HAUTE EPOQUE - Tajan

PARIS - MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2003 - HÔTEL DROUOT

TAJAN S.A. SOCIÉTÉ DE VENTES VOLONTAIRES DE MEUBLES AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
HAUTE ÉPOQUE
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2003 À 14 H 15
HÔTEL DROUOT SALLE 1
9 RUE DROUOT 75009 PARIS
EXPOSITIONS
HÔTEL DROUOT SALLE 1
9 RUE DROUOT 75009 PARIS
+33 1 48 00 20 01
MARDI 23 SEPTEMBRE 2003 DE 11 À 18 HEURES
MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2003 DE 11 À 12 HEURES
EXPOSITION PARTIELLE À L’ESPACE TAJAN À PARTIR DU 25 AOÛT 2003
RENSEIGNEMENTS
SANDRINE CROCHAT
+33 1 53 30 30 84
crochat-s@tajan.org
EXPERTS
CHRISTIAN RAUD
19 RUE VICTOR MASSÉ 75009 PARIS
+33 1 48 78 16 90 christian.raud@noos.fr
Pour les étains anciens
JEAN-CLAUDE COMMENCHAL
35 AVENUE BELLEFORIÈRE 78600 MAISONS LAFFITTE
+33 1 34 93 44 44
Pour les icônes
LILIANE MANIC
LE LOUVRE DES ANTIQUAIRES
2, PLACE DU PALAIS ROYAL - 75001 PARIS
+33 1 42 61 58 12
TAJAN
37 RUE DES MATHURINS
75008 PARIS (F)
+33 1 53 30 30 30
+33 1 53 30 30 31 fax
www.tajan.com
SOCIÉTÉ ANONYME À DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE, AGRÉÉE EN DATE DU 7 NOVEMBRE 2001 SOUS LE N° 2001-006. N° RCS PARIS B 398 182 295

373
341
Le dressoir en 1ere page de couverture est le lot n° 385
159
388
Le Saint Gorges en 4eme page de couverture est le lot n° 134

CONDITIONS DE VENTE ET ENCHÈRES
La vente sera faite au comptant et conduite en Euros (e).
Les acquéreurs paieront en sus des enchères, les frais suivants,
frais dégressifs par tranche et par lot :
jusqu’à 100 000 € : 17% + TVA soit 20,33% TTC
au-delà de 100 000 € : 12% + TVA soit 14,35% TTC.
GARANTIES
Conformément à la loi, les indications portées au catalogue engagent
la responsabilité de tajan, sous réserve des rectifications
éventuelles annoncées au moment de la présentation de l’objet et
portées au Procès-Verbal de la vente. Une exposition préalable
permettant aux acquéreurs de se rendre compte de l’état des
biens mis en vente, il ne sera admis aucune réclamation une fois
l’adjudication prononcée. Les restaurations et les retouches des
œuvres ne sont pas signalées.
Les objets d’une valeur supérieure à 15 245 € figurant dans nos
catalogues sont vérifiés par l’association internationale « The Art
Loss Register » chargée de rechercher les œuvres d’art volées ou
dont les propriétaires auraient été spoliés.
ENCHÈRES
Les enchères suivent l’ordre des numéros au catalogue.
tajan est libre de fixer l’ordre de progression des enchères et les
enchérisseurs sont tenus de s’y conformer.
Le plus offrant et dernier enchérisseur sera l’adjudicataire.
En cas de double enchère reconnue effective par tajan, l’objet sera
remis en vente, tous les amateurs présents pouvant concourir à
cette deuxième mise en adjudication.
ORDRE D’ACHAT ET ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE
Si vous souhaitez faire une offre d’achat par écrit ou enchérir par
téléphone, vous pouvez utiliser le formulaire prévu à cet effet en fin
de catalogue. Celle-ci doit nous parvenir au plus tard 2 jours avant
la vente accompagnée de vos coordonnées bancaires.
Dans le cas de plusieurs offres d’achat d’égal montant, la première
offre reçue par tajan l’emporte sur les autres.
Les enchères par téléphone sont un service gracieux rendu aux
clients qui ne peuvent se déplacer. En aucun cas tajan ne pourra
être tenue responsable d’un problème de liaison téléphonique.
PAIEMENT
Les achats sont payables comptant, sur le lieu de la vente ou au service
Caisse de la société tajan, 37 rue des Mathurins 75008 Paris.
Les achats ne peuvent être retirés qu’après paiement de l’intégralité
des sommes dues. En cas de paiement par chèque ou par virement
la délivrance des objets pourra être différée jusqu’à l’encaissement.
Dès l’adjudication, l’objet sera sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire
. L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses
acquisitions. tajan décline toute responsabilité quant aux dommages
que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’adjudication prononcée.
RETRAIT DES ACHATS
Pour les ventes à Drouot, les petits objets sont à retirer au magasinage
de l’Hôtel Drouot, dont les frais sont à la charge des acheteurs.
Les meubles et objets nécessitant un véhicule pour leur
enlèvement sont à retirer aux transports monin, 3 boulevard Ney
75018 Paris, +33 1 44 65 86 00 - Fax +33 1 44 65 86 01.
Les transports monin peuvent également, sur devis préalablement
approuvé, assurer l’expédition des achats. Les 8 premiers jours
suivant la vente sont gratuits. Au-delà, la société monin facturera
des frais d’entreposage et d’assurance.
Seuls les objets fragiles ou de grande valeur seront à retirer dans
les locaux de la société tajan.
Pour toute information concernant le lieu de retrait de leurs objets,
les acheteurs sont invités à téléphoner au +33 1 53 30 30 04.
La formalité de licence d’exportation peut requérir un délai de cinq
à six semaines, celui-ci pouvant être sensiblement réduit selon la
rapidité avec laquelle l’acquéreur précisera ses instructions à tajan.
les lots n° 224 à 289 sont présentés par Jean-Claude Commenchal
Le lot n° 350 est présenté par Liliane Manic
Les autres lots sont présentés par Christian Raud
TERMS OF SALE AND BIDS
The sale will be conducted in Euros (e).
Purchasers pay in addition to the hammer price, a buyer’s premium
of : from 0 to 100 000 € : 17% + VAT totalising 20,33%
for amounts superior to 100 000 € : 12% + VAT totalising 14,35%.
GUARANTEES
The auctioneer is bound by the indications in the catalogue, modified
only by eventual announcements made at the time of the sale
noted into the legal records thereof. Prospective bidders should
inspect the property before bidding to determine its condition, size,
and whether or not it has been repaired, restored or repainted.
Exhibitions prior to the sale at tajan or on the sale point permits
buyers to establish the condition of the works offered for sale, and
therefore no claims will be accepted alter the fall of the hammer.
Objects with a value of more than 15 245 € are verified
by the in international association « The Art Loss Register », which
researches stolen or despoiled works of art.
BIDS
Biddings will be in accordance with the lot numbers listed in the
catalogue or as announced by the auctioneer, and will be in increments
determined by the auctioneer.
The highest and last bidder will be the purchaser.
Should the auctioneer recognise two simultaneous bids on an
object, the lot will be put up for sale again and all those present in
the saleroom may participate in this second opportunity to bid.
ABSENTEE BIDS AND TELEPHONE BIDS
If you wish to make a bid in writing or a telephone bid, you should
use the form included at the end of this catalogue. This should be
received by us no later than two days before the sale accompanied
by your bank references.
In the event of identical bids, the earliest will take precedence.
Telephone bids are a free service designed for clients who are unable
to be present at an auction. Tajan cannot be held responsible
for any problems due to technical difficulties.
PAYMENT
The full amount (hammer price, buyer’s premium and any applicable
value added tax) is due immediately after the sale.
Purchased lots cannot be withdrawn. before this amount is paid.
If payment is made by cheque or by wire transfer, lots may not be
withdrawn until the payment has been cleared.
From the moment the hammer falls, sold items will become the
exclusive responsibility of the buyer. The buyer will be solely
responsible for the insurance. tajan assumes no liability for any
damage to items which may occur after the hammer falls.
COLLECTION OF PURCHASES
In case of an auction in Drouot’s salesroom, small items have to be
withdrawn at Hotel Drouot’s storage, where buyers will be invoiced
for handling and storage charges.
For all the sales, items requiring a vehicle to be carried away, are
stored at transports monin’s warehouse 3, boulevard Ney 75018
Paris, +33 1 44 65 86 00 - Fax +33 1 44 65 86 01.
transports monin’s can also ensure handling and shipping, upon
valuation. After the eight first days following the sale, buyers have
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Buyers are therefore invited to collect the lots as soon as possible
in order to avoid paying handling and storage charges.
Fragile lots and articles of value only will be stored in tajan’s warehouses.
Buyers at tajan are requested to confirm with tajan +33 1 53 30 30
04 before withdrawing their purchases. tajan has several storage
warehouses depending upon the type of goods sold at the auctions.
An export license can take five to six weeks to process, although
this time may be significantly reduced depending upon how
promptly the buyer supplies the necessary information to Tajan.
1 CHANDELIER TRIPODE
Fût tourné en balustre surmonté d’une coupelle
moulurée, pied tripode en patte de lion.
Bronze.
La pique manque. A été monté en lampe mais sans
être percé.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. : 29 CM 200/300 €
2 BOUGEOIR LOUIS XIV
Sa base pyramidale octogonale est moulurée, alors
que son fût, identique de forme, porte un motif de
balustre.
Bronze.
France, début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 23,5 CM 100/150 €
3 BOUGEOIR À BASE TRIANGULAIRE
Binet cylindrique reposant sur une coupelle, base
triangulaire moulurée, fût tourné en toupies.
Bronze.
Légers accidents.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. : 24,5 CM 200/250 €
4 BOUGEOIR ESPAGNOL À BASE RONDE
Semblable au précédent, mais doté d’une base
ronde et moulurée.
Bronze.
Accident au bas du fût.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. : 25 CM 200/250 €
5 BOUGEOIR À PANS COUPÉS
Base octogonale moulurée et basse, fût en balustre
octogonal, binet à épaulement.
Bronze.
Accidents de fonte.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 16,5 CM 100/150 €
6 PAIRE DE BOUGEOIRS LOUIS XIV
Base octogonale, fût en balustre, binet à épaulement.
Bronze.
France, fin du XVIIe siècle.
HAUT. : 18,5 CM 300/350 €
7 CHANDELIER TRIPODE
Fût tourné, surmonté d’une coupelle richement
ornée. Base très finement ciselée et décorée de
feuilles d’acanthe, d’enroulements et de têtes d’ange.
Pieds en griffes de lion.
Bronze fondu et doré.
Monté en lampe, percé.
France, XVIIIe siècle.
HAUT. : 28 CM 200/300 €
8 PAIRE D’APPLIQUES
La platine ajourée fixe en son centre le bras de section
ronde, en forme de bras de lustre hollandais,
qui s’évase au milieu pour former un disque et se
termine par une large coupelle découpée en pétales
de pâquerette et surmontée d’un haut binet. Le
disque central porte deux motifs de fer doré en C
inversés.
Fer forgé.
France, XVIIIe siècle.
LONG. : 33 CM 500/800 €
9 COURONNE DE LUMIÈRE
Elle se compose dans la plus pure tradition médiévale
d’une couronne soutenue par quatre chaînes
finement travaillées et reliées à une petite couronne
supérieure ajourée, elle-même fixée au plafond.
Fer forgé.
France, dans le style du XVIe siècle.
HAUT. :117 CM - DIAMÈTRE : 55 CM 600/800 €
10 PAIRE D’APPLIQUES DE VOYAGE
Fréquemment plantées et replantées dans un mur
au gré des déplacements, ces appliques se composent
d’un bras horizontal surmonté d’un décor
d’enroulements et de fleurs, ainsi que d’un binet
formé de quatre bras se rejoignant au centre et
reprenant le même décor.
Fer forgé.
Traces de martelage aux extrémités, dûes à un
usage fréquent.
Espagne, début du XVIIe siècle.
LONG. : 31 CM 600/1 000 €
11 GRAND PORTE-CIERGE À TROIS BRANCHES
Il repose sur une base quadripode, porte un fût à
anneau central, dont l’extrémité se prolonge par
trois feux.
Fer forgé.
Partie supérieure rapportée, soudure au pied.
France , fin du XVIe - début du XVIIe siècle.
HAUT. : 132 CM 750/900 €
12 BOUGEOIR GOTHIQUE À CLOCHE
Il est orné d’un nœud au centre et d’un second
dans la partie basse du fût, qui est fixé sur un pied
à cloche au large rebord supérieur. Le binet ouvre à
deux fenêtres rectangulaires et porte deux bagues
en bas et trois en haut.
Laiton fondu et tourné. Ancienne patine brun
rouge, usée sur les parties saillantes.
Très bon état de conservation.
France, XVe siècle.
HAUT. : 20,5 CM 2 800/3 300 €
3

13 GRAND BOUGEOIR RENAISSANCE
Cet élégant bougeoir, au tournage très riche, repose
sur une base plate qui s’évase progressivement jusqu’au
fût. Celui-ci est orné d’un balustre et de plusieurs
bagues dans la tradition gothique. Le binet est
percé de deux fenêtres, l’une allongée l’autre ronde.
Laiton fondu et tourné.
Bon état de conservation.
France, 2e partie du XVIe siècle.
HAUT. : 24 CM 1 600/1 800 €
14 BOUGEOIR À COUPELLE
Base circulaire moulurée et plate ; fût tourné de
cylindres, de bagues et d’un balustre, coupelle
plate sur laquelle est posé un binet à épaulement.
Laiton fondu et tourné.
Bon état.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 24 CM 250/300 €
15 BOUGEOIR LOUIS XIV GRAVÉ
Sa base, son fût en balustre et son binet sont à
pans coupés. Il est finement gravé de décors de
rinceaux, de coquilles, de croisillons et de petits
paysages.
Laiton fondu en deux coques et re-gravé.
Réparations, accidents.
France, début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 21 CM 200/250 €
16 PETIT BOUGEOIR LOUIS XIII
Fût tourné en balustre, binet à deux épaulements,
base plate circulaire.
Laiton tourné, bel état.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 16,5 CM 250/300 €
17 GRAND BOUGEOIR ITALIEN TRIPODE
Base pyramidale moulurée avec trois pieds en forme
de griffes. Coupelle plate en dessous du binet cylindrique
à épaulements percé de deux fenêtres.
Laiton fondu et tourné.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. : 34,5 CM 350/400 €
18 GRAND BOUGEOIR TRIPODE
Base pyramidale moulurée avec trois pieds en
forme de griffes. Coupelle plate en dessous du
binet cylindrique à épaulement percé de deux fenêtres.
Laiton fondu et tourné.
Bon état.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 34,5 CM 350/400 €
19 PAIRE DE BOUGEOIRS OCTOGONAUX
Leur base moulurée, leur fût en balustre et leur
binet sont à pans coupés. Ces modèles classiques
portent les traces d’une ancienne argenture.
Laiton fondu et retravaillé.
Bon état.
France, début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 24 CM 300/400 €
20 PETIT BOUGEOIR DE NUIT
Base à pans coupés, fût tourné en balustre.
Laiton fondu.
Très usé.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 17,5 CM 130/150 €
21 GRAND CHANDELIER FLAMAND TRIPODE
Base à trois pieds en griffes de lion, ornée de trois
têtes d’anges, de feuilles d’acanthes et de torsades.
Fût tourné en balustre comportant plusieurs
nœuds. Coupelle moulurée et pique.
Laiton fondu et re-ciselé.Pique refaite, accident à
un pied, soudure à la coupelle.
Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. : 47,5 CM 350/450 €
22 PETIT PIQUE-CIERGE ITALIEN
Base circulaire, fût en balustre, coupelle moulurée,
pique.
Laiton fondu et tourné.
Bon état.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. : 23 CM 280/350 €
23 PAIRE DE PIQUE-CIERGE D’ÉGLISE
en bronze argenté
Ils sont à fût tourné et orné de godrons sur une
base tripode, avec des réserves à cuirs enroulés.
Bronze argenté.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 70 CM 700/1 000 €
24 PAIRE DE PIQUE-CIERGES TRIPODES
Ces chandeliers aux pieds en griffes, sont en bronze
argenté. Ils ont été modifiés dans leur forme par
la suppression la partie supérieure des fûts et la
fixation des coupelles plus bas.
Bronze argenté.
France, XVIIIe siècle.
Manque la partie supérieure du fût, argenture usée.
HAUT. : 45 CM 300/450 €
25 PAIRE DE PIQUE-CIERGES
en bronze argenté. Ils sont à base tripode avec des
pieds en volutes.
France, XVIII XIXe siècles.
Argenture usée.
HAUT. : 48 CM 450/600 €
26 PAIRE DE PIQUE-CIERGES
Reposant sur une base tripode armoriée, les pieds
tournés sont vigoureux et nerveux.
Deux soudures à l’étain sur l’un.
Rome, XVIIe siècle.
HAUT. : 48 CM 700/1 000 €
27 PAIRE DE BOUGEOIRS
à base carrée, à pans coupés en laiton fondu.
Cette paire de luminaires possède un pied octogonal
sous un binet à facettes.
France, début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 18,6 CM 150/200 €
28 PAIRE DE BOUGEOIRS
en bronze à base carrée.
Ils sont à fût en balustre.
Angleterre, XVIIIe dans la tradition du XVIIe siècle.
HAUT. : 21 CM 150/200 €
29 PAIRE DE BOUGEOIRS EN BRONZE
Ils sont à fût en balustre, sur une base circulaire, et
portent une coupelle sous le binet.
Italie, néo-classique XIXe siècle.
HAUT. : 36 CM 100/150 €
30 DEUX BOUGEOIRS À CACHETER
Le premier à base circulaire chantournée, est du XVIIIe
siècle, avec une soudure et accident. Le second à
cacheter aussi, est à décor de feuilles d’eau de la
même époque. Bronze.
HAUT. : 12,5 ET 11,5 CM 150/200 €
31 LAMPE À HUILE
Elle se compose d’un pied plat à quatre côtés et angles
incurvés gravé de motifs de rinceaux feuillagés sur un
fond composé de cercles. Le corps gravé d’un décor
identique est surmonté d’oiseaux et de têtes de lion.
XVIIIe siècle, transformée au XIXe siècle.
Laiton.
HAUT. : 37,5 CM 600/900 €
32 LANTERNE DITE VÉNITIENNE
Reposant sur une hampe de bois cette lanterne hexagonale
surmontée d’un chapeau en coupole possède
une base qui va se rétrécissant jusqu’à la hampe.
Fer blanc polychrome.
Italie, XVIII-XIXe siècles.
polychromie rapportée
HAUT. : 88 CM 450/500 €
33 APPLIQUE À DEUX BRAS DE LUMIÈRE
En forme de bras de lustre hollandais, cette applique
repose sur une platine postérieure de cuivre.
XVIIe siècle et XIXe siècle. Laiton.
Long. x Prof. : 71 X 42,5 CM 1500/2 000 €
34 PAIRE DE FLAMBEAUX À PIEDS TRIPODES
Ce beau modèle à fût tourné, reposant sur une base
tripode, se termine par des piques en fer.
Bronze verni.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. AVEC LES PIQUES : 56 CM 800/1200 €
35 BOUGEOIR À FÛT EN COLONNE
Reposant sur une base plate moulurée, ce modèle de
bougeoir dit Henri II porte en partie haute un binet à
épaulements.
France, fin du XVIe siècle. Bronze.
HAUT. : 19 CM 400/600 €
36 BOUGEOIR À BASE OCTOGONALE PLATE
Le fût du bougeoir tourné en forme de balustre est fixé
sur le pied par un martelage de son extrémité.
Laiton fondu et tourné.
France, XVIIe siècle, bon état.
HAUT. : 18 CM 150/300 €
37 MORTIER
Il est décoré de trois rangs de moulures semi-circulaires
et porte en partie haute un monogramme « MBP »,
dont les lettres sont séparées par trois points placés
verticalement, ainsi qu’une date de fabrication (1640).
Bronze, avec une patine brune sombre.
Légers accidents.
Italie ou France, XVIIe siècle.
HAUT. : 11 CM 400/500 €
38 ENCRIER EN MARBRE
En forme de cassette reposant sur une moulure grise
et quatre pieds ronds, il est surmonté d’un couvercle
pyramidal mouluré. Il est fait de petits morceaux de
marbres jaune, gris, rouge et blanc noyés dans un
liant. Son couvercle dévoile deux godets en laiton destinés
à contenir de l’encre.
Marbre.
Accidents.
France, XIXe siècle.
Long. x Prof. : 18 x 12,5 cm 500/600 €
39 ROBINET DE FÛT
Son extrémité est ornée d’une tête de dragon.
Bronze.
La poignée manque.
France, XVIIe siècle.
LONG. : 12 CM 300/400 €
40 MORTIER TRONCONIQUE
Six contreforts ondés, avec en alternance des pastillages
en masque de lion et des paires de fleurs de
lys. Le sommet évasé est décoré de fleurs de lys
disposées en diagonale. On y joint un pilon double.
Bronze fondu.
Légers accidents.
Le Puy-en-Velay, XVIIe siècle.
HAUT. : 11,5 CM - DIAMÈTRE : 14,5 CM 350/500 €
41 MORTIER ÉVASÉ À ANSES CARRÉES
Il comporte sur le bord supérieur l’inscription «A MOV
MOVNSIEVR LEDOINS DON.I.DEFERA. » qui fournit
le nom de son propriétaire. En dessous figurent deux
rangs de moulures. La partie médiane est décorée de
six pastillages en feuilles. Avec son pilon, mouluré en
son sommet.
Bronze.
Accidents d’usage.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 11 CM - DIAMÈTRE : 12,5 CM 450/600 €
42 ENCRIER RENAISSANCE
Il repose sur trois aigles couronnés, les ailes
déployées, qui le ceinturent en formant des pieds. Son
corps est orné de matis entourant des feuilles d’acanthe.
Son col est mouluré et ouvert.
Bronze.
Fente à la tête d’un aigle et un chevron de couronne
manquant. Sans couvercle.
Italie du Nord, début du XVIIe siècle.
HAUT. : 9,5 CM - DIAMÈTRE : 15 CM 1000/1200 €
4 5

43 ENCRIER CUBIQUE
Il est décoré en haut relief de quatre putti en cariatides
dans les angles, séparés par des vases de la
même taille. Ce décor formant une frise est ceinturé
de moulures dans les parties haute et basse.
Curieux décor insolite.
Marbre sculpté.
Accidents, manques et éclats.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 11,5 CM 600/900 €
44 MORTIER EN BRONZE DU PUY EN VELAY
Exceptionnel de qualité de fonte, ce petit mortier du
Puy de forme tronconique est orné de cinq épaulements
en forme de termes engainés, formant des
réserves dans lesquelles on peut voir deux profils
d’empereur en tondo ainsi que trois bustes de
bourgeois avec semis de fleurs à cinq pétales. La
bordure fait une frise de ces mêmes fleurs.
On y joint un pilon récent.
Bronze fondu.
Très bon état
Le Puy-en-Velay XVIIe siècle.
HAUT. : 6,9CM 380/450 €
45 PILE DE POIDS GIGOGNES
Cette pile de poids de 8 marcs au décor de rinceaux,
de chevrons, de demi-cercles et d’ovales
porte sur le dessus le poinçon d’une sirène tenant
dans ses mains chacune de ses deux queues et
surmontée des lettres « P.R ». Il s’agit de la marque
de Paulus Ritter, balancier à Nuremberg (1730/34 -
1756/67).
Laiton fondu.
Accidents et manques dans le moraillon de fermeture,
manque un poids.
Nuremberg, XVIIIe siècle.
HAUT. : 12 CM - DIAMÈTRE : 8,5 CM 600/900 €
46 MARMITE TRIPODE
Cette curieuse marmite repose sur trois pieds
ornés en partie basse d’éléments végétaux finement
ciselés.
Bronze fondu.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 23 CM - DIAMÈTRE : 22,5 CM 700/1 000 €
047 CURIEUX SUPPORT À DÉCOR AJOURÉ
Ce support en bronze patiné est constitué d’un
cercle formant frise alternant animaux fantastiques
et végétation, posé sur trois pieds figurant chacun
un animal fabuleux enroulé sur lui même.
Bronze fondu et ciselé.
Nuremberg dans le style du XVIIe siècle.
DIAMÈTRE 25,5 CM 700/900 €
48 PETITE MARMITE TRIPODE
Inscription du fondeur « ROY » sur le corps et manche
en bois tourné.
Bronze fondu et bois tourné.
Petite fente sur le bord supérieur et sur le manche.
France, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle.
HAUT. X LONG. : 12,5 X 30 CM 250/350 €
49 MORTIER AVEC UN PILON DOUBLE
De forme tronconique il est richement orné sur le
corps de fleurs de lys, de tête d’amour aux petites
ailes, de mascarons grotesques et de profils des
rois Louis XIV et Henri IV.
Bronze.
Légers manques à la base.
Le Puy-en-Velay vers 1700.
HAUT. : 10,3CM DIAMÈTRE: 14,5 CM 450/600 €
50 PETIT MORTIER À PRISES ZOOMORPHES
A trois moulures en partie basse et deux sous le
col. Avec un pilon
Bronze.
Italie, XVIIIe siècle.
HAUT. : 8 CM 180/250 €
51 PETIT MORTIER À PRISES ZOOMORPHES
La base porte une large moulure et les prises sont
surmontées d’une double arête. Avec un pilon.
Bronze.
Italie, XVIIIe siècle.
HAUT. : 9 CM 180/250 €
52 CLOCHE À FLEURS DE LYS
Marque du fondeur Nicolas BURET.
Bronze.
France, XVIIIe siècle.
HAUTEUR : 12,5 CM 180/250 €
53 SEAU À BÉNIR GOTHIQUE
Ce seau oxydé d’une patine de fouille verte, a
séjourné en terre après avoir subit de nombreux
accidents. Il possède un corps mouluré et les attaches
de l’anse sont en forme de tête de femme
Bronze.
Accidents. Une tête manque.
Flandres, XVe siècle.
HAUT. : 20,5 CM 380/450 €
54 MARMITE TRIPODE
Elle est sans décor et repose sur trois pieds cylindriques.
Elle porte sur une attache une marque
peut être de fondeur.
Bronze. France, XVII XVIIIe siècles.
Anse postérieure.
HAUT. : 17,2 CM - DIAMÈTRE 19,6 CM 200/250 €
55 ENSEMBLE DE CINQ CLOCHES
La première mal marquée de «DUBOIS LAMY
neveu au Puy», la deuxième OSMOND DUBOIS à
PARIS, la troisième porte des fleurs de lys alternées
de bustes de femmes, et les deux dernières sont
ornées de deux et quatre fleurs de lys.
Bronze. XVIIIe XIXe siècles.
Accidents et réparations.
HAUT. ENTRE 10 ET 21 CM 180/250 €
56 GROSSE CLOCHE À DÉCOR DE FLEURS DE LYS
Elle porte sur le corps une succession de dix fleurs
de lys en relief en partie basse trois moulures.
Bronze. XVIIIe siècle.
HAUT. : 23 CM - DIAMÈTRE : 21,2 CM 250/300 €
57 ROBINET DE FÛT
En bronze, à bec verseur à tête de dauphin, il date
du début du XIX e siècle.
Manque le contre robinet en partie basse.
LONG. : 25 CM 120/150 €
58 MORTIER AUX CROIX LATINES
Cinq épaulements à trois pointes séparent des
croix latines fleuronnées. La bordure porte une frise
de huit lions marchant et crachant du feu. Avec un
pilon à nœud supérieur de la même couleur.
Bronze fondu. Belle patine brune.
Le Puy-en-Velay, XVIIe siècle.
HAUT. : 8 CM - DIAMÈTRE : 12,8 CM 400/600 €
59 BOUCHE À FEU
En bronze portant en partie antérieure trois bagues
en relief cette bouche est couverte d’une patine
vert sombre.
Bronze.
France, fin du XVIIIe siècle.
HAUT. : 16,5 CM 150/200 €
60 MORTIER
Il est en forme de cloche renversée, et mouluré.
France, XVII XVIIIe siècles.
Bronze.
HAUT. : 9,7 CM 200/300 €
61 PETITE MARMITE TRIPODE
Elle est en bronze avec son anse en fer forgé, et
repose sur trois pieds évasés.
HAUT. : 12,5 CM - DIAMÈTRE 14CM 350/450 €
62 MORTIER
Il est du XVIIIe siècle et porte des médaillons de
Saint Michel terrassant le Mal, vierge de calvaire et
marque de fondeur.
Bronze. Légers accidents.
HAUT. : 8 CM 200/300 €
63 PETITE VASQUE
Très sobre elle est ornée de fines moulures.
Bronze. France, XVIIe siècle.
DIAMÈTRE 14,7 CM 120/150 €
64 MARMITE TRIPODE
Elle possède deux poignées latérales en triangle
sur lesquelles devait s’accrocher une anse de fer
forgé.
Bronze
manque l’anse de fer.
France, XVIIe siècle.
HAUT. 17,5CM DIAMÈTRE 23,5 CM 150/200 €
65 PETIT SEAU
Corps sphérique, col évasé, poignée mobile torsadée,
surmontée d’un double anneau mobile.
Cuivre repoussé.
Accidents.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. : 26 CM 150/200 €
66 BASSIN RAFRAÎCHISSOIR
Son corps de forme oblongue est orné de godrons
séparés par une cannelure et son col de cabochons
alternant avec trois creux. Son bord est ourlé
sur une âme cylindrique en fer.
Cuivre repoussé, patine brune.
Italie, dans le style du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 63,5 X 45,5 X 21 CM 500/800 €
67 GRANDE BUIRE
Le corps de cette buire dont la forme s’inspire de
l’Antiquité est décoré de deux registres de godrons
séparés par une double moulure. Son pied, son
couvercle et le haut de son col sont eux aussi
décorés de godrons. Elle possède un bec verseur
reposant sur un mascaron en tête de lion et deux
anses à enroulement.
Cuivre repoussé.
Italie, dans le style du XVIe siècle.
HAUT. : 55 CM - DIAMÈTRE : 28 CM 700/1 000 €
68 PETIT POT SPHÉRIQUE
Reposant sur trois pieds boule, il présente des
réserves au décor de feuillages en rocaille. Son
bord est violoné.
Argent.
Travail étranger du XVIIIe siècle.
HAUT. : 6,8 CM - DIAM. : 7 CM - POIDS : 68 G 150/200 €
Vente Me Blache du 21/04/1974, expert M. Boutemy.
69 PLAT D’OFFRANDE AU SACRIFICE D’ISAAC
La scène représente Abraham debout s’apprêtant
à couper la tête de son fils agenouillé, l’ange arrêtant
son geste en partie centrale. Elle est entourée
de deux frises épigraphiques en lettres gothiques et
d’une frise de godrons obliques. Le marli ourlé est
décoré de deux frises, l’une composée de feuilles
reliées par des arcades et l’autre de simples
feuilles.
Laiton tourné et repoussé.
Usures sur les parties en relief, trou en bordure.
Allemagne du Sud, début du XVIIe siècle.
DIAMÈTRE : 43 CM 1 000/1 200 €
70 PLAT D’OFFRANDE À SAINT CHRISTOPHE
On y voit le saint patron des voyageurs qui, malgré
sa grande taille, dut s’aider d’un tronc d’arbre pour
faire traverser l’enfant Jésus qu’il portait sur l’épaule,
tant ce dernier était lourd. La scène est entourée
d’un double registre de texte explicatif en lettres
gothiques. Le marli est estampé d’une frise composée
de feuilles formant des arcades et de fleurs
alignées à la queue leu leu.
Laiton repoussé.
Usures sur les parties en relief, trou en bordure.
Allemagne du Sud, début du XVIIe siècle.
DIAMÈTRE : 42 CM 750/1 000 €
6 7

71 RARE PLAT D’OFFRANDE VÉNITIEN
Ce plat très finement gravé, au décor de scènes
mythologiques et de profils d’empereurs dans des
réserves ovales ou des tondi, entourés de rinceaux et
d’entrelacs, présente la particularité rare d’être signé
dans sa partie centrale portant une armoirie. La
marque du dinandier est « MATIO. RIGINA. F.(ecit) ».
Laiton ou « cuivre jaune » repoussé et gravé.
Légers accidents sur la bordure et usures de la
gravure.
Venise, première partie du XVIIe siècle.
DIAMÈTRE : 48 CM 4 000/6 000 €
72 COURONNE DÉCORATIVE
Ornée en alternance de têtes de putto et de gaines
cylindriques verticales, le tout entrelacé d’un riche
décor végétal, cette couronne aux motifs repoussés
devait peut-être retenir des décors floraux sur
une hampe.
Laiton repoussé, à patine sombre brun rougeâtre.
Accidents, usures.
France, début XVIIe siècle.
HAUT. : 6 CM - DIAMÈTRE : 12 CM 200/300 €
73 NATIVITÉ
Cette belle plaque au relief bien marqué représente
l’enfant Jésus venant de naître, installé sur un
tabouret, entouré de saint Joseph, de la Vierge et
de cinq anges.
Plaque en laiton repoussé, patine brune.
Accidents et manques sur les bords.
France, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 21,5 X 27 CM 600/800 €
74 PETITE MARMITE ITALIENNE
Cet objet utilitaire surprend tout d’abord par sa
petitesse ; généralement, les marmites qui sont
parvenues jusqu’à nous sont en effet beaucoup
plus grandes. Ensuite, c’est son élégance qui attire
l’œil : le corps est gravé d’une magnifique frise de
rinceaux et de feuillages. Mais les détails ne sont
pas en reste, puisque la poignée en fer forgé est
frappée d’une succession d’étoiles et qu’elle s’articule
sur un anneau en partie supérieure.
Cuivre repoussé et fer forgé.
Italie du Sud, XVIIe siècle.
HAUT. : 10 CM - DIAMÈTRE : 17 CM 400/600 €
75 POT DE BARBIER
De section ovale, le corps en balustre part d’un pied
mouluré et se termine par une triple moulure logeant
le couvercle à prise ronde. L’anse en S est fixée à la
partie la plus renflée du corps et à la triple mouluration
supérieure.
Laiton repoussé et bronze fondu réargentés.
France, fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 18 CM 750/1 000 €
76 GRAND PLAT
Décoré d’un cavalier luttant contre un ange debout,
au milieu de feuillages, dans l’esprit des fonds d’aristoloche
en tapisserie. Marlis gravé de six animaux
courant sur un fond identique. Extérieur du plat retourné
sur un jonc de fer forgé et formant une torsade.
Laiton repoussé.
Quelques accidents et usures.
Ancien travail dans le style du XVIe siècle.
DIAMÈTRE : 74 CM 450/600 €
77 PLAT D’OFFRANDE
En laiton repoussé il porte au centre un décor de
sirènes en buste, de feuillages et de vases surmontant
des lyres. Au centre une marguerite à douze
pétales. Le marli est estampé de motifs de feuillage
et de seau à eau bénite.
Laiton repoussé.
Accidents réparations.
Dans le style de XVIIe siècle.
Diamètre : 37cm 450/600 €
78 UN PLAT D’OFFRANDE
Orné en son centre d’un ombilic, encadré de deux
réserves circulaires sur lesquelles sont repoussés
des caractères gothiques. Le marli est estampé de
croix feuillagées.
Laiton.
Réparation au centre.
Allemagne, XVIIe siècle.
DIAMÈTRE : 42,5 CM 450/600 €
79 GOBELET
De forme demi-sphérique, le fond de matis porte
trois réserves encadrées de couronnes végétales
portant des textes en latin.
Cuivre en partie doré accidenté. XVIIe siècle.
HAUT. : 4,8 CM 150/300 €
80 CHAUFFERETTE
Elle porte un décor de rinceaux et d’éléments végétaux
sur le corps, le couvercle étant percé de trous
laissant passer la chaleur. Le fond est doublé d’une
partie de bois.
Cuivre repoussé
Réparation au fond et à la charnière.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. : 16,5 CM 250/350 €
81 DRAGON
Curieuse pièce servant à caler l’engrenage de la
poulie d’un puits.
Fer forgé.
Italie, XVIIIe siècle.
LONG. : 28 CM 200/300 €
82 MARTEAU DE PORTE
Ovale, s’articulant en partie haute sur des boules
en forme de glands, portant au centre de la partie
basse un renflement sphérique destiné à heurter la
porte, finement gravé de motifs végétaux.
Fer forgé et gravé.
Manque au tirant de fixation, usures.
France du Sud-ouest, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 19 X 17,5 CM 300/450 €
83 COMPAS DE CHARPENTIER
A deux pointes, orné en haut d’une découpe violonée.
Marque gravée sur sa partie supérieure.
Fer forgé.
France, fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle.
HAUT. :56,7 CM 450/600 €
84 DEUX ÉPERONS ET UN ÉTRIER
L’un du XII-XIIIe siècle à pointe, l’autre espagnol à
roulette manquante, du XVIe siècle, richement
décoré auxquels on joint un étrier de la fin du
Moyen Age.
Fer forgé. Oxydations, manques et accidents.
LONG. : 14,5, 12, 15 CM 300/400 €
Provenance : Collection LOEW
85 QUATRE PETITES BOUCLES ET ATTACHES DE
CEINTURE
Ces petits objets sont de précieux témoignages de
la vie quotidienne au Moyen Age. On y joint une
boucle de ceinture en bronze doré hispano-mauresque
avec traces de dorure à décor d’oiseaux,
entrelacs et fleurs du XIVe siècle.
Laiton, bronze.
Accidents et manques.
XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles. 100/200 €
Provenance : Collection LOEW
86 TROIS ENSEIGNES ÉROTIQUES
Dont deux acéphales. Ces objets décoratifs se
fixaient sur les vêtements en certaines occasions.
On y joint un lion en plomb, et une partie de dague
en laiton.
Plomb et Laiton.
Accidents et manques.
Fin du Moyen-Age. 70/120 €
Provenance : Collection LOEW
87 ENSEMBLE COMPRENANT :
une plaque de fermeture en bronze du XVe siècle,
deux attaches de vêtement en cuivre du XVe siècle,
deux boucles de gibecière en tête de serpent et
tête de loup, bronze XIVe XVe siècle et une prise en
tête de monstre en bronze, XIVe siècle.
Provenance : Collection LOEW 100/150 €
88 GRILLE
Cette grille de balcon a été remontée en grille de
devant de cheminée. Elle est décorée de lambrequins
et de volutes encadrant un motif central rond.
Fer forgé.
France, XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 72 X 166 X 51 CM
1 000/1 500 €
89 IMPOSTE DE PORTE
Elle se compose d’un écusson armorié entouré
d’une couronne de feuillages sur fond de grilles de
fer forgé, qui adopte la forme d’un arrondi en partie
supérieure. Fer Forgé.
XIXe siècle dans le style du XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 77,2 X 133 CM 600/1 000 €
90 PIED ET FLÉAU DE BALANCE
La base en fonte de fer est surmontée d’un fût qui
reçoit en son extrémité le fléau de fer forgé, et fonte de
fer, formant au centre un décor de fleur de lys.
Fer forgé et fonte de fer fortement oxydés.
XIXe siècle.
HAUT. : 48 CM 120/150 €
91 MARTEAU DE PORTE GOTHIQUE
Ce curieux marteau de porte au corps en cercle se
prolonge en partie haute par des tirants à enroulements
finement forgés. Il est fait d’une plaque de
fer gravée d’arcades et de points en creux. En partie
basse, un bouton en forme de fleur permet de le
soulever. La forme de cet objet reste encore très
inspirée des volumes simples et presque abstraits
de l’architecture Romane, transmis traditionnellement
fort tardivement dans la péninsule ibérique.
Fer forgé et gravé.
Usures et oxydations.
Espagne du centre, fin du XVe siècle.
HAUT. X LONG. : 22 X 15,5 CM 1 200/1 500 €
92 CHRIST AUX LIENS
Dans un mouvement en contraposto, le corps du
Christ tourne alors que son visage semble jeter un
cri de désespoir. Cette sculpture flamande est très
marquée par l’influence de la sculpture de la
Renaissance italienne telle qu’elle était apprise lors
du séjour de formation des artistes en Italie.
Albâtre sculpté. Accidents manques et réparations.
Flandres, début XVIIe siècle.
HAUT. : 24 CM 300/450 €
93 VIERGE À L’ENFANT
Couronnée, vêtue d’une robe et d’un voile richement
drapés, Marie porte Jésus nu sur son bras droit tout
en lui tenant le pied de sa main gauche ; ses longs
cheveux tombent en mèches rayonnantes sur ses
épaules. Le socle monoxyle est en forme de parallélépipède
à double moulure.
Statuette en noyer sculpté.
Accidents ; réparations, notamment à la couronne ;
petits manques, dont la main droite de l’enfant.
Anciennement polychrome, la statue a été décapée.
France du Sud, XVIIe siècle.
HAUT. : 41,5 CM, 37 CM SANS LE SOCLE.
1 000/1 500 €
94 NOBLE ALLEMANDE
Debout sur un socle architecturé et orné en façade
d’un écu et de deux consoles aux volutes inversées,
elle est vêtue d’une robe attachée très haut à
la taille et s’ouvrant sur la jambe droite, ainsi que
d’un ample manteau au drapé presque exubérant.
Statuette en tilleul de teinte claire sculpté
Légers accidents, la couronne manque.
Bavière ou Rhin supérieur, début du XVIIe siècle.
HAUT. : 27 CM 900/1 400 €
8
9

95 LE PÈRE ET LE FILS
Cette sculpture obéit à une organisation spatiale
qui était très appréciée au XVIIe siècle dans les
pays germaniques. Le succès de cette composition
était d’ailleurs tel qu’elle a progressivement
perdu son caractère purement symbolique, ses
personnages finissant en quelque sorte par s’humaniser
au fil du temps. Voilà pourquoi le naturalisme
allemand est présent jusque dans les moindres
détails (un exemple : le vent jouant dans les cheveux
et les barbes), ce qui confère à l’ensemble un
dynamisme époustouflant. Notre groupe ne déroge
pas à cette règle, avec Dieu le Père assis sur une
nuée et tenant la croix sur laquelle est crucifié son
Fils, dans une attitude de profonde affliction, le front
plissé et les yeux fermés. Sa douleur est encore
accentuée par les larges mouvements baroques,
concentriques, que décrivent les drapés de ses
vêtements ainsi que les nuages. La tête couronnée
d’épines penchée sur la droite, le Christ a déjà
rendu son dernier soupir ; ses jambes fléchies,
entre les jambes de son Père, dessinent une succession
de lignes diagonales. Seuls les nuages
sont polychromes.
Tilleul sculpté, partiellement polychrome. Socle
recouvert de velours bleu.
Allemagne du sud, XVIIe siècle.
HAUT. : 31 CM 1 500/2 500 €
96 VIERGE À L’ENFANT
Elle est vêtue à la mode des riches bourgeoises,
avec une robe aux multiples accessoires et un
manteau aux larges plis à bec cassés, caractéristiques
du gothique tardif. Elle tient sur son bras
droit l’enfant Jésus, richement habillé et lisant le
livre saint. Ses longs cheveux ondulés sont surmontés
d’une couronne. Cette Vierge pensive est
parfaitement dans la ligne des sculptures datant de
la fin du Moyen Age. Les marques sculptées sur la
base lui confèrent un intérêt tout particulier.
L'espèce de maillet ne peut en aucune manière se
confondre à la marque du maillet de la corporation
des sculpteurs de Bruxelles. En effet, cette dernière
marque est nettement plus petite, a bien la forme
d'un maillet et est frappée au fer froid. Dans la
marque de cette Vierge, on devrait y voir plutôt une
marque de sculpteur ou d'atelier au même titre que
les marques que montrent certaines sculptures de
l'atelier de Jan Van Steffesweert de Maastricht.
Cette Vierge n'est assurément pas brabançonne et
ne peut être attribuée à Maastricht ou à un autre
atelier mosan. Peut-être faut-il penser à un atelier
des Pays-Bas du nord (ces ateliers sont encore peu
connus) tout en excluant Utrecht, la Gueldre ou le
Limbourg. La date de 1536 est intéressante du fait
qu'elle confirme la prolongation de certaines formules
apparaissant dans les années 1520. Les éléments
"renaissants" ne concernent que des détails
vestimentaires (décolleté de la Vierge, manches à
crevés de l'enfant et à collerette pour la Vierge). Si
certains détails sont sculptés assez sommairement,
l’œuvre est néanmoins intéressante du fait
de la marque et de la datation.
Noyer sculpté, Une sorte de maillet et une date
(1536) sont gravés sur la face du socle.
Accidents dans les plis et à la couronne, piqûres de
vers.
Pays-Bas du Sud, 1536.
HAUT. : 69 CM 2 400/3 500 €
97 SAINTE CATHERINE D’ALEXANDRIE
La sainte est sculptée debout, foulant aux pieds
l’empereur Maxence et tenant un livre de la main
gauche.
Bois sculpté polychrome.
La main droite et la partie basse manquent. Usures
à la polychromie.
Île-de-France, début du XVIIe siècle.
HAUT. : 30 CM 400/500 €
98 CHRIST COURONNÉ
Il lève les yeux au ciel dans une expression d’abandon
tragique. Son perizonium est noué bas sur les
hanches.
Poirier sculpté, d’une teinte très chaude.
Accidents aux doigts et à la couronne.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 24 CM 200/300 €
99 VIEILLE FEMME AU PANIER
Cette femme âgée, un large chapeau sur la tête et
un grand panier de vendangeur dans le dos, tient
un paquet de linge dans ses bras.
Statuette en bois laqué imitation bronze.
Allemagne, XVIIIe siècle.
HAUT. : 20 CM 100/150 €
100 VIERGE À L’ENFANT
La Vierge est en pied sur un socle tronconique
mouluré, vêtue d’une longue robe et tenant son
enfant de la main gauche. Jésus est habillé et
regarde lui aussi vers l’avant.
Statuette en bois fruitier.
Est de la France, début du XVIIe siècle.
HAUT. TOTALE : 15 CM 450/600
101 VIERGE À L’ENFANT
Elle regarde droit devant elle, tenant très haut sur
son bras gauche l’enfant Jésus, qui est habillé. Son
manteau dessine de larges plis arrondis.
Statuette en buis sculpté.
Fentes et usures.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 20 CM 300/400
102 CHRIST PATIENS
Couronné, les yeux clos, il incline la tête sur son
épaule droite. Son perizonium est doré. Il a les
pieds superposés.
Statuette en bois polychrome.
Espagne, XVII siècle.
HAUT. : 32 CM 300/400 €
103 VIERGE À L’ENFANT
Elle est en position de hanché, vêtue d’un large
manteau formant des plis profonds en cascade,
ses longs cheveux ondulés tombant sur ses épaules.
Dans sa main gauche, l’enfant Jésus, entièrement
habillé, bénit le monde et porte un globe terrestre.
Socle en balustre, composé de godrons
séparés par des parties saillantes se terminant en
pointes triangulées.
Statuette en buis sculpté de couleur chaude.
Accidents et réparations, la couronne manque.
Est de la France, début du XVIIe siècle.
HAUT. TOTALE : 17,5 CM 600/900 €
104 VIERGE À L’ENFANT
Elle est représentée en pied et tenant l’enfant
Jésus, très haut sur le côté gauche ; ce dernier est
habillé et la regarde. Sa couronne est en ivoire.
Statuette en buis anciennement polychrome, socle
octogonal en ivoire.
Accidents, réparations, socle et couronne rapportés.
Est de la France, vers 1600.
HAUT. TOTALE : 21,5 CM 600/900 €
105 VIERGE À L’ENFANT
Marie est une toute jeune mère, presque une adolescente.
Elle est vêtue d’une longue chemise au
col entrouvert, resserrée sous la poitrine, dont les
plis souples allongent encore une silhouette déjà
très gracile ; elle tient une navette dans la main gauche.
Jésus, lui, est nu ; il a les traits d’un bambin et
donne sa bénédiction de la main droite, la gauche
reposant sur le globe terrestre.
Le sculpteur voulait que l’œil du spectateur se
focalise sur les visages de la Vierge et de Jésus.
Pour ce faire, il a insisté sur les lignes verticales
dessinées par les plis du vêtement, faisant même
remonter ce dernier sur le bras gauche de la Vierge.
L’élégance de l’ensemble est renforcée par la silhouette
allongée de la jeune mère, ses épaules
étroites et son long cou, réminiscences de la
Renaissance ; mais la division de la chevelure en
deux parties, le voile rejeté très en arrière et les
chausses en pointe sont des signes indubitables
de l’art du XVIIe siècle. Généralement réservée à
des œuvres de plus grande taille, une telle qualité
de sculpture surprend sur une statuette.
Cette Vierge devait reposer sur un socle, ce qui
explique la simplicité de la terrasse, qui passe pratiquement
inaperçue.
Noyer polychrome.
Reprises au socle à la fabrication, usures et
manques à la polychromie.
France, 1e partie du XVIIe siècle.
HAUT. : 28,5 CM 800/1 200 €
106 CHRIST
Il lève les yeux au ciel, dans une supplication muette
adressée à son Père. L’anatomie au traitement
très classique obéit aux standards Louis XIV, en
vigueur vers 1660, mais le perizonium très mouvementé
est d’esprit baroque.
Poirier sculpté, d’une tonalité rougeâtre très chaude.
Quelques manques dans les doigts et une fente sur
le buste.
France, fin du XVIIe siècle.
HAUT. : 21 CM 450/600 €
107 PETITE PIETÀ
La Vierge assise tient le corps de son fils sur ses
genoux.
Statuette en chêne sculpté.
Accidents, brûlée à l’intérieur de l’évidement.
France, travail populaire, XVIIe siècle.
HAUT. : 17 CM 200/300 €
108 CONSOLE AU PUTTO
Une belle tête d’enfant, entourée d’ailes et se terminant
en partie basse par un large drapé, est surmontée
d’un dais mouluré et encadrée de deux
pendants appelés culs-de-lampe.
L’intérêt de cette console monoxyle est double.
Tout d’abord, sa composition est parfaitement
équilibrée, avec la tête centrale qu’entourent les
ailes, le drapé et le dais, ce qui prouve qu’elle a bel
et bien été conçue comme une console. Ensuite,
sa palette stylistique est très riche, avec des
emprunts au XVIe siècle, plus précisément au spätgothik
(les plis cassés du drapé, l’arc brisé du dais
qui est le successeur de l’accolade gothique, les
culs-de-lampe que l’on trouve sur les meubles
gothiques puis de la première Renaissance), mais
aussi au XVIIe, avec une certaine générosité à la flamande
(le visage très joufflu, dans l’esprit de
François Duquesnoy après son voyage à Rome).
Chêne sculpté.
Usures, plateau ancien rapporté.
France du Nord, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 18,5 X 17 X 13,5 CM
600/800 €
109 VIERGE À L’ENFANT
Reposant sur un socle à pans coupés, la Vierge
retient, de sa main droite, un pan du manteau dans
lequel elle se drape et porte, sur son bras gauche,
l’enfant Jésus qui est en train de jouer avec le col
de sa robe. Elle est chaussée de crépides à l’antique
et coiffée en chignon sous son voile.
Statuette en bois tendre polychrome.
Jambe de l’enfant rapportée, manques à la polychromie.
Sud de la France, vers 1680.
HAUT. : 30 CM 450/600 €
110 PETITE CONSOLE MURALE
Elle se compose d’éléments végétaux décorant
une console aux fins enroulements décorés de
lambrequins.
Bois sculpté et redoré.
Plateau postérieur.
France, début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 29CM 600/800 €
10
11

111 CONSOLE MURALE
Un putto soutient des enroulements formant la
base de la console. Plateau à décrochement
entouré de godrons.
Bois redoré, quelques accidents et manques
notamment à la dorure.
France, fin du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 30 X 28 X 19 CM
700/1 200 €
112 CONSOLE MURALE
Composée de deux consoles soutenant le plateau,
ceinturé de motifs de lambrequins, elle comporte
une partie arrière, sculptée également de motifs
identiques.
Bois sculpté et doré.
Accidents et manques, vestiges de dorure.
France, vers 1700.
HAUT. X LONG. X PROF. : 31 X 55 X 23,5 CM
600/1 000 €
113 PETIT CHRIST
Il s’agit d’un modèle sortant d’un atelier du Sud de
la France, plus précisément de la région d’Avignon.
Tilleul sculpté.
XVIIIe siècle.
HAUT. : 15,5 CM 130/180 €
114 IMMACULÉE CONCEPTION
En bois peint à l’imitation du marbre , cette vierge
de l’Immaculée Conception repose sur le serpent
symbole du Mal et tient la pomme fruit du péché
d’Eve.
XIXe siècle.
HAUT. : 33,5 CM 300/350 €
115 CHRIST
Chevelure partagée par le milieu en de larges boucles
ondulées, trois doigts ouverts, anatomie dynamique
réalisée avec une grande économie de
matière.
Buis sculpté.
Réparations et accident.
Dieppe, XVIIIe siècle.
HAUT. : 17 CM 180/220 €
116 CHRIST
Son regard est tourné vers le ciel, dans un geste
d’abandon fatal. Ses cheveux tombent en longues
mèches de chaque côté de son visage. Son perizonium
est court.
Poirier sculpté, anciennement polychrome.
Usure au nez.
France, XVIIIe siècle.
HAUT. : 22,5 CM 220/ 300 €
117 CHIEN EN BOULE
Ramassé sur lui-même, il se lèche le bas du ventre.
Ce curieux objet posé sur un socle qui se rétrécit dessine
une sorte de boule qui a dû souvent être prise en
mains au vu de son usure. L’oreille droite du chien a
d’ailleurs complètement disparu. Il devait servir de
manche pour un important cachet à cire.
Sculpture en buis.
Usures.
Allemagne du Sud, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 4,7 X 4,5 CM 750/1 000 €
118 PAIRE DE PANNEAUX AUX RELIGIEUX
Ces deux pendants en haut relief représentent un
pape installé dans une stalle de chœur et un moine
assis sur un curieux siège à dossier incurvé, à un
pupitre où il tourne les pages d’un livre.
Chêne sculpté.
Manques, dont le bras du pape, et réparation dans
un angle.
France, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 32 X 24,5 CM 600/800 €
119 NATIVITÉ
Sous le toit d’une étable, l’enfant Jésus est célébré
par un ange en prière, entouré du bœuf et de l’âne,
puis de la Vierge et de Joseph, enfin de deux autres
anges en prière. Scène très dynamique de par
sa composition rayonnante.
Panneau en chêne sculpté, ayant dû appartenir à
une boiserie de chœur.
La partie basse et les angles supérieurs manquent.
Normandie, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 47,5 X 21 CM 400/600 €
120 PETIT PANNEAU DE COFFRE GOTHIQUE
Deux arcs brisés en partie basse, décorés d’arcatures,
et surmontés d’autres arcatures au-dessus
desquelles figure un blason couronné de trois fleurs
de lys.
Chêne sculpté.
France, fin du XVe ou début du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 47 X13 CM 200/300 €
121 PANNEAU DE BOISERIE GOTHIQUE
Arcatures très profondes, surmontées d’un pinacle
orné de feuilles de choux et, en réserve sous le
pinacle, d’un curieux motif de pointes de hallebarde
alternées.
Chêne sculpté.
Accidents et manques sur les bords.
Île-de-France, XVe siècle.
HAUT. X LONG. : 67,5 X 15,5 CM 350/500 €
122 FUITE EN EGYPTE
Au centre, saint Joseph marche en s’aidant d’un
long bâton ; il a dans sa main la bride de l’âne sur
lequel la Vierge Marie est assise en amazone,
tenant dans ses bras l’enfant Jésus emmailloté.
Dans le ciel, des nuages passent et un ange
contemple la scène. La dimension généreuse du
panneau et la teinte chaleureuse de son bois renforcent
l’impression de sérénité qui se dégage du
groupe.
Panneau de tilleul, doublé de résineux.
Légers accidents, réparations et trous de vers.
Doublé.
France du Sud, début du XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 67 X 41 CM 450/600 €
123 LE MANTEAU DE SAINT MARTIN
Habillé en légionnaire romain, saint Martin à cheval
tient de la main gauche un pan de son large manteau
et de la droite son épée, sur le point de partager
son manteau avec un pauvre hère qui, adossé
à un arbre, s’appuie sur un long bâton.
Panneau de tilleul.
Usures, trous de ver.
France, fin du XVIIIe siècle ou début du XIXe siècle.
HAUT. X LONG. : 32 X 41,5 CM 300/500 €
124 ANGE EN ADORATION
Cet ange baroque agenouillé, tourné vers sa droite,
est d’une grande finesse. Son corps est en bois
sculpté alors que son manteau et ses manches
sont en tissus enduits de stuc et bordés de dentelle
rigidifiée par un vernis or. Les vêtements affichent
une riche palette de couleurs et de motifs peints.
Bois sculpté polychrome ; tissus et dentelles enduits.
Accidents et manques, dont les mains.
Italie du Sud, XVIIe siècle.
HAUT. : 30 CM 700/1 000 €
125 FAÇADE DE CASSONNE
De larges rinceaux de feuillages entourent au centre
deux bustes d’hommes ailés et affrontés, tenant
un blason à décor de cuirs retournés. Dans les rinceaux
s’enroulent des serpents et des dragons. La
sculpture est nerveuse et fine.
Noyer sculpté.
Usures et accidents.
Toscane, fin du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 36 X 154 CM 1 100/1 500 €
126 RICHE COMMERÇANT
Cette rare sculpture laïque est le portrait en pied
d’un homme vêtu d’un large manteau, les cheveux
bouclés coiffés du bonnet des marchands, la main
gauche sur le cœur et la droite légèrement levée. Il
porte aux pieds de larges chausses en patte
d’ours. Le drapé ample de son manteau annonce
déjà le baroque naissant de la fin de la
Renaissance.
Il est à noter que le restaurateur de la chausse
manquante a signé « E Marcon » sur la semelle de
cette dernière.
Tilleul sculpté.
Réparation à une chausse, manques aux doigts de
la main droite, semelle de renfort sous le socle.
Allemagne du Sud, 2e partie du XVIe siècle.
HAUT. : 75 CM 2 000/3 000 €
127 CHRIST EN BUIS
La tête curieusement tournée vers le ciel, ce beau
christ vigoureusement sculpté est très représentatif
de l’art français du règne de Louis XIV, dans le dernier
tiers du XVIIe siècle.
La musculation est dynamique, trapue, et la lumière
joue parfaitement avec les plans très incisifs et
mouvementés. Les pieds et les mains sont particulièrement
bien sculptés avec les doigts fermés
indiquant toute la souffrance du Christ.
Buis sculpté.
XVIIe siècle.
HAUT. : 32 CM 900/1 300 €
128 CHRIST EN BUSTE
Les yeux clos, il a les deux mains croisées sur le
ventre. Ses cheveux sont coiffés en longues
mèches bouclées tombant sur ses épaules. Son
anatomie, qui joue avec une simplification d’ordre
symbolique, s’inscrit encore dans le prolongement
du Moyen Age.
Peuplier sculpté, anciennement polychrome.
Coupé au niveau des hanches. Bras restaurés.
Certains doigts manquent.
Lombardie, 1ere moitié du XVIe siècle.
HAUT. : 41 CM 2 500/3 500 €
129 BELLE FRANÇAISE
Vêtue de très riches atours, cette belle dame porte
un somptueux collier et plusieurs bijoux dans les
cheveux. Au vu de sa grande finesse, inhabituelle
sur une statuette de cette taille, ce travail pourrait
avoir été réalisé par un ivoirier ou un spécialiste de
sculpture du buis.
Bois fruitier doré et polychrome, décoré à l’aiguille.
Manques à la dorure et à la polychromie, pieds abîmés.
La main droite manque, réparation à la tête.
France, vers 1600.
HAUT. : 36 CM 1 500/1 800 €
130 DEUX BAS-RELIEFS EN CARTAPESTA
Ces deux panneaux s’inspirent de la mythologie.
Sur le premier, un groupe de femmes et d’hommes
jouent de la musique, en s’accompagnant de cors,
de violes et de luths, avec Pégase à l’arrière-plan.
Le second représente une scène de bataille entre
soldats.
Carta pesta polychrome.
Reprises à la polychromie, légers accidents.
Italie, fin du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 31,5 X 55,5 CM 800/1 200 €
131 PÉNITENTE
Elle est représentée à demi-agenouillée, la tête dirigée
vers le haut, tournée sur sa droite. Son visage
reflète une affliction profonde, sa main droite
crispée retenant les drapés de son vêtement qui
dévoile son sein gauche. Cette statue devait à
l’origine faire partie d’un retable ou d’un groupe
important.
Tilleul polychrome et doré.
Accidents et manques, usures à la polychromie et
à la dorure.
Franconie ou pays souabes, milieu du XVIe siècle.
HAUT. : 57 CM 1 800/2 500 €
12
13

132 SAINT GEORGES ET LE DRAGON
Saint Georges est représenté sautant par-dessus le
dragon pour le terrasser de sa lance, le corps tourné
légèrement à gauche. C’est un solide soldat,
vêtu à la romaine d’une cuirasse, d’un grand manteau
rouge flottant sur les épaules, de bottes de
cavalier ; un sabre à tête de lion est accroché à sa
gauche ; son visage moustachu est coiffé d’un
casque largement emplumé ; ses épaulières sont
en forme de lion, la gueule ouverte. Le dragon, en
forme de serpent, ouvre la gueule prêt à cracher du
feu. Son cheval, la bouche ouverte, saute dans un
large mouvement dynamique et conquérant.
Cette sculpture est l’illustration du mouvement
baroque en sculpture, s’exprimant par le biais d’un
naturalisme mouvementé, doublé ici d’une difficulté
particulière consistant à lancer le cheval dans
l’espace mais en lui faisant à peine toucher le sol.
Tilleul et résineux sculpté, polychrome et doré.
Polychromie largement reprise, restaurations, accidents
et bouchages sous la polychromie.
Allemagne du Sud, Bavière, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 99 X 86 X 43 CM
6 000/8 000 €
LA LÉGENDE DE SAINT GEORGES
Ecrite vers 1290 par un moine dominicain, Jacques de Voragine, la « Légende dorée » est une précieuse mine
de renseignements sur la vie des saints. A en croire ce recueil, il existait dans un pays que l’on peut situer en Libye
actuelle un dragon particulièrement terrifiant qui avait coutume de sortir de l’étang où il se réfugiait pour anéantir de
son souffle enflammé tout ce qui avait l’outrecuidance de passer à la portée de ses naseaux. Des armées entières
n’avaient pas réussi à en venir à bout. Pour réfréner ses ardeurs, les habitants du pays lui livraient chaque jour deux
brebis ; or les brebis venant à manquer, il fut décidé d’en remplacer une par un jeune homme ou une jeune fille tirés
au sort. Le hasard l’ayant désignée ce jour-là, la fille du roi marchait courageusement au-devant de son destin lorsqu’elle
croisa un soldat romain baptisé Georges ; une fois mis au courant de la situation, celui-ci fit un signe de croix,
se saisit de sa lance, et terrassa l’horrible monstre. Il intima ensuite à la jeune fille d’utiliser sa ceinture en guise de
collier, si bien que le dragon se mit à la suivre comme un petit chien. De retour à la ville, Georges sermonna vertement
ce peuple idolâtre, réussissant à convaincre le roi et ses sujets d’embrasser la foi chrétienne. Ce jour-là, vingt
mille hommes furent baptisés, sans compter les enfants et les femmes. Saint Georges acheva ensuite le dragon
d’un coup d’épée.
Cette légende - la victoire du saint cavalier pourfendant l’ennemi païen au corps sinueux, autrement dit l’incarnation
du mal - est en quelque sorte la traduction chrétienne d’un certain nombre de héros mythiques pourfendeurs
de monstres (Persée, Hercule, Beowulf, voire le dieu égyptien Horus transperçant le malfaisant Seth, pour
n’en citer que quelques-uns). D’où la confusion fréquente avec l’archange Michel foulant le diable aux pieds.
Pour l’hagiographie chrétienne, Georges (280 ?-303 ?) était un tribun militaire originaire de Cappadoce qui
encourut les foudres de l’empereur Dioclétien lorsqu’il se convertit au christianisme. Il a en effet été torturé d’une
manière hallucinante pendant sept longues années, sans que sa volonté ne faiblisse un seul instant, et en guérissant
miraculeusement à chaque fois : il fut d’abord battu, dut ensuite se coucher sur un lit de chaux vive, chausser
des chaussures de fer rougies au feu, avaler un poison violent, subir le supplice de la roue, enfin il fut décapité. De
cette succession de miracles se dégage la figure du soldat du Christ par excellence. Son culte, pratiqué en Palestine
dès le Ve siècle, est entré en Occident avec les croisades ; l’épisode du dragon et de la princesse lui a conféré une
symbolique nouvelle, occultant l’image du martyr qui, en dépit de son immense popularité, a très tôt suscité de
sérieuses réserves de la part des autorités ecclésiastiques.
Georges est le saint patron de villes et de pays (Gênes, Venise, Barcelone, Angleterre, Portugal, Aragon,
Catalogne), mais aussi d’associations (l’Ordre de la Jarretière et celui des Chevaliers teutoniques) et de nombreux
corps de métier (cavaliers, archers, armuriers, laboureurs, etc.).
133 STATUE DE SAINT MICHEL TERRASSANT LE MAL
Cette grande sculpture de saint Michel en bois
sculpté polychrome et doré, est très significative de
la sculpture espagnole en son siècle d’or, le dix
septième, avec ses richesses de polychromie et
dorures à l’aiguille.
Accidents et manques en partie basse, reprise de
polychromie.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. : 89 CM 3 000/4 000 €
134 SAINT GEORGES TERRASSANT LE DRAGON
Ce groupe en bois sculpté polychrome met en
scène Saint Georges, perché sur sa monture blanche,
le manteau au vent, vêtu d’une cuirasse et
d’un casque, qui s’apprête à transpercer de sa
lance le flanc du terrible monstre ailé, qui tourne
vers lui sa gueule d’où jaillissent des flammes.
Cet épisode de la légende dorée est évoqué selon
les époques et les régions de différentes manières,
accentuant plus ou moins le caractère guerrier de
saint Georges, monstrueux du dragon, et risqué du
combat. Le Dragon qui crache par sa gueule du feu a
quatre pattes munies de fortes griffes, une longue
queue, et deux courtes ailes. Sa peau formant des
stries circulaires autour du corps évoque ces sauriens
ou animaux antédiluviens couverts d’une véritable cuirasse
de protection. Il s’agit d’un affrontement qui est
un réel combat, de l’homme contre la bête mais surtout
du Bien contre le Mal. L’artiste a mis en contrepoint
cette forme du dragon inquiétante et terrifiante
avec l’équipement guerrier du Saint, souligné et
accentué même par le manteau rouge qui vole en formant
de larges plis à bec gothiques. Pourtant le calme
et la certitude de victoire nous sont apportés par le
visage du Saint imprégné d’une force, d’une certitude
et d’une douceur mélangées. La polychromie, la dorure
et l’argenture soulignent parfaitement les lignes de
force de ce groupe qui est basé sur une dynamique
d’action, de mouvement et de lignes qui s’opposent.
L’artiste a bien représenté le monstre au sol, sur cette
terrasse rocailleuse qui s’oppose au Saint monté sur
son cheval spectateur de la scène. Il est situé beaucoup
plus haut, surplombe et domine l’action. Cette
sculpture nous évoque celles réalisées dans la région
de Berne, sous l’influence des sculpteurs allemands
itinérants qui ont marqué de leur emprise l’art de la
bosse en Suisse.
Bois sculpté polychrome, argenté et doré.
Légers accidents d’usage, manques et reprises à la
polychromie.
Région de Berne fin du XVe ou début du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 71,5 X 77 X 47 CM
12 000/16 000 €
135 CHRIST RESSUCITÉ
Il est assis sur un trône aux accotoirs et supports
d’accotoirs incurvés et foule le monde séparé en
quatre parties de ses pieds nus. Il est vêtu d’un
large manteau retenu sur la poitrine par un fermail
de chappe en forme de fleur à quatre pétales. Son
visage est sévère et ses sourcils se froncent sous
sa large couronne d’épines. Sa barbe assez longue
se partage en deux par le centre. Les extrémités de
ses cheveux forment un enroulement. Le drapé de
son manteau par ses bords doublés forme une
sorte de cœur où apparaît son anatomie. Les plis
sous les genoux sont encore dans la tradition
gothique. Il y a dans cette sculpture le désir de
réaliser des symétries fortes par la ponctuation de
larges lignes de force. Chêne.
Manquent les deux avant bras et mains, accidents.
Nord de la France ou Namurois fin du XVIe siècle.
HAUT. : 126 CM 3 000/5 000 €
136 SAINTE FEMME
en bois sculpté polychrome. En chêne sculpté, cette
jeune femme richement vêtue d’une robe fermant par
des lacets et d’un large manteau largement drapé,
porte sa main droite vers son cœur. Elle est curieusement
coiffée d’un voile surmonté d’une couronne de
fleurs, ce qui accentue son attitude en contraposto.
Ile de France, XVII e siècle.
Manquent la main gauche et une partie de la terrasse.
Accidents et manques à la polychromie reprise.
HAUT. 40 CM 300/500 €
137 ELÉMENT DE RETABLE
Cette scène de la circoncision nous montre un autel
couvert d’un linge aux parements brodés sur lequel
repose dans une couche un jeune enfant nu, que tiennent
une jeune femme située à l’extrême gauche et un
prêtre juif coiffé de sa mître. Le prêtre est entouré de
deux hommes coiffés de chapeaux de marchand
alors qu’un autre chauve et barbu fait face à la jeune
femme. Ce groupe devait faire partie d’un retable sur
la vie du Christ.
Chêne sculpté polychrome et doré.
Légers accidents, polychromie usée et vernie, arrière
re-creusé.
Brabant XVIe siècle.
Il est présenté dans un cadre mouluré postérieur.
HAUT. X LONG. : 29,7X 39 CM 1 800/2 700 €
138 PANNEAU DE NOYER SCULPTÉ
Il représente une femme nue tenant une lyre, la taille
entourée d’un voile, assise sur un aigle aux ailes
déployées dans les nuages.
Cette scène mythologique sculptée en bas relief, est
encadrée d’une baguette moulurée.
Fentes sur le panneau, encadrement rapporté.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 48 X 60 CM 300/450 €
139 ETUI À AIGUILLES
Il représente un personnage au chapeau.
Bois sculpté.
Art populaire, XVIII-XIXe siècle.
HAUT. : 11,8 CM 100/150 €
140 VIERGE ET SAINT JEAN EN BOIS SCULPTÉ
Ces deux sculptures se trouvaient de part et d’autre
d’un Christ en croix et sont empreintes de toute la
douleur de la situation.
Allemagne, XVIIe siècle.
Accidents et manques, réparations.
HAUT. : 37,4 ET 38 CM 1800/2 500 €
141 PAIRE DE LIONS BOIS DORÉ AJOURÉ
Cette paire de lions debout qui se font face sont
sculptés en bas relief et découpés. Ils portent une
dorure, usée par endroits.
Tilleul sculpté et doré. Accidents et manques.
Flandres, XIXe siècle.
HAUT. : 35,5 CM 900/1100 €
142 MÉDAILLON ENCADRÉ
Cet important panneau de boiserie en bois sculpté
polychrome et doré présente au centre un épisode de
la vie de saint Jean, dans un paysage à l’Italienne. Il
est encadré d’une frise de feuilles de lauriers et d’un
drapé en forme de rideau de scène doré.
France, du nord XVIIe siècle.
HAUT. X PROF. : 72 X 73 CM 4 400/5 000 €
14
15

143 SAINT ANTOINE ?
Cette grande et belle sculpture au mouvement très
élancé en position de contraposto, porte toutes les
marques du maniérisme bellifontain.
Chêne sculpté naturel,
France école de Fontainebleau, maniériste.
Fin XVIe siècle.
Accidents, bouchages réparations. Bras droit refait
HAUT. : 89 CM 5 000/6 000 €
144 CHRIST EN BOIS SCULPTÉ ET DORÉ ENCADRÉ
Ce très beau christ de bois sculpté et redoré est
certainement l’œuvre d’un maître ivoirier, qui s’est
exprimé dans un bois à grain très fin comme le buis
ou le poirier. Il est à rapprocher du fameux christ de
Girardon, par sa maestria classique dans le traitement
de son anatomie. Il est mis en valeur par un
superbe cadre en bois sculpté et redoré, dont les
motifs végétaux d’une grande finesse d’exécution
sont ajourés. La forme violonée qui est particulièrement
élégante est plus inhabituelle que les cadres
classiques de christ.
Bois sculpté et redoré.
Dorure postérieure.
Ile de France, début du XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. 107,5 X 67,5 CHRIST 42 CM
1 500/1 800 €
145 PETIT SAINT JEAN MALINOIS
Cette très belle sculpture est très certainement un
saint Jean, portant le livre saint des évangiles. Il est
coiffé d’un curieux chapeau de marchand et son
vêtement marqué de plis à becs gothiques est
typique de ceux produits dans la ville de Malines
dont il ne porte pas la marque.
Bois sculpté.
Sans polychromie, accident, réparation base, main
refaite.
Attribué au ateliers de Malines, XVIe siècle.
HAUT. : 36 CM 2 100/2 500 €
146 CHRIST EN PIED
Il est vêtu d’une longue chemise fermant au col et
couvert d’un large manteau.
Bois naturel sculpté.
Accidents, manquent les mains, socle doublé.
France du sud, XVIIe siècle.
HAUT. : 77 CM 1 400/1 800 €
147 TÊTE D’AMOUR AUX AILES CROISÉES
Cette sculpture en chêne polychrome faisait partie
d’une boiserie de chapelle.
Accidents et manques.
Centre de la France, XVIIe siècle.
HAUT. : 32 CM 200/400 €
148 CHRIST EN BRONZE VERNI ET UN AUTRE
JANSÉNISTE
Le premier est dans le style du XVIIIe siècle alors
que le Christ janséniste argenté est de la fin du
XVIIIe siècle.
Bronze verni et patiné.
HAUT. : 16 CM - HAUT. : 24,5 CM 120/150 €
149 VIERGE ASSISE EN BOIS SCULPTÉ POLYCHRO-
ME ET DORÉ
Cette curieuse vierge noire est coiffée d’un chapeau
surmonté d’un oiseau couché. Elle présente
l’enfant Jésus devant elle dans la tradition des vierges
romanes.
Péninsule Ibérique XVIe siècle. Dorure refaite au
XIXe siècle.
Accidents et manques.
HAUT. 20 CM 200/300 €
150 VIERGE À L’ENFANT EN MAJESTÉ
Elle est en bois sculpté argenté et verni. La vierge
assise sur un fauteuil porte l’enfant Jésus sur sa
jambe droite qui est entièrement habillé.
L’argenture refaite au XIXe siècle sur un enduit très
épais. quelques accidents.
Espagne ou Portugal, fin du XVIe siècle et XVIIIe
siècle.
HAUT. : 39 CM 450/600 €
151 SAINT SÉBASTIEN
Cette sculpture très austère aux lignes épurées
d’une représentation de Saint Sébastien en bois
sculpté et polychrome respire l’intensité et la ferveur
de l’art populaire. Les lignes sont dépouillées,
essentielles et font rejoindre le domaine de l’art
primitif.
Bois sculpté polychrome.
France XVIe ou XVIIe siècle.
Accidents et manques aux bras et aux pieds.
HAUT. : 98,5 CM 1 000/1 200 €
152 SAINT PERSONNAGE
En noyer sculpté cet élégant personnage porte un
vêtement aux larges plis gothiques à becs. Son
attitude est celle des sculptures de la fin du moyen
age.
Noyer sculpté.
Manques (main, nez ) piqûres de vers.
Nord de la Bourgogne, fin du XVe début du XVIe siècle.
HAUT. : 57 CM 600/900 €
153 VIERGE À L’ENFANT EN MAJESTÉ
Cette vierge qui présente son enfant devant elle, a
le cou entouré de deux colliers de perles, et deux
d’orfèvrerie, à gemmes taillées. Les têtes sont surmontées
de couronnes.
Bois de résineux anciennement doré et polychrome.
Accidents et manques (visage de l’enfant)
Portugal, XVIIe siècle.
HAUT. : 75 CM 700/1 000 €
154 PANNEAU SCULPTÉ DE SCÈNES DE LA VIE DU
CHRIST
Ce curieux panneau en tilleul sculpté et polychrome,
représente le lavement des pieds et la Cène
sur deux registres.
Flandres, fin XVIe siècle.
Accidents, recolage.
HAUT. X LONG. : 39,5 X 27,5 CM 1 000/1 200 €
155 BAS RELIEF EN BOIS SCULPTÉ ET DORÉ
Il représente une scène de la corporation des refendeurs
de bois en action avec leurs « traînes »,
sous la protection du Christ bénissant, et porte le
nom du maître reçu dans la corporation : « Pierre
Garriyot 1785 »
Bois sculpté et doré.
France, XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 50 X 31,5 CM 600/800 €
156 VIERGE À L’ENFANT AUX RAISINS
Cette belle madone qui porte l’enfant tenant une
grappe de raisins sur son bras droit, est vêtue
comme les belles et riches bourgeoises du début
du seizième siècle. Son manteau aux lourds plis
gothiques porte des parements ornés de perles et
de fleurs. Son décolleté de forme carrée indique la
mode des années 1520-1540. Le visage est doux,
et l’enfant jésus a la poitrine nue. Le buste de l’enfant
est sculpté dans une partie rapportée mais
d’origine.
Cette belle sculpture porte toute l’harmonie de l’art
classique d’Ile de France du gothique finissant.
Noyer sculpté et polychrome. Parties accidentées
piquées et recollées.
Ile de France, Ière moitié du XVIe siècle.
HAUT. : 63 CM 1 500/2 000 €
157 ANGE DEBOUT GOTHIQUE
Ce type d’ange à la morphologie si particulière est
issue de cette période de l’histoire de France, le
treizième siècle, ou les sourires remplacent progressivement
ces visages humains vides d’expression
puisque symboliques de l’art Roman. Ce sont
ces fameux anges souriants de Reims, dont on
admire la sobriété des drapés qui mettent mieux en
valeur les visages.
Chêne anciennement polychrome.
Accidents et manques visibles dont les ailes
Ile de France, seconde partie du XIII siècle.
HAUT. : 46 CM 1 000/1 500 €
158 SAINT PERSONNAGE EN PRIÈRE
Debout, les mains jointes, ce personnage religieux
est vêtu d’un large manteau richement plissé dans
la tradition du gothique tardif.
Tilleul anciennement polychrome.
Quelques accidents manques.
Pays souabe.
Première partie du XVIè siècle.
HAUT. : 55 CM 1 000/1 500 €
159 DESCENTE DE CROIX
Ce groupe est très certainement un fragment d'un
retable de la Passion du Christ. Nous pouvons remarquer
que certains visages, comme celui de saint Jean,
par exemple, ont des proportions assez allongées et
plus particulièrement verticalisantes. Ces éléments
sont assez caractéristiques d'ateliers bruxellois dans
les années 1470. Pourtant nous pouvons noter que
le fondement stylistique est antérieur à cette date. Un
point de repère peut -être le retable de saint Léonard
à Léau (Zoutleeuw) proche de facture mais qui n'est
pas du même atelier. On peut très bien imaginer le
programme iconographique de l'ensemble du retable
qui devait comporter 5 compartiments, le compartiment
central étant surélevé et consacré à la
Crucifixion et à d'autres détails du Calvaire comme la
scène de la Pâmoison. Le groupe de la Descente de
croix se trouvait donc dans le quatrième compartiment,
immédiatement à droite du compartiment central.
Cette sculpture, typique de l’esthétique du
Brabant porte marqués à froid deux fois le maillet,
marque de Bruxelles.
Chêne sculpté.
Quelques accidents, fentes, manques et réparations.
Sculpture brabançonne de la fin du XVe siècle portant
deux fois la marque de Bruxelles sur l’arrière.
HAUT. X LONG. X PROF. : 35,5 X 29,2 X 14,4 CM
4 500/6 000 €
160 VIERGE À L’ENFANT
Cette petite vierge assise tient l’enfant Jésus vêtu
d’une longue chemise sur son côté gauche. Il se
dégage de cette statuette un sentiment de douceur
de la mère envers son fils. Le style découle de l’art
de la renaissance.
Peuplier, doré et polychrome.
Italie ou Provence XVIIe siècle.
Accidents et manques, reprises à la polychromie.
HAUT.: 24,5 CM 400/600 €
161 PLAQUE DE PORTE
Cette curieuse plaque a la forme d’une sirène
tenant dans ses mains ses deux queues de poisson.
Au-dessus de la sirène, une tête de nourrisson
souriant est entourée d’une corde et d’ailes rappelant
les attributs des anges. Ce décor pourrait évoquer
un lien avec une ville maritime et un hôpital ou
un bâtiment destiné à accueillir des enfants. Un
gros anneau de fer forgé, fondu avec la pièce, permettait
de fixer la plaque à la porte.
Bronze à laque noire.
Travail italien, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 34 X 17 CM 1 500/2 000 €
162 SAINT PAUL
L’apôtre est représenté en haut-relief, de face,
regardant sur sa gauche, la main gauche sur la poitrine,
tenant de la droite son épée à double tranchant.
Le drapé de son manteau accroché sur l’épaule
est marqué de plis profonds. Sa barbe et ses
cheveux décrivent des mèches ondulées, qui laissent
deviner un esprit baroque et tourmenté. Ce
bronze fondu à la cire perdue, à la reparure incisive
et précise, est couvert d’une laque noire, qui
devient brune dans les parties saillantes. Il est
encadré d’une baguette noire à moulure gothique
en anse de panier.
Plaque en bronze et laque noire.
France, premier tiers du XVIIe siècle.
HAUT. X 18,7 X 17,2 CM 1 200/1 800 €
16
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163 VIERGE À L’ENFANT
Debout sur un socle mouluré octogonal et décoré
d’une tête d’ange sur l’avant, cette Vierge couronnée
porte un large manteau couvrant une longue
robe richement drapée. Elle tient de la main gauche
l’enfant Jésus qui est vêtu d’une chemise.
Statuette en bronze.
Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. : 23,5 CM 800/1 000 €
164 CHRIST
Les pieds et les mains se crispent dans la souffrance,
les bras s’étirent presque à l’horizontale, les
genoux avancent, une mèche de cheveux se détache
du visage marqué par l’approche de la mort.
Le perizonium, léger et porté bas, est ponctué de
nombreux plis, à l’instar de la retombée latérale.
Très finement ciselé, ce Christ d’une très grande
expressivité s’inspire du modèle de Jean de
Bologne, qui a profondément marqué son époque.
Bronze reparé, recouvert d’une laque brune usée.
Toscane, fin du XVIe ou début du XVIIe siècle.
Références : A rapprocher d’un Christ plus grand, vendu
chez Sotheby’s le 09/07/2002 sous le n° 114 et donné
comme école florentine, suiveur de Jean de Bologne.
HAUT. : 24 CM 700/1000 €
165 PAIRE DE MÉDAILLES ROMAINES
Il s’agit d’Agrippine, au front ceint d’une couronne
de fleurs, et d’un empereur lauré, vraisemblablement
Calligula en raison de l’inscription CALL. Ces
profils ovales sont entourés de cadres surmontés
de frontons enrubannés.
Bronze fondu et re-ciselé.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 9,2 CM 600/800 €
166 BEC DE FONTAINE
Il représente une tête de panthère au cou couvert
d’écailles.
Bronze, fonte à la cire perdue.
Travail oriental du XIXe siècle.
HAUT. : 22,5 CM 300/400 €
167 FEMME NUE
tenant un voile et foulant un serpent, très vraisemblablement
une allégorie qui était fixée sur la façade
d’un cabinet.
Bronze fondu.
France, 1ere partie du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 13 X 5,8 CM 450/500 €
168 CHRIST
France, début du XIXè siècle.
HAUT. : 28 CM 150/300 €
169 BAISER DE PAIX
D’après un modèle de Moderno, il est en bronze
fondu.
Poignée ressoudée.
Bronze.
XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 10,9 X 7,9 CM 400/500 €
170 SAINT JEAN-BAPTISTE
Le saint est représenté la main sur le cœur. Lettres
de marque de fondeur à l’arrière (AM TIX LLCDO).
Plaque en bronze doré.
Anneau limé.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 11,3 X 7,1 CM 600/700 €
171 BAISER DE PAIX
Mise au tombeau.
Bronze.
Surmoulage du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 13,7 X 9,1 CM 300/400 €
172 CHRIST AUX OUTRAGES
Le Christ est représenté en buste, une corde lui
attachant les bras autour du cou.
Plaque en bronze, présentée dans un coffret en
maroquin rouge qui s’ouvre en triptyque.
Espagne, fin du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 10,5 X 6,8 CM 350/450 €
173 PLAQUE D’APPLIQUE DE CROIX PROCESSIONNELLE
Vierge assise se tordant les bras dans un accès de
douleur.
Bronze doré.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 6,5 X 5,1 CM 150/200 €
174 BRONZE REPRÉSENTANT UN GUERRIER ROMAIN
Debout, nu avec seulement une cape qui tombe
jusqu’au sol posée sur son bras gauche, qu’il lève,
ce vigoureux guerrier à la forte musculation n’est
pas sans évoquer la peinture néo-classique avec le
« Serment des Horaces » La configuration des parties
comme la cape et le buste d’armure posés
contre ses jambes, indiquent qu’il s’agit de la
réduction en bronze d’une sculpture de marbre.
Bronze à laque noire et patine brun vert.
Italie, fin XVIIIe ou début du XIXe siècle.
HAUT . : 35,5 - HAUT. TOTALE 45 CM 4 500/6 000 €
175 LES LIBATIONS DE BACCHUS
Représenté sous les traits d’un jeune homme, il
brandit très haut une coupelle de la main gauche
tout en tenant deux grappes de raisin de la droite.
Il sourit, grisé par ses libations passées… et futures.
Son anatomie est fluide et douce, son expression
teintée du sensualisme cher au XVIIIe siècle.
Bronze. Socle en marbre noir d’Italie. Laque noire,
patine brun rouge.
Bon état et belle patine.
Italie, XVIIIe siècle.
Références : D’après un bronze de Massimiliano Soldani
(1656-1740), qui réalisa beaucoup de statuettes inspirées de
l’Antiquité et de la Renaissance, comme ce Bacchus d’après
le marbre de Jacopo Sansovino, lui- même conservé
au musée du Bargello à Florence.
HAUT. : 31,5 CM 2 500/3 500 €
L’ODYSSÉE
Au chant X de sa grande épopée, Homère raconte l’épisode où Ulysse rencontre Eole (traduction de Victor Bérard,
Gallimard - Folio, 1972, pp 209-212) :
« Nous gagnons Eolie, où le fils d’Hippotès, cher aux dieux immortels, Eole, a sa demeure. C’est une île qui flotte : une
côte de bronze, infrangible muraille, l’encercle tout entière ; une roche polie en pointe vers le ciel. Eole en son manoir nourrit
ses douze enfants, six filles et six fils qui sont à l’âge d’homme : pour femmes, à ses fils il a donné ses filles et tous,
près de leur père et de leur digne mère, vivent à banqueter ; leurs tables sont chargées de douceurs innombrables ; tout
le jour, la maison, dans le fumet des graisses, retentit de leurs voix ; la nuit, chacun s’en va, près de sa chaste épouse,
dormir sur les tapis de son cadre ajouré…
Nous montons vers le bourg, jusqu’à leur beau manoir.
Eole, tout un mois, me traite et m’interroge, car il veut tout connaître, la prise d’Ilion, la flotte et le retour des Achéens
d’Argos, et moi, de bout en bout, point par point, je raconte.
Quand, voulant repartir, à mon tour, je le prie de me remettre en route, il a même obligeance à me rapatrier. Il écorche un
taureau de neuf ans ; dans la peau, il coud toutes les aires des vents impétueux, car le fils de Cronos l’en a fait régisseur : à son
plaisir, il les excite ou les apaise. Il me donne ce sac, donc la tresse d’argent luisante ne laissait passer aucune brise ; il s’en vient
l’attacher au creux de mon navire ; puis il me fait souffler l’haleine d’un zéphyr, qui doit, gens et vaisseaux, nous porter au logis…
Hélas ! avant le terme, la folie de mes gens allait nous perdre encor.
Durant neuf jour, neuf nuits, nous voguons sans relâche. Voici que, le dixième apparaissaient enfin les champs de la patrie ; nous
en étions si près qu’on en voyait les feux et les hommes autour. Mais il me vient un doux sommeil ; j’étais brisé : c’était moi qui,
toujours, avais tenu l’écoute, sans jamais la céder à quelqu’un de mes gens ; j’avais un tel désir d’arriver au pays !… Mon équipage
se met alors à discourir : ce que j’ai dans ce sac, – pensent-ils, - les cadeaux de ce fils d’Hippotès, de ce grand
cœur d’Eole, c’est de l’or, de l’argent ! Se tournant l’un vers l’autre, ils se disent entre eux :
Le chœur. – Misère ! en voilà un que, toujours et partout, on aime et l’on respecte, en quelque ville et terre qu’il puisse bien
aller ! il ramenait déjà de Troie sa belle charge de butin précieux, alors que nous, au bout de ce même voyage, n’avions
pour revenir au logis que mains vides… Et voyez ce qu’il vient de recevoir encor, pour avoir su gagner le cœur de cet Eole !…
Allons, vite ! il faut voir ce que sont ces cadeaux.
Sitôt dit, on se range à cet avis funeste. Le sac est délié : tous les vents s’en échappent, et soudain la rafale entraîne mes
vaisseaux et les ramène au large ; mes gens en pleurs voyaient s’éloigner la patrie !… Moi, je m’éveille alors et mon cœur
sans reproche ne sait que décider : me jeter du vaisseau, chercher la mort en mer, ou pâtir en silence et conserver la vie
?… Ma foi, je tins le coup : roulé dans mon manteau, je m’étendis à bord, tandis que, ramenés par ce vent de malheur
jusqu’en l’île d’Eole, mes gens se lamentaient.
On arrive ; on débarque ; on va puiser de l’eau et, sans tarder mes gens se mettent au repas sous le flanc des croiseurs.
Quand on a satisfait la soif et l’appétit, je pars, accompagné d’un héraut et d’un homme, pour monter chez Eole. En son
manoir fameux, je le trouve au festin, lui, sa femme et ses fils. Nous entrons au logis ; mais nous restons au seuil, assis
dans l’embrasure. Leurs cœurs sont étonnés : c’est moi qu’ils interrogent :
Le chœur . - Ulysse !… te voilà revenu ? et comment ? quelle divinité méchante te poursuit ? Nous t’avions renvoyé en
prenant tous les soins pour que te soient rendus ta patrie, ta maison et tout ce qui t’est cher…
Ils disaient. Je réponds, le cœur plein de tristesse :
Ulysse. – Le désastre me vint d’un méchant équipage, mais aussi, et surtout, d’un sommeil malheureux. Amis, secourezmoi
; je sais votre pouvoir.
Je disais, essayant des plus douces paroles ; mais ils restaients muets. Leur père me répond :
Eole. - Décampe de mon île, ô le rebut des êtres !… car je n’ai plus le droit de t’accorder mes soins, ni de te reconduire : un
homme que les dieux fortunés ont en haine !… Décampe !… tu reviens sous le courroux des dieux !
Il dit et me renvoie, malgré mes lourds sanglots.
Nous reprenons la mer, l’âme navrée ; mes gens n’avaient plus de courage à peiner sur la rame : après notre folie, où
retrouver un guide ?… »
176 EOLE
Cette superbe sculpture du dieu des vents, le
représente assis sur un rocher entouré de jeunes
enfants figurant les vents portants. Il porte une
outre qu’il tient fermée de sa main gauche et que
selon l’Odyssée d’Homère au chant dix, il aurait
offerte à Ulysse. Cette outre contient les vents tempétueux
prisonniers, afin qu’Ulysse et ses compagnons
puissent rentrer en leur île d’Ithaque.
Tout indique les souffles des vents dans les cheveux,
la barbe d’Éole, fortement mouvementés,
ainsi que dans les joues gonflées des enfants
représentant les vents portants.
La dynamique de l’ensemble est apportée par la
composition vive et le coté tournant du dieu quelle
que soit l’angle sous lesquels on l’admire. La musculation
forte mais sans excès est à rapprocher de
celles réalisées par certains artistes comme Robert
Le Lorrain (1666-1743) dans sa composition d’un
fleuve se trouvant au musée du Louvre. C’est dans
cette mouvance de sculpteurs actifs au début du
XVIIIe siècle que nous devons chercher l’origine de
notre bronze.
Bronze fondu à la cire perdue à laque noire.
France, ateliers de Robert le Lorrain ou de Jean
Jacques Caffieri, XVIIIe siècle.
HAUT. : 31,5 CM 6 000/8 000 €
18
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177 LE PHILOSOPHE ET LA VESTALE
Ces pendants sont d’esprit néo-classique, mais
encore fortement imprégnés des modèles romains.
Tous deux drapés dans un vêtement ample et finement
ciselé, ils donnent une grande impression de
mouvement, de légèreté.
Bronzes fondus à la cire perdue, laque noire sur
une patine brun vert. Socle en marbre rouge.
Usures de la laque dans les parties saillantes, accidents
de fonte.
Italie, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle.
HAUT. : 23,5 CM 3 000/4 000 €
178 BUSTE DE SÉNÈQUE
Ce buste est indubitablement à rapprocher de
l’œuvre de Guido Reni (1575-1642). Les esquisses
à la sanguine de la collection Certani, à
Bologne, montrent d’ailleurs bien l’intérêt porté à
ce sujet par le grand peintre italien, qui fut également
sculpteur.
Trois versions de ce bronze sont connues :
l’exemplaire ayant fait partie de la collection du
sculpteur François Girardon, un deuxième qui est
exposé au musée archéologique de Madrid, un
troisième enfin que l’on peut admirer au musée de
l’Université de Princeton.
Bronze laqué noir, socle en marbre noir.
Usures de la laque.
Italie, dans le style du XVIIIe.
HAUT. : 34 CM 3 000/4 000 €
179 HERCULE ET LE LION DE NÉMÉE
Coiffé de la dépouille mythique, Hercule est représenté
en pied, dans un contraposto très marqué. Il
tient sa massue de la main droite, la gauche étant
négligemment posée sur sa hanche.
Statue en bronze fondu. Socle en bois.
Réplique ancienne d’un bronze de la Renaissance.
HAUT. : 38 CM 2 500/3 500 €
180 STATUETTE D’ÉVÊQUE PORTANT UNE ÉGLISE
Cette statuette en bronze nous montre un évêque
donateur d’une église qu’il tient dans les bras .
Bronze fondu dans le style du XIVe siècle.
HAUT. : 19,5 CM
On y joint un petit bougeoir dans le style du XIVe siècle
HAUT. : 14 CM 120/180 €
181 CRUCIFIX
Il repose sur une base octogonale surmontée
d’une partie tournée. L’extrémité de la croix est en
forme de fleur de lys.
Bronze fondu.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : 35 CM 150/200 €
182 CRUCIFIX DOMESTIQUE
Il repose sur une base carrée gravée de motifs floraux.
Les extrémités de la croix forment des lambrequins.
Bronze. France XVIII-XIXe siècles.
HAUT. : 28 CM 150/200 €
183 CRUCIFIX REPOSANT SUR UNE BASE OVALE
La croix se termine par des coquilles ajourées et la
base est dans la tradition des pieds du XVIIe siècle.
Bronze fondu.
France XVIIIe siècle dans la tradition.
HAUT. : 37,5 CM 150/200 €
184 BUSTE DE FEMME EN BRONZE
Ce petit buste vit de toute la force et de toute la
sensualité du mouvement baroque. Impossible de
ne pas penser au merveilleux buste de Costanza
Buonarelli, par lequel le Chevalier Bernin exprime
cette toute nouvelle sensualité sous les traits de sa
maîtresse. On voit dans cette sculpture combien la
vie et les sentiments dominent, voire s’imposent.
Une vie soulignée par la matière très particulière,
qui joue avec la lumière et est obtenue par un subtil
martelage du bronze.
Un rapprochement peut être tenté avec certains
sculpteurs gênois, auteurs de bronzes de petite
taille, en particulier Roccatagliatta et Parodi.
Un portrait en marbre dû aux ciseaux de Parodi est
très proche de notre bronze.
Bronze fondu et ciselé à patine brune.
Socle en balustre de bronze rapporté.
Italie, XVIIe siècle, école de Roccatagliatta ou de
Parodi.
HAUT. : 17,5 CM SANS LE SOCLE, 25,6 CM AVEC LE SOCLE.
3 500/5 000 €
185 GRANDE VÉNUS AU DAUPHIN EN IVOIRE
La déesse de l’amour, coiffée d’un chignon, est en
pied, la tête tournée vers la droite, entièrement nue.
D’un geste tout de pudeur, elle tente de cacher sa
nudité de ses mains. Un dauphin chevauché par un
putto s’appuie sur sa jambe droite. Sur le plan esthétique,
cette statuette s’inscrit parfaitement dans l’esprit
des formes qui prévalait au début du XVIIe siècle.
Ivoire d’éléphant sculpté.
Fentes sur le corps, un doigt de la main gauche cassé.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 30 CM 2 000/3 000 €
186 PETITE VÉNUS PUDIQUE
De ses deux mains, elle tente de cacher sa nudité
dans une attitude toute d’élégance. Elle repose sur
un socle rond mouluré. L’arrière de ses jambes
s’appuie contre un tronc.
Statuette en ivoire.
Fentes devant et derrière.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 15,5 CM, SOCLE COMPRIS 350/500 €
187 VEILLEUSE EN FORME DE TÊTE DE VIERGE
Dans le style des Vierges du XIVe siècle, avec les
yeux fermés et une couronne de motifs trilobés.
L’intérieur peut accueillir une petite bougie.
Ivoire sculpté.
Accident et manque à la couronne.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 8 CM 150/200 €
188 SAINT PIERRE TENANT LA CLEF DU PARADIS
Dans le style des ivoires du moyen âge mais postérieur,
et certainement parisien.
Statuette en ivoire d’hippopotame.
Fentes.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 11,5 CM 250/350 €
189 PORTEUSE DE CRUCHE
Cette femme est pieds nus, coiffée d’un chignon
en palmier et vêtue d’une longue jupe et d’une
chemise à larges franges maintenue à la taille par
une ceinture. Elle a dans la main droite une cruche
dont elle verse le contenu dans un plat, qu’elle
tient de la main gauche. Son visage ovale, bien
dessiné, fait penser à un travail flamand de l’ère
moderne.
Statuette en ivoire d’éléphant.
Flandres, XIXe siècle.
HAUT. : 22,5 CM 900/1200 €
190 TÊTE D’HOMME BARBU
Cette curieuse tête se distingue par la configuration
de la barbe et des cheveux, particulièrement longs
et réunis en longues mèches parallèles.
Sculpture en ivoire d’hippopotame.
Fentes et bouchages.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 5,8 CM 150/200 €
191 BAISER DE PAIX À DÉCOR DE PIETÀ
Taillé dans la partie inférieure d’une défense d’éléphant,
il est arrondi en façade. Au premier plan, la
Vierge tient dans ses bras le corps du Christ assis ;
son visage reflète la grande douleur qui la frappe.
La scène est flanquée de deux colonnes en balustre
surmontées d’un fronton et son arrière-plan est
constitué de la croix sur fond de croisillons gravés.
Ivoire sculpté.
Trous dans les fonds, la poignée arrière manque.
Flandres, fin du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 13,4 X 7,8 CM 800/1 300 €
192 VENUS
Cachant maladroitement sa nudité cette Venus est
appuyée de sa jambe droite contre un dauphin.
Cette statuette devait probablement faire partie
d’un élément central de niche d’un cabinet Italien.
Ivoire sculpté, patine claire.
Italie XIXe siècle.
HAUT . : 17,5 CM 800/1 200 €
193 VIERGE À L’ENFANT
Portant l’enfant sur le bras droit, cette élégante
vierge à l’enfant au manteau richement drapé de
plis qui volent est symptomatique de l’école
baroque de sculpture aux larges mouvements
dynamiques constitués.
Ivoire sculpté.
Fente sur toute la hauteur.
Travail français dans le style du début XVIIIe siècle.
HAUT . : 18 CM 900/1 200 €
194 VIERGE À L’ENFANT DIEPPOISE
Elle est présentée sur un socle en bois de forme ronde
en balustre cerclé en partie haute d’une bague d’ivoire.
La vierge tient le cœur sacré de Jésus dans sa
main droite et foule le serpent du Mal de son pied
droit. Elle tient l’enfant sur la main gauche et porte un
large manteau drapé aux parements brodés sur son
épaule et autour de la taille.
Ivoire sculpté.
Manque la couronne, réparation en partie basse.
Dieppe, fin du XVIIe siècle.
HAUT. : 16 CM SANS SOCLE. TOTALE 19,5 CM
1 000/1 500 €
195 DEUX AMOURS À LA MISÉRICORDE
Celui de droite, assis de dos, semble méditer en
regardant la tête de mort que l’autre jeune enfant,
allongé de face, reposant son coude droit sur un vase
donnant naissance à un cours d’eau, regarde aussi,
symbole des « vanités »
Ce petit bronze à la patine brune est d’origine flamande
dans l’esprit de « Du Quesnoy ».
Bronze fondu à la cire perdue. Usures, accidents.
Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 6 X 10 CM 450/600 €
196 VANITÉ
Ces petites sculptures qui peuvent aujourd’hui nous
sembler macabres rappelaient en fait à leur propriétaire
le sens de la relativité de toute chose. Notre modèle
à la denture parfaite n’est ni un grain de chapelet ni
une tête d’Adam prenant place sur un crucifix.
Tête de mort en ivoire sculpté.
Accident et réparation au temporal gauche.
France, fin du XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 3,5 X 3 X 4,5 CM 500/700 €
197 VANITÉ
Cette tête de mort, avec un serpent qui sort de son
nez et s’enroule autour d’elle, porte sur son sommet
trois racines se mélangeant pour former un tronc ; ce
dernier se termine en croix, supportant un Christ très
finement sculpté.
Poirier sculpté. Légers accidents et reprises.
Flandres ou Allemagne, XVIIe siècle.
HAUT. : 42 CM 3200/4500 €
Références : Un exemplaire presque identique figure dans le
catalogue consacré aux vanités par Georg Laue.
198 MÉMENTO MORI EN IVOIRE
Cette tête de mort dûe aux ciseaux d’un ivoirier flamand,
nous montre le crâne très académique de la
représentation des vanités des choses de ce monde.
Travail Flamand du XVIIe –XVIIIe siècle
HAUT. : 4 CM 600/1000 €
199 PETIT GRAIN DE CHAPELET EN OS
Il représente une tête à double visage, celui du
christ et celui d’une tête de mort.
Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. : 2 CM 150/200 €
20
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200 PIETÀ
La Vierge tient le Christ sur ses genoux, dans un
mouvement empreint à la fois d’une grande douceur
et d’une douleur intense. Avec ses plis cassés
à bec, cette statuette est parfaitement gothique et
traduit le réalisme en vigueur à la fin de cette
époque. Son usure est probablement dûe au fait
qu’elle était portée en guise de relique personnelle.
Ivoire sculpté. Belle patine miel.
Usure.
Milan ou ateliers français, 2e partie du XVe siècle.
HAUT. : 7,6 CM 1200/1800 €
201 JEANNE D’ARC
Cette sculpture ouvre en triptyque en partie basse,
montrant des personnages sous des arcatures et
illustrant différents épisodes de la vie de la Sainte.
Ivoire.
France, ateliers parisiens du XIXe - XXe siècles.
HAUT. : 20,5 HAUT. TOTALE : 24,5 CM 1000/1500 €
202 VIERGE À L’ENFANT
Cette petite représentation de Marie, tenant le
Christ dans ses bras est un travail d’atelier, avec la
ponctuation d’une grande ligne oblique, ainsi que
de nombreux drapés prés du corps avec une taille
encore haute.
Ivoire. Dieppe, XVIIe siècle.
Accidents et manques (tête enfant, nez vierge, couronne
etc.…)
HAUT . : 12,7 CM 300/450 €
203 CHRIST EN CROIX
Il est en ivoire sculpté, présenté sur un croix de bois
noirci. La forme des cheveux ainsi que le perizonium
et la forme des mains permettent d’attribuer
ce Christ aux ateliers Dieppois du XVIIIe siècle.
Accidents (mains et nez) il manque le retour du perizonium.
Dieppe, XVIIIe siècle.
HAUT. : 22 CM 150/200 €
204 CHRIST ASSIS
Le Christ portant une couronne d’épines et des
blessures à l’épaule et aux genoux, devait tenir une
palme de la main droite en songeant aux vanités
des péchés du monde. Naturaliste et expressionniste,
ce Christ à la terrasse ornée de fleurs et de
rochers, repose sur un socle de bois de forme violonée
et moulurée, d’esprit baroque. Il porte au
verso un cachet de cire rouge.
Ivoire. Accident à la couronne, manque la palme
dans la main droite.
Allemagne, dans le style du XVIIe siècle.
HAUT. : 10 CM - HAUT. TOTALE : 14 CM 700/800 €
205 PUTTO
Ce petit enfant nu qui lève les deux bras devait certainement
être la prise d’un couvercle surmontant
soit un « Tankard », une chope à bière allemande en
ivoire, soit un vidrecome, autre type de chope au
nom prédestiné, tiré de l’allemand Wiederkommen
- revenir.
Ivoire d’éléphant sculpté.
Allemagne du Sud, XVIIe siècle.
HAUT. : 8 CM 600/900 €
206 BAISER DE PAIX À DÉCOR DE CRUCIFIXION
Il nous montre en son centre la croix sur laquelle
jésus est crucifié alors qu’à l’arrière on voit la ville
de Jérusalem et au sol la tête d’Adam. Sur la gauche,
la vierge en prière à genoux est soutenue par
saint Jean alors qu’une autre sainte femme prie
debout également. A droite deux soldats Romains
parlent à un prêtre juif. La scène est encadrée de
colonnes qui se rejoignent en formant des fleurons,
dont un au centre manque.
Ivoire sculpté.
Il porte une curieuse inscription gravée sous la
base.
Flandres, début du XVIe siècle.
HAUT . : 12,7CM 3 500/4 500 €
207 ROI À QUATRE VISAGES
Ce petit ivoire nous montre un roi dont la tête présente
quatre faces. Il a quatre bras.
Ivoire sculpté. Accidents, manques. XIXe siècle.
HAUT . : 4,8 CM 100/200 €
208 PETIT PERSONNAGE
En ivoire les jambes croisées ce petit personnage
du XIXe siècle est un personnage Dieppois comme
on en rencontre souvent.
Ivoire sculpté.
HAUT . : 6,5 CM 100/150 €
209 JEANNE D’ARC
Celle-ci est vêtue d’un ample manteau fermé par
une attache. Ce dernier est entrouvert et laisse
paraître son armure. Jeanne D’Arc, aux longs cheveux,
est casquée et porte à mi-hauteur dans sa
main droite une lance et de sa main gauche un écu
aux armes de France, qui repose sur le sol. Le torse
de la Sainte recèle un système ingénieux qui, par
une découpe au milieu de l’armure, permet de
découvrir un triptyque. Ce triptyque met en scène
de nombreux personnages en armure et brandissant
des étendards et retrace la bataille d’Orléans
(une inscription située sous ce dernier signale
« bataille d’Orléans »).
Ivoire, main recolée.
France, XIXe siècle.
HAUT. : 16 CM 450/600 €
210 SAINTE AGENOUILLÉE
Sainte femme ou Vierge de l’annonciation, les
mains croisées sur la poitrine.
Statue en albâtre sculpté, fabriquée en deux parties.
Erosion dûe à la pluie. Légers accidents, cassure
sous les épaules, morceau de bras droit collé,
réparations.
Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. : 42 CM 1 500/2 000 €
211 SAINT PERSONNAGE EN ALBÂTRE SCULPTÉ
Debout vêtu d’un large manteau fermé sur la poitrine
par une fibule il porte le livre saint de sa main gauche.
Le visage est long et émacié se prolongeant par une
barbe séparée par le milieu. Le vêtement est articulé
de nombreux plis baroques qui accentuent la position
en contraposto. Albâtre sculpté. Accidents et
manques dont une main.
Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. : 30,9 CM 1 000/1 500 €
212 ALBÂTRE DE MALINES
Cet albâtre sculpté en haut relief avec des rehauts de
noir, de rouge et d’or, est présenté dans son cadre en
chêne mouluré avec sa plate-bande de carton
repoussé. Il représente le Christ entouré des apôtres
au cours de la Cène. On voit en particulier le christ
offrant du pain à Judas pour bien lui indiquer qu’il sait
déjà que celui ci va le trahir.
Accidents, fentes et léger manque dans un angle.
Dorure et polychromie reprise.
Malines, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 10 X 12,5 CM, HAUT. TOTALE X LONG. TOTALE :
20 X 22, 8 CM 1 500/2 500 €
213 VIERGE À L’ENFANT
Vêtue d’un manteau aux larges plis baroques, Marie
tient dans ses bras l’enfant Jésus, qui est nu et joue
avec elle.
Marbre, sculpté en haut relief. Accident au nez, coupé
en partie basse, fracture, collage.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 18,5 X 16 CM 600/800 €
214 TÊTE DE JEUNE FEMME EN MARBRE SCULPTÉ
Cette belle tête devait être celle d’une vierge à l’enfant.
Ses cheveux organisés en mèches ondulantes ne
sont par couverts d’un voile et devaient être surmontés
d’une couronne en orfèvrerie.
Accidents dont au nez
Italie, XVIe siècle.
HAUT. : 13 CM 1 800/2 500 €
215 MÉDAILLON MARBRE
De forme ovale, il représente un buste d’enfant coiffé
d’un bonnet de tissu, qui semble chanter ou crier.
Italie, XVIIe siècle, accidents en bordure.
HAUT. X LONG. : 21,5 X 19 CM 450/600 €
216 COLONNE OCTOGONALE
Elle est en forme de balustre à pans coupés, et porte
la date de 1632.
Pierre calcaire ocre. Accidents et manques, dont le
socle. France, XVIIe siècle.
HAUT. : 102 CM - DIAMÈTRE : 31 CM 550/800 €
217 SAINT PAUL
Anciennement polychrome, le saint est représenté
debout, une épée à la main droite et la Bible dans la
gauche. Ses cheveux et sa longue barbe aux mèches
ondulées dessinent un encadrement à son visage.
Son vêtement est largement drapé, avec des plis à
bec. Le socle affiche un curieux sigle fait de lettres
entrelacées. Cette large et généreuse sculpture de la
fin du moyen âge témoigne bien de l’emprise du maître
sculpteur Claus Sluter sur la statuaire bourguignonne
de l’époque.
Calcaire sculpté. Tête cassée, nombreux accidents et
manques (barbe, main et livre).
Travail bourguignon du XVe siècle.
HAUT. : 80 CM 3 000/4 000 €
218 FAÇADE DE FONTAINE EN GROTESQUE
En marbre sculpté d’un mascaron dont les moustaches
se terminent en fleurs en sa partie centrale, cette
façade supérieure de fontaine peut être rapprochée et
attribuée à Giovani Battista SCULTORI (1503-1575)
sculpteur italien du XVIe siècle qui s’est spécialisé
dans ce type de décor. Il est surtout connu grâce à
ses deux enfants graveurs, qui ont repris les principaux
thèmes créés par leur père. Elle porte en sa partie
supérieure les lettres A et C entrelacées.
Marbre de Vérone sculpté. Quelques accidents
fractures et usures.
Italie, XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 141 X 47 CM 4 000/6 000 €
219 TÊTE D’ÉVÊQUE
En pierre sculptée polychrome cette tête mitrée est
typique de la sculpture française du XIVe siècle, dans
son réalisme narratif et sa douceur humaine dégagée
des principes symboliques antérieurs.
Accidents et manques.
France, XIVe siècle.
HAUT. (SANS SOCLE) : 26 CM 6 200/7 500 €
220 PIERRE RONDE SCULPTÉE
En haut relief, elle nous montre très certainement saint
Georges à cheval tuant un monstre de son épée. Il est
vêtu à la romaine et son visage est ceint d’une auréole.
Il porte une inscription ou l’on peut lire « SANTE »
un T dans un O et « DARO » Cette sculpture de la fin
du moyen âge porte déjà l’esprit de mouvement du
baroque.
Fin XVI début XVIIe siècle.
DIAMÈTRE : 49 CM 1 300/2 000 €
221 SAINT JEAN-BAPTISTE EN TERRE CUITE
Représentatif de la Renaissance florentine dans ce
qu’elle apporte de novateur à l’art du moyen âge, ce
buste « à l’italienne » en terre cuite polychrome allie
l’harmonie formelle à la ferveur intense du saint qui
baptisa le Christ. On peut remarquer à certains
endroits un très fin réseau de craquelures sur la polychromie.
Présence d’une étiquette portant le n° 247 et
la mention « Verrocchio : buste de st jean en terre
cuite ». Cette sculpture est tout à fait dans l’esthétique
de la renaissance classique italienne et plus précisément
florentine.
Terre cuite polychrome.
Quelques accidents, reprise à la polychromie.
Provenance : N° 51 de la vente Me Couturier du 05/02/1980,
Dans le goût de Verrochio, de l’atelier du Maître des Statuettes
de Saint Jean et de David, Florence début du XVIe siècle.
Ancien travail italien.
HAUT. X LONG. : 42 X 46 CM 2 200/3 000 €
22
23

222 BUSTE DE JEUNE HOMME
Il est représenté de face, la tête légèrement tournée
vers la droite, la bouche entrouverte, le cou dégagé.
Ses cheveux s’organisent en courtes mèches
ondulées, et ses yeux aux pupilles bien dessinées
regardent bien en face.
Terre cuite légèrement chamottée.
Cassé et recollé, accidents, manques et réparations.
Bouché au plâtre par- dessous.
Ancien travail italien dans l’esprit de Desiderio da
Settignano (1430-1464).
Provenance : Vente Me Pescheteau du 09/04/1973, expert
M. Roudillon. Ancienne collection Armand Trampitsch, vente
Me Tajan du 22/06/1979, expert M. Ratton.
HAUT. : 38 CM 1 500/2 000 €
224 ALLEMAGNE OU SUISSE
BOUTEILLE À VIN
à section hexagonale et bouchon vissé muni d’un
anneau de préhension. Poinçonnage complet non
répertorié aux initiales I.M.S. Décor gravé de motifs
floraux et marque de propriété datée 1798.
Fin du XVIIIe siècle.
HAUT. : 25 CM 320/400 €
225 ALLEMAGNE DU SUD
GRAND VASE DÉCORATIF
à deux bulbes ornés de deux séries de têtes de
lion munies d’anneaux. Il est monté sur un piédouche
à jambe à nœud médian et muni d’un
couvercle orné d’un personnage en habit de la
Renaissance, tenant un étendard. Le corps du
vase comporte l’inscription gravée : HABEN Hr
THOBIAS ENGELMAN UND Hr JOHANN HER-
MAN, BEI DE OBER ELTESTEN/ANO 1701/
EINER Hr BAUREN BRIDER SCHAFT DER TUCH
KNAPPEN ZU BERNSTAD DIESEN WILLE
KUMEN ZU GUTEN ANDENCKEN/MACHEN
LASEN. (La mention gravée fait allusion à une
corporation de tisserands.)
1701 ou un peu avant. (Quasi parfait état ; étendard
refait.)
HAUT. : 66 CM HORS TOUT. 2 300/3 000 €
226 ANDUZE
PLAT À AILE LARGE DIT « À LA CARDINAL »
Poinçon de propriété peu lisible et poinçon de
Laurent ASTIER : L.A/cœur/fleurette et deux étoiles,
reçu maître vers 1620.
Second quart du XVIIe siècle. (Provenance rarissime.)
DIAM. : 28,5 CM 500/700 €
ETAINS n° 224 à 289
223 SAINTE CONVERSATION
Un saint auréolé, debout et tourné vers la gauche,
est en pleine conversation avec l’un de ses pairs, lui
aussi barbu et auréolé mais chauve et assis, qui l’écoute
avec attention en se tenant la tête de la main
droite.
Panneau de terre cuite en haut relief.
Accidents, manques et réparations.
Allemagne, dans le style du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 38 X 31 CM 1 000/1 500 €
227 ARRAGEOIS (?)
PETITE COUPE LIBATOIRE
de forme évasée munie d’un piédouche court orné
de fleurettes en léger relief. Le corps est entièrement
martelé et comporte un petit ombilic. Poinçon
d’un maître non identifié : initiales A.F/lion passant.
Marque de propriété gravée en écriture postgothique
: E. LEMOENE.
Seconde moitié du XVIe siècle. (Objet de la plus
insigne rareté, en non état.)
HAUT. : 4,3 CM – DIAM. : 11,2 CM 550/650 €
228 BAILLEUL
MOUTARDIER
de forme légèrement évasée, piédouche mouvementé,
couvercle mamelonné à toupie et poucier
en forme de coquille à 14 rayons. Petit poinçon
d’un maître non identifié : initiales I.V.H/deux étoiles.
XVIIIe siècle. (Petite consolidation au piédouche.)
Ce poinçon est situé grâce à un autre constat
accompagné des Armes de la ville de Bailleul, à la
croix chargée de sept ruches.
HAUT. : 12,8 CM 500/600 €
229 BALE OU NUREMBERG
GRAND BASSIN
à aile horizontale et ombilic à décor en relief représentant
MINERVE et les sept ARTS LIBERAUX ; la
partie centrale est occupée par une vertu théologale,
la TEMPERANCE. Autour de l’ombilic, s’ordonnent
les allégories des QUATRE ELEMENTS, Air,
Feu, Eau et Terre. Un médaillon à l’effigie du graveur
du moule est soudé au revers : SCULPEBAT
CASPAR ENDERLEIN, dont les initiales C.E. figurent
près de la Tempérance et dans le cartouche de
la Géométrie.
Avant 1633 et très vraisemblablement vers
1610/1611. (Zones de piqûres et deux fentes à l’aile).
Discussion : la pièce ne comporte ni poinçon, ni
marque de fondeur et la date de 1611 présente sur
d’autres exemplaires est absente de celui-ci. Il s’agit
donc vraisemblablement d’une première version
du moule contemporaine ou légèrement antérieure
à cette date. De plus aucune légende ne figure
sous les réserves des Arts Libéraux, contrairement
aux exemplaires connus à ce jour.)
DIAM. : 46 CM 3 500/4 500 €
230 BERGUES
GRAND PLAT ROND
à bord mouluré. Poinçon de contrôle aux Armes de la
ville et initiales G.R. Poinçon à la rose couronnée, de
Gabriel RAVENET, reçu maître en 1685.
Circa 1700. (Bien poinçonné et de très belle qualité.)
DIAM. : 45 CM 400/550 €
231 BORDEAUX
ASSIETTE
à bord rond mouluré. Poinçon de contrôle de la ville :
C couronné/(16)97. Poinçon de maître non répertorié :
marque solaire/éléments indistincts. Marque de propriété
I.M.
Vers 1700. 100/130 €
232 BORDEAUX
ASSIETTE À AILE SEMI-LARGE
à bord mouluré. Poinçon de contrôle de la ville : C
couronné/(16)94/B(ordeaux). Poinçon inédit de Jean
BEGUE, cité en 1684.
Fin du XVIIe siècle. (Un nouveau poinçon est ici répertorié.)
160/220 €
233 BORDEAUX
PALETTE À SAIGNÉES
à aile étroite moulurée, munie d’une petite oreille trilobée.
Poinçon de contrôle de la ville : FF adossés et
couronnés/(17)36/initiale B(ordeaux)
Second tiers du XVIIIe siècle. (Premier constat de
cette provenance pour ce type d’objet.)
DIAM. : 12,7 CM - LONG. : 14,7 CM 800/1 000 €
234 BRUXELLES
ENCRIER
de forme cylindrique à trois compartiments : saupoudreuse,
plumier et réserve à encre à couvercle articulé.
Poinçon incomplètement lisible d’un maître non
répertorié : aigle/BRUXELLES/(--SC/-/--UERMANS.
Vers 1800. (Réparation au couvercle de la réserve à
encre.)
DIAM. : 10,3 CM 350/450 €
235 BRUXELLES
BELLE ASSIETTE À AILE LARGE
dite « à la Cardinal », ornée d’une forte moulure et
d’armoiries d’alliance accompagnées d’un heaume
empanaché sommé d’une tête de loup (?), estampées.
Poinçon d’un maître non identifié : Saint-Michel
ou sirène/initiales B.N/1643. Poinçon de qualité : rose
couronnée/initiales B.N.
Troisième quart du XVIIe siècle.
DIAM.: 25,3 CM 500/600 €
236 CARPENTRAS (?)
PICHET À ÉPAULEMENT
pied droit et oblique, gobelet en quart de rond et poucier
à deux bourgeons. Marque de propriété gravée :
A.F.C. Contremarque à l’intérieur de l’anse : P/(-)/étoile.
Poinçon d’un maître non identifié, initiales I.A.P/ deux
étoiles, dans un cartouche ovale. La pièce a été fondue
« en coquilles ».
Fin du XVIIe siècle.
HAUT. AU GOBELET : 22,8 CM – HAUT. HORS TOUT : 25,7 CM
800/1 000 €
237 CAUDEBEC-EN-CAUX
PICHET À ÉPAULEMENT
pied évasé, gobelet en talon droit et poucier à
glands de chêne. Marque de propriété estampée :
I.L.B. Poinçon de contrôle de la ville : C couronné/1691/C(aude
)BEC. Trace de poinçon du maître.
Première moitié du XVIIIe siècle.
HAUT. AU GOBELET: 21 CM – HAUT. HORS TOUT : 24,2 CM
500/600 €
238 CLAMECY
PORTE-DÎNER
de forme tronconique à anse ballante à attaches à
têtes d’angelot à collerrette, muni de son couvercle
à prise « en salière ».
Poinçon de Bouvier
Milieu du XIXe siècle.
HAUT. : 14 CM 380/450 €
239 COLOGNE
GRAND GOBELET
de forme tronconique à pied mouluré, entièrement
gravé de trois figures allégoriques dans des
médaillons ovales alternant avec des rinceaux
feuillagés, pommes de pin et masques humains.
Les trois allégories représentent trois jeunes femmes
tenant fleurs et panier fleuri, panier de fruits,
couronne, carquois et croix pour la dernière, probables
allégories de l’odorat, du goût et … (?).
Poinçon de la ville « aux trois griffes » incomplètement
lisible.
Fin du XVIIe siècle ou début du XVIIIe siècle. (Ces
gobelets sont d’une très grande rareté.)
HAUT. : 17,3 CM 2 000/2 500 €
240 DIJON
FARINIÈRE
en forme de tonnelet ornée de deux séries d’épaisses
moulures, munie de deux anses à enroulement.
Couvercle à toit plat à prise en champignon. Poinçon
de contrôle de la ville : C couronné/ DIJON/1734.
Poinçon (incomplet) de Jean CAPITAN : initiales
I.C/étoiles couronnés.
Second quart du XVIIIe siècle.
(Un rebouchage à améliorer)
HAUT. : 34,5 CM 1 300/1 600 €
241 FALAISE
GRAND PLAT CREUX À AILE ÉTROITE
légèrement moulurée. Poinçon de L. C. GUE-
ROULT, maître en 1763.
Fin du XVIIIe siècle.
DIAM. : 33,2 CM 100/150 €
242 FLANDRES (?)
PLAT ROND
à bord mouluré et bouge orné de gros godrons. Le
centre est gravé d’une scène de couple de danseurs
dans un paysage arboré.
Première moitié du XVIIIe siècle.
DIAM. : 30,3 CM 380/450 €
24
25

177
184
175
177
176
179
174
192
103
104 201 189
375
323
204
188
200
206
187
100
205
185
128
129
95
145
394
158
157
94
124

260
226
235
228
261
279
233
267
268
227
270
259
264
302
308
297
281
263
240
256
282
292
294
293
295
258
245
251
257 275 283
271
255
277
197
195
344
198
199
196
211 250
287
246
284
236
237
288
252
276
75
348
212
91 40
58
45
309
310
161
82
41
44
42
313
307
304
299
305 306
300
298

71
69
70
154
223
22
222 219 221
46
7
14
34
35
12
13
96
156
171
167 170
229
143
126
133
343
361
334
333
334
314
225
239
266
362 357
356
363
334
340
358

379
132

377
370
372
376

243 FRANCE (?)
COFFRET EN PLOMB
de section carrée muni d’un couvercle à pans et de
deux anneaux latéraux, orné en fort relief de pilastres,
ogives et rosaces gothiques.
Ancien travail dans le goût du XVe siècle.
HAUT. : 24 CM 350/400 €
244 FRANCE
ASSIETTE À AILE LARGE
dite « à la Cardinal », forgée, à bord mouluré.
Marque de propriété gravée : I. BROCE. Poinçon
de maître non identifié : initiales I.C/étoile.
Seconde moitié du XVIIe siècle.
DIAM. : 23,5 CM 300/350 €
245 FRANCFORT
AIGUIÈRE ET SON BASSIN
L’aiguière de forme balustre à gorge en S est
munie d’une anse en C à crosse feuillagée ; le
bassin présente une zone ombilicale de centrage
et une aile fortement moulurée. Poinçon apposé
trois fois, en clair de Johann Georg KLINGLING.
Milieu du XVIIIe siècle. (Il est très rare de rencontrer
l’ensemble. Piqûres au revers du bassin.)
DIAM. DU BASSIN : 32 CM – HAUT. DE L’AIGUIÈRE : 19 CM
500/700 €
246 FRANCHE-COMTE ou SUISSE
GRAND PLAT À AILE LARGE
dit « à la cardinal », forgé et muni d’un jonc périphérique
extérieur. Marque de propriété gravée : I.
CLERT. Poinçon d’un maître non identifié : marteau
couronné/initiales F(?). P/étoile et croissant.
Seconde moitié du XVIIe siècle. (Petit trou de
suspension au rebord et petits coups d’usage.)
DIAM. : 40,6 CM 700/1 000 €
247 GENÈVE
PLAT ROND
à bord mouluré. Poinçon de contrôle au F couronné.
Poinçon de Antoine BOISDECHENE, reçu maître
vers 1700.
Second quart du XVIIIe siècle et avant 1737.
DIAM. : 34 CM 130/150 €
248 GENÈVE
PLAT ROND
à bord mouluré. Poinçon de contrôle : F couronné/initiales
N.P. Poinçon de maître de Nicolas
PAUL, reçu en 1729.
Milieu du XVIIIe siècle.
DIAM. : 30,3 CM 120/140 €
249 GENÈVE
ASSIETTE À AILE
large dite « à la Cardinal ». Marque de propriété
estampée. Poinçon de Jacob VALIN, reçu maître
vers 1625. Poinçon de contrôle au F couronné.
Second quart du XVIIe siècle. (Piqûres et réparation
au centre.)
DIAM. : 23 CM 150/200 €
250 GENÈVE
PICHET
appelé localement « Channe » de forme à épaulement,
gobelet en quart de rond, pied mouluré et
poucier à deux têtes de bélier. Poinçon (peu lisible)
de Jean-François MOREL, maître vers 1765.
Fin du XVIIIe siècle. (Consolidation au couvercle.)
HAUT. : 29,5 CM 550/650 €
251 HELVETO-LYONNAISE (Région)
ECUELLE À OREILLES
en console unies et ajourées et couvercle à décor
en léger relief d’une frise figurant un lion, deux volatiles,
un renard et un chien. La prise est en forme
de marguerite. Poinçon de qualité : ETAIN CRISTA-
LIN.
Seconde moitié du XVIIIe siècle.
LONG. : 26,4 CM 550/700 €
252 JOINVILLE
PICHET DE FORME BALUSTRE
à piédouche et gorge évasés et poucier à deux
graines. La partie médiane du col est ornée d’une
épaisse moulure. Poinçon de contrôle : C couronné/JOINVILLE/1691.
Poinçon d’un maître non
identifié : marteau couronné/initiales P.M.L. Marque
de propriété estampée : T.D.M.
Entre 1691 et 1717. (Rare provenance, tôt d’époque
; quelques piqûres.)
HAUT. : 25/26 CM 1 100/1 300 €
253 JOINVILLE
GRANDE CIMARRE
de forme balustre à long col étroit terminé par un
gobelet en quart de rond, montée sur un piédouche
surélevé. Elle est munie d’une anse fixe, d’une anse
ballante en accolade et attaches à têtes de femme,
d’un couvercle bombé sommé d’un petit gland et
d’un poucier à deux glands de chêne. La pièce a été
fondue en deux coquilles longitudinales, selon la technique
en vigueur jusqu’à la fin du XVII e siècle.
Poinçon d’un maître non identifié : marteau couronné/initiales
P.L.N.
Fin du XVII e siècle (élégant modèle tôt d’époque,
d’une grande dimension inhabituelle)
HAUT. 28,5 CM 1 500/2 500 €
254 LANGUEDOC (?)
PICHET
à épaulement, pied en quart de rond et poucier à
deux glands de chêne. Fonte longitudinale.
Fin du XVIIe siècle ou début du XVIIIe siècle.
HAUT. : 22,5 / 26,2 CM 350/400 €
255 LYON
ASSIETTE À AILE LARGE
dite « à la Cardinal ». Poinçon très lisible : CLAUDE
MORANT PERE/tête de maure, reçu maître avant
1636.
Milieu du XVIIe siècle.
DIAM. : 23,5 CM 350/400 €
256 LYON
CRUCHE À LAIT
appelée « Dourne » de forme ovoïde à piédouche,
déversoir terminé par un épais bourrelet, couvercle
articulé et anse verticale fixe semi-circulaire. Poinçon
de Claude LAUBREAUX, reçu maître en 1765 et poinçon
ETAIN d’ANGLETERRE.
Fin du XVIIIe siècle. (Petits chocs d’usage et piqûres.)
HAUT. : 39 CM 750/900 €
257 LYON
ECUELLE À OREILLES
en console à contour rubané et palmette sur fond
sablé, et son couvercle mamelonné à décor en relief
de rinceaux et fleurs de lis, à bord à godrons et prise
présentant un profil féminin. Curieux double poinçonnage
de contrôle sur le bord du couvercle : FF couronnées/LION/millésime
absent ; CC
couronnées/petit lis/LYON/millésime absent (il s’agit
de celui de 1743 très vraisemblablement).
Milieu du XVIIIe siècle. (Petite reprise au rebord du
couvercle.)
LONG. : 28,3 CM 1 000/1 200 €
258 LYON
ECUELLE À OREILLES
ajourées de virgules et cœurs, et son couvercle très
légèrement bombé à prise en forme de petite coupe
évasée dite « en salière ».
Début du XVIIIe siècle. (Très sobre et élégant modèle
caractéristique de la production lyonnaise ; superbe
de qualité et d’état.)
LONG.: 28,6 CM 1 000/1 200 €
259 LYON (?)
MOUTARDIER
de forme tulipe à piédouche et couvercle mouvementés
à décor en léger relief de lambrequins, languettes
et fleurs stylisées.
Traces de poinçons de maître et de contôle sur la bâte
du piedouche
Milieu du XVIIIe siècle.
HAUT. : 12,8 CM 350/450 €
260 LYON (?)
MOUTARDIER
de forme tulipe à piédouche et couvercle mouvementés
à décor en léger relief de lambrequins, languettes
et fleurs stylisées.
Traces de poinçons de maître ? sur la bâte du piedouche
Milieu du XVIIIe siècle.
HAUT. : 12,8 CM 350/450 €
261 LYON (?)
MOUTARDIER
de forme tulipe à piédouche mouvementé octogonal,
couvercle à poucier voluté et anse moulurée à enroulement.
Décor en relief de frise de godrons, lambrequins
à languettes alternant avec des fleurettes.
Milieu du XVIIIe siècle. (Quelques consolidations d’usage.)
HAUT. : 12,5 CM 300/400 €
262 MONTPELLIER
ASSIETTE
à bord rond mouluré. Poinçon de contrôle :
N/CC/couronne. Poinçon de Daniel LEVESQUE,
reçu maître vers 1695 : évêque/C, dans un cartouche
rectangulaire.
Vers 1710. (Premier constat de poinçon de maître
non répertorié par René RICHARD, accompagné
d’une belle marque de propriété estampée.)
130/160 €
263 NEISSE (région de Francfort/Oder)
GRANDE CHOPE
de forme balustre à piédouche en quart de rond
mouluré, couvercle légèrement bombé à ressaut et
poucier « boule ». La base de l’anse est ornée d’un
motif en forme de petit écusson. Poinçon de
Johann SCHOLTZ, reçu maître en 1766.
Dernier tiers du XVIIIe siècle.
HAUT. : 30 CM 500/600 €
264 NUREMBERG
CALICE
à coupe évasée, nœud en forme de balustre mouluré
et pied mouvementé, muni de sa patère.
Poinçon d’un maître répertorié par E. HINTZE, mais
non identifié, aux armes de la ville.
XVIIe siècle. (Les deux éléments sont poinçonnés.)
HAUT. : 16,5 CM 500/600 €
265 NUREMBERG et SAINT-GALL
LOT COMPOSÉ
de trois assiettes dites « patènes » :
- surmoulage en plomb, FERDINAND et les six
Princes Electeurs ;
- la Résurrection et les douze apôtres, XVIIe siècle.
(manque l’ombilic) ;
- le serment et des trois Suisses. (surmoulage du
XIXe siècle)
200/300 €
266 NUREMBERG
PLAT ROND
à décor en relief représentant la Résurrection et les
douze apôtres accompagnés de leurs noms et
attributs, alternant avec des compositions de têtes
d’ange, lambrequins et chutes de fruits. Poinçon
de Albrecht PRESSENSIN, reçu maître en 1564,
situé entre Pétrus et Mathias.
Dernier tiers du XVIe siècle. (Accident à la jonction
de l’aile et du bouge)
Ce plat a été fondu dans un moule imitant parfaitement
l’aspect de la gravure sur bois ; un autre
exemplaire de la collection RITLENG ne s’en différencie
que par d’infimes détails, les fonds étant
sablés sur l’un et guillochés sur celui-ci. Quelques
exemplaires sont conservés dans les musées de
Francfort, Munich et Stuttgart.
2 000/2 500 €
26
27

267 PARIS
COFFRET AUX SAINTES HUILES
à un compartiment (Extrême Onction) ; orné de
godrons et rinceaux feuillagés, couvercle à doucine
sommé d’une croix. Poinçon de contrôle de la ville « à
la navicelle ». Poinçon de Antoine NEUVEMAISON,
reçu maître vers 1743.
Dernier tiers du XVIIIe siècle. (Complet)
DIM : 7 CM X 5,5 CM X 8 CM 400/500 €
268 PARIS
TRÈS BELLE TASSE
(à tisane ?) de forme tronconique très légèrement évasée,
à lèvre moulurée, munie d’une anse à appuipouce
en forme de tête de dauphin. Poinçon en
clair : ANTEAUME*C*A PARIS, vraisemblablement de
Claude.
Diernier tiers du XVIIIe ou tout début du XIXe siècle.
HAUT. : 8,2 CM 350/450 €
269 PARIS
ASSIETTE
à bord rond moulure « montée au marteau » et gravée
« au tremblé » d’une rosace à six branches. Poinçon
de contrôle pour 1707 et poinçon de Louis GUERAIN,
reçu maître en 1703.
Avant 1715. 120/150 €
270 PERPIGNAN
PLAT DE QUÊTE
en forme d’assiette munie d’un cylindre central sur
lequel repose une Crucifixion. Poinçon de CARAMEL
& MINOSSI, en clair.
Milieu du XIXe siècle. (Très rare objet – réparation à la
terrasse de la crucifixion.)
HAUT. : 17,5 CM – DIAM : 23,5 CM 800/1 000 €
271 PIEMONT
AIGUIÈRE
à corps tronconique à gorge évasée et chantournée,
culot en forme de tore et piédouche mouvementé et
mouluré. L’anse figure deux rinceaux feuillagés stylisés.
Poinçon de qualité : mention FIN couronnée.
Poinçon d’un maître non répertorié : ACETI/couronne.
Seconde moitié du XVIIIe siècle. (Rare provenance -
quelques petits rebouchages bien faits.)
HAUT : 21 CM 500/700 €
272 PIEMONT ou SAVOIE
ASSIETTE
à bord rond, gravée d’une scène représentant un
homme encordé sur la margelle d’un puits, entouré
d’un groupe de soldats (?). Poinçon d’un maître non
répertorié : Zuani LORENZO.
Vers 1800. (Vraisemblable allusion à un épisode d’histoire
locale.) 150/200 €
273 PROVENANCE INDETERMINEE
ASSIETTE
à aile large dite « à la Cardinal », à bord mouluré.
Vers 1700. (Petits rebouchages)
DIAM. : 24,5 CM 100/150 €
274 RODEZ
PAIRE DE JATTES
rectangulaires à bord légèrement chantourné et
mouluré. Poinçon de Paul TOURNIE, en activité à
partir de 1763, sur l’un.
Fin du XVIII e siècle (l’une des deux est fissurée en
plusieurs endroits).
DIM. 26,5 CM X 22,7 CM 150/200 €
275 ROQUEMAURE
PLAT À AILE LARGE
dit « à la Cardinal », orné d’un filet tourné, « monté
au marteau ».
Beau poinçon de Jacques PLACT, reçu maître vers
1667. Seconde moitié du XVIIe siècle. (Rarissime
provenance - oxydation au revers)
DIAM. : 28,8 CM 500/600 €
276 ROUEN
PICHET
à épaulement, pied en plinthe oblique, gobelet en
talon droit et poucier à deux glands de chêne.
Poinçon de Robert Toussaint BAILLARD, reçu maître
en 1743 : lion couronné/initiales R.T.B.
Troisième quart du XVIIIe siècle.
HAUT. : 19,2 CM - 22,2 CM 500/600 €
277 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
PLAT À AILE LARGE
dit « à la Cardinal ». Poinçon de maître non identifié :
initiales L.N.V (pour Versailles ?) et petit poinçon de
contrôle pour Saint-Germain, très peut lisible.
Vers 1700. (Réparation locale au rebord – très rare
provenance pour ce type d’objet.)
DIAM. : 34,1 CM 500/650 €
278 STRASBOURG
PLAT ROND
à bord chantourné et mouluré. Poinçon apposé trois
fois de Jean-Frédéric ISENHEIM, reçu maître en 1754
Seconde moitié du du XVIIIe siècle.
DIAM. : 32 CM 100/150 €
279 SUD-OUEST (France du)
SEAU BÉNITIER
de forme lenticulaire à base à ressaut et gorge évasée
en quart de rond, muni d’une anse ballante à
attaches à décor de palmettes. Petit motif de type
armorial gravé sur la panse.
Seconde moitié du XVIIIe siècle.
HAUT. : 12 CM 520/600 €
280 SUD-OUEST (France du)
ECUELLE À OREILLES
en console à contour rubané, couvercle mouvementé
et prise en forme de cabestan. Poinçon de
maître : initiales B.R.
Seconde moitié du XVIIIe siècle. (Ce modèle inédit
présente des caractéristiques à la fois bordelaises
et ruthénoises.)
LONG. : 27,5 CM 400/500 €
281 TOULOUSE
TRÈS BELLE FONTAINE DE TABLE
de forme cylindrique cernée d’épaisses moulures et
montée sur un piédouche évasé et également fortement
mouluré ; à couvercle mouvementé sommé
d’un gland. Elle est munie de deux anses ballantes
à attaches figurant des masques humains.
Première moitié du XVIIIe siècle. (Ces pièces sont le
plus souvent en état médiocre, celle-ci présente un
état de conservation irréprochable.)
HAUT. : 49 CM 100/150 €
282 TOULOUSE
RÉSERVE À EAU
de forme ovoïde à piédouche évasé et couvercle
mouvementé à prise tournée. L’embase du robinet
de laiton, ainsi que les attaches des anneaux de
préhension figurent des mufles de lion.
Première moitié du XVIIIe siècle. (Modèle rarissime
- quelques rebouchages au fond.)
HAUT. : 34,5 CM 1 200/1 500 €
283 TOULOUSE
AIGUIÈRE À GORGE EN S
piédouche à nœud mouvementé et mouluré, munie
d’une anse en C fortement moulurée. Petit poinçon
de qualité : FIN, apposé deux fois.
Seconde moitié du XVIIIe siècle. (Consolidation
ancienne de l’attache de l’anse.)
HAUT. : 22,2 CM 750/900 €
284 TOURS
PORTE-DÎNER
à haut piédouche étroit, gorge en quart de rond et
anse ballante à attaches circulaires unies et embases
trapézoïdales. Poinçon de maître incomplètement
apposé : initiales S. (-)/coq/palmes/étoile
couronnée, attribué à Sylvain GUERY, cité en 1773.
Fin du XVIIIe siècle.
HAUT. : 14 CM AU REBORD 600/700 €
285 VERSAILLES
PLAT ROND
à bord mouluré. Marque de propriété estampée :
L.P. Poinçon de Nicolas MARCHAND, reçu maître à
la fin du XVIIe siècle.
Avant 1737.
DIAM. : 31,5 CM 150/220 €
286 VIMOUTIERS
BOL D’ÉCUELLE À OREILLES
polylobées et ajourées de cœurs et virgules.
Poinçon de contrôle : C couronné/VIMOU-
TIE/1691. Poinçon de P. Devaux D.V./1748.
Milieu du XVIIIe siècle.
LONG. : 29 CM 120/150 €
287 VITRY-LE-FRANCOIS
PICHET
à panse et col quasi cylindrique, gorge très légèrement
évasée et poucier à deux glands de chêne. La
base est munie d’une petite moulure saillante.
Poinçon d’un maître non identifié : marteau/initiales
I.B.D. Poinçon de contrôle de la ville (incomplètement
lisible) : CC couronnées/1708/(VITRY).
Entre 1708 et 1724. (La typologie troyenne à laquelle
ce pichet appartient est l’une des plus recherchées en
raison de sa forme encore très médiévale – très bon
état – rarissime provenance – la jauge correspond à
celle connue pour ce centre : 1,22 litre.)
HAUT. : 23,8 CM AU REBORD, 26 CM HORS TOUT.
1 300/1 700 €
288 WASSELONE
PICHET TRONCONIQUE
à base évasée, poucier en S à crête moulurée, orné
d’une série de paires de filets tournés. Poinçon aux
armes de la ville (gril à préhension) et poinçon de
maître de Jacques ou Jacob GRÜNER : motif central
indistinct/deux volatiles/couronne et initiales
J.G. Contremarque intérieure rosacée.
XVIIIe siècle. (Provenance de la plus grande rareté.)
HAUT. : 25/30 CM 800/1 000 €
289 ZURICH (?)
PICHET TRONCONIQUE
à base évasée et couvercle à ombilic. Poucier en S
à crête moulurée. Poinçonnage complet d’un maître
non identifié, aux initiales H.I.W.
Seconde moitié du XVIIIe siècle.
HAUT. : 30 CM 350/450 €
290 HASTIER EN FER FORGÉ
Le hastier était le chenet de cuisine à plusieurs usages.
Celui-ci est muni de crampons destinés à porter
des broches ou hastes, de doubles crochets
latéraux pour encastrer des assiettes ou des plats
et d’une large coupelle dans laquelle on pouvait
mettre de la braise pour réchauffer un récipient. Il
est curieusement décoré d’une figure anthropomorphe
en son sommet.
Fer forgé. France, XVIIe siècle.
HAUT. : 110 CM 300/400 €
291 PLAQUE DE MONTRE DOUBLE FACE
EN ÉMAIL PEINT
Sur la face interne, une joueuse de luth est entourée
de deux adolescents et d’un jeune enfant, l’un
jouant de la flûte et les deux autres chantant, une
partition dans les mains. Sur la face externe, une
femme de profil parle à un jeune roi lauré assis,
alors que deux personnages écoutent attentivement
leur conversation.
Légers accidents sur la face externe (rayures) et sur
les bords de la face interne.
France, atelier de Grégoire Gamot, vers 1650.
DIAMÈTRE : 6 CM 800/1 200 €
Références : Le musée du Louvre conserve des boîtiers de
montre semblables (voir inventaire OA 831, legs Mlle
Marie–Julie Olivier, 1935).
28
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292 EMAIL PEINT
d’une scène de la flagellation.
Cet émail limousin nous montre le Christ assis
entouré de nombreux personnages, ayant subi le
supplice de la flagellation. Les carnations sont en
émaux opaques blancs, les traits sont en émail noir
avec certains décors en émaux transparents carmin,
vert, bleu et or.
Il porte au verso une étiquette de vente publique avec
le n°80 : » plaque rectangulaire peinte en couleur,
composition à nombreux personnages représentant
le Christ couronné d’épines. Limoges, XVIe siècle,
Atelier de Couly ou Nicolas Nouailher ».
Contre émaillage en émaux semi transparents rose
saumon et noir.
Il est présenté dans un beau cadre de bois sculpté et
doré à décor de feuilles d’acanthe du XVIIe siècle.
Email peint sur cuivre
Petits accidents et manques, fentes.
France, Limoges, milieu du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 17 X 13,7 CM
HAUT. TOTALE X LONG. TOTALE : 28,8 X 25,3 CM
1 500/2 500 €
293 COUPE POLYLOBÉE EN ÉMAUX PEINTS
Se composant de six lobes finement peints de
fleurs, oiseaux et feuillages, elle porte en son centre
le portrait en profil d’un empereur romain lauré «
SILVIVS * OTHO*VIII* ».
A l’avers, le centre est occupé par un petit paysage
au moulin encadré de verdure. Le corps, à fond
noir, est décoré de paillons de couleur formant les
pétales de fleurs reliés entre eux par un fin réseau
de rinceaux et d’éléments feuillagés.
Emaux peints opaques et translucides sur paillons.
Bon état, usures d’usage.
Limoges, XVIIe siècle.
HAUT. : 3,5 CM DIAMÈTRE : 13,4 CM 700/1 000 €
Référence : certaines coupes de décor et de forme très
approchants sont conservés dans les collections du Musée
du Louvre.
294 BOÎTE À TABAC
décorée de deux plaques émaillées
De forme oblongue, chacune des plaques est
décorée sur ses deux faces : à l’extérieur, deux
scènes mythologiques représentant des déesses
sur fond noir, à l’intérieur, une dame de qualité dans
un octogone entouré de rinceaux et un petit paysage
en grisaille. Ces plaques ont été remontées
pour former cette boîte qui porte le poinçon au
cygne.
Accidents et réparations dans l’émail.
Email sur cuivre, argent.
Emaux limousins du XVIIIe siècle, remontés en
boîte à l’étranger.
HAUT. X LONG. X PROF. : 6,5 X 9,2 X 2,5 CM 650/850 €
295 L’ATTENTAT CONTRE LE POÈTE ARION
La scène en émail richement peint représente le
poète et musicien grec Arion, jeté à la mer par des
pirates et sauvé par un dauphin qui est surmonté
d’un phylactère portant l’inscription « dvlcedine
cantvs trahitvr ». Présenté dans un cadre en chêne
sculpté, élargi dans les angles, d’époque Louis XIII.
Porte une étiquette de collection.
Cuivre émaillé et chêne sculpté.
France, XVIIe siècle pour le cadre et XIXe siècle
pour l’émail.
HAUT. X LONG. : 16,7 X 22,2 CM 1 800/2 200 €
296 CHRIST PANTOCRATOR
Le Christ vêtu de vert et de bleu est assis sur une
stalle d’église, les pieds posés sur un couple de
lions, deux anges agitant chacun un encensoir de
part et d’autre de sa tête auréolée.
Plaque en émail translucide sur fond en argent
guilloché.
Accidents et manques à l’émail.
Dans le style du XIVe siècle.
HAUT. X LONG. : 8,2 X 8,2 CM 700/1 000 €
297 PETIT CABINET DE JEU ALLEMAND
Ce curieux meuble affiche une caractéristique rare :
il recèle en partie haute un plateau amovible sur
lequel sont dessinés au recto un damier d’échec et
au verso un jeu de jacquet. Ses deux vantaux en
façade sont décorés d’un encadrement de guillochis
entourant un losange en filets d’ivoire ; ils
découvrent six tiroirs disposés sur trois rangs, dont
la façade est recouverte de guillochis. La base
dotée d’une corniche moulurée renferme un tiroir
surmonté lui aussi d’une corniche. Au-dessus de la
partie haute à décrochement en quart de rond, un
logement fermé par un couvercle est également
orné d’un losange de filets d’ivoire. Le cabinet
repose sur quatre pieds, dont les deux avant sont
tournés en boule. Des réserves rectangulaires en
guillochis en rehaussent les côtés.
Ebène de Macassar et poirier teinté.
Intérieur de portes re-plaquées. Serrures, charnières
supérieures et pieds arrières refaits. Intérieur
regarni de papier marbré. Boutons de tiroir rapportés.
Allemagne du Sud, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 38 X 40 X 23 CM
2 000/3 000 €
298 COFFRET EN BOIS DES ÎLES
Il présente une particularité insolite : son couvercle
et ses faces avant et arrière épousent une structure
en double accolade, ses deux côtés adoptant
pour leur part une forme ondée. Les quatre pieds
sont en double accolade. Ces options expliquent la
légèreté et l’élégance de ce coffret, que vient encore
souligner un splendide placage de bois précieux
à la tonalité très chaude.
Bois des îles plaqué. Les deux poignées latérales et
les charnières sont en argent.
Parties recollées.
Pays-Bas, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 10 X 18 X 9,5 CM
750/1000 €
299 COFFRET-ÉCRITOIRE D’APPARAT
Toutes les faces de ce très bel objet, fort insolite et en
excellent état, sont décorées de plaques d’ivoire ou
d’os représentant des scènes mythologiques finement
gravées et séparées par des filets.
Le dessus en pente est ceinturé d’un bec de corbin ;
son motif central est consacré à l’épisode des Muses
et des Piérides, extrait du livre 5 des Métamorphoses
d’Ovide ; la même source d’inspiration a servi pour sa
partie arrière, avec Apollon poursuivant Daphné, l’enlèvement
d’Europe et Echo découvrant Narcisse
endormi (livres 1, 2 et 3) ; dans ses angles sont illustrés
certains des douze travaux d’Hercule (le lion de
Némée, le taureau de Crête, l’hydre de Lerne et le
combat contre Antée, le jardin des Hespérides), sur
ses côtés des profils d’homme en armes s’inscrivant
dans un tondo, en haut et en bas des sujets marins.
Les parois latérales du coffret sont décorées de scènes
de chasse tandis que la face avant présente trois
décors rectangulaires allongés, gravés de masques
féminins d’où s’échappent des feuillages et des rinceaux.
Un tiroir s’ouvre sur la droite du coffret.
Bois noirci, plaques d’ivoire et d’os, placage de palissandre.
Fonçure de tiroir et serrure postérieures, restauration
sur la façade du tiroir.
France, milieu du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 12 X 44,5 X 36,5 CM
2 500/3 200 €
300 PETIT COFFRET EN MÉTAL
Toutes ses faces sont décorées à l’acide de rinceaux
et de harpies. Son couvercle, ceinturé d’un bec de
corbin, possède une poignée centrale, à l’instar de
ses deux faces latérales. Son corps entouré d’une
première cordelette en partie haute et d’une seconde
en partie basse repose sur des pieds boule. A noter la
face inférieure recouverte de laque noire et rouge, indice
pouvant suggérer que les gravures étaient rehaussées
de ces deux couleurs.
Fer forgé, intérieur garni de soierie carmin et or.
Usures, réparations, garniture intérieure postérieure.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 9,5 X 13,5 X 9,5 CM
1 100/1 500 €
301 LUTRIN DE VOYAGE
Voilà un objet de curiosité au sens premier du terme,
très insolite tout en étant très décoratif, qui a certainement
beaucoup servi mais qui est malgré tout en très
bon état. Le dosseret d’une forme inhabituelle, en triangle,
porte en son centre une plaque d’ivoire gravée
d’une joueuse de luth. Au-dessus et en bas, trois autres
petites plaques d’ivoire portent des motifs de paysages
et de fleurs. Le tout est encadré par deux
consoles similaires, décorées d’enroulements et de
feuillages. Le lutrin est surmonté d’une boule en ivoire
striée. Son inclinaison se règle grâce à une crémaillère
à l’arrière, qui peut en outre se replier.
Ebène et ivoire plaqué et gravé.
Rebouchage d’une fente au centre, légers accidents
et partie d’une console latérale refaite.
France, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 35 X 24 CM 1 500/2 000 €
302 COFFRET COLONIAL
Très richement sculpté sur toutes ses faces de fleurs
exotiques, dont les tiges dessinent des volutes et
s’entrecroisent, ce coffret comporte deux tiroirs en
partie basse et son couvercle dévoile deux casiers. Il
a des poignées de bronze sur les côtés. L’entrée de la
serrure en façade est en forme de cœur, finement
ajourée. Les charnières et la platine de la serrure sont
en bronze découpé.
Ebène sculpté, bronze et fer.
Fente sur le plateau, accidents, manque une poignée
de tiroir.
Colonies portugaises de l’Inde, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 17,5 X 32 X 21 CM 2 000/2 500 €
303 COFFRET EN FORME DE CASSONNE
Il repose sur des pieds disposés en diagonale et
sculptés de volutes. Son corps est décoré d’un rang
de godrons en partie basse, de deux réserves en
façade et d’une réserve de chaque côté, toutes encadrées
d’entrelacs sculptés. Le couvercle est recouvert
d’écailles de poisson et ceinturé de moulures en
demi-cercles s’évasant vers le haut.
Noyer sculpté et peuplier.
Quelques accidents et réparations, notamment aux
moulures.
Venise, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 35 X 59,5 X 29,5 CM 1 300/1 800 €
304 COFFRET EN FER BICOLORE
La face antérieure est à l’imitation de la façade d’une
maison ; elle comporte au centre une entrée flanquée
de deux colonnes et de chaque côté un macaron
constitué d’un visage de femme en bronze, surmontant
une draperie accrochée par deux anneaux. La
base est en forme de gradin à trois marches. Le couvercle
ferme grâce à une serrure cachée sous une
fleur pivotante. Avec sa clef.
Fer bicolore.
Bon état.
France, 1830-1840.
HAUT. X LONG. X PROF. : 6,5 X 27 X 15,5 CM 1 200/1 500 €
305 COFFRET EN BOIS SCULPTÉ DE NANCY
Ce coffret à perruque en bois de Sainte Lucille, de
forme rectangulaire, au couvercle en pyramide tronquée
est très finement sculpté sur toutes ses faces de
rinceaux végétaux comportant des oiseaux et d’un
grand bouquet de fleur sur le centre du plateau.
Ce type de travail est attribué à la famille Bagard à
Nancy.
Bois de sainte Lucille ou prunier sauvage.
Fentes et accidents, légers jours.
Région de Nancy, début XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 11,5 X 30,5 X 24 CM
1 400/1 800 €
30
31

306 COFFRET DE MESSAGER À DOUBLE MAILLE
PERCÉE
Ce beau coffret d’arçon au couvercle légèrement
bombé est finement décoré de plaques de fer finement
repercées pour former un décor. La serrure est
finement ornée et le moraillon en forme de pinacle
vient se fixer sur la platine.
Petits accidents et manques
France XVe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 11 X 17,6 X 24,7 CM
3 000/4 000 €
307 COFFRET D’ARKHANGELSK
De forme rectangulaire, reposant sur une base tronconique,
il est surmonté d’un couvercle arrondi. Le
décor se compose de plaques de miroir à fonds
décorés et gravés de fleurons et de feuillages, encadrés
de baguettes biseautées ornées de rinceaux
feuillagés.
Plaques d’os et de miroir, résineux.
Quelques plaques de miroir accidentées, réparations,
manque une plaque d’encadrement.
Russie, Arkhangelsk (prés de Kholmogory), fin XVIIe,
début XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 20,5 X 26,5 X 14 CM
1 500/2 400 €
308 PETIT CABINET À DÉCOR MARQUETÉ
Ce petit cabinet, d’un usage certainement féminin par
son raffinement, ouvre par un abattant en façade. Il
découvre huit tiroirs encadrant une petite porte décorée
de paysages avec des maisons et des arbres d’un
graphisme très moderne. Les tiroirs et la porte sont
encadrés d’une moulure et s’ouvrent par des petits
boutons de fer battu. L’abattant est orné d’instruments
de musique dans une réserve encadrée de
filets. Les angles sont renforcés par des parties de fer
forgé. Il porte une poignée au centre de la partie supérieure.
Les quatre faces antérieures forment des cadres
à filets de bois de couleurs opposées et de succession
de cercles alternés. Toutes les marqueteries
sont faites d’essences de bois indigènes, alternées
clair et foncé : hêtre, noyer, poirier teinté, érable, buis.
Le panneau arrière est à encadrement de chêne et
centre en érable.
Bois indigènes et fer forgé.
Quelques accidents de placage et manques.
Allemagne du Sud ou Italie du Nord, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 18,7 X 22,3 X 16,4 CM
3 500/4 500 €
309 TROIS CADENAS AVEC LEUR CLEF EN FER FORGÉ
Deux sont à clef à vis, cette dernière entrant latéralement,
et le troisième comporte une entrée de serrure
en façade, s’inscrivant dans un losange.
Allemagne ou Autriche, XVIIe-XVIIIe siècle.
LONG. : DE 4 À 10 CM 600/800 €
310 CADENAS À BOULE AVEC SA CLEF D’ÉPOQUE
Ce type de cadenas est typique du travail des serruriers
de l’Allemagne du Sud, la forme sphérique
n’offrant pas de plan pour une éventuelle effraction.
Fer forgé. Enfoncements, oxydations et manques
dans la boule.
Allemagne, Nuremberg, XVIe- XVIIe siècles.
HAUT. : 7 CM 500/600 €
Références : modèle similaire reproduit dans l’ouvrage de
Gabriele MANDEL intitulé « CLEFS », page 84, figure 224.
311 CADENAS TRIANGULAIRE AVEC SA CLEF
Ce type de cadenas se distingue par sa forme en triangle
et son entrée de serrure très saillante. Il possède
sa clef d’époque, dont l’anneau est orné de volutes,
selon la tradition gothique.
Fer forgé. Italie, XVIe siècle.
HAUT. : 11 CM 500/600 €
Références : modèle similaire reproduit dans l’ouvrage de
Gabriele MANDEL intitulé « CLEFS », page 85, figure 227.
312 LOT DE CINQ CLEFS
La plus grande ouvrait une porte d’entrée du XVIIe
siècle dans le sud de la France. La deuxième, dotée
d’un anneau plat ajouré et d’une tige à broche, est
allemande et date du début du XVIIe siècle. La troisième,
de la fin du XVIIe siècle, est originaire de
Provence. La suivante est une rare clef de la région
d’Aix-en-Provence, avec une tige bénarde qui se
rétrécit et une bossette en balustre, la section du
panneton en forme de S et un anneau en volute finement
travaillé ; elle aussi date de la fin du XVIIe siècle.
Enfin, la plus petite est une clef classique du XVIIe siècle.
Fer forgé. Usures et accidents.
France, XVIIe siècle.
LONG. : 19, 14,8, 13,4, 13,1 ET 12,1 CM 150/200 €
313 CADENAS ALLEMAND DIT « EN AUMÔNIER »
Plat sur une face, il est arrondi sur l’autre, et se termine
en pointe. L’entrée de la clef est située sur l’un des
petits côtés.
Fer forgé. Oxydations, la clef manque.
Allemagne, XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 8 X 4 CM 120/150 €
Références : Modèle similaire dans l’ouvrage de Gabriele MAN-
DEL intitulé « CLEFS », page 86, figure 231.
314 DEUX CLÉS À PLATINE DÉCOUPÉES À JOUR
Panneton en forme de peigne, percé de pertuis en
croix latine pour l’une et de trous ronds pour l’autre.
Les anneaux sont ornés d’une rosace à six trous.
Bronze à patine de fouille.
Haut moyen âge, époque carolingienne.
LONG. : 7 CM CHACUNE. 300/500 €
315 PETITE SERRURE DE MEUBLE
Elle s’applique sur l’intérieur de la porte et porte en
décor des gravures de lambrequins et de volutes.
Sans clé
Allemagne XVIIIe siècle.
LONG. : 14,5 CM 300/400 €
316 SERRURE DE COFFRE ET MORAILLON
Le moraillon allongé venait se fermer dans la serrure
ronde encastrée dans la tradition des serrures
gothiques.
Fer forgé. France, XVIe siècle.
LONG. MORAILLON : 39 LONG. SERRURE : 13,7 CM
250/350 €
317 GRANDE SERRURE AVEC SA CLEF
Réplique dans le style italien du XVIIIe siècle.
LONG. PLATINE 26CM 350/450 €
318 SERRURE DE PORTE SANS CLÉ
Venant en application elle est gravée et repoussée de
motifs de feuilles.
Allemagne, XVIIe siècle.
LONG. : 33 CM 250/350 €
319 SERRURE DE PORTE
L’ intérieur est travaillé, mais elle n’a pas de clef.
France, XVIIe siècle.
LONG. : 35 CM 300/400 €
320 ÉPI DE FAÎTAGE
En terre vernissée verte, il se compose d’un corps en
forme de cloche haute portant sur quatre cotés des
anneaux accolés, et un couvercle tourné en partie
supérieure. Accidents, manques et réparations
Normandie XVIIe siècle.
HAUT. : 81,5 CM 450/600 €
321 PLAT OVALE
Dans la suite de Palissy à décor en relief d’un amour
accroupi, entouré de motifs de guirlandes.
Fêles et éclats.
Avron ou Pré d’auge, XVIIe siècle.
LONG. X PROF. : 36 X 28,5 CM 400/600 €
322 CADRE VIOLONÉ
Reposant sur deux pieds reliés à son corps par des
enroulements de feuillages, il est surmonté d’un petit
fronton décoré d’éléments végétaux. Une moulure en
bec de corbin court sur toute sa longueur.
Bronze fondu et re ciselé.
Italie centrale, XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 65 X 73 CM 800/1 000 €
323 MIROIR ITALIEN
à plate-bande encadrée de fines moulures à l’extérieur
et à l’intérieur, surmonté d’un fronton à décor de rinceaux
et de feuillages se terminant par des têtes de
dauphin. En partie inférieure, un décor de fleurs et de
feuilles entoure des armoiries s’inscrivant dans un cartouche
à cuir découpé. Elle possède son crochet d’attache
de fer forgé.
Noyer sculpté et noyer plaqué sur la partie centrale de
l'encadrement. Réparations, quelques fentes. Des
enroulements latéraux manquent au sommet du fronton.
Miroir rapporté.
Italie, fin du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 170 X 105 X 22 CM
2 500/3 500 €
Provenance : Ancienne collection Lazzaroni, vente des 16 au
21/06/1952 à Nice.
324 MIROIR À GUILLOCHIS
Le cadre d’une grande sobriété et d’une grande élégance
présente une moulure de guillochis à l’extérieur,
puis une plate-bande à doucine s’écartant du plan du
mur et enfin une autre moulure de guillochis retenant
le verre biseauté.
Ebène sculpté et plaqué, sur une âme de chêne.
Très légers accidents, miroir rapporté.
Pays-Bas ou Flandres, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 59 X 50,5 CM 900/1 200 €
325 MIROIR À CLINQUANTS
Le large cadre de bois noirci est fait d’une alternance
de moulures en guillochis ondées et d’une platebande
en arc de cercle. Il s’écarte ainsi nettement du
mur et joue avec la lumière par le biais de l’alternance
des plans. Le décor est constitué de huit fines plaques
de métal formant des cartouches d’éléments végétaux
dans les quatre angles et au centre de chacun
des côtés.
Bois noirci ; laiton découpé, repoussé
Très légers accidents et manques.
France, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 74 X 63,5 CM 1 200/1 500 €
326 PETITE GLACE À PARTIES EN BRONZE ET LAPIS
Le miroir est encadré d’une frise de bronze et porte de
chaque coté un pilastre de bois clair surmonté de pots
de feu en bronze doré, avec des réserves ovales et
carrées de lapis-lazuli et des cannelures de galuchat
vert. Le bas porte un retour à décor de galuchat et
lapis-lazuli alors qu ‘elle est surmontée d’un fronton au
sommet triangulaire comportant une très fine plaque
de bronze doré à sujet biblique entourée de rocailles.
Bois de fruitier, bronze doré, lapis-lazuli et galuchat.
Constituée à partir d’éléments du XVIIe et XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 46 X 32,5 CM
800/1 000 €
327 GLACE HUGUENOTE
Ce type de glace au cadre plaqué de noyer et ronce
de noyer, souligné de moulures en bois noirci, de
forme rectangulaire, se rencontre aux limites de la
Provence et du Roussillon, sur les contreforts des
Cévennes dans la région de Montpellier. Elle est
typique de l’époque Louis XIII.
Noyer et ronce, bois noirci sur résineux.
Bon état général.
Pays cévenol, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 56,5 X 51 CM 1 000/1 500 €
328 GLACE AU CADRE SCULPTÉ
Elle se compose d’un cadre en résineux sculpté
anciennement polychrome à décors de rinceaux ,
godrons et amours, portant en son centre un miroir au
mercure.
Bois sculpté quelques accidents.
Espagne, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LARG. 96 X 64CM 1 800/2 800 €
32
33

329 MIROIR
Miroir à entourage en bois en forme de soleil.
Il est en bois sculpté et doré comme les soleils du
XVIIIe siècle. Accidents et manques.
Dans le style du XVIII.
DIAMÈTRE 123 CM 600/900 €
330 PORTE ORNÉE D’UN CŒUR
Cette porte d’un meuble de sacristie du XVIIe siècle est
sculptée d’un cœur percé d’une flèche, le cœur sacré
de jésus, entouré d’une large moulure et ferme par un
verrou de fer forgé.
Noyer sculpté. Accidents et réparations.
France XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 70 X 46 CM 150/200 €
331 ADORATION DES MAGES
Bois gravé destiné à réaliser des xylogravures, scène
finement sculptée.
Usures.
France, XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 8 X 5,5 CM 100/150 €
332 SAINT PAUL
Le saint est peint en pied, tournant le visage vers sa
droite ; il tient son épée de la main droite et le Livre de
la gauche. Il est vêtu d’un large manteau bleu se détachant
de l’arrière-plan brun ocre. A droite de sa tête
figure l’inscription « S. PAVLVS ».
Huile sur cuivre.
Accidents et manques.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 17,5 X 15 CM 500/700 €
333 CROIX EN CRISTAL DE ROCHE
Elle repose dans un petit coffret de maroquin rouge en
losange, garni de soierie rouge. Le cristal de roche est
taillé à facettes, ceinturé d’une monture rayonnante en
filigranes d’argent. Il abrite en son sein un éclat de bois
considéré comme un tout petit fragment de la vraie
croix du Christ.
Argent, cristal de roche.
France du Sud, XVIIIe siècle.
HAUT. : 6 CM 600/800 €
334 COFFRET RELIQUAIRE
Ce coffret ovale, en cuir frappé de frises de fleurs de lys
à la circonférence et d’armoiries au centre, se subdivise
en trois. Les parties antérieure et supérieure forment
des couvercles protégés par des plaques de verre
biseauté ; elles contiennent en leur centre les portraits
en miniature du Christ et de la Vierge, entourés de multiples
fragments de reliques étiquetées, dont de nombreuses
dents. La partie centrale, à double face,
contient des paysages faits de perles et d’éléments
colorés finement dessinés. Il est rare de voir un tel objet
de dévotion, par définition d’une grande fragilité, réussir
à se jouer aussi bien des outrages du temps.
Cuir frappé, verre biseauté, peinture sur cuivre, paperolles
et verre filé.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 4,5 X 8 CM 1 200/1 500 €
335 PANNEAU EN CAMAÏEU DE GRIS
L’Amour ailé offre un bouquet et une guirlande de fleurs
à sa muse dénudée, allongée et tenant un panier de
fleurs, alors que deux petits enfants dansent au premier
plan. Le tout entouré de rinceaux.
Peinture à l’huile sur panneau de bois.
Restaurations
France, fin du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 19,5 X 19,5 CM 350/500 €
336 PAIRE DE PLAQUES ARMORIÉES
Ces plaques « fixés sous verre à fond d’or », de forme
trapézoïdale, portent en leur centre un cartouche surmonté
d’un heaume et entouré d’oiseaux et de motifs
végétaux. Le premier cartouche comporte trois fleurs
de lys et le second de larges lignes ondées à fond d’argent
accompagnant un pont et une croix grecque. Ces
plaques sont présentées dans des cadres à guillochis
de la même époque.
Verres peints en fixé et bois noirci.
Quelques usures et accidents.
Italie, fin du XVIe ou début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 16,5 X 23 CM 1 500/2 500 €
337 RECUEIL DE VUES DE ROME
Ce livre manuscrit contient un texte religieux rythmé par
une importante série de gravures représentant des
vues de Rome.
Reliure en maroquin rouge, gravures coupées et collées.
Accidents, manques.
France et Italie, XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 22 X 17,3 CM 450/600 €
338 VENDETTA CORSE
Le long manche, qui va s’affinant jusqu'à l’articulation
de la lame, est recouvert d’une longue plaque d’os,
décorée à la plume d’une tête de maure portant un
bandeau et entourée de motifs floraux. La lame très
pointue porte d’un côté une inscription sur toute sa
longueur et de l’autre un poinçon figurant la même tête
de maure.
Fer forgé et os décoré.
Usures et oxydations.
Corse, XIXe siècle.
LONG. : 28 CM FERMÉ, 52,5 CM OUVERT. 250/350 €
339 GRAND COUTEAU DE CHASSE
Ce long couteau à cran d’arrêt légèrement incurvé
possède un manche recouvert de plaques d’os et de
nacre, décorées de silhouettes et de motifs floraux
dans des réserves rectangulaires. Son extrémité formant
trois boules et l’articulation de sa lame sont en fer
forgé orné de traits.
Fer forgé, os décoré et nacre.
Usures, oxydations et chocs.
France, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle.
LONG. : 31 CM FERMÉ, 57 CM OUVERT. 300/400 €
340 CUILLER À ENCENS
Cuilleron de forme ronde, manche torsadé terminé par
un embout élargi de quatre fleurons. Le départ du
manche est décoré d’un ruban gravé.
Argent ; Poinçon rond en croix dont les extrémités se
341 CROIX PROCESSIONNELLE GOTHIQUE
Cette croix de forme latine affiche une structure
tout à fait usuelle pour l’époque gothique : croisée
carrée et extrémités fleurdelisées, précédées d’un
renflement sur chacun des quatre bras. Ses deux
faces sont finement gravées de motifs végétaux.
Sur l’endroit figurent à la fois des plaques oblongues
en émail champlevé et des sujets en cuivre
fondu. Ces plaques rivetées de part et d’autre du
Christ en émail champlevé représentent les deux
larrons. Entre celles-ci et l’extrémité du fleuron sont
disposées des représentations en demi-ronde
bosse de la Vierge et de saint Jean debout sur des
socles moulurés. Le montant vertical de la croix est
décoré en partie supérieure d’une grenade prolongée
par trois feuilles alors qu’à sa base, Adam sortant
de son tombeau regarde et désigne le Christ.
Une plaque en émail champlevé disposée en dessus
du Christ représente un monstre flanqué de
deux personnages ; au dessus du Christ figure une
autre plaque, montrant le couronnement du Christ,
ainsi que le panneau portant l’inscription « I H S ».
LA CROIX PROCESSIONNELLE
terminent en pointe de flèche.
France XVIe ou XVIIe siècle.
LONG.12,3CM 500/800 €
N°42 de la vente du 25/10/1987 à Rouen , expert M.Bresset.
Selon le « Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie » de Dom Cabrol, la plus ancienne mention de croix processionnelle
remonte à Charlemagne : après son couronnement, l’empereur à la barbe fleurie aurait fait don à Léon III
d’une croix destinée à la basilique du Latran.
Le thème de la crucifixion ne s’était d’ailleurs répandu en Occident qu’à la fin du VIIe siècle, sous l’influence de moines
orientaux, comme pour mieux affirmer la foi dans le dogme de l’incarnation. Auparavant, ce supplice, réservé aux esclaves
et aux non-Romains, paraissait trop humiliant. Aussi ses représentations sont-elles relativement rares. En fait, il a fallu
attendre l’ère de l’empereur Constantin, après la découverte de la Sainte Croix par sa mère, sainte Hélène, lors d’un pèlerinage
à Jérusalem en 326 et la suppression du fameux supplice, pour que les artistes commencent à y recourir afin de
symboliser la victoire du Christ sur Satan.
Le mystère de la croix est le résumé de toute la doctrine évangélique. Quoi de plus logique que les quatre évangélistes
lui soient associés. Ces derniers sont représentés soit en personne soit par le symbole du tétramorphe, l’aigle pour saint
Jean, le bœuf pour saint Luc, le lion pour saint Marc et l’homme (ou l’ange) pour saint Mattieu. La présence de la Vierge
et de saint Jean au pied de la croix est très fréquente, et très ancienne ; elle correspond d’ailleurs à la réalité, le Christ
regardant Marie du haut de la croix et lui disant : « Voici votre fils », puis s’adressant à Jean: « Voici votre mère ». Il ne faudrait
pas sous-estimer la valeur symbolique de la scène : Marie est donnée pour mère à tous les Chrétiens, elle personnifie
l’Eglise naissante ; Jean est pour sa part le chrétien fidèle, l’Humanité régénérée, le nouvel Adam en face de la nouvelle
Eve.
Le but premier d’une croix processionnelle était d’accomplir des miracles, et notamment de prévenir l’arrivée d’éventuels
fléaux comme la peste. Comme elle était fixée sur une hampe, elle survolait la foule en procession.
Les croix processionnelles ont existé de la fin de l’époque romane jusqu’au dix-huitième siècle. Elles sont en métal, commun
ou précieux, ou encore en bois couvert de plaques de métal décorées. Les plus intéressantes sont moyenâgeuses,
dont certaines parties peuvent être en émaux champlevés, ou toutes sortes de décor métallique. Il en existe dans les
collections de tous les grands musées.
Sur l’envers, une plaque d’émail champlevé représentant
Dieu le Père en majesté est fixée au centre
de la croix, entourée d’un tétramorphe gravé. La
finesse et la qualité de gravure sont soulignées par
la présence de dorure au mercure dans tous les
creux, leur donnant ainsi plus de force expressive.
Cuivre doré au mercure, émaux champlevés de
couleur bleu sombre.
Etat de conservation remarquable : la dorure au
mercure est très peu usée, la croix a conservé toutes
ses figures d’applique.
Accidents et manques dans les feuilles de la grenade
et à l’extrémité d’un fleuron. Usures à la dorure
sur les parties saillantes, très légers manques
d’émail.
Espagne, XIVe siècle.
HAUT. X LONG. : 53 X 39 CM 6 000/8 000 €
Références : Cet exemplaire est à rapprocher d’une croix
similaire conservée au Musée Làzaro Galdiano de Madrid
(voir photo en noir et blanc), et qui semble être sortie des
mêmes ateliers.
34
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342 RÂPE À TABAC
De forme oblongue, cette curieuse râpe de poche fermant
par un couvercle, est entièrement décorée sur
sa façade. Elle porte au centre une crucifixion et tous
les instruments de la passion, ainsi que les symboles
du martyr du Christ ; on y voit en particulier, des
tenailles, un marteau, une échelle, le coq, ainsi que de
nombreux autres symboles, comme une fleur de lys.
Bois de fruitier sculpté.
Quelques accidents et réparations.
France XVIIe ou XVIIIe siècle.
HAUT. X LARG. . 19 X 6,4 CM 700/1000 €
343 PLAQUE BOUCLE MÉROVINGIENNE EN FER,
OR ET CABOCHONS
Cette garniture de ceinture, spécifique de la parure
féminine ou masculine d'apparat, est remarquable par
la qualité de son ornementation. Ces boucles de ceinture,
typiques de l'époque mérovingienne, existent en
plusieurs déclinaisons : bronze pur ou étamé, fer uni
ou ciselé, incrusté de fils d'argent ou de laiton (damasquinage).
En l'espèce notre plaque-boucle de ceinture
en fer de forme ronde est plaquée de feuilles d'or
estampées de motifs de cercles. Son pourtour, quant
à lui, est enrichi d'un motif de rubans entrelacés.
Cette plaque-boucle est enrichie de battes en gouttière
qui sertissent cinq cabochons de verre irisé. Ces
derniers sont disposés selon un arrangement harmonieux
: l'un d'eux est placé au centre de la plaqueboucle
tandis que les quatre autres, gravitant autour
de lui, forment les sommets d'un hypothétique carré.
Le cabochon de verre irisé placé au départ de l'
ardillon est même enrichi de quatre petits cabochons
de verre irisé destinés à le mettre en valeur. Elle peut
être datée des VIè-VIIè siècles et prouve que les envahisseurs
qualifiés de «barbares» maîtrisaient parfaitement
la métallurgie et l'orfèvrerie.
Les artistes du métal jouissaient d'un certain prestige
à cette époque : en effet, ces talents relevaient de différentes
techniques, qu'ils se devaient de bien maîtriser.
Ils devaient à la fois être émailleurs, fondeurs, ciseleurs,
joaillier, lapidaires, et parfois architectes, certaines
oeuvres d'orfèvrerie, telles les châsses, étaient
souvent de véritables monuments. C'est St Eloi, le
ministre de Dagobert, qui est devenu le patron des
orfèvres, et dont on connaît plusieurs oeuvres.
Cependant si l'orfèvre est un « forgeron de l'or »,
comme disait Tournier, l'époque mérovingienne n'est
pas un temps rêvé pour lui. Après les grandes invasions,
les métaux précieux se sont raréfiés, et il préfèrera
battre l'or ou l'argent en fines feuilles, abaissera
le titre des alliages, fera un mélange savant avec
d'autres métaux, emploiera la dorure, jusqu'à lui substituer
des laitons, de qualité et d'un rendu souvent
remarquable.
Fer recouvert de feuilles d'or, verre irisé.
Hommes et femmes portent des ceintures fermées
par des boucles, mais les tenons de bronze fixant le
retour du cuir de la ceinture après son passage autour
de la boucle sont plus fréquents sur les ceintures
masculines, sans doute plus lourdes. Dans le courant
du VIè siècle apparaissent plusieurs autres formes de
garnitures de ceintures : petite plaque-boucle de
bronze à boucle non articulée, puis, vers la fin du siècle,
plaques-boucles rondes ou triangulaires de bronze
ou de fer.
Bon état de conservation, patine de fouille. Manque la
contreplaque de ceinture, une partie de la feuille d'or
et certains verres irisés. Accidents et légers manques.
Epoque mérovingienne VIe, VIIe siècles.
HAUT. X LONG. : 10,7 X 7,4 CM 3 000/4 000 €
Provenance : fouilles archéologiques françaises non identifiées.
Ancienne collection Joseph BRUMMER à New York achetée au
célèbre marchand new-yorkais BLUMKA, dans les années 50.
344 COUPE DE MAÎTRISE EN VERRE SOUFFLÉ
Sa particularité découle de la complexité des éléments
rapportés en forme d’anneaux sur son corps.
Elle est de couleur parme, à l’imitation des irisations
du verre.
Atelier de Murano, XIXe siècle.
Eclats sur le col.
HAUT. : 11,5 CM 1 500/2 500 €
345 QUATRE PIÈCES EN VERRE SOUFFLÉ
Deux bouteilles vertes, une verseuse transparente du
XIXe siècle, un petit verre à anse mesureur du début
du XXe siècle.
Bon état.
France, XIXe et XXe siècles. 150/200 €
346 GRAND VASE CYLINDRIQUE COUVERT
Il est décoré de monarques à cheval peints et possède
un couvercle à prise en balustre.
Verre soufflé.
Accidents au décor.
Allemagne, dans le style du XVIIIe siècle.
HAUT. : 58,5 CM 150/200 €
347 CHRIST EN CROIX
Il est en argent et repose sur une croix d’ébène.
Manque un fleuron et bras de croix mal fixés.
France, XVIIe siècle.
HAUT. : TOTALE : 26 CM 250/350 €
348 CALICE EN ARGENT
Le pied polylobé mouluré est surmonté d’un fût hexagonal,
avec des bagues moulurées en partie basse et
un nœud en partie médiane, ce dernier décoré de six
losanges émaillés gravés de feuilles d’acanthe. Le fût
supporte une coupe martelée. Une petite croix est
gravée sur le pied.
Argent fondu et repoussé. Poinçon de la ville de
Gerona du début du XVIe siècle.
Accidents et réparations.
Espagne, ville de Gerona, début du XVIe siècle.
HAUT. X LONG. : 19,3 X 15 CM 2 500/3 500 €
349 CADRAN SOLAIRE
Il est daté de 1794, gravé sur une plaque d’ardoise.
Accident et manques
HAUT. X LARG. 30,5 X 30,5CM 300/500 €
350 ICÔNE ITALO-CRÉTOISE
Elle représente au centre la Vierge Hodigitria, à gauche
Saint Jean Baptiste qui tient dans la main un phylactère
déroulé avec l’inscription en latin « voici l’agneau
de Dieu », à droite Sainte Catherine qui tient
dans la main droite la palme des martyrs et dans la
gauche la roue de son supplice.
Tempera à l’œuf sur or, gesso et bois, usure et
manques.
Ecole italo-crétoise, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 47 X 39 CM 3 000/4 000 €
351 GARGOUILLE EN PLOMB
Le monde médiéval peuplé de ses figures emblématiques
du Bien et du Mal, les a représentées sur les
façade des édifices religieux et dans toutes les figurations
du démon et du péché. Cette gargouille en
plomb est directement inspirée de celles se trouvant
au sommet des édifices et rejetant l’eau de pluie loin
des murs. Elle possède un réalisme propre à l’esprit
de Violet Leduc.
Accidents. Dans le style du Moyen Age.
HAUT. : 45 CM 750/900 €
352 PENDULE RELIGIEUSE
De forme rectangulaire et surmontée d’un fronton
arrondi, elle repose sur un socle largement mouluré.
L’encadrement de la porte et le fronton, sont decorés
de motifs de rinceaux marquetés d’étain sur fond d’écaille
rouge. Le cadran et les aiguilles sont en laiton
gravé. Le mouvement à fil sur platine rectangulaire est
signé « Gilles MARTINOT Paris ». Le support du
cadran est recouvert d’une soierie postérieure.
Bois noirci. Réparations, tissu de cadran rapporté.
Fin du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 55X 44 X 20,5 CM 700/1 000 €
353 GROSSE TÊTE DE GRANIT SCULPTÉ
De forme très arrondie cette tête aux gros yeux globuleux
est ornée d’une moustache arrondie au dessus
de la bouche.
Travail archaïque dans le style Celte.
France XIXe siècle.
HAUT. : 34 CM 400/600 €
354 ORFROI
Il représente Sainte Marie Madeleine tenant le pot à
parfum sous une arcade gothique. Il est ceinturé d’un
cadre de bois sculpté à deux têtes d’anges du XVIIIè
siècle. Soie brodée, fils d’argent et d’or.
France, XVIe siècle.
HAUT. TOTALE : 60 CM, LONG. : 46,5 CM 450/550 €
355 PORTE DE TABERNACLE
Sculptée en bas relief elle représente le christ
debout, sortant de son tombeau et portant une croix.
Il est vêtu d’un ample manteau doré sur les épaules
peint de fleurs. Au verso décor de rinceaux dorés et
peints.
Bois sculpté polychrome et doré. Accidents manques.
Espagne XVIIe siècle.
HAUT. X LARG. : 62 X 24,5CM 350/500 €
356 PAIRE DE CHENETS À BALUSTRE
Les têtes des chenets se composent d’une flamme
en balustre tournée, sur des socles cubiques, moulurés
et reposant sur des pieds boule. Les fers de feu à
section carrée sont doubles. Marque de dinandier en
forme de trois fleurs réunies. Il est très rare d’avoir des
marques de dinandier sur des pièces anciennes. Celle
ci ne semble pas répertoriée.
Bronze et fer forgé.
France, fin du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 39 X 18 X 45,5 CM 750/1 000 €
357 PAIRE DE CHENETS À BOULE
Les pieds sont faits de deux volutes accolées à un
montant portant en façade une autre volute et un support
de broche. Les chenets sont chapeautés par des
boules en bronze tournées.
Fer forgé et bronze.
France, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 53 X 39 X 47 CM 600/900 €
358 PAIRE DE CHENETS À TÊTE D’INDIEN
Leur seul décor est une tête d’indien en façade. Grâce
au recours à la houille, la fonte de fer autorisait la diffusion
à grande échelle de ce genre de représentation
sculptée.
Fonte de fer.
France, fin du XVIIe - début XVIIIe siècle.
HAUT. X LONG. : 13 X 49 CM 450/600 €
359 PAIRE DE CHENETS EN FER FORGÉ
Ce grand modèle est surmonté de grosses boules
et s’articule sur des porte broches montés sur
crémaillère.
Manque un porte broche.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X PROF. :74 X 56 CM 800/1 200 €
360 PAIRE DE CHENETS
en bronze aux marmousets.
Ce classique modèle aux décors burlesques à la particularité
d’être surmonté d’une flamme.
Bronze re-ciselé et fer forgé. Extrémité des fers usés.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X PROF. : 18 X 46 CM 600/800 €
361 PAIRE DE CHENETS
Les têtes sont en bronze dits aux marmousets avec
leurs fers.
Bronze et fer. France, XVIIe siècle.
HAUT. X PROF. : 31 X 54 CM 600/800 €
362 PAIRE DE CHENETS
Couronne plate en haut, à l’instar des landiers, pour
tenir de petits récipients au chaud. Crémaillère sous
les coupelles, pour fixer les porte-broches. Pieds
hémisphériques, fers arrières s’accrochant sous la
crémaillère.
Fer forgé étamé.
Usures dûes au feu et oxydations.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 65,2 X 26 X 53,8 CM 350/600 €
36
37

363 PAIRE DE CHENETS EN FONTE DE FER
Ils reposent sur des pieds en arc plein ceintre moulurés,
surmontés de parties ou viennent s’accrocher les
pieds arrières. Au dessus une colonne torse semble
servir de socle à un personnage vêtu d’une longue
robe. Ce type de sujet est typique de la tradition
gothique
XVIe siècle.
HAUT. X PROF. : 65 X 55 CM 900/1 500 €
364 TABOURET
L’assise en bois portant une moulure en bec de corbin
repose sur quatre pieds en colonne reliés en ceinture
par des entretoises carrées.
Merisier et hêtre.
Nombreux bouchages et accidents. Partie du plateau
reprise. Les boules manquent.
France du centre, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 37 X 31 X 31 CM 220/380 €
365 SELLETTE « PAIN BÉNI »
Le plateau rond et mouluré repose sur une colonne à
moitié torse et à moitié tournée à bobines, dont certains
motifs sont noircis à l’imitation de l’ébène. L’autre
extrémité de la colonne est fixée à une base ronde
moulurée qui repose sur trois pieds tournés en poire.
Noyer. Accidents, manques et bouchages sur la base
et au centre du plateau.
Roussillon, XVIIe siècle.
Ces petites sellettes disposées à l’entrée des églises
de campagne, portaient un plat ou chaque fidèle
déposait en entrant un morceau de pain, afin qu’il
puisse communier pendant l’office.
HAUT. : 81 CM 700/1 200 €
366 PAIRE DE CHAISES PORTUGAISES
Les quatre pieds tournés sont reliés latéralement et à
l’arrière par des entretoises elles aussi tournées ; les
pieds antérieurs sont reliés par une traverse qui est
ornée d’une coquille surmontée d’une large moulure à
enroulement. Le dossier et l’assise sont faits de cuirs
gravés de motifs floraux et fixés par de gros clous en
laiton.
Noyer et cuir gravé et repoussé.
La première chaise présente deux traverses latérales
refaites, des renforts et un pied arrière collé, la seconde
une traverse latérale refaite.
Portugal, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 125 X 55 X 42 CM 800/1 200 €
367 PAIRE DE CHAISES LOMBARDES
Les quatre pieds carrés sont reliés par des traverses
latérales basses, une traverse à mi-hauteur à l’arrière et
deux traverses avant, dont une large reprenant le motif
du dossier. Les traverses sont décorées de cartouches
à volutes et de cuirs enroulés.
Noyer. La première présente des greffes aux extrémités
des pieds et un bout de volute refait à la traverse avant,
la seconde des traces d’anciennes traverses avant.
Lombardie, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 121 X 52,5 X 36 CM 1 000/1 500 €
Provenance : Vente Me Tajan du 20/06/1973, expert M. Raton.
368 SELLETTE « PAIN BÉNI »
Son plateau rond mouluré repose sur une colonne
tournée en balustre avec des parties noircies, ellemême
fixée à une base ronde et moulurée qui s’appuie
sur trois pieds boule.
Noyer.
Accidents visibles sur la base, le pied et le plateau.
Sud de la France, XVIIe siècle.
HAUT. : 78 CM 500/800 €
369 SUITE DE QUATRE CHAISES ITALIENNES
Leurs montants, leurs pieds et leurs traverses ont une
section carrée, leur assise est en bois mouluré. Elles
sont décorées d’entrelacs de végétaux sur les traverses
avant et les dossiers, dans l’esprit de la suite du
gothique flamboyant. Les sommets des montants
arrière sont décorés d’une feuille d’acanthe.
Noyer.
La première présente des greffes aux pieds arrière, un
pied avant refait, un renfort au pied arrière droit ; la
seconde des greffes aux pieds arrière ; la troisième
des greffes aux pieds arrière et un manque à la
traverse du dossier ; la quatrième une traverse de
ceinture cassée et des fentes à l’arrière. Accidents
d’usage.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 105 X 49 X 40 CM ; 103 X 53 X 44 CM ; 103
X 50 X 42 CM ; 103 X 52 X 44 CM 1 200/1 800 €
370 GRANDE TABLE D’APPARAT
Le superbe plateau, fait d’une seule planche de noyer,
repose sur un piétement à deux balustres à quatre
faces, reliés par une traverse d'entretoise en leur partie
centrale et reposant sur un patin mouluré. Ce type
de table d’apparat se rencontre dans les Alpes, et
plus particulièrement dans le Dauphiné. Notre table
possède un très beau plateau de noyer d’une taille
inhabituelle et d’une belle qualité de couleur et de texture
de bois. Il se fixe sur les pieds en balustre par une
traverse qui vient se poser en enfourchement sur
celle-ci.
Noyer et chêne.
Patins refaits, quelques bouchages et fentes au plateau,
réparations d’usage.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 83 X 236 CM 4 500/6 000 €
371 LIT ITALIEN
Les quatre montants tournés à décor de feuilles
d'acanthe et de palmettes sont reliés à l’avant et
sur les côtés par des traverses sculptées de fleurs
à cinq pétales, à l’arrière par une traverse droite
surmontée d'un fronton découpé et sculpté de
motifs de feuillages et d'aigle datant du XVIIe siècle.
Noyer sculpté.
Trois pièces refaites dans la partie supérieure de la
tête de lit.
Italie, début du XIXe siècle, avec le panneau principal
sculpté datant du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF.: 161 X 163 X 209 CM
1 500/2 000 €
372 CHAIRE-ÉCRITOIRE
Cette chaire à haut dossier est un parfait exemple -
et peut-être même l’une des dernières réalisations
- de l’art décoratif bourguignon des alentours de
1560-1580, influencé par Hugues Sambin. Bien
que trapue, sa ligne est d’une grande élégance.
L’intérieur de son dossier peut pivoter, pour reposer
sur un léger décrochement des accotoirs, formant
ainsi une écritoire ; il est décoré de rinceaux de
feuillages encadrant une rosace ovale faite de
feuilles d’acanthe ; l’ensemble est entouré d’un
cadre sculpté d’une succession de courtes cannelures,
à l’italienne. Les pilastres cannelés en relief
supportent un entablement obéissant aux normes
architecturales classiques.
Les accotoirs s’appuient sur des balustres tournés
en forme de vase antique.
La base en forme de caisse affiche quant à elle un
décor essentiellement fait de pennes et de rosaces
LA CHAIRE
Qu’on l’appelle chaire, chaière, chayère, chère ou cathèdre, il s’agit toujours du même siège, destiné à un haut dignitaire
ou à son épouse. Il est doté d’un haut dossier, de deux accotoirs et d’une assise dissimulant un coffre. Son décor, fait
soit de simples moulures soit de riches sculptures, joue un rôle prépondérant ; il tend ainsi à remplacer le tissu, sans toutefois
le faire disparaître.
S’il est rare qu’un siège du moyen âge réussisse à traverser les siècles en relativement bon état, la grande diversité
des chaires, sur le plan tant de la forme que de l’ornementation, nous est toutefois connue grâce aux gravures et aux illustrations
de l’époque, notamment les enluminures du « Psautier de Jean de Berry » réalisées vers 1384 par André
Beauneveu.
Chaque demeure d’importance disposait de sa chaire, qui était placée dans la chambre, entre la tête du lit et la cheminée.
Dans un logis seigneurial, elle pouvait être isolée et surmontée d’un dais, voire placée sur un ou plusieurs degrés destinés
à élever son propriétaire au-dessus de ses hôtes. D’où l’origine de l’expression présider la table au « haut bout », lorsque le
seigneur y prenait ses repas.
C’est sur ce siège d’autorité ou de préséance qu’était assis un roi lors d’occasions solennelles, un évêque ou un
abbé, un seigneur convoquant les administrateurs de ses domaines ou un bourgeois recevant ses clients ou ses amis.
On l’appelait chaire de parement. Le poids de la tradition lui confère un rôle symbolique. Cette tradition est illustrée par
les trônes épiscopaux et les nombreuses cathèdres d’église. La chaire permettait également de protéger son utilisateur
d’une attaque à l’arme blanche dans le dos.
Pendant la seconde moitié du XVe siècle, la chaire, située à droite du lit, semble se substituer au siège en X. Toujours
pourvue d’un coussin ou « carreau » de la dimension de l’assise, elle fait partie intégrante du mobilier de la chambre. Son
décor est assez varié, à base de panneaux sculptés d’arcatures ou de plis serviettes.
Au XVIe siècle, la chaire reste le siège des dignitaires. Elle est particulièrement haute en raison du rehaussement du
lit à côté duquel elle est toujours placée et du niveau de l’allège des fenêtres : une personne assise dans l’embrasure doit
en effet pouvoir regarder au dehors. Elle est munie d’un marchepied ou marche haute, voire accompagnée d’un tabouret
afin d’éviter aux vieillards le contact du carrelage. Sur le plan du décor, quelques modifications surviennent dans les
parties centrales : le dossier peut être surmonté d’un fronton droit, terminé par une corniche débordante et moulurée ; ce
fronton était parfois peint. Le dossier offre une surface propice à accueillir les motifs de la première Renaissance : rinceaux,
pennes, rosaces, feuilles d’eau, cuirs enroulés ou découpés, profils inscrits dans des tondi, mascarons, grotesques, figures
d’indien, etc. ; mais l’ornementation peut aussi être très sobre. Quant aux parties latérales du coffre d’entrejambe, servant
à ranger le linge, elles conservent leurs panneaux à « plis de serviettes ».
Sur certains modèles, fort rares, le panneau du dossier peut pivoter sur un axe central pour reposer sur les accotoirs,
afin de constituer une écritoire.
en son centre et en encadrement. Ce même motif
de pennes finement sculpté, qui apparaît dès les
premières années de la Renaissance, orne les
montants latéraux, ce qui contribue à atténuer l’impression
de sévérité émanant de cette chaire.
Noyer sculpté.
Traverse supérieure et corniche refaites. Une plinthe
inférieure manque. Partie de charnière changée.
Pièce sur l'assise. Balustres rongés. Partie de
corniche refaite, pièce sur le plateau.
Bourgogne ou Lyonnais, vers 1560-1570.
HAUT. X LONG. X PROF. : 194 X 75 X 52 CM
4 500/6 000 €
Références : Ce meuble de belle qualité est comparable à
celui conservé dans une collection privée et figurant dans
l’ouvrage de Jacqueline Boccador : « Le mobilier français du
moyen age à la renaissance page 167 sous le n° 122 qui est
également une cathèdre écritoire.
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373 EXCEPTIONNELLE ARMOIRE DE PALAIS TOSCANE
Ses deux portes encadrées de moulures ondées
sont flanquées de deux pilastres cannelés rudentés
à chapiteau composite, l'un à motif de personnage
et d’acanthe, l'autre à motif de crâne d'animal et de
guirlande. En partie basse, quatre tiroirs sont
disposés sur un rang. La corniche à double décrochement
s’appuie sur une base cannelée à la verticale.
Dans la partie inférieure, les deux décrochements
extérieurs accueillent deux tiroirs surmontés
d'une frise de palmettes et reposant sur des
godrons. Les pieds sont à accolade enroulée.
Noyer sculpté. Boutons de tiroirs en bronze.
Etat de conservation exceptionnel. Bois de belle
qualité et de belle patine. Anciennes traces de poignée
de porte bouchées. Serrure rapportée.
Fonçures en peuplier. Quelques baguettes (centre
du montant du pilastre gauche, un coin de chapiteau)
changées.
Ce type de meuble découle directement de l’architecture,
tant par son décor que par ses proportions.
La Toscane a toujours privilégié l’harmonie
des proportions, des décors sobres inspirés des
monuments antiques romains, avant de recevoir
l’influence du mobilier français marqué par les dessins
des ornemanistes Androuet du Cerceau et
Hugues Sambin.
Il est assez exceptionnel de pouvoir présenter un
tel meuble raffiné et sobre, dans un tel état de
conservationl. Ces meubles étaient assez peu courants
et sont souvent restés dans les palais auxquels
ils étaient destinés.
Noyer sculpté et peuplier.
Quelques accidents et réparations d’usage.
Toscane, fin du XVIe siècle - début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 217 X 195,5 X 76 CM
12 000/ 15 000 €
374 BIBLIOTHÈQUE À QUATRE PORTES
Elle est constituée de deux corps l’un sur l’autre
dont le supérieur plus étroit richement sculpté, qui
ouvre à deux portes pleines, décorées de motifs
floraux et de pampres de vigne et surmontées de
deux tiroirs. Le corps supérieur ouvre à deux portes
garnies de grilles en fer forgé à motifs d'enroulement,
séparées par trois pilastres cannelés
rudentés à chapiteaux corinthiens. Les sculptures
sont dans l’esprit des meubles du début du XVIIe
siècle, et comportent des décors de fleurs, feuilles,
rinceaux, cannelures verticales courtes, décrochements
et riches moulures.
Noyer.
Accidents et manques au niveau des moulures.
Italie, dans le style du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 209 X 216 X 62 CM - H DU CORPS SUPÉ-
RIEUR : 122 CM - H DU CORPS INFÉRIEUR : 87 CM
3 000/4 000 €
375 BAHUT À DEUX CORPS
Avec son corps supérieur en retrait et surmonté
d'un fronton brisé, ce bahut est un excellent exemple
des productions du Val de Loire inspirées des
dessins d’Androuet Du Cerceau. Ses portes sont
décorées au centre d’allégories des quatre saisons
et d’incrustations de marbre. Les montants de la
façade sont sculptés de motifs de feuillages,
incrustés de marbre et entourés de demi-colonnes
jumelées. Il correspond à cette production de la
deuxième Renaissance française autour des
années 1560-1580.
Noyer sculpté.
Restaurations et modificatons.
Val de Loire, fin du XVIe - début du XVIIe siècle.
HAUT. TOTALE : 202 CM - L X P : 106 X 39,5 CM POUR LE CORPS
INFÉRIEUR, 124 X 51 CM POUR LE CORPS INFÉRIEUR
2 500/3 500 €
376 COFFRE NORMAND
En façade, le panneau central sculpté en mi-relief
montre une reine dont la traîne est tenue par une
suivante, qui va au-devant d’un roi assis sur un
trône et semblant rendre la justice ; il est encadré
de quatre allégories féminines et masculines, séparées
par des niches qui étaient surmontées de
têtes d'ange ailées absentes. Les panneaux latéraux
sont sculptés d’allégories féminines portant
des cornes d'abondance et entourées de tritons.
La ceinture sous le plateau, les moulures inférieures
et les encadrements des panneaux portent des frises
aux motifs de palmettes de fleurons et de
feuilles d’acanthe. Le couvercle dévoile un coffret à
mouchoir. La serrure - avec sa clé - du début du
XVIIe siècle est très belle, mais elle est rapportée.
Chêne sculpté.
Accidents, pieds coupés. Manques en partie
basse.
Normandie, région de Rouen vers 1600.
HAUT. X LONG. X PROF. : 79 X 161 X 71,5 CM
3 500/4 500 €
377 TABLE-BUREAU ITALIENNE
Un tiroir à encadrement mouluré, entouré de deux
réserves du même type, le tout surmonté d’une
frise à courtes cannelures, est disposé sous le plateau
à bec de corbin. Le piétement est constitué de
deux lyres reliées au plateau par deux entretoises,
elles aussi en forme de lyre.
Noyer.
Réparations aux quatre bouts des pieds lyre, pièces
dans les deux côtés de la lyre. Bec de corbin
refait. Réparations aux moulures de ceinture. Tiroir
ancien (à bouton en fer) rapporté.
Italie, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 85 X 137 X 66 CM
1 800/2 500 €
378 FAUTEUIL DE REPOS À CRÉMAILLÈRE
Reposant sur un piétement tourné en balustre, il
est couvert d’un velours frappé de Gênes à fond
vert. Le dossier est inclinable, maintenu par une
large crémaillère en noyer, alors que les accotoirs
garnis sont fixes.
Noyer.
Quatre bas de pied (dont les boules) refaits.
Travail du sud du Massif central, fin du XVIIe siècle.
HAUT. X PROF. X LONG. : 127 X 93 X 68 CM
1 200/1 500 €
379 TABLE ESPAGNOLE
Les quatre pieds tournés sont reliés en partie basse
par une entretoise moulurée, maintenue au plateau
monoxyle par deux lyres en fer forgé en forme de
S. Les trois tiroirs en façade sont sculptés de rinceaux
et de motifs de feuillages, séparés par des
consoles en feuilles d'acanthe ; le décor du verso
montre en alternance trois groupes de deux fleurs
rectangulaires et deux petites consoles. La ceinture
est soulignée d'une frise de feuilles d'eau.
Noyer et fer forgé.
Accidents, réparations et manques, dont un morceau
de l'entretoise sous le tiroir. Plateau fendu
avec pièces sur un nœud, cassure et réparation
dans un angle. Entretoises en fer anciennes mais
postérieures.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 82,5 X 182 X 83 CM
3 500 /4 500 €
380 FAUTEUIL DE PALAIS
Ce haut fauteuil offre une assise incrustée d’un
losange et sculptée en bordure de feuilles d’acanthe
en rais de cœur. Ses traverses de façade et de
dossier sont très richement sculptées d’enroulements
violonés et ajourées, comportant au centre
une réserve rectangulaire en relief soulignée d’une
incrustation de bois clair. Les pieds antérieurs et les
montants du dossier sont ornés de tuiles. Les supports
d’accotoir et les sommets des montants du
dossier sont sculptés de feuilles d’acanthe formant
des balustres. Accotoirs plats moulurés. Ce siège
richement sculpté permettait au maître des lieux
d’afficher son importance et sa richesse.
Noyer sculpté et incrusté.
Bas des pieds arrière greffés, renfort à un pied
arrière, légers accidents.
Italie du Nord, fin du XVIe - début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 145,5 X 60,5 X 41 CM
1 500/2 000 €
381 TABOURET DE CHANTRE
Son charme, et donc son élégance, vient d’une
architecture inhabituelle pour ce type de siège,
avec une avancée reposant sur le cinquième pied
en façade. Ses pieds sont en forme de colonne
légèrement renflée, reliés en partie basse par des
entretoises moulurées. Son assise est en bois,
avec des bordures moulurées en tore.
Chêne sculpté.
Légères réparations.
Centre de la France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 57,8 X 41,5 X 32,5 CM 500/700 €
382 COFFRE EN CHÊNE
Ce coffre allongé, en forme de cassonne, comportant
une poignée en fer forgé de chaque côté, est
orné en façade de quatre panneaux encadrés de
moulures, avec une traverse à panneau médiane.
Sous le plateau, la traverse supérieure présente
une succession de courtes cannelures formant des
niches. Les montants sont sculptés de motifs en
feuilles d’acanthe. Le plateau à deux embouts est
ceinturé d’une large moulure. Un petit coffret à
couvercle est disposé à l’intérieur, à droite.
Chêne sculpté.
Réparations d’usage en façade et sur un coté, un
embout de plateau refait.
France, début du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 65 X 145 X 53 CM
1 200/2 000 €
383 GRAND DRESSOIR CREDENZA
Ce meuble encadré par deux portes hautes en
comporte trois basses en sa partie centrale supérieure
qui est en retrait. Toutes ces portes, ainsi que
deux tiroirs, sous les portes hautes sont ornées de
panneau à décrochement dans les angles. Le reste
du décor du meuble est apporté par des tiroirs à
encadrements moulurés, et panneaux à facettes au
centre. Ces tiroirs sont organisés sur quatre rangs
en partie centrale, trois en dessous du plateau, le
dernier juste au dessus. Le sommet est ceint d’une
corniche et repose sur une plinthe moulurée. Ce
dressoir compte de nombreuses poignées et serrures
en fer forgé.
Noyer.
Une traverse de porte et un élément de corniche
manquent.
Italie du Nord ou Suisse, constitué à partir d’éléments
anciens dans le style du XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 181 X 214 X 64 CM
4 000/5 000 €
Provenance : vente du mobilier du château de Panisse à
Tarascon le 27/06/1981, N° 198 du catalogue.
384 PAIRE DE CHAISES À HAUT DOSSIER
Elles reposent sur un piétement tourné en balustre
relié par une entretoise en H. Garniture au point à
décor de feuillages postérieure.
Noyer .
Réparations dont boules de pieds.
France XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 108 X 57 X 57 CM
3 000/3 800 €
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LE DRESSOIR
Son origine remonte au XIIIe siècle, lorsque quelqu’un eut l’idée, pour gagner de la place, de superposer deux coffres
sur le chariot qui transportait les meubles de demeure en demeure. Comme le mot l’indique, le meuble était
initialement conçu pour être déplacé. Les habitations étant plutôt frustres au moyen âge, les riches changeaient en
effet fréquemment de lieu de villégiature, ce qui explique les transferts incessants et la nécessité de disposer d’un
mobilier transportable.
C’est au XIVe siècle qu’un huchier a ouvert des portes sur l’un des côtés du coffre, donnant ainsi naissance
au dressoir. Sa structure portante était très simple au départ : quatre pieds droits reliés par des traverses ou une
planche de bois, puis par un soubassement plein améliorant son esthétique ainsi que sa fonctionnalité. Cet agencement
a d’ailleurs perduré pendant la première moitié du XVe siècle.
Au cours de la seconde partie du XVe siècle, le dressoir devient de plus en plus élaboré : la partie supérieure
est généralement fermée par deux vantaux sous lesquels apparaissent des « layettes » (tiroirs sans poignée) ; les
serrures des vantaux se présentent comme des boîtes en fer ornées de pinacles, de clochetons et d’une bordure
travaillée à la manière d’une dentelle. Sur le plan structurel, le dressoir peut être soit rectangulaire soit à pans coupés,
avec des montants en forme de pinacles et des contreforts terminés par des culs-de-lampe ; sur le plan ornemental,
les décors sont à arcature ou à plis de serviettes, avec parfois un mélange des deux. Le dressoir est alors
la parfaite illustration de la finesse d’exécution que pouvaient afficher ces meubles gothiques dits de « petite cognée
», de leur qualité ainsi que de leur belle élégance et ce, en dépit de l’extrême sobriété architecturale.
A partir de 1450, le décor intérieur des logis est mieux connu, grâce à l’abondante documentation iconographique
dont nous disposons (les peintures de Van Eyck, Van Der Weyden, par exemple). Les échanges artistiques
entre les Pays-Bas et l’Italie étaient tels que l’art français s’inspirait largement des spécificités flamandes ; peu d’éléments,
en effet, différencient un intérieur gothique flamand d’une demeure du Val de Loire à la même époque.
Ainsi les banquets étaient-ils toujours organisés dans la grande salle, la plus vaste de la demeure. Christine de
Pisan, dans son « Livre des faits et bonnes mœurs du sage roi Charles V », raconte que le jour de l’Epiphanie, lors
d’un dîner donné en l’honneur de l’empereur d’Italie, il y avait « en la salle trois dreceours couverts de la vaisselle
d’or et d’argent » et que des hommes et des barrières avaient été placés autour de ces meubles afin de prévenir
tout vol. En outre, si l’on en croit les « Honneurs de la cour », écrit par Aliénor de Poitiers pour la cour de Bourgogne
entre 1484 et 1491, le nombre des tablettes variait en fonction du rang du propriétaire au sein de la chevalerie. Il
n’en reste pas moins que chez les grands dignitaires, lors des fêtes, les buffets à plusieurs gradins étaient
incontournables pour servir d’écrin à la somptueuse vaisselle d’apparat. C’était une question de prestige. La coutume
se poursuivit au XVIe siècle.
Mais le dressoir s’est au fil du temps décliné en plusieurs variantes : un modèle sculpté de fenestrages, destiné
à accueillir l’aiguière et son bassin, avait sa place contre un mur, plus précisément entre la cheminée et la fenêtre
; un tel meuble pouvait également servir à la collation du matin ou prendre place dans la cuisine et l’office, afin
d’y stocker les provisions ; et comme il fermait à clef, on pouvait y ranger des objets de valeur. En un mot, le dressoir
symbolise l’avènement du mobilier au XVe siècle.
Signalons enfin que certains l’appellent à tort crédence. Ce mot vient de l’italien « credenza » qui désignait, à la fin
du XVIe siècle, la table servant à tester les mets afin d’éviter l’empoisonnement de l’hôte ; il fut employé, de façon très
éphémère, sous le règne d’Henri III, le snobisme de la cour ayant à ce moment-là une coloration italianisante.
385 DRESSOIR GOTHIQUE
Reposant sur quatre montants de section rectangulaire,
il ouvre en partie haute par deux guichets aux
motifs de fenestrages, qui s’articulent sur deux pentures
de fer forgé et ajouré et se ferment par deux serrures
de fer forgé et ajouré en application sur un montant
central ; entre les montants et les guichets viennent
s’intercaler de chaque côté un panneau allongé
au décor similaire, tous deux séparés par des traverses
identiques à celle du centre. Cette partie fermée
repose sur une large moulure, la cimaise. En dessous
sont disposés deux tiroirs ou « layettes » en suspension,
séparés par un montant en cul de lampe et
décorés de quadrilobés et de fenestrages.
L’ensemble des montants et des traverses verticales
est orné en application de pinacles sculptés de feuillages,
surmontant des fûts à pans coupés ou torsadés.
La partie basse, près du sol, comporte un plateau de
présentation ceinturé d’une plinthe à moulure.
Chacun des côtés de la façade est décoré à l’identique
de deux panneaux verticaux rappelant les guichets,
et d’un panneau horizontal reprenant le décor
des layettes. Tous les motifs de fer forgé et découpé
sont fixés sur des tissus rouges les isolant du bois.
Ce meuble, dont l’ornementation d’une grande
sobriété joue sur les rappels, est d’une finesse et
d’une luxuriance rares, comme l’est le gothique flamboyant
des cathédrales de l’époque. Il est exceptionnel
tant par la qualité de ses sculptures au relief très
profond que par la finesse de ses pentures et de ses
serrures, qui s’intègrent parfaitement au décor de la
façade. L’harmonie des proportions et du décor le
prouve, il s’agit à n’en pas douter d’un chef d’œuvre
qui a été réalisé par l’un des meilleurs huchiers médiévaux
et qui avait sa place dans la riche demeure d’un
personnage de premier plan, comme l’était par exemple
celle de Jacques Cœur à Bourges.
Chêne sculpté.
Traverse arrière du fond refaite, quelques accidents,
réparations et manques. La plinthe de ceinture inférieure
reprise, la moulure sous plateau reprise. Les
deux traverses avant et arrière sous plateau inférieur
manquent. Les deux tiroirs ont été rétrécis en profondeur,
coulisseaux de tiroir réparés
Île-de-France, XVe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 135 X 138 X 60 CM
30 000/40 000 €
386 CABINET AUX FAÇADES DE TIROIRS EN PAÉSINA
Il ouvre en façade par dix tiroirs encadrant une porte,
elle même encadrée à droite et à gauche par des
colonnes surmontées de deux vases.
Le corps du meuble est en noyer et son décor est
apporté par la seule façade dont chaque tiroir ou porte
est plaqué de paésina encadré de filets de marbres
noirs de Belgique et de jaunes de Sienne. Le décor de
paésina forme des profils fantastiques de paysages
avec en silhouette des châteaux, villes et villages.
Ce décor de pierre très insolite fut utilisé en Italie,
comme l’étaient les pierres dures et les marqueteries
de marbre. Les tiroirs portent des serrures encastrées
aux platines violonées.
Il repose sur quatre petits pieds tournés.
Noyer et pierres plaquées.
Accidents, manques, la porte centrale est décorée
postérieurement.
Italie début du XVIIe siècle.
HAUT. X LARG. X PROF. : 53,5 X 105 X 29,5CM
7 500/10 000 €
387 CABINET PLAQUÉ D’ÉCAILLE
Il ouvre en façade par neuf tiroirs et une porte en forme
de niche surmontée d’une coquille en bois doré. Les
tiroirs sont plaqués d’écaille au centre avec un encadrement
de guillochis de bois noirci, et s’ouvrent par
un bouton en forme de tête d’homme. La porte cache
un casier surmonté de trois tiroirs. Les cotés forment
une réserve rectangulaire en guillochis de bois noirci. Il
repose sur un piétement à quatre pieds tournés reliés
par une entretoise de fer forgé et couvert d’un plateau
peint à l’imitation du marbre rouge.
Bois fruitier, écaille brune, bois noirci et fer forgé.
Parties de fonçures de tiroirs refaites.
Réparations. Accidents.
France de l’Est ou Allemagne XVII e siècle pour le cabinet
et XIX e siècle pour le piétement.
HAUT. 61 - LARG.95 - PROF. 39 CM 4 000/6 000 €
388 ORATOIRE MARQUETÉ
Il est rare de trouver ce type de meuble exécuté en
ébénisterie avec un tel raffinement de décor. En effet,
l’impact du décor est obtenu par l’opposition de l’ébène
de macassar aux veines sombres et changeantes
servant de fond au décor de plaques d’ivoires très
finement découpées.
Ce meuble se compose d’un socle formant marche,
ouvrant par un abatant mouluré, sur lequel est posé le
corps qui s’évase en partie haute, et ouvre par une
porte en façade et deux tiroirs en partie supérieure.
Les cotés, abattants, montants forment des réserves
de forme géométrique ou viennent s’incorporer des
motifs rectangulaires ronds et autres à décor de rinceaux
volutes et éléments végétaux. La porte est
ornée d’une grande rosace portant l’inscription IHS au
centre alors que les angles forment des parties d’étoile.
Les côtés ont au centre une grande étoile à douze
branches. L’ensemble repose sur quatre pieds boules
sous une moulure de ceinture.
Ebène et ivoire plaqué sur résineux.
Très bon état, légers accidents et restaurations.
Italie du Nord, Venise ou Milanais. XVIIe siècle.
HAUT. X LARG. X PROF. : 94,5 X 68 X 53,5 CM
10 000/13 000 €
389 CHAISE À BRAS LORRAINE
Ce petit modèle de siège au piétement et accotoirs
tournés est typique de la Lorraine tant par le choix du
bois (cerisier) que par sa forme très ramassée.
Bois de cerisier.
Restaurations d’usage.
Lorraine, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 95 X 51 X 42 CM 900/1 200 €
42
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390 SUITE DE QUATRE FAUTEUILS
Couverts de cuir, ils reposent sur des pieds carrés
reliés par deux entretoises latérales violonées, en
partie basse, une arrière en partie haute et une
large en façade. Celle-ci est finement sculptée et
ajourée d’entrelacs et de volutes. Trois fauteuils ont
des accotoirs incurvés reposant sur des supports
tournés en balustre, le quatrième, des accotoirs
droits. Les montants arrière sont surmontés de
sculptures de feuilles d’acanthe.
Noyer sculpté couvert de cuir.
Traverses de ceinture et d’entretoise refaites, renforts
sous assise, une greffe de pied arrière. Cuir
refait.
Espagne, XVIIe siècle.
HAUT. X LARG. X PROF. : 102 X 64 X 42 CM 2 000/3 000 €
391 SIÈGE « SEDIA SAVONAROLA » PLIANT
Ce rare siège pliant en noyer est formé de fines lattes
qui s’entrecroisent pour former l’assise du
siège. Elles prennent naissance sur deux lions couchés
finement sculptés formant les patins de sol et
viennent se fixer sous des accotoirs incurvés à enroulement.
La partie antérieure est décorée de deux
rangs de courtes cannelures se terminant par des
glands de chêne. Les accotoirs sont soulignés d’un
rang de cannelures vertical. Le dossier mobile tourne
et s’accroche sur l’arrière de l’accotoir gauche.
Noyer sculpté.
Quelques accidents dans les lattes d’assise, dossier
refait.
Italie, fin XVIe siècle.
HAUT. X LARG. X PROF. : 82 X 62,5 X 48 CM
2 000/3 000 €
392 SCABELLO
Ce siège aux formes découpées et dynamiques est
typique de la renaissance du nord de l’Italie,
lorsque l’on commença de meubler les “studioli »
des riches amateurs d’art.
Accidents manques et réparations.
Italie, XVIe siècle.
HAUT. X LARG. X PROF. :100 X 26 X 37 CM 1 800/2 000 €
393 CHAISE À BRAS
Au piétement tourné en grains de chapelet. Assise
large et dossier bas, il fait partie des sièges que l’on
peut situer tôt.
Noyer.
Greffes de pieds arrière, boule refaite.
France, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 88 X 56 X 47 CM 300/500 €
394 COFFRE À PLIS DE SERVIETTE EN CHÊNE
Ce coffre de la fin de l’époque gothique est décoré
d’une succession de panneaux sculptés de plis de
serviette, six en façade et deux sur chacun des
côtés. Il repose sur une plinthe en application qui
s’élargit au niveau des pieds. Il porte des renforts
de fer forgé sur les montants ainsi qu’une serrure
ancienne rapportée en façade. Le plateau ancien a
été renforcé en deux endroits et sur ses extrémités.
Coffret intérieur repris.
Chêne sculpté et fer forgé.
Parties refaites, réparations et accidents.
Suisse Alémanique en partie de la seconde moitié
du XVe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 81 X 178,5 X 57 CM
3 000/4 500 €
395 PAIRE DE TABOURETS
En bois de noyer, à piétement et entretoise en H tournés
en balustre. Garniture de velours vert postérieure.
Noyer.
France, en partie du XVIIe siècle, boules et pieds
refaits.
HAUT. X LONG. X PROF. : 36 X 48 X 36 CM 1 000/2 000 €
396 PAIRE DE CHAISES HOLLANDAISES
Sur le haut dossier en bois ajouré, se déploie une
riche ornementation mêlant acanthes et volutes.
Le même décor est repris sur le blason du piétement,
où les pieds sont tournés en balustres
facettées, reliés par une entretoise en Haut. :
Garniture en velours vert.
Noyer.
Renfort à un pied arrière, doublages et accidents.
Travail Hollandais du XIXe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 111X 45 X 47 CM 300/500 €
397 BAHUT À DEUX CORPS
Encadrées de montants cannelés et se répondant
deux par deux, les quatre portes sont séparées par
deux rangs de deux tiroirs superposés largement
moulurés. Le corps supérieur, légèrement en retrait,
est surmonté d’une corniche. Les portes sont
sculptées en leur centre de têtes encadrées de harpies
et de motifs végétaux.
Noyer.
Restaurations d’usage, traverse supérieure resculptée.
France du Sud, vers 1600.
HAUT. X LONG. X PROF. : 189X 133 X 52 CM
2 200/3 000 €
398 GATE-LEG TABLE
Table anglaise en chêne sculpté comportant deux
allonges demi-rondes venant reposer sur des pieds
qui pivotent. Le piétement est tourné en balustre
sauf un pied qui est simplement mouluré.
Chêne sculpté.
Angleterre, XVIIè siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 74,5 X 85,2 X
1 300/1 800 €
399 TABLE SUISSE AUX PIEDS TOURNÉS
Elle repose sur quatre pieds tournés de motifs de
balustre reliés entre eux par une entretoise en H
tournée également des mêmes motifs. Le piétement
de forme légèrement trapézoïdale, porte un
tiroir en façade orné d’un bouton à pans coupés.
Le plateau portant un bec de corbin en ceinture
est en noyer alors que le piétement est en hêtre.
Bois sculpté et tourné.
Plateau rapporté, quelques accidents et bouchages
d’usage.
Suisse, XVIIe siècle.
HAUT. X LONG. X PROF. : 71 X 100 X 62 CM
700/1000 €
ARTS DÉCORATIFS
DES XVII E , XVIII E ET XIX E SIÈCLES
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