SAISON 2006 - FFSA

FFSA
COMITE DIRECTEUR
Extraits des décisions du Comité
Directeur du lundi 12 décembre
2005
COMMISSAIRES TECHNIQUES DELEGUES 2006
Super Série FFSA : Daniel Cholley (Grand Tourisme) et
Christian Perrot (adjoint).
Série FFSA : Bernard Pottier (Endurance VH) – Michel Brun
(Sprint Moderne et Formule Ford)
Camions : Serge Pegolotti (Coupe de France)
Formula 3 Euroseries : Gérard Dabadie (responsable), David Hiély
(adjoint n°1) et Christian Guillon (adjoint n°2).
Montagne : André Olivier (Chpt de France) et Christian Bonnin
(suppléant).
Rallyes : Christian Bonnin (Chpt de France), Bernard Coquet
(Chpt de France Terre), Serge Larquey (Rallyes TT et Endurance
TT), Christophe Bouillet (Trial 4x4).
Circuits TT : Jacky Thouanel (Rallycross), Jacques Perrocheau
(adjoint Rallycross), Claude Pina (Autocross), Serge Pegolotti
(Camion Cross)
COMMISSION DES RALLYES
• Composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité
La composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité Sportive,
nouvellement créé, est la suivante : Patrick Zaniroli (Président),
Serge Abbattista, Bernard Anquetil, Jean-Louis Dronne, Gilles
Martineau, René Metge, André Olivier, René Ostard, José Perrot,
Roland Thérond.
POINT SUR LES ASSOCIATIONS SPORTIVES
• Affiliation
L’affiliation de l’Association Sportive suivante est prononcée :
ASK du Hainaut (Comité Régional Nord-Picardie). Siège social
: 23, toute Nationale 59220 Rouvignies – Tél : 03.27.35.63.34 -
Président : Michel Depraetere
• Changement de dénomination
Sous réserve d’obtention des autorisations administratives nécessaires,
L’Asac Rosnéen (Comité Régional Ile-de-France) devient
Asac 93.
DATES DES REUNIONS 2006
• Comité Directeur de la FFSA
Lundi 10/04 : Ajaccio
Lundi 17/07 : Vichy
• Assemblée Générale de la FFSA
Lundi 17/07 : Vichy
COMPETITION
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
TECHNIQUE 2006
Article 253 (Equipement de sécurité)
ARTICLE 8. STRUCTURES ANTI-TONNEAU
Article 253.8.2.2.7
DECISIONS
France Auto • Page 32
>
N°66 AUTO
1 er trimestre 2006
Auto
SAISON 2006
C’est reparti !
>
• • • •
FFSA DERNIERES EVENEMENTS DOSSIERS VIE FEDERALE DECISIONS
Infos Fédérales La Perf du Mois :
A1 Grand Prix
Le Circuit
en 2006
Rallye Jeunes FFSA :
La promotion 2006
Décisions

er 1 trimestre 2006
>
FFSA DERNIERES EVENEMENTS DOSSIERS VIE FEDERALE DECISIONS
• • • •
Infos Fédérales La Perf du Mois :
A1 Grand Prix
Le Circuit
en 2006
Rallye Jeunes FFSA :
La promotion 2006
Décisions
>
FFSA
DECISIONS
COMITE DIRECTEUR
Extraits des décisions du Comité
Directeur du lundi 12 décembre
2005
COMMISSAIRES TECHNIQUES DELEGUES 2006
Super Série FFSA : Daniel Cholley (Grand Tourisme) et
Christian Perrot (adjoint).
Série FFSA : Bernard Pottier (Endurance VH) – Michel Brun
(Sprint Moderne et Formule Ford)
Camions : Serge Pegolotti (Coupe de France)
Formula 3 Euroseries : Gérard Dabadie (responsable), David Hiély
(adjoint n°1) et Christian Guillon (adjoint n°2).
Montagne : André Olivier (Chpt de France) et Christian Bonnin
(suppléant).
Rallyes : Christian Bonnin (Chpt de France), Bernard Coquet
(Chpt de France Terre), Serge Larquey (Rallyes TT et Endurance
TT), Christophe Bouillet (Trial 4x4).
Circuits TT : Jacky Thouanel (Rallycross), Jacques Perrocheau
(adjoint Rallycross), Claude Pina (Autocross), Serge Pegolotti
(Camion Cross)
COMMISSION DES RALLYES
• Composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité
La composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité Sportive,
nouvellement créé, est la suivante : Patrick Zaniroli (Président),
Serge Abbattista, Bernard Anquetil, Jean-Louis Dronne, Gilles
Martineau, René Metge, André Olivier, René Ostard, José Perrot,
Roland Thérond.
POINT SUR LES ASSOCIATIONS SPORTIVES
• Affiliation
L’affiliation de l’Association Sportive suivante est prononcée :
ASK du Hainaut (Comité Régional Nord-Picardie). Siège social
: 23, toute Nationale 59220 Rouvignies – Tél : 03.27.35.63.34 -
Président : Michel Depraetere
• Changement de dénomination
Sous réserve d’obtention des autorisations administratives nécessaires,
L’Asac Rosnéen (Comité Régional Ile-de-France) devient
Asac 93.
DATES DES REUNIONS 2006
• Comité Directeur de la FFSA
Lundi 10/04 : Ajaccio
Lundi 17/07 : Vichy
• Assemblée Générale de la FFSA
Lundi 17/07 : Vichy
COMPETITION
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
TECHNIQUE 2006
Article 253 (Equipement de sécurité)
ARTICLE 8. STRUCTURES ANTI-TONNEAU
Article 253.8.2.2.7
France Auto • Page 32
SOMMAIRE
Page 4 :
Les réponses du
Président
Page 6 :
Infos Fédérales
FFSA DERNIERES
EVENEMENT
Page 9 :
La Perf du Mois :
A1 GP
Page 11 :
J’aime/J’aime Pas : Yvan Müller
Page 12 :
Rallye
Page 16 :
Circuit
Page 21 :
Montagne
Page 24 :
VHC
Page 25 :
Trophée Michelin
Page 27 :
Jean Todt
Page 28 :
Rallye Jeunes
2006
Page 31 :
Formation extraction
Page 32 :
Décisions
DOSSIER
VIE FEDERALE
DECISIONS
La légion étrangère,
classe 2006
O
n en sait aujourd’hui un peu plus sur les Français qui rouleront à l’étranger durant cette saison 2006. Alors qu’ils s’expriment
avec bonheur en A1 GP, Nicolas Lapierre et Alexandre Prémat rouleront pour la deuxième année consécutive en GP2 Séries,
dans la même équipe que l’année précédente, tout comme Olivier Pla qui reste au Price Racing. Ce trio est rejoint par Franck
Pérera qui découvrira le GP2 au sein du team DAMS. En F3 Euroséries, Guillaume Moreau aura pour coéquipier chez
Signature, Romain Grosjean. Loïc Duval s’est expatrié au Japon où il disputera le championnat GT et la Formule Nippon. Nos
"Américains" Bourdais et Philippe pourraient bien être rejoints par Franck Montagny, en Champcar et enfin Yvan Müller le globe trotter, sera
engagé sur une Seat en WTCC, au sein du team Oreca.
N°66 AUTO
Auto
SAISON 2006
C’est reparti !
FFSA
DECISIONS
COMITE DIRECTEUR
Extraits des décisions du Comité
Directeur du lundi 12 décembre
2005
COMMISSAIRES TECHNIQUES DELEGUES 2006
Super Série FFSA : Daniel Cholley (Grand Tourisme) et
Christian Perrot (adjoint).
Série FFSA : Bernard Pottier (Endurance VH) – Michel Brun
(Sprint Moderne et Formule Ford)
Camions : Serge Pegolotti (Coupe de France)
Formula 3 Euroseries : Gérard Dabadie (responsable), David Hiély
(adjoint n°1) et Christian Guillon (adjoint n°2).
Montagne : André Olivier (Chpt de France) et Christian Bonnin
(suppléant).
Rallyes : Christian Bonnin (Chpt de France), Bernard Coquet
(Chpt de France Terre), Serge Larquey (Rallyes TT et Endurance
TT), Christophe Bouillet (Trial 4x4).
Circuits TT : Jacky Thouanel (Rallycross), Jacques Perrocheau
(adjoint Rallycross), Claude Pina (Autocross), Serge Pegolotti
(Camion Cross)
COMMISSION DES RALLYES
• Composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité
La composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité Sportive,
nouvellement créé, est la suivante : Patrick Zaniroli (Président),
Serge Abbattista, Bernard Anquetil, Jean-Louis Dronne, Gilles
Martineau, René Metge, André Olivier, René Ostard, José Perrot,
Roland Thérond.
POINT SUR LES ASSOCIATIONS SPORTIVES
• Affiliation
L’affiliation de l’Association Sportive suivante est prononcée :
ASK du Hainaut (Comité Régional Nord-Picardie). Siège social
: 23, toute Nationale 59220 Rouvignies – Tél : 03.27.35.63.34 -
Président : Michel Depraetere
• Changement de dénomination
Sous réserve d’obtention des autorisations administratives nécessaires,
L’Asac Rosnéen (Comité Régional Ile-de-France) devient
Asac 93.
DATES DES REUNIONS 2006
• Comité Directeur de la FFSA
Lundi 10/04 : Ajaccio
Lundi 17/07 : Vichy
• Assemblée Générale de la FFSA
Lundi 17/07 : Vichy
COMPETITION
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
TECHNIQUE 2006
Article 253 (Equipement de sécurité)
ARTICLE 8. STRUCTURES ANTI-TONNEAU
Article 253.8.2.2.7
France Auto • Page 32
France Auto n°66 Edité par la FFSA - 32, avenue de New-York 75781 Paris Cedex 16 • Directeur de la publication : Jacques Régis • Rédacteur en Chef : Georges Colin
Rédaction : V. Nicoud • Maquette : Com et Dia Tél : 04 66 70 94 95 • Crédits photos : Agence DPPI - 92305 Levallois Ont également collaboré à ce numéro (textes et/ou photos) :
Eric Brocard, Tino Cacopardo, Fabrice Connen, Jean Claude Constans, Philippe Kalmes, Emmanuel Pander, Frédéric Sereul, Service Communication Peugeot Sport, Alexandre Stricher,
v-images.com • Photogravure et impression : Delta Color - 30190 Nîmes • Contact rédaction : France AUTO - 32, avenue de New-York 75 781 Paris cedex 16
Tél : 01 44 30 28 72 - Fax : 01 42 24 17 43 - Email : gcolin@ffsa.org
Régie publicitaire : LM Sports & Communication - 19, rue Ernest Michel 34000 Montpellier • Directeur de la publicité : Albert Lancry Tél : 04 67 58 66 55 - Fax : 04 67 58 08 88
Abonnement : Tarif 2006 : 24€/an • Prochaine parution : 15 avril 2006 • Ce magazine a été tiré à : 15 000 exemplaires
France Auto • Page 3

FFSA DERNIERES
QUESTIONS AU PRÉSIDENT
La FFSA a tenu sa traditionnelle
soirée de remise des prix au Lido de
Paris le 12 décembre dernier.
Quelles images garderez-vous de la
saison 2005 ?
" Celle d’une saison comme la France n’en
a pas connue depuis de nombreuses
années sur le plan sportif ! Avec trois titres
de Champions du Monde dans les disciplines
majeures pour Renault en Formule 1,
Citroën Sport en Championnat du Monde
des Rallyes Constructeurs et Sébastien
Loeb chez les pilotes dans la même
discipline ; les distinctions internationales
de Sébastien Bourdais en Champ Car ou
de Bruno Saby en Coupe du Monde des
Rallyes Tout Terrain ; sans oublier les
performances des jeunes kartmen dont
celle de Jean-Eric Vergne, vice-champion
du Monde en Formule A, on pourrait presque
dire que les français ont tout
raflé dans toutes les disciplines.
Incontestablement, le bilan est remarquable !
Certains médias l’ont souligné mais je
pense que, globalement, ce côté vraiment
exceptionnel méritait une exposition
beaucoup plus soutenue… Il me parait en
effet très difficile de faire beaucoup
mieux…
Sur le plan des événements internationaux
organisés en France, 2005 a aussi été une
année plutôt satisfaisante. Le Grand Prix
de France a attiré 14% de spectateurs de
plus qu’en 2004, soit une augmentation
tout de même assez nette. Etant donné le
contexte de l’époque, c’était loin d’être
gagné d’avance… Quant au Tour de
Corse, après être passé tout près de
l’annulation suite à d’importants
mouvements sociaux sur l’ile, il s’est
déroulé tout à fait normalement et a lui
aussi été un succès. Il n’y a eu aucun
problème majeur et on peut même dire
que l’organisation a maintenant vraiment
trouvé ses marques à Ajaccio. "
La FFSA est installée dans ses
nouveaux locaux depuis le 1er
novembre dernier. Quel bilan
dressez-vous au terme de ces
quatre premiers mois ?
"Je pense que, globalement, les
permanents de la FFSA bénéficient de
conditions de travail beaucoup plus
confortables qu’auparavant. Evidemment,
cela joue un rôle important sur la qualité
du travail fourni et du service rendu. Les
bureaux sont plus spacieux et pour la
plupart individualisés. Les salles de réunion
sont beaucoup plus nombreuses qu’avant
ce qui permet de mieux accueillir nos
visiteurs, notamment les membres des
Commissions et des Groupes de Travail. Je
pense que l’emménagement au 32, avenue
de New York à Paris a déjà accru
sensiblement l’efficacité générale de la FFSA. "
Le Tour de Corse ouvrira cette année la
‘série’ des événements internationaux se
déroulant sur le sol français.
"Le bilan de l’année 2005 est remarquable.
Les français ont quasiment tout raflé dans
toutes les disciplines ! "
Comment s’annonce la manche
française du Championnat du
Monde des Rallyes ?
"Comme je l’ai dit précédemment, les
membres du Comité d’Organisation,
renforcé par l’arrivée de Vincent Lavergne,
maitrisent très bien tous les paramètres de
France Auto • Page 4

l’épreuve. Comme ces paramètres ne
changeront pas, ou très peu cette année, le
Rallye de France s’annonce donc très bien.
La seule chose importante qui change en
fait, c’est la date. Ce n’est sans doute
d’ailleurs pas plus mal que le Tour de
Corse soit aujourd’hui la quatrième
manche du Championnat du Monde des
Rallyes. C’est sûr qu’on ne pourra pas fêter
de Champion du Monde à Ajaccio mais
d’un autre côté, la course devrait être
encore plus disputée. Pour le reste, le
plateau du Championnat du Monde ayant
à mon avis autant d’allure que l’an dernier,
il n’y a pas trop d’inquiétude à se faire au
niveau de la qualité du spectacle ! "
exposition retraçant l’histoire du Grand
Prix de France sera organisée. Nous
prévoyons aussi une parade de véhicules
historiques, un dîner de gala… Bref, il y
aura toute une série d’animations liées au
Centenaire du Grand Prix de France.
La date est elle aussi exceptionnelle
puisque le meeting démarrera le 14 juillet
! Ce sera un vendredi et beaucoup de
français feront le pont, s’ils ne sont pas déjà
en vacances. En plus de la politique de
tarifs attractifs et de fidélisation qu’elle
également au spectacle de la Formule 1 ! "
Quelles sont les incidences de votre
retrait de la présidence de la
Commission des Rallyes à la FIA ?
"Aujourd’hui, je conserve évidemment
mon rôle de vice-président et de membre
du Conseil Mondial de la FIA et, surtout, je
vais me consacrer davantage encore au
sport automobile français ! "
"Les festivités liées au Grand Prix du
Centenaire débuteront dès le mois de juin "
La première conférence de presse
consacrée au Grand Prix de France
de Formule 1 2006 a eu lieu
dernièrement. Quels seront les
points forts de l’édition du
Centenaire ?
" Tout d’abord, il y a justement cette notion
de Centenaire ! Forcément, cela n’arrive
pas tous les ans de fêter pareil anniversaire.
La FFSA profitera de cette occasion pour
lancer les festivités dès le début du mois de
juin avec le concours de l’Automobile Club
de France qui a organisé la première
course sur circuit baptisée ‘Grand Prix de
l’ACF’ en 1906 et de l’Automobile Club de
l’Ouest qui l’a accueillie près du Mans. Une
continuera à suivre, la FFSA a axé une
grande partie de sa campagne de
promotion vers la clientèle étrangère.
Beaucoup de monde transite par la France
à cette période l’année… Nous allons
essayer d’en attirer un maximum sur le
circuit. Enfin, Roger Waters a décidé de
faire revivre l’esprit de Pink Floyd, un
groupe mythique, en revenant sur scène à
Magny Cours le 14 juillet lors d’un concert
unique. Ca aussi, c’est carrément
exceptionnel ! Nous mettons tout en
œuvre, notamment en proposant une
billetterie associant concert et Grand Prix,
pour que les fans de Pink Floyd prolongent
leur séjour à Magny-Cours pour assister
Retrouvez
les classements
des épreuves
et des
Championnats
en direct sur :
www.ffsa.org
et au 08 92 68 17 21 (0,34 €/mn)
France Auto • Page 5

FFSA DERNIERES
NEWS
SPECIAL PALMARES
2005
Rectificatif
Après vérification, le service compétition de la FFSA a réajusté le
classement de la Coupe de France des Circuits Groupe A par rapport
à celui publié dans le numéro 65 de France Auto, consacré
au palmarès de la saison 2005. Au terme de ces modifications,
Franck Morel s’impose au volant de son Opel Astra devant André
Grammatico et Christophe Scélo.
Coupe de France des Circuits Groupe A
(classement final définitif 2005)
1. F Morel, 208,5 points -2. A Grammatico, 106 -3. C Scélo, 101 -
4. G Faure, 85 -5. G Manson, 81,5 -6. F Diversay, 66 -7. D Duffaut,
60 -8. F Fougeaud, 46 -9. C Recouvreur, 42 -10. H Fernandez
Grande, 33 -11. B Cosin, 29 -11. E Trémoulet, 29 -13. L Martinez,
26 -14. J Cauchy, 22 -15. O Renaud, 19 -16. S Juillet, 18 -16. G
Savoldelli, 18 -16.V Arikan, 18 -16. M Morente ‘’Nerte’’, 18 -20. JJ
Dufour, 15 -20.Y Petit, 15 16 -22. F Blin, 14 -22. C Morilhat, 14 -
22. B Diaz, 14 -25. S Bard, 11 -26. C Canaguier, 10 -26.Y Baziret,
10 -26. D Guillaume, 10 -26. D Rives, 10 -26. A Despois, 10 -26. L
Granjon, 10 -26. P Allano, 10…. (61 classés).
CHAMPIONNAT DE FRANCE DE LA MONTAGNE
VHC
Le classement !
La Rédaction adresse ses sincères excuses aux pilotes du
Championnat de France de la Montagne VHC qui ont été malencontreusement
dans le numéro spécial Palmarès 2005.
Championnat de France de la Montagne VHC 2005
(classement final)
1. D Barone, 267 points -2. H Béguelin, 237 -3. M Torcat, 167 -4. J
Vanel, 162 -5. B Fischer 142 -6. B Martinod, 137 -7. G Cursoux,
120 -8. R Poulet, 103 -9. P Ginet, 87 -10. F Murschel, 79 -11. R
Guelpa, 74 -12. R Michon, 66 -13. M Jordan, 65 -14. JC Wittner, 61
-15. P Moeglen, 60 -16. M Filiputti, 59 -17. P Nowaczyk, 49 -18. JP
Curnillon, 48 -19. U Jene, 46 -19. JJ Deneken, 46 -21. P Damaz, 40
-21. P Valentini, 40 -23. M Pralong, 35 -24. M Soleil, 32 -25. G
Magro, 31 -25. C Januel, 31 -25. E Chantriaux, 31 -28. J Buess, 30 -
29. JP Gasnot, 27 -30. M Lecomte, 25 -31.T Nowaczyk, 20 -32. M
Tomatis, 19 -33. C Garino, 18 -33. L Diemer, 18 -35. JC Mathes, 17
-35. D Thalmann, 17 -37. A Godie, 16 -38. M Parodi, 14 -38. P
Drouet, 14 -38. D Philippe, 14 -41. G Philippe, 13 -42. JC Syda, 12
-43. JC Arduin, 10 -43. G Laugier, 10 -45. C Soleil, 9 -45. A Malsot,
9 -47. JM Guinchard, 7 -47. F Durat, 7.
France Auto • Page 6
BREVET PROFESSIONNEL
DE MONITEUR DE
PILOTAGE
Trois questions à trois
diplômés…
Trois des tout premiers titulaires du BPJEPS mention ‘Sport
Automobile’, formés par le centre fédéral du Mans répondent aux
questions de France Auto…
BPJEPS."
En quelques mots, qui êtes-vous ?
Xavier Pompidou : "J’ai 33 ans et j’ai remporté le
Championnat LMES en 2005. Comme beaucoup
d’autres pilotes, j’ai débuté par le karting. J’ai même été
vice-champion du Monde en 1990."
Patrice Letort : "Je suis né en 1953 et je suis
moniteur de pilotage à 100% de mon temps depuis
maintenant 10 ans, après avoir été pilote en Tout
Terrain, puis photographe de presse."
Laurent Clutier : "J’ai 22 ans et je roule un peu en
rallye. Sinon, j’ai un BTS ‘Professions Immobilières’ et
j’étais commercial avant de suivre la formation au
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser au
BPJEPS ?
XP : " Pour moi qui suis pilote et qui dispense des cours de
pilotage de façon régulière, c’est quelque chose de très important
pour mon avenir ! "
PL : " Mon cas est un peu particulier parce que je compte parmi
ceux qui ont mis cette formation en place. Je suis aujourd’hui
directement sur le navire puisque j’interviens en qualité d’expert
pour le centre de formation du Mans. "
LC : " J’ai voulu me rapprocher encore plus de ma passion ! C’est
un article de France Auto qui m’a permis de découvrir le BPJEPS. "
Qu’avez-vous pensé de la formation qui vous a été
dispensée au Mans ?
XP : " La formation dispensée est très bonne et colle bien avec
un diplôme de niveau IV. Elle m’a surtout permis d’approfondir
mes connaissances, notamment en matière de législation.
Maintenant, en ce qui me concerne, j’espère qu’un diplôme de
niveau supérieur sera rapidement créé. "
PL : " La meilleure des choses déjà pour la profession de
moniteur de pilotage, c’est qu’il y ait aujourd’hui un Diplôme
d’Etat ! Pour le reste, au terme de ce premier cursus, je pense qu’il
y a encore un peu de travail à mener pour que la formation soit
encore plus proche de la réalité du terrain. Je témoigne enfin
qu’en ma qualité d’expert et d’évaluateur, l’organisme de
formation met tout en œuvre pour la réussite des candidats."
LC : " J’ai vraiment appris beaucoup de choses. C’est assez
logique, le métier de moniteur demande aussi pas mal de
compétences. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié l’alternance
entreprise/centre de formation. Et puis
surtout, le BPJEPS m’a permis
de rebondir vers un métier
puisque je suis aujourd’hui
moniteur ! "
Association La Filière FFSA
Accueil téléphonique :
02.43.78.93.10
Site : www.lafiliereffsa.org
Email : rmion@ffsa.org

FFSA DERNIERES
NEWS
SUPER SERIE FFSA
2006
Il va y avoir du sport !!
Pour sa 5ème édition, la Super Série FFSA reprendra dès avril la
route des plus prestigieux circuits français. Disciplines phares, le
Championnat et la Coupe de France FFSA GT afficheront cette
année une diversité remarquable : Viper, Ferrari 550 Maranello,
Saleen, Porsche, Lister Storm, Corvette… La lutte s’annonce âpre
et disputée. Le retour annoncé à la compétition de David Hallyday
sur une Corvette, sera un attrait certain cette saison. Le meeting
du Mans sera également un moment particulier en 2006. En effet,
pour la première fois le DTM se produira en France, et les
protagonistes du Championnat de France FFSA GT seront
associés à ce spectacle tant attendu. Premier palier vers la Formule
1, le Championnat de France FFSA de Formula Renault 2.0 sera la
deuxième discipline phare de la Super Série. Avec plus d’une
trentaine de concurrents annoncés, la lutte s’annonce également
serrée. Du côté de chez Porsche, on se prépare à une grande
année puisque la célèbre Porsche Carrera Cup fêtera sa 20ème
saison ! Cet anniversaire exceptionnel sera l’occasion de
présenter un nouveau modèle… La 997 !
Plébiscitée par les jeunes pilotes mais ouverte à tous, la Coupe
206 RCC offre au meilleur junior (- de 25 ans) un volant de
pilote officiel Peugeot Sport pour 2007 ! La lutte sera sans merci
à bord des petites 206, boostées à plus de 190 chevaux…
Mais Peugeot ne s’arrête pas là ! La RC Cup, dérivée du concept
car du même nom, ose le diesel en compétition. Depuis 2004, la
marque fait rugir ses moteurs 2.2L HDI-FAP sur les circuits
français. Cette année, le vainqueur de la RC Cup se verra offrir la
chance de participer au programme Peugeot aux 24 Heures du
Mans 2007.
Quant à la Clio Cup France, elle offre à son vainqueur un volant
de Renault Formula 2.0.Avec une quarantaine de concurrents, elle
devrait fournir le plus gros plateau de la Supersérie FFSA.
Enfin, la Formule Campus Renault Elf et le Mid’Jet Serie feront
également partie de la Super Série, tout comme le Tour Auto qui
sera associé au meeting de Lédenon.
NOUVEAU SITE POUR
LES COMMISSAIRES
DE PISTE
www.infos-com.org
Commissaires ou passionnés de
sport auto curieux de mieux
nous connaître, vous trouverez
sur ce nouveau site toutes les
informations indispensables ! Tous
les week-ends, nous oeuvrons
bénévolement sur les circuits, au
service de notre passion : les
courses automobiles.
Nous avons réalisé ce site pour
vous expliquer précisément
notre travail, souvent méconnu du grand public. Un guide vous
apprendra également de façon claire comment devenir
commissaire si l’aventure vous tente. Cette activité est accessible
à tous dès 16 ans. Nous sommes indispensables, et surtout nous
ne sommes jamais trop nombreux, alors si vous voulez voir les
voitures de près, n’hésitez pas à nous rejoindre ! 24H du Mans, GP
de F1, GP de Pau, DTM...Toutes ces épreuves vous attendent, ainsi
que de nombreuses autres, pas forcément médiatiques, mais tout
aussi spectaculaires !
Pour les commissaires, le site propose un calendrier interactif des
épreuves, une présentation des circuits, et surtout un forum
permettant de communiquer librement, et offrant aux
responsables circuits la possibilité de combler un manque
d’effectif sur leurs épreuves.
SALON DES LOISIRS
MOTORISES
Rencontre avec Philippe Vassard, organisateur du 1er salon des
Loisirs motorisés qui se déroulera à Chantilly du 6 au 9 avril
prochains.
Quel est le concept de ce nouveau salon ?
Il s’inscrit dans un concept de rassemblement et de défense de
l’ensemble des loisirs moteurs, parfois attaqué aujourd’hui... Le but
est de fédérer les énergies susceptibles de protéger et développer
les moyens de transport ou de loisirs non conventionnels : 4x4,
quad, buggy, jet-ski... Bien évidemment, ce salon reste sur le
concept établi de l’expo statique mais sera suivi d’un salon
dynamique ouvert au public. A cela nous ajoutons un espace
‘nouvelles énergies’ et un axe ‘sécurité routière’.
Pourquoi avoir choisi Chantilly ?
Nous avons cherché un site à la fois proche de Paris et d’un
aéroport et où les constructeurs pourraient exposer, faire essayer
leur gamme, inviter leur réseau... Ce site se devait d’être
prestigieux, donc touristique. Seul Chantilly réunit tous ces
critères et nous avons eu un accueil très chaleureux de la part
d’Eric Woerth, Maire de Chantilly et des responsables de
l’hippodrome où se déroulera le salon ainsi qu’un soutien
dynamique de la Chambre de commerce et du département de
l’Oise.
Qu’apportez vous de plus par rapport aux salons
actuels ?
Les plus gros salons d’Europe sont uniquement statiques et se
déroulent dans des parcs-expo mal adaptés à l’évasion que
représentent les véhicules de loisirs. Les autres salons sont en
montagne donc soumis à diverses pressions... Inéluctablement, le
côté dynamique de ces salons est appelé à disparaître. A Chantilly,
nous sommes en zone péri-urbaine et l’activité 4x4 et quad est
très développée dans le département. Nous apportons donc une
pérennité sur ce type d’événement et nous recentralisons cette
activité autour d’un bassin de population de 25 millions d’habitants
comprenant l’Ile de France, la Picardie, le Nord Pas de Calais, la
Normandie et les pays frontaliers.
Quels sont vos objectifs ?
Nous attendons 50.000 personnes et 150 exposants, appuyés par
une grosse campagne de promotion, rarement vue sur ce type
d’événement.
Quels vont être vos points forts lors de cette 1ere édition ?
Nous espérons réunir une dizaine de constructeurs 4x4 et autant
en quads et buggies. Le reste de l’expo sera constituée de
concessionnaires, accessoiristes, tour opérateurs et services. Nous
mettons également en place un salon des terroirs et deux villages
distincts : un consacré aux nouvelles énergies et un autre aux
véhicules de compétition. 2ème point fort, Chantilly doit être un
salon festif. Nous prévoyons ainsi une soirée exposants le jeudi,
une soirée VIP le vendredi et diverses animations dont un feu
d’artifice, une course de chevaux, du dragster, un défilé de
mode… Enfin, le circuit CERAM de Mortefontaine constitue un
fabuleux outil d’essais. Nous devrions accueillir plusieurs
lancements de nouveaux modèles grâce aux nombreuses pistes
bitume ou terre mises à disposition.
CMO
1, rue du Connétable BP 10115 60501 Chantilly
Tel : + 33 1 34 94 29 45
Email : c.m.o@wanadoo.fr
Réservation de places et de stands sur :
www.salonloisirsmoteurs.com
France Auto • Page 7

FFSA DERNIERES
PERF DU MOIS
L’hiver de la France
qui gagne !
La compétition pensée et conçue par le Sheikh Maktoum Hasher Maktoum Al
Makthouma connaît un succès croissant. La grande originalité du championnat
A1 GP, qui se déroule de septembre à avril, est de mettre aux prises les nations.
En piste, la fibre patriotique prend vite le dessus et à ce petit jeu, les Français
Alexandre Prémat et Nicolas Lapierre ne s’en sortent pas mal du tout avec
11 victoires au compteur.
A
vec des formules monotype,
des Lola de 520 chevaux,
25 nations s’affrontent
depuis le 25 septembre
sur des week-ends de
course composés de deux épreuves : une
course sprint de 15 tours et une course
longue avec arrêt obligatoire aux stands,
qui se dispute sur 30 tours. Privées
d’électronique, ces monoplaces font la
part belle au pilotage. Le Team France
managé par Jean Paul Driot a connu une
première partie de saison idéale avec 11
victoires pour 16 courses disputées. 8 de
ces succès ont été remportés consécutivement.
Du 8 octobre au 20 novembre, le duo
Lapierre-Prémat s’est montré invincible, en
Allemagne, au Portugal, en Australie et en
Malaisie. A Dubai, Nicolas Lapierre
s’imposait dans la course longue alors qu’il
n’était que 7ème sur la grille. Dans les rues
de Durban en Afrique du Sud, c’est
Alexandre Prémat qui l’emportait dans la
course sprint. Enfin en Indonésie, à la mi
février, sur le circuit de Sentul, Nicolas
Lapierre l’emportait de nouveau dans la
course sprint. Il permet à la France de
pointer en tête avec 28 points d’avance sur
la Suisse son dauphin. Il reste 6 courses à
disputer au Mexique, aux Etats-Unis et en
Chine pour le dénouement, le 2 avril.
DAKAR : LE "LUCHO" DES SABLE
Il avait mis plus de 10 ans pour s’imposer
en coupe du monde de ski, sur la
célébrissime Streif de Kitzbühel, en janvier
1995. Il aura mis 8 ans pour gagner son
premier Dakar, au volant d’un Mitsubishi
Pajero officiel. Après un terrible bras de fer
avec les Volkswagen et son coéquipier
Stéphane Péterhansel, sur la première
moitié de l’épreuve, "Lucho" était le
premier à partir à la faute. Entre Kiffa et
Kayes, il casse une rotule de direction et
perd 35 minutes. Sur la route de Labé, c’est
au tour de Péterhansel alors leader, de
commettre une erreur. Il heurte un arbre.
Bilan ? Un demi train arraché, il doit attendre
le camion d’assistance et perd le Dakar.
9 participations et une première victoire.
On savait Luc Alphand doué pour la
vitesse.
France Auto • Page 9

FFSA DERNIERES
J’AIME, J’AIME PAS
Yvan Müller : le goût de l’éclectisme !
L’Alsacien aux multiples titres (Formule 2 britannique, Formule 3000, BTCC...
et naturellement Trophée Andros) nous dévoile aujourd’hui un autre pan de sa
personnalité : l’homme qui se cache derrière le champion.
J’aime
• L’Australie, je suis déjà allé y courir et j’y ai gagné. J’ai bien failli
signer pour deux ans et aller courir là-bas.
• Ayrton Senna, c’était pour moi un demi dieu. J’ai eu la chance
de le voir courir en karting. Il reste le plus grand des grands.
• Le MotoGP, je suis allé dernièrement en moto à Barcelone avec
des copains. J’ai passé un super week-end.
• Ma famille et mes amis. Je suis très attaché à la convivialité et à
mes proches.
• La nature et le calme de la montagne.
• Le jet ski. J’adore en faire et m’arrêter en pleine mer pour
profiter du calme, du silence et de la beauté des paysages.
• Le Dakar. J’y pense très sérieusement et je travaille déjà afin de
réunir les budgets pour l’édition à venir.
• L’explorateur Mike Horn qui a fait le tour de l’Arctique à pied
et contre les vents. Un bon gars. Lorsqu’il doit te serrer la
louche, il s’impose déjà. J’ai adoré son livre.
• La bonne cuisine alsacienne.
• Les choucroutes de ma mère ou de mes sœurs.
• L’eau, la meilleure chose à boire durant un repas.
• La télévision. Elle est allumée en permanence chez moi, souvent
sur des chaînes musicales.
• La série télévisée "La Croisière s’amuse" ! C’est nul mais moi je
m’éclate.
• La musique, aussi bien le classique que le hard rock, la country
ou le reggae.
• Mulhouse et Lyon, deux villes totalement différentes mais que je
connais bien.
• La Renault 15, j’en ai deux ! Elles sont ringardes, inconfortables,
ça ne tient pas la route mais je les aime !
J’aime pas
• Les hommes politiques, ils passent leur temps à ne dire que ce
que l’on veut entendre. C’est dommage.
• Lire, pourtant je lis souvent lorsque je voyage en train ou en avion.
• La cuisine anglaise, ils se sont améliorés mais ce n’est pas encore ça.
• Le vin. J’en goûte une gorgée parfois pour essayer de sentir des
choses, mais je ne suis pas fan.
• La bière, c’est trop amer.
• La plage,il y a trop de monde.J’y vais juste lorsque ma fille me le demande.
• Le froid et le rayon des produits frais en supermarché. Il y fait
toujours froid !
• La techno et le rap,ce sont les seules musiques que je ne peux pas écouter.
• La manière actuelle d’attribuer le permis de conduire. Donner
l’impression aux gens qu’ils savent conduire parce qu’ils ont le
papier alors qu’ils n’ont jamais fait un seul freinage d’urgence, je
trouve ça nul. Ca fait 30 ans que ça dure.
• Un plat alsacien, je sais même pas vraiment comment ça
s’appelle. C’est une espèce de quenelle, je ne supporte pas. Je
me souviens gamin, j’avais passé mon après-midi dans ma
chambre avec cette espèce de saucisse parce que mon père
voulait que je la mange. Depuis, je bloque !
Yvan Müller Digest
Né le 21 Juillet 1975
Vit à Lentilly
Licencié à l’ ASA Beaujolais
Débuts en compétition : 1993
Débuts en Championnat de France : 1997
2005 : Champion de France de la Montagne
Vainqueur à : Abreschwiller, La Pommeraye,
Schirmeck,Vuillafans, Dunières, Mont Dore,Turckheim, Limonest.
23 victoires en Championnat de France de la Montagne.
Sites internet : www.equiperegal.com
France Auto •
Page 11

DOSSIERS
RALLYE 2006
Répondre aux
attentes de
l’employeur !
Le rallye français a vécu ces dernières
années les plus belles pages de sa longue
histoire. Le retour de Peugeot Sport,
l’avènement de Citroën Sport et
l’apparition de l’étoile Loeb au firmament
de la hiérarchie ont insufflé une énergie
nouvelle dans une discipline qui n’en
manquait déjà pas. Pourtant, tout n’est pas
si facile et si les forces vives ne manquent
pas, des interrogations se posent.
T
émoin privilégié puisqu’il est
rallystiquement né avec le
retour de Peugeot Sport,
Bryan Bouffier nous
apporte sa vision des
choses concernant le rallye français.
L’optimisme ne doit pas occulter un
certain réalisme : "A l’heure qu’il est je ne
sais pas ce que je ferai en 2006 (Bryan
participera finalement au Championnat
d’Europe sur une 206 Super 1600). J’ai
plusieurs pistes, personne ne m’a dit non
mais je n’ai encore reçu aucune
proposition ferme et définitive. Je suis dans
l’incertitude en sachant tout de même que
je donne la priorité à Peugeot Sport avec
qui je roule depuis mes débuts." Le
Drômois évoque ses premiers pas dans la
discipline : "Au départ, je dois tout à Rallye
Jeunes. Très honnêtement, si on regarde
bien aujourd’hui quels sont les pilotes
français qui présentent un vrai potentiel,
les meilleurs sont issus de cette opération.
Sans elle, je n’aurai jamais roulé, c’est le
seul moyen pour se hisser à un haut
niveau, sauf pour quelques pilotes qui ont
des moyens personnels, mais ça devient de
plus en plus rare." S’il n’a encore jamais eu
l’occasion d’exporter son savoir, Bryan
Bouffier pense pour autant que les jeunes
pilotes français n’ont aujourd’hui rien à
envier à leurs homologues finlandais : "A
chaque fois qu’un Français est allé rouler
en WRC, il n’a jamais été ridicule. Il n’y a
qu’à regarder au dernier Tour de Corse ou
en début de saison dernière au Monte
Carlo. C’est la preuve que nos
championnats sont d’un excellent niveau.
L’an dernier en championnat de France, il y
avait de grosses bagarres dans tous les
classements. Le niveau est homogène, le
plateau est fourni et l’apprentissage n’en
est que meilleur. A l’étranger, les pilotes
français savent rouler et attaquer très fort."
"Ne pas casser la baraque"
Lorsque l’on évoque les perspectives à
venir pour toute cette jeune classe, Bryan
Bouffier, n’en reste pas moins très lucide :
"Ca fait des années qu’il y a plus de
candidats que de volants à pourvoir. Seuls
les meilleurs resteront et je ne suis pas sûr
que le talent suffise. Il faut veiller à
répondre aux attentes de l’employeur, ce
qui est probablement le plus délicat, à
l’heure actuelle. Ces attentes deviennent
vraiment très très importantes et très
diverses." Placé dans la position du grand
frère, Bryan Bouffier est formel quant à
conseiller un jeune pilote qui débute en
rallye : "Il ne faut surtout pas chercher à
casser la baraque d’entrée. Il faut se forcer
à apprendre, travailler à fond, ne rien
négliger et enchaîner un maximum de
kilomètres. Pour ceux qui ont la chance
d’être dans l’équipe Rallye Jeunes FFSA,
surtout qu’ils ne gâchent pas cette
opportunité. Il faut absolument prendre le
temps d’apprendre, d’écouter car on sait
maintenant que le système fonctionne
parfaitement."
Bryan Bouffier Digest
Né le 01/12/1978 à Die (26)
1999 : Finaliste Rallye Jeunes FFSA
2000 : 8 ème du Volant Peugeot 206
2001 : 5 ème du Volant Peugeot 206
2002 : Vainqueur volant 206
2003 -2005 : Pilote Peugeot Sport sur
une 206 Super 1600.
3 ème du CF des Rallyes 2005.
2006 : Chpt d’Europe sur 206
Super 1600
France Auto •
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La France
pépinière du rallye
Ils sont jeunes, en plein devenir. Ils
ont déjà fait étalage de leur savoir
au niveau national. Ils savent
qu’il leur reste encore
beaucoup à apprendre
et à démontrer, mais
Pierre Beurier,
Fabien Fiandino et
Denis Millet ont
aussi beaucoup
d’espoirs.
P
ierre Beurier et Denis Millet
ont en commun d’être
passés par les sélections
Rallye Jeunes FFSA.
Respectivement lauréats en
2003 et 2004, les deux garçons ont, depuis,
fait preuve de leur vélocité dans le cadre du
Volant Peugeot 206. Si chacun espère en
2006 se battre pour la victoire dans la
formule, ils savent aussi qu’ils peuvent
aujourd’hui relever un tel challenge grâce à
leur année au sein de l’équipe Rallye Jeunes.
"Quand je vois tout ce que l’on doit savoir
faire ou maîtriser pour rouler à un bon
niveau en rallye, je me dis que sans Rallye
Jeunes, il est quasiment impossible à l’heure
actuelle pour un jeune pilote de débuter",
fait remarquer Pierre Beurier. Denis Millet
n’en pense pas moins. "On peut toujours
débuter en rallye régional et apprendre à ce
niveau avant d’essayer de rouler en formule
de promotion. Ce n’est quand même pas
évident. S’il n’y a pas l’aide des parents, ça me
parait très difficile." Et d’énumérer tout ce
qu’il leur a fallu intégrer, sous la férule de
Julien Quinonéro, le mentor de l’équipe
Rallye Jeunes FFSA.
Le label "Equipe de France"
Fabien Fiandino a un parcours un peu
différent, même s’il a en commun avec ses
collègues de s’être lui aussi exercé dans le
Volant Peugeot 206. Le Niçois reconnaît qu’il
a eu un brin de réussite : "Il faut avoir de la
chance pour démarrer, trouver le budget et
avoir une vie professionnelle qui permette
de rouler régulièrement, d’aller faire les
rallyes l’esprit tranquille. J’ai débuté en Volant
Peugeot 206 grâce à mes parents. Ensuite, j’ai
trouvé quelques partenaires qui ont voulu
me suivre parce que j’obtenais quelques
résultats et ainsi de suite." Mais Fabien
Fiandino sait aussi qu’il n’est pas au bout de
ses peines : "Chaque année c’est plus
difficile, rouler devient plus exigeant parce
qu’on doit un peu plus satisfaire les
partenaires. On le sait, c’est la règle du jeu.
Chaque rallye est une totale remise en
question et il faut apprendre à devenir de
plus en plus professionnel."
Pour autant, ni Fabien, ni Pierre et encore
France Auto •
Page 13

DOSSIERS
RALLYE 2006
moins Denis ne veulent se plaindre. Chacun
reconnaît que la grande chance de la France
est de disposer de constructeurs très
impliqués dans les compétitions
nationales. "Trois formules de promotion,
c’est franchement exceptionnel", souligne
Fabien Fiandino. "Savoir en début de saison
qu’au bout on peut disposer pour un an
d’un volant officiel, ça motive", insiste Pierre
Beurier. Autant d’éléments qui incitent à
tenter sa chance et viser le haut niveau
national.Après quelques escapades hors des
frontières l’an dernier, Fabien Fiandino,
engagé cette saison en championnat de
France au volant d’une Citroën C2 Super
1600, se tourne aussi peu à peu vers le
WRC, pour apprendre : "Je ferai les
reconnaissances de six rallyes du
Championnat du Monde et j’espère aussi
trouver des budgets pour faire quelques
escapades en Mondial, pour apprendre." S’il
veut d’abord apprendre, Fabien Fiandino ne
perd pas de vue que l’Equipe de France
FFSA Rallyes est aussi une belle
opportunité pour un jeune pilote "C’est le
moyen de franchir le pas vers le Mondial,
d’être mis en contact avec des gens que l’on
ne connaît pas mais que des responsables
de l’équipe connaissent parfaitement. Puis
c’est un label !" Et de conclure, "je pense
franchement que la FFSA fait tout ce qu’elle
peut pour soutenir et encourager les jeunes
pilotes français. Maintenant, il ne faut pas
rêver, on est très nombreux à espérer un
jour rouler en Championnat du Monde. Il n’y
aura pas de place pour tout le monde, il
faudra juste être au bon endroit au bon
moment."
L’importance des partenaires
Pierre Beurier et Denis Millet n’ont pas
encore tout à fait les mêmes préoccupations.
Gagner le Volant Peugeot 206 est pour eux
une priorité. Mais chacun a conscience
d’avoir jusqu’alors eu beaucoup de chance
même si parfois ils ont su la provoquer. Une
chance qui s’exprime aussi sous la forme
d’un partenaire, passionné de rallye et qui a
envie de vivre sa passion à travers de
jeunes pilotes qu’il soutient saison après
saison, pour lui offrir l’opportunité
d’apprendre, de comprendre et
d’exprimer son talent au volant d’une
voiture de rallye. S’ils sont rares, ces
mécènes existent et ils sont aussi une
chance pour nos jeunes pilotes qui
peuvent encore un peu garder la tête dans
les étoiles.
Fabien Fiandino Digest :
Né le 30 Janvier 1984 à Nice
Réside à Nice
1994 : Débuts en karting
2001 : Premiers rallyes en Coupe
Peugeot 106 Terre
2002 : Premiers rallyes asphalte
2003-2004 : Volant Peugeot 206
2005 : Championnat de France des
Rallyes Terre
Rallye de Grande Bretagne
Rallye du Var avec une Citroën
C2 Super 1600.
2006 : Championnat de France des
Rallyes avec une Citroën C2
Super 1600.
Pierre Beurier Digest :
Né le 28 Octobre 1982 à Montbéliard
Réside à Bussurel (70)
2002 : Débuts en compétition (rallye
régional)
2003 : Equipe Rallye Jeunes dans le
Volant Peugeot 206
2004-2005 : Volant Peugeot 206 : 9 ème en
2005
Denis Millet Digest :
Né le 25 Octobre 1983 à Bourges
Réside à Valentin (25)
2002 : Débuts en compétition comme
copilote
2004 : Equipe Rallye Jeunes dans le
Volant Peugeot 206
2005 : Volant Peugeot 206 : 5 ème
France Auto •
Page 14

DOSSIERS
CIRCUIT 2006
Philippe Sinault le “boss” des équipes Signature et Signature Plus
"L’exception française"
Il a permis à Nicolas
Lapierre de s’internationaliser.
Loïc Duval s’est
aussi exprimé sous sa
houlette. En 2006, Romain
Grosjean et le redoublant
Guillaume Moreau auront
à cœur de faire briller les
couleurs de son équipe.
Avec les équipes
Signature et Signature
Plus, Philippe Sinault est
un des acteurs de la F3
Euroséries.A ce titre il est
le mieux placé pour
parler des courses de
circuit en France.
M
ême s’il juge qu’actuellement
"il est excessivement
difficile de débuter
en circuit", Philippe Sinault
ne manque pas d’arguments
pour éclaircir son propos : "On ne dit
pas assez que nous avons en France une
variété de circuits qui permet aux pilotes de
s’offrir une formation très solide pour se
montrer à leur avantage hors des frontières."
De citer la performance de Romain
Grosjean lors du dernier GP de Macao alors
que pour la première fois le Champion de
France de Formule Renault 2.0 s’exprimait
dans les rues de la mégalopole chinoise.
Pour lui le constat est assez simple, il est
européen : "Pratiquer la compétition en circuit
est réservé à une élite sportive mais
aussi économique avec ce que cela sous
entend : certains pilotes au fort potentiel
peuvent être freinés dans leur progression
parce qu’ils ne parviendront pas à trouver
les moyens pour s’exprimer plus longtemps."
Si l’on veut parler de l’exception française,
nos jeunes champions ne sont pas si mal
lotis que cela : "Il y a La Filière, la Formule
Renault, d’excellents moyens de formation."
Et d’en arriver aussi au savoir faire à la française,
avec ces écuries, ASM et Signature qui
trustent les premiers rangs des compétitions
en Europe "Parce que nous avons une
approche globale de la discipline. Nous ne
nous contentons pas d’exploiter une auto.
Nous menons tout un travail de développement
dont bénéficient les techniciens mais
aussi les pilotes."
La F1 c’est "Full Package"
Les courses de monoplace en France restent
intéressantes, "tant qu’un constructeur
comme Renault sera là pour s’impliquer de
manière conséquente". Philippe Sinault ne
veut pas non plus dramatiser le débat
concernant la F1 et l’absence de Français : "Il
France Auto •
Page 16

faut arrêter d’en faire un problème. Le jour
où un Français aura le "Full Package", qu’il
aura les partenaires économiques, la logique
marketing, les commanditaires institutionnels,
il sera en F1. Le pilote ne maîtrise pas
tout. Ce n’est pour le moment pas le cas,
mais ça viendra."
Le regard de Philippe Sinault est sans
concession mais d’une encourageante
clarté. Faire du sport automobile en France
ce n’est pas facile, mais "ce n’est pas mieux
ailleurs" ! Il n’y a pas réellement de place
entre le pilote au potentiel avéré pour faire
une carrière et celui qui a les moyens de
rouler pour s’amuser. S’il avait un conseil à
donner à un jeune garçon qui débute, il
serait très clair : "Il faut qu’il soit conscient des
sacrifices à faire et qu’il est une vraie culture
du résultat. S’il ne finit pas dans les trois
premiers de son championnat en
remportant des courses, il doit repenser les
choses." Et d’ajouter : "Nous ne sommes pas
là pour faire des chômeurs du sport auto. Je
conseille aussi aux jeunes pilotes de faire des
études pour qu’ils ne se retrouvent pas sans
rien." Philippe Sinault tient enfin à préciser
que "nous sommes réellement tous des
privilégiés. Nous faisons un métier
merveilleux, on ne doit jamais l’oublier."
Signature et Signature Plus
Site internet :
www.signature-team.com
2000 : Champion de France de Formule 3
(T Monteiro)
2001 : 3 ème du Championnat de France de
Formule 3 (B Besson)
2002 : 2 ème du Championnat de France de
Formule 3 (R Derlot)
2003 : 5 ème de la F3 Euroséries
(N Lapierre)
Vainqueur du GP de Macao
(N Lapierre)
2004 : 3 ème de la F3 Euroséries (N Lapierre
et L Duval)
2005 : 2 ème de la F3 Euroséries
(G Moreau et J Rossiter)
2006 : F3 Euroséries avec G Moreau et
R Grosjean (Signature Plus)
C Kimball et T Sandtler (Signature)
Les sentiers tortueux
de la gloire
Champion de France de Formule Renault
2005, le Suisse Romain Grosjean débute en
F3 Euroséries, première étape européenne
vers les sommets. Son dauphin, Laurent
Groppi devrait rester en championnat de
France. Guillaume Moreau a terminé son
exercice 2005 de F3 Euroséries en trombe.
Il redouble dans la catégorie, pour lui aussi
espérer une carrière. Tous savent que le
chemin est long mais surtout tortueux.
Trois hommes, trois visions très différentes
de leur avenir dans le sport automobile.
Romain Grosjean est très clair : "Si je ne
parviens pas à me faire un jour une place en
Formule 1, je reprendrai mes études et
deviendrai ingénieur automobile. Pour moi,
seule compte la F1!" Guillaume Moreau qui
pense lui aussi à la Formule 1 se veut au
départ assez rassurant "On sait très bien
qu’un jour il y aura de nouveau un pilote
français en F1. Le problème c’est que l’on ne
sait pas qui, ni quand." Le pilote Signature
n’hésite pas à regarder alentours sans se
focaliser absolument sur la sacro sainte
Formule 1 : "Il faut essayer d’aller le plus haut
possible, de prouver en permanence ce
dont on est capable. Plus on se hisse en haut
de la hiérarchie du sport auto et plus on
aura de portes ouvertes dans le cas d’une
reconversion." Il cite le Champcar, le DTM, le
GT FIA, entre autres compétitions qui le
tenteraient au cas où il ne parviendrait pas à
ses desseins.
Une vie sans la F1
Enfin, Laurent Groppi, champion de France
de Formule Campus en 2003, vice
champion de France de Formule Renault
cette année, avec Le Graff Racing, adopte
une autre philosophie encore. "La course
automobile, c’est un état d’esprit. On sait
tous que ce sera très dur mais que l’on est
déjà privilégiés de pouvoir faire ce que l’on
fait. Une carrière en sport auto, c’est très
aléatoire. Il faut l’accepter et surtout faire les
choses à fond pour n’avoir aucun regret si
on ne parvient pas à l’objectif que l’on s’était
fixé." Pour lui aussi, en prenant l’exemple de
Müller ou Aïello, il y a une vie sans la
Formule 1. Mais à tout juste 22 ans, le
Savoyard fait déjà preuve d’une belle
maturité : "Même en Formule Renault,
aujourd’hui si l’on veut rouler pour être
devant et gagner, il faut des partenaires
conséquents. En 2004, sans être au top sur
toutes les courses, je parvenais à me battre
pour les premières places. En 2005, dans la
même compétition, si on n’était pas au top,
il était impossible de se battre avec les
meilleurs."
Plus qu’ailleurs encore, on a vraiment le
sentiment que les disciplines de circuit sont
en perpétuel mouvement. Elles exigent de
plus en plus de la part de pilotes de plus en
plus jeunes, qui se doivent d’avoir une
maturité d’adultes, un comportement en
tous points professionnel alors qu’ils sortent
tout juste de l’adolescence. A l’heure où les
élus 2006 de l’opération Rallye Jeunes FFSA
découvrent ce qui n’était pour eux qu’un
rêve, Romain Grosjean donne à sa carrière
un ton international et regarde déjà au-delà
de la F3 Euroséries. Malgré ce contexte si
éprouvant, le terrain de jeu national reste
très performant pour une première étape.
Romain Grosjean ne pense pas autrement :
"C’est en France que sont les meilleures
équipes de F3 Euroséries. Lorsque les pilotes
français vont rouler en Formule Renault
Eurocup, ils gagnent. A Macau, les pilotes
français se font régulièrement remarquer. Je
pense que le niveau de compétition est
excellent."
Polyvalence et belle gueule
Mais ensuite les exigences deviennent
beaucoup plus importantes et comme le
souligne Guillaume Moreau, il faut alors
prendre en compte une foule de détails
France Auto •
Page 17

pour franchir les diverses étapes de
l’international : "Un pilote de monoplace
aujourd’hui doit être ultra polyvalent. Il doit
parler anglais couramment, ce qui n’est pas
souvent le point fort des Français. Il doit
avoir un excellent relationnel, un entourage
très performant et parfois ça peut aussi se
jouer simplement à la gueule. C’est dur à
dire mais c’est comme ça. Il faut être
irréprochable pour peut être espérer y
arriver. C’est pour ça que pour moi la F1 ce
n’est pas une obsession. Si ça arrive, ce sera
une divine surprise. Sinon il y aura autre
chose à faire." En attendant, tous trois,
doivent encore prouver, gagner et se battre
contre le chrono, pour se placer dans le
sillage des Prémat, Lapierre et Pérera, la
première vague de cette génération de
jeunes pilotes tricolores.
DOSSIERS
CIRCUIT 2006
Guillaume Moreau Digest :
Né le 08 mars 1983 à Limoges.
Vit à St Léonard Le Noblat (87)
Site : guillaumemoreau.com
1995-2001 : Karting 4ème du
Championnat de France Elite de
karting en 2000.
2002-2004 : Championnat de France de
Formule Renault
4ème en 2003 (Graff racing) et
3ème en 2004 (SG Formula).
2004 : 7 ème de l’Eurocup Formule Renault
(SG Formula).
2005 : 8 ème du Championnat F3 Euroséries
(Signature).
2006 : Championnat F3 Euroséries avec
l’équipe Signature Plus.
France Auto •
Page 18
Romain Grosjean Digest :
Né le 17 avril 1986 à Genève
Vit à Genève
Site : romaingrosjean.com
2000-2003 : Karting
2002 : Vainqueur du Volant "Talent
Sichtung"
2003 : Champion de Suisse de Formule
Renault 1600.
2004-2005 : Championnat de France de
Formule Renault et participations à
l’Eurocup Formule Renault (SG
Formula).
Champion de France 2005 de
Formula Renault 2.0
2006 : Championnat F3 Euroséries avec
l’équipe Signature.
Laurent Groppi Digest
Né le 19 janvier 1983 à
Vit à Anthy Léman (74)
Site : laurentgroppi.fr
1999 : Champion de France Junior de
Karting.
2002 : Champion de France Elite de
Karting.
2003 : Champion de France de Formule
Campus (La Filière).
2004-2005 : Championnat de France de
Formula Renault 2.0
5 ème en 2004 (Playstation Junior
Team Oreca) et 2ème en 2005
(Graff Racing).
2006 : Championnat de France de
Formula Renault 2.0 avec le Graff
Racing

DOSSIERS
MONTAGNE 2006
Sébastien Petit : "Faire
un championnat majeur"
2005 aura marqué l’avènement de Lionel Régal. Derrière, certains se sont faits
plus insistants pendant que de nouveaux noms sont apparus dans les premiers
rangs des feuilles de classements. Plus tout à fait débutant, Sébastien Petit fait
partie de cette jeune génération.A la croisée des chemins, le Lyonnais nous livre
sa vision de la discipline.
A
vec le temps et les
commentaires des personnes
qui nous interpellent, je me
rends compte que nous
faisons vivre probablement
la plus belle des disciplines du sport
automobile, la plus spectaculaire en tous
cas." Sa passion est intacte mais à 30 ans,
Sébastien Petit aimerait voir le championnat
se parfaire "car nous avons tous les
ingrédients pour faire de cette compétition
un championnat majeur du sport automobile
français." Et d’énumérer, la beauté de
certains parcours, le plateau des F3000
chaque année plus dense, les jeunes pilotes,
des batailles de groupes acharnées.
Pour autant, Sébastien Petit regrette que
certains week-ends, les pilotes n’aient que
peu l’occasion de s’exprimer "parce que
c’est bien d’avoir 220 partants au départ,
mais il faut pouvoir le gérer et quand on
vous supprime une montée d’essais le
samedi et une montée chronométrée le
dimanche…. je trouve ça dommage." Autant
d’occasions de s’exprimer, d’apprendre le
parcours et de comprendre le comportement
de son auto qui s’envolent. Ce qui explique
en partie que ce soit si long pour un pilote
de se hisser au plus haut niveau, de bousculer
la hiérarchie en place. Et Sébastien Petit
d’insister : "C’est dommage parce que l’on a
des pilotes qui font de longues séries avant
d’être battus. Ils profitent de leur expérience.
Je pense qu’en 2006 et même en 2007, il
sera extrêmement difficile de battre Régal.
Pourtant les jeunes pilotes sont là, sans
parler de moi. Si on ne leur laisse pas plus
l’occasion de rouler dans le week-end, il leur
faudra beaucoup de temps pour tout
assimiler avant d’être réellement performants
et d’envisager jouer le scratch."
30 000 spectateurs, des écrans
L’autre remarque de Sébastien Petit,
concerné au premier chef, porte sur la
médiatisation des épreuves. "On doit
apprendre à se structurer encore plus, à
recevoir les partenaires et les médias pour
France Auto •
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DOSSIERS
MONTAGNE 2006
attirer encore plus de partenaires. Chaque
fois que j’ai convié un partenaire sur une
course, il a été séduit par la discipline mais
déçu par l’environnement. Il en est de même
pour les médias et c’est dommage." Il cite
alors l’exemple d’une course de côte à
laquelle il avait assisté récemment en
Slovénie : "J’ai vu 30 000 spectateurs, des
écrans géants, des reportages à la télévision.
Ca laissait rêveur. On doit s’inspirer de ces
exemples pour améliorer ce que l’on fait en
France. Les organisateurs doivent un peu
aller voir ailleurs et essayer de tirer vers le
haut pour que les épreuves soient plus
dynamiques et plus attrayantes." Et de
conclure : "Je ne trouve pas normal qu’en
France, il n’y ait qu’un seul pilote qui vive à
peu prés de la course de côte, et encore." Il
s’agit de Lionel Régal, le champion de France
en titre. Un contexte qui pour autant ne
décourage pas les jeunes puisque cette
année encore ils furent très nombreux à s’illustrer
là où on ne les attendait pas encore.
Le long apprentissage de la
Montagne
2005, le Nancéien s’est essayé au circuit
avant de venir à la course de côte : "C’est
Michaël Forot, débutant en Formule Renault et révélation de l’année 2005.
Sébastien Petit Digest :
Né le 24 Mars 1975 à Chambéry
Vit à Villeurbanne
1998 : Débuts en sport automobile
2002 : Champion de France Espoirs Gpe
D/E
2003 : Champion de France Espoirs Gpe
C/N
2004 : Vice Champion de France de la
Montagne
Champion de France de la
Montagne Gpe C/N
2005 : 3 ème Championnat de France de la
Montagne Gpe D/E avec une
F3000 Reynard 94D.
Alban Thomas, surprise du début de saison
au volant de sa F3000, une Reynard 92D,
Michaël Forot, débutant en Formule Renault
et révélation de l’année, et enfin Emilien
Corbeil vainqueur du Challenge Espoir de la
Montagne 2005, au volant de sa Peugeot
106 Groupe N illustrent au mieux la
génération montante d’un Championnat de
France de la Montagne en pleine mutation.
Emilien Corbeil, lauréat du Challenge Espoir 2005.
Des trois, le plus expérimenté est incontestablement
Alban Thomas. Tout frais lauréat
de la Coupe de France de la Montagne
encore plus exigeant que le circuit. On n’a
pas droit à la moindre approximation. La
phase d’apprentissage est encore plus
longue. Mais au niveau des budgets, c’est
largement plus accessible." L’intéressé se
réjouit aussi d’une hiérarchisation de la
compétition qui permet une progression :
"avoir un calendrier d’épreuves régionales
très fourni, puis de belles compétitions en
Coupe de France avant d’accéder au
championnat." Apprendre, toujours
apprendre, Alban Thomas a plus que jamais
conscience de cette contrainte, sans penser
aux temps et aux résultats : "Il est
indispensable d’acquérir les bases avant de
vouloir aller vite." Et de citer son exemple :
"En 2005, je me suis fait surprendre au Mont
Ventoux. Je me suis un peu laissé griser par
les résultats et je roulais en surrégime." C’est
dans les rochers qu’ira s’échouer son auto,
Alban finira sa saison au volant d’une F3.
Ne pas rater l’occasion
Même s’il a été surpris par ses résultats cette
année, Michaël Forot qui découvrait tout de
la discipline, a lui aussi pris conscience de
cette indispensable phase d’apprentissage :
"Mécano avec Lionel Régal depuis plusieurs
saisons, j’ai tout vécu de sa progression.
Aujourd’hui, j’ai compris que l’on doit
assimiler les parcours dans leur moindre
détail, mais aussi comprendre les réactions
de son auto et au retour au parc savoir que
faire pour l’améliorer encore. Et ça…. c’est
vraiment le plus délicat ! On n’a pas trente
six occasions de rouler, donc on n’a pas le
droit de se tromper dans les réglages."
Heureusement, Lionel Régal, le cousin, est là
pour lui montrer le chemin. Même s’il a opté
France Auto •
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Alban Thomas, le vainqueur de la
Coupe de France de la Montagne
2005.
pour un apprentissage plus progressif en
roulant d’abord dans une berline, Emilien
Corbeil ne désespère pas un jour de
s’essayer à bord "d’une grosse Groupe N ou
d’une monoplace. Mais je veux prendre mon
temps pour apprendre les choses comme il
faut. Ca dépend aussi des budgets." L’argent
est la raison principale qui a incité Emilien
Corbeil à s’essayer à la course de côte :
"C’est la seule discipline qui permet de
concilier à la fois passion et vie active et qui
demande des budgets raisonnables. Au
début j’avais pensé au rallye, mais il faut déjà
un copilote. Là je suis seul avec ma voiture."
Et de se surprendre à vouloir faire corps
avec son auto pour se battre contre le
temps : "Il n’y a pas de temps de mise en
route. On doit tout donner tout de suite. Ca
nécessite une grande concentration ! Il faut
chercher à tout connaître et tout
comprendre, pour moi c’est le charme
essentiel de la course de côte."
Si chacun se réjouit et trouve ce qu’il
cherchait en participant au Championnat de
France de la Montagne, tous regrettent de
ne pas être plus reconnus dans leurs
prestations. La mise en place du Challenge
Espoirs est un premier pas selon Emilien
Corbeil, lauréat 2005 : "Ca aide pour
rencontrer des partenaires potentiels mais si
on avait plus de retombées médiatiques, je
pense que ce serait encore mieux." Plus axé
sur la performance sportive, Michaël Forot
réclame lui aussi cette juste reconnaissance :
"Quand je vois les vitesses de passage de
Lionel Régal , je m’incline. Il faut vraiment le
faire et souligner ses performances."
Tous trois partiront encore à la recherche
de nouveaux partenaires en rentrant du
travail ou se pencheront sur leur belle pour
la rendre encore plus séduisante et plus
performante. Ils vivent leur passion, celle de
la montagne, à 100%.
Rallycross : Jérôme Grosset Janin, la D1 en direct
S
ixième du Championnat de
France de Rallycross 2005
en D1, Jérôme Grosset
Janin est un cas à part. Sous
la férule d’Eric Arpin, ce
dernier entame cette année sa 3 ème saison de
rallycross, la 3 ème de suite en division 1 : "Je
me suis rendu compte en IRSI et au Trophée
Andros que je me sentais bien dans une 4
roues motrices. Puis comme mon expérience
en rallye s’est soldée contre un arbre au
bout de deux kilomètres, j’ai décidé de me
mettre au rallycross." Eclairé dans sa démarche
par Eric Arpin, Jérôme pensait au départ
faire une saison en Challenge Citroën C2, "
puis finalement je me suis ravisé, Eric m’a dit
d’aller rouler en D1 avec une Ford Puma."
2005 sera l’année de la révélation après les
espoirs entrevus. Au volant d’une Citroën
Xsara WRC, Jérôme a dû parfaire son
apprentissage "notamment au départ. Je les
ratais au début et maintenant je parviens à
jouer avec les meilleurs. Puis je me faisais
aussi peur sur les freinages tardifs. On va
vraiment à la limite." Sinon pour le reste,
Jérôme avoue se sentir à son aise. Même
pour les réglages de son auto, dépourvue de
toute électronique "comme toutes les WRC
de rallycross", il ne se trouve pas désemparé.
Mais là… il a son petit secret : "J’ai fait des
compétitions de modélisme au 1/10 ème ,les
réglages de l’auto sont les mêmes, ceux du
châssis sont très proches. Je discute avec Eric
de détails comme le carrossage ou le
pincement, sinon je m’en sors plutôt pas
mal." Un exemple assez atypique ! Jérôme
Grosset Janin repartira en 2006 au volant de
sa Citroën Xsara WRC.
France Auto •
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DOSSIERS
VHC
L’évolution des rallyes
VHC en 2006
A un moment où les rallyes VHC connaissent un véritable succés et afin de
répondre aux attentes de concurrents de plus en plus nombreux,
des modifications importantes ont été apportées aux règlements 2006.
L
e Comité Directeur de
la FFSA a validé les
propositions formulées,
pour 2006, par le
Groupe de Travail que
vous présidez. Quel
objectif prioritaire est poursuivi ?
Philippe Flament, Président du Groupe
de Travail Rallyes VHC : " Assurer le développement
harmonieux des composantes
essentielles des plateaux en rallye VHC : celle
des véhicules historiques traditionnels où les
notions de plaisir et de passion pour un
modèle précis l’emportent généralement
sur la performance absolue et celle des
véhicules ‘néo-historiques’ où, a contrario, la
performance de la voiture engagée est un
critère déterminant pour le licencié. Notre
but est de faire en sorte que le rallye VHC
attire de plus en plus de pilotes et
d’organisateurs !"
Quels sont les principaux changements
pour la saison 2006 ?
"Nous avons proposé, dans un souci de
simplification, de suivre la réglementation FIA
en matière de rallye. Notamment en
distinguant trois catégories (voir note
technique ci-après, ndlr) et en englobant
dans la période I, les véhicules de la période
H2. Ces dernières autos ont été
homologuées en 1976, une année marquée
France Auto •
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par des changements très importants en
terme de possibilités offertes sur le plan
technique et donc en matière de
performances pures. Sportivement parlant, il
semble plus logique que ces autos soient
opposées à celles produites après 1976,
plutôt qu’à celles produites antérieurement.
En Championnat de France, le barème
d’attribution des points a été légèrement
modifié et le calendrier repensé de façon à
ce que la compétition couvre mieux le
territoire national et valorise ainsi le titre de
Champion de France qui, à notre avis, doit se
jouer sur des routes aux profils variés.
Comme en Championnat ‘moderne’, il y a
désormais huit épreuves. "
Certains pilotes semblent croire que
la catégorie 3 sera exclue du
classement des rallyes VHC. Est-ce le
cas ?
"Non, pas du tout. Ni dans les rallyes VHC
hors Championnat où l’organisateur éditera
deux classements, un pour les véhicules
classés appartenant aux catégories 1 et 2 et
un autre pour ceux de la catégorie 3. Ni
même en Championnat de France où la
règle est la même avec l’établissement des
deux mêmes classements scratchs distincts.
Par contre, seuls les pilotes des catégories 1
et 2 pourront marquer des points au
Championnat. "
Quels sont les axes de réflexion du
Groupe de Travail pour les années à
venir ?
" Nous travaillons sur un projet de Coupe
de France des Rallyes VHC, un peu sur le
"Notre but est de faire en sorte que le rallye
VHC attire de plus en plsu de pilotes et
d’organisateurs !"
modèle de ce qui existe déjà, et connait
d’ailleurs beaucoup de succès, en rallye
‘moderne’. L’idée, avec cette Coupe de
France, serait de créer une vraie fête du
rallye VHC lors de la finale qui pourrait être
programmée en fin de saison et présenterait
un plateau vraiment représentatif de la
discipline. Quant à nos objectifs, ce sont
toujours les mêmes : développer le nombre
d’épreuves sur l’ensemble du territoire et
attirer un maximum de pilotes vers le rallye
VHC ! "

DOSSIERS
TROPHEE MICHELIN
Pour
découvrir
le championnat
Mis en place en 2004, le Trophée Michelin a
permis à bon nombre de pilotes amateurs de
trouver les moyens et une raison de découvrir
le Championnat de France des Rallyes. Patrick
Rouillard et Pascal Enjolras, lauréats 2004 et
2005, nous livrent leurs impressions.
Pascal Enjolras, vainqueur du Trophée Michelin 2005
I
ls sont unanimes : "Le Trophée
Michelin permet, avec la distribution
immédiate des primes,
de faire le championnat en
entier." Sans ces primes, "je
n’aurai jamais pu disputer tout
le championnat", précise Patrick Rouillard "et
encore moins faire rouler une auto un peu
sympa qui demande de l’entretien et de la
mécanique." De plus, chacun d’entre eux avoue
que la compétition s’est avérée très intéressante
à disputer parce que très équilibrée. Chacun de
prendre l’exemple du dernier Rallye Région
Limousin où Pascal Enjolras l’emporte devant
Patrick Rouillard "pour deux secondes!"
En deux saisons, la valeur sportive du Trophée
ne se dément pas, ce qui fait dire à Pascal
Enjolras que cela oblige à hausser son niveau de
pilotage : "Sur chaque rallye, il y a un ou deux
pilotes qui roulent pour la gagne au Trophée,
plus un ou deux locaux pour brouiller les cartes.
En Alsace, Courtois a roulé très fort et il a fallu
que je me sorte les tripes." Un constat qui lui fait
aussi dire qu’il a évolué : "J’ai passé un cap à la mi
saison. J’étais plus sûr de moi, plus conscient de
ce dont j’étais capable..."
Etre considéré
Ce plaisir qui fait aussi dire à Patrick Rouillard
que "maintenant que j‘ai découvert le
Championnat de France, je n’ai plus trop envie
de rouler en régional. Ce sont vraiment de
belles épreuves." Pascal Enjolras rejoint en cela
par son Toulousain d’adversaire, apprécie aussi
que les lauréats aient eux aussi droit au podium
final : "Nous sommes considérés, reconnus dans
nos prestations et nos performances. C’est
motivant pour nous et sympa pour les
partenaires." Impliqués tous deux dans le sport
auto et la préparation d’autos, Patrick et Pascal
admettent aussi qu’une victoire en Trophée
Michelin, sans bouleverser leur quotidien, "est
une démonstration de notre savoir faire vis-à-vis
de nos clients."
Même si quelques petites choses restent à
améliorer, chacun est unanime pour reconnaître
le bien fondé de cette compétition. Elle permet
d’enrichir le plateau des épreuves et de donner
aux pilotes amateurs l’occasion mais aussi les
moyens de disputer une compétition au
niveau relevé et à l’intérêt sportif sans cesse
croissant.
Patrick Rouillard, vainqueur du Trophée Michelin 2004
Entretien
Eric Lafont
Fidèle parmi les fidèles,
Eric Lafont est un des animateurs
du Trophée
Michelin, avec sa Peugeot
106 Groupe N...
Eric, comment jugez
vous l’initiative du
Trophée Michelin ?
C’est certainement l’une
des plus belles idées de ces dernières années,
qui a permis de redonner un intérêt au
Championnat,de faire découvrir les épreuves et
d’amener de très belles autos que l’on n’aurait
probablement pas revues si la FFSA et Michelin,
en collaboration avec les organisateurs, n’avaient
pas eu cette initiative. Pour autant, il faut veiller à
ne pas s’écarter de l’idée première !
Qu’entendez-vous par idée première ?
Le Trophée Michelin a été mis en place pour
attirer les pilotes privés, les amateurs, en
Championnat de France. Il faut veiller en
permanence à les inciter à revenir.Nous n’avons
pas de très grosses envies avec nos petites autos,
mais quelques pneus font toujours plaisir.
Aujourd’hui, compte tenu de la tendance prise
par la compétition, ce sera peut être
quasi-impossible pour un gars comme moi,avec
une toute petite voiture, de gagner quoi que ce
soit. C’est un peu le revers de la médaille… En
tous les cas, je peux vous assurer qu’on se
dépouille au volant.
France Auto •
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DOSSIERS
RENCONTRE
Jean Todt : passionné
et généreux !
France Auto est allé à la rencontre d’un homme pétri de talent et aux multiples
facettes. Découverte…
J
ean Todt et son univers
professionnel
Quelles ont été les trois
étapes les plus marquantes
de votre carrière ?
Mon expérience professionnelle est intimement
liée au monde du sport auto. Après
mes études universitaires, j'ai commencé à
courir en rallye, d'abord comme pilote et
ensuite comme co-pilote et j'ai eu la chance
de piloter les voitures des plus grands
constructeurs et de faire partie de la
meilleure équipe aux côtés des plus grands
pilotes de l'époque. Puis, en 1981, j'ai laissé
de côté ma carrière sportive pour rejoindre
les équipes de direction de Peugeot où je
suis resté jusqu'au milieu de l'année 1993 :
nous avons couru et gagné dans toutes les
catégories aux roues couvertes, du rallye au
rallye raid, en passant par les 24 heures du
Mans ou le Mondial des Prototypes de
Sport. Le 1er juillet 1993, j'ai rejoint
l'aventure Ferrari comme responsable de
l'écurie puis, à partir du 1er juin 2004, en
tant que directeur général de l'entreprise.
Comment se présente l'écurie que
vous dirigez à quelques semaines de
l'ouverture du Championnat du
Monde de Formule 1 2006 ?
Après une saison difficile, toute l'équipe -
depuis les pilotes, en passant par les
techniciens, les managers et nos partenaires
- a eu une grande envie de revanche. Nous
avons appris à partir de nos erreurs passées,
et nous pensons nous être préparés
soigneusement. La nouvelle voiture, la F1
248, est bien née et nous semble compétitive :
nous en aurons bientôt la confirmation si
elle remporte le titre même si le rôle de
Bridgestone sera fondamental.
Jean Todt et l'Institut du
Cerveau et de la Moëlle
Epinière
Pour quelles raisons majeures avezvous
décidé de vous engager aux
côtés de l'ICM ?
C’est un honneur pour moi d’être un des
membres fondateurs de l’ICM. L’idée est née
après une conversation avec mon ami
Gérard Saillant : nous avons décidé de faire
quelque chose ensemble dans le secteur de
la recherche médicale et, après avoir contacté
les professeurs Yves Agid et Olivier Lyon-
Caen, deux personnes éclairées en la
matière, nous étions persuadés à ce
moment-là que la recherche sur le cerveau
et sur la moelle épinière n’était pas assez
avancée. Donc, nous avons formé une sorte
de “ dream team ”, en faisons venir d’autres
personnalités, chacune excellente dans son
domaine et qui pouvait apporter une
importante valeur ajoutée.
En quoi consiste votre partenariat
personnel avec l'ICM ?
Mon principal rôle est de contacter des
personnes qui veulent donner leur
contribution à cette initiative, comme l’a fait
par exemple Michael Schumacher.
Quels sont les objectifs poursuivis
par l'ICM ?
Le principal objectif est de créer, avant 2008,
un centre de recherche sur les maladies du
cerveau et de la moelle épinière, qui
sera construit au sein de l’hôpital de la
Pitié-Salpêtrière. Ce centre sera ouvert aux
meilleures équipes médicales au monde et
aspire à donner une grande impulsion à la
recherche dans ce domaine.
Jean Todt au quotidien
Quelle est la force majeure dont la
nature vous a gratifié ?
Je crois que la persévérance et la loyauté
sont mes principales caractéristiques. Quand
je me fixe un objectif, je n'ai pas de répit
avant de l’avoir atteint. Je suis fier de n’avoir
jamais trahi personne : j’en fais un point
d’honneur
Quelle est la personnalité que vous
aimeriez rencontrer ?
Difficile de donner une seule réponse. On
peut dire que mon travail m’a offert la
chance de pouvoir rencontrer beaucoup de
gens extraordinaires
Quel est votre rêve le plus cher ?
Aujourd’hui ? Qu'en 2006 la Ferrari gagne
de nouveau le titre mondial !
France Auto •
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VIE FEDERALE
RALLYE JEUNE FFSA
Débutants
mais préparés !
Au coup d’envoi de la saison 2006 des rallyes, trois jeunes apprentis pilotes auront
le cœur qui bat la chamade. Chacun d’eux entamera ce qui n’était alors qu’un
rêve plus ou moins accessible. Les trois lauréats Rallye Jeunes FFSA 2006,
opération de détection organisée par la FFSA et Automobiles Peugeot,
débuteront alors une carrière sportive qu’ils espèrent très longue.
France Auto •
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S
ébastien Ogier, ex mécano
de l’équipe Rallye Jeunes
FFSA et inspiré par le
parcours de Denis Millet,
Nicolas Scotto, déjà finaliste
l’an dernier et Charlotte Berton, finaliste de
l’opération à Marcoussis en 2004, sont les
heureux élus de ce millésime 2006.
Aujourd’hui les lauréats Rallye Jeunes
doivent s’y reprendre à deux fois pour toucher
le Graal. Gagner Rallye Jeunes se prépare.
L’improvisation totale des premières
années n’existe plus. Julien Quinonéro, responsable
de l’équipe Rallye Jeunes FFSA, s’en
désole presque : "Année après année on
note une nette hausse du niveau des
finalistes, c’est incontestable. Par contre, on
constate aussi que les candidats se
préparent aux épreuves et encore plus à la
finale. Je le regrette un peu parce que l’on
s’écarte du schéma de départ qui veut que
l’on prenne de jeunes candidats qui se
révèlent d’un seul coup, sur une seule
édition. Je pense cependant que s’il existe, ce
jeune transparaîtra toujours même si on voit
aujourd’hui parmi les lauréats des spécialistes
de l’opération."
Des spécialistes de l’opération
Julien Quinonéro ne croit pas si bien dire.
Nicolas Scotto a répété ses gammes sur la
piste de kart du circuit MK de Scientrier,

chez lui prés d’Annemasse. Charlotte
Berton a multiplié les exercices de
concentration, de respiration pour
appréhender au mieux l’évènement. Deux
exemples qui montrent bien qu’aujourd’hui
et face au succès avéré de l’opération,
inspirés par les exemples Bengué, Bernardi
et Bouffier, les prétendants ne laissent plus
rien au hasard. De son côté, même s’il n’a
pas fait de préparation aussi spécifique que
ses compagnons de route, Sébastien Ogier
n’est pas tout à fait un débutant qui
découvrait l’opération. Mécano de la
sélection Rallye Jeunes 2004, moniteur de ski
l’hiver, sportif de haut niveau puisqu’il fut
champion de France de boule lyonnaise en
2003, le garçon savait où il mettait les pieds
: "Je connais bien Julien Quinonéro, je savais
comment se déroulait une finale et j’avais
été encouragé par Denis Millet. Il m’avait dit
l’an dernier lorsque je m’étais fait éliminer en
finale régionale à Nîmes, que j’avais le niveau,
que je pouvais le faire."
Tous redoublants, aucun d’eux n’a donc été
pris au dépourvu. Chacun reconnaît
l’importance de savoir où l’on met les pieds.
Nicolas Scotto qui avait reçu l’an dernier les
encouragements d’Arnaud Augoyard à
l’issue de sa finale perdue, avoue que c’est
"plus facile psychologiquement la deuxième
année, on est moins pris au dépourvu." Et
tous de parler de leur passage à bord de la
Peugeot 206 XS, "un moment inoubliable !"
Si tous ont intégré le déroulement de
l’opération, chère à la FFSA et à
Automobiles Peugeot partenaire fidèle
depuis les débuts il y a maintenant douze
ans, les lauréats ont aussi en partie intégré ce
que l’on attend d’eux durant cette première
saison en Volant Peugeot 206. Ils réalisent, en
Sites internet :
www.rallyejeunes.com
www.ffsa.org
www.peugeot.fr
s’inspirant des parcours d’Amaudru et
autres Augoyard et Aragneau, que
l’apprentissage est long et difficile, qu’un
maximum de concentration et de rigueur
leur sera demandé dans les semaines à venir.
Après le temps de la sélection est venu celui
de l’initiation.
Viser plus jeune encore
Là aussi, les choses ont évolué au fil des
années et Julien Quinonéro ne manque pas
d’idées pour les faire encore progresser et
arriver un jour à ce qui reste pour le
moment un rêve : "Prendre un jeune pilote
de 18 ans, et pourquoi pas plus jeune
encore en réfléchissant par rapport à la
conduite accompagnée, et l’emmener en
Championnat du Monde au plus tôt pour lui
permettre d’apprendre." Pour lui, la
méthode si souvent employée par les
Finlandais est la bonne "L’exemple de
Latvala, en WRC à 17 ans, est le bon. Plus on
expose les jeunes pilotes, plus on leur donne
l’occasion d’apprendre et aussi de montrer
ce qu’ils savent faire et plus on aura de
chance de leur permettre de s’exprimer au
plus haut niveau de la discipline." Et de
reparler le l’Equipe de France FFSA Rallyes,
"trait d’union indispensable entre la France
et le Monde. Il faut porter notre savoir faire,
nos pilotes vers les team-managers, sans
arrêt leur en parler, leur montrer ce dont ils
sont capables." S’il adopte ce discours
résolument offensif, porté par une
inébranlable passion pour le sport auto et
son rôle de formateur de jeunes pilotes,
Julien Quinonéro n’en reste pas moins réaliste
: "Bine sûr que tous n’auront pas une
place, mais ça a toujours été. Ce que je ne
veux pas, c’est que l’on ne profite pas du
savoir faire d’une opération unique en
Europe et de constructeurs qui, même
compte tenu de fluctuations liées aux lois de
l’économie, s’impliquent dans le rallye au
plus haut niveau mondial."
L’équipe Rallye Jeunes
FFSA Automobiles
Peugeot 2006 :
Charlotte BERTON (Rodez, 12), 22 ans.
Sélectionnée à Nîmes
Commerciale dans une radio, elle était
finaliste il y a deux ans à Marcoussis.
Sébastien OGIER (Forest St Julien, 05),
22 ans. Sélectionné à Nîmes
Comme Denis Millet, Sébastien fut d'abord
élève au lycée Roger Claustres de Clermont
Ferrand.
Travailleur indépendant, il est moniteur de
ski.
Nicolas SCOTTO (Massongy, 74), 20 ans.
Sélectionné à Lyon
Etudiant en électronique, il était finaliste à
Alès en 2004
Suppléants :
Guillaume POYER (La Pyle, 27), 22 ans.
Sélectionné à Versailles
Yvan PERRET (Montbrison, 42), 22 ans.
Sélectionné à Nîmes
France Auto •
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VIE FEDERALE
RENCONTRE
Visite chez les
"Extracteurs" !
Le High Tech Test Track Circuit Paul Ricard accueillait récemment des
commissaires venus de France mais aussi d’Espagne, de Belgique ou de Monaco
pour parfaire leur instruction dans le domaine de l’extraction. Ces secouristes,
tous bénévoles, ne s’autorisent aucune approximation, aucun hasard.Tout est
prévu, tout est envisagé, grâce à des heures de répétition et de formation.
I
ls sont plusieurs dizaines
de commissaires à s’être
donnés rendez-vous sous le
chaud soleil de Provence en
ce 21 janvier. Les équipes
de commissaires extracteurs rebondissent
de monoplace en proto et de berline en
autre berline, pour parfaire leurs gestes,
affiner leur technique. Des mouvements
minutieux, cent fois répétés ! Une des deux
équipes de l’ACO, mobilisées tous les ans
pour les 24 Heures du Mans, m’invite en son
sein pour découvrir leur travail. Ils sont six à
intervenir, six commissaires tous secouristes.
Assistés dans leur tâche par un médecin et
un anesthésiste réanimateur, il y a Manuel,
l’écureuil, Claude et Laurent, les arrières,
Chantal, la responsable du matériel et les
deux avants, Delphine et Céline. Une
joyeuse bande de copains qui oublie tout
lorsqu’il s’agit de passer à l’action.
Manuel, après un premier bilan du médecin,
se rend le premier aux côtés de la victime.
Dés lors, tous les autres membres de
l’équipe sont placés sous ses ordres. Il
maintient la tête du pilote par "la prise
maxillaire", pour permettre d’enlever le
casque et la cagoule. Lorsque les "avants"
auront défait la mentonnière du casque, ce
sont les "arrières" qui le retirent. Les deux
filles, Delphine et Céline s’activent dans le
calme à défaire les harnais et passer la
coquille, minerve en plastique qui immobilise
la partie cervicale. Les "arrières", souvent les
deux colosses de la bande, s’occupent
alors de la mise en place du KED, une
espèce de grosse attelle que l’on glisse entre
le pilote et son siège pour ensuite, avec un
système de sangles, l’immobiliser totalement.
Nouvelle tâche dévolue aux "avants".
Du KED à la planche
Emprisonné dans ce KED de la tête à la
ceinture, les bras et jambes liés, le pilote va
pouvoir, toujours sur ordre de Manuel, être
évacué. Le moment est venu pour les
"arrières" de faire parler leur force. Ils vont
tirer à bout de bras grâce aux sangles
disposées sur le KED, la victime ainsi
engoncée. Durant toute cette préparation
qui peut à tout moment être interrompue si
l’état du pilote l’exige, sur ordre du médecin
ou de "l’écureuil", Chantal, la préposée au
matériel a mis en place le matelas coquille et
la planche qui permet de porter en toute
sécurité le pilote de l’auto à ce matelas. C’est
elle qui présentera cette planche, secondée
dans sa tâche par l’écureuil au moment où le
pilote est installé pour son évacuation. C’est
elle aussi qui sert de trait d’union entre
Manuel et l’extérieur, que ce soit le médecin
ou les équipiers de la mission.
Placé dans le matelas coquille, le pilote reçoit
alors les soins complémentaires nécessaires
à son évacuation. Raconté ainsi, la tâche des
pilotes extracteurs est simplissime. Sauf que
rien ne se passe réellement ainsi. L’auto est
déformée, parfois sur le côté ou sur le toit.
Le pilote est plus ou moins conscient et j’en
passe. L’improvisation, le calme et la lucidité,
dans un esprit d’initiative rapide et juste sont
quelques uns des ingrédients de cette
fonction pour le moins originale, mais
tellement importante et rassurante pour
ceux qui prennent des risques sur la piste !
France Auto •
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COMITE DIRECTEUR
Extraits des décisions du Comité
Directeur du lundi 12 décembre
2005
COMMISSAIRES TECHNIQUES DELEGUES 2006
Super Série FFSA : Daniel Cholley (Grand Tourisme) et
Christian Perrot (adjoint).
Série FFSA : Bernard Pottier (Endurance VH) – Michel Brun
(Sprint Moderne et Formule Ford)
Camions : Serge Pegolotti (Coupe de France)
Formula 3 Euroseries : Gérard Dabadie (responsable), David Hiély
(adjoint n°1) et Christian Guillon (adjoint n°2).
Montagne : André Olivier (Chpt de France) et Christian Bonnin
(suppléant).
Rallyes : Christian Bonnin (Chpt de France), Bernard Coquet
(Chpt de France Terre), Serge Larquey (Rallyes TT et Endurance
TT), Christophe Bouillet (Trial 4x4).
Circuits TT : Jacky Thouanel (Rallycross), Jacques Perrocheau
(adjoint Rallycross), Claude Pina (Autocross), Serge Pegolotti
(Camion Cross)
COMMISSION DES RALLYES
• Composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité
La composition du Groupe de Travail 4x4 Régularité Sportive,
nouvellement créé, est la suivante : Patrick Zaniroli (Président),
Serge Abbattista, Bernard Anquetil, Jean-Louis Dronne, Gilles
Martineau, René Metge, André Olivier, René Ostard, José Perrot,
Roland Thérond.
POINT SUR LES ASSOCIATIONS SPORTIVES
• Affiliation
L’affiliation de l’Association Sportive suivante est prononcée :
ASK du Hainaut (Comité Régional Nord-Picardie). Siège social
: 23, toute Nationale 59220 Rouvignies – Tél : 03.27.35.63.34 -
Président : Michel Depraetere
• Changement de dénomination
Sous réserve d’obtention des autorisations administratives nécessaires,
L’Asac Rosnéen (Comité Régional Ile-de-France) devient
Asac 93.
DATES DES REUNIONS 2006
• Comité Directeur de la FFSA
Lundi 10/04 : Ajaccio
Lundi 17/07 : Vichy
• Assemblée Générale de la FFSA
Lundi 17/07 : Vichy
COMPETITION
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
TECHNIQUE 2006
Article 253 (Equipement de sécurité)
FFSA
ARTICLE 8. STRUCTURES ANTI-TONNEAU
Article 253.8.2.2.7
France Auto •
Page 32
DECISIONS

voiture, la seconde roue de secours devra être retirée avant la
pesée.
NOTE FRANCE
Dans les épreuves Nationales et Régionales, en dérogation à
l’article 6.2 le poids minimum des voitures Super 1600 sera de
950 kg, et de 1 100 kg avec équipage
PASSEPORT TECHNIQUE 3 VOLETS
ARTICLE 6. RETRAIT PAR LA FFSA
Suspension temporaire :
Si une non-conformité est constatée sur une voiture
lors d’une épreuve par Le Commissaire Technique
Responsable, ou le Délégué de la FFSA, celui-ci peut
suspendre provisoirement le passeport, afin d’exiger
que la voiture soit représentée, après remise en
conformité soit à lui-même, soit à un autre
Commissaire Technique, plus proche de la région ou
réside le propriétaire ou le préparateur de la voiture.
Dans ce cas le Commissaire Technique ayant suspendu
le passeport assurera lui-même la transmission du passeport
à son collègue après avoir clairement notifié sur
celui-ci l’objet de la non-conformité.Le Commissaire
Technique restituant le passeport devra également
émarger sur le document
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
TECHNIQUE 2006
NOTE FRANCE
Les sièges homologués U.E., FMVSS ou FIA sont obligatoires en
Internationale mais facultatifs en Nationale et Régionale où ils sont
recommandés.
Article 255 (Groupe "A")
Article 4 Poids
NOTE FRANCE
En rallye national et régional
Pour les groupe A, y compris les kit cars et les groupe FA, le
poids minimum restera celui de 1999.
( L'article 4.2 ci-dessous reste d'application ainsi que l'article 6.2.)
jusqu'à 1000 cm3 :
700 kg
de plus de1000 cm3 jusqu'à 1400 cm3 : 790 kg
de plus de1400 cm3 jusqu'à 1600 cm3 : 880 kg
de plus de1600 cm3 jusqu'à 2000 cm3 : 960 kg
de plus de 2000 cm3 jusqu'à 2500 cm3 : 1 060 kg
de plus de 2500 cm3 jusqu'à 3000 cm3 : 1 140 kg
de plus de 3000 cm3 jusqu'à 3500 cm3 : 1 230 kg
de plus de 3500 cm3 jusqu'à 4000 cm3 : 1 310 kg
plus de 4000 cm3 jusqu'à 4500 cm3 : 1 400 kg
Article 6 : Restrictions pour les voitures homologuees
en variante
kit super 1600
6.2 Poids
Le poids minimum est de 1000 kg dans les conditions de l’article
4.3 (et avec une seule roue de secours).
Le poids minimum de la voiture (dans les conditions de l’article
4.3 et avec une seule roue de secours) avec l’équipage (pilote +
copilote) est de 1150 kg.
Dans le cas où 2 roues de secours sont transportées dans la
REGLEMENT TECHNIQUE AUTOCROSS 2006
ARTICLES 5. REGLES COMMUNES
5.7. FEUX ARRIERE
Ils devront être situés entre 80 et 120 cm du sol et à
25 cm minimum MAXIMUM en avant de l’extrémité
arrière de la voiture. La qualité du montage de ces feux devra
assurer une résistance adaptée aux conditions de course
REGLEMENT TECHNIQUE CROSSCAR 2006
ARTICLE 6. CHASSIS (TOUTES DIVISIONS)
6.7. CARROSSERIE
La carrosserie et le châssis devront protéger le pilote dans toutes
les directions avec au moins une garde de 25 cm (au-delà de la
course des pédales pour l’avant) et 5 cm au-dessus du casque du
pilote.
Les dispositifs aérodynamiques sont interdits à l’avant.
ARTICLE 7. SECURITE
7.3.AILES
Les ailes sont autorisées (identiques aux monoplaces D1 D3
Auto-Cross).
7.14. FEUX
Chaque voiture doit être équipée à l’arrière :
- d’un feu rouge central de type "anti-crash", éclairé par une
ampoule d’une puissance de 21 watts minimum. La surface
frontale éclairée sera d’au moins 60 cm2. Il sera placé entre 80 cm
et 140 cm du sol et fonctionnera en permanence.
- de feux rouges STOP, placés symétriquement par rapport à l’axe
de la voiture, éclairés par une ampoule d’une puissance de
France Auto •
Page 33

15 watts minimum et d’une surface minimum éclairée de 60 cm2.
Ils seront entre 80 cm et 140 cm du sol et devront fonctionner
sous l’action de la pédale de frein. Ils seront branchés directement
sur le coupe circuit.
ARTICLE 9. CLASSEMENTS
Pour les classements et pour les périodes autorisées : E à H1, il
est nécessaire d’utiliser les regroupements des périodes/classes
conformément à la réglementation générale VHC.
7.11. ECHAPPEMENT
L’échappement ne doit pas sortir du périmètre de la voiture et ne
pas être en retrait de plus de 10 cm. Sa sortie se fera vers à
l’arrière et ne doit pas être dirigée vers le sol. Des protections
devront être prévues afin d’éviter les brûlures.
9.1. CLASSEMENT PILOTES CHAMPIONNAT DE
FRANCE
Dans chaque rallye, une triple attribution de points sera faite : au
général, à la classe, à la catégorie.
Place Points au Points à la Points à la Points à la Points à la Points à la
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
Scratch classe Catégorie 1 Catégorie 1S Catégorie 2 Catégorie 2S
RALLYE 2006
1 10 10 12 10 10 8
2 8 8 10 8 8 6
REGLEMENT STANDARD DES RALLYES
3 6 6 8 6 6 4
Exceptés championnats FIA
4 5 5 6 4 4 2
5 4 4 4 2 2
Les voitures "GT 10" seraient " admises dans les Rallyes Régionaux 6 3 3 2
sans marquer de points pour la Finale de la Coupe de France des 7 2 2
Rallyes, tout comme le seront
8 1 1
l’an prochain les Kit-Cars et les FA8 et FN4 de plus de 2500 cm3.
Aucun point ne sera attribué aux véhicules de la classe
CHAMPIONNAT DE FRANCE DES RALLYES VHC C5S. (scratch, classe et catégorie)…
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
MONTAGNE 2006
La répartition des voitures dans les groupes et classes EN CHAMPIONNAT DE FRANCE est la suivante :
Groupe Classe Cylindrées
Championnat de france
France Auto • Page 34

Pour toutes les autres épreuves, la répartition est la suivante :
Groupe Classe Cylindrées
Coupe
1ère div
Inter & Nat Régionales Slaloms
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
GENERALE 2006
Dans la REGLEMENTATION GENERALE, Le chapitre " XI
SIGNALISATION " de la page 24 est suprimé et remplacé par le
chapitre XIII ANNEXES,Article 4 DRAPEAUX des pages 76 et 77
RECTIFICATIFS REGLEMENTATION
CIRCUIT TOUT TERRAIN
. Règlementation générale rallycross
Article 3.1 - Engagements
La date limite des engagements est fixée le MERCREDI de la
semaine précédant la semaine de l'épreuve à minuit, cachet de la
poste faisant foi.
. Règlement particulier des circuits tout-terrain
Article 3.2
(...) Les concurrents TITULAIRES D'UN TITRE DE
PARTICIPATION sont / ne sont pas admis.
Retrouvez
les classements
des épreuves
et des Championnats
en direct sur :
www.ffsa.org
et au 08 92 68 17 21 (0,34 €/mn)
France Auto •
Page 35

JURIDIQUE
COMMISSION DE DISCIPLINE
DU 26/09/05
Affaire FFSA c/ASA AUDE
La Commission de Discipline de la FFSA, dans sa séance
du 26/09/05, présidée par M. Robert Lagulhon,
assisté en qualité d'assesseur par Mrs Jacques Diébolt
et Georges Guibert. Egalement présentes Melle
Marie-Laure Gervais, représentante de la FFSA et Mme
Chantal Antico, secrétaire de séance.
Rappel des faits et de la procédure :
L’ASA Aude, affiliée à la FFSA, rattachée au CRSA Languedoc-
Roussillon, prise en la personne de son Président en exercice, a
régulièrement été convoquée, par LR/AR en date du 30/08/05, à
comparaître devant la Commission de Discipline. Il est reproché à
l’ASA Aude de rester devoir à la FFSA, malgré plusieurs relances
du service comptabilité, la somme de 1464 € sur la facture n°
2005-2360 du 3/05/05.
La Commission de Discipline :
Après avoir pris acte du courrier du Président de l’ASA Aude, M.
Joël Arienta, en date du 15/09/05, qui s’excuse de ne pouvoir
comparaître à l’audience pour raison professionnelle et apporte
ses explications sur les faits qui lui sont reprochés ;
Après avoir pris connaissance de toutes les pièces du dossier ;
Après avoir entendu la Représentante de la FFSA ;
Après en avoir délibéré hors la présence de toutes personnes
étrangères à la Commission ;
Sur ce :
Vu l’article 2bis1 et 2bis.4 du règlement disciplinaire
FFSA qui disposent : "Pourra se voir infliger les sanctions
prévues à l'article 2, tout membre, association sportive, ou
licencié (personne morale ou personne physique), qui aura par
son comportement manqué à la morale et à l'éthique sportive,
nui aux intérêts supérieurs du sport automobile et/ou notamment
: 1. qui n'aura pas payé ses licences, droits d'engagement ou
ses cotisations à son association sportive, à son organisme
national, comité régional et/ou sa commission régionale de
karting ; (...)
4. qui par ses propos, ses actes, ou ses écrits aura porté un
préjudice moral ou matériel à la FFSA, à ses membres ou à ses
licenciés ;
Attendu que la somme de 1464€, réclamée de nombreuses fois
par le service comptabilité de la FFSA à l’ASA Aude, correspond
à une facture du 3 mai 2005 concernant des licences que cette
association a délivrées et encaissées ;
Attendu que la Commission relève par ailleurs dans les pièces
versées au dossier que l’ASA Aude est également redevable au
Comité Régional Languedoc Roussillon, auquel elle est rattachée,
de la somme de 4088€ se rapportant :
1. aux cotisations Comité des années 2003 – 2004 & 2005
2. aux inscriptions calendrier des années 2003 –2004 & 2005
3. à la quote-part licences des années 2003 & 2004
Attendu que M. Jöel Arienta, Président de l’ASA Aude, indique
dans son courrier du 15/09/05 que le compte bancaire de
l’Association a fait l’objet d’une saisie attribution, et que les
épreuves sportives qui auraient permis un apport de fonds ont
été annulées ;
Attendu qu’il est incontestable que la situation financière de l’ASA
Aude ne lui permet plus d’assumer ses engagements vis-à-vis de
la FFSA et du Comité Régional ;
Attendu dès lors que les infractions citées à l’article 2bis.1 et 2
bis.4 du règlement disciplinaire de la FFSA sont constituées ;
Par ces motifs, la Commission de discipline :
Prononce la radiation de l’ASA Aude.
Affaire FFSA c/Xavier Callu
Rappel des faits et de la procédure :
Le Collège des CS du Fol’Car de Picauville a saisi la FFSA d’une
demande de sanction disciplinaire à l’encontre de M. Xavier Callu
pour conduite dangereuse et antisportive.
Il est rapporté que :
- lors de la 1ère manche, M. Xavier Callu a été déclassé pour
conduite antisportive et dangereuse ;
- au cours de la finale A, M. Xavier Callu a effectué des
dépassements sous drapeaux jaunes agités ;
- après avoir eu connaissance de ces éléments, le Collège, en
vertu des articles 6.2 et 8 de la réglementation des Circuits TT
2005 a décidé la mise hors course de M. Callu et a transmis le
dossier à la FFSA pour sanction disciplinaire.
La FFSA, après avoir instruit le dossier, a convoqué M. Xavier Callu
à comparaître par devant la Commission de Discipline le
26/09/05. M. Guy Martin, Directeur de Course de l’épreuve, a
également été convoqué en qualité de témoin.
La Commission de Discipline :
Après avoir pris acte de l’absence non excusée de M. Xavier Callu ;
Après avoir pris connaissance de la télécopie de M. Guy Martin
aux termes de laquelle il s’excuse de ne pouvoir se présenter à
l’audience ;
Après avoir pris connaissance de toutes les pièces du dossier ;
Après avoir entendu la Représentante de la FFSA ;
Après en avoir délibéré hors la présence de toutes personnes
étrangères à la Commission ;
Sur ce :
Vu l’article 2bis7 du règlement disciplinaire FFSA qui
dispose : " Pourra se voir infliger une des sanctions prévues
l’article 2, tout membre, association sportive ou licencié, qui aura
par son comportement manqué à la morale et à l’éthique
sportive, nui aux intérêts supérieurs du sport automobile et/ou
notamment : (...) 7. qui aura un comportement dangereux en
compétition ou aux essais ; (...) "
Attendu qu’il est rapporté par les officiels du Fol’Car de Picauville
que M. Xavier Callu:
- a poussé avec insistance plusieurs concurrents lors de la 1ère
manche qualificative et que pour ces faits il a été déclassé de sa
position à l’arrivée ;
- a, par la suite, doublé sous drapeau jaune agité lors de la Finale A ;
Attendu par ailleurs qu’il est stipulé que M. Xavier Callu n’a pas
été en mesure de raisonner son entourage qui a délibérément
pénétré dans des endroits interdits au public en injuriant les
officiels ;
Attendu que M. Xavier Callu ne s’est manifesté d’aucune manière
sur les faits qui lui sont reprochés ;
Attendu dès lors que les divers rapports établis par les officiels du
Fol’Car de Picauville ne laissent aucun doute quant à la
matérialité des faits ;
Attendu que ces faits sont constitutifs de l’infraction citée à
l’article 2bis.7 du règlement disciplinaire de la FFSA ;
Attendu qu’il faut retenir toutefois, à titre de circonstance
atténuante, que M. Xavier Callu a déjà fait l’objet d’une sanction
sportive pour ces agissements ;
Par ces motifs, la Commission de Discipline :
Inflige à M. Xavier Callu une suspension de toutes licences d’une
durée de 6 mois avec sursis.
France Auto •
Page 37

CONSEIL DE PREVENTION ET DE
LUTTE CONTRE LE DOPAGE
Extrait de la décision relative à l’affaire Benoit Pecasse
" Lors du Grand Prix de Karting d’Ostricourt organisé le 22/05/05
à Ostricourt (Nord), M. Benoit Pécasse a fait l’objet d’un contrôle
antidopage dont les résultats, établis par le Laboratoire national
de dépistage du dopage le 22/06/05, ont fait ressortir la présence
d’acide-11-nor-delta-9-THC-9 carboxylique, principe actif du
cannabis.
Par une décision du 10 novembre 2005, le Conseil de prévention
et de lutte contre le dopage a prononcé la sanction de
l’interdiction de participer pendant trois mois, dont un mois avec
sursis, aux compétitions et manifestations sportives organisées ou
autorisées par la FFSA. La sanction prend effet à compter de la
date de sa notification à l’intéressé. "
CALENDRIER 2006
MODIFICATIONS
• INTERNATIONAL ET NATIONAL
Changements de statut
- La CC de la Pommeraye (Asaco Maine Bretagne) des 13 et
14/05 est une épreuve inscrite en NPEA et en Coupe de France
de la Montagne 2ème division.
- Coupe de France 1ère Division coef. 4 : remplacer Rallye
Flandre Hainaut (18 et 19/11) par Rallye des Flandres
Bernard Meurisse les 27 et 28/05. (Rallye Flandre Hainaut :
Coupe de France 2ème division).
Ajouter une épreuve de doublure
- Camion Cross de Baud (Asaco Maine Bretagne) des 10 et
11/06 : doublure Cross Car.
Changements de date
- Le Rallye du Vallespir (ASAC Roussillon), prévu du 7 au 9/04,
est avancé au 31/03-2/04.
- L’Auto Cross de Mauron (Asa AC de l’Ouest), prévu les 25
et 26/03, est reporté aux 15 et 16/04.
- Le Rallye Centre (Asa Guadeloupe), prévu les 8 et 9/04, est
reporté aux 29 et 30/04.
- L’Auto Cross de Bellegarde (Asa Gard Cévennes), prévu
les 11 et 12/03 mars, est reporté aux 28 et 29/04. L’épreuve n’est
pas candidate à la Coupe de France d’Auto Cross.
- L’Auto Cross de St Vincent des Landes (Asa AC de
l’Ouest), prévu les 13 et 14/05, est reportée aux 20 et 21/05.
- La CC du Beaujolais (Asa Beaujolais), prévue les 3 et 4/06,
est reportée aux 24 et 25/06.
- La CC de la Broque (Asac Alsace Rhin), prévue les 24 et
25/06, est avancée aux 3 et 4/06.
- Le Rallye Corte Centre Corse (Asa Restonica), prévu du
29 au 1er/10, est avancé du 22 au 24/09.
- La World Séries By Renault (Asaco 24 Heures du Mans),
prévue les 23 et 24/09, est reportée aux 30/09 et /1er/10.
- La Super Série Magny Cours (Asa Nevers MC), prévue du
13 au 15/10, est reportée aux 20 et 21/10.
- Le Val de Vienne (Asa du Vigeant), prévu les 2 et 3/09, est
reporté du 20 au 22/10.
Annulations
- Rallye de Lohéac (Asaco Maine Bretagne) des 1 et 2/04.
- Le Mans Camion Cross/Fol’Car/2CV Cross (Asaco
Maine Bretagne) des 27 et 28/05.
- Auto Cross de Valras (Asa Gard Cevennes) des 15 et 16/07.
- Rallye des Images (Asa Mirecourt) prévu les 12 et 13/08.
• REGIONAL
Nouvelles inscriptions
- Slalom Poursuite de Lourdes (Asa Armagnac Bigorre) le
2/04.
- Fol’Car de Châteauroux St Maur (Asa Berry) le 2/04.
- CC de Sauternes (Asa Circuit de Mérignac) le 4/06.
Ajouter une épreuve de doublure
- Fol’Car de Ségrie (Asaco Maine Bretagne) des 26 et 27/08 :
ajouter Cross Car.
Changements de date
- Le Slalom " 87 " (Asa 87), prévu les 25 et 26/03, est avancé
aux 18 et 19/03.
- La CC des Mamelles, prévue le 7/05, est avancée au 9/04.
- La CC Montmartin sur Mer (Asaco Pays Normand),
prévue le 2/04, est reportée au 9/04.
- Le Slalom Géoparc (Asa Plaine de l’Ill), prévu les 15 et 16/04,
est avancé aux 8 et 9/04.
- Epreuve d’Accélération GTI Mag (Asa Nancy), prévue le
30/04, est avancée aux 15 et 16/04.
- Le Dragster de Chambley (Asa Nancy), prévu les 17 et
18/06, est avancé aux 22 et 23/04.
- Le Rallye 87 (Asa 87) aura lieu les 13 et 14/05 (au lieu des 20
et 21/05).
- Le Rallye Plaines et Cîmes (Asa Mulhouse Sud Alsace),
prévu les 3 et 4/06, est avancé aux 20 et 21/05.
- Le Cross Car & Fol’Car de Ségrie (Asaco Maine Bretagne)
des 3 et 4/05, est avancé aux 27 et 28/05.
- La CC de la Haute Vienne (Asa Mauve) aura lieu les 17 et
18/06 (au lieu des 29 et 30/07).
- Le Slalom de Vierzon (Asa Centre), prévu les 17 et 18/06,
est reporté aux 9/07.
- Le Fol’Car du Maine (Asaco Maine Bretagne), prévu le
22/10, est avancé au 24/09.
- Le Rallye Vienne et Glanne (Asa Terre de Saint Junien 87)
aura lieu les 14 et 15/10 (au lieu des 17 et 18/06).
- Le Slalom de Camiers (Asa Artois Littoral), prévu le 11/06,
est reporté au 1er/10.
- Le Slalom de Pau (Asa Basco Bearnais), prévu le 22/10, est
reporté au 5/11.
Changement d’appellation et de date
- Le Rallye de Toul (Asa Nancy) des 4 et 5/03 devient Rallye de
Nancy.
Annulations
- Slalom Gef’Auto – Mistral (Asa Istres), prévu les 18 et
19/03.
- CC de Lucéram (Asa BTP), prévue les 18 et 19/03.
- Slalom de la Plaine (Asa Mirecourt), prévu le 23/04.
- CC des Hautes Rivières (Asa des Ardennes), prévue le
25/05.
- CC du Calvados (Asa Basse Normandie), prévue le 18/06.
- Rallye Tout Terrain Basse Navarre (Asa Cote Basque), prévu les
17 et 18/06.
- CC de l’EBA, prévue le 9/07.
- Fol’Car & Cross Car du Senonais (Asa Yonne), prévu les 9
et 10/09.
- Slalom de Marmande (Asa Gascogne Agenais), prévu les 28
et 29/10.
Reportés à une date ultérieure
- Cross Car et Fol’Car de Ségrie (Asaco Maine Bretagne),
prévu les 3 et 4/06, est reporté à une date ultérieure.
- Camion Cross/Fol’Car/2CV Cross le Mans (Asaco Maine
Bretagne), prévu les 27 et 28/05, est reporté à une date
ultérieure.
France Auto •
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