Benzène - Université d'Angers
Benzène - Université d'Angers
Benzène - Université d'Angers
Transformez vos PDF en papier électronique et augmentez vos revenus !
Optimisez vos papiers électroniques pour le SEO, utilisez des backlinks puissants et du contenu multimédia pour maximiser votre visibilité et vos ventes.
Benzène<br />
Pr. Yves Roquelaure<br />
Laboratoire d’ergonomie et d’épidémiologie en santé au travail<br />
LEEST-UA InVS – IFR 132<br />
Université et CHU d’Angers<br />
yvroquelaure@chu-angers.fr<br />
Capacité de médecine du travail 12-14 mars 2007
PROPRIETES<br />
• C 6 H 6<br />
• hydrocarbures aromatique (chef de file)<br />
• incolore<br />
• volatil ( ébullition 80.2°C)<br />
• peu soluble<br />
• ≠ benzol (produit commercial)<br />
• ≠ benzine (mélange hydrocarbures aliphatiques)<br />
• Le benzène est un des composants des mélanges complexes issus<br />
du craquage ou du reformage catalytique d'hydrocarbures<br />
pétroliers. La distillation de ces mélanges permet d'obtenir les<br />
composants pratiquement purs et en particulier le benzène.<br />
2
Sources d’exposition<br />
1) La fabrication, le transport et l'utilisation du benzène dans l'industrie<br />
pétrolière, chimique et pétrochimique<br />
– Quelques milliers de salariés<br />
– Installations très automatisées. Expositions moyennes faibles. Expositions<br />
ponctuellement importantes de durée limitée lors d'opérations de routine ou d'incidents<br />
nécessitant des interventions manuelles sur les réacteurs, tuyauteries, vannes, etc.<br />
– Raffineries de pétrole comprenant des unités produisant le benzène<br />
– Unités de l'industrie chimique ou pétrochimique utilisant le benzène comme produit<br />
de base dans la fabrication de nombreux intermédiaires de synthèse (dans l'ordre de<br />
tonnages décroissants) :<br />
• l'éthylbenzène (pour la fabrication du styrène) ;<br />
• le cumène (pour la fabrication du phénol) ;<br />
• le cyclohexane (pour la fabrication des polyamides) ;<br />
• le nitrobenzène (pour la fabrication de l'aniline) ;<br />
• l'anhydride maléique (pour la fabrication de polyesters) ;<br />
• les alkylats benzéniques ;<br />
• le chlorobenzène, etc.<br />
– Sur chaque installation précédente s'ajoutent des opérations de remplissage ou de<br />
dépotage de camions ou de wagons citernes et de navires maritimes ou fluviaux, qui<br />
peuvent exposer fortement lors de débordements accidentels ou de refoulement de<br />
vapeurs non reprises par des systèmes de captage.<br />
3
Sources d’exposition<br />
2) L'utilisation du benzène pur dans les laboratoires de l'industrie et<br />
de la recherche<br />
– Petit nombre de chimistes des laboratoires<br />
– Benzène vendu par des fournisseurs de produits pour laboratoire.<br />
– Cas de MP n° 4 (hémopathies provoquées par le benzène).<br />
– Benzène n'est plus utilisé pour les travaux pratiques de chimie dans les collèges<br />
et les classes d'enseignement général des lycées (B.O. de l'Education nationale<br />
du 27 mai 1993).<br />
3) L'élaboration, le transport, la distribution et l'utilisation des<br />
carburants automobiles<br />
– Les essences automobiles (10 millions de tonnes/an) en France, peuvent contenir<br />
1 % de benzène (limite imposée par deux arrêtés du 23 décembre 1999) et sont<br />
donc susceptibles d'émettre des vapeurs de benzène.<br />
– Exposition des salariés de l'industrie du pétrole<br />
– Plusieurs centaines de milliers comprenant des transporteurs citernistes, des<br />
agents de dépôts pétroliers et station-service, des garagistes, des spécialistes<br />
d'entretien de matériel agricole ou aéronautique, etc.<br />
– Danger du lavage des mains à l’essence, du lavage des pièces !<br />
– Exposition des pompistes et des conducteurs de camions citernes<br />
4
SUMER 2003 : 8 cancérogènes<br />
(DMT, 2005, n° 104, p473)<br />
UE<br />
Classement<br />
CIRC<br />
Produits<br />
Nbre salariés<br />
exposés<br />
Taux<br />
exposition<br />
(/ 1000)<br />
% de<br />
scores<br />
> 2<br />
2A Gaz échappement diesel 727 500 42 28<br />
1 Huiles entières minérales 669 100 38 24<br />
1 1 Poussières de bois 379 900 22 43<br />
1 Silice cristalline 269 000 15 36<br />
2 2A Trichloroéthylène 153 600 9 10<br />
1 1 Amiante 106 600 6 10<br />
1 1 Benzène (sauf carburant) 47 400 3 21<br />
3 2A Perchloréthylène 47 400 3 28<br />
5
Sources d’exposition<br />
4) L'exposition au benzène "environnemental"<br />
– Benzène présent dans la pollution de fond urbaine liée à la<br />
circulation automobile (gaz d'échappement, réservoirs d'essence)<br />
et à toutes les autres combustions incomplètes (foyers<br />
domestiques).<br />
– Exposition du public et de certains salariés (chauffeurs-livreurs,<br />
conducteurs de bus urbains et de taxi, agents de police...) de façon<br />
régulière et répétée.<br />
– Concentrations a priori très faibles<br />
• Valeurs-seuils proposées actuellement pour les réseaux de surveillance de la<br />
pollution atmosphérique par l'Union européenne ou par le Conseil supérieur<br />
d'hygiène publique en France sont de l'ordre de 10 microgrammes/m3 d'air<br />
(0,003 ppm) ou moins.<br />
6
État de la qualité de l’air (DRIRE 44)<br />
• L’évolution de la qualité de l’air : benzène et<br />
plomb<br />
Benzène ne : risque de dépassement d<br />
de la valeur limite 2010<br />
à proximité du trafic<br />
Plomb : forte baisse les dernières res années<br />
7
METABOLISME<br />
• Absorption :<br />
– Pulmonaire<br />
– +cutanée<br />
• Diffusion<br />
– sanguine (brève)<br />
• Hématies<br />
• Protéines plasmatiques<br />
– Tissulaires +++ dans les tissus riches en graisse :<br />
• Foie<br />
• Rate<br />
• Rein<br />
• SNC<br />
• Moelle osseuse +++<br />
8
Biotransformation<br />
• Niveau hépatique et tissulaire (toxicité hématologique)<br />
• Plusieurs métabolites réactifs du benzène<br />
1. Transformation en benzène – époxyde par la voie des<br />
cytochorme P 450<br />
2. Transformation du benzène - époxyde<br />
– voie des phénols (non enzymatique)<br />
– voie / homologues supérieurs: transformation enzymatique (époxydase)<br />
• Diphénols, catéchols, hydroquinol, acide mercapturique<br />
– Production de métabolites myélotoxiques au niveau de la cellule souche<br />
pluripotente tissulaire<br />
• Benzène - époxyde<br />
• Catéchol, hydroquinol, 1,2 et 1,4 benzène-quinone, 1,2,4 benzène tri-ol<br />
9
TOXICITE DU BENZENE<br />
• 1. INTOXICATION<br />
AIGUË<br />
– rare (accident du travail)<br />
– dépression SNC<br />
–+OAP lésionnel<br />
– Risque d’effets secondaires<br />
de type chronique (aplasie)<br />
10
INTOXICATION CHRONIQUE<br />
• Troubles non hématologiques communs aux<br />
solvants organiques<br />
– atteinte du SNC<br />
– irritation cutanéo-muqueuse<br />
– irritation digestive<br />
– hépatite cytolytique biologique<br />
11
troubles hématologiques (benzolisme)<br />
• Polymorphes +++<br />
• Délai : quelques mois voir plusieurs années<br />
• Risque majeur: aplasie Médullaire<br />
– délai généralement court<br />
– Dose dépendante (C > 30 ppm)<br />
– Exposition forte historique: RR +++ si > 50 ppm<br />
– Pronostic sévère : DC 50%<br />
– Aplasie/hypoplasie médullaire : 1 à 3 lignées - PL et/ou PN<br />
– Myélogramme +++<br />
• Dépression des lignées sanguines<br />
– Réversible à l’arrêt de l’exposition<br />
– PL puis PN puis lympho (meilleur marqueur)<br />
12
Leucémies et syndromes myéloprolifératifs<br />
• Latence : quelques mois à plusieurs dizaines d'années<br />
• Caractéristiques :<br />
– peut atteindre toutes les lignées<br />
– Plus leucémies de type LAL et surtout LAM, souvent après<br />
un état myélodysplasiqie<br />
– plus rarement : syndromes myéloprolitératifs<br />
• LMC<br />
• Maladie de Vaquez<br />
• Splénomégalie myéloïde chronique...<br />
13
Risque de leucémie<br />
• Absence de dose - seuil<br />
– Mais risque faible si < 1 ppm<br />
• Relation avec intensité de l'exposition<br />
– Relation de type exponentielle<br />
• Augmentation de l’incidence des LA dès 40 ppm<br />
• Augmentation très importante à partir de 200 ppm<br />
• Ex travaux de Rinsky (1987): RR leucémie :<br />
– x 3 pour exposition à 5 ppm/40 ans<br />
– x 10 pour exposition à 10 ppm/40 ans.<br />
– maximum cumulé sur vie professionnelle: 40 ppm soit 1 ppm/an.<br />
14
• 3. Reproduction<br />
• - passe la barrière placentaire<br />
• - foeto-toxique (fortes doses)<br />
• - non tératogène (?)<br />
• - mutagène<br />
15
Prévention des risques liés au<br />
benzène (CMR)<br />
• Réglementation très stricte (1986)<br />
• Cadre général de la réglementation des produits<br />
CMR (du 5 liste de l’arrêté janvier 1993 modifié)<br />
– Restrictions et limitation d’emploi et de mise sur le marché.<br />
– Utilisation réglementée dans l’entreprise.<br />
• Substitution impérative (ou dérogation d’utilisation (DRTE-FP)<br />
• Prévention renforcée en cas d’impossibilité technique de suppression du<br />
risque ou de substitution<br />
• Priorité obligatoire à la prévention collective<br />
• Respect des obligations de prévention technique, organisationnelle,<br />
médicale<br />
• Respect de valeurs limites d’exposition professionnelle<br />
contraignantes<br />
• Information des salariés<br />
16
Prévention des risques professionnels liés<br />
au benzène: généralités<br />
• Contexte réglementaire très strict (Code du travail)<br />
– Art. R. 231-56 à R. 231-59-2: règles de prévention à prendre<br />
contre les risques d'exposition aux agents cancérogènes,<br />
mutagènes ou toxiques pour la reproduction.<br />
–Valeur limite d'exposition professionnelle réglementaire<br />
contraignante: 1 ppm (3,25 mg/m3) (période de huit heures)<br />
– Contrôle annuel du respect de la VLE par un organisme agréé<br />
par arrêté ministériel (article R. 231-56-4-1). De tels contrôles<br />
peuvent également être effectués sur mise en demeure de<br />
l'inspection du travail.<br />
– Des dispositions spécifiques concernent certains salariés qui<br />
ne peuvent être affectés ou maintenus à des postes de travail<br />
17<br />
les exposant au benzène (cf. surveillance médicale)
Rôle du médecin du travail 1<br />
• Le rôle essentiel du médecin du travail est de prévenir toute<br />
altération de la santé en rapport avec le travail.<br />
• Pour assurer cette mission il dispose de deux moyens :<br />
– la visite médicale<br />
– l’étude du milieu de travail.<br />
• C’est celle-ci qui lui permet, après repérage des dangers et évaluation des<br />
risques, en collaboration avec les autres intervenants en santé au travail, de<br />
jouer pleinement son rôle de conseiller auprès des employeurs comme des<br />
salariés<br />
• Démarche pluridisciplinaire<br />
18
Rôle du médecin du travail 2<br />
• Dans le cas des cancers professionnels, s’agissant<br />
d’atteintes à la santé à effets différés, le cancer ne<br />
survenant le plus souvent qu’une ou plusieurs dizaines<br />
d’années après l’exposition:<br />
–la surveillance médicale périodique a des limites évidentes<br />
–C’est l’action sur le terrain, telle qu’elle est décrite dans ce<br />
dossier, qui est primordiale. Le décret dit « CMR » en fait une<br />
priorité (décret du 1er février 2001).<br />
20
Rôle du médecin du travail 3<br />
• Surveillance médicale proprement dite,<br />
avant l’affectation à des travaux exposant à<br />
un agent cancérogène<br />
– obligation est faite au médecin du travail d’attester<br />
de l’absence de contre-indication médicale à ces<br />
travaux.<br />
– Cette disposition, interprétée par de nombreux<br />
médecins du travail comme une sélection des<br />
salariés pouvant être exposés à un danger<br />
cancérogène, a suscité un large débat éthique.<br />
21
Attestation d’absence de contreindication<br />
médicale : un débat éthique<br />
• L’obligation faite au médecin du travail par le décret du 1er<br />
février 2001 (dit décret CMR) de rédiger une attestation<br />
d’absence de contre-indication médicale à des travaux<br />
exposant à un agent cancérogène, mutagène ou toxique<br />
pour la reproduction a suscité un large débat.<br />
• La demande d’annulation de ce décret faite au Conseil d’Etat<br />
par plusieurs syndicats et organisations de médecins du travail<br />
a été rejetée, le Conseil précisant dans ses conclusions qu’il<br />
s’agit de « (…) déceler les risques particuliers que peuvent<br />
présenter certains salariés (…) et d’éviter que les personnes<br />
les plus vulnérables soient exposées (…) ». Pour le Conseil<br />
d’Etat, les dispositions attaquées ne mettent pas en cause la<br />
mission de prévention du médecin du travail.<br />
22
Attestation d’absence de contreindication<br />
médicale : un débat éthique 2<br />
• Le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé<br />
(CCNE), également saisi, rapproche cette question de celle plus générale de<br />
l’aptitude et considère qu’on devrait envisager, pour les postes à risque réel ou<br />
potentiel, de supprimer toute référence à celle-ci. Il propose de lui substituer la<br />
notion « d’absence de contre-indication médicale patente », et ainsi<br />
de « (…) bien distinguer ce qui est de l’ordre du constat (qui<br />
incombe au médecin ) et ce qui est de l’ordre de la décision<br />
d’affectation (qui incombe à l’employeur) (…) ».<br />
• Dans sa conclusion, le CCNE souligne que « (…) l’effort doit porter sur la<br />
réduction incessante des dangers plutôt que sur l’orientation sélective des<br />
personnes ».<br />
• Références : Arrêt du Conseil d’Etat, Section du contentieux (9 octobre 2002).<br />
Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé.<br />
Avis n° 80. Orientation de travailleurs vers un poste comportant un risque. Rôle du<br />
médecin du travail et réflexions sur l’ambiguïté du concept d’aptitude (4 décembre<br />
2003).<br />
23
Suivi médical renforcé<br />
1) Suivi médical renforcé par le médecin du travail :<br />
– Avant l'embauchage<br />
– Au moins annuellement<br />
– Après notamment une absence pour cause de maladie professionnelle, en cas<br />
d'absences répétées pour raisons de santé<br />
– Tout travailleur soumis au risque CMR et qui se déclare incommodé par<br />
des travaux qu'il exécute<br />
2) Information du salarié en cas de dépassement d ’une valeur limite<br />
biologique<br />
– Employeur afin que celui-ci prenne les mesures de sécurité adéquates.<br />
– Nouvelle évaluation des risques et des mesures de sécurité doit être prise.<br />
3) Attestation d'exposition<br />
– L'employeur remplit conjointement avec le médecin du travail une<br />
attestation d'exposition remise au travailleur à son départ de<br />
l'établissement<br />
24
Réglementation spécifique du benzène<br />
• Registre spécial (MIRTMO, CRAM)<br />
• Inaptitude :<br />
– femmes enceinte, Femmes < 18 ans, ATCD hématologiques, K,<br />
insuffisance hépatique<br />
• NFS (valeurs de référence de l’arrêté du 6-6-1987)<br />
• Hb: H: 13-18g; F: 12-16g<br />
• GB: 3500 – 11000 / mm3<br />
• PN : 1800-9000; L : 1400-4000; P: 150000-400000<br />
• Problème de la margination des leucocytes, neutropénie isolée<br />
constitutionnelle, thalassémie et de la variabilité individuelle<br />
• Valeur prédictive chimérique<br />
• Indicateurs biologiques d’exposition (non obligatoire<br />
réglementairement)<br />
25
Indicateur (biologique) d’exposition<br />
(benzène)<br />
• Phénol urinaire total (libre ou conjugué)<br />
– Exposition importante (C > 10 ppm), ininterprétable dans le contexte actuel (C<br />
benzène < 0,1 % des produits commerciaux, vase clos)<br />
– ACGIH: 50 mg.gc; France : 30 mg/l (indicatif)<br />
• Acide trans, transmuconique (t,t, MA)<br />
– Bon indicateur urinaire (50 ml d’urine en fin de poste)<br />
– N < 0,5 mg/l et taux < 5 mg/l chez le travailleur exposé<br />
– C de 1 ppm X 8 h X 5 j → 1 mg/l t,t MA<br />
– C de 5 ppm X 8 h X 5 j → 5 mg/l t,t MA<br />
• Valeur moyenne d’exposition<br />
– VME sur 8 h = 1 ppm (3,25 mg/m 3 )<br />
– (décret du 13/2/1986, modifié par le décret du 6/9/1991 et le décret dit CMR du<br />
1/2/2001)<br />
26
REPARATION<br />
• TRG 4<br />
• L'étude des statistiques de maladies professionnelles<br />
en France montre une diminution d'un facteur trois du<br />
nombre de déclarations d'atteintes sanguines (passées<br />
de 76 à 26 entre 1978 et 1995) et d'un facteur deux<br />
des leucémies (passées de 27 à 14 entre 1984 et<br />
1995).<br />
Les leucémies sont principalement déclarées dans le<br />
secteur de la métallurgie, de la chimie et du BTP<br />
27
Désignation des<br />
maladies<br />
Délai de<br />
prise en<br />
charge<br />
Liste indicative des principaux travaux susceptibles de provoquer ces maladies<br />
Affections<br />
hématologiques<br />
acquises, isolées ou<br />
associées, de type<br />
hypoplasique,<br />
aplasique ou<br />
dysplasique :<br />
- Anémie ;<br />
- Leuconeutropénie<br />
;<br />
- Thrombopénie.<br />
Hypercytoses<br />
d'origine<br />
myélodysplasique.<br />
Syndrome<br />
myéloprolifératif.<br />
Leucémies (sous<br />
réserve d'une durée<br />
d'exposition d'un<br />
an).<br />
3 ans<br />
3 ans<br />
15 ans<br />
15 ans<br />
Opérations de production, transport et utilisation du benzène et<br />
autres produits renfermant du benzène, notamment :<br />
- Production, extraction, rectification du benzène et des produits<br />
en renfermant ;<br />
- Emploi du benzène et des produits en renfermant pour la<br />
production de leurs dérivés, notamment en organo- synthèse ;<br />
- Préparation des carburants renfermant du benzène,<br />
transvasement, manipulation de ces carburants, travaux en<br />
citerne ;<br />
- Emplois divers du benzène comme dissolvant des résines<br />
naturelles ou synthétiques ;<br />
- Production et emploi de vernis, peintures, émaux, mastics,<br />
encres, colles, produits d'entretien renfermant du benzène ;<br />
- Fabrication de simili-cuir ;<br />
- Production, manipulation et emploi des dissolutions de<br />
caoutchouc naturel ou synthétique, ou des solvants d'avivage<br />
contenant du benzène ;<br />
- Autres emplois du benzène ou des produits en renfermant<br />
comme agent d'extraction, d'élution, d'imprégnation,<br />
d'agglomération ou de nettoyage et comme décapant, dissolvant<br />
ou diluant ;<br />
- Opération de séchage de tous les produits, articles,<br />
préparations, substances où le benzène (ou les produits en<br />
renfermant) est intervenu comme agent d'extraction, d'élution, de<br />
séparation, d'imprégnation, d'agglomération, de nettoyage, de<br />
concentration, et comme décapant, dissolvant ou diluant ;<br />
- Emploi du benzène comme déshydratant des alcools et autres<br />
substances liquides ou solides ;<br />
- Emploi du benzène comme dénaturant ou réactif de laboratoire.<br />
28
RÉGIME GÉNÉRAL Tableau 4 bis<br />
Affections gastro-intestinales provoquées par le benzène, le toluène, les xylènes et tous les produits en<br />
renfermant<br />
Date de création : 28 juillet 1987<br />
(décret du 22 juillet 1987)<br />
Désignation des maladies<br />
D<br />
é<br />
l<br />
a<br />
i<br />
d<br />
e<br />
p<br />
r<br />
i<br />
s<br />
e<br />
e<br />
n<br />
c<br />
h<br />
a<br />
r<br />
g<br />
e<br />
Dernière mise à jour : -<br />
Liste indicative des principaux travaux susceptibles de provoquer ces maladies<br />
Troubles gastro-intestinaux apyrétiques<br />
accompagnés de vomissements à<br />
répétition.<br />
7<br />
j<br />
o<br />
u<br />
r<br />
s<br />
Opérations de production, transport et utilisation du benzène, du toluène, des xylènes et autres produits en renfermant,<br />
notamment :<br />
- Production, extraction, rectification du benzène, du toluène et des xylènes et des produits en renfermant ;<br />
- Emploi du benzène, du toluène et des xylènes pour la production de leurs dérivés, notamment en organosynthèse.<br />
Préparation des carburants renfermant du benzène, du toluène et des xylènes, transvasement, manipulation de ces<br />
carburants, travaux en citerne ;<br />
- Emplois divers du benzène, du toluène et des xylènes comme dissolvants des résines naturelles ou synthétiques ;<br />
- Production et emploi de vernis, peintures, émaux, mastics, encres, colles, produits d'entretien renfermant du benzène, du<br />
toluène et des xylènes ;<br />
- Fabrication du simili-cuir ;<br />
- Production, manipulation et emploi des dissolutions de caoutchouc naturel ou synthétique ou des solvants d'avivage<br />
contenant du benzène, du toluène, des xylènes ;<br />
- Autres emplois du benzène, du toluène, des xylènes ou des produits en renfermant comme agents d'extraction, d'élution,<br />
d'imprégnation, d'agglomération ou de nettoyage et comme décapants, dissolvants ou diluants ;<br />
- Opérations de séchage de tous les produits, articles, préparations, substances où le benzène, le toluène, les xylènes (ou<br />
les produits en renfermant) interviennent comme agents d'extraction, d'élution, de séparation, d'imprégnation,<br />
d'agglomération, de nettoyage, de concentration et comme décapants, dissolvants ou diluants ;<br />
29<br />
- Emploi du benzène comme déshydratant des alcools et autres substances liquides ou solides ;<br />
- Emploi du benzène comme dénaturant ou réactif de laboratoire.
Démarche générale de la prévention<br />
30