DDP_BIENVENUE_OK FR_bis - SwissInfo

Bienvenue en Suisse
Willkommen in der Schweiz
Benvenuti in Svizzera
Welcome to Switzerland

Confédération Suisse
Schweizerische Eidgenossenschaft
Confederazione Svizzera
Swiss Confederation
Passeport Suisse
Schweizer Pass
Passaporto Svizzero
Swiss Passport
Le titulaire de ce passeport est citoyen
suisse et peut rentrer en Suisse en tout
temps.
Der Inhaber dieses Passes ist
Schweizerbürger und kann jederzeit in die
Schweiz zurückkehren.
Il titolare del presente passaporto è
cittadino svizzero e puo far ritorno in
Svizzera in qualsiasi momento.
The holder of this passport is a Swiss
citizen and is entitled to return to
Switzerland at any time.

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Verlängerungen siehe Seiten
Proroghe vedi pagine
Renewal of validity see pages

Maintenant que vous êtes en possession d’un passeport suisse,
voici quelques conseils qui faciliteront votre intégration.
- Achetez-vous une montre suisse.
- Apprenez à skier.
- Oubliez tous les fromages, consacrez-vous exclusivement au Gruyère.
- Doublez votre consommation de chocolat (si vous n'aimez pas le chocolat,
rendez immédiatement ce passeport !).
- Ne jetez pas de papiers par terre. (N'hésitez pas à engueuler les gens qui
jettent des papiers par terre).
- Pour vos objets de valeur, louez un coffre dans une banque. Si vous n'avez
pas d'objets de valeur, louez quand même un coffre pour y déposer vos
diplômes et votre passeport suisse. Si ça brûle chez vous ce sera bien pratique.
- N'oubliez pas d'engueuler les piétons qui traversent quand
c’est rouge pour eux.
- Ponctuez vos conversations avec au choix, « ou bien », « de dieu »,
et « c’est bonnard », par exemple :
« La rue Dunand, c’est bien celle-là, ou bien ? »
« Ah non, pas du tout»
« De dieu, c’est laquelle alors ? »
« La deuxième à gauche ».
« Ah, c’est bonnard… Merci. »
Le must étant de parvenir à l’enchaînement des trois formules :
« De dieu, ça c’est vraiment bonnard, ou bien ? »
- N’hésitez pas à engueuler les gens qui resquillent dans les files d’attente.
(Belle occasion de placer, un « de dieu, c’est pas vrai » )
- Quand vous croisez une star, feignez de l’ignorer. N’hésitez
pas à l’engueuler, d’ailleurs. En Suisse, on est tous égaux.
Production
ARENA FILMS
Titre
BIENVENUE EN SUISSE
Réalisation
LÉA FAZER
Avec
VINCENT PEREZ
EMMANUELLE DEVOS
DENIS PODALYDES
Date de sortie
30 JUIN 2004
Durée
1H47
Le site
www.bienvenueensuisse.com
Bienvenue chez nous !

DISTRIBUTION :
Pathé Distribution
10 rue Lincoln
75008 Paris
Tel : 01 40 76 91 00
Fax : 01 45 63 35 74
A Cannes
Résidences du Grand Hôtel
45 La Croisette
06400 Cannes
Tel : 04 93 68 00 29
Fax : 04 93 68 74 32
PRESSE :
Moteur !
Dominique Segall – Laurent Renard
20 rue de la Trémoille - 75008 Paris
Tel : 01 42 56 95 95 - Fax : 01 42 56 03 05
Synopsis
Thierry a quitté la Suisse depuis longtemps lorsqu’il doit y retourner
avec Sophie, sa compagne, pour les obsèques de sa grand-mère. Là,
un héritage inattendu et important lui est offert à la condition qu’il
paraisse capable, aux yeux de ses oncles, d’en faire bon usage.
Contrairement à son frère et sa sœur, il échoue et s’apprête même à
renoncer à sa part lorsque son cousin, Aloïs (…qui se taperait volontiers
Sophie !), le persuade de tenter une seconde fois sa chance…
Et de renouer avec les valeurs helvétiques !

Entretien avec LÉA FAZER
Comment est né le projet de ce film ?
Avec une anecdote que m’a racontée Bruno Pesery. L’histoire
vraie d’une Française, qui, ayant épousé un Suisse, a demandé
le divorce au retour de leur voyage de noces… en Suisse.
L’idée que ce pays pouvait avoir un effet aussi radical sur un
couple m’a beaucoup amusée. En outre, cette proposition
avait l’avantage de donner immédiatement à la Suisse un statut
de personnage à part entière. Cela permettait de faire un
film avec la Suisse et non pas sur la Suisse.
Or la Suisse est un pays tellement divers, qu’on peut dire qu’il
y a plusieurs Suisse. La Suisse romantique et idyllique de la
nature alpine, la Suisse pittoresque de la fondue au fromage,
la Suisse des banques avec ses scandales et ses secrets, celle
des artistes dont l’avant-gardisme et l’impertinence surprennent
souvent, et la liste n’est pas exhaustive.
Chacune de ces facettes m’a suggéré le croisement de plusieurs
lignes narratives parfois proches d’un genre, la comédie
romantique, la satyre ou l’enquête politico-familiale. A
l’arrivée, la diversité des histoires fait écho à celle de la
Suisse.
J’aime bien l’idée d’avoir un film à plusieurs voix pour un
pays qui parle plusieurs langues.
Cela dit, la voix de la comédie sentimentale prédomine. Avec
une des formes les plus classiques du trio : une femme qui
hésite entre deux hommes.
Comment avez- vous constitué ce trio ?
Pour le personnage d’Aloïs j’avais besoin d’un acteur qui
puisse être crédible en Apollon helvète. Or Vincent Pérez a
grandi dans la région de Lausanne et en connaît la culture
sur le bout des doigts. En plus, c’est un acteur très doué pour
la composition. C’était émouvant, fascinant même, de voir
comment il a su retrouver une vibration suisse pour camper
son personnage.
En face de ce swiss sex symbol, le personnage de Thierry rivalise
avec son verbe et son humour, selon une opposition assez
classique. Je connaissais bien Denis Podalydès pour avoir
travaillé au théâtre avec lui. J’ai toujours admiré chez lui, ce
mélange de nature comique et de tempérament intellectuel.
Je vois en lui un cousin de Nanni Moretti ou de Billy
Crystal…
Quant au personnage de Sophie, c’est l’étrangère, la
Française. Emmanuelle Devos, vu de Suisse, a un caractère
exotique par son élégance et son raffinement si français.
J’étais aussi très intéressée par le fait que son image n’est pas
associée à la comédie. Cela allait dans le sens du personnage
de Sophie qui, arrachée à un environnement intellectuel et
urbain, est plongée dans un monde régit par d’autres valeurs.

Ce genre de confrontation m’intéresse beaucoup plus que les
différences nationales qui, bien qu’amusantes, restent anecdotiques.
C’est d’ailleurs un peu à cette constatation que les personnages
parviennent à la fin du film. Et peut-être plusparticulièrement
celui de Thierry, qui accepte l’idée que finalement ce
n’est pas si grave d’être suisse !
Comment avez-vous construit la représentation de la
Suisse ?
A toutes les étapes de la fabrication du film, s’est posée la
question d’une représentation exotique de la Suisse. Jusqu’où
pouvait-on aller, sans tomber dans le folklore ? On n’a pas
trouvé de règle précise, on a procédé en tâtonnant, en faisant
marche arrière dès qu’on sentait qu’on versait dans l’excès
folklorique.
Par exemple, on s’est aperçu qu’il était inutile que tous les
personnages suisses parlent avec un accent. Ils s’annulaient
les uns les autres et on perdait en comédie. Ou encore, que
pour respecter le rythme du cinéma, il fallait que Vincent
accélère le débit de l’accent vaudois. C’est un exercice assez
virtuose, car il s’agit d’accélérer un accent dont la particularité
est d’être lent ! Vincent a fait un travail remarquable. Et
on y gagne plus que du rythme, car, avec ce personnage de
Vaudois qui parle vite, on décolle de la réalité ethnographique,
on trouve un ton.
Avec Loik Dury et Laurent Levesque qui ont conçu la
musique du film, la question était encore plus aiguë, il fallait
trouver une proposition musicale qui relaie les différents fils
narratifs. On était parti avec l’idée de s’inspirer de la musique
traditionnelle suisse. Cela marchait bien dans l’humour,
mais on peinait pour faire « décoller » les situations sentimentales
ou plus graves. Inversement, avec une musique
trop classique, sans aucun élément étranger, quelque chose
manquait. Loik Dury le formulait en disant qu’on avait
besoin de créer un « ailleurs extra-folklorique ».
Finalement on a trouvé un équilibre en mélangeant des
instruments classiques (violons, harpe,…), des percussions
sud-américaines, une guitare pop, du cor des alpes, du jodle
et des airs country.
Comme dit le personnage de Heidi au sujet du système politique
suisse : « Et bizarrement ça marche ! »
Avez-vous une conception précise de la comédie ?
John Cleese qui est un grand maître de l’humour, raconte
une anecdote édifiante à propos d’un épisode de Fawlty
Towers, la série qu’il a créée pour la BBC. Son personnage
décide de punir sa voiture qui tombe tout le temps en panne
en la battant avec une branche d’arbre. L’idée l’amusait
énormément, mais une fois sur le plateau, elle ne faisait rire
personne… jusqu’au moment où il a trouvé la branche de la
bonne taille avec la bonne souplesse qui a déclenché l’hilarité.
Voilà. L’humour échappe à la théorie. On a beau avoir une
idée très drôle, si on ne trouve pas la bonne branche, on ne
fait rire personne.

Liste artistique
VINCENT PEREZ Aloïs
EMMANUELLE DEVOS Sophie
DENIS PODALYDES Thierry
WALO LÜÖND Walter
PETER WYSSBROD Kurt
MARIANNE BASLER Béatrice
SCALI DELPEYRAT Vincent
MARIAMA SYLLA Amelia
JULIEN GEORGE Damien
CAROLA REGNIER Heidi
HEIDI ZÜGER Silvia
JACQUES MICHEL Rémi
SUZANNE THOMMEN Lisa
Liste technique
Scénario et réalisation LEA FAZER
Image MYRIAM VINOCOUR
Son LUC YERSIN – OLIVIER LAURENT
FLORENT LAVALLEE
Décors OLIVIER RADOT
Costumes CAROLINE DE VIVAISE
Montage HERVE DE LUZE – ELISE FIEVET
Musique LOIK DURY – LAURENT LEVESQUE
Directeur de production PHILIPPE ROUX
Co-productrice RUTH WALDBURGER
Productrice associée HELENE DELALE
Producteur délégué BRUNO PESERY

Une coproduction franco-suisse ARENA FILMS – ARCADE - VEGA FILM – TELEVISION SUISSE ROMANDE
En association avec les Sofica BANQUE POPULAIRE IMAGES 4 et COFIMAGE 15
Avec la participation de CANAL+ et CINECINEMA
Avec le soutien de l’OFFICE FEDERAL DE LA CULTURE SUISSE,
du CNC et de la PROCIREP.
35 mm couleur – format 1.85 – son Dolby SRD
Conception graphique : ICEBERG |

Dossier de presse, photos libres de droits
et spots radio disponibles sur le site :
www.bienvenueensuisse.com