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NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Football Ligue 1 : l’Entente de Sétif file droit vers le titre p. 24 Après Android Market sur Google et iPhone, La NR lance l’application iPad Ligue Quotidien d’information indépendant - n° 4620 - Lundi 29 avril 2013 - Prix : 10 DA «L’état de santé du Président ne suscite aucune inquiétude» p. 2 ©New Press L’EDITO DE SOFIANE IDJISSA Ce n’est pas la première fois que la santé prend le Président à défaut. C’est un être humain. Ce n’est pas non plus la première fois que s’élèvent des voix pour s’interroger sur ses capacités (physique et intellectuelle) à achever son mandat. Ce sont toujours les mêmes qui soutiennent que le Président va bien, et ce sont toujours les mêmes qui soutiennent qu’il faudrait passer à une phase de transition douce, car ils font la liaison entre la santé du Président et sa capacité à gouverner. On voit que le clivage qui se dessine et se redessine à l’identique a figé les évolutions et les mutations. Toujours des enjeux de pouvoir. Dès lors qu’il y a encore une année à courir Converger sur la source des périls pour achever un mandat, certainement que dans un camp ou dans l’autre, l’enjeu de pouvoir n’est pas absent. Le pouvoir actuel veut rempiler pour se donner le temps de tenter d’effacer de la mémoire les graves scandales liés à quelques-uns de ses membres. Pour d’autres, c’est l’occasion de profiter d’une situation de vulnérabilité du pouvoir pour l’en déloger et ouvrir d’autres perspectives. Pour le pouvoir en place, il faudrait impérativement solder le passé récent de tout compte. Partir sans protéger ses arrières est un risque pour l’avenir. Mais il y a également le risque de vouloir rempiler à tout prix et d’importer la «révolution» arabe de manière tout aussi dramatique. C’est une problématique à résoudre par des compromis, uniquement par des compromis. L’Algérie aura tort d’ignorer que de telles menaces n’existent pas car elle serait encore une fois de plus spécifique. Elle aura tort de croire que cela n’arrive qu’aux autres et que de telles vulnérabilités nous sont étrangères. Tous les scénarios doivent être simulés. Tous. Aussi bien dans le camp du pouvoir que dans celui de l’opposition, et plus encore dans le camp qui n’est ni du premier ni du second et qui pourrait construire plus facilement un compromis «historique», l’urgence est de conjurer les périls sans diverger sur les sources qui les alimentent. S. I.