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Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise<br />
N° 1-2013<br />
Le magazine d’informations de la construction métallique<br />
DOSSIER<br />
RT 2012<br />
et enveloppe métallique<br />
Actualités<br />
Journée technique du CTICM :<br />
protection anticorrosion<br />
des éléments de construction<br />
métallique<br />
Les deuxièmes assises<br />
de la construction métallique :<br />
partenariat éco<strong>le</strong>s-entreprises,<br />
<strong>le</strong> grand pari de l’acier<br />
Sur <strong>le</strong> terrain<br />
Amiens, la Chambre régiona<strong>le</strong><br />
de commerce et d’industrie<br />
de Picardie
ÉDITORIAL<br />
Directeur de la recherche et de la valorisation - CTICM<br />
L’édito par Bin Zhao<br />
© Brigitte Cavanagh<br />
Performance thermique des bâtiments<br />
et maîtrise de la consommation d’énergie<br />
<strong>le</strong>s réponses de la filière métal<br />
L’avancée majeure vers la haute performance énergétique, amorcée par <strong>le</strong><br />
Grenel<strong>le</strong> de l’Environnement et qui devrait s’accélérer dans <strong>le</strong>s prochaines<br />
années, amène à repenser globa<strong>le</strong>ment l’acte de construire et des efforts doivent<br />
être faits sur des méthodes constructives qui jusque-là ne faisaient pas l’objet<br />
d’une attention particulière dans <strong>le</strong> secteur de la construction. À cela s’ajoute la<br />
nécessité, plus que jamais, d’un travail en amont et d’une coordination entre <strong>le</strong>s<br />
différents acteurs de la construction, de la maîtrise d’ouvrage aux entreprises.<br />
Cette volonté de maîtriser la consommation d’énergie dans <strong>le</strong> bâtiment est par<br />
ail<strong>le</strong>urs clairement inscrite par <strong>le</strong>s pouvoirs publics français dans la nouvel<strong>le</strong><br />
rég<strong>le</strong>mentation thermique RT 2012 qui, entrée en vigueur depuis <strong>le</strong> 1er janvier<br />
2013 pour tous <strong>le</strong>s bâtiments neufs chauffés, met l’accent sur la performance<br />
du bâti indépendamment des systèmes et des énergies utilisées.<br />
Dans ce contexte d’une exigence de plus en plus é<strong>le</strong>vée en matière d’économies<br />
d’énergie pour la construction, l’amélioration de la performance thermique des<br />
bâtiments, quel que soit <strong>le</strong> matériau employé, devient <strong>le</strong> facteur majeur pour<br />
atteindre <strong>le</strong>s objectifs du Grenel<strong>le</strong> de l’Environnement.<br />
En ce qui concerne <strong>le</strong>s ouvrages en acier, une conception intelligente en termes<br />
d’isolation thermique consiste, outre <strong>le</strong> choix des systèmes constructifs adéquats,<br />
à réduire l’impact des ponts thermiques et à améliorer l’étanchéité à<br />
l’air. D’autre part, <strong>le</strong>s solutions mises en œuvre pour améliorer la performance<br />
thermique doivent éga<strong>le</strong>ment être conformes aux exigences relatives à la stabilité<br />
mécanique (y compris dans <strong>le</strong>s zones sismiques), la sécurité incendie, la<br />
performance acoustique, etc.<br />
Depuis de nombreuses années, <strong>le</strong> CTICM a renforcé de manière conséquente<br />
ses investissements scientifiques et techniques pour la mise au point des<br />
solutions constructives permettant de bâtir des ouvrages en acier compétitifs<br />
en termes de performance thermique. Actuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> centre dispose d’une<br />
équipe dédiée afin non seu<strong>le</strong>ment d’accroître son potentiel de recherche et de<br />
développement dans ce domaine, mais aussi d’élargir sa capacité à apporter des<br />
solutions concrètes à des projets de construction précis. Par conséquent, dans<br />
ce numéro, un dossier spécifique présente une partie de la réponse générique<br />
élaborée par cette équipe, en étroite collaboration avec la filière métal, aux<br />
nouvel<strong>le</strong>s exigences en matière de performance thermique.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
3
STEEL THINKING<br />
GEMINI HD36<br />
Portique automatique à commande numérique de perçage,<br />
fraisage, et de coupe thermique pour <strong>le</strong> travail<br />
de la tô<strong>le</strong> de grandes dimensions<br />
La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour <strong>le</strong><br />
travail de la tô<strong>le</strong>, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations<br />
de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage +<br />
Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une<br />
seu<strong>le</strong> opération grâce à une nouvel<strong>le</strong> technologie de tête orientab<strong>le</strong>.<br />
Système automatique<br />
Les systèmes entièrement automatiques de<br />
fabrication pour l’acier sont de plus en plus<br />
fréquents car ils fournissent:<br />
une réduction du besoin en compétences de haut<br />
niveau, un environnement de fabrication plus<br />
sécurisé, une diminution des heures / Tonne,<br />
une meil<strong>le</strong>ure qualité, une augmentation de la<br />
production et une durabilité environnementa<strong>le</strong>.<br />
Ficep est <strong>le</strong> premier fournisseur au monde pour<br />
<strong>le</strong>s systèmes entièrement automatiques.<br />
ENDEAVOUR 1203DD<br />
Ligne de perçage<br />
La nouvel<strong>le</strong> gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer <strong>le</strong> processus de perçage<br />
des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). El<strong>le</strong> assure une meil<strong>le</strong>ure qualité et une productivité supérieure<br />
à cel<strong>le</strong> d’une ligne de perçage traditionnel<strong>le</strong>. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type<br />
«élèctrobroches» travail<strong>le</strong>nt simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer<br />
<strong>le</strong> mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée éga<strong>le</strong>ment pour des profilés de 2030 x 610 mm.<br />
Basée à Varese, Italie, Ficep est <strong>le</strong> premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de<br />
la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans <strong>le</strong> monde. La société<br />
offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et <strong>le</strong>s<br />
industries de la forge.<br />
www.ficepgroup.com
SOMMAIRE<br />
Éditeur :<br />
CTICM - Centre<br />
Technique Industriel de la<br />
Construction Métallique<br />
Directeur<br />
de la publication :<br />
Christophe Mathieu<br />
directeur général du<br />
CTICM<br />
Rédactrice en chef :<br />
Isabel<strong>le</strong> Pharisier, chef du<br />
service publications<br />
Tél. : 01 60 13 83 00<br />
ipharisier@<strong>cticm</strong>.com<br />
Imprimé en France<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
P.30<br />
Fabrication et réalisation :<br />
MRGS,<br />
Tél. : 09 52 28 81 07<br />
CTICM<br />
Espace technologique<br />
L’Orme des Merisiers<br />
Bâtiment Apollo<br />
91193 Saint-Aubin<br />
Tél. : 01 60 13 83 00<br />
Fax : 01 60 13 13 03<br />
<strong>CMI</strong> est diffusé<br />
gracieusement<br />
à 8 500 exemplaires.<br />
<strong>CMI</strong>, dans un souci<br />
de préservation de<br />
l’environnement,<br />
est imprimé sur<br />
papier recyclab<strong>le</strong>. La<br />
reproduction même<br />
partiel<strong>le</strong> de tout matériel<br />
publié dans <strong>CMI</strong> est<br />
strictement interdite. Les<br />
annonceurs prennent<br />
l’entière responsabilité<br />
des informations qu’ils<br />
insèrent et déclarent être<br />
autorisés à <strong>le</strong>s utiliser.<br />
Pour vous abonner<br />
gracieusement :<br />
EN COUVERTURE<br />
À Amiens<br />
l’acier un symbo<strong>le</strong> durab<strong>le</strong> d’inovation<br />
Actualités techniques<br />
Projet national « Ingénierie de la sécurité incendie ».<br />
Publication des travaux et perspectives<br />
rég<strong>le</strong>mentaires 6<br />
La librairie du CTICM à l’ère de l’ebook<br />
Les ouvrages du CTICM...<br />
des publications à la page ! 8<br />
Journée technique du CTICM<br />
Protection anticorrosion des éléments<br />
de construction métallique 9<br />
Entrée en vigueur de la RT 2012 10<br />
Règ<strong>le</strong>s de l’Art<br />
Grenel<strong>le</strong> Environnement 2012 12<br />
Dossier<br />
RT 2012 et enveloppe métallique 14<br />
Structures métalliques rapportées :<br />
allier performance thermique<br />
et accessibilité 16<br />
Construction de bâtiments neufs et rénovation :<br />
prévenir <strong>le</strong>s risques<br />
de condensation 17<br />
Conception thermique<br />
et énergétique de bâtiments 19<br />
« chez Castel & Fromaget la machine est<br />
en marche : <strong>le</strong>s grands projets aspirent<br />
<strong>le</strong>s compétences et <strong>le</strong>s gens compétents<br />
aspirent aux grands projets ! »<br />
Actualités<br />
Les deuxièmes assises de la construction métallique<br />
Partenariat éco<strong>le</strong>s-entreprises,<br />
<strong>le</strong> grand pari de l’acier 20<br />
Actualités de nos organismes<br />
professionnels 22<br />
Développement durab<strong>le</strong><br />
Les systèmes dup<strong>le</strong>x<br />
galvanisation et peinture 24<br />
Portrait<br />
Interview de Jean Saucède, directeur<br />
général de Castel & Fromaget 26<br />
Sur <strong>le</strong> terrain<br />
Amiens<br />
la Chambre régiona<strong>le</strong> de commerce<br />
et d’industrie de Picardie 30<br />
Publications<br />
Votre bibliothéque 34<br />
Formations 38<br />
Assistance technique 40<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
5
ACTUALITÉS<br />
Projet national « Ingénierie de la sécurité incendie »<br />
Publication des travaux et perspectives<br />
rég<strong>le</strong>mentaires<br />
Nicolas Henneton, Chef du Service Recherche Incendie, CTICM<br />
1. Voir <strong>CMI</strong> n°5 – 2010<br />
pour un résumé des principa<strong>le</strong>s<br />
actions réalisées.<br />
Ce programme national, réalisé de 2005 à 2011,<br />
constitue la recherche la plus large effectuée en<br />
France dans <strong>le</strong> domaine de l’incendie. Il a mobilisé<br />
une quarantaine de partenaires (maîtres d’ouvrage,<br />
maîtres d’œuvre, centres techniques, laboratoires,<br />
universités, entreprises, sociétés d’assurances), à<br />
travers 7 groupes de travail ayant en charge 18 actions<br />
d’études et recherche différentes 1 , qui ont uni <strong>le</strong>urs<br />
efforts pour introduire la globalité d’une approche<br />
française en matière d’Ingénierie de la Sécurité<br />
Incendie (ISI).<br />
Les 18 rapports qui constituent <strong>le</strong> résultat comp<strong>le</strong>t<br />
du travail effectué sont désormais consultab<strong>le</strong>s sur<br />
<strong>le</strong> site web www.pnisi.fr.<br />
La méthodologie développée permettant de mener<br />
à bien des études d’ingénierie incendie s’appuie sur<br />
une approche dite « performantiel<strong>le</strong> », fondée sur :<br />
--la définition d’objectifs de sécurité incendie ;<br />
--l’identification de critères permettant d’atteindre<br />
ces objectifs ;<br />
--l’élaboration de solutions de conception basées<br />
sur l’analyse de risque ;<br />
--la sé<strong>le</strong>ction de scénarios d’incendie et de comportement<br />
humain ;<br />
--l’optimisation des moyens de protection ;<br />
--une démonstration de l’atteinte des objectifs.<br />
Trois exemp<strong>le</strong>s d’application de cette méthodologie<br />
ISI ont été élaborés sur des ouvrages existant (un<br />
pressing, un hôtel et un cinéma), afin d’illustrer<br />
l’enchaînement des différentes étapes et de mettre en<br />
évidence <strong>le</strong>s points importants à traiter. Ces exemp<strong>le</strong>s<br />
sont disponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> site internet du PNISI, avec,<br />
pour chacune des étapes illustrées, plusieurs niveaux<br />
de <strong>le</strong>cture allant du simp<strong>le</strong> résumé à la description<br />
précise de la démarche appliquée.<br />
Quel<strong>le</strong>s perspectives ?<br />
Même si dans un premier temps l’ISI n’est destinée<br />
qu’à traiter une infime partie des projets de<br />
construction et de rénovation, il est possib<strong>le</strong> d’élargir<br />
aujourd’hui son champ d’application à travers la<br />
rég<strong>le</strong>mentation comme l’ont déjà fait tant d’autres<br />
pays (Royaume-Uni, Canada, Nouvel<strong>le</strong>-Zélande,<br />
États-Unis, Australie, Japon, pays scandinaves…).<br />
Ceci nécessite <strong>le</strong> changement de la rég<strong>le</strong>mentation<br />
descriptive actuel<strong>le</strong> pour une rég<strong>le</strong>mentation performantiel<strong>le</strong>.<br />
Si l’on analyse <strong>le</strong>s différentes pratiques<br />
dans ces autres pays, il se dégage trois principaux<br />
types de structure rég<strong>le</strong>mentaire pouvant permettre<br />
<strong>le</strong> recours à l’ISI pour la conception ou la réhabilitation<br />
de bâtiments ou d’ouvrages de génie civil :<br />
--une rég<strong>le</strong>mentation descriptive avec des ouvertures<br />
partiel<strong>le</strong>s à l’ISI. Cette structure existe<br />
déjà en France, dans <strong>le</strong> cas des Établissements<br />
recevant du oublic (ERP), pour <strong>le</strong>squels l’ISI est<br />
permise pour évaluer <strong>le</strong> comportement au feu<br />
et <strong>le</strong> désenfumage (arrêtés du 22 mars 2004),<br />
ou de certaines rubriques de la rég<strong>le</strong>mentation<br />
des Installations classées pour la protection de<br />
l’environnement (ICPE). En matière de résistance<br />
au feu des structures, <strong>le</strong> recours à l’ISI<br />
peut ainsi permettre de justifier d’une stabilité<br />
au feu de structures métalliques non-protégées,<br />
ce qui n’aurait pas été possib<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>s exigences<br />
descriptives de la rég<strong>le</strong>mentation, qui ne font<br />
références qu’à l’incendie normalisé conduisant<br />
à des actions thermiques prédéterminées qui ne<br />
sont pas représentatives du risque réel ;<br />
--une rég<strong>le</strong>mentation descriptive avec l’ISI<br />
en solution alternative. La mise en œuvre de<br />
l’approche ISI aura alors pour but de démontrer<br />
que la solution de conception alternative<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
6
Actualités techniques<br />
permet d’atteindre un niveau de sécurité au moins<br />
équiva<strong>le</strong>nt à celui inhérent à la rég<strong>le</strong>mentation<br />
descriptive ;<br />
--une rég<strong>le</strong>mentation performantiel<strong>le</strong> avec dispositions<br />
satisfaisantes. Cette rég<strong>le</strong>mentation à<br />
base performantiel<strong>le</strong> fixe <strong>le</strong>s objectifs de sécurité<br />
incendie et <strong>le</strong>s critères de performance que doit<br />
respecter et atteindre toute solution de conception.<br />
Toutefois, afin de simplifier <strong>le</strong>s études pour<br />
<strong>le</strong>s constructions courantes, des solutions de<br />
conception jugées satisfaisantes et répondant<br />
aux objectifs de sécurité (correspondant en fait<br />
à la rég<strong>le</strong>mentation descriptive actuel<strong>le</strong>) peuvent<br />
être proposées.<br />
S’agissant des évolutions possib<strong>le</strong>s à court terme de<br />
la rég<strong>le</strong>mentation incendie descriptive, <strong>le</strong> plus simp<strong>le</strong><br />
sera donc d’exploiter la structure actuel<strong>le</strong> en ajoutant<br />
des ouvertures partiel<strong>le</strong>s vers d’autres domaines, et<br />
en parallè<strong>le</strong> de <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s freins à l’exploitation des<br />
ouvertures déjà existantes. Ainsi, suite aux différents<br />
travaux de ce programme de recherche, des recommandations<br />
pour des évolutions rég<strong>le</strong>mentaires<br />
permettant l’utilisation de l’ISI dans de nouveaux<br />
domaines ou pour de nouveaux phénomènes ont<br />
été proposées. Ces ouvertures partiel<strong>le</strong>s concernent<br />
notamment :<br />
--l’analyse de l’évacuation et <strong>le</strong>s critères à satisfaire<br />
dans <strong>le</strong> cadre des ERP. Cette ouverture permettrait<br />
d’intégrer <strong>le</strong>s notions d’évacuation, de<br />
désenfumage et de toxicité dans une étude ISI ;<br />
--l’élaboration des scénarios d’étude, avec deux<br />
recommandations principa<strong>le</strong>s :<br />
••<br />
il est possib<strong>le</strong> de prendre en compte la capacité<br />
d’intervention des services de secours<br />
dans un scénario d’étude, à condition de<br />
présenter des résultats complémentaires avec<br />
un feu libre (sans intervention) sur une durée<br />
minimum d’une heure ;<br />
••<br />
l’incendie volontaire doit être pris en compte<br />
en supposant que tout potentiel calorifique<br />
significatif peut être à l’origine d’un départ<br />
de feu, même si aucune source de cha<strong>le</strong>ur<br />
n’est présente.<br />
--<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de recevabilité des dossiers ISI dans<br />
certains textes rég<strong>le</strong>mentaires. Il est notamment<br />
proposé qu’à court terme la rég<strong>le</strong>mentation<br />
impose un engagement du maître d’ouvrage<br />
vis-à-vis de la démonstration de la maîtrise du<br />
risque incendie.<br />
À plus long terme, l’évolution vers une rég<strong>le</strong>mentation<br />
performantiel<strong>le</strong> généra<strong>le</strong> ne pourra se réaliser<br />
que par une harmonisation de la démarche<br />
performantiel<strong>le</strong> à tous <strong>le</strong>s types d’ouvrages. Il est<br />
ainsi proposé en premier lieu un élargissement des<br />
textes transversaux (par exemp<strong>le</strong> une généralisation<br />
des instructions techniques regroupant des solutions<br />
jugées satisfaisantes, comme l’IT 246), puis<br />
un renforcement des instances d’évaluation des<br />
projets, et enfin l’élaboration d’un texte commun<br />
à toutes <strong>le</strong>s rég<strong>le</strong>mentations de sécurité incendie,<br />
qui préciserait d’une part la démarche devant être<br />
suivie en fonction des objectifs de sécurité incendie<br />
à atteindre, et d’autre part <strong>le</strong>s modalités de validation<br />
et de contrô<strong>le</strong>s des dossiers ISI.<br />
Liste des rapports du PNISI<br />
disponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> site www.pnisi.fr<br />
A01 - Formalisation de la méthodologie généra<strong>le</strong><br />
A02 - Objectif de sécurité et critères de performance<br />
A03 - Démarche d’évaluation de la sécurité et d’aide à la prise de décision<br />
A05 - Sé<strong>le</strong>ction des scénarios d’incendie<br />
A06 - Reconstitution de sinistres incendie<br />
A07 - Expérimentation de l’ISI sur des ouvrages neufs ou en<br />
réhabilitation<br />
A09 - Naissance et développement d’un incendie, propagation des<br />
effluents (fumées) : évaluation des outils disponib<strong>le</strong>s et domaines<br />
d’application<br />
A10 - Étude statistique des charges d’incendie<br />
A11 - Caractérisation des foyers<br />
A12 - Comportement au feu des structures - Évaluation des outils<br />
disponib<strong>le</strong>s et domaines d’application<br />
A13 - Comportement au feu d’éléments de compartimentage<br />
A14 - Comportement au feu des vitrages<br />
A16 - Comportement au feu des protections thermiques des éléments de<br />
structure ou d’équipement<br />
A17 - Sécurité des personnes, comportement humain<br />
A18 - Protection de l’environnement<br />
A19 - Information et sensibilisation des acteurs à la sécurité<br />
A20 - Élaboration de programmes de formation à l’ingénierie de la<br />
sécurité incendie<br />
A21 - Valorisation interne et externe des travaux du PN<br />
A22 - Ouvertures rég<strong>le</strong>mentaires et présentation fina<strong>le</strong><br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
7
TECHNIQUES<br />
La librairie du CTICM à l’ère de l’ebook<br />
Les ouvrages du CTICM...<br />
des publications à la page !<br />
Vous tenez dans vos mains la première publication du CTICM que vous pouvez<br />
télécharger en format epub sur www.<strong>cticm</strong>.com.<br />
Oui mais… qu’est-ce que c’est <strong>le</strong> format epub ? L’epub est l’acronyme de « e<strong>le</strong>ctronic<br />
publication » ou « publication é<strong>le</strong>ctronique », c’est un format ouvert standardisé pour<br />
<strong>le</strong>s livres numériques, <strong>le</strong>s ebooks. Et alors ? Pourquoi <strong>le</strong> CTICM a-t-il fait ce choix des<br />
nouvel<strong>le</strong>s technologies et quel en est l’intérêt pour vous ?<br />
Isabel<strong>le</strong> Pharisier, chef du service publications, CTICM<br />
2013 sera résolument une année de changement<br />
pour <strong>le</strong>s publications du CTICM.<br />
<strong>CMI</strong> <strong>le</strong> premier ebook du CTICM<br />
Vous découvrez ici la nouvel<strong>le</strong> maquette de <strong>CMI</strong>. Si<br />
nous faisons peau neuve dans l’habillage, en revanche,<br />
nous restons fidè<strong>le</strong>s à notre ligne éditoria<strong>le</strong> que vous<br />
êtes nombreux à plébisciter. Vous retrouverez donc<br />
dans ce numéro vos rubriques habituel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>ur ton.<br />
Ce changement de maquette accompagne notre<br />
démarche vers l’utilisation des nouvel<strong>le</strong>s technologies<br />
pour <strong>le</strong>s publications que nous vous proposons. En<br />
effet, <strong>CMI</strong> est <strong>le</strong> premier support ebook (au format<br />
epub) que nous mettons à votre disposition. Dans<br />
quelques mois la Revue construction métallique sera<br />
éga<strong>le</strong>ment disponib<strong>le</strong> dans ce format. Les publications<br />
techniques à venir pourront éga<strong>le</strong>ment<br />
être acquises en format epub. Bien sûr, ceux qui<br />
<strong>le</strong> souhaitent pourront toujours commander nos<br />
ouvrages papier.<br />
Pourquoi ces deux formats ?<br />
L’ebook, un intérêt pour <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur<br />
L’ebook vous facilite l’accès à l’information, à la<br />
connaissance. Pourquoi ? Parce que <strong>le</strong>s coûts de<br />
fabrication, en dehors des frais fixes, sont moindres.<br />
L’acquisition d’un ebook est donc un peu moins<br />
onéreuse que cel<strong>le</strong> du livre papier.<br />
L’ebook vous facilite l’accès à la recherche d’informations,<br />
<strong>le</strong> format epub rendant l’interactivité possib<strong>le</strong>.<br />
L’ebook vous permet de vous informer partout et<br />
en tout lieu : bureau, chantier, train, avion… votre<br />
bibliothèque est dans votre poche !<br />
L’ebook permet de fournir des contenus enrichis.<br />
Un exemp<strong>le</strong> : il est possib<strong>le</strong> d’intégrer des videos<br />
didactiques.<br />
Enfin ce format permet d’améliorer <strong>le</strong> bilan carbone<br />
des publications du Centre (moins de papier, moins<br />
d’encre, moins de transport…).<br />
Tous ces atouts ne peuvent que vous séduire.<br />
Il demeure une question : comment et sur quoi lire<br />
ce format ?<br />
Comment lire un ebook<br />
en format epub ?<br />
Un ebook peut être lu sur une liseuse, une tab<strong>le</strong>tte,<br />
un smartphone ou un ordinateur. Pour <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>ttes<br />
ou <strong>le</strong>s smartphones, il vous suffit de télécharger<br />
une des applications proposées par votre app store<br />
(plateforme de téléchargement), ces applications<br />
sont gracieuses.<br />
Si vous souhaitez lire <strong>le</strong>s ebooks sur votre ordinateur,<br />
plusieurs possibilités s’offrent à vous.<br />
La première solution, sur PC et Mac : télécharger<br />
<strong>le</strong> logiciel gratuit Adobe Digital Editions (ADE).<br />
La deuxième solution s’adresse aux utilisateurs de<br />
Firefox qui devront instal<strong>le</strong>r l’extension Epub Reader.<br />
Le logiciel libre Calibre vous permettra de lire éga<strong>le</strong>ment<br />
bon nombre de formats (si l’epub est <strong>le</strong> plus<br />
répandu il n’est pas <strong>le</strong> seul format eboock). Enfin,<br />
vous avez aussi la possibilité de télécharger <strong>le</strong> logiciel<br />
gratuit d’Amazon : Kind<strong>le</strong>.<br />
Il n’existe donc aucun obstac<strong>le</strong> à la constitution<br />
de votre bibliothèque numérique. Alors… bonne<br />
découverte.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
8
Actualités techniques<br />
Journée technique du CTICM<br />
Protection anticorrosion<br />
des éléments de construction métallique<br />
Stéphane Herbin, chef du service développement durab<strong>le</strong>, CTICM<br />
La pérennité d’une construction métallique passe par<br />
une bonne conception des dispositifs de protection<br />
contre la corrosion. Connaitre <strong>le</strong>s méthodes et <strong>le</strong>s<br />
produits de ces dispositifs permet d’en exploiter <strong>le</strong>s<br />
facultés pour adapter la prescription à tous <strong>le</strong>s cas<br />
particuliers.<br />
Pour actualisez vos connaissances, <strong>le</strong> CTICM vous<br />
convie à une journée technique <strong>le</strong> 2 avril prochain<br />
au théatre Adyar à Paris. Les exposés des spécialistes<br />
vous permettront de (re)découvrir <strong>le</strong>s mécanismes<br />
de la corrosion et <strong>le</strong>urs conséquences, <strong>le</strong>s aspects de<br />
garanties et de prévention, ainsi que <strong>le</strong>s procédés<br />
de protection : vous connaitrez toutes <strong>le</strong>s bonnes<br />
dispositions pour assurer la pérennité d’un ouvrage<br />
en construction métallique.<br />
Ouverte à tous <strong>le</strong>s acteurs de la construction, cette<br />
journée se clôturera sur la présentation d’un projet<br />
particulier et original : la Villa Méditerranée à<br />
Marseil<strong>le</strong>.<br />
M 9<br />
Alma-Marceau<br />
Pont d’Iéna<br />
Quai Branly<br />
LA SEINE<br />
Quai Branly<br />
Av. de la Bourdonnais<br />
P<br />
Rue de l’Université<br />
Rue Montessuy<br />
Av. Rapp<br />
THÉATRE ADYAR<br />
Place du gl.<br />
Gouraud<br />
LE CHAMP DE MARS<br />
Pont de l’Alma<br />
Place de<br />
la Résistance<br />
Rue E. Va<strong>le</strong>ntin<br />
Rue Sedillot<br />
Av. Bosquet<br />
Rue Saint-Dominique<br />
Inscription :<br />
CTICM- Journée technique<br />
Véronique Chauveau<br />
Tél. : +331 60 13 83 04<br />
vchauveau@<strong>cticm</strong>.com<br />
RER C Pont de l’Alma<br />
P<br />
Av. de la Bourdonnais<br />
Av. Bosquet<br />
Rue de Grenel<strong>le</strong><br />
LA SEINE<br />
Rue du Champ de Mars<br />
Quai d’Orsay<br />
Éco<strong>le</strong> militaire<br />
M 8<br />
Programme prévisionnel<br />
9h30 Accueil des participants<br />
10h00 Introduction de la journée S. Herbin - CTICM<br />
10h15 Principes généraux de la corrosion :<br />
définition et types de corrosion, exigences<br />
11h00 Les produits de peinture :<br />
solvants, aqueux et hauts extraits secs<br />
1h45 La galvanisation à chaud <br />
12h30 Déjeuner<br />
14h00 Les garanties et la durabilité <br />
C. Di Scala - CTICM<br />
F. Legay - Freitag - PPG<br />
José Da Silva, Galvazinc<br />
J-M. Rossel<strong>le</strong> - HGPI<br />
14h45 Prévention et protection des intervenants OPPBTP<br />
15h30 Exemp<strong>le</strong> de réalisation :<br />
la Villa Méditerranée - Marseil<strong>le</strong> S. Brun - Castel & Fromaget<br />
16h15 Conclusions S. Herbin - CTICM<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
9
TECHNIQUES<br />
Entrée en vigueur de la RT 2012<br />
La nouvel<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>mentation thermique dite RT 2012 est entrée en vigueur depuis <strong>le</strong> 1 er janvier<br />
2013 (date de dépôt du permis de construire).<br />
La RT 2012 s’applique à tous <strong>le</strong>s bâtiments neufs ou parties nouvel<strong>le</strong>s de bâtiments (élévations,<br />
extensions) chauffés ou refroidis afin de garantir <strong>le</strong> confort des occupants à l’exception de…<br />
Amor Ben Larbi, Chef du service thermique, CTICM<br />
Tous <strong>le</strong>s bâtiments... à l’exception de :<br />
--des constructions provisoires (durée d’utilisation<br />
de moins de 2 ans) ;<br />
--des bâtiments dont la température norma<strong>le</strong><br />
d’utilisation est ≤ 12 °C ;<br />
--des bâtiments destinés à rester ouverts sur<br />
l’extérieur ;<br />
--des bâtiments d’é<strong>le</strong>vage ou d’utilisation spécifique<br />
(conditions particulières de température,<br />
d’hygrométrie ou de qualité de l’air) ;<br />
--des bâtiments situés dans <strong>le</strong>s départements<br />
d’outre-mer.<br />
La RT 2012 ne s’applique pas aux extensions ou surélévations<br />
ayant une SHON RT<br />
inférieure à 150 m² et à<br />
30 % de la SHON RT<br />
du bâtiment existant.<br />
Textes de référence<br />
--Décret n° 2010-1269 et arrêté du 26 octobre<br />
2010 (exigences)<br />
--Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques<br />
thermiques et aux exigences de performance<br />
énergétique des bâtiments nouveaux et<br />
des parties nouvel<strong>le</strong>s de bâtiments<br />
--Décret n° 2011-544 du 18 mai 2011 et arrêté du<br />
11 octobre 2011 (attestations de prise en compte<br />
de la RT 2012)<br />
--Arrêté du 20 juil<strong>le</strong>t 2011 (méthode de calcul<br />
Th-B-C-E)<br />
--Décret n° 2012-111 du 27 janvier 2012 (modifiant<br />
<strong>le</strong> décret du 26 octobre 2010)<br />
--Décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012<br />
relatif aux caractéristiques thermiques et à la<br />
performance énergétique des constructions de<br />
bâtiments<br />
--Arrêté du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques<br />
thermiques et aux exigences de<br />
performance énergétique des bâtiments nouveaux<br />
et des parties nouvel<strong>le</strong>s de bâtiments<br />
autres que ceux concernés par <strong>le</strong> décret du 26<br />
octobre 2010.<br />
Attestations de prise en compte<br />
••<br />
Au dépôt de la demande de permis de construire :<br />
attestation par <strong>le</strong> maître d’ouvrage de la réalisation<br />
de l’étude de faisabilité d’approvisionnement en<br />
énergie et de la prise en compte de la rég<strong>le</strong>mentation<br />
thermique. L’attestation doit comporter<br />
<strong>le</strong>s indicateurs Bbio et Bbio max<br />
.<br />
••<br />
A la réception : attestation par <strong>le</strong> maître d’ouvrage<br />
que <strong>le</strong> maître d’œuvre a pris en compte la rég<strong>le</strong>mentation<br />
thermique. L’attestation est réalisée<br />
par un contrô<strong>le</strong>ur technique, un diagnostiqueur<br />
ou un organisme certificateur.<br />
Exigences de la RT 2012<br />
La RT 2012 comporte trois exigences de résultats<br />
relatives à une performance globa<strong>le</strong> du bâtiment,<br />
ainsi que quelques exigences de moyens.<br />
Exigences de résultats<br />
••<br />
Exigence d’efficacité énergétique minima<strong>le</strong> du<br />
bâti : Bbio ≤ Bbio max<br />
Le besoin bioclimatique (Bbio) rend compte de<br />
la qualité de conception et d’isolation du bâti,<br />
indépendamment des systèmes ou des énergies<br />
utilisés.<br />
••<br />
Exigence de consommation conventionnel<strong>le</strong><br />
d’énergie maxima<strong>le</strong> : Cep ≤ Cep max<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
10
Actualités techniques<br />
La consommation conventionnel<strong>le</strong> en énergie<br />
primaire du bâtiment prend en compte 5 usages :<br />
chauffage, eau chaude sanitaire, refroidissement,<br />
éclairage et auxiliaires.<br />
••<br />
Exigence de confort d’été : Tic ≤ Tic réf<br />
La Tic représente la température intérieure<br />
atteinte au cours d’une séquence de 5 jours<br />
chauds.<br />
77<br />
77<br />
29<br />
22<br />
56<br />
70<br />
70<br />
63<br />
63<br />
50<br />
35 53<br />
44<br />
85<br />
40<br />
64<br />
17<br />
33<br />
49<br />
14<br />
65<br />
16<br />
61<br />
79 86<br />
32<br />
77<br />
77<br />
72<br />
47<br />
37<br />
24<br />
27<br />
76<br />
82<br />
87<br />
31<br />
28<br />
41<br />
09<br />
36<br />
46<br />
19<br />
78<br />
23<br />
81<br />
62<br />
95<br />
80<br />
60<br />
75<br />
91<br />
45<br />
11<br />
12<br />
66<br />
15<br />
77<br />
03<br />
63<br />
34<br />
59<br />
02<br />
89<br />
18 58<br />
48<br />
43<br />
42<br />
51<br />
10<br />
30<br />
08<br />
71<br />
07<br />
69<br />
21<br />
52<br />
13<br />
55<br />
56<br />
56<br />
56<br />
56<br />
26<br />
01<br />
84<br />
39<br />
38<br />
54<br />
84<br />
84<br />
88<br />
70<br />
57<br />
25<br />
04<br />
83<br />
74<br />
73<br />
05<br />
90<br />
68<br />
67<br />
77<br />
77<br />
06<br />
2B<br />
2A<br />
H1a<br />
H1b<br />
H1c<br />
H2a<br />
H2b<br />
H2c<br />
H2d<br />
H3<br />
Bâtiment de bureaux non climatisé (altitude ≤ 400 m)<br />
99<br />
140<br />
29<br />
22<br />
56<br />
90<br />
140<br />
50<br />
35 53<br />
44<br />
85<br />
40<br />
64<br />
17<br />
33<br />
49<br />
14<br />
65<br />
99<br />
140<br />
16<br />
61<br />
72<br />
79 86<br />
32<br />
47<br />
37<br />
24<br />
27<br />
76<br />
82<br />
87<br />
31<br />
28<br />
41<br />
09<br />
36<br />
46<br />
19<br />
78<br />
23<br />
81<br />
62<br />
95<br />
80<br />
60<br />
75<br />
91<br />
45<br />
11<br />
12<br />
66<br />
15<br />
77<br />
03<br />
63<br />
34<br />
59<br />
02<br />
89<br />
18 58<br />
48<br />
43<br />
42<br />
51<br />
10<br />
71<br />
69<br />
13<br />
01<br />
07<br />
126<br />
30<br />
08<br />
21<br />
81<br />
72<br />
112<br />
55<br />
52<br />
84<br />
38<br />
108<br />
154<br />
39<br />
54<br />
88<br />
70<br />
57<br />
25<br />
04<br />
83<br />
74<br />
73<br />
05<br />
90<br />
68<br />
67<br />
06<br />
99<br />
140<br />
2B<br />
2A<br />
H1a<br />
H1b<br />
H1c<br />
H2a<br />
H2b<br />
H2c<br />
H2d<br />
H3<br />
par m² de SHON. De plus, <strong>le</strong> coefficient de transmission<br />
thermique linéique moyen des liaisons<br />
entre <strong>le</strong>s planchers intermédiaires et <strong>le</strong>s murs ne<br />
devrait pas excéder 0,6 W/(ml.K).<br />
••<br />
Amélioration de l’étanchéité à l’air (voir encadré)<br />
:<br />
Q 4Pa-surf<br />
≤ 1,00 m 3 /h/m², pour <strong>le</strong>s bâtiments d’habitation<br />
col<strong>le</strong>ctifs<br />
Q 4Pa-surf<br />
≤ 0,60 m 3 /h/m², pour <strong>le</strong>s maisons<br />
individuel<strong>le</strong>s<br />
••<br />
Recours aux énergies renouvelab<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s<br />
maisons individuel<strong>le</strong>s.<br />
••<br />
Surface minima<strong>le</strong> des baies dans <strong>le</strong>s maisons<br />
individuel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s bâtiments col<strong>le</strong>ctifs (>1/6<br />
de la surface habitab<strong>le</strong>).<br />
RT 2012 : prise en compte<br />
de la perméabilité à l’air<br />
La perméabilité peut être justifiée :<br />
• Pour <strong>le</strong>s maisons individuel<strong>le</strong>s :<br />
- soit par mesure à la réception ;<br />
- soit en adoptant une démarche qualité<br />
(décrite dans <strong>le</strong>s textes de la RT 2012).<br />
• Pour <strong>le</strong>s bâtiments d’habitation col<strong>le</strong>ctifs :<br />
- soit par mesure à la réception ;<br />
- soit en adoptant une démarche qualité (à<br />
compter du 1 er janvier 2015).<br />
• Pour <strong>le</strong>s autres types de bâtiment :<br />
En plus de la possibilité d’une justification<br />
par mesure ou par une démarche qualité,<br />
la RT 2012 laisse la possibilité d’utilisation<br />
d’une va<strong>le</strong>ur par défaut dans <strong>le</strong>s calculs<br />
rég<strong>le</strong>mentaires.<br />
bâtiment à usage industriel ou artisanal non climatisé<br />
(8h – 18h ; altitude ≤ 400 m)<br />
Exemp<strong>le</strong> : Bbiomax (nombre de points) et Cepmax (kWhep/m²/an) en<br />
fonction de la zone climatique<br />
Exigences de moyens<br />
••<br />
Traitement des ponts thermiques :<br />
Ratio Ψ<br />
≤ 0.28 W/m²/K<br />
Ratio Ψ<br />
correspond aux déperditions thermiques<br />
par l’ensemb<strong>le</strong> des ponts thermiques de liaison<br />
Usage<br />
Logement<br />
individuel<br />
Logement<br />
col<strong>le</strong>ctif<br />
Bâtiment<br />
tertiaire<br />
Industrie,<br />
commerce,…<br />
Q 4Pa-surf<br />
(m 3 /h/m²)<br />
0,6<br />
Va<strong>le</strong>ur exigée<br />
1,0<br />
Va<strong>le</strong>ur exigée<br />
1,7<br />
Va<strong>le</strong>ur par défaut<br />
3<br />
Va<strong>le</strong>ur par défaut<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
11
TECHNIQUES<br />
Règ<strong>le</strong>s de l’Art Grenel<strong>le</strong> Environnement 2012<br />
Le programme « Règ<strong>le</strong>s de l’Art Grenel<strong>le</strong> Environnement 2012 », ou RAGE 2012 est destiné à<br />
accompagner <strong>le</strong>s professionnels du bâtiment et <strong>le</strong>s aider à atteindre <strong>le</strong>s objectifs fixés dans<br />
<strong>le</strong> Grenel<strong>le</strong> de l’environnement aussi bien pour <strong>le</strong>s constructions neuves, notamment avec la<br />
nouvel<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>mentation thermique RT 2012, que pour la rénovation des bâtiments existants.<br />
Amor Ben Larbi, Chef du service thermique, CTICM<br />
http://www.reg<strong>le</strong>sdelart-grenel<strong>le</strong>-environnement-2012.fr<br />
Le programme RAGE 2012 vise d’une part à mettre<br />
à jour <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de l’art en vigueur aujourd’hui et à<br />
en proposer de nouvel<strong>le</strong>s en particulier pour ce qui<br />
concerne <strong>le</strong>s travaux de rénovation et, d’autre part,<br />
à redéfinir <strong>le</strong>s référentiels de formations initia<strong>le</strong>s et<br />
continues du secteur.<br />
Dans <strong>le</strong> cadre de ce programme, <strong>le</strong> CTICM a en<br />
charge, en collaboration avec <strong>le</strong>s acteurs du métal<br />
(SCMF, SNPPA, Union des métalliers, CSFE, etc.)<br />
l’action relative aux systèmes constructifs en acier.<br />
La mission consiste à élaborer six guides de bonnes<br />
pratiques et trois recommandations professionnel<strong>le</strong>s.<br />
Ces documents seront mis à disposition des professionnels<br />
d’ici début 2014.<br />
Les six guides :<br />
--Conception et mise en œuvre des balcons et<br />
coursives métalliques rapportés (dans <strong>le</strong> neuf et<br />
l’existant) ;<br />
--conception et mise en œuvre des escaliers métalliques<br />
extérieurs (dans <strong>le</strong> neuf et l’existant) ;<br />
--conception et mise en œuvre des brise-so<strong>le</strong>il<br />
(dans <strong>le</strong> neuf et l’existant).<br />
Les trois recommandations<br />
professionnel<strong>le</strong>s :<br />
--Recommandations professionnel<strong>le</strong>s pour la<br />
conception et la mise en œuvre des bardages<br />
industriels ;<br />
--recommandations professionnel<strong>le</strong>s pour la<br />
conception et la mise en œuvre des panneaux<br />
sandwiches PU à parements en acier pour<br />
bardage ;<br />
--recommandations professionnel<strong>le</strong>s pour la<br />
conception et la mise en œuvre des panneaux<br />
sandwiches PU à parements en acier pour<br />
couverture.<br />
Conceptions courantes<br />
de balcons métalliques<br />
rapportés<br />
(a) Balcon en porte-àfaux<br />
;<br />
(b) Balcon suspendu ;<br />
(c) Balcons en appui ;<br />
(d) Balcons autoportants.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
12
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DOSSIER<br />
RT 2012 et enveloppe métallique<br />
La RT 2012 est entrée en vigueur depuis <strong>le</strong> 1 er janvier 2013. Un des objectifs de cette rég<strong>le</strong>mentation<br />
est d’encourager un très bon niveau de qualité énergétique du bâti, indépendamment<br />
des systèmes ou des énergies utilisées. À ce titre l’enveloppe du bâtiment joue<br />
un rô<strong>le</strong> crucial pour limiter <strong>le</strong>s déperditions d’énergie.<br />
Les systèmes constructifs de façade et de couverture, <strong>le</strong>s ponts thermiques de liaison, <strong>le</strong>s<br />
structures métalliques rapportées, <strong>le</strong> comportement hygrométrique du bâti, etc. sont autant<br />
de sujets sur <strong>le</strong>squels nous reviendrons dans ce numéro<br />
Ont collaboré à ce<br />
dossier :<br />
Nadia Davouloury<br />
Ingénieur thermique,<br />
service thermique CTICM<br />
Ophélie Souvanthong<br />
Ingénieur thermique,<br />
service thermique CTICM<br />
Amor Ben Larbi<br />
Chef du service thermique<br />
du CTICM<br />
Grâce à un travail conséquent mené par <strong>le</strong>s acteurs de la<br />
filière acier ces dernières années, la construction métallique<br />
est plus présente dans la RT 2012 qu’auparavant.<br />
Des va<strong>le</strong>urs pré-calculées de ponts thermiques de liaison<br />
ont été intégrées dans <strong>le</strong>s documents d’application de la<br />
Exemp<strong>le</strong>s de systèmes de façade et de toiture/couverture<br />
RT avec notamment des solutions de correction. Des<br />
données permettant de calcu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s coefficients Up de<br />
parois en aciers améliorées thermiquement ainsi qu’une<br />
méthode d’évaluation des performances thermiques<br />
des lanterneaux sont présentes dans la RT 2012.<br />
Bardage doub<strong>le</strong> peau avec doublage isolant<br />
Panneau sandwich<br />
Exemp<strong>le</strong>s de façade métallique (0.10 < Up < 0.30 W/m²/K)<br />
Toiture étanchée<br />
Couverture métallique<br />
Exemp<strong>le</strong>s de toiture/couverture métallique (0.10 < Up < 0.30 W/m²/K)<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
14
Dossier<br />
Exemp<strong>le</strong>s de solutions de correction de ponts thermiques<br />
Désignation<br />
1 Bardage<br />
2 Isolation devant <strong>le</strong>s plateaux<br />
3 Plateaux<br />
4 Ossature secondaire<br />
Mise en œuvre d’une isolation<br />
périphérique extérieure<br />
Ψ1 = 0.18 W/m/K<br />
5 Isolation dans <strong>le</strong>s plateaux<br />
6 Isolation rigide avec<br />
protection mécanique<br />
7 Longrine<br />
8 Dallage<br />
Mise en œuvre d’une isolation<br />
périphérique intérieure<br />
Ψ1 = 0.21 W/m/K<br />
Exemp<strong>le</strong>s de solutions de correction du pont thermique au<br />
niveau de la liaison façade/dallage<br />
Désignation<br />
1 Couvertine<br />
2 Contre bardage<br />
3 Bardage<br />
4 Ossature secondaire<br />
5 Etanchéité<br />
Mise en œuvre d’un complément<br />
d’isolation<br />
Ψ = 0.40 W/m/K<br />
6 Isolant<br />
7 Tô<strong>le</strong> d’acier nervurée<br />
8 Baïonnette<br />
9 Panne<br />
10 Poutre<br />
11 Poteau<br />
Mise en œuvre d’un complément<br />
d’isolation<br />
Ψ = 0.35 W/m/K<br />
Exemp<strong>le</strong>s de solutions de correction du pont thermique au<br />
niveau de la liaison façade/toiture<br />
Désignation<br />
1 Couvertine<br />
2 Contre bardage<br />
3 Bardage<br />
4 Ossature secondaire<br />
5 Etanchéité<br />
Mise en œuvre d’un complément<br />
d’isolation<br />
Ψ = 0.40 W/m/K<br />
6 Isolant<br />
7 Tô<strong>le</strong> d’acier nervurée<br />
8 Baïonnette<br />
9 Panne<br />
10 Poutre<br />
11 Poteau<br />
Mise en œuvre d’un<br />
complément d’isolation<br />
Ψ = 0.35 W/m/K<br />
Exemp<strong>le</strong>s de solutions de correction du pont thermique au<br />
niveau de la liaison façade/toiture<br />
Désignation<br />
1 Vitrage<br />
2 Menuiserie<br />
3 Complément d’isolation<br />
4 Bardage<br />
Au niveau de l’appui de la<br />
fenêtre : mise en œuvre d’un<br />
complément d’isolation<br />
Ψ = 0.11 W/m/K<br />
5 Plateau<br />
6 Ossature secondaire<br />
7 Isolant dans <strong>le</strong>s plateaux<br />
8 Isolant devant <strong>le</strong>s plateaux<br />
Au niveau du linteau :<br />
mise en œuvre d’un<br />
complément d’isolation<br />
Ψ = 0.23 W/m/K<br />
Exemp<strong>le</strong>s de solutions de correction du pont thermique au<br />
niveau de la liaison façade/fenêtre<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
15
DOSSIER<br />
Structures métalliques rapportées :<br />
allier performance thermique et accessibilité<br />
Le développement de l’isolation thermique par<br />
l’extérieur (ITE) aussi bien dans la construction de<br />
bâtiments neufs (dans <strong>le</strong> cadre de la RT 2012) que<br />
dans la rénovation de l’existant va tendre à généraliser<br />
l’utilisation de structures métalliques rapportées,<br />
désolidarisées du bâtiment.<br />
Grâce à <strong>le</strong>ur conception, et notamment aux fixations<br />
ponctuel<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> bâtiment support, ces structures<br />
rapportées permettent de réduire <strong>le</strong>s déperditions<br />
thermiques par rapport à des constructions traditionnel<strong>le</strong>s<br />
(liaison continue avec <strong>le</strong> support).<br />
Balcon métallique rapporté en porte-à-faux<br />
Balcons métalliques rapportés autoportants<br />
Exemp<strong>le</strong>s de conception de balcons métalliques rapportés<br />
Balcon traditionnel<br />
Balcon en acier (3 fixations ; IPE200)<br />
Accessibilité aux<br />
personnes handicapées<br />
– ressaut maximal de<br />
2 cm côté extérieur<br />
2.1 W/K 0.96 W/K<br />
Déperditions thermiques dues à la mise en œuvre d’un balcon en porte à faux de 2 x 1.4 m.<br />
Bâtiment isolé par l’extérieur (Epaisseur isolant : 140 mm)<br />
Les structures métalliques rapportées,<br />
faci<strong>le</strong>ment ajustab<strong>le</strong>s en hauteur,<br />
permettent aussi de respecter <strong>le</strong>s<br />
exigences de la règ<strong>le</strong>mentation<br />
accessibilité pour ce qui concerne<br />
l’accès aux locaux par <strong>le</strong>s balcons et <strong>le</strong>s<br />
coursives. Lorsque <strong>le</strong>s seuils de portes ou de<br />
portes-fenêtres ne sont pas de plain-pied, ils<br />
deviennent souvent un obstac<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s utilisateurs<br />
de fauteuil roulant. Les arrêtés du 1 er août 2006<br />
et du 30 novembre 2007 stipu<strong>le</strong>nt que pour tout<br />
balcon/coursive situé au droit du niveau accessib<strong>le</strong><br />
du logement et de plus de 0,6 m de profondeur,<br />
doit comporter un accès supérieur ou égal à 0,8 m<br />
de passage avec un ressaut inférieur ou égal à 2 cm<br />
depuis l’extérieur.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
16
Dossier<br />
Construction de bâtiments neufs et rénovation :<br />
prévenir <strong>le</strong>s risques de condensation<br />
Les phénomènes de condensation dans <strong>le</strong>s bâtiments<br />
sont gênants et à l’origine de désordres et de sinistres<br />
récurrents. Les désordres se manifestent sous forme<br />
de chute de gouttes d’eau à l’intérieur du bâtiment,<br />
pouvant causer l’imbibition de l’isolant (un isolant perd<br />
tout ou partie de ses caractéristiques d’isolation s’il est<br />
humide) et/ou des faux-plafonds, et éventuel<strong>le</strong>ment<br />
endommager <strong>le</strong>s biens entreposés.<br />
La condensation peut se manifester sur la surface<br />
intérieure de l’enveloppe du bâtiment (toiture,<br />
façades, baies vitrées), on l’appel<strong>le</strong> condensation<br />
superficiel<strong>le</strong>. Si <strong>le</strong> phénomène de condensation se<br />
manifeste à l’intérieur des matériaux constituant<br />
l’enveloppe, el<strong>le</strong> est nommée condensation dans<br />
la masse.<br />
Condensation superficiel<strong>le</strong><br />
La condensation superficiel<strong>le</strong> est due à la mise en<br />
contact de l’air, contenant une certaine quantité<br />
de vapeur d’eau, avec une surface froide dont la<br />
température est inférieure ou éga<strong>le</strong> à la température<br />
de rosée.<br />
Outre <strong>le</strong> climat extérieur (température et humidité),<br />
trois paramètres régissent la condensation<br />
superficiel<strong>le</strong> :<br />
--la « qualité thermique » de chacune des parois<br />
du bâtiment, représentée par sa composition,<br />
sa résistance thermique, ses ponts thermiques<br />
et sa géométrie ;<br />
--l’apport d’humidité intérieure qui dépend essentiel<strong>le</strong>ment<br />
de l’usage du bâtiment et des activités<br />
qu’il abrite ;<br />
--la température de l’air intérieur et <strong>le</strong> système<br />
de chauffage.<br />
Pour éviter la condensation superficiel<strong>le</strong>, on peut<br />
agir dans deux directions :<br />
--évacuer la vapeur en excès au fur et à mesure afin<br />
d’éviter la saturation de l’air intérieur en agissant<br />
sur <strong>le</strong> système de ventilation ;<br />
--maintenir <strong>le</strong>s parois de l’enveloppe en tout point<br />
à une température supérieure à la température de<br />
rosée (traitement des ponts thermiques, renforcement<br />
de l’isolation des parois mal isolées, etc.)<br />
Condensation dans la masse<br />
La condensation dans la masse est due à la diffusion<br />
de la vapeur dans <strong>le</strong>s matériaux poreux de l’enveloppe.<br />
El<strong>le</strong> peut aussi résulter d’un autre mécanisme de<br />
transfert de masse qui est la convection (transport<br />
de la vapeur par écou<strong>le</strong>ment d’air).<br />
La condensation due à<br />
la diffusion de la vapeur<br />
d’eau dans <strong>le</strong>s matériaux<br />
composant une paroi,<br />
se produit lorsqu’à un<br />
endroit de la paroi la<br />
pression de vapeur réel<strong>le</strong><br />
devient éga<strong>le</strong> à la pression<br />
de vapeur saturante correspondant<br />
à la température<br />
à cet endroit.<br />
La vapeur d’eau se déplace<br />
Pont thermique au niveau de la liaison façade/toiture<br />
des zones à forte concentration<br />
en vapeur vers <strong>le</strong>s<br />
zones à faib<strong>le</strong> concentration.<br />
L’occupation ainsi<br />
que <strong>le</strong>s activités qu’abrite <strong>le</strong><br />
bâtiment entraînent l’augmentation<br />
de la vapeur<br />
d’eau. Pour un bâtiment<br />
chauffé, la pression de<br />
vapeur est généra<strong>le</strong>ment<br />
supérieure à cel<strong>le</strong> du climat<br />
extérieur. Cette différence<br />
de pression crée un Pont thermique au niveau d’une poutre<br />
flux de vapeur à travers la<br />
Risques de condensations dues à des ponts<br />
paroi, de l’intérieur vers<br />
thermiques non corrigés<br />
l’extérieur.<br />
La diffusion de la vapeur d’eau à travers une couche d’un<br />
matériau est d’autant plus importante que <strong>le</strong> matériau<br />
constituant est plus perméab<strong>le</strong>, c’est-à-dire que son<br />
coefficient de résistance à la diffusion de la vapeur est<br />
faib<strong>le</strong>. Ce coefficient, noté µ, est toujours supérieur à 1.<br />
La quantité de vapeur d’eau traversant une couche<br />
d’un matériau ne dépend pas uniquement du coefficient<br />
µ, mais aussi de l’épaisseur d de cette couche.<br />
L’épaisseur équiva<strong>le</strong>nte s d<br />
, indiquant la résistance à<br />
la diffusion de vapeur d’eau qu’offre une couche de<br />
matériau, s’écrit :<br />
s d = µ ⋅ d (m)<br />
Pour éviter la condensation dans la masse, il faut<br />
bien choisir <strong>le</strong>s matériaux utilisés et surtout l’éventuel<br />
pare-vapeur et sa localisation au sein de la paroi. Les<br />
règ<strong>le</strong>s de l’art (Règ<strong>le</strong>s professionnel<strong>le</strong>s, DTU, etc.)<br />
donnent généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s caractéristiques du parevapeur<br />
à utiliser en fonction de l’usage du bâtiment,<br />
sa localisation, etc. En l’absence d’informations<br />
suffisantes, des simulations numériques, voire des<br />
essais, peuvent s’avérer nécessaires.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
17
DOSSIER<br />
Sd Int<br />
≥ 5 x Sd Ext<br />
sd Int<br />
: résistance à la diffusion de la vapeur côté intérieur<br />
sd ext<br />
: résistance à la diffusion de la vapeur côté extérieur<br />
Règ<strong>le</strong> du « 5/1 »<br />
RT Ext<br />
≥ 2 x RT Int<br />
RT nt<br />
: résistance thermique côté intérieur (chaud)<br />
RT nt<br />
: résistance thermique côté extérieur (froid)<br />
Règ<strong>le</strong> des « 2/3 – 1/3 »<br />
Localisation des ponts thermiques<br />
Localisation des lieux des fuites d’air<br />
Exemp<strong>le</strong> : diagnostic thermographique<br />
A minima, la règ<strong>le</strong> du<br />
« 5/1 » entre la va<strong>le</strong>ur sd<br />
du parement intérieur<br />
(ou de l’éventuel parevapeur)<br />
et la va<strong>le</strong>ur sd<br />
du parement extérieur<br />
doit être respectée. Dans<br />
certains cas (climat froid,<br />
production importante de<br />
vapeur dans <strong>le</strong> local), cette<br />
règ<strong>le</strong> pourrait ne pas être<br />
suffisante.<br />
Dans <strong>le</strong> cas de la mise<br />
en œuvre d’un doublage<br />
intérieur isolant (notamment<br />
dans <strong>le</strong>s opérations<br />
de réhabilitation), la règ<strong>le</strong><br />
dite des « 2/3 – 1/3 » doit<br />
être respectée en plus de<br />
la règ<strong>le</strong> du « 5/1 ». La règ<strong>le</strong><br />
des « 2/3 – 1/3 » stipu<strong>le</strong> que<br />
la résistance thermique du<br />
doublage intérieur, mise<br />
en œuvre du côté ‘chaud’<br />
par rapport au pare-vapeur<br />
ou tout autre matériau<br />
résistant à la diffusion<br />
de la vapeur, ne doit pas<br />
dépasser 1/3 de la résistance<br />
tota<strong>le</strong> de la paroi.<br />
Cette règ<strong>le</strong> peut évoluer<br />
vers « 3/4 – 1/4 » pour <strong>le</strong>s<br />
régions froides. Les caractéristiques<br />
de la paroi, et<br />
notamment la présence de<br />
ponts thermiques, influent<br />
aussi sur cette règ<strong>le</strong>.<br />
Importance du<br />
diagnostic dans la<br />
rénovation<br />
Réussir une opération de<br />
réhabilitation thermique<br />
exige une bonne connaissance<br />
du bâtiment existant<br />
et de son comportement<br />
hygrométrique. Un<br />
diagnostic poussé du bâti<br />
en amont de toute opération<br />
de réhabilitation est<br />
nécessaire pour bien choisir<br />
la solution à mettre<br />
en œuvre (isolation par<br />
l’intérieur ou par l’extérieur) et pour garantir la<br />
pérennité des performances et cel<strong>le</strong> de l’ouvrage.<br />
La construction de bâtiments conformes aux attentes<br />
et aux normes et règ<strong>le</strong>ments en vigueur (dont la RT<br />
2012) nécessite un travail en amont et une coordination<br />
entre <strong>le</strong>s différents acteurs, de la maîtrise<br />
d’ouvrage jusqu’aux entreprises en passant par la maîtrise<br />
d’œuvre. Ce travail en amont est rendu encore<br />
obligatoire avec la RT 2012 qui exige la remise d’une<br />
attestation de prise en compte de la RT accompagnée<br />
d’un calcul du Bbio au dépôt du permis de construire.<br />
Le calcul du Bbio nécessite la connaissance de tous<br />
<strong>le</strong>s composants du bâti (systèmes constructifs, baies<br />
vitrées, etc.).<br />
Optimiser la conception du bâti<br />
La forme du bâtiment, son isolation thermique, la<br />
surface des fenêtres et <strong>le</strong>ur orientation, etc. sont<br />
autant de paramètres qui influent sur la performance<br />
énergétique. La simulation thermique dynamique<br />
permet d’optimiser la conception d’un bâtiment au<br />
regard de la consommation d’énergie, du confort<br />
d’été et de l’accès à l’éclairage naturel.<br />
Simulations thermiques dynamiques pour optimiser<br />
la conception du bâtiment<br />
Optimisation de la surface des baies et de l’orientation<br />
pour maximiser l’éclairement naturel<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
18
Dossier<br />
Conception thermique et énergétique de bâtiments<br />
Réduire l’impact des ponts thermiques<br />
Les ponts thermiques de liaison sont responsab<strong>le</strong>s de<br />
plus de 25 % des fuites de cha<strong>le</strong>ur par transmission à<br />
travers l’enveloppe. Il est donc nécessaire de mettre<br />
en œuvre des solutions de correction pour améliorer<br />
<strong>le</strong>s performances thermiques de l’enveloppe.<br />
Mesures de la perméabilité à l’air selon la norme NF<br />
EN 13829<br />
14.5 °C<br />
14<br />
12<br />
Simulations numériques pour évaluer et corriger <strong>le</strong>s<br />
ponts thermiques<br />
6.7 °C<br />
5<br />
Localisation in situ des fuites d’air par thermographie<br />
9.3<br />
10<br />
Localisation in situ des ponts thermiques par<br />
thermographie<br />
-6.2<br />
0<br />
-5<br />
Choisir des équipements et systèmes<br />
adéquats<br />
En plus des performances thermiques de l’enveloppe,<br />
il est nécessaire de bien choisir <strong>le</strong>s équipements et<br />
systèmes (chauffage, climatisation, éclairage, solaire<br />
thermique et photovoltaïque, etc.) pour parvenir aux<br />
objectifs en termes de consommation d’énergie, de<br />
confort et de qualité de l’air intérieur.<br />
Améliorer l’étanchéité à l’air de<br />
l’enveloppe<br />
La perméabilité à l’air (défaut d’étanchéité de l’enveloppe)<br />
affecte très significativement <strong>le</strong>s performances<br />
thermiques d’un bâtiment. El<strong>le</strong> peut entraîner une<br />
multiplication par 2 voire 3 de la consommation d’énergie<br />
pour <strong>le</strong> chauffage. Une bonne étanchéité à l’air est<br />
nécessaire pour parvenir à un bâtiment économe en<br />
énergie.<br />
Pompe à cha<strong>le</strong>ur air/eau<br />
Système photovoltaïque intégré à la toiture<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
19
ACTUALITÉS<br />
Les deuxièmes assises de la construction métallique<br />
Partenariat éco<strong>le</strong>s-entreprises, <strong>le</strong> grand pari<br />
de l’acier<br />
Le rendez-vous quadriennal de l’APK réunissant enseignants et professionnels, se tiendra<br />
<strong>le</strong>s 20 et 21 mars 2013 à L’Éco<strong>le</strong> norma<strong>le</strong> supérieure de Cachan. En 2009, <strong>le</strong>s premières<br />
assises avaient permis de positionner l’enseignement des Eurocodes dans l’éducation et<br />
d’analyser <strong>le</strong>s conséquences de cette évolution rég<strong>le</strong>mentaire pour la profession. En mars<br />
prochain, il vous sera proposé de faire <strong>le</strong> point de la situation actuel<strong>le</strong> et d’examiner son<br />
impact sur <strong>le</strong> recrutement des jeunes diplômés, sur <strong>le</strong>s voies qui existent pour <strong>le</strong>s former et<br />
sur <strong>le</strong>s besoins plus spécifiques des entreprises.<br />
Jean-Pierre Muzeau,<br />
président de l’APK<br />
Renseignements et<br />
inscriptions:<br />
Marie-Christine Ritter<br />
APK - 20 rue Jean<br />
Jaurès - 92800 Puteaux -<br />
France Fax :<br />
33(0)1 46 92 05 28<br />
Email :<br />
mcritter@construiracier.fr<br />
Le mot du président<br />
J’ai <strong>le</strong> très grand plaisir<br />
de vous inviter à assister<br />
à la deuxième édition<br />
des « Assises de la<br />
Construction Métallique ».<br />
Pour prolonger la première<br />
édition qui avait eu lieu en 2009, il faut maintenant<br />
développer de manière pérenne <strong>le</strong>s relations<br />
créées entre ces deux mondes complémentaires que<br />
sont l’enseignement et la<br />
profession.<br />
Ces 2 e assises vont rassemb<strong>le</strong>r<br />
tous <strong>le</strong>s acteurs<br />
de l’acier pour confronter<br />
des expériences, faire<br />
<strong>le</strong> point de l’utilisation<br />
des nouvel<strong>le</strong>s normes et<br />
règ<strong>le</strong>ments en entreprise<br />
(Eurocodes et/ou EN 1090 par exemp<strong>le</strong>) et de <strong>le</strong>ur<br />
enseignement dans <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s.<br />
El<strong>le</strong>s concernent aussi bien <strong>le</strong>s lycées, <strong>le</strong>s CFA, <strong>le</strong>s<br />
éco<strong>le</strong>s d’ingénieurs, <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s d’architecture et <strong>le</strong>s<br />
universités, que tous <strong>le</strong>s organismes qui recrutent<br />
« Se donner <strong>le</strong>s moyens<br />
d’attirer <strong>le</strong> plus grand<br />
nombre de jeunes vers<br />
notre domaine... »<br />
<strong>le</strong>s diplômés : <strong>le</strong>s entreprises, <strong>le</strong>s concepteurs, <strong>le</strong>s<br />
bureaux d’ingénierie, <strong>le</strong>s bureaux de contrô<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s<br />
prescripteurs, <strong>le</strong>s créateurs et distributeurs d’outils<br />
de conception, <strong>le</strong>s entreprises sidérurgiques,<br />
etc. avec tous <strong>le</strong>s enseignants de formation initia<strong>le</strong>,<br />
de formation continue et de formation par<br />
apprentissage.<br />
Il faut aujourd’hui poursuivre l’élan impulsé en<br />
2009 et se donner <strong>le</strong>s moyens d’attirer <strong>le</strong> plus grand<br />
nombre de jeunes vers notre domaine aux possibilités<br />
architectura<strong>le</strong>s si<br />
attractives.<br />
Les premières assises<br />
visaient à positionner l’enseignement<br />
des Eurocodes<br />
dans <strong>le</strong> monde de l’éducation<br />
et à analyser <strong>le</strong>s<br />
conséquences de cette<br />
évolution rég<strong>le</strong>mentaire<br />
pour la profession. Il s’agit maintenant de faire de<br />
point de la situation actuel<strong>le</strong> et d’examiner son impact<br />
sur <strong>le</strong> recrutement des jeunes diplômés, sur <strong>le</strong>s voies<br />
qui existent pour <strong>le</strong>s former et sur <strong>le</strong>s besoins plus<br />
spécifiques des entreprises.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
20
Actualités<br />
PROGRAMME<br />
Mercredi 20 mars<br />
Accueil des participants à partir de 12 h 30<br />
13 h 30 Accueil par Jean-Louis Gauliard, Jean-<br />
Pierre Muzeau et Jean Coudroy<br />
13 h 50 Jean-Louis Gauliard (SCMF) : construction<br />
métallique (CM), état des lieux et perspectives<br />
14 h 10 Thierry Kessenheimer (Éducation<br />
Nationa<strong>le</strong>) : état des lieux de l’enseignement<br />
14 h 30 Christel<strong>le</strong> Gress (INSA Strasbourg) : état<br />
des lieux des formations doub<strong>le</strong>-cursus<br />
architecte-ingénieur<br />
14 h 50 Nils E. Forsén (Multiconsult) : état de la<br />
CM en Norvège en dépit des Eurocodes<br />
15 h 10 Beatrice Faggiano (Université de Nap<strong>le</strong>s) :<br />
séisme et incendie, <strong>le</strong>s atouts de l’acier<br />
15 h 30 Dominique Dhier (SMB) et Baptiste<br />
Lassimouillas (Renaudat) : présentation<br />
de la charpente métallique du Nuage pour<br />
<strong>le</strong> Musée des Confluences<br />
16 h Pause-café et visite des stands<br />
16 h 30 Hamid Bouchaïr et Sébastien Durif<br />
(Polytech’C<strong>le</strong>rmont) : enseignement de la<br />
mécanique des assemblages en lien avec<br />
l’EN-1993-1-8<br />
16 h 50 Christophe Mathieu (CTICM) : <strong>le</strong> CTICM,<br />
une référence pour la formation et l’information<br />
de la profession<br />
17 h 10 Arnaud Magnoni (Eiffage CM) et<br />
Pierre Maubert (CESFA) : pédagogie de<br />
l’apprentissage<br />
17 h 30 Marie-Laure Marre et Éric Morel<br />
(Polytech’Lil<strong>le</strong>) : formation d’apprentis<br />
en Génie Civil<br />
17 h 50 Valérie Boniface (Eiffage CM) : <strong>le</strong>s connaissances<br />
et compétences du dessinateur projeteur<br />
en CM dans l’entreprise<br />
20 h Dîner<br />
Jeudi 21 mars<br />
8 h 10 Alain Bureau (CTICM) : SKILLS, projet<br />
européen pour la formation continue en<br />
CM<br />
8 h 30 Alain Nussbaumer (EPFL) : construire sur<br />
Mars comme prétexte au travail interdisciplinaire<br />
entre étudiants ingénieurs et<br />
architectes<br />
8 h 50 Raoul Aguirre (Lycée Claveil<strong>le</strong>) : conception<br />
d’une passerel<strong>le</strong> sur une voie verte à Saint-<br />
Laurent-sur-Manoire (24) dans <strong>le</strong> cadre du<br />
baccalauréat STi2D - spécialité AC<br />
Tab<strong>le</strong>s rondes<br />
Mercredi 20 mars<br />
18 h 10 Tab<strong>le</strong> ronde<br />
pilotée par Federico<br />
Mazzolani (Université<br />
de Nap<strong>le</strong>s)<br />
Développement et<br />
perspectives de la<br />
construction métallique<br />
en Europe et au<br />
Maghreb : Beatrice<br />
Faggiano (Italie), Nils E.<br />
Forsén (Norvège), Paulo<br />
Vila Real (Portugal),<br />
Alain Nussbaumer<br />
(Suisse) et Pascal<br />
Bonaud (Maroc)<br />
Jeudi 21 mars<br />
9 h 30 Tab<strong>le</strong> ronde<br />
pilotée par Thierry<br />
Kessenheimer (Éducation<br />
Nationa<strong>le</strong>)<br />
Liens emploi formation :<br />
Raoul Aguirre (Lycée<br />
Claveil<strong>le</strong>), Valérie<br />
Boniface (Eiffage CM) et<br />
Patrick Grand (Groupe<br />
Cancé)<br />
9 h 10 Patrick Grand et Pierre Cazenave (Groupe<br />
Cancé) : exemp<strong>le</strong>s de parcours professionnels<br />
dans une entreprise de CM<br />
10 h 10 Pause-café et visite des stands<br />
10 h 40 Philippe Marcon (ArcelorMittal) : <strong>le</strong>s parkings<br />
aériens en acier<br />
11 h Steffen Scheer (Schöck) : la rupture des<br />
ponts thermiques structuraux dans la CM<br />
11 h 20 Patrick Le Chaffotec (CTICM) : <strong>le</strong> contexte<br />
règ<strong>le</strong>mentaire, normatif et contractuel, une<br />
composante de la formation d’un opérationnel<br />
de la construction métallique<br />
11 h 40 Jean Luc Penichou et Michel Feugas<br />
(Éducation Nationa<strong>le</strong>) : étude du pont<br />
Eiffel de Bordeaux par des élèves de 5e<br />
technologie<br />
12 h 00 Stéphane Herbin (CTICM) et Valérie<br />
Dusséqué (ConstruirAcier) : avec <strong>le</strong> développement<br />
durab<strong>le</strong>, des applications pratiques<br />
pour la CM<br />
12 h 20 CTICM (équipe Label) : <strong>le</strong> label<br />
BlueMetalPlus, démarche de progrès et<br />
d’amélioration permanente<br />
12 h 40 Déjeuner<br />
14 h 10 Christel<strong>le</strong> Gress (INSA Strasbourg) : état<br />
des lieux de l’enseignement de la CM dans<br />
<strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s d’architecture<br />
14 h 30 Frédéric Seitz (UTC) : l’architecture au<br />
XXI e sièc<strong>le</strong><br />
14 h 50 Maxime Bonnevie (projet Canopéa) :<br />
présentation du projet lauréat du Solar<br />
Decathlon 2012<br />
15 h 10 Pascal Paillard (Polytech’Nantes) : positionnement<br />
de la France en matière d’enseignement<br />
du soudage. Que faire pour l’améliorer ?<br />
15 h 30 Vincent de Vil<strong>le</strong> de Goyet (Bureau<br />
d’études Greisch) : <strong>le</strong> nouveau stade de<br />
Lil<strong>le</strong> Métropo<strong>le</strong>, conception, dimensionnement<br />
et modes de construction<br />
15 h 50 Pause-café et visite des stands<br />
16 h 10 Pierre-Olivier Martin (CTICM) : conception<br />
parasismique élastique des structures<br />
métalliques suivant l’Eurocode 8<br />
16 h 30 Jean-Yves Vétil (TEKLA) : <strong>le</strong> BIM, des<br />
outils et formats qui autorisent de nouvel<strong>le</strong>s<br />
pratiques collaboratives<br />
16 h 50 Galvazinc : l’enseignement de la pérennité<br />
des ouvrages en acier<br />
17 h 20 Conclusions par Jean Coudroy (ENS<br />
Cachan), Patrick Aveline (Éducation<br />
Nationa<strong>le</strong>) et Jean-Pierre Muzeau (APK)<br />
17 h 30 Fin de la manifestation<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
21
ACTUALITÉS<br />
Actualités de nos organismes professionnels<br />
Vivre l’Architecture Acier n°44 est paru<br />
Il répare, renforce, rétablit, restaure, rénove, revitalise...<br />
En un mot, il réhabilite. Allié naturel de la<br />
réhabilitation, l’acier s’invite dans quatre chantiers<br />
exemplaires : <strong>le</strong> Carreau du Temp<strong>le</strong> à Paris, la Cité<br />
du Cinéma à Saint-Denis, <strong>le</strong> Conseil de l’ordre des<br />
architectes de Rhône-Alpes et la passerel<strong>le</strong> du pont<br />
Lec<strong>le</strong>rc à Olivet.<br />
La revue ACIER 6 vient de paraître<br />
Le département des arts de l’Islam à Paris, <strong>le</strong> mémorial<br />
du Camp des Mil<strong>le</strong> à Aix-en-Provence ou la jetée<br />
du Mont-Saint-Michel, toute l’actualité des grands<br />
et petits ouvrages de l’architecture métallique à<br />
découvrir au fil des 64 pages de ce numéro...<br />
Concours ConstruirAcier 2013<br />
Alors que <strong>le</strong>s inscriptions pour <strong>le</strong> concours Culture<br />
Acier 2013 dédié aux étudiants en architecture intérieure<br />
sont closes depuis <strong>le</strong> 26 février, <strong>le</strong>s candidats<br />
étudiants en architecture ont, eux, jusqu’au 29 mars<br />
pour participer au concours Acier 2013 sur <strong>le</strong> thème<br />
de l’ « Urbanité suspendue ». À eux de concevoir une<br />
greffe sur <strong>le</strong> tissu urbain en utilisant <strong>le</strong>s qualités et<br />
<strong>le</strong>s propriétés du matériau acier, idéal en termes de<br />
réhabilitation. Les étudiants en architecture intérieure<br />
ont remis <strong>le</strong>ur projet, un moyen de franchissement<br />
vertical (escalier, rampe échel<strong>le</strong>…) <strong>le</strong> 4 mars dernier.<br />
Prochaine étape : audition des équipes sé<strong>le</strong>ctionnées<br />
et proclamation des gagnants <strong>le</strong> 16 avril prochain.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
22
DURABLE<br />
Les systèmes dup<strong>le</strong>x<br />
galvanisation et peinture<br />
Actuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s peintures et la galvanisation sont des moyens très largement répandus<br />
pour protéger <strong>le</strong>s métaux contre la corrosion.<br />
Chacun de ces revêtements a des caractéristiques internes et une adhérence au métal<br />
strictement différentes, mais présentent des performances toutes aussi efficaces.<br />
Est-il donc possib<strong>le</strong> de combiner ces deux types de protection ? Cette association permetel<strong>le</strong><br />
d’augmenter la durée de vie du matériau, et ainsi d’assurer une meil<strong>le</strong>ure pérennité de<br />
la structure ou, au contraire, de la diminuer ? Y a-t-il des normes et des garanties pour ce<br />
type de système ?<br />
Céci<strong>le</strong> Di Scala, ingénieur service développement durab<strong>le</strong><br />
Dans <strong>le</strong> <strong>CMI</strong> 3-2012, nous nous étions intéressés à<br />
la galvanisation des métaux. Dans <strong>le</strong> présent artic<strong>le</strong>,<br />
nous allons aborder <strong>le</strong> cas des systèmes dup<strong>le</strong>x composés<br />
d’une galvanisation et d’une peinture.<br />
Qu’est-ce qu’un système dup<strong>le</strong>x ?<br />
On par<strong>le</strong> de système dup<strong>le</strong>x lorsqu’un métal est<br />
protégé par deux protections combinées.<br />
Ainsi, il est possib<strong>le</strong> de protéger un métal par une<br />
galvanisation sur laquel<strong>le</strong> on applique en complément<br />
une peinture. Cette combinaison forme alors<br />
un système dit dup<strong>le</strong>x.<br />
Intérêt<br />
L’intérêt d’un tel système repose sur deux points<br />
essentiels :<br />
--La durabilité : cette combinaison engendre une<br />
durée de vie significativement plus importante<br />
qu’une simp<strong>le</strong> protection au zinc ou qu’un unique<br />
système de peinture. En effet, la durabilité du<br />
système en est alors considérab<strong>le</strong>ment augmentée<br />
puisqu’el<strong>le</strong> est supérieure à deux fois la<br />
somme des durabilités de chaque revêtement.<br />
Un système dup<strong>le</strong>x peut donc constituer une<br />
excel<strong>le</strong>nte solution pour des environnements<br />
très agressifs.<br />
--L’esthétisme : la galvanisation ne permet d’obtenir<br />
qu’une seu<strong>le</strong> teinte : <strong>le</strong> gris métallisé. En ajoutant<br />
une couche de peinture qui dissimu<strong>le</strong> la cou<strong>le</strong>ur<br />
grise du zinc, une variété de cou<strong>le</strong>ur de finition<br />
est alors accessib<strong>le</strong>.<br />
Lorsque l’ajout d’un revêtement a un but principa<strong>le</strong>ment<br />
esthétique, l’épaisseur du système de peinture<br />
devra être plutôt fine tandis que cel<strong>le</strong> de la<br />
galvanisation sera variab<strong>le</strong> (car adaptée au milieu<br />
environnant), et formera l’essentiel de la protection<br />
anticorrosion. Dans <strong>le</strong> cas où une haute durabilité<br />
serait l’exigence principa<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s épaisseurs de galvanisation<br />
et du système de peinture devront être bien<br />
plus conséquentes et adaptées au milieu.<br />
Préconisations<br />
Attention, comme toute protection par peinture, il<br />
convient de respecter certaines règ<strong>le</strong>s essentiel<strong>le</strong>s<br />
afin d’obtenir une adhérence optima<strong>le</strong> et donc une<br />
durée de vie maxima<strong>le</strong> :<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
24
Développement durab<strong>le</strong><br />
--choisir un système de peinture adapté au subjecti<strong>le</strong><br />
et donc, dans ce cas, aux supports galvanisés<br />
à chaud ;<br />
--eéaliser une préparation de surface adaptée, d’une<br />
part, avant la galvanisation et d’autre part, avant<br />
la mise en peinture.<br />
De plus, il faut noter que la protection par la peinture<br />
n’est pas sacrificiel<strong>le</strong>, comme une simp<strong>le</strong> galvanisation.<br />
Ainsi, dans un but purement esthétique, il<br />
conviendra de réaliser un entretien de la peinture<br />
aussi souvent que nécessaire.<br />
Sans entretien, la galvanisation « prendra <strong>le</strong> relais »<br />
afin de protéger la structure. La peinture ne sera donc<br />
plus une protection active contre la corrosion ni,<br />
bien sur, un revêtement esthétique.<br />
Normes<br />
Les normes traitant des systèmes dup<strong>le</strong>x sont <strong>le</strong>s<br />
suivantes :<br />
••<br />
De manière directe :<br />
--NF EN 15773 : el<strong>le</strong> concerne notamment <strong>le</strong>s<br />
spécifications et recommandations des systèmes<br />
dup<strong>le</strong>x (revêtement poudre et galvanisation).<br />
--NF EN 13438 : el<strong>le</strong> concerne <strong>le</strong> stockage, <strong>le</strong>s<br />
performances et <strong>le</strong>s dispositions d’application<br />
des revêtements poudres sur de la galvanisation.<br />
••<br />
De manière indirecte :<br />
--<strong>le</strong>s normes de galvanisation, shérardisation ou<br />
métallisation : NF EN 14713, NF EN ISO 1461<br />
et NF EN 10346<br />
--<strong>le</strong>s normes de peinture : NF EN ISO 12944-5<br />
(revêtement liquide)<br />
--<strong>le</strong>s normes relatives aux préparations de surface :<br />
NF EN ISO 8501 à 8504<br />
Certifications et garanties<br />
Les garanties pour <strong>le</strong>s systèmes dup<strong>le</strong>x sont comp<strong>le</strong>xes.<br />
Il n’y a pas une seu<strong>le</strong> et unique garantie à<br />
prendre en compte, mais deux : une pour la galvanisation<br />
et une pour la peinture :<br />
--concernant la partie galvanisée, el<strong>le</strong> est délivrée<br />
par <strong>le</strong> galvaniseur;<br />
--pour la peinture, une homologation de garantie<br />
peut être demandée auprès de l’OHGPI<br />
(Organisme d’Homologation de Garantie des<br />
Peintures Industriel<strong>le</strong>s).<br />
Selon l’OHGPI, pour des travaux neufs, en matière<br />
de garantie anticorrosion, <strong>le</strong>s systèmes dup<strong>le</strong>x ont<br />
l’avantage de permettre une garantie de deux ans<br />
supplémentaires vis-à-vis d’une simp<strong>le</strong> galvanisation<br />
sans peinture.<br />
Pour une intervention d’entretien et de maintenance,<br />
l’épaisseur de galvanisation résiduel<strong>le</strong> après préparation<br />
de surface a une importance primordia<strong>le</strong><br />
afin d’adapter une épaisseur et un type de peinture<br />
adéquate et ainsi d’obtenir une protection anticorrosion<br />
efficace.<br />
En effet, lorsque l’épaisseur résiduel<strong>le</strong> de galvanisation<br />
est supérieure à 30 µm, el<strong>le</strong> permet d’assurer à<br />
el<strong>le</strong> seu<strong>le</strong> une protection anticorrosion. Il suffit de<br />
rajouter en complément une peinture anticorrosion<br />
bicouche de 150 µm minimum pour obtenir une<br />
protection active.<br />
Dans <strong>le</strong> cas contraire (couche de galvanisation inférieure<br />
à 30 µm) cel<strong>le</strong>-ci ne pourrait plus assurer son<br />
rô<strong>le</strong> anticorrosion. Un système de protection par<br />
une peinture, au minimum tricouche, devrait alors<br />
être nécessaire et serait <strong>le</strong> seul à avoir un pouvoir<br />
anticorrosion.<br />
Concernant <strong>le</strong>s garanties de cou<strong>le</strong>urs pour <strong>le</strong>s peintures,<br />
aucune homologation de peinture n’est délivrée<br />
à ce jour.<br />
D’autre part, il est éga<strong>le</strong>ment possib<strong>le</strong> d’obtenir des<br />
certifications pour <strong>le</strong>s peintures anticorrosion auprès<br />
de l’ACQPA (Association pour la certification et la<br />
qualification en peinture anticorrosion).<br />
Cet organisme propose aussi des systèmes de peinture<br />
déjà certifiés en fonction du subjecti<strong>le</strong>, du milieu<br />
environnant la structure, ainsi que de la cou<strong>le</strong>ur de<br />
la peinture désirée.<br />
Vous pouvez retrouver ces informations sur <strong>le</strong> site<br />
de l’ACQPA : http://www.acqpa.com/<br />
Attention<br />
Les notions de durabilité et de garantie sont<br />
deux choses bien distinctes.<br />
Une garantie est une notion juridique<br />
tandis qu’une durabilité est une durée de vie<br />
approximative du système avant la première<br />
maintenance.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
25
«<br />
PORTRAIT<br />
Chez Castel & Fromaget <strong>le</strong>s grands<br />
projets aspirent <strong>le</strong>s compétences et <strong>le</strong>s gens<br />
compétents aspirent aux grands projets ! »<br />
Partenaire de longue date d’Airbus, Castel & Fromaget, <strong>le</strong> vaisseau amiral de Fayat Métal,<br />
a <strong>le</strong> vent en poupe. La Canopée du Forum des hal<strong>le</strong>s, la Villa Méditerranée à Marseil<strong>le</strong>,<br />
<strong>le</strong> stade de Bordeaux… autant de projets presitigieux signés par cette entreprise gersoise.<br />
Visite, en compagnie de son directeur général Jean Saucède, d’une société qui ne connaît<br />
pas <strong>le</strong> banc de touche.<br />
Propos recueillis par Isabel<strong>le</strong> Pharisier<br />
Jean Saucède,<br />
directeur général<br />
de Castel &<br />
Fromaget<br />
<strong>CMI</strong> - Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s<br />
grandes étapes de<br />
l’évolution de Castel &<br />
Fromaget ?<br />
Jean Saucède : ce sont<br />
Gabriel Fromaget et<br />
Roger Castel qui ont créé<br />
la société à la sortie de la<br />
guerre, en 1945. Dans <strong>le</strong>s<br />
années soixante, <strong>le</strong> fils de<br />
Roger Castel l’industrialise<br />
fortement et la dirige<br />
jusqu’en 1977, date à<br />
laquel<strong>le</strong> Clément Fayat rachète l’entreprise. C’est la<br />
première entreprise de construction métallique à<br />
être entrée dans <strong>le</strong> groupe Fayat.<br />
À l’époque, l’entreprise était structurée en deux<br />
départements : <strong>le</strong> département série qui correspond,<br />
actuel<strong>le</strong>ment, à notre ligne de produit « bâtiment<br />
standard », et <strong>le</strong> département hors-série que nous<br />
désignons aujourd’hui « bâtiment classique ». la<br />
production des bâtiments dits de série était essentiel<strong>le</strong>ment<br />
des constructions agrico<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> hors-série, lui,<br />
couvrait tout ce qui n’était pas standard : l’industriel<br />
et <strong>le</strong>s services.<br />
L’oriention vers ce que nous désignons aujourd’hui<br />
« ligne « grands projets » s’est faite sous l’impulsion<br />
de deux dirigeants de l’entreprise : Michel Bouchet et<br />
Alain Soussens. Ils ont initié ce tournant car ils étaient<br />
convaincus que c’était un véritab<strong>le</strong> axe de développement<br />
pour Castel & Fromaget. Ils avaient raison.<br />
Les premiers projets ont été la restructuration, la<br />
rénovation du centre commercial Créteil-So<strong>le</strong>il, et<br />
<strong>le</strong>s premiers bâtiments pour Airbus comme, par<br />
exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> hall Jean-Luc Lagardère, une des premières<br />
constructions que castel & Fromaget a réalisée<br />
pour l’avionneur.<br />
Parallè<strong>le</strong>ment à ce développement, <strong>le</strong>s dirigeants<br />
de Castel & Fromaget ont eu la volonté forte de<br />
se développer éga<strong>le</strong>ment vers des projets autres<br />
qu’industriels, mais cependant toujours des projets<br />
d’envergure.<br />
<strong>CMI</strong> - Peu avant la crise de 2008, vous remportez<br />
l’appel d’offres pour <strong>le</strong> terminal 2E<br />
de l’aéroport de Roissy. Quel a été l’impact<br />
pour l’entreprise ?<br />
Jean Saucède : <strong>le</strong> terminal 2E de l’aéroport de<br />
Roissy Char<strong>le</strong>s-de-Gau<strong>le</strong> est important pour nous<br />
puisqu’il marque véritab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> tournant vers<br />
<strong>le</strong>s grands projets autres qu’industriels, <strong>le</strong> point de<br />
démarrage de la ligne « grands projets ». La réalisation<br />
du terminal démontrait notre savoir-faire<br />
quel<strong>le</strong> que soit la nature du bâtiment. D’ail<strong>le</strong>urs, en<br />
2009, nous avons reçu <strong>le</strong> grand prix européen de la<br />
construction métallique pour cet ouvrage.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
26
Portrait<br />
<strong>CMI</strong> - Depuis lors, l’entreprise ne passe pas<br />
une année sans travail<strong>le</strong>r sur des opérations<br />
prestigieuses. Qu’el<strong>le</strong>s ont été vos réalisations<br />
<strong>le</strong>s plus emblématiques ?<br />
Jean Saucède : après <strong>le</strong> terminal, effectivement <strong>le</strong>s<br />
projets d’envergure se sont enchaînés. Tous sont<br />
emblématiques pour l’entreprise.<br />
Tout d’abord, l’hôtel de vil<strong>le</strong> de Montpellier : 2 800m 2<br />
conçus par <strong>le</strong>s architectes Jean Nouvel et François<br />
Fontès.<br />
Ensuite, nous avons entrepris <strong>le</strong> parking aérien de<br />
l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Avec plus de 3 200<br />
places sur 7 niveaux, c’est pour <strong>le</strong> moment <strong>le</strong> plus<br />
grand parking en acier d’Europe.<br />
Nous venons de terminer <strong>le</strong> Cerem à Marseil<strong>le</strong>,<br />
rebaptisé il y a peu Villa Méditerranée. Ce bâtiment,<br />
à vocation culturel, a été inauguré en janvier dernier,<br />
il faisait partie du programme des réalisations dans<br />
<strong>le</strong> cadre de Marseil<strong>le</strong> 2013, capita<strong>le</strong> européenne<br />
de la culture. Pour cette opération nous avons été<br />
très novateurs : il fallait trouver des solutions pour<br />
construire un porte-à-faux de 40 m.<br />
Actuel<strong>le</strong>ment, nous travaillons sur deux gros projets :<br />
la Canopée du Forum des hal<strong>le</strong>s à Paris et <strong>le</strong> stade<br />
Bordeaux Atlantique.<br />
Le stade de Bordeaux doit accueillir <strong>le</strong>s rencontres<br />
de l’Euro 2016 . Le projet est conçu par Herzog et de<br />
Meuron, <strong>le</strong>s architectes du « nid d’oiseau » (<strong>le</strong> stade<br />
de Pékin), c’est une pyramide inversée soutenue par<br />
une forêt de pylônes disposés en périphérie.<br />
Quant à la Canopée, c’est un projet composé de<br />
deux bâtiments, deux passerel<strong>le</strong>s et une verrière<br />
comportant 17 ventel<strong>le</strong>s translucides d’une portée<br />
Le terminal 2E de l’aéroport<br />
de Roissy Char<strong>le</strong>sde-Gaul<strong>le</strong><br />
pour <strong>le</strong>quel<br />
Castel & Fromaget a reçu<br />
l’« European steel design<br />
award 2009 »<br />
Architecte M. Fidel<strong>le</strong> -<br />
© E. Marquefave<br />
Quelques<br />
chiffres<br />
Castel & Fromaget :<br />
500 salariés depuis<br />
la fusion avec<br />
Dejean Servieres<br />
120 Md€ de CA<br />
26 000 t d’acier<br />
85000 m² de<br />
surface couverte<br />
+ de 500 bâtiments<br />
par an.<br />
allant jusqu’à 96 mètres.<br />
<strong>CMI</strong> - Qu’en est-il de vos autres lignes de<br />
produits ?<br />
Jean Saucède : aujourd’hui <strong>le</strong> bâtiment standard<br />
est une activité en retrait du fait de la conjoncture.<br />
Nous avons beaucoup fait évoluer cette ligne. Nous<br />
avons travaillé sur la standardisation et la commercialisation<br />
à partir de catalogue.<br />
La gamme de produits que nous offrons est très<br />
intéressante car el<strong>le</strong> nous permet de pallier aux<br />
problèmes conjoncturels. Nous travaillons sur la<br />
complémentarité entre <strong>le</strong>s différents produits cela<br />
nous permet de conserver <strong>le</strong>s outils de production<br />
et <strong>le</strong>s compétences en interne. Ce ne serait pas <strong>le</strong><br />
cas si nous n’avions qu’une seu<strong>le</strong> ligne de produits.<br />
C’est un atout pour durer dans <strong>le</strong> temps.<br />
<strong>CMI</strong> - Vous travail<strong>le</strong>z éga<strong>le</strong>ment beaucoup<br />
à l’export. Que représente ce marché pour<br />
Castel & Fromaget ?<br />
Jean Saucède : nous travaillons depuis longtemps à<br />
l’export. Déjà, à l’époque d’Alain Soussens ce marché<br />
représentait, en moyenne, 15 % de notre chiffre d’affaires.<br />
Nous réalisions des bâtiments industriels, des<br />
centres commerciaux dans la zone caribéenne. Quant<br />
au Moyen-Orient nos clients étaient très diversifiés<br />
mais nos constructions étaient essentiel<strong>le</strong>ment destinées<br />
au domaine industriel militaire, essentiel<strong>le</strong>ment.<br />
Un des derniers projets emblématiques à l’export :<br />
la construction de l’usine Renault à Tanger. Cette<br />
opération a donné une nouvel<strong>le</strong> impulsion à l’export<br />
pour l’entreprise.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
27
PORTRAIT<br />
Le parking de l’aéroport<br />
de Toulouse-Blagnac<br />
3 200 places sur<br />
7 niveaux, une charpente<br />
de 4 000 tonnes protégée<br />
par galvanisation à chaud<br />
et 70 000 m² de plancher<br />
réalisés en bacs collaborant.<br />
Ventilation naturel<strong>le</strong><br />
grâce aux façades perforées,<br />
récupération des<br />
eaux de pluies, ce projet<br />
intègre depuis sa conception<br />
une très forte dimension<br />
environnementa<strong>le</strong>.<br />
Architecte : François Gillard<br />
et Pierre Azéma<br />
Actuel<strong>le</strong>ment, dans certains départements où nous<br />
sommes présents et pour <strong>le</strong>squels nous avions connu<br />
des difficultés, <strong>le</strong>s projets redémarrent. Sur ces mêmes<br />
territoires nous avons réalisé quelques grands projets,<br />
des affaires que nous avions ciblées.<br />
En 2012, l’export a représenté un peu plus de 25 %<br />
de notre chiffre d’affaires.<br />
<strong>CMI</strong> - Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s implantations de<br />
Castel & Fromaget ?<br />
Jean Saucède : nous avons 10 agences en métropo<strong>le</strong><br />
(Rhône-Alpes, PACA, Aquitaine, Midi-Pyrénées, I<strong>le</strong>de-France,<br />
Languedoc-Roussillon…) et nous avons<br />
deux filia<strong>le</strong>s. L’une est aux Caraïbes et regroupe <strong>le</strong>s<br />
agences de la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane<br />
et La Réunion, l’autre, CF Steel, est implantée au<br />
Maroc.<br />
Nous sommes présents sur ces territoires depuis<br />
environ 20 ans.<br />
Aux Caraïbes nous construisons des bâtiments<br />
industriels, des centres commerciaux, des supermarchés…<br />
et nous sommes aussi présents sur des<br />
marchés publics (hôpitaux, universités…). Nous<br />
jouissons d’une très grande notoriété dans tous ces<br />
départements, d’une très bonne image de marque.<br />
<strong>CMI</strong> - En quoi l’appartenance au Groupe<br />
Fayat, à Fayat Métal, est-el<strong>le</strong> un atout ?<br />
Jean Saucède : l’échange est mutuel : nous apportons<br />
au groupe comme il nous apporte.<br />
Une des spécificités de Castel & Fromaget est de<br />
pouvoir entraîner plusieurs entreprises du groupe<br />
sur un même marché. Comme par exemp<strong>le</strong> pour <strong>le</strong><br />
Cerem, l’hôtel de vil<strong>le</strong> de Montpellier, la Canopée ou<br />
encore <strong>le</strong> stade de Bordeaux. Cela permet de mettre<br />
en avant la marque Fayat. D’autre part, appartenir à<br />
Fayat Métal contribue à nous assurer la confiance du<br />
marché. Pour <strong>le</strong>s appels d’offres de projets prestigieux<br />
dont <strong>le</strong>s délais doivent être impérativement tenus,<br />
la plus grande inquiétude du client est de ne pas<br />
trouver l’entreprise adéquate. Fayat métal permet de<br />
fédérer toutes <strong>le</strong>s entreprises du groupe pour mener<br />
à bien tout projet. C’est un gage de crédibilité, de<br />
confiance pour <strong>le</strong> client. C’est important vis-à-vis<br />
de donneurs d’ordres qui ont un niveau d’exigence<br />
très é<strong>le</strong>vé et sont de plus en plus ambitieux, c’est<br />
primordial pour des donneurs d’ordres comme la<br />
mairie de Paris ou <strong>le</strong>s industriels comme Airbus.<br />
Le groupe est pour eux un gage de succès : pas de<br />
défaillance financière, de problème de production,<br />
de réalisation, pas de dérapage dans <strong>le</strong>s délais…<br />
De plus nous <strong>le</strong>ur proposons une offre globa<strong>le</strong>. La<br />
complémentarité de nos métiers nous différencie<br />
des autres constructeurs métalliques.<br />
Nous faisons de la sous-traitance entre nous mais<br />
bien souvent <strong>le</strong>s groupements sont initiés en phase<br />
d’avant-projet et sont reconduits en phase de<br />
réalisation.<br />
Cela n’a pas été <strong>le</strong> cas pour la Canopée des hal<strong>le</strong>s.<br />
pour laquel<strong>le</strong> nous sommes retenus pour <strong>le</strong> lot « gros<br />
œuvre/charpente métallique/enveloppe ». La mairie<br />
de Paris voulant un unique interlocuteur, n’a pas<br />
souhaité que Vinci sous-traite à un groupement<br />
d’entreprises. Castel & Fromaget porte donc la totalité<br />
Usines d’assemblage de<br />
l’Airbus A350<br />
Ces bâtiments sont destinés<br />
à assemb<strong>le</strong>r l’A350, <strong>le</strong><br />
futur moyen porteur d’Airbus.<br />
Pour l’avionneur, l’objectif<br />
était de réduire de<br />
30 % <strong>le</strong> coût des travaux<br />
grâce à une architecture et<br />
une conception standard.<br />
Chaque hangar a dû être<br />
adapté en fonction de<br />
l’élément d’avion qui y<br />
est construit, <strong>le</strong>s matériaux<br />
utilisés ou <strong>le</strong>s épaisseurs<br />
d’isolant ont dû être modifiés<br />
pour tenir compte des<br />
caractéristiques des pays<br />
et des régions…<br />
Architecte : Cardete et Huet<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
28
« chez Castel & Fromaget la machine est en marche : <strong>le</strong>s grands projets aspirent <strong>le</strong>s compétences<br />
et <strong>le</strong>s gens compétents aspirent aux grands projets »<br />
Le CeReM de Marseil<strong>le</strong><br />
se distingue par un spectaculaire<br />
porte-à-faux<br />
métallique de 40 mètres.<br />
Ancré dans <strong>le</strong> sol grâce<br />
à quatre platines, il pèse<br />
au total 4000 tonnes. La<br />
partie basse du bâtiment<br />
accueil<strong>le</strong> un amphithéâtre<br />
de 410 places situé à 15<br />
mètres sous <strong>le</strong> niveau de<br />
la mer. Il est immergé dans<br />
un bassin de 60 mètres de<br />
côté tapissé d’une peau<br />
métallique spécia<strong>le</strong>ment<br />
traitée contre la corrosion<br />
Architecte : Stefano Boeri<br />
du projet tout en faisant appel aux compétences de 2<br />
autres entreprises du groupe, à savoir : Viry et Barbot.<br />
<strong>CMI</strong> - Quel regard portez-vous sur <strong>le</strong> marché<br />
de la construction métallique ?<br />
Jean Saucède : pour <strong>le</strong>s années qui viennent, nous<br />
avons un vrai chal<strong>le</strong>nge : la concurrence internationa<strong>le</strong><br />
sur <strong>le</strong> territoire. Il n’y a plus un seul grand<br />
projet sur <strong>le</strong>quel nous ne sommes pas en concurrence<br />
fronta<strong>le</strong> avec des Espagnols, des Italiens, des<br />
Belges, des Grecs, des Portugais… Aujourd’hui <strong>le</strong><br />
marché national est extrêmement concurrentiel et<br />
s’accompagne d’une guerre des coûts. Nous ne nous<br />
battons pas à armes éga<strong>le</strong>s. C’est un enjeu majeur<br />
des prochaines années. Les entreprises étrangères<br />
ont des coûts moindres et un savoir-faire souvent<br />
comparab<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>s sont attirées sur <strong>le</strong> territoire par<br />
des entreprises généra<strong>le</strong>s qui s’accaparent la totalité<br />
des marchés et qui sous-traitent à des entreprises<br />
étrangères.<br />
Une solution ? Que <strong>le</strong>s pouvoirs publics légifèrent afin<br />
que <strong>le</strong>s marchés publics ne soient plus confiés à des<br />
entreprises groupées en entreprise généra<strong>le</strong> mais à<br />
des entreprises séparées pour des lots bien distincts.<br />
<strong>CMI</strong> - Vous venez de fusionner avec l’entreprise<br />
Dejean Servieres, pour quel<strong>le</strong>s<br />
raisons ?<br />
Jean Saucède : Dejean Servieres connaissait des<br />
difficultés économiques, et ce essentiel<strong>le</strong>ment parce<br />
qu’el<strong>le</strong> rayonnait sur un marché régional, Midi-<br />
Pyrénées/Aquitaine, qui a été très sinistré.<br />
El<strong>le</strong> produit des bâtiments classiques et jouit d’une<br />
grande notoriété sur son territoire.<br />
Devant ses difficultés économiques, il nous a paru<br />
opportun de réunir <strong>le</strong>s compétences des deux sociétés<br />
pour créer un nouvel ensemb<strong>le</strong> qui renforcera la<br />
cohérence régiona<strong>le</strong> de l’entreprise et qui permettra<br />
à Dejean Servieres de bénéficier du développement<br />
de Castel & Fromaget.<br />
Avec <strong>le</strong> développement des grands projets nous avions<br />
besoin d’augmenter notre capacité de production<br />
et notre potentiel « études ». La fusion va donc nous<br />
permettre d’augmenter nos moyens et ce d’autant<br />
plus que <strong>le</strong> service travaux de Dejean Servieres est<br />
un des plus importants du groupe.<br />
Les 93 salariés de Dejean Servieres, dont 36 monteurs,<br />
nous ont donc rejoints depuis <strong>le</strong> 1er février.<br />
Cette fusion nous permet de conserver l’outil de<br />
production de Dejean Servieres basé à Caussade,<br />
qui devient un établissement de Castel & Fromaget.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
29
TERRAIN<br />
À Amiens<br />
l’acier se déploie pour faire de la Chambre<br />
régiona<strong>le</strong> de commerce et d’industrie de<br />
Picardie un symbo<strong>le</strong> durab<strong>le</strong> d’innovation<br />
La Chambre régiona<strong>le</strong> de commerce et d’industrie de Picardie, à Amiens, souhaitait s’agrandir<br />
et se moderniser via <strong>le</strong> transfert d’une partie de ses activités dans une extension de son siège<br />
historique : l’hôtel Bouctot-Vagniez. Édifié en 1910 par l’architecte Louis Duthoit, classé monument<br />
historique (bâtiment, mobiliers et jardins) en 1994, cet hôtel particulier art nouveau constitue un<br />
édifice emblématique du centre-vil<strong>le</strong> amiénois. L’hôtel Bouctot-Vagniez ne jouissant plus de toute<br />
son aura, l’enjeu de cette extension était doub<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s différents acteurs du projet : réaliser<br />
une extension offrant aux utilisateurs toute la technologie d’un immeub<strong>le</strong> d’aujourd’hui et dans<br />
<strong>le</strong> même temps, insuff<strong>le</strong>r un second rayonnement à un monument déjà charismatique.<br />
© AEN<br />
© AEN<br />
Dans un souci d’intégration urbaine et afin que <strong>le</strong><br />
nouvel édifice s’inscrive dans <strong>le</strong> prolongement direct<br />
de l’hôtel consulaire, la CRCI de Picardie a décidé<br />
d’affecter à son nouveau bâtiment une assise foncière<br />
attenante, à quelques mètres des façades Sud et en<br />
bordure des jardins de l’hôtel historique. Dans cet<br />
îlot comp<strong>le</strong>xe et relativement exigu, <strong>le</strong> programme<br />
d’extension récemment livré, conçu par Thomas<br />
Corbasson (Chartier & Corbasson Architectes), a<br />
su trouver un dialogue idoine avec l’existant, en se<br />
parant d’atouts végétaux dissimulant une structure<br />
comp<strong>le</strong>xe, irrégulière, dans laquel<strong>le</strong> l’acier démontre<br />
une nouvel<strong>le</strong> fois la soup<strong>le</strong>sse de son utilisation et<br />
son ergonomie.<br />
Les nouveaux locaux de la Chambre régiona<strong>le</strong><br />
de commerce et d’industrie de Picardie arborent<br />
une couverture végétalisée sur mesure. Construits<br />
dans la continuité des jardins avec <strong>le</strong>squels ils<br />
se confondent, ces espaces suivent une architecture<br />
comp<strong>le</strong>xe. Sur un soc<strong>le</strong> végétal destiné à<br />
enrichir <strong>le</strong> territoire de l’hôtel Bouctot-Vagniez,<br />
<strong>le</strong>s volumes de nouveaux bureaux, discrets et<br />
modernes, semb<strong>le</strong>nt immergés dans <strong>le</strong>ur environnement<br />
immédiat.<br />
Le duo d’architectes Chartier-Corbasson caractérise<br />
chacune de ses réalisations par sa volonté<br />
constante de respecter et de s’imprégner de l’existant<br />
environnant, bâti comme naturel. Au cœur d’Amiens,<br />
cela s’est traduit par un développement d’immeub<strong>le</strong><br />
capab<strong>le</strong> de s’effacer devant la nob<strong>le</strong>sse d’un édifice<br />
d’envergure tout en incarnant l’esprit d’innovation,<br />
de performance et d’infrastructures durab<strong>le</strong>s, qui<br />
caractérise <strong>le</strong> maître d’ouvrage.<br />
Dans l’environnement verdoyant offert par <strong>le</strong> parc<br />
existant, Thomas Corbasson souhaitait intégrer<br />
de la manière la plus discrète possib<strong>le</strong> la nouvel<strong>le</strong><br />
construction, de sorte que l’hôtel particulier se<br />
désenclave et regagne en territoire. La traduction de<br />
Fiche technique :<br />
Maîtrise d’ouvrage : CCIR de Picardie<br />
Architectes : Chartier-Corbasson<br />
BET (TCE) : Betom<br />
BET (HQE) : Cap Terre<br />
Gros-œuvre : Hubert Cal<strong>le</strong>c<br />
Charpente métal façade : Launet<br />
Toiture végétalisée : Tracer<br />
Façade : Robert Jan Van Santen<br />
Acoustique : JP Lamoureux<br />
Scénographie : Ducks<br />
Surface : 1 800 m 2<br />
Coût des travaux : 5,6 M€ HT<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
30
Sur <strong>le</strong> terrain<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
Façade sur <strong>le</strong> jardin<br />
cette intention a donc consisté à condenser tous <strong>le</strong>s<br />
éléments de programme en un soc<strong>le</strong> végétal, imaginé<br />
comme prolongement naturel du jardin de l’hôtel.<br />
Exemp<strong>le</strong> fort, la cascade en fausse rocail<strong>le</strong>, apparaît<br />
comme désormais intégrée au nouvel ensemb<strong>le</strong>, qui<br />
dans ses niveaux inférieurs, s’assimi<strong>le</strong> volontiers à<br />
un gigantesque rocher formant une colline généreusement<br />
plantée.<br />
Le paysage artificiel ainsi créé est alors parsemé<br />
de différents volumes de baies, aux formes aléatoires,<br />
positionnées selon <strong>le</strong>s vues qu’el<strong>le</strong>s offrent aux<br />
utilisateurs finaux et au public. Au niveau rez-dechaussée,<br />
<strong>le</strong> hall se distingue par une large ouverture<br />
panoramique sur <strong>le</strong> jardin, créant des synergies avec<br />
l’hôtel. En parfait écho à la grotte extérieure, <strong>le</strong> hall<br />
et <strong>le</strong> large espace d’accueil utilisent de la rocail<strong>le</strong> de<br />
béton comme parement mural.<br />
Une structure dua<strong>le</strong> et mixte acier<br />
béton pour exploiter au mieux une<br />
assise foncière comp<strong>le</strong>xe<br />
L’opération se divise en deux bâtiments distincts. Le<br />
premier édifice, <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> végétal, dans <strong>le</strong> prolongement<br />
du parc de l’hôtel et des éléments qui <strong>le</strong> composent<br />
(bassin, grotte et pont) concentre <strong>le</strong>s équipements<br />
destinés au public. Ce premier ensemb<strong>le</strong>, dont<br />
<strong>le</strong>s formes irrégulières et l’encastrement renvoient<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
directement à l’élément minéral, est habillé de nombreuses<br />
plantes grimpantes, résistantes au gel et non<br />
al<strong>le</strong>rgènes. Il rassemb<strong>le</strong> toutes <strong>le</strong>s installations et<br />
espaces de réception. On y trouve <strong>le</strong> hall d’accueil,<br />
un auditorium de 189 places conçu comme un coffre<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
31
TERRAIN<br />
La « fail<strong>le</strong> »<br />
Le recours à l’acier, condition sine qua<br />
non du projet<br />
Si Thomas Corbasson avait, à la<br />
phase concours, originel<strong>le</strong>ment<br />
envisagé<br />
la réafort<br />
paré de bois clair, des<br />
espaces de réunion et de<br />
réception. Assurant la<br />
liaison entre <strong>le</strong> jardin de<br />
l’hôtel et l’extension, ce<br />
soc<strong>le</strong> végétal a été conçu<br />
et réalisé pour mieux<br />
valoriser <strong>le</strong> bâtiment<br />
historique.<br />
C’est en surplomb de<br />
cette assise végéta<strong>le</strong> que<br />
viennent se positionner<br />
<strong>le</strong>s différents volumes de<br />
bureaux, conçus dans une<br />
logique de compacité et<br />
de transparence, redorant<br />
la souveraineté de<br />
l’hôtel particulier à travers<br />
un dialogue humb<strong>le</strong><br />
et un certain effacement<br />
devant sa prestance. Cet<br />
ensemb<strong>le</strong> de bureaux est<br />
lui-même scindé en deux<br />
plates-formes. Un volume<br />
principal accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s<br />
différents plateaux de<br />
bureaux des quelque<br />
45 collaborateurs de la<br />
CRCIP. Lui répond un<br />
volume annexe concentrant<br />
<strong>le</strong>s services (sanitaires, copieurs, vestiaires)<br />
et <strong>le</strong>s circulations.<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
Une façade sud révélant l’ADN<br />
métallique du bâti<br />
Côté sud, donnant sur <strong>le</strong> mail Albert 1 er , l’extension<br />
révè<strong>le</strong>, sans parure végéta<strong>le</strong> mais non sans sophistication,<br />
<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> cardinal joué par l’acier, à travers<br />
une résil<strong>le</strong> métallique enrichissant <strong>le</strong> paysage des<br />
piétons et automobilistes. Le bloc de bureaux est<br />
ainsi protégé par une seconde peau, et ce à travers<br />
un séquençage optimal de panneaux alternant des<br />
lames métalliques plus ou moins fines. Cette résil<strong>le</strong><br />
métallique répond, du point de vue esthétique, aux<br />
façades de briques polychromiques loca<strong>le</strong>s jalonnant<br />
<strong>le</strong> mail Albert 1 er qui, de l’autre côté, donne sur des<br />
espaces boisés. Du point de vue fonctionnel, la<br />
répartition des panneaux a été conçue pour correspondre<br />
parfaitement à la programmation intérieure.<br />
Ainsi, cette seconde peau agit au niveau inférieur<br />
comme pare-vue et laisse progressivement passer la<br />
lumière naturel<strong>le</strong>, offrant des vues sur <strong>le</strong> parc, tout<br />
en officiant comme brise-so<strong>le</strong>il au fur et à mesure<br />
que la façade prend de la hauteur.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
32<br />
Une fail<strong>le</strong> offrant une vue sur l’hôtel<br />
Bouctot-Vagniez depuis <strong>le</strong> Sud<br />
Si <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> végétal offre une <strong>le</strong>cture cohérente de<br />
l’ensemb<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s deux volumes d’espaces de bureaux se<br />
répartissent selon une séparation visib<strong>le</strong>, notamment<br />
depuis l’extérieur de l’enceinte, côté sud, depuis <strong>le</strong><br />
Mail Albert 1 er . Une fail<strong>le</strong> toute hauteur s’élève entre<br />
<strong>le</strong>s bureaux, laissant pénétrer la lumière et l’air au<br />
cœur même de l’îlot. Cette fail<strong>le</strong> est traversée par<br />
des passerel<strong>le</strong>s en acier, vitrées, liant <strong>le</strong>s volumes<br />
(<strong>le</strong>s bureaux aux espaces de services). En<br />
permettant d’apercevoir l’hôtel particulier<br />
depuis <strong>le</strong> Mail Albert 1 er , <strong>le</strong> projet de<br />
Thomas Corbasson, a su trouver un ang<strong>le</strong><br />
original pour contribuer à réintégrer<br />
l’hôtel Bouctot-Vagniez dans l’espace<br />
public.<br />
Détail du système<br />
d’assemblage des<br />
cassettes<br />
© Chartier-Corbasson - Architectes
© Chartier-Corbasson - Architectes<br />
lisation du projet d’extension sur la base d’une structure<br />
béton, <strong>le</strong>s exigences du cahier des charges tout<br />
comme la comp<strong>le</strong>xité du geste architectural ont<br />
rapidement incité <strong>le</strong>s équipes de maîtrise d’œuvre à<br />
construire une structure mixte acier béton.<br />
En effet, la spécificité du projet étant de susciter<br />
l’impression de formes naturel<strong>le</strong>s formant une véritab<strong>le</strong><br />
colline végéta<strong>le</strong> plongeant vers une grotte,<br />
seu<strong>le</strong> une réalisation au plus près du dessin et de<br />
ses nombreuses formes irrégulières pouvait garantir<br />
l’objectif fixé. Et il était éminemment plus comp<strong>le</strong>xe,<br />
voire impossib<strong>le</strong>, de rendre ces intentions réel<strong>le</strong>s, à<br />
travers une autre structure béton. Tel fut <strong>le</strong> constat<br />
dressé par Betom Ingénierie, l’entreprise désignée par<br />
la Chambre de commerce et d’industrie de Picardie<br />
pour la maîtrise d’œuvre structure (démolition des<br />
3 bâtiments existants, construction de l’immeub<strong>le</strong><br />
de bureaux en R+5 et l’auditorium enfoui), à la<br />
phase chantier.<br />
Betom Ingénierie a donc fait appel à l’une de ses<br />
filia<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> bureau d’études rhodanien AEN (Acier<br />
Études Noc), spécialisé dans <strong>le</strong>s structures acier<br />
intervenu notamment dans la conception de la<br />
charpente du Lycée Georges Frêche, un établissement<br />
public phare de 16 500 m 2 imaginé par l’architecte<br />
Massimiliano Fuksas, à Montpellier.<br />
Joseph Noc, directeur général d’AEN, dès la phase<br />
études, a d’emblée rassuré quant à la faisabilité des<br />
formes souhaitées par l’architecte, à travers la mise<br />
au point d’une structure en acier destinée à recevoir<br />
tout l’habillage végétal. « C’est un chantier au cours<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
duquel nous avons véritab<strong>le</strong>ment mis en œuvre<br />
l’acier et utilisé toute la soup<strong>le</strong>sse que <strong>le</strong> matériau<br />
offre » se réjouit Joseph Noc.<br />
L’ensemb<strong>le</strong> du paysage artificiel créé, repose sur une<br />
structure acier d’une comp<strong>le</strong>xité et d’une irrégularité<br />
rares, conçue sur mesure par AEN. L’expertise d’AEN<br />
a d’abord permis d’éviter d’utiliser la triangulation,<br />
simplifiant significativement la problématique du<br />
bâtiment. Grâce aux solutions logiciel<strong>le</strong>s de traçage<br />
et de modélisation dont il dispose, <strong>le</strong> bureau d’études<br />
a pu mettre au point des plans de fabrication et<br />
de construction d’une grande précision. Une fois<br />
dessinées, toutes <strong>le</strong>s pièces uniques de ce puzz<strong>le</strong><br />
Plan de masse<br />
Façade sur <strong>le</strong> Mail Alber<br />
1 er , en resil<strong>le</strong> métallique,<br />
repaind aux façades de<br />
briques polychromiquesd<br />
du Mail<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
33
TERRAIN<br />
ont été produites puis assemblées par l’entreprise<br />
Launet. Une fois préparés, <strong>le</strong>s éléments de l’ossature<br />
n’ont nécessité que peu de temps pour être montés.<br />
Les éléments de la structure acier mis en place,<br />
(principa<strong>le</strong>ment panes,<br />
chevrons et contreventements),<br />
<strong>le</strong>s équipes<br />
de construction ont pu<br />
profiter de toute la soup<strong>le</strong>sse<br />
offerte par <strong>le</strong> bac<br />
acier, utilisé en torsion<br />
pour épouser toutes <strong>le</strong>s<br />
formes irrégulières de<br />
l’ensemb<strong>le</strong>. Les quelque<br />
1 800 m 2 de SHON de la<br />
future extension allaient<br />
alors pouvoir s’apprêter à recevoir <strong>le</strong>ur parement<br />
végétal et voir ainsi <strong>le</strong> projet prendre toute sa<br />
dimension paysagère. Encore fallait-il trouver un<br />
procédé permettant d’apposer un généreux comp<strong>le</strong>xe<br />
végétal sur une structure aussi atypique. Pour<br />
arriver au résultat souhaité, <strong>le</strong>s équipes ont examiné<br />
nombre de pistes de modélisation, tenant compte<br />
des contraintes des différentes<br />
solutions d’équipements du<br />
marché régulièrement utilisées<br />
pour la réalisation de murs<br />
végétalisés. Le point d’arrivée<br />
de la réf<strong>le</strong>xion s’inspire directement<br />
de la technique des<br />
coup<strong>le</strong>s de bateaux, propre à<br />
la construction nava<strong>le</strong>. Sur ce<br />
même mode de conception,<br />
el<strong>le</strong>s ont ainsi pu décomposer<br />
la structure comp<strong>le</strong>xe en<br />
éléments simp<strong>le</strong>s, et par là, <strong>le</strong>s façades irrégulières<br />
en formes uniques juxtaposées. Techniquement,<br />
seu<strong>le</strong>s des panières végéta<strong>le</strong>s standards permettaient<br />
© Chartier-Corbasson - Architectes<br />
© AEN © AEN<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
34
Sur <strong>le</strong> terrain<br />
« La particularité du projet est de permettre à la CCIR d’assurer à<br />
travers son siège un symbo<strong>le</strong> de l’innovation, un <strong>le</strong>vier essentiel de<br />
la compétitivité des entreprises qu’el<strong>le</strong> représente. » dresse Thomas<br />
Corbasson, architecte<br />
du projet.<br />
d’arriver à ce découpage. Seu<strong>le</strong>ment, ces bacs remplis<br />
de terre ou de substrat destinés à fournir une<br />
surface plantée, sont conçus pour une utilisation<br />
exclusivement vertica<strong>le</strong>. Restait donc à trouver un<br />
système fonctionnel capab<strong>le</strong> d’orienter à souhait<br />
ces éléments simp<strong>le</strong>s pour reproduire <strong>le</strong> dessin.<br />
Pour y parvenir, c’est une pièce sur mesure qui<br />
a été développée : une tête de pote<strong>le</strong>t, largement<br />
optimisée. Sur une tête de pote<strong>le</strong>t standard pour<br />
ligne de vie, on greffe un dispositif permettant de<br />
varier <strong>le</strong>s ang<strong>le</strong>s à souhait, et par là l’orientation<br />
des supports qui s’y fixent. Toutes <strong>le</strong>s formes comp<strong>le</strong>xes<br />
de la structure ont ainsi pu être reproduites<br />
au niveau de la façade plantée, cette solution sur<br />
mesure assurant d’obtenir presque toute forme<br />
possib<strong>le</strong>.<br />
© Yves Marchand et Romain Meffre<br />
Un fer de lance de la politique de<br />
développement durab<strong>le</strong> impulsée<br />
par la CRCIP<br />
L’auditorium<br />
© AEN<br />
© AEN<br />
Ambitieux car devant incarner tant<br />
l’innovation technique que l’exigence de<br />
durabilité, <strong>le</strong> bâtiment est <strong>le</strong> premier immeub<strong>le</strong><br />
de bureaux de la Somme à recevoir la<br />
certification NF bâtiment tertiaire démarche<br />
HQE® .<br />
Le projet a atteint 4 cib<strong>le</strong>s en niveau très<br />
performant :<br />
• relation harmonieuse du bâtiment avec son<br />
environnement immédiat<br />
• gestion de l’énergie<br />
• confort hygrothermique<br />
• confort visuel<br />
Ainsi que 5 cib<strong>le</strong>s en niveau performant :<br />
• choix des matériaux et des procédés de<br />
construction<br />
• chantier à faib<strong>le</strong>s nuisances<br />
• gestion des déchets d’activité<br />
• entretien et maintenance<br />
• confort acoustique<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
35
PUBLICATIONS<br />
Votre bibliothéque<br />
Les guides ASCAP<br />
L’Eurocode 3 traite des assemblages dans sa partie 1-8, dont <strong>le</strong> moins que l’on puisse dire est qu’el<strong>le</strong> est<br />
d’application ardue ! Les logiciels sont ou seront une solution, mais nous vous en proposons une autre<br />
avec <strong>le</strong>s guides ASCAP.<br />
ASCAP - CAPACITÉS D’ASSEMBLAGES<br />
Col<strong>le</strong>ction « <strong>le</strong>s guides Ascap » - CTICM – 2007<br />
••<br />
volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est <strong>le</strong> premier ouvrage de la<br />
col<strong>le</strong>ction « <strong>le</strong>s guides Ascap » présenté par <strong>le</strong> CTICM. Les différents volumes de cette col<strong>le</strong>ction traitent<br />
de la justification des assemblages selon <strong>le</strong>s normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le <strong>le</strong>cteur y trouvera un<br />
recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemb<strong>le</strong> de tab<strong>le</strong>s de dimensionnement<br />
très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver <strong>le</strong>s résultats des tab<strong>le</strong>s et de <strong>le</strong>s compléter par d’autres<br />
configurations moins usuel<strong>le</strong>s. ISBN 978-2-902720-30-9.<br />
••<br />
volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about – ISBN 978-2-902720-32-3.<br />
••<br />
volume 3 - Attaches de poutres réalisées par doub<strong>le</strong> cornière – ISBN 978-2-902720-37-8<br />
Prix de vente :<br />
volume 1, 2 ou 3 : 60 €/TTC<br />
volumes 1 et 2 ou 2 et 3 ou 1 et 3 : 100 €/TTC<br />
volumes 1, 2 et 3 : 120 €/TTC<br />
Revue Construction Métallique<br />
Sommaire du numéro 1-2012<br />
ARTICLES»<br />
••<br />
Étude de la résistance et de la stabilité des panneaux cylindriques non-raidis soumis à une compression<br />
uniforme application aux ouvrages d’arts<br />
••<br />
Résistance statique des assemblages par brides circulaires boulonnées soumis à un effort normal de<br />
traction<br />
RUBRIQUES<br />
••<br />
Garde corps – exemp<strong>le</strong> de calcul<br />
••<br />
Mode propre d’une poutre droite avec maintien élastique en rotation aux appuis<br />
NORMES<br />
••<br />
Documents normatifs et recommandations en construction métallique et mixte de bâtiments<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
36
Publications<br />
Sommaire du numéro 2-2012<br />
ARTICLES<br />
••<br />
Analyse du comportement de bâtiments à structure métallique sous incendies réels<br />
••<br />
Assemblages par brides circulaires boulonnées soumis à un moment fléchissant et un effort normal<br />
TECHNIQUE ET APPLICATIONS<br />
••<br />
Combinaisons d’actions mécaniques en situation d’incendie dans <strong>le</strong> cadre de l’Eurocode 1<br />
••<br />
Barre soumise à un effort axial – calcul de la résistance au feu selon l’eurocode 3 partie 1.2<br />
••<br />
Appuis avec couplage entre composantes de déplacement : utilisation d’un logiciel d’analyse classique<br />
et d’un tab<strong>le</strong>ur<br />
••<br />
Période du mode propre fondamental de portiques multi-travées à un seul niveau<br />
Sommaire du numéro 3-2012<br />
ARTICLES<br />
••<br />
Application de l’ingénierie du comportement au feu à une sal<strong>le</strong> de sport : étude comparative<br />
••<br />
Méthodologie pour <strong>le</strong> calcul du flux reçu par un élément vertical dans <strong>le</strong> cas d’un feu localisé dans un<br />
parking aérien<br />
TECHNIQUE ET APPLICATIONS<br />
••<br />
Évaluation de la résistance au feu des poutres mixtes non-enrobées sur deux appuis simp<strong>le</strong>s<br />
••<br />
Vérification de la résistance au feu des éléments mixtes par va<strong>le</strong>urs tabulées selon l’Eurocode 4<br />
••<br />
Calcul simplifié de la température critique selon la norme EN 1993-1-2<br />
DESCRIPTION D’OUVRAGE<br />
••<br />
Étude d’ingénierie incendie : construction d’un pont au-dessus de l’Arve, à Genève<br />
••<br />
Parking de l’aéroport de Toulouse-Blagnac<br />
Sommaire du numéro 4-2012<br />
TECHNIQUE ET APPLICATIONS<br />
••<br />
Tab<strong>le</strong>aux de charges admissib<strong>le</strong>s pour des pannes IPE en f<strong>le</strong>xion simp<strong>le</strong> fixées sous bac acier<br />
••<br />
Vérification de la résistance au feu des dal<strong>le</strong>s mixtes acier-béton selon l’EN 1994-1-2<br />
••<br />
Résistance et rigidité f<strong>le</strong>xionnel<strong>le</strong> d’un assemblage par brides circulaires boulonnées<br />
••<br />
Alliages d’aluminium selon l’Eurocode 9<br />
Sommaire du numéro 1-2013<br />
ARTICLE<br />
••<br />
Modè<strong>le</strong> de résistance pour <strong>le</strong>s poutres cellulaires Angelina en acier et mixtes<br />
TECHNIQUE ET APPLICATIONS<br />
••<br />
Calcul des charges sismiques agissant sur une palée de stabilité d’un bâtiment industriel par la méthode<br />
simplifiée des forces latéra<strong>le</strong>s<br />
••<br />
Période propre d’une poutre droite reposant sur deux appuis avec rigidité élastique en translation<br />
••<br />
Résistance d’une section tubulaire en un alliage d’aluminium selon la NF EN 1999-1-1<br />
••<br />
Analyses globa<strong>le</strong>s élastiques avec redistribution des moments pour des portiques mixtes a plusieurs<br />
étages et travées – Exemp<strong>le</strong>s<br />
NORMES<br />
••<br />
Documents normatifs et recommandations en construction métallique et mixte de bâtiments<br />
RECOMMANDATIONS<br />
••<br />
Recommandations pour <strong>le</strong> dimensionnement parasismique des structures en acier et mixtes non ou<br />
faib<strong>le</strong>ment dissipatives<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
37
FORMATION<br />
2-02 – La conception d’une<br />
Vos formations<br />
au CTICM<br />
Ces stages sont<br />
issus des cyc<strong>le</strong>s<br />
Concevoir<br />
en charpente<br />
métallique<br />
Maîtriser<br />
<strong>le</strong>s eurocodes<br />
Calcu<strong>le</strong>r<br />
simp<strong>le</strong>ment une<br />
structure en<br />
acier<br />
Maîtriser <strong>le</strong><br />
risque incendie<br />
Pour toutes informations<br />
contactez <strong>le</strong> service<br />
formaion :<br />
01 60 13 83 07<br />
ossature en acier de bâtiment<br />
- <strong>le</strong>s 20 et 21 mars 2013<br />
OBJECTIF<br />
En complément du 2-01, ce stage a pour objectif<br />
la maitrise des principes constructifs des ossatures<br />
métalliques et mixtes.<br />
À l’issue de ce stage, <strong>le</strong>s participants ont acquis <strong>le</strong>s<br />
connaissances nécessaires à une conception saine<br />
d’une structure en acier de technicité courante :<br />
--<strong>le</strong>s systèmes constructifs d’ossatures en acier et<br />
de planchers mixtes acier-béton,<br />
--<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s principes du comportement structurel<br />
des éléments principaux et secondaires de<br />
ces ossatures.<br />
Les conséquences de défauts de conception ou d’analyse<br />
sont éga<strong>le</strong>ment examinées.<br />
PUBLIC<br />
Niveau II à IV<br />
Architectes, ingénieurs et techniciens de bureau<br />
d’études ou de bureau de contrô<strong>le</strong>.<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Des connaissances de base en résistance des matériaux<br />
sont nécessaires.<br />
Avoir suivi <strong>le</strong> 2-01 ou avoir <strong>le</strong>s connaissances<br />
équiva<strong>le</strong>ntes.<br />
2-03 – Spécificités de conception<br />
d’une ossature en acier de bâtiment<br />
- <strong>le</strong> 22 mars 2013<br />
OBJECTIF<br />
En complément des formations 2-01 et 2-02, ce<br />
stage a pour objectif la maitrise de la conception<br />
des ossatures supportant des ponts roulants et la<br />
connaissance des dispositions constructives particulières<br />
au risque sismique.<br />
À l’issue de ce stage, <strong>le</strong>s participants sont capab<strong>le</strong>s :<br />
- de concevoir <strong>le</strong>s détails constructifs spécifiques<br />
aux ossatures des chemins de rou<strong>le</strong>ment,<br />
- d’appréhender la conception généra<strong>le</strong> des structures<br />
en acier en zone sismique.<br />
PUBLIC<br />
Niveau II à IV<br />
Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de<br />
bureaux d’études.<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Connaissances de base en résistance des matériaux.<br />
Avoir suivi <strong>le</strong>s stages 2-01 et 2-02 ou avoir <strong>le</strong>s connaissances<br />
équiva<strong>le</strong>ntes.<br />
7-03 – EC3 Résistance ultime<br />
des sections<br />
- du 26 au 28 mars 2013<br />
OBJECTIF<br />
À l’issue de ce modu<strong>le</strong>, <strong>le</strong> stagiaire doit être capab<strong>le</strong><br />
de vérifier une section selon l’EN 1993-1-1.<br />
Ce modu<strong>le</strong> s’ouvre sur un exposé des indispensab<strong>le</strong>s<br />
notions de plasticité qui sont à la base de la résistance<br />
ultime des sections dites « compactes ». La classification<br />
est ensuite présentée dans <strong>le</strong> détail. Il s’agit<br />
d’une notion nouvel<strong>le</strong> et fondamenta<strong>le</strong> puisqu’el<strong>le</strong><br />
oriente <strong>le</strong> choix des critères de vérification des sections,<br />
mais aussi d’autres critères qui sont exposés<br />
dans <strong>le</strong>s modu<strong>le</strong>s suivants. L’ensemb<strong>le</strong> des critères<br />
de résistance des sections est ensuite passé en revue.<br />
Dans <strong>le</strong> cas des sections de Classe 4, la méthode<br />
des largeurs efficaces permet de vérifier <strong>le</strong>s sections<br />
élancées. Dans la pratique, el<strong>le</strong> doit s’appliquer<br />
à la plupart des sections reconstituées par<br />
soudage.<br />
De nombreuses applications pratiques sont proposées<br />
tout au long de ce stage.<br />
Les connaissances acquises au cours de ce modu<strong>le</strong><br />
sont nécessaires aux modu<strong>le</strong>s 7.04 et 7.05.<br />
PUBLIC<br />
Niveau I et II<br />
Ingénieurs, cadres de bureaux d’études<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Maîtrise du calcul des structures métalliques<br />
5-04 – Vérifications<br />
de résistance et de stabilité<br />
- du 2 au 4 avril 2013<br />
OBJECTIF<br />
Les Eurocodes structuraux proposent de nouvel<strong>le</strong>s<br />
méthodes de vérification en résistance et en stabilité<br />
des structures en acier, méthodes d’évaluation basées<br />
sur <strong>le</strong> principe des états limites.<br />
Au cours de cette formation, <strong>le</strong>s participants acquièrent<br />
la pratique des règ<strong>le</strong>s de calcul de l’Eurocode 3, mais<br />
avec des méthodes simplifiées au maximum.<br />
Les critères de vérification au flambement et/ou<br />
au déversement sont présentés pour <strong>le</strong>s classes de<br />
section 1 à 3, essentiel<strong>le</strong>ment.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
38
Publication<br />
Ces méthodes de vérification sont illustrées et mises<br />
en pratique par <strong>le</strong>s stagiaires tout au long de ce<br />
stage, sur la base d’un exemp<strong>le</strong> de note de calcul<br />
d’un bâtiment type, pour <strong>le</strong>quel la détermination<br />
des actions et l’analyse globa<strong>le</strong> ont été étudiées au<br />
cours des modu<strong>le</strong>s 5-01 et 5-03.<br />
PUBLIC<br />
Niveaux III et IV<br />
Projeteurs-calculateurs et ingénieurs chargés du<br />
dimensionnement d’éléments courants de structure<br />
et de l’établissement de notes de calcul de bâtiments<br />
simp<strong>le</strong>s.<br />
Projeteurs chargés du pré-dimensionnement de<br />
structure dans <strong>le</strong> cadre des études de prix.<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Avoir suivi <strong>le</strong>s modu<strong>le</strong>s 5-01 à 5-03 ou avoir <strong>le</strong>s<br />
connaissances équiva<strong>le</strong>ntes<br />
8-01 – Structures métalliques<br />
et sécurité incendie – 16 et 17 avril 2013<br />
OBJECTIF<br />
Ce stage a pour objet :<br />
--de sensibiliser à la sécurité incendie (exigences<br />
rég<strong>le</strong>mentaires, notions de réaction et de résistance<br />
au feu) ;<br />
--d’appréhender la stabilité au feu des structures<br />
(acier, mixtes acier-béton) ;<br />
--de connaître <strong>le</strong>s solutions et conditions d’usage<br />
de l’acier non protégé ;<br />
--d’apprécier <strong>le</strong>s conditions d’utilisation de l’ingénierie<br />
incendie pour justifier <strong>le</strong>s solutions de<br />
structures métalliques.<br />
PUBLIC<br />
Niveaux I, II et III<br />
Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de<br />
bureaux d’études.<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Avoir des connaissances sur <strong>le</strong>s Eurocodes 3 et 4<br />
partie 1-1.Introduction<br />
Approche rég<strong>le</strong>mentaire<br />
Notions de réaction et résistance au feu : définition<br />
des classements français et européens<br />
Exigences de résistance au feu relatives aux différents<br />
types de bâtiment (ERP, IGH, habitations,<br />
parkings, ICPE…)<br />
Stabilité au feu des structures<br />
Notions élémentaires<br />
SF 1/4 h, 1/2 h<br />
Méthodes de calcul de l’EC3-1-2 : méthode de la<br />
température critique, méthodes de calcul simplifiées<br />
et méthodes de calcul avancées<br />
Cas des structures extérieures aux bâtiments<br />
Stabilité au feu des structures mixtes acier-béton<br />
Notions élémentaires et domaines d’application<br />
SF 1/2 h à 2 h<br />
7-04 – EC3 Analyse globa<strong>le</strong><br />
- <strong>le</strong>s 23 et 24 avril 2013<br />
OBJECTIF<br />
Acquérir la connaissance des nouveaux concepts<br />
et spécificités qu’apporte l’Eurocode 3 en ce qui<br />
concerne <strong>le</strong>s méthodes d’analyse des structures, <strong>le</strong>s<br />
critères de choix et <strong>le</strong>s conditions d’application : effets<br />
du second ordre, imperfections globa<strong>le</strong>s et loca<strong>le</strong>s,<br />
analyse plastique, modélisation des assemblages,<br />
stabilité globa<strong>le</strong>, incidence du choix de l’analyse sur<br />
la vérification des barres.<br />
PUBLIC<br />
Niveau I et II<br />
Ingénieurs, cadres de bureaux d’études.<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Maîtrise de l’analyse élastique linéaire des structures ;<br />
avoir suivi la formation 7.03 ou avoir <strong>le</strong>s connaissances<br />
nécessaires sur <strong>le</strong>s résistances élastique et<br />
plastique des sections.<br />
7-05 – EC3 Résistance<br />
des barres - Instabilités<br />
- <strong>le</strong>s 25 et 26 avril 2013<br />
OBJECTIF<br />
Les participants acquièrent avec ce modu<strong>le</strong> la<br />
connaissance des nouvel<strong>le</strong>s méthodes de vérification<br />
de la résistance ultime des barres fléchies et/<br />
ou comprimées ainsi que cel<strong>le</strong>s relatives aux âmes<br />
minces cisaillées ou chargées transversa<strong>le</strong>ment dans<br />
<strong>le</strong>ur plan, tel<strong>le</strong>s qu’el<strong>le</strong>s sont données dans l’EN 1993.<br />
Les critères de vérification au flambement et/ou au<br />
déversement sont présentés pour toutes <strong>le</strong>s classes<br />
de section. Les nouvel<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s traitent de manière<br />
plus complète la résistance des âmes minces non<br />
raidies ou raidies transversa<strong>le</strong>ment.<br />
De nombreuses applications pratiques sont proposées<br />
tout au long de ce stage.<br />
PUBLIC<br />
Niveaux I et II<br />
Ingénieurs, cadres de bureaux d’études.<br />
PRÉ-REQUIS<br />
Maîtrise du calcul des structures métalliques.<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
39
Assistance<br />
ASSISTANCE<br />
téléphonique<br />
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager <strong>le</strong> choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des<br />
réponses concrètes à <strong>le</strong>urs interrogations au quotidien. El<strong>le</strong> est délivrée aux constructeurs métalliques mais éga<strong>le</strong>ment à l’ensemb<strong>le</strong><br />
des acteurs du secteur de la construction métallique.<br />
Il s’agit généra<strong>le</strong>ment de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.<br />
Dans <strong>le</strong> cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans <strong>le</strong> cadre<br />
des prestations d’ingénierie et de conseil.<br />
Thèmes Contacts Téléphone Courriel<br />
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION<br />
Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 v<strong>le</strong>maire@<strong>cticm</strong>.com<br />
Rég<strong>le</strong>mentation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 v<strong>le</strong>maire@<strong>cticm</strong>.com<br />
Rég<strong>le</strong>mentation « sécurité incendie » pour bâtiments et<br />
ICPE<br />
Patrice Russo 01 60 13 83 30 prusso@<strong>cticm</strong>.com<br />
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS<br />
Analyse globa<strong>le</strong> des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 yga<strong>le</strong>a@<strong>cticm</strong>.com<br />
Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@<strong>cticm</strong>.com<br />
Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@<strong>cticm</strong>.com<br />
Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@<strong>cticm</strong>.com<br />
Comportement des structures soumises au séisme PS92,<br />
EC8 PS-MI<br />
Exécution des structures métalliques : fabrication,<br />
montage, tolérances<br />
Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@<strong>cticm</strong>.com<br />
Justification du comportement (à froid) des structures<br />
par l’expérimentation<br />
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@<strong>cticm</strong>.com<br />
Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delonguevil<strong>le</strong> 01 60 13 83 42 jcdelonguevil<strong>le</strong>@<strong>cticm</strong>.com<br />
Rupture fragi<strong>le</strong> Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 bchabrolin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Vérification des sections et des éléments.<br />
Flambement, déversement, voi<strong>le</strong>ment local<br />
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@<strong>cticm</strong>.com<br />
Voi<strong>le</strong>ment des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@<strong>cticm</strong>.com<br />
CONSTRUCTION MIXTE<br />
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...) Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.com<br />
MATÉRIAUX<br />
Aciers inoxydab<strong>le</strong>s et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@<strong>cticm</strong>.com<br />
Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@<strong>cticm</strong>.com<br />
Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@<strong>cticm</strong>.com<br />
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS<br />
Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 p<strong>le</strong>chaffotec@<strong>cticm</strong>.com<br />
Chemins de rou<strong>le</strong>ment et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.com<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
40
EN 1090<br />
Choix dEs ClassEs d’ExéCutioN – MarquagE CE<br />
<strong>le</strong>s<br />
PartiCiPatioN<br />
gratuitE<br />
régiona<strong>le</strong>s<br />
1 er CyClE 2013<br />
actualisez vos connaissances…<br />
en profitant de l’expertise du CtiCM à l’occasion<br />
de cette ½ journée d’information et d’échange<br />
Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock<br />
<strong>le</strong> CtiCM accompagne l’ensemb<strong>le</strong><br />
des acteurs de la construction métallique<br />
dans <strong>le</strong>ur appropriation<br />
de la Norme EN 1090<br />
2 thèmes abordés :<br />
• l E Choix dEs ClassEs d’ExéCutioN<br />
Patrick Le Chaffotec, Directeur Général Adjoint<br />
• l E MarquagE CE dEs Produits dE<br />
CoNstruCtioN MétalliquE, suivaNt EN 1090<br />
Frédérique Algranti, Chargée d’affaires Certification<br />
PrograMME<br />
Pour toutes questions sur<br />
<strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment de cette 1/2 journée :<br />
Patrick <strong>le</strong> Chaffotec<br />
Directeur Général Adjoint<br />
Tél. : 01 60 13 83 39<br />
lillE 23 avril<br />
BordEaux 28 Mai<br />
MoNtPElliEr 04 JuiN<br />
p<strong>le</strong>chaffotec@<strong>cticm</strong>.com<br />
8H30 / 10H00<br />
10H00 / 10H30<br />
10H30 / 12H00<br />
Le choix des classes d’exécution<br />
Pause<br />
Le marquage CE des produits<br />
de construction métallique, suivant EN 1090
ASSISTANCE<br />
Thèmes Contacts Téléphone Courriel<br />
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)<br />
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 dbitar@<strong>cticm</strong>.com<br />
Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@<strong>cticm</strong>.com<br />
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 p<strong>le</strong>chaffotec@<strong>cticm</strong>.com<br />
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 p<strong>le</strong>chaffotec@<strong>cticm</strong>.com<br />
Stabilisation d’un bâtiment par <strong>le</strong>s parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@<strong>cticm</strong>.com<br />
Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@<strong>cticm</strong>.com<br />
ACTIONS<br />
Actions climatiques : neige et vent - Règ<strong>le</strong>s NV et EC1 Daniel<strong>le</strong> Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Actions d’exploitation (charges) Daniel<strong>le</strong> Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Combinaisons d’actions Daniel<strong>le</strong> Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Actions sismiques PS92 et EC8 Daniel<strong>le</strong> Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 cthauvoye@<strong>cticm</strong>.com<br />
États limites de service - Flèches admissib<strong>le</strong>s Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.com<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
Construction métallique et développement durab<strong>le</strong> Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Protection anticorrosion des structures métalliques Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@<strong>cticm</strong>.com<br />
PHYSIQUE DU BÂTIMENT<br />
Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature<br />
métallique<br />
Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 abenlarbi@<strong>cticm</strong>.com<br />
Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@<strong>cticm</strong>.com<br />
Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à<br />
ossature métallique<br />
Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application<br />
de l’EC4-1.2<br />
Calcul du comportement au feu des structures en acier et<br />
aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2<br />
INCENDIE<br />
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Gisè<strong>le</strong> Bihina 01 60 13 83 26 gbihina@<strong>cticm</strong>.com<br />
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 bzhao@<strong>cticm</strong>.com<br />
Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 nhenneton@<strong>cticm</strong>.com<br />
Sécurité incendie dans <strong>le</strong>s bâtiments à simp<strong>le</strong> RDC Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 nhenneton@<strong>cticm</strong>.com<br />
Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 cthauvoye@<strong>cticm</strong>.com<br />
Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@<strong>cticm</strong>.com<br />
CERTIFICATION<br />
Marquage CE des produits de construction métalliques Frédérique Algranti 01 60 13 83 15 falgranti@<strong>cticm</strong>.com<br />
<strong>CMI</strong> 1-2013<br />
42
Vous êtes un entrepreneur ou un industriel<br />
de la construction métallique<br />
Vous cherchez à consolider et accroître<br />
la confiance de vos clients<br />
Vous souhaitez faire reconnaître<br />
la qualité technique de vos produits et votre engagement durab<strong>le</strong><br />
Faites labelliser<br />
vos produits et réalisations !<br />
www.bluemetalplus.com<br />
Secrétariat BlueMetalPlus : +33 (0)1 60 13 83 20