À l'affiche - Transport Routier

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Vers un sixième mode de transport? Les aéronefs feront-ils leur apparition dans le ciel canadien? – Page 19 Novembre 2010 www.transportroutier.ca Le magazine d’affaires de l’industrie québécoise du camionnage Enregistrement des postes canadiennes pour ventes de produits no41590538. Port de retour garanti. Newcom Média Québec, 6450, rue Notre-Dame Ouest, Montréal (QC) H4C 1V4 Enregistrement No. 10787 Un bijou original PAGE 34 À LIRE AUSSI: Nouvelles normes d’efficacité énergétique Les nouveautés de CamExpo 2010 PAGE 10 PAGE 26

Vers un sixième mode de transport?<br />

Les aéronefs feront-ils leur apparition dans le ciel canadien? – Page 19<br />

Novembre 2010<br />

www.transportroutier.ca<br />

Le magazine d’affaires de l’industrie québécoise du camionnage<br />

Enregistrement des postes canadiennes pour ventes de produits no41590538. Port de retour garanti. Newcom Média Québec, 6450, rue Notre-Dame Ouest, Montréal (QC) H4C 1V4 Enregistrement No. 10787<br />

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original<br />

PAGE<br />

34<br />

À LIRE AUSSI:<br />

Nouvelles normes<br />

d’efficacité énergétique<br />

Les nouveautés de<br />

CamExpo 2010<br />

PAGE<br />

10<br />

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26


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VOLUME 11, NUMÉRO 9<br />

Novembre 2010<br />

34<br />

La renaissance d’un «Bullnose»<br />

26 Du nouveau à CamExpo. 39<br />

DANS CE NUMÉRO<br />

OPINIONS<br />

ACTUALITÉS ET NOUVELLES<br />

10 À L’AFFICHE<br />

LES É.-U. PROPOSENT<br />

LEURS CIBLES ÉNERGÉ-<br />

TIQUES 2014-2018<br />

17 À surveiller<br />

18 Ventes de camions<br />

22<br />

TRANSPORT TRANSFRONTALIER<br />

CAMIONNAGE SANS FRONTIÈRE<br />

Ce que l’on attend – de vous – pour que vos camions<br />

transitent sans attente à la frontière.<br />

— PAR PETER CARTER<br />

26<br />

EN VEDETTE<br />

LES NOUVEAUTÉS DE CAMEXPO 2010<br />

Un tour d’horizon des faits saillants entourant le<br />

salon de camionnage de Québec.<br />

— PAR STEVE BOUCHARD<br />

Cat de retour… en camion!<br />

7 VOUS L’AVEZ ÉCRIT<br />

9 STEVE BOUCHARD<br />

54 J. JACQUES ALARY<br />

DANS L’ATELIER<br />

34 LES PLUS BEAUX<br />

CAMIONS DU QUÉBEC<br />

Le Kenworth «Bullnose»<br />

1956 de Pierre Aubin :<br />

un bijou original<br />

37 PNEUS<br />

Une visite au centre d’essais<br />

de Bridgestone au Texas<br />

39 NOUVEAUX PRODUITS<br />

AU CARREFOUR<br />

19 L’aéronef : le 6 e mode<br />

de transport?<br />

21 Têtes d’affiche<br />

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514/938-0639 • 514/335-5540 (télécopieur)<br />

ÉDITEUR/DIRECTEUR DES OPÉRATIONS QUÉBEC<br />

Joe Glionna<br />

joe@newcom.ca • 514/938-0639, poste 1<br />

VICE-PRÉSIDENT RÉDACTION<br />

Rolf Lockwood, MCILT<br />

rolf@newcom.ca • 416/614-5825<br />

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION<br />

Steve Bouchard, rédacteur en chef<br />

steve@newcom.ca • 514/938-0639, poste 3<br />

Collaborateurs<br />

Jacques Alary, Elenka Alexandrov Todorov,<br />

Marco Beghetto, Peter Carter,<br />

Allan Janssen, Rolf Lockwood<br />

DIRECTEUR DES VENTES<br />

Denis Arsenault<br />

denis@newcom.ca • 514/938-0639, poste 2<br />

DIRECTRICE DU TIRAGE<br />

Lilianna Kantor<br />

lkantor@newcom.ca • 416/614-5815<br />

CONCEPTION GRAPHIQUE<br />

Tim Norton, directeur<br />

production@transportroutier.ca<br />

416/614-5810<br />

Frank Scatozza, infographiste<br />

BUREAU DES VENTES, TORONTO<br />

451 Attwell Drive, Toronto (ON) M9W 5C4<br />

416/614-2200 • 416/614-8861 (télécopieur)<br />

<strong>Transport</strong> <strong>Routier</strong> est publié 10 fois par année par NEWCOM MÉDIA QUÉBEC INC. Il s’adresse<br />

expressément aux propriétaires et/ou exploitants d’au moins un camion porteur ou tracteurremorque,<br />

d’une masse totale en charge d’au moins 19 500 livres, ainsi qu’aux concessionnaires de<br />

camions/remorques et aux distributeurs de pièces pour véhicules lourds. Les personnes répondant à<br />

ces critères peuvent s’abonner gratuitement. Pour les autres, le coût d’un exemplaire est de 5 $ (plus<br />

0,25 $ TPS, 0,39 $ TVQ); l’abonnement annuel au Canada est de 40 $ (plus 2,00 $ TPS, 3,15 TVQ);<br />

abonnement annuel aux États-Unis : 60 $ US; abonnement annuel à l’étranger : 90 $ US. Copyright<br />

2010. Tous droits réservés. Reproduction interdite, en tout ou en partie, sans autorisation préalable de<br />

l’éditeur. Les annonceurs s’engagent à dégager l’éditeur de tout recours juridique en diffamation<br />

ou pour affirmation erronée, pour utilisation non autorisée de photographies ou autre matériel utilisé<br />

dans le cadre de publicités parues dans <strong>Transport</strong> <strong>Routier</strong>. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute<br />

publicité jugée trompeuse, scatologique ou de mauvais goût.Maître de poste : changements d’adresse<br />

à: <strong>Transport</strong> <strong>Routier</strong>, 6450, rue Notre-Dame Ouest, Montréal (QC) H4C 1V4. Enregistrement des postes<br />

canadiennes pour ventes de produits no41590538. ISSN No. 1494-6564. Imprimé au Canada.<br />

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada<br />

par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos<br />

dépenses d’envoi postal. PAP Registration No. 10787.<br />

Membre<br />

Canadian Business Press<br />

Lauréat<br />

Kenneth R. Wilson<br />

POURQUOI PAS LE «CAMIONMÈTRE»?<br />

J’ai lu avec grande attention votre éditorial<br />

de l’édition de septembre 2010 de<br />

<strong>Transport</strong> <strong>Routier</strong>.<br />

Vous y faites référence à la tarification<br />

au mille, qui serait peut-être maintenant<br />

désuète à cause de la congestion routière<br />

qui force les chauffeurs à subir des<br />

attentes fréquentes non rémunérées. Et<br />

vous avez bien raison.<br />

Comme vous dites que les suggestions<br />

pouvant aider à résoudre ce problème<br />

seraient les bienvenues, je me permets ici<br />

d’en faire une. Peut-être n’est-elle pas<br />

applicable dans la pratique, ou déjà analysée<br />

et rejetée, mais au cas où….<br />

Tous les propriétaires d’une voiture<br />

de taxi du Québec ont réglé ce problème<br />

depuis longtemps en installant dans<br />

leur véhicule un taximètre (meter), qui<br />

tient compte de la distance parcourue<br />

dès que les roues du véhicule sont en<br />

mouvement, et qui passe automatiquement<br />

en mode attente dès que les roues<br />

du véhicule ne bougent plus.<br />

Et ces taximètres sont programmables.<br />

Pour un camion, la programmation<br />

pourrait être, par exemple, de 0,32$<br />

le mille parcouru quand le véhicule est en<br />

mouvement, et de 0,60$ la minute lorsque<br />

le véhicule est à l’arrêt, comme dans un<br />

embouteillage, lors d’une réparation sur<br />

la route, en attente à un passage à niveau<br />

ou autre. Les taximètres fonctionnent<br />

comme cela depuis des lustres.<br />

L’avantage certain pour les propriétaires<br />

de camions, c’est qu’ils sauraient<br />

exactement ce que leur coûte un déplacement<br />

précis (par exemple un Montréal-<br />

Philadelphie), en tenant compte des<br />

arrêts en raison de la circulation, des<br />

douanes, etc. Ils pourraient aussi tarifer<br />

leurs clients plus justement en tenant<br />

compte de leurs coûts réels.<br />

C’est une simple suggestion et je serais<br />

surpris que personne n’y ait pensé avant.<br />

Gaëtan Fortier, par courriel<br />

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Pour d’autres nouvelles, visitez le www.transportroutier.ca<br />

Envoyez-nous vos commentaires. Courriel: redacteur@transportroutier.ca<br />

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Éditorial<br />

Par Steve Bouchard<br />

La main-d’oeuvre sans volant<br />

Récemment, mon fils de six ans s’est rendu à un rendezvous<br />

à la Caisse populaire de notre localité. Vous avez<br />

bien lu! Ce jeune homme, qui commence tout juste sa<br />

première année, s’est présenté au comptoir avec un formulaire<br />

d’adhésion à la caisse scolaire préalablement reçu et rempli, y a<br />

apposé sa «signature» et est devenu un membre en règle de la<br />

plus connue des coopératives au monde. En boni, il est revenu à<br />

la maison avec un étui à crayons arborant le logo de Desjardins.<br />

Ne serait-il pas merveilleux de pouvoir ainsi recruter et fidéliser<br />

la future main-d’œuvre de l’industrie du camionnage?<br />

Malheureusement, tout le monde n’est pas universellement<br />

appelé à travailler en transport<br />

routier alors que, tous<br />

autant que nous sommes,<br />

nous devons un jour penser à<br />

ouvrir un compte d’épargne<br />

et à y déposer quelques sous<br />

à l’occasion.<br />

Indéniablement, le recrutement<br />

et la rétention de la<br />

main-d’œuvre constitueront<br />

le plus grand défi à relever au<br />

cours des prochaines années.<br />

On parle souvent des ressources humaines en fonction des<br />

gens qui se trouvent derrière le volant, mais il ne faut pas oublier<br />

tous les autres métiers nécessaires pour faire tourner le transport<br />

par camions.<br />

Lors du salon CamExpo de Québec, Linda Gauthier, directrice<br />

exécutive du Conseil canadien des ressources humaines en<br />

camionnage (CCRHC), m’a remis un document très intéressant<br />

intitulé : Au-delà du volant : les emplois non itinérants dans l’industrie<br />

du camionnage, qui sera disponible au début décembre<br />

sur le site Web du CCRHC (www.cthrc.com).<br />

Dénicher de la main-d’œuvre de qualité dans les métiers<br />

périphériques à la conduite ne sera pas une tâche facile. On parle<br />

dans le document de «défis qui apparaissent colossaux» au cours<br />

des trois à cinq prochaines années. Les résultats d’un sondage<br />

mené auprès de 1 004 transporteurs démontrent que plus de la<br />

moitié d’entre eux (650 répondants) ont «des difficultés significatives<br />

en matière de recrutement et de rétention des répartiteurs,<br />

des mécaniciens, des techniciens de camions et de remorques, des<br />

superviseurs et des directeurs».<br />

Les principales raisons invoquées pour expliquer ces difficultés<br />

: manque de disponibilité de la main-d’œuvre; incapacité de<br />

l’industrie de verser des salaires concurrentiels et forte concurrence<br />

à l’intérieur et à l’extérieur de l’industrie pour un petit<br />

nombre d’employés.<br />

Le rapport fait état de plusieurs obstacles au recrutement et à<br />

la rétention de cette main-d’œuvre. Des obstacles qui méritent<br />

une sérieuse réflexion de la part de l’industrie, et même une remise<br />

en question dans bien des cas.<br />

Le premier obstacle concerne la formation traditionnelle qui<br />

n’offre pas de cheminement de carrière précis. «À l’exception des<br />

métiers où il y a des programmes d’apprentis, peu de programmes<br />

de formation traditionnels dans l’industrie du camionnage<br />

mènent directement à des métiers tels que répartiteur,<br />

spécialiste en sécurité et en prévention des pertes, manutentionnaire<br />

ou contremaître au quai», peut-on lire dans le document.<br />

Traditionnellement dans l’industrie, on gravissait les échelons<br />

à l’intérieur d’une même entreprise : le balayeur dévoué et<br />

débrouillard pouvait espérer se retrouver un jour au poste de<br />

répartiteur. Un excellent camionneur fatigué de la route pouvait<br />

être affecté à la sécurité. Je dis «traditionnellement» mais, dans<br />

les faits, les choses se passent encore pas mal ainsi. Ce qui ne veut<br />

pas dire que l’on doive poursuivre dans la même voie.<br />

Le document cite un superviseur de répartition : «Je cherchais<br />

un emploi en entreposage et je me suis retrouvé à un poste de<br />

répartiteur». Est-ce vraiment réaliste, dans un tel contexte, de<br />

penser garder très longtemps un employé dans un poste qui, dès<br />

le départ, ne répond pas à ses aspirations?<br />

C’est possible, mais ce sera de moins en moins faisable.<br />

Notamment parce que «l’attitude et la façon de voir des jeunes<br />

travailleurs changent», un autre obstacle relevé par le CCRHC. Un<br />

constat du rapport frappe l’industrie de plein fouet : «Les attentes<br />

des personnes plus jeunes sont aujourd’hui très différentes et<br />

l’industrie du camionnage est incapable d’y répondre».<br />

Personne ne s’étonnera de lire que, «De plus en plus, les jeunes<br />

veulent travailler de 9 à 5, du lundi au vendredi, obtenir de hauts<br />

salaires dès l’embauche et éviter le travail qui implique des aptitudes<br />

physiques ou d’avoir à se salir». Ce constat est désespérant,<br />

mais c’est la réalité à laquelle les employeurs sont confrontés.<br />

Plus que jamais, une sérieuse évaluation s’impose quant à ce<br />

que l’industrie a à offrir et ce que la main-d’œuvre recherche. Le<br />

document du CCRHC sur la main-d’œuvre non itinérante soulève<br />

de nombreux obstacles, aborde plusieurs thèmes et propose<br />

d’intéressantes pistes de discussions et de solutions.<br />

Je ne saurais trop vous en recommander la lecture. ▲<br />

Steve Bouchard est le rédacteur en chef de <strong>Transport</strong> <strong>Routier</strong>. Vous<br />

pouvez le joindre au (514) 938-0639, poste 3 ou steve@transportroutier.ca<br />

NOVEMBRE 2010 9


ÉDITÉ PAR STEVE BOUCHARD<br />

Les Américains<br />

préparent la prochaine<br />

décennie énergétique<br />

La toute première réglementation sur l’efficacité énergétique changera<br />

(encore une fois) la façon dont les camions et les moteurs sont conçus.<br />

Si vous oeuvrez dans le<br />

camionnage depuis<br />

plus longtemps que<br />

Barack Obama n’occupe la<br />

présidence des États-Unis,<br />

vous saviez fort probablement<br />

que l’Environmental<br />

Protection Agency (EPA) des<br />

États-Unis n’avait pas dit son<br />

dernier mot sur les émissions<br />

polluantes des camions lourds<br />

le 1 er janvier 2010.<br />

Bien avant la mise en œuvre<br />

de la troisième et dernière<br />

étape de réduction des émissions<br />

polluantes de l’organisme,<br />

plusieurs rumeurs laissaient<br />

entendre que les législateurs<br />

s’affairaient déjà à une<br />

nouvelle série de règlements<br />

visant la réduction des émissions<br />

polluantes des moteurs<br />

de nouvelle génération.<br />

Étant donné les préoccupations<br />

anticarbone qui habitent<br />

la plupart des gouvernements<br />

de nos jours, il était<br />

inévitable qu’une quelconque<br />

mesure de réduction des gaz à<br />

effet de serre allait surgir<br />

éventuellement.<br />

Le mois dernier, nous avons<br />

vu, du moins en partie, comment<br />

ces mesures toucheront<br />

l’industrie du camionnage,<br />

alors que l’administration<br />

DANS LE CALEPIN:<br />

Les É.-U. ciblent des<br />

améliorations<br />

énergétiques de<br />

sept à 15 pour cent.<br />

Le Canada suivra.<br />

Obama a annoncé les nouvelles<br />

normes d’efficacité<br />

énergétique qui s’appliqueront<br />

aux camions des classes 3 à 8.<br />

Débutant avec les véhicules<br />

de l’année modèle 2014, le<br />

moteur et le camion devront<br />

afficher ensemble, d’ici 2018,<br />

des normes de réduction de<br />

dioxyde de carbone (CO2) et<br />

de consommation de carburant<br />

variant entre sept pour<br />

cent et 20 pour cent.<br />

À première vue, la proposition<br />

présentée conjointement<br />

par l’EPA et la National<br />

Highway Traffic Safety<br />

Administration (NHTSA) du<br />

Department of <strong>Transport</strong>ation<br />

(DOT) américain laisse planer<br />

beaucoup de confusion quant<br />

à la description des véhicules,<br />

10 TRANSPORT ROUTIER


Rachèle Champagne devant son camion<br />

blanc et rose du Convoi vers la guérison.<br />

et les propos des dirigeants<br />

des deux organismes demeurent<br />

résolument nébuleux<br />

sur ce point. Ils font référence<br />

à tous ces véhicules de<br />

classes 3 à 8 comme étant<br />

«lourds» et ne font jamais de<br />

distinction entre les poids<br />

moyens, généralement établis<br />

comme étant des classes<br />

5 à 7, et les camions des<br />

classes 3 et 4.<br />

L’organisme propose pour<br />

les véhicules spécialisés<br />

(vocationnels), que l’on<br />

trouve généralement dans la<br />

catégorie des poids moyens,<br />

que les normes de réduction<br />

combinées du moteur et du<br />

véhicule soient de dix pour<br />

cent d’ici l’arrivée des véhicules<br />

d’année modèle 2018.<br />

Qu’en est-il maintenant<br />

des camions des classes 3 à 5<br />

– curieusement qualifiés de<br />

véhicules «légers-lourds»?<br />

L’organisme propose des<br />

normes distinctes pour les<br />

camions à essence et au<br />

diesel. Celles-ci commenceraient<br />

avec les véhicules<br />

d’année modèle 2014 et viseraient<br />

une réduction de dix<br />

pour cent pour les véhicules<br />

à essence et de 15 pour cent<br />

pour les camions diesel<br />

d’ici 2018.<br />

Les camions hors route et<br />

les remorques ne sont pas<br />

touchés. Du moins pour<br />

le moment.<br />

LA DAME EN ROSE<br />

AVEC SON CONVOI VERS LA GUÉRISON, RACHÈLE CHAMPAGNE RALLIE L’INDUSTRIE<br />

Il y a de ces gens qui ont des<br />

idées qui sortent de l’ordinaire,<br />

qui s’impliquent à fond pour les<br />

concrétiser et qui réalisent ni plus ni<br />

moins que des petits miracles. C’est<br />

le cas de Rachèle Champagne,<br />

camionneuse de Gatineau, qui a mis<br />

sur pied le Convoi vers la guérison<br />

(www.convoyforacure.com).<br />

L’histoire a commencé un jour<br />

de juillet 2008, alors que Mme<br />

Champagne roulait sur l’autoroute<br />

401 en compagnie de deux<br />

consoeurs.<br />

«J’ai réalisé que nous formions<br />

un petit convoi de femmes», se<br />

rappelle la volubile routière de<br />

Normandin Transit. «Je me suis<br />

alors demandé : un convoi de<br />

femmes, est-ce que cela pourrait<br />

fonctionner?»<br />

De là est venue l’idée de<br />

s’associer à la cause du cancer du<br />

sein. «Je ne suis pas touchée directement<br />

ou indirectement, mais<br />

c’est une maladie qui est propre<br />

aux femmes», relate Rachèle<br />

Champagne.<br />

Quelques semaines plus tard, soit<br />

le18 octobre 2008, le premier convoi<br />

composé de 29 femmes, se mettait en<br />

branle au relais routier Fifth Wheel à<br />

Cornwall, en route vers le relais routier<br />

730 de Bob Lodge à Cardinal, 62<br />

kilomètres plus loin. Résultat de<br />

l’opération : 15 000$ amassés pour<br />

la recherche sur le cancer du sein.<br />

Les sommes recueillies<br />

proviennent de commanditaires,<br />

des frais d’inscription des participantes<br />

et des dons que celles-ci<br />

arrivent à récolter.<br />

Le deuxième convoi, tenu le 3<br />

octobre 2009, a réuni 40 participantes<br />

et a permis d’amasser<br />

18 000$. Le 23 octobre dernier, la<br />

troisième édition du Convoi comprenait<br />

45 camions, dont ceux de<br />

18 hommes composant un convoi<br />

de soutien. Ce troisième Convoi a<br />

permis de remettre 20 000$.<br />

L’initiative de Rachèle Campagne<br />

a inspiré la création de convois de<br />

femmes au Nouveau-Brunswick, en<br />

Alberta et même à Dallas au Texas.<br />

En 2010, les convois canadiens et<br />

américain combinés ont permis<br />

d’amasser 118 000 $ pour la cause.<br />

Depuis 2008, le Convoi a recueilli<br />

près de 250 000$ pour la recherche<br />

sur le cancer du sein.<br />

Il est facile de reconnaître le<br />

camion de Rachèle Champagne sur<br />

la route et dans des événements où<br />

elle se rend faire la promotion du<br />

Convoi vers la guérison : c’est le<br />

seul camion-remorque de<br />

Normandin Transit à afficher le<br />

blanc et le rose, couleur caractéristique<br />

de la Fondation canadienne<br />

du cancer du sein.<br />

<br />

«J’ai travaillé avec Great Dane et<br />

Danielle Normandin [vice-présidente<br />

de Normandin Transit] pour faire<br />

fabriquer un remorque frigorifique<br />

aux couleurs du Convoi», explique<br />

Mme Champagne.<br />

Si vous connaissez Danielle<br />

Normandin, vous savez qu’elle a le<br />

souci des choses bien faites. Chaque<br />

semaine, Rachèle Champagne lui<br />

envoyait un courriel lui disant de ne<br />

pas l’oublier si jamais un des rares<br />

camions blancs de la flotte (majoritairement<br />

bleus) se libérait.<br />

«Mme Normandin regardait la<br />

remorque blanche et rose dans la<br />

cour et se disait qu’il fallait un<br />

tracteur pour aller avec», confie<br />

Mme Champagne. Danielle<br />

Normandin a communiqué avec<br />

un de ses chauffeurs, Normand<br />

Boulais, qui a gentiment accepté de<br />

laisser son camion blanc, une geste<br />

que Rachèle Champagne apprécie<br />

au plus haut point. Les gens de<br />

Normandin ont également mis<br />

l’épaule à la roue pour finir de<br />

préparer le camion dans un<br />

temps record.<br />

«Quand je suis arrivée chez<br />

Normandin, mon camion blanc et<br />

rose brillait devant les bureaux», se<br />

souvient Rachèle Champagne, un<br />

grand sourire aux lèvres.<br />

Pour d’autres nouvelles, visitez le www.transportroutier.ca<br />

Envoyez-nous vos commentaires.<br />

Courriel: redacteur@transportroutier.ca<br />

NOVEMBRE 2010 11


À l’affiche<br />

Ray La Hood, secrétaire du DOT, a<br />

suggéré qu’au cours des cinq premières<br />

années du programme, ces mesures<br />

permettraient, au cours de la «durée de<br />

vie» de ces camions et autobus,<br />

d’économiser 500 millions de barils<br />

de pétrole et de réduire de 250 millions<br />

de tonnes métriques les émissions de<br />

gaz à effet de serre.<br />

Toutefois, nous n’avons pas trouvé la<br />

définition de «durée de vie» dans le<br />

volumineux document de 673 pages qui<br />

présente la proposition. On peut présumer<br />

que la perception de l’EPA quant à<br />

la durée de vie d’un camion ne correspond<br />

pas à celle des propriétaires de<br />

flotte qui gèrent en fonction d’un cycle<br />

de remplacement de quatre ans et d’un<br />

retour d’investissement de deux ans.<br />

Les normes de performance concernent<br />

non seulement les moteurs, mais<br />

aussi le véhicule en entier. Le réputé programme<br />

SmartWay de l’EPA, avec son<br />

système de classement pour les pneus,<br />

les dispositifs aérodynamiques et autres,<br />

devrait servir de modèle pour établir les<br />

standards de gains énergétiques.<br />

En outre, diverses stratégies de<br />

réduction de poids seront en jeu.<br />

L’industrie s’entend en général pour<br />

dire que les technologies actuelles suffiront<br />

pour répondre, à tout<br />

le moins, aux premières<br />

étapes de la nouvelle<br />

réglementation et pour<br />

garder les coûts sous<br />

contrôle. Ensuite, de nouvelles<br />

technologies seront<br />

requises et les coûts qui y<br />

seront rattachés sont pour<br />

l’instant complètement<br />

inconnus.<br />

Cette question a fait l’objet de<br />

discussions animées lorsqu’un groupe<br />

de fournisseurs l’ont abordée lors<br />

d’une conférence de l’American<br />

Trucking Associations (ATA) tenue en<br />

octobre dernier.<br />

Avez-vous vous déjà entendu parler<br />

de la récupération de chaleur à<br />

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au regroupement national de<br />

Les normes de<br />

performance<br />

concernent non<br />

seulement les<br />

moteurs, mais<br />

aussi le véhicule<br />

en entier.<br />

l’échappement (exhaust waste heat<br />

recover, ou WHR)?<br />

Selon trois dirigeants de l’industrie,<br />

cela arrivera bientôt parce que tous les<br />

fabricants américains envisagent cette<br />

solution pour répondre à la portion la<br />

plus exigeante de la<br />

proposition.<br />

Les ingénieurs<br />

croient que l’approche<br />

qui consiste à capter la<br />

chaleur à l’échappement,<br />

puis à la convertir<br />

en énergie mécanique,<br />

devra faire partie de<br />

l’équation afin de satisfaire<br />

aux futures normes<br />

touchant les camions lourds.<br />

Steve Charlton, directeur de la<br />

technologie chez Cummins, croit qu’en<br />

2015-2016, l’accent sera particulièrement<br />

mis sur les technologies de<br />

réduction de la friction mais, par la<br />

suite, les fabricants d’origine devront<br />

probablement se tourner vers la récupération<br />

de la chaleur à l’échappement,<br />

ce qui pourrait avoir un effet sur le<br />

poids des camions.<br />

La récupération de la chaleur à<br />

l’échappement est un concept simple<br />

qui fait appel à des principes fondamentaux,<br />

mais elle entraînera un<br />

«packaging complexe», prévient Tony<br />

Greszler, vice-président des relations<br />

avec le gouvernement et l’industrie<br />

chez Volvo Powertrain. Elle implique de<br />

nombreux échangeurs, explique-t-il, et<br />

plus lourde est la charge, mieux cette<br />

approche fonctionne.<br />

M. Greszler a critiqué Washington<br />

pour sa piètre compréhension des<br />

réalités du camionnage.<br />

«Les principes économiques de<br />

Washington ne sont pas les mêmes que<br />

les nôtres», a-t-il dit à l’auditoire de<br />

l’ATA. «Historiquement, les [véritables]<br />

coûts ont été sous-estimés, et les<br />

avantages ont été surestimés.<br />

Sans expliquer comment il en était<br />

arrivé à ces chiffres, Ron Medford,<br />

porte-parole de la NHTSA, a expliqué<br />

qu’un exploitant de camions qui<br />

investirait quelque 5 900$ à l’achat d’un<br />

camion conforme économiserait<br />

jusqu’à 74 000$ à la pompe au cours de<br />

12 TRANSPORT ROUTIER


À l’affiche<br />

la durée de vie du véhicule.<br />

Est-il nécessaire d’ajouter que, dans<br />

le passé, Washington n’a pas particulièrement<br />

brillé quand est venu le<br />

temps de prévoir les coûts associés à<br />

des règlements comme celui-ci?<br />

Cependant, il faut préciser, à leur<br />

défense, que l’EPA et la NHTSA se<br />

sont dits conscients du danger des<br />

«conséquences imprévues» auxquelles<br />

on pourrait faire face en<br />

obligeant une grande variété de<br />

véhicules de travail à adhérer à<br />

ces normes.<br />

Pendant ce temps, de notre côté<br />

de la frontière, Ottawa a rapidement<br />

réagi aux imposantes normes<br />

américaines en publiant son propre<br />

cadre réglementaire.<br />

La réglementation proposée, à<br />

l’instar de la proposition américaine,<br />

vise à réduire de 17 pour cent les gaz<br />

à effet de serre émis par les camions.<br />

Elle sera élaborée pour prépublication<br />

dans la Gazette du Canada au<br />

milieu de 2011. On vise une réglementation<br />

finale pour décembre<br />

2011, ce qui correspond à la date<br />

prévue de mise en application aux<br />

États-Unis.<br />

Environnement Canada reconnaît<br />

aussi le besoin de préciser, dans le<br />

projet de règlement, la quantité de<br />

gaz à effet de serre émise par unité<br />

de travail parmi des véhicules<br />

commerciaux de différentes tailles.<br />

«En général, les véhicules avec une<br />

grande capacité de travail sont plus<br />

efficaces dans l’ensemble, mais, pris<br />

un par un, émettent plus que d’autres<br />

véhicules dépendamment du cycle de<br />

travail», a indiqué Environnement<br />

Canada dans un document de<br />

consultation. «Le projet de règlement<br />

veillerait à ce que ces véhicules ne<br />

soient pas pénalisés et que leurs<br />

acheteurs conservent la capacité de<br />

déterminer leurs caractéristiques et<br />

d’acheter les véhicules adéquats.»<br />

Sous cet aspect, il est à souhaiter<br />

que l’EPA s’inspirera de son cousin<br />

canadien. Du moins pour un<br />

paragraphe.<br />

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Rolf Lockwood<br />

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À l’affiche<br />

Réseau routier<br />

Turcot : perturbant<br />

mais nécessaire<br />

Alors que la congestion<br />

routière pose des maux de<br />

tête de plus en plus grands<br />

aux transporteurs par<br />

camion, le ministère des<br />

<strong>Transport</strong>s du Québec a<br />

annoncé récemment la<br />

stratégie retenue par le<br />

gouvernement dans le dossier<br />

de l’échangeur Turcot.<br />

Consciente de l’importance<br />

stratégique de cette infrastructure,<br />

de la nécessité de<br />

la remédier à sa détérioration<br />

mais aussi des inconvénients<br />

que sa reconstruction<br />

entraînera, l’industrie<br />

croit qu’il est essentiel d’agir<br />

rapidement et en appelle<br />

aux communications<br />

efficaces pour en atténuer le<br />

plus possible les irritants.<br />

Les travaux de démolition<br />

de l’échangeur actuel<br />

et la construction du<br />

nouveau s’échelonneront de<br />

2012 à 2017 et entraîneront<br />

des coûts de trois milliards<br />

de dollars, selon le gouvernement<br />

du Québec.<br />

Le président-directeur<br />

général de l’Association du<br />

camionnage du Québec<br />

(ACQ), Marc Cadieux, croit<br />

qu’il est important d’agir<br />

rapidement dans ce dossier<br />

«étant donné l’état de<br />

détérioration de la structure<br />

d’une part et, d’autre<br />

part, du caractère stratégique<br />

que représente cette<br />

structure non seulement<br />

pour l’économie de<br />

Montréal, mais pour<br />

l’ensemble de la province ».<br />

Le ministre des<br />

<strong>Transport</strong>s du Québec, Sam<br />

Hamad, a prévu inclure,<br />

dans les critères de conception<br />

du projet, une éventuelle<br />

croissance de la<br />

demande de transport de<br />

marchandises dans la<br />

région de Montréal. Marc<br />

Cadieux a insisté auprès du<br />

ministre sur la nécessité de<br />

rendre disponible aux<br />

transporteurs, tout au cours<br />

des travaux, l’information à<br />

l’égard des contraintes<br />

inévitables qu’entraîneront<br />

les travaux sur la circulation<br />

dans ce secteur, afin de<br />

permettre à chacun de<br />

planifier les trajets le plus<br />

efficacement possible.<br />

«Malgré toute la bonne<br />

volonté, les travaux engendreront<br />

des effets néfastes<br />

sur la fluidité et nous souhaitons<br />

que les décisions<br />

quant aux entraves sur le<br />

réseau routier soient prises<br />

conjointement par les deux<br />

paliers de gouvernement, le<br />

provincial et le municipal»,<br />

d’indiquer l’ACQ par voie<br />

de communiqué.<br />

Le ministre Hamad a<br />

d’ailleurs confirmé qu’un<br />

bureau de mesures<br />

d’atténuation sera mis en<br />

place afin de faire face à la<br />

situation. Le ministre a<br />

également reconnu l’importance<br />

du camionnage pour<br />

l’économie montréalaise.<br />

Dans une lettre ouverte<br />

parue dans La Presse, le<br />

président de <strong>Transport</strong><br />

Robert, Claude Robert, a<br />

rappelé que l’échangeur<br />

Turcot est une structure<br />

cruciale pour son entreprise<br />

comme pour toute l’industrie<br />

du camionnage.<br />

«L’échangeur est le prolongement<br />

de l’axe du pont<br />

Champlain et mène aux<br />

autoroutes 15, 20 et 40.<br />

Qu’on aille au centre-ville<br />

ou vers Ottawa, il faut<br />

passer par là», d’écrire<br />

M. Robert.<br />

Dans sa lettre, le président<br />

du Groupe Robert<br />

félicite le ministère des<br />

14 TRANSPORT ROUTIER


Sam Hamad (ministre des <strong>Transport</strong>s, au centre), entouré de<br />

Marguerite Blais (ministre responsable des Aînés et députée de<br />

Saint-Henri–Sainte-Anne), de Gérald Tremblay (maire de Montréal)<br />

et de Raymond Bachand (ministre des Finances et du Revenu et<br />

ministre responsable de la région de Montréal) lors du dévoilement<br />

du projet de reconstruction de l’échangeur Turcot.<br />

<strong>Transport</strong>s pour sa<br />

créativité : «Nous nous<br />

demandions comment ils<br />

allaient mettre de l’ordre<br />

dans ce capharnaüm. Ils ont<br />

apparemment réussi à simplifier<br />

la structure. C’est un<br />

pas en avant, enfin!»<br />

Il n’est toutefois pas sans<br />

déplorer la lenteur qu’a<br />

mis le gouvernement à<br />

s’occuper d’un réseau désuet<br />

et dangereux.<br />

«Malheureusement, le<br />

Québec a attendu beaucoup<br />

trop longtemps. Il a fallu la<br />

tragédie du viaduc de la<br />

Concorde pour qu’il se<br />

réveille. Cette négligence fait<br />

qu’aujourd’hui, il y a des<br />

chantiers partout, ce qui rend<br />

la circulation si difficile.»<br />

Ces retards ont eu pour<br />

effet de gonfler la facture de<br />

l’échangeur Turcot, et<br />

Claude Robert est lui aussi<br />

d’accord avec le fait que l’on<br />

doive agir rapidement. «Si le<br />

gouvernement n’avait pas<br />

tant tardé à refaire l’échangeur<br />

Turcot, les travaux ne<br />

coûteraient pas trois milliards<br />

de dollars. C’est très<br />

cher, mais on n’a tout<br />

simplement plus le choix.<br />

L’échangeur se désagrège,<br />

des morceaux de béton<br />

tombent au sol. Il faut donc<br />

agir rapidement.»<br />

À l’affiche<br />

Sécurité<br />

Vos essieux relevables<br />

sont-ils sûrs?<br />

Des essais effectués en<br />

Alberta, par un spécialiste<br />

de la reconstitution d’accidents<br />

de la Gendarmerie<br />

Royale du Canada, ont apparemment<br />

révélé que certains<br />

systèmes d’essieu relevable<br />

peuvent faire en sorte que<br />

des ensembles camionremorque<br />

aient besoin de<br />

deux fois plus long pour<br />

s’arrêter dans certaines<br />

conditions.<br />

Ces essais – rapportés<br />

pour la première fois par le<br />

journal Edmonton Sun en<br />

octobre, ont été menés par le<br />

caporal Barry Red Iron de la<br />

GRC, à la suite de deux<br />

accidents mortels survenus<br />

dans le sud de l’Alberta.<br />

Lors d’une conférence de<br />

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NOVEMBRE 2010 15


À l’affiche<br />

presse, M. Red Iron s’est bien gardé de<br />

dire que les essieux relevables sont dangereux,<br />

mais il a indiqué que certains<br />

systèmes «ne fonctionnent pas comme<br />

ils le devraient».<br />

Incidemment, M. Red Iron n’est plus<br />

autorisé à parler aux médias depuis la<br />

parution de l’article du Sun. Toutefois,<br />

Allen Scraba, propriétaire de ARS<br />

Trucking, dont les camions ont pris<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

part aux tests, a indiqué à notre publication-sœur,<br />

Today’s Trucking, que les<br />

essais ont permis «d’ouvrir les yeux».<br />

Des tests menés sur plusieurs combinaisons<br />

de type Super B ont démontré<br />

la possibilité d’un problème majeur sur<br />

au moins un système d’essieu relevable,<br />

lequel, dans ce cas précis, a été conçu<br />

par le fabricant de la remorque.<br />

Apparemment, selon M. Scraba, lorsqu’il<br />

y a une fuite d’air, ou si l’ensemble<br />

tracteur-remorque est utilisé sans qu’il<br />

n’y ait d’air dans la suspension, la répartition<br />

normale de l’air parmi les essieux<br />

peut être compromise.<br />

«Lorsque vous activez l’interrupteur<br />

et évacuez l’air de la suspension à essieu<br />

relevable de certains fabricants, la<br />

masse n’est pas distribuée également.<br />

On voit des masses très basses sur les<br />

deux essieux avant, alors que l’essieu<br />

arrière reçoit tout le reste du poids.»<br />

Plus spécifiquement, les essais ont<br />

démontré que l’essieu avant d’une<br />

remorque de tête dans une configuration<br />

de type B supporte 200 kg, l’essieu<br />

du centre supporte environ 500 kg,<br />

alors que le dernier essieu supporte<br />

plus de 23 000 kg. Sur la remorque de<br />

queue, la différence est moins prononcée<br />

mais, avec 1 300 kilos sur le dernier<br />

essieu, le problème demeure.<br />

«Si vous transférez toute cette<br />

masse sur ces essieux et qu’il n’y a pas<br />

d’air, vous ne savez pas que vous n’avez<br />

pas de freins», prévient M. Scraba. « …<br />

les roues patinent lorsque vous devez<br />

faire un arrêt brusque.»<br />

Lorsque le Sun a rapporté ces essais la<br />

première fois, les gens du ministère des<br />

<strong>Transport</strong>s de l’Alberta en ont minimisé<br />

l’importance, indiquant que les bris au<br />

système pneumatique, particulièrement<br />

avec les essieux relevables, sont rares.<br />

Cependant, <strong>Transport</strong>s Canada a<br />

accepté d’analyser les essais de la GRC.<br />

Sans disposer d’autres détails, nous<br />

savons que les gens de <strong>Transport</strong>s<br />

Canada ont abordé le sujet avec des<br />

membres de l’Association d’équipement<br />

de transport du Canada (AETC)<br />

lors d’une réunion à huis clos tenue<br />

durant la conférence annuelle de<br />

l’organisme qui a eu lieu en novembre.<br />

Don Moore, directeur général de<br />

l’AETC, n’a pas pu fournir plus de renseignements<br />

sur cette réunion, mais il<br />

a confirmé qu’elle a eu lieu en présence<br />

de décideurs et de fournisseurs de<br />

l’industrie de la remorque afin de faire<br />

un «échange de renseignements».<br />

M. Moore a ajouté que, malgré l’absence<br />

de preuves présentement, l’AETC prend<br />

au sérieux le processus de «cueillette<br />

de faits». ▲<br />

16 TRANSPORT ROUTIER


À l’affiche<br />

<br />

À SURVEILLER<br />

D’autres événements en ligne au www.transportroutier.ca<br />

11 janvier<br />

Atelier de formation du Comité technique de camionnage<br />

du Québec. Innovations technologiques. Redtech/Truckoption.<br />

Conférence par Jean-François Leblanc. Centre de congrès<br />

Renaissance, Montréal. 450-669-3584. www.ctcq.ca.<br />

1 er au 4 février<br />

Rencontre annuelle TMC 2011. Réunion annuelle et<br />

exposition sur la technologie du transport du Technology &<br />

Maintenance Council de l’American Trucking Associations. Tampa<br />

Convention Center. Tampa (Floride). 703-838-1763.<br />

tmc@trucking.org.<br />

9 au 11 février<br />

Hybrid Vehicle Technologies Symposium. Présenté par la<br />

Society of Automotive Engineers (SAE). Hilton Anaheim<br />

(Californie). 248-273-4085. www sae.org.<br />

12 février<br />

Soirée Saint-Valentin. Club de trafic de Montréal.<br />

Delta Centre-ville. 514-874-1207. www.tcmtl.com.<br />

15 février<br />

Atelier de formation du Comité technique de camionnage<br />

du Québec. Portes roulantes : solutions à vos problèmes. Par<br />

Bernard Laberge de Solutions Proactives. Centre de congrès<br />

Renaissance, Montréal. 450-669-3584. www.ctcq.ca.<br />

24 février<br />

Tournoi de poker Texas Hold’Em. Club des professionnels<br />

du <strong>Transport</strong> (Québec) inc. Club de golf Islesmere. Laval.<br />

514-824-3988. www.cptq.ca.<br />

8 au 10 mars<br />

The Work Truck Show 2011. Tenu conjointement avec la<br />

conférence annuelle de la National Truck Equipment Association.<br />

Indiana Convention Center. Indianapolis. 1-800-441-6832.<br />

www.ntea.com.<br />

31 mars au 2 avril<br />

40 e édition du Mid-America Trucking Show (MATS).<br />

Kentucky Expo Center. Louisville (Kentucky). 502-899-3892.<br />

www.truckingshow.com.<br />

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NOVEMBRE 2010 17


À l’affiche<br />

Ventes de camions au Canada Août 2010<br />

CLASSE 8 Ce mois DDA 10 MP 09 Parts de marché<br />

International 314 3100 2586 25.9%<br />

Kenworth 327 2419 1076 20.2%<br />

Freightliner 369 2388 1741 19.9%<br />

Peterbilt 167 1358 603 11.3%<br />

Volvo 172 1091 896 9.1%<br />

Western Star 88 782 639 6.5%<br />

Mack 99 702 703 5.9%<br />

Sterling 1 132 665 1.1%<br />

TOTAL 1537 11 972 8909 100.0%<br />

CLASSE 7 Ce mois DDA 10 MP 09 Parts<br />

International 42 555 372 39.7%<br />

Kenworth 29 236 204 16.9%<br />

Freightliner 47 231 137 16.5%<br />

Peterbilt 11 202 205 14.4%<br />

Hino Canada 18 157 156 11.2%<br />

Sterling 0 17 81 1.2%<br />

TOTAL 147 1398 1155 100.0%<br />

CLASSE 6 Ce mois DDA 10 MP 09 Parts<br />

International 9 205 180 46.6%<br />

Hino Canada 14 130 179 29.5%<br />

Freightliner 22 63 44 14.3%<br />

Peterbilt 1 30 18 6.8%<br />

Sterling 0 12 27 2.7%<br />

TOTAL 46 440 448 100.0%<br />

CLASSE 5 Ce mois DDA 10 MP 09 Parts<br />

Hino Canada 39 302 266 64.5%<br />

International 4 109 116 23.3%<br />

Kenworth 1 32 40 6.8%<br />

Sterling 0 12 230 2.6%<br />

Peterbilt 1 8 9 1.7%<br />

Freightliner 1 5 4 1.1%<br />

TOTAL 46 468 665 100.0%<br />

Ventes au détail É.-U.<br />

CLASSE 8 Ce mois DDA 10 MP 09 Parts<br />

Freightliner 2630 21 525 15 301 31.8%<br />

International 2628 19 799 15 926 29.2%<br />

Peterbilt 957 7547 7421 11.1%<br />

Kenworth 1060 6819 6747 10.1%<br />

Volvo 810 5671 4365 8.4%<br />

Mack 618 5139 4305 7.6%<br />

Western Star 126 704 457 1.0%<br />

Sterling 1 466 2565 0.7%<br />

Autres 9 20 12 0.0%<br />

TOTAL 8839 67 690 57 099 100.0%<br />

DDA : Depuis le début de l’année MP : Même période l’année passée<br />

SOURCES: Association canadienne des constructeurs de véhicules et Ward’s Communication.<br />

2 500<br />

2 000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

600<br />

450<br />

300<br />

150<br />

0<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

300<br />

0<br />

18 000<br />

15 000<br />

12 000<br />

9 000<br />

0<br />

Septembre 2009<br />

Octobre 2009<br />

Novembre 2009<br />

Décembre 2009<br />

Février 2010<br />

Janvier 2010<br />

12 mois Classe 8 - Ventes<br />

12 mois Classe 7 - Ventes<br />

12 mois Classe 6 - Ventes<br />

12 mois Classe 5 - Ventes<br />

Mars 2010<br />

Avril 2010<br />

Mai 2010<br />

Juin 2010<br />

Juillet 2010<br />

Août 2010<br />

Sept. 2009<br />

Oct. 2009<br />

Nov. 2009<br />

Déc. 2009<br />

Janv. 2010<br />

Fév. 2010<br />

Mars 2010<br />

Avril 2010<br />

Mai 2010<br />

Juin 2010<br />

Juillet 2010<br />

Août 2010<br />

Sept. 2009<br />

Oct. 2009<br />

Nov. 2009<br />

Déc. 2009<br />

Janv. 2010<br />

Fév. 2010<br />

Sept. 2009<br />

Oct. 2009<br />

Nov. 2009<br />

Septembre 2009<br />

Octobre 2009<br />

Novembre 2009<br />

Déc. 2009<br />

Décembre 2009<br />

Mars 2010<br />

Avril 2010<br />

Mai 2010<br />

Juin 2010<br />

Janv. 2010<br />

Fév. 2010<br />

Mars 2010<br />

Avril 2010<br />

Mai 2010<br />

Juin 2010<br />

Janvier 2010<br />

Février 2010<br />

Mars 2010<br />

Avril 2010<br />

Mai 2010<br />

Juin 2010<br />

Juillet 2010<br />

Août 2010<br />

Juillet 2010<br />

Août 2010<br />

Juillet 2010<br />

Août 2010<br />

12 mois Classe 8 - Ventes au détail É.-U.<br />

Ventes de camions<br />

Québec<br />

Août 2010<br />

CLASSE 8 Août 10 DDA<br />

International 76 767<br />

Kenworth 64 684<br />

Freightliner 50 409<br />

Peterbilt 22 372<br />

Volvo Trucks 45 228<br />

Western Star 13 128<br />

Mack 12 113<br />

Sterling 0 41<br />

TOTAL 282 2 742<br />

CLASSE 7 Août 10 DDA<br />

International 7 82<br />

Kenworth 6 53<br />

Freightliner 8 51<br />

Peterbilt 4 48<br />

Hino 2 16<br />

Sterling 0 0<br />

TOTAL 27 250<br />

CLASSE 6 Août 10 DDA<br />

Hino 1 12<br />

Freightliner 4 8<br />

International 0 6<br />

Sterling 0 2<br />

Peterbilt 1 0<br />

TOTAL 6 28<br />

CLASSE 5 Août 10 DDA<br />

Hino 16 125<br />

International 3 54<br />

Sterling 0 5<br />

Kenworth 0 4<br />

Freightliner 0 0<br />

Peterbilt 0 0<br />

TOTAL 19 188<br />

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18 TRANSPORT ROUTIER


Au carrefour<br />

AUSSI :<br />

21 Têtes d’affiche<br />

GÉRER LES GENS, LA TECHNOLOGIE, LES AFFAIRES ET LA SÉCURITÉ.<br />

Au carrefour<br />

Les ambitions de CargoLifter sont tombées à plat lorsque la compagnie allemande s’est<br />

dissoute en 2002. Un énorme pas en arrière pour les aéronefs. Mais les observateurs de<br />

l’industrie indiquent que les choses pourraient finalement se replacer.<br />

Le 6 e mode?<br />

Aéronefs Un spécialiste de la chaîne d’approvisionnement<br />

milite pour que le transport par aéronefs fasse son apparition<br />

dans le ciel canadien. Par Allan Janssen<br />

Depuis presque dix ans, Barry<br />

Prentice parle du potentiel des<br />

aéronefs pour révolutionner le<br />

transport des marchandises au Canada.<br />

Ce professeur en chaîne d’approvisionnement<br />

à la I.H. Asper School of Business,<br />

<strong>Transport</strong> Institute, de l’Université du<br />

Manitoba, a parlé de sa vision à des experts<br />

en transport, à des chefs de file en chaîne<br />

d’approvisionnement, à des entrepreneurs,<br />

aux médias, à des fonctionnaires et à des<br />

élus. Il a prononcé des conférences, a propagé<br />

ses idées à des rencontres publiques,<br />

dans des bureaux privés, dans des halls<br />

d’hôtel et à côté de machines à café.<br />

Le message demeure le même : avec un<br />

peu de vision, de leadership et des investissements,<br />

le Canada pourrait devenir un<br />

exportateur mondial de la technologie<br />

des aéronefs.<br />

M. Prentice est un infatigable promoteur<br />

d’un sixième mode de transport, un<br />

ajout aux camions, aux trains, aux navires,<br />

aux avions et aux pipelines.<br />

«Nous pourrions utiliser les aéronefs<br />

d’ici deux ans. Pour le prix d’un pont ou<br />

deux, nous pourrions bâtir une industrie»,<br />

lance-t-il avec la passion d’un prêcheur.<br />

Certains l’ont d’ailleurs qualifié «d’évangéliste»,<br />

une insulte, si c’en est une, qui le<br />

laisse indifférent.<br />

«Je crois sincèrement que le Canada a<br />

vraiment besoin du transport par aéronefs»,<br />

dit-il. «Il m’apparaît clair que les<br />

ressources naturelles représentent l’avenir<br />

du pays, comme elles l’ont représenté<br />

dans le passé. Mais la plupart de ces ressources<br />

sont inaccessibles. On trouve au<br />

Nord des dépôts de minéraux qui auraient<br />

été exploités il y a 50 ans s’ils avaient été<br />

accessibles par la route. Ils sont encore là<br />

et attendent d’être exploités.»<br />

«Personne, nulle part, ne fait appel aux<br />

aéronefs pour le transport de marchandises.<br />

Et c’est vraiment déplorable parce<br />

qu’aucune limite technique ne s’oppose à<br />

la construction d’un aéronef de transport<br />

de 20 tonnes. Aucune. Mais pensez<br />

seulement à ce qu’on pourrait faire, et pas<br />

seulement au Canada», plaide-t-il. «Nous<br />

devons composer avec des régions<br />

éloignées, mais la Russie, l’Amazonie, le<br />

Congo, l’Australie et l’Antarctique aussi.<br />

L’aéronef peut servir à de nombreux<br />

endroits. Si nous développons une industrie<br />

ici, elle ne servira pas seulement au<br />

marché canadien : elle pourra être exportée.»<br />

Barry Prentice voit un monde où d’immenses<br />

aéronefs sillonneraient le ciel pour<br />

transporter nos ressources naturelles du<br />

Pôle-Nord vers l’Europe, l’Inde ou la Chine,<br />

et rapporter des produits finis à Winnipeg,<br />

Chicago ou Atlanta, avant de repartir<br />

chercher des fruits et des légumes au Brésil<br />

ou en Colombie. Tout cela à la vitesse d’un<br />

camion, mais à une fraction des frais<br />

d’exploitation et du prix en carburant.<br />

Ron Hochstetler, directeur des programmes<br />

«plus léger que l’air» chez SAIC,<br />

une firme technologique de Virginie, dit<br />

de M. Prentice qu’il «est la voix la plus<br />

crédible en matière de transport de marchandises<br />

par aéronefs dans un contexte<br />

commercial réel».<br />

«Je crois vraiment que le Canada sera la<br />

plaque tournante du développement du<br />

transport par aéronefs», confie-t-il. «Vous<br />

en avez besoin et vous avez les ressources<br />

financières. Vous n’êtes pas un pays du<br />

tiers-monde. Vous avez un système judiciaire<br />

transparent. Vous payez vos factures.<br />

Personne ne se promène chez vous<br />

avec un AK47 dans les mains. Vous avez<br />

pour 500 milliards de dollars de minéraux<br />

que vous voulez extraire de votre sol. Et<br />

vous ne voulez pas polluer ou construire<br />

des routes et des chemins de fer coûteux.»<br />

SAIC, qui a d’abord développé de petits<br />

véhicules aériens militaires sans pilote,<br />

voit une demande croissante pour les<br />

aéronefs. Ses ingénieurs ont travaillé à<br />

partir des plans du plus gros aéronef non<br />

rigide jamais conçu – le ZPG-3W construit<br />

par Goodyear pour la marine américaine à<br />

la fin des années 50 – pour créer le SkyBus<br />

1550 à pilote optionnel, un aéronef conçu<br />

pour transporter des cargaisons pouvant<br />

atteindre 20 tonnes métriques.<br />

«Notre système est conçu de façon à ce<br />

que tout ce qui possède des points de<br />

fixation standard puisse être arrimé sous<br />

la gondole de notre aéronef», explique<br />

M. Hochstetler. «Nous tentons d’être très<br />

réalistes dans notre conception, de fabriquer<br />

quelque chose qui peut être utilisé et<br />

rentable immédiatement.»<br />

NOVEMBRE 2010 19


Au carrefour<br />

SAIC n’est pas la seule société à développer<br />

des aéronefs de marchandises. Hybrid<br />

Air Vehicles (HAV), de Bedfordshire en<br />

Angleterre, a mis au point une impressionnante<br />

machine volante, fabriquée en<br />

partie avec la technologie LTA (lighterthan-air).<br />

Gordon Taylor, Canadien chargé des<br />

ventes et du marketing de HAV, précise<br />

que quatre technologies sont combinées<br />

pour réaliser ce prometteur<br />

véhicule de transport de<br />

marchandises. L’aspect LTA<br />

fait appel à l’hélium, qui<br />

fournit 60 % de la force de<br />

levage. Plusieurs enveloppes<br />

d’hélium en forme de cigare<br />

forment une aile géante qui<br />

rehausse la force de levage<br />

en mouvement. Quatre<br />

moteurs à poussée vectorielle<br />

peuvent être orientés pour fournir la<br />

poussée directionnelle et rendre possibles<br />

les décollages verticaux. En outre, un système<br />

aéroglisseur assure des atterrissages<br />

en douceur, et il peut même être inversé<br />

pour créer une succion au sol.<br />

«En fait, cela ressemble plus à un avion<br />

qu’à un aéronef», précise M. Taylor.<br />

«Nous visons à le produire en trois formats<br />

différents, soit 20, 50 et 200 tonnes<br />

de charge utile.»<br />

Les véhicules se déplaceraient à une<br />

vitesse de croisière de 100 noeuds – ou<br />

environ 160 km/h – et consommeraient<br />

très peu de carburant.<br />

«Pas besoin de routes ni d’infrastructures.<br />

Pas besoin d’aéroports non plus, car<br />

vous pouvez vous poser sur l’eau ou la<br />

neige», indique M. Taylor.<br />

Alors, où est le problème?<br />

Les banques hésitent à financer les<br />

Barry Prentice, l’évangéliste<br />

des aéronefs.<br />

entreprises d’aéronefs non sécurisées par<br />

des contrats. Et les utilisateurs potentiels<br />

d’aéronefs ne veulent pas s’engager envers<br />

cette technologie avant de l’avoir vue à<br />

l’œuvre. C’est comme l’œuf et la poule.<br />

La mise de fonds pour un hangar et la<br />

certification des tout premiers aéronefs de<br />

transport de marchandises s’élèvent à 100<br />

millions de dollars environ.<br />

«Sans hangar, vous ne pouvez pas avoir<br />

d’aéronefs. Ils sont tout simplement<br />

trop gros. Ils sont<br />

trop exposés. C’est comme un<br />

voilier géant. Lorsque le vent<br />

se lève, vous ne pouvez pas les<br />

garder au sol. Dans un tel<br />

contexte, je crois que c’est le<br />

rôle du gouvernement d’investir<br />

un peu pour aider à faire<br />

décoller cette industrie», croit<br />

M. Prentice.<br />

Mais il a du mal à convaincre les fonctionnaires<br />

du gouvernement de le prendre<br />

au sérieux.<br />

«Il est particulièrement difficile de faire<br />

affaire avec <strong>Transport</strong>s Canada. Nous leur<br />

avons demandé un énoncé de politique<br />

sur les aéronefs depuis un bon moment<br />

déjà. Lorsque nous nous adressons à<br />

d’autres ministères, ils nous demandent<br />

ce que <strong>Transport</strong>s Canada en pense.»<br />

Toutefois, <strong>Transport</strong>s Canada ne voit<br />

pas les aéronefs comme un moyen de<br />

transport. Le Ministère les voit comme<br />

une innovation. Comme une technologie<br />

en développement.<br />

«Ce n’est pas une technologie en développement»,<br />

conteste M. Prentice, exaspéré.<br />

«Les aéronefs existent depuis 110 ans<br />

et n’ont jamais cessé de voler depuis. Vous<br />

pouvez en voir quand vous voulez. Vous<br />

pouvez monter à bord. Mais <strong>Transport</strong>s<br />

Canada considère que ce n’est pas une<br />

technologie de transport? C’est absurde!»<br />

Selon lui, les politiciens ne bougent pas<br />

de peur d’être ridiculisés par les médias.<br />

«Les bureaucrates cherchent un appui<br />

politique, mais les politiciens ont l’esprit<br />

fermé sur le sujet et c’est malheureux<br />

parce qu’ainsi, ils ne servent pas l’intérêt<br />

du pays», affirme-t-il.<br />

Mélanie Quesnel, conseillère en relations<br />

avec les médias pour <strong>Transport</strong>s<br />

Canada, indique qu’aucune demande n’a<br />

été faite à ce jour visant à certifier un aéronef<br />

pour le transport de marchandises,<br />

mais le Ministère évaluerait de telles<br />

demandes au cas par cas.<br />

«Les aéronefs promettent des possibilités<br />

uniques pour le transport de charges<br />

lourdes et surdimensionnées, particulièrement<br />

dans les régions éloignées qui manquent<br />

d’infrastructures pour appuyer les<br />

services routiers et les services ferroviaires<br />

ainsi que les autres services aériens»,<br />

admet-elle. Mais, ajoute-t-elle, <strong>Transport</strong>s<br />

Canada n’a pas eu à se prononcer jusqu’à<br />

présent.<br />

Barry Prentice croit que lorsqu’ils<br />

seront finalement acceptés, les aéronefs<br />

révolutionneront le transport.<br />

«Cela changera beaucoup de choses.<br />

C’est ce que l’on appelle une technologie<br />

de rupture. L’exploitation minière changera.<br />

La façon dont on déplace les pierres et<br />

les arbres changera. Les communautés du<br />

Nord changeront. <strong>Transport</strong>er des fruits et<br />

des légumes de l’Amazonie… transporter<br />

des marchandises au-dessus de la terre<br />

des ours polaires… des choses que nous ne<br />

pouvons même pas imaginer deviendront<br />

possibles. C’est excitant. Et c’est ce qui<br />

enthousiasme au plus haut point un universitaire<br />

comme moi.» ▲<br />

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20 TRANSPORT ROUTIER


Têtes<br />

d’affiche<br />

Les gens qui font l’événement dans<br />

l’industrie québécoise du camionnage.<br />

1<br />

2<br />

4 5<br />

3<br />

Au carrefour<br />

1Alutrec, le fabricant de semiremorques<br />

en aluminium de Sainte-<br />

Agathe-de-Lotbinière, compte deux<br />

nouveaux membres au sein de son<br />

équipe. En effet, Alain Hotte (à gauche)<br />

occupe dorénavant le poste de gérant de<br />

territoire, alors que Stéphane Labillois<br />

a été nommé à celui de vice-président,<br />

Développement des affaires et support<br />

clients – Amérique du Nord.<br />

2Charles Plourde a été nommé au<br />

poste de directeur des ventes et<br />

marketing pour les Fourgons Leclair.<br />

M. Plourde possède plus de 25 ans<br />

d’expérience dans le secteur des<br />

camions à vocation commerciale.<br />

3Nous avons appris que Marie-<br />

France Dupont , bien connue<br />

dans l’industrie du camionnage où<br />

elle a œuvré pendant plusieurs années,<br />

entreprend une nouvelle carrière à titre<br />

de courtier en immobilier chez Remax<br />

Actif à Saint-Bruno-de-Montarville.<br />

Bonne chance dans tes nouveaux projets<br />

Marie-France. Ton dynamisme et ton<br />

professionnalisme t’apporteront<br />

rapidement le succès!<br />

4Jérémy Daoust est le nouveau<br />

directeur régional et directeur du<br />

soutien technique de Cummins Canada<br />

pour le Québec et la région de<br />

l’Atlantique. Parmi ses responsabilités,<br />

M. Daoust représentera Cummins inc. sur<br />

le territoire en travaillant avec Cummins<br />

Est du Canada SEC dans ses initiatives<br />

de vente et de soutien au produit.<br />

5SRH Ressources Humaines<br />

annonce la venue d’Annie-Claude<br />

Breton à titre de conseillère. Détentrice<br />

d’un baccalauréat en administration,<br />

spécialisation en ressources humaines,<br />

de l’Université du Québec à Montréal,<br />

Mme Breton sera appelée à effectuer<br />

le processus de dotation pour les<br />

divisions industrielle et administrative<br />

de l’industrie du transport, de la<br />

distribution et de la logistique.<br />

NOVEMBRE 2010 21


PAR PETER CARTER<br />

Àla fin août, la U.S.<br />

Customs and Border<br />

Protection (CBP) a tenu<br />

une conférence de deux<br />

jours à Niagara Falls, dans l’État de New<br />

York. Les gens des douanes y ont invité des<br />

transporteurs, des courtiers en douanes,<br />

des importateurs et des exportateurs ainsi<br />

que quiconque souhaitait en savoir<br />

plus sur ce qui les attendra à la frontière<br />

canado-américaine au cours des prochaines<br />

années.<br />

À l’agenda : les procédures de traitement<br />

de demandes, pour des programmes<br />

comme le C-TPAT, et les changements à<br />

prévoir dans les mouvements transfrontaliers<br />

vers le nord.<br />

En fait, plusieurs conférences ont traité<br />

du projet de l’Agence des services frontaliers<br />

du Canada (ASFC) visant le<br />

Manifeste électronique obligatoire pour<br />

les transporteurs qui viennent au Canada.<br />

Les transporteurs qui vont au sud profitent<br />

des avantages du Manifeste électronique<br />

depuis des années mais, selon Jason<br />

Proceviat, directeur du Manifeste électronique<br />

pour l’ASFC, notre système surpassera<br />

celui des Américains parce que le<br />

Canada exigera que le dédouanement soit<br />

aussi effectué de manière électronique.<br />

«En 2012, nous exigerons également<br />

que les importateurs envoient leurs<br />

informations une heure avant que leurs<br />

marchandises n’arrivent à la frontière.»<br />

«La frontière, poursuit M. Proceviat,<br />

sera beaucoup plus efficace. Les transporteurs<br />

seront en mesure de gérer leurs<br />

propres opérations avec plus de précision.»<br />

Les transporteurs pourront remplir<br />

leurs manifestes via le portail de l’ASFC<br />

mais, si les Canadiens suivent l’exemple de<br />

leurs confrères américains, la plupart des<br />

transporteurs finiront par mettre en place<br />

leur propre système pour avoir une plus<br />

grande souplesse d’utilisation. Près de 75<br />

pour cent des transporteurs qui utilisent<br />

le système américain ont éventuellement<br />

implanté leur propre logiciel.<br />

La conférence de Niagara Falls est arrivée<br />

à point nommé, notamment parce que<br />

l’arrivée du Manifeste électronique était<br />

imminente (prévue à la fin octobre).<br />

La semaine avant la conférence, la<br />

Gendarmerie Royale du Canada (GRC) a<br />

annoncé l’arrestation à Ottawa de trois<br />

personnes suspectées de planifier des<br />

actes terroristes, parmi lesquelles se trouvait<br />

un individu qui a obtenu plus de visibilité<br />

la journée de son arrestation que<br />

lorsqu’il a tenté sa chance à l’émission de<br />

télévision Canadian Idol deux ans plus tôt.<br />

Les trois suspects sont soupçonnés de<br />

complot dans le but de fabriquer des<br />

bombes et de financer un groupe terroriste<br />

impliqué dans le conflit en Afghanistan.<br />

Au moment des arrestations, le surintendant<br />

principal de la GRC, Serge Therriault,<br />

a affirmé: «Les arrestations ont empêché<br />

l’assemblage de bombes et l’exécution d’un<br />

ou de plusieurs attentats terroristes».<br />

Il serait difficile d’imaginer une meilleure<br />

mise en contexte pour la conférence de<br />

l’ASFC.<br />

Bradd Skinner, directeur du C-TPAT, a<br />

prononcé le discours d’ouverture sous<br />

le thème : les raisons pour adhérer au<br />

C-TPAT. Parmi celles-ci, il a mentionné la<br />

sécurité, la rentabilité et la diminution de<br />

la criminalité.<br />

Après son discours, nous avons demandé<br />

à M. Skinner s’il avait entendu parler du<br />

complot terroriste fomenté à Ottawa la<br />

semaine précédente. Il a répondu par la<br />

négative mais a ajouté : «C’est ce dont il<br />

est question ici. Nous devons composer<br />

avec des problèmes invisibles avant qu’ils<br />

n’arrivent.»<br />

Le terrorisme constitue en effet la principale<br />

raison pour laquelle les passages<br />

frontaliers sont devenus si préoccupants<br />

Camionnage<br />

sans<br />

frontière<br />

Ce que l’on attend – de vous – pour que vos<br />

camions transitent sans attente à la frontière.<br />

pour l’industrie du camionnage, et la<br />

guerre au terrorisme ne montre aucun<br />

signe de d’affaiblissement. Au contraire,<br />

elle semble s’intensifier.<br />

Quelques mois avant la conférence de<br />

Niagara Falls, Tom Winkowski, commissaire<br />

adjoint du CBP, a indiqué à un groupe<br />

de planificateurs canadiens en transport<br />

qu’il croit qu’au cours des 15 prochaines<br />

années, «plusieurs de vos camions<br />

devraient être en mesure de passer à la<br />

frontière canado-américaine sans avoir<br />

à s’arrêter».<br />

«Tout, dit-il, sera électronique.»<br />

M. Winkowski a expliqué que, lorsque<br />

tous les nouveaux protocoles de dédouanement<br />

seront en place, tout transporteur traversant<br />

la frontière sera un «partenaire de<br />

confiance» du CBP, de même que les expéditeurs,<br />

les manufacturiers et les chauffeurs.<br />

Tous les renseignements sur toutes les<br />

parties concernées seront disponibles en<br />

ligne, donc les chauffeurs n’auront pas à<br />

arrêter et à s’identifier ou à expliquer ce<br />

que contient leur cargaison.<br />

Fantastique, n’est-ce pas? Vos camions<br />

passeront instantanément la frontière;<br />

vous n’aurez pas à offrir des primes transfrontalières<br />

aux chauffeurs réticents à se<br />

rendre au sud; et vos livraisons juste-àtemps<br />

seront encore plus à temps. Vous<br />

n’aurez qu’à passer et à voir les souriants<br />

agents des douanes vous saluer de la main.<br />

Ce qui est vraiment étonnant, c’est que<br />

cela pourrait être vrai. Mais rien ne sera<br />

possible sans de sérieux investissements<br />

de la part des transporteurs des deux<br />

côtés de la frontière. C’est probablement<br />

pourquoi si peu de transporteurs canadiens<br />

ont adhéré jusqu’à maintenant.<br />

22 TRANSPORT ROUTIER


En vedette<br />

SÛRETÉ BILATÉRALE : les mesures de<br />

sécurité transfrontalières s’appuient sur des<br />

partenaires dignes de confiance.<br />

Les efforts du CBP en vue de laisser aller<br />

et venir les camions d’un côté à l’autre de<br />

la frontière réussiront si vous faites preuve<br />

d’une vigilance infaillible envers votre<br />

flotte, votre personnel et votre équipement<br />

avant même que les camions ne<br />

s’approchent de la guérite.<br />

Via les programmes C-TPAT<br />

(Customs-Trade Partnership<br />

Against Terrorism) et PEP<br />

(Par tenaires en protection), vos<br />

propres systèmes de sécurité<br />

en entreprise seront inspectés<br />

par les autorités des douanes;<br />

vous serez toutefois responsable<br />

des coûts en capital et de<br />

l’entretien.<br />

Pat Ostrowski, spécialiste<br />

de la sécurité de la chaîne<br />

d’approvisionnement, a indiqué lors de la<br />

conférence que les représentants du C-<br />

TPAT effectuent des visites dans chaque<br />

entreprise membre afin de s’assurer que<br />

les transporteurs répondent à certains critères<br />

minimaux de sécurité. Et ils réévalueront<br />

votre système tous les trois ans.<br />

«La validation et la revalidation du processus<br />

visent à assurer que vous faites vraiment<br />

ce que vous dites que vous faites.»<br />

Très brièvement résumé, voici ce qu’il<br />

en est: après avoir fait une demande<br />

d’adhésion au PEP et/ou au C-TPAT, votre<br />

demande doit être évaluée par l’organisme<br />

PROCEVIAT: Notre<br />

système surpassera<br />

celui des Américains.<br />

et, si votre requête est validée, vous serez<br />

assigné à un programme Tiers un, Tiers<br />

deux ou Tiers trois, selon les investissements<br />

que vous avez consentis à votre<br />

programme de sécurité. Vous serez évalué<br />

selon les corridors où vous circulez ainsi<br />

que dans vos bureaux et vos entrepôts.<br />

Les membres Tiers trois<br />

sont ceux qui exploitent les<br />

installations les plus sûres et<br />

qui donc se voient octroyer le<br />

plus grand nombre de privilèges<br />

transfrontaliers. Ils sont<br />

sujets à moins de vérifications<br />

à la frontière parce que<br />

l’organisme croit que ces<br />

transporteurs ont mis en<br />

place un système de sécurité<br />

extrêmement rigoureux.<br />

Parmi les questions que l’organisme<br />

posera lorsqu’il mènera son évaluation de<br />

sécurité, on trouve :<br />

■ Vérifiez-vous les antécédents de vos<br />

clients?<br />

■ Avez-vous des contrôles de sécurité des<br />

sous-traitants et du personnel?<br />

■ Maintenez-vous un registre des visiteurs<br />

et en validez-vous l’exactitude?<br />

(Évidemment, cela n’est pas fait sur une<br />

base quotidienne et certaines entreprises<br />

peuvent voir des noms comme<br />

«Mickey Mouse» ou «Oussama Ben<br />

Laden» sur leur registre des visiteurs.)<br />

■ Effectuez-vous des vérifications de sécurité<br />

avant départ exhaustives sur vos<br />

camions et remorques, et est-ce que vos<br />

clôtures de cour et systèmes de surveillance<br />

sont technologiquement à jour?<br />

■ Faites-vous appel aux GPS et au gardiennage<br />

virtuel?<br />

■ Utilisez-vous des sceaux à l’épreuve de<br />

la fraude?<br />

■ Votre cour est-elle bien éclairée?<br />

■ Connaissez-vous les antécédents de tous<br />

ceux qui touchent aux marchandises?<br />

■ Vérifiez-vous les habitudes de vie de<br />

votre personnel pour vous assurer que<br />

l’employé que vous payez 36 000$ par<br />

année ne vit pas comme un pacha grâce<br />

à l’argent qu’il fait avec la contrebande?<br />

■ Vos chauffeurs effectuent-ils la vérification<br />

C-TPAT en 17 points recommandée<br />

pour les remorques? Elle comprend l’inspection<br />

visuelle de tous les éléments, y<br />

compris le dessous de la sellette d’attelage<br />

et entre les traverses du châssis.<br />

■ Vous assurez-vous que les gens du<br />

C-TPAT soient informés de tout changement<br />

relatif aux clients, au personnel ou<br />

aux procédures?<br />

Lorsque le personnel du C-TPAT vient<br />

effectuer ses validations, vous devez fournir<br />

des preuves de vos politiques et procédures<br />

de sécurité. Pat Ostrowski souligne :<br />

«Vos documents doivent être prêts avant<br />

la visite de validation et vous devez être en<br />

mesure d’appuyer tout ce que vous dites à<br />

propos de votre profil de sécurité».<br />

Le C-TPAT a produit un document de<br />

55 pages, offert gratuitement, intitulé Best<br />

Practices Catalog, qui donne des centaines<br />

d’exemples de vérifications et de procédures<br />

sécuritaires d’entreprises membres.<br />

Dans sa présentation expliquant jusqu’à<br />

quel point le C-TPAT surveille ses membres,<br />

M. Ostrowski a toutefois admis que les<br />

législateurs font preuve d’une certaine<br />

souplesse, du moment que les membres<br />

les tiennent au courant des changements<br />

aux procédures et au personnel. Il résume<br />

ainsi : «Communiquez, communiquez,<br />

communiquez, communiquez et communiquez».<br />

La question que tous attendaient :<br />

«Est-ce coûteux et compliqué de se<br />

conformer?». La réponse : oui et non.<br />

NOVEMBRE 2010 23


En vedette<br />

Les résultats d’un récent sondage mené<br />

auprès de 1 756 membres C-TPAT montrent<br />

que, même si 60 pour cent des transporteurs<br />

interrogés ont indiqué qu’il «était<br />

plutôt facile de mettre le programme en<br />

place», la plupart d’entre eux ont investi en<br />

moyenne 38 000$ pour améliorer les<br />

portes, les fenêtres, les systèmes d’accès<br />

électroniques, les caméras, les clôtures, les<br />

guérites et l’éclairage, et ce seulement pour<br />

24 TRANSPORT ROUTIER<br />

mériter une place dans le programme.<br />

L’entretien du programme, qui comprend<br />

principalement l’embauche et la<br />

rémunération du personnel de sécurité,<br />

représente la plus importante dépense<br />

courante, selon les répondants au sondage.<br />

Dépense à laquelle il faut ajouter quelques<br />

agents de sécurité en cours d’année.<br />

Est- ce que cela en vaut le coût?<br />

Seulement un tiers (32,6 pour cent) des<br />

membres ayant répondu au sondage ont<br />

indiqué que les avantages surpassent les<br />

frais. Parmi les transporteurs long courrier<br />

sondés, 41,5 pour cent ont indiqué<br />

que leurs temps d’attente à la frontière<br />

ont diminué depuis qu’ils ont adhéré au<br />

C-TPAT.<br />

Cela étant, lorsque Bradd Skinner a<br />

ouvert la conférence de Niagara Falls, il a<br />

précisé que la participation de la plupart<br />

des plus importants transporteurs américains<br />

est un bon indicateur de la réussite<br />

du programme.<br />

Présentement, les importateurs approuvés<br />

C-TPAT sont responsables de plus<br />

des 50 pour cent des importations aux<br />

États-Unis en provenance du Canada. Et<br />

1 891 transporteurs canadiens sont des<br />

«partenaires certifiés».<br />

L’avenir est là, croit M. Skinner, car «la<br />

sécurité égale l’efficacité».<br />

L’adhésion diminue en outre les risques<br />

qu’un incident coûteux ne se produise.<br />

«En étant impliqué dans le C-TPAT, on<br />

réduit les probabilités qu’une intrusion ne<br />

vienne possiblement coûter des milliers de<br />

dollars en amendes et pénalités.»<br />

La vision d’une fluidité ininterrompue à<br />

la frontière de M. Winkowski s’articule<br />

autour de camions cautionnés par le CBP.<br />

Déjà, les camions C-TPAT passent la frontière<br />

en effectuant beaucoup moins d’arrêts<br />

que les camions non approuvés. L’année<br />

dernière, un camion C-TPAT sur 3,3 a dû<br />

s’arrêter, alors que ce rapport est de un sur<br />

1,24 pour les camions non approuvés<br />

(Qu’est-ce que 1,24 camion, demanderezvous?<br />

C’est simplement une statistique.).<br />

En outre, M. Skinner souligne que le<br />

programme se répand rapidement dans le<br />

monde via les Mutual Recognition<br />

Agreements (MRA). Donc, il sera plus facile<br />

pour les partenaires C-TPAT d’importer<br />

et d’exporter à partir et vers les pays étrangers.<br />

Enfin, le C-TPAT montre les dents : 82<br />

entreprises ont été exclues du programme<br />

en 2009 pour ne pas avoir respecté des<br />

critères de sécurité.<br />

Le spécialiste canadien du Manifeste<br />

électronique, Jason Proceviat, est probablement<br />

celui qui a le mieux expliqué l’importance<br />

pour les transporteurs de s’adapter<br />

aux nouvelles pratiques et technologies<br />

relatives à la sécurité. «La crème finira par<br />

remonter. On verra ce qui va arriver à ceux<br />

qui devront faire du rattrapage.» ▲


Simple. Rapide.<br />

Efficace.<br />

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En vedette<br />

Les nouveautés de<br />

CamExpo<br />

2010Un tour<br />

d’horizon des faits saillants<br />

entourant CamExpo 2010.<br />

PAR STEVE BOUCHARD<br />

C’est animés de leur enthousiasme habituel que les gens de l’industrie du<br />

camionnage d’ici se sont rendus au Centre de foires de Québec, du 5 au 7<br />

novembre dernier, afin d’assister à la 13 e édition du salon CamExpo.<br />

Durant ces trois jours, les visiteurs ont eu l’occasion de découvrir les nouveautés proposées<br />

par les exposants et de trouver réponse à leurs questions relativement aux sujets de<br />

l’heure dans l’industrie. En mots en en photos, nous vous proposons ici une rétrospective<br />

de quelques-uns des faits saillants qui ont marqué CamExpo 2010.<br />

CamExpo est l’occasion de voir ce que<br />

l’industrie du camionnage a de neuf à<br />

proposer. Y compris les beaux camions.<br />

LE GNL SUR TOUTES LES LÈVRES<br />

Bien qu’aucun camion de <strong>Transport</strong><br />

Robert ne se trouvait sur le plancher de<br />

CamExpo 2010, le transporteur a nourri<br />

les conversations avec son acquisition<br />

toute fraîche de 180 camions Peterbilt alimentés<br />

par des moteurs au gaz naturel<br />

liquéfié (GNL) GX Westport.<br />

Pour Peterbilt, il s’agit de la plus importante<br />

commande de camions lourds au<br />

GNL, et même de sa plus importante commande<br />

de camions tout court au Canada.<br />

Pour Westport HD, la commande n’est pas<br />

banale non plus, car c’est, à ce jour, la plus<br />

importante commande de camions propulsés<br />

par leurs moteurs au GNL. Pour la<br />

première fois, la société de Vancouver était<br />

présente dans une exposition de camionnage.<br />

Nous avons eu l’occasion de discuter<br />

26 TRANSPORT ROUTIER<br />

avec Ève Grenon-Lafontaine, nouvellement<br />

nommée directrice des ventes pour<br />

la région Est de l’Amérique du Nord, au<br />

kiosque de Westport HD.<br />

Mme Grenon-Lafontaine nous a expliqué<br />

que le moteur Westport au GNL est en<br />

fait un moteur Cummins ISX EPA 2007<br />

qui a subi certaines modifications, notamment<br />

au niveau des injecteurs, mais la<br />

différence la plus importante se situe du<br />

côté des réservoirs qui contiennent le gaz<br />

naturel. Ces réservoirs cryogéniques à<br />

double paroi permettent de garder le gaz<br />

naturel à l’état liquide, soit à environ -180<br />

degrés Celsius, et ils expliquent aussi en<br />

bonne partie pourquoi un camion au GNL<br />

équipé de deux réservoirs de 120 gallons<br />

coûte environ 75 000$ plus cher qu’un<br />

camion similaire au diesel.<br />

Sans trop entrer dans les détails techniques,<br />

précisons qu’une fois converti en<br />

«litre équivalent de diesel» (1,67 litre de<br />

GNL à -180 degrés Celsius = 1 litre de diesel),<br />

le GNL coûte environ 20 % moins cher<br />

que le diesel (au prix de 1$ le litre).<br />

Toutefois, cette économie peut atteindre<br />

30 % à 40 %, selon le contrat que vous<br />

aurez négocié avec Gaz Métro. «Le diesel<br />

possède une plus grande densité énergé-


tique que le GNL. Donc, le diesel contient<br />

beaucoup plus d’énergie (plus de BTU)<br />

que le GNL pour un même volume. C’est<br />

pour cette raison que l’on compare des<br />

“litres équivalent de diesel” de GNL à des<br />

litres de diesel», explique Mme Grenon-<br />

Lafontaine.<br />

Un moteur au GNL brûle pratiquement<br />

la même quantité de BTU qu’un moteur<br />

au diesel. Donc, l’efficacité énergétique est<br />

la même, que ce soit en litre/100km de<br />

diesel ou en litre équivalent diesel/100km<br />

Laurence Lemay (à gauche), spécialiste du<br />

développement des affaires et des marchés<br />

extérieurs chez Westport Innovations, et<br />

Ève Grenon-Lafontaine, directrice des ventes,<br />

Est de l’Amérique du Nord, également pour<br />

Westport Innovations.<br />

moins en GNL, selon le prix accordé par<br />

Gaz Métro en fonction de la consommation<br />

annuelle.<br />

Du côté fiscal, les camions au GNL sont<br />

admissibles à l’aide financière consentie<br />

par le gouvernement du Québec, qui est de<br />

30 % du différentiel de coût d’acquisition<br />

par rapport à une technologie conventionnelle.<br />

De plus, dans son dernier budget, le<br />

gouvernement du Québec a annoncé que<br />

le taux d’amortissement applicable aux<br />

tracteurs ou aux camions utilitaires est<br />

passé de 40 % à 60 % dans le cas de tout<br />

nouvel équipement acquis après le 31<br />

mars 2010. Une déduction additionnelle<br />

de 85 % du montant déduit pour amortissement<br />

a également été accordée à l’égard<br />

En vedette<br />

d’un camion ou d’un tracteur si celui-ci est<br />

alimenté au GNL.<br />

«Du point de vue environnemental,<br />

précise Mme Grenon-Lafontaine, un<br />

camion au GNL produit de 25 % à 30 %<br />

moins de gaz à effet de serre et il répond<br />

aux normes EPA 2010 sur les oxydes d’azote<br />

et les matières particulaires sans utilisation<br />

de crédits de carbone.» Toutefois, il<br />

faut préciser que les camions au GNL doivent<br />

être pourvus d’un filtre à particules et<br />

d’un système de réduction catalytique<br />

sélective (SCR).<br />

Ève Grenon-Lafonfaine a mentionné<br />

quelques autres facteurs qui militent en<br />

faveur du gaz naturel : son prix est moins<br />

sujet aux fluctuations que le diesel, c’est<br />

une ressource naturelle dont le Canada<br />

dispose de réserves pour les 100 prochaines<br />

années au moins, et les projections<br />

laissent entrevoir une stabilité des<br />

prix pour les prochaines années.<br />

La nouvelle suspension AMS40A de<br />

Simard a beaucoup retenu l’attention.<br />

de GNL. «La différence, poursuit Ève<br />

Grenon-Lafontaine, c’est qu’il faut un<br />

volume de GNL 1,67 fois plus grand pour<br />

obtenir la même énergie. Mais, puisque le<br />

GNL est de 20 % à 40 % moins cher par litre<br />

équivalent diesel que le litre de diesel, on<br />

économise directement de 20 % à 40 % sur<br />

les dépenses de carburant.» Bref, un<br />

camion qui brûlerait 100 000$ de diesel par<br />

année brûlerait entre 20 000$ et 40 000$ de<br />

BEAUCOUP D’ATTENTION<br />

CHEZ SIMARD SUSPENSIONS<br />

Par ailleurs, Simard Suspensions a attiré<br />

beaucoup de visiteurs à son kiosque,<br />

visiteurs qui sont repartis impressionnés<br />

par deux nouveautés du fabricant de<br />

Baie-Saint-Paul présentées en primeur<br />

à CamExpo.<br />

Premièrement, une suspension avant<br />

entièrement pneumatique, l’AMS40A, disponible<br />

en version tandem ou simple,<br />

offrant une capacité de 20 000 livres par<br />

essieu. Quelques conversations entendues<br />

sur le plancher du salon permettent de<br />

croire que Simard a développé là un<br />

produit extrêmement prometteur. Il s’agit<br />

d’une véritable nouveauté qui a été terminée<br />

juste à temps pour le salon.<br />

L’AMS40A, qui peut se transformer en<br />

modèle 20A pour les utilisations avec<br />

NOVEMBRE 2010 27


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7, 8 et 9 avril 2011<br />

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de nouveaux camions, nouvelles remorques<br />

et nouveaux équipments.


En vedette<br />

tracteur dix roues (un nouveau marché<br />

pour Simard), promet un confort de<br />

conduite inégalé avec les camions spécialisés<br />

en application tandem à 32 000 kg<br />

de charge.<br />

Deuxième nouveauté chez Simard :<br />

l’AMS40T2, nouvelle génération de la suspension<br />

tandem avant à ressort AMS40T,<br />

inventée par le fondateur André-Marie<br />

Simard et premier produit breveté de la<br />

compagnie. Le système de balancier<br />

permet toujours de répartir la charge<br />

également sur les essieux avant, mais la<br />

suspension a été redessinée afin de faciliter<br />

l’entretien, d’améliorer la course de la<br />

suspension et de réduire le poids total de<br />

près de 200 livres. Cet allégement permet<br />

de compenser pour le poids ajouté par les<br />

composantes du système de réduction<br />

catalytique sélective.<br />

Comment protéger<br />

du froid votre<br />

bébé de 80 000 livres.<br />

David Tremblay, président de Simard<br />

Suspensions, nous a par ailleurs expliqué<br />

que la compagnie offre maintenant un<br />

éventail de produits et services et propose<br />

un lieu unique de modification de<br />

véhicules lourds. En plus des suspensions<br />

(son créneau de base), Simard Suspensions<br />

offre et installe maintenant trois équipements<br />

essentiels au secteur du transport<br />

spécialisé : les bennes, de l’équipement de<br />

déneigement (Everest) et les bétonnières<br />

(London).<br />

Enfin, Simard Suspensions a conclu<br />

une entente de partenariat avec la firme<br />

européenne VSE pour offrir le système<br />

directionnel électronique pour remorque<br />

ETS Steering. Il s’agit d’un système directionnel<br />

hydraulique commandé par<br />

microprocesseur qui, grâce à un lien électronique<br />

placé entre deux essieux, offre<br />

des gains de poids et réduit les contraintes<br />

d’espace. Le système permet d’améliorer<br />

la maniabilité des remorques, d’augmenter<br />

la durée de vie des pneus et facilite la tâche<br />

en circulation urbaine.<br />

Performance de niveau professionnel depuis 1920<br />

<br />

30 TRANSPORT ROUTIER<br />

Chez Howes, nous<br />

savons à quel point<br />

vous tenez à votre<br />

camion…<br />

c’est votre carrière, votre style de vie, votre<br />

chèque de paye. Prenez-en soin cet hiver avec<br />

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L’offre se termine le 31 mars 2011, disponibles tant qu’il y en aura.<br />

DES NOUVEAUTÉS<br />

CHEZ WABASH<br />

Wabash a présenté la penture de porte<br />

TrustLock Plus, une nouveauté offerte en<br />

équipement standard avec toutes les<br />

remorques de la compagnie. Une des<br />

particularités de la TrustLock Plus, c’est<br />

Louis Lévesque, Guy Séguin et Michel<br />

Larocque étaient à CamExpo 2010 pour<br />

présenter les nouveautés de Wabash.<br />

qu’elle est installée non pas sur la porte de<br />

la remorque elle-même, mais bien dans le<br />

châssis, à la hauteur du pare-chocs, soit<br />

quelque 12 pouces plus bas qu’à la position<br />

habituelle sur une remorque. Cette<br />

position plus basse est plus ergonomique<br />

et plus facile à utiliser pour les gens de<br />

plus petite taille, explique Louis Lévesque,


de Wabash Montréal. Qui plus est, en positionnant<br />

la poignée sur le châssis, Wabash<br />

a également été en mesure de placer une<br />

ouverture spéciale sur le côté de la<br />

remorque, laquelle permet d’ancrer et de<br />

verrouiller solidement la poignée, et ainsi<br />

de garder la porte bien ouverte à quelque<br />

deux pouces seulement du mur extérieur.<br />

Wabash présentait également ses feux<br />

de gabarit arrière à diodes électroluminescents<br />

qui s’allument au freinage ainsi que<br />

son fourgon frigorifique ArcticLite, une<br />

Les simulateurs de conduite sont toujours très populaires.<br />

Celui du Centre de formation en transport de<br />

Charlesbourg n’a pas fait exception à CamExpo.<br />

remorque allégée qui offre des caractéristiques<br />

permettant de maximiser l’efficacité<br />

thermale et le rendement, notamment :<br />

l’injection informatisée sous haute pression<br />

de mousse qui élimine les vides entre<br />

les parois pour offrir une efficacité thermale<br />

maximale, l’utilisation de polyéthylène<br />

haute densité dans le plancher pour<br />

réduire le poids et combattre la corrosion,<br />

l’usage de sous-panneaux monopièce en<br />

Bulitex, également pour réduire le poids et<br />

empêcher l’eau de traverser l’isolant du<br />

plancher et, enfin, l’utilisation du matériau<br />

appelé SolarGuard qui empêche les rayons<br />

UV d’être absorbés par les panneaux<br />

du toit.<br />

D’AMBITIEUX PROJETS<br />

POUR ALUTREC<br />

Le spécialiste de la fabrication de semiremorques<br />

à plateau en aluminium de<br />

Sainte-Agathe-de-Lotbinière, Alutrec, présentait<br />

en primeur québécoise sa toute<br />

dernière nouveauté : la remorque Capacity,<br />

dont le lancement officiel a eu lieu lors du<br />

En vedette<br />

salon Truck World de Toronto au printemps<br />

dernier.<br />

Le président d’Alutrec, Julien Nadeau,<br />

nous a confié nourrir de grandes ambitions<br />

pour son entreprise. «Nous visons à<br />

devenir le plus important fabricant de<br />

semi-remorques à plateau en Amérique»,<br />

nous a-t-il en effet indiqué lorsque nous<br />

l’avons rencontré au kiosque de l’entreprise<br />

à CamExpo. Dans cette optique, Alutrec<br />

s’est notamment adjoint les services de<br />

deux personnes d’expérience, avantageusement<br />

connues dans l’industrie, soit<br />

Stéphane Labillois (ancien président de<br />

<strong>Transport</strong> Gingras) et Alain Hotte, anciennement<br />

de Hendrickson International.<br />

La nouvelle remorque Capacity permet<br />

à Alutrec d’envisager l’avenir avec optimisme.<br />

«Nous prévoyons fabriquer quelque<br />

1 000 unités de la Capacity l’an prochain»,<br />

précise Julien Nadeau. L’entreprise prépare<br />

donc la modernisation de sa chaîne d’assemblage<br />

qui sera automatisée pour<br />

rehausser la performance et la productivité<br />

de fabrication.<br />

M. Nadeau nous a également informés<br />

qu’Alutrec ouvrira un nouveau bureau de<br />

ventes le 1 er décembre prochain. Celui-ci<br />

sera situé au 820, chemin des Oliviers à<br />

Saint-Nicolas, sur la Rive-Sud de Québec.<br />

CamExpo reviendra au Centre des<br />

foires de Québec en 2012. ExpoCam, le<br />

salon national du camionnage, sera le<br />

prochain salon auquel l’industrie sera<br />

conviée. ExpoCam 2011 aura lieu à la<br />

Place Bonaventure de Montréal du 7 au 9<br />

avril prochain. ▲<br />

Surveillance des prix de détail du diesel<br />

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Prix en date du 5 octobre 2010 • mises à jour au www.mjervin.com<br />

VILLE Prix (+/-) Avant taxes<br />

WHITEHORSE 115,5 2,1 98,8<br />

VANCOUVER * 116,9 1,0 78,2<br />

VICTORIA 114,1 0,0 81,1<br />

PRINCE GEORGE 103,2 2,9 74,1<br />

KAMLOOPS 105,9 3,0 76,7<br />

KELOWNA 105,2 1,3 76,0<br />

FORT ST, JOHN 104,9 0,0 75,8<br />

YELLOWKNIFE 105,3 0,0 87,2<br />

CALGARY * 92,4 0,5 75,0<br />

RED DEER 90,2 0,3 72,9<br />

EDMONTON 90,9 1,7 73,6<br />

LETHBRIDGE 89,4 0,0 72,1<br />

LLOYDMINSTER 90,9 0,0 73,6<br />

REGINA * 96,2 1,3 72,7<br />

SASKATOON 95,5 0,0 72,0<br />

PRINCE ALBERT 91,9 0,0 68,5<br />

WINNIPEG * 94,9 0,5 74,9<br />

BRANDON 94,4 0,0 74,4<br />

TORONTO * 105,9 4,0 75,4<br />

OTTAWA 103,9 4,0 73,6<br />

KINGSTON 101,4 0,0 71,4<br />

PETERBOROUGH 103,9 5,0 73,6<br />

WINDSOR 102,4 0,5 72,3<br />

LONDON 101,9 1,0 71,9<br />

SUDBURY 102,4 2,5 72,3<br />

SAULT STE MARIE 101,9 1,1 71,9<br />

THUNDER BAY 102,9 2,0 72,8<br />

NORTH BAY 103,5 3,7 73,3<br />

TIMMINS 106,7 1,8 76,1<br />

HAMILTON 99,9 1,3 70,1<br />

ST, CATHARINES 101,6 2,7 71,6<br />

MONTRÉAL * 108,4 4,5 74,8<br />

QUÉBEC 107,9 3,3 74,4<br />

SHERBROOKE 107,9 4,5 74,4<br />

GASPÉ 105,4 0,0 76,0<br />

CHICOUTIMI 103,9 1,5 74,7<br />

RIMOUSKI 107,9 3,5 76,3<br />

TROIS RIVIÈRES 106,4 1,5 73,1<br />

DRUMMONDVILLE 103,4 1,5 70,4<br />

VAL D'OR 104,9 0,5 75,6<br />

SAINT JOHN * 103,5 0,2 70,7<br />

FREDERICTON 103,7 0,1 70,9<br />

MONCTON 104,6 0,3 71,6<br />

BATHURST 106,0 0,0 72,9<br />

EDMUNDSTON 105,6 0,1 72,6<br />

MIRAMICHI 105,1 0,1 72,1<br />

CAMPBELLTON 105,2 0,1 72,2<br />

SUSSEX 103,8 0,0 70,9<br />

WOODSTOCK 106,8 -0,5 73,6<br />

HALIFAX * 104,5 2,1 71,5<br />

SYDNEY 107,5 2,2 74,1<br />

YARMOUTH 106,6 2,2 73,3<br />

TRURO 105,3 2,2 72,1<br />

KENTVILLE 105,4 2,2 72,3<br />

NEW GLASGOW 106,1 2,4 72,9<br />

CHARLOTTETOWN * 102,2 1,5 73,1<br />

ST JOHNS * 110,0 0,2 76,8<br />

GANDER 106,4 0,1 73,7<br />

LABRADOR CITY 117,8 0,2 83,7<br />

CORNER BROOK 107,5 2,3 74,6<br />

MOYENNE AU CANADA (V) 103,0 2,2 75,1<br />

V – Volume pondéré<br />

(+/-) indique les variations de prix par rapport à la semaine précédente.<br />

Le service peut être inclus dans le prix.<br />

Le prix moyen canadien est la moyenne pondérée de 10 villes (*).<br />

NOVEMBRE 2010 31


15 000$ EN ARG<br />

C’est ce que méritera la prochaine Étoile highwaySTAR de l’année. Le gagnant recevra:<br />

★ 10 000$ en argent ★ Un système de chauffage Espar<br />

★ Un ordinateur portable prêt à utiliser, gracieuseté de l’APRAC<br />

★ Un blouson de cuir highwaySTAR édition spéciale avec le nom de la personne gagnante et<br />

le logo highwaySTAR of the Year<br />

★ <strong>Transport</strong> et hébergement pour deux durant le salon ExpoCam 2011 à Montréal<br />

★ L’ÉTOILE HIGHWAYSTAR DE L’ANNÉE 2011 ★<br />

Nous recherchons un chauffeur qui personnifie le mot<br />

professionnalisme. Un chauffeur dont la vision de la vie et<br />

de l’industrie le place dans une catégorie à part. Un<br />

chauffeur qui donne à sa communauté, qui a un grand<br />

respect pour la sécurité routière et les autres usagers<br />

de la route et qui se démarque par son attitude<br />

irréprochable. Bref, nous recherchons un chauffeur<br />

ÉTOILE qui possède les qualités pour être l’Étoile<br />

highwaySTAR de l’année 2011.<br />

Le prix Étoile highwaySTAR de l’année est ouvert à TOUS les chauffeurs<br />

– chauffeurs de compagnie et voituriers-remorqueurs.<br />

Si vous connaissez quelqu’un qui mérite cet honneur, veuillez<br />

prendre le temps de remplir le formulaire de mise en<br />

candidature et nous le retourner le plus rapidement<br />

possible. Le prix sera présenté le samedi 9 avril 2011,<br />

lors du salon ExpoCam 2011, qui aura lieu à la Place<br />

Bonaventure de Montréal. Des formulaires de mise en<br />

candidature sont disponibles en ligne, au www.highwaystar.ca,<br />

et au www.todaystrucking.com. Vous pouvez également utiliser le<br />

formulaire qui se trouve sur la page ci-contre.<br />

★ LE TEMPLE DE LA RENOMMÉE HIGHWAYSTAR ★<br />

Cliff Lammeren<br />

Edmonton (Alb.)<br />

Bud Rush<br />

Oakbank (Man.)<br />

Dale Hadland<br />

Beachville (Ont.)<br />

Jean-François Foy<br />

Neuville (Qc)<br />

Terry Smith<br />

Miramichi (N.-B.)<br />

René Robert<br />

Calgary (Alb.)<br />

COMMANDITAIRES OR :<br />

FIÈREMENT COMMANDITÉ PAR :<br />

COMMANDITAIRE PLATINE :<br />

COMMANDITAIRES ARGENT :<br />

COMMANDITAIRE ASSOCIATION :


ENT ET EN PRIX<br />

UNE CHANCE DE FAIRE BRILLER VOTRE FLOTTE<br />

Compter le chauffeur gagnant dans votre équipe rapporte d’énormes dividendes. Il y a la publicité<br />

gratuite. C’est aussi un encouragement moral, un exploit à souligner, et le simple fait de soumettre<br />

une candidature démontre votre engagement. Le chauffeur gagnant et son transporteur sont<br />

souvent cités pour leur expertise dans des articles de magazine subséquents. Il n’y a pas de limite<br />

au nombre de chauffeurs dont vous pouvez proposer la candidature.<br />

C’EST SIMPLE DE PROPOSER UNE CANDIDATURE!<br />

La candidature de l’Étoile highwaySTAR de l’année peut être proposée par quiconque a une relation d’affaires ou<br />

personnelle avec le candidat.<br />

Étape 1 : Qui est votre candidat?<br />

Étape 2 : Qui êtes-vous?<br />

✁<br />

Nom :<br />

Chauffeur de compagnie ❏<br />

Employeur actuel/travaille pour :<br />

Adresse à domicile :<br />

Voiturier-remorqueur ❏<br />

Nom :<br />

Relation avec le candidat :<br />

famille/conjoint ❏; employeur ❏; collègue ❏; ami ❏; lui-même ❏.<br />

Adresse :<br />

Ville : Province :<br />

Ville : Province :<br />

Code postal : Téléphone maison :<br />

Code postal : Téléphone maison :<br />

Affaires : Cellulaire :<br />

Affaires : Cellulaire :<br />

★ Années de service<br />

★ Dossier de sécurité<br />

★ Habileté à régler les problèmes<br />

★ Sens des affaires<br />

★ Formation continue<br />

★ Kilométrage parcouru<br />

Rappelez-vous, nous ne pouvons juger que ce que vous nous dites.<br />

N’hésitez pas à inclure tout document additionnel pouvant appuyer<br />

votre candidature.<br />

Vous pouvez télécharger un formulaire détaillé de mise en<br />

candidature au:<br />

www.todaystrucking.com et au<br />

www.highwaystarmagazine.com.<br />

Envoyez tout document additionnel à highwaySTAR,<br />

451 Attwell Drive, Toronto (Ont.). Par télécopieur: 416 614-8861<br />

Ou par courriel à: info@highwaystar.ca<br />

Les mises en candidature sont acceptées jusqu’au 28 février 2011.<br />

Courriel :<br />

Étape 3 : Parlez-nous de votre candidat<br />

Expliquez par écrit pourquoi votre candidat devrait être l’Étoile highwaySTAR de l’année.<br />

Assurez-vous de couvrir les points suivants :<br />

★ Approche unique du travail<br />

★ Engagement communautaire<br />

★ Service à la clientèle<br />

★ Loisirs et intérêts<br />

★ Leadership<br />

★ Attitude positive<br />

Description des critères de sélection<br />

En lien avec le mandat du magazine highwaySTAR, nous recherchons une<br />

personne intègre et engagée qui est active hors de l’industrie et qui prend à<br />

cœur l’image de l’industrie du camionnage. Bien que le dossier de conduite,<br />

les années de service et les habitudes de conduite soient des critères<br />

importants, ils seront évalués avec les autres éléments dans leur ensemble.<br />

Tous les candidats recevront des points en fonction des critères suivants :<br />

implication communautaire et dans l’industrie, efforts pour améliorer<br />

l’image de l’industrie, façon de voir la vie en général, dossier de conduite et<br />

années de service.<br />

Les nominations seront jugées par un groupe de journalistes et de<br />

collaborateurs du magazine highwaySTAR.


Un bijou<br />

original<br />

L’intérieur du Bullnose, comme tout le reste, a été<br />

restauré dans les plus strictes règles de l’art.<br />

Pierre Aubin devant<br />

son KW 1956.<br />

34 TRANSPORT ROUTIER


SÉRIE: Les plus beaux camions du Québec<br />

PAR STEVE BOUCHARD<br />

Champion incontesté des<br />

concours d’élégance, le<br />

Kenworth «Bullnose» 1956 que nous<br />

vous présentons est un incontournable<br />

de notre série Les plus beaux camions<br />

du Québec.<br />

Son propriétaire, Pierre Aubin, président<br />

de L’Express du Midi à Sainte-<br />

Catherine, sur la Rive-Sud de Montréal, est<br />

un fan inconditionnel de Kenworth. Il voulait<br />

un Bullnose pour la meilleure raison<br />

qui soit : «Parce que je le trouve beau!»<br />

Ce modèle est très rare de notre côté du<br />

continent étant donné qu’à son époque, la<br />

marque Kenworth n’était pas vendue à<br />

l’Est du Mississipi. Vous ne trouverez pas<br />

au Québec d’autres exemplaires de ce<br />

camion fabriqué entre 1940 et 1957, et très<br />

peu dans l’Est du Canada.<br />

Pierre Aubin a trouvé sa perle rare au<br />

nord de Chicago, près du Wisconsin. Son<br />

propriétaire original a acheté le Bullnose<br />

neuf pour quelque 20 000$ et l’a gardé<br />

pendant 40 ans. «À l’époque, c’était LE<br />

camion», rappelle Pierre Aubin.<br />

Il possède aussi le manuel d’entretien et<br />

les spécifications d’origine. Au grand total,<br />

la page des options comporte… cinq éléments<br />

: des amortisseurs avant, des feux<br />

de gabarit chromés aux coins de la cabine,<br />

deux «flûtes à air» Grover, un troisième<br />

réservoir à carburant et des rétroviseurs<br />

chromés Prutsman de type «West Coast».<br />

Pierre Aubin a déboursé 16 000$ U.S.<br />

pour avoir son Bullnose. S’il a porté son<br />

choix sur ce Bullnose en particulier, c’est<br />

que tout était original dessus. «Personne<br />

n’avait essayé de le remonter à peu près»,<br />

explique M. Aubin.<br />

La restauration a nécessité 16 mois à<br />

plein temps et le résultat est spectaculaire.<br />

Absolument tout a été fait dans les règles<br />

de l’art pour que le camion se refasse une<br />

beauté d’origine. «On l’a rebâti au complet.<br />

Il a été totalement déshabillé, cabine<br />

et châssis», se rappelle le propriétaire.<br />

Il est impossible d’énumérer ici tout ce<br />

qui a été fait, mais mentionnons que<br />

Pierre Aubin a trouvé le même cuir brun<br />

des sièges d’origine. La suspension à<br />

ressort et le volant sont d’origine. Dans le<br />

tableau de bord, quatre des cadrans<br />

Stewart-Warner sont de ceux qui ont été<br />

installés à l’usine, et quatre autres ont été<br />

remplacés par des cadrans de la même<br />

marque. Le rembourrage du plafond et<br />

même le rideau qui sépare la cabine du<br />

petit compartiment-couchette respectent<br />

les accessoires originaux. Les feux de<br />

gabarit sur le toit sont d’origine et possèdent<br />

les lentilles d’origine… en vitre.<br />

Le Bullnose tel que Pierre Aubin<br />

l’a déniché.<br />

Ceux qui connaissent Pierre Aubin ne<br />

seront pas étonnés de savoir qu’il a ajouté<br />

«un peu» de chrome à son Bullnose, «mais<br />

pas tant que ça et pas des bébelles».<br />

Vers 1967, le propriétaire initial a remplacé<br />

le moteur Cummins de 170 chevaux<br />

par un bloc plus puissant pour traverser les<br />

Rocheuses : un Cummins de 335 chevaux<br />

qui se trouve toujours dans le Bullnose. Le<br />

vénérable Kenworth a un empattement de<br />

182 pouces, une «fameuse» transmission<br />

Spicer 5/3 et des pneus 10X22. Sa vitesse<br />

maximale est de 60 milles à l’heure à 2 200<br />

tours-minute environ.<br />

Pour ce qui est de la conduite, Pierre<br />

Aubin la compare à celle d’un char<br />

d’assaut! L’insonorisation est loin d’être<br />

celle des camions d’aujourd’hui et la<br />

suspension à lames offre un confort très<br />

rudimentaire…<br />

La valeur du Bullnose aujourd’hui, après<br />

sa restauration? Pierre Aubin l’évalue à<br />

celle d’un camion neuf d’aujourd’hui. ▲<br />

NOVEMBRE 2010 35


Dans l’atelier<br />

AUSSI :<br />

39 Nouveaux produits<br />

DES NOUVEAUTÉS, DES ESSAIS ET DES CONSEILS D’ENTRETIEN<br />

UN OASIS DANS LE DÉSERT :<br />

La piste mouillée du TPG où sont<br />

effectués les essais de freinage.<br />

Des accents du<br />

Québec au Texas<br />

Pneus Des transporteurs québécois profitent d’un séjour au<br />

Texas Proving Ground de Bridgestone pour parfaire leurs<br />

connaissances en matière de pneus. Par Steve Bouchard<br />

Le soleil n’est pas encore levé en ce<br />

matin de la fin septembre à Fort<br />

Stockton, en plein désert du Texas,<br />

que déjà un groupe de transporteurs du<br />

Québec et des Maritimes franchit la<br />

barrière du Texas Proving Ground (TPG)<br />

de Bridgestone. Au cours des deux prochaines<br />

journées, en classe et sur la piste<br />

d’essai de 7,7 milles, les spécialistes de<br />

Bridgestone leur feront profiter d’une<br />

formation exhaustive qui fera le tour d’une<br />

composante essentielle des camions<br />

lourds : les pneumatiques.<br />

J’ai eu le privilège de faire partie de ce<br />

sympathique groupe grâce à l’invitation<br />

de Pierre Quesnel, directeur des ventes<br />

aux parcs de véhicules chez Bridgestone.<br />

Brian Rennie, du groupe d’ingénierie<br />

Bridgestone, les ingénieurs Robert Coultes<br />

et Jordan Colas, ainsi que Daniel Charron,<br />

des services techniques de Bridgestone<br />

à Montréal, ont animé les nombreux<br />

ateliers touchant tous les aspects relatifs<br />

au choix, à l’utilisation et à l’entretien des<br />

pneus pour camions lourds.<br />

Si on devait résumer en une phrase le<br />

message transmis durant le voyage au<br />

centre d’essais de Bridgestone, c’est que la<br />

meilleure chose qu’un directeur de flotte<br />

puisse faire en matière de pneus, c’est de<br />

s’assurer qu’ils conviennent à l’utilisation<br />

que l’on compte en faire. Comme l’ont<br />

constaté les participants, la conception des<br />

pneus est devenue un art sophistiqué et la<br />

spécialisation devient de plus en plus pointue<br />

: chaque pneu est conçu pour offrir un<br />

rendement optimal pour une utilisation<br />

donnée. Affecter un pneu à une utilisation<br />

pour laquelle il n’est pas conçu est une très<br />

bonne façon de gaspiller votre argent.<br />

Un premier exercice en atelier a permis<br />

de constater de façon très concrète la multitude<br />

de causes pouvant compromettre la<br />

durée de vie utile d’un pneu. Divisés en<br />

petits groupes de quatre ou cinq, les transporteurs<br />

invités se sont retrouvés devant<br />

une cinquantaine de pneus présentant<br />

une quarantaine de dommages différents.<br />

Le TPG en bref<br />

■ Située à Fort Stockton au Texas.<br />

■ Localisation choisie pour le peu de jours<br />

de pluie (14 pouces, ou 36 centimètres de<br />

pluie par année); la constance de la<br />

température (température moyenne de 66<br />

degrés Fahrenheit ou de 18 degrés<br />

Celsius); les vents modérés et le nombre<br />

de jours d’ensoleillement (360 par année).<br />

■ Piste de type ovale large<br />

■ Ouverture en 1956<br />

■ Superficie de 9,52 milles carrés<br />

(24,7 kilomètres carrés)<br />

■ Longueur de la piste d’essai : 7,7 milles<br />

(12,4 kilomètres)<br />

■ Piste pour tenue de route sèche/mouillée,<br />

piste sèche et piste de dérapage<br />

■ Surfaces pour évaluation du bruit, des<br />

vibrations et de la tenue de route<br />

■ Surfaces pour évaluation de l’aquaplanage<br />

latéral et longitudinal<br />

■ Essais de freinage sur piste mouillée et de<br />

traction de freinage<br />

■ Circuit de ville<br />

■ PARTICULARITÉ RÉGIONALE : Si vous êtes<br />

chanceux, vous pourrez y voir courir un<br />

«roadrunner»<br />

Le but de l’exercice : les examiner un par<br />

un, découvrir ce qui a causé le bris, et<br />

déterminer si ce bris peut être couvert par<br />

la garantie ou non. Un bon examen doit<br />

être visuel et tactile et ne pas se limiter à<br />

l’extérieur du pneu : souvent, la source du<br />

problème pourra être identifiée à l’intérieur<br />

de la carcasse. Parmi les anomalies<br />

affectant les pneus empilés devant les participants,<br />

on a détecté plusieurs problèmes<br />

associés à un mauvais réglage de la<br />

géométrie et à des pressions inadéquates,<br />

mais aussi un pneu mis hors d’usage<br />

parce qu’il a été couché sur une flaque de<br />

diesel. Comme quoi toutes les précautions<br />

doivent être prises dans la manipulation<br />

des pneus.<br />

La question que vous vous posez sûrement<br />

: comment savoir si un bris de pneu<br />

peut être couvert par la garantie? Il n’y a<br />

NOVEMBRE 2010 37


Dans l’atelier<br />

évidemment pas de règle universelle, mais<br />

si on ne constate pas de marques d’abus<br />

ou de surchauffe, la garantie s’appliquera<br />

dans bien des cas.<br />

Bien sûr, il a beaucoup été question de<br />

pression au TPG. Un autre petit exercice a<br />

été fort évocateur quant à l’importance de<br />

prendre la pression des pneus à froid. Au<br />

matin, Daniel Charron, coordonnateur<br />

des services techniques pour Bridgestone,<br />

a pris la température de deux pneus placés<br />

à l’extérieur, au soleil. La température,<br />

qui était de 51 degrés Fahrenheit (10,5<br />

degrés Celsius) vers 8h le matin, a grimpé<br />

à 126 degrés Fahrenheit (52 degrés Celsius)<br />

vers 15h30. Dans ce laps de temps, la<br />

pression d’un des pneus a grimpé de dix<br />

livres, et celle du deuxième pneu a augmenté<br />

de 12 livres.<br />

Une expérience sur piste a démontré<br />

l’importance de munir les remorques de<br />

pneus jumelés de même dimension<br />

(d’éviter les «mismatches»). L’expérience<br />

menée sur la piste a démontré que les<br />

pneus de plus grande dimension ont tendance<br />

à générer une plus grande chaleur,<br />

notamment parce que les pneus plus<br />

hauts supportent une plus grande partie<br />

de la charge. En règle générale, il est<br />

recommandé que les pneus des roues<br />

jumelés présentent une différence de diamètre<br />

de 0,25 pouce (0,64 cm) ou moins, et<br />

une différence de circonférence de 0,75<br />

pouce (1,9 cm) ou moins.<br />

Les Québécois au TPG<br />

Yvon Carrière (Groupe Guilbault)<br />

Jean Juneau (Groupe Bellemare)<br />

Bryan Beaudoin (<strong>Transport</strong> S.N.)<br />

Normand Lapointe (Pointe-Nor)<br />

Kevin Langevin (<strong>Transport</strong> Doucet)<br />

Ghislain Lapointe (Entreprise Berthier)<br />

Janick Doucet (<strong>Transport</strong> GD)<br />

Donald Ross (<strong>Transport</strong> Donald Ross)<br />

Claude Bonin (Malo <strong>Transport</strong>)<br />

Pierre Quesnel, Rénald Bérubé et<br />

Daniel Charron (Bridgestone)<br />

Il serait impossible de résumer ici toute<br />

l’information technique qui a été transmise<br />

au TPG, mais je m’en voudrais de ne pas<br />

vous parler de «l’exercice du bâton». Un<br />

petit pari accompagnait d’ailleurs cet<br />

exercice que les transporteurs invités ont<br />

effectué avec plaisir. Il s’agissait de deviner<br />

la pression d’air de quatre pneus alignés<br />

dans l’atelier, simplement en frappant sur<br />

chacun avec un bâton. Même si quelques<br />

participants sont parvenus à deviner assez<br />

précisément la pression de chacun des<br />

pneus, la grande majorité était très loin du<br />

compte. Conclusion de l’exercice : si vous<br />

voulez vraiment savoir la pression d’air<br />

d’un pneu, oubliez le bâton et ne faites<br />

confiance qu’à votre bonne vieille jauge à<br />

air. Sans oublier d’attendre que le pneu<br />

soit froid, évidemment! ▲<br />

38 TRANSPORT ROUTIER


NOUVEAUXPRODUITS<br />

DES NOUVEAUTÉS ET DES NOUVELLES DE VOS FOURNISSEURS<br />

<br />

RESSOURCES EN LIGNE :<br />

Pour d’autres<br />

NOUVEAUX<br />

PRODUITS<br />

visitez le www.transportroutier.ca<br />

CAT EST DE RETOUR...<br />

AVEC UN<br />

CAMION!<br />

IL EST ATTENDU CE PRINTEMPS ET SERA PROPULSÉ<br />

PAR DES MOTEURS INTERNATIONAL<br />

CATERPILLAR est sur le point de<br />

lancer son propre camion spécialisé,<br />

inspiré d’un International<br />

ProStar et propulsé dans les faits par des<br />

moteurs International, même si ces<br />

moteurs porteront la marque «Cat».<br />

On s’y attendait depuis quelque temps,<br />

depuis en fait que Cat a annoncé qu’il<br />

quittait la fabrication de moteurs de<br />

camions, pour ensuite dévoiler qu’il<br />

avait conclu une entente de partenariat<br />

avec Navistar.<br />

Cette alliance, baptisée NC2, allait voir<br />

les deux sociétés développer conjointement<br />

et vendre des camions ainsi que des<br />

moteurs sur les marchés mondiaux, la<br />

mise en marché et la distribution variant<br />

d’un pays à l’autre selon la compagnie la<br />

plus forte des deux à un endroit donné. Il<br />

semble que l’Australie sera la première à<br />

voir débarquer le nouveau camion, mais<br />

les camions «Cat» seront également présentés<br />

le 22 mars de l’année prochaine<br />

dans le cadre du salon de la construction<br />

ConExpo/ConAgg de Las Vegas.<br />

Le premier modèle de ce que Cat<br />

appelle sa «gamme complète» de<br />

camions spécialisés lourds est baptisé<br />

CT660. Ces camions seront vendus et<br />

entretenus exclusivement via le réseau de<br />

concessionnaires Cat nord-américain. Le<br />

début de la production est prévu au printemps<br />

prochain et les premiers modèles<br />

seront livrés «plus tard dans l’année».<br />

Caterpillar souligne que ses ingénieurs<br />

ont demandé aux propriétaires de<br />

camions spécialisés et à ceux qui les<br />

conduisent ce qu’ils voulaient et ce dont<br />

ils avaient besoin de ces camions dans<br />

une variété d’utilisations allant de l’excavation<br />

au transport forestier, en passant<br />

par la collecte des ordures et la fabrication<br />

de béton.<br />

Les moteurs de ces camions à cabine<br />

de ville porteront la marque «Cat»,<br />

mais ils seront en fait des moteurs<br />

International. On trouvera notamment le<br />

CT11 de 330 à 390 chevaux et le CT13<br />

de 410 à 475 chevaux, ainsi que le CT15<br />

de 435 à 550 chevaux prévu pour 2012.<br />

La transmission automatique à<br />

convertisseur de couple Cat CX3, munie<br />

de trois positions de prise de mouvement<br />

arrière, sera disponible en option,<br />

en plus de plusieurs autres transmissions<br />

manuelles et automatisées de la<br />

gamme Eaton.<br />

Visitez le www.cat.com<br />

ALBUM-PHOTO<br />

WHITE-FREIGHTLINER<br />

UN OUVRAGE INCONTOURNABLE POUR<br />

LES AMATEURS D’HISTOIRE<br />

Quayside Distribution présente son<br />

dernier titre : les camions White-<br />

Freightliner Trucks<br />

des années 1960,<br />

présenté par Ron<br />

Adams et publié<br />

par Iconografix. Ce<br />

livre broché de 158<br />

pages est rempli de<br />

photographies de camions White-<br />

Freightliner en usage durant les<br />

années 1960.<br />

En 1951, Freightliner a signé une<br />

entente avec White Motor Co. autorisant<br />

la vente des camions Freightliner via le<br />

réseau de concessionnaires White. De là<br />

NOVEMBRE 2010 39


Soutien<br />

d'un océan<br />

à l'autre<br />

Nouveaux produits<br />

MICHELIN X ONE:<br />

DIX ANS ET UN MILLION DE PNEUS<br />

La gamme de pneus simples à bande large X One de MICHELIN — qui comprend<br />

sept modèles couvrant une variété d’utilisations — a récemment franchi le cap du<br />

million de pneumatiques de la marque depuis son lancement il y a dix ans.<br />

Près de 50 pour cent plus de pneus X One ont été vendus jusqu’à maintenant cette<br />

année comparativement à la même date en 2009, souligne Michelin. Le fabricant indique<br />

que le X One offre de véritables économies de carburant, notamment parce qu’il permet<br />

de gagner plus de 700 livres par<br />

camion. Michelin souligne que,<br />

depuis l’année 2000, les camions<br />

roulant sur des pneus X One ont<br />

pu obtenir des gains énergétiques<br />

pouvant atteindre dix<br />

pour cent, ce qui se traduit par<br />

plus de 63 millions de gallons de<br />

diesel épargnés, et 639 000<br />

tonnes métriques d’émissions<br />

de CO2 qui n’ont pas été émises<br />

dans l’atmosphère.<br />

Partenaires<br />

nationaux pour le<br />

marché des pièces<br />

de rechange<br />

www.ridewellcorp.com<br />

866.638.0997<br />

est né le nom White-Freightliner, lequel a<br />

gagné en popularité durant les années<br />

1950 jusqu’à devenir un très bon vendeur<br />

durant les années 1960.<br />

Le prix de détail suggéré est de 32,95$<br />

U.S. Il est possible de le commander en<br />

ligne via le site Internet de Quayside. Si<br />

vous préférez le commander par le biais<br />

de votre libraire, donnez-lui le numéro<br />

ISBN suivant : 9781583882641.<br />

Visitez le www.qbookshop.com<br />

GESTION DE FLOTTE<br />

TELOGIS<br />

NOUVELLE GÉNÉRATION DU<br />

LOGICIEL DE GESTION DE FLOTTE<br />

Telogis indique que la «nouvelle génération»<br />

de son logiciel de gestion de flotte<br />

permet aux directeurs de flotte d’intégrer<br />

les données de planification et opérationnelles,<br />

les variables environnementales<br />

(conditions météo, trafic) et l’intelligence<br />

de la géolocalisation en vue de prendre<br />

des décisions d’affaires éclairées. Le fournisseur<br />

ajoute que la nouvelle mouture<br />

de son logiciel s’intègre facilement aux<br />

solutions Telogis Route et Telogis Mobile<br />

pour offrir une plateforme télématique<br />

complète. Le système convient aux<br />

flottes de toutes les tailles.<br />

Telogis Fleet 8 importe dorénavant les<br />

informations sur la circulation en temps<br />

réel pour permettre aux directeurs de<br />

flotte et aux répartiteurs de réassigner<br />

les tâches s’ils remarquent une congestion<br />

importante ou un incident de façon<br />

à ce que les équipes de travail se rendent<br />

à temps à leur prochaine assignation.<br />

La surveillance en temps réel des<br />

conditions climatiques aide à la planification<br />

et au routage, tandis que les fonctions<br />

«vues côté-rue et aérienne» permettent<br />

aux gestionnaire de connaître<br />

l’emplacement exact et l’environnement<br />

environnant des véhicules.<br />

Les données IFTA/IRP aident les<br />

compagnies comptant des véhicules qui<br />

circulent dans plusieurs États américains<br />

à gérer la conformité à partir des<br />

données GPS et à déterminer le meilleur<br />

endroit où enregistrer un véhicule.<br />

Fleet 8 permet aussi aux utilisateurs<br />

de voir l’état actuel et l’historique de<br />

plusieurs véhicules dans un seul écran. Il<br />

détecte facilement les éléments qui<br />

risquent potentiellement d’avoir un effet<br />

négatif sur la productivité et les coûts,<br />

comme les excès de vitesse.<br />

Le nouvel outil What Happened Here?<br />

simplifie le processus de recherche<br />

d’incidents à des endroits spécifiques et à<br />

des moments précis. Il aide à dépêcher<br />

des ressources d’investigation là où sont<br />

survenus des infractions ou des incidents<br />

impliquant les véhicules de la compagnie.<br />

Visitez le www.telogis.com<br />

40 TRANSPORT ROUTIER


CATALOGUE SNAP-ON<br />

TOUTE LA GAMME 2011 D’OUTILS ET<br />

D’UNITÉS DE RANGEMENT<br />

Le catalogue Snap-on 2011 mettant en<br />

vedette les plus récents outils de service<br />

intense destinés à améliorer votre efficacité<br />

et votre productivité<br />

est maintenant<br />

disponible.<br />

Des produits de<br />

rangement des outils<br />

spécialement conçus<br />

pour les ateliers de<br />

mécanique lourde<br />

aux outils électriques, en passant par les<br />

outils à main et spécialisés, tout s’y trouve.<br />

Le catalogue présente les dernières<br />

technologies de clé à cliquet et de<br />

douilles de service intense. Vous y trouverez<br />

aussi un assortiment de clés à<br />

chocs et de perceuses sans fil. Le catalogue<br />

comprend aussi une section sur les<br />

outils et unités de rangements spécialisés,<br />

y compris les stations mobiles et les<br />

coffres à outils.<br />

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TERRAPRO AU<br />

GAZ NATUREL<br />

UN MACK À CABINE AVANCÉE<br />

POUR LA CONSTRUCTION ET LA<br />

COLLECTE D’ORDURES<br />

Profitant de la popularité croissante du<br />

gaz naturel, plus particulièrement dans<br />

le marché de la collecte des ordures, la<br />

nouvelle version du Mack<br />

TerraPro à cabine avancée vise<br />

à la fois les applications de collecte<br />

des déchets et le marché<br />

de la construction. Il est disponible<br />

dès maintenant muni du<br />

moteur Cummins Westport<br />

ISL G de neuf litres développant<br />

320 chevaux et fonctionnant<br />

au gaz naturel compressé<br />

ou liquéfié. Son catalyseur trois<br />

voies répond aux normes<br />

d’émissions EPA 2010.<br />

Le ISL G n’est pas installé comme<br />

moteur de remplacement mais bien sur<br />

la ligne de fabrication de Mack à<br />

Macungie au Michigan. Il est donc<br />

accompagné d’une garantie d’usine.<br />

Nouveaux produits<br />

Republic Services, un joueur important<br />

dans la collecte des ordures et le<br />

recyclage, a récemment pris livraison de<br />

41 de ces TerraPro au gaz naturel.<br />

Mack n’est pas en pays inconnu face<br />

au gaz naturel. Dès le début des années<br />

1990, la compagnie a pris part à un<br />

projet de démonstration dans le cadre<br />

duquel des camions Mack MR, propulsés<br />

par une version au gaz naturel de leur<br />

moteur E7 et ravitaillée en gaz naturel<br />

sur place, ont été mis en service à un site<br />

d’enfouissement local.<br />

Visitez le www.macktrucks.com<br />

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NOVEMBRE 2010 41


Nouveaux produits<br />

UNE COUCHETTE COURTE SUR UN GRANITE<br />

Nous n’avons pas tous les détails mais<br />

nous avons récemment aperçu ce<br />

nouveau compartiment-couchette<br />

court sur un tracteur MACK GRANITE lors d’une<br />

visite à l’excellent nouveau Customer Center de<br />

la compagnie près de l’usine de Macungie en<br />

Pennsylvanie. Il nous semble suffisamment<br />

rétro, ce compartiment de 36 pouces qui devrait<br />

plaire aux gens du transport spécialisé qui parfois<br />

–ou même souvent? – sont coincés par les heures de service. Informez-vous auprès<br />

de votre concessionnaire Mack pour de plus amples renseignements étant donné que le<br />

site Web de Mack –www.macktrucks.com—n’en faisait pas encore mention au moment<br />

de mettre sous presse.<br />

DONNÉES EN<br />

TEMPS RÉEL<br />

MERITOR WABCO REHAUSSE LA<br />

GESTION DE LA SÉCURITÉ<br />

Meritor WABCO Vehicle Control<br />

Systems offre maintenant le<br />

SafetyDirect, un système offert<br />

directement aux flottes qui cherchent à<br />

simplifier la collecte de données de<br />

tendances et qui procure des notifications<br />

instantanées sur la sécurité et le<br />

rendement des véhicules.<br />

En intégrant les données des systèmes<br />

de sécurité active SmartTrac et<br />

OnGuard de Meritor Wabco aux systèmes<br />

SafetyDirect et de suivi de voie<br />

d’Iteris, les utilisateurs peuvent centraliser<br />

la surveillance et la synchronisation<br />

du rendement du chauffeur. Ils<br />

obtiennent des rapports sur le freinage,<br />

le contrôle de la stabilité, les distances<br />

de suivi, l’activation du système de<br />

freinage de sécurité et les alertes de<br />

dépassement de voie, pour chaque<br />

chauffeur en particulier et pour la flotte<br />

dans son ensemble. Les rapports<br />

indiquent le lieu des événements, la<br />

date, l’heure, la vitesse et la lecture<br />

d’odomètre et comprennent<br />

des données de tendances relatives<br />

à la sécurité.<br />

Le système SafetyDirect d’Iteris est<br />

une application en ligne permettant<br />

l’analyse des données générées par<br />

le système d’enregistrement de la<br />

compagnie et par le système d’alerte de<br />

suivi de voie. Il utilise l’information<br />

transmise à partir du véhicule par<br />

le système embarqué de communications<br />

mobiles de la flotte, et ce via des<br />

fournisseurs de services télématiques<br />

reconnus comme Qualcomm (Shaw)<br />

et PeopleNet.<br />

Le SmartTrac est une suite de<br />

systèmes de sécurité active qui peut<br />

aider le chauffeur à garder le contrôle du<br />

véhicule lorsqu’il fait face à une situation<br />

de perte directionnelle ou de perte de<br />

stabilité imminente.<br />

Le système OnGuard est quant à lui<br />

un dispositif anticollision par radar en<br />

mesure de détecter les objets se trouvant<br />

sur le trajet du véhicule et qui active<br />

automatiquement le papillon des gaz, le<br />

frein moteur ou les freins de service<br />

selon la situation lors d’un risque<br />

de collision.<br />

Enfin, le système Iteris LDW est un<br />

dispositif de suivi de voie qui fait appel à<br />

une caméra et à un ordinateur de bord<br />

pour suivre le marquage au sol visible et<br />

détecter lorsqu’un véhicule dévie de<br />

manière non intentionnelle vers une<br />

autre voie.<br />

Visitez le www.wabco-auto.com et le<br />

www.iteris.com<br />

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PARE-BRISE DE REMPLACEMENT POUR<br />

CAMIONS DE CLASSES 6, 7 ET 8<br />

TRP Aftermarket Parts, une division de<br />

Paccar, offre maintenant une nouvelle<br />

gamme de vitres de pare-brise de haute<br />

qualité pour les camions et tracteurs de<br />

classes 6, 7 et 8. Elles sont fabriquées et<br />

testées selon les normes des fabricants<br />

d’origine.<br />

Ces vitres de pare-brise sont offertes<br />

pour toutes les marques populaires de<br />

camions, y compris Ford, Freightliner,<br />

Kenworth, Peterbilt, Mack, Navistar,<br />

Sterling, Volvo et Western Star. TRP offre<br />

aussi des essuie-glaces et du ruban de<br />

pose de butyle.<br />

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42 TRANSPORT ROUTIER


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La vitrine des fournisseurs de produits et services de camionnage<br />

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le teflon régulier (HMW)<br />

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pour asphalte chaude<br />

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Disponible jusqu’en largeur<br />

de 13’ 2” sansjoint et<br />

épaisseurs variées<br />

Le Marché <strong>Routier</strong> 43


44 Le Marché <strong>Routier</strong>


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SUR PLACE<br />

DISPONIBLE<br />

REMORQUE HYBRIDE<br />

REMORQUE À PLATEFORME<br />

REMORQUE À TURBINE<br />

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Québec<br />

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St - Nicolas, G7A 2M7<br />

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514 353-4000<br />

GLOBOCAM RIVE-SUD S.E.C.<br />

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Le Marché <strong>Routier</strong> 51


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Camo-Route 4<br />

COASTAL Blending &<br />

Packaging 55<br />

CPTQ 42<br />

Desjardins 15<br />

Espar Products Inc. 24, 31<br />

ExpoCam 28, 29<br />

Étoile highwayStar 32, 33<br />

Freightliner 2, 3<br />

Howes Lubricator<br />

Products 30<br />

L’Impériale 8<br />

OK Pneus 17<br />

Peterbilt 56<br />

Rake 5<br />

Ressources naturelles<br />

Canada 14<br />

Ridewell Suspensions 40<br />

Shell 38<br />

Simard Suspensions 18<br />

Tremcar 41<br />

Truck & Trailer Internet 25<br />

TruckPro/Traction 13<br />

Truck Stop Québec 36<br />

VIpro 16<br />

Le Marché <strong>Routier</strong><br />

ABS 44<br />

Arenco 46<br />

American Road Service 50<br />

Cobrex 50<br />

Denesko 43<br />

ElCargo Fabrication 44<br />

Globocam 49<br />

International Rive-Nord 48<br />

Missisquoi Assurance 47<br />

Pierquip 45<br />

PMTROY 48<br />

Remco Air 43<br />

Remorques Hudon 46<br />

Stratégik Club 51<br />

Vitrine des nouveautés<br />

Balance Cléral 52<br />

Balance R.T. 53<br />

Deloupe 52<br />

Drive Products 52<br />

GCR Centres de Pneus 53<br />

Pierquip 52<br />

Redtech Inc. 52<br />

Remorques St-Henri Inc 53<br />

Transtex Composite 52<br />

Unimanix 52<br />

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traction même en fin de vie utile<br />

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design des blocs durant toute la vie utile de la<br />

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NOVEMBRE 2010 53


Le mot de la fin<br />

Par Jean Jacques Alary c.a.é, f.c.i.t, c.i.t.t.<br />

Infraction criminelle et droit<br />

d’exploiter un véhicule lourd<br />

Vous ne le savez peut-être pas, mais l’article 30 de la Loi<br />

concernant les propriétaires, les exploitants et les<br />

conducteurs de véhicules lourds (PECVL) donne le<br />

pouvoir à la Commission des transports du Québec de suspendre<br />

le droit d’une personne d’exploiter des véhicules lourds ou de les<br />

faire circuler si cette personne a été déclarée coupable, depuis<br />

moins de trois ans, d’un acte criminel relié à l’utilisation d’un<br />

véhicule lourd.<br />

La Commission s’est penchée sur un cas afin de décider si<br />

l’infraction criminelle, pour laquelle un exploitant a été condamné,<br />

représente un manquement qui affecte son droit de mettre en<br />

circulation ou d’exploiter un véhicule lourd.<br />

L’exploitant d’un véhicule lourd a échoué un test<br />

d’alcoolémie alors qu’il conduisait, à titre personnel,<br />

son véhicule lourd. Il a été déclaré coupable d’une<br />

infraction criminelle. Cette infraction est reliée à<br />

l’utilisation d’un véhicule lourd puisqu’il était au<br />

volant de son camion.<br />

Sur le formulaire de mise à jour au registre, il a<br />

indiqué avoir été déclaré coupable, depuis moins de<br />

trois ans, d’une infraction criminelle reliée à l’utilisation<br />

d’un véhicule lourd. Cette déclaration représente<br />

un manquement à l’article 30 de la Loi PECVL.<br />

Lors de l’audience, l’exploitant a expliqué que cet<br />

incident est survenu lorsqu’il déplaçait son véhicule<br />

lourd sur une très courte distance. Il a affirmé n’avoir jamais été<br />

trouvé coupable de facultés affaiblies en vingt ans de conduite de<br />

véhicule lourd.<br />

Voici l’analyse qu’a faite la Commission de ce cas.<br />

La preuve établit que l’exploitant a effectivement été condamné<br />

pour une infraction criminelle depuis moins de trois ans. Il<br />

reconnaît d’ailleurs avoir échoué un test d’alcoolémie et avoir été<br />

condamné à 2 000 $ d’amende et à un an avec un permis de<br />

conduire restreint. Il a été autorisé à conduire son camion équipé<br />

d’un éthylomètre.<br />

L’article 30 de la Loi est une nouvelle disposition qui concerne<br />

les infractions criminelles. Avant l’adoption de cet article, la Loi<br />

ne traitait que des actes criminels, qui sont plus graves que les<br />

infractions criminelles, et obligeait alors la Commission à remplacer<br />

la cote de sécurité du transporteur par celle portant la<br />

mention «insatisfaisant».<br />

La sanction que la Commission doit appliquer, si elle conclut<br />

qu’il doit y avoir sanction, est prédéterminée par le législateur.<br />

Il s’agit de la suspension du droit de la personne visée de<br />

mettre en circulation ou d’exploiter un véhicule lourd sur les<br />

chemins ouverts à la circulation publique.<br />

Une suspension affecte donc tous les véhicules lourds d’une<br />

personne visée, ce qui en fait une mesure d’importance.<br />

Le législateur ne précise pas, au premier alinéa de l’article 30<br />

de la Loi, le temps de la suspension du droit de la personne visée<br />

de mettre en circulation ou d’exploiter un véhicule lourd. La<br />

Commission considère que la période de suspension ne doit pas<br />

être fixée de sorte qu’elle soit perçue par la personne visée<br />

comme étant une simple peine additionnelle allant de quelques<br />

jours à quelques semaines.<br />

La Loi ne vise pas seulement à sanctionner des fautes. Elle<br />

cherche surtout à corriger des déficiences et des<br />

manquements par la modification des comportements,<br />

des mentalités et des attitudes afin de<br />

favoriser la sécurité routière et la protection des<br />

chemins ouverts à la circulation publique.<br />

Une suspension, au sens du premier alinéa de<br />

l’article 30 de la Loi, doit permettre à une personne<br />

visée de faire ce qui est nécessaire pour assurer<br />

que son comportement déficient ne se répète plus.<br />

À titre d’exemple, dans l’hypothèse où l’infraction<br />

criminelle commise serait la conduite dangereuse<br />

au sens de l’article 249 (1) du Code criminel,<br />

après appréciation des circonstances, la<br />

Commission pourrait fort bien suspendre le droit<br />

de la personne visée de mettre en circulation ou d’exploiter un<br />

véhicule lourd tant que cette personne visée n’a pas réussi un<br />

cours de conduite préventive.<br />

Dans la présente affaire, la Commission doit donc, pour exercer<br />

correctement sa discrétion, examiner objectivement les faits,<br />

entendre la version de la personne visée, considérer la nature et<br />

les circonstances de l’infraction criminelle et évaluer le degré de<br />

dangerosité de la personne visée et les risques de récidive.<br />

Après analyse des circonstances (dossier de comportement<br />

vierge, aucune déficience à son dossier, n’était pas au travail avec<br />

le véhicule, reconnaît son erreur, amende salée, coût d’installation<br />

et fonctionnement d’un éthylomètre…), la Commission considère<br />

que les faits, la nature et les circonstances du manquement de<br />

l’exploitant font en sorte qu’il ne représente pas un danger pour le<br />

public et qu’il n’y a pas de risque de récidive de sa part.<br />

Pensez-y, une simple erreur de jugement peut coûter cher! ▲<br />

Jean Jacques Alary est président de la firme de consultation Jean Jacques<br />

Alary Plus Inc. On peut le joindre par courriel à j.j.alary@sympatico.ca.<br />

Tél. : 514-252-0252.<br />

54 TRANSPORT ROUTIER


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