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Métabolisme et fonctions des acides gras oméga-3 à longue chaîne ...

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Rappels Bibliographiques<br />

V.2 La leptine<br />

L’équipe de Friedman a été la première <strong>à</strong> caractériser la leptine, une adipokine codée<br />

par le gène ob. C’est une protéine non glycosylée de 16kDa, constituée de 167 aci<strong>des</strong> aminés,<br />

appartenant <strong>à</strong> la super famille <strong>des</strong> cytokines de classe 1 (Zhang <strong>et</strong> al, 1994).<br />

Trois types de récepteurs <strong>à</strong> la leptine ont été identifiés : la forme <strong>longue</strong> (ObRb) qui<br />

est la forme clé pour la signalisation du récepteur (Lee <strong>et</strong> al, 1996), la forme courte avec 4<br />

isoformes (ObRa, ObRc, ObRd <strong>et</strong> ObRf) <strong>et</strong> la forme soluble (ObRe) (Ghilardi <strong>et</strong> al, 1996).<br />

Les récepteurs de la leptine sont trouvés dans divers tissus (Hoggard <strong>et</strong> al, 1997), y compris<br />

dans le tissu adipeux, suggérant que c<strong>et</strong>te hormone ait une fonction autocrine ou paracrine sur<br />

le tissu adipeux.<br />

Le promoteur du gène de la leptine est positivement régulé par divers facteurs de<br />

transcription qui sont importants dans la différentiation adipocytaire (He <strong>et</strong> al, 1995 ; Miller <strong>et</strong><br />

al, 1996 ; Masson <strong>et</strong> al, 1998 ; Kim <strong>et</strong> al, 1998). Les TZD diminuent la production de leptine<br />

par les adipocytes humains in vitro (Kallen & Lazar, 1996) <strong>et</strong> in vivo dans <strong>des</strong> modèles<br />

animaux sains (De Vos <strong>et</strong> al, 1996).<br />

La leptine est principalement secrétée par <strong>des</strong> adipocytes différenciés. La production<br />

de leptine est plus importante dans le tissu adipeux sous-cutané (près de 80% de la<br />

production) que dans le tissu adipeux viscéral (Montague <strong>et</strong> al, 1997 ; Lönnqvist <strong>et</strong> al, 1997 ;<br />

Lönnqvist <strong>et</strong> al, 1995 ; Ronnemaa <strong>et</strong> al, 1997). Les concentrations plasmatiques de leptine<br />

augmentent exponentiellement avec l’augmentation de masse <strong>gras</strong>se (Considine <strong>et</strong> al, 1996 ;<br />

Lönnqvist <strong>et</strong> al, 1995). En eff<strong>et</strong>, chez une personne en bonne santé, les concentrations<br />

plasmatiques de leptine sont d’environ 3-5ng/mL alors qu’elles sont de 90-95ng/mL chez une<br />

personne souffrant d’obésité morbide (Shek <strong>et</strong> al, 1998). Les concentrations de leptine<br />

reflètent non seulement la quantité de graisse stockée mais également le déséquilibre<br />

énergétique; le jeûne prolongé diminue sensiblement les concentrations de leptine tandis<br />

qu’une suralimentation les augmente considérablement (Tritos & Mantzoros, 1997 ; Flier,<br />

1997 ; Kolaczynski <strong>et</strong> al, 1996 a ; Kolaczynski <strong>et</strong> al, 1996 b). La leptine augmente également<br />

la consommation d’énergie en agissant sur <strong>des</strong> cellules de l’hypothalamus (Fig. 13), induisant<br />

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