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Extraits d'ouvrage - WK Transport Logistique

Extraits d'ouvrage - WK Transport Logistique

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<strong>Extraits</strong> d’ouvrage<br />

<strong>Logistique</strong><br />

AU QUOTIDIEN


<strong>Logistique</strong> AU QUOTIDIEN<br />

Composition de votre abonnement annuel :<br />

■ Pack papier (TVA 5,5%) :<br />

- 1 classeur à feuillets mobiles<br />

- 2 mises à jour annuelles sous forme de feuillets mobiles<br />

- 1 cédérom actualisé donnant accès tout au long de l'année,<br />

via Internet, à la dernière version à jour de l'ouvrage<br />

■ Version <strong>WK</strong>-<strong>Transport</strong>-<strong>Logistique</strong> (TVA 19,6%) :<br />

www.wk-transport-logistique.fr<br />

Accès à :<br />

- la version en ligne de l'ouvrage avec mise à jour automatique<br />

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- des actualités quotidiennes<br />

- des outils "métiers" interactifs : calculs de coûts - modèles de contrats,<br />

accords et lettres - modules d'autoformation - indices de la profession...<br />

- des services adaptés : agenda des salons professionnels - librairie -<br />

formations - conférences - petites annonces...<br />

- une newsletter hedomadaire<br />

Pour toute information :<br />

www.wkf.fr


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

<strong>Logistique</strong><br />

au Quotidien<br />

Secrétaire général de la rédaction<br />

Stéphane JURGENS<br />

Édité par Wolters Kluwer France SAS - 1, Rue Eugène et Armand Peugeot - 92856 Rueil-Malmaison cedex<br />

N o Indigo : 0 825 08 08 00 - Fax : 01 76 73 48 09 - www.wkf.fr - Wolters Kluwer France 2008<br />

©


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

Alain CHATTON<br />

Professeur à l’École nationale d’assurance<br />

(ENASS)<br />

Fabrice DESITTER<br />

Cabinet Desitter, Conseil en <strong>Logistique</strong><br />

internationale<br />

Christophe DURAND<br />

Consultant-formateur Supply Chain, ERP et<br />

qualité<br />

www.oxiane.net<br />

Vincent GAREZ<br />

Conseil en systèmes d’information pour la<br />

<strong>Logistique</strong><br />

Bernard HILAIRE<br />

Directeur, Ingénieur-conseil et Pilote de<br />

réalisations<br />

Audit, Assistance, Action (3A) : conseil et<br />

réalisations pour la <strong>Logistique</strong> et son<br />

informatisation et pour le packaging<br />

Stéphane JURGENS<br />

Wolters Kluwer France<br />

LISTE DES AUTEURS<br />

Patrick KOSLOWSKI<br />

Consultant et Professeur à l’École nationale<br />

d’assurance (ENASS)<br />

Dominique LE TAINTURIER<br />

Consultant en gestion de la chaîne logistique<br />

intégrée<br />

Animateur de la commission « Maîtrise des<br />

risques » (ASLOG)<br />

Patrick NOURIGAT<br />

Ingénieur, Enseignant à l’Institut universitaire<br />

de technologie d’Évreux (département Génie<br />

du conditionnement et de l’emballage)<br />

Laurent RADISSON<br />

Wolters Kluwer France<br />

Catherine SUTER<br />

Juriste, Formateur-consultant<br />

Fondateur de Jurisformat<br />

Gilles VAQUIN<br />

Expert-conseil en matériel de manutention<br />

GV Conseil Manutention<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −MAI 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

SOMMAIRE GÉNÉRAL<br />

<strong>Logistique</strong> au quotidien<br />

PARTIE I : Optimiser l’organisation logistique<br />

TITRE 1 : ■ Concepts et fondamentaux ■<br />

Thème 104 : Définition et enjeux de la logistique<br />

Thème 108 : <strong>Logistique</strong> fractionnée<br />

Thème 112 : <strong>Logistique</strong> intégrée et Supply Chain élargie<br />

Thème 116 : Évolutions de la logistique<br />

TITRE 2 : ■ Élaboration de l’organisation logistique ■<br />

Thème 120 : Diagnostic de l’organisation logistique<br />

Thème 124 : Modélisation et mise en place de l’organisation logistique<br />

Thème 132 : Optimisation de la Supply Chain<br />

Thème 136 : Management de la qualité<br />

TITRE 3 : ■ Contractualisation ■<br />

Thème 140 : Cahier des charges et appel d’offres<br />

Thème 144 : Négociation et rédaction du contrat<br />

Thème 148 : Coûts des prestations logistiques<br />

Thème 152 : Vie du contrat<br />

PARTIE II : Piloter les flux physiques<br />

TITRE 1 : ■ Création et implantation de l’entrepôt ■<br />

Thème 204 : Implantation de l’entrepôt<br />

Thème 208 : Choix d’exploitation<br />

Thème 212 : Aménagement de l’entrepôt<br />

TITRE 2 : ■ Gestion de l’entrepôt ■<br />

Thème 216 : Optimisation des opérations<br />

Thème 224 : Conditionnement, emballage et étiquetage<br />

Thème 228 : Personnel de manutention<br />

Thème 232 : Matériel de manutention<br />

Thème 236 : Prévention des accidents<br />

Thème 240 : Prévention et protection contre l’incendie<br />

Thème 244 : Surveillance de l’entrepôt<br />

TITRE 3 : ■ Stocks ■<br />

Thème 248 :<br />

Thème 252 :<br />

Thème 256 :<br />

Gestion des stocks<br />

Fiscalité des stocks<br />

Contrat de dépôt<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −MAI 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

SOMMAIRE GÉNÉRAL<br />

TITRE 4 : ■ <strong>Transport</strong> et distribution ■<br />

Thème 260 : Modes de transport et intervenants<br />

Thème 264 : Contrat et documents de transport<br />

Thème 268 : Prix de transport routier<br />

Thème 272 : <strong>Transport</strong> international<br />

Thème 276 : Responsabilité des intervenants<br />

Thème 280 : Enlèvements et livraisons<br />

Thème 284 : Sûreté du fret<br />

PARTIE III : Piloter les flux d’information<br />

TITRE 1 : ■ La fonction informatique ■<br />

Thème 304 : Le service informatique<br />

Thème 308 : Externalisation des prestations informatiques<br />

TITRE 2 : ■ Réseaux et systèmes d’information ■<br />

Thème 312 : Échange de données informatisé (EDI)<br />

Thème 316 : Progiciels de gestion intégrée (ERP)<br />

Thème 320 : Nouveaux outils logistiques<br />

Thème 324 : <strong>Logistique</strong> du e-commerce<br />

TITRE 3 : ■ Traçabilité ■<br />

Thème 328 : Traçabilité (contraintes réglementaires)<br />

Thème 332 : Traçabilité des marchandises<br />

Thème 336 : Traçabilité des véhicules<br />

PARTIE IV : Gérer les risques<br />

TITRE 1 : ■ Risques et responsabilités des activités logistiques ■<br />

Thème 404 : Évaluations des risques logistiques<br />

Thème 408 : Responsabilités et contrat de prestations logistiques<br />

TITRE 2 : ■ Couverture des risques logistiques ■<br />

Thème 412 : Risques assurables<br />

Thème 416 : Solutions d’assurance<br />

Thème 420 : Assurance des bâtiments et matériels<br />

Thème 424 : Assurance des marchandises<br />

Thème 428 : Assurance de responsabilité civile<br />

TITRE 3 : ■ Sinistres et contentieux ■<br />

Thème 432 : Déclaration du sinistre<br />

Thème 436 : Règlement du sinistre<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −MAI 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 1 : Concepts et fondamentaux<br />

Fiche<br />

112 5<br />

Comment définir le concept<br />

de « logistique intégrée » ?<br />

THÈME 112 : <strong>Logistique</strong> intégrée et<br />

Supply Chain élargie<br />

La logistique intégrée se différencie de la logistique fractionnée par la volonté de faire tomber, en<br />

interne comme en externe, les barrières séparant les composantes de la chaîne logistique. Autrement<br />

dit, la fonction logistique se situe alors au plus haut niveau de l’organigramme hiérarchique et<br />

fonctionnel. La culture d’entreprise se veut communicante et transversale s’appuyant, pour cela,<br />

sur un réseau complexe d’informations.<br />

◗ Que regroupe le concept de logistique intégrée ou de Supply<br />

Chain élargie ?<br />

La logistique intégrée consiste à organiser de façon transversale l’entreprise. Elle vise, par une<br />

gestion globale et cohérente, l’harmonisation, la synchronisation et l’accélération des flux matériels<br />

et immatériels entrant, sortant et internes à l’entreprise.<br />

Elle regroupe l’ensemble des moyens et méthodes qui permettent de mettre à la disposition du<br />

client une quantité économique demandée de produit et/ou de service :<br />

– selon la meilleure productivité et rentabilité possible ;<br />

– au moment voulu ;<br />

– selon une réactivité la plus courte envisageable ;<br />

– à un niveau de qualité attendu ;<br />

– dans un environnement sécuritaire, réglementaire et de contingence ;<br />

– afin de se différencier par rapport à la concurrence ;<br />

– en impliquant les différents inter-acteurs internes et externes ;<br />

– et en privilégiant l’interconnexion et la coordination des données de gestion dématérialisées.<br />

◗ Quelles sont les finalités de la logistique intégrée ?<br />

La logistique intégrée se fixe trois objectifs prioritaires :<br />

– éviter les ruptures de flux physiques et d’informations grâce, pour l’essentiel, au Supply Chain<br />

Management (SCM), au Supplier Relationship Management (SRM) et aux progiciels de planification<br />

de type ERP (Entreprise Ressources Planning) ;<br />

– respecter les délais de livraison et les taux de service définis contractuellement avec les clients<br />

grâce à la Distribution Ressources Planning (DRP) et à la Distribution Physique des Marchandises<br />

(DPM) ;<br />

– vendre mieux en s’adaptant aux caractéristiques des différents segments de clientèles par un<br />

Category Management et grâce à un esprit Efficient Customer Response (ECR) ainsi qu’au<br />

Customer Relationship Management (CRM) basés sur un système d’Échange de Données<br />

Informatisé réactif en tant réel (EDI).<br />

◗ Quelles sont les capacités à développer pour mettre en place<br />

une logistique intégrée ?<br />

Quatre chemins critiques doivent être empruntés pour mettre en place une organisation intégrée<br />

:<br />

– concevoir des chaînes logistiques à travers lesquelles circuleront ces flux physiques ;<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

112-5<br />

TITRE 1 : Concepts et fondamentaux<br />

– définir et de mettre en place les systèmes d’informations appropriés ;<br />

– bâtir les dispositifs concrets nécessaires (installations physiques et règles de gestions associées)<br />

et en assurer le fonctionnement ;<br />

– s’appuyer sur des prestataires extérieurs. L’entreprise ne peut envisager d’assurer à elle-seule<br />

l’ensemble de la Supply Chain en utilisant exclusivement des moyens propres.<br />

◗ Quel est l’apport des 3PL ?<br />

THÈME 112 : <strong>Logistique</strong> intégrée et<br />

Supply Chain élargie<br />

Le Third Party Logistics Provider est un prestataire qui prend en charge une partie de l’organisation<br />

logistique des clients. La sous-traitance porte souvent sur la gestion des stocks, la préparation<br />

des commandes et le transport.<br />

Les principaux avantages liés à l’utilisation de ces prestataires sont, pour l’entreprise cliente :<br />

– la possibilité de se consacrer et de se recentrer sur son cœur de gamme et d’activité et d’y<br />

allouer l’essentiel de ses ressources ;<br />

– tirer profit des expériences et des économies d’échelle développées par l’opérateur.<br />

Dans le cadre d’une organisation intégrée et collaborative, le prestataire logistique de type 3PL<br />

peut également exercer une fonction de type 4PL.<br />

◗ La logistique intégrée est-elle forcément coopérative<br />

et collaborative ?<br />

Tout au long de leur parcours, les produits sont traités par les entreprises selon des cultures et<br />

techniques différentes. Ces activités (approvisionnement, transformation de la matière, transport,<br />

entreposage, identification automatique, échanges de données informatisées, etc.) sont<br />

liées les unes aux autres par des liens de dépendance technique, chronologique ou géographique.<br />

Cela ne signifie pas que les différents acteurs standardisent et échangent leurs règles de gestion<br />

et dimensionnent leurs architectures en les calibrant les unes par rapport aux autres. Dans le<br />

même ordre d’idée, les phases de conception, de service après-vente, de maintenance restent<br />

totalement autonomes et différenciées d’un acteur à un autre.<br />

L’enjeu actuel de la logistique intégrée consiste à assurer la coordination optimale de ces processus<br />

d’activités mis indifféremment en œuvre par les entreprises industrielles, les prestataires,<br />

les entreprises de distribution appartenant à la même chaîne ou au même segment logistique.<br />

◗ Quel est le rôle des 4PL dans l’organisation d’une logistique<br />

collaborative ?<br />

Un Fourth Party Logistics Provider a pour fonction essentielle de coordonner l’ensemble des<br />

inter-acteurs d’une chaîne logistique complète et d’apporter une solution d’organisation globale<br />

gérée par un interlocuteur unique.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 3 : Contractualisation<br />

Fiche<br />

144 10<br />

THÈME 144 : Négociation et rédaction<br />

du contrat<br />

Comment différencier le contrat<br />

logistique des autres types<br />

de contrats ?<br />

Une confusion s’opère souvent entre le contrat de prestations logistiques et les contrats de transport,<br />

commission de transport, dépôt, etc. Autrement dit, le contrat de prestations logistiques se<br />

différencie des autres contrats à partir du moment où il ne reprend pas, à titre principal et majeur,<br />

leur qualification. Pour éclaircir ces propos, les tableaux suivants reprennent les problématiques les<br />

plus fréquemment rencontrées.<br />

◗ Prestations réalisées en amont de la chaîne et de la prise<br />

en charge des marchandises<br />

Type d’opération Type de contrat Remarques<br />

Comptage, inventaires, réserves,<br />

statistiques, contrôles fins<br />

Contrat d’entreprise<br />

Pas de contrat type ni de<br />

conditions professionnelles<br />

Emballage des marchandises Contrat d’entreprise Pas de contrat type ni de<br />

conditions professionnelles<br />

<strong>Transport</strong> amont (avec réalisation<br />

physique du transport à titre<br />

principal)<br />

<strong>Transport</strong> (organisation sans<br />

réalisation physique directe)<br />

Contrat de transport (contrats<br />

types LOTI revus par les Lois<br />

Gayssot)<br />

Contrat de commission de<br />

transport<br />

Risque de mise en cause de la<br />

responsabilité pénale du prestataire<br />

dans certains secteurs (1)<br />

Existence de dispositions d’ordre<br />

public et de contrats types<br />

Possibilité pour le commissionnaire<br />

de stipuler une clause de<br />

non-responsabilité pour perte et<br />

avarie<br />

(1) La réglementation sur la traçabilité alimentaire et plus récemment celle sur le contact alimentaire (règlement 1935/<br />

2004 du 27 octobre 2004, article 17) intéresse toute la chaîne logistique y compris le « logisticien » (systèmes et<br />

procédures, notamment l’historique)<br />

◗ Prestations réalisées lors de l’entreposage de marchandises<br />

Type d’opération Type de contrat Remarques<br />

Simple entreposage chez un tiers Contrat de dépôt Relève de l’article 1915 du Code<br />

civil<br />

Surveillance de marchandises Contrat de gardiennage Relève de l’article 1915 du Code<br />

civil<br />

Mise à disposition (location) de<br />

surfaces d’entreposage<br />

Contrat de bail immobilier, contrat<br />

de bail commercial ou convention<br />

d’occupation<br />

Sort du champ du transport et de<br />

la logistique<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

144-10<br />

TITRE 3 : Contractualisation<br />

Type d’opération Type de contrat Remarques<br />

Dépôt annexe ou accessoire à une<br />

opération de transport<br />

Gestion de stocks et préparations<br />

de commandes<br />

Contrat de transport<br />

ou<br />

contrat de commission de<br />

transport<br />

ou<br />

contrat de manutention (portuaire)<br />

Contrat d’entreprise<br />

◗ Opérations réalisées sur les marchandises<br />

THÈME 144 : Négociation et rédaction<br />

du contrat<br />

Situation à apprécier au cas par cas<br />

selon la gravité économique du<br />

contrat et le statut principal du<br />

prestataire<br />

Responsabilité et risques importants<br />

à apprécier au cas par cas<br />

Type d’opération Type de contrat Remarques<br />

Gestion de stocks, préparation de<br />

commandes, éclatement de<br />

palettes, cross-docking, navettes<br />

inter plate formes, étiquetage,<br />

emballage, etc.<br />

Assemblage, transformation des<br />

marchandises<br />

Contrat d’entreprise voire contrat<br />

de transport ou de commission de<br />

transport si cette opération y est<br />

accessoire<br />

Contrat d’entreprise assimilé à de<br />

la sous-traitance de production<br />

Partage éventuel des responsabilités<br />

et risques économiques<br />

particulièrement élevés<br />

Simple sous-traitance directive de<br />

capacité ou externalisation avec<br />

risque (social) de requalification du<br />

contrat<br />

◗ Opérations liées au transport amont et aval<br />

Type d’opération Type de contrat Remarques<br />

Organisation du transport Contrat de commission de<br />

transport<br />

Le commissionnaire de transport a<br />

un statut particulier<br />

Réalisation du transport Contrat de transport Relève des contrats types de<br />

transport<br />

<strong>Transport</strong> accessoire à une autre<br />

opération principale autre que du<br />

transport ou une commission de<br />

transport<br />

Contrat d’entreprise<br />

Contrat sur mesure<br />

Mise à disposition de véhicules<br />

Contrat de location de véhicule<br />

avec ou sans chauffeur<br />

Contrat type<br />

◗ Autres services de type « facilities management »<br />

Type d’opération Type de contrat Remarques<br />

Contrôle qualité, tracing et<br />

tracking, transfert de données (SI),<br />

actions de reporting, audits, etc.<br />

Facturation pour le compte du<br />

donneur d’ordre<br />

Contrat d’entreprise<br />

Mandat facture<br />

Une attention particulière doit être<br />

portée aux obligations<br />

contractuelles des parties lors de la<br />

mise en place et de l’emploi de<br />

systèmes d’information<br />

Garantie fiscale apportée par le<br />

client<br />

Sachez-le :<br />

le simple entreposage chez un tiers fait l’objet d’un contrat de dépôt tandis que la gestion<br />

de stocks et la préparation de commandes font l’objet d’un contrat d’entreprise.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 3 : Contractualisation<br />

Fiche<br />

148 5<br />

THÈME 148 : Coûts des prestations logistiques<br />

Quelle est la variabilité réelle<br />

des coûts logistiques ?<br />

Il existe une forte divergence de point de vue et d’intérêts entre le client et le prestataire. Autrement<br />

dit, la question de la variabilité des coûts doit être analysée au vu des motivations et des<br />

intérêts de chacun.<br />

◗ Quelle est la position du client ?<br />

Il cherche à « variabiliser » les coûts de son organisation logistique en ne réglant que les prestations<br />

consommées sur la base d’un prix forfaitaire et fixe exprimé à l’unité d’œuvre logistique<br />

(UOL), de surcroît rendue (exemple d’un prix au kilo ou à la palette livrée client).<br />

Les tarifs sont généralement figés dans le temps et l’inclusion de clauses de productivité, de plans<br />

d’expérience et de malus se concrétise bien souvent dans les faits par une réfaction du prix initial<br />

du contrat.<br />

Les cahiers des charges se limitent trop souvent à définir une volumétrie cible, indicative et<br />

volatile selon des pourcentages positifs ou négatifs significatifs. Une variation de plus ou moins<br />

10 % se rencontre fréquemment.<br />

◗ Quels sont les intérêts du prestataire ?<br />

La première problématique est de faire supporter au client la part d’investissements nouveaux<br />

(matériels et immatériels) et le coût du recrutement de personnels complémentaires nécessaires<br />

à la réalisation des prestations. Si, pour les matériels lourds d’exploitation, il existe des formules<br />

de location financière, de leasing et de location novatrices, les engagements contractés engagent<br />

néanmoins le prestataire sur le moyen, voire le long terme.<br />

Imposer au client l’acquittement d’un « ticket d’entrée » relève souvent d’une mission impossible.<br />

Et ce problème est récurrent car il se posera à nouveau en fin de validité du contrat, voire de<br />

façon plus dramatique en cas de rupture anticipée.<br />

La tendance inflationniste dans le temps se confirme pour des postes comme le personnel, les<br />

charges fiscales et sociales, l’énergie et l’eau. Si l’indexation des tarifs est une solution de bon<br />

sens, encore faut-il qu’elle soit acceptée, que la part fixe soit réaliste (et non surévaluée) et que les<br />

indices professionnels utilisés soient le reflet réel du type d’exploitation et des prestations servies.<br />

En outre, les prestations exceptionnelles ou urgentes ne sont que rarement acquittées à leur juste<br />

valeur et le rapport de force peut même pousser le logisticien à ne pas du tout les répercuter.<br />

Remarque : il serait tentant pour le prestataire d’agir de la même manière, en s’inspirant du<br />

comportement de son client et, par effet de vague, sur ses propres fournisseurs. Malheureusement,<br />

le caractère intuitu personae du contrat le limite dans sa liberté de cotraitance<br />

ou de sous-traitance.<br />

◗ Quelle est la réalité de la situation ?<br />

S’agissant de prestations simples et de faibles volumétries ne remettant pas en cause la limite<br />

d’adaptation du prestataire, la question de la variabilité est presque « hors sujet » dans la mesure<br />

où l’essentiel des coûts fixes a déjà été amorti.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

148-5<br />

TITRE 3 : Contractualisation<br />

Il en va tout autrement pour des dossiers complexes et représentant une part significative du<br />

chiffre d’affaires annuel du logisticien. À titre illustratif, nous avons indiqué, de façon simplifiée,<br />

dans le tableau ci-après, les principaux postes de coût en précisant leur caractère variable ou fixe.<br />

Le bilan est sans appel.<br />

Principaux postes de coût<br />

d’un prestataire logistique<br />

Bâtiments et structures<br />

Matériels d’exploitation<br />

Personnel<br />

Système informatique<br />

Frais de maintenance<br />

THÈME 148 : Coûts des prestations logistiques<br />

Fixe, variable ou mixte<br />

Fixe en pleine propriété et location (mutualisée, partagée ou non).<br />

Remarque : variabilisation possible via une convention d’occupation<br />

prorata temporis ou en cas de débords temporaires.<br />

Fixe.<br />

Remarque : variable en cas de location de courte durée.<br />

Fixe.<br />

Remarque : variable en cas de recours à l’intérim.<br />

Fixe.<br />

Remarque : mixte ou variable en cas d’externalisation totale.<br />

Mixte, fixe et variable.<br />

Assurances<br />

Travaux Fournitures et Services<br />

Extérieurs<br />

Consommables techniques et<br />

généraux<br />

Energie et fluides<br />

Emballages<br />

Fiscalité et charges sociales<br />

Fixe.<br />

Variable.<br />

Variable.<br />

Variable.<br />

Variable.<br />

Fixe, mixte et variable selon la nature du prélèvement.<br />

Sachez-le :<br />

les retours d’expérience permettent de tirer des enseignements, notamment :<br />

– la part fixe d’une chaîne logistique externalisée est d’environ 35 % ;<br />

– en matière de transport, les postes « conduite » et « gasoil » représentent respectivement<br />

en moyenne 38 % et 22 % du coût kilométrique ;<br />

– les investissements à consentir en cas d’informatisation complète, d’interconnexion<br />

amont et aval et d’implantation d’un progiciel ERP de dernière génération se chiffrent<br />

en millions d’euros, sans compter les coûts induits par la formation des personnels et les<br />

développements personnalisés nécessaires (logiciels applicatifs) ;<br />

– le coût de fonctionnement d’une plate-forme logistique est fixe à plus de 60 %.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 1 : Création et implantation<br />

de l’entrepôt<br />

Fiche<br />

208 30<br />

THÈME 208 : Choix d’exploitation<br />

Quelle est la fiscalité applicable<br />

à l’entrepôt ?<br />

La fiscalité applicable à l’entrepôt lors de son exploitation n’est pas une fiscalité spécifique.<br />

Autrement dit, s’appliqueront essentiellement la taxe professionnelle, la taxe foncière et, en Ilede-France,<br />

la « taxe sur les bureaux ». Certaines dispositions des textes applicables à ces prélèvements<br />

visent toutefois explicitement les installations de stockage.<br />

Textes : CGI, art. 1447 à 1479 ; CGI, art. 1380 à 1406 ; CGI, art. 231 ter.<br />

◗ Quelles sont les principales obligations en matière de taxe<br />

professionnelle ?<br />

La taxe professionnelle est due chaque année par les personnes physiques ou morales qui exercent<br />

en France, à titre habituel, une activité professionnelle non salariée. La taxe est établie dans<br />

chaque commune où le redevable dispose de locaux ou de terrains.<br />

La base d’imposition est constituée par la valeur locative des immobilisations corporelles dont a<br />

disposé le redevable, pour les besoins de sa profession, au cours de la période de référence ainsi<br />

que, pour les titulaires de bénéfices non commerciaux, par une fraction des recettes.<br />

En cas de création d’établissement ou de changement d’exploitant en cours d’année (y compris<br />

un changement prenant effet au 1 er janvier), le redevable de la taxe professionnelle doit déposer<br />

une déclaration provisoire n o 1003 P avant le 1 er janvier de l’année suivant celle de la création ou<br />

du changement.<br />

Cette déclaration est estimative et doit être souscrite par tous les contribuables soumis à la taxe<br />

professionnelle, même s’ils ne sont pas d’ordinaire tenus de souscrire une déclaration.<br />

Avant le 1 er mai de l’année suivant celle de la création ou du changement d’exploitant, le contribuable<br />

concerné doit déclarer le montant exact des éléments d’imposition se rapportant à la<br />

première année d’activité.<br />

Des exonérations, de plein droit ou temporaires, existent. Parmi celles-ci, on peut mentionner<br />

celles liées à la création ou la reprise d’établissements par des entreprises nouvelles (CGI, art. 1464 B).<br />

Des exonérations peuvent également bénéficier aux entrepôts situés en zones franches urbaines<br />

sous certaines conditions (CGI, art. 1466 A).<br />

Par ailleurs, les entreprises qui disposent de véhicules de transport de marchandises peuvent<br />

bénéficier d’un dégrèvement spécifique. Les véhicules concernés sont les véhicules routiers à<br />

moteur dont le PTAC est égal ou supérieur à 7,5 tonnes et les véhicules tracteurs dont le PTRA est<br />

égal ou supérieur à ce même seuil. Le montant du dégrèvement varie de 366 à 1 000 euros par<br />

véhicule suivant que ces derniers satisfont ou non aux normes Euro II (CGI, art. 1647 C).<br />

◗ Quelles sont les principales obligations en matière de taxe<br />

foncière ?<br />

La taxe foncière sur les propriétés bâties est due par les propriétaires des immeubles bâtis. Les<br />

immeubles bâtis désignent les constructions et bâtiments élevés au-dessus du sol ou construits<br />

en sous-sol.<br />

Le Code général des impôts prévoit explicitement que les installations destinées à stocker des<br />

produits sont assujetties à la taxe foncière (CGI, art. 1381, 1°).<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

208-30<br />

TITRE 1 : Création et implantation<br />

de l’entrepôt<br />

THÈME 208 : Choix d’exploitation<br />

La taxe foncière sur les propriétés bâties est établie dans la commune où est situé l’entrepôt. Elle<br />

est établie pour l’année entière d’après la situation au 1 er janvier de l’année d’imposition, même<br />

si le bien est vendu en cours d’année. Si des améliorations sont apportées à l’entrepôt en cours<br />

d’année, elles ne seront prises en compte que l’année suivante, au 1 er janvier.<br />

Le revenu cadastral constitue la base d’imposition. Il est égal à la valeur locative cadastrale,<br />

correspondant à un loyer annuel théorique, diminuée d’un abattement de 50 % afin de tenir<br />

compte des frais de gestion, d’assurance, d’amortissement, d’entretien et de réparation. Les<br />

taux, appliqués à la base d’imposition, sont votés par les collectivités territoriales : communes,<br />

départements et régions.<br />

Des déclarations doivent être souscrites lorsque de nouvelles constructions sont réalisées ou que<br />

des constructions existantes sont transformées, restaurées ou aménagées. Ces déclarations doivent<br />

être déposées au centre des impôts fonciers du lieu de situation des biens dans les 90 jours<br />

de l’achèvement de la construction ou de la réalisation définitive du changement de consistance<br />

ou d’affectation (achèvement des travaux). En dehors de ces évènements, il n’y a pas de déclaration<br />

annuelle à souscrire.<br />

Lors de certains changements, des exonérations peuvent être accordées, à condition que ces<br />

déclarations aient été faites. Parmi ces exonérations, on peut noter celle accordée, sous conditions,<br />

aux immeubles neufs pendant une période de deux ans (CGI, art. 1383), celle liée à la<br />

création ou à la reprise d’établissements par des entreprises nouvelles (CGI, art. 1383 A) et celle<br />

applicable aux immeubles situés dans des zones franches urbaines (CGI, art. 1383 B et 1383 C).<br />

Font, par ailleurs, l’objet d’exonérations permanentes certains outillages et biens d’équipement<br />

spécialisés, intégrés dans le processus de production ou de manutention et assimilés à du matériel<br />

d’exploitation ou à des outillages non imposables (monte-charge, etc. ; CGI, art. 1382, 1 °).<br />

◗ Quelles sont les principales obligations liées à la taxe<br />

sur les bureaux en Ile-de-France ?<br />

La « taxe sur les bureaux » en Ile-de-France, applicable uniquement dans cette région, concerne<br />

également les installations de stockage (CGI, art. 231 ter). Ces installations sont définies par l’administration<br />

fiscale comme étant « les locaux ou aires couvertes destinés à l’entreposage (permanent<br />

ou provisoire) de produits, de marchandises ou de biens et qui ne sont pas intégrés topographiquement<br />

à un établissement de production ». Elle est due, sauf cas particuliers, par les<br />

propriétaires des locaux.<br />

Sont toutefois exonérés de la taxe les locaux de stockage d’une surface inférieure à 5 000 m2, de<br />

même que ceux situés dans une zone de redynamisation urbaine (ZRU) ou une zone franche<br />

urbaine (ZFU). Le montant de la taxe s’élève à 0,90 euro par mètre carré.<br />

Aucun avis d’imposition n’est adressé pour le paiement de cette taxe. C’est donc le propriétaire<br />

qui doit en déterminer le montant. Pour cela, il doit déposer une déclaration n o 6705 B accompagnée<br />

de son paiement, avant le 1 er mars de chaque année, auprès de sa trésorerie.<br />

Sachez-le :<br />

il n’existe pas de fiscalité spécifique à l’entrepôt. Certaines dispositions relatives à la taxe<br />

professionnelle, à la taxe foncière et à la taxe sur les bureaux en Ile-de-France peuvent<br />

toutefois le concerner plus particulièrement.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 2 : Gestion de l’entrepôt<br />

Fiche<br />

216 25<br />

THÈME 216 : Optimisation des opérations<br />

Comment optimiser les opérations<br />

de picking ?<br />

Il y a deux grands niveaux d’optimisation : celui de l’opération unitaire de picking et celui de<br />

l’organisation générale d’un atelier de préparation de commandes, qui peut compter jusqu’à plusieurs<br />

centaines de personnes dans la vente par correspondance (VPC). Autrement dit, il faudra<br />

agir sur certains paramètres pour améliorer les opérations de picking unitaires, sur d’autres pour<br />

optimiser l’organisation de l’atelier.<br />

◗ Quels paramètres influent sur les temps de picking unitaire ?<br />

Ils ont été répartis en trois grands types :<br />

– les temps de déplacement ;<br />

– les temps administratifs : lecture et « cochage » des bordereaux ;<br />

– le temps de prélèvement (contrôle de l’article, comptage) et d’emballage.<br />

◗ Comment limiter et optimiser les temps de déplacement ?<br />

Trois grandes techniques sont employées, avec des variantes :<br />

– raccourcir le front de stockage, en limitant la largeur des couloirs ou des casiers de stockage à<br />

une demi-caisse-palette, à un carton de regroupement (dans les rayonnages dynamiques) ou<br />

à un conditionnement (ex : la cosmétique, où un magasin de moins de 1 000 m 2 peut accueillir<br />

plus de 10 000 références) ;<br />

– optimiser les déplacements en groupant plusieurs commandes pour des articles identiques ou<br />

stockés à proximité les uns des autres. Dans certains cas, on ira jusqu’à faire des circuits de<br />

ramassage par zone, puis à trier plusieurs ramasses en les répartissant entre les commandes<br />

concernées ;<br />

– raccourcir le cheminement en mettant les rayonnages en épi par rapport à une allée centrale<br />

et en mettant les articles qui tournent le plus près de celle-ci. Il s’agit de l’hypothèse où l’on a<br />

beaucoup d’articles à faible rotation, excepté le cas où ces articles sont très peu volumineux.<br />

En outre, on peut utiliser des techniques issues des«5Sjaponais » pour s’astreindre à avoir des<br />

circuits toujours dégagés, bien marqués et limitant les risques d’incidents (accrochages, etc.).<br />

Enfin, on peut, avec un investissement, créer un circuit mécanisé amenant les cartons à des<br />

postes où les trajets sont de faible amplitude. Cela permet de supprimer les va et vient vers un<br />

point fixe de prise et dépose de bacs ou de cartons de prélèvements.<br />

◗ Comment limiter les temps administratifs ?<br />

Au niveau de l’organisation, il est préconisé :<br />

– d’étiqueter, de façon très lisible, les positions de picking. Il doit en être de même pour les<br />

articles ;<br />

– de générer des listes de prélèvement facilement lisibles, triées dans l’ordre de passage devant<br />

les emplacements lors du déplacement ;<br />

– d’utiliser une copie de la liste cochée, voire annotée, comme bulletin de livraison (pour de<br />

petits flux) ;<br />

– de générer les listes de prélèvements sous forme de rouleaux d’étiquettes auto-adhésives.<br />

Celles qui n’ont pu être collées indiquent les manquants.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

216-25<br />

TITRE 2 : Gestion de l’entrepôt<br />

THÈME 216 : Optimisation des opérations<br />

On voit que, rapidement, une informatisation sera nécessaire. Toutefois, celle-ci peut être légère,<br />

avec un progiciel d’un montant de l’ordre de 10 000 € et autant de matériel.<br />

Avec de plus gros investissements, il sera possible :<br />

– de déclarer les articles et quantités prélevées sur un terminal mobile ;<br />

– de relier le terminal mobile à un serveur par radiofréquences (RF) ;<br />

– d’acquérir automatiquement les quantités par pesée des objets sur des tablettes mobiles.<br />

On arrive ainsi à une erreur sur environ 64 000 lignes de commande, au lieu de une sur 200.<br />

◗ Comment limiter les temps de prélèvement et d’emballage ?<br />

Dans le domaine de l’organisation, il est conseillé :<br />

– de bien ouvrir les cartons de groupage et araser, si possible, leurs rabats ;<br />

– d’incliner les plans de prélèvement pour une meilleure accessibilité au contenu des cartons ;<br />

– de ne pas mettre des articles d’aspect semblable les uns à côté des autres ;<br />

– de grouper les articles qui vont ensemble dans des emballages spécifiques (ex. : liquides,<br />

articles craignant la chaleur, produits fragiles ou de valeur, etc.).<br />

Avec des investissements, il est envisageable :<br />

– d’identifier les articles avec des lecteurs de code-barres afin de détecter les erreurs de<br />

prélèvement ;<br />

– d’afficher les quantités à préparer devant les yeux de l’opérateur (terminal RF, afficheurs fixes<br />

ou écran de tablettes avec balance embarquée) ;<br />

– de préparer au colis, avec un calcul de précolisage permettant d’attribuer un certain nombre<br />

d’articles à chaque colis, en étant sûr de pouvoir les fermer à la fin ;<br />

– de mettre en volume et fermer automatiquement les colis et, si besoin, caler automatiquement<br />

les objets (avec un film rétractable, par exemple).<br />

◗ Y a-t-il d’autres points sur lesquels agir ?<br />

On veillera aussi à limiter les temps annexes tels que :<br />

– enlèvement et élimination des cartons de présentation des articles dans les positions de picking<br />

: une technique très efficace, et respectueuse de l’environnement, est de les réutiliser<br />

immédiatement pour emballer des commandes. L’idéal, lorsqu’on est producteur et non pas<br />

seulement distributeur, est d’avoir un format unique en production ;<br />

– réapprovisionnement des positions de picking : il s’agit de ne pas perdre là toute la productivité<br />

gagnée en prélèvement mais aussi de ne pas créer de rupture en picking par insuffisance<br />

d’effectifs. Pour cela, il faut bien anticiper les demandes de réapprovisionnement par des<br />

alertes visuelles, informatiques, voire sonores (appel des opérateurs de picking).<br />

Dans de très grands centres, on travaillera, comme en gestion de production, avec planification<br />

des charges et capacités, et ordonnancement et lancement de vagues de prélèvement.<br />

Sachez-le :<br />

certains investissements, tels les terminaux F, peuvent amener plusieurs sources de gains.<br />

Ilyaunaspect « système » dans la préparation de commandes et une même solution peut<br />

contribuer à optimiser plusieurs paramètres à la fois et à trouver l’optimum de leurs différents<br />

optimums.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 2 : Gestion de l’entrepôt<br />

Fiche<br />

224 35<br />

THÈME 224 : Conditionnement, emballage<br />

et étiquetage<br />

Comment gérer les palettes ?<br />

Les palettes sont arrivées en Europe dans les bagages de l’armée américaine pendant la seconde<br />

guerre mondiale. Aujourd’hui, leur emploi est répandu pour la quasi-totalité des produits. Autrement<br />

dit, la palette est un accessoire de manutention universel et incontournable.<br />

◗ Quels sont les matériaux employés ?<br />

Les matériaux employés pour les palettes sont les suivants :<br />

– bois (matériau le plus courant) ;<br />

– plastique injecté, notamment pour les circuits internes de l’agro-alimentaire ou de la pharmacie,<br />

avec lavage au jet ou passage en machine de lavage ;<br />

– métal (en général aluminium) pour les circuits interne de la pharmacie, avec lavage au jet ou<br />

passage en machines de lavage ;<br />

– carton plat avec rebord arrondi, sur une ou deux faces, pour la prise par les fourches des<br />

chariots-élévateurs (mais on ne peut les prendre au transpalette).<br />

◗ Quelles sont les hauteurs des supports ?<br />

Palettes simples : plateau à 15 centimètres du sol.<br />

Palette carton : épaisseur du carton plat, soit un centimètre environ.<br />

Caisses-palettes : hauteur 80 centimètres en général. Elles peuvent être :<br />

– en bois, avec des rehausses empilées sur une palette bois. La hauteur peut alors varier avec le<br />

nombre de rehausses dont l’enlèvement facilite le picking au fur et à mesure de la<br />

consommation ;<br />

– en bois, réalisées « d’un seul tenant » ;<br />

– en plastique injecté « d’un seul bloc » ;<br />

– en fil métallique.<br />

◗ Quels sont les formats de la base ?<br />

1 200 x 800 millimètres. — Il s’agit du standard européen. Il offre le meilleur taux de remplissage<br />

des wagons.<br />

1 200 x 1 000 millimètres. — C’est le standard d’origine des palettes. Il offre un meilleur taux de<br />

remplissage de la palette et permet de croiser plus aisément les couches, notamment avec le<br />

format standard 600 x 400 millimètres. Il offre également un meilleur taux de remplissage des<br />

magasins mais moins de références stockées à longueur de rayonnage égale (en général, la face<br />

1 200 est dans le sens de la profondeur du palettier). On le trouve aujourd’hui encore pour le<br />

bois, notamment pour les palettes de verre vide. Soulignons que le croisement des souches réduit<br />

la résistance des emballages, dont les dièdres ne sont plus empilés, mais augmente la stabilité de<br />

la charge.<br />

800 x 600 millimètres. — Ce standard est conçu pour limiter l’occupation en linéaire de grande<br />

distribution. Il est surtout pour la caisse-palette (en fil).<br />

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EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

224-35<br />

TITRE 2 : Gestion de l’entrepôt<br />

◗ Dans quel cas n’utilise-t-on pas de palettes ?<br />

THÈME 224 : Conditionnement, emballage<br />

et étiquetage<br />

Ils sont rares et pour des extrêmes opposés. Il s’agit tout d’abord des produits peu denses pour<br />

lesquels l’absence de palettes libère du volume pour le chargement des camions. Le gain en<br />

transport compense la main-d’œuvre au chargement et au déchargement. Tel est le cas des<br />

produits ménagers creux (casseroles, poêles) ou du petit électroménager.<br />

Il s’agit ensuite des produits dont la forme permet de les palettiser sans palette avec un plan de<br />

palettisation différent pour la couche du dessous, laquelle sera palettisée au-dessus, avec ensuite<br />

un houssage polyéthylène rétractable et un retournement de la charge. La mécanisation est<br />

digne de l’industrie lourde et concerne notamment les sacs de ciment. Elle permet de gagner sur<br />

le prix de la palette et sur le volume en transport (cas des bateaux).<br />

◗ Pourquoi gérer les palettes vides ?<br />

La standardisation des dimensions des palettes ainsi que leur composition — taille et épaisseur<br />

des planches et des dés, type de bois pour fabriquer ces composants — a permis la création de<br />

pools de palettes, à savoir d’ensembles d’utilisateurs d’un ou de plusieurs modèles de palettes<br />

communs.<br />

On distingue notamment les pools de palettes suivants.<br />

– Estampillés SNCF<br />

Il faut rendre autant de palettes vides que de palettes livrées. À défaut, il faut payer. Il appartient<br />

au transporteur de bien noter cette information et, le cas échéant, de facturer.<br />

– Colorés (en bleu pour CHEP)<br />

On paie le temps d’emploi de la palette avec gestion et facturation par la société qui gère le<br />

pool et a acheté les palettes, les répare ou en remet des neuves dans le circuit.<br />

– Informels et non estampillés<br />

On pratique l’échange en essayant de ne pas récupérer de mauvaises palettes. Toutefois, les<br />

palettes s’usent forcément et un certain pourcentage du flux passe par perte ou réparation.<br />

◗ Comment gérer les échanges de palettes<br />

avec les transporteurs ?<br />

Il faut faire prendre conscience aux salariés de la valeur de ce qui leur passe entre les mains : coût<br />

unitaire, budget annuel de réparation, budget annuel d’achat pour recompléter le parc. Ceci<br />

peut faire partie d’un tableau d’indicateurs publié à une fréquence proportionnelle au flux.<br />

Il faut être conscient de l’intérêt de ces objets, dont la récupération peut fournir du bois de<br />

qualité ou de chauffage.<br />

Un suivi particulièrement vigilant s’impose pour les échanges à chaque livraison ou chargement,<br />

avec pointage du nombre échangé et remarques éventuelles sur le nombre d’écarts de qualité<br />

(on pourra faire inscrire le nombre de palettes en très bon état, bon état, état moyen, mauvais<br />

état, à rebuter).<br />

La synthèse de ce suivi donnera naissance aux indicateurs ci-dessus. Une synthèse par manutentionnaire<br />

peut permettre de faire un benchmarking émulateur entre le personnel afin que les<br />

moins attentifs apprennent, au contact de plus attentifs, et progressent.<br />

◗ Comment gérer les palettes vides en interne ?<br />

On évitera de les stocker en extérieur, en piles de nombre incertain. Il faut préférer un stockage<br />

en piles égales, d’un nombre fixe et connu, dans des emplacements dont l’accessibilité sera<br />

fonction de la rotation de ce stock.<br />

Sachez-le :<br />

la standardisation des dimensions des palettes ainsi que leur composition — taille et épaisseur<br />

des planches et des dés, type de bois pour fabriquer ces composants — a permis la<br />

création de pools de palettes, à savoir d’ensembles d’utilisateurs d’un ou de plusieurs<br />

modèles de palettes communs.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 2 : Gestion de l’entrepôt<br />

Fiche<br />

228 15<br />

THÈME 228 : Personnel de manutention<br />

Dans quel cas faut-il disposer<br />

du « certificat d’aptitude à la conduite<br />

en sécurité » (CACES) ?<br />

La manutention mécanique fait par définition appel à divers appareils de levage et de transport<br />

comme les palans, poulies, transpalettes, chariots automoteurs à conducteur porté, etc. Les vérifications<br />

de mise en service, périodiques, de mise en conformité, après une interruption, ainsi que les<br />

formations obligatoires, etc. sont ici strictement encadrées, tout comme l’obligation, pour l’employeur,<br />

consistant à délivrer une autorisation de conduite pour des appareils tels transpalettes, platesformes<br />

élévatrices, ponts-roulants et la délivrance des équipements de protection individuelle (ou<br />

EPI) appropriés. Autrement dit, la conduite des engins ou appareils de manutention nécessite une<br />

formation ou un permis spécifiques.<br />

◗ Quelle est la définition de la manutention mécanique ?<br />

La manutention mécanique est celle qui nécessite l’utilisation d’appareils de levage et de transport<br />

comme les palans, poulies, transpalettes, chariots automoteurs à conducteur porté, etc.<br />

◗ La conduite des engins ou appareils de manutention<br />

nécessite t-elle une formation ou un permis spécifique ?<br />

Absolument.<br />

Dès lors, sans vouloir trop détailler la réglementation générale, il convient de préciser quels sont<br />

les équipements concernés en matière de manutention mécanique par le dispositif CACES®<br />

(certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) et l’autorisation de conduite en ce qui concerne la<br />

logistique, au sens large du terme, c’est-à-dire dans les entrepôts et grandes surfaces ne relevant<br />

pas nécessairement de conventions collectives spécifiques à l’activité logistique au sens de l’objet<br />

social (voir 228-5), mais dont les salariés effectuent néanmoins des tâches de manutention<br />

mécanique.<br />

◗ Quels sont les équipements concernés ?<br />

Les équipements concernés en matière de manutention mécanique par le dispositif CACES®<br />

sont les chariots automoteurs de manutention à conducteur porté (hors chantier BTP).<br />

Il existe plusieurs CACES®, un pour chaque catégorie de chariots automoteurs de manutention<br />

à conducteur porté :<br />

– catégorie 1 : transpalettes à conducteur porté et préparateurs de commandes au sol de levée<br />

inférieure à1m.;<br />

– catégorie 2 : chariots tracteurs et à plateau porteur, de capacité inférieure à 6 000 kg ;<br />

– catégorie 3 : chariots élévateurs en porte-à-faux, de capacité inférieure ou égale à 6 000 kg ;<br />

– catégorie 4 : chariots élévateurs en porte-à-faux, de capacité supérieure à 6 000 kg ;<br />

– catégorie 5 : chariots élévateurs à mât rétractable ;<br />

– catégorie 6 : conduite de chariots hors activité de production : déplacement, chargement,<br />

transfert, maintenance, démonstration,essais.<br />

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EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

228-15<br />

TITRE 2 : Gestion de l’entrepôt<br />

THÈME 228 : Personnel de manutention<br />

◗ Quelles sont les personnes concernées par le CACES ?<br />

Tous les conducteurs de chariot automoteur de manutention sont concernés, quel que soit le<br />

statut salarial (intérimaire, personnel appartenant à une entreprise extérieure, etc.) et ce, depuis<br />

le 1 er janvier 2001.<br />

Le CACES® ne constitue pas une sorte de « permis de conduire », mais atteste du savoir-faire des<br />

personnels concernés en matière de conduite en sécurité, s’agissant de salariés maîtrisant déjà la<br />

conduite des chariots automoteurs. Il existe un certain nombre de diplômes, titres et certificats<br />

pouvant dispenser son titulaire du CACES®, principalement des CAP (certificat d’aptitude professionnelle),<br />

BEP (brevet d’études professionnelles), baccalauréats professionnels, BEPA (brevet<br />

d’études professionnelles agricoles), BP (brevet professionnel), BTSA (brevet de technicien supérieur<br />

agricole), CAPA (certificat d’aptitude professionnelle agricole), BPA (brevet professionnel<br />

agricole), titres et certificats professionnels spécialisés.<br />

Sachez-le :<br />

pour des informations très détaillées quant à la liste de ces titres, il convient de se reporter<br />

aux pages 21 à 23 de l’annexe du document « foire aux questions » de la Caisse Nationale<br />

Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS /DRP indice 10, à télécharger sur le<br />

site www.hst.fr/INRS-PUB), en outre, ce document répondra précisément aux questions<br />

que le lecteur se pose relativement à la situation de son entreprise en matière de CACES®,<br />

notamment dans l’hypothèse de recours aux intérimaires, salariés d’entreprises extérieures,<br />

artisans et personnel occasionnel.<br />

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EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 3 : Stocks<br />

Fiche<br />

248 30<br />

Comment optimiser la gestion<br />

de stocks ?<br />

THÈME 248 : Gestion des stocks<br />

L’optimisation de la gestion des stocks nécessite, au préalable, la prise en compte de votre environnement.<br />

Autrement dit, l’important, c’est le bilan global pour la chaîne logistique, mais également<br />

pour la partie de cette dernière qui est à la charge de l’entreprise.<br />

◗ Quels sont vos axes de gestion et vos objectifs ?<br />

Prenons l’exemple d’un gestionnaire auquel on demande de réduire ses stocks en valeur tout en<br />

minimisant (si possible) les ruptures. S’il n’y a pas d’enjeu économique lié à un gain de place, il<br />

pourra réduire la valeur stockée tout en ne réduisant pas les volumes stockés. Ceci mènera à<br />

compenser les éventuelles ruptures supplémentaires sur les produits à forte valeur par une diminution<br />

de celles sur les articles de gros volume. Le résultat logistique est fonction de nombreux<br />

paramètres. Il convient donc d’identifier d’abord :<br />

– ceux que l’on vous demande d’améliorer ;<br />

– ceux sur lesquels vous avez une latitude d’action, y compris en terme de régression.<br />

Ce qui importe, c’est le bilan global. Et, pour pouvoir le présenter, il faudra des chiffres et comparer<br />

l’ « avant » et l’ « après ». Donc, les éléments significatifs que vous retiendrez comme<br />

témoins (les indicateurs) devront porter sur des points mesurables. Ce qui implique :<br />

– qu’il faut que vous disposiez de moyens de mesure (même approximative) ;<br />

– que, au besoin, vous en mettiez en place ;<br />

– qu’il n’est pas forcément nécessaire de mesurer autre chose que ce sur quoi vous voulez agir<br />

(voir 248-40).<br />

◗ Que peut-on optimiser dans la gestion de stocks ?<br />

On associe souvent « gestion de stocks»à«réduction des stocks ». Parlons plutôt d’optimiser le<br />

niveau des stocks en fonction d’objectifs donnés par une direction ou définis par consensus.<br />

Niveau en volume<br />

Par exemple, si vous avez un magasin, ne pas stocker à l’extérieur, sauf pour des opérations<br />

ponctuelles à marge intéressante. Si vous sous-traitez, limiter le nombre de places occupées<br />

(palettes, picking, etc.).<br />

Niveau en valeur<br />

Par exemple, ne jamais dépasser une valeur limite ou encore ne pas dépasser une valeur moyenne<br />

sur l’année calculée à :<br />

– chaque fin de mois (objectif très financier lié aux conditions de règlement des fournisseurs) ;<br />

– chaque jour (gestion très serrée pour identifier rapidement les dérives et réagir) ;<br />

– chaque fin d’année (objectif fiscal et de présentation de bilan).<br />

Impact sur le taux de service<br />

Par exemple :<br />

– ne pas être en-dessous d’une valeur minimale ;<br />

– ne pas être en-dessous d’une valeur minimale par familles d’articles ;<br />

– ne pas être en-dessous d’une valeur minimale par client ou par affaire.<br />

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EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

248-30<br />

TITRE 3 : Stocks<br />

THÈME 248 : Gestion des stocks<br />

En fait, il faut avoir conscience que l’objectif de « réduire les stocks » est plus qu’insuffisant si l’on<br />

n’associe pas un objectif concernant le(s) taux de service.<br />

◗ Comment optimiser sa gestion de stocks selon les objectifs<br />

fixés ?<br />

Les points sur lesquels il faudra agir, en fonction du type d’objectifs fixés et dans le respect des<br />

taux de service, seront donc les suivants.<br />

Si votre objectif porte surtout sur le taux de service (cas où une rupture a un tel coût qu’il faut<br />

absolument le minimiser) :<br />

– définir les lieux où les stocks seront les plus efficaces (près des clients, voire cher eux) et, au<br />

besoin, créer de nouveaux sites de stockage et travailler sur le délai de transport en fonction de<br />

son coût ;<br />

– définir le niveau de stock qui permettra d’assurer le taux objectif ;<br />

– une fois le taux assuré, réduire les stocks au long de la chaîne logistique (voir 248-20).<br />

Pour les objectifs de niveau de stock au quotidien :<br />

– identifier les articles (en valeur et/ou en volume selon les cas) pour lesquels une action sera le<br />

plus rentable par une analyse ABC de votre stock ;<br />

– travailler les articles représentant 70 à 80 % du problème et définir de combien il est possible<br />

de les réduire ;<br />

– si, après cela, il faut encore les réduire, réitérer sur les articles suivants.<br />

Pour les objectifs en fin de mois ou fin d’année :<br />

– travailler sur la chaîne client-fournisseur (et sa coordination) afin de passer le plus près possible<br />

du stock minimal pour les articles les plus importants (articles-cibles ; voir ci-dessus) à l’échéance ;<br />

– en conséquence, fractionner les commandes à l’approche des échéances ;<br />

– faire varier, au besoin, les modes de transport à l’approche des échéances.<br />

◗ Y a-t-il des cas particuliers ?<br />

Un cas intéressant d’optimisation de la gestion des stocks (et des flux) est le suivant :<br />

– maximiser le taux d’occupation et de préparation de commandes de son entrepôt ;<br />

– minimiser le recours à la sous-traitance au long de l’année.<br />

Prenons un contexte de chaîne logistique mondiale (par exemple la grande distribution). Ceci va<br />

mener, selon les fournisseurs et les volumes des stocks pour les articles (fonction de leur saisonnalité),<br />

à définir si :<br />

– on va toujours passer par la sous-traitance (exemple des jouets plutôt volumineux) ;<br />

– on va toujours passer par le centre logistique intégré (exemple des vêtements pour lesquels<br />

peuvent exister des outils de stockage spécifiques, des objets difficiles à identifier car ils ne<br />

portent pas d’étiquettes codes-barres et que seul leur décor différencie : planches de surf,<br />

accessoires de mode tels que les ceintures, etc.) ;<br />

– on va, selon les mois, passer par l’un ou l’autre des sites.<br />

En fait, on constate que l’optimisation de la gestion des stocks passe par les points suivants :<br />

– bien situer son contexte et définir ses objectifs ;<br />

– prendre en compte l’ensemble de la chaîne logistique ;<br />

– puis appliquer les principes de maîtrise (réduction) des stocks décrits dans la fiche concernant<br />

les techniques de réapprovisionnement gagnantes (voir 248-20).<br />

Sachez-le :<br />

on associe souvent « gestion de stocks »à«réduction des stocks ». Il est plus juste de<br />

parler d’optimisation du niveau des stocks en fonction d’objectifs donnés par une direction<br />

ou définis par consensus.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 4 : <strong>Transport</strong> et distribution<br />

Fiche<br />

280 25<br />

THÈME 280 : Enlèvements et livraisons<br />

Quelles sont les contraintes<br />

de livraison propres à la ville de Paris ?<br />

À Paris, la circulation, l’arrêt et le stationnement des véhicules affectés à la livraison ou à l’enlèvement<br />

de marchandises sont soumis à une réglementation spécifique. Autrement dit, ces contraintes<br />

particulières doivent nécessairement être prises en compte lors des phases d’organisation et<br />

d’exécution du transport.<br />

Textes : Arr. mun. n o 2006-130, 13 déc. 2006, BMO Paris 29 déc. ; Arr. préf. n o 2006-21575, 22 déc.<br />

2006, BMO Paris 29 déc.<br />

◗ Quels sont les horaires de livraison autorisés ?<br />

Les périodes de livraison varient selon la surface totale des véhicules, celle-ci ne devant en aucun<br />

cas excéder 43 m 2 (tracteur et semi-remorque ou camion et remorque pour le cas des ensembles).<br />

Pour une surface inférieure à 29 m 2 , les livraisons et enlèvements sont interdits entre 17 heures<br />

et 22 heures, sauf pour les véhicules les moins polluants : électriques, GPL, hybrides, Euro III et<br />

suivants.<br />

Lorsque la surface est comprise entre 29 m 2 et 43 m 2 , les chargements et déchargements sont<br />

strictement interdits entre 7 heures et 22 heures.<br />

Remarque : sont réputés satisfaire à la norme Euro III les véhicules dont la première mise en<br />

circulation est postérieure au 1 er octobre 2001.<br />

◗ Existe-t-il des dérogations ?<br />

Hormis pour certaines voies ou portions de voies pour lesquelles il existe des interdictions totales<br />

de stationnement, échappent complètement au dispositif général les véhicules de transport de<br />

fonds, les véhicules de distribution postale et les véhicules approvisionnant les marchés découverts<br />

(identifiés par l’apposition à l’intérieur de la cabine d’un macaron).<br />

Par ailleurs, peuvent livrer et charger en journée, à la condition de respecter les interdictions<br />

d’arrêt dans les couloirs de bus et les « axes rouges » (entre 7h30et9h30etentre 16 h 30 et<br />

19 h 30), les véhicules suivants : véhicules de livraison de farine, véhicules citernes, véhicules<br />

porte-voiture, véhicules de déménagement, véhicules transportant des matériaux de chantier,<br />

véhicules d’entretien de la voirie et véhicules transportant des déchets.<br />

Outre ces dérogations permanentes, des dérogations exceptionnelles peuvent être accordées par<br />

la préfecture de police sous forme d’autorisations spéciales.<br />

◗ Qu’est-ce qu’une aire de livraison ?<br />

Il s’agit d’un emplacement (zone matérialisée sur la chaussée) dédié aux livraisons sur lequel<br />

l’arrêt est limité à 30 minutes. A cette fin, un disque de livraison doit être placé derrière le<br />

pare-brise du véhicule pendant les opérations de chargement ou de déchargement.<br />

Lorsque l’aire de livraison n’est accessible qu’à partir des voies réservées aux transports en commun<br />

(couloirs de bus), le conducteur n’est autorisé à emprunter que les seuls tronçons de ces<br />

voies nécessaires pour accéder et pour quitter l’emplacement.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

280-25<br />

TITRE 4 : <strong>Transport</strong> et distribution<br />

◗ Quelles sont les règles de chargement et de déchargement ?<br />

Les opérations de livraison doivent être réalisées rapidement et ne doivent pas être bruyantes, le<br />

moteur devant notamment être arrêté. Par ailleurs, si le transporteur utilise un tuyau, il doit en<br />

avertir les piétons au moyen d’un panneau visible de jour comme de nuit. Enfin, le conducteur<br />

doit rester à proximité de son véhicule pour, le cas échéant, céder sa place aux véhicules prioritaires.<br />

◗ Quels sont les documents de bord ?<br />

THÈME 280 : Enlèvements et livraisons<br />

Sauf exonération prévue par la loi, les opérations de transport de marchandises réalisées sur la<br />

voie publique à Paris ne peuvent être exécutées qu’en accomplissement d’une commande préalable<br />

(ou du document admis à en tenir lieu) ou, selon le cas, d’une facture.<br />

Le conducteur devra donc, en cas de contrôle, être en mesure de présenter le justificatif de<br />

transport.<br />

Sachez-le :<br />

les véhicules de moins de 29 mètres carrés de surface les moins polluants peuvent livrer à<br />

Paris sans contrainte horaire. Sont considérés comme « propres » les véhicules électriques,<br />

GPL, hybrides ainsi que ceux conformes aux normes environnementales Euro III et suivantes.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 2 : Réseaux et systèmes d’information<br />

Fiche<br />

312 5<br />

En quoi l’EDI est-il important<br />

pour les activités logistiques ?<br />

THÈME 312 : Échange de données<br />

informatisé (EDI)<br />

Les Échanges de Données Informatisés (EDI) permettent la communication en masse des informations<br />

dans le cadre des activités logistiques. Pour cela, ils nécessitent la mise en œuvre de moyens<br />

organisationnels et techniques sophistiqués aujourd’hui largement diffusés. Autrement dit, l’EDI<br />

fait désormais partie de la panoplie des outils pour les opérations logistiques.<br />

◗ Qu’est-ce que l’EDI ?<br />

Les Échanges de Données Informatisés, ou Electronic Data Interchange, sont des échanges de<br />

données structurées en formats normalisés effectués entre ordinateurs ou applications reliés en<br />

réseau et utilisant des protocoles de communication standards.<br />

Tous les types de données traitées dans les systèmes d’information, sous toute forme de medias<br />

(images, sons, etc.), peuvent actuellement faire l’objet d’EDI.<br />

Les principaux flux d’informations traités en logistique concernent :<br />

– la communication des caractéristiques des produits ;<br />

– les ajustements tarifaires ;<br />

– les prises de commandes ;<br />

– le suivi des flux et des stocks ;<br />

– la facturation.<br />

La communication entre une multitude de partenaires nécessite l’utilisation d’un langage commun<br />

à l’échelon international : les normes UN/EDIFACT pour l’EDI et UN/EANCOM pour la codification.<br />

La conception et la mise en œuvre de ces normes s’appuient sur des travaux coordonnés par des<br />

instances internationales dépendantes de l’ONU.<br />

L’UN/Cefact (Centre for Facilitation of Practices and Procedures for Administration, Commerce<br />

and <strong>Transport</strong>) est un organisme dépendant des Nations unies basé à Genève ayant pour mission<br />

de faciliter le commerce électronique (www.unece.org/cefact). Il émet des recommandations et<br />

propose des standards maintenus et coordonnés en France par plusieurs organismes officiels.<br />

EDIFRANCE est une association loi 1901 qui a pour vocation la promotion et le développement<br />

des Échanges Électroniques Professionnels (EEP) auprès des sociétés et administrations françaises<br />

(www.edifrance.fr).<br />

GS1-France est un organisme qui promeut, met en œuvre et accompagne l’utilisation des standards<br />

GS1 dans les chaînes d’approvisionnements (www.gs1france.fr).<br />

GENCOD (Groupement d’Études de Normalisation et de Codification) est l’ancienne appellation<br />

de l’organisme GS1-France qui s’est également appelé EAN-France. Ce terme est entré dans le<br />

langage commun pour désigner la codification des produits avec leurs codes-barres.<br />

◗ Quels sont les apports de l’EDI ?<br />

L’EDI est aujourd’hui un moyen de communication incontournable dans notre économie. Ainsi,<br />

les filières de produits de consommation courante vendus dans la grande distribution en font<br />

usage pour la quasi-totalité de leurs références.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

312-5<br />

TITRE 2 : Réseaux et systèmes d’information<br />

Réduction des développements informatiques<br />

THÈME 312 : Échange de données<br />

informatisé (EDI)<br />

La standardisation des échanges permet à chaque entreprise de développer un seul message par<br />

thème, alors que par le passé elle devait construire autant de messages qu’elle avait de partenaires<br />

commerciaux.<br />

La réalité est un peu différente car chaque donneur d’ordre tente toujours d’imposer ses choix et<br />

ses spécificités à ses fournisseurs et cela se négocie dans les filières.<br />

Il en ressort que, pour chaque thème, les acteurs sont amenés à construire un message « enveloppe<br />

» capable de prendre en compte un ensemble de variantes.<br />

Ainsi pour N partenaires, chaque entreprise doit développer :<br />

– en démarche « spécifique », N messages ;<br />

– en démarche « standard », un message « enveloppe ».<br />

Démarche « spécifique »<br />

= N messages<br />

Démarche « standard »<br />

= 1 message « enveloppe »<br />

A<br />

A<br />

E<br />

B<br />

E<br />

B<br />

S<br />

D<br />

C<br />

D<br />

C<br />

Facteur de fiabilité<br />

L’EDI permet d’éviter les erreurs de saisies, facteur améliorant la qualité du service global vers le<br />

client. La réduction induite du retraitement de ces erreurs contribue d’autant aux gains de productivité.<br />

Facteur de productivité<br />

L’EDI permet la communication des informations sans ressaisies intermédiaires. De même que la<br />

valeur ajoutée d’un produit s’accroît au fur à mesure de la transformation de celui-ci vers le<br />

consommateur final, l’EDI permet l’enrichissement informationnel avec reprise automatique des<br />

données issues des étapes précédentes. C’est donc aussi le vecteur de la traçabilité.<br />

Réponse aux contraintes de traçabilité<br />

L’EDI est nécessaire pour répondre aux besoins de traçabilité. Ces exigences entraînent en effet<br />

un foisonnement très important des informations transmises :<br />

– de plus en plus de filières s’intéressent à la traçabilité (aéronautique et défense, pharmacie,<br />

produits dangereux, agro-alimentaire, luxe, emballage, etc.) ;<br />

– dans chaque filière, la spécialisation génère toujours plus d’acteurs à informer ;<br />

– l’information de traçabilité est très « verbeuse » (à chaque étape : localisation et datation des<br />

évènements, origine et destination des flux, nature, caractéristiques et qualité des objets tracés,<br />

etc.) ;<br />

– l’identification des unités utilise un nombre important de caractères (actuellement 14 pour les<br />

produits et 18 pour les unités logistiques).<br />

Ceci entraîne un volume d’informations qui s’accroît sans cesse et dont la capture par saisie<br />

manuelle s’avère désormais hors de portée. Les nouveaux moyens d’identification par codebarres<br />

bidimensionnels ou par RFID vont augmenter encore les besoins en volume d’informations<br />

à échanger.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 2 : Réseaux et systèmes d’information<br />

Fiche<br />

312 15<br />

THÈME 312 : Échange de données<br />

informatisé (EDI)<br />

Quels moyens choisir et mettre<br />

en œuvre pour l’EDI ?<br />

La justification de mettre en œuvre des EDI étant acquise et la nature des messages prioritaires<br />

connue, vient le moment de définir l’investissement que l’on est prêt à y consacrer et de choisir les<br />

moyens de leur réalisation et de leur mise en service régulier. On se posera à ce stade la question de<br />

l’externalisation partielle ou entière de la fonction. Autrement dit, lorsque le moment est venu de<br />

passer à l’acte, l’EDI étant aussi une affaire de technologies, il faudra se déterminer en confrontant<br />

la qualité du service attendu et le budget dont on dispose.<br />

◗ Quelles sont les différentes solutions d’EDI ?<br />

Il existe un grand nombre de solutions logicielles disponibles sur le marché et toute une panoplie<br />

de configurations permettant de répondre à toutes les situations de besoins et de moyens de<br />

l’entreprise.<br />

On distingue ainsi :<br />

– les solutions interfacées avec son système d’information (station propre intégrée dans son<br />

propre système d’information, station dédiée distante connectée au réseau d’entreprise ou<br />

encore station mutualisée et hébergée connectée au réseau d’entreprise) ;<br />

– les solutions non interfacées avec le système d’information telle que station hébergée indépendante<br />

du réseau d’entreprise (Web EDI).<br />

On pourra en acquérir un panorama plus exhaustif en se rapprochant des organismes GS1-<br />

France ou EDI-France ou des services du CXP (www.cxp.fr).<br />

◗ Qu’est-ce que le Web EDI ?<br />

Le Web EDI désigne les solutions mutualisées permettant de s’inscrire pleinement dans la démarche<br />

EDI sans en supporter l’investissement.<br />

Elles fonctionnent en mode ASP (Application Service Provider) qui consiste en la possibilité d’accéder<br />

à des services distants par l’intermédiaire d’un navigateur Internet, ceci contre paiement<br />

périodique.<br />

Deux modes de fonctionnement sont possibles : soit par saisie directe des informations dans<br />

l’application distante, soit par dépôt dans cette même application distante d’un fichier extrait de<br />

son propre système d’information d’entreprise.<br />

L’outil s’occupe ensuite de convertir ces éléments d’information aux formats standards en direction<br />

des sociétés tierces avec lesquelles l’entreprise commerce.<br />

Pour répondre aux impératifs de traçabilité à destination des PME, il existe des packs Web EDI<br />

permettant de mettre à disposition les fonctions minimales suivantes :<br />

– génération des SSCC ;<br />

– impression des étiquettes au format GTIN-128 ;<br />

– réception des commandes (ORDERS) ;<br />

– émission des avis d’expédition (DESADV).<br />

◗ Qu’est-ce que le e-catalogue ?<br />

L’existence du concept de e-catalogue part d’un constat : l’EDI par messages des données référentielles<br />

(PRODAT, PRICAT) est d’un emploi qui demeure marginal.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

312-15<br />

TITRE 2 : Réseaux et systèmes d’information<br />

Les e-catalogues, ou catalogues électroniques, sont des bases de données accessibles à distance<br />

qui permettent la mise à disposition sélective des données référentielles d’une entreprise utilisatrice<br />

en fonction de ses partenaires et du type de relation qu’elle entretient avec eux.<br />

Autant les messages EDI rendent les entreprises dépendantes entre elles dans le temps, autant les<br />

catalogues s’inscrivent dans une démarche ou chaque acteur reste maître du rythme de ses mises<br />

à jour. Les bases sont alimentées par la source au gré des évolutions puis consultés ou capturés à<br />

la demande de la cible selon ses besoins et en fonction de ses droits.<br />

◗ Qu’est-ce que XML ?<br />

THÈME 312 : Échange de données<br />

informatisé (EDI)<br />

Le XML (Extensible Markup Language) est un langage promu par le W3C (World Wide Web<br />

Consortium) libre de droits permettant la structuration de tous types de données.<br />

Développé et complété par une communauté de développeurs à l’échelon international, il devrait<br />

répondre aux besoins de quasiment toutes les activités économiques puisqu’il permet de véhiculer,<br />

outre les classiques fichiers de texte, des documents applicatifs, des images, des sons et des<br />

codes exécutables.<br />

Ce langage prend progressivement le relais des messages standards mis au point durant les<br />

25 dernières années. C’est également le cas en ce qui concerne la logistique mais, compte tenu<br />

des volumes traités actuellement, cette transition s’effectuera réellement lorsque l’on disposera<br />

des programmes de conversion automatique à partir des formats UN/EDIFACT.<br />

◗ Que sont les protocoles de communication ?<br />

Réseaux à valeur ajoutée (RVA)<br />

Les plus connus ont pour nom : ALLEGRO, ATLAS 400.<br />

Les acteurs économiques avaient le souci de la sécurisation des données transmises exprimée par<br />

certaines garanties et fonctions dites « à valeur ajoutée » :<br />

– intégrité et non interception des données ;<br />

– certificat d’origine et de destination ;<br />

– fonctions de cryptage, d’accusé de réception.<br />

Protocoles Internet sécurisés<br />

Les réseaux à valeur ajoutée, pour sécurisés qu’ils soient, présentent des coûts de fonctionnement<br />

non négligeables. Une alternative plus économique et raisonnablement sécurisée pour des<br />

flux logistiques est aujourd’hui offerte par les technologies Internet sécurisées telle que :<br />

– HTTPS (support de sécurité AS2) qui est un dérivé de HTTP (HyperText Transfer Protocol) ;<br />

– FTP/S qui est un dérivé de FTP (File Transfer Protocol).<br />

Sachez-le :<br />

l’Échange de Données Informatisé est indispensable pour les opérations logistiques et sa<br />

mise en œuvre est complexe. Il est donc affaire de spécialistes.<br />

L’entreprise qui désirera se lancer dans la démarche EDI est invitée à en confier la réalisation<br />

puis l’évolution auprès d’une compétence spécifique qu’elle pourra acquérir par recrutement<br />

ou par prestation externe.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 3 : Traçabilité<br />

Fiche<br />

332 20<br />

THÈME 332 : Traçabilité des marchandises<br />

Quelles sont les caractéristiques<br />

des étiquettes code-barres ?<br />

Les étiquettes code-barres possèdent des caractéristiques techniques propres. Autrement dit,la<br />

création et l’impression des étiquettes code-barres sont soumises à certaines contraintes spécifiques.<br />

◗ Comment se présentent les étiquettes ?<br />

Les étiquettes sont présentées en bobines (le plus souvent) ou en paravents.<br />

Enroulement interne<br />

Source Interscan<br />

Enroulement externe<br />

◗ Comment s’expriment les dimensions de l’étiquette ?<br />

On parle de Laize (largeur de la bobine) et d’Avance.<br />

Laize<br />

Avance<br />

Source Interscan<br />

Sens d'Impression<br />

Comme on le constate sur le schéma ci-après, la laize est toujours énoncée en premier : 25 x 50 mm<br />

est différent de 50 X 25 mm.<br />

25 × 50 mm<br />

50 × 25 mm<br />

◗ Quel adhésif choisir ?<br />

L’étiquette adhésive doit être collée sur une surface idéalement lisse, propre et sèche et recevoir<br />

une pression au moment de sa pose. La force d’adhésion définitive ne sera obtenue qu’après<br />

environ trois jours.<br />

L’efficacité d’un adhésif dépend du type de surface sur laquelle il va être posé.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

332-20<br />

TITRE 3 : Traçabilité<br />

THÈME 332 : Traçabilité des marchandises<br />

Il existe plusieurs types d’adhésifs :<br />

– Adhésif permanent<br />

Conçu pour un marquage définitif sur des surfaces classiques lisses telles que les cartons<br />

d’emballages, les métaux, les plastiques. Quand on veut décoller l’étiquette permanente, elle<br />

se déchire ou endommage son support comme les fibres d’un carton.<br />

– Adhésif permanent renforcé<br />

Conçu pour des surfaces légèrement granuleuses ou texturées. La masse adhésive (épaisseur)<br />

est renforcée d’environ 40 % pour offrir plus de points de contact.<br />

– Adhésif enlevable<br />

Conçu pour permettre de décoller une étiquette sans qu’elle ne laisse de traces et sans qu’elle<br />

se déchire. Les adhésifs enlevables sont sensibles à l’eau et à la chaleur et deviennent permanents<br />

au froid.<br />

– Adhésif grand froid<br />

Adhésif très mou formulé pour ne pas être figé par le froid. Il s’utilise pour étiqueter des<br />

produits déjà congelés à une température de0°à-25°Cavec une température de service de<br />

-40°C.<br />

◗ Comment concevoir le cadre de l’étiquette ?<br />

Un cadre vierge de 2 millimètres doit être laissé tout autour de l’étiquette afin d’éviter toute perte<br />

d’information.<br />

99999999<br />

Source Interscan<br />

◗ Quelles sont les couleurs de fond et de pré-impressions ?<br />

Les couleurs de fond compatibles pour un code-barres noir sont le rouge, le jaune, l’orange et le<br />

rose. Les autres couleurs peuvent s’utiliser dans des tons très pâles : le contraste entre le fond et<br />

les barres doit être de 65 % au moins.<br />

◗ Comment positionner le code à barres ?<br />

Le code-barres doit être positionné, si possible, à 90 degrés par rapport à la tête d’impression.<br />

Cela permet une meilleure impression et une meilleure lisibilité en cas de défaut de fonctionnement<br />

d’un point de chauffe.<br />

Points<br />

de chauffe<br />

endommagés<br />

Non lisible<br />

Source Interscan<br />

Lisible (le code est redondant sur toute sa hauteur)<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 3 : Traçabilité<br />

Fiche<br />

332 30<br />

THÈME 332 : Traçabilité des marchandises<br />

Comment fonctionne la RFID ?<br />

RFID vient de l’anglais Radio Frequency Identification. Autrement dit, il s’agit d’une méthode<br />

d’identification permettant de stocker et récupérer des données à distance grâce à une étiquette<br />

émettant des ondes radio.<br />

◗ Quels sont les éléments de la RFID ?<br />

Le système RFID est composé de trois éléments :<br />

– le codeur ;<br />

– le marqueur ou étiquette RFID, encore appelé « tag » ;<br />

– le lecteur.<br />

◗ Comment fonctionne l’étiquette RFID (tag) ?<br />

L’étiquette est composée d’une puce, d’une antenne et d’un substrat qui protège l’ensemble. Le<br />

codeur charge le signal d’identification et éventuellement les données complémentaires dans la<br />

puce.<br />

Le tag est placé sur le produit. Le lecteur envoie une onde radio électrique qui est captée par<br />

l’antenne et transformée en énergie électrique. Cette énergie active la puce du tag qui renvoie<br />

son signal d’identification au lecteur.<br />

Ce système fonctionne sur certaines longueurs d’ondes qui doivent être adaptées à l’utilisation<br />

recherchée et aux normes en vigueur dans les pays utilisateurs.<br />

◗ Quel type d’étiquette utiliser ?<br />

Il existe plusieurs types de tags qui vont être classés selon leur fréquence d’utilisation et la possession<br />

ou non d’une source d’énergie interne.<br />

Les étiquettes basses fréquences BF 125 KHZ (passives ou actives) :<br />

– se lisent à plusieurs mètres de distance ;<br />

– utilisent la même fréquence partout dans le monde ;<br />

– ont une faible vitesse de transfert de données (environ 10 Kbits/s) ;<br />

– sont coûteuses mais réutilisables.<br />

Les étiquettes hautes fréquences HF 13.56 MHz (passives ou actives) :<br />

– se lisent à moins d’un mètre de distance avec un débit de données de 100 Kb/s ;<br />

– utilisent la même fréquence partout dans le monde ;<br />

– coûtent au moins 50 centimes d’euro ;<br />

– sont jetables ou réutilisables selon l’utilisation recherchée.<br />

Les étiquettes très hautes fréquences UHF 860 – 960 MHz (passives ou actives) :<br />

– se lisent jusqu’à quatre mètres de distance avec un débit de données de 200 Kb/s ;<br />

– utilisent des fréquences différentes selon les zones (869.4 – 869.65 MHz en Europe, Afrique,<br />

Russie ; 950 MHz en Océanie, Asie ; 902-928 MHz sur les continents américains) ;<br />

– coûtent au moins 15 à 25 centimes d’euro ;<br />

– ont une tolérance aux obstacles plus faible que les autres fréquences.<br />

Les étiquettes hyper fréquences SHF 2.4 – 2.4835 GHz (passives ou actives) :<br />

– se lisent jusqu’à un mètre de distance avec un débit de données de 200 Kb/s ;<br />

– utilisent des fréquences différentes selon les zones (2.446 – 2.454 GHz en Europe, Afrique,<br />

Russie ; 2.427 – 2.47 GHz en Océanie, Asie ; 2.4 – 2.4835 GHz sur les continents américains).<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

332-30<br />

TITRE 3 : Traçabilité<br />

Les étiquettes passives :<br />

– ne disposent pas d’alimentation ;<br />

– offrent une distance de lecture réduite ;<br />

– sont économiques.<br />

Les étiquettes actives ou semi-actives :<br />

– disposent d’une alimentation ;<br />

– offrent une distance de lecture supérieure ;<br />

– offrent des possibilités de suivi élevées (température, chocs, etc.) ;<br />

– sont plus chères.<br />

THÈME 332 : Traçabilité des marchandises<br />

◗ Quelle est l’influence des éléments extérieurs sur le signal ?<br />

BF HF UHF SHF<br />

Eau Aucune Atténuation Atténuation Perturbation<br />

Métal Perturbation Perturbation Atténuation Atténuation<br />

Corps humain Aucune Atténuation Atténuation Perturbation<br />

◗ Quel est le format de données utilisé ?<br />

Le format des données inscrites sur les étiquettes est standardisé à l’initiative d’EPC Global (Electronic<br />

Product Code). EPC Global est représenté en France par GS1.<br />

L’une des réponses les plus simples possibles est le renvoi d’une identification numérique, par<br />

exemple celle du standard EPC-96 qui utilise 96 bits.<br />

◗ Peut-on modifier le contenu de l’étiquette ?<br />

Seules les étiquettes actives peuvent être écrites, effacées, modifiées et lues plusieurs fois. Le<br />

nombre de répétition de ces opérations peut dépasser les 500 000 fois.<br />

Sachez-le :<br />

en raison de l’influence des éléments extérieurs sur le signal, il est nécessaire d’adapter la<br />

fréquence d’utilisation au mode d’utilisation.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

TITRE 2 : Couverture des risques logistiques<br />

Fiche<br />

416 25<br />

THÈME 416 : Solutions d’assurance<br />

L’assureur peut-il imposer certains<br />

équipements ou aménagements ?<br />

La prévention est rarement spontanée et c’est le plus souvent les assureurs qui en sont à l’origine<br />

en incitant ou en imposant des mesures de prévention à l’assuré. Pourtant, les actions de prévention<br />

visent à pérenniser l’exploitation et l’activité de celui-ci. Autrement dit, il devrait y avoir un partenariat<br />

entre lui et l’assureur plutôt qu’une confrontation.<br />

◗ Quand l’assureur peut-il imposer des mesures<br />

de prévention ?<br />

L’assureur peut imposer des mesures de prévention au prestataire logistique lors de la souscription<br />

du contrat, soit en en faisant une condition indispensable à la souscription, soit en accordant<br />

en contrepartie une réduction tarifaire.<br />

Il peut aussi l’imposer à l’occasion d’un renouvellement à l’échéance ou après la survenance d’un<br />

sinistre. Dans les deux cas, l’assureur invoque la possible résiliation du contrat pour imposer des<br />

actions de prévention.<br />

Lorsque le marché de l’assurance est mou, c’est-à-dire que les assureurs gagnent de l’argent,<br />

ceux-ci ont plus de difficultés à demander des actions de prévention car il est souvent possible de<br />

trouver un concurrent qui ne va pas les demander. L’inverse est aussi vrai.<br />

La prévention est donc cyclique et varie au gré du marché et des sinistres des assurés.<br />

◗ Faut-il lutter contre les demandes de prévention<br />

des assureurs ?<br />

La prévention fait partie de la bonne gestion des risques. Un professionnel ne devrait pas attendre<br />

une demande de l’assureur pour mettre en place des mesures de réduction du risque, d’autant<br />

plus que tous les risques ne sont pas assurés et que l’assureur n’a d’action que sur la partie qui lui<br />

est transférée.<br />

Il est de bon conseil de mettre en place un plan annuel de prévention afin de ne pas se<br />

retrouver, tout d’un coup, à faire face à un investissement imposé par l’assureur sans échappatoire<br />

possible.<br />

◗ Quelles sont les principales mesures de prévention imposées<br />

par les assureurs ?<br />

Tous les risques sont susceptibles d’être réduits par des actions de prévention.<br />

Par exemple, en matière de responsabilité civile, faire valider par le service juridique tous les<br />

contrats signés par la société est une mesure de prévention insuffisamment appliquée.<br />

Cependant, les assureurs imposent des mesures de prévention principalement dans le cadre des<br />

assurances de dommage aux biens : contrats multirisques incendie, vol ou tous risques informatiques.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008


EXTRAIT D'OUVRAGE<br />

416-25<br />

TITRE 2 : Couverture des risques logistiques<br />

THÈME 416 : Solutions d’assurance<br />

Voici une liste indicative des mesures de prévention susceptibles d’être imposées :<br />

RISQUES CONCERNES<br />

ACTIONS DE PREVENTION<br />

INCENDIE<br />

Extincteurs<br />

Robinets d’incendie armés (RIA)<br />

Sprinklers<br />

Extinction gaz<br />

Exutoire de fumée<br />

Local séparé pour produits ou activités dangereux ou<br />

éloignement à plus de 10 mètres<br />

Formation du personnel<br />

Interdiction de fumer<br />

Abonnement prévention conseil<br />

DOMMAGES ELECTRIQUES<br />

Vérification des installations par un vérificateur agréé<br />

Thermographie infrarouge<br />

Mise à la terre<br />

FOUDRE<br />

Paratonnerre<br />

DEGAT DES EAUX<br />

Stockage à plus de 10 cm du sol<br />

GEL<br />

Mise hors gel du bâtiment<br />

Antigel dans les canalisations<br />

VOL<br />

Protection mécanique des entrées<br />

Alarme agréée<br />

Centrale de surveillance<br />

Gardiennage<br />

RECONSTITUTION DES MEDIAS<br />

Sauvegardes périodiques<br />

Armoires ignifugées<br />

Sachez-le :<br />

les actions de prévention sont destinées à diminuer la fréquence d’un risque alors que<br />

celles destinées à influer sur la gravité sont appelées « protection ». Dans le langage<br />

courant, on parle des mesures de prévention pour désigner indifféremment l’une ou l’autre.<br />

Il convient d’y ajouter la « sensibilisation » qui désigne les actions visant la prise de conscience<br />

des hommes.<br />

LOGISTIQUE AU QUOTIDIEN −©WOLTERS KLUWER FRANCE −FÉVRIER 2008

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