technique.
Completel remporte
plusieurs marchés
publics de télécommunications
en Alsace
Depuis la finalisation de l'acquisition
d'Estel par Completel, plusieurs
institutions majeures du
secteur public ont choisi la filiale
alsacienne de l'opérateur de télécommunications
: l'Hôpital
universitaire de Strasbourg,
l'Université de Haute Alsace à
Mulhouse, la Ville de Colmar et
la Régie municipale, le Conseil
Général du Bas-Rhin et la CCI.
Ces nouveaux clients viennent de
rejoindre les 500 clients publics
et privés de Completel (30 collaborateurs
en Alsace, un réseau
local de fibre optique de 245 km).
CDC : partenaire
des entreprises
Établissement public, la Caisse
des Dépôts et Consignations vit
sur une réputation de prêteur,
alors que l'ensemble de ses
champs de compétences n'est
pas très bien connu. Son intervention
touche aussi la création
d'entreprises. En association
avec la BDPME, elle a constitué
un fonds régional de garantie
Alsace, ciblé sur la création, le
développement, les fonds
propres. L'appui au développement
durable des territoires est
également dans l’ordre de ses
compétences. La Caisse
de dépôts soutient le projet du
Centre de l'imaginaire Lalique
à Wingen-sur Moder dont
le maître d'ouvrage est la
Communauté de communes
du pays de La Petite Pierre.
De passage à Strasbourg,
l'équipe dirigeante de la CDC
a communiqué son ambition
de développer le capital-risque.
Une société de gestion de portefeuille
prendrait en charge un
fonds commun de placement à
risque généraliste orienté vers les
activités de haute technologie.
Actionnaire d'Alsace Création,
la CDC s'appuie également sur
l'Association France Active, relayée
en Alsace par le fonds de
garantie territoriale FODIE.
[Site ] www.caissedesdepots.fr
D IRIGEANT
Michel Zinzius,
Président du
Comité des
Banques 67
Succédant à
Thierry Laborde
(BNP), Michel
Zinzius, Société Générale, a été
élu Président du Comité des
banques du Bas-Rhin. Les autres
membres du Bureau sont Jean-
Paul Bortmann (Banque
Populaire), Alain Renck (BDPME),
Paul Fortmann (NSMD) et Daniel
Lartillerie (BECM).

DOSSIER
EXTERNALISER
L’externalisation, une démarche
stratégique qui mérite réflexion
Sous la pression de la mondialisation et de la concurrence, les entreprises externalisent certains
de leurs services afin de se concentrer sur leur cœur de métier.
Ce phénomène qui ne cesse de s'amplifier, y compris en France, a conquis depuis longtemps
les grandes entreprises et gagne progressivement aussi les PME-PMI. Quels sont les enjeux,
les facteurs de réussite, les écueils, les pratiques et tendances en ce domaine ?
Ce dossier tente d'en faire le point.
Questions de définitions
L'externalisation consiste à confier la totalité d'une fonction ou d'un service de l'entreprise
à un prestataire spécialisé, pour une durée pluriannuelle.
Ne pas confondre : l'externalisation se distingue de la sous-traitance car elle concerne des activités ou des
fonctions complètes de l'entreprise et non des produits ou des parties de produits.
Traduit de l'anglais «outsourcing», le terme externalisation prend des appellations différentes. Ainsi, parle-t-on
de «gestion déléguée» pour l'externalisation des services généraux, d'«infogérance» pour l'informatique, de
«Business Process Outsourcing» pour les domaines administratifs. Les anglo-saxons utilisent également le terme
de «Facilities management» qui est, quelquefois aussi, repris en français.
Suite en page 8
■■■
n°211 - Février 2002 |7

DOSSIER
EXTERNALISER
L’externalisation ne s’improvise pas
La tendance est assurément à
l'externalisation. Récemment,
la société Elyo annonçait un
contrat de 200 millions €,
sur le «facilities management»
de 35 sites du groupe
informatique IBM.
Au printemps dernier,
Alcatel annonçait son projet
d'entreprise sans usine
et confiait la réalisation
de ses terminaux mobiles au
singapourien Flextronics.
Sony, IBM, HP, Sun, Nortel,
Ericson... ont cédé leurs usines
à l'américain Solectron. Bref,
les exemples en ce domaine
abondent.
Aujourd'hui, Le marché
mondial de l'externalisation se
chiffre à 300 milliards de dollars
et connaît une croissance
annuelle de 10 à 15 %.
Véritable outil stratégique,
l'externalisation permet aux
entreprises de se concentrer sur
leur cœur de métier en laissant
des prestataires spécialisés
assurer les autres activités et
fonctions.
Apparue aux États-Unis dans
les années 80, l'externalisation
a concerné dans un premier
temps les services généraux
comme le nettoyage des locaux,
la gestion de la flotte des
véhicules ou la restauration.
Elle a progressivement conquis
des activités plus pointues
comme l'informatique, la paie
ou la comptabilité. Aujourd'hui,
elle concerne aussi des activités
proches du cœur de métier,
ainsi qu'en témoigne l'exemple
d'Alcatel.
En France, où elle est principalement
pratiquée par les grandes
entreprises et les PME à forte
croissance, l'externalisation est
perçue, tant par le Ministère
de l'industrie
”
Un levier pour
la compétitivité.
”
que par le
Medef, comme
un levier pour
la compétitivité
des PMI.
Le Medef a d'ailleurs conçu une
charte des bonnes pratiques de
l'externalisation, il parraine le
salon «Externaliser» qui se tient
à Paris tous les ans depuis 1999.
L'externalisation présente des
avantages non négligeables :
réduction des coûts,
amélioration des performances,
recentrage sur le cœur de métier
et amélioration de la gestion.
Mais toute médaille a son
revers, les risques sont aussi
nombreux : la perte de savoirfaire,
les défaillances du
prestataire qui peuvent mettre
en péril la société cliente et, plus
grave encore, le risque social
(cf page 10).
Ainsi, l'externalisation est un
processus délicat et ne peut
s'improviser. Sa réussite exige
l'utilisation d'une démarche
structurée :
– La décision d'externaliser qui
doit être du seul ressort des
directions générales d'entreprise
ne peut faire
l'économie d'une
analyse préalable et
complète des enjeux
stratégiques,
financiers, humains
et juridiques ni d'une véritable
définition du cœur de métier de
l'entreprise.
– Le choix du bon prestataire,
l'évaluation des coûts et le
contrat d'externalisation doivent
faire l'objet d'une étude
attentive.
– Enfin, il ne faudra pas
négliger les facteurs humains,
sans quoi on pourrait courir
à l'échec. ■
Conférence-débat organisée par la JCE
La Jeune Chambre
Économique a organisé,
le 22 novembre dernier
à la CCI, une conférence-débat
sur le thème de l'externalisation
des services de l'entreprise.
Cette conférence animée par
Antoine Latham, chef du service
économique des Dernières
Nouvelles d'Alsace, réunissait
quatre intervenants : André
Cevlosky, consultant chez Acy
développement (Niederbruck),
Jean-François Couëc, directeur
associé de Amsycom SA
(Strasbourg), Yves Camus,
directeur commercial régional
de ISS (Eckbolsheim) et
Alain Seibert, directeur
général d'Interleasing France
(Schiltigheim).
Un document complet de ces
interventions est disponible
à la Jeune Chambre
Économique. ■
[ Contact ]
Frédérique Meunier, 06 67 58 13 93
jces@noos.fr ou
meunierfrederique@hotmail.com
Conférence-débat du 22 novembre 2001
Suite en page 10
■■■
8 | Décembre 2001 - n°210

DOSSIER
EXTERNALISER
T É M O I G N A G E S
Exaequo
Du bulletin de paie à l’administration du personnel
Nathalie Soriano et Olivier Duque
Installé depuis moins d'un an à Mutzig, le
cabinet Exaequo assure un service de
gestion de paie à la carte pour le compte
de cabinets d'experts-comptables et de
PME-PMI de la région.
Exaequo propose trois formules.
La première s'apparente à une activité de
sous-traitance. Le cabinet assure le simple
traitement des bulletins de paie pour le
compte de clients d'experts-comptables ou
de services comptables des
entreprises. Le client transmet
une fois par mois ses
variables et reçoit en retour
les fiches de paie.
La deuxième formule englobe l'édition des
fiches de paie et la gestion de toutes les déclarations
sociales (URSSAF, ASSEDIC, prévoyance,
retraite) ainsi que la déclaration
annuelle des données sociales (DADS).
Enfin, la troisième formule, qui est d'ailleurs
la plus demandée, concerne l'administration
du personnel. «Pour une entreprise, estime
Olivier Duque, chargé de la coordination
technique, la paie
n'est pas un service
productif. Les entreprises
utilisatrices de
cette prestation ont
fait le choix de l'externalisation totale car
elles ne disposent pas d'un service administratif
fiable et préfèrent investir dans leurs
fonctions commerciales ou de développement».
Exaequo, en effet, réalise dans ce
cadre à la fois les déclarations d'embauche,
les bulletins de paie, les déclarations
sociales, les attestations de congé, les arrêts
de travail, le règlement de la paie, etc. Il offre
en outre un véritable service juridique. Son
importante base de données en législation
sociale lui permet, en effet,
”
d'apporter au chef d'entreprise
Un abonnement
mensuel.
et en moins de 48 heures une
”
réponse à ses questions dans
ce domaine.
Pour le règlement de sa prestation, Exaequo
a choisi une solution originale. Les entreprises
qui font appel à ses services payent
un abonnement mensuel. À chaque formule
correspond un tarif qui varie selon l'effectif
de l'entreprise. Ainsi, par exemple, une
entreprise de plus de 40 salariés qui choisit
la formule administration du personnel
payera 11 € par mois et par salarié tandis que
celle qui a 4 à 10 salariés payera 19 € par
mois et par salarié. «Notre objectif est ainsi
de fidéliser le client pendant une année
civile sans le lier par un contrat lourd et
fastidieux, mais par un abonnement.» ■
Les limites de l’externalisation !
Le risque consiste en une requalification du contrat de partenariat
en contrat de travail, si le prestataire est amené à subir une
subordination juridique de la part de son donneur d’ordre.
Ce risque apparaît plus particulièrement dans le cas où le service
externalisé est une émanation de l’entreprise cliente. Une note
d’information sur «Le salariat déguisé» est disponible auprès
de la Direction Juridique.
Risque de dépendance économique pour le prestataire, dans la
mesure où celui-ci ne travaille que pour une entreprise cliente. ■
Téléchargement possible à partir du site de la CCI :
www.strasbourg.cci.fr/juridique/index_notes.htm
(rubrique social, Q VII).
[ Contact CCI ]
Monique Triponel, 03 88 75 25 24 juridique@strasbourg.cci.fr
10 | Février 2002 - n°211

BS Développement
Petites entreprises : mieux vaut confier
l’organisation de la fonction commerciale
Bernard Sibieude
Cœur de métier, externalisation... voilà
deux termes que Bernard Sibieude,
consultant en développement commercial
à Strasbourg, trouve
Un service
personnalisé ”
à l’extrême.
”
démesurés au regard de la
réalité des PME-PMI. «Cette
terminologie, estime-t-il, ne
devrait pas être utilisée dans
le contexte de la très petite
entreprise. Elle n'a ni le même sens, ni la
même utilité que pour les grandes entreprises
car il ne s'agit pas des mêmes problématiques.»
Sur le terrain, Bernard Sibieude (Agence BS
développement) intervient auprès de PME-
PMI de moins de 50 salariés en qualité de directeur
commercial ou de chef de vente. Ses
missions vont de un à deux jours par mois.
«Dans les petites structures, explique-t-il, le
dirigeant est l'homme à tout faire. Il assure à
la fois la direction financière, la direction
marketing, les livraisons, etc. Souvent de formation
technique, il n'a ni le temps ni les aptitudes
pour gérer la fonction commerciale.»
La prestation de BS développement se déroule
en deux temps. Une phase d'analyse,
d'étude et d'observation d'un consultant
classique précède la mission opérationnelle.
«Le service est personnalisé à l'extrême.
Nous sortons avec les commerciaux sur le
terrain, nous les formons, nous organisons
leurs tournées, nous analysons l'état de leurs
ventes. Bref, nous faisons le travail d'un chef
de vente. Dans les entreprises où nous intervenons,
nous mettons en place des process
et nous habituons les salariés à les faire
leur.»
BS développement est, par exemple, intervenu
en «gestion déléguée» dans une imprimerie
de la région qui connaissait une importante
rotation de commerciaux. Cette
imprimerie de 10 salariés avait atteint une
taille d'entreprise qui nécessitait une régularité
du chiffre d'affaires. «Nous avons recruté
des commerciaux, nous avons mis en place
une organisation, un suivi, fabriqué des outils
adaptés et conçu les argumentaires de
vente. Nous avons également mis en place
une formation pour les commerciaux
et pour le chef d'entreprise.»
Bernard Sibieude qui prospecte
régulièrement les PME-PMI de la
région observe que la majorité des dirigeants
de ces structures ont quelque méfiance
vis-à-vis de l'intervention d'une personne
extérieure dans leur entreprise, mais
que depuis peu la courbe tend à s'inverser. ■
■■■ Suite en page 12
n°211 - Février 2002 |11

DOSSIER
EXTERNALISER
Guide et
livre blanc
Les publications
sur l'externalisation
entrent en scène.
France Télécom
France Télécom a édité un
livre blanc de l'externalisation
car elle « souhaite mieux faire
connaître un mode d'organisation
permettant aux entreprises
de mettre les
évolutions technologiques
au service d'une dynamique
de conquête ».
Le livre blanc est disponible
en téléchargement sur le site
www.externaliser.com
Le Medef
Ce «guide pratique de l'externalisation»
présente des témoignages
de dirigeants
(clients ou prestataires) vivant
au quotidien l'externalisation
d'activités de service et propose
une grille d'analyse pour
chaque étape de la relation
d'externalisation.
ETP Éditions 1999/
87 pages - 32 €.
Ce livre peut-être commandé
sur le site www.medef.fr
rubrique Kiosque
Arthur Andersen
Baromètre des pratiques et tendances
Arthur Andersen et TN Sofres ont réalisé, en juin 2000, pour la deuxième
année consécutive, un baromètre outsourcing auprès d'un échantillon de
220 grandes entreprises et entreprises du Nouveau Marché. Ce baromètre
révèle les pratiques et tendances du marché de l'externalisation
en France en l'an 2000. En voici les points essentiels :
65 % des dirigeants (contre 60 % en 1999)
disent avoir recours à l'externalisation de
façon significativement croissante. Cette croissance
concerne davantage les grandes entreprises
(74 % contre 64 % en 99) que celles du
Nouveau Marché (50 %).
→ 97 % des entreprises qui pratiquent l'externalisation
sont «assez ou très satisfaites».
→ Seules 14 % d'entreprises ont arrêté à ce jour
l'externalisation d'une fonction, la principale raison
évoquée étant le changement de stratégie
de l'entreprise.
→ Le recours à l'externalisation est plus développé
dans le secteur de l'industrie (71 %) que
dans le secteur de la distribution et du commerce
(53 %).
→ Dans les grandes entreprises, la «distribution,
logistique, transport» arrive en tête des fonctions
les plus externalisées (68 %). Elle est suivie
par «l'informatique et les transports» (55 %) et
par les services généraux (44 %). Les entreprises
du Nouveau Marché externalisent davantage la
fonction «administration et finances» (48 %).
Les avantages de l'externalisation tels
qu'ils sont perçus par les personnes sondées
sont dans l'ordre :
→ le coût et l'efficacité (pour 60 %) ;
→ la qualité et la compétence (pour 59 %) ;
→ la souplesse et la simplicité (pour 45 %) ;
→ un mode d'organisation (pour 23 %).
Les inconvénients perçus sont :
→ «la perte de contrôle de la fonction»
(pour 57 %) ;
→ le problème de qualité et de risque de dérapage
des coûts (pour 31%) ;
→ la gestion du changement en interne
(pour 23 %) ;
→ et la perte de savoir-faire (pour 20 %).
Les résultats complets de cette étude peuvent
être téléchargés sur le site www.andersen.fr
rubrique publications. ■
→ 50 % des entreprises qui ont déjà recours
à l'externalisation envisagent d'externaliser
de nouvelles fonctions.
→ 63 % des entreprises sondées pensent
que «informatique et télécommunications»
sera la fonction la plus externalisée à l'avenir
suivie par «l'administration et finances» (59 %)
et plus particulièrement la comptabilité.
LES PME s'y mettent aussi
Selon une enquête réalisée en 2000 par le
SESSI auprès de 2000 entreprises de plus
de 20 salariés, les PME-PMI externalisent
davantage que les grandes leur comptabilité
et le crédit-bail. Elles sont deux sur trois
à le faire tandis que seules deux grandes
entreprises sur cinq le font.
Suite en page 14
■■■
12 | Février 2002 - n°211

DOSSIER
EXTERNALISER
Exirys
Dans les murs de Heineken
T É M O I G N A G E S
Fabienne Navilloz
La brasserie Heineken a confié à Exirys,
agence conseil en communication industrielle
de proximité, l'organisation et
l'animation des visites de son site. Ainsi, une
équipe de l'agence, composée de 4 personnes,
assure en gestion déléguée, c'est-àdire
directement sur le site de Heineken,
cette fonction stratégique de communication
qui était auparavant sous-traitée à un
intérimaire.
«Heineken, explique Fabienne
Navilloz, manager de l'équipe,
est soumise à la loi Evin qui
réglemente la publicité sur
les alcools. Elle a donc choisi
de professionnaliser la fonction
visite de site qui est un
vecteur important de communication.
Elle nous a délégué,
pour une durée de trois
ans et suivant des contraintes
fixées par contrat, l'ensemble
de la fonction et
non plus la
seule tâche de
guide qui était
remplie par l'intérimaire.
Une
telle démarche correspond
exactement à la définition de
l'externalisation.»
Concrètement, l'équipe de professionnels
mise en place apporte son savoir-faire, ses
méthodes et ses connaissances techniques
et réalise le travail de bout en bout : élaboration
d'outils spécifiques, mise en place de signalisation,
préparation des messages en
fonction des différentes cibles de visiteurs,
préparation et animation des visites, etc.
”
L’externalisation
est un échange
permanent.
«En choisissant de confier cet aspect de leur
stratégie de communication à un spécialiste,
Heineken attend une amélioration de la qualité
de la prestation et un retour sur investissement
car une visite bien ciblée peut avoir
un coût rentable.» De fait, l'équipe d'Exirys
est chargée d'organiser 1 000 visites par an
en moyenne à l'intention des distributeurs
alimentaires, de chaînes de restauration, de
consommateurs, etc. Chaque visite dure environ
deux heures et regroupe 15 à 20 personnes.
L'équipe travaille au quotidien
avec la direction de la
communication de Heineken
située à Paris et le responsable
des relations publiques
”
de la brasserie présent à Strasbourg.
«L'externalisation, c'est un partenariat et un
échange permanent. Nous apportons nos
propositions et notre expertise, mais nous
travaillons les messages et la stratégie en
lien étroit avec Heineken car il s'agit de coller
à leurs attentes et à leur culture d'entreprise.
La qualité de la prestation repose beaucoup
et toujours sur l'échange. C'est un paramètre
essentiel pour que le projet fonctionne. » ■
14 | Février 2002 - n°211

Interleasing
La Poste sans voiture
La Poste a externalisé, voilà près d'un an,
la gestion de sa flotte automobile qui
représente le deuxième parc français de
véhicules, soit 48 000 véhicules motorisés.
Elle en a confié la gestion, suite à un appel
d'offres et une commission de marchés, à 4
entreprises parmi lesquelles figure ALD
Automotive dont la société Interleasing est
installée à Schiltigheim. Cette entreprise gestionnaire
de flotte, 3 e
”
Une expérience
très convaincante.
”
loueur multimarques en
France, propose une offre
de services aux grands
comptes qui souhaitent
déléguer la gestion de leur parc de véhicules
à un prestataire extérieur.
«En externalisant sa flotte qui constitue un
outil de travail fondamental, explique Alain
Seibert, directeur général, La Poste souhaitait
améliorer son image et réduire les frais de
fonctionnement de façon significative en
passant de près de 61 millions € (400 MF) de
charges à environ 45 millions € (300 MF).»
Pour ce faire, ALD a notamment renégocié les
contrats avec les différents garagistes, trouvé
des garages de proximité et renouvelé les véhicules
de plus de 10 ans d'âge.
Cette externalisation s'est heurtée, toutefois,
à la levée de boucliers des syndicats et à la
difficulté d'intégrer les salariés des ateliers.
«Mais, finalement, le renouvellement très rapide
de la flotte a convaincu le personnel.»
Au bout d'un an d'exercice,
15 million € (100 MF) d'économies
ont, en effet, été réalisées,
sans compter une réduction interne
des frais de La Poste. Enfin,
la revente de 50 000 véhicules à un GIE bancaire
qui assure leur portage a également
permis d'alléger le bilan de La Poste.
«L'image de La Poste, conclut Alain Seibert,
s'améliore en interne car les véhicules sont
plus sûrs et tombent moins souvent en
panne, ce qui améliore l'état d'esprit du personnel.
L'externalisation de La Poste est un
succès.» ■
Alain Seibert
n°211 - Février 2002 |15

CRÉATEURS
ICOS
L’exigence technique au service de la vérité musicale
Denis Hausherr, Kraft
Denis Hausherr conçoit, fabrique et distribue
du matériel son très haut de
gamme, sous la marque Icos. Amplificateurs
et préamplificateurs séparés ou intégrés, enceintes,
caissons... Ses produits s’adressent
aux mélomanes et aux acheteurs de disques
qui considèrent la musique comme une composante
essentielle de la culture.
7 points de vente distribuent son matériel sur
l’ensemble de la France, l’alsacien se situant à
Mulhouse. Passionné de musique (son instrument
est le violon), Denis Hausherr travaille
dans un souci constant de perfectionnement.
Sa haute technicité et sa précision
font qu’il arrive à donner une vie aux interprètes
en les situant dans un espace sonore
bien précis de son système... Intégrant technicité,
sophistication et matériaux nobles, sa
gamme de matériels haute-fidélité s’est
étendue à l’image : c’est le home cinéma,
pour lequel l’architecture sonore qu’il a élaborée
restitue particulièrement la séparation
son-musique-dialogues.
Fidélité au son pour
retrouver l’émotion
Gage de qualité de ses produits,
les diapasons d’or qui lui ont
été décernés par une revue de
critique de disques, dont la sélection
repose sur la «capacité à
faire de la musique». Dans son
auditorium de Kraft, Denis
Hausherr vous fera une démonstration
d’un réalisme incroyable
: vous
n’écouterez pas des
sons, mais des musiciens,
dont la prestation
s’apparente à
celle que vous trouverez
dans une salle de concert.
Difficile de ne pas être séduit
devant tant de précision et de
relief !
Denis Hausherr crée le concept
des appareils et leur design, de même qu’il
réalise l’étude technique ; il travaille avec des
fabricants pour ce qui concerne la fourniture
de matières premières pour haut-parleurs et
composants et la sous-traitance des faces
(inox, granit, etc.).
L’un des meilleurs systèmes
du monde
«Nous avons l’un des meilleurs systèmes du
monde et il n’y a pas de raison à ce que nous
ne nous fassions pas une place sur le marché,
en l’occurrence très actif en Angleterre
et aux États-Unis», commente Denis
Hausherr, qui depuis la création d’Icos
– structure souple, avec 3 à 5 salariés en
fabrication – a vendu quelque 150 pièces de
lecteurs CD (coût unitaire : 3 049 €) . Des
moyens supplémentaires lui auraient permis
d’en fabriquer le double. «Il est difficile, en
tant qu’acteur local, de s’aligner sur un marché
où l’on vend souvent très cher des produits
de moindre qualité», observe Denis
Hausherr. Depuis 1998, et après avoir obtenu
son Passeport Entreprendre, il s’est attaché à
bâtir son image. «C’est un travail de longue
haleine et nous sommes encore dans une
phase de promotion et d’exposition».
D’abord, il s’est appliqué à pénétrer le marché
haut de gamme français, qu’il considère
comme un baromètre pour investir ailleurs.
Un contact récent avec un distributeur allemand
pourrait déboucher sur une commande
(adaptée au design recherché par les
” Une reconstruction
sophistiquée
de l’espace sonore.
”
consommateurs allemands)
correspondant à
la moitié de sa fabrication
actuelle pour la
France !
L’objectif de Denis Hausherr est de contribuer
à relever le marché de la hi-fi vers le
haut, en proposant un produit d’exception
s’associant à l’instrument de musique pour
qu’il soit «quelque chose de noble». Le budget
à prévoir pour une chaîne complète, lecteur
cd, ampli, caisson et alimentation avoisine
les 30 490 €. Pas forcément accessible
à tous... mais c’est une affaire de priorités et
de passion ! ■
[ Contact CCI ]
June Marchal,
Espace Entreprendre,
03 88 75 24 25
j.marchal@strasbourg.cci.fr
16 | Février 2002 - n°211

Best Café
Petite restauration et grande convivialité
Karin Sené, Best Café, Strasbourg
Le premier rêve de Karin Sené était d'être
hôtesse de l'air... Ce qu'elle fut pendant
vingt ans, dont douze en tant que chef de cabine
sur les lignes européennes. Désirant
changer d'activité à l'issue de cette période,
elle décide de concrétiser un nouveau projet.
Son souhait est en effet de créer sa propre
activité et ce dans le domaine
de la restauration.
Surfing sur le
net ou soirées ”à thèmes.
”
Retour sur les bancs de l'école
pour une formation de 8
mois. Gestion, marketing,
cuisine, pâtisserie... : «le
contenu de ce stage proposé par le GRETA
était complet, associé à deux stages pratiques
dans des restaurants réputés : le
Château de l'Ile à Ostwald et
Schadt à Blaesheim». Inscrite
en candidate libre, elle
obtient également son CAP
de cuisine. Un peu plus tard,
elle suit les sessions d'information
et de formation à la
gestion d'une entreprise de
restauration à la CCI, où
elle obtient le Passeport
Entreprendre. «J'ai exploité
tout ce qui était exploitable»,
sourit-elle. Parmi les locaux
disponibles qu'elle visite, elle
choisit celui du quai des
Pêcheurs, anciennement Best
Coffee Shop, vacant depuis
plusieurs mois. «Je n'avais
pas trop de travaux à faire,
donc pas d'investissement
trop important», dit-elle. Son concept prend
forme : petits-déjeuners et petite restauration
rapide, qu'elle propose de 8 h à 19 h tous
les jours, sauf le dimanche. Ce sont les demandes
récurrentes de ses premiers clients
qui la poussent à relancer l'activité Internet,
dont elle sous-estimait le potentiel. À présent,
dans la salle du fond, qu'elle
a aménagée de façon conviviale,
les ordinateurs permettent aux
clients – étudiants, touristes ou
actifs – de déjeuner ou petitdéjeuner,
consulter leur messagerie
et surfer.
Quiches, tourtes, salades, sandwiches, tartines,
pâtisseries et entremets... sont pour la
plupart confectionnés par elle. À terme, Karin
envisage une exploitation du commerce le
soir, avec l'embauche d'une personne complémentaire.
En attendant, elle accueille des
réunions d'entreprises ou d'associations, et
organise quelques soirées à thème : vernissages,
anniversaires ou remises de médailles.
Ce qu'elle apprécie le plus dans son affaire,
c'est l'aspect relationnel, tant avec les clients,
du quartier, étudiants, enseignants, hommes
et femmes d'affaires, touristes qu'avec les
commerçants du quai. «J'ai été très bien
accueillie, il y a une bonne ambiance et une
solidarité entre nous». Dans son café, tous
apprécient le local convivial et l'accueil sympathique.
■
Formations
à la création d’entreprise
«6 jours pour
entreprendre»
Organisées par la CCI, ces sessions
bénéficient du soutien de la Région
Alsace et du fonds social européen
de la Communauté Européenne.
Prochaines sessions :
– Les 11-12-13-19-20-21 février à Saverne
– Les 4-5-6-12-13-14 mars à Haguenau
[ Contact CCI ]
Sylviane Kleimberg, 03 88 75 24 69
s.kleimberg@strasbourg.cci.fr
n°211 - Février 2002 |17

une expérience
unique
Le créateur de Lexsi n'est pas un
simple informaticien surdoué.
Joël Rivière fut directeur du département
informatique-électronique
de l'institut de recherche criminelle
de Gendarmerie nationale. Autour
de lui, des équipes hautement spécialisées
en sécurité informatique
mettent leur expérience unique au
service des dirigeants d'entreprise
qui ont compris combien piratage,
intrusions, accidents, etc. coûtent
cher aux entreprises.
L'entreprise compte plus de 80 spécialistes
et dispose d'une direction
régionale à Strasbourg. Ses références
? Les plus grandes banques,
les Instances européennes, l'État
français, les principaux groupes industriels.
Ainsi que de nombreuses
PME-PMI.
Lexsi ne vend pas de matériel mais
du conseil et de la formation et
dispose de tous les outils pour
être à la pointe de l'actualité en
matière de «failles de sécurité»,
de vulnérabilité et autres actes
de piraterie.
Publi-reportage
Tempête sur l'informatique
Les solutions
Avis de tempête sur l'informatique. Pirates et agresseurs en tout genre menacent directement
le fonctionnement des entreprises : les fichiers informatiques, les études et
recherches les plus confidentielles, représentant souvent des années de travail, peuvent
disparaître en une seconde. Sans parler de l'image de l'entreprise, qui peut être sérieusement
compromise par le remplacement inopiné de la page d'accueil de votre site web
par une autre page, imposée par des pirates sans scrupule. Les moyens ne manquent
pas pour commettre des effractions et accomplir des forfaits. Même les systèmes remarquablement
protégés comportent des failles que seuls des spécialistes parviennent
à identifier. Et à colmater.
Lexsi apporte des solutions uniques aux menaces qui planent sur votre entreprise.
Les services Lexsi
• Lexsi étudie le système informatique
et de télécommunication
des entreprises, identifie les
failles et fournit les preuves de
son intrusion. Et donc de la perméabilité
du système.
• Après l'identification de ces défauts,
Lexsi élabore une politique
de sécurité adaptée à
chaque entreprise, audite l'installation
téléphonique, propose des
remèdes.
• L'informatique évolue sans
cesse. Lexsi dispose d'une capacité
de veille informative spécialisée
unique. Cette «veille en sécurité
informatique» est un service
indispensable à toute entreprise,
notamment les PME, qui
peuvent se mettre à l'abri des offensives
informatiques les plus
récentes.
• Disposer d'un outil technique
en parfait état est indispensable.
Mais savoir gérer et administrer
l'information et les produits est
vital. C'est pourquoi Lexsi développe
un catalogue très varié de
formations, destinées à familiariser
chaque entreprise avec la sécurité
informatique.
La Lexsi Académie
Principalement destinée aux
PME, cette création de Lexsi
testée dans l'Est de la France, est
destinée à attribuer un brevet de
responsable de la sécurité informatique
aux stagiaires. D'une
durée de 8 journées (4 modules
des 2 jours chacun), cette formation
montre comment agissent
les pirates et de quelle manière
s'en protéger. La mise au point
d'un plan de sécurité, la connaissance
de la réglementation, la
mise en place d'une politique de
sécurité globale sont à la portée
des PME grâce à la Lexsi
Académie.
Lexsi en Alsace
Le cabinet indépendant
vient
de s'installer
en Alsace.
Paul-Antoine
Brochu, directeur
régional,
est installé Place des Halles,
Tour Sébastopol, 3 e étage,
bureau 309.
Tél : 03 88 61 17 14
Port. : 06 88 68 12 88
Fax : 01 55 86 88 89
e.mail : pabrochu@lexsi.com
Paul-Antoine Brochu est
président du Clusir-Est (Club
des utilisateurs de la sécurité
informatique dans la région Est).
C’est une association qui a pour
but la promotion de la sécurité
informatique qui tiendra sa
prochaine réunion le 21 février
à la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin.
(www.clusir-est.com)

TROPHÉES
Trophées Régionaux Export
De bons résultats en dépit d’un contexte
international difficile
La remise des 5 e Trophées Régionaux Export* s'est tenue le 17 décembre dernier, plus de 500 participants
ont assisté à la cérémonie ouverte par Gérard Fellmann, Président de la CRCIA, Président de
la CCI de Colmar. Sur plus de 90 dossiers analysés par le jury, 19 ont été nominés, 6 seulement ont
obtenu le Trophée Régional Export, concrétisation d'une démarche exemplaire à l'export.
Pour la cinquième année consécutive, le
Trophée Régional Export, organisé par
les CCI d'Alsace, consacrait les efforts
et mérites à l'exportation de quelques-unes
de nos entreprises alsaciennes.
«Ces réussites sont bien entendu le fait de
groupes industriels étrangers installés en
grand nombre en Alsace. Mais elles sont
également la résultante des efforts de
toutes ces petites et moyennes entreprises,
qui avec persévérance et en surmontant
bien des difficultés, ont fait les investissements
nécessaires en hommes et en équipements
pour être compétitives», a commenté
Gérard Fellmann, Président de la CRCIA et de
la CCI de Colmar, qui ouvrait la cérémonie.
Ne pouvant faire l'impasse sur les événements
du 11 septembre, il note que «l'année
2002 se termine sur une chute significative
des flux d'échanges». Mais de remarquer
que «malgré cette baisse, l'Alsace devrait
dépasser cette année les 20 milliards €
d'exportations... Et si l'on ajoute à ce montant
celui légèrement inférieur des importations,
ce sont 40 milliards € d'échanges qui confirment
la voie vers l'internationalisation...»
Les lauréats
Catégorie Europe
HURON, centre de fraisage et d'usinage
grande vitesse, Illkirch
130 salariés, un capital de 13 millions €, plus
de 45 millions € de CA en 2001 (soit 300 MF),
HURON est un poids lourd de l'usinage à
grande vitesse.
Récents développements : en Espagne et au
Portugal, grâce à deux salons de la machineoutil,
l'appui d'un agent à Barcelone et l'ouverture
d'un centre technique au Portugal. La
part de l'exportation est passée de moins de
1% en 1998 à plus de 30% en 2001. Huron
n'entend pas s'arrêter en si bon chemin : ses
La remise des 5 e Trophées Régionaux Export, le lundi 17 décembre 2001 à l'Illiade
percées devraient lui permettre de pénétrer
le marché sud-américain et notamment le
Mexique et le Brésil.
Particularités : le service export parle 6
langues et bénéficiera bientôt de l'apport
d'un site Internet interactif et surtout d'un
nouveau commercial dédié à l'Espagne. Le saviez-vous
? Huron a fabriqué les faces avant
des navettes de la NASA.
PDG : Gilbert Fischer
Nominés
EUROCROSS, vente d'accessoires de moto
Créée en 1994 à Wasselonne, EUROCROSS
s'est rapidement développée sur le marché
français grâce à la qualité de ses accessoires
de motocross, adoptés par les meilleurs pilotes
moto. Selon ses dirigeants, le succès de
l'entreprise repose en partie sur le développement
de son site Internet.
FISCHER, affinage de fromage de Munster
Entreprise familiale créée en 1926 à
Beblenheim, FISCHER (14 salariés) fabrique
des fromages au lait cru. Présente dans 5
pays européens, elle adapte ses munsters en
fonction des goûts étrangers (en Belgique,
elle associe la confiture de framboise).
L'Allemagne est son principal client.
RIBY,fabrication et négoce de gants
de protection
Basée à Thann, RIBY fabrique des équipements
de protection. Innovants, ses gants,
aujourd'hui lavables et recyclables, répondent
aux exigences de baisse de coûts des
constructeurs automobiles. L'entreprise exporte
dans 5 pays européens, dont l'Italie et
l'Autriche.
*Trophées 2001 : les partenaires
AIR FRANCE, FRANCE TÉLÉCOM, BNP PARIBAS, HEPPNER,
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, L'ILLIADE.
n°211 - Février 2002 |19

TROPHÉES
Catégorie Amériques
HUGEL & Fils, vins d'Alsace, Riquewihr
Créée en 1639, HUGEL et fils reste une entreprise
familiale. 1 er exportateur de vins
d'Alsace, 80% de son chiffre d'affaires sont
réalisés à l'export. Principaux marchés : les
USA et le Canada, particulièrement séduits
par leur création déposée, le Gentil, un mélange
de 5 cépages alsaciens, dont 50% de
Sylvaner.
Pour ses clients d'Amérique
du Nord, Hugel est devenu
en 20 ans un ambassadeur
de l'Alsace. Ce qui fait également
la fierté de ses 28 salariés
: ses bouteilles servies
aux passagers de la classe
affaires d'Air Canada, même si elles contribuent
sans doute peu aux 7 millions € de CA
de l'entreprise (soit 46 MF).
Directeur général : Etienne Hugel.
Nominés
STAUB SA, articles ménagers en fonte
L'entreprise STAUB SA fabrique à Turckheim
des articles ménagers en fonte. Signe
distinctif : les cocottes en fonte s'adaptent
aux plaques vitrocéramiques. CA : plus
d’1 million € (soit 9 MF). L'entreprise a ouvert
une filiale à Los Angeles.
”
Au-delà du CA
réalisé, l’export
est une vitrine.
”
NEOSYSTEM, chimie fine pharmaceutique
Secteurs d'activités de NEOSYSTEM : chimie
fine, pharmacie et biotechnologies.
Cette filiale strasbourgeoise
de 49 salariés
fait partie du groupe
chimique français SNPE /
ISOCHEM. Elle vient d'entrer
au TOP 5 des leaders mondiaux de sa
spécialité, grâce au rachat d'une société du
groupe, à San Diego. La part des États-Unis
dans le chiffre export est passé de 30 à 60 %
en 3 ans.
Étienne Hugel, Hugel et Fils
Jean-Pierre Gerber, Stapem Offshore
Bernard Mendler, Emfi
André Hoenig, Data Tools
Catégorie Asie
EMFI, fabricant de colles et mastics,
Haguenau
Née à Haguenau en 1947, EMFI réalise près de
7% du CA des colles et mastics grâce à la
Chine. Avec 3 bureaux et un commercial expatrié
parlant la langue sur place et des documentations
en chinois, l'entreprise a en
effet assis ses têtes de pont en Asie. Sa présence
quotidienne et l'expérience atténuent
la difficulté majeure du marché chinois : les
conditions de paiement non garanties.
Persuadée de l'attractivité de ses produits,
Emfi avait déposé sa marque avant même
que la commercialisation ne débute. Avec
des bases solides, Emfi peut suivre ou précéder
des concurrents qui espèrent produire localement...
La création d'un site de
fabrication locale est d'ailleurs à l'étude. Emfi
a ouvert un bureau à Pékin en novembre dernier.
Bernard Mendler, responsable Asie-Pacifique
Nominés
JACOB HOLM, non-tissés pour le médical
Société de voiles non-tissés à Soultz, l'entreprise
a réalisé plus de 5% de son CA dans ces
pays en 2001. Le système de contrôle rigoureux
mis en place et des investissements
lourds devraient aboutir en 3 ans à la création
de 90 emplois supplémentaires.
COGIFER, fabrication d'appareils
de voie ferroviaire
Filiale du groupe De Dietrich, COGIFER
(Reichshoffen) est spécialisée en infrastructures
ferroviaires. Elle emploie 430 salariés et
réalise 80% du CA à l'exportation. À l'instar
de Singapour, de Hong-Kong, de Manille ou
de New Dehli, dont les métros affichent une
touche alsacienne.
Catégorie Afrique,
Proche et Moyen-Orient
DATA TOOLS, stations pour satellites
d'observation terrestre, Schiltigheim
Kenya, 1992 : le début de l'aventure export
pour les stations de réception de satellites
d'observation terrestre de DATA TOOLS...
Le début d'une série de succès croissants sur
un marché de niche. En 2001, la PME de
Schiltigheim remporte un appel d'offres européen
dont l'objet est d'auditer la réception
des satellites d'observation des 50 pays africains.
84% des 762 000 € (5 MF) de CA seront
ainsi réalisés sur ce continent l'an prochain,
contre 13% en 1999. Un salarié dédié est en
cours de recrutement.
Les stations de réception Data Tools ont été
simplifiées et adaptées pour privilégier la robustesse
et la facilité de maintenance. Le développement
commercial s'amplifie auprès
des organismes internationaux, prescripteurs
dans les secteurs de l'agriculture de la
météo ou de la mer.
André Hoenig, Gérant
20 | Février 2002 - n°211

Nominés
BASLER ELECTRIC, matériel électrique, design
et assemblage
Filiale d'un groupe américain, BASLER
ELECTRIC (Wasselonne) emploie 43 personnes
et réalise plus de 6 millions € de CA
(40 MF), dont 70% à l'export.
Le Moyen-Orient est l'une des zones clés de la
progression.
ETI'CLASS, fabrication de classeurs
et étiquettes
Avec 22 salariés, cette jeune entreprise colmarienne
née il y a deux ans vend des articles
de bureau ou étiquettes adhésives.
Caractéristiques des documents : ils sont
multilingues. 79% du CA sont réalisés à l'export,
mais limités à 500 km autour de
Colmar.
ALSACE AUDIOVISUEL, vente de solutions et
équipements audiovisuels professionnels,
ALSACE AUDIOVISUEL a inventé le concept
de la «visio université», qu'elle a adapté facilement
aux besoins des pays du Maghreb.
30 490 € en 1998 (200 000 F), 1,9 millions €
aujourd'hui (12,5 MF), Alsace Audiovisuel est
devenu en 3 ans un exportateur significatif.
Catégorie Nouveaux
Exportateurs
SMARTCOM, conception et développement
de logiciels de gestion de mobiles,
Turckheim
Le téléphone portable est aujourd'hui présent
sur les 5 continents, mais seule cette entreprise
(6 salariés) propose un logiciel de
gestion des mobiles, quels que soient leurs
marques ou modèles. SMARTCOM estime
son potentiel à 630 millions d'utilisateurs (PC
ou sur ordinateurs de poche), répartis dans
226 pays. Filiale du groupe RTE, l'entreprise
espère devenir le logiciel de tous les mobiles
d'ici un an !
Pour inonder le marché
mondial avec son logiciel
dans des délais aussi brefs,
Smartcom va s'appuyer sur
son actionnaire mais aussi
recruter... il faudra bien le
traduire et le vendre en chinois, russe ou
polonais !
Colette Roger, gérante
Nominés
Jusqu’à 100%
du CA réalisé
à l’export.
”
”
SIEGER'S VLIEGERS, distribution de matériels
de sports
Dirigée en nom propre par Roland Brandt,
SIEGER'S VLIEGERS (Sainte-Croix-aux-Mines)
est spécialisée dans les cerfs-volants, parapentes
et autres voiles de traction. CA : près
de 305 000 € (2 MF), dont 30 % à l'export. Le
tout dernier projet de la société : la production
de flèches de tir à l'arc.
Catégorie Prestataires
de services
STAPEM OFFSHORE, travaux pétroliers,
Haguenau
Ses salariés sont toujours plus nombreux à
l'étranger qu'en Alsace... STAPEM OFFSHORE
réalise 100 % des 7,3 millions € (48 MF) de CA
à l'export. Les plates-formes pétrolières de
l'Angola sont les principaux clients de cette
entreprise familiale créée y a 12 ans.
Compléments du développement Stapem : la
sécurité sur les plates-formes, la robotique
des sous-marins et un tanker stockeur de
haute mer sont les offshore, déjà reconnus
pour tous les travaux pétroliers maritimes. Et
comme l'Angola possède des réserves de plus
de 10 milliards de barils de pétrole, les perspectives
sont excellentes ! Un contrat avec
Total/Fina/Elf a fait progresser le CA de 23 %
en 2001.
Jean-Pierre Gerber, directeur général
Nominés
TRADING POINT, négoce de produits diététiques
et cosmétiques
TRADING POINT diffuse des
produits diététiques et cosmétiques,
conçus avec de grands
laboratoires français. C'est à
Eckbolsheim qu'elle a mis de
l'artichaut en ampoules... 6 salariés composent
l'entreprise en 2001, ils seront 10 en
2002 ! Histoire d'assumer une progression
espérée de 40% à l'export.
POLYGLOTTE, traductions techniques et
scientifiques
Depuis sa création en 1986, POLYGLOTTE
(Ingwiller) est au service des exportateurs
mais aussi des importateurs.... Certifiée ISO
9002, la société compte des clients sur toute
la planète.... Singapour, Toronto ou Londres
et réalise 80% de son CA (1,9 million € soit
12 MF) à l'export. ■
Colette Roger, Smartcom
Gilbert Fischer, Huron
n°211 - Février 2002 |21

DOSSIER
SÉMINAIRES
«Se réunir en Alsace»,
un catalogue très attendu
Pour la troisième fois consécutive, les Chambres de Commerce et d’Industrie de Strasbourg, Colmar et
Mulhouse publient le catalogue «Se réunir en Alsace». Outil documenté et pratique pour l’organisation
de séminaires, de congrès et de réunions dans la région, la nouvelle édition de ce catalogue, qui
sera présenté officiellement le 24 janvier 2002 au Musée de l’Automobile à Mulhouse, est l’occasion
de faire le point sur une activité importante à la vie des entreprises et pour l’économie régionale.
Sur l’un des murs de la salle de réunion
où se tenait la veille encore une
réunion, figurent deux phrases :
«Comment cherchons-nous à progresser ?
Comment mesurons-nous notre progrès ?» Il
ne s’agit pourtant pas d’une salle de cours
d’une grande école ou d’un centre de management,
mais d’un hôtel, en l’occurrence La
Clairière à La Petite Pierre.
Partir, «se mettre au vert»,
loin du siège ou de l’usine et
des incessantes sollicitations,
est une pratique de
plus en plus courante pour
les entreprises et les organismes
professionnels.
Le parc hôtelier et de restauration en Alsace
s’est adapté à cette demande et propose une
offre importante d’établissements de grande
qualité, en milieu urbain, périurbain et rural.
La capacité à offrir à la fois d’excellentes
prestations et conditions de travail participe
à la bonne réputation de l’Alsace dans ce domaine.
Michel Weber, Le Bischenberg
”
Une capacité
d’accueil de
grande qualité.
”
Maîtres-mots :
liberté, efficacité, proximité
Pour leurs cadres, leurs agents commerciaux
ou leurs clients, «les organisateurs de séminaires
et de réunions de travail recherchent
des lieux qui offrent le maximum de facilités
logistiques et de confort», analyse Michel
Weber, directeur commercial du
Bischenberg, établissement
bien connu et entièrement
spécialisé dans cette activité.
Être dégagé de tout
souci technique et des
contraintes de communication
est l’exigence prépondérante
des animateurs et organisateurs. Et
d’abord, ne pas être trop éloigné des infrastructures
de transport, aéroports, gares et
grands axes autoroutiers. Car, même si les
participants aux séminaires recherchent
l’éloignement et la quiétude pour travailler,
ils apprécient la proximité des pôles de
transport.
Des équipements performants
indispensables
Il en est de même des technologies de communications
internes et externes du lieu de
réunion. «Les moyens et systèmes doivent
être performants et parfaitement opérationnels»,
souligne Carolyn Pflumio, américaine
chargée notamment de ressources humaines
à Millipore, en Alsace. Qu’il s’agisse
de l’acoustique de la salle de travail, de la sonorisation
ou d’éventuelles cabines de traduction,
avec bien sûr le personnel compétent,
ou de matériels pédagogiques – rétroprojection
manuelle ou informatique, vidéo,
etc. – l’établissement d’accueil doit pouvoir
satisfaire les habitudes de travail du client. Il
en est ainsi des accès à Internet et en général
des technologies de l’information et de la
communication. «Ces clients, hommes et
Carolyn Pflumio, Milipore
femmes d’affaires dont le temps compte, ne
sont pas là pour passer des vacances : la logistique
doit être efficace et performante»,
précise Michel Baly, directeur de l’hôtel
Diana à Molsheim, qui a souvent mission de
faire filtrer pour eux les appels téléphoniques
pour éviter tout dérangement.
Les équipements techniques sont pour majorité
totalement intégrés à l’établissement.
Ainsi le Bischenberg propose un réseau câblé
à Internet y compris dans les chambres.
«Mais parfois, ce sont des sociétés de services
qui équipent les salles de réunion spécialement
pour l’occasion, sans que le client
ne s’en rende compte», précise Philippe
Baumann, directeur de Farniente, entreprise
dédiée à l’organisation d’événements, de séminaires
et de congrès. Mais toujours, l’essentiel
est que tout fonctionne correctement
et que l’animateur soit libéré des contraintes
techniques, afin qu’il puisse se consacrer totalement
à sa réunion.
22 | Février 2002 - n°211

Philippe Baumann, Farniente
Une charte de qualité
Pour distinguer les lieux de réunions, de congrès et de séminaires,
réputés pour leurs qualités et leurs prestations, les CCI
ont élaboré une Charte Qualité. Les établissements qui y
adhèrent s’engagent, gracieusement, à mettre à disposition de
leurs hôtes certains matériels ou encore à proposer des prestations
sur mesure. Avec plus d’une centaine de références et,
cette année, une couverture bleu de France, le catalogue est trilingue
– français, anglais et allemand – et diffusé à 12 000
exemplaires dans le Grand Est, en Allemagne et en Suisse.
Il est également disponible sur le site Alsacemeeting.com. ■
[ Contact CCI ] Nadia Weiss, 03 88 75 25 66 - n.weiss@strasbourg.cci.fr
L’Alsace particulièrement appréciée
L’accueil à l’hôtel et durant le séjour doit être
irréprochable. «Le personnel d’accueil, poursuit
Carolyn Pflumio, doit au minimum être
bilingue, anglais-français, voire trilingue avec
l’allemand». En effet, nos clients viennent du
monde entier, des États-Unis, du Pacifique et
de toute l’Europe. L’anglais est donc la langue
commune. Les participants aux séminaires et
réunions organisés par des entreprises françaises
ou étrangères, installées ou non en
France ou dans la région, exigent un environnement
propice à la relation. «Les entreprises,
face à leurs collaborateurs ou à leurs
clients, sont particulièrement soucieuses de
leur propre réputation. Elles veulent, à juste
titre, offrir une image positive à travers le
choix de l’établissement», déclare Michel
Baly. Ce que confirme Carolyn Pflumio : «Si
nous invitons des chercheurs et des clients
du monde entier à venir entre Rhin et Vosges,
il faut que ce soit dans de bonnes conditions,
et qu’ils puissent repartir avec le souvenir
d’une expérience utile et agréable». Mais
«sans excès ni épate», nuance-t-elle.
Le charme de l’Alsace est recherché et apprécié,
souligne d’expérience Philippe Baumann.
Le décor et l’environnement naturels, le
calme, le paysage, les vignes ou la forêt
comptent parmi les critères de choix.
Millipore s’arrange d’ailleurs pour répartir
ses réunions sur toutes les saisons, «pour
profiter de la beauté des couleurs et de l’ambiance
sereine de l’Alsace», précise Carolyn
Pflumio.
Confort et gastronomie
comptent aussi
Entrent évidemment dans les critères de
choix du lieu de réunion ou de séminaire, le
nombre et le confort des chambres et des
Suite en page 24 ■■■
n°211 - Février 2002 |23

DOSSIER
SÉMINAIRES
Michel Baly, hôtel Diana
■■■ salles de travail, outre les aspects techniques.
S’agissant de la restauration, prise
généralement sur place,
les exigences portent sur
”
Sports, loisirs et
détente sont
aussi des outils
de management.
”
la qualité de la cuisine et
des services. Si le petit déjeuner
français est désormais
réputé pour sa
consistance, le déjeuner
doit néanmoins être rapide,
sans perte de temps et relativement
léger. Les Anglo-Saxons apprécient aussi les
menus spéciaux, végétariens ou adaptés à
des régimes particuliers. Mais rapidité et efficacité
n’excluent jamais la qualité. «On
vient au Bischenberg pour sa gastronomie»
revendique Michel Weber.
Par exemple au dîner, après une journée de
travail bien remplie, «cadres et autres hôtes
de l’entreprise apprécient les menus winstub
ou gastronomiques, notamment le dernier
soir du séjour», remarque Philippe Baumann
de la société Farniente. On prisera aussi, surtout
l’été, des barbecues ou des menus grill,
comme à La Clairière.
Entre travail et détente
Enfin, la plupart des lieux de congrès, séminaires
et réunions, proposent des équipements
de détente de plus en plus sophistiqués.
Parcours santé, salle de fitness et de remise
en forme, sauna et piscine, ou tout
autre équipement de loisir, sont les bienvenus.
La Clairière dispose par exemple, depuis
1998, d’un parcours de challenge. «Suite à la
demande d’une entreprise canadienne, nous
avons investi dans cet outil de plein-air qui
est un véritable moyen de management
pour nos clients», explique Lisbeth
Strohmenger, fille des propriétaires de l’établissement,
elle-même diplômée
pour encadrer des «teambuildings».
Cependant, ici ou
ailleurs, les organisateurs des
réunions et séminaires pourront
préférer, en toute saison,
un amical bavardage au bar ou
dans un boudoir, ou une animation
sur place, comme un concours d’œnologie,
ou bien une soirée casino, selon le
souhait de l’entreprise et de la clientèle. Ils
n’hésitent d’ailleurs pas à demander aux responsables
d’établissement conseils et indications
sur la région, sur des lieux de shopping
ou de détente, par exemple un nightclub,
voire à organiser à l’intention du groupe
une soirée avec ou sans dîner à l’extérieur de
l’hôtel, y compris le déplacement.
«Nous sommes là pour permettre et garantir
le bon déroulement du temps passé dans
l’établissement et dans la région, que ce soit
pour la réunion proprement-dite, pour se restaurer,
pour se détendre ou se reposer.
Quand ces clients rigoureux et exigeants repartent
satisfaits, c’est que nous avons réussi
notre mission, nous aussi», résume Michel
Baly. ■
Lisbeth Strohmenger, La Clairière
Une activité économique importante en Alsace
Les grandes entreprises
d’Alsace et du monde entier
organisent toutes aujourd’hui
des rencontres de travail,
de formation ou de motivation,
ou des visites d’entreprises pour
leurs clients. Par conséquent,
ce segment de l’activité hôtelière
et de restauration est très
important pour la région.
Il représenterait 70% du chiffre
d’affaires des établissements
dans l’agglomération strasbourgeoise
et environ 30% ailleurs.
Néanmoins, dans un établissement
comme l’Hôtel Diana à
Molsheim, l’activité de réunions
et de séminaires représente 50%
de son CA, auxquels il faut
ajouter la clientèle d’entreprise
hors séminaire. Au total, c’est
70 à 80% de l’activité qui est
assurée par un public d’affaires,
d’origine internationale à 35%
et de France hors Alsace à 25%.
D’après les professionnels, la
taille des groupes qui participent
aux séminaires varie de dix à
quarante personnes. Leur durée
moyenne de séjour est de trois
jours et deux nuits. Les budgets
des entreprises consacrés aux
réunions sont rigoureux : «pas
question pour les participants
de vivre inutilement aux frais de
l’entreprise», remarque Michel
Baly. Le budget journalier
moyen par personne, en fonction
du public que l’entreprise
souhaite «envoyer au vert», est
de 115 € pour les commerciaux,
«grands consommateurs de
réunions au cours d’une année»,
explique Philippe Baumann, de
190 € pour les cadres et jusqu’à
plus de 300 € par jour pour
les clients ou futurs clients
de l’entreprise.
Mais, «si l’Alsace dispose d’une
offre diversifiée d’établissements
de deux à quatre étoiles, elle
manque encore d’équipements
hôteliers de grande capacité, supérieure
à cent chambres et en
dehors de la métropole régionale»,
constate Philippe
Baumann. De plus, elle souffre
de la concurrence des régions
dotées d’un TGV. À budget
hôtelier et de restauration identique,
une entreprise parisienne
privilégiera parfois une réunion
dans la région lyonnaise ou
en Bretagne. ■
24 | Février 2002 - n°211

COMMERCE
Nouveau à
Wasselonne
«L'Instinct Gourmand»
Les amateurs d'artisanat et de
gastronomie alsacienne apprécieront
ce nouvel espace de vente
à Wasselonne : épicerie fine,
vins, crémants et eaux de vie,
chocolats... y côtoient une multitude
d'autres produits régionaux.
«L'Instinct Gourmand» a été créé
par deux producteurs de la région
: Thierry Unterreiner (vins)
et Thierry Rehm (foie gras) qui
souhaitaient disposer d'une vitrine
pour vendre leurs produits.
La superficie du local (160 m 2 )
leur permet également d'accueillir,
en dépôt-vente, les fabrications
d'une trentaine de
producteurs de la région. Des
produits du terroir aux nappes
en passant par les porcelaines
alsaciennes et autres objets de
déco, l'Instinct Gourmand est
une vraie vitrine de l'Alsace.
De 9h30 à 12h30 et de 14h30
à 19h30 du lundi au samedi,
et le dimanche de 10h à midi.
Magasins d’usine
La réunion de la Commission
CDEC a été fixée au 19 février.
26 | Février 2002 - n°211
L'euro prend ses marques
Depuis le début du mois, l'euro est dans nos porte-monnaie ! Plus moyen d'y
échapper. Bon nombre d'entre-nous s'entraînent, bon an mal an, à raisonner dans
la nouvelle monnaie. Pour les commerçants, la période est d'autant plus difficile
car avec les coups de bourre liés aux soldes, ils ont à gérer la double monnaie dans
leurs tiroirs-caisses.
Conseils pratiques
Paiement par carte
bancaire
Vérifiez le montant et la monnaie
de l'opération avant la saisie du
code secret. Conservez vos
tickets et vérifiez les montants
indiqués sur vos relevés.
Votre monnaie en euros
Mémento pour ceux qui persistent
à faire la conversion :
1 cent = 7 centimes
2 cents= 13 centimes
5 cents= 33 centimes
10 cents = 66 centimes
20 cents= 1,31 F
50 cents= 3,28 F
1 euro= 6,56 F
2 euros = 13,12 F
Nota : Les billets sont
strictement les mêmes dans
tous les pays de la zone euro,
les pièces présentent une face
commune à l'ensemble des
pays et une face nationale.
En France, nous retrouvons La
Semeuse, la tête de Marianne
et l’arbre.
De l'autre côté du Rhin,
c'est l'aigle, la Porte de
Brandebourg et la feuille de
chêne... Ne nous reste plus qu'à nous
habituer !
Idée : L'idéal aurait été de se débarrasser des
francs. Si vous ne l'avez pas encore fait, détruisez
vos chéquiers pour éviter de vous tromper. ■
Associations de commerçants Vos nouveaux Présidents
Emmanuel KOCHMANN
Président de l'Association
des Commerçants et Artisans
de Bischwiller
[ 2, rue des Charons
BP 55 – 67242 BISCHWILLER
03 88 93 70 89 ]
François ORSAT
Président de l'Association des
Commerçants de la galerie marchande
CORA (DORLI'COM)
[ Bijouterie Franç'or
1, rue Mercure
67120 DORLISHEIM
03 88 38 72 02 ]
Doris GATEAU
Présidente de l'Association des
Commerçants et Artisans de Drulingen
[ Chaussures Gateau
27, rue du Général Leclerc
67320 DRULINGEN
03 88 00 67 74 ]
Fernand UGI
Président de l'Association MEGE-
Monde Économique Gambsheim
et environs
[ Salle annexe de la Mairie
20, route du Rhin
67760 GAMBSHEIM
03 88 96 90 02 ]
Claudine REINHARDT
Présidente de l'Union des
Commerçants, Artisans et Industriels
de Hoenheim
[ B.P. 139 – 67804 HOENHEIM
03 88 62 15 18 ]
Charte Euro Confiance et kits d'outils
33 associations de commerçants ont signé la convention
pour la diffusion d'information de la charte et ses kits d'outils.
1 111 commandes ont été enregistrées à fin décembre.
250 personnes ont participé aux réunions d'information
organisées par la CCI.
Josiane ARNOLD
Présidente de l'Association
des Commerçants et Artisans
d'Ingwiller
[ SUPER U INGWILLER
Zone Industrielle – Rue du Wittholz
67340 INGWILLER
03 88 89 28 89 ]
Paul GILGER
Président de l'Association
des Commerçants et Artisans
de Niederbronn-les-Bains
[ 19, rue de la République
67110 NIEDERBRONN-LES-BAINS
03 88 09 00 90 ]
Christian CASANDRI
Président de l'Association des
Commerçants et Artisans de
Pfaffenhoffen (ASSODEV)
[ Chrono Système
3, rue de la Gare
67350 PFAFFENHOFFEN
03 88 72 21 15 ]
Daniel SIMONI
Président de l'Association des
Commerçants et Artisans de Rothau
et des environs
[ AGF - 1, place du Général de Gaulle
67570 ROTHAU
03 88 97 00 25 ]
Théophile KEDZIORA
Président de l'Association
des Commerçants et Artisans
de Sarre-Union Développement
[ Boutique Marie-Odile
1, Grand'rue
67260 SARRE-UNION
03 88 00 33 85 ]

Les Observatoires départementaux de l'euro
Des organismes à la disposition de tous !
Réunissant à parité des représentants des consommateurs et des
professionnels, les Observatoires de l'euro ont joué un rôle important
pour réussir le passage complet à l'euro.
Lieux de mise en commun des informations
disponibles et de recensement des initiatives
et des difficultés, ils ont assuré une
mission pédagogique tout en relayant l'information
et les campagnes nationales de communication,
en diffusant les solutions simples et les
bonnes pratiques. Ils peuvent encore être saisis
par tous. Chaque observatoire a en effet mis en
place une commission des litiges de l'euro, gratuite
et facile d'accès, qui se tient prête pour régler
rapidement les petits différends liés à
l'utilisation concrète de l'euro.
Après le 17 février 2002 à minuit, les pièces
et billets en francs auront perdu leur cours légal,
mais ils pourront être échangés pendant six
mois entre le 1 er janvier et le 30 juin 2002
dans les banques ou à La Poste.
À partir du 30 juin, votre banque ne reprendra
plus les pièces et les billets en francs. La Banque
de France prendra le relais et échangera les
pièces jusqu'au 30 juin 2005 et les billets
jusqu'au 30 juin 2012.
Jusqu'au 17 février 2002, pour les clients
d'une banque, cet échange gratuit d'espèces
en francs contre des espèces en euros pourra
Catherine KRATZEISEN
Présidente de l'Association
des Commerçants et Artisans
de Truchtersheim (TAC)
[ Imprimerie CATHAL
3, rue du Général Leclerc
67370 TRUCHTERSHEIM
03 88 69 88 34 ]
Alain FUCHS
Président de l'Association des
Commerçants et Artisans de Woerth
[ Restaurant Sans Alcool
11, rue de la Pépinière
67360 WOERTH
03 88 09 30 79 ]
Jean-Luc SIMON
Président de l'Association des
Commerçants - Quartier Vins
[ Brin de Fleur
21, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
67000 STRASBOURG
03 88 75 92 93 ]
Josiane SUTTER
Président de l'Association
des Commerçants et Artisans
[ Faubourg de Pierre/Tribunal
Atelier-Pressing de La Colombe
32, rue du Fbg de Pierre
67000 STRASBOURG
03 88 32 42 86 ]
Micheline CHRISTOPHE
Présidente de l'Association des
Commerçants de la rue des Juifs
[ ALBE – 16, rue des Juifs
67000 STRASBOURG
03 88 36 88 16 ]
s'effectuer dans l'ensemble du réseau bancaire,
sans limitation de montant. Le Gouvernement
recommande qu'il en soit ainsi jusqu'au 30 juin
2002 et que les banques accordent cette
gratuité au moins pour leurs clients jusqu'à la
fin de la période d'échange.
Pour les non-clients, le Gouvernement souhaite
que l'échange puisse être gratuit dans la limite
d'un plafond supérieur à celui de 2 000 francs actuellement
envisagé. L'échange sera gratuit à la
Banque de France et à l'Institut d'émission des
départements d'outre-mer, ainsi qu'auprès des
4 000 postes comptables du Trésor Public, pendant
10 ans pour les billets et 3 ans pour les
pièces.
Et les devises ? En principe votre banque
échangera vos devises (uniquement les billets)
jusqu’au 17 février 2002. La Banque de France
acceptera d’échanger vos billets en marks,
florins, lires jusqu’au 31 mars 2002. ■
[ Site ]
www.finances.gouv.fr/minefi/actualites/index.htm
Jean-Marie HEINTZELMANN
Président du Groupement des
Commerçants de la rue des Hallebardes
[ Boutique SWATCH
12, rue des Hallebardes
67000 STRASBOURG
03 88 22 22 68 ]
François SPOERNDLE
Président de l'Association des
Commerçants de la rue des Serruriers
[ Accessible
17, rue des Serruriers
67000 STRASBOURG
03 88 22 66 02 ]
Informations Euro
Charte € Confiance et kit euro
Nathalie Rolling, 03 88 75 24 65
n.rolling@strasbourg.cci.fr
Vos contacts Internet :
– Formation
Dominique Schwartz,
d.schwartz@strasbourg.cci.fr
– Informations générales
Ursula Gori-Kaminski
u.gori.kaminski@strasbourg.cci.fr
– Commerce
Luc David
l.david@strasbourg.cci.fr
Si vous avez des questions,
un numéro unique
0 810 euro 67
ou 0 810 3870 67
« Porcus Dei »
une boutique et
un espace dégustation
de la charcuterie
alsacienne à Strasbourg
C'est un
concentré
des
meilleures
charcuteries
d'Alsace, à
acheter en
boutique
et/ou à déguster
sur
place que
vous propose
«Porcus Dei». L'adresse : 6, place
du Temple-Neuf à Strasbourg.
Ce lieu inédit (pour la première
fois un charcutier exclut ses activités
de boucher ou de traiteur) a
été créé par deux acteurs majeurs
de la boucherie-charcuterie,
Jacques Kraft et Alfred Klein.
La boutique est ouverte du mardi
au samedi de 7h45 à 19h30,
et le lundi de 15h à 19h.
Vous y trouverez un choix de
charcuteries fines et de produits
qui les accompagnent :
salades, crudités, légumes, pains,
moutardes, bières, vins... Le restaurant,
ouvert du mardi midi au
samedi midi, propose également
des soirées-dégustation autour
de déclinaisons de charcuteries.
n°211 - Février 2002 |27

CULTURE
Rétrospective Corneille
L'événement !
Après Amsterdam, en 1966, puis Charleroi, en 1974, Strasbourg accueille une imposante rétrospective
du peintre Guillaume Corneille. Rétrospective organisée à l'initiative de la Galerie L'Estampe
et qui prendra place, en février, au sein de l'Espace-Exposition de la CCI.
D'origine néerlandaise,
Guillaume Corneille suit
de 1940 à 1943, les cours
de l'Académie des Beaux-Arts
d'Amsterdam. L'enseignement
qui y dispensé est très académique
: «Van Gogh était tabou
et Matisse considéré comme un
décorateur» indiquera quelques
années plus tard l'artiste. Autodidacte,
celui-ci cherchera dès
que possible à travailler libre de
tous modèles imposés.
Sa première exposition individuelle,
en 1947, le montre sensible
aux aplats de Dufy, Matisse
et Modigliani. L'année suivante,
il fonde le groupe COBRA
(Copenhague, Bruxelles, Amsterdam)
réunissant de jeunes
artistes qui veulent s'affranchir
des dogmatismes et laisser libre
cours à leur spontanéité et à
l'expérimentation.
De nombreux voyages et séjours
dans le monde entier influencent
l'œuvre de Corneille qui expose
à New York en 1962 tandis
qu'il a son propre pavillon à la Biennale de
Venise.
Dès lors, de nombreuses
expositions
lui seront
consacrées à Paris,
Tokyo, Milan.
La rétrospective
qui est présentée à
Strasbourg est enrichie
de 120
œuvres issues de
collections privées.
Deux parties ponctueront l'exposition : la
première fera voyager le visiteur à travers un
«labyrinthe» qui l'emmènera à Bali, en
Afrique ou dans les rues de New York.
«Parcours qui lui offrira l'éveil d'un matin ensoleillé,
la beauté d'une aube printanière, jusqu'à
ce qu'un vol d'oiseaux ne précipite la
tombée du jour pour l'entraîner avec lui audelà
d'autres montagnes...» précise Thierry
Lacan, le responsable de la Galerie L'Estampe.
La deuxième partie sera consacrée à l'étude
du signe. Le spectateur aura l'occasion d'appréhender
l'aspect expérimental du travail
graphique de Guillaume Corneille ainsi que
ses études autour du dépassement de la
figuration et de la destructuration du plan. ■
Rendez-vous
Rétrospective Corneille
Espace-Exposition de la CCI,
place Gutenberg
Du vendredi 8 au mercredi
27 février, de 13 heures à 19 heures
(fermé le dimanche).
28 | Février 2002 - n°211

INDUSTRIE
Environnement
Comment réduire
l'impact des emballages
sur l'environnement ?
Rencontre à la CCI
Organisée fin novembre à la CCI,
une réunion d'information
concernait la nouvelle réglementation
sur les exigences essentielles
en matière d'emballage, et notamment
la prévention de leur production.
Cette démarche n'est
possible qu'au travers de l'écoconception.
Il s'agit d'intégrer,
dès la conception, le devenir de
l'emballage après utilisation ou
consommation du produit. Après
l'élimination des emballages en
fin de vie par recyclage, récupération
d'énergie par incinération
aux normes ou compostables, la
prévention constitue une priorité
de la Directive Européenne. Éco-
Emballages développe le recyclage
des emballages ménagers et favorise
la prise en compte de la prévention
des entreprises
adhérentes.
[ Contact CCI ]
Alban Petit, 03 88 75 24 73
a.petit@strasbourg.cci.fr
Formation
Responsable
environnement
Organisée sur 18 journées
décomposées en 9 modules
de 2 jours, cette formation
– en association avec Alsace
Écologie – donne à chaque
PME-PMI la possibilité de
former un responsable environnement.
Les premiers modules
programmés en 2002 :
– le 6 mars : «Écologie générale,
cycles et écosystèmes»
– le 7 mars : «Développement
durable et ressources naturelles,
diversité biologique et rôle des
écosystèmes, politiques environnementales
de la Région Alsace,
du Département du Bas-Rhin
et de la CUS.
[ Renseignements
et inscriptions CCI ]
Harald Stammbach, 03 88 75 24 70
h.stammbach@strasbourg.cci.fr
Agroalimentaire
Feyel augmente
ses capacités de stockage
1,5 million € (10 MF) d'investissements seront consacrés à l'agrandissement
de l’unité de fabrication de foies gras de Schiltigheim, Feyel.
Des travaux sur deux tranches qui seront achevés d'ici le mois de juin.
L'augmentation de
la capacité de
chambres froides
de 250 m 2 et l'achat
d'une nouvelle machine
de mise sous vide permettent
d'ores et déjà
de satisfaire un segment
en pleine croissance
de Feyel : les magrets
et volailles, dont la
capacité de production
est doublée (800 kg par
jour). Les premiers travaux
entrepris sont liés
à une réorganisation de
la production, avec l'installation
d'un convoyeur
acheminant directement
les produits dans
une nouvelle salle d'expéditions. L'entreprise
alsacienne, avec 200 tonnes de foies gras
transformés en 2000, a vu son chiffre d’affaires
augmenter de près de 10 % par rapport
à 1999. Ces chiffres illustrent la progression
de la consommation des Français, qui est de
670 g de
foie gras
par an. Le
fabricant
alsacien a
également
noté une
croissance
de la
consommation des produits haut de gamme,
une régression des blocs sans morceaux et
une augmentation des foies gras crus : 4 %
des acheteurs préparent eux-mêmes leur
foie gras.Toujours à l'affût d'innovation, Feyel
a lancé en fin d'année des coffrets gourmands
à base de foie gras, commercialisés au
rayon frais libre-service. Une fois de plus, le
chef de chez Feyel, Materne Koestel (en poste
depuis 1975) a concocté une recette inédite,
mariant foie gras et vin d'Alsace-vendanges
tardives. ■
CA prévu en 2001
20 millions €, réalisés pour près de 40 % à
Noël-Nouvel An. Effectif moyen annuel :
112 permanents, 180 personnes en fin
d'année. Prochaine étape de l'extension : juin
prochain, où la superficie totale des bâtiments
sera portée à 7 000 m 2 (soit 2 000 m 2 supplémentaires).
n°211 - Février 2002 |29

INTERNATIONAL
France Chine 2001
Le fleuron de l'industrie alsacienne à Pékin
Exposition des technologies et savoir-faire français, le salon France Chine 2001
était une occasion unique pour les entreprises alsaciennes.
Parmi les entreprises alsaciennes, neuf
d'entre-elles – représentant un chiffre
d'affaires approchant le milliard d'euros et
impliquant près de 6 000 emplois directs
en Alsace –, y ont tenu un stand commun.
Ce sont Cetal, Heppner, Huron, Manhurin
Kmx, Quiri Hydromécanique, Sappel,
Socomec, Soprema et le lorrain Cristal de
Paris, entreprises expérimentées à l'international
et prospectant en Chine depuis au
moins 5 ans. Deux autres entreprises étaient
partenaires de l'opération : les Caves du Roi
Dagobert et la Brasserie Fischer.
CETAL bataille sur le marché chinois depuis
5 ans. Plusieurs de ses éléments industriels
chauffants sont installés sur des sites
stratégiques (pétrole, nucléaire...). «Le salon
tombait à pic et les 40 rendez-vous fixés à
cette occasion devaient permettre d'identifier
et de sélectionner un agent local». Par
ailleurs, la mise en place d'un VIE* à
Shanghai au mois de décembre 2001 devrait
permettre à l'entreprise de Haguenau
de récolter les fruits de ses efforts et de sa
participation au salon sous 6 mois.
*Volontariat à l'International en Entreprise
HEPPNER, après sa participation au salon
France-Corée 2000, est devenu le premier
transporteur entre l'Alsace et Séoul. Ce
même objectif animait la société sur le
marché chinois en participant à France-
Chine 2001 : faire les «yeux doux» aux exposants
français mais surtout démontrer
que son savoir-faire et sa «licence A» lui
permettent de se passer d'intermédiaires
chinois dans des opérations comme le dédouanement.
Avec un groupage par semaine
vers la Chine au départ de Mulhouse
et de Strasbourg, HEPPNER se donne les
moyens de ses ambitions, confirmant
son image «Overseas» de
transporteur.
MANURHIN KMX est en quête
d'un partenaire susceptible d'installer
et d'assurer le SAV de ses
machines, alors qu'HURON
confortait ses positions et son
image en Chine. En effet, le spécialiste
de l'usinage grande vitesse a
déjà un réseau de commercialisation
en Chine. Le marché, globalement
sous-équipé en machines
outils, offre des perspectives plutôt
intéressantes.
QUIRI HYDROMÉCANIQUE recherchait
un partenaire spécialisé
dans l'emboutissage avec des équipements
destinés aux outilleurs de presse.
La société SAPPEL a enregistré une commande
de plus de 76 000 € (environ 1/2 MF)
pendant le salon. Ce résultat très encourageant
conforte la société dans son développement
sur ce marché suite aux premiers
résultats déjà engrangés sur Macao en
2001. Les compteurs d'eau de la société
haut-rhinoise ont un bel avenir devant eux.
L'entreprise CRISTAL DE PARIS (57,
Montbronn) ne s'est pas trompée en rejoignant
l'Espace Alsace : ses produits ont eu
tellement de succès qu'ils suscitaient les
convoitises nocturnes de certaines personnes
mal intentionnées. Ce revers du succès
devrait être compensé prochainement
car Marcel Ferstler enregistre tout de même
près de 200 000 € de commandes, soit
3 containers livrés en janvier 2002.
??? ???? ???? ???
L'antenne de Shanghai du spécialiste
alsacien de l'équipement électrique
SOCOMEC enregistre déjà de bons résultats
en Chine et poursuit son développement
avec la mise en place prochaine d'une représentation
à Pékin. Son objectif principal :
couvrir les provinces du nord-est de la
Chine.
L'effet «Jeux Olympiques» devrait bénéficier
à l'entreprise SOPREMA. Après avoir
réalisé l'étanchéité des unités de stockage
de riz via le Ministère chinois de
l'Agriculture, des opportunités s'ouvrent à
elle pour des constructions de prestige
(sites olympiques, stades, ...) et des réhabilitations
de bâtiments. ■
[ Contact CCI ]
Didier Schoenacker, 03 88 76 42 38
d.schoenacker@strasbourg.cci.fr
Les entreprises
de machines outils
à Lisbonne
Le salon Metalmaq de
Lisbonne a donné l'occasion
à 7 entreprises alsaciennes du
groupe «machine-outil» de
poursuivre leur action de communication
sur le Portugal.
Leurs objectifs variaient en
fonction du degré de développement
sur ce marché propre à
chacune d'entre elles (renfort de
notoriété, recherche de distributeur,
validation de l'existence
d'un débouché). Moins internationalisé
que celui de Porto, le
salon renforçait la visibilité du
stand alsacien, idéalement situé
à proximité de distributeurs
portugais spécialisés. Le
Portugal fait partie, avec
l'Espagne, des marchés cibles
définis dans le PARDI*. Les
étapes suivantes seront probablement
pour 2002 : Le salon
Balttechnika à Vilnius en
Lituanie, le salon MSV à Brno
en République tchèque,
le salon Maquitec à Barcelone
en Catalogne... et pour 2003 :
le Brésil, la Russie.
* voir PE N°208
[ Contact CCI ]
Alain Layrac, 03 88 76 42 27
a.layrac@strasbourg.cci.fr

L'enquête du Commerce Extérieur de l'Alsace
«Détermination des marchés-cibles pour 2002»
Chaque année, les CCI d'Alsace mènent une enquête approfondie
auprès des entreprises afin de déterminer les desiderata en matière
de prospection commerciale export.
La première source d'information provient de
l'enquête annuelle du commerce extérieur,
qui permet de connaître avec précision les souhaits
des entreprises, mais aussi les problèmes
particuliers qu'elles peuvent rencontrer. Ces éléments
se retrouvent dans une banque de données
FIRMEXPORT qui regroupe quelque 1 600
entreprises alsaciennes actives à l'importation
et à l'exportation.
La deuxième source d'information est constituée
par les visites d'entreprises qui ont pour
objet d'accompagner les exportateurs dans la
définition de leur politique commerciale. Les
chefs d'entreprise et directeurs Export expriment
leurs intentions et les orientations marchés
qui pourraient être les leurs, en fonction
des informations provenant des organisations
professionnelles, mais aussi de la connaissance
Le secteur de la chocolaterie /
confiserie, confirme les cibles
prioritaires que sont les États-
Unis, la péninsule ibérique,
le Japon et vise le marché belge.
[ Contact CCI ]
Alain Layrac, 03 88 76 42 27
a.layrac@strasbourg.cci.fr
Le secteur de la machineoutil,
objet d'un «programme
d'action régional de
développement international»
(PARDI) en 2001, est
réexaminé. Les marchés à
prospecter en priorité, en plus
de ceux qui relèvent de la
précédente analyse, sont la
Chine, la Corée du Sud, le
Mexique, le Maroc et l'Algérie.
[ Contact CCI ]
Alain Layrac, 03 88 76 42 27
a.layrac@strasbourg.cci.fr
Le secteur des matériaux
chirurgicaux et d'orthopédie
(classification CPF4 3310) dans
lequel de nombreuses petites
entreprises sont actives, aura
pour marchés-cibles les États-
Unis, l'Italie, le Portugal et le
Japon. Toutefois, ensemble, ces
PME ne réalisent guère plus de
2,5 % des exportations globales
françaises. À l'aide de la banque
de données COVADICE (Les
Douanes), la CCI déterminera
les entreprises productrices et
potentiellement exportatrices.
[ Contact CCI ]
Olivier Epp, 03 88 76 42 18
o.epp@strasbourg.cci.fr
Instruments de mesure et de
contrôle. 25 entreprises ont été
ciblées, elles peuvent prétendre
à la conquête des nouveaux
marchés porteurs pour l'Alsace :
les États-Unis, le Canada,
l'Espagne, la Turquie, la Chine
et Taiwan.
[ Contact CCI ]
Olivier Epp, 03 88 76 42 18
o.epp@strasbourg.cci.fr
Le secteur de la production de
logiciels et progiciels. Dans ce
domaine, le groupe de travail
alsace@software, opérationnel
depuis plus d'un an, réunit une
qu'ils ont de leur propre concurrence locale et
internationale.
La troisième source d'information est basée sur
les appréciations transmises par la COFACE.
Elles sont fonction des marchés qui font l'objet
de polices d'Assurance Prospection normales ou
d'Assurance Foires.
Enfin, une approche macroéconomique est réalisée
au travers des statistiques que nous
fournissent les Douanes. L'objectif est d'étudier
les résultats à l'export de certains secteurs
de l'industrie alsacienne, de positionner
ses performances par rapport à la moyenne
nationale et en conséquence, de déterminer
les marchés porteurs et ceux pour lesquels la
présence alsacienne est insuffisante. ■
Pour 2002, 5 secteurs ont été reconnus significatifs et prioritaires
vingtaine d'entreprises de
logiciels et de progiciels. La part
de l'Alsace à l'exportation a
encore décru par rapport aux
ventes françaises dans leur
totalité et ne représente plus
que 0,68 %. Ce groupe, formé
de petites entreprises, doit
rassembler ses moyens pour,
ensemble – sur des marchés
européens – entamer des
actions marketing et de
commercialisation permettant
significativement d'augmenter
ses ventes.
Le secteur est très atomisé,
mais mérite une attention
particulière dans la mesure où
sa propension à se développer
devrait normalement être forte
dans les années qui viennent.
À prospecter en priorité :
le Royaume-Uni, l'Espagne,
le Portugal, les Pays-Bas,
la Belgique et le Maroc.
[ Contact CCI ]
Didier Schoenacker,
03 88 76 42 38
d.schoenacker@strasbourg.cci.fr
Panavi (leader
français de l'industrie
boulangère) choisit
Essentiel Software
(Bischheim)
Panavi (850 collaborateurs,
3 000 clients, 35 % de la part
du marché français de la viennoiserie
crue et 25 % du pain
cru), a opté pour une solution
logicielle de gestion destinée
à optimiser la relance
clients en prenant en compte
la mise en place des 35 h.
Proposée par Essentiel
Software (Bischheim), la solution
Coveris couvre tous les
aspects de la gestion de la
relance clients, sa base de
données très aisée d'utilisation
offre de larges possibilités
de paramétrage.
[ Site ] www.essentiel.fr
Programme 2002
Développement
international
des entreprises
[ Contact CCI ]
Jocelyne Choukroun,
03 88 76 42 16
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
France Telexport
2002
Le répertoire
du commerce
international
français
Cet annuaire regroupe 40 000
entreprises, 90 000 responsables,
98 secteurs d'activités
et 7 310 produits et services.
Classées par produits, les entreprises
font l'objet d'une
présentation exhaustive :
coordonnées complètes,
responsables export/import,
effectifs, tranches de CA et
ratios export/import, zones
géographiques d'export/
import, filiales à l'étranger.
Trois index permettent de
faire les recherches : raisons
sociales et secteurs d'activités
par ordre alphabétique, produits
et services par ordre numérique.
En vente au CRDI
au prix de 193 € TTC.
[ Contact CCI ] Geneviève
Siat-Ganière, 03 88 76 42 20
g.ganiere@strasbourg.cci.fr
n°211 - Février 2002 |31

FORMATION
4 e rencontre Prospective
«La gestion de projet, outil de l'innovation
dans l'entreprise»
Invité de cette rencontre animée par Jean-Luc Fournier (Agence Strasbourg Presse), Yves Dubreil,
directeur de programme chez Renault. Polytechnicien autodidacte entré directement
dans le secteur de l'automobile, il confie avoir été guidé par la «passion de la bagnole».
Chef de produit en 1977, il est adjoint puis
responsable de l'unité sièges de 1981 à
1985, avant d'être commis d'une mission
d'informatique sur le design aux États-Unis.
En charge du projet Mégane en 1987, c'est
pour lui le début d'une expérience en tant
que directeur de projet. Se succèdent le projet
Twingo, la gamme M2 et le programme
M2 et S (gamme supérieure et moyenne supérieure).
Être directeur de projet chez Renault,
qu'est-ce que ça implique ?
«Les projets présentent le plus souvent une
grande complexité et font intervenir des
disciplines multiples, étrangères les unes
aux autres et dont il faut coordonner les activités
parfois contradictoires», indique Yves
Dubreil. Chez Renault, les directions de projet
sont initiées dans le but d'améliorer les
performances de l'entreprise pour le développement
de ses produits. Comment ? En
responsabilisant une équipe dédiée sur les
résultats de son projet.
La direction du projet couvre l'ensemble des
outils, techniques et méthodes qui permettent
au chef de projet et à l'équipe de
conduire, coordonner et harmoniser
les tâches exécutées
dans le cadre du projet, afin
qu'il réponde aux besoins
pour lesquels il a été entrepris.
Ainsi, et concernant le
projet Twingo, Yves Dubreil a-t-il réussi à
prouver que la création d'une nouvelle structure
permettait d'être plus efficace. «La
Twingo était originale et talentueuse, mais
elle n'était pas rentable. Ma seule contrainte
était le résultat et je n'avais pas droit à l'erreur».
Partage de responsabilités et
confrontation d'idées
«Quelquefois il faut détruire les murs dans
l'entreprise... le chef de projet est là pour ça»,
commente Yves Dubreil. Celui-ci a pris le pari
de remettre sur le métier ce qui n'allait pas :
32 | Février 2002 - n°211
«Il faut changer, s'adapter –discerner les dépenses
utiles et les dépenses inutiles–, faire
mieux et être capable de piloter à vue, en définissant
le produit qui sera performant dans
trois ans. Souvent, il faut se défaire des habitudes
qui ne sont que des servitudes».
Lorsque le produit précédent est rendu obsolète,
on innove. Pour Yves Dubreil, «la créativité
est un état d'esprit, l'invention est un
instant, le passage à l'acte
”
La créativité est
un état d’esprit.
”
4 e rencontre Prospective au Pôle Formation CCI
est l'innovation. Celle-ci
concerne les produits au
sens produit-service.»
Le projet avance par la réduction
du «reste à faire». Il faut des indicateurs,
sans cela on confond efforts et résultats.
Un moyen d'arriver à des résultats est la
solidarité des hommes du terrain, qui décident
des modifications. «Les gens sont d'une
extrême intelligence lorsqu'on leur donne le
pouvoir». Composantes de la réussite de ses
projets, deux outils qui sont le management
par le stress (exigence de qualité incontournable,
design, remise en cause de tout le
reste) et la transversalité : c'est l'objectif commun,
le ou les plateaux projets et le métissage
culturel.
Pour mener à bien un projet, il s'agit donc de
bien définir les responsabilités de chacun
et d'accepter la
confrontation. «Les
projets loupés ont
tous en commun le
manque de confrontation
dans l'équipe
projet», affirme Yves
Dubreil. La dynamique
de progrès
passe par la confrontation
positive des
points de vue des
différents métiers
dans le cadre réaliste
des contraintes du
projet. Elle se fait
entre les ressources
internes et le marché
(la valeur pour le
client). «Il ne faut pas avoir peur de risquer le
conflit», ajoute Yves Dubreil. ■
– Rencontres Prospective
Prochaine rencontre le 5 mars
sur la valorisation de l’expérience dans
l’entreprise : le cas des «jeunes séniors».
[ Contact CCI ]
Christiane Sibieude, 03 88 43 08 36
c.sibieude@strasbourg.cci.fr
– Formations
«Le management de projet»
03 88 43 08 08
Ouvrage
«L'auto qui n'existait pas»
Les entreprises automobiles, organisées hier
pour produire, se transforment pour créer
mieux, plus vite et moins cher. Associé au
projet Twingo, Christophe Midler décrit
les péripéties de cette aventure industrielle :
l'histoire de la création de la Renault
Twingo. Ce livre permet alors d'éclairer
les questions générales que suscite le
développement de la gestion de projet
dans les entreprises. (InterEditions)

Simplifiez-vous la taxe d'apprentissage !
Objectif : vous simplifier la tâche ! La CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin vous propose de gérer la collecte et l'affectation
de vos fonds de taxe d'apprentissage.
La CCI met gratuitement à votre disposition
un service complet pour vous faciliter la gestion
de votre taxe d'apprentissage :
Elle assure une assistance personnalisée
Elle reverse la péréquation nationale au
Trésor Public
Elle répartit le solde auprès des différents
établissements d'enseignement, conformément
à vos souhaits et à la législation
Elle complète la demande d'exonération et
la liasse CERFA n° 2482 et vous la transmet.
100% collectés, 100% affectés
Organisme collecteur/répartiteur, la CCI est
habilitée à percevoir la taxe d'apprentissage.
Vous souhaitez affecter vos fonds à des
centres de formation spécifiques :
il vous suffit d'adresser vos souhaits de reversements
à la CCI qui assurera le suivi complet
de votre dossier.
Vous n'avez pas de souhait particulier
d'affectation de vos fonds :
la CCI assure dans ce cas elle-même la répartition
des fonds aux CFA de la région. Les élus
CCI Membres du Bureau entérinent cette utilisation
de fonds non affectés.
C'est pour vous la garantie d'une affectation
de vos fonds en toute sécurité.
Au final, un résultat 100 % à votre avantage :
un seul formulaire
une seule signature
un seul chèque
un seul reçu libératoire ■
[ Contact CCI ]
Pour toute question sur la taxe
d'apprentissage, n'hésitez pas à contacter
votre conseiller :
Nicole Krall, 03 88 43 08 61
Fax 03 88 43 08 55 - n.krall@strasbourg.cci.fr
Agenda
Apprentissage, langages et cultures
Le «POINT A» organise, les 21, 22 mars
et 18 avril, une formation destinée aux
tuteurs et maîtres d'apprentissage qui
souhaitent réactiver et compléter leurs
acquis pédagogiques. Le module
«Apprentissage, langages et cultures» vise
deux objectifs : la prise en compte des
différences sociales et culturelles, dans la
mise en œuvre d'une pédagogie de qualité
et l'élargissement des connaissances :
dispositifs de l'apprentissage, du contrat de
qualification et du contrat d'orientation.
À la Maison Rose, à Wolxheim-le-Canal.
[ Contact CCI ]
André Hatz, 03 88 43 08 62
a.hatz@strasbourg.cci.fr
www.educavie.
francetelecom.com
Le portail éducation
de France Télécom
Ce nouveau portail répond à la
demande d'évolution des usages
pédagogiques avec des services
innovants à forte valeur ajoutée,
un contenu éditorial riche
d'actualités et de dossiers, et
toutes les rubriques enrichies
et les services du premier portail
de France Télécom, wanadooedu.com.
Ainsi, «Educaviz»
propose des visites interactives en
ligne avec parcours pédagogiques
de sites culturels, naturels ou
industriels. «Eduvisio» suggère
une communication à distance
à plusieurs, associant la
visioconférence à des outils de
travail coopératif et «Eduthéâtre»
diffuse en ligne des pièces de
théâtres de la scène francophone...
adaptées à une exploitation pour le
travail en classe.
Nouveau à Strasbourg
Un cabinet de traduction
de russe
Situé à l'Hôtel d'Entreprises des
Forges (rue du Rhin Napoléon)
à Strasbourg, ce cabinet de
traduction français-russe est dirigé
par Janna Gorbyleva. Celle-ci
assure un ensemble de prestations :
toutes traductions, littéraires,
commerciales, techniques et
juridiques, du secrétariat en
français ou/et russe, de
l'accompagnement commercial
vers le marché russe pour les
entreprises, de l'interprétariat
simultané...
[ Contact ] 03 88 79 77 15
n°211 - Février 2002 |33

FORMATION
Ils se sont réunis
récemment au Pôle
Formation CCI
La Région Alsace pour un
stage de formation «Stratégie de
communication Internet» dans le
cadre de l'opération «Dessine-moi
un site» organisée pour les CFA.
De Dietrich a accueilli ses
clients (150 personnes).
Événement propre au Pôle,
la remise des diplômes IFV :
technicien des forces de vente,
technicien supérieur des forces
de vente, négociateur immobilier,
de même que les diplômes IPC,
technicien supérieur du
commerce.
Le Pôle Formation
CCI à l'extérieur
IFA Conférence «Études courtes
BTS/DUT» au Salon de
l'Étudiant : 300 participants
Guichet Initiative Emploi
Présentation au Sous-Préfet et au
Président de l'ADAC de l'action
emploi/compétences CCI dans le
Pays de l'Alsace Centrale
«POINT A»
– Remise du Prix de la Vocation
Scientifique et Technique des
Jeunes Filles, à Colmar
– Forum «De l'École à
l'Entreprise» au Lycée Jean
Monnet.
Concours l'Express-
Grandes Écoles
L’IECS en lice
Après la belle victoire obtenue
en 2000 par l'équipe IECS-
Strasbourg au concours l'Express-
Grandes écoles, une nouvelle
équipe s'est constituée fin 2001.
Le projet consiste à réaliser,
de A à Z, un supplément régional
de l'Express : enquêtes, rédaction
des articles, recherche d'annonceurs,
réalisation de la maquette,
promotion des ventes.
Sortie prévue le 28 février,
avec un événement surprise
à la clé, également organisé
par les étudiants.
[ Contact IECS ]
Sylvie Hertrich, 03 90 41 42 93
La «Foire Internationale»
du Pôle
Une simulation réussie
Cette simulation de «Foire Internationale» a
permis à tous les stagiaires des différentes
sections en études au Pôle Formation CCI de
mettre en pratique leurs connaissances et savoirfaire
en langues étrangères. Inaugurant la manifestation,
Richard Burgstahler, Président de la CCI,
a rappelé que «l'apprentissage des langues étrangères
était essentiel dans l'exercice d'un emploi».
Pour l'occasion, une trentaine de stands s'articulant
autour de la mode, de la décoration et de l'alimentation,
avaient pris place dans les locaux qui
ont revêtu une allure de fête. Échanges internationaux,
culturels et linguistiques, pratiques de l'organisation
événementielle, étudiants et dirigeants
ont joué le jeu. Même les visiteurs se sont
tous exprimés dans des langues autres que la leur.
Ont participé à la manifestation : la CCI, La Poste,
Séminaires spécialisés
Efficacité au
téléphone, par fax
et par e-mail
anglais/allemand
Durée : 2 jours
Coût : 420 €
(2 déjeuners avec conversation
en anglais/allemand inclus)
Dates : 4 - 5 juin 2002 /
8 - 9 octobre 2002
Négocier
efficacement avec
des clients et
des fournisseurs –
anglais / allemand
Durée : 2 jours
Coût : 475 €
(2 déjeuners avec conversation
en anglais/allemand inclus)
Dates : 18 - 19 mars 2002 /
19 - 20 novembre 2002
Participer
efficacement à une
réunion –
anglais / allemand
Durée : 2 jours
Coût : 475 € (2 déjeuners avec
conversation en
anglais/allemand inclus)
Dates : 21 - 22 mars 2002 /
19 - 20 novembre 2002
le Centre d'information sur les Institutions
Européennes, la société Killian/Lan Chile,
Somewhere, Citadines, MGEL, Comptoir d'Alsace,
Le Pot à Crinoline, Terroirs et Traditions, Emey,
Faber Castell, Europure, Max Havelaar, Le Serpent
Vert, Amplitude/Lavazza, Un moment avec L, la
Compagnie Dankan, Schwarzkopf-Henkel, Sophie
Periani, Créateur, La Baguetterie, Farniente, l'association
Strasbourg-Boston,... Stands culturels :
Royaume Uni, Espagne, Allemagne/ Autriche. ■
Les étudiants du centre MIM créent l'événement
Ils étaient près d'une centaine
d'étudiants du Centre MIM
(de première et deuxième
année), fin novembre à accueillir
dirigeants d'entreprises,
ambassadeurs et partenaires
autour d'une exposition
de photographies. Témoins
artistiques de leurs périples à
travers le monde, ces photographies
ont été réalisées dans le
cadre de leur formation spécialisée
en management international
et marketing. États-Unis,
Afrique, Asie, Australie et
Europe, tous les continents
étaient présents sur des panneaux
occupant l'espace de la
Brasserie Schutzenberger, aménagé
par les étudiants pour une
soirée privée. Illustrations de
leurs découvertes des pays,
des diverses cultures, des plus
connues aux plus éloignées,
parfois des plus opposées.
Point commun des étudiants du
MIM : un enthousiasme communicatif
et une soif de découverte,
tant économique que
culturelle... Quoi de plus enrichissant
que de défricher des
marchés pour les entreprises alsaciennes
en s'imprégnant d'une
nouvelle culture ? Les étudiants
du MIM préparent déjà les prochaines
missions à l’étranger :
des opportunités pour les entreprises
alsaciennes d’accélérer
leur développement à l’international.
■
[ Contact CCI ] Vaya
Boutsavath, 03 88 43 08 20
v.boutsavath@strasbourg.cci.fr
Accueil et vente en
magasin – allemand
Durée : 2 jours
Coût : 420 €
(2 déjeuners avec conversation
en allemand inclus)
Dates : 22 - 23 avril 2002 /
14 - 15 octobre 2002
Maîtriser les écrits
professionnels
anglais / allemand
Durée : 2 jours. Sur demande.
[ Contact CCI ]
Hélène Bechler, 03 88 43 08 30
h.bechler@strasbourg.cci.fr
34 | Février 2002 - n°211

INITIATIVE
Ina Roulements
L’irrésistible ascension d’un leader
37 usines dans le monde, 34 000 salariés... c’est Ina, groupe d’origine allemande (Ina Roulements
est la dénomination de Ina en France), dont le siège se trouve près de Nuremberg.
Avec l’acquisition de la société FAG (construction de roulements) la holding compte 80 usines
et 52 000 salariés.
Roulements à billes, guidages linéaires,
pièces pour moteurs sont les spécificités
d’Ina Roulements, dont les clients
se situent dans l'industrie mécanique et automobile.
À Haguenau, Ina-Roulements est répartie sur
4 sites, employant au total 3 000 salariés.
Illustration récente des compétences de l'entreprise
: la fabrication d'une commande interne
complète de boîte de vitesse pour
Mercedes. D'autres applications concernent
des guidages linéaires pour l'industrie
(centres d'usinage, fraiseuses), des plateaux
coulissants de trancheuses à viande, des
scies circulaires, des appareils de musculation
ou des appareils d'ophtalmologie...
Autant de présences discrètes de pièces Ina,
que l'on ne soupçonne pas !
La France, qui fonctionnait de façon quasi-autonome
pour se développer sur les marchés a
été amenée «à
”
Un succès fondé
sur une dynamique
de progrès.
”
changer de philosophie
du fait de la
mondialisation»,
indique le PDG,
Didier Hosdez, qui
mise sur la motivation de ses équipes et la capacité
d’adaptation de ses organisations.
Organisée en unités de production, l’entreprise
a nommé des responsables d’îlots qui
remplacent les contremaîtres de faction, ce
qui leur donne plus d’autonomie produits
aux unités. Toute l’entreprise est concernée
par un programme de progrès (plan de progrès
complet triennal, c’est le 4 e ). Les objectifs,
négociés et actualisés une fois par an,
sont en phase avec la maison mère. C’est
avoir un produit de qualité pour le client, au
moindre coût pour l’entreprise. «Être
meilleurs que nos concurrents dans tous les
domaines» est l’objectif que Didier Hosdez
propose à ses équipes. Des pilotes de processus
sont chargés de la coordination de la démarche,
elle-même conduite par des
animateurs de processus. Les groupes action
progrès recherchent des solutions en matière
de produits, de coût, de délais, de qualité.Les
résultats sont communiqués régulièrement
au personnel dans les points Infocom.
Contraintes du coût et du zéro défaut impliquent
des opérations de vérification du produit
dans des conditions les plus proches
possibles de l’utilisation par le client final.
Celles-ci sont le plus souvent automatisées
et font appel aux techniques de mesures les
plus modernes telles qu’optiques et vibratoires.
Des contrôles très
rigoureux, une politique
de formation ambitieuse
Créative en matière de formation, l’entreprise
a notamment monté un programme
sur-mesure avec le Greta et le Lycée professionnel
de Haguenau, dont ont bénéficié les
nouveaux embauchés mais aussi les anciens.
Par an, ce sont près de 42 000 heures de formation
qui sont assurées, ce qui correspond
à plus de 900 personnes
formées dans différents domaines :
management, bureautique, sécurité,
qualité, et bien entendu techniques :
commandes numériques, auto-matismes,
programmation.
Le respect des réglementations
et de l’environnement
Soucieux de ses responsabilités et de ses devoirs
à l’égard de l’environnement, Ina
Roulements s’est engagée dans une politique
de respect de la réglementation et d’amélioration
continue : elle est certifiée Iso 14 001 et
éco-audit (règlement européen). C’est le responsable
environnement qui assure la mise
en forme et le maintien du système de management,
il est en relation permanente avec
le coordinateur environnemental du groupe
Ina. Fournisseurs et sous-traitants sont tenus
de respecter les normes que les directeurs
des usines et responsables de services mettent
en œuvre. La gestion des déchets, part
importante de la démarche environnementale,
a concerné tous les sites Ina de
Haguenau.
Conduite par le Président Burgstahler, une délégation
de la CCI visite la division «Rotatif» d’Ina Roulements
(55 131 m 2 ,auxquels vont être ajoutés 4 000 m 2 ).
Après avoir connu une période difficile en
1993 et une réduction d’effectif, l’entreprise a
rebondi pour connaître une croissance continue
jusqu’en 2001. Objectif : 460 millions €
de CA. Le personnel, doublé entre 1993 et
2000, atteint aujourd’hui les 3 000 salariés.
L’entreprise investit chaque année près de
10 % du CA. ■
Qu’est-ce qu’une commande
de soupapes variable ?
Ina Roulements se charge aussi de la commercialisation
(vente et applications) de
l’ensemble des produits du groupe, parmi
ceux-ci les éléments de commande de soupapes.
Dans un moteur traditionnel, les
soupapes d’admission et d’échappement
s’ouvrent et se ferment toujours de la même
hauteur au même moment. Pour optimiser
le fonctionnement du moteur, il faut faire
varier le moment d’ouverture et de fermeture
des soupapes, ainsi que leur hauteur de
levée. Innovations d’Ina : un déphaseur
d’arbre à cames et un poussoir hydraulique.
Ina est leader mondial dans les commandes
de soupapes.
n°211 - Février 2002 |35

JURIDIQUE
Agenda
31 janvier 2002 : date limite
d'option pour un régime réel
d'imposition (simplifié ou
normal) ou pour le régime du réel
normal par les entreprises relevant
respectivement du régime de la
micro-entreprise ou du régime du
réel simplifié.
15 février 2002 : date limite de
versement de la contribution à
l'AGEFIPH par les entreprises
employant plus de 20 salariés.
Cette contribution n'est due que
si l'entreprise n'a pas observé
l'obligation d'embauche d'au
moins 6% de travailleurs
handicapés.
17 février 2002 : disparition
définitive du franc.
Participation formation
continue
Les entreprises de 10 salariés
et plus peuvent imputer sur le
montant de leur participation
formation continue la part
de la contribution pour frais
de chambre de commerce et
d’industrie (IATP) affectée
par ces organismes à la formation
professionnelle continue. En ce
qui concerne la Chambre de
Commerce et d’Industrie de
Strasbourg et du Bas-Rhin, le
pourcentage d’IATP affecté en
2001 à des dépenses de formation
professionnelle est de 5,03%.
Ce pourcentage est donc
imputable par les entreprises
bas-rhinoises de 10 salariés et plus
sur leur participation formation
continue due au titre de 2001,
payable au plus tard le 28 février
2002.
Ce qui a changé au 1 er janvier 2002
Quelques rappels
Social
Durée légale du travail : elle est désormais
de 35 heures par semaine pour toutes les entreprises.
Pour les entreprises de 20 salariés
au plus, une période transitoire de 2 années
s’est ouverte. Si toute heure effectuée au-delà
de 35 heures est désormais considérée
comme une heure supplémentaire, il est
prévu, en 2002 et 2003, un assouplissement
du régime des heures supplémentaires pour
les heures comprises entre 35 et 39 heures.
Une note d’information sur la «Réduction du
temps de travail à 35 heures» est disponible
auprès de la Direction Juridique.
Téléchargement possible
à partir du site de la CCI :
www.strasbourg.cci.fr/juridique/
index_notes.htm (rubrique social -
réduction du temps de travail)
Baisse des cotisations Assedic : 5,60% (part
patronale : 3,60% ; part salariale : 2%). Une
nouvelle baisse est prévue à compter du
1 er juillet 2002.
Plafond de la Sécurité Sociale pour 2002 :
2 352 €.
Fiscal
Télédéclaration et télérèglement de la TVA :
obligatoire depuis le 1 er janvier 2002 pour les
entreprises dont le chiffre d'affaires de l'exercice
précédent est supérieur à 100 MF hors
taxes et ouverte à toutes les autres.
Indices
Direction des grandes entreprises (DGE) :
obligation, pour les entreprises dont le chiffre
d’affaires ou le total du bilan est au moins
égal à 600 M d’euros, de déclarer et de payer
leurs impôts auprès de la DGE, interlocuteur
fiscal unique.
Euro
Déclarations fiscales : Depuis le 1 er janvier
2002, toutes les déclarations fiscales doivent
être souscrites en euros. Tel est le cas des déclarations
de résultat des entreprises souscrites
en 2002, quelle que soit la monnaie de
tenue des comptes au cours de l’exercice
concerné. La déclaration d’ensemble des revenus
souscrite en 2002 au titre des revenus
2001 devra également être rédigée exclusivement
en euros. À ce titre, il est demandé aux
chefs d’entreprise de communiquer à tous
leurs salariés le montant récapitulatif de leurs
salaires 2001 en euros (ou au moins en double
affichage).
Déclarations sociales : Depuis le 1 er janvier
2002 toutes les déclarations doivent être établies
en euros. Toutefois, la déclaration annuelle
des salaires (DADS 1) souscrite en 2002
à raison des salaires versés en 2001 peut être
produite en francs dès lors que le système de
paie de l’entreprise est resté en francs en
2001.
Conversion du capital social : conversion
d’office par le greffe du registre du commerce
et des sociétés du capital des sociétés qui
n’auront pas procédé d’elles-mêmes à la modification.
■
[ Contact CCI ]
Monique Triponel, 03 88 75 25 24
juridique@strasbourg.cci.fr
• Indice du coût de la
construction Insee (trimestriel)
2 e trimestre 2001 : 1 139
• BT01 (août 2001) : 597,7
• Taux d'intérêt légal pour
l'année 2001 : 4,26 %
• Indice des prix à la
consommation, nouvelle
base 100 en 1998, novembre
2001 : 104,2
• Taux de base bancaire
(depuis le 15 octobre 2001) :
6,6 %
• SMIC (depuis le 1 er janvier
2002) :
– taux horaire brut : 6,67 €
– taux mensuel pour 169 h :
1127,23 €
– pour 151,67 h : 1 011,64 €
• Plafond Sécurité Sociale
2002 : 2 352 €
36 | Février 2002 - n°211

DOCUMENTS
D ’ U R B A N I S M E
La loi SRU et ses premières conséquences
La mise en application de la loi SRU
(Solidarité et Renouvellement
Urbains) aboutit à faire évoluer certains
documents d’urbanisme. C’est le cas
du schéma directeur de la région de
Strasbourg qui est devenu schéma
de cohérence territoriale de la région
de Strasbourg, désigné sous SCOTERS.
La première étape de ce document
qui recouvre 141 communes autour de
Strasbourg a consisté en l’élaboration
d’un diagnostic dans lequel sont pris
en compte les données caractérisant
les deux rives du Rhin. Fin 2001 quatre
ateliers ont été réunis pour clore
cette phase «état des lieux».
Ont été traités :
– la périurbanisation, ses causes et
ses conséquences ;
– la place occupée par Strasbourg
dans le contexte national et européen ;
– l’équipement des territoires et
les effets sur l’urbanisation ;
– le paysage, un bien commun qu’il faut
apprendre à gérer.
Une phase prospective s’engagera prochainement
sur l’ensemble de ces thèmes.
La nouvelle loi Solidarité et Renouvellement
Urbains (SRU), qu’on appelle également loi
Gayssot, était au centre d’une réunion d’information
destinée aux élus et aux techniciens
de la CCI. Le contenu de la loi était
présenté par Jean Libis, du Service
Départemental à l’Architecture et à
l’Urbanisme (SDAU). Ont été analysés les effets
de cette loi dans l’élaboration des documents
d’urbanisme et la place que la CCI
devait y prendre. La séance de travail a
donné également l’occasion aux élus de
s’exprimer plus largement sur le sens et le
contenu de leur action en matière d’urbanisme.
Leurs conclusions devraient constituer
un cadre de référence pour les engagements
futurs de la CCI. ■
[ Contact CCI ]
Barbara Calligaro
03 88 75 25 28
b.calligaro@strasbourg.cci.fr
[ Site ]
Un document présentant la loi SRU est
accessible sur le site Internet de la CCI.
www.strasbourg.cci.fr
APPM*
Quel développement pour
l’Aéroport de Strasbourg ?
Approuvées par la CCI, voici
quelques-unes des orientations
inscrites dans l’APPM de
l’Aéroport International
Strasbourg :
– extension modérée de l’emprise
de la future plate-forme pour accueillir
les fonctions et les installations
indispensables à son développement
;
– possibilité de réaliser à long
terme un allongement de la piste
à 3 000 m, ce qui favorisera
notamment la réduction des
nuisances (bruit et pollution)
à proximité de cet équipement,
et d’augmenter la sécurité ;
– aménagement des accès
routiers dans des conditions
de sécurité et de signalisation
améliorées,.
Autant d’orientations qui s’inscrivent
dans le contexte de développement
économique de la région
et de l’adaptation de l’Aéroport
à la demande du marché.
* Avant projet de plan masse
de l’Aéroport International Strasbourg
(voir PE N° 210)
[ Contact CCI ]
Barbara Calligaro, 03 88 75 25 28
b.calligaro@strasbourg.cci.fr
n°211 - Février 2002 |37

PORTAIL PFIL
www.alsace-initiative.com
Les PFIL sur Internet
Accessible depuis novembre dernier, ce portail des plates-formes d’initiative locale (PFIL)
alsaciennes renseigne les futurs créateurs d’entreprise sur les soutiens qui leur sont offerts.
Il permet également aux chefs d’entreprise souhaitant parrainer un jeune entrepreneur de faire
connaître leur demande en ligne.
Créées il y a près de deux ans à
l’initiative des acteurs économiques
locaux, les PFIL ont
pour vocation d’aider les créateurs
d’entreprise, grâce à un appui technique,
un parrainage de professionnel
et un prêt d’honneur. L’objectif
étant de favoriser un tissu économique
dense et durable. En Alsace,
cinq associations ont été constituées,
regroupant un ensemble de
partenaires publics et privés :
DATAR, Caisse des Dépôts et
Consignations, collectivités, grandes
entreprises, experts comptables,
Région Alsace...
«Les plates-formes ont une utilité
pour l’émergence de projets, à
condition bien sûr que ceux-ci soient économiquement
viables. Une idée seule ne suffit
pas», observe le Président de Cap Création,
Jean-Luc Heimburger, directeur des Sablières
Modernes de
Lingosheim et
membre associé de
la CCI. Depuis la
création de cette
structure, 61 dossiers
ont été traités et 41
prêts d’honneur ont
été accordés (ils
correspondent souvent
à des quasi
fonds propres), soit
plus de 310 000 €
(environ 2 MF) et 88 emplois créés. Mais ce
n’est pas seulement l’apport financier qui
fait la réussite des projets : «l’accompagnement,
durant deux ans, par un chef d’entreprise
expérimenté et bénévole, est d’un soutien
inégalable. Il évite à certains bien des déboires
liés à la création».
Les plates-formes d’initiative
locale d’Alsace
Un réseau de proximité
au service des créateurs
Ce que l’on trouve sur le site
www.alsace-initiative.com
D’un clic de souris, accédez à l’ensemble des
services d’appui et de conseil des platesformes.
Structurées par territoires, celles-ci
mobilisent des moyens et compétences destinés
à faciliter l’aboutissement de votre projet
et favoriser la réussite de votre future entreprise.
Les aides consistent en un prêt sans intérêt
et sans garantie, un accompagnement
par un chef d’entreprise expérimenté et un
suivi pendant les deux premières années
d’activité.
Cinq associations locales proposent
leurs services :
– ALSACE CENTRALE Initiatives ;
– ALSACE DU NORD Initiatives ;
– CAP CREATION Initiative ;
– PAYS DE SAVERNE Initiative ;
– SUD ALSACE Initiatives.
Également sur le site:
– le journal des plates-formes d’initiative
locale ;
– l’agenda des réunions ;
– des documents administratifs en
téléchargement :
Vous souhaitez devenir parrain
d’un jeune chef d’entreprise :
le site vous propose un formulaire
d’adhésion en ligne .
Chef d’entreprise, expert-comptable
ou banquier, vous accompagnerez
le créateur durant les 2 premières
années de son existence : visites de
suivi technique, conseils et soutien.
Vous êtes porteur de projet : accédez au
dossier type de demande de prêt et de
parrainage.
L’ensemble des projets de création sont préalablement
étudiés en
Comité d’agrément ; le
créateur doit présenter
un projet cohérent, arguer
d’une connaissance
du secteur dans
lequel il veut se lancer,
et, enfin, avoir réalisé
une première approche
de ses besoins financiers.
Aucun PFIL ne couvre
la zone grise
38 | Février 2002 - n°211

Les PFIL en chiffres
Sur l’ensemble de l’Alsace :
– 130 projets instruits (160 reçus)
– 104 prêts d’honneur octroyés pour un montant
global de 716 510,38€ (4,7 MF), ce qui a
permis la création de 225 emplois en Alsace
(800, si l’on prend en compte le coefficient
multiplicateur de 3,5 sur 5 années d’existence)
– 200 bénévoles apportant leur soutien aux
créateurs
Cap Création Initiative (créée à Strasbourg
en février 1999)
– 43 dossiers validés (61 reçus)
– 29 prêts d’honneur
– prêt moyen : 52 KF
D’où viennent les fonds ?
Le fond d’intervention est de 99 894 €
(655 266 F), dont 1 767 € (11 591 F) issus de dons
privés en provenance des entreprises, des
banques, des particuliers et de la CDC (voir
missions en page 6) ; le reste provient de subventions
publiques accordées par l’État,
la Région Alsace et les collectivités locales.
Saverne Initiative (première plate-forme
d’Alsace, créée en janvier 1998)
– 8 prêts d’honneur, tous parrainés,
4 parrainages supplémentaires
– prêt moyen : 48 KF
– 5 prêts à la création d’entreprise instruits
Sud Alsace Initiative
(créée en janvier 2001)
– 11 prêts d’honneur
– prêt moyen : 60 KF
– 8 prêts à la création d’entreprise instruits
Alsace du Nord Initiatives
(créée en janvier 2000)
– 23 prêts d’honneur
– prêt moyen : 50 KF
– 40 prêts à la création instruits
Le prêt d’honneur
Un prêt sans intérêt
et sans garantie
e prêt d’honneur est attribué après
L l’étude du dossier et sur décision d’un
Comité d’Agrément composé de professionnels
(chefs d’entreprise, banquiers, experts-comptables,
conseillers techniques...).
Il permet au créateur de :
• bénéficier d’un capital plus important ;
• faciliter l’accès au crédit bancaire ;
• augmenter ses chances de réussite.
Soutenus par les PFIL, les créateurs disposant
d’un site Internet bénéficient d’un lien
sur www.alsace-initiative.com
Parmi eux :
La Poterie La Terre Bénie,
à Dambach-la-Ville
Installés depuis quelques mois à
Dambach-la-Ville, Tzonka et Boyan
Todorov tentent de faire revivre en ces
terres un artisanat depuis longtemps abandonné,
la poterie.
Art Fusion Création, Gertwiller
Cet atelier-galerie est animé par Sonia
Rinaldi et Régis Tribou. Chacun, à sa
façon, y décline son savoir-faire sur la
pierre : dessin, peinture, sculpture, gravure
et émaillage de la lave. À découvrir du
mardi au dimanche, de 10h à 19h.
Le Prêt à la Création
d’Entreprise (PCE)
a Banque du Développement des PME
L a mis en œuvre le Prêt à la Création
d’Entreprise, qui facilite le financement des
petits projets. Le PCE est un crédit de
3 000 et 8 000 € sans garantie ni caution
personnelle du créateur. Celui-ci en dispose
pour financer les frais et dépenses de démarrage
de son affaire. Le PCE accompagne
nécessairement un financement à
moyen ou long terme (de fonds de commerce,
matériel, véhicule,...) sous forme de
prêt bancaire, crédit-bail, ou location financière
(d’une durée égale ou supérieure à
24 mois), d’un montant au moins équivalent
au PCE, et pouvant atteindre le triple
de ce montant, soit au maximum 24 000 €.
Abbey Web Marketing,
conseil marketing et création
de sites Internet, à Saverne
Spécialisée dans le conseil et le développement
en marketing Internet, cette société
réalise des audits marketing, des chartes
graphiques, développe des sites web et la
gestion sécurisée de bases de données en
ligne. Parmi ses références : l’office du
tourisme du Dabo, Saverne.net, Planetchocolate.com
(le site du chocolatier
Jacques Bockel)...
Alsace Centrale Initiatives
(créée en février 2000)
– 18 prêts d’honneur
– prêt moyen : 31 KF
– 19 prêts à la création instruits ■
Vous êtes chef d’entreprise, vous
aussi pouvez soutenir l’action
menée par les plates-formes, soit en
acceptant de parrainer un créateur,
soit en contribuant par votre don
à constituer le fonds d’intervention
(déduction fiscale possible à
hauteur de 3,25 ‰ du chiffre
d’affaires de votre entreprise).
[ Contacts ]
– Véronique Hoeltz, Strasbourg,
03 88 75 24 26
– Peggy Dangelser, Saverne, 03 88 71 15 54
– Dominique Schilling, Sélestat,
03 88 92 12 10
– Laurent Bruchon, Haguenau,
03 88 05 47 60
– Agnès Bisch, Mulhouse,
03 89 66 71 67
n°211 - Février 2002 |39

GASTRONOMIE
Jean-Yves Leroux, «L’Écrin des Saveurs»
L’art des épices de l’entrée au dessert
Invité des Jeudis de la Gastronomie du CEFFPA, le 17 janvier, Jean-
Yves Leroux, Chef de Cuisine à l’Écrin des Saveurs à Strasbourg-
Meinau a présenté un échantillon de son art culinaire : une recherche
permanente pour associer textures et saveurs nouvelles.
Trente ans, originaire de Bretagne, Jean-
Yves Leroux vit en Alsace depuis 5 ans.
Après son apprentissage, il s’exerce au
Grand Hôtel à Dinard, puis au restaurant Le
Castel à La Baule... C’est après avoir travaillé
pendant deux ans et demi chez Hubert
Maetz, «Le Rosenmeer» à Rosheim qu’il
rejoint l’Écrin des Saveurs.
Collaborateur très apprécié
pour son savoir-faire en cuisine,
Jean-Yves Leroux aime
tout particulièrement travailler
le poisson (origines
obligent) et le sucre. À la recherche permanente
de nouvelles textures ou saveurs, il
vous mitonnera, selon son humeur ou selon
la saison, un délicieux filet de rouget des
côtes normandes avec sa purée de céleri
rave, accompagné d’un jus de crustacés au
vin jaune, ou encore un chaud-froid de potimarron
et chocolat, associé à un bibeleskaes
à la vanille...
Son secret : produits frais et recherche d’associations.
En hiver ce sont les épices, en été
les herbes champêtres. L’Écrin des Saveurs
est une SARL créée il y a deux ans par
Géraldine Ruhl, une «ancienne» du Cerf à
Marlenheim. L’équipe (3 personnes en cuisine,
3 en salle) est dynamique et... jeune :
moyenne d’âge 26 ans. Ce qui fait vraiment
le signe distinctif du restaurant est une cuisine
du marché, avec des produits frais et de
saison, renouvelés toutes les semaines. Un
mailing envoyé aux entreprises
de la Plaine-des-
Une cuisine qui
privilégie la fraî- ”
cheur et le goût.
”
Bouchers puis le bouche à
oreille ont été la seule
communication de l’Écrin
des Saveurs, qui compte
une importante clientèle d’affaires le midi.
Le soir les mêmes clients reviennent souvent
en famille ou entre amis. Le restaurant est
ouvert tous les jours, sauf le samedi midi, le
dimanche et le lundi soir. Capacité d’accueil :
40 couverts.
Cette cuisine gastronomique vous tente ?
L’Écrin des Saveurs est à deux pas du stade
de football de la Meinau. Vous pouvez également
retrouver le restaurant sur Internet :
www.restoclub.com (tapez «saveurs» et vous
accéderez à la carte, à jour, et aux soirées thématiques
proposées par le restaurant.
Jean-Yves Leroux, chef de cuisine à L’Écrin des saveurs
Jeudis de la Gastronomie
[ Contact ]
Franck Sellier, CEFPPA, 03 90 40 05 10
www.strasbourg.cci.fr/cefppa
Le menu
• Vinaigrette d’andouille de
guémené au macis, brochette de
pétoncle et chutney de pommes
• Raviolis de potiron, bouillon
crémeux de bouchot au safran et
copeaux de chorizo
• Poule au Pot, son velouté de
châtaignes parfumé à la cardamome
et racine de persil
• Poire pochée au curry, marinade
de figue séchée au miel et «sucette»
coriandre
La recette sucrée
Poire pochée au curry
Pour 8 personnes
– 4 poires (Doyenné
du Comice)
– 1 litre de vin blanc sec
– 250 g de sucre
– 1 anis étoilée
– 2 c à soupe de curry (madras)
– poivre noir, coriandre
(4 graines de chaque)
Marinade
– 12 figues séchées
– 2 citrons pressés
– 4 c à soupe de miel
– 2 c à café de maïzena
Sucette
– 100 g de glucose
– 150 g de fondant
(sucre pâtissier)
– 15 g de beurre
– 20 g de coriandre
Progression
– Confectionner le sirop de pochage,
porter à ébullition douce
pendant 10 minutes tous les éléments,
éplucher les poires et les
citronner, les plonger dans le
sirop (20 minutes environ à
faible ébullition). À réaliser de
préférence la veille.
– Réaliser les sucettes : faire
chauffer à feu doux le glucose
et le fondant, donner une légère
coloration, ajouter le beurre,
retirer du feu et verser sur une
plaque à pâtisserie, réduire le
caramel en poudre. Chauffer le
four à 170°, sur une feuille de
papier sulfurisé, déposer un petit
tas de caramel, poser un pique
en bois, saupoudrer de coriandre,
cuire 10 minutes.
– Préparer la marinade, couper
les figues en petits dés, réserver.
Presser le jus de ciron, le faire
chauffer avec le miel, lier avec
la maïzena, verser sur les figues.
Vous pouvez accompagner ce
dessert d’une crème glacée au
yaourt et de feuilles de coriandre
fraîche.
Vin conseillé :
Choisi pour le côté litchi qu’il
dégage, et qui se marie bien avec
la poire et le curry : un gewurtztraminer,
cuvée Marie 1996,
des Vins Alain Klingenfuss
(Molsheim).

TIC
Ce mois-ci sur le Net
Comment concilier ergonomie et design sur un site web ?...
Les réflexions de la société Act Web.
Sur Internet, de nouvelles notions se sont
associées à l’évolution du média. On parle
d’ergonomie, de web-design ou encore
«d’utilisabilité» d’un site.
L’apparente facilité avec laquelle l’information
est diffusée et le côté ludique «haut en couleurs
et en animations» que permet le web ont
paradoxalement fait ressortir des problèmes
de lisibilité et d’accès à l’information.
Trop d’internautes se retrouvent face à des
sites, en ne sachant comment s’orienter pour
trouver l’information qu’ils recherchent.
Souvent noyés sous les informations, ils sont
également déroutés par des clignotements
multicolores qui viennent gêner la lecture des
pages.
Alors qu’il est reconnu (entre autres) comme
un véritable outil de communication, le site
Internet révèle en fait une certaine complexité.
Loin d’être un simple assemblage de
communication, de design graphique et de
technologies informatiques, Internet doit être
accessible et lisible. D’où l’importance de l’organisation
des informations.
Ces problèmes de lisibilité rencontrés sur les
sites web peuvent être résolus grâce à une véritable
réflexion stratégique. Celle-ci prend en
compte les besoins et contraintes de tous les
acteurs de la chaine de création d’un site
web :
– le décideur qui lance un projet ;
– le chef de projet ;
– les créatifs chargés du développement
graphique ;
– les programmeurs informatiques.
Le seul arbitre sera l’internaute et son doigt
posé sur une souris...
[ Suite sur le site web ]
www.strasbourg.cci.fr/ntic/
www.actweb-fr.com
Observatoire NTIC, 2 e !
Lancé pour la deuxième année consécutive
par les CCI d’Alsace, l’Observatoire
NTIC concernera un panel de 500 entreprises
alsaciennes de 1 salarié et plus.
Objectif de l’enquête : mieux connaître
les besoins des entreprises de la région et
adapter les actions de soutien proposées
par les CCI. Parmi les résultats plus particulièrement
attendus : l’utilisation et les
besoins de connexions Internet à haut
débit, le développement des sites web à
valeur ajoutée et les besoins en formation
et compétences des entreprises.
Pour plus d’infos et pour télécharger
les résultats de la première
enquête :
www.alsace-ntic.com,
rubrique observatoire

MÉTIERS
Antiquaires
Réflexion sur l’avenir d’un métier
qui se penche sur le passé
Comme beaucoup d’autres secteurs d’activité, antiquaires et brocanteurs voient leur métier
évoluer. Selon leur marché particulier et leurs spécialités, ils font face à leurs mutations en
adaptant leurs pratiques.
Antiquaire et brocanteur - Définitions
L'antiquaire ou le brocanteur est celui dont l'activité professionnelle
comporte la vente ou l'échange d'objets mobiliers usagés ou acquis
de personnes autres que celles qui les fabriquent. Le brocanteur et
l'antiquaire font le même métier, seule la pratique commerciale
établit une distinction. Spécialistes de la recherche et de
l'identification des objets, les antiquaires sont en mesure de
formuler un diagnostic sur leur authenticité. Souvent l'antiquaire
aura été brocanteur, le temps d'apprendre le métier et de constituer
un stock.
Analyse
Des métiers qui
s’internationalisent
Après une année 1996 où le
marché de l'antiquité se montre
assez terne, une légère reprise
s'amorce en 1998, notamment
au niveau des résultats de vente
dans les grands salons européens.
1999 voit une raréfaction
du marché des collectionneurs
en France et une croissance de
l'activité exportatrice.
Selon Francis Catella, Vice-
Président du Syndicat des
Professions de l'Antiquité, de
la Brocante et des Professions
annexes (le siège est à Reims), la
profession d'antiquaire se
décompose en plusieurs strates :
les chineurs, les brocanteurs
qui font les foires, marchés
aux puces et petits salons
professionnels (le plus
important, selon lui, se tient
à Belfort) et les salons
d'importance nationale (à Paris,
à Lyon et à Strasbourg) qui
s'adressent à une clientèle très
spécialisée. Actuellement,
l'antiquaire essaie de compenser
la diminution de la demande
nationale par une clientèle
d'étrangers. Commentaire de
Bernard Hoff, Président de
l'Association des Antiquaires
du Bas-Rhin «Les antiquaires
ont commencé à se tourner
partiellement vers le marché
international, qui représente
50 % du volume des ventes,
dont une grande part destinée
aux États-Unis, grands amateurs
de mobilier du début du siècle».
Parmi les professionnels que
nous avons interrogés sur le Bas-
Rhin, tous s'accordent à ce
même constat : le nombre
d'antiquaires ira en diminuant
dans les dix prochaines années.
Pour sa part, Francis Catella
pense qu'une sélection naturelle
s'opère au niveau de la
connaissance et de la trouvaille.
Si en France les greniers
commencent à se vider, l'Alsace
reste très porteuse en matière de
meubles, bibelots,...
À l'unanimité, les antiquaires
regrettent l'accroissement des
«vide greniers» et autres
déballages de brocante ouverts
aux vendeurs non-professionnels :
ceux-ci créent une confusion et
une méfiance auprès du public. ■
Les qualités
indispensables
Être doté d'un sens artistique
doublé d'un savoir-faire
artisanal, avoir du goût pour
les objets anciens et leur
découverte, des connaissances
spécifiques du milieu et une
bonne dose de curiosité sont
autant de qualités nécessaires
à l'exercice du métier
d'antiquaire.
«Un bon antiquaire doit
connaître la marchandise, il
s'est instruit en compulsant de
nombreux ouvrages», indique
Bernard Hoff.
42 | Février 2002 - n°211

T É M O I G N A G E S
Une profession qui s’organise et se défend
manation du Syndicat
ÉNational du Commerce
de l'Antiquité et de
l'Occasion, l'Association des
antiquaires d'Alsace regroupe
une quarantaine
d'adhérents.
”
Bas-rhinois au
départ, ils ont
été rejoints par
quelques hautrhinois
et mosellans.
Ils bénéficient d'une information
sur l'actualité de la
profession et sur la législation
en vigueur, ainsi que
d'une assistance juridique.
Le Syndicat leur propose
également plusieurs sorties
culturelles, comme la visite
de l'exposition temporaire et
Les «Antiquaires du Rhin»
Un «village» voué à l’ancien
Martine Renck exerce son métier d'antiquaire
depuis douze ans. Après avoir
potassé les ouvrages d'art, elle s'est familiarisée
au métier en tant que commerçant ambulant.
«J'exposais dans des salons
et foires, et notamment au
Carrefour de l'antiquité de
Strasbourg», dit-elle. Elle rejoint
le village des
Antiquaires du Rhin en 1995,
dès l'ouverture du bâtiment de la rue de
l'Ardèche. Au départ, ils sont 29 antiquaires
indépendants, locataires des murs, à se regrouper
en association dans un objectif essentiel
de communication. «Chacun d'entre
nous a les mêmes qualités, renouvelle ses
marchandises qu'il garantit, assure un suivi
et un service. Notre gamme de prix est très
étendue, du bibelot à 100 F jusqu'au meuble
à 200 000 F». Ce sont autant des petits
meubles, de l'argenterie, de la poterie, de l'art
populaire alsacien que des meubles, armoires,
tables des années Art Déco aux années
50 et au polychrome. «Nous exerçons
un métier de commerçant à part entière, qui
gagnerait à être mieux connu», observe
Martine Renck. Présidente de l'association,
elle fédère aujourd'hui les 15 antiquaires qui
occupent l'ensemble du bâtiment (certains
ont deux boutiques) et anime l'espace du
thématique au Landmuseum
de Karlsruhe (la vie des objets
du 15 e siècle à nos jours)
ou encore la visite du Musée
de Sarreguemines, musée
unique en France ayant
ouvert une
section de
découverte
des techniques
de fabrication.
Le
Président de
l'Association,
”
Bernard Hoff,
Une charte de
compétences et
de probité.
expert agréé, organise également
quatre salons professionnels
par an, à Strasbourg,
à Molsheim, Haguenau
et Sélestat. «Nous défendons
la profession à travers ces
salons. Les exposants, venus
d'Alsace mais aussi d'autres
1 er étage avec des expositions thématiques.
Ainsi, depuis cinq ans elle ouvre ses portes
sur une superbe exposition de décors de
Noël : boules, décorations, crèches, décors
anciens, pieds de sapin, moules à gâteaux...
datant du XVII e
”
Un métier dans
lequel la recherche
s’exerce à plein temps.
”
régions de France, ont tous
adhéré à la charte de
l'Association des Antiquaires
d'Alsace, par laquelle il s'engagent
à donner une image
de probité, de compétence
et de sérieux. Un expert
commis par l'Association
est le garant de l'authenticité
des marchandises vendues
et fournit aux acheteurs les
certificats d'expertise qu'ils
sont en droit d'attendre.
Trop souvent les gens font
l'amalgame avec les marchés
aux puces organisés par des
associations locales où aucune
règle n'est appliquée»,
regrette Bernard Hoff. ■
siècle. «Cela plaît
beaucoup, les gens
ont une émotion».
Ce sont les racines
de son métier d'institutrice
qui transparaissent dans ces expositions
à caractère pédagogique que
Martine Renck organise. De thématiques
variées (faïence, linge ancien, verrerie...),
elles illustrent le métier et génèrent auprès
du public une envie de collection. «Dans la
profession, nous sommes tous occupés 7
jours sur 7, même sur nos lieux de vacances
où nous chinons et faisons la tournée des
antiquaires», observe Martine Renck. Celleci
participe également à des déballages
marchands : ce sont de grandes foires de
4 heures, limitées aux marchands, qui viennent
de tous les pays. Ce qu'elle souhaite :
arriver à donner aux jeunes une autre image
de ce métier et des objets qui sont vendus à
des prix tout à fait abordables.
Le village des antiquaires est ouvert le lundi
et le vendredi de 14h à 18h30, le samedi de
10h à 18h30, et chaque deuxième dimanche
Martine Renck
Une spécificité
du métier : la vente
d'armes anciennes
Francis Catella est le viceprésident
du Syndicat des
Professions de l'Antiquité, de la
Brocante et des Professions
annexes (basé à Reims). Il est le
spécialiste local de la législation
sur les armes, qui concerne les
vendeurs d'objets et les acheteurs.
Régie par un décret de 1995
relatif au commerce d'armes, la loi
est d'ailleurs en passe d'évoluer.
Féru d'armes anciennes depuis
35 ans, «les armes sont liées à
l'histoire», il est dans la profession
depuis 15 ans. Ses clients sont des
collectionneurs et des tireurs,
parfois les anciens militaires.
Organisateur du salon de l'arme
ancienne à la salle de la Bourse,
celui-ci a arrêté l’opération,
«suite à des problèmes avec
l’ancienne municipalité».
[ Contact ] Syndicat des professions
de l’antiquité et de la brocante
(SPAB)
27 rue MC Foriaux 51000 Reims
06 09 44 31 08
du mois. Le reste du temps, les antiquaires
s'approvisionnent, soit auprès des particuliers,
souvent par relations, entre marchands,
dans les ventes aux enchères. ■
[ Contact ] 06 09 81 05 54
n°211 - Février 2002 |43

MÉTIERS
Bernard Hoff
De la passion avant tout
Dans la profession depuis 36 ans, Bernard
Hoff est installé à Wasselonne depuis
près de 20 ans. Près de 1 000 m 2 y accueillent
mobiliers, objets, tableaux, sculptures de différentes
époques, à dominante alsacienne.
Ses acquisitions se font très
rarement dans les ventes
aux enchères, il travaille plutôt
par contacts directs : bien
connu sur le secteur, ce sont
les clients qui viennent à lui.
Il se rend également à des
salons professionnels, à Montpellier, Avignon,
Lyon, Nancy... Pour avoir préparé une thèse
sur le sujet, c'est la période Renaissance qui
détient ses faveurs. Antiquaire passionné, il
vous expliquera les caractéristiques des différentes
périodes et le travail réalisé. Ceux qui
l'ont entendu ne mettent plus en doute le
” C’est la compétence
qui fait
la différence.
”
prix de vente affiché de l'armoire du XVII e
siècle réalisée par un maître ébéniste. «Ce
n'est pas le premier coup d'œil qui vous dit
que le meuble est d'époque», observe-t-il.
Ses clients qui viennent au magasin ou qui
participent à des salons
professionnels locaux (ou
encore au Carrefour de
l'Antiquité de Strasbourg,
dont il est assidu depuis 18
ans) sont des amateurs
d'antiquité et non des curieux
comme on en rencontre dans tous les
magasins. De tous âges, ce sont pour majorité
des alsaciens. Ses heures d'ouverture :
de 8h à 12h et de 14h à 19h, sauf le lundi. ■
[ Contact ] 03 88 87 25 59
Bernard Hoff
Ceux qui font les marchés...
Marché aux puces de Strasbourg
endeurs de bibeloterie ou de
Vmeubles, tableaux, vêtements...
les brocanteurs commerçant
sur les marchés sont
nombreux. Ceux qui investissent
le marché aux puces de
Strasbourg sont pour partie des
antiquaires ayant également pignon
sur rue, d'autres sont des
commerçants non sédentaires.
Parmi-eux, des assidus du mercredi
et du samedi. Depuis
qu'ils ont été déplacés de la rue
du Vieil Hôpital à la rue du
Vieux-Marché, ils connaissent
un nouvel afflux de clientèle :
«nous touchons un public beaucoup
plus important, et même
les strasbourgeois découvrent le
marché», indique une commerçante
en bibeloterie. Passionnée
par son métier, qui pour elle représente
une deuxième activité,
elle adore partir à la recherche
d'objets dans les
”
ventes aux enchères
et aime le contact.
Bien sûr, ce n'est
pas toujours
agréable par temps
de pluie, mais elle
s'y est faite. En été,
elle fait les marchés du dimanche
! Son souhait est au
maintien du marché sur cette
rue plus passante : «cela crée
aussi une animation pour la
ville, ce n'est pas négligeable».
Quelques mètres plus loin, une
consœur se montre dépitée de la
conjoncture « c'est dur en ce
moment, dit-elle, il y en a trop
qui font ce métier, et nous avons
des concurrents qui ne sont pas
de vrais antiquaires ». Dans la
brocante depuis trente cinq ans
–son père était le premier brocanteur
de Strasbourg–, elle sait
de quoi elle parle. Aujourd'hui
elle avoue volontiers «qu'elle ne
le referait plus» et elle est bien
contente que sa fille ait choisi
une autre voie. Nous avons
beaucoup de frais, nous subissons
des dégradations, des vols.
Même son
magasin en
centre-ville a
été la cible de
vandales. «Le
peu que nous
gagnons,
nous le perdons
à rembourser ce qui n'est
Un métier de
contacts qui demande
beaucoup
d’investissement.
”
pas pris en charge par les assurances».
Un phénomène de société
infligé à de nombreux
commerçants, à en voir les murs
et les façades de la ville ! ■
Documentation
Etudes APCE, antiquités - brocante
[ Contact CCI ]
Monique Siffert, 03 88 75 25 50
m.siffert@strasbourg.cci.fr
44 | Février 2002 - n°211

www.antiquitypro.com
Quand l’ancien se met à l’heure du net !
CHIFFRES-CLES DE LA PROFESSION
En France
Environ 15 000 entreprises sont répertoriées en
France*. Taille moyenne : 1,5 personne. On note
une forte implantation de commerces sédentaires
en Ile-de-France, en Basse-Normandie,
en Aquitaine, Bourgogne et Provence-Alpes-Côte
d'Azur.
*Source : APCE, octobre 2000
Dans le Bas-Rhin
153 entreprises sont recensées par le Service des
Fichiers de la CCI (Code APE : commerce de détail
de biens d'occasion en magasin).
Selon Bernard Hoff, Internet est un outil de
mise en relation des professionnels, mais il
n'aboutit pas à la vente. «C'est difficile de
vendre ou d'acheter sur photo, il faut voir,
toucher, expliquer...». Les sites permettent
aux professionnels d'élargir leurs réseaux,
d'ailleurs le Syndicat national a conclu un
accord de partenariat avec www.antiquity
pro.com dans le but de dynamiser la promotion
du Syndicat. Cependant, même marginaux,
quelques sites ont fait leur entrée sur le
marché, proposant des informations sur le
marché de l'art, sur les collectionneurs, les dépôts-ventes,
les boutiques spécialisées, ou encore
un agenda des ventes aux enchères.
Parmi eux, trois adresses pour chiner sur le
Net : www.la-brocante.com –
www.artprice.com – www.webantik.com ■
ADRESSES
En France
SNCAO, Syndicat National du Commerce
de l'Antiquité et de l'Occasion
Édite le Bulletin de l'antiquaire et du brocanteur
[ 18 rue de Provence - 75007 Paris - 01 47 70 88 78
www.antique-expo.com/sncao ]
Compagnie Nationale des Experts
C'est l'une des plus importantes chambres européennes.
Elle regroupe plus de 140 experts, spécialisés
dans des domaines très précis couvrant
les Livres - Antiquités - Tableaux - Curiosités et
objets d'art de toutes époques.
[ 10 rue Jacob - 75 006 Paris - 01 40 51 00 81 ]
Réglementation
de la profession
L'activité d'antiquaire requiert une
immatriculation au registre du
commerce et des sociétés ainsi qu'une
inscription sur le registre des
revendeurs d'objets mobiliers tenu par
la Préfecture ou la Sous-Préfecture.
Tout revendeur d'objets mobiliers doit
en outre tenir un registre de police
contenant une description des objets
acquis ou détenus en vue de la vente
ou de l'échange. Ce registre obligatoire
permet l'identification des objets ainsi
que celle des personnes qui les
ont vendus ou apportés. Pour ceux qui
se déplacent, il faut en outre la carte de
commerçant non sédentaire, délivrée
par la préfecture et valable deux ans
(carte 3 volets).Une note
d'information sur «Les revendeurs
d'objets mobiliers» est disponible
auprès de la Direction Juridique.
Téléchargement possible à partir du
site de la CCI :
www.strasbourg.cci.fr/juridique/
index_notes.htm (rubrique Professions,
II Professions réglementées).
[ Contact CCI ]
Monique Triponel, 03 88 75 25 24,
juridique@strasbourg.cci.fr

PRATIQUE
«Alsace Bossue,
la nature à nos côtés»
Paru aux Éditions
Carré Blanc, cet ouvrage
est signé Michel
Rauch, premier prix
mondial de la photographie
«nature».
Réalisé avec la complicité
rédactionnelle de
Ginette Rohmer, il est
un plaidoyer vibrant
pour la sauvegarde de
l’Alsace Bossue et de ses 64 villages.
196 pages, plus de 300
photos couleur (également
disponibles sur cédérom). En
dépôt-vente dans les agences du
Crédit Mutuel d’Alsace Bossue
et aux Éditions du Carré Blanc,
5 rue Goethe à Strasbourg.
[ Contact]
03 88 45 62 62
www.carreblanc.fr
www.ternova.com
Les régions à l’honneur
Lancé en juin 1999 par la
Direction des Collectivités
Locales de France Télécom,
ternova.com est un portail d’informations
et de services destinés
aux élus et cadres territoriaux.
Chaque mois, une région
est mise à l’honneur sur le site,
à travers son histoire, son patrimoine
et ses hommes. L’Alsace y
faisait «la une» en novembre
dernier. Associant ouverture sur
le monde des collectivités locales
et prise en compte des spécificités
de chaque métier,
ternova.com compte plus de
16 000 visiteurs et 120 000
pages vues par mois.
Domicile France
Alsace
Plate-forme de services
à domicile
Taille de haies, tonte de pelouse,
petits travaux de bricolage, aide
aux personnes âgées, garde d’enfants
à domicile... autant de services
auxquels les habitants
d’Alsace peuvent accéder.
Comment ? En faisant appel à
Domicile France Alsace (DFA),
association de droit local regroupant
différents partenaires
associatifs et mutualistes. La demande
des particuliers transite
par un numéro Indigo, elle est
46 | Février 2002 - n°211
«Passions Grand Est»
Laissez-vous étonner par votre région
Ce magazine bimestriel, dont le premier
numéro a été publié en mai 1999, a pour
vocation de témoigner de la remarquable
hétérogénéité patrimoniale, artistique
et naturelle du Grand Est.
Concernant l’Alsace, la Bourgogne, la
Champagne-Ardenne, la Franche-Comté
et la Lorraine, ce sont des rubriques d’actualité
nature et culture, des portraits, une chronique gastronomique
et des dossiers de fond, comme «Le bio dans
l’Est (n°6),» Détours inattendus dans le Jura et les Vosges
(n°10), «L’esprit terroir des femmes auberges» (n°15).... Placée
sous la responsabilité de Patrice Costa, la rédaction comprend
40 journalistes et reporters-photographes, répartis
dans les 5 régions. Le numéro de janvier-février est consacré
à l’environnement et au monde industriel. «Passions Grand
Est» est diffusé en kiosque.
traitée en moins de 24 heures
en fonction de la localisation
géographique et de la spécificité.
Les prestations peuvent être réglées
à l’aide du Titre Emploi
Service (TES) lequel à la différence
du chèque ne fait pas de
vous l’employeur de la personne
qui intervient chez vous.
[ Contact]
0 803 0367 68 (1,09 F la minute)
«Du sucre à Erstein»
Un siècle d’histoire
Erstein est
devenue au
cours du XX e
siècle synonyme
de capitale
du
sucre.
Marie-Paule
Martin, historienne
de
formation
et épouse du directeur général
de la Sucrerie d’Erstein (créée en
1893), a voulu entreprendre une
histoire de cette entreprise originale.
Cette monographie qui
s’intitule «Du sucre à Erstein,
un siècle d’une aventure humaine
et industrielle» présente
l’évolution des investissements,
des locaux, de la politique générale,
les problèmes liés à la
production de betterave...
Egalement retracée, l’histoire du
sucre depuis l’antiquité jusqu’au
XIX e siècle. 104 pages, dont 16
en couleurs, aux Éditions Carré
Blanc.
[ Contact]
03 88 45 62 62
www.carreblanc.fr
OUVRAGES
Des services
pour l’industrie
La fabrication
industrielle
de biens exige
la mise en
œuvre de
nombreux
services : recherche-développement,
logistique,
commercial,
administration générale, informatique...
qui peuvent être
achetés ou produits par l’entreprise
pour son propre compte.
L’ouverture des marchés et la
concurrence accrue, les changements
technologiques ont eu
pour conséquence une augmentation
de la consommation de
services.
Résultat : aujourd’hui près du
quart des ressources des firmes
industrielles est consacré à satisfaire
ces besoins, avec des efforts
nettement différenciés selon les
activités : près d’un tiers du CA
dans les biens de consommation,
un sixième dans l’automobile.
Ne manquez pas de lire ce dernier
ouvrage du SESSI, publié à
partir des résultats d’une enquête
sur les services à l’industrie.
En vente au CCI-Info
Documentation, 18,29 € (120 F).
[ Contact CCI ]
Monique Siffert, 03 88 75 25 50
m.siffert@strasbourg.cci.fr
L’industrie
dans les régions
«Offrir dans une
même publication
un panorama
complet
des industries
régionales», telle
est l’ambition de
cet ouvrage du
SESSI. La première
partie du document compare
la situation des régions par
grands thèmes alors que la seconde
présente des données détaillées
par régions, départements
et zones d’emploi.
Nouveautés 2001-2002 : l’intégration
de données sur les industries
agroalimentaires et cinq
chapitres supplémentaires sur les
spécialisations sectorielles.
En vente au CCI-Info
Documentation au prix de
28,20 € (185 F).
[ Contact CCI ]
Monique Siffert, 03 88 75 25 50
m.siffert@strasbourg.cci.fr
La sous-traitance
industrielle
Vous trouverez
dans
cette publication
du
SESSI, les
principaux
résultats sur
la sous-traitance
industrielle
confiée (relevée en hausse pour
l’année 1999) et sur la sous-traitance
reçue. Les résultats sont
présentés sous forme de tableaux
d’ensemble par niveaux et selon

la taille des entreprises, de même
que par secteurs détaillés. Vous
constaterez que le très haut niveau
des carnets de commande
dans nombre d’activités a induit
une forte tension sur les capacités
de production et la nécessité
de recourir à un soutien extérieur
pour satisfaire la demande
(sous-traitance de capacité).
En vente au CCI-Info
Documentation au prix de
18,29 €.
[ Contact CCI ]
Monique Siffert, 03 88 75 25 50
m.siffert@strasbourg.cci.fr
Euro-book voyage
le lexique multilingue
du voyage
Pouvoir instantanément,
en 7
langues étrangères,
dire oui,
non, s’il vous
plaît, merci, bonjour,
au revoir,
compter jusqu’à
10, demander son
chemin, trouver
tel ou tel commerce, louer une
voiture ou expliquer un problème
à un médecin est à la portée
de tous avec Euro-book
voyage. Ce lexique multilingue
européen comporte des mots et
des phrases types se rapportant à
toutes les situations du voyage.
Son prix : 3 €. L’auteur, Michel
Hahn, est né à Strasbourg.
[ Contact]
03 88 61 64 95
www.freestim.com
le premier site gratuit
de stimulation des
ventes
Créé par le groupe Pinault
Printemps Redoute via sa filiale
Kadéos (spécialiste du chèque
cadeau), ce premier site gratuit
devrait séduire les décideurs qui
souhaitent bâtir leur propre opération
de simulation interne ou
externe. Le site, appelé freestim,
facilite les contacts interactifs
entre le dirigeant-organisateur
et les participants. Challenge
d’équipes commerciales, animation
du réseau de distribution,
fidélisation des clients... les dirigeants
construisent leurs opérations
eux-mêmes, gratuitement
(seules les récompenses gagnées
par les participants sont facturées
à l’entreprise qui utilise
freestim). Pour en savoir plus :
info@freestim.com
[ Hotline ]
0821 808 810
(0,12 euros la minute)
Portage salarial
SEPS crée son site
Internet
Pour tout savoir sur le portage
salarial, accédez au site créé par
le Syndicat des entreprises de
portage salarié (La Courneuve).
Réunissant une dizaine de sociétés,
ce syndicat observe une
charte de déontologie élaborée
en 1998 et régissant le portage
salarial, nouvelle forme d’emploi
concernant les cadres salariés ou
en recherche d’activité, retenus
pour leurs compétences par des
entreprises, institutions, organisations...
pour réaliser des missions
rémunérées en honoraires :
audit, conseil, conduite de projet,
expertise, formation... Pour
rappel la société de portage salarial
établit une relation triangulaire
avec l’entreprise cliente et le
consultant salarié.
[ Contact]
www.portagesalarial.org
Le guide des étatsmajors
2002
Outil de travail permettant
d’entrer en contact avec les dirigeants
des plus grandes entreprises
françaises, ce guide recense
les renseignements les
plus récents sur les 400 premiers
groupes français ou installés
en France, 8 000 dirigeants
(4 000 administrateurs,
4 000 membres de direction
générale) avec les photos de
400 PDG. En seconde partie
de l’ouvrage, les biographies
détaillées de 2 000 dirigeants.
En vente au prix de 179,40 €.
[ Contact]
Agefi Éditions, Paris,
01 53 00 27 04
etats.majors@agefi.fr
COLT lance les
réunions par téléphone
Fournisseur national et européen
de services télécoms et internet,
COLT (Paris) propose un nouveau
service de réunion par téléphone
entièrement automatisé,
baptisé COLT Téléconférence.
Outil simple et fonctionnel, ce
service est facturé à l’organisateur
qui accède à sa salle de réunion
virtuelle par un numéro
de téléphone classique et/ou un
numéro de type 0800.
L’utilisation du service est
facturée selon la durée réelle
de la réunion.
[ Renseignements ]
www.colt-telecom.fr
Vignettes Suisse
et Autriche
En vente auprès de
votre Automobile Club
Disponibles dans les Automobile
Clubs de la région (à Strasbourg,
5 avenue de la Paix), les vignettes
Suisse et Autriche sont
également vendues sur Internet :
www.automobileclub.org
– La vignette Suisse coûte 27 €
(tarif automobile annuel).
– La vignette Autriche est
vendue au prix de 72,60 €
(tarif automobile annuel).
Deux possibilités pour les
motos : 2 mois à 10,90 € et 10
jours à 4,30 €. Même alternative
pour les voitures : 2 mois à
21,80 € et 10 jours à 7,60 €.
[ Contact] 03 88 36 04 34
Livre événement
«Le patrimoine
des communes
du Bas-Rhin»
En un seul ouvrage, l’ensemble
des éléments du patrimoine de
votre département, commune
par commune (il y en a 526
dans le Bas-Rhin). Illustré de
plus de 7 500 photographies,
c’est un livre de référence pour
vos promenades érudites et
d’agrément, un ouvrage à lire
pour le plaisir.
[ Contact]
Flohic Éditions, 01 44 75 10 10
www.flohic.com
n°211 - Février 2002 |47

RENDEZ-VOUS
SALONS
Foires et salons
Les trois index
indispensables pour
exposer ou visiter
les salons en France
et à l'étranger
Visiter les foires et salons professionnels,
c'est se tenir au courant
de l'évolution de son secteur
d'activité, voir et pouvoir
se faire expliquer les nouvelles
techniques et procédés, observer
ses concurrents, rencontrer ses
fournisseurs...
C'est aussi bénéficier de tarifs
préférentiels ou négocier des
nouveaux contrats d'approvisionnement.
Pour vous aider
dans votre sélection, la CCI
vous propose trois outils :
• «Foires et salons en Alsace
2002» :
CCI-Info Documentation,
2001, 28 pages, 5,34 € TTC
(35 F)
• «Foires et salons en France
2002»
MOCI N°1513 du 27/09/01,
19 € TTC (124,63 F)
• «Foires et salons à l'étranger
en 2002»
MOCI N°1517 du 25/10/01,
25 € TTC (163,99 F)
[ Contact CCI ]
Blandine Cazaubon, 03 88 75 25 53
b.cauzabon@strasbourg.cci.fr
CECOM
Salon professionnel des
comités d’entreprise
Le 31 janvier et le 1 er février
au Parc des expositions
du Wacken
Chaque jour une tribune des
partenaires sociaux et des conférences/ateliers
(consultation du
CE, informations juridiques).
[ Contact ] 04 42 18 01 70
Salon européen
d’échantillons et de
flacons de parfum
Le 10 février au Parc des
expositions de Mulhouse
[ Contact ] 03 89 64 43 96
48 | Février 2002 - n°211
Du 1 er au 4 février au Parc des expositions du Wacken
St’art 2002
L
’arrivée de galeries internationalement
reconnues et d’institutions culturelles
caractérise cette foire d’art contemporain
2002, riche en animations.
L’Espace Esprit de St’art est reconduit, avec
une tribune libre aux galeries qui exposent
œuvres monumentales et installations vidéo,
un nouvel espace est réservé à l’édition et aux éditeurs de livres d’artistes.
Des conférences débats se tiendront sur la collection d’entreprise
et sur le marché européen de l’art contemporain. Enfin, 2002
verra la deuxième édition pour les enfants collectionneurs (vente de
dessins originaux réservée aux enfants) et pour le Trophée Club de la
Presse-Stratégies.
Les vendredi 1 er et dimanche 3 février de 11 h à 22 h, le samedi 2 février,
nocturne jusqu’à 22 h. Le lundi 4 février de 11 h à 19 h.
Salon Créativa
Salon européen
des loisirs créatifs
Du 14 au 17 février au Parc
des expositions du Wacken
Né à Bruxelles il y a 4 ans, ce
concept sera présent pour la première
fois à Strasbourg. Destiné
à tous les particuliers et professionnels
passionnés par les ouvrages
et travaux manuels,
Créativa s’articule autour de 6
villages thématiques : art du
fil/textile, beaux-arts, craft, décoration
florale, cuisine créative,
loisirs créatifs pour enfants.
[ Contact ] 03 88 37 21 32
www.creavenue.com
Le forum
des voyages
Du 15 au 17 février au Palais
de la Musique et des Congrès
[ Contact ] 03 88 15 04 00
Journées des
Universités et des
formations post-bac
Les 21 et 22 février au Palais
de la Musique et des Congrès
[ Contact ] 03 88 41 73 87
Puces Brocante
Les 23 et 24 février au Parc
des expositions du Wacken
[ Contact ] 03 88 37 21 21
Salon du thermalisme,
de la thalassothérapie
et de la santé
Du 5 au 10 février au Palais
des congrès de Paris
[ Contact ] 01 49 68 56 42
Idéo Bain
Salon de la salle de bains
Du 6 au 11 février à Paris
Expo, Porte de Versailles
[ Contact ] 01 47 56 50 88
Du 20 au 23 février à Paris
Nord Villepinte
Salon des fournitures et
des accessoires de mode
[ Contact ] 01 44 71 71 71
Première vision
Premier salon mondial
des tissus d’habillement
[ Contact ] 04 72 60 65 00
Texworld
Rendez-vous mondial
du tissu
Du 20 au 23 février à Paris
CNIT-La Défense
[ Contact ] 01 44 53 75 00
Salon international
de l’agriculture
Du 23 février au 3 mars à
Paris Expo, Porte de Versailles
[ Contact ] 01 49 09 60 00
Salon de la carte
postale et de la bande
dessinée
Du 2 au 3 mars au Parc
des expositions de Colmar
[ Contact ] 06 08 84 08 39
EXPOSITION
«Dinosaures»
L’expo monstre
Jusqu’au 4 mars au Tennis
du Lawn, en face du Parc des
expositions du Wacken
Voyage ludique, scientifique et
éducatif dans le monde des
dinosaures.
24 animaux robotisés et animés
reprennent vie sous un chapiteau
aménagé et chauffé, de
1200 m 2 . En provenance directe
du Natural History Museum de
Londres, une collection unique
en Europe. Une exposition tactile,
auditive et visuelle pour le
plaisir des petits et des grands,
véritable parcours-découverte réfléchi
par des paléontologues.
Organisateurs : la société
Créamonde, en collaboration
avec le Musée Zoologique de
Strasbourg et avec le soutien du
Service Culturel de la Ville de
Strasbourg. Billets en vente
dans les magasins FNAC,
Carrefour, Nuggets et sur place.
[ Infoline public ] 03 88 36 09 94
EGAST 2002
Du 10 au 14 mars
au Parc des expositions
de Strasbourg
Salon professionnel de l’agroalimentaire,
de l’équipement
et des services.
Avec 250 exposants représentant
14 pays, EGAST reçoit près de
25 000 visiteurs, soit une fréquentation
qui a doublé en dix
ans. Offre internationale en
équipement agroalimentaire et
services, tous les métiers de la
bouche s’y retrouvent : cuisiniers,
œnologues, boulangers-pâtissiers,
bouchers-charcutiers-traiteurs
auprès des hôteliers restaurateurs
ou acheteurs GMS-collectivités.
Au programme des animations
2002 : une exposition sur les
pains des régions du monde,
le forum des métiers, un forum
de l’emploi...
[ Contact ] 03 88 37 21 23