6 Ã 11 [ DOSSIER] - Istres

Les services de la petite enfance ont mis la dernière main
à d’importants changements dans l’offre proposée pour accueillir
les bambins dès trois mois.
Ces modifications concernent l’amplitude horaire d’ouverture
de certaines structures mais également la capacité d’accueil
pour le repas de midi. La mise en place d’un guichet unique,
pour optimiser les accueils occasionnels et faciliter
les démarches des parents fait partie de ces nouveautés.
En partenariat avec
le service éducation,
un accueil le matin
et le soir des enfants
de trois à cinq ans va être
opérationnel dans toutes
les écoles maternelles.
Ces propositions nouvelles
reflètent les besoins
exprimés au travers
de la grande enquête
réalisée l’an dernier et sont le fruit d’une réelle concertation
dont l’objectif est d’améliorer le service rendu aux usagers.
Le dossier de ce nouveau numéro d’Istres Mag est consacré
à la petite enfance et sera l’occasion pour de nombreux lecteurs
de découvrir l’effort engagé en direction des plus petits.
Si le service public municipal va de l’avant dans le sens de
l’intérêt général, j’ai en revanche quelques craintes pour ce
qui concerne le schéma régional d’organisation sanitaire 2006.
Les lits de réanimation (l’hôpital privé en compte 6) n’apparaissent
plus dans le nouveau document ce qui pourrait laisser croire
à une volonté de les supprimer. Une telle fermeture n’irait pas
sans poser de réels problèmes d’accès aux soins parfois vitaux
que dispense cette unité, notamment en transférant les malades
vers d’autres établissements éloignés et déjà saturés.
C’est pourquoi je suis intervenu auprès du Ministre de la santé,
du Préfet de Région, du Sous-préfet d’Istres, du directeur de
l’agence régionale d’hospitalisation, et du directeur de la
Générale de Santé des parlementaires, du préfet de région,
du sous-préfet pour demander le maintien d’une offre de soin
de qualité pour les istréens et les habitants des communes
voisines. J’ai également sollicité nos parlementaires
et nos conseillers généraux afin qu’ils soutiennent
ma démarche. Nous aurons l’occasion d’y revenir
plus en détail le mois prochain
pages :
2 [ ZOOM]
● 34e Course de côte d’Istres
3 à 5 [ VIE PUBLIQUE ]
6 à 11 [ DOSSIER]
12 & 13 [ AGRICULTURE]
● AMAP : la qualité au menu du jour
14 [ TRAVAUX ]
● Le Cœur de ville a changé
15 [ QUARTIERS ]
● Visite de quartier :
la “feuille de route” de Rassuen
16 [ ENVIRONNEMENT ]
● Débroussailler : un geste qui sauve
17 [ LOISIRS ]
● L’été à bon port
18 [ HISTOIRE ]
● Ces noms qui nous entourent :
J.F. Champollion
19 [ TRADITIONS ]
● Les feux de la St Jean
● Lou Trélus : la fête façon “provençale”
édito
Dans le combat engagé contre le projet d’implantation
d’un incinérateur, l’actualité est marquée par une décision
de justice importante. La cour administrative d’appel a jugé
valable la délibération de Ouest Provence qui interdit
l’implantation d’entreprises classées Seveso sur la zone
de Fos-sur-Mer. La capacité pour les élus locaux de choisir
le mieux industriel est ainsi confirmée.
Cela signifie que tous les permis de construire délivrés
après le 16 janvier et qui ne se conformeraient pas aux termes
de cette délibération sont illégaux et doivent être retirés.
Cette décision de justice prouve qu’il n’y a pas de combat perdu
d’avance. Comme pour le dossier de la décharge de Marseille
en Crau la ténacité et la mobilisation de tous a porté ses fruits.
Elle doit se poursuivre et s’amplifier pour donner à tous les
Istréens les garanties d’un développement économique
respectueux de l’environnement. Un objectif pour lequel
je vous renouvelle mon soutien plein et entier.
Michel Caillat
Maire d’Istres - Vice-Président de Ouest Provence - Conseiller Régional
20 & 21 [ FERIA 2006 ]
● La ville en fête
22 & 23 [ CULTURE ]
● Coline : l’envie de rire de Julien
● Heureux qui comme pulsion…
24 & 25 [ SPORTS ]
● Escalade : Vertical’Istres fête ses 10 ans
● Sun Meng : un pongiste de haut niveau
● Handball UNSS : finale nationale à Istres
● 30 ans pour l’ESEI
26 [ BRÉVES ]
● Du côté de la CLCV :
● Bloc-notes
27Expression(s)
28 État Civil
sommaire
[im] P.1
JUIN 2006

zoom
a r r i è r e
La 34e course de côte istréenne organisée par l’Association Sportive Automobile d’Istres (A.S.A.I.), en collaboration
avec Ouest Provence et les services municipaux de la ville, a une fois de plus enflammé l’asphalte pour le plus grand bonheur
des spectateurs. Les 1500 mètres de la route du delà (D16), situés au bord de l’étang de Berre ont permis aux 78 participants
de défier les aiguilles du chrono. Les meilleurs se sont joués de ce parcours rapide mais sinueux, en affichant une moyenne de
plus de 130 km/h. Le vainqueur de la 34e édition est Jean-Claude Morel avec sa Reynard 90D. Il établit un nouveau record pour
le parcours, en 40’09 très près de Benoît Vuillermoz, vainqueur de l’épreuve 2005 et détenteur du précédent record en 40’18.
Assez peu courant pour une course régionale, la course de côte istréenne est toujours préfigurée par des essais libres.
Une occasion rêvée, pour les participants de prendre leurs marques et de repérer les pièges à éviter le jour de la course.
Le revêtement neuf de la route, a favorisé l’adhérence des pneumatiques, pour des temps de passages plus rapides.
Cependant, un bon repérage, ne met jamais à l’abri les pilotes d’une erreur ou d’incidents techniques.
Deux pilotes émérites, Alain Miniscalano sur BMW 3231 et Christian Ruiz avec sa Sierra Cosworth, ont d’ailleurs fait les frais
d’une sortie de route. Ces deux incidents heureusement sans gravité pour les spectateurs et les pilotes ont malgré tout laissé
la place à du beau spectacle.
COURSE DE CÔTE D’ISTRES
:
Record battu !
[im] P.2
JUIN 2006

LES
CÉRÉMONIES
Se souvenir de l’horreur
La cérémonie du souvenir de la déportation
et de la libération des camps s’est déroulée
dimanche 30 avril. Sous la conduite de Jean
Marie Lhuillier, les hommages ont été rendus
aux victimes de la barbarie nazie. Accompagné
par les représentants de la base aérienne, le
maire d’Istres a procédé au traditionnel dépôt
de gerbe, suivi par le président de l’Association
des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes.
C’est la fanfare municipale qui a assuré l’interprétation
de la sonnerie aux morts, de l’hymne
national et du chant des partisans.
Commémoration
du 8 mai 1945
Lundi 8 mai, la municipalité et la section
locale de l’Union Fédérale des anciens
combattants ont organisé la 61e cérémonie de
commémoration de l’armistice.
Après une messe célébrée à l’église Sainte
Famille, le cortège s’est rassemblé sur la place
Roger Salengro avant de se rendre place de l’hôtel
de ville pour la levée des couleurs et la présentation
des armes par un détachement de la
base aérienne 125.L’harmonie municipale a joué
la Marseillaise, reprise l’instant d’après en chœur
par des élèves de CM1 et CM2 de Cyril Le Gloanic
(école la Bayanne).
Le cortège a ensuite repris sa route pour le portail
d’Arles avant de rejoindre la stèle de la Paix.
Les enfants de la classe de CM1 et CM2 de Patrick
Corradi de l’école Jacqueline Auriol ont interprété
le “chant des partisans”.
La cérémonie a été clôturée par les traditionnels
dépôts de gerbes avant que soient salués les portes
drapeaux par les autorités.
Les Réservistes
de la base à l’honneur
La place Lou Blagaïre a connu une activité
toute particulière vendredi 28 avril avec la
cérémonie de remise des insignes de la Base
Aérienne 125 aux réservistes. C’est le Colonel
Patrick Morvan, commandant en second de la
base qui a procédé à cette remise en présence du
maire d’Istres Michel Caillat et de Gérard Greffier
adjoint spécial d’Entressen.
«Chaque fois que nous en avons l’occasion nous
essayons de sortir des murs de la base pour
rencontrer le public et lui montrer quelles sont
nos activités et nos missions» a souligné le
colonel Morvan. D’ailleurs, outre les familles des
récipiendaires, plus d’une centaine de personnes
assistaient à cette remise d’insignes.
Les 25 jeunes volontaires (dont dix filles) mis à
l’honneur ont été promus au rang de réserviste
à l’issue d’une formation de deux semaines.
Ils serviront trente jours chaque année à la
base d’Istres.
VIE PUBLIQUE
[im] P.3
JUIN 2006

VIE PUBLIQUE
CONCENTRATION MOTO
Bienvenue dans l’enfer
des Diablotins
Pour une première, la concentration moto du club
des Diablotins a été une réussite. Près de quatre cents gros
cubes aux chromes rutilants et aux accessoires souvent
originaux s’étaient donnés rendez-vous au domaine de
Sulauze, “dans l’enfer des Diablotins “.
L’espace d’un week-end, jeux bikers et concerts de metal ou
de country ont été les ingrédients de ce rassemblement.
Parmi les autres temps forts, on pourra noter la bénédiction
des motos sur le parvis de la Sainte Famille en prélude à une
grande balade dans les environs. “Dans la vie du club, il
manquait l’organisation d’une concentre“ avait souligné le
président Fabien Defargue lors de la présentation de la
manifestation au palio. Désormais, c’est chose faite, et bien
faite. Un grand bravo à tous les bénévoles qui ont œuvré
pour ce succès et rendez-vous pour la seconde édition.
EVENEMENT
Rendez-vous Nomades
à Saint Sulpice
Durant trois journées la chapelle Saint Sulpice et les
alentours ont accueillis les rendez-vous nomades.
Cette manifestation originale aura été le carrefour d’une
diversité artistique et culturelle promue par l’association
Quarte blanche aux arts pluriels.
Parmi les temps forts, la visite des jardins méditerranéens a
attiré un public nombreux. Ce sont les enfants de l’école de
la Bayanne, sous la baguette de leur maître Cyril Le Gloanic,
qui ont accueilli le public en interprétant plusieurs
standards de la chanson française dont un émouvant “
Amstrong “.
Ils ont ensuite aidé le maire Michel Caillat à couper, au
sécateur, le “ lierre inaugural “ pour permettre à tous les
visiteurs d’arpenter le jardin et d’en redécouvrir tous les
secrets.
Exposition de photos signées Charles Robotti, concert dans
le kiosque à musique avec les élèves du conservatoire, ou
des groupes professionnels, arts de la rue avec la Cie
Malabar, partie de pétanque et tunnel du conditionnement
ont rythmés ces trois journées pas comme les autres.
JUMELAGE
Pour célébrer l’Europe !
Le comité de jumelage Istres-Radolfzell s’est réuni le mardi 9 mai dans
le hall du collège Alain Savary, en présence du Maire Michel Caillat et de
nombreux élus pour fêter à sa manière la journée de l’Europe. Mme Roll,
présidente du comité de jumelage istréen était accompagnée de ses
homologues allemands. Ils ont pu apprécier la chorale du Chœur Évasion
d’Istres dirigée par Christian Hahn. Dans le cadre d’échanges scolaires
franco-allemands, 51 élèves et leurs professeurs, venus tout droit de
Radolfzell, ont partagé cette rencontre avec des élèves du collège Pasteur,
Coutarel, Savary, du lycée Rimbaud, ainsi que des membres des familles
d’accueil.
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JUIN 2006

NOUVEAUX VOISINS
Bienvenue à Istres
Ils viennent du Lot, du Vaucluse, de la région parisienne, de l’Hérault ou d’une commune des Bouches-du-Rhône, ils sont plus de trois
cents foyers. Leur point commun : ils ont emménagé à Istres au cours des six derniers mois. Pour les accueillir comme il convient, ces
nouveaux voisins ont été reçus très officiellement au pavillon de Grignan. Dans son intervention, le maire Michel Caillat a rappelé
l’importance du lien social et de la concertation. “ On ne bâtit pas une politique municipale seul mais en étant à l’écoute des riverains, en
prenant en compte les attentes et les besoins des habitants. “ Avant de partager le verre de l’amitié et d’échanger avec les élus et responsables
des services municipaux présents, les nouveaux arrivants ont reçu une mallette de bienvenue contenant divers documents sur la ville, les
adresses utiles ainsi qu’un exemplaire d’Istres Mag.
SENIOR
Une équipe pour coordonner les animations
Lors du repas offert aux seniors, la mise en place d’une cellule d’animation à la Régalido avait été annoncée. C’est désormais chose faite
depuis le mardi 2 mai. Les trois personnes affectées à cette mission, Isabelle Phalip, Josèphe Balembits et Michel Bouchenak ont été
présentées aux habitués du foyer par le maire Michel Caillat accompagné de Paule Rubis adjointe et de Marie Verdetti conseillère municipale
plus particulièrement chargée des personnes agées. Ils auront la charge de
coordonner les actions d’animation en lien avec Istres Temps Libre mais
également d’impulser une nouvelle dynamique en réponse aux attentes des
seniors. La mise en place de cette équipe va leur permettre de mieux vivre
leur retraite et amener de nouveaux convives à la Régalido pour renforcer
le lien social.
VIE PUBLIQUE
Maison de l’Emploi : Le tout en un !
Le 9 mai 2006 s’est tenu l’assemblée générale constitutive de la Maison
de l’Emploi qui jette les fondations d’un partenariat entre les services de
l’État, l’Assedic, l’ANPE et Ouest Provence.
L’objectif est de simplifier les démarches et d’éclaircir le parcours souvent
complexe du demandeur d’emploi. La Maison de l’Emploi assurera les missions
d’insertion, d’orientation et d’aide à la création d’entreprise.
Le bâtiment devrait être construit fin 2007 sur la zone d’activité tertiaire
de Trigance pour un investissement global de 7 millions d’euros dont 30 %
financés par l’État et 70 % par Ouest Provence.
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JUIN 2006

DOSSIER
L’accueil des plus petits, dans les structures collectives ou chez les assistantes maternelles
représente, pour nombre de parents une préoccupation réelle.
Quel mode de garde choisir,
comment concilier vie professionnelle et vie de famille ?
Quels loisirs sont proposés aux “pitchouns” ?
Le secteur de la petite enfance offre un service de qualité,
qui met le bien être de l’enfant au cœur des priorités.
Les propositions vont s’enrichir dès la rentrée prochaine
pour mieux répondre aux besoins des parents.
explications...
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JUIN 2006

L
e secteur de la petite enfance
s’adresse aux pitchouns de 3 mois à 4
ans. Un âge qui peut être prolongé,
dans le cas de l’accueil périscolaire jusqu’à 6
ans. Il recouvre, chacun l’aura deviné les «crèches
et haltes-garderies» pour l’accueil collectif
ainsi que la garde à domicile chez les
assistantes maternelles.
La ville d’Istres compte 7 structures d’accueil
collectif. Elles sont réparties dans les différents
quartiers ainsi qu’à Entressen. Chacune
d’elle est agréée pour un nombre maximum
d’enfants répondant ainsi aux critères et
normes de la Caisse d’Allocations Familiales
et de la Protection Médicale Infantile, la PMI
qui dépend du Conseil Général. Ce sont les
deux organismes de tutelle qui sont chargés
de veiller au respect des normes et réglementations.
Ce sont également, des partenaires
financiers importants dans le budget
de ce service. Au total ces lieux sont agréés
pour 200 places.
Les assistantes maternelles disposent quant
à elles de deux multi-accueils où elles peuvent
se retrouver une à deux fois par
semaine et faire partager aux enfants dont
elles ont la garde de nombreuses activités
de loisir ou de découverte. Au total, les taties
sont agréées pour 270 enfants. Cela porte
donc à près de 500 le nombre de places
autorisées par le Conseil Général pour l’accueil
des plus petits. Cette capacité d’accueil
représente le nombre maximum d’enfants
qui peuvent fréquenter les structures à un
instant T.
C’est un chiffre théorique, car chaque enfant
n’est pas présent du lundi au vendredi, de
en place la PSU. Il s’agit d’un mode de calcul qui définit le tarif
horaire demandé à chaque parent selon ses revenus. Il est
applicable pour tous, quel que soit le nombre d’heures de
garde par semaine. Le taux horaire varie ainsi de 0,31 à 3,15 €.
Le mode de calcul est simple. Il suffit de prendre le montant
des revenus de l’année (salaires, pensions…) et de le multiplier
par le taux défini par la CAF : 0,06 % pour un enfant, 0,05 %
pour deux enfants etc. Chacun participe ainsi en fonction de
ses revenus réels.
Accueil sécurisé et personnel qualifié.
Inutile de dire que les conditions d’accueil des enfants font
l’objet de soins et d’une attention toute particulière. Sur le
plan des locaux et des aménagements intérieurs, tout est mis
en œuvre pour garantir la sécurité des pitchouns. Prises électriques
protégées, dispositif anti-pincement sur les portes,
revêtement de sols… les normes sont draconiennes et appliquées
à la lettre cela va de soi. Tout ce petit monde est encadré
par un personnel compétent et qualifié. Un adulte pour 5
enfants qui ne marchent pas ou pour 8 qui marchent. Pour travailler
dans le secteur de la petite enfance, des diplômes particuliers
sont exigés : cadre de santé, coordinatrice de crèche,
puéricultrice et auxiliaire de puériculture, CAP petite
enfance… En outre, chaque année, les agents suivent des formations
complémentaires. Il s’agit d’un effort de la collectivité
pour permettre une remise à niveau régulière.
De la même manière, les assistantes maternelles ont un agrément
pour un, deux ou trois enfants, agrément délivré par les
services du Conseil Général en fonction de la situation de chaque
nounou. Les services de la PMI et notamment les équipes
médicales, assurent des visites régulières (au moins une fois par
an dans chaque structure et au domicile de chaque assistante
maternelle) pour veiller au bon respect des normes et conditions
d’accueil. ■
l’ouverture à la fermeture de l’équipement. Heureusement
pour lui pourrait-on dire. De ce fait, les différentes crèches peuvent
recevoir d’autres enfants pour répondre aux besoins des
parents tout en augmentant le taux de remplissage.
Contrat et Prestation de Service Unique
L’accès aux crèches est ouvert à tous. Une priorité est donnée
aux enfants dont les deux parents travaillent ou ont une activité.
Lors de l’inscription dans l’un des multi-accueil collectifs
ou chez une tatie, les parents précisent les jours et heures de
garde souhaités. Il peut s’agir de la semaine complète à des
horaires de travail régulier ou seulement deux à trois journées,
des après-midi… bref des possibilités à la carte. C’est en fonction
des créneaux ainsi disponibles que d’autres enfants peuvent
être accueillis sans pour autant dépasser les capacités
fixées par l’agrément. C’est également cette souplesse qui permet
l’accueil occasionnel que l’on connaissait dans les haltesgarderies.
Pour rendre le meilleur service au meilleur coût, la CAF a mis
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JUIN 2006

DOSSIER
les ...
nouveautés
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JUIN 2006
La rentrée de septembre
sera marquée par la mise
en place de plusieurs
changements issus des
réponses recueillies au travers
du questionnaire.
Horaires élargis, proposition
de repas, guichet unique…
Le souci de répondre au mieux
aux besoins des parents
est au cœur des préoccupations.
P
our être pertinent un service
comme celui de la petite enfance
doit répondre au mieux aux attentes
des parents. Et pour connaître ces
attentes, rien ne vaut un questionnement
direct. C’est la démarche qui a été
entreprise entre le mois de juillet 2005 et
le mois de décembre de cette même
année. Trois questionnaires ont été
proposés aux différents utilisateurs des
structures mais également, au moyen
d’une diffusion dans l’ensemble des
boîtes aux lettres de la ville, à toute la
population. Le but de cet audit était
double. Tout d’abord, connaître l’évolution
du besoin des familles, savoir si les
services et horaires proposés notamment
correspondent aux attentes.
Le second objectif de cette grande
enquête sur la petite enfance concerne
plus spécialement les personnes qui
de la
n’utilisent pas les crèches : est-ce par
manque d’information sur l’ensemble
des services proposés, par manque de
souplesse compte tenu des contraintes
horaires ou par choix délibéré d’un autre
mode de garde. Autant d’interrogations
qui ont été passées à la loupe du questionnaire.
Ouvert plus longtemps
et repas compris
Le principal problème mis en avant
concerne les horaires d’ouverture des
différentes structures. Il n’est pas facile
lorsqu’on travaille à l’extérieur de la ville,
parfois à Marseille voire plus loin encore,
de déposer son enfant à la crèche avant

de prendre la route. C’est pour répondre à ces
besoins que les plages d’ouverture vont être
élargies dès la rentrée de septembre. Ainsi au
Toboggan à Entressen, l’amplitude horaire va
augmenter de 8h30 par semaine. Les enfants
pourront être accueillis du lundi au vendredi
dès 7h3O le matin (au lieu de 8 heures) et ce
jusqu’à 18 heures. En outre les repas de midi
seront proposés toute la semaine. Fini le lundi
et mardi sans repas et la fermeture du mercredi
après midi qui pouvait être un
véritable casse-tête pour l’organisation du
planning des parents qui travaillent, quand ce
n’était tout simplement pas un frein.De la
même manière, pour l’Île aux enfants et la
Souris verte, l’accueil du matin sera avancé à
7 heures (au lieu de 7h30). Côté repas, les deux
structures, qui sont dans le même bâtiment,
vont fusionner et par un simple réaménagement
des locaux, 15 places supplémentaires
pourront être proposées pour les enfants.
Un guichet unique
La mise en place d’un guichet unique constitue
la seconde grande nouveauté annoncée
pour la rentrée prochaine. Ce dispositif est
destiné à faciliter la vie des parents notamment
dans le cas des accueils occasionnels.
En effet, une grande majorité des parents font
garder leur enfant pour une durée régulière
durant la semaine. Le service de la petite
enfance connaît ainsi les jours et heures de
présence de l’enfant et peut ainsi compléter
les effectifs de la crèche en fonction de ces
disponibilités.
Lorsque l’enfant est absent pour cause de
maladie par exemple, la place ainsi libérée
rentrée
peut être proposée à un parent qui, d’une
manière tout à fait occasionnelle, a besoin de
faire garder son enfant une heure ou deux ou
une après midi. Précédemment il fallait téléphoner
à chaque structure pour savoir si une
place était disponible. Le principe du guichet
unique permettra de centraliser, au Centre
Communal d’Action Sociale, toutes les disponibilités
et de pouvoir orienter directement et
en un seul appel les parents.
Un réel progrès qui va dans le sens d’un meilleur
service public, chacun en conviendra.
De plus, ce dispositif permettra d’optimiser
l’ensemble des places disponibles en augmentant
le taux de remplissage, sans dépasser,
bien entendu, l’effectif pour lequel la
structure est agréée par la caisse d’allocations
familiales. ■
UNE OFFRE SUPPLÉMENTAIRE
POUR LES 3- 5 ANS
Lorsque les bambins vont à l’école maternelle, à partir de trois ans,
ils n’ont plus besoin d’être pris en charge dans l’une des structures
de multi-accueil. C’est donc tout naturellement le service de la crèche
familiale, les taties, qui apporte la meilleure réponse.
Ils sont ainsi pris en charge le matin avant l’école, et le soir après la classe.
Les réponses recueillies grâce au questionnaire petite enfance ont fait
apparaître un réel besoin d’un accueil avant le temps scolaire
pour les enfants scolarisés en maternelle.
Un nouveau service va ainsi être mis en place dans toutes les écoles
maternelles de la ville : l’accueil des 3-5 ans le matin et le soir.
Il sera opérationnel dès la rentrée de septembre et sera assuré par
un personnel qualifié. Ce sont en fait une trentaine de «taties» volontaires
qui ont choisi d’assurer ce travail. Elles seront deux par école maternelle
et proposeront des activités calmes et adaptées à la tranche d’âge de l’enfant.
Ce nouveau service s’adresse en priorité aux parents qui travaillent
et qui doivent ainsi amener leur enfant plus tôt ou le chercher plus tard.
Il va dans le sens de l’intérêt des enfants. En effet, lorsque les «taties» viennent
chercher l’enfant qu’elles gardent à la sortie de l’école, le midi ou le soir,
elles sont obligées d’emmener avec elles les autres petits dont elles ont la
charge, ce qui n’est pas toujours facile compte tenu des rythmes de l’enfant.
De la même manière, la plage d’accueil proposée avant l’école est prévue
pour apporter une réponse à des contraintes d’horaire de travail
mais n’est pas un mode de garde en soi.
Cette proposition s’adresse à toutes les familles concernées qu’elles aient
bénéficié auparavant des services de la crèche familiale ou non.
Les inscriptions sont prises au service Education-Sport-Enfance,
Istrium du Sport au CEC des Heures Claires (tel : 04 42 56 34 39).
[im] P.9
JUIN 2006

DOSSIER :
“Un service comme celui de la petite enfance ne peut se contenter
de gérer l’existant. Il doit en permanence être à l’écoute des parents,
tenir compte des nouveaux besoins.
Mais cela ne peut pas être fait n’importe comment.”
Istres Mag : Comment pourriez-vous définir la politique
de la ville d’Istres en direction des plus petits ?
COLETTE BONASSI
ADJOINTE DÉLEGUÉE
ÀLAPETITE ENFANCE
”
“
cinq questions
à Colette Bonassi
Istres Mag : Cette concertation avec les parents
va-t-elle se poursuivre ?
Colette Bonassi : Un service comme celui de la petite
enfance ne peut se contenter de gérer l’existant. Il doit en
permanence être à l’écoute des parents, tenir compte des
nouveaux besoins. Mais cela ne peut pas être fait n’importe
comment. Outre le nécessaire respect de l’intérêt de l’enfant,
nous sommes liés par un contrat à la Caisse d’Allocations
Familiales.
Ce partenariat impose des règles et des contraintes, notamment
en matière tarifaire, mais permet également des
moyens d’actions supplémentaires. Ce qui nous préoccupe
c’est de pouvoir répondre au mieux aux besoins des parents
tout en privilégiant l’intérêt de l’enfant. Un équilibre qui n’est
pas toujours facile à trouver.
Istres Mag : L’an dernier, vous avez engagé un vaste
chantier de concertation. Il débouche aujourd’hui sur la
mise en place de nouveaux services. Pouvez-vous nous
en dire plus ?
Colette Bonassi : La mission d’audit mise en place en juin
dernier avait pour but de mieux connaître les attentes des
utilisateurs mais également de savoir pourquoi, un certain
nombre de familles ne se retrouvent pas dans les services
proposés. La population a changé, les rythmes de travail ont
évolué : les 35 heures recomposent la semaine différemment
tandis que l’éloignement domicile-travail impose des
horaires parfois plus matinaux ou plus tardifs. Ils amènent
de nouvelles exigences en ce qui concerne les horaires d’accueil
ou les repas du midi.
Ce sont les deux points les plus sensibles qui ont émergé de
cette concertation. Ils ont été le fil conducteur du chantier
mené depuis le début de l’année et qui aboutira à des améliorations
notables à la rentrée. Pour tout le service, il s’agit
d’une nouvelle manière de travailler.
Colette Bonassi : C’est une nécessité pour mener à bien la
politique que nous nous sommes fixée. Ce qui est proposé
aujourd’hui devra peut-être être réaménagé dans deux ou
trois ans pour tenir compte de l’évolution de la société. De la
même manière des projets de créations de nouveaux équipements
pourront être réalisés dans les futurs quartiers en
développement, en concertation avec les usagers pour leur
proposer un meilleur service. Au quotidien, dans les différentes
structures, les conseils de crèche vont être relancés et
redynamisés. Ce sont de formidables lieux d’échanges, de
dialogue et de concertation qui nous apportent beaucoup.
Istres Mag : Comment envisagez-vous les relations
avec les parents ?
Colette Bonassi : Chaque fois que cela est possible, les
parents doivent être associés à la vie de la crèche. Le soir,
lorsqu’ils viennent chercher leur enfant le temps de dialogue
est important pour leur expliquer les activités de la journée,
leur décrire ce qu’a fait l’enfant. Lorsqu’il y a des sorties ou
des spectacles par exemple, tous les parents qui le peuvent
sont les bienvenus pour partager ces moments forts dans le
développement de la personnalité de l’enfant.
Istres Mag : Qu’en est-il pour ce qui est du personnel qui
travaille auprès des enfants ?
Colette Bonassi : La formation du personnel fait partie des
priorités pour un meilleur service : tous les postes sont occupés
par des agents qualifiés, qui possèdent les diplômes
requis. D’une manière régulière, les agents suivent des stages
et des formations complémentaires : elles leur permettent
une mise à niveau des connaissances qui bénéficiera
bien évidemment à l’enfant. Je dois dire que nous avons la
chance d’avoir un personnel compétent et motivé qui
assure pleinement sa mission auprès des pitchouns.■
[im] P.10
JUIN 2006

P E T I T E E N F A N C E
PAS LE TEMPS DE S’ENNUYER
Les enfants qui fréquentent les différentes structures d’accueil n’ont pas le temps de
s’ennuyer. De nombreuses activités leur sont proposées tout au long de l’année. Elles peuvent se
dérouler dans les locaux de la crèche ou à l’extérieur, à l’occasion des sorties du mercredi matin par
exemple. Sur place, les éducateurs proposent aux pitchouns diverses activités motrices (elles permettent
à l’enfant une découverte de l’espace grâce à des parcours ludiques) ou manuelles (pour
appréhender les formes, les couleurs…) et ce dès 10 mois. Puzzle, et autres jeux éducatifs font également
partie des animations sans oublier les interventions de Ville lecture pour un premier contact
avec les livres et le monde des histoires.
Le mercredi matin ont lieu des sorties en bus. Les enfants en général de 18 mois et plus,
ont ainsi la possibilité de visiter une ferme pédagogique, de découvrir l’atelier d’un boulanger, de
rencontrer les pompiers à la caserne, d’aller au Centre d’Art Contemporain, à la ludothèque ou
encore à la médiathèque…
Durant l’année, de nombreuses occasions servent de cadre à des fêtes auxquelles participent les
enfants :carnaval, chemin des crèches, halloween, journée de fin d’année, sans oublier le grand rassemblement
de Noël et toutes les fêtes internes à chaque structure. Bref, on n’a vraiment pas le
temps de s’ennuyer…
LES ADRESSES UTILES
SERVICE DE LA PETITE ENFANCE
CCAS
Avenue Aristide Briand
13 800 Istres
Tel : 04 42 55 52 86
LA SOURIS VERTE
Centre de l’Enfance,
le Prépaou,
Tel : 04 42 55 50 65
LA TONNELLE
Rue du Corail,
Hameau d’Ambre,
Tel : 04 42 55 50 55
MULTI-ACCUEIL FAMILIAL
5 rue de la Harpe,
le Peyreguet
Tel : 04 42 56 98 98
LES PITCHOUNETS
Place Sainte Catherine,
le Castellan,
Tel : 04 42 55 51 13
L’ÎLE AUX ENFANTS
Centre de l’Enfance,
le Prépaou,
Tel : 04 42 55 50 64
LES HEURES CLAIRES
Centre Éducatif et Culturel,
Les Heures Claires
Tel : 04 42 55 51 44
LES PETITS RIRES
Ronde des Pioutons,
Tel : 04 42 55 51 60
LE TOBOGGAN
Rue de Coulies,
(ENTRESSEN)
Tel : 04 90 50 67 00
Un personnel compétent et motivé
La prise en charge des enfants est assurée par un personnel compétent et motivé. Dans chaque structure collective,
l’organigramme est le même. Sous la responsabilité du directeur, on retrouve deux catégories de personnel.
Les agents qui travaillent auprès des enfants et les équipes techniques. Le personnel qui intervient auprès
des enfants est composé pour moitié d’agents diplômés (infirmières, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices
et auxiliaires de puériculture), pour un quart d’agents qualifiés (C.A.P. petite enfance) et d’autres agents.
Le personnel technique regroupe quant à lui les cuisinières, lingères et agents d’entretien.
Au total y compris les services de l’administration générale et les assistantes maternelles, le secteur
de la petite enfance représente un effectif de 170 personnes au service des enfants de 0 à 6 ans.
[im] P.11
JUIN 2006

A.M.A.P - ASSOCIATION POUR LE M AINTIEN D’ UNE A GRICULTURE P AYSANNE
agriculture
Le village d'Entressen recense aujourd'hui une cinquantaine d' “ Amapiens ”.
De quoi s'agit-il ? Inutile de compulser un traité de géographie ou une encyclopédie en
vingt volumes, vous n'y trouverez rien. Pour savoir ce qu'est une AMAP, il faut chercher du
côté de l'agriculture traditionnelle et du retour vers des produits de qualité.
la qualité
au menu du jour
[im] P.12
JUIN 2006

L
a consommation régulière de
légumes frais est très fortement
recommandée dans le cadre
d'une alimentation équilibrée. Chacun
s'accorde à reconnaître les vertus des
haricots verts, tomates et autres épinards
pour ce qui est de l'apport de
vitamines et fibres au quotidien. Bref,
les légumes, c'est la santé.
Mais il y a légumes et légumes.
Aujourd'hui, la grande distribution,
soucieuse de rentabilité, en propose
tout au long de l'année, une large
palette. Il est possible de trouver en
hiver tomates et fraises, voire des oranges
en été ou encore des melons à
l'automne. Un peu comme s'il n'y avait
plus de saisons. De plus les produits
sont parfaitement calibrés, d'une couleur
parfaite, et sans défaut, lorsqu'ils
ne sont pas modifiés pour rester fermes
à souhait. Nul doute, les études
marketing sont passées par là.
Du côté de la production, le monde
agricole est devenu plus industriel, les
cultures se font hors sol, avec apport
d'engrais, pesticides et autres produits
chimiques. Un tableau bien noir de nos
vertes campagnes… Il y a moins d'une
dizaine d'années, une poignée d'agriculteurs
a remis en question son mode
de production et de travail pour revenir
à une pratique plus douce, plus en
rapport avec l'environnement.
Exit donc les produits chimiques, pesticides
et autres désherbants pour donner
un coup de fouet aux plantations.
Tout cela est remplacé par des engrais
naturels. Coccinelles et autres insectes
jouent le rôle de «chasseurs de parasites»
et les fertilisations sont l'œuvre
des bourdons et autres butineurs.
Enfin, pour les mauvaises herbes, la
binette et l'arrachage à la main ont
recouvré une seconde jeunesse. Les
légumes ainsi produits offrent toutes
les garanties de qualité et de goût
comme ceux cultivés jadis dans les jardins
de nos grands-parents.
Ils sont frais mes légumes !
La distribution des paniers a lieu chaque
mercredi au centre Pierre Miallet. «Il nous a
semblé tout naturel de mettre nos locaux et
nos moyens au service de ce projet novateur.
Si nous pouvons contribuer à une
action qui renforce le lien social nous nous
devons d'y aller…» souligne Bernard
Michel-Bechet son directeur.
Depuis un mois maintenant, une cinquantaine
de personnes vient chaque semaine
acheter son panier.
Un circuit de distribution
original
Produire de bons légumes est une
chose, encore faut-il les vendre. C'est là
qu'interviennent les AMAP, entendez
par là Associations pour le Maintien
d'une Agriculture Paysanne. Pas question
en effet d'aller frapper à la porte
des grandes surfaces. Le volume n'est
pas suffisant pour intéresser ces
«poids lourds» de la consommation.
Les produits sont directement proposés
aux consommateurs grâce à un circuit
de distribution original. La personne
intéressée passe avec l'agriculteur
un contrat pour l'achat chaque
semaine d'un panier de légumes frais.
Le contrat est passé pour une durée de
6 mois.
Ainsi, chaque semaine à un jour fixe,
les «amapiens» se retrouvent pour
faire leur marché. Un tableau indique à
l'entrée quelle est la composition du
panier et chaque personne inscrite se
sert librement et en toute confiance.
Au final, elle repart avec 10 à 14 kg de
légumes cueillis du jour (pas moins
d'une dizaine de variétés) qui pourront
assurer une semaine de repas pour
une famille de deux adultes et deux
enfants. Le tout pour un coût de 22 à
23 euros. En prime, des recettes, trucs
et astuces sont proposés pour accommoder
les légumes, et sortir du classique
“cuit à l'eau”. Ces rendez-vous
deviennent rapidement un lieu de
convivialité et d'échanges où le plaisir
de la rencontre est réel.
Des relations privilégiées
La démarche de chaque consommateur
va au-delà d'un simple achat, fut-il
hebdomadaire. En passant un contrat
de six mois, il s'engage auprès du producteur
un peu comme dans le mouvement
du commerce équitable qui
garantit des ressources aux petits
exploitants face aux grands trusts
internationaux. Ces liens privilégiés et
solidaires permettent à l'agriculteur de
maintenir son activité dans les meilleures
conditions possibles. Cela permet
de conserver des exploitations à
[im] P.13
JUIN 2006
taille humaine et à production raisonnée
dans le paysage local. Cela permet
enfin de conserver des variétés de
légumes qui disparaîtraient remplacés
par des «tomates-qui-restent-fermeplusieurs-semaines»
ou des «saladesqui-craquent-sous-la-dent»
mais qui
n'ont que très peu de goût. En prime,
et ce n'est pas la moindre des choses,
cette nouvelle manière de consommer
est le ferment d'un lien social différent,
basé sur un véritable échange et un
respect de l'environnement.
Au bout de la chaîne, chacun y trouve
son compte. ■
UN CHANGEMENT RADICAL D'ORIENTATION
On ne naît pas «amapien», on le devient. C'est ce qui pourrait
résumer le parcours de Georges Comis. Son exploitation, la
Jassine, borde la RN113 à la sortie d'Entressen en allant vers
St Martin de Crau. Elle occupe 10 ha de terrain cultivés dont
17 000 m2 de tunnels et une serre en verre. Jusqu'à il y a 6
ans, Georges produisait des centaines de kg de tomates et
autres légumes selon les méthodes de l'agriculture intensive
et du hors sol. Deux années successives de méventes ont
amené Georges Comis à s'interroger sur le devenir de son
exploitation et des 6 salariés.
«À quoi bon brûler des millions de KWH de gaz pour produire
sous serre des tomates en février ? Pourquoi utiliser à
outrance des produits chimiques dont on ne connaît pas forcément
l'incidence sur la santé ? À quoi bon dépenser des
litres de gas-oil pour les transporter à l'autre bout de la
région voire plus loin ? »
C'est à partir de ces interrogations qu'est venu le déclic qui a
amené Georges à repenser son rapport à la terre et à son
métier.
« J'ai été très intéressé par la démarche des AMAP. En faisant
les comptes, j'ai calculé qu'il me fallait pouvoir produire et
livrer 250 paniers chaque semaine pour pouvoir payer les
salariés et faire vivre ma famille. Les ouvriers ont été associés
à la décision et aujourd'hui, personne ne regrette ce
changement radical d'orientation».
Un acte concret pour
le développement durable
Lors de la réunion de la commission
extra-municipale du mois d'avril,
Gérard Greffier adjoint spécial avait mis
à l'ordre du jour la création de l'AMAP
d'Entressen. Au-delà de la présentation
faite par Alain Pioggini, président du
comité des fêtes, l'intérêt de cette démarche
a été longuement mis en avant.
“Il s'agit d'un véritable contrat de confiance
entre un consommateur et un producteur.
Le premier s'engage à acheter les produits
de toute une saison. Le second s'engage
à proposer des légumes frais, cultivés
de manière naturelle et cueillis du jour.
Ce contrat permet le maintien
d'exploitations agricoles de proximité
et à taille humaine qui pratiquent une
culture traditionnelle et naturelle.
C'est un acte concret pour le développement
durable” a précisé Alain Detavernier
adjoint à l'environnement.

travaux
L’opération de rénovation du cœur de ville
a débuté voici plus de 8 mois maintenant
et déjà les changements majeurs sont
visibles : l’avenue Hélène Boucher
a entièrement été refaite, une placette
a été aménagée à l’angle du Boulevard
Victor Hugo, des parkings supplémentaires
ont vu le jour dans le secteur des Carmes…
Le cœur de ville
D
e l’avis unanime, le centre ville a changé. Les voiries et
trottoirs pavés, rehaussés de pierres naturelles, n’ont
rien à voir avec le revêtement goudron et les trottoirs
sales qui marquaient ces voies. Sans parler du mobilier
urbain d’un autre style et qui souvent s’avérait être un obstacle
pour les piétons.
Au premier abord on a l’impression que les voies ont été
élargies ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas. Toutes les
façades des commerces et des maisons sont restées au
même endroit ! C’est le choix d’un profil plat, l’utilisation de
pavés et de pierres naturelles qui donne cette impression
d’élargissement en créant une perspective plus aérée.
Le calepinage, c’est-à-dire la disposition des dalles et leur
dessin est agréable. La mise au même niveau des trottoirs et
de la chaussée autorise une continuité des traversées en évitant
les ressauts. La mise en place de bandes podotactiles
pour marquer les intersections, la réalisation d’un plan
d’éclairage participent à cette volonté de faciliter les déplacements
de tous les usagers. Désormais, toutes les conditions
sont réunies pour créer un climat favorable à la marche
en ville, pour qu’elle devienne un mode de déplacement
choisi.
Les festivités couleur piéton
La période estivale est marquée par nombre de rendez-vous
festifs qui prennent place au centre ville, qu’il s’agisse de la
feria, de la fête de la musique, de la Saint-Jean Médiévale, du
défilé de la fête nationale, des différentes parades sportives
ou encore des fêtes de la Saint-Étienne. Pour permettre leur
déroulement dans les meilleures conditions possibles mais
également pour donner à toutes les personnes qui viennent
au centre ville l’envie de s’y promener et d’y flâner en toute
sécurité, les festivités seront couleur piéton.
Bien entendu, l’accès des véhicules d’urgence sera toujours
possible. Ces rendez-vous traditionnels pourraient d’ailleurs
[im] P.14
JUIN 2006
a changé
être enrichis par des animations portées par les commerçants
sous forme de quinzaines, de nocturnes et autres
temps forts.
Une concertation
pour envisager l’avenir
Les commerçants du cœur de ville ont participé, le mercredi
17 juin, à une réunion de concertation, la première sur le
thème du devenir du cœur de ville. La possibilité d’en réserver
l’accès aux piétons pendant des période plus longues
(les mois d’été et les fêtes de fin d’année par exemple) est
une hypothèse de travail.“Je pourrai faire voter un arrêter au
conseil municipal sans autre forme de dialogue” a souligné le
maire Michel Caillat en ouvrant la réunion. “Je préfère rencontrer
les personnes concernées, écouter leurs arguments et les
confronter à nos propositions pour que s’installe un véritable
échange et que la solution retenue soit issue de cette réflexion
commune.” D’autres rencontres seront proposées et notamment
avec les riverains et usagers du centre ville pour envisager
ensemble et dans la concertation comment vivre ce
quartier dans l’avenir.
Le bon déroulement du chantier
Si l’on regarde dans le rétroviseur des travaux, le chantier
s’est déroulé dans de bonnes conditions. C’est l’enseignement
que l’on peut tirer des 8 mois de travaux qui ont marqué
le cœur de ville et alimenté nombre de conversations.
Sur le plan des délais tout d’abord puisque l’objectif d’un
achèvement à la veille des festivités d’été a été respecté.
Sur les réalisations à proprement parlé ensuite avec un
excellent rendu et une bonne qualité de finition. La rénovation
des réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées, le remplacement
des anciens raccords d’eau potable par des matériaux
modernes et résistants permettent d’aborder les prochaines
décennies en toute sérénité en accueillant de nouveaux
habitants au centre ville. ■

quartier
UNE FOIS PAR MOIS, DANS UN QUARTIER DE LA VILLE, LE MAIRE ACCOMPAGNÉ D’ÉLUS ET DE TECHNICIENS
RENCONTRE LES RIVERAINS POUR UN TOUR D’HORIZON DES TRAVAUX, AMÉLIORATIONS ET AMÉNAGEMENTS
À RÉALISER. C’EST LE HAMEAU DE RASSUEN QUI A ÉTÉ AU CŒUR DE CETTE VISITE.
La feuille de route de Rassuen
D
urant près de trois heures, le tout jeune Comité
d’Intérêt de Quartier de Rassuen a été le relais de nombreuses
questions et remarques auprès du maire
d’Istres Michel Caillat, accompagné d’Eric Casado, adjoint
délégué aux travaux, ainsi que d’élus et de techniciens. Une
réunion fructueuse et bien construite qui a permis de définir
une feuille de route pour les mois à venir en matière de travaux
et d’aménagements.
Comment améliorer la sécurité des piétons et des automobilistes
? Quelles dispositions mettre en œuvre pour limiter les
risques d’accidents ? On le devine, les problèmes liés à la circulation
et au stationnement automobile auront été au cœur
des préoccupations évoquées durant cette matinée fructueuse.
L’un des points les plus sensibles concerne l’avenue
Ange Bertolotti qui, compte tenu de sa configuration particulière
doublée d’un stationnement quelquefois anarchique
sur les trottoirs, peut être une source de danger en cas de
vitesse excessive des véhicules. Différents dispositifs ont été
envisagés afin d’empêcher le stationnement sur les trottoirs
et obliger le ralentissement des véhicules.
Pour le confort et la sécurité des piétons, les plots métalliques
de la traverse Antoinette Bersia et de l’avenue Ange
Bertolotti seront remplacés par des arceaux plus visibles.
Le débouché de la traverse Marius Laugier sur la route de la
Cabane Noire va également être revu avec la création d’un
rond-point ou d’un autre plateau traversant afin de réduire la
vitesse et de permettre le passage des véhicules en toute
sécurité. De la même manière, l’intersection Marius Laugier-
Ange Bertolloti-Cabane Noire va être sécurisée avec la création
d’un rond-point franchissable sur le modèle de celui du
Peyreguet. « Il y a trois ans, ce secteur était peu urbanisé », a
souligné le maire. « Aujourd’hui, avec l’implantation de logements,
ces aménagements deviennent indispensables, notamment
sur le plan de la sécurité ».
Parking et maison de quartier
La réhabilitation de la maison abandonnée située en face du
groupe scolaire du Clos de la Roche a longuement été évoquée.
Cette bâtisse est livrée aux squatters et exposée à
diverses dégradations malgré les verrous et fermetures
posés. En partenariat avec le conseil général, Ouest Provence
et le conseil régional, elle peut devenir un lieu de vie pour le
quartier. Bureaux à la disposition des associations, salle de
convivialité pour accueillir diverses activités, notamment des
rencontres intergénérationnelles, en liaison avec le centre
social des Quartiers Sud, pourront y trouver place. Un projet à
moyen terme qui va sans aucun doute favoriser le lien social
dans ce quartier. Le projet de déplacement de l’arrêt de bus,
de la place Félix Gardair vers la place toute proche du vieux
marché sera examiné en relation avec le service transport de
Ouest Provence. Ce transfert évitera ainsi aux bus de faire une
manœuvre de retournement comme c’est aujourd’hui le cas,
et permettra de matérialiser des places de stationnement sur
la place Félix Gardair.
Renforcer l’entretien et le nettoyage
Le dernier grand volet de cette réunion de quartier aura
concerné le nettoyage et l’entretien des espaces publics. Un
aménagement paysager va être réalisé autour de la salle du
Lavoir et des sanitaires installés pour améliorer la fonctionnalité
de cet espace dédié aux associations. Les pins situés au
bout de la place Gardair feront quant à eux l’objet d’un traitement
de fond par le service des espaces verts. « Afin de pouvoir
être plus efficace dans l’entretien et le nettoyage, nous
allons mettre en place des équipes affectées à un quartier précis.
Les agents auront ainsi une mission de proximité et seront le
relais pour nombre de petites interventions », a déclaré le maire
en réponse aux remarques des riverains.
Enfin, une signalétique «hameau de Rassuen» sera mise
en place pour faire honneur à ce quartier, vieux de plus de
deux siècles. ■
L E NOUVEAU CIQ
Le Comité d’Intérêt de Quartier est né en ce début d’année.
« Nous avons travaillé à sa mise en place depuis quelques mois. Désormais nous sommes opérationnels »,
souligne le président Laurent Brémaud. Accompagné de Sebti Salah (vice-président), Gaby Youbi (trésorier)
et Martine Jarniac (secrétaire), il a animé cette première réunion de quartier.
Fort déjà de près de 50 adhérents, le CIQ a de nombreux projets dans ses cartons : une journée de convivialité avec les résidents,
sans oublier un partenariat avec le comité des fêtes pour l’animation du hameau.
[im] P.15
JUIN 2006

environnement
un geste
qui sauve!
DÉBROUSSAILLER
L’été approche à grand pas
et avec lui les risques d’incendies.
Débroussailler le pourtour de son habitat
est une mesure de prévention indispensable
et efficace, rendue obligatoire
par l’article L 322.3 du code forestier.
L
es feux causent chaque année des pertes humaines et
provoquent de véritables catastrophes pour l’environnement.
Les comportements doivent évoluer vers une
prise de conscience collective afin de réduire au maximum les
risques liés à la négligence. Il s’agit pour chacun de développer
des réflexes qui favorisent la prévention en matière d’incendie.
Le débroussaillement doit en être un.
La chaleur de l’été provençal qui dessèche la végétation de
nos forêts, essentiellement composées de résineux inflammables,
augmente considérablement le risque d’incendie.
Les zones de débroussaillement concernent les habitats situés à
moins de 200 mètres des terrains en nature de bois, forêts, maquis,
garrigues, plantations ou reboisements.
Selon l’article L322.3 du code forestier il faut débroussailler :
“ ...aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations
de toute nature, sur une profondeur de 50 mètres, ainsi que des
voies privées y donnant accès, sur une profondeur
de 10 mètres de part et d’autre de la voie.”
Si le débroussaillement est une nécessité il doit être réalisé
avec parcimonie.
L’Arrêté Préfectoral n°3441 du 11/08/1993 prévoit qu’il doit
être procédé à l’élagage des branches basses des arbres ou
arbustes subsistant jusqu’à une hauteur de deux mètres. Les
branches doivent être coupées à une distance minimale de 3
mètres au droit des murs et du toit des habitations.
Le débroussaillement inclut l’élimination des résidus qui doivent
être évacués, broyés ou incinérés.
L’AVIS DU COMMANDANT VINCENT HONORÉ
“Il est primordial de respecter l’interdiction d’accès aux massifs
en période estivale, car le sauvetage d’une personne qui se
serait imprudemment aventurée reste prioritaire en cas d’incendie,
mais désorganise totalement la lutte. L’efficacité de l’intervention
des sapeurs dépend grandement du comportement et
des réactions de la population.
Le respect des consignes données par les sapeurs ou les autorités,
permettent le bon déroulement des opérations. D’ailleurs,
lors du feu sur le Miouvin l’an passé, nous avons trouvé l’attitude
de la population istréenne exemplaire et vraiment
citoyenne tant les consignes ont été respectées.
Depuis le mois de mars, nous sommes tous sans exception en
phase préparatoire de l’été. Chacun refait ses gammes comme
un pianiste. Notre préparation alterne entre simulations informatiques
et exercices sur le terrain.” ■
Les moyens techniques…
- 4 Camions Citerne Feux de forêt Moyen (CCFM).
- 2 Camions Citerne Grande Capacité (CCGC).
- 1 Camion Dévidoir Hors Route (CDHR)
- 1 Poste de Commandement de Colonne (PCC)
- 3 véhicules tout terrain type 4x4.
QUELQUES RÈGLES À RESPECTER
- Veiller à ne pas laisser s’accumuler les aiguilles de pins sur le toit.
- Penser à fermer systématiquement les volets lorsque l’on quitte son habitat.
- Les jours de grand vent préférer l’utilisation d’un barbecue bâti ne pas utiliser de barbecue “mobile”.
- Le stationnement d’un véhicule à proximité des massifs, ne doit pas empêcher l’accès aux engins de lutte anti-feu.
- L’accès aux massifs est interdit au public et engins motorisés du 15 juin au 2e dimanche de septembre sauf dispositions contraires.
- Lors d’un incendie respecter le bouclage du périmètre.
[im] P.16
JUIN 2006

loisirs
ASSOCIATION NAUTIQUE
OMNISPORT ISTRES
PRÉSIDENT : Stéphane Marty
VICE-PRÉSIDENT : Patrice Joly
TRÉSORIER : Pierre Trichet
ADJOINT : Yves Jacquelin
SECRÉTAIRE : Xavier Blanchard
ADJOINT : J. Marcel Borja
Du 1 er juillet au 2 septembre
le club est ouvert du lundi
au samedi de 13h30 à 17h
pour la pratique des différentes
activités :
optimist, mini solitaire, laser,
catamaran et planche à voile.
Contact : 04 42 56 16 50
www.anoi-club-voile-istres.org
L’été à bon port
Niché comme dans une carte postale
sur les berges de l’étang de Berre, le port
des Heures Claires est un lieu apprécié
des plaisanciers. Durant toute la période
hivernale, les équipes d’entretien ont œuvré
pour préparer la saison nautique et l’arrivée
des beaux jours synonymes de regain
d’activité.
T
out est paré pour relancer la saison de plaisance et
accueillir les bateaux de passage dans les meilleures
conditions. Durant plusieurs mois, tous les travaux de
petit entretien et de remise à niveau des installations se sont
déroulés sur les pannes mais également aux abords du port.
Côté nettoyage, peut-être la partie la plus sensible puisque
c’est le premier contact que l’on a lorsque l’on descend de
son bateau, un “ coup de balai “ a été donné sur l’ensemble
des installations. Il aura permis notamment l’enlèvement
d’une épave qui, c’est le moins que l’on puisse dire, s’avérait
peu esthétique sur le quai où elle se situait. De la même
manière, les containers à ordures ménagères ont été ancrés
au sol pour leur éviter d’être emporté par temps de mistral
et d’échouer dans l’étang. Car si le vent est l’allié des plaisanciers,
il peut être source de désagréments.
Améliorer les accueils.
La préparation de la saison aura également vu des travaux
sur la capitainerie. Outre la réfection totale du toit un réaménagement
intérieur a été réalisé. Il s’agit d’améliorer les
conditions d’accueil, tant des plaisanciers habituels, le port
propose 210 anneaux, que des “ passagers “ qui viennent
faire escale aux heures claires. À leur attention, une quinzaine
de places sont réservés et accessibles. Rappelons que
la capitainerie est ouverte du lundi au samedi, de 8 heures à
12 heures et de 15 heures à 18 heures.
Tous les postes d’alimentation en eau et électricité ont été
révisés et remis à niveau pour être pleinement opérationnels.
Dans la rubrique des
grands travaux, on peut
signaler également la réalisation
d’un nouveau ponton,
permettant l’amarrage des
bateaux de 12 mètres et plus,
et ce en toute sécurité. Cette
réalisation a pu se faire grâce
aux subventions accordées
par le conseil général, il
convient de le rappeler. Au
total ce sont plus de 49 800
euros qui ont été consacrés
au port des Heures Claires.
A quelques encablures du
port, la base de plein air est
également parée pour l’été.
Du côté des infrastructures,
des bungalows ont été installés
en remplacement des
bâtiments détruits par un
incendie l’an dernier. Ils permettent
le déroulement des différents stages sportifs proposés
par la ville dans le cadre des centres aérés et des activités
d’été pour les jeunes mais également des activités du
club de voile, un club affilié Fédération Française de Voile, il
convient de le préciser. Salle de classe, vestiaires, sanitaires
offrent ainsi aux plaisanciers en herbe les meilleures conditions
d’accueil et de pratique. ■
Accessible à tous
La pratique de la voile ne doit pas être réservée aux valides.
Depuis plusieurs années, l’accessibilité des différents équipements aux personnes
handicapées fait partie des priorités et les installations du port n’y font
pas exception. Cette volonté permet le déroulement de nombreux stages sportifs
ou de loisirs. Côté embarcations, le club handisport dispose de trois
bateaux et l’ANOI de deux bateaux. Ainsi fin avril, durant trois journées l’association
handisport a organisé un stage pour 8 équipages. La session s’est
achevée par une régate organisée par le club. Un exemple réussi de travail en
partenariat avec un objectif commun : le plaisir de la navigation toutes voiles
dehors.
[im] P.17
JUIN 2006

histoire
CES NOMS QUI NOUS ENTOURENT
TOUS LES JOURS NOUS CÔTOYONS LEURS NOMS,CERTAINS SONT ILLUSTRES, CONNUS DE TOUS.
ILS SE NOMMENT JAURÈS,MISTRAL,DAUDET,SAINT EXUPÉRY…
D’AUTRES LE SONT MOINS ET POURTANT UNE RUE, UNE AVENUE, UNE IMPASSE… PORTE LEUR NOM.
NOUS VOUS PROPOSONS DE FAIRE CONNAISSANCE AVEC VOTRE ADRESSE !
Ce mois-ci :
Jean François
Champollion
Clin d’œil à l’antiquité, la pyramide à Istres qui n’a pas connu l’époque des pharaons, jouxte la place
Champollion. Jean-François Champollion, qui est vraisemblablement le premier à percer le secret des hiéroglyphes
est également considéré comme le père de l’égyptologie.
J
ean-François Champollion dit
“Champollion le Jeune” est né le
23 décembre 1790 à Figeac dans
le Lot. Élève surdoué, Champollion est
capable de parler le latin à neuf ans, l’hébreu
à treize ans et l’arabe à quatorze
ans. Il étudie à Figeac puis à Grenoble où
déjà à cette époque il ressent une curiosité
pour l’antiquité et mène de front ses
travaux d’histoire, de linguistique et de
philologie. Il se plonge très tôt dans
l’étude de plusieurs langues et écritures
du Moyen Orient, hébreu, arabe, copte,
araméen, persan, sanskrit, éthiopien.
Il étudie la fameuse Pierre de Rosette
grâce à une copie des inscriptions obtenue
par son frère. En 1807, il n’a alors
que dix-sept ans, Champollion écrit à
son frère : “je me livre entièrement au
copte. Je veux savoir l’égyptien comme
mon français parce que sur cette langue
sera basé mon grand travail sur les papyrus
égyptiens”. Ses efforts de déchiffrement
des hiéroglyphes égyptiens,
débouchent en 1808 sur la découverte
du principe de ligatures (regroupement
des signes). Mais c’est en 1810, qu’il
émet une idée prépondérante pour ses
recherches. Il fonde une hypothèse
selon laquelle les signes représentent
des idéogrammes (exprimant une idée)
ou phonogrammes (exprimant un son).
L’année 1816 marque une pause forcée
dans ses recherches puisqu’il est exilé à
Figeac en raison de ses opinions bonapartistes.
Champollion revient dès 1817
à Grenoble, se marie avec Roseline Blanc
et devient professeur d’histoire. Au fil de
ses études qu’il mène parallèlement à
son enseignement d’historien, il est persuadé
trois ans plus tard, après l’observation
des papyrus du Livre des morts
que le hiératique est une simplification
des hiéroglyphes. Ses travaux avancent
et lui permettent le déchiffrement des
premiers cartouches royaux dont celui
de Ptolémée V sur la Pierre de Rosette,
puis celui de Cléopâtre sur la base d’un
obélisque et un papyrus bilingue. Peu de
temps après, en 1822, il fait part dans
une de ses correspondances, de sa
découverte d’un système de déchiffrement
des hiéroglyphes.
“C’est un système complexe, une écriture
tout à la fois figurative, symbolique
et phonétique, dans un même texte, une
même phrase, je dirais presque un
même mot” expliqua t-il cette même
[im] P.18
JUIN 2006
année. Il faudra attendre deux ans de
plus pour qu’il publie son Précis du système
hiéroglyphique des anciens égyptiens
et ouvrir les portes de l’égyptologie
scientifique.
En dépit de quelques controverses initiées
par certains de ses contemporains,
il est nommé conservateur chargé des
collections égyptiennes au musée du
Louvre. Il persuade le roi Louis XVIII de se
porter acquéreur de la collection du
consul anglais en Égypte, ainsi que celle
de l’obélisque de Louxor couché en
1831 et dressé à Paris place de la
Concorde en 1833. Il réalise un vieux
rêve de 1828 à 1830, celui de partir pour
une expédition scientifique en Égypte
pour recueillir des informations et des
objets. De retour à Paris il est élu à
l’Académie des inscriptions et belles-lettres
et obtient la chaire d’Antiquité
égyptienne au Collège de France. Très
éprouvé par ses travaux il s’éteint à Paris
le 4 mars 1832.
Son nom a été donné à un lycée de
Grenoble, à un autre à Figeac ainsi qu’à
l’université d’Albi. ■

traditions
V ENDREDI 23 JUIN 2006
LES FEUX DE LA S T JEAN
EN PROVENCE
À LA C HAPELLE S T MICHEL
Lou Liame avec les sociétés de maintenance,
la Chorale Provençale, Lou trélus,
l’Escolo dis Arnaveu
et la Maintenance Provençale des Traditions et
des feux de la Saint Jean œuvrent à maintenir
cett fête le vendredi 23 juin.
L
a coutume de célébrer la fête de la Saint Jean
par des feux de joie remonte à l’antiquité.
Au V ème siècle, afin de lutter contre les Dieux-
Soleils, l’église mit le solstice d’été sous le signe de
Saint Jean Baptiste. Le dimanche qui précède le solstice,
tous les défenseurs des traditions se retrouvent
au Mont Canigou pour la « Trobada ».
Chacun avec son fagot de bois monte au Pic du
Canigou où sera allumé le feu de la Saint Jean.
Cette flamme, acheminée par relais, éclairera quelque
20 000 feux, d’Espagne en Italie.
L’année passée la flamme du Canigou avait été
accueillie officiellement par Michel CAILLAT maire
d’Istres, au pavillon de Grignan, en compagnie de
nombreux élus et en présence de Lucien BONNET
président de la maintenance Provençale des Feux de
la St Jean.
Elle était partagée par les villes voisines, St Mitre les
remparts, Cornillon Confoux, Miramas, Grans, Saint
Chamas, Le Rove.
Après la cérémonie d’accueil de la flamme par les
élus, la soirée se poursuivra à partir de 18 heures, sur
le merveilleux site de la colline St Étienne d’une
façon conviviale. Chacun apporte son pique-nique
en attendant l’arrivée sur les lieux du « Fanau »
avec la flamme du Canigou. Chants et danses animent
la veillée.
Pour ceux qui ne sont jamais venus, prendre la route
du tour de l’étang de l’Olivier jusqu’à l’oratoire du
chemin de St Étienne puis suivre le fléchage. ■
LE PROGRAMME SUR LE SITE DE LA COLLINE ST ÉTIENNE
- 18h 00 messe provençale à la chapelle St Michel
- 19h 00 apéritif, suivi du repas tiré du sac
- 21h 30 accueil de la flamme du Canigou
R ENSEIGNEMENTS : 06 62 33 71 83
la fête
façon “provençale”
Véritable conservateur du patrimoine provençal,
la ville d’Istres a trouvé en Lou Trelus
l’ambassadeur de bien belles traditions.
La musique, indissociable complice de la danse,
n’a pas de frontières. Lou Trelus non plus….
D
epuis sa naissance à Istres en 1972, le groupe folklorique
contribue au maintien des traditions provençales avec un
esprit de fête, et un amour immodéré de la Provence. Vous les
avez certainement rencontrés lors de la fête des Bergers.
L’association Lou Trelus, entendez “lumière naissante”, propose à ses
90 adhérents, âgés de 5 à 77 ans, des cours de danse, de chants et de
musique. Mais Lou Trelus c’est surtout des spectacles, des danseurs,
des chanteurs, des musiciens, des passionnés d’histoire.
La qualité des représentations n’est pas le fruit du hasard mais le
juste reflet d’un travail constant de recherche d’authenticité.
Les “anciens” et les livres d’histoire constituent une base de données
précieuse qui leur permet de reproduire à l’identique les costumes
et faire revivre le passé dans le souci du moindre détail.
La Provence en “Tournée”…
Aujourd’hui Lou Trelus, loin de renier son berceau istréen, s’est laissé
pousser des ailes pour faire connaître bien plus loin, les chants,
la musique, les danses populaires (danses de “balètti”) et militaires
d’antan, mais aussi la langue, sans oublier le costume d’Arles à la
mode istréenne.
Après l’Italie, la Kalmoukie (au sud de la Fédération de Russie) et la
Bulgarie à deux reprises, Lou Trelus s’est envolé du 14 au 27 avril
dernier pour le pays du carnaval et du football.
« Quatorze heures de vol » plus loin, les 35 danseurs et musiciens
ont posé le pied sur le sol brésilien. Ils ont ainsi assuré plusieurs
spectacles dans différents théâtres des localités de l’État de
Santa Catarina (1000 kms au Sud de Sao Paulo) dont Florianopolis,
Joinville, Blumenau, Jaragua Do Sul avant de clôturer leur périple par
la mégapole de Sao Paulo avec un spectacle en plein air.
C’est en réponse à une invitation de l’Alliance française faisant suite
à l’année du Brésil en France, que Lou Trelus s’est empressé
d’honorer avec sa musique et sa langue provençale. ■
[im] P.19
JUIN 2006

la ville en fête
Cette année encore, les animations
et rendez-vous conviviaux proposés
dans le cadre de la féria sont
nombreux et destinés à tous
les publics. Ils vont faire vivre
tout le centre ville aux couleurs
de la fête, aux accents musicaux,
à la lumière des expositions...
Le programme est riche et varié
et s’achèvera, en feu d’artifice
par la fête de la musique.
Autour du Palio, dans le village
des arènes, les visiteurs pourront retrouver
artisans, exposants, artistes peintres,
sculpteurs et photographes, sans oublier le
monde associatif qui présentera ses activités
et ses coups de cœur. Au travers du stand
de l’Office de Tourisme et de celui de Ouest
Provence, la ville d’Istres et les produits
du terroir seront mis en valeur.
Plus de dix concerts sur les différents
podiums installés en ville prolongeront
la fête au-delà des portes du toril.
Ils seront complétés par les prestations
des peñas qui animeront les rues du
centre ville au gré de leurs déambulations.
Le grand rendez-vous de cette série
de concerts sera incontestablement
le récital d’El Chato le samedi 17 juin.
Un excellent prélude à la fête de la musique
du lendemain.
Une féria, c’est également les abrivados
et autres encierros. Ils seront bien évidemment
présents cette année, sur un parcours
différent. La grande nouveauté sera
réservée aux minots de 6 à 12 ans.
L’encierro du petit Istréen leur donnera
l’occasion de se mesurer à des toros
mécaniques pour goûter, sans aucun risque,
aux sensations de cette tradition portée
par leurs aînés de Camargue.
Toro de fuego, beccerade avec les écoles
taurines des villes voisines compléteront
les différentes animations proposées.
[im] P.20
JUIN 2006
Une falla
pour la feria
Dans la tradition valencienne,
les menuisiers brûlaient leurs
déchets au moment de la feria.
Ce sont les Fallas aujourd’hui qui
subissent ce sort typique pendant
la Feria de Valencia.
De formes spectaculaires,
les Fallas envahissent les rues
lors d’interminables défilés pour
y être brûlées lors de la clôture
de la Feria. Immenses figurines,
elles peuvent représenter
des personnages ou des scènes
humoristiques selon l’imagination
des falleros. Istres a voulu cette
année faire découvrir cette tradition.
Cette surprenante Falla, réalisée
par Santiago Ferrer, sera installé
sur l’avenue du Palio, face aux
Bodegas et aux Villages des Arènes.
Elle sera dévoilée officiellement lors
de l’inauguration de la féria
vendredi 16 juin et clôturera la
manifestation, dans un grand
bouquet de flammes,
dimanche 18, vers 22h30.

LES PEINTURES
DE TOM GARCIA
VENDREDI 16 JUIN :
19h Bombe
Défilé des associations istréennes,
19h30 PRÉSENTATION DE LA FALLA
Inauguration du Village Féria et des Bodegas
Animation par les Peñas en ville
21H30 PALIO : EL CHINO TORERO
Spectacle Comico Taurin
(7€ gratuit pour les enfants)
21h00 : Podium Parvis de l’Olivier : Cuba Libre
21h00 : Podium Place A. Briand :
Batucada Casa do Samba
22h30 : Podium Pasteur : Lyliam Brazil et ses danseuses
22h30 : Podium Place A. Briand :
Arte flamenco avec Julio y Lucas
23h00 : Podium Parvis de l’Olivier :
Claire Tudela et son nouveau spectacle
SAMEDI 17 JUIN :
11h Défilé des Peñas en ville
11h30 CAPEA AU PALIO
5 vaches de Agu Roubaud
SOFIANE "MORENITO D'ISTRES",
STEVEN LEAL, GREGORITO TEVATITO
& MATHIEU PICARD
12h00 BOMBE - ABRIVADO DU TORO CLUB
18H00 PALIO : NOVILLADA
(voir affiche)
à partir de 20h00 Podium Place A. Briand :
Animation DJ MC sono
20h30 Podium Bodegas (Av. du Palio) : Gitano Family
21h00 Podium Parvis de l’Olivier :
Batucada Casa do Samba
21H00 PODIUM PASTEUR :
CONCERT AVEC "EL CHATO"
22h30 Podium Bodegas : Gitano Family
23h00 Podium Parvis de l’Olivier :
Baïlar la vida, Chorégraphie flamenco
22H30 EMBRASEMENT DU TORO DE FUEGO
Parvis du Portail d’Arles
DIMANCHE 18 JUIN :
11h Défilé des Peñas en ville
11h Bombe
L’ENCIERRO DU PETIT ISTREEN
PORTAILD’ARLES / PALIO
11H30 PALIO :
ARRIVÉE DE L’ENCIERRO
BECERRADA DES "ARENEROS"
Gratuit et sans mise à mort
4 becerros de Christophe Fano pour
"TOMASITO",
AIMERIC CHAY,
VINCENT CARDO
ET GAËTAN VIDAL
17H30 PALIO : CORRIDA
(voir affiche)
20h00 :
Podium Bodegas : GYPSIE ALL STARS
22h30 : CLÔTURE DE LA FÉRIA
EMBRASEMENT DE LA FALLA
Podium Bodegas : GYPSIE ALL STARS ....
Parmi les différentes expositions
proposées lors de la féria, on pourra
découvrir le travail de l’artiste
Tom Garcia. Il sera présent sur les
cimaises de la chapelle Saint Sulpice
du 6 au 19 juin. Natif de Beaucaire,
Tom Garcia a réalisé le tableau
qui a servi de base à l’affiche
de cette année.
Cet artiste passionné et passionnant,
amoureux de toro et de cheval
a posé son empreinte dans l’art taurin
comme une dédicace à la Sainte Folie
des Hommes.
Au caractère sanguin, Tom a ouvert
la veine de l’esprit espagnol Istréen.
& FÊTE DE LA
MUSIQUE
[im] P.21
JUIN 2006

culture
DANSEUR DANS LA PROMOTION 2004-2006 DU GROUPE
COLINE, JULIEN ANDUJAR NOUS LIVRE SON SENTIMENT
APRÈS DEUX ANNÉES D’UNE FORMATION INTENSE SUIVIE À
ISTRES. UN APPRENTISSAGE POINTU DU LANGAGE DU
CORPS ET DE LA DURE RÉALITÉ DU MÉTIER DE DANSEUR
PROFESSIONNEL AVEC SES DOUTES, SES JOIES ET SURTOUT
CETTE FORMIDABLE DÉTERMINATION DE POURSUIVRE DANS
LA VOIE ENGAGÉE. RENCONTRE.
PORTRAIT
L’ENVIE DE RIRE
C’
est presque par hasard que Julien Andujar (21 ans)
s’est retrouvé embarqué dans l’aventure Coline, un jour
d’octobre 2004. Issu d’une formation théâtrale, ce
jeune Narbonnais n’envisageait pas vraiment de se lancer dans
le milieu de la danse. Certes il sait bien bouger son corps,“j’ai
fait des animations de danse à la façon d’un “gogo dancer” dans
les campings entre 15 et 18 ans, mais sans aucune réelle formation…”,
souligne-t-il et c’est au “culot” qu’il a tenté l’audition
des Coline à Istres. Bingo, le jeune homme est retenu et sa vie
bascule dans un univers artistique inconnu.“Quand j’ai atterri à
Istres c’était la découverte totale (...) je partais “tout blanc” sans
aucune véritable notion de chorégraphie”.
Très rapidement Julien trouve ses marques et laisse peu à peu
son corps exprimer le(s) mouvement(s) de la danse. Passionné
par ce nouveau moyen d’expression qu’il découvre, le jeune
homme va trouver dans les conseils et les cours dispensés par
de grands noms de la discipline, tels que les chorégraphes
Daniel Larrieu, Myriam Berns, Hervé Robbe ou encore Odile
Duboc, les ressources et l’énergie qui vont alimenter cette
passion qui sommeillait en lui : la danse. Par leurs enseignements,
il a découvert différents langages du corps, “j’ai appris
en tant que danseur à vraiment rentrer dans une matière, dans
une énergie avec beaucoup de technique (...) au début cela me
paraissait insurmontable”, et pourtant les mois passent et sa
maîtrise s’affine.
AUDITIONS PROMOTION 2006-2008
Formation professionnelle en danse contemporaine.
Cette formation s’adresse aux danseurs/danseuses
âgés de 18 à 25 ans possédant une solide base technique
et désirant s’engager dans la vie professionnelle.
Présélection sur dossier à envoyer avant le 23 juin
2006.
Auditions préliminaires le 3 juillet à Paris et le 5 juillet
à Istres
AUDITIONS FINALES LES 6 ET 7 JUILLET À ISTRES
RENSEIGNEMENTS :MAISON DE LA DANSE, CEC LES HEURES
CLAIRES 13800 ISTRES CEDEX. TEL/FAX : 04 42 55 70 31
courriel : coline.istres@wanadoo.fr
de Julien
Aujourd’hui, à
quelques semaines
de la fin de son
aventure istréenne,
Julien va s’engager
dans deux
nouvelles formations
complémentaires
de six mois à
Montpellier et à
Toulouse.
“Je veux aller plus
loin dans l’apprentissage de la danse, surtout en tant q u’interprète,
je veux goûter à plein de chose !”En juillet, dans le cadre
de son stage professionnnel, il travaillera avec Daniel Larrieu
pour une chorégraphie intitulée “Water proof”. Son rêve, “ne
jamais arrêter de bosser avec des gens que j’aime, me marrer
toute la journée en dansant… faire de belles créations. J’ai envie
de rire !” Un rire synonyme de danse pour ce jeune homme
pétillant et certainement promis à un bel avenir.
Un groupe soudé et cohérent
La notion de groupe est également très importante dans la
formation dispensée par Coline.“Cette promotion est excellente”,
souligne Bernadette Tripier directrice de Coline. “Elle a cette
particularité d’être un groupe soudé, lucide et cohérent mais à la
fois rempli d’individualités…”.
Il ne fait pas pour autant croire que tout est rose et que chaque
élève du groupe a vécu à Istres, ces deux dernières années, un
magnifique conte de fée à la Billy Elliot, avec à la clé que du
bonheur ! Les stagiaires ont aussi leurs moments de doute, de
solitude, de désillusion, leurs échecs. Sur les 15 élèves retenus
pour la promo 2004-2006, seulement 12 danseurs arriveront à
son terme à la fin du mois de juin. “Quelques-uns d’entre eux
seront prêts pour la vie professionnelle et cela dépend beaucoup
de leur motivation profonde et de leur capacité de résistance aux
difficultés du métier de danseur”, souligne la directrice de Coline.
Mais,“C’est ça la danse !”comme le dirait si bien et si justement
Myriam Berns. ■
Durant les six derniers mois de leur formation, les danseurs
de Coline ont parcouru les scènes de France et de
Navarre. Après Avignon, Saint-Raphaël, Chartres, le Havre
ou encore Castres, ils seront à Lausanne en Suisse les 9 et 10
juin, à Ljubljana en Slovènie du 12 au 25 juin avant de rejoindre
le Palio d’Istres le 30 juin et 1er juillet pour la biennale de
Pulsion et enfin le 2 juillet à Saint-Martin-de-Crau pour le
festival du Roi des Aulnes proposé par le Conseil Général.
[im] P.22
JUIN 2006

DANSE
LE TRADITIONNEL RENDEZ-VOUS PROPOSÉ PAR LES DANSEURS DE PULSION AURA POUR THÈME L’ODYSSÉE. DURANT
DEUX SOIRS, QUELQUE 500 DANSEURS SE RETROUVERONT AU PALIO POUR UNE RELECTURE CHORÉGRAPHIQUE DES
TABLEAUX LES PLUS CONNUS DE L’ÉPOPÉE D’ULYSSE.
L
e pari est osé, c’est le moins que l’on puisse dire.
Si sur le plan technique les équipes de la maison de
la danse et les adhérents de pulsion ont depuis de
nombreuses années l’habitude de travailler ensemble
pour monter un grand spectacle commun, en revanche,
sur le plan artistique, le choix de l’œuvre d’Homère risque
de sortir des sentiers battus. Comment intégrer la
danse de salon, la danse Africaine le hip hop à ce projet
artistique ? La réponse vient d’elle-même : grâce à l’engagement
et à la motivation de tous autour de ce projet.
Et c’est là que l’alchimie soigneusement élaborée au fil
des années trouve sa pleine réussite : celle de regrouper
tous les professeurs et les adhérents qui partagent cette
formidable envie d’exprimer sur scène leur passion lors
d’un spectacle commun. Pas un millefeuille où se succéderaient
des saynètes, mais un véritable spectacle où
s’enchaînent les tableaux, où les groupes se croisent et
se répondent le tout dans un encadrement professionnel.
Ainsi, les danseurs de jazz évoqueront Calypso la
séductrice ou encore la rencontre avec les cyclopes tandis
que les lotophages (les mangeurs des fruits du lotus
qui faisaient perdre la mémoire) seront racontés par les
danseuses orientales. Sans vouloir tout dévoiler on peut
signaler le hip hop pour figurer les guerriers compagnons
d’Ulysse, la danse rock pour le chant des jeux ou la
salsa pour l’île du soleil.
Inutile de dire qu’un tel projet mobilise toutes les énergies.
Dès la rentrée de septembre, les professeurs se sont
réunis pour choisir le thème du spectacle et élaborer les
différentes chorégraphies.
Puis à partir du mois de février ce sont les danseurs qui
se sont mis à l’œuvre pour mettre en pratique les
acquis et travailler chaque tableau. Au fil des semaines
qui s’écoulent, tous les acteurs concernés rejoignent le
mouvement qui s’achèvera vendredi 30 juin et samedi
1er juillet par deux représentations publiques. Près de
500 danseurs se produiront sur le grand plateau qui sera
aménagé au centre des arènes.
Une biennale par an !
Pour cette édition 2006, ce sont les ados et adultes qui
danseront. “ Au fil du temps, des contraintes techniques et
budgétaires, l’organisation de deux spectacles, l’un interprété
par les enfants, l’autre par les plus grands, souvent
dans deux lieux différents, est devenue trop lourde “ soulignent
les responsables de la maison de la danse.
D’où l’idée de scinder les galas et de faire “une biennale
par an “. Ainsi les années paires seront réservées aux ados
et adultes tandis que les années impaires seront consacrées
au travail des enfants. Il s’agit d’une évolution naturelle
qui s’inscrit dans la volonté de permettre à chacun
de s’exprimer et de se produire dans les meilleures
conditions, de valoriser la pratique amateur et de lui donner
tous les moyens techniques pour son expression.
Une volonté partagée par un public nombreux et
connaisseur qui ne manquera pas, cette année, le rendez-vous
du Palio. ■
LA BILLETTERIE EST OUVERTE :
POUR LES PLUS DE 12 ANS : 12 €
ENFANTS DE 6 À 12 ANS :6 €
GRATUIT POUR LES ENFANTS
DE MOINS DE 6 ANS.
LES REPRÉSENTATIONS AURONT LIEU
VENDREDI 30 JUIN
ET SAMEDI 1ER JUILLET
À 21H30 AU PALIO.
[im] P.23
JUIN 2006

sports
Crée en 1996, le club
d’escalade Vertical’Istres
qui regroupe aujourd’hui
35 adhérents fête ses 10 ans.
Passionnés, chevronnés,
débutants ou confirmés
partagent ensemble cette
même passion de la grimpe
dans un environnement
100% naturel.
L’escalade :
pour qui et pourquoi ?
L’escalade c’est avant tout un état d’esprit,
le respect de l’environnement et un
défi permanent, que l’on se lance sur chaque
support vertical rocailleux offert par
la nature. Le but recherché est le dépassement
de soi, mais la part de risque est
extrêmement calculée.
Même s’il existe certaines fois, des petits
paris entre amis, on ne cherche nullement
une adversité. Celui qui grimpe depuis des
années aura plutôt tendance à rechercher
la perfection de la gestuelle, alors que pour
les débuts on se contente de trouver de
bons appuis.
Certaines personnes pensent qu’il s’agit
d’un loisir individuel. C’est faux ! Il s’agit
d’un véritable sport d’équipe avec d’un côté
de la corde, le grimpeur et de l’autre, celui
qui assure, conseille et assiste depuis le sol.”
Que faut-il pour pratiquer ?
Si grimper est à la portée de beaucoup de
monde, “l’escalade” l’est aussi mais sous
certaines conditions. Il faut de l’équilibre,
de l’endurance, de la force pure, ne pas
avoir peur du vide, et aimer la nature.
Un bon équipement est indispensable,
chaque samedi au pied des Alpilles ou
dans les calanques pour escalader des
voies balisées adaptées à tous les
niveaux.
Les sorties se font le samedi et quelquefois
sur l’ensemble du week-end. ■
...déjà 10 printemps
SAMEDI 10 JUIN le club fête ses 10 ans
d’existence. L’occasion pour les membres
de faire une rétrospective et d’évoquer
les meilleurs souvenirs d’escalade
avec le club. Lors de cette journée,
le public aura la possibilité de rencontrer
et de partager avec les adhérents l’atmosphère
chaleureuse qui règne en permanence
au sein du club.
vertical’ Istres
L’escalade est à ce propos, une discipline
qui ne connaît que très peu d’incidents.
L’ensemble des paramètres qui touchent
la sécurité est scrupuleusement contrôlé
avant et après chaque sortie.
Paul Roca, président de Vertical’Istres
explique :“L’escalade est une discipline qui
apprend à mieux se connaître. Ce sport qui
fait appel à la force physique n’est pas uniquement
réservé aux hommes. Il faut de la
finesse et de l’agilité, d’ailleurs, un tiers de
l’effectif du club est féminin. Le challenge
que le grimpeur aime relever c’est franchir
l’obstacle. Une fois sur la paroi on fait le
vide dans sa tête et on se concentre sur chaque
prise en essayant de “lire” le mieux possible
la paroi. Un bon grimpeur est aussi
quelqu’un capable de bien décrypter un
support d’escalade avant même son ascension.
Notre ambition n’est pas la compétition,
baudrier, mousquetons,
descendeur,
chaussons.
Affilié à la Fédération
Française de la
Montagne et de
l’Escalade (F.F.M.E),
on trouve au club de
la bonne humeur, un
bon encadrement,
des conseils avisés,
un suivi et du matériel
d’escalade.
Que l’on soit débutant
ou confirmé
tous les ingrédients
sont réunis pour
bien découvrir ou
progresser. Les membres
du club se donnent
rendez-vous
R ENSEIGNEMENTS :CONTACT :PAUL R OCA 06 19 69 00 40
[im] P.24
JUIN 2006

UNE FORMATION BASÉE SUR LA RIGUEUR ET LA DISCIPLINE ASIATIQUE,
DES HEURES INTERMINABLES À RÉPÉTER LE MÊME MOUVEMENT, ONT PERMIS
À SUN MENGDEFIGURERPARMILESMEILLEURSJOUEURSDECHINE.
DEPUIS 5 ANS CE PONGISTE FAIT AVEC L’ENSEMBLE DE SES NON MOINS
TALENTUEUX COÉQUIPIERS, LES BEAUX JOURS DU TENNIS DE TABLE ISTRÉEN.
Sun Meng
Pongiste de haute volée !
N
é le 29 avril 1980, c’est à
Chengdu, capitale de la province
du Sichuan en Chine
que Sun Meng fait ses premiers
pas. A l’âge de 8 ans, son père
décide de l’inscrire à un sport : le
tennis de table. Au départ, Sun y
va sans trop y croire, et sans véritable
envie. Au fil des entraînements
(2h par jour de 8 à 10 ans) il développe
très vite des qualités techniques
incroyables et progresse à
une allure vertigineuse. Ce sport
qui ne lui plaisait guère à ses
débuts devient finalement son
moteur.Ses entraînements s’intensifient
pour atteindre les 6
heures quotidiennes à 14 ans.
Dans le même temps, le club de
Chengdu détecte en lui un
énorme potentiel et le recrute.
Dans cette structure “club”, il fait connaissance avec le haut niveau. Sa scolarité
se restreint à 4h de cours le mardi et le jeudi, le reste du temps est
consacré à l’entraînement. Les matchs s’enchaînent et ses victoires s’accumulent.
Il fait déjà partie des 5 meilleurs joueurs du pays, un pays où plusieurs
millions de personnes pratiquent cette discipline .
La consécration….
Huit ans après ses débuts une raquette à la main et des millions de balles
frappées inlassablement, Sun Meng réussi l’exploit de devenir à 16 ans,
Champion de Chine Junior. Il entre dès lors en Superdivision chinoise,
l’équivalent de la Pro A en France.
Puis le doute…
De 19 à 21 ans il fait pi de l’équipe de Chine 2 mais un manque de chance,
une concurrence rude, le déstabilisent pour un temps.
.J’ai commencé à douter de mes capacités jusqu’à remettre en question mon
ambition de jouer au plus haut niveau.” nous confia t-il.
Il envisage de changer d’air. Le Japon et le club de Düsseldorf le veulent
mais sa tante qui fut championne d’Europe en double mixte avec Jean-
Philippe Gatien, le convainc de venir en France. À son arrivée, le club est en
nationale 3 et sans vraiment s’entraîner il remporte victoire sur victoire. Sa
confiance retrouvée, il va connaître avec Istres une très belle ascension
sportive, de la Nationale 3, à l’élite Pro A . Et pour cette fin de saison les portes
de la coupe d’Europe sont d’ores et déjà bien entr’ouvertes. ■
SPORT SCOLAIRE
La finale nationale
de Hand à Istres !
Istres terre de prédilection du handball ? Après le Top 16 qui s’est
déroulé le week-end de Pâques et en marge des rencontres régulières
de l’équipe fanion au plus haut niveau du championnat
national, c’est au tour des sportifs de l’UNSS de prendre place
dans les différents gymnases de la ville. Ils se sont retrouvés pour
les phases finales du championnat de France. Cette épreuve a rassemblé
32 équipes venues des 4 coins de l’hexagone.
La finale a vu la victoire du lycée Eluard de St-Junien chez les
féminines tandis que, chez les garçons, les joueurs du lycée
J. Haag de Besançon s’adjugeaient le titre.
ANNIVERSAIRE
Les trente ans de l’ESEI
Avec plus de neuf cents adhérents répartis en douze sections, le
moins que l’on puisse dire est que l’E.S.E.I est incontournable
dans le paysage Entressenois et Istréen .
Le coup d’envoi des cérémonies aura été donné par le défilé des
sections de l’E.S.E.I dans les rues d’Entressen, un défilé ouvert
par les motards de l’association les diablotins. Côté
champions,les pongistes de l’équipe pro A, les volleyeuses et les
gymnastes de l’EGIE ont proposés des rencontres de gala fort
appréciées. Ils ont été renforcés par les matches du championnat
de France UNSS de hand qui se déroulaient à Arcelli.
Les journées du mercredi et du samedi auront été ouvertes au
public pour découvrir, tennis, basket, tir à l’arc, voile… ainsi que
de nombreuses animations ludiques (run and bike, course en sac,
tir à la corde). Au final, c’est une semaine de vrai bonheur sportif
et convivial que les responsables et bénévoles de l’E.S.E.I ont
proposé. Ils ont ainsi démontré, par leur solidarité et leur volonté
de travailler ensemble, la force d’un club omnisport.
RUGBY À 13
MATCH INTERNATIONAL BARDIN
La fédération de rugby à 13 propose, dans le cadre de rencontres
promotionnelles, un match France-Maroc. Il se déroulera
le Samedi 10 juin au stade Bardin à 20 heures. “ C’est volontairement
dans des villes ou ce sport n’est pas implanté que
nous avons choisi d’organiser ces rencontres “ explique le
représentant de la ligue. “ Il s’agit ainsi de créer une animation,
de susciter la criosité et de mieux faire connaître cette
discipline “.
[im] P.25
JUIN 2006

C O N S O M M A T I O N
Du côté de la CLCV
CHAQUE MOIS, L’ASSOCIATION
CONSOMMATION LOGEMENT
ET CADRE DE VIE (CLCV),VOUS
INFORME DES DIVERSES ACTIONS
MENÉES POUR AMÉLIORER
LE QUOTIDIEN DE CHACUN
ET VOUS DONNE QUELQUES CONSEILS
POUR BIEN
CONSOMMER.
QUE FAIRE EN CAS DE
REFUS D’ASSURANCE ?
À votre grande surprise vous recevez un courrier
de résiliation d’assurance de votre véhicule,
à compter de sa date d’échéance. Il faut
savoir qu’un assureur est tout à fait libre de
résilier un contrat et sans pour cela vous en
donner l’explication.
Cependant la Loi rend obligatoire l’assurance
en responsabilité civile à l’égard des tiers de
tout véhicule à moteur, sous peine de sanctions
sévères.
C’est pourquoi a été créé Le Bureau Central de
Tarification (BCT) pour trouver une solution
aux personnes qui se heurtent à un refus d’assurance.
Le Bureau Central de Tarification a pour rôle
exclusif de fixer le montant de la prime moyennant
laquelle une compagnie d’assurance est
tenue de vous assurer (Article L 212-1 du Code
des Assurances).
Il est à noter cependant que ses prérogatives se
limitent à la responsabilité civile et n’intervient
pas pour les garanties complémentaires (vol,
dommages au véhicule…)
Ainsi vous ne serez pas assuré si vous ne trouvez
pas d’assureur acceptant de couvrir ces
garanties. La décision du BCT est impérative.
À l’issue de la procédure, la compagnie d’assurance
ne peut maintenir son refus de vous
garantir sous peine de sanctions graves
(Article L 212-3 du code des Assurances).
Quand et comment saisir le BCT ?
Vous pouvez le saisir dès que votre compagnie
vous résilie et qu’une compagnie refuse de
vous assurer. Comment ?
La procédure à suivre est prévue par les articles
R 250-2 et R.250-4 du Code des Assurances.
Avant de saisir le BCT, vous devez rechercher la
compagnie dont le tarif vous est le plus favorable,
car c’est vous qui indiquerez au BCT celle
auprès de laquelle vous voulez être assuré.
L’instruction du dossier dure environ 2 mois et
la décision vous est ensuite notifiée ainsi qu’à
l’assureur concerné dans un délai de 10 jours.
Quelques conseils :
Le recours au Bureau Central de tarification est
une opération longue, pendant cette période
d’attente évitez de vous servir de votre véhicule
sous peine de sanctions graves (amendes,
emprisonnement, et en cas d’accident indemnisation
totale des victimes). Mais une voiture
même immobilisée doit être assurée, donc
mettez-la dans un garage ou dans un parking
fermé.
D’autre part, pour vous assurer à tout prix n’essayez
pas de dissimuler les causes de votre
radiation, l’assureur pourrait ensuite se retourner
contre vous pour fausse déclaration.
L’énoncer de la procédure étant un peu long,
nous vous proposons de nous contacter et
nous vous aiderons à constituer votre dossier.
CLCV - ISTRES
12, allée des Ramiers, le Prépaou
TEL/FAX 04 42 56 12 99
Courriel : clcv.istres@free.fr
Ouvert tous les matins de 8h30 à 12h.
■
A
Passeport électronique
NOTER
Désormais, pour se rendre dans certains pays
dont les Etats Unis, un nouveau passeport est
nécessaire. Il est équipé d’une zone de lecture
optique et d’une puce électronique. Sa dé
Les conditions de délivrance sont plus strictes
notamment en matière d’état-civil et de
respect des normes des photos d’identité. En
outre l’instruction des dossiers est assurée au
niveau national et non plus en sous-préfecture.
Les personnes intéressées trouveront toutes
les informations nécessaires à l’obtention du
passeport sur le site du ministère de l’intérieur
: www.interieur.gouv.fr. Un dernier
conseil : n’attendez pas la dernière minute
pour faire établir un passeport
■ REUSSITE BAC
La Mutuelle des Etudiants propose aux
lycéens de première et de terminale un
nouveau site Internet baptisé “Réussite Bac“.
Au-delà d’un simple site, il s’agit d’un
véritable programme complet et gratuit
qui a pour objectif d’accompagner le lycéen
et de répondre à ses préoccupations dans des
domaines cruciaux : les révisions (fiches de
révisions, méthodologie, exercices corrigés,
annales...), l’orientation (types d’études,
filières, métiers...), la santé (sommeil,
alimentation, tabac, stress...) et la vie
pratique (inscriptions, bourses, logement...).
Pour découvrir le programme complet
de Réussite Bac, rendez-vous sur
www.reussite-bac.com
■ PRÉCISION (S)
Dans la présentation du nouveau bureau
des Amis du vieil Istres, le nom du trésorier
général a été omis. Il s’agit de monsieur
Felix Ducoloner. Par ailleur, le poste de
secrétaire générale est assuré par
Madame Danielle Ducoloner.
La photo de l’atelier maquillage publiée
en page 19 d’Istres Mag n° 215a été prise
lors de la fête des quartiers sud en juin 2005.
Il s’agit d’une photo d’archive
illustrant l’une des activités du centre social.
Les personnes qui y figurent ne sont en rien
impliquées dans le problème que traverse
le centre social des Magnans.
■ Objets trouvés
Chaque année sacs, lunettes, clefs,
portefeuilles et autres téléphones portables
sont perdus par leurs propriétaires.
Retrouvés par des passants, ils sont apportés
aux objets trouvés. Si ce service était assuré
par la police nationale, il l’est désormais par
les agents de la police municipale.
Toutes personnes qui souhaitent retrouver
un bien égaré peuvent s’adresser à la police
municipale, 11 avenue Aristide Briand du
lundi au vendredi de 8 h à 12h et de 14h
à 17h. En revanche les déclarations de perte
ou de vol continuent à être reçues au
commissariat de police nationale.
[im] P.26
JUIN 2006
■ Don du sang
L’Amicale des donneurs de sang d’Istres,
organise une collecte le vendredi 23 juin,
de 15h à 19h30 à l’Espace Martin Luther
King. Le don du sang est un acte anonyme
et gratuit. Pour tous renseignements contacter
Bernard Ehrhard au 04 42 56 32 41.
■ ENQUETE INSEE
À la demande de la Commission et du
Parlement Européens, le département
“enquête auprès des ménages” de l’INSEE,
sera chargé de collecter jusqu’au 3 juillet,
des informations sur les ressources
et les conditions de vie des ménages
des résidents de la commune.
Cette enquête, reconnue d’intérêt général
est obligatoire et effectuée dans un but
purement statistique.
Les données recensées resteront
strictement confidentielles.
Un enquêteur de l’Institut National
de la Statistique et des Études Économiques
(INSEE) porteur d’une carte officielle,
se présentera chez les personnes retenues
dans l’échantillon afin de leur poser une série
de questions relatives à cette enquête.
“istres-mag@istres.fr”
C’est l’adresse courriel de votre magazine.
Vous êtes président d’association,
représentant d’un comité de quartier, simple
particulier, artiste… N’hésitez pas à nous
envoyer par e-mail vos informations.
Istres Magazine est à votre écoute,
vous pouvez aussi nous contacter
au 04 42 55 50 03 ou par internet à :
www.istres.fr
URGENCES
• Pompiers :
18 (ou le 112 depuis un portable)
• Samu : 15
• Maison Médicale de Garde :
04 42 55 11 11
• Police Nationale :
04 42 11 17 17
• Police Municipale :
04 42 55 50 45
• Urgence GDF :
04 42 55 13 13
• Urgence EDF :
0 810 333 713
• SEERC (eau) :
0 810 757 757
SERVICES
• Mairie / Centre Administratif :
04 42 55 50 00
• Mairie Annexe du Prépaou :
04 42 55 51 54
• Mairie Annexe d’Entressen :
04 90 50 51 00
• Ouest Provence (SAN)
04 42 11 16 16
• Gare SNCF :
08 92 35 35 35
• Gare Routière :
04 42 55 13 94

Expression(S)
Vos élus de la majorité
Dans le cadre global de la préservation de notre environnement,
notre groupe majoritaire développe de nombreuses initiatives en
faveur des circulations douces ou d'une meilleure prise en compte
des piétons.
L'effort développé actuellement pour l'utilisation du vélo en ville
devrait apporter une réelle amélioration dans ce domaine.
Une première tranche de pistes cyclables sur les grands axes de la
ville, à l'occasion de la réfection des avenues Felix Gouin et
Radolfzell est une première étape. Elle sera suivie dans les prochains
mois de nouvelles pistes, dont certaines en site propre, en fonction
d'un plan général d'aménagement qui a été présenté récemment aux
différents partenaires cyclistes afin d'en discuter le détail et d'y
apporter les améliorations nécessaires.
D'une manière systématique, la municipalité a également demandé
que tout projet d'aménagement sur la ville intègre la possibilité de
pistes cyclables.
La toute récente initiative de proposer au personnel municipal
volontaire d'utiliser le vélo pour les trajets domicile/travail ou dans
le cadre des déplacements de travail est un signe fort de notre
volonté de favoriser l'utilisation de ce mode de transport.
Le 31 mai, ce sont près de 150 employés municipaux qui ont pris
possession de leur vélo. Un nombre particulièrement important,
encourageant pour l'avenir.
Une expérience prochaine devrait également voir le jour avec la mise
à disposition gratuite de vélos à partir de l'office de tourisme.
Circulation douce, cela veut également dire meilleures conditions de
circulation pour les piétons.
C'est par exemple la multiplication des opérations "marchons vers
l'école" depuis 2004 afin de faciliter les trajets à pied vers l'école.
Différents " pédibus " ont été initiés par quelques écoles (Entressen,
Armanet, Calamand, Gouin, Auriol), grâce à la participation active
des parents d'élèves.
C'est la mise en place d'un plan de déplacement vers l'école " le chemin
des écoliers ", avec l'étude systématique de parcours sécurisés
aux abords des écoles afin de renforcer la sécurité et susciter peutêtre
les déplacements piétons vers l'école.
C'est aussi la recherche systématique d'un meilleur environnement
pour les piétons, dans le cadre de la rénovation du centre ville, avenue
Hélène Boucher et Boulevard de la république. Elargissement
des espaces piétons, suppression des trottoirs, bandes pododactiles.
meilleures conditions d'accès pour les personnes à mobilité réduite.
Tout cela ne pourra avoir une efficacité complète que si se développe
aussi le sens civique de chacun. Respecter les piétons et les
cyclistes en évitant les stationnements anarchiques, en respectant
les limitations de vitesse.
La municipalité sait que beaucoup reste à faire. Elle s'y emploie.
Mais les mentalités doivent aussi évoluer si nous voulons progresser.
Le débat sur les propositions de zones piétonnes a bien montré que
la voiture est encore trop au coeur des usages, avec ce que cela
entraîne de pollution atmosphérique, de bruit et d'insécurité.
Liste “Istres une génération d’avance”
Espace réservé aux élus d’opposition
Le Mercato Istréen
C’est bientôt la saison des transferts...dans le foot, mais pas en ce qui me concerne.
En effet, des rumeurs en provenance, semble t’il, du Centre administratif me prête l’intention
d’envisager certaines alliances avec d’anciens adversaires.
Est-ce que ce sont des rumeurs ou des craintes, et qui a intérêt à faire circuler ces
rumeurs ?
Peu importe. Je répète solennellement que je ne cherche pas et que je n’ai jamais cherché
aucune ambition ou intérêt personnel.
Ce que je ferais à l’approche des prochaines élections municipales le sera dans l’intérêt
exclusif de ma ville et les Istréens et les Entressenois en seront les premiers
informés.
Bien le salut Mesdames et Messieurs les “grenouilleurs“ politiques.
A propos d’intérêt de la Ville
La propagande et l’autosatisfaction, c’est bien beau, mais cela ne trompe pas tout le
monde, en tout cas cela n’a pas trompé les experts économiques de premier plan du
magazine spécialisé “ Challenge “.
En effet, dans ce magazine sérieux du 6-12 avril 2006, vous pourrez relire en page 68
que notre ville fait l’objet, en ce qui concerne les performances des Maires de 870 villes
de plus de 10 000 habitants d’une note affligeante à savoir “évolution négative et peut
mieux faire“ ; en comparaison Fos s/mer recueille la mention “évolution positive et
assez bien“. Quant à Miramas, le Maire recueille la mention “évolution positive et très
bien“.
Boudiou, sacré boulot !
Entre l’Etang de Berre repoussant, les poubelles de la Crau, l’incinérateur Fosséen, les
Attila“ du béton (béton à la Pujade, béton au bord de l’étang de l’olivier, béton au lieu
dit “La Recence“ -ancien moulin-) et même la mort du cygne à St Mitre...l’EPIC (ex office
du tourisme) va avoir un sacré boulot de promotion pour attirer des touristes dans le
secteur... Si le magazine Challenge ou tout autre magazine d’écologie dresse un palmarès
sur votre bilan quant à l’environnement, Mr le Maire, ce n’est pas d’une division que
vous allez descendre mais c’est dans les profondeurs du classement que l’on devra aller
vous pêcher...
Mr le Maire, d’ici 2 ans, vous allez vous présenter pour la première fois au suffrage des
Istréens mais avec quel bilan ?
Faire l’article pour de la camelote ne remplacera jamais un bon bilan.
Espérer le contraire c’est penser que les Istréens et les Entressenois sont sans jugement,
ce qui est faux.
Si ce n’est pas du mépris ...ça y ressemble
- Qui oserait contester aujourd’hui que la plupart des petits commerçants
ont du mal à joindre les 2 bouts malgré des heures innombrables effectuées.
- Qui oserait contester que le petit commerce, autre qu’il est indispensable,
est aussi le charme de nos villes et contribue à leur sécurité.
Alors, de temps en temps, il faut arrêter le moulin à paroles creuses et agir Monsieur le
Maire.
Un discount de plus à Istres, c’est un discount de trop.
Tout le discours pour le justifier n’est que soit duplicité, soit aveu d’incompétence.
Le mépris, c’est de déclarer dans le journal “La Provence“ à propos des petits commerçants,
je cite : “ je leur ai dit-dix fois que dans la vie, personne ne peut avoir le monopole”.
Si vous leur avez répété 10 fois, ce n’est pas comme vous semblez le penser, qu’ils n’ont
pas compris, c’est qu’ils se battent pour ne pas mourir.
Ce qu’ils espèrent de vous, Mr. Le Maire, ce n’est pas une leçon (qui vous donne le droit
d’ailleurs ?), c’est une aide et sauf erreur de ma part, c’est votre rôle essentiel.
Quant au monopole, parlez de cela à propos de gens qui galérent parfois pour voir un
SMIC, si ce n’est pas du mépris, ça y ressemble...
Blog (suite...)
Notre ville s’illustre par des blogs politiques certains sont forts drôles et nous aimons
cette façon de traiter la politique avec humour comme nous nous efforçons de le faire
nous même (ce qui n’empêche pas le sérieux du contenu...), pour exemple, le blog de
Mr Guy Queytan.
Certains autres blogs sont à l’image de leur auteur à savoir inodore et incolore et en plus
donneur de leçon après avoir pris d’innombrables raclées électorales. Les pertes de
mémoire, ça se soigne. A propos comment s’appelle t’il celui là... ? A oui, cela nous
revient, “ARAGNIX“.
Quant au blog de “CAIUS ASINUS“ inutile de vous dire que cela est de la “ diarrhée “
verbale. S’il devient sourd, il n’y aura vraiment plus personne pour l’écouter.
En ce qui concerne, comme vous l’avez compris, nous n’avons pas ouvert de blog et nous
tâchons de nous exprimer dans nos interventions au Conseil municipal et dans nos articles
sur Istres Mag.
Quant à la presse locale, “RABOTIX“ semble t’il, si l’on en croit le blog aurait fini bêtement
par apprécier CAILLOUNET “qu’il rabote sérieusement les informations“.
Le règlement du conseil municipal, adopté le 23 septembre 2004 prévoit dans son article 28 : “la liste d’opposition du conseil municipal dispose d’un droit
à l’expression dans les bulletins d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal. La liste d’opposition dispose d’un espace
d’une demi page dans le magazine municipal Istres Mag qu’elle utilisera librement. La liste majoritaire dispose d’un même espace”.
[im] P.27
JUIN 2006

POUR VOS DEMANDES
DE TRAVAUX DE PROXIMITÉ
SUR LE DOMAINE PUBLIC
du LUNDI au VENDREDI
de 8h30 à 12h00
et de 14h00 à 16h30
A NNIVERSAIRE
La Cardaline
fête les 100 ans
de Pierre
Chaque mois, une journée spéciale
est consacrée à fêter les
anniversaires des pensionnaires.
À l’occasion du repas de midi,
une animation musicale est proposée et se prolonge durant
l’après-midi. La fête du mois d’avril aura été marquée
par un anniversaire pas comme les autres puisqu’il s’agissait
de souffler les 100 bougies de Pierre Nau.
Natif de l’Indre et Loire, Pierre a quitté sa région natale
à l’âge de 20 ans.
Après avoir bourlingué sous l’uniforme, il s’installera
dans notre région où il exercera le métier de chauffeur de bus.
La ligne Martigues-Marseille, il la connaîtra par cœur :
pensez donc, au bout de plus de deux décennies de conduite…
À sa retraite, il se consacrera à deux passions, le bricolage
et le jeu de boules.
Cadeaux et bouquets de fleurs offerts notamment par l’association
la Cardaline représentée par son président Antonino Barda
et par le maire d’Istres représenté par Muriel Giniès
et Marie Verdetti ainsi qu’une prestation musicale
et dansée de Lou Trélus ont marqué cette journée anniversaire.
E T A T - C I V I L
AVRIL 2006
Mariages :
● Thomas ABRAHAM
et Eloïse DE RUL
● Sofiane BELALMI
et Zina BADJOUDJ
● Ismaël CHABI
et Elhame BENHARREF
● Brahim CHETTI
et Nadia GABSI
● Jérôme GARCIA
et Alexa QUET
● Yannick HACHON
et Christel DROUARD
● Alain HASSWANY
et Hélène DURAND
● Hervé HELLEUX
et Fatima DJERARI
● Christophe JAURAS
et Céline BLETON
● Gérald RUMAUX
et Delphine BOURGUIGNON
● André THIRION
et Nadine LIGUORI
● Samir ZENASNI
et Fatima KADI
Décès :
● Jean CEBRARIO
● Guy CORSO
● Mireille ERBS
veuve SOLARO
● Alain HUREZ
● Solange MICHAUD-PIRET
veuve NAAL
● Daniel PIGEON
● Marcelle SALZON
veuve MIOLLAND
● Benoît SARTI
ENTRESSEN
Mariages :
● Dominique BESCOND
et Marlène LHOSTE-CLOS
AVIS AUX FAMILLES
Les familles dont les concessions
expirent en 2006, sont priées
de se présenter au :
CENTRE ADMINISTRATIF
Service des cimetières
Rue Abel Aubrun
13800 Istres
Afin d’accomplir toutes les
formalités qui s’imposent
pour un renouvellement.
Vous pouvez consulter la liste
des concessions à renouveler
au centre administratif.
DECHETTERIES
ISTRES
ZI du Tubé
04 42 55 36 28
du LUNDI au VENDREDI
6h30 / 18H30
SAMEDI
8h30 / 12H00
13h30 / 19H00
DIMANCHE
8h30 / 12H30
Entressen
04 90 50 65 36
du LUNDI au VENDREDI
Hiver [ du 1/11 au 31/03]
13h00 / 18H00
Eté [ du 1/04 au 31/10]
14h00 / 19H00
SAMEDI
9h00 / 12H00
13h30 / 19H00
[ tout au long de l’année]
DIMANCHE
9h00 / 12H00
[ tout au long de l’année]
M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N É D I T É P A R L A V I L L E D ’ I S T R E S
Tirage 18300 exemplaires • Photogravure et impression : SPI - Septèmes les Vallons • Dépôt légal 11 Avril 2006 - N° ISSN :
1245-1479 • Directrice de la Publication : Mélanie BAUDOUIN, Conseillère Municipale • Rédacteur en chef,
responsable de la Communication : Jean HETSCH • Conception - Réalisation : Monique MARCHESI
Rédaction : Eric GAVELLE - Laurent ALVERNHE • Photos : Magali BRESSY - Laëtitia VIAU
Courriel : istres-mag@istres.fr
HÔTEL DE VILLE - BOULEVARD DE LA RÉPUBLIQUE - 13800 ISTRES - TÉL. 04 42 55 50 03 - FAX 04 42 55 50 28
[im] P.28
JUIN 2006