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La joie de Dieu - Un poisson dans le net

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<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong><br />

Introduction à la série<br />

<strong>La</strong> recherche <strong>de</strong> la <strong>joie</strong><br />

<strong>La</strong> « <strong>joie</strong> » est certainement l’un <strong>de</strong>s termes <strong>le</strong>s plus populaires <strong>de</strong> notre temps.<br />

! C’est l’émotion favorite que l’on aime ressentir,<br />

! C’est <strong>le</strong> fruit que l’on souhaite cueillir <strong>de</strong> nos efforts, <strong>de</strong> nos relations, <strong>de</strong> tout ce qu’on entreprend<br />

! C’est aussi la force qui motive nos actions <strong>le</strong>s plus égoïstes.<br />

! C’est l’une <strong>de</strong>s muses <strong>de</strong>s philosophes<br />

Si on désire la <strong>joie</strong>, on ne sait pas toujours la définir :<br />

! Est-ce la jovialité, la sérénité paisib<strong>le</strong>, ou bien l’exaltation absolue ?<br />

! Quel est son opposé ? <strong>La</strong> tristesse ? <strong>La</strong> déprime ? Le chagrin ?<br />

! El<strong>le</strong> est relative : la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> certains loisirs est la plaie <strong>de</strong>s autres.<br />

! Il y a aussi <strong>de</strong>s abus. Quand on par<strong>le</strong> <strong>de</strong> fil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> <strong>joie</strong>, c’est en fait plutôt triste et tragique !<br />

En tout cas, je vous suggère que la recherche <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> est la motivation principa<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’homme. Voici<br />

ce que dit Pascal :<br />

… car tous <strong>le</strong>s hommes désirent d’être heureux ; cela est sans exception. Quelques différents moyens qu’ils y<br />

emploient, ils ten<strong>de</strong>nt tous à ce but. Ce qui fait que l’un va, à la guerre, et que l’autre n’y va pas, c’est ce même désir<br />

qui est <strong>dans</strong> tous <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux, accompagné <strong>de</strong> différentes vues. <strong>La</strong> volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers<br />

cet objet. C’est <strong>le</strong> motif <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s actions <strong>de</strong>s hommes, jusqu’à ceux qui se tuent et qui se pen<strong>de</strong>nt.<br />

Pascal, Pensées, Artic<strong>le</strong> 4 ; VII.<br />

C’est une observation évi<strong>de</strong>nte ! Tous <strong>le</strong>s hommes cherchent <strong>le</strong> bonheur et la <strong>joie</strong> ! Et <strong>le</strong>s hommes<br />

travail<strong>le</strong>nt à extraire <strong>de</strong> la vie <strong>le</strong> maximum <strong>de</strong> <strong>joie</strong> et <strong>de</strong> bonheur, pour justifier l’existence :<br />

! « Les <strong>joie</strong>s du mon<strong>de</strong> sont notre seu<strong>le</strong> nourriture. <strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière petite goutte nous fait encore vivre.<br />

[Jean Giono] in Que ma <strong>joie</strong> <strong>de</strong>meure<br />

! « Prends si tu <strong>le</strong> peux <strong>le</strong>s miettes <strong>de</strong> <strong>joie</strong> qui te sont offertes, car la vraie <strong>joie</strong> n'existe pas. » [Léna<br />

Al<strong>le</strong>n-Shore] in Ne me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pas qui je suis<br />

Nous avons en quelque sorte un immense « détecteur <strong>de</strong> <strong>joie</strong> » <strong>dans</strong> notre cœur et nous cherchons à<br />

<strong>le</strong> faire vibrer <strong>le</strong> plus fortement et <strong>le</strong> plus fréquemment possib<strong>le</strong>. C’est un aimant très fort qui oriente <strong>le</strong><br />

cœur humain <strong>dans</strong> la direction du plus grand plaisir :<br />

! Le plaisir <strong>de</strong> réussites personnel<strong>le</strong>s<br />

! Le plaisir <strong>de</strong>s sens (<strong>le</strong>s bons repas, la sensualité, la mo<strong>de</strong>)<br />

! Le plaisir du pouvoir (politique, humain, occulte)<br />

Mais la recherche du plaisir peut <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>structrice — <strong>de</strong>structrice <strong>de</strong> soi, ou <strong>de</strong>structrice <strong>de</strong> l’autre.<br />

Le plaisir peut vite <strong>de</strong>venir une ido<strong>le</strong>, au point où l’on est prêt à se l’approprier là même où il se<br />

change en vice.<br />

! Il n’y a pas vraiment <strong>de</strong> profil type d’un criminel sexuel. Mais il paraît qu’il existe un trait commun,<br />

la pornographie. Ce qui paraissait plaisir inoffensif <strong>de</strong>vient domination, exigence, et parfois source<br />

<strong>de</strong> vio<strong>le</strong>nce. Messieurs, plus que jamais, nous avons besoin <strong>de</strong> nous encourager <strong>le</strong>s uns <strong>le</strong>s<br />

autres à la pureté <strong>dans</strong> ce domaine où la chute n’est qu’à un clic <strong>de</strong> distance.<br />

! Le plaisir <strong>de</strong> manger peut se transformer en insatiabilité, menaçant <strong>le</strong> corps, engendrant <strong>le</strong> dégoût<br />

<strong>de</strong> soi, l’iso<strong>le</strong>ment.<br />

! Le plaisir du vin peut vite <strong>de</strong>venir la fuite <strong>dans</strong> l’univers « joyeux » <strong>de</strong> l’ivresse. Et si <strong>le</strong>s<br />

vomissements ne sont pas <strong>de</strong>structeurs, cette dépendance pourra néanmoins tout vo<strong>le</strong>r <strong>de</strong> nos<br />

vies.<br />

! Le plaisir du pouvoir <strong>de</strong>vient <strong>de</strong>spotique et fait <strong>le</strong> malheur a<strong>le</strong>ntour.


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> Page 2<br />

<strong>Dieu</strong> annonce que la fin <strong>de</strong>s temps sera marquée par une avidité <strong>de</strong> plaisirs. Paul dit que <strong>le</strong>s hommes<br />

seront « traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil, aimant <strong>le</strong>ur plaisir plus que <strong>Dieu</strong> » (2 Timothée 3:4).<br />

L’apôtre Pierre ne mâche pas ses mots à l’encontre <strong>de</strong> ceux qui « <strong>dans</strong> un appétit <strong>de</strong> souillure,<br />

recherchent <strong>le</strong>s plaisirs charnels et méprisent l’autorité du Seigneur » (2 Pie 2.10).<br />

Si la <strong>joie</strong>, <strong>le</strong> plaisir, <strong>le</strong> bonheur sont <strong>le</strong>s motivations principa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’homme, que faire, pour nous qui<br />

sommes discip<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Jésus ?<br />

! Certains ont cru qu’il fallait se retirer <strong>de</strong> tout plaisir, et vivre <strong>dans</strong> <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce d’un couvent ou <strong>le</strong><br />

désert d’un ermitage pour éviter <strong>de</strong> vivre <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s mauvais désirs. Si seu<strong>le</strong>ment c’était si faci<strong>le</strong> !<br />

« Car c’est du cœur que viennent <strong>le</strong>s mauvaises pensées, meurtres, adultères, prostitutions, vols,<br />

faux témoignages, blasphèmes » (Matthieu 15:19) — On appel<strong>le</strong> cette tendance l'ascétisme<br />

! Certains ont cru qu’il fallait ignorer <strong>le</strong>s lois <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> en comptant sur son pardon. « 7 Ne vous<br />

y trompez pas : on ne se moque pas <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. Ce qu’un homme aura semé, il <strong>le</strong> moissonnera<br />

aussi. 8 Celui qui sème pour sa chair, moissonnera <strong>de</strong> la chair la corruption ; mais celui qui sème<br />

pour l’Esprit, moissonnera <strong>de</strong> l’Esprit la vie éternel<strong>le</strong>. » (Galates 6:7-8) — On appel<strong>le</strong> cette<br />

tendance l'antinomisme.<br />

Que faire ? Si je suis principa<strong>le</strong>ment motivé par la <strong>joie</strong>, si je navigue au milieu <strong>de</strong> mil<strong>le</strong> dangers, ma vie<br />

peut vite se réduire à un « non » perpétuel, à une vie sclérosée, ou à une vie où tel<strong>le</strong>ment d’échecs se<br />

succè<strong>de</strong>nt que je suis progressivement coupé <strong>de</strong> toute <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong>…<br />

En lisant plusieurs livres sur la question (Lewis, Piper, etc.) il me semb<strong>le</strong> percevoir <strong>de</strong> plus en plus que<br />

notre problème principal consiste à nous satisfaire trop faci<strong>le</strong>ment. C.S. Lewis écrit cela :<br />

Si nous considérons <strong>le</strong>s promesses bienfaisantes que nous trouvons <strong>dans</strong> l’Evangi<strong>le</strong>, il semb<strong>le</strong>rait que notre<br />

Seigneur trouve nos désirs trop faib<strong>le</strong>s, pas suffisamment forts. Nous sommes <strong>de</strong>s créatures <strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-mesure,<br />

hébétés par la boisson, <strong>le</strong> sexe et l’ambition alors qu’une <strong>joie</strong> infinie nous est offerte, comme un enfant qui se plaît à<br />

jouer <strong>dans</strong> la marre <strong>de</strong> boue d’un bidonvil<strong>le</strong> parce qu’il ne sait pas qu’on lui offre <strong>de</strong>s vacances à la mer. Nous<br />

sommes trop rapi<strong>de</strong>ment satisfaits!<br />

[C. S. Lewis, “The Weight of Glory,” in The Weight of Glory and other Essays<br />

(Grand Rapids, Mich.: Eerdmans, 1965), 1-2]<br />

Nous manquons l’appel central <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> : celui <strong>de</strong> trouver notre <strong>joie</strong> en Lui. Le catéchisme <strong>de</strong><br />

Spurgeon pose cette question : « quel est <strong>le</strong> but principal <strong>de</strong> l’homme ? » <strong>La</strong> réponse ? « C’est <strong>de</strong> tout<br />

faire pour la gloire <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> (1Co 10:31) et <strong>de</strong> ne prendre plaisir qu’en lui (Ps 73:25,26) »<br />

Si la <strong>joie</strong> est la force et la motivation <strong>de</strong> nos vies, alors désirons ar<strong>de</strong>mment que <strong>Dieu</strong> soit notre <strong>joie</strong> !<br />

<strong>Dieu</strong> nous comman<strong>de</strong> la <strong>joie</strong> ! Que nos vies reflètent essentiel<strong>le</strong>ment la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Psaumes 73:25 Qui d’autre ai–je au ciel ? En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toi, je n’ai aucun plaisir sur la terre.<br />

Mais que veut dire « en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toi, je n’ai aucun plaisir sur la terre » ? C’est faci<strong>le</strong> à prier, c’est<br />

faci<strong>le</strong> à prêcher, c’est faci<strong>le</strong> à prononcer, mais comment <strong>le</strong> vivre ?<br />

! Faut-il se sentir mal d’éprouver du plaisir <strong>dans</strong> l’amitié ? Dans l’étreinte du coup<strong>le</strong> marié ?<br />

! Est-ce à dire qu’il faut se culpabiliser du plaisir qu’on éprouve à son travail, à son jardin ?<br />

! Faut-il détester <strong>le</strong> plaisir <strong>de</strong> beaux vêtements, ou <strong>le</strong>s délices d’un bon repas ?<br />

Je crains que beaucoup <strong>de</strong> non-chrétiens aient cette image du christianisme. Des gens sans <strong>joie</strong>,<br />

sans plaisir, comp<strong>le</strong>xés, restreints.<br />

Les discip<strong>le</strong>s du Christ ont l’impérieuse exigence <strong>de</strong> se réjouir.<br />

© <strong>Un</strong> <strong>poisson</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>net</strong>/Florent Varak http://www.un<strong>poisson</strong><strong>dans</strong><strong>le</strong>.<strong>net</strong>


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> Page 3<br />

! Psaumes 32:11 Justes, réjouissez–vous en l’Éternel et soyez <strong>dans</strong> l’allégresse ! Poussez <strong>de</strong>s cris<br />

<strong>de</strong> <strong>joie</strong>, vous tous qui êtes droits <strong>de</strong> cœur !<br />

! Colossiens 1:12 avec <strong>joie</strong> ren<strong>de</strong>z grâces au Père qui vous a rendus capab<strong>le</strong>s d’avoir part à<br />

l’héritage <strong>de</strong>s saints <strong>dans</strong> la lumière.<br />

! Philippiens 4:4 Réjouissez–vous toujours <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur ; je <strong>le</strong> répète, réjouissez–vous.<br />

Comment ? Comment vivre cette <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, cette <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong>, cette <strong>joie</strong> <strong>de</strong> vivre ? c’est là ce que je<br />

voudrais que nous découvrions tout au long <strong>de</strong>s prochains messages…<br />

<strong>La</strong> 1 ère chose que je voudrais que l’on regar<strong>de</strong>, c’est que <strong>Dieu</strong> est un <strong>Dieu</strong> heureux. Il ne souffre<br />

d’aucune frustration, et manifeste une gran<strong>de</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> ses relations, et une gran<strong>de</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> son<br />

activité.<br />

C’est important pour nous <strong>de</strong> <strong>le</strong> réaliser, car nous avons été créés à son image. En comprenant <strong>le</strong><br />

bonheur <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, je comprends en partie <strong>le</strong> chemin <strong>de</strong> mon bonheur. En renouvelant ma perspective<br />

du bonheur <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, je peux grandir <strong>dans</strong> la connaissance <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, et renouve<strong>le</strong>r <strong>le</strong> plaisir <strong>de</strong> <strong>le</strong><br />

connaître.<br />

Romain Rolland écrit : « S'il est vrai que la vérité est <strong>Dieu</strong>, il me paraît qu'el<strong>le</strong> manque d'un attribut<br />

bien important <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> : la <strong>joie</strong>. Je ne conçois pas un <strong>Dieu</strong> sans <strong>joie</strong> » — et il a raison…<br />

Je voudrais vous inviter à une méditation sur la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>… un message fina<strong>le</strong>ment un peu<br />

atypique…<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> son existence<br />

<strong>Dieu</strong> est heureux ! De toute éternité. Avez-vous jamais imaginé <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> la <strong>joie</strong> ?<br />

! 1 er texte :<br />

“ Je te <strong>le</strong> recomman<strong>de</strong>, <strong>de</strong>vant <strong>Dieu</strong> qui donne la vie à tous <strong>le</strong>s êtres, et <strong>de</strong>vant <strong>le</strong> Christ–Jésus qui a rendu<br />

témoignage par sa bel<strong>le</strong> confession <strong>de</strong>vant Ponce–Pilate : 14 gar<strong>de</strong> <strong>le</strong> comman<strong>de</strong>ment sans tache, sans reproche,<br />

jusqu’à l’apparition <strong>de</strong> notre Seigneur Jésus–Christ, 15 que manifestera en son temps <strong>le</strong> bienheureux et seul<br />

Souverain, <strong>le</strong> Roi <strong>de</strong>s rois et <strong>le</strong> Seigneur <strong>de</strong>s seigneurs, 16 qui seul possè<strong>de</strong> l’immortalité, qui habite une lumière<br />

inaccessib<strong>le</strong>, que nul homme n’a vu, ni ne peut voir : à lui, honneur et puissance éternel<strong>le</strong> ! Amen !”<br />

1 Timothée 6:13-16<br />

! L’image <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> ici est forte est paisib<strong>le</strong> : <strong>Dieu</strong> est bienheureux !<br />

! Dans l’original, <strong>le</strong> terme est tout simp<strong>le</strong>ment : heureux ou béni. <strong>Dieu</strong> souverainement heureux en<br />

Lui-même. Son existence ne souffre aucun obstac<strong>le</strong> à son plan.<br />

! Il est <strong>le</strong> seul souverain, <strong>le</strong> seul à exister <strong>de</strong> toute éternité. Et il n’a besoin <strong>de</strong> personne pour être<br />

heureux.<br />

! Voilà qui est déjà affirmé quelques versets en amont, où il est question <strong>de</strong> « l’Evangi<strong>le</strong> du <strong>Dieu</strong><br />

bienheureux » (1 Tim 1.11)<br />

<strong>Dieu</strong> est heureux… d’être ! <strong>Dieu</strong> est p<strong>le</strong>inement heureux en lui-même ! il n’a besoin <strong>de</strong> rien pour son<br />

bonheur – même s’il choisit <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong> certaines choses. <strong>Dieu</strong> est rassasié <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> d’être <strong>Dieu</strong>.<br />

C’est bien entendu réducteur <strong>de</strong> <strong>le</strong> dire ainsi, mais quelque part, il faut penser à <strong>Dieu</strong> comme étant un<br />

être souriant !<br />

Esdras disait à Israël : « la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> l’Eternel est votre force » (Néh 8.10). <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> est notre<br />

force, et il est bon <strong>de</strong> contemp<strong>le</strong>r <strong>Dieu</strong> comme celui qui est souverainement heureux.<br />

Avant que Jésus ne quitte cette terre, voici ce qu’il a prié : « Et maintenant, je vais à toi, et je par<strong>le</strong><br />

ainsi <strong>dans</strong> <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>, afin qu’ils aient en eux ma <strong>joie</strong> parfaite » (Jean 17:13)<br />

© <strong>Un</strong> <strong>poisson</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>net</strong>/Florent Varak http://www.un<strong>poisson</strong><strong>dans</strong><strong>le</strong>.<strong>net</strong>


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> Page 4<br />

! <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> Christ est parfaite. Littéra<strong>le</strong>ment el<strong>le</strong> est « remplie », abondante, complète — rien ne<br />

manque à sa <strong>joie</strong>.<br />

! Et Christ prie pour que sa <strong>joie</strong> en lui soit en nous. Nous dérivons notre <strong>joie</strong> <strong>de</strong> la sienne, et la<br />

prière puissante du Christ sera toujours exaucée.<br />

! Evoquant <strong>le</strong> fait <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer <strong>dans</strong> son amour et <strong>dans</strong> l’obéissance, Jésus nous dit : « Je vous ai<br />

parlé ainsi, afin que ma <strong>joie</strong> soit en vous et que votre <strong>joie</strong> soit complète » (Jean 15.11)<br />

Cette <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> sera p<strong>le</strong>inement nôtre lorsque notre vie sera passée en revue <strong>de</strong>vant <strong>Dieu</strong>. Dans la<br />

parabo<strong>le</strong> <strong>de</strong>s ta<strong>le</strong>nts, Jésus conclut <strong>le</strong> jugement et la récompense <strong>de</strong> ses discip<strong>le</strong>s par cette phrase :<br />

« Son maître lui dit : Bien, bon et fidè<strong>le</strong> serviteur, tu as été fidè<strong>le</strong> en peu <strong>de</strong> choses, je t’établirai sur<br />

beaucoup ; entre <strong>dans</strong> la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> ton maître » (Matthieu 25:21)<br />

Et ainsi, la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> est notre <strong>de</strong>stinée ! <strong>Dieu</strong> est joyeux, heureux, béni. Et en lui, nous <strong>le</strong> sommes<br />

dès à présent. En lui nous <strong>le</strong> serons p<strong>le</strong>inement.<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> ses relations<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> la trinité<br />

Le bonheur <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> s’exprime <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s relations qu’il a en Lui-même :<br />

! Le Psaume 45 (repris par Hébr 1.9) anticipe l’œuvre du Messie et décrit <strong>le</strong> lien heureux qui unit <strong>le</strong><br />

Père au Fils : « Tu aimes la justice et tu détestes la méchanceté : C’est pourquoi, ô <strong>Dieu</strong>, ton <strong>Dieu</strong><br />

t’a oint D’une hui<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>joie</strong>, par privilège sur tes compagnons » (45.8)<br />

! Esaïe : « Voici mon serviteur auquel je tiens fermement, Mon élu, en qui mon âme se complaît.<br />

J’ai mis mon Esprit sur lui ; Il révé<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> droit aux nations. » (Esaïe 42:1)<br />

Et lorsque <strong>Dieu</strong> <strong>le</strong> Fils s’incarne et que <strong>le</strong> ministère du Fils <strong>de</strong> l’homme commence, <strong>le</strong> Père crie sa<br />

<strong>joie</strong> !<br />

! « Et voici qu’une voix fit entendre <strong>de</strong>s cieux ces paro<strong>le</strong>s : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, en qui<br />

j’ai mis toute mon affection » (Mattieu 3.17)<br />

! Matthieu 12:18 : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, Mon bien–aimé en qui mon âme a pris<br />

plaisir…»<br />

! « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse <strong>le</strong>s enveloppa. Et voici qu’une voix sortit <strong>de</strong> la<br />

nuée qui disait : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Écoutez–<br />

<strong>le</strong> ! » (Matthieu 17:5)<br />

Il existe une intimité parfaite entre chacune <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> la trinité : <strong>le</strong> Père, <strong>le</strong> Fils et l’Esprit saint<br />

vivent une existence <strong>dans</strong> la plus parfaite <strong>de</strong>s harmonies, source <strong>de</strong> <strong>joie</strong>s intarissab<strong>le</strong>s ! Et la<br />

satisfaction <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> est parfaite <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s relations qu’il a en Lui-même !<br />

Quel impact sur ma vie ? Doub<strong>le</strong> :<br />

! Dans notre imitation <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, nous pouvons apprendre à dériver une <strong>joie</strong> profon<strong>de</strong> en tissant <strong>de</strong>s<br />

relations avec nos frères et sœurs. L’intimité doit se développer <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s coup<strong>le</strong>s, au sein <strong>de</strong><br />

l’église, en toute sainteté. A l’image <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, <strong>de</strong> justes relations seront source <strong>de</strong> <strong>joie</strong>.<br />

! Puisque <strong>Dieu</strong> <strong>le</strong> Père a joyeusement envoyé son Fils pour vivre en tant qu’homme, puisqu’il a plu<br />

à <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong> briser son Fils par son sacrifice, puisqu’il a plu à <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong> ressusciter parce qu’il était<br />

parfait — alors en Christ nous sommes blottis, et éga<strong>le</strong>ment accepté <strong>dans</strong> la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. Ce qui<br />

serait impossib<strong>le</strong> avec nos propres forces <strong>de</strong> pécheurs.<br />

Lisons ensemb<strong>le</strong> Colossiens :<br />

“20 et <strong>de</strong> tout réconcilier avec lui–même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s cieux, en faisant la<br />

paix par lui, par <strong>le</strong> sang <strong>de</strong> sa croix. 21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> Page 5<br />

œuvres mauvaises, 22 il vous a maintenant réconciliés par la mort <strong>dans</strong> <strong>le</strong> corps <strong>de</strong> sa chair, pour vous faire paraître<br />

<strong>de</strong>vant lui saints, sans défaut et sans reproche ;” (Colossiens 1:20-22)<br />

Voyez-vous, il y a <strong>Dieu</strong> d’un côté, et <strong>le</strong>s hommes <strong>de</strong> l’autre, séparés par <strong>le</strong> fossé du péché. <strong>Dieu</strong> <strong>le</strong> Fils<br />

a traversé ce fossé, et permis <strong>le</strong> rapprochement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux — du moins <strong>de</strong> ceux qui prennent sa croix<br />

pour <strong>le</strong> suivre.<br />

Ce qui me conduit à une autre <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, cel<strong>le</strong> que <strong>Dieu</strong> dérive <strong>de</strong> ses relations avec son peup<strong>le</strong>.<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> son peup<strong>le</strong><br />

<strong>La</strong> Bib<strong>le</strong> dit que <strong>Dieu</strong> se réjouit lorsqu’une personne se repent <strong>de</strong> ses péchés :<br />

! Luc 15:7 « De même, je vous <strong>le</strong> dis, il y aura plus <strong>de</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> ciel pour un seul pécheur qui se<br />

repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin <strong>de</strong> repentance. »<br />

! Luc 15:10 « De même, je vous <strong>le</strong> dis, il y a <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> <strong>de</strong>vant <strong>le</strong>s anges <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> pour un seul<br />

pécheur qui se repent. »<br />

Parce que l’œuvre du Christ est si complète, <strong>le</strong> Seigneur est <strong>de</strong>venu propice ou favorab<strong>le</strong> envers <strong>le</strong>s<br />

hommes pécheurs que nous sommes : quand il regar<strong>de</strong> ses enfants, sa colère est apaisée, car el<strong>le</strong><br />

est tombée sur Jésus.<br />

En sorte que <strong>Dieu</strong> dit : « Car l’Éternel prend plaisir à son peup<strong>le</strong>, Il donne aux humb<strong>le</strong>s <strong>le</strong> salut pour<br />

parure » (Psaumes 149:4).<br />

Est-ce à dire que <strong>Dieu</strong> se plaît <strong>dans</strong> son peup<strong>le</strong>, quel que soit son comportement ? Aucunement !<br />

! Lorsque Saül a désobéi à <strong>Dieu</strong>, <strong>le</strong> prophète Samuel lui dit : « Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il<br />

autant <strong>de</strong> plaisir <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s holocaustes et <strong>le</strong>s sacrifices, que <strong>dans</strong> l’obéissance à la voix <strong>de</strong><br />

l’Éternel ? Voici : l’obéissance vaut mieux que <strong>le</strong>s sacrifices, et la soumission vaut mieux que la<br />

graisse <strong>de</strong>s béliers » (1 Samuel 15:22)<br />

! Et lorsque David a désobéi à <strong>Dieu</strong> — mais lui se repent <strong>de</strong> ses péchés, il écrit :<br />

16 O <strong>Dieu</strong>, <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong> mon salut ! délivre–moi du sang versé, Et ma langue acclamera ta justice.<br />

17 Seigneur ! ouvre mes lèvres, Et ma bouche proclamera ta louange.<br />

18 Car tu ne prends pas plaisir au sacrifice, Autrement, j’en donnerais ; Tu n’agrées pas d’holocauste.<br />

19 Les sacrifices (agréab<strong>le</strong>s) à <strong>Dieu</strong>, c’est un esprit brisé : <strong>Un</strong> cœur brisé et contrit ; O <strong>Dieu</strong>, tu ne <strong>le</strong> dédaignes pas.<br />

20 Répands par ta faveur tes bienfaits sur Sion, Bâtis <strong>le</strong>s murs <strong>de</strong> Jérusa<strong>le</strong>m !<br />

21 Alors tu prendras plaisir aux sacrifices <strong>de</strong> justice, Aux holocaustes et aux victimes tout entières ; Alors on offrira<br />

<strong>de</strong>s taureaux sur ton autel.<br />

<strong>Dieu</strong> se plaît à corriger ses enfants. Hébreux 12.6ss nous rappel<strong>le</strong> :<br />

6 Car <strong>le</strong> Seigneur corrige celui qu’il aime, Et frappe <strong>de</strong> verges tout fils qu’il agrée.<br />

7 Supportez la correction : c’est comme <strong>de</strong>s fils que <strong>Dieu</strong> vous traite. Car quel est <strong>le</strong> fils que <strong>le</strong> père ne corrige pas ?<br />

8 Mais si vous êtes exempts <strong>de</strong> la correction à laquel<strong>le</strong> tous ont part, alors vous êtes <strong>de</strong>s bâtards et non <strong>de</strong>s fils.<br />

Cette <strong>joie</strong> culminera au moment où nous serons avec lui.<br />

Sophonie 3:17 « L’Éternel, ton <strong>Dieu</strong>, est au milieu <strong>de</strong> toi un héros qui sauve ; Il fera <strong>de</strong> toi sa plus<br />

gran<strong>de</strong> <strong>joie</strong> ; Il gar<strong>de</strong>ra <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce <strong>dans</strong> son amour pour toi ; Il aura pour toi une triomphante<br />

allégresse. »<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> son action<br />

Le Psaume 115.3 : « Notre <strong>Dieu</strong> est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut » est mal traduit. Il vaudrait mieux<br />

traduire par « Notre <strong>Dieu</strong> est au ciel, Il fait tout ce qui lui plaît »<br />

Le temps nous manque, mais <strong>Dieu</strong> se réjouit <strong>de</strong> son œuvre !<br />

© <strong>Un</strong> <strong>poisson</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>net</strong>/Florent Varak http://www.un<strong>poisson</strong><strong>dans</strong><strong>le</strong>.<strong>net</strong>


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> Page 6<br />

! Son œuvre <strong>de</strong> création est bonne<br />

! Son œuvre <strong>de</strong> ré<strong>de</strong>mption est bonne. Michée 7.18 nous apprend qu’il « prend plaisir à la<br />

bienveillance »<br />

! Son œuvre <strong>de</strong> révélation est bonne, Jésus a tressailli <strong>de</strong> <strong>joie</strong> en pensant que <strong>le</strong> Père avait choisi<br />

<strong>de</strong> révé<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s choses sages aux enfants et non aux sages et aux intelligents (Luc 10.21)<br />

! Son œuvre <strong>de</strong> bénédiction sur Israël obéissant est un plaisir pour lui (Deut 30.9)<br />

<strong>Dieu</strong> est heureux <strong>dans</strong> son action. Pour al<strong>le</strong>r plus loin Cf. Piper, Les plaisirs <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong><br />

1. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> en son Fils<br />

2. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> tout ce qu’il fait<br />

3. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> sa création<br />

4. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> sa renommée<br />

5. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> l’é<strong>le</strong>ction<br />

6. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> en meurtrissant son Fils<br />

7. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> à faire du bien à tous ceux qui se confient en lui<br />

8. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s prières du juste<br />

9. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> l’obéissance personnel<strong>le</strong> et la justice publique<br />

10. Le plaisir <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> à se cacher <strong>de</strong>s sages<br />

Conclusion<br />

Qu’est-ce qui fait votre <strong>joie</strong> ?<br />

« 12 Cieux, soyez désolés à cause <strong>de</strong> cela ; Frémissez et <strong>de</strong>sséchez–vous, –– Orac<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’Éternel. 13<br />

Car mon peup<strong>le</strong> a doub<strong>le</strong>ment mal agi : Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive, Pour se<br />

creuser <strong>de</strong>s citernes, <strong>de</strong>s citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l’eau. » (Jérémie 2:12-13)<br />

! Est-ce que vos sujets <strong>de</strong> <strong>joie</strong> représentent <strong>de</strong>s citernes crevassées ? Des actes ou <strong>de</strong>s plaisirs qui<br />

ren<strong>de</strong>nt esclaves, ou détruisent la gloire <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>…<br />

! Est-ce que vos sujets <strong>de</strong> <strong>joie</strong> reflètent un abandon <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, la source d’eau vive ?<br />

C’est une chose terrib<strong>le</strong> d’ignorer la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> si nous sommes ses enfants ! Il existe même une<br />

malédiction <strong>de</strong> Deutéronome à l'encontre <strong>de</strong> ceux qui ne servent pas l’Eternel avec <strong>joie</strong> (Deut 28.47).<br />

Et c’est sur ce chemin que j’aimerais qu’on progresse...<br />

! Que faire <strong>de</strong> ce message ?<br />

! Vivre en <strong>Dieu</strong> donnera une <strong>joie</strong> plus profon<strong>de</strong> et plus complète que toute autre expérience<br />

humaine, parce qu’il est lui-même joyeux.<br />

! Observer ce qui plaît en <strong>Dieu</strong> nous fait entrer <strong>dans</strong> sa <strong>joie</strong> !<br />

- Si <strong>Dieu</strong> est heureux <strong>dans</strong> son existence, peut-être dois-je apprendre à me réjouir <strong>de</strong> la simp<strong>le</strong><br />

existence <strong>de</strong> la vie, du ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> l’existence, du ca<strong>de</strong>au du présent, du ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong><br />

l’espérance, <strong>de</strong> la foi et <strong>de</strong> l’amour…<br />

- Si <strong>Dieu</strong> est heureux <strong>dans</strong> ses relations, il doit y avoir une <strong>joie</strong> à découvrir en façonnant <strong>de</strong>s<br />

relations harmonieuses avec autrui. Je peux apprendre beaucoup <strong>de</strong>s relations qu'entretient<br />

<strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> la trinité pour maximiser la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> la vie.<br />

- Si <strong>Dieu</strong> est heureux du projet qu’il accomplit, il doit y avoir une <strong>joie</strong> à créer <strong>de</strong>s projets, à<br />

m’impliquer <strong>dans</strong> son œuvre<br />

Nous reviendrons sur la manière dont <strong>Dieu</strong> nous invite à nous réjouir <strong>de</strong> la vie, à nous réjouir <strong>de</strong> la vie<br />

en lui, à nous réjouir <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> la vie — comment manger un repas à la gloire <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> pour la<br />

plus gran<strong>de</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> celui qui en profite — à nous réjouir <strong>de</strong>s relations <strong>dans</strong> <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il ordonne qu’on<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> Page 7<br />

se saisisse <strong>de</strong> sa <strong>joie</strong>, et à gérer tous <strong>le</strong>s tueurs <strong>de</strong> <strong>joie</strong> que nous pouvons rencontrer <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s<br />

épreuves, <strong>le</strong>s péchés, etc.<br />

« Que <strong>Dieu</strong>, qui est l'auteur <strong>de</strong> l'espérance, vous comb<strong>le</strong> <strong>de</strong> toute <strong>joie</strong> et <strong>de</strong> sa paix par votre<br />

confiance en lui. Ainsi votre coeur débor<strong>de</strong>ra d'espérance par la puissance du Saint-Esprit. » Romains<br />

15:13<br />

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons<br />

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droit d’auteur : copies réservées à l’usage privé du copiste, courtes citations, parodie...). 2006 Florent Varak<br />

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<strong>La</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong><br />

Introduction<br />

En <strong>Dieu</strong><br />

Si vous <strong>de</strong>viez résumer <strong>le</strong> message précé<strong>de</strong>nt, que diriez-vous ?<br />

Bien entendu, la <strong>joie</strong> que l’Eternel connaît est <strong>de</strong> nature différente <strong>de</strong> la nôtre :<br />

! Nos <strong>joie</strong>s sont suscitées par la surprise : un ami qui téléphone, ou qui frappe à la porte — mais<br />

<strong>Dieu</strong> n’est jamais surpris, puisqu’il sait toutes choses par avance !<br />

! Nos <strong>joie</strong>s sont suscitées par l’anticipation : Noël, un concert, un repas, une fête — mais <strong>Dieu</strong> ne<br />

se prépare pas à quelque chose qu’il ignore puisqu'il sait tout !<br />

! Nos <strong>joie</strong>s sont rarement accompagnées d’autres émotions : si nous sommes en colère et que <strong>le</strong><br />

téléphone sonne, nous sommes capab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> répondre d’un « oui » joyeux ... pour constater à la<br />

fin du coup <strong>de</strong> fil que la colère s'est évanouie. Impossib<strong>le</strong> <strong>de</strong> faire coexister <strong>joie</strong> et colère<br />

simultanément <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cœur humain — mais <strong>Dieu</strong> est tout à la fois jaloux <strong>de</strong> ceux qui se<br />

détournent <strong>de</strong> lui, joyeux <strong>de</strong> ceux qui se repentent, et en colère contre ceux qui rejettent son<br />

Fils…<br />

On perçoit que <strong>Dieu</strong> exprime <strong>de</strong>s émotions en lien avec sa volonté <strong>de</strong> <strong>le</strong>s exprimer, et non parce<br />

qu’el<strong>le</strong>s lui seraient imposées par <strong>le</strong>s circonstances. Comme <strong>le</strong> souligne Carson :<br />

« Si <strong>Dieu</strong> aime, c’est parce qu’il choisit d’aimer, et s’il souffre, c’est parce qu’il choisit <strong>de</strong> souffrir. <strong>Dieu</strong> est impassib<strong>le</strong><br />

<strong>dans</strong> <strong>le</strong> sens où il n’exprime aucune « passion », aucune émotion qui <strong>le</strong> rendrait vulnérab<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’extérieur, sur <strong>le</strong>quel il<br />

n’aurait aucun contrô<strong>le</strong> ou qu’il n’aurait pas prévu (Love of God, 60)<br />

Et si <strong>Dieu</strong> exprime <strong>de</strong>s émotions parce qu’il choisit <strong>de</strong> <strong>le</strong>s exprimer, je me dis qu’il doit y avoir un<br />

aspect à explorer pour nous. Puisque nous sommes créés à son image, ce qu’il dit <strong>de</strong> sa Personne<br />

trouve parfois (pas toujours) <strong>de</strong>s ref<strong>le</strong>ts en nous. Et si <strong>Dieu</strong> choisit d’exprimer sa <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> son<br />

existence, <strong>dans</strong> ses relations et <strong>dans</strong> son action, nous pouvons apprendre <strong>de</strong> cela.<br />

D’ail<strong>le</strong>urs, la Bib<strong>le</strong> comman<strong>de</strong> aux enfants du Seigneur <strong>de</strong> se réjouir. J’ai trouvé plus <strong>de</strong> 50 versets où<br />

la <strong>joie</strong> était commandée. Lisons ensemb<strong>le</strong> Deutéronome 16.13ss. :<br />

! <strong>Un</strong>e fois par an, <strong>le</strong>s israélites <strong>de</strong>vaient célébrer la fête <strong>de</strong>s tabernac<strong>le</strong>s, ou <strong>de</strong>s huttes – c’est pour<br />

<strong>dans</strong> quelques jours – et la Bib<strong>le</strong> dit : « tu célébreras la fête pendant sept jours, en l’honneur <strong>de</strong><br />

l’Eternel ton <strong>Dieu</strong>… et tu te livreras à une <strong>joie</strong> sans réserve. »<br />

! C’est curieux : <strong>Dieu</strong> exige un temps d’allégresse annuel ! Chaque année, tu te livreras à une <strong>joie</strong><br />

sans réserve !<br />

! C’est l’opposé <strong>de</strong> ce que nous imaginons en pensant à la <strong>joie</strong> : on la veut spontanée. Mais <strong>Dieu</strong> la<br />

programme. « tu te livreras à une <strong>joie</strong> sans réserve ».<br />

Qu’est-ce que cela ferait, si je vous disais :<br />

! 1 dimanche sur 2 tu rendras à la célébration du Seigneur où tu te livreras à une <strong>joie</strong> sans<br />

réserve… Peut-être parce qu’on est français, on ferait l’inverse, spontanément !<br />

! Ou bien imaginez une famil<strong>le</strong> hypothétique, bien entendu pas <strong>de</strong> cette église, dont <strong>le</strong> père, au<br />

moment du partage prolongé d’une soupe à la grimace, coupe l’ambiance morose du moment et<br />

s’exclame : « nous allons changer d’attitu<strong>de</strong>, et nous allons nous livrer à une <strong>joie</strong> sans réserve. »<br />

J’imagine la scène, et j’imagine bien <strong>le</strong>s enfants <strong>de</strong> cette famil<strong>le</strong> sortir un petit drapeau écrit « lol »<br />

<strong>de</strong>ssus !<br />

Quand la Bib<strong>le</strong> par<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>joie</strong> el<strong>le</strong> en i<strong>de</strong>ntifie <strong>de</strong> nombreuses sources légitimes :<br />

! Dans l’amitié, notamment fraternel<strong>le</strong><br />

! Dans <strong>le</strong> coup<strong>le</strong> et tous <strong>le</strong>s aspects <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> coup<strong>le</strong>…<br />

! Dans l’activité professionnel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> travail…


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong> Page 2<br />

! Dans <strong>le</strong> bonheur <strong>de</strong> bien manger…<br />

! Dans la communion spirituel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’église<br />

! Dans l’activité missionnaire<br />

Mais souvent, <strong>dans</strong> la Bib<strong>le</strong>, il est question <strong>de</strong> se réjouir en <strong>Dieu</strong>. Il y a plus <strong>de</strong> 50 comman<strong>de</strong>ments <strong>de</strong><br />

se réjouir en l’Eternel. Exemp<strong>le</strong>s :<br />

! Psaumes 37:4 Fais <strong>de</strong> l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire.<br />

! Psaumes 32:11 Justes, réjouissez–vous en l’Éternel et soyez <strong>dans</strong> l’allégresse ! Poussez <strong>de</strong>s cris<br />

<strong>de</strong> <strong>joie</strong>, vous tous qui êtes droits <strong>de</strong> cœur !<br />

! Psaumes 97:12 Justes, réjouissez–vous en l’Éternel Et célébrez son saint nom !<br />

! Philippiens 3:1 Au reste, mes frères, réjouissez–vous <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur. Je n’éprouve aucun ennui<br />

à vous écrire <strong>le</strong>s mêmes choses, et pour vous, c’est une sécurité.<br />

! Philippiens 4:4 Réjouissez–vous toujours <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur ; je <strong>le</strong> répète, réjouissez–vous.<br />

! 2 Corinthiens 13:11 Au reste, frères, soyez <strong>dans</strong> la <strong>joie</strong>, ten<strong>de</strong>z à la perfection, conso<strong>le</strong>z–vous,<br />

ayez une même pensée, vivez en paix, et <strong>le</strong> <strong>Dieu</strong> d’amour et <strong>de</strong> paix sera avec vous.<br />

! Colossiens 1:12 avec <strong>joie</strong> ren<strong>de</strong>z grâces au Père qui vous a rendus capab<strong>le</strong>s d’avoir part à<br />

l’héritage <strong>de</strong>s saints <strong>dans</strong> la lumière.<br />

! Psaumes 97:12 Justes, réjouissez–vous en l’Éternel Et célébrez son saint nom !<br />

Je n’aime pas trop Thomas d’Aquin, mais sur ce point, il a vu juste : « nous valons ce que va<strong>le</strong>nt nos<br />

<strong>joie</strong>s ». J’espère <strong>de</strong> tout cœur que <strong>le</strong> Seigneur peut dire <strong>de</strong> nous : « Leur va<strong>le</strong>ur grandit, car ils<br />

trouvent <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> <strong>joie</strong> en la personne même <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> »<br />

Je dirais même que nous <strong>de</strong>venons ce que sont nos <strong>joie</strong>s principa<strong>le</strong>s.<br />

! Nous épousons la forme <strong>de</strong> nos amours. Nos affections sculptent notre être plus que tout.<br />

! Nos préoccupations à cultiver certaines <strong>joie</strong>s nous entraînent toujours davantage et nous<br />

caractérisent.<br />

! Nous ne nous élèverons jamais plus haut que ce que nous chérissons <strong>le</strong> plus.<br />

! Celui qui concentre son amour sur sa gloire et son avancement personnel <strong>de</strong>viendra <strong>de</strong> plus en<br />

plus orgueil<strong>le</strong>ux et arrogant, et aura <strong>de</strong> la peine à honorer la Personne <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

! Celui qui concentre son amour sur <strong>le</strong>s soirées bien arrosées sera <strong>de</strong> plus en plus sensib<strong>le</strong> aux<br />

appétits <strong>de</strong> sa chair et ne verra pas l’intérêt <strong>de</strong> prendre sa croix pour suivre Jésus.<br />

Développer sa <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong> va être source <strong>de</strong> nombreuses bénédictions. Il est bon pour nous <strong>de</strong> nous<br />

réjouir en l’Eternel. <strong>Dieu</strong> est glorifié lorsque notre <strong>joie</strong> est en Lui. C’est à notre avantage :<br />

! Psaumes 4:7 (4–8) Tu mets <strong>dans</strong> mon cœur plus <strong>de</strong> <strong>joie</strong> Qu’au temps où abon<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>ur froment<br />

et <strong>le</strong>ur vin nouveau.<br />

! 1 Chroniques 16:27 L’éclat et la magnificence sont <strong>de</strong>vant sa face, <strong>La</strong> puissance et la <strong>joie</strong> sont<br />

<strong>dans</strong> sa <strong>de</strong>meure<br />

! Psaumes 34:5 (34–6) Quand on regar<strong>de</strong> à lui, on resp<strong>le</strong>ndit <strong>de</strong> <strong>joie</strong>, Et <strong>le</strong> visage n’a pas à rougir.<br />

! Psaume 43.3 Envoie ta lumière et ta vérité ! Qu’el<strong>le</strong>s me gui<strong>de</strong>nt, Qu’el<strong>le</strong>s me conduisent à ta<br />

montagne sainte et à tes <strong>de</strong>meures ! 4 J’irai vers l’autel <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, Vers <strong>Dieu</strong>, ma <strong>joie</strong> et mon<br />

allégresse, Et je te célébrerai sur la harpe, ô <strong>Dieu</strong>, mon <strong>Dieu</strong> ! 5 Pourquoi t’abats–tu, mon âme, et<br />

gémis–tu sur moi ? Attends–toi à <strong>Dieu</strong>, car je <strong>le</strong> célébrerai encore ; Il est mon salut et mon <strong>Dieu</strong>.<br />

! Romains 14:17 Car <strong>le</strong> royaume <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, c’est non pas <strong>le</strong> manger ni <strong>le</strong> boire, mais la justice, la<br />

paix et la <strong>joie</strong>, par <strong>le</strong> Saint–Esprit.<br />

! Actes 13:52 Les discip<strong>le</strong>s, quant à eux, étaient remplis <strong>de</strong> <strong>joie</strong> et d’Esprit–Saint.<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong> Page 3<br />

Se réjouir en <strong>Dieu</strong>, c’est prendre conscience <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong> la beauté <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, c'est intégrer ce<br />

que l’on connaît <strong>de</strong> Lui <strong>dans</strong> notre vie <strong>de</strong> prière personnel<strong>le</strong> et col<strong>le</strong>ctive, c’est choisir <strong>de</strong> s’imprégner<br />

<strong>de</strong> ses bienfaits pour que nos cœurs soient <strong>de</strong> plus en plus réjouis <strong>de</strong> sa grâce !<br />

Nous allons lire ensemb<strong>le</strong> un psaume qui exprime cette <strong>joie</strong> qui est nôtre…<br />

Célébrez <strong>Dieu</strong> avec passion (100.1b-2)<br />

« 1 Psaume <strong>de</strong> reconnaissance. »<br />

« <strong>La</strong>nce une joyeuse clameur vers l’Éternel, Terre entière ! 2 Servez l’Éternel avec <strong>joie</strong>, Venez avec<br />

<strong>de</strong>s acclamations en sa présence ! »<br />

« 1 Psaume <strong>de</strong> reconnaissance. » Reconnaissance :<br />

! Déclaration, admission, proclamation<br />

! Louange ‘informée’ <strong>de</strong>s qualités <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong><br />

! NB. : Il n’existe pas <strong>de</strong> verbes hébreux pour « remercier ». C’est <strong>dans</strong> la reconnaissance <strong>de</strong>s<br />

qualités ou <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, que s’exprime la louange.<br />

Trois verbes, associés à trois manières <strong>de</strong> <strong>le</strong> faire :<br />

! <strong>La</strong>nce une joyeuse clameur : littéra<strong>le</strong>ment crie, sonne l’alarme, exprime ta <strong>joie</strong> vers l’Eternel.<br />

<strong>Dieu</strong> est l’objet, la <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> cette célébration. Toute la terre est invitée à célébrer notre <strong>Dieu</strong>.<br />

! Servez l’Eternel, une autre expression d’adoration, <strong>le</strong> service concret <strong>de</strong> l’Eternel. Et remarquez, il<br />

s’agit <strong>de</strong> <strong>le</strong> servir avec <strong>joie</strong> !<br />

! Venez : il faut se rendre en sa présence en exultant en sa présence.<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> (simha) dénote <strong>le</strong> fait d’être réjoui, ou joyeux avec toute la disposition <strong>de</strong> l’être : <strong>le</strong> cœur, l’âme,<br />

<strong>le</strong>s pensées, l’esprit.<br />

<strong>La</strong> clameur joyeuse ne peut être lancée assis, <strong>le</strong>s yeux baissés…<br />

Toute une série d’impératifs qui exigent une action déterminée et passionnée vis-à-vis <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Il est notre Conducteur ! (100.3)<br />

« 3 Reconnaissez que l’Éternel est <strong>Dieu</strong> ! C’est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui : Son peup<strong>le</strong><br />

et <strong>le</strong> troupeau <strong>de</strong> son pâturage. »<br />

Le verset 3 nous en donne la raison…<br />

! L’Eternel est <strong>Dieu</strong>. YHWH, <strong>le</strong> nom personnel <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, celui qui a été communiqué à Moïse et qui<br />

est <strong>le</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong> l’alliance. Ce <strong>Dieu</strong> personnel est <strong>le</strong> <strong>Dieu</strong> véritab<strong>le</strong>.<br />

! <strong>Dieu</strong> est Créateur, notre Créateur. Celui qui nous a faits à son image, selon sa ressemblance.<br />

! <strong>Dieu</strong> est notre propriétaire<br />

! <strong>Dieu</strong> est notre berger<br />

« Reconnaissez » pourrait être mieux traduit par « apprenez » « découvrez » ou encore « percevez »,<br />

« discernez » Nous <strong>de</strong>vons passer <strong>de</strong> cette existence indépendante <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, vers une existence où<br />

<strong>Dieu</strong> est notre environnement !<br />

! Je respire parce qu’il ne m’a pas encore ôté <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>.<br />

! Je suis avec <strong>le</strong>s qualités et <strong>le</strong>s faib<strong>le</strong>sses qu’il a bien voulu me donner ou qu’il a permis que j’ai.<br />

! Je suis en chemin en apprenant <strong>de</strong> lui, en apprenant comment il veut <strong>de</strong>venir chaque jour<br />

davantage <strong>le</strong> bon et bienveillant berger <strong>de</strong> mon existence.<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong> Page 4<br />

<strong>Dieu</strong> est pour nous ce que l’eau est au <strong>poisson</strong>. Il est notre tout. Si <strong>Dieu</strong> ôtait sa protection, <strong>le</strong> diab<strong>le</strong><br />

nous détruirait immédiatement, <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> nous perdrait irrémédiab<strong>le</strong>ment, la chair me consumerait<br />

sans gêne.<br />

Je dois reconnaître la divinité <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s circonstances <strong>de</strong> ma vie. Je dois apprendre à la<br />

reconnaître. Je dois savoir que <strong>Dieu</strong> règne sur mon existence, <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s embouteillages comme <strong>dans</strong><br />

<strong>le</strong>s promotions, pour me faire découvrir la puissance <strong>de</strong> sa résurrection.<br />

Je dois apprendre à reconnaître qu’il est <strong>le</strong> cep…<br />

Célébrez <strong>Dieu</strong> avec passion ! (100.4)<br />

« 4 Entrez <strong>dans</strong> ses portes avec reconnaissance, Dans ses parvis avec la louange ! Célébrez–<strong>le</strong>,<br />

bénissez son nom ! »<br />

<strong>La</strong> liste d’exhortations continue. <strong>Dieu</strong> utilise <strong>dans</strong> ce psaume l’image du temp<strong>le</strong>. On entre <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s<br />

portes, puis <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s parvis, on progresse vers <strong>le</strong> cœur du temp<strong>le</strong>, là où l’Eternel rési<strong>de</strong><br />

symboliquement <strong>dans</strong> <strong>le</strong> lieu très saint.<br />

! « Entrez <strong>dans</strong> ses portes avec reconnaissance » : on pourrait traduire reconnaissance par une<br />

louange marquée par la repentance du péché.<br />

! « Dans ses parvis avec la louange » : en déclarant <strong>le</strong>s bienfaits <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, lui déclarant <strong>le</strong>s qualités<br />

et la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> sa personne. Il s’agit <strong>de</strong> reconnaître la supériorité <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong><br />

! « Célébrez-<strong>le</strong> » : L’idée du verbe hébreu c’est <strong>de</strong> jeter quelque chose, comme on jetterait <strong>de</strong>s<br />

f<strong>le</strong>urs sur <strong>le</strong> passage d’une personne d’importance.<br />

! « Bénissez son nom » : Le verbe veut dire s’agenouil<strong>le</strong>r, prendre une posture <strong>de</strong> respect.<br />

Cette célébration joyeuse <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> saisit tout notre être :<br />

! On marche vers <strong>le</strong> temp<strong>le</strong><br />

! On par<strong>le</strong> à <strong>Dieu</strong><br />

! On se prosterne <strong>de</strong>vant lui<br />

! On manifeste une émotion.<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong> invite l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> notre être, cœur, pensée, âme, esprit.<br />

Il est notre Bienfaiteur ! (100.5)<br />

« 5 Car l’Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours, et sa fidélité <strong>de</strong> génération en génération. »<br />

Le psalmiste donne encore d’autres raisons d’exprimer la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> connaître <strong>Dieu</strong> :<br />

! <strong>Dieu</strong> est bon : Plaisant, agréab<strong>le</strong>, excel<strong>le</strong>nt, etc. <strong>Dieu</strong> est imprégné d’excel<strong>le</strong>nce. Sa bonté s’est<br />

manifestée tel<strong>le</strong>ment souvent. Déjà <strong>dans</strong> la création, <strong>Dieu</strong> dit que c’était bon, et en cela, ce qu’il a<br />

créé reflète sa bonté. Sa bonté se manifeste tout au long <strong>de</strong> la Bib<strong>le</strong> alors que <strong>Dieu</strong> tend sa main<br />

pour sauver ceux qui réalisent <strong>le</strong>ur besoin du Sauveur.<br />

! Sa bienveillance est éternel<strong>le</strong> : El<strong>le</strong> dure toujours. Le terme est intraduisib<strong>le</strong> tel<strong>le</strong>ment il est vaste<br />

<strong>dans</strong> son sens : c’est une bienveillance aimante, c’est une faveur, une grâce, une fidélité, un<br />

amour abondant. <strong>Dieu</strong> est tout cela : bienveillant, aimant, favorab<strong>le</strong>, gracieux, fidè<strong>le</strong>, etc.<br />

! Et en plus <strong>le</strong>s qualités <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> sont stab<strong>le</strong>s : <strong>Dieu</strong> est <strong>le</strong> même aujourd’hui, hier, éternel<strong>le</strong>ment !<br />

De génération en génération. <strong>Dieu</strong> ne changera pas d’avis. <strong>Dieu</strong> est fidè<strong>le</strong> et constant.<br />

Conclusion<br />

Se réjouir en <strong>Dieu</strong> est un art :<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong> Page 5<br />

! L’art <strong>de</strong> savoir se par<strong>le</strong>r : « mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun <strong>de</strong> ses bienfaits… ».<br />

David se par<strong>le</strong>, et il dit : « David, dis du bien <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, sans rien oublier ». Vous vous êtes déjà<br />

parlé comme cela ? Le matin, avec un rasoir (ou un coton à fond <strong>de</strong> tain) : « alors mon petit<br />

Florent / dis du bien <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, sans rien oublier <strong>de</strong> ses bontés. » !!!<br />

! L’art d’être vrai <strong>dans</strong> ses émotions, sans se laisser contrô<strong>le</strong>r par ses émotions. Tout au long<br />

<strong>de</strong>s Psaumes, on voit <strong>de</strong>s hommes être vrais <strong>dans</strong> ce qu’ils ressentent, tout en s’appropriant <strong>de</strong><br />

ces vérités : « pourquoi t’abats-tu mon âme, et gémis tu ? »<br />

- Je pense à Jérémie. Témoin <strong>de</strong>s massacres babyloniens. Jérémie a vu <strong>le</strong> siège <strong>de</strong>s<br />

babyloniens, avec une famine tel<strong>le</strong> que <strong>de</strong>s mères ont cuit et mangé <strong>le</strong>urs enfants. Jérémie a<br />

vu <strong>le</strong>s soldats mettre à sac la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Jérusa<strong>le</strong>m, il mentionne <strong>le</strong> viol <strong>de</strong>s femmes, la tuerie qui<br />

s’en est suivi.<br />

- Il est profondément attristé par ce jugement <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> sur la nation. En <strong>La</strong>mentations, il entame<br />

une longue complainte, et au milieu <strong>de</strong> l’expression la plus sombre, Jérémie choisit <strong>de</strong><br />

regar<strong>de</strong>r la situation au travers <strong>de</strong>s vérités bibliques :<br />

“21 Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce pourquoi j’espère : 22 C’est que la bienveillance <strong>de</strong> l’Éternel n’est<br />

pas épuisée, Et que ses compassions ne sont pas à <strong>le</strong>ur terme ; 23 El<strong>le</strong>s se renouvel<strong>le</strong>nt chaque matin. Gran<strong>de</strong> est ta<br />

fidélité ! 24 L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux m’attendre à lui. 25 L’Éternel est bon pour<br />

qui espère en lui, Pour celui qui <strong>le</strong> cherche. 26 Il est bon d’attendre en si<strong>le</strong>nce Le salut <strong>de</strong> l’Éternel. 27 Il est bon pour<br />

l’homme De porter <strong>le</strong> joug <strong>dans</strong> sa jeunesse. 28 Qu’il s’assoie solitaire et si<strong>le</strong>ncieux, Car c’est ce qui lui est imposé ;<br />

29 Qu’il mette sa bouche <strong>dans</strong> la poussière, Peut–être y a–t–il <strong>de</strong> l’espoir ! 30 Qu’il ten<strong>de</strong> la joue à celui qui <strong>le</strong> frappe,<br />

Qu’il se rassasie <strong>de</strong> déshonneur. 31 Car <strong>le</strong> Seigneur Ne rejette pas à toujours. 32 Mais, lorsqu’il afflige, il a<br />

compassion Selon sa gran<strong>de</strong> bienveillance ; 33 Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie Et qu’il afflige <strong>le</strong>s fils<br />

d’homme.” (<strong>La</strong>mentations 3:21-33)<br />

- Jérémie exprime sa souffrance et s’appuie sur la Paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

! L’art <strong>de</strong> personnaliser la Paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. <strong>La</strong> Bib<strong>le</strong> est un trésor qu’il faut s’approprier. Parfois il<br />

est uti<strong>le</strong> <strong>de</strong> personnaliser <strong>le</strong>s textes, en se <strong>le</strong>s appropriant. J’avais mémorisé Eph 1, et j’aime me<br />

<strong>le</strong> rappe<strong>le</strong>r en mettant un pronom personnel.<br />

Voici ce que je fais…<br />

! Personnaliser la Paro<strong>le</strong>, prendre un psaume ou une épître.<br />

! Apprendre quelques textes clés. <strong>Un</strong> verset <strong>le</strong> matin, répété <strong>dans</strong> la voiture, et <strong>le</strong> soir avant <strong>de</strong><br />

sombrer !<br />

! Prendre un recueil <strong>de</strong> cantique<br />

! Prendre une ! journée <strong>de</strong> RTT spirituel<strong>le</strong><br />

! Commencer sa journée en reconnaissant <strong>le</strong>s bienfaits <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> que personne ne peut nous ôter.<br />

Se réjouir en <strong>Dieu</strong>, c’est un art, un apprentissage, une discipline et un fruit…<br />

! <strong>Un</strong>e ! journée avec <strong>Dieu</strong>, par exemp<strong>le</strong> un samedi après <strong>le</strong> week-end <strong>de</strong> rentrée…<br />

Passons un temps à reprendre, <strong>dans</strong> la prière à voix haute, quelques-unes <strong>de</strong>s vérités <strong>de</strong> l’Ecriture<br />

sur la personne <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Vous n'en avez pas envie ? Il n'est pas nécessaire d’en avoir envie. L’appétit vient en mangeant,<br />

comme <strong>le</strong> bonheur <strong>de</strong> louange vient avec la louange...<br />

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© <strong>Un</strong> <strong>poisson</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>net</strong>/Florent Varak http://www.un<strong>poisson</strong><strong>dans</strong><strong>le</strong>.<strong>net</strong>


<strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong><br />

Introduction<br />

Résumé<br />

Au 1 er message : <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. <strong>Dieu</strong> se réjouit<br />

! De son existence même<br />

! De ses relations<br />

! De son action<br />

Quelque part, c’est un modè<strong>le</strong> pour nous. Nous qui avons été créés à son image, nous pouvons<br />

choisir <strong>de</strong> nous réjouir :<br />

! De l’existence même<br />

! Des relations que nous pouvons nouer : avec <strong>Dieu</strong>, avec notre prochain.<br />

! De notre action, <strong>de</strong> nos moyens d’entreprendre…<br />

En tout cas, l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s <strong>joie</strong>s que nous pouvons expérimenter, c’est cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> connaître<br />

<strong>Dieu</strong>, et <strong>de</strong> vivre en Lui. <strong>Dieu</strong> nous comman<strong>de</strong> même <strong>de</strong> nous réjouir <strong>de</strong> Lui :<br />

Habakuk, l’un <strong>de</strong>s prophètes qui voit la désolation que suscite <strong>le</strong>s Chaldéens, écrit, comme pour<br />

renouve<strong>le</strong>r son courage : « Mais moi j’exulterai en l’Éternel, Je veux trouver l’allégresse <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Dieu</strong><br />

<strong>de</strong> mon salut » (3:18).<br />

L’apôtre Paul écrit : « réjouissez-vous toujours <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur, je <strong>le</strong> répète, réjouissez-vous. » Je ne<br />

sais pas pourquoi on a inconsciemment hiérarchisé <strong>le</strong>s comman<strong>de</strong>ments, et pourquoi celui-ci paraît<br />

moins important que celui <strong>de</strong> ne pas commettre <strong>de</strong> meurtre, ou <strong>de</strong> ne pas commettre l’adultère ! Bienaimés,<br />

nous offensons <strong>Dieu</strong> lorsque nous ne nous réjouissons pas <strong>de</strong> Lui, avec Lui par Lui ! Nous<br />

honorons <strong>Dieu</strong> lorsque nous trouvons plaisir en Lui, en son œuvre, en la vie qu’il nous accor<strong>de</strong>.<br />

L’image la plus fréquente qui illustre la relation <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> avec <strong>le</strong>s sauvés est cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l'homme avec sa<br />

fiancée ou son épouse. <strong>Dieu</strong> a tout fait pour nous épouser, et si nous profitons <strong>de</strong> ses avances pour<br />

ensuite <strong>le</strong>s mépriser et <strong>le</strong>s rejeter, nous manifestons un mépris qui b<strong>le</strong>sse l’initiative et l’amour <strong>de</strong><br />

<strong>Dieu</strong> !<br />

Venez <strong>dans</strong> la maison <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> avec <strong>de</strong>s louanges, avec <strong>de</strong>s chants <strong>de</strong> reconnaissance, avec la<br />

volonté d’exprimer l’adoration et la bienveillance <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>… Par contre, la pression du mon<strong>de</strong>, <strong>le</strong>s<br />

manœuvres du diab<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s péchés <strong>de</strong> notre cœur nous éloignent <strong>de</strong> sa bienveillance. Renouve<strong>le</strong>z<br />

votre intimité avec <strong>Dieu</strong> ! Réjouissez vous toujours <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur !<br />

Ce thème était celui du <strong>de</strong>rnier message. Se réjouir <strong>dans</strong> la personne <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Mais bon, ça fait encore un peu éthéré ! Ce matin, je voudrais qu’on voie ce que <strong>Dieu</strong> attend <strong>de</strong> nous<br />

: une attitu<strong>de</strong> quotidienne <strong>de</strong> réjouissance .<br />

! D’abord, c’est bon pour la santé ! Prov 17.22 « <strong>Un</strong> cœur joyeux est un excel<strong>le</strong>nt remè<strong>de</strong>, mais<br />

l’esprit déprimé mine la santé. » Vous voyez, Rabelais n’a rien inventé !<br />

! Ensuite parce que <strong>Dieu</strong> <strong>le</strong> veut : Psaumes 118:24 « C’est ici la journée que l’Éternel a faite : A<br />

cause d’el<strong>le</strong>, soyons <strong>dans</strong> l’allégresse et la <strong>joie</strong> ! »<br />

<strong>La</strong> Bib<strong>le</strong> a quelque chose d’assez simp<strong>le</strong> et d’assez profond à nous enseigner sur la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> vivre, qui<br />

nous vient <strong>de</strong> Salomon.<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 2<br />

Le parcours <strong>de</strong> l’Ecclésiaste<br />

Salomon est fils <strong>de</strong> David et <strong>de</strong> Bath-Chéba. Le prophète Nathan l’honora du nom <strong>de</strong> Yedidya, bienaimé<br />

<strong>de</strong> l’Éternel (2S 12:25). Salomon épousa la fil<strong>le</strong> du roi d’Égypte et l’amena à Jérusa<strong>le</strong>m (1R 3:1).<br />

Salomon est réputé pour sa sagesse. Il avait <strong>de</strong>mandé à <strong>Dieu</strong> la sagesse, et cel<strong>le</strong>-ci <strong>de</strong>vint légendaire<br />

lorsqu’il réussit à i<strong>de</strong>ntifier la mère d’un bébé parmi <strong>de</strong>ux qui <strong>le</strong> revendiquaient.<br />

! On reconnaît sa sagesse <strong>dans</strong> sa gestion <strong>de</strong> grands projets urbains,<br />

! On reconnaît sa sagesse <strong>dans</strong> la conduite <strong>de</strong> la construction du temp<strong>le</strong>.<br />

! On reconnaît sa sagesse <strong>dans</strong> l’administration du royaume qu’il divise en 12 districts.<br />

! On reconnaît sa sagesse <strong>dans</strong> ses connaissances artistiques, techniques et zoologiques.<br />

Son influence <strong>de</strong>vient internationa<strong>le</strong>. Des commerçants affluèrent du mon<strong>de</strong> entier, et même la reine<br />

<strong>de</strong> Sabba vint <strong>le</strong> questionner pour vérifier s’il était à la hauteur <strong>de</strong> sa réputation.<br />

Hélas, il tomba <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s pièges typiques dont sont jalonnés <strong>le</strong>s succès. Il régna 40 ans, et laissa un<br />

bilan assez triste à ses successeurs, car il agit exactement à l’inverse <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s conseils qu’il avait<br />

prodigué — aparté : c’est l’une <strong>de</strong>s preuves <strong>de</strong> l’authenticité <strong>de</strong> la Bib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s fautes <strong>de</strong>s héros sont<br />

mentionnées.<br />

Bref, Salomon fait <strong>le</strong> bilan <strong>de</strong> ses exploits, et voilà ce qu’il trouve : la <strong>joie</strong> que nous cherchons tous<br />

n’est pas <strong>dans</strong> l’accomplissement <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s choses mais … [je vous donnerai la fin plus tard !]<br />

Chapitre 1<br />

! « 2 Vanité <strong>de</strong>s vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité <strong>de</strong>s vanités, tout est vanité. » Les immenses<br />

accomplissements <strong>de</strong> la vie, n’ont aucun sens. Littéra<strong>le</strong>ment : « vapeur, tout est vapeur » « 3 Que<br />

reste–t–il à l’homme <strong>de</strong> toute la peine qu’il se donne sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il ? »<br />

! <strong>La</strong> furie <strong>de</strong>s activités n’a pas sens « 8 Toutes choses se fatiguent au–<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce qu’on peut dire,<br />

l’œil ne se rassasie pas <strong>de</strong> voir, et l’oreil<strong>le</strong> ne se lasse pas d’entendre. »<br />

! Et tout se répète : « 9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a<br />

rien <strong>de</strong> nouveau sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il. »<br />

! Même la recherche intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>… « 12 Moi, l’Ecclésiaste, je suis <strong>de</strong>venu roi sur Israël à<br />

Jérusa<strong>le</strong>m. 13 J’ai pris à cœur <strong>de</strong> rechercher et d’explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous <strong>le</strong><br />

ciel ; c’est un souci fâcheux que <strong>Dieu</strong> donne aux humains comme moyen d’humiliation. »<br />

Chapitre 2<br />

! A un moment donné, Salomon déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> rechercher que la <strong>joie</strong>. Sa conclusion ? « 1 J’ai dit en<br />

mon cœur : Allons ! je vais t’éprouver par la <strong>joie</strong> et n’arrêter ma vue que sur <strong>le</strong> bonheur. Même<br />

cela n’est que vanité. 2 Du rire j’ai dit : C’est <strong>de</strong> la démence ! et <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> : Que vient–el<strong>le</strong> faire ?<br />

! Et puis même <strong>le</strong>s drogues du moment : « 3 Je me suis découvert <strong>le</strong> désir d’habituer ma chair au<br />

vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et <strong>de</strong> m’attacher à la folie jusqu’à ce que je<br />

voie s’il est bon pour <strong>le</strong>s humains d’agir ainsi sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il pendant <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur<br />

vie. »<br />

! Même <strong>le</strong>s réalisations professionnel<strong>le</strong>s ambitieuses, ou <strong>le</strong> matérialisme : « 4 J’ai exécuté <strong>de</strong><br />

grands ouvrages : je me suis bâti <strong>de</strong>s maisons ; je me suis planté <strong>de</strong>s vignob<strong>le</strong>s ; 5 je me suis fait<br />

<strong>de</strong>s jardins et <strong>de</strong>s parcs, et j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers ; 6 je me suis fait <strong>de</strong>s<br />

bassins pour arroser <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur eau une forêt <strong>de</strong> jeunes arbres. 7 J’ai acquis <strong>de</strong>s esclaves hommes<br />

et femmes, et j’ai eu <strong>le</strong>urs fils nés <strong>dans</strong> la maison ; j’ai, <strong>de</strong> plus, été grand propriétaire <strong>de</strong> gros et<br />

<strong>de</strong> petit bétail, plus que tous ceux qui étaient avant moi <strong>dans</strong> Jérusa<strong>le</strong>m. 8 Je me suis aussi<br />

amassé <strong>de</strong> l’argent et <strong>de</strong> l’or, précieux trésor <strong>de</strong>s rois et <strong>de</strong>s provinces. Je me suis procuré <strong>de</strong>s<br />

chanteurs et <strong>de</strong>s chanteuses, et raffinement pour <strong>le</strong>s humains, <strong>de</strong>s dames en grand nombre. 9 Je<br />

suis <strong>de</strong>venu grand, et j’ai surpassé tous ceux qui étaient avant moi à Jérusa<strong>le</strong>m. Et même ma<br />

sagesse <strong>de</strong>meurait avec moi. »


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 3<br />

! Les délices <strong>de</strong>s yeux, <strong>le</strong>s <strong>joie</strong>s <strong>de</strong> l’activité… « 10 Tout ce que mes yeux ont réclamé, je ne <strong>le</strong>s en<br />

ai pas privés ; je n’ai refusé aucune <strong>joie</strong> à mon cœur ; car mon cœur se réjouissait <strong>de</strong> tout mon<br />

travail ; et c’est la part qui m’est revenue <strong>de</strong> tout ce travail. »<br />

! Et la conclusion ? « 11 Puis, j’ai envisagé tous <strong>le</strong>s ouvrages que mes mains avaient faits, et la<br />

peine que j’avais prise à <strong>le</strong>s faire ; et voici que tout est vanité et poursuite du vent, il n’en reste<br />

rien sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il. »<br />

! Conscient <strong>de</strong> cet échec, Salomon <strong>de</strong>vient <strong>de</strong>s plus pessimistes :<br />

« 17 J’ai donc haï la vie, car pour moi l’ouvrage que l’on fait sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il est mauvais, puisque<br />

tout est vanité et poursuite du vent. 18 J’ai haï toute la peine que je me donne sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, et<br />

dont je dois laisser (la jouissance) à l’homme qui me succé<strong>de</strong>ra. 19 Et qui sait s’il sera sage ou<br />

insensé ? Pourtant, il sera maître <strong>de</strong> toute la peine que je me suis donnée en usant <strong>de</strong> sagesse<br />

sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il ! C’est encore là une vanité. 20 Et j’en suis venu à me décourager <strong>de</strong> m’être donné<br />

toute cette peine sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il. 21 Y a–t–il un homme qui ait peiné avec sagesse, science et<br />

succès, voilà que sa part est donnée à un homme qui n’y a pris aucune peine. C’est encore là une<br />

vanité et un grand mal. 22 Que revient–il, en effet, à l’homme <strong>de</strong> toute la peine et <strong>de</strong> la<br />

préoccupation qu’il s’est données sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il ? 23 Tous ses jours ne sont que tourments, ses<br />

soucis <strong>le</strong> tracassent ; son cœur n’a pas <strong>de</strong> repos, même pendant la nuit. C’est là encore une<br />

vanité. »<br />

Dans <strong>le</strong>s années 60, ce texte <strong>de</strong> Salomon eut beaucoup <strong>de</strong> succès, vu comme un précurseur <strong>de</strong> la<br />

pensée <strong>de</strong> Sartre. Avons-nous <strong>de</strong>s illusions trompées, <strong>de</strong>s attentes gigantesques <strong>de</strong> la vie non<br />

réalisées ? On explique alors notre déception et notre manque <strong>de</strong> <strong>joie</strong> par <strong>le</strong> fait que nous n'avons pas<br />

obtenu ce que nous aurions souhaité, que nous n'avons pas réussi là où nous aurions aimé réussir.<br />

C'est une réalité <strong>de</strong> la vie humaine <strong>de</strong>puis la Chute, ça fait partie <strong>de</strong> l'existence.<br />

Cependant, ce qui est très surprenant, c'est que parfois, ceux qui ont réussi font la découverte sordi<strong>de</strong><br />

du vi<strong>de</strong> qu'ils ressentent alors. Où se trouve donc la clé <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> ?<br />

Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s <strong>le</strong>çons <strong>de</strong> Salomon ?<br />

! Que <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s aspirations <strong>de</strong>s hommes ne sont pas la clé du bonheur.<br />

! Que <strong>le</strong>s succès <strong>le</strong>s plus spectaculaires <strong>de</strong> la vie n’engendrent pas la <strong>joie</strong> stab<strong>le</strong> et paisib<strong>le</strong> <strong>de</strong> la<br />

vie.<br />

Où se trouve alors la clé <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> ? Toujours au chapitre 2 :<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> vivre est un art !<br />

24 Il n’y a <strong>de</strong> bon pour l’homme que <strong>de</strong> manger et <strong>de</strong> boire, et <strong>de</strong> voir pour lui–même <strong>le</strong> bon côté <strong>de</strong><br />

sa peine ; mais j’ai vu que cela aussi vient <strong>de</strong> la main <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Vous avez remarqué ? C’est quoi qui est bon pour l’homme ?<br />

! Manger, boire, et voir <strong>le</strong> bon côté <strong>de</strong> sa peine<br />

! En fait, la <strong>joie</strong> se cueil<strong>le</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> quotidien <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux que <strong>Dieu</strong> accor<strong>de</strong>.<br />

L’Ecclésiaste contient 7 refrains qui ramènent <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur à cette idée :<br />

! Chapitre 3 “12 J’ai reconnu qu’il n’y a rien <strong>de</strong> bon pour lui sinon <strong>de</strong> se réjouir et <strong>de</strong> faire ce qui est<br />

bon pendant sa vie ; 13 et aussi que pour tout homme, manger, boire et voir ce qui est bon au<br />

milieu <strong>de</strong> tout son travail, est un don <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.” (Ecclésiaste 3:12-13 )<br />

! “Et j’ai vu qu’il n’y a rien <strong>de</strong> mieux pour l’homme que <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong> ses œuvres : c’est là sa part.<br />

En effet, qui <strong>le</strong> ramènera pour voir ce qui arrivera après lui ?” (Ecclésiaste 3:22 )


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 4<br />

! Chapitre 5 “17) Voici ce que j’ai vu : c’est déjà bien beau pour l’homme <strong>de</strong> manger, <strong>de</strong> boire et <strong>de</strong><br />

voir <strong>le</strong> bonheur au milieu <strong>de</strong> toute la peine qu’il se donne sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, pendant <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong>s<br />

jours <strong>de</strong> vie que <strong>Dieu</strong> lui a donnés ; car c’est là sa part. (Ecclésiaste 5:17)<br />

! Chapitre 8 “J’ai donc fait l’éloge <strong>de</strong> la <strong>joie</strong>, parce qu’il n’y a rien <strong>de</strong> bon pour l’homme sous <strong>le</strong><br />

so<strong>le</strong>il sinon <strong>de</strong> manger, <strong>de</strong> boire et <strong>de</strong> se réjouir ; c’est là ce qui doit l’accompagner <strong>dans</strong> son<br />

travail, pendant <strong>le</strong>s jours <strong>de</strong> la vie que <strong>Dieu</strong> lui donne sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il.” (Ecclésiaste 8:15 )<br />

! Chapitre 9 “7 Va, mange avec <strong>joie</strong> ton pain, et bois <strong>de</strong> bon cœur ton vin ; car <strong>Dieu</strong> a déjà agréé<br />

tes œuvres. 8 Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’hui<strong>le</strong> ne manque pas sur ta<br />

tête. 9 Jouis <strong>de</strong> la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous <strong>le</strong>s jours <strong>de</strong> la vaine existence<br />

que <strong>Dieu</strong> t’a donnés sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, pendant tous tes jours <strong>de</strong> vanité ; car c’est ta part <strong>dans</strong> la vie<br />

au milieu <strong>de</strong> la peine que tu te donnes sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il.” (Ecclésiaste 9:7-9 )<br />

<strong>La</strong> gran<strong>de</strong> révélation <strong>de</strong> ce matin, c’est que <strong>Dieu</strong> a prévu qu’on jouisse <strong>de</strong> la vie, et <strong>de</strong>s plaisirs<br />

légitimes <strong>de</strong> la vie. C’est une saine discipline <strong>de</strong> cœur et <strong>de</strong> pensée que <strong>de</strong> se réjouir chaque jour <strong>de</strong>s<br />

ca<strong>de</strong>aux répétés <strong>de</strong> la provi<strong>de</strong>nce du Seigneur.<br />

Comme <strong>le</strong> dit Go<strong>de</strong>t : « Au lieu <strong>de</strong> chercher <strong>le</strong> bonheur et <strong>de</strong> <strong>le</strong> poursuivre sur la voie <strong>de</strong> la sagesse,<br />

<strong>de</strong> la folie, ou <strong>de</strong> la jouissance accompagnée d’une dévorante activité, attendons-<strong>le</strong> en repos comme<br />

venant <strong>de</strong> la main <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, et en accommodant à chaque instant notre activité aux indications <strong>de</strong> la<br />

Provi<strong>de</strong>nce, qui varient d’heure en heure. »<br />

Voyez-vous, c’est un art, et un art plutôt perdu parmi <strong>le</strong>s chrétiens, que <strong>de</strong> profiter du plaisir <strong>de</strong> la<br />

création, sans pour autant en venir à adorer ces mêmes plaisirs, plutôt que <strong>le</strong>ur Créateur.<br />

Comment maximiser <strong>le</strong> bonheur, la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> ces choses que <strong>Dieu</strong> nous donne ?<br />

! Intégrer <strong>Dieu</strong><br />

! Rendre grâce<br />

! Partager, donner à d’autres <strong>de</strong> ce que l’on a !<br />

Nous <strong>de</strong>vons apprendre à entraîner notre être à compter <strong>le</strong>s bienfaits <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, pas seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />

bienfaits spirituels, mais encore tous <strong>le</strong>s bienfaits matériels, qui soutiennent notre <strong>joie</strong> terrestre.<br />

Deux passages <strong>de</strong> l’Ecriture sont intéressants à ce sujet :<br />

! Prov 31.6 « Donnez <strong>de</strong>s boissons fortes à celui qui périt et du vin à celui qui a l’amertume <strong>dans</strong><br />

l’âme. »<br />

! Néhémie 8:10 « (Esdras) <strong>le</strong>ur dit : Al<strong>le</strong>z, mangez <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s grasses, buvez <strong>de</strong>s liqueurs<br />

douces et envoyez <strong>de</strong>s parts à ceux qui n’ont rien <strong>de</strong> prêt, car ce jour est consacré à notre<br />

Seigneur ; ne vous affligez pas, car la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> l’Éternel est votre force. »<br />

<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>de</strong> l’Eternel passe en partie par la <strong>joie</strong> <strong>de</strong>s dons <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> !<br />

Parfois <strong>le</strong>s chrétiens ont oublié <strong>de</strong> développer cette sagesse qui consiste à se réjouir <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux<br />

que <strong>Dieu</strong> nous donne. Voilà pourquoi on rend grâce avant <strong>de</strong> manger. Pas parce que sinon la<br />

nourriture serait empoisonnée, qu'el<strong>le</strong> ne serait pas bénie ! Non bien sûr ! <strong>La</strong> nourriture est déjà bénie<br />

puisque c'est <strong>Dieu</strong> qui nous la donne, que c'est lui qui est l'auteur <strong>de</strong> la vie. Nous rendons grâce parce<br />

que nous prenons <strong>de</strong> la main même <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> et que nous nous réjouissons <strong>de</strong> ses ca<strong>de</strong>aux.<br />

Il nous faut développer cette sagesse <strong>de</strong> la reconnaissance envers <strong>Dieu</strong>.<br />

Le rejet <strong>de</strong> cette attitu<strong>de</strong> est dangereux !<br />

L’ascétisme est diabolique


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 5<br />

Voyez-vous, la spiritualité a été gran<strong>de</strong>ment influencée par <strong>de</strong>s gens comme Augustin, qui priait ainsi,<br />

12 ans après sa conversion d’une vie <strong>de</strong> débauche :<br />

Il priait <strong>de</strong> renverser <strong>le</strong>s péchés qui <strong>le</strong> liaient, et notamment la tentation <strong>de</strong> jouir <strong>de</strong> son repas plutôt que <strong>de</strong> <strong>le</strong> prendre<br />

comme un médicament nécessaire « jusqu’au jour où tu détruiras à la fois <strong>le</strong> ventre et la vian<strong>de</strong> » ; ou encore<br />

l’attraction <strong>de</strong>s senteurs agréab<strong>le</strong>s ; <strong>le</strong> plaisir d’un musique d’église qui toucherait par la mélodie plutôt que par l’objet<br />

<strong>de</strong> cette louange » ; en encore la convoitise <strong>de</strong>s yeux vers « diverses formes <strong>de</strong> beauté et d’éclat et <strong>de</strong> cou<strong>le</strong>urs<br />

agréab<strong>le</strong>s » ; et enfin la <strong>de</strong>rnière tentation : « <strong>de</strong> connaître <strong>dans</strong> <strong>le</strong> seul but <strong>de</strong> connaître »<br />

L’idée que <strong>le</strong>s nécessités terrestres ne seraient que <strong>de</strong>s médicaments nécessaires est terrib<strong>le</strong> ! El<strong>le</strong><br />

dévalue <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> que <strong>Dieu</strong> a créé. C’est d’ail<strong>le</strong>urs comme cela que <strong>le</strong>s non-chrétiens perçoivent la<br />

pensée chrétienne. Michel Onfray est <strong>de</strong>venu célèbre pour son traité d’athéologie. Voici comment il<br />

présente son livre :<br />

Les trois monothéismes, animés par une même pulsion <strong>de</strong> mort généalogique, partagent une série <strong>de</strong> mépris<br />

i<strong>de</strong>ntiques : haine <strong>de</strong> la raison et <strong>de</strong> l'intelligence ; haine <strong>de</strong> la liberté ; haine <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s livres au nom d'un seul ;<br />

haine <strong>de</strong> la vie ; haine <strong>de</strong> la sexualité, <strong>de</strong>s femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine <strong>de</strong>s corps, <strong>de</strong>s désirs, <strong>de</strong>s<br />

pulsions. En lieu et place et <strong>de</strong> tout cela, judaïsme, christianisme et islam défen<strong>de</strong>nt : la foi et la croyance,<br />

l'obéissance et la soumission, <strong>le</strong> goût <strong>de</strong> la mort et la passion <strong>de</strong> l'au-<strong>de</strong>là, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et<br />

la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme e l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et <strong>le</strong> néant célébré?<br />

Cet ascétisme qui nie et rejette notre existence corporel<strong>le</strong> est à l’opposé <strong>de</strong> la sagesse divine.<br />

Regar<strong>de</strong>z comment l’apôtre Paul qualifie ce genre d’approche :<br />

1 Mais l’Esprit dit expressément que, <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rniers temps, quelques–uns abandonneront la foi, pour s’attacher à<br />

<strong>de</strong>s esprits séducteurs et à <strong>de</strong>s doctrines <strong>de</strong> démons, 2 par l’hypocrisie <strong>de</strong> faux discoureurs marqués au fer rouge<br />

<strong>dans</strong> <strong>le</strong>ur propre conscience. 3 Ils prescrivent <strong>de</strong> ne pas se marier et <strong>de</strong> s’abstenir d’aliments que <strong>Dieu</strong> a créés pour<br />

qu’ils soient pris avec actions <strong>de</strong> grâces par ceux qui sont fidè<strong>le</strong>s et qui connaissent la vérité. 4 Or, tout ce que <strong>Dieu</strong><br />

a créé est bon, et rien n’est à rejeter, pourvu qu’on <strong>le</strong> prenne avec actions <strong>de</strong> grâces, 5 car tout est sanctifié par la<br />

paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> et par la prière.<br />

<strong>Un</strong> homme ou une femme qui rejette <strong>le</strong>s bonheurs terrestre sous prétexte d’une meil<strong>le</strong>ure spiritualité,<br />

ou d’une plus gran<strong>de</strong> proximité avec <strong>Dieu</strong> est inspiré par une philosophie démoniaque. Rejeter <strong>le</strong><br />

mariage, ou la sexualité <strong>dans</strong> <strong>le</strong> mariage, rejeter certains aliments que <strong>Dieu</strong> a créés pour soi-disant<br />

honorer <strong>Dieu</strong> est en opposition avec <strong>le</strong> christianisme biblique.<br />

! Le célibat imposé <strong>de</strong>s responsab<strong>le</strong>s religieux est démoniaque<br />

! Les règ<strong>le</strong>s alimentaires imposées <strong>dans</strong> certains milieux évangéliques judaïsants sont<br />

démoniaques.<br />

Le manque <strong>de</strong> reconnaissance est une offense<br />

L’ingratitu<strong>de</strong> n’est probab<strong>le</strong>ment pas considérée comme la plus terrib<strong>le</strong> <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s !<br />

Nous avons en Nombres 21 l’exemp<strong>le</strong> extrême <strong>de</strong> cette attitu<strong>de</strong> :<br />

! Le peup<strong>le</strong> vient d’être délivré <strong>de</strong> l’esclavage. Il sort d’Egypte.<br />

! Il voit <strong>de</strong> nombreuses délivrances, dont cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la mer rouge.<br />

! Il arrive <strong>dans</strong> <strong>le</strong> désert, et <strong>Dieu</strong> prend soin <strong>de</strong> ce peup<strong>le</strong> en envoyant la manne : « 5 Le peup<strong>le</strong><br />

s’impatienta en route, parla contre <strong>Dieu</strong> et contre Moïse : Pourquoi nous avez–vous fait monter<br />

hors d’Égypte, pour que nous mourions <strong>dans</strong> <strong>le</strong> désert ? car il n’y a point <strong>de</strong> pain et il n’y a point<br />

d’eau, et nous sommes dégoûtés <strong>de</strong> ce pain méprisab<strong>le</strong>. »<br />

<strong>Dieu</strong> juge cette attitu<strong>de</strong> extrêmement grave.<br />

! D’abord c’était un manque <strong>de</strong> confiance<br />

! Ensuite, <strong>le</strong> Nouveau Testament nous apprend que c’était Christ <strong>le</strong> rocher qui <strong>le</strong>s alimentait et<br />

étanchait <strong>le</strong>ur soif (1 Cor 10).<br />

! Alors <strong>Dieu</strong> envoie <strong>de</strong>s serpents, et <strong>de</strong>s milliers d’hommes meurent.<br />

[Ce jugement <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong>viendra même <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> <strong>de</strong> la foi qui sauve : Des serpents venimeux<br />

mor<strong>de</strong>nt <strong>le</strong> peup<strong>le</strong>, qui est invité à simp<strong>le</strong>ment regar<strong>de</strong>r un serpent en métal que Moïse élève pour


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 6<br />

être guéri. Jésus illustre la nouvel<strong>le</strong> naissance avec cette histoire : comme il suffit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r <strong>le</strong><br />

serpent, il suffit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r Christ sur la croix pour être sauvé ! C’est-à-dire qu’il suffit d’avoir<br />

confiance <strong>dans</strong> la croix du Christ.]<br />

Bref, <strong>le</strong> manque <strong>de</strong> reconnaissance, l’ingratitu<strong>de</strong> est certainement l’attitu<strong>de</strong> qui rognera la <strong>joie</strong><br />

quotidienne <strong>de</strong> la vie. C’est l’opposé <strong>de</strong> la confiance <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s soins <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Sommes nous reconnaissants ?<br />

Les hommes ont critiqué Paul pour <strong>le</strong>s libertés qu’il prenait par rapport aux lois alimentaires <strong>de</strong><br />

l'Ancien Testament qui étaient <strong>de</strong>s préceptes chargés d’i<strong>de</strong>ntifier <strong>le</strong> péché. Et voici ce qu’il écrit : 1Cor.<br />

10.30ss « Si je prends ma part avec actions <strong>de</strong> grâces, pourquoi serais–je calomnié pour ce dont je<br />

rends grâces ? 31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites<br />

tout pour la gloire <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. »<br />

Conclusion<br />

A la fin <strong>de</strong> sa vie, Salomon fait <strong>le</strong> constat <strong>de</strong> ses échecs et <strong>de</strong> ses réussites. Il écrit :<br />

Ecclésiaste 11:9 Jeune homme, réjouis–toi pendant ton ado<strong>le</strong>scence, que ton cœur te ren<strong>de</strong> heureux<br />

pendant <strong>le</strong>s jours <strong>de</strong> ta jeunesse, marche <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s voies <strong>de</strong> ton cœur et selon <strong>le</strong>s regards <strong>de</strong> tes<br />

yeux ; mais sache que pour tout cela <strong>Dieu</strong> te fera venir en jugement.<br />

Le premier message parlait du bonheur <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. Si vous êtes sauvé, si vous vous êtes converti à<br />

Christ, la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> sera la vôtre : « entre <strong>dans</strong> la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> ton maître » sera l’une <strong>de</strong>s premières<br />

paro<strong>le</strong>s que nous entendrons du Seigneur.<br />

Le second message parlait <strong>de</strong> la <strong>joie</strong> que l’on tire <strong>de</strong> notre relation avec <strong>Dieu</strong>. Nous <strong>de</strong>vons tel<strong>le</strong>ment<br />

souvent repasser <strong>dans</strong> notre cœur <strong>le</strong>s bénédictions dont <strong>Dieu</strong> nous a comblées !<br />

! Habakuk 3.18 : « Mais moi j’exulterai en l’Éternel, Je veux trouver l’allégresse <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong><br />

mon salut »<br />

! Psaumes 97:12 « Justes, réjouissez–vous en l’Éternel Et célébrez son saint nom ! »<br />

! Philippiens 3:1 « Au reste, mes frères, réjouissez–vous <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur. Je n’éprouve aucun<br />

ennui à vous écrire <strong>le</strong>s mêmes choses, et pour vous, c’est une sécurité. »<br />

! Philippiens 4:4 « Réjouissez–vous toujours <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Seigneur ; je <strong>le</strong> répète, réjouissez–vous. »<br />

Je voudrais juste souligner à quel point nous sommes privilégiés, nous qui vivons avec <strong>Dieu</strong>.<br />

Regar<strong>de</strong>z <strong>le</strong> désespoir d’un écrivain comme Mark Twain, peu <strong>de</strong> temps avant <strong>de</strong> mourir :<br />

Des myria<strong>de</strong>s d’êtres humains naissent ; ils peinent, transpirent et luttent ;… ils s’agressent, se critiquent et se<br />

combattent, pour obtenir un maigre avantage sur l’autre ; l’âge <strong>le</strong>s enveloppe sournoisement, puis l’infirmité… Ceux<br />

qu’ils aiment <strong>le</strong>ur sont retirés, et la <strong>joie</strong> <strong>de</strong> la vie se transforme en vive dou<strong>le</strong>ur. Le soulagement vient enfin – <strong>le</strong> seul<br />

ca<strong>de</strong>au sans poison que la terre ne <strong>le</strong>ur a jamais donné – et ils partent d’un mon<strong>de</strong> qu’ils n’ont jamais influencé, un<br />

mon<strong>de</strong> qui va <strong>le</strong>s p<strong>le</strong>urer un jour pour <strong>le</strong>s oublier à jamais.<br />

J’étais cette semaine au chevet d'une dame chrétienne. El<strong>le</strong> vit ses <strong>de</strong>rniers jours, et c’est sûr que la<br />

souffrance est diffici<strong>le</strong>, mais j’étais encore saisi <strong>de</strong> la paix qui se lit <strong>dans</strong> ses yeux, <strong>de</strong>rrière son<br />

masque à oxygène. El<strong>le</strong> quitte cette terre sans avoir écrit <strong>de</strong> livre et son nom ne sera pas <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s<br />

dictionnaires. Mais quel<strong>le</strong> force, quel<strong>le</strong> <strong>joie</strong> en <strong>Dieu</strong>. Nous avons <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> nous réjouir <strong>de</strong> la<br />

grâce <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />

Ce troisième message est vraiment une exhortation à cultiver une attitu<strong>de</strong> reconnaissante pour <strong>le</strong>s<br />

circonstances quotidiennes : ce qu’on mange, et l’activité quotidienne qui est la nôtre. <strong>Un</strong>e sœur m’a<br />

écrit cette semaine en me disant sa découverte que « nos pensées gui<strong>de</strong>nt tous nos actes et


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> avec <strong>Dieu</strong> Page 7<br />

décisions,et que donc ce sont nos fausses convictions qui nous per<strong>de</strong>nt ». Il y a une gymnastique<br />

intérieure qui consiste à choisir <strong>le</strong>s pensées que nous voulons entretenir.<br />

Et si je ressens pas la <strong>joie</strong> à l’intérieur ? Est-ce <strong>de</strong> l’hypocrisie <strong>de</strong> se réjouir ?<br />

! Tout <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> passe par <strong>de</strong>s temps plus moroses. Le psalmiste s’écrie « Pourquoi t’abats–tu,<br />

mon âme, et gémis–tu sur moi ? Attends–toi à <strong>Dieu</strong>, car je <strong>le</strong> célébrerai encore ; Il est mon salut et<br />

mon <strong>Dieu</strong>. » (Psaumes 42:12)<br />

! Mais nous ne sommes pas <strong>le</strong>s marion<strong>net</strong>tes <strong>de</strong> nos émotions (cf Gen 4). Nous sommes capab<strong>le</strong>s<br />

<strong>de</strong> conduire nos pensées qui <strong>de</strong>viendront <strong>de</strong>s dispositions, qui <strong>de</strong>viendront <strong>de</strong>s paro<strong>le</strong>s, qui<br />

<strong>de</strong>viendront <strong>de</strong>s comportements, qui <strong>de</strong>viendront <strong>de</strong>s émotions…<br />

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons<br />

( http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/ ). Vous êtes libres <strong>de</strong> reproduire, distribuer et<br />

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celui-ci. A chaque réutilisation ou distribution, vous <strong>de</strong>vez faire apparaître clairement aux autres <strong>le</strong>s conditions<br />

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<strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> l’adversité<br />

Introduction<br />

<strong>La</strong> vie cogne<br />

Parfois, la vie présente <strong>de</strong>s circonstances où il est diffici<strong>le</strong> <strong>de</strong> se réjouir. Ça a commencé dès Genèse<br />

4, avec <strong>le</strong> meurtre d'Abel par son frère... Comment se réjouir du mal ?<br />

L’expérience du désert<br />

<strong>La</strong> vie du Christ n’est pas exempte <strong>de</strong> ces déserts. Son concentré <strong>de</strong> ministère a débuté par un désert<br />

<strong>de</strong> 40 jours où il a été harcelé par <strong>le</strong> diab<strong>le</strong>. <strong>Un</strong>e pression qui a continué jusqu’à culminer <strong>dans</strong> <strong>le</strong><br />

jardin <strong>de</strong> Gethsémané…<br />

Que faire au milieu <strong>de</strong> l’orage ? Ou au milieu d’un désert ? Au milieu <strong>de</strong>s tempêtes ? Quand <strong>le</strong>s cieux<br />

sont si<strong>le</strong>ncieux ? Quand on se cogne la tête au même endroit, pour la millième fois ? Quand il n’y a<br />

pas <strong>de</strong> répis à la souffrance ? Quand <strong>Dieu</strong> semb<strong>le</strong> éloigné <strong>de</strong> nos jours et <strong>de</strong> nos nuits ? Que faire<br />

lorsqu’on est abandonné par celui ou cel<strong>le</strong> qui nous est <strong>le</strong> plus proche ? Lorsque <strong>le</strong> <strong>de</strong>uil frappe,<br />

fermant l’espérance <strong>de</strong> vivre ? Que faire <strong>dans</strong> l’iso<strong>le</strong>ment pesant que la vie peut faire sentir ?<br />

Il y a <strong>dans</strong> <strong>le</strong> psaume 13 un très bel exemp<strong>le</strong> d’honnêteté, et d’espérance. <strong>Un</strong>e paro<strong>le</strong> que je vous<br />

propose <strong>de</strong> vous approprier comme une prière, ou comme un cri, comme un apprentissage…<br />

Lecture : Psaume 13<br />

Ce psaume contient trois parties :<br />

! <strong>Un</strong>e plainte<br />

! <strong>Un</strong>e prière<br />

! <strong>Un</strong>e proclamation<br />

On passe du sous-sol au RdC puis au 7 e ciel. C’est une remontée du gouffre, intense, passionnel<strong>le</strong> et<br />

personnel<strong>le</strong>.<br />

Désespoir <strong>de</strong> la souffrance (13.1-3)<br />

« 1 Au chef <strong>de</strong> chœur. Psaume <strong>de</strong> David. 2 Jusques à quand, Éternel ! m’oublieras–tu sans cesse ?<br />

Jusques à quand me cacheras–tu ta face ? 3 Jusques à quand aurai–je <strong>de</strong>s soucis <strong>dans</strong> mon âme, Et<br />

chaque jour du chagrin <strong>dans</strong> mon cœur ? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera–t–il contre moi ? »<br />

« Jusqu’à quand ? »<br />

! Expression 4 fois répétée. Révè<strong>le</strong> la vivacité <strong>de</strong> l’émotion<br />

! Cette expression, on la retrouve ail<strong>le</strong>urs <strong>dans</strong> la Bib<strong>le</strong>. Parfois <strong>dans</strong> la bouche <strong>de</strong>s psalmistes.<br />

Parfois <strong>dans</strong> la bouche <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> à l’égard <strong>de</strong> son peup<strong>le</strong>. Toujours avec une indication<br />

d’impatience. J’en ai marre ! Il faut que cela cesse… Jusqu’à quand ?!<br />

Et ce qui faisait souffrir David, c’est <strong>le</strong> sentiment vif et intense que <strong>Dieu</strong> l’avait abandonné. Regar<strong>de</strong>z<br />

la progression <strong>de</strong>s verbes :<br />

! D’un côté <strong>Dieu</strong> semblait l’avoir oublié. C’est comme si <strong>Dieu</strong> ne <strong>le</strong> voyait plus, qu’il l’avait rayé <strong>de</strong> la<br />

carte, éliminé <strong>de</strong> ses préoccupations. David ? Connaît pas !<br />

! Il affirme même que <strong>Dieu</strong> lui cachait son visage. C’est une manière <strong>de</strong> dire que <strong>Dieu</strong> ne lui donnait<br />

aucune faveur, ne <strong>le</strong> bénissait plus. C’est en opposition avec “Que l’Éternel te bénisse et te<br />

gar<strong>de</strong> ! Que l’Éternel fasse bril<strong>le</strong>r sa face sur toi et t’accor<strong>de</strong> sa grâce !” (Nombres 6:24-25)<br />

dddd d mars yyyy page 1


Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> l'adversité Page 2<br />

! Ainsi, David pense que <strong>Dieu</strong> se livre à une partie <strong>de</strong> cache-cache effrayante.<br />

Et avec <strong>de</strong>s conséquences douloureuses :<br />

! J’ai <strong>de</strong>s « soucis <strong>dans</strong> mon âme. » Plus précisément <strong>de</strong>s conseils… Vous connaissez ce qu’il<br />

décrit ? Quand on a une idée en tête, et qu’el<strong>le</strong> tourne en rond. Ca tourne, ça tourne, et<br />

impossib<strong>le</strong> <strong>de</strong> changer d’axe. Je suis focalisé sur cette sécheresse, sur ce <strong>de</strong>uil, sur ce manque,<br />

sur cette situation, sur cette maladie… Tout mon être intérieur est investi par ces obsessions.<br />

! J’ai du « chagrin <strong>dans</strong> mon cœur ». C’est <strong>de</strong> l’affliction qui cou<strong>le</strong> encore et encore <strong>de</strong> son cœur.<br />

C’est <strong>de</strong> la tristesse, un stress mental qui s’épand en continu…<br />

! J’ai <strong>de</strong>s ennemis qui sont trop contents <strong>de</strong> mon sort. Bien entendu, il y a toujours une cohorte<br />

d’individus qui ne vivent que pour la chute <strong>de</strong>s autres. Ils en par<strong>le</strong>nt, ils s’en réjouissent, ils<br />

calomnient, ils médisent. David, celui que <strong>Dieu</strong> avait nommé, a connu <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> chute et<br />

<strong>de</strong> faib<strong>le</strong>sse. Il s’était rendu parfois impopulaire. Et beaucoup se sentaient valorisés <strong>de</strong> <strong>le</strong> voir<br />

<strong>dans</strong> la détresse…<br />

Qu’est-ce qui se passait <strong>dans</strong> la vie <strong>de</strong> David ?<br />

! On ne sait pas !<br />

! Il mentionne un ennemi. Etait-ce une personne ? <strong>La</strong> mort ? <strong>La</strong> maladie ? <strong>La</strong> dépression ? Le mal<br />

et l’injustice autour du lui ?<br />

! On ne sait pas. Et c’est mieux qu’on ne sache pas. Comme cela, on peut se l’approprier <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s<br />

situations très différentes…<br />

Je peux me l’approprier lorsque j’expérimente ces émotions, quel<strong>le</strong>s qu’en soient <strong>le</strong>s causes :<br />

! Peut-être ai-je besoin d’exprimer <strong>le</strong> désarroi <strong>de</strong> mon cœur <strong>de</strong>vant ce qui se passe en Israël et au<br />

Liban. Je pense aux propos <strong>de</strong> Jérémie :<br />

“17 Voici pourquoi notre cœur est souffrant, Voici pourquoi nos yeux sont obscurcis, 18 C’est que la montagne <strong>de</strong> Sion<br />

est désolée, C’est que <strong>le</strong>s renards s’y promènent. 19 Toi, Éternel, tu sièges à jamais ; Ton trône (subsiste) <strong>de</strong><br />

génération en génération. 20 Pourquoi nous oublierais–tu pour toujours, Nous abandonnerais–tu tout <strong>le</strong> temps <strong>de</strong><br />

notre vie ? 21 Fais–nous revenir vers toi, Éternel, et nous reviendrons ! Renouvel<strong>le</strong> nos jours comme autrefois ! 22<br />

Nous aurais–tu donc entièrement rejetés, Serais–tu contre nous indigné à l’extrême ?” (<strong>La</strong>mentations 5:17-22 SER)<br />

! Peut-être ai-je besoin <strong>de</strong> déverser ma peur <strong>de</strong>vant <strong>Dieu</strong>, <strong>de</strong>vant la souffrance, la maladie,<br />

l’incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’avenir. Peut-être ai-je besoin <strong>de</strong> laisser sortir <strong>de</strong>s sentiments coincés à l’intérieur,<br />

que je refuse parce que je me dis qu’un bon chrétien ne saurait exprimer cette tristesse.<br />

! Peut-être avez-vous subi une injustice – ou peut-être actuel<strong>le</strong>ment – qui vous conduit à<br />

désespérer, et à attendre la justice et l’intervention <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. On retrouve cette même expression<br />

en Apocalypse. Lors <strong>de</strong>s événements <strong>de</strong> la fin, <strong>le</strong>s discip<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Christ seront tués en grand<br />

nombre, et <strong>dans</strong> la présence <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, ils réclameront l’intervention <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> pour que se termine<br />

toute injustice :<br />

9 Quand il ouvrit <strong>le</strong> cinquième sceau, je vis sous l’autel <strong>le</strong>s âmes <strong>de</strong> ceux qui avaient été égorgés à cause <strong>de</strong> la<br />

paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> et du témoignage rendu. 10 Ils crièrent d’une voix forte : Jusques à quand, Maître saint et véritab<strong>le</strong>,<br />

tar<strong>de</strong>s–tu à faire justice et à venger notre sang sur <strong>le</strong>s habitants <strong>de</strong> la terre ? 11 <strong>Un</strong>e robe blanche fut donnée à<br />

chacun d’eux, et il <strong>le</strong>ur fut dit <strong>de</strong> se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que soient au comp<strong>le</strong>t <strong>le</strong>urs<br />

compagnons <strong>de</strong> service et <strong>le</strong>urs frères qui allaient être mis à mort comme eux. [Apoc. 6.9-11]<br />

Ce n’est pas antichrétien que d’exprimer une profon<strong>de</strong> tristesse, un désespoir, une angoisse, une<br />

souffrance.<br />

Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> clarté divine (13.4-5)<br />

« 4 Regar<strong>de</strong>, réponds–moi, Éternel, mon <strong>Dieu</strong> ! Éclaire mes yeux, Afin que je ne m’endorme pas <strong>dans</strong><br />

la mort, 5 Afin que mon ennemi ne dise pas : Je l’ai vaincu ! Et que mes adversaires ne soient pas<br />

<strong>dans</strong> l’allégresse, si je chancel<strong>le</strong>. »<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> l'adversité Page 3<br />

Bien entendu, <strong>le</strong> fait d’exprimer sa souffrance n’est pas un but en soi. Si on en reste là, on <strong>de</strong>vient un<br />

handicapé spirituel dont la foi s’arrête à la vue. David a <strong>le</strong> courage <strong>de</strong> formu<strong>le</strong>r un désir. De présenter<br />

un appel à <strong>Dieu</strong>, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Il intercè<strong>de</strong>, prie, invoque, supplie <strong>Dieu</strong>.<br />

Trois verbes détail<strong>le</strong>nt la progression <strong>de</strong> sa prière, trois verbes qui fina<strong>le</strong>ment résonnent en parallè<strong>le</strong><br />

avec <strong>le</strong>s premiers versets :<br />

! « Regar<strong>de</strong> ! » Plutôt que <strong>de</strong> me cacher ta face<br />

! « Réponds ! » Plutôt que <strong>de</strong> cacher ta face…<br />

! « Eclaire ! » Plutôt que <strong>de</strong> me laisser <strong>dans</strong> mes chagrins et <strong>dans</strong> mes préoccupations…<br />

Et vous avez remarqué avec quel<strong>le</strong> intimité il par<strong>le</strong> avec <strong>Dieu</strong> ? « Mon <strong>Dieu</strong> » Eclaire « mes yeux »<br />

! C’est un puissant aveu <strong>de</strong> foi, malgré l’obscurité qui l’entoure. Il s’entoure <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> lui-même, il lui<br />

par<strong>le</strong> pour obtenir un secours, il plai<strong>de</strong> sa cause et intercè<strong>de</strong>.<br />

! Il expose sa pétition à <strong>Dieu</strong> et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à comprendre.<br />

! C’est à cause du verset 4 qu’on l’on pense que David, peut-être, était mala<strong>de</strong> et qu’il risquait d’y<br />

laisser sa peau.<br />

En fait, il a peur que sa foi chancel<strong>le</strong>. Et sa prière, c’est qu’il intègre correctement <strong>Dieu</strong> <strong>dans</strong> cette<br />

situation douloureuse. On retrouve cette même idée lorsqu’on étudie <strong>le</strong>s passages du Nouveau<br />

Testament sur l’épreuve.<br />

! Jac 1.3ss<br />

! Rom 5.3-4<br />

! 1 Pie 1.6-7.<br />

C’est pourquoi il faut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à <strong>Dieu</strong> la sagesse au milieu <strong>de</strong> l’épreuve, car l'épreuve offre <strong>de</strong><br />

nombreuses occasions <strong>de</strong> déraper.<br />

Déclaration <strong>de</strong> confiance (13.6)<br />

« 6 Mais moi, j’ai confiance en ta bonté, Mon cœur est <strong>dans</strong> l’allégresse, à cause <strong>de</strong> ton salut ; Je<br />

chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien. »<br />

S’il est <strong>dans</strong> notre nature <strong>de</strong> supposer que <strong>Dieu</strong> est absent <strong>de</strong> nos afflictions, il est <strong>de</strong> notre privilège<br />

<strong>de</strong> forcer une expression qui dépasse ce que l’on vit et ce que l’on ressent. David oppose sa foi aux<br />

circonstances diffici<strong>le</strong>s qu’il expérimente et aux émotions <strong>de</strong>structrices qu’il connaît. C’est une<br />

véritab<strong>le</strong> déclaration : Je crois !<br />

! « Mais moi » - quel contraste ! Il s’impose quelque chose, malgré tout ce qu’il vit !<br />

! « J’ai confiance en ta bonté » : Cette bonté imméritée, propre à <strong>Dieu</strong>, souvent répétée. L’Eternel<br />

est un <strong>Dieu</strong> <strong>de</strong> bonté, <strong>de</strong> miséricor<strong>de</strong> et <strong>de</strong> compassion.<br />

! « Mon cœur est <strong>dans</strong> l’allégresse ». Je ne pense pas qu’il y ait eu un changement brutal<br />

d’émotion, mais plutôt une affirmation. Il a prié, et il sait à qui il a prié.<br />

! Et surtout il regar<strong>de</strong> un peu plus loin : « à cause <strong>de</strong> ton salut ». Toute épreuve cessera. Toute<br />

difficulté cessera. Tout péché cessera. Toute pression cessera. <strong>Un</strong> jour, Celui qui nous prépare<br />

une place reviendra nous prendre…<br />

Comment expliquer ce changement brutal <strong>de</strong> ton ?<br />

! <strong>Un</strong> exaucement ?<br />

! <strong>Un</strong>e paro<strong>le</strong> prophétique réconfortante ?<br />

! <strong>Un</strong> changement brutal <strong>de</strong> circonstances ?<br />

Peut-être ! Mais pas nécessairement. On trouve souvent ces volte-face <strong>dans</strong> l’Ecriture :<br />

! Jérémie 20.7ss<br />

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Série d'étu<strong>de</strong>s sur la <strong>joie</strong> <strong>La</strong> <strong>joie</strong> <strong>dans</strong> l'adversité Page 4<br />

! Psaume 22 est un autre exemp<strong>le</strong>.<br />

Fina<strong>le</strong>ment, c’est cela qui est essentiel, fondamental. Savoir exprimer sa foi, sa confiance <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s<br />

vérités constantes <strong>de</strong> l’Ecriture. Face à l’adversité.<br />

Conclusion<br />

Et vous ? Des <strong>de</strong>uils et <strong>de</strong>s espoirs ?<br />

! Désespoirs?<br />

! Deman<strong>de</strong>s?<br />

! Déclarations?<br />

Jacob qui lutte avec <strong>Dieu</strong>… Genèse 32:26 (32–27) L’homme dit : <strong>La</strong>isse–moi partir, car l’aurore se<br />

lève. (Jacob) répondit : Je ne te laisserai point partir sans que tu me bénisses.<br />

Amy Charmicael, une femme qui a ouvert <strong>de</strong>s dispensaires en In<strong>de</strong> au sièc<strong>le</strong> passé déclarait lorsque<br />

l'épreuve arrivait :<br />

! Premièrement, c’est lui qui m’a amené ici et c’est par sa volonté que je suis au bon endroit : je<br />

prends cela comme un fait.<br />

! Ensuite, il me maintiendra là en son amour et me donnera la grâce <strong>de</strong> me comporter comme son<br />

enfant.<br />

! Puis, il transformera l’épreuve en bénédiction, m’enseignant <strong>le</strong>s <strong>le</strong>çons qu’il veut que j’apprenne<br />

en installant la grâce qu’il veut m’accor<strong>de</strong>r.<br />

! Enfin, en Son bon temps, il peut me faire sortir d’ici <strong>de</strong> nouveau – comment et quand, ça il <strong>le</strong> sait.<br />

! Ainsi, laissez moi dire que je suis ici (1) par l’ordre <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>, (2) gardé par Lui (3) à son éco<strong>le</strong> (4)<br />

pour son temps.<br />

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