à L'AFFICHE - Côté Ciné

MARS 2008 N ° 3
www.cotecine.com
à l’affiche
10 000
interview SOPHIE MARCEAU
CHASSEURS DE DRAGONS
MR73
uN FILM DE OLIVIER MARCHAL
AVEC DANIEL AUTEUIL ET OLIVIA BONAMY
CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR VOTRE CINÉMA

N ° 3
Mars 2008
Sommaire
www.cotecine.
04 > MR 73 12/03
05 > Soyez sympas, rembobinez 05/03
06 > Le Printemps du Cinéma du 16/03 au 18/03
Actus
08 > Interview Sophie Marceau
09 > Les femmes de l’ombre 05/03
10 > Intraçable 05/03
L’orphelinat 05/03
12 > 2ème sous-sol 05/03
Cours toujours 05/03
14 > The dead girl 05/03
L’Heure d’été 05/03
16 > 10 000 12/03
18 > Julia 12/03
Modern love 12/03
19 > Angles d’attaque 19/03
Le nouveau protocole 19/03
23 > Il y a longtemps que je t’aime 19/03
A bord du Darjeeling Limited 19/03
24 > Chasseurs de dragons 26/03
26 > Ben X 19/03
J’ai toujours rêvé d’être un gangster 26/03
27 > August Rush 19/03
3h10 pour Yuma 26/03
28 > Un cœur simple 26/03
Crimes à Oxford 26/03
34 > Prochainement
30 > La Vengeance dans la peau
99 F
Planète terreur
Scalp
Livre : Tapis rouges et autres peaux
de bananes de Rupert Everett
32 > Fast and Furious : Tokyo drift
Lego Star Wars : la saga complète
Dragon Ball Z Budokaï Tenkachi 3
BO : Soyez sympas, rembobinez
Édito
Au cinéma aussi, c’est le Printemps ! En effet, les dimanche
16, lundi 17 et mardi 18 mars, vous pourrez tous
bénéficier d’un tarif exceptionnel de 3,50 euros dans les
cinémas participant à l’opération Le Printemps du Cinéma
(voir p.6). Et si ce mois-ci on n’a pas de raison d’être
radins, on peut même se permettre d’être chauvins ! Car
en ce printemps, le cinéma français éclate dans toute
sa diversité. Du sombre polar MR 73, de l’ex-flic Olivier
Marchal, à la lumineuse Heure d’été d’Olivier Assayas,
de l’historique Les femmes de l’ombre, avec Sophie
Marceau (notre interview du mois) à l’insolite J’ai toujours
rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit, du
premier film de l’écrivain Philippe Claudel (Il y a longtemps
que je t’aime) en passant par l’animation 3D des
Chasseurs de dragons, ça bourgeonne tous azimuts !
De prolixes cinéastes français, qui vont tourner jusqu’en
Amérique ! Alexandre Aja pour le scénario d’un 2ème
sous-sol anxiogène, Michel Gondry avec son Soyez
sympas, rembobinez absolument délirant (notre coup de
cœur), et le retour d’Erick Zonca parti explorer le Sud
des States sur les traces d’une superbe Julia.
On n’en oubliera pas pour autant le vrai, le grand cinoche
américain, qui nous en met encore plein les yeux :
le très « préhistorique » 10 000 de Roland Emmerich,
le très « western » 3h10 pour Yuma, ou le très « rusé »
Angles d’attaque… Et pour finir le voyage, oubliez toutes
les frontières et sautez dans le plus fou des trains, A
bord du Darjeeling Limited !
Editeur : Côté Ciné / 108, rue Damrémont 75018 Paris / Tél. : 01 53 24 64 24 /
Directeur de la publication : Patrick Farcy I Rédaction : BIG SKY/ 32, av. Georges Clémenceau / 34000 Montpellier / Tél. : 04 67 92 41 71 / info@bigsky.fr I Direction Artistique : Alexis Cladière I Publicité : Laurence Lega / llega@cotecine.
fr Maquette : Jessica Chin-Yin-Lim / Coordination : Bertrand Feillet / Impression : M. arts graphiques © 2007 Côté Ciné / Dépôt légal : à parution / Toute reproduction même partielle, de textes, photos et illustrations publiés par Côté Ciné est
interdite sans l’accord de l’auteur et de l’éditeur.
Magazine gratuit / Ne pas jeter sur la voie publique.
CREDITS PHOTOS : Côté actus : Dany Boon © Jean-Claude Lother/ Josh Brolin © Paramount Pictures France/ Martin Scorsese D.R. - Côté film : MR 73 © 2008 Gaumont/ Soyez sympas, rembobinez© 2007 Junkyard Productions/ Les
femmes de l’ombre © Thibault Grabherr/ Intraçable © 2007 Lakeshore Entertainment Group LLC/ L’orphelinat © Wild Bunch Distribution 2008/ 2ème sous-sol © 2008 SND Distribution/ Cours toujours © 2008 Metropolitan Filmexport/ The dead
girl © 2008 ARP Selection/ L’heure d’été © 2008 MK2 Diffusion/ 10 000 © 2008 Warner Bros./ Julia © 2008 Studio Canal Distribution/ Modern love © Pascal Aimar/Tendance Floue/ Angles d’attaque © 2008 Sony Pictures Releasing France/
Le nouveau protocole © 2008 Studio Canal Distribution/ Il y a longtemps que je t’aime © Thierry Valletoux/ A bord du Darjeeling Limited© 2008 20th Century Fox/ Chasseurs de dragons ©MMVII Futurikon Films, Trixter, LuxAnimation, France
3 Cinéma, RTL-Tvi en coproduction avec Mac Guff Ligne © 2008 Bac Films/ Ben X © 2008 Océan Films/ J’ai toujours rêvé d’être un gangster © Thibault Grabherr/ August Rush © 208 André Rau EuropaCorp. Distribution/ 3h10 pour Yuma ©
2008 TFM Distribution/ Un cœur simple © 2008 Rezo Films/ Crimes à Oxford © 2008 La Fabrique de Films - Prochainement : Horton © 2008 20th Century Fox/ Chroniques de Spiderwick © 2008 Paramount Pictures/ Disco © 2008 Studio Canal
Distribution/ Iron Man © 2008 SND Distribution/ Las Vegas 21 © 2008 Sony Pictures Releasing France/ Les randonneurs à Saint Tropez © 2008 TFM Distribution / D.R.

MR 73
De Olivier Marchal
Alors qu’un tueur en série ensanglante Marseille, Louis
Schneider, flic au SRPJ, est chargé d’assurer la protection
d’une jeune femme, menacée par la sortie de prison de
l’assassin de ses parents. Il va mener l’enquête, malgré
l’alcool et les fantômes de son passé.
Ancien inspecteur de la brigade criminelle, Olivier Marchal
n’est jamais très loin dans l’ombre de Schneider.
Le réalisateur de 36 Quai des Orfèvres et de
Gangsters se base sur sa propre expérience, pénètre
les entrailles du monde policier et dissèque l’âme de
ses personnages. Des flics rongés par un métier qu’ils
mettent au dessus de tout, à une époque où le pardon des
coupables se troque contre la souffrance des victimes, où
la barbarie est devenue quotidienne.
Un polar sans anesthésiant qui porte en lui des bouts de
vraies vies et qui, ainsi, vise juste.
Prem’s !
Olivier Marchal explique son choix de confier le rôle du flic
Schneider à Daniel Auteuil : « Parce qu’il est le meilleur acteur
de sa génération avec Gérard Depardieu. Pour 36 Quai des
Orfèvres, j’ai eu la chance d’avoir les deux. Pour MR 73, c’était
l’un ou l’autre, et c’est Daniel qui a parlé en premier. »
Tout un symbole
Le titre du film fait référence au revolver
Manhurhin 73, mis en production en
1973 et fabriqué à Mulhouse. Depuis,
les policiers ont été équipés de pistolets
plus compétitifs et spectaculaires.
Apparemment, les six coups à répétition
du MR 73 n’ont pas fait le poids face à la
capacité des automatiques...
France, 2007, 2h04
Avec Daniel Auteuil, Olivia Bonamy,
Gérald Laroche, Philippe Nahon…
Sortie le 12 mars

LE Coup de cœur COTE CINE
Soyez sympas, rembobinez
De Michel Gondry
Au bon vieux temps de la vulnérable VHS, on ne piratait
pas les films, on les re-fabriquait ! Soyez sympas,
rembobinez, c’est l’histoire d’un type au cerveau
tellement magnétique qu’il efface toutes les cassettes
du video-club que tient son meilleur ami. Et quand une
cliente acharnée vient réclamer SOS Fantômes, les deux
potes ne se dégonflent pas et décident de… re-tourner
le film ! Ainsi, avec trois bouts de ficelle mais des tonnes
d’idées et d’énergie, ils vont refaire les scènes cultes
de Rush Hour, Robocop ou Le Roi lion… Les clients du
vidéo-club sont ravis, et en redemandent !
Michel Gondry (Eternal sunshine of the spotless
mind, La science des rêves…) fait comme ses
personnages : bricoleur de génie, il met tout son
amour pour le cinéma et sa science des rêves au
service de cette délirante comédie, qui célèbre
plus que jamais le pouvoir de l’imagination et de la
créativité. Plus simple que ses films précédents, mais
tout aussi musical, Soyez sympas, rembobinez déborde
d’un humour et d’une générosité qui rappelle que le
cinéma est d’abord une aventure humaine collective et
conviviale. Une merveille dont on voudra très vite retourner
les scènes cultes !
Le sweding selon Gondry
Bien avant sa sortie, énorme buzz autour de Soyez sympas,
rembobinez, grâce à son site américain officiel, signé Gondry &
Co : un site qui a… « effacé » Internet ! La solution : le sweding.
Avec des bouts de carton et des ciseaux, vous pouvez « sweder »
(fabriquer vous-mêmes) des pages internet, ou mieux, jouer dans
vos films préférés, en collant votre photo sur les jaquettes vidéo !
www.bekindmovie.com
Les meilleurs clips du monde
S’il s’amuse si bien avec le carton pâte, c’est que le plus américain
des cinéastes français est aussi un as du numérique, virtuose des
effets les plus spéciaux. Et bien avant le cinéma, il a été le réalisateur
de clips le plus demandé du monde : Björk, Daft Punk ou les Rolling
Stones pour ne citer qu’eux...
USA, 2008, 1h34
Avec Jack Black, Mos Def, Danny Glover,
Mia Farrow, Melonie Diaz…
Sortie le 05 mars

ACTUS
Le Printemps
du Cinéma :
la belle saison
Les dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 mars, vos salles
vous donnent rendez-vous pour la 9ème édition du
Printemps du Cinéma.
Pendant ces trois jours, vous pourrez bénéficier
du tarif exceptionnel de 3,50 euros, pour tous, pour
tous les films, à toutes les séances dans tous les
cinémas participants. Un tarif unique léger comme
une brise printanière pour découvrir les nouveaux films à
l’affiche, rattraper ceux que vous avez ratés les semaines
précédentes, ou même revoir ceux dont vous ne vous
lassez pas !
Printemps record
L’année dernière, Le Printemps du Cinéma a réalisé plus de
2 600 000 entrées, soit le meilleur résultat depuis la création
de l’opération en 2000 !
Du micmac chez le
Jeunet
Nouvelle recrue
sur le projet de
Jean-Pierre Jeunet.
Dany Boon
remplacerait Jamel
Debbouze dans
Micmacs à tire-larigot,
la comédie satirique sur les
trafiquants d’armes préparée par le
réalisateur de Amélie Poulain. En
effet, après Albert Dupontel, Jamel
aussi s’est désisté du projet suite
à des « divergences artistiques »
et des « différents financiers »…
Malgré les aléas du casting, le tournage
du film - à 27 millions d’euros
de budget - est toujours prévu pour
cet été.
Joyeux anniversaire
Bob…
Après Dylan
et les Stones,
Martin Scorsese
se penche sur
Bob Marley ! Si
le projet de documentaire
n’a pas
encore de titre, il a déjà une date de
sortie : le 06 février 2010. A cette date
le chanteur, décédé à l’âge de 36 ans
d’un cancer, aurait eu 65 ans.
Droïde cherche nouveau
visage
Terminator Salvation
: The Future
Begins cherche
toujours son nouveau
visage. Si
Christian Bale
(Batman begins,
3h10 pour Yuma) est confirmé
depuis longtemps dans le rôle de
John Connor, la valse des noms
continue toujours pour la succession
d’Arnold Schwarzenegger
(trop occupé à sauver la Californie).
Après Russell Crowe et Eric Bana,
c’est actuellement Josh Brolin (No
country for old men, American
Gangster) qui semble être le plus
près du pompon.
Chasseurs de dragons…
et de cadeaux !
A l’occasion de la sortie de
Chasseurs de dragons le 26
mars prochain, un grand jeu vous
permettra de gagner peut-être 200
lots exclusifs : un séjour, des
Nintendo DS, des albums, des
T-shirts du film… Rendez-vous
pages 20-21 pour connaître tous
les détails du jeu. A vos marques,
prêts, chassez !
Un livre, un disque… et
un film !
Le roman La
M é c a n i q u e
du Cœur,
écrit par le
chanteur du
groupe rock
D i o n y s o s ,
Mathias Malzieu, est aussi un disque
nominé aux Victoires de la musique
2008 (verdict le 8 mars). La
Mécanique devrait bientôt devenir
un film d’animation 3D, produit par
Luc Besson, dont la société vient
d’acquérir les droits d’adaptation.
L’histoire d’un jeune homme dont
le cœur a été remplacé par une
horloge, l’empêchant d’éprouver la
moindre émotion…

Sophie Marceau
Oubliées de l’Histoire et des hommages militaires, des femmes luttaient activement contre les nazis durant
la Seconde Guerre Mondiale. C’est à ces « femmes de l’ombre » que le film de Jean Paul Salomé rend
justice, avec un beau casting comprenant Julie Depardieu, Marie Gillain et Déborah François. A leur tête, la
toujours aussi superbe Sophie Marceau.
Côté Cinéma : Comment avez-vous endossé votre
rôle de chef de commando de la Résistance ?
Sophie Marceau : Mon personnage est quelqu’un
d’assez dur à la base. Souvent dans l’introspection tout
en restant émouvante de par son vécu. Au final c’était
assez simple de jouer une résistante parce que chez ces
femmes, il y avait une humilité exceptionnelle qui exige
un jeu très sobre.
Faire un film de guerre avec des femmes qui agissent
comme des hommes, c’était très émouvant. Pouvoir
montrer leur vérité, sans esbroufe, sans le côté «
super héros », fait que l’on peut s’identifier, c’était le
challenge. C’est une chance de pouvoir rencontrer ce
genre de rôle.
C.C. : Cela a-t-il exigé une préparation particulière ?
S.M. : La seule préparation que j’ai dû m’imposer,
c’était une préparation physique. Mon personnage
est une tireuse d’élite formée par l’armée anglaise,
j’ai donc dû m’entraîner à manipuler les lourds
fusils de l’époque. Il y a eu peu de préparation. Ça
a l’air idiot dit comme ça mais je préférais rester
dans cette idée que l’on n’est jamais préparé à une
guerre. Elle nous tombe dessus et l’on s’y adapte.
A l’heure actuelle, nous sommes les enfants d’un
moment rare dans l’Histoire : une période sans guerre.
Du coup, personne n’est vraiment préparé, personne
ne sait comment les gens réagissaient en des temps
aussi troubles. Les deux seules options consistaient
à vivre dans la peur ou avoir le courage de résister.
C.C. : Vous êtes entourée de quelques unes des
meilleures actrices du moment dans ce film.
Comment s’est passé le tournage ?
S.M. : On ne se connaissait pas les unes les autres, et
on s’est senti libérées en lisant le scénario de n’avoir pas
à jouer les plus grandes copines du monde à l’écran.
De fait, chacune, nous avions notre histoire individuelle
et les motivations personnelles de nos personnages à
défendre, ce qui est difficile dans un film choral. Nous
nous sommes toutes recentrées sur nos rôles, ce qui
nous a permis de nous sentir plus libres. Ce groupe
semble ainsi mieux fonctionner, d’une manière plus
réaliste, avec ses moments d’intimité ou de tensions. Au
niveau du tournage, c’était à peu près la même chose,
ce qui ne nous a pas empêché de faire une petite fête,
à l’occasion !

C.C. : Le film prend en compte la condition des
femmes de l’époque. Avez-vous songé à ce qui
vous séparait des femmes de cette génération ?
S.M. : Les avancées de nos sociétés permettent aux
femmes d’aujourd’hui de s’exprimer, ce qui était
loin d’être le cas à l’époque. Je comprends que les
Résistantes que nous avons essayé de contacter durant
la préparation du film décident de ne pas témoigner,
de rester réservées sur leurs expériences. La guerre
ce n’est pas propre. Celles qui l’ont faite, même s’il
s’agissait d’actes héroïques, ont été amenées à faire
des choses dont elles ne sont pas toujours fières. Ce
qui est beau, au final, c’est que des femmes comme
nous aient pu avoir l’opportunité et la liberté d’évoquer
ces femmes du passé, leurs conditions de vie, leur
réalité qui, du même coup, éclairent les nôtres.
Les femmes de l’ombre
De Jean-Paul Salomé
Au printemps de l’année 1944, les plans de débarquement
des Alliés sont sur le point de tomber dans les mains de
l’ennemi. Cinq femmes sont missionnées à Paris pour
tenter de sauver l’opération.
Finie l’image de la résistante en jupette, déambulant
à bicyclette, des grenades plein son panier… Les
héroïnes de Jean-Pierre Salomé (Belphégor, Arsène
Lupin…) se battent, souffrent, tuent ou meurent
comme des hommes. Pour incarner ces femmes trop
longtemps restées dans l’ombre (sur plus d’un millier de
Croix de la Libération décernées à la fin de la guerre,
seules six femmes ont été distinguées), le réalisateur
a mobilisé un sacré bataillon : Sophie Marceau, Marie
Gillain, Julie Depardieu, Déborah François… Les grâces
du cinéma français qui nous rappellent que le sens du
devoir, le courage et le sacrifice ne sont pas l’apanage
des hommes. Un grand film historique qui allie véracité
des faits et entrain du polar.
France, 2008, 1h58
Avec Sophie Marceau, Julie Depardieu, Marie
Gillain, Déborah François, Maya Sansa...
Sortie le 05 mars

Intraçable
De Gregory Hoblit
Les agents du FBI n’avaient jamais rien vu de pareil
sur le web : finis les gentils myspace, facebook et
youtube… Le nouveau site à la mode est celui d’un
psychopathe qui torture ses victimes, en direct. Ces
dernières meurent d’autant plus violemment que
la fréquentation du site augmente. L’agent Jennifer
Marsh, spécialiste en cybercriminalité, est chargée de
localiser le tueur. Bientôt, elle devient sa cible…
Hannibal Lecter vous manquait ? Sa relève est
assurée dans ce techno-thriller stylé qui sonde le
potentiel criminel du cyberespace, et nous interroge
sur les démons capables de s’emparer de nos esprits
dans l’intraçable anonymat du web… Une expérience
aussi sophistiquée que Le silence des agneaux, aussi
minutieuse que Les Experts, aussi perturbante que
Saw…
USA, 2008,1h42
Avec Diane Lane, Billy Burke, Colin Hanks…
Sortie le 05 mars
[ Interdit aux moins de 16 ans ]
L’orphelinat
De Juan Antonio Bayona
Une vieille demeure au bord de la mer… c’est là que
Laura a grandi, dans ce qui était autrefois un orphelinat.
Aujourd’hui, elle y revient avec son mari et son fils de
7 ans, Simon, dans le but de restaurer la maison et d’y
accueillir des enfants handicapés. Mais très vite, Simon
se met à communiquer avec de nouveaux « amis »
plutôt étranges, réveillant les anciens démons de sa
maman…
Ovationné à Cannes, primé à Gérardmer, sélectionné
pour les Oscars, et champion 2007 du box-office
espagnol, L’orphelinat est d’autant plus terrifiant qu’il
ne joue pas sur les effets spéciaux ou le gore, mais sur
la profondeur psychologique de personnages vraiment
émouvants. Fantômes réels ou fantasmes puissants ?
Comme dans tout bon film fantastique, on ne sait jamais
Espagne, 2008, 1h42
Avec Belen Rueda, Fernando Cayo,
Géraldine Chaplin…
Sortie le 05 mars
Fantastibérique
Après Alejandro Amenabar (Les Autres), Nacho Cerda
(Abandonnée), ou encore Jaume Balaguero (Fragile et l’inédit
Rec), Juan Antonio Bayona – auteur de pubs et de clips
délirants - confirme le talent des jeunes cinéastes espagnols
pour l’épouvante. Un premier long métrage cauchemardesque
produit par un « vieux » spécialiste du genre : Guillermo Del Toro,
(L’échine du diable, Le labyrinthe de Pan…).
10

2ème sous-sol
De Franck Khalfoun
Une jeune femme se retrouve coincée dans le parking
de son bureau. Elle va devoir passer le réveillon de Noël
en compagnie d’un gardien psychopathe. Séquestrée
au 2ème sous-sol, la victime décide de se défendre.
Vous êtes claustrophobe, inquiet, angoissé à la vue d’un
parking sombre et désert ? Voici la nouvelle thérapiechoc
imaginée par le français Alexandre Aja (Haute
tension, La colline a des yeux). C’est en effet le jeune
cinéaste français — devenu désormais un incontournable
du genre horreur-épouvante aux Etats-Unis — qui signe
le scénario. Soubresauts et frissons garantis à chaque
niveau du parking, pour une course poursuite frénétique
entre le bourreau et la victime. Mais bon sang, ils sont où
les guichets automatiques ?!?
USA, 2008, 1h38
Avec Wes Bentley, Rachel Nichols,
Simon Reynolds...
Sortie le 05 mars
Sous terre, de nuit…
Le tournage a eu lieu dans un immeuble de bureaux à Toronto. Le
parking étant en fonctionnement le jour, l’équipe a dû travailler de
nuit, dans le parking sous-terrain, durant deux mois ! De quoi ne
plus avoir envie de prendre sa voiture…
Cours toujours
De David Schwimmer
Dennis est irresponsable, anxieux et lâche. Le jour de
son mariage avec Libby, il n’a rien trouvé de mieux
que de fuir devant l’autel, abandonnant sa fiancée...
enceinte ! Cinq ans plus tard, il le regrette. Évidemment,
entre-temps, la belle a trouvé un nouvel amoureux,
beau, riche et sportif. Ne sachant plus quoi faire pour
concurrencer l’intrus, Dennis annonce qu’il va courir le
marathon de Londres. Commence alors, pour lui, un
entraînement aussi long que douloureux…
Il nous avait déjà fait hurler de rire dans Shaun of
the dead et Hot Fuzz : on retrouve Simon Pegg dans
une nouvelle parodie, mix improbable d’un Quatre
mariages et un enterrement et de... Rocky. Du second
degré, du ridicule et du bon enfant mijotés dans les bons
petits plats de l’humour british.
L’ami américain
Derrière la caméra se cache le célèbre
David – Ross - Schwimmer. Après quelques
épisodes des séries Friends et Joey, l’expaléontologue
se lance dans la réalisation
de son premier long métrage en compagnie
de ses amis anglais rencontrés lors du
tournage de Big Nothing, toujours inédit en
France.
USA/Grande-Bretagne, 2008, 1h35
Avec Simon Pegg, Thandie Newton, Hank Azaria,
Dylan Moran…
Sortie le 05 mars
12

The dead girl
De Karen Moncrieff
La découverte du cadavre mutilé d’une jeune femme
bouleverse les existences d’une étrangère, d’une sœur,
d’une épouse et d’une mère. Une mort pour cinq vies qui,
désormais, ne seront plus jamais les mêmes...
L’histoire de l’assassinée sera donc racontée en cinq
chapitres, cinq univers, cinq tragédies (la dernière étant
celle de la jeune fille avant sa mort). Mais la « dead girl » en
question n’est pas, ici, la seule victime. Les vies de chaque
personnage-satellite sont gâchées par les erreurs passées
(une jeune femme tyrannisée par sa mère, une sœur
traumatisée par la disparition de son aînée, une épouse
emprisonnée dans son mariage...). De l’enchevêtrement
de leurs destins autour d’un cadavre va surgir, pour
chacune d’entre elles, une possibilité de salut. De Toni
Colette (Little Miss Sunshine) à Brittany Murphy (8
mile), un magnifique casting de femmes complète,
petit à petit, le funeste et poignant puzzle composé
par Karen Moncrieff, une jeune cinéaste à suivre !
USA, 2008, 1h25
Avec Toni Collette, Brittany Murphy,
Marcia Gay Harden...
Sortie le 05 mars
Chouchou du jury
The dead girl a remporté le Grand Prix du dernier Festival de
Deauville. Le jury y était présidé par le cinéaste français André
Téchiné.
L’Heure d’été
De Olivier Assayas
Cet été-là, Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants
se retrouvent dans la grande maison de famille, pour
fêter dans la joie les 75 ans de leur mère, Hélène Berthier.
Quelques mois plus tard, Hélène meurt. La famille se
retrouve à nouveau, confrontée cette fois-ci à son passé,
à ses souvenirs…
Après avoir filmé Connie Nielsen à Tokyo (Demonlover),
Maggie Cheung entre Paris et L.A. (Clean), Asia
Argento à Hong Kong (Boarding gate), Olivier Assayas
revient sur un terrain plus intimiste, plus proche de
ses racines, personnelles et cinématographiques.
L’héritage et la mémoire, la transmission et les relations
entre générations… Questions touchant autant à la famille
qu’à l’ensemble de la société, à l’heure où les personnes,
elles aussi, sont de plus en plus délocalisées. Plus
romanesque et moins rock’n roll, un Assayas toujours
superbement sensible.
Kyle and Juliette…
Parmi le beau casting franco-français de L’Heure d’été, un
outsider interprète le petit ami de Juliette Binoche : Kyle
Eastwood, fils de Clint, avant tout musicien mais qu’on a
souvent pu voir dans les films de son père.
France, 2008, 1h40
Avec Charles Berling, Juliette Binoche, Jérémie
Rénier, Edith Scob, Dominique Reymond…
Sortie le 05 mars
14

10 000
De Roland Emmerich
Avec Roland Emmerich, notre planète a déjà été
attaquée par un reptile géant (Godzilla), envahie par des
extra-terrestres (Independence Day), et est même entrée
en période de glaciation (Le jour d’après). Pour son
nouveau film, le spécialiste du grand spectacle sème
le trouble 10 000 ans avant notre ère, ressuscitant
mammouths, autruches géantes, tigres à dents de
sabre et autres animaux de bien peu de compagnie…
Dans ces temps préhistoriques, D’Leh aime la belle
Evolet. Et lorsque cette dernière est enlevée par un clan
rival, le jeune homme est prêt à braver tous les dangers
et poursuivre ses ennemis jusqu’au bout du Monde. Une
épopée de la nuit des temps qui s’en remet à la puissance
de ses images et qui nous rappelle que, 10 000 ans avant
Jésus Christ aussi, il y avait de l’action !
Je m’appelle Sapiens… Homo
Sapiens
Tout comme Mel Gibson pour
son Apocalypto et afin de
renforcer le réalisme de son
film, Emmerich a sélectionné
des acteurs peu connus du
grand public. Steven Strait (Le
Pacte du sang) et Camilla Belle
(Terreur sur la ligne, The Ballad
of Jack and Rose) seront-ils les
premiers homo-sapiens stars ?
Filmographie Roland Emmerich
Dans son pays d’origine, l’Allemagne, Emmerich est
surnommé “Das Spielbergle aus Sindelfingen” (“Le Spielberg
de Sindelfingen” pour les non germanophones). Filmographie
sélective de cet habitué des superproductions :
1994 - Stargate
1996 - Independence Day
1998 - Godzilla
2000 - The Patriot
2003 - Le jour d’après
USA, 2008, 1h48
Avec Steven Strait, Camilla Belle...
Sortie le 12 mars
16

Julia
De Erick Zonca
Julia a 40 ans, est encore belle mais au bord du gouffre.
Séductrice voire manipulatrice, nerveuse mais épuisée,
Julia est surtout alcoolique. Par cupidité, ou par désespoir,
elle va commettre une folie : kidnapper un gamin de 8 ans,
fils d’une jeune mexicaine qui en a perdu la garde. C’est le
début d’une dangereuse course-poursuite à travers le sud
des États-Unis jusqu’au Mexique, où pour survivre, Julia
devra peut-être réapprendre à vivre…
Dix ans après La vie rêvée des anges (deux prix
d’interprétation féminine à Cannes et trois Césars en
1998), c’est le grand retour d’Erick Zonca. Entre L.A.
et Tijuana, entre thriller nerveux et sombre film noir,
Julia est aussi un âpre mais magnifique portrait de
femme. Très loin des travers « psychologisants » de tout
un cinéma français, le film vibre de la rage d’un cinéaste
qui fait corps avec ses acteurs, au point d’en révéler les
tremblements de l’âme.
France, 2008, 2h20
Avec Tilda Swinton, Saul Rubinek, Aidan Gould…
Sortie le 12 mars
De Narnia à Julia
Il paraît que Tilda Swinton ne boit pas, mais en tout cas, elle
“mouille la chemise” pour incarner Julia. Formée à la Royal
Shakespeare Company, l’actrice londonienne qu’on a vu en
sorcière dans Le monde de Narnia, ou affronter George Clooney
dans Michael Clayton, partagera bientôt l’affiche de The curious
case of Benjamin Button, film fantastique de David Fincher
(Seven, Zodiac…) avec Brad Pitt et Cate Blanchett.
Modern love
De Stéphane Kazandjian
Ah ! Si l’amour, c’était aussi simple que dans un film
hollywoodien, avec violons, chansons romantiques
et déclarations sous la pluie. Sauf que la réalité est
malheureusement plus terre à terre. Et pour les trois
couples qui vont subir ce « modern love », le décalage
entre fiction et réel est souvent brutal…
Stéphane Kazandjian aime le ciné américain, et
il nous le rend bien : Sexy boy, son précédent film,
était un clin d’œil à American pie. Modern love,
aujourd’hui, rend hommages aux comédies
musicales et sentimentales d’outre-Atlantique,
que le réalisateur a pris plaisir à transposer dans
l’Hexagone. Le pari était ambitieux : faire chanter nos
vedettes préférées avec leur vraie voix, et les faire
danser… avec leurs vrais pieds ! Le résultat est un
tourbillon de vie, un chassé-croisé plus que réussi,
dans un Paris de carte postale qu’on aura plaisir à
prendre en cliché !
Musique de l’amour
Le père faisait Cyrano de Bergerac (1990) et Le Hussard sur le
toit (1995). Le fils chante des amours plus modernes…. C’est
Martin Rappeneau, fils de Jean-Paul, qui signe ici les chansons
des amoureux.
France, 2008, 1h30
Avec Alexandra Lamy, Stéphane Rousseau,
Bérénice Bejo, Pierre-François Martin Laval...
Sortie le 12 mars
18

Angles d’attaque
De Pete Travis
Lors d’une conférence en plein air en Espagne, le
Président des États-Unis est victime d’un attentat.
Huit témoins, qui ont suivi les événements d’un
angle différent, essaient de reconstituer le puzzle
pour retrouver le tireur. Mais sous les apparences
se cachent de bien plus obscures vérités...
Les arcanes du terrorisme sont décidément bien
tourmentées. Avec sa narration éclatée et son
tempo quasi effervescent, Angles d’attaque
réussit le mélange explosif entre thriller et film
d’action. De l’Américain Matthew Fox (Lost) à
l’Espagnol Eduardo Noriega (L’échine du diable) en
passant par le français Saïd Taghmaoui (La Haine),
le film plonge tout un casting international dans un
sacré complot mondial !
Un « rebeu » à Hollywood
Depuis sa révélation dans La Haine de
Mathieu Kassovitz (1995), le comédien
français Saïd Taghmaoui poursuit une belle
carrière aux Etats-Unis. Parmi ses films, on
peut compter : Les Rois du désert (1999),
Hidalgo (2004), Les Cerfs-volants de Kaboul
(sorti le 13 février) et bientôt, G.I Joe !
USA, 2008, 1h29
Avec Matthew Fox, Forest Whitaker, William Hurt,
Sigourney Weaver, Dennis Quaid, Eduardo
Noriega, Saïd Taghmaoui...
Sortie le 19 mars
Le nouveau protocole
La vérité à tout prix
De Thomas Vincent
Un prénom de roi franc, un rôle de moustachu gaulois, un
agenda plein à craquer… Clovis Cornillac est de tous les
projets et sur tous les sujets. Et même les plus brûlants !
Dans Le nouveau protocole, il interprète Raoul Kraft, un
bûcheron solitaire et bourru, qui ne croit pas du tout à un
problème mécanique lorsque la voiture que conduisait
son fils Franck s’écrase dans un ravin. Diane, une jeune
femme venue spécialement de Paris, pense que Franck
expérimentait un médicament qui a provoqué sa mort.
Notre duo « envers et contre tous » va alors fourrer son
nez dans les affaires pas très nettes des grands labos
pharmaceutiques.
Témoignages à l’appui, à la manière d’un thriller politique
américain, Thomas Vincent n’hésite pas à appuyer là
où ça fait mal, et à pointer du doigt la cupidité des
« world company » du médicament, qui font des
profits extraordinaires sur le dos des populations les
plus pauvres. Va y avoir de la polémique !
France, 2007, 1h35
Avec Clovis Cornillac, Marie-Josée Croze, Gilles
Cohen, Dominique Reymond...
Sortie le 19 mars
Espoir confirmé
Le nouveau protocole marque la deuxième collaboration entre
Thomas Vincent et Clovis Cornillac, après Karnaval en 1999, où
l’acteur jouait aux côtés de Sylvie Testud. Sa prestation remarquée
lui avait valu une nomination au César du meilleur espoir.
19

Il y a longtemps que je t’aime
De Philippe Claudel
Elle joue avec les plus grands, elle parle plusieurs
langues, elle peut interpréter tous les rôles dans tous
les genres (de Quatre mariages et un enterrement à
Arsène Lupin) ; on l’envie, Kristin Scott Thomas ! Ici,
elle nous bluffe encore une fois en interprétant Juliette,
rejetée par sa famille, qui a passé plus de quinze ans
en prison. A sa sortie, elle retrouve sa jeune sœur, Léa,
qui l’accueille chez elle, auprès de son mari Luc, du
père de celui-ci et de leurs filles adoptives… Pas facile
pour Léa de redonner à sa sœur le goût de vivre et de
reconstruire leur relation. La musique originale écrite
par Jean-Louis Aubert (sauf la chanson « Alter ego
» que l’on connaît bien) accompagne le parcours de
cette femme brisée (quel est ce drame qui a conduit
Juliette en prison ?) qui, petit à petit, sous nos yeux,
réapprend à… sourire. Un film sur la force des
femmes, leur capacité à rayonner, à se reconstruire
France, 2008, 1h57
Avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein,
Serge Hazanavicius…
Sortie le 19 mars
A bord du Darjeeling Limited
De Wes Anderson
Dans un train vert et bleu qui traverse les déserts
roses du Rajasthan et les villes épicées d’une Inde
bourdonnante, trois frères américains, qui ne se sont pas
revus depuis l’enterrement de leur père, entreprennent
un périple rocambolesque, pour tenter de se retrouver.
Trois frères cabossés par la vie : l’aîné par un récent
accident de moto (méconnaissable Owen Wilson,
farci de cocards et sparadrap pendant tout le film), le
second par l’angoisse d’être bientôt père (Adrien Brody,
qui fut le Pianiste de Polanski), et le troisième par ses
relations houleuses avec sa copine (craquant Jason
Schwartzman, pieds nus pendant tout le film)…
Si vous avez vu La famille Tenenbaum ou La vie
aquatique, vous savez déjà que ce « voyage spirituel
» est d’abord un délire décalé et coloré, par l’un
des cinéastes les plus fantasques de la marge
d’Hollywood. Pourtant, comme ses films précédents,
ce délicieux Darjeeling explore de façon bouleversante
les liens familiaux, et sa folie douce n’empêche en rien
sa savoureuse mélancolie. Un régal.
USA, 2008, 1h47
Avec Owen Wilson, Jason Schwartzman,
Adrien Brody, Amara Karan, Anjelica Huston…
Sortie le 19 mars
22

Chasseurs de dragons
De Arthur Qwak et Guillaume Ivernel
Bienvenue dans un univers foisonnant d’inventivité,
composé de myriades d’îles flottantes dans les
airs, habité de paysans bourrus, de seigneurs
grincheux, et attaqué par de terribles créatures
monstrueusement affamées… Du moins jusqu’à ce
qu’une petite fille rêveuse ne fasse appel à Gwizdo et
Lian-Chu, deux aventuriers à la petite semaine affublés
d’un chien bleu bien vorace, pour partir chasser du
dragon !
L’animation française n’en finit pas d’explorer de
Trois questions à
Patrick Timsit
Après Atlantide, l’empire perdu,
Gang de requins et Azur et Asmar,
Patrick Timsit est loin d’être un
novice en matière de doublage de
films d’animation. Dans Chasseurs de
dragons, il prête sa voix à Gwizdo, un
malin petit roublard.
Côté Cinéma : Comment entre-t-on dans la peau d’un
personnage en 3D ? Se reconnaît-on à l’écran ?
Patrick Timsit : Non, je n’ai pas besoin de trouver une
ressemblance physique avec le personnage auquel je prête ma
voix, car je ne peux le jouer que par le sentiment. Je trouve ma
vérité en regardant Gwizdo vivre, et le sentiment me fait trouver
sa voix, son énergie. Je ne cherche pas une voix, d’ailleurs, mais
je m’identifie à l’énergie, comme on pourrait le faire dans un rôle
“classique”. Pour entrer dans la peau du personnage, j’ai besoin
de lui donner chair en bougeant. Quand on est isolé dans des
cabines, je bouge encore plus — parfois ça pose des problèmes
pour les prises de son ! — mais j’ai besoin de ça pour trouver sa
vérité, pour pouvoir être exubérant et exalté.
C.C. : Votre travail dans un studio de doublage est-il très
différent que celui sur un plateau de tournage ?
nouveaux territoires techniques. Ainsi, la série diffusée
sur France 3 s’adapte au ciné et passe à la 3D. Décors
splendides, personnages attachants, et surprenants
dragons garantis !
France, 2008, 1h20
Avec les voix de Vincent Lindon, Patrick Timsit,
Amanda Lear, Philippe Nahon…
Sortie le 26 mars
P.T. : J’ai eu la chance d’avoir la voix de Vincent (Lindon) en
retour dans le casque — car on ne pouvait pas jouer ensemble
pour des questions techniques — mais j’ai fait la même chose
que s’il était à côté de moi car je ne joue pas avec Vincent mais
avec Lian-Chu, son personnage.
En revanche, comme sur un plateau, je reçois les directives
des deux réalisateurs. Ils sont tous les deux en communion, on
discute pour partir du bien pour aller vers le mieux, on travaille à
trois. C’est comme ça que je fonctionne, je n’aime pas que l’on me
fasse la phrase car après on tombe dans la singerie. Mon travail
n’est pas le rire, c’est le boulot des réalisateurs, il se travaille à
l’écriture et au montage. On ne cherche pas un gag, j’interprète,
même si on sent que là, ça va rire.
C.C. : Après La Crise et Paparazzi, Chasseurs de dragons
est votre troisième collaboration avec Vincent Lindon… Vos
duos précédents ont-ils influencé le couple Gwizdo-Lian Chu
?
P.T. : Ca fait plus de 10 ans que l’on s’est rencontré avec
Vincent, c’était en 1992 pour La Crise de Coline Serreau, c’était
une rencontre incroyable. Je ne parlerais pas « d’influences des
précédents duos » mais plutôt de la complicité qu’il existe entre
nous deux dans la vie, et nos deux personnages. C’est d’ailleurs
la complicité entre ces deux chasseurs qui m’a permis de rentrer
dans mon rôle, de m’identifier à Gwizdo. Son rapport avec Lian-
Chu, ce personnage d’une gentillesse absolue et d’une tendresse
infinie, le fait qu’ils soient animés par le même rêve, celui d’avoir
une petite ferme avec des moutons, m’a fait accepter cette
24

Ben X
De Nic Balthazar
Ben vit dans un univers à part : celui d’un jeu en ligne
– intitulé Archlord – où il est un invincible maître de
combat. Mais sur le champ de bataille de sa vraie vie,
l’adolescent est totalement désemparé ; dans la rue,
dans le bus, dans la cour ou en classe... Ben ne possède
pas les bonnes armes. Alors que deux types de son
lycée sont sur le point de le faire craquer, il rencontre,
dans la communauté du jeu, Scarlite. L’énigmatique
jeune fille (virtuelle ?) va l’aider à trouver la force de
résister au monde extérieur. Étonnant film belge qui
donne à voir et à vivre la très particulière expérience
des “gamers” les plus accros. Et qui rappelle que la
vraie vie, au fond, n’est qu’un grand jeu de rôle...
Stars virtuelles
Les initiés le savent déjà : Archlord est
un véritable jeu de rôle pour PC. Ben X
devient ainsi la toute première réalisation
ayant fait appel à des figurants du
cyberespace, qui ont fait jouer leur
personnage virtuel dans les scènes de
live-action intégrées au film.
Belgique, 2008, 1h30
Avec Greg Timmermans, Laura Verlinden,
Marijke Pinnoy…
Sortie le 19 mars
J’ai toujours rêvé d’être un
gangster
De Samuel Benchetrit
Vous aussi, vous avez toujours rêvé d’être un
gangster ? Ce rêve, Benchetrit l’a filmé, ou plutôt les
a filmés. Car son second long métrage, après Janis et
John, est un film à sketches, en noir et blanc, avec
des flingues, des parkings, une cafétéria, et des
acteurs surgis de nulle autre part que du désir du
réalisateur de tourner avec eux. Anna Mouglalis en
braqueuse braquée par un Edouard Baer désarmé,
Jean Rochefort, Roger Dumas, Jean-Pierre Kalfon et
Laurent Terzieff en papis tentant un dernier gros coup,
ou encore Bashung et Arno réunis au sujet d’un tube
volé… tous participent à l’atmosphère unique de ce
magnifique chant d’amour au cinéma, rythmé par une
B.O. qui va de Schubert à Bob Marley, en passant par
Vanilla Fudge ou Adriano Celentano.
Galères de gangster
Tourné en liberté, avec un tout petit
budget… et beaucoup de difficultés.
Après que le comédien pressenti, Sergi
Lopez, se soit cassé la jambe (remplacé
- au pied levé ! - par Edouard Baer), c’est
le décor principal du film, la cafétéria, qui
a été ravagé par un incendie. Grâce à la
ténacité et la complicité de toute l’équipe,
le tournage a pu s’achever parmi les
cendres, encadré de près par… un
huissier de justice.
France, 2008, 1h48
Avec Edouard Baer, Anna Mouglalis, Alain
Bashung, Arno, Jean Rochefort, Roger Dumas…
Sortie le 26 mars
26

August Rush
De Kristen Sheridan
Fruit de l’amour intense mais éphémère que se sont portés
une jeune violoncelliste et un guitariste de rock, August
Rush n’a jamais connu ses parents. Le petit orphelin de
10 ans est pourtant persuadé — et il a bien raison — que
ses géniteurs ne l’ont pas volontairement abandonné...
Aidé par un extravagant musicien, le garçon va tenter
de les retrouver dans la grande ville. Petit Oliver Twist
des temps modernes, le délicieux Freddie Highmore
(Charlie et la chocolaterie) confirme son talent et sa
carrure d’enfant star, aux côtés de notre bon vieux
Robin Williams en improbable Bono des rues. Un
conte de fées familial qui joue, sur toutes les gammes du
classique, du rock ou du gospel, la musique du cœur.
USA, 2008, 1h53
Avec Freddie Highmore, Robin Williams,
Keri Russell, Jonathan Rhys-Meyers…
Sortie le 19 mars
3h10 pour Yuma
De James Mangold
Il y a des trains qu’il ne faut surtout pas rater… Un
fermier revenu blessé de la guerre de Sécession est
sur le point de perdre son ranch. Il accepte d’escorter
Ben Wade, un dangereux criminel, jusqu’à la gare la
plus proche où il doit prendre le train de 3h10 pour
Yuma. Le trajet est long et semé d’embûches : attaqués
par les indiens, poursuivis par le gang de Wade, les
convoyeurs vont surtout devoir résister à la fascination
que le célèbre bandit exerce sur eux …
Publiée à l’origine en 1953, la nouvelle d’Elmore
Leonard, « 3h10 pour Yuma », a été portée à l’écran
quatre ans plus tard par Delmer Daves. Le cinéaste
James Mangold avait 17 ans lorsqu’il vit le film de
USA, 2008, 2h02
Avec Russell Crowe, Christian Bale, Peter Fonda,
Dallas Roberts…
Sortie le 26 mars
1957 pour la première fois. Au suspense et à la densité
physique de l’original, le réalisateur de Walk the line
ajoute une dense et âpre confrontation psychologique
entre Russell Crowe (en tueur charismatique) et
Christian Bale (en digne fermier). Un bon vieux
western indémodable car… éternel.
Christian Bale, l’homme aux mille
formes…
En 2000, il se sculpte un corps d’athlète
pour interpréter un serial killer dans
American Psycho. Quatre ans plus
tard, il perd 28 kilos pour les besoins
de The Machinist, où il joue le rôle-titre
d’un ouvrier insomniaque sombrant peu
à peu dans la folie, puis les reprend en
moins de six mois pour Batman Begins.
Dans 3h10 pour Yuma, on n’ose se demander jusqu’où il a pu
aller pour son rôle de vétéran de guerre estropié…
27

Un cœur simple
De Marion Lainé
Dans la Normandie du 19ème siècle, Félicité est une
jeune servante totalement dévouée à sa maîtresse,
Madame Aubain. Entrée à son service suite à une
déception sentimentale, la jeune femme a trop d’amour à
donner : aux enfants de sa maîtresse, à son neveu, à son
perroquet... se construisant avec détermination une vie qui
n’en finira pas de lui ôter ceux qu’elle aime.
Pour son premier long métrage, Marion Lainé a fait le
pari de se frotter à Flaubert en adaptant un de ses « Trois
Contes » parus en 1876. Mais la réalisatrice a deux armes
secrètes... La première est Sandrine Bonnaire qui, dans le
rôle de Félicité, parvient avec sa grâce habituelle à insuffler
lyrisme et passion dans la triste vie de son personnage. La
seconde est Marina Foïs (J’me sens pas belle), dans un
remarquable contre-emploi. L’ex-Robin des Bois - qui nous
avait déjà ébranlés avec Darling - campe une Madame
Aubain austère et ingrate à souhait... Mais avec une subtilité
digne de Flaubert.
France, 2008, 1h40
Avec Sandrine Bonnaire, Marina Foïs, Pascal Elbé...
Sortie le 26 mars
Crimes à Oxford
De Alex De La Iglesia
Pour sa première production internationale et en langue
anglaise, l’Espagnol Alex De La Iglesia pose les pièces
d’un cluedo gothique à Oxford. Un étudiant américain
doit y préparer une thèse sur l’algèbre auprès d’un
professeur cynique et peu coopératif. Bientôt, les deux
Filmographie extra-humaine
Un Hobbit dans Le Seigneur des
Anneaux, un cannibale dans Sin City,
un vampire dans Paris je t’aime…
Pour Crimes à Oxford, Elijah Wood
reprend, enfin, forme humaine, avant
de prendre celle de... Iggy Pop dans
le film biographique The Passenger.
Logique, un caméléon pour interpréter
un iguane...
hommes découvrent un crime — le premier d’une longue
liste — et vont être contraints de faire équipe pour tenter
de démasquer le coupable. Et si les énigmes posées
par chaque meurtre pouvaient être résolues grâce à une
matrice numérique ?
Un thriller dopé à l’algèbre que le réalisateur de Mes
chers voisins et Le crime farpait marque de sa touche
distinctive d’humour noir. Certains regretteront de ne
pas avoir été plus attentifs en cours de maths…
Angleterre/France/Espagne, 2008, 1h40
Avec Elijah Wood, John Hurt, Leonor Watling
Sortie le 26 mars
28

Ce n’est pas parce que vous les avez vus au cinéma qu’il faut les rater en DVD
La Vengeance dans la peau
L’assassin gouvernemental
amnésique
Jason Bourne
a enfin retrouvé la
mémoire, et il n’est
pas content ! Les
révélations que cela
implique viennent
clore (provisoirement
?) cette course
poursuite haletante
entamée en 2002
par l’excellente Mémoire
dans la peau.
C’est ce périple complexe que racontent d’ailleurs les
suppléments. Une fois encore, on est saisi par l’esthétique
choc des scènes d’actions novatrices de ce film où
même les cadreurs deviennent cascadeurs !
99 F
Dans l’évocation de
la vie d’un publicitaire
mégalo et défoncé, Jan
Kounen (Blueberry,
Dobermann) semblait
avoir trouvé l’écrin
idéal pour justifier ses
orgies visuelles et incohérentes.
Las, à vouloir
transcender le livre de
Beigbeder, il part dans
une multitude de directions
intéressantes
certes, mais un peu brouillonnes. Reste la performance
survoltée de Jean Dujardin, surclassé ici par son acolyte,
l’excellent Jocelyn Quivrin. Les bonus se penchent sur
l’univers de la pub avec un décryptage de réclame et un
indispensable Best of de La Nuit des publivores !
De Paul Greengrass
avec Matt Damon, David Strathairn...
Editeur : Universal Sortie DVD : 25 mars
Planète terreur
Du diptyque Grindhouse,
Planète terreur n’est certes
pas aussi passionnant et
intelligent que le tronçon
Boulevard de la mort.
Reste néanmoins que
Rodriguez remplit bien
mieux le contrat que son
pote Tarantino : son film
est un vrai-faux nanard,
avec une strip-teaseuse
canon à jambe mitraillette,
des zombies suffisamment
intelligents pour être psychopathes et des héros
solitaires conduisant des mini motos... Les bonus
rendent compte du sérieux du projet puisque Rodriguez
nous donne une leçon de cinéma... en seulement dix
minutes montre en main !
De Jan Kounen
avec Jean Dujardin, Jocelyn Quivrin…
Editeur : Pathé Sortie DVD : 26 mars
Scalp (Série - L’intégrale)
Une mini saga française
novatrice car traitant d’un
sujet inédit à la TV, les
traders dans les années
90, à l’aube de la première
guerre en Irak.
La série Scalp nous
plonge dans cet univers
d’avant l’informatique,
mais déjà opaque (voire
la récente affaire de la
Société Générale…) où
les millions de francs
s’échangeaient à coups de gestes et d’échanges de
regards. Le palais Brongniart est ici le théâtre d’un
drame humain, politique et fiscal, qui voit une femme
acculée reprendre la blouse de son mari, trader suicidé,
pour tenter de comprendre son geste et sortir de la ruine
où il l’a entraînée. Un prenant thriller financier.
De Roberto Rodriguez
avec Rose McGowan, Freddy Rodriguez…
Editeur : TF1 Vidéo Sortie DVD : 06 mars
De Xavier Durringer et Bruno Petit
avec Laure Marsac…
Editeur : Studio Canal Sortie DVD : 25 mars
Livre : Tapis rouges et autres peaux de bananes
de Rupert Everett
Un personnage fascinant qui méritait bien un livre, surtout s’il en est l’auteur. Rupert
Everett, a toujours été un spécialiste du grand écart. Au théâtre avec la Royal
Shakespeare Company ou dans des comédies françaises telles que Jet Set 2… Dans
les bras d’hommes ou de femmes aussi célèbres que Béatrice Dalle ou Madonna…
Un acteur, un people, un écrivain et un observateur du monde vivant entre Paris,
Moscou, New York et Londres, et qui rêve d’interpréter le premier James Bond gay !
Une vie vécue comme un roman, désormais en roman. (Tear Prod)
30

DVD
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Les films sur grand écran, les jeux sur les petits…
The Fast & The Furious : Tokyo Drift
PS2/PSP
Namco Bandai Games
Un rodéo automobile agrémenté d’une véritable tuning
party ! De quoi faire frétiller les fans des Fast & Furious en
particulier, et les amoureux de super bolides en général...
Reprenant le cadre du troisième film de la série, le jeu
vous fait crisser du pneu sur le périphérique tokyoïte.
Mais le bruit et la fureur ne suffiront pas : pour remporter
la partie, il va falloir customiser votre véhicule. Ailerons,
pare-chocs, capots, néons, les développeurs ont pensé à
tout l’attirail du parfait relooking (sponsorisé par de vrais
concessionnaires comme Mazda, Nissan ou Mitsubishi).
Et comme dans la vraie vie, dans Tokyo Drift aussi le
tuning coûte cher. Il vous faudra donc, pour financer vos
folies, gagner votre vie à la sueur des courses et des drifts
battle, ces fameux concours de dérapage qui sentent le
caoutchouc brûlé…
Lego Star Wars : la saga
complète
Dragon Ball Z Budokai
Tenkaichi 3
Comme ses références cinématographiques, les Legos
avaient vu les choses en grand, étalant leurs sorties sur
deux trilogies. Voilà maintenant la saga complète qui
permettra aux novices de découvrir ces jeux d’action
futuristes, au départ destinés aux plus jeunes, mais qui
au final en ont séduit bien des plus grands ! Parodiant
avec humour et fidélité l’univers lucasien, Lego Star
Wars est constitué de combats (au sabre laser ou
en vaisseau spatial) et d’énigmes où chaque joueur
dispose des forces spéciales de son personnage (Jedi-
Lego, droïde-Lego, princesse Leïa-en-bikini-Lego !..).
Edifiant !
Alors que son adaptation cinématographique par
James Wong (Destination finale) est enfin annoncée
par la 20th Century Fox pour le 13 août 2008, on peut
toujours patienter avec la dernière version vidéoludique
des aventures de San Goku sur les plate-formes PS2
et Wii. Mention spéciale pour cette dernière qui, avec
sa gestion améliorée de détection des mouvements,
permet de pratiquer en live – et sans avoir à pointer
l’écran - les fameux kamehameha ! Un soft constitué
de combats ainsi que d’un mode scénario plus élaboré
que de coutume, mais qui ne dévoilera rien des secrets
du film à 100 millions de dollars !..
Xbox 360/Wii/PS3/Nintendo DS
Activision
PSP/Wii
Atari Déconseillé aux moins de 12 ans
Bande Originale : Soyez sympas, rembobinez
Désormais cinéaste culte, c’est d’abord par la musique que s’est fait connaître
Michel Gondry. Il joue lui-même de la batterie sur la B.O de son nouveau film, une
merveille pour laquelle il retrouve, après Human nature et La science des rêves,
le compositeur Jean-Michel Bernard (ancien organiste de Ray Charles), qui ravive
ici des standards de jazz avec une pêche qui renverrait presque Fats Waller aux
oubliettes ! Le rappeur Mos Def (qui tient le vidéo-club dans le film), et Booker T.
Jones (meneur de revue du label Stax) y vont aussi de leur ré-interprétation de
morceaux célèbres, avec le même génie qu’ont les personnages de Soyez sympas,
rembobinez à re-tourner des scènes de films ! NAÏVE
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PROCHAINEMENT
Disco de Fabien Onteniente
Horton de Jimmy Hayward, Steve Martino
Afin d’offrir des vacances en Australie à son fils, Didier
Travolta reforme son trio de danse qui, 20 ans auparavant,
faisait fureur dans la région du Havre. Après le camping,
Fabien Onteniente (Jet Set) et Franck Dubosc passent à la
disco. Sous la direction artistique de... Emmanuelle Béart !
Avec Franck Dubosc, Samuel Le Bihan,
Emmanuelle Béart, Gérard Depardieu,
Sortie le 02 avril
Les randonneurs à
Saint- Tropez de Philippe Harel
Un gros éléphant découvre de la vie sur... un petit grain de
poussière rose, habité par les Zous ! Le pachyderme arriverat-il
à sauver leur monde d’une terrible destruction ? Par les
créateurs – toujours aussi givrés – de L’âge de glace.
Avec la voix de Dany Boon
Sortie le 02 avril
Les chroniques de
Spiderwick de Mark Waters
Dix ans après leur catastrophique randonnée en Corse,
Nadine, Cora, Louis et son frère Mathieu repartent en
vacances ensemble, à Saint Tropez. Ils auraient encore
pu éviter le pire s’ils n’avaient pas croisé Eric, leur ancien
guide...
Avec Karin Viard, Vincent Elbaz, Géraldine Pailhas,
Benoît Poelvoorde...
Sortie le 09 avril
Trois enfants ayant récemment emménagé dans une grande
maison perdue au fond des bois découvrent que leur vieille
demeure est hantée. Quand action rime avec animation, pour
le bonheur des petits et des grands, par le réalisateur de Et si
c’était vrai. Du grand spectacle en perspective !
Avec Freddie Highmore, Mary-Louise Parker,
Nick Nolte...
Sortie le 16 avril
Las Vegas 21 de Robert Luketic
Iron man de Jon Favreau
Grâce à une technique de comptage de cartes, six étudiants
particulièrement doués en maths remportent de grosses
sommes au black jack à Las Vegas. Leur « chance » attire
bientôt l’attention des responsables du casino. Aux jeux, on
ne gagne rien sans rien perdre…
Avec Kevin Spacey, Laurence Fishburne,
Kate Bosworth, Jim Sturgess...
Sortie le 16 avril
Tom Cruise et Nicolas Cage étaient sur le coup... C’est grâce
à une volonté de fer que Robert Downey Jr. (Chaplin, Zodiac)
a décroché le rôle de Tony Stark, playboy milliardaire et
justicier en armure métallique à ses heures perdues… Un des
plus célèbres super héros Marvel enfin adapté au cinéma !
Avec Robert Downey Jr., Terrence Howard,
Gwyneth Paltrow...
Sortie le 30 avril
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