Brochure CDH-SHS 2012-2013 - EPFL
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06 <strong>CDH</strong> — <strong>EPFL</strong> COLLÈGE DES HUMANITÉS (<strong>CDH</strong>)<br />
<strong>CDH</strong> — <strong>EPFL</strong> COLLÈGE DES HUMANITÉS (<strong>CDH</strong>)<br />
07<br />
Une longue<br />
tradition de<br />
l’<strong>EPFL</strong><br />
La création<br />
du <strong>CDH</strong><br />
Former<br />
des professionnels<br />
ouverts<br />
L’<strong>EPFL</strong> est depuis longtemps soucieuse de développer la formation de ses étudiants<br />
1 – futurs chercheurs, ingénieurs, cadres ou entrepreneurs – dans les<br />
domaines qui relèvent des dimensions sociales, culturelles et humaines de la<br />
vie en société en général et des transformations induites par les innovations<br />
scientifiques et techniques en particulier. Cette volonté s’est concrétisée historiquement<br />
par le développement des projets HTE (Homme – Technique – Environnement),<br />
puis STS (Science – Technique – Société). Le relais a été pris dès<br />
2002 par la mise en place du programme <strong>SHS</strong> (Sciences humaines et sociales)<br />
qui a régulièrement diversifié l’offre d’enseignements dans ces domaines.<br />
La création du Collège des humanités (<strong>CDH</strong>) en 2004 marque ce développement.<br />
L’<strong>EPFL</strong> participe ainsi, avec son génie propre et ses spécificités, au mouvement<br />
international des hautes écoles scientifiques et technologiques : presque toutes<br />
complètent aujourd’hui la formation de leurs étudiants en leur permettant d’acquérir<br />
des compétences pragmatiques, méthodologiques, interdisciplinaires,<br />
réflexives et personnelles complémentaires aux compétences techniques et<br />
scientifiques. Ces compétences sont utiles au développement de la créativité,<br />
de l’ouverture intellectuelle et du questionnement critique.<br />
A l’<strong>EPFL</strong> comme dans les meilleures hautes écoles scientifiques et technologiques,<br />
le développement de ces compétences est à la mesure des défis de<br />
la formation aujourd’hui : former des professionnels capables d’intégrer les<br />
dimensions sociales, culturelles et humaines dans leurs pratiques et dans<br />
leurs actions, dans un monde devenu complexe et incertain.<br />
Cette année <strong>2012</strong> sera marquée par deux initiatives dans le domaine. Le programme<br />
Collaborative Research on Science and Society (CROSS) qui associe<br />
l’<strong>EPFL</strong> et l’UNIL afin de soutenir des projets de recherche portant sur des<br />
thématiques et des enjeux socio-techniques contemporains associant des spécialistes<br />
des sciences humaines et sociales, d’un côté, et des sciences de la vie,<br />
de la nature et de l’ingénierie, de l’autre (cf. http://cross.epfl.ch).<br />
Seconde initiative, le développement au <strong>CDH</strong> des Digital humanities, un<br />
domaine de recherche novateur, situé au croisement de l’informatique, de la<br />
robotique, de la psychologie du développement et des technologies pédagogiques<br />
multimédia. A l’heure où se développe le web sémantique, fondé sur<br />
des contenus accessibles grâce à des métadonnées, les Digital humanities<br />
contribuent à renouveler nos usages du langage, la fabrique de nos idées et,<br />
plus largement, nos pratiques de savoir.<br />
Le développement du <strong>CDH</strong> dans les domaines de l’enseignement et de la recherche<br />
répond aussi aux grands enjeux du monde polytechnique contemporain.<br />
Sur le plan institutionnel, deux centres spécialisés ont ainsi été créés.<br />
L’un, le Centre for Area and Cultural Studies (CACS), étudie l’internationalisation<br />
et la mondialisation croissantes des développements scientifiques,<br />
technologiques et industriels, ainsi que l’impact de ces phénomènes sur les<br />
compétences attendues des ingénieurs d’aujourd’hui et de demain. L’autre, le<br />
Centre for Social Ontology (CSO) propose quant à lui une analyse fondamentale<br />
et originale des transformations et des dynamiques sociales<br />
Les <strong>SHS</strong> en<br />
partenariat<br />
Développer<br />
la recherche<br />
collaborative<br />
Pour relever ce défi, l’<strong>EPFL</strong> a noué un partenariat étroit avec l’Université de<br />
Lausanne (UNIL), mais aussi avec l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL)<br />
et la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD). L’<strong>EPFL</strong> est ainsi en mesure<br />
d’offrir à chacun de ses étudiants un choix de plus de 120 enseignements<br />
dispensés par plus de 70 spécialistes dans une grande variété de domaines et<br />
disciplines. (cf. p. 17-20)<br />
Aujourd’hui, le nouveau défi relevé par le <strong>CDH</strong> est d’encourager l’essor d’une<br />
recherche collaborative associant les sciences humaines et sociales et les<br />
sciences de la nature et de l’ingénieur. Par une approche intégrative et interdisciplinaire,<br />
il s’agit de faire converger les savoirs sur des problématiques<br />
élaborées conjointement et ainsi réellement partagées.<br />
Des enseignements<br />
qui ouvrent<br />
sur une<br />
recherche<br />
spécifique<br />
Le Centre for Area and Cultural Studies (CACS)<br />
Le CACS est une unité d’enseignement et de recherche du Collège des humanités<br />
spécialisée dans l’étude des régions spécifiques (area studies) et de leur<br />
contexte culturel (cultural studies). Ses intérêts portent principalement sur<br />
l’Asie du Sud et de l’Est ainsi que sur le Moyen-Orient, carrefours historiques<br />
de cultures, de langues, de religions, qui constituent également des pôles incontournables<br />
pour les échanges mondiaux, en termes de biens et services,<br />
mais aussi de personnes, d’idées, et d’innovations techniques.<br />
Les activités du CACS sont organisées autour de cinq axes :<br />
1. L’organisation du premier mineur en sciences humaines et sociales de l’<strong>EPFL</strong>,<br />
le Minor in Area and Cultural Studies (anciennement Minor in Contemporary<br />
Asian Studies), dont l’ambition est d’amener les étudiants de l’<strong>EPFL</strong> désirant<br />
réaliser une carrière professionnelle à l’étranger à une meilleure compréhension<br />
1<br />
Dans ce document, le genre masculin est utilisé à titre épicène, soit pour désigner<br />
des personnes de sexe masculin et féminin, et ne vise qu’à alléger le texte.