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Marketing enfants Marchés

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Edition 03/03

sig.biz/combibloc

Marketing enfants

Consommateurs en herbe

Marchés

Evolution à l'Est


Editorial

Chères lectrices, chers lecteurs,

Vous avez entre les mains le nouveau

numéro de notre magazine clients

sig.biz/combibloc, notre dernier-né fraîchement

sorti des presses. Ceux auxquels nous

nous intéressons dans notre Une ne sont,

eux, pas nés de la dernière pluie malgré

leur jeune âge : le marketing enfants, ou

comment s’adresser à ces consommateurs

en herbe. Vous apprendrez comment les

enfants s’y prennent pour amener leurs

parents à acheter le produit choisi. Nous

décryptons pour vous les moyens de communication

les mieux adaptés à ce jeune

groupe cible et les éléments auxquels les

parents font attention lorsqu’ils achètent

pour leurs enfants. Et vous découvrirez

bien sûr les emballages et les conditionneuses

que SIG Combibloc vous propose

pour vous aider à toucher ce public.

Nous avons également des nouvelles

intéressantes en provenance de nos marchés

d’Europe de l’Est : par exemple, le

developpement du marché des boissons

en République tchèque, en Turquie et en

Pologne ainsi que les tendances sur le

marché des jus de fruits en Russie.

Et d’ailleurs, saviez-vous qu’en Russie,

ce n’est pas le père Noël qui apporte les cadeaux,

mais Ded Moroz ? Pour tout savoir

sur les coutumes du Noël russe et de bien

d’autres pays, il vous suffit de vous reporter

à notre rubrique Cultures. Car lorsqu’on est

une entreprise d’envergure internationale,

on se doit de posséder non seulement une

bonne connaissance des différents marchés,

mais aussi des us et coutumes du monde.

Mentions légales

sig.biz/combibloc, L'hiver 2003 Publié par SIG Combibloc International AG, Industrieplatz, CH-8212 Neuhausen am Rheinfall Responsable éditorial Dr Bettina Horenburg

Rédaction Dr Bettina Horenburg, Carmen Stegmüller, Martin Leuzinger, Heike Thevis, Brigitte Rinscheid, Ina Grothof, Ute Schirra, Reinhard Manter, Dr Isabella Claßen,

RTS Rieger Team Conception et réalisation RTS Rieger Team Werbeagentur GmbH, Düsseldorf Photos SIG Combibloc, ACE Brüssel, Maggi GmbH, Stephan Schacher,

Steffen Huppertz, Mauritius, Getty Images, Stockfood Lithographie Weß + Lüer GmbH, Willich Imprimé par Druckerei Schlösser, Mönchengladbach Contact

Téléphone : +41 52 674 7756, fax : +41 52 674 8124, e-mail : carmen.stegmueller@sig.biz Internet www.sigcombibloc.com, sig.biz/combibloc paraît en allemand, anglais,

espagnol, français, italien, portugais, polonais et russe. Tous droits réservés. Les articles signés d’autres auteurs ne reflètent pas nécessairement l’opinion de l’éditeur.

La reproduction ou la diffusion électronique, même partielle, de cette publication est soumise à l’autorisation préalable de la rédaction.

sig.biz/combibloc 03/03

Nous vous souhaitons une agréable lecture.

Martin Inama

Membre du Directoire

SIG Combibloc Europe de l'Est

Walter Thaller

Membre du Directoire

SIG Combibloc Europe de l'Est


Sommaire 2/3

Sommaire Page

Editorial & Mentions légales 2

News

Jus naturels en combibloc 4

Bavaria Waldfrucht GmbH parie sur les emballages carton combibloc.

Un cadeau pour l’avenir 4

En collaboration avec l’UNICEF et l’Alliance Carton Nature (ACN),

SIG Combibloc soutient la campagne de solidarité «Brikkado».

Un emballage en habits de saison 5

Au rythme des saisons : la coopérative laitière espagnole Capsa innove.

Campagne d’image européenne 5

Captivant : une idée qui «saute aux yeux» pour illustrer pour les solutions de conditionnement

innovantes de SIG Combibloc.

SIG Combibloc remporte le Prix du conditionnement allemand 6

Le concept de machine combishape récompensé pour le caractère innovant et la clarté de son système.

combiTwist et combifit remportent l’AmeriStar 7

And the winner is : SIG allCap et SIG Combibloc ont reçu à Las Vegas le prestigieux

AmeriStar Package Award 2003.

A la Une

Consommateurs en herbe 8

Enfants et adolescents exigent non seulement qu’on les comprenne mais aussi qu’on leur parle

le bon langage. Attentes et exigences des consommateurs de demain.

Cultures

Noël universel 16

Tout autour du monde, on fête Noël et le nouvel an. Chaque pays à sa manière. Tour d’horizon.

Marchés

A l’Est, du nouveau 20

Nouveautés, tendances et succès en provenance de Russie, Turquie, République tchèque,

Hongrie et Pologne.

Portrait

La saveur du succès 24

Avec ses soupes, ses bouillons-cubes et ses condiments liquides, Julius Maggi a révolutionné

nos habitudes alimentaires.

Panorama

Une success story pour l’avenir 28

Troisième et pour l’instant dernière partie de notre série sur l’histoire de SIG Combibloc :

la période 1987 à nos jours.

Entreprise citoyenne 30

Soutenir des projets humanitaires est pour SIG Combibloc une responsabilité qui va de soi.

A la rencontre du marché 32

Compte-rendu de l’International Federation of Fruit Juice Producers Symposium (IFU) à Moscou.

Une nouvelle vie pour une ancienne laiterie 33

MEET.DRINK.SHAKE.EAT : les locaux de l’ancienne laiterie Toni à Zurich abritent maintenant

l’un des clubs les plus courus de la métropole suisse.

Environnement

Du principe de durabilité 34

Stora Enso, principal fournisseur de carton brut de SIG Combibloc, attache une grande importance

à la gestion écologique et durable de ses matières premières.

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News

Jus naturels en combibloc

Depuis septembre dernier, les jus naturels de Bavaria Waldfrucht GmbH sont

disponibles dans les emballages carton combibloc, écologiquement avantageux.

Un cadeau pour l’avenir

La campagne «Brikkado» démontre que le papier cadeau peut être plus

qu’un emballage coloré. En y apportant son soutien, la France fait un cadeau

pour l’avenir – celui des enfants du monde entier et de l’environnement.

«Brikkado» est organisé par l’UNICEF

et l’association Alliance Carton Nature (ACN)

en collaboration avec SIG Combibloc France.

Derrière ce concept se cache l’idée d’une solidarité

active. L’UNICEF finance ainsi des vaccinations

pour lutter contre la poliomyélite.

Les enfants sont appelés à collecter les

briques carton vides et à les amener à leur

école. Les emballages sont ensuite recyclés

en collaboration avec ACN. Les fibres

obtenues sont utilisées pour fabriquer du

papier cadeau qui sera vendu par les élèves

et dans le commerce. Les bénéfices sont

reversés à l’UNICEF.

Pour les enfants qui participent à l’opération

et pour les acheteurs, «Brikkado» a

une double valeur : la prise de conscience

de l’efficacité du recyclage des briques

sig.biz/combibloc 03/03

Alors que tous les produits de la marque

étaient jusqu’à présent conditionnés en

bouteilles en verre, l’entreprise a décidé,

suite à l’entrée en vigueur en Allemagne de

la nouvelle réglementation sur la consigne

obligatoire, de passer à l’emballage carton.

Les jus de fruits Pomme-groseille, dans le

segment des boissons sportives, et Baies de

sureau, positionné comme boisson prête-àboire

indiquée contre le rhume, marquent

carton et le sentiment d’avoir apporté une

contribution à la santé dans le monde. Avec

le prix de la vente d’un rouleau de papier

cadeau, trois enfants peuvent être vaccinés.

Rien qu’en 2002, ce sont 480 000 élèves

environ qui ont participé à l’opération «Brikkado»,

lancée en 1995. Les fonds récoltés

ont permis de vacciner 2 millions d’enfants.

Le gouvernement français a récemment

décerné à l’UNICEF le label Développement

Durable pour son action en faveur

de la solidarité et de l’environnement. Un

succès qui couronne la collaboration avec

ACN. L’association regroupe depuis 1990

des représentants de SIG Combibloc, Tetra

Pak et Elopak pour faire connaître les atouts

des emballages carton – notamment pour

l’environnement.

le coup d’envoi. Tout deux sont disponibles

au format combiblocCompact, 0,5 l aussi bien

dans les magasins discount que dans les

commerces alimentaires classiques. «Les

négociations de référencement sont très

prometteuses», rapporte Axel Scharnofski,

responsable des ventes chez Bavaria Waldfrucht

GmbH. «Si cette tendance se confirme,

nous passerons d’autres produits en

emballage carton.»


News 4/5

Un emballage en habits de saison

La laiterie espagnole Capsa innove avec le design de ses emballages combibloc.

A l’occasion du changement de saison, elle présente son lait UHT «Asturiana»

dans un design automnal.

L’un des moyens pour garantir le

succès, attirer l’œil du consommateur sur

le produit, consiste à proposer un emballage

au design séduisant et inhabituel. Le

n°1 de l’industrie laitière espagnole, la coopérative

Capsa (Corporación Alimentaria

Peñasanta), installée dans les Asturies,

dans le nord de l’Espagne, a adopté une

démarche originale pour donner à son lait

«Asturiana» un avantage sur la concurrence.

Le paysage habituellement représenté

sur les emballages a ainsi été remplacé

Campagne d’image européenne

Innover signifie proposer de nouveaux concepts révolutionnaires permettant de mieux se positionner

sur le marché. SIG Combibloc pose de nouveaux jalons avec ses solutions de conditionnement

innovantes. La campagne d’image européenne affiche ce point fort aux yeux de tous.

combishape, le système innovant qui

permet de donner aux emballages carton

aseptiques des formes individuelles et ainsi

de donner aux produits de marque une apparence

unique, en est l’illustration parfaite.

La nouvelle campagne d’image s’inspire

de ce concept novateur pour illustrer de

façon magistrale le talent visionnaire de

la société SIG Combibloc. Avec pour titre :

par un motif automnal. Ceci ne permet

pas seulement à Capsa de se différencier

des emballages de la concurrence. Le

rapport au rythme naturel des saisons

souligne également le positionnement de

la marque en tant que source naturelle de

santé.

Cette idée de suivre le rythme des

saisons n’a rien d’un gag ponctuel et Capsa

le prouve depuis novembre. Ses emballages

ont depuis cette date adopté leurs

habits d’hiver.

« SIG Combibloc – inventer de nouvelles

perspectives», l’image montre un œil humain

avec une étonnante pupille triangulaire

qui le rend tout à fait hors du commun

et extraordinaire. Une forme et une idée

« qui sautent aux yeux», tout comme le

concept combishape et de nombreuses autres

solutions innovantes que SIG Combibloc

offre à ses clients.

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News

SIG Combibloc remporte le Prix

du conditionnement allemand

Le concept de conditionneuse combishape a valu à SIG Combibloc de remporter l’édition 2003

du Prix du conditionnement allemand. Cette récompense, décernée par le Deutscher Verpackungs-

institut e.V. (DVI – institut allemand du conditionenment), couronne des performances et

innovations remarquables qui signalent dans la jungle du conditionnement les approches

exemplaires et novatrices.

La remise du prix récompensant la

CSA F10, une conditionneuse pour briques

carton aseptiques aux formes flexibles, a

eu lieu le 7 octobre 2003 au salon des

techniques d’emballage et de marquage

FachPack, à Nuremberg. En remportant le

concours du conditionnement allemand,

SIG Combibloc s’est automatiquement

qualifié pour le concours international de

conditionnement WorldStar, organisé par la

World Packaging Organisation.

« Le concept de machine combishape

se distingue par sa grande flexibilité de

sig.biz/combibloc 03/03

formes et de formats, avec un choix de

42 formes possibles. Le système de pilotage

unique pour toute la ligne (conditionnement/suremballage),

la flexibilité des

formes et la pose de bouchons de grand

diamètre font de ce concept de machine

un système clair et innovant.» Telle a été

l’appréciation du jury, composé de spécialistes

indépendants, qui a examiné un total

de 158 candidatures dans les cinq catégories

emballage de vente, emballage de

transport, emballage publicitaire, concept

de machine et prototype.

A gauche : Prix du conditionnement allemand

2003. Une belle récompense pour les responsables

projet combishape, Heinz Knuppertz et

Helmut Unterweger (2 e et 3 e à partir de la g).

A droite : «Clair et innovant», tel est le jugement

porté par le jury du Prix de conditionnement

allemand sur la combishape CSA F10 de SIG

Combibloc.

«Recevoir le prix du conditionnement

allemand 2003 est pour nous la meilleure

preuve que nous avons développé avec

combishape un concept qui ouvre pour

les industriels des possibilités entièrement

nouvelles sur le marché des boissons», se

félicitent Helmut Unterweger et Heinz

Knuppertz, responsables du projet combishape

chez SIG Combibloc. «Nous répondons

ainsi à la tendance, qui veut une

différenciation accrue.»


combiTwist et combifit

remportent l’AmeriStar

L’Institute of Packaging Professionals (IoPP) a décerné un AmeriStar Package Award 2003

conjointement à SIG allCap et SIG Combibloc pour leur bouchon combiTwist associé à

l’emballage carton aseptique combifit. Le prix a été attribué dans la catégorie «Boissons».

Jonathan Shaw, collaborateur SIG

allCap et Fritz Seelhofer, responsable

Marketing et Ventes SIG allCap, se sont

vus remettre le prix le 14 octobre à Las

Vegas, dans le cadre du salon PackExpo.

Ils s’y trouvaient en excellente compagnie

puisque des noms aussi réputés que Kraft,

Pepsi-Cola, 3M, Snapple Beverage Group,

Motorola et Procter & Gamble figuraient

parmi les lauréats des 14 autres catégories.

L’AmeriStar Package Award est considéré

comme l’un des prix les plus prestigieux

décerné pour des emballages en Amérique

Profil de vainqueur : Jonathan Shaw, collaborateur

SIG allCap, à la conférence de presse des

lauréats.

du Nord. Il récompense les développements

des technologies de conditionnement qui

définissent de nouveaux standards pour

l’industrie. Les 108 candidatures enregistrées

ont été notées sur leur caractère

innovant, la qualité du produit, la rentabilité,

les atouts marketing, la convivialité

pour l’utilisateur et la logistique, ainsi que

l’impact écologique.

Elégance et confort

« combiTwist permet au consommateur

d’ouvrir l’emballage carton en un

Récompensés : les vainqueurs ont été exposés

dans la vitrine «Innovations du conditionnement»

pendant le salon PackExpo.

Le mariage idéal pour un confort total : le

bouchon à vis combiTwist et l’emballage

carton aseptique combifit.

News 6/7

tour de main ! Ce bouchon innovant, associé

à l’emballage combifit, offre un grand confort

d’utilisation. Il se distingue par un

versage exemplaire et précis, il permet en

outre de boire directement à l’emballage»,

argumente Fritz Seelhofer. L’emballage

carton combifit convainc par sa forme

concave, à la fois stable et élégante, qui lui

confère des avantages logistiques et attire

l’attention. Le jury a souligné la facilité de

manipulation du bouchon à vis combi-

Twist, qui s’adapte parfaitement au design

mûrement étudié de l’emballage combifit.

sig.biz/combibloc 03/03


A la Une

sig.biz/combibloc 03/03


Consommateurs

en herbe

Les enfants sont les consommateurs de demain

et savent déjà précisément ce qu’ils veulent.

Avant même de savoir correctement lire et écrire,

ils connaissent parfaitement les marques et

«aident» leurs parents à prendre leurs décisions

d’achat. Une raison suffisante pour examiner

de près les exigences et les attentes de ce groupe

cible des activités de marketing.

A la Une 8/9

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A la Une

Pour les enfants : chaque classe d’âge nécessite

une communication adaptée et différenciée.

sig.biz/combibloc 03/03

Il suffit d’observer un enfant user de

tous les moyens possibles pour faire pression

sur ses parents en magasin, afin que

ces derniers achètent le produit de son

choix, pour se faire une idée de l’influence

de cette tranche de la population sur le

comportement des consommateurs. Cependant,

l’arme redoutable qu’est le «caprice»

est utilisée différemment à chaque âge.

A chaque âge ses comportements

spécifiques

Lorsqu’il s’agit de vanter les mérites

des boissons auprès des enfants, le maîtremot

est différenciation. Un même produit

ne peut pas toucher toutes les classes d’âge.

La première (enfants) correspond à la tranche

des 3 à 9 ans. Encore très dépendants

de leurs parents, à cet âge, les enfants ont

fortement recours à l’arme du caprice. Pour

cette classe d’âge, l’image de marque du

produit est secondaire. Entre 10 et 13 ans

(préadolescents), les enfants s’émancipent,

mais disposent bien souvent d’un argent de

poche limité. Le caprice est alors utilisé de

façon ciblée et tactique. Pour certains enfants

de cette classe d’âge, l’image de marque

du produit joue déjà un rôle majeur. De

14 à 17 ans (adolescents), les enfants jouissent

d’une indépendance relativement

grande et d’un budget plus important. Le

caprice n’est plus utilisé qu’en de rares

occasions. La mode joue ici un rôle de plus

en plus déterminant et l’importance de

l’image de marque augmente.

Comprendre un groupe cible clé

Avant de lancer un produit destiné

aux enfants, il faut bien comprendre ces

derniers. Pour cela, il est important de sou-


ligner que leurs goûts sont toujours déterminés

par ceux des plus âgés. Concrètement,

cela signifie que le positionnement

d’un produit n’est jamais directement ciblé

sur la classe d’âge visée, mais sur la tranche

supérieure. Autre aspect intéressant : les

jeunes filles ont tendance à agir en fonction

des garçons, tandis que l’inverse n’est pas

systématique. Enfin, les enfants, toutes

classes d’âge confondues, espèrent de la

considération et veulent faire partie d’un

groupe. Les garçons veulent avant tout

paraître «cool». Au plus tard au stade préadolescent,

les enfants ne veulent plus être

considérés comme tels.

Double discours

Un produit destiné aux enfants doit

non seulement intéresser ces derniers, mais

également séduire une deuxième personne,

à savoir la mère ou le père qui prend bien

souvent la décision d’achat. Si l’enfant est

en premier lieu attiré par des couleurs, des

personnages drôles, des jeux ou un goût

plutôt sucré, l’adulte est sensible à d’autres

informations, telles que les vitamines, la

teneur en sucre, la qualité naturelle du

produit, etc.

Chez l’enfant, le choix d’un produit

n’est jamais rationnel, ou alors à peine. Le

principal facteur est le plaisir. D’où un autre

élément important, l’interactivité : le produit

est-il ludique, favorise-t-il la créativité,

permet-il de participer à un jeu et de gagner

des prix intéressants ? Les enfants sont par

ailleurs fortement influencés par l’aspect

extérieur du produit : couleurs vives, personnages

et créatures drôles, emballage original.

Enfin, ils sont également attirés par

des parfums inhabituels, des caractéristi-

A la Une 10/11

«Petits monstres» : les enfants savent ce qu’ils

veulent et comment l’avoir.

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A la Une

Palette de couleurs : bleu, lilas, rouge, vert

et orange sont les couleurs préférées des enfants.

sig.biz/combibloc 03/03


ques originales (bonbons qui crépitent par

exemple) et un «touch and feel» spécial.

Des mesures complémentaires de communication

soutiennent ces effets et contribuent

à la construction d’une image de

marque particulière.

Créer des attraits

Sur l’ensemble de la palette de couleurs,

quatre teintes se distinguent clairement

comme les favorites des enfants : le

bleu, le lilas, le rouge et le vert, ce dans

toutes les déclinaisons possibles. La couleur

suivante dans la liste, l’orange, est très loin

derrière. Les teintes les moins appréciées

sont le blanc, le noir, le gris et le brun. Le

choix de la couleur d’un produit destiné aux

enfants peut jouer un rôle déterminant, car

ces derniers sont en premier lieu attirés par

l’aspect extérieur du produit en rayon.

De plus, les enfants sont particulièrement

interpellés par les personnages, tout

comme les adolescents et les préadolescents

sont influencés par leurs idoles et les tendances

à la mode. Un positionnement unique

doit être au premier plan du lancement

d’un nouveau produit. Un produit qui ne

se distingue pas clairement des autres en

rayon ne sera qu’un produit de plus, qu’on

rachètera uniquement par hasard. Un positionnement

clair implique un concept clair,

un design unique, systématiquement associé

à un personnage. Pour conférer durablement

une identité propre à une marque,

il est en effet impératif de l’associer à un

personnage original. Pour relancer une

marque, des personnages populaires, com-

me ceux de Walt Disney, peuvent également

être utilisés. Intemporels, ces derniers

peuvent aussi être exploités dans la durée.

En revanche, les personnages tels que les

Pokémons et Harry Potter ou encore les

icônes de la pop, comme Britney Spears,

risquent tôt ou tard d’être démodés. Ils sont

donc davantage adaptés à une communication

à court terme, dans le cadre d’une promotion

par exemple.

Rester en contact

Les enfants sont très réceptifs et ouverts

aux messages publicitaires. Différents

supports peuvent être utilisés pour attirer

leur attention. La publicité télévisuelle est

particulièrement efficace, car elle peut être

ciblée avec précision en termes d’heure de

diffusion et de classe d’âge. Moins chère, la

radio constitue une alternative économique.

Des études menées aux Etats-Unis

montrent que les enfants écoutent la radio

environ trois heures par jour, dès le matin,

par l’intermédiaire du radio-réveil, puis

pendant le petit-déjeuner, ensuite jusqu’au

soir, dans le bus scolaire et sur baladeur.

Autre média performant : le cinéma. La publicité

dans les salles de cinéma permet également

de définir clairement un groupe

cible, car le public des films peut être clairement

identifié. Autre possibilité : la publicité

dans les magazines jeunesse, tels que

Bravo Girl, Miss Star Club, Salut ou OK

Podium.

A côté des médias classiques, l’Internet

offre aujourd’hui de nouvelles perspectives

et des possibilités jusqu’ici peu ou partielle-

Le chouchou des enfants :

la briquette avec paille.

A la Une 12/13

sig.biz/combibloc 03/03


A la Une

sig.biz/combibloc 03/03


ment exploitées. L’Internet permet en effet

de s’attirer efficacement et durablement les

faveurs des jeunes consommateurs, le tout

à moindre coût. La brique en carton constitue

à ce titre un moyen de communication

idéal. Dotée de quatre faces imprimables,

elle offre suffisamment de place pour, par

exemple, évoquer des jeux-concours. Pour

participer ou pour se tenir informé en continu,

le consommateur est invité à se rendre

sur le site Web du produit. Un bon site Web

comporte de nombreux éléments auxiliaires

: jeux, services SMS, sonneries et images

pour téléphones portables à télécharger,

outils créatifs et espace réservé au chat. Si

le site Web est intéressant, interactif et

régulièrement mis à jour, les enfants s’y

connecteront régulièrement. Cet espace est

suffisamment important pour contenir des

informations sur de nouveaux produits ou

parfums. Il s’agit d’éveiller l’attention des

clients potentiels le plus tôt possible. Pour

cela – le marketing enfants n’échappe pas à

la règle –, le maître-mot est CRM (Customer

Relationship Management, gestion des relations

clients). Lorsqu’une entreprise a mis

en place un site Web attractif, elle peut également

saisir des adresses e-mail et les réutiliser

de façon ciblée à des fins de communication.

Là encore, il est primordial que la

méthode utilisée soit ludique et interactive.

Trouver le bon parfum

L’étude des nouveaux types de parfum

sur le marché des boissons débouche sur un

résultat éloquent : en dépit d’une capacité

d’innovation élevée et de la création constante

de nouvelles recettes, la majorité des

nouveaux produits lancés sont à la pomme,

à la fraise, à l’orange et à la framboise. Il

semblerait que les enfants aussi se tournent

A chaque classe d’âge son format : le volume des

emballages grandit avec les enfants.

plus facilement vers ce qu’ils connaissent.

Par conséquent, pour que le potentiel commercial

d’un produit soit le plus élevé possible,

il est recommandé de sélectionner des

parfums traditionnels et d’assurer un positionnement

unique à travers un emballage

frappant par son originalité.

Nouvelles tendances, nouveaux produits

Le comportement alimentaire des

adultes et des enfants a considérablement

évolué au cours des dernières années. Les

trois repas classiques ont été remplacés

par cinq repas. D’aucuns prévoient qu’à

l’avenir, les consommateurs auront de

moins en moins d’habitudes alimentaires

fixes et prendront leurs repas à des horaires

variables. C’est la fameuse tendance du

«grignotage». Le petit-déjeuner passe souvent

à la trappe, remplacé par un goûter

pris pendant la récréation, et de nombreux

enfants déjeunent à l’extérieur. Cette évolution

revêt sans nul doute un grand potentiel

commercial. Preuve en est que les

rayons contiennent de plus en plus de jus

de fruit supplémentés en vitamines (A, C,

E…), ainsi que des jus et des boissons au lait

enrichis en fibres alimentaires. Le pourcentage

d’enfants obèses a connu une croissance

rapide au cours des dernières années.

Ainsi, en Allemagne, 33 % des jeunes filles

et 25,8 % des garçons âgés de 10 à 13 ans

souffrent de surpoids. Des chiffres qui ont

plus que doublé depuis 1985. Cette hausse

s’explique par la modification des comportements

alimentaires et des loisirs des enfants,

dont l’alimentation n’est pas suffisamment

équilibrée et qui ne font pas assez

d’exercice. Cette tendance crée là encore de

nouveaux potentiels pour des boissons ou

en-cas sains et faibles en calories.

A la Une 14/15

Une solution éprouvée : la brique en

carton dotée d’une paille

Cette brique en carton obtient non

seulement du succès auprès des enfants,

mais séduit également les parents. Légère,

elle tient facilement dans la main et ne

se brise pas lorsqu’elle tombe au sol. Les

enfants raffolent de la paille. Quant aux

adultes, ils apprécient cette brique en carton

parce qu’elle est propre et hygiénique,

son contenu n’étant que rarement renversé.

Les préadolescents et les adolescents privilégient

les emballages dotés du bouchon à

vis pratique. La taille de la brique varie avec

l’âge. Si les formats 200 et 250 ml conviennent

bien pour un enfant, les préadolescents

lui préfèrent généralement la brique

330 ml. Pour les adolescents, qui boivent

plus, le format 500 ml est courant.

Enfin, les responsables marketing apprécient

particulièrement la brique en carton,

car ses quatre faces imprimables offrent

des possibilités insoupçonnées pour le design

de l’emballage. L’impression en héliogravure

pratiquée par SIG Combibloc permet

d’obtenir à coup sûr des couleurs vives qui

attirent l’œil. Avec les conditionneuses de

SIG Combibloc, différents formats peuvent

être conditionnés sur la même machine,

en fonction de la classe d’âge visée (200,

250, 330 ou 350 ml). Ainsi conditionnés

sur mesure, les produits touchent déjà les

consommateurs de demain.

Sources :

Datamonitor, Targeting Soft Drinks to

Youths ; code de référence : DMCM0059 ;

date de publication : 07/01

Zukunftsinstitut GmbH,

Megatrend Documentation, 2002

sig.biz/combibloc 03/03


Cultures

sig.biz/combibloc 03/03


Noël universel

De nombreux pays possèdent des us et coutumes qui leur sont propres pour conférer

à la nuit de Noël un charme particulier. Certaines cultures se démarquent en accordant

davantage d’importance au passage à la nouvelle année. Petit tour d’horizon.

En Chine, la fête la plus importante du

calendrier lunaire est le nouvel an, qui donne

lieu à plusieurs jours de festivités et à

des rites très précis. Cadeaux, enveloppes

rouges contenant des billets pour les enfants,

révérences et vœux pour les anciens,

repas somptueux – rien n’est laissé au hasard

! Durant les semaines qui précèdent

l’événement, près d’un milliard de Chinois

sont sur les routes, car ce rendez-vous familial

ne doit être manqué sous aucun prétexte.

A minuit, invariablement, les cloches

tintent dans tous les temples renommés du

pays, signifiant le désir que la nouvelle année

soit placée sous le signe de l’harmonie.

Thaïlande : bataille d’eau pour la nouvelle

année

Le festival Songkran est la célébration

traditionnelle très «humide» du nouvel an

Célébration : le nouvel an de Pékin.

thaï. Il se déroule entre le 13 et le 15 avril.

On l’appelle également la fête de l’eau. Dès

le matin en effet, les parents, puis les aînés,

sont aspergés d’eau dans le but d’être bénis.

Selon la coutume d’origine, il s’agit de

« laver» le corps du passé et des ondes

négatives absorbées au cours de l’année

écoulée, un rite inspiré du nettoyage traditionnel

à l’eau des statues de Bouddha.

Aujourd’hui, dans les rues, les passants

s’aspergent mutuellement avec des seaux

d’eau !

Russie : Noël avec Ded Moroz

Dans la majorité des pays orthodoxes,

c’est le calendrier julien qui est en vigueur.

Celui-ci étant décalé par rapport au calendrier

grégorien, le Noël russe tombe donc

le 6 janvier. En Russie, le traditionnel

repas de Noël est la Kutya, une préparation

Cultures 16/17

à base de céréales servie dans un grand saladier

symbolisant la communauté et servant

d’assiette commune à tous les convives.

Correctement dressée, la table de

Noël contient 12 plats sans viande (jeûne

oblige). Après le repas, toute la famille assiste

à la messe. Le père Noël russe, Ded

Moroz (père givre) arrive directement du

pôle Nord, accompagné de la Snegourotchka

(petite fille des neiges), et amène

la nouvelle année, représentée par un jeune

homme. La période de Noël s’achève le

14 janvier, date du nouvel an orthodoxe.

Etats-Unis : Santa Claus et Noël

Aux Etats-Unis, les cadeaux sont un

aspect déterminant de la fête de Noël. Au

mois de décembre, les magasins ne désemplissent

pas ; le shopping est un must. Autre

tradition privilégiée : la décoration des

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Cultures

sig.biz/combibloc 03/03

Les lumières : un élément caractéristique de la

préparation de Noël aux Etats-Unis.

maisons. Des traîneaux à rennes en plastique

aux faux pères Noël qui ornent les

toits, toutes les possibilités sont exploitées.

Ici, le père Noël s’appelle Santa Claus,

héritage des immigrants hollandais arrivés

il y a 300 ans. Selon la légende, Santa

Claus vit au pôle Nord, d’où il surveille la

production des cadeaux de Noël pendant

l’année. Malgré tout, le contexte chrétien

est très présent. Le célèbre «merry Xmas»

américain n’est pas une abréviation récente,

le X rappelant l’orthographe grecque

du mot «christ».

Mexique : posadas et piñatas

Les coutumes de Noël mexicaines datent

des Aztèques et de la conquête espagnole,

il y a 465 ans. Elles comprennent,

entre autres, les posadas, processions bigarrées

reconstituant la demande d’asile de la

Sainte Famille à Bethléem. La coutume des

piñatas s’adresse plus particulièrement aux

enfants. Il s’agit de neuf cruches décorées,

remplies de fruits et de friandises, suspendues

après la messe au plafond de l’église.

Les yeux bandés, les personnes présentes

tentent de briser les cruches. Y parvenir est

signe de bonne augure pour la nouvelle

Présente sur la table de Noël dans de nombreux

pays : la dinde farcie.

année et permet à l’heureux élu de manger

le contenu de la piñata. Chaque personne

n’a droit qu’à trois essais.

Grande-Bretagne : crackers et

plum-pudding

En Grande-Bretagne, Noël prend des

allures de carnaval. Pour les enfants, c’est

le 24 décembre que l’excitation est à son

comble. Selon la coutume, ils suspendent

des chaussettes à la cheminée et déposent,

avant d’aller se coucher, des gâteaux et du

vin pour le père Noël, ainsi que des carottes

pour ses rennes. Le grand repas de

Noël est dégusté en famille le 25 décembre.

Après la distribution des cadeaux

au matin, tous les enfants revêtent des

chapeaux en carton multicolores et tirent

sur des crackers. Sur la table de Noël, on

trouve, entre autres, une dinde farcie à

la sauge et aux oignons, sans oublier le

fameux plum-pudding. A 15 heures, tout le

pays allume la télévision pour écouter le

discours de Noël de la reine.

Espagne : l’attente des Rois mages

L’Avent est calme en Espagne. Le

premier grand moment des 14 jours qui


Magiques et sacrées : en Angleterre, les branches

de gui ne servent pas qu’aux druides,

elles décorent également les maisons à Noël.

constituent la période de Noël est la «nochebuena»

(bonne nuit de Noël), célébrée

en famille par un copieux repas. On assiste

ensuite à la «Misa del Gallo» (messe

du coq) et écoute avec attention le discours

du roi à la télévision. Le passage à

la nouvelle année est également fêté

en famille. Pour que la chance soit au

rendez-vous, la tradition espagnole recommande

de manger du raisin pendant

les 12 coups de minuit. Mais le jour le

plus important pour les petits espagnols

est incontestablement le 6 janvier, date de

l’arrivée des Rois mages, qui marque la fin

de la période de Noël. La veille, les enfants

disposent des mets et des boissons en

guise d’offrande aux trois Rois mages et à

leurs chameaux, afin qu’ils se reposent de

leur long voyage. Le jour de l’Epiphanie

au matin, les enfants sages reçoivent des

cadeaux, les autres doivent se contenter

de charbon (sucre enrobé).

Allemagne : sapin de Noël et Stollen

La tradition populaire du sapin de

Noël nous vient d’Allemagne. Le premier

a été décoré en 1419 par la confrérie fribourgeoise

des boulangers. Cette coutume

s’est rapidement répandue en Europe

centrale et au nord puis, au XIX e siècle, en

Grande-Bretagne et en Amérique du

Nord. A l’époque déjà, les cadeaux étaient

déposés sous le sapin. En Allemagne, la

distribution des cadeaux se déroule le

24 décembre au soir. De la salade de pommes

de terre et des saucisses sont souvent

servies pour fêter l’événement. Pour le reste

des festivités, on distingue plusieurs mets

traditionnels selon les régions : carpe, oie,

faisan, dinde ou rôti de porc. De même, il

existe une grande variété de desserts et

de pâtisseries, parmi lesquels le fameux

Stollen, le pain d’épice et différents biscuits

et gâteaux secs.

Scandinavie : sauna, festin et bière de

Noël

Noël est une fête très importante

pour les Scandinaves. Après un automne

long et sombre, il marque un tournant essentiel

dans l’année : le moment où le

jour l’emporte progressivement sur l’obscurité.

Chaque pays scandinave dispose

de ses propres coutumes de Noël. Ainsi,

la tradition finnoise prévoit d’abord une

visite collective du sauna, suivie d’un

Cultures 18/19

véritable festin au déjeuner. L’après-midi

et le début de soirée sont consacrés au

recueillement sur la tombe des morts.

En Suède, les fêtes de Noël commencent

le 1 er jour de l’Avent et s’achèvent le

13 janvier de l’année suivante. Elles atteignent

leur point culminant le soir du

réveillon, lorsque le père Noël suédois,

appelé «Jultomte», apporte les cadeaux.

Particulièrement arrosé, le Noël norvégien

s’assortit lui aussi d’un somptueux dîner

pouvant être composé de 60 mets différents,

accompagnés de la traditionnelle

bière de Noël et d’Aquavit. Le Danemark

dispose de ses propres rites culinaires. Le

24 décembre, on y sert habituellement

une bouillie à base de riz dans laquelle on

a laissé tomber une amande. Celui qui

retrouve l’amande dans son assiette verra

la chance lui sourire au cours de la nouvelle

année.

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Marchés

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A l’Est, du nouveau

Depuis 20 ans, SIG Combibloc GmbH & Co. KG, sis à Saalfelden, en Autriche,

gère le marché autrichien ainsi que ceux des pays d’Europe de l’Est, avec de plus

en plus de succès et une importance croissante. Dans la perspective de l’élargissment

de l’Union européenne aux pays de l’Est, une connaissance approfondie de ces

marchés hétérogènes et de leurs demandes spécifiques sera bientôt capitale.


Le Palais de Catherine, ancienne résidence des tsars, près de Saint-Pétersbourg, Russie.

Les marchés d’Europe de l’Est connaissent

des mutations importantes et offrent

un potentiel de croissance élevé. En Russie

et en Turquie, les deux régions les plus importantes

du marché de l’emballage carton

aseptique, on attend une croissance de 13 %

environ d’ici à 2006. En Hongrie, on prévoit

12 %, et 6 % en Pologne. (Source : Landell

Mills/Canadean)

Selon l’institut allemand d’étude des

marchés GFK, cette croissance s’explique

surtout par une hausse de la consommation

de jus de fruits par habitant. A Moscou, par

exemple, elle a augmenté au premier semestre

2003 de 27 % par rapport à la même

période de l’an passé et atteint actuellement

36 l. A l’échelle de toute la Russie, elle devrait

s’élever à 10 l à la fin 2003, soit deux

fois plus qu’en 2000. La Pologne et la Hongrie

enregistrent quant à elles une hausse

de 1 l par habitant et par an. En tête des

pays consommateurs de jus de fruits, on

trouve aujourd’hui l’Autriche et la Pologne,

avec toutes les deux 32 l par habitant et par

an. L’Italie et la République tchèque sont les

seuls marchés pour lesquels on pronostique

une baisse, liée à la consommation de lait

UHT, qui devrait reculer de 7 % dans

l’ensemble de l’Europe de l’Est d’ici à 2006.

En Italie, l’assouplissement des normes de

commercialisation du lait frais, qui allonge

la durée de conservation, pourrait contribuer

à ce recul.

Sur le marché du lait UHT, la République

tchèque, où la consommation annuelle

moyenne par habitant est de 34 l, est loin

devant l’Italie et la Hongrie (16 l) ainsi que

l’Autriche (15 l). Le marché global des boissons

aseptiques devrait croître de 8 % d’ici à

2006. (Source : Landell Mills/Canadean)

Autres pays, autres mœurs

Si les marchés et les cultures diffèrent,

les habitudes de consommation aussi. Une

étude plus détaillée des différents segments

met en évidence des évolutions hétérogènes.

En République tchèque, les boissons

aux fruits ont progressé de 17 % en 2002,

au détriment des jus de fruits. En Russie, les

jus de fruits ont perdu jusqu’à 16 % de parts

de marché face aux nectars en une seule

année. En Turquie, cette tendance est encore

plus nette puisque la part de marché des

nectars est de 75 %.

En matière d’emballage, les évolutions

diffèrent également. En Hongrie, le marché

de l’emballage carton (66 %) et celui du

PET (33 %) restent stables. En Pologne, en

revanche, on note depuis 2000 une forte

croissance de l’emballage carton, qui est

Marchés 20/21

passé de 43 à 52 %. Le souci de qualité qui

ne cesse de croître chez les consommateurs

polonais depuis 2001 a entraîné une hausse

de la demande et une baisse des prix de

l’emballage carton.

En République tchèque, en revanche,

on note une nette tendance à la hausse du

PET, au détriment de l’emballage carton,

qui représente tout de même encore environ

60 % du marché, contre 38 % pour le

PET. Comme en Hongrie, le verre a quant à

lui quasiment disparu du marché.

Dans ce domaine là aussi, la Russie a

une évolution propre qui reflète bien l’importance

stratégique de ce marché pour

l’emballage carton. Celui-ci représente en

effet toujours quelque 93 % du marché alors

que le PET reste quasi inexistant. (Source :

GFK, Nuremberg)

Big is beautiful

(plus c’est grand, plus c’est beau)

En ce qui concerne les volumes, le

format moyen de 1 l est fortement représenté

sur tous les marchés. Les petits formats ont

peu d’importance en Europe de l’Est et

restent relativement stables avec une part

de marché moyenne de 4 à 5 %. Exception :

la Turquie, où les formats inférieurs à 250 ml

couvrent approximativement 40 % du mar-

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Marchés

Mix conditionnement en Europe de l’Est en %

(au 1er semestre 2003)

1

33

66

sig.biz/combibloc 03/03

14

34

52

HU PL CZ

Répartition du marché des jus de fruits en Europe de l’Est en %

(au 1er semestre 2003)

46

10

44

CZ

75

25

Quotas de production des pays candidats à l’UE

Pays

Pologne

Rép. tchèque

Slovaquie

Hongrie

Slovénie

2

38

60

TR RU

2

41

57

2

3

2

93

RU

Autres

Verre

Plastique

Carton

Source : Landell Mills/Canadean

Boissons aux fruits

Nectars

Jus

Source : Landell Mills/Canadean

Production 2001 Quota demandé Quota accordé Ecart en %

12 000 13 740 9 380 -21,8

2 692 3 100 2 738 +1,7

1 111 1 200 1 041 -6,3

2 180 2 800 1 990 -8,7

660 556 577 -12,6

Source : ZMP

ché et où la demande est nulle pour les formats

supérieurs à 1 l.

Dans les autres pays, la présence des

grands formats continue d’indiquer une

évolution positive. Au premier semestre

2003, les formats 1,5 et 2 l représentaient

au total 38 % du marché polonais, soit une

augmentation de 2 % par rapport à l’année

précédente. La hausse devrait perdurer.

Malgré le recul du format 1 l, le marché russe

aussi est prometteur. L’évolution des formats

1,5 et 2 l y est positive. A Moscou, ils

représentaient 24 % du marché en 2002 et

28 % au premier semestre 2003. Dans les

villes orientales du pays, la part de marché

est passée de 23 à 27 % au cours de cette

même période.

Par tous les chemins, jusqu’au client

En ce qui concerne les canaux de distribution,

à l’Est aussi, l’avenir est aux grands

distributeurs avec leurs supermarchés et

hypermarchés. Les petits détaillants disparaissent,

surtout dans les grandes agglomérations,

tandis que de grands centres

commerciaux ouvrent en périphérie. Cette

évolution est comparable à celle qu’a connue

l’Europe de l’Ouest au cours des 30 dernières

années. Les chaînes européennes de supermarchés

telles que Carrefour se sont d’ores

et déjà imposées dans les principaux pays

de l’Est. Ce phénomène devrait certainement

s’amplifier avec l’adhésion de ces pays

à l’Union européenne.

Mutations à l’Est

Dans le cadre de l’élargissement européen,

la Slovaquie, la République tchèque,

la Hongrie, la Pologne et la Slovénie, entre

autres, adhéreront à l’Union européenne

au 1 er mai 2004. Si le passage à l’euro ne se

fera pour ces pays qu’en 2007, voire 2008,

les choses vont néanmoins devenir sérieuses

après la phase de préadhésion, où ils auront

procédé à l’harmonisation de leurs systèmes

juridique, commercial et administratif.

L’adhésion de ces pays à l’UE aura de larges

répercussions sur leurs entreprises de production

mais aussi sur les marchés des pays

voisins, qu’ils soient en Europe de l’Est ou

de l’Ouest.


Les laiteries sous pression

Tous les pays adhérents devront considérablement

réduire leur production de lait

pour respecter les quotas européens, à l’exception

de la République tchèque (+1,7 %).

Cela devrait déclencher une « bataille » pour

le lait en tant que matière première, surtout

en Pologne (-22 %), mais aussi ailleurs, et

accélérer le processus de concentration en

cours dans l’industrie laitière. Sachant que,

dans l’ensemble des pays adhérents, le prix

du lait cru est nettement inférieur à celui

constaté en Allemagne (14 cents par litre en

Pologne, par exemple, contre 27 en Allemagne),

les opportunités d’exportation du

lait UHT, du lait concentré et de la crème

vers les pays de l’Ouest augmenteront. Toutefois,

les entreprises allemandes, notamment,

chercheront à procéder à des achats

de lait cru ou à des prises de participation,

voire de contrôle, dans les régions frontalières

pour profiter elles aussi des bas prix

des pays de l’Est.

Besoin d’investissement en hausse du

côté des producteurs

Dans de nombreuses entreprises, les

normes qualité très strictes de l’Union

Champion : marque haut de gamme du

producteur russe de jus de fruits Nidan.

européenne ont nécessité des investissements

pour améliorer les locaux et les technologies

utilisées. Seule une partie de ces

investissements ont pu ou peuvent encore

être financés par les programmes de soutien

de l’UE. Les prises de participation ou de

contrôle, surtout par des groupes multinationaux,

s’en trouvent facilitées. Le rachat

ou la disparition de certains petits producteurs

locaux de lait ou de jus de fruits qui ne

pourront pas faire face à la concurrence est

aisément prévisible. Le règlement européen

sur l’étiquetage crée également un besoin

d’investissement dans le secteur de l’emballage,

même si des phases transitoires

généreuses apporteront un peu d’air. Quoi

qu’il en soit, le durcissement de la segmentation

des volumes, l’harmonisation des

taux de matière grasse des produits laitiers

et l’amendement des règlements relatifs

aux teneurs en fruits des jus de fruits, nectars

et boissons aux fruits conduisent inévitablement

à la modification des recettes et à

l’ajustement des techniques de production.

Risques et opportunités

La disparition des droits de douane

dans le cadre de la libre circulation des mar-

Marchés 22/23

chandises fait naître de véritables opportunités

d’exportation vers l’Ouest (notamment

l’Allemagne et l’Autriche). Cela vaut

en particulier pour la Pologne où les droits

de douane sur les produits laitiers entrant

dans l’UE sont encore aujourd’hui très

élevés : 3,5 % pour le lait UHT, 30 % pour la

crème UHT, 4 % pour le lait concentré et

12 % pour la crème UHT pour le café. Mais

les importations en provenance des pays

occidentaux de l’UE seront aussi plus faciles.

Les spécialités de qualité supérieure,

surtout, feront une rude concurrence aux

fournisseurs locaux. Il reste encore à voir

quel accueil les consommateurs occidentaux

feront aux produits de base d’Europe de

l’Est. Se pose aussi la question de savoir à

quelle vitesse les fournisseurs de l’Est assimileront

le savoir-faire nécessaire pour se

maintenir sur les marchés d’Europe de

l’Ouest. En tout cas, les contacts et les partenariats

se développent depuis longtemps

déjà. La forte présence d’entreprises originaires

des pays adhérents lors de l’ANUGA

d’octobre l’a montré. Enfin, la coopération

entre producteurs de l’Est et producteurs

de l’Ouest sur des produits de marque

distributeur crée aussi des opportunités.

Valfrutta : marque de qualité de Conserve Italia. SalzburgerLand : marque de la société

autrichienne Alpenmilch de Salzbourg.

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Portrait

Une vie pleine de saveur :

Julius Maggi (1846–1912).

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La saveur du succès

La soupe prête à l’emploi du Suisse Julius Maggi est à l’origine de la

révolution qui a touché nos habitudes alimentaires, dont les débuts ont

été marqués par les soupes, bouillons-cubes et condiments liquides Maggi,

aujourd’hui communément classés dans la catégorie «prêt-à-servir».

Petit retour en arrière sur les années 80

du XIX e siècle : l’ère de l’industrialisation

rapide. Une personne sur sept travaille déjà

en usine. La société agricole vieillissante

est poussée dans ses retranchements. Les

valeurs et les modèles de comportement

traditionnels éclatent.

Contrairement aux paysans, les employés

des usines ne peuvent pas subvenir

eux-mêmes à leurs besoins. Ils doivent

acheter leur nourriture au marché ou dans

les magasins et le temps disponible pour la

préparation des ingrédients, la cuisine et les

repas est désormais compté. La pause de

midi est d’autant plus courte que le chemin

à parcourir pour rentrer à la maison est

long. Nombreux sont ceux qui n’ont pas les

moyens de s’offrir une alimentation équilibrée.

Le Dr Fridolin Schuler, inspecteur de

fabriques, est l’un des premiers à déclarer

que de nombreuses maladies ainsi que la

mortalité infantile élevée qui touchent

la classe ouvrière sont dues à des carences

alimentaires. Pour résoudre le problème, il

prône le recours à des produits alimentaires

de masse à base de légumes secs : les fameuses

légumineuses. Très nourrissantes et digestes,

ces dernières constituent une source

de protéines importante. A la demande de

la Société d’Utilité Publique Suisse, le

Dr Schuler se met en quête d’un entrepreneur

innovant prêt à commercialiser dans

les plus brefs délais ces produits alimentaires

à préparation rapide. Schuler trouve la

perle rare en la personne de Julius Maggi.

Une vie de labeur et de saveur

Julius Michael Johannes Maggi voit le

jour le 9 octobre 1846, à Frauenfeld. Il est

le cadet des cinq enfants d’un immigrant

italien et d’une Suissesse. Ses jeunes années

mouvementées sont rythmées par de fréquents

changements d’école. Il termine

sa scolarité en 1863, après quoi il entame

d’abord un apprentissage commercial à

Bâle, avant de fréquenter une école de préparation

à la cavalerie.

De 1867 à 1869, Maggi travaille dans

une entreprise de minoterie à Budapest,

dont il gravit rapidement les échelons pour

devenir directeur-adjoint. A l’âge de 23 ans,

il succède à son père à la tête du moulin

à broyeurs de Kempttal, qu’il développe

sans cesse en acquérant de nouveaux

broyeurs à Zurich et à Schaffhouse.

En 1880, la Société d’Utilité Publique

Suisse charge Julius Maggi, d’origine lombarde

(prononcez «Maddchi»), de mettre

au point des produits alimentaires de masse

nourrissants et digestes, à base de lentilles,

petits pois ou haricots en grain. Maggi rencontre

Schuler et commence des recherches

sur la farine de légumineuses. Dans les années

suivantes, les deux hommes travaillent

sans relâche à la concrétisation de leur idée

commune : se servir des légumineuses pour

améliorer de façon durable la situation

alimentaire des populations ouvrières.

Fin 1884, le travail porte ses fruits : la

première farine de légumineuses industrielle

est mise sur le marché. Elle est


Portrait 24/25

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Portrait

1887 1909 1914 1917 1919 1924 1928 1937 1943 1946 1947

Une marque en mouvement : 100 ans d’histoire de l’arôme Maggi.

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cependant fade et peu digeste. Sans surprise

et malgré des débuts prometteurs, la véritable

percée se fait attendre. Inébranlable, Julius

Maggi poursuit ses recherches. En 1886, il

finit par élargir son offre en présentant les

premières soupes cuisinées à base de farines

de pois et de haricots, qui prennent progressivement

la relève de la farine de légumineuses.

Le premier article de marque du monde

La même année, il lance le légendaire

arôme liquide Maggi, dans son flacon original

brun au col allongé, avec son étiquette

jaune caractéristique. Le succès du produit

est tel qu’une plante condimentaire au goût

similaire, la livèche, prend rapidement le

nom «d’herbe à Maggi» dans le langage

populaire. L’arôme Maggi est le premier

véritable article de marque du monde. La

recette originale de 1886 est aujourd’hui

encore sous clé, à l’instar de celle de l’Américain

Coca-Cola. On sait toutefois que cet

arôme liquide de couleur marron contient

de l’eau et des protéines de blé et de soja.

Jusqu’ici, personne n’est encore parvenu à

copier le produit à l’identique. Depuis plus

d’un siècle, l’arôme Maggi est le leader

incontesté du marché. Aujourd’hui encore,

on en produit 9 000 tonnes par an.

Au tournant du siècle suivent bientôt

les bouillons, sous forme de capsules et de

cubes. Et le développement continu de nouveaux

produits s’accélère ; on améliore la

composition, on innove dans la forme et la

présentation. En 1893, l’usine s’attache les

services d’une exploitation agricole, chargée

d’assurer en exclusivité l’approvisionnement

en légumes frais et autres produits de

la terre.

Le jeune entrepreneur fait preuve

de grande clairvoyance en étendant ses

activités au-delà des frontières suisses. Dès

les années 1887-1889, Maggi crée des

succursales à Singen, Berlin, Amsterdam,

Bregenz, Vienne, Paris, Milan, Prague,

Posen, Londres et New York. Cette stratégie

d’expansion contribue largement à faire

connaître Maggi et ses produits dans le

monde. En 1889, afin d’obtenir le capital

nécessaire à ce développement, Maggi

transforme sa société en commandite,

fondée trois ans plus tôt, en une société

anonyme dont la raison sociale devient

«Fabrique de produits alimentaires Maggi».

De plus en plus présent

Maggi se rend compte très rapidement

que les capitaux et la qualité des produits ne

suffisent pas à assurer le succès de l’entreprise.

Commerçants et consommateurs

doivent être informés de la création de

nouveaux produits et convaincus de leur

qualité. Au début, Maggi conçoit et rédige

lui-même toute sa «réclame», mais l’énorme

charge de travail qui l’écrase ne lui laisse

bientôt plus le temps d’assumer cette activité

publicitaire. Dès 1886, il crée son propre

« Département de presse et de réclame».

Son premier directeur est Franz Wedekind,


1948 1957 1959 1965 1977 1980 Depuis 1987

qui deviendra plus tard un célèbre dramaturge.

Celui-ci marque la publicité Maggi

de son style original, avec des envolées

mémorables : «La poésie est la saveur de la

vie, l’esprit le sel de la conversation, comme

le sont les soupes et condiments Maggi sur

chaque bonne table.»

Le nom «Maggi» se trouve diffusé à

travers le monde via divers supports publicitaires,

parmi lesquels les annonces dans les

journaux, les affiches et les panneaux en

métal émaillé, sans oublier le conditionnement

d’innombrables produits. Les couleurs

jaune et rouge caractéristiques de l’entreprise

et la marque de fabrique créée par

Maggi, la fameuse étoile à quatre branches,

deviennent ainsi mondialement connues.

Cette dernière symbolise la devise personnelle

de Maggi, «par la croix jusqu’à l’étoile»,

signifiant que le bonheur ne peut être atteint

qu’en triomphant des difficultés.

Conscience sociale

Pour l’époque, l’engagement social du

fondateur de l’entreprise est remarquable.

Dès la fin du XIX e siècle, Maggi examine

des méthodes permettant de garantir de

meilleures conditions de travail à ses employés

et ouvriers. Il fait construire un centre

de vacances pour les employés, installe

une cantine et fonde sa propre caisse d’assurance-maladie.

Maggi fait également preuve

de progressisme en matière de réglementation

du temps de travail : en 1906, il publie

des statuts sur les pensions de retraite ; en

1907, il est l’un des premiers employeurs en

Suisse à instaurer le congé du samedi aprèsmidi,

ce sans ajustement de salaire ! En

1911, il introduit également la première

convention salariale, ainsi que des gratifications

pour les employés et des primes d’ancienneté

pour le personnel féminin. Maggi

considérait ses employés comme des collaborateurs

à part entière et leur accordait

expressément le droit d’exprimer leur personnalité.

Cette philosophie a débouché sur

une culture d’entreprise qui reste actuelle.

En 1901, Maggi s’établit à Paris, où il

se consacre principalement à la distribution

du lait frais, à travers la «Société Laitière

Maggi» fondée en 1903. Julius Maggi s’éteint

le 19 octobre 1912 à l’âge de 66 ans,

à Küsnacht près de Zurich, à la suite d’une

attaque cérébrale.

Ainsi s’achève la vie d’un homme créatif

aux multiples centres d’intérêt, qui a

accompli de grandes choses en tant qu’entrepreneur.

Peu après la disparition de Julius

Maggi, l’entreprise est transformée en une

société holding, la «Allgemeine Maggi-

Gesellschaft». Depuis 1947, cette holding,

ultérieurement rebaptisée «Alimentana

S.A.», appartient désormais au groupe

suisse Nestlé, basé à Vevey au bord du lac

Leman.

Vite prêtes et très appréciées :

les soupes prêtes à l’emploi Maggi.

Portrait 26/27

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Panorama

Une success story pour l’avenir

Pour la troisième et dernière partie de notre série sur l’histoire de SIG Combibloc, nous allons

nous pencher sur la période qui va de 1987 à nos jours. Une phase qui a vu l’entreprise se

repositionner stratégiquement et affirmer sa présence à l’international sur tous les marchés

importants. Voyage dans le temps.

SIG Holding, à Neuhausen am Rheinfall, à

laquelle SIG Combibloc appartient depuis 1989.

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Hauts en couleur : les bâtiments de l’entreprise à Rayong,

parés de couleurs pour la fête d’inauguration.

En 1989, l’entreprise, qui s’appelle

encore PKL (Papier- und Klebstoffwerke

Linnich GmbH), est vendue à la SIG Holding

AG, basée à Neuhausen am Rheinfall, en

Suisse. Cet événement marque le début

d’un développement impressionnant. Le

siège de la société quitte Düsseldorf en 1990

pour s’installer non loin de là, à Linnich, où

un Centre de formation dédié aux clients

et aux salariés est également créé en 1995.

En 1994, une nouvelle usine de fabrication

d’étuis voit le jour en Allemagne, à Wittenberg,

pour répondre à la demande toujours

croissante. De nouveaux volumes et des systèmes

de fermeture font une arrivée réussie

sur le marché. Dans le cadre de son intégration

au groupe SIG, l’entreprise change de

nom en 1998 pour devenir SIG Combibloc.

Penser à l’échelle mondiale,

agir au niveau local

Très tôt, SIG Combibloc, qui s’appelle

alors encore PKL, développe ses opérations

sur les marchés internationaux et ouvre

de nouveaux sites de production. Le coup

d’envoi est donné en 1974 avec la création

d’une joint-venture avec la société britannique

Rexam/Bowater et la naissance de

Bowater PKL, devenue par la suite Rexam

Combibloc. Le rachat des parts de Rexam

par SIG en 2001 et 2002 a été suivi par

un bond en avant des activités de SIG

Combibloc Ltd. England. Outre la rotogravure,

celle-ci propose aujourd’hui également

l’impression flexographique – fait

unique dans le groupe SIG Combibloc.

La capacité de production de SIG

Combibloc a été notablement augmentée

par la construction de l’usine d’étuis de

Saalfelden, Autriche. Le démarrage de la

production a eu lieu en 1981. Des mesures

d’extension continues ont augmenté la

capacité du site pour atteindre dès 1992

1,5 milliard d’emballages.

La filiale régionale SIG Combibloc

Thailande s’occupe des marchés asiatiques.

L’usine d’étuis installée à Rayong a passé en

octobre 1997 son test de production, avant

d’être officiellement inaugurée en mars

1998 en présence de S.A.R. le prince Maha

Chakri Sirikon. Les ventes d’emballages se

sont également développées en Chine avec

un succès exceptionnel. Suffisamment pour

justifier la construction d’une nouvelle

usine d’étuis dans le parc industriel de Suzhou,

dans la région de Shanghai, dont la

première pierre a été posée en novembre

2002. Ce site, d’une superficie de 20 000 m 2 ,

démarrera sa production en 2004.

Pour les marchés du Proche-Orient, il

existe aussi depuis début 2001 une jointventure

avec le groupe saoudien Obeikan.

A la pointe de la tendance

Les consommateurs privilégient de plus

en plus les emballages faciles à ouvrir et

pouvant se refermer de façon hygiénique.

Avec combiTop, SIG Combibloc lance sur

le marché dès 1993 le premier système

d’ouverture-fermeture au monde. Celui-ci

a été suivi du combiLift, puis du bouchon à

vis combiTwist en 2000. Pour continuer à

Panorama 28/29

En service : le hall d’assemblage des nouveaux

applicateurs chez SIG allCap.

apporter des réponses rapides et conviviales

aux attentes du marché en matière de

«systèmes de fermeture», SIG Combibloc

crée en 2001 SIG allCap, une division stratégique

dédiée aux systèmes d’ouverture.

SIG allCap rassemble toutes les activités

concernant les bouchons plastique et les

applicateurs correspondants.

Des perspectives prometteuses

Les parts de marché gagnées de façon

ciblée sur des marchés en pleine croissance

créent des conditions favorables pour

l’avenir. Le succès du lancement de l’emballage

innovant combifit, qui a été présenté

au public en 2000, démontre la capacité

de l’entreprise à innover et à se projeter

dans l’avenir. La dernière nouveauté SIG

Combibloc a ainsi fait un tabac à l’Anuga

FoodTec 2003 : combishape – la nouveauté

mondiale sur mesure, qui confère aux produits

de marques une identité unique.

Une success story pour l’avenir : SIG

Combibloc continuera à offrir des solutions

à la fois efficaces et innovantes, à la pointe

de la tendance.

sig.biz/combibloc 03/03


Panorama

Entreprise citoyenne

C’est précisément en période de mondialisation accrue que les entreprises ont non

seulement des droits mais aussi des devoirs envers la société. C’est donc tout naturellement

que SIG Combibloc s’engage pour soutenir des projets humanitaires.

Une opération qui fait école : «Food in a box »

rencontre «School in a box».

Dans cette optique, l’opération de Noël

est renouvellée cette année avec de nouvelles

actions citoyennes en faveur des défavorisés.

Nous soutenons ainsi le projet

UNICEF «School in a box» (l’école dans

une boîte) qui, dans les situations d’urgence,

permet d’offrir un avenir meilleur aux enfants

du monde entier qui ont tout perdu

dans la guerre ou les catastrophes naturelles.

Ce kit éducatif contient entre autres des

livres d’école, des ardoises, des crayons ainsi

que des tables de calcul et des alphabets. Il

coûte environ 300 dollars US, y compris une

part des coûts d’installation de l’école et la

formation des enseignants.

sig.biz/combibloc 03/03

Une opération qui fait école

A l’occasion de la célébration du 50 e

anniversaire d’UNICEF Allemagne le 30 juin

2003 à Berlin, Rolf-Dieter Rademacher,

CEO de SIG Combibloc, a remis à l’ambassadeur

de l’UNICEF, Sir Peter Ustinov, un

don d’une valeur de 100 000 EURO. Ceci

a permis à l’UNICEF de financer quelques

330 «écoles dans une boite». Chacune de

ces boîtes permet de dispenser à 80 écoliers

un enseignement de base. 250 des «écoles»

financées par SIG Combibloc ont rejoint

l’Afghanistan détruit par la guerre pour

équiper 20 000 garçons et filles en cahiers,

crayons et ardoises. Les 80 «écoles» restan-

tes ont été envoyées au Sri Lanka où des

pluies violentes ont entraîné des glissements

de terrain qui ont détruit de nombreux

villages et écoles. Grâce à SIG Combibloc

Asie, 6 400 enfants de cette région sinistrée

ont retrouvé le droit à l’éducation.

Des recettes du monde entier

Quand on est un groupe d’envergure

internationale, il est logique d’aider ceux

qui en ont besoin, et tout particulièrement

les enfants, partout dans le monde. C’est

ainsi qu’en 2002, nous avons pris l’initiative

d’aider Villages d’enfants SOS. Dans

le monde entier, nous avons demandé à


Noël 2002 : Solidarité culinaire pour Villages

d’enfants SOS.

nos clients et partenaires de nous envoyer

leur recette préférée. Pour chaque recette

reçue, SIG Combibloc versait une somme

convenue à Villages d’enfants SOS. Le

résultat : un don généreux pour financer

la construction d’un village d’enfants SOS

à San Jeronimo, au Guatemala, et un

livre de délicieuses recettes de cuisine du

monde entier. Mais comme il y a aussi des

pays à aider en Europe de l’Est et en Asie,

les filiales Combibloc de ces régions ont

choisi de faire don de leur part à la Russie,

pour le village d’enfants SOS de Tomilino,

Moscou, et à celui de Chiang Rai en Thailande.

Le réconfort d’un nounours

Chaque année, un grand nombre

d’enfants sont blessés dans les accidents

de la route. Dans ces cas-là, l’intervention

rapide des secours est bien sûr primordiale.

Outre les blessures, le choc est particulièrement

dur, et un nounours qui calme

et rassure permet aux médecins de mieux

gérer le stress de leurs petits patients. C’est

pourquoi SIG Combibloc a lancé pour

Noël 2001 une action spéciale faisant

appel à la créativité de nos partenaires et

clients d’Europe de l’Ouest, du Proche-

Orient et d’Amérique du Sud. Nous leur

avons demandé de dessiner un ours et de

nous l’envoyer. Pour chaque dessin reçu,

SIG Combibloc faisait don d’un nounours

à une sélection d’ONG. L’écho rencontré a

été énorme : les dessins d’ours peints ou

bricolés avec beaucoup d’imagination et de

motivation sont arrivés en nombre.

Chose promise, chose due : 1500 nounours

ont donc été distribués à différentes

ONG. En Allemagne par exemple, 500

ours en peluche ont été remis à la Croix-

Rouge allemande (DRK) à Aix-la-Chapelle.

L’opération a aussi remporté un franc succès

dans les filiales en Suisse, au Benelux,

en France et au Brésil. Une sélection des

plus beaux dessins a été exposée du 7 au

25 mars 2002 au siège administratif de

SIG Combibloc à Linnich. SIG Combibloc

continuera dans les années à venir à prendre

ses responsabiltés d’entreprise citoyenne

et à s’engager socialement.

Des nounours qui font du bien :

l’action des fêtes de Noël 2001.

Panorama 30/31

sig.biz/combibloc 03/03


Panorama

A la rencontre du marché

Du 22 au 27 juin 2003 s’est tenu l’International Federation of Fruit Juice Producers

Symposium (IFU), un forum permettant aux fournisseurs, producteurs et institutionnels

d’échanger leur expérience. Le choix de Moscou pour accueillir la manifestation est

hautement symbolique de l’importance prise par le marché russe, devenu l’un des

premiers au monde avec un volume de 1,8 milliard de litres.

Forum à Moscou : Thomas Binder, Business

Development Manager pour la Russie,

représentait SIG Combibloc Europe de l’Est.

sig.biz/combibloc 03/03

Près de 300 participants sont venus à

Moscou s’informer des nouvelles perspectives

et stratégies sur le marché des jus de

fruits. L’évolution des habitudes de consommation

a également été abordée, de même

que les toutes dernières tendances marketing

ou les innovations et optimisations

apparues dans le domaine de la gestion de

la qualité et des procédés. Enfin, ce forum

spécialisé a abordé des questions spécifiques

au marché, comme les directives nationales,

les barrières et accords commerciaux ou la

spécificité des marchés à forte croissance.

Répondre aux exigences des

consommateurs

Du fait de l’importance stratégique de

la Russie, principal sponsor de la manifestation,

c’est Thomas Binder, Business Development

Manager pour la Russie, qui a

parlé pour SIG Combibloc Europe de l’Est.

Au centre de sa présentation, les 70 années

d’expérience de SIG en matière de conditionnement

de produits liquides bien sûr,

mais surtout l’emballage innovant combifit

et la nouvelle technologie combishape.

Pour survivre sur un marché de plus en

plus concurrentiel, les producteurs de jus

doivent adapter leurs produits pour qu’ils

répondent aux exigences accrues des consommateurs.

Les produits de la vie courante

sont l’objet d’une amélioration continue de

leurs caractéristiques.

L’une de ces améliorations apportée par

combibloc fut d’abord le combiTop, premier

système d’ouverture-fermeture au monde, et

aujourd’hui le combiTwist, «un bouchon,

explique Thomas Binder, qui améliore

notablement le confort d’utilisation pour le

consommateur et se traduit par une augmentation

des ventes pour le producteur».

L’emballage fait la différence

L’emballage prend également de plus en

plus d’importance en tant qu’outil marketing

pour se différencier de la concurrence.

En présentant l’actuel format Premium

combifit et la nouvelle technologie combishape,

Thomas Binder a de nouveau mis en

avant la compétence et la capacité d’innovation

de combibloc, fournisseur de systèmes

pour l’industrie des boissons, depuis la

conception des conditionneuses jusqu’au

placement des produits sur le point de vente.

Au final, les participants au forum ont

bénéficié d’un aperçu complet des tendances

actuelles sur l’ensemble du marché des jus

de fruits et ont pu glaner des idées précieuses

sur les développements à venir.


Une nouvelle vie pour

une ancienne laiterie

TONI MOLKEREI goes POP ! Les locaux TONI à Zurich sont devenus un lieu

à la pointe de la tendance. La rencontre improbable du yaourt et de la musique

a donné naissance à un mix très contemporain : MEET.DRINK.SHAKE.EAT.

Pour n’importe quel Suisse, TONI évoque

les yaourts dans les pots en verre

emblématiques de la marque. La laiterie

n’existe plus, mais les yaourts familiers

occupent toujours les rayons frais des magasins.

Ils sont aujourd’hui conditionnés par

un autre producteur célèbre. Mais si vous

passez devant l’ancien siège de la compagnie

à Zurich, vous ne manquerez pas de remarquer

l’enseigne peu ordinaire «TONI

MOLKEREI». Ses murs abritent aujourd’hui

un des clubs les plus courus de la métropole

suisse.

Résonance

Une fois franchi le seuil de la TONI

MOLKEREI, on se retrouve dans un immense

lounge d’au moins 3 000 m 2 . Ce qui est imaginé

à l’université de Leipzig trouve ici sa

réalisation dans un espace «KlangLicht»

(SonLumière). Le son épouse la lumière et

ensemble ils se déplacent dans l’espace.

Les clubistes expérimentent une «réalité

virtuelle live». Les deux tiers de la surface

sont aménagés dans un esprit lounge et

offrent facilement des places assises pour

200 personnes. Les sièges de forme cubique,

tendus de beige, évoquent vaguement les

anciens tabliers de laitiers. Au milieu, des

tables basses comme autant de stèles de verre

rendent hommage au «yaourt en verre».

Culture Club

Le Hiltl de Zurich est le premier restaurant

végétarien d’Europe et le plus important.

Hiltl est une entreprise familiale,

aujourd’hui entre les mains de la quatrième

génération. Depuis peu, Food by Hiltl est

également servi jusqu’au cœur de la nuit

à la TONI MOLKEREI.

Panorama 32/33

Le club propose régulièrement à ses

clients de changer de décor, au sens propre

du terme. Mois après mois, des projecteurs

diapos grand format et des projections

vidéos ponctuellement adaptées à l’architectonique

créent de nouvelles ambiances.

La programmation est variée : aménagement

acoustique de l’espace, soundscapes

atmosphériques, aussi bien que cyber R’n’B,

hip hop digital, hits ’n’ cuts et même intellitrance

ou clicks ’n’ dance. Mais courtsmétrages,

vidéos d’art, animation numérique,

ornementalisme graphique et design

d'atmosphère trouvent également leur

place au club. Qu’il s’agisse d’un événement

mode ou d’une projection de texte

littéraire, le public est toujours au centre

de la mise en scène. Pour tout savoir sur la

TONI MOLKEREI, rendez-vous sur Internet :

www.tonimolkerei.ch

sig.biz/combibloc 03/03


Environnement

sig.biz/combibloc 03/03

Du principe de durabilité

D’où vient le carton brut, matière première à la base de la fabrication de nos emballages ?

Pour répondre à cette question, nous sommes partis à la rencontre du groupe

forestier Stora Enso, en Finlande. Le pays aux mille lacs et aux immenses forêts.

L’industrie de tranformation du bois

représente plus de 50 % des exportations

finlandaises. L’Allemagne est le premier

pays acheteur avec près de 40 % des exportations

de cellulose et 20 % des exportations

de papier. Premier groupe forestier mondial,

Stora Enso est le principal fournisseur de

carton brut de SIG Combibloc. Le groupe

possède une capacité de production annuelle

de papier et carton de plus de 15 millions de

tonnes.

La principale ressource de Stora Enso

est le bois – une matière première renouvelable.

Le groupe accorde une attention

particulière à l’origine des fibres de cellulose

utilisées pour ses produits, qui doivent provenir

de forêts bénéficiant d’une gestion

durable, et à leur traçabilité. Les principes

internationaux de protection des forêts sont

au cœur de la philosophie de l’entreprise.

Les principales sources de matière première

sont de petites forêts privées et les grandes

forêts domaniales. Le groupe fait encore une

large utilisation de fibres de cellulose «vierges»

(virgin fibre) issues de sa production

propre ainsi que, de plus en plus, de fibres

recyclées qui ne sont cependant pas disponibles

en quantités illimitées.

Attestation d’origine durable des fibres

de cellulose

Stora Enso applique une politique

interne d’acquisition des fibres. Toutes les

matières premières doivent provenir de

sources écologiques et socialement durables,

et donc respecter la législation sur la protection

de l’environnement et les droits de

l’homme. Afin de garantir qu’aucun bois ne

provient de zones protégées, Stora Enso en

documente l’origine aussi précisément que


De jeunes arbres, d’abord cultivés en serre, sont

plantés pour remplacer les arbres abattus.

possible à l’aide de systèmes de gestion environnementale

et d’audit reconnus (EMAS

et ISO), qui garantissent la conformité aux

législations locales.

D’autre part, Stora Enso participe au

système de certification forestier finlandais

(FFCF) et utilise la «chain of custody verification»

(gestion de l’origine) qui permet de

retracer l’origine des fibres depuis la forêt

jusqu’à l’usine. Ceci est nécessaire pour que

les produits bénéficient du label écologique

officiel du système de certification des forêts.

La «chain of custody verification» est contrôlée

par des organismes indépendants.

De plus, Stora Enso a mis en place un

système interne de documentation dans

les régions où il n’existe pas de certification

reconnue des forêts. Les sites marqués pour

la récolte du bois sont par exemple inspectés

pour établir précisément l’origine du bois et

vérifier que toutes les réglementations locales

sont respectées.

Un équilibre entre écologie et économie

Les forêts jouent un rôle crucial dans

le maintien de la biodiversité. La Finlande

porte un intérêt particulier à l’équilibre entre

protection de la nature et exploitation

économique des forêts. La tâche n’est pas

aisée, d’autant qu’il n’existe pas de définition

claire du terme «forêt vierge». En outre,

il existe nombre d’autres dénominations

de forêts : forêt naturelle, forêt de montagne,

forêt ancienne, forêt primaire et secondaire,

etc.

Pour la dixième fois, «Metsähallitus»,

l’association finlandaise pour la protection

de l’environnement et WWF Finlande se

sont réunis pour discuter de mesures concrètes

de protection des forêts anciennes.

Metsähallitus est un organisme public rattaché

au ministère finlandais de l’agriculture

et de la sylviculture. Il dépend du ministère

de l’environnement pour ce qui est de la

protection de la nature, car la plus grande

parties des sites protégés sont sous sa

responsabilité. Lors de ces rencontres, les

participants définissent les sites précieux sur

le plan écologique où la récolte du bois est

limitée, voire interdite. Stora Enso a organisé

ses activités en conséquence. Elles reposent

sur les principes de renouvelabilité,

recyclabilité et durabilité. Stora Enso a été

classée première société forestière parmi

300 entreprises par l’indice de développement

durable «Dow Jones Sustainability

Index» – pour la cinquième année consécutive.

Environnement 34/35

sig.biz/combibloc 03/03


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SIG Combibloc International AG

Industrieplatz

CH-8212 Neuhausen am Rheinfall

Téléphone: +41 52 674 8111

Fax: +41 52 674 8123

info.cbin@sig.biz

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